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Lausanne
La _Je1Jne Ménagère Jo'u rnal mensuel destiné aux jeunes filles de la Suisse romande. - Education, Instruction, Délassements. Un an: 2.!6.
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ee Conteur Vaudois Journal mensuel illustré pour la famille.- Chaque No contient des articles intéressant toute la famille : travaux manuels féminins; recettes, économie domestique, littérature, etc. - Un an !r. 5.50.
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Bulletin du MUSÉE PÉDAGOGIQUE ~?' L'Ecol~
primaire donne une dizaine de livraisons de 16 pages, la couverture y comprise, et autant ~ de supplé· ments de 8-lô pages pendant l'année ordinaire (soit du 1er Janvier au 31 Décembre).
Par an: Suisse fr. 3.50, :;.Union postale fr. 4. · Les abonnements; se règlent· par chèque postal Ile 56 ou à ce défaut contre remboursement. Annonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeur Tout ~e qui ~on~erne lœ puNI~œtlon ciolt être œciressé directement è& son gérœnt et :ionciœteur, M. P. Pl<iNAT, œn~. Secr. œu Dépœrtement cie l'Instruction publique, Œ Sten.
S'occupe de l'achat et de la vente de titres et de toutes transactions avec l'étranger Location de cassettes dans sa chambre forte. - Gérance de titres. Timbre fédéral à charge de la banque
~---~~l=l~iaut unir dans l'éducation le cœur. mat~rn~l au~~ l'~snrlt
Sommaire de la feuille principale Conseil .pédagogi,que. ._ 1re leçon sur le pron·om ·personnel. - 'Pllace 'à na,cruallité dans l'école. - .Que demande au maître l'en~ant? ~ f,aire ~·a classe sans en avoir fair. - Le maître ne doit pas rester assis pendant sa leç.on. - Choses et autres. -
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Sommalre du supplément No 3 :La sandification du dim·andhe (mandement d~ 'ca11ême de 1923 pour le diocèse de \S11on). - !Modèle de mortification. - ~La tommunion du dimanclle. ~ Di~Yer&es utilisations du maoc de ca:fé. - Le cierge de la Ohlandeleur. - ùa -M~e. ·- Pomme d'amowr. .1Sou1Venir d'une asœnsion. - 'Le premier .chemin de fer. - 1..e prix de la vie. - Variétés.
Sommaire de la couverture tPa:rt Ide 'l',E,tat au traitem-ent. - Le jeune Catholique. - /Brevet de capacité. - 1 Biblio~hèque !Pédag-ogique. Anciens no de 1' Ecole primaire. - t M. Gratien 1Maillilard, inst. - A propos de ,cfuant grégori,en, 1etc. . - 0·--
Part de ·rEtat au traitement du Personnel enseignant Indemnité supplémentaire 'de 25 fr. lA ·ce s'UJjet, le ~artement de l"lns·e persontrudion · pu~Hque a inifof!mé Œ -nell enseignant prilmaire, sous !date du 28 ~rier dernier, d'une décision du COnseil d'Etat suivant laquelle une ind~ité sUipipllémenta.ire de ir. 25 par mots (!Parl de l'Eta-t) continuer~a à être semrie pour la :période de septemblte à décembre 1922. !Pour ce qui concerne ~es mois de l9QB, soit pour ~e r-este du cours scodaire, la ·question d~endla.nt du Grand GonseiJJ, l'indemnité sUJpplémentaire, votée Œ ·ors de 1la Session _qui vi·ent de ,se
termin-er, se trouve réduite à fr. 20 .par ,mlois. Oette diminution est minime s.i ~'.on .considèr,e que, dans tous les dD· maines de Œ''A:d.lministr·a.tion cantonale, 'des rêdudiJons reiJ.Jaüv:ement plus ~por. tantes ont été a!fJportées, soi.t sur les tliaitements de tous 'les f.onctionnair·es et etnjployés de J'Etat, soit dans le sens d'une restriction et même de Œa sup· JPf-essi,on de 'nombreuses déjpenses qui se jurstiJfiaient cependant par leur utili·re et mê!me leur nécessité. C'est le lé-gitime souci de réatliser des écon.omies pour équiHhr-er 1e bUJd~et qui a ins.piré id nos pouvoirs pub1ics, et certe~, par llià, ils n'ont remp:1i .que leur devoir. Awssi. le personnel ~ensevgnant, dont le patrioti'Sme ne saurait être mis en doute, a10ceptera-t~H volontiers ~e minime sa,crilfke .qui lui e·s t demandé comme à l '.ensemil)lle de l'a co1Jlecti~i.té, surtout que nos 1hautes autorités (!Grand Conseil et IOonseH d'Etat) se sont montrées !hien d~sposées à son éJrard en ne re~trandhànt que 5 fi'. seuJlement à l'indemnité mlensue11·e. Ce réstllltat a été atteint !pour une bonne part, nous n~a vons pas 1besoilll de le dire, gr âce aux efforts de M. le IC/hef du dépadement re84pecti.f qui, au sein du g;ou.v,ernement ,comme du Onan!d Conseil n·' a rien négHgé pour obtenk le nia~iltnum en ~a-· veur ide tous ses modestes subordonnés, qui ne pourront ·que 1lui être une fois de pius· r.eoonnaissants Ide ,sa ~ructueu se intervention pour Ea défense de leurs inté't1êts. . ·. ) ; . : a: , -~1
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Le Jeune Catholique 1ournal illustré pour 'nos enfants rparaissant chaque mois .(2 fr. par an) ILe N° 3 (IMiars) 1qui vient de nous par·v,enilf es·t aussi réussi en tous points que ceux de Janvier ,et !Février. 1~ apporte même une innovation heureuse qui fera 1plaisir et rendr~a service en ce :qu'eU.e se l1ajpporte aux travaux fémi-
nins. ·c'est ainsi 1qu'on rencontrera élésol1mais dlans chaque 1ivr:aison, J;,e coin -des jeunes filles, aJtin que les deux sexes tr-ourvent ohacun leur compte dans 1e texte et 'les i!llust·ra.tions que l'on s'ef~ ~orcera d'ardél!Pter à l'un et à l'1autre. Le No 3 commence par initier !les jeunes abonnées au mystère du 'illet. . . IP.our s'abonner. ou r ecevoir JN·0 spéctmen, s'adresser siim)pletnent :ainsi : 1
]eune Catholique, St-'Maurice.. .
Brevet de cepacité !la est délivré au rpersonnel ci-après désigné (par 1e Consejjl d'E.t at: Oheseaux IEimiJlie {en rel. Sr 1Bedlia), J~aœg.a!ini ~arg (,~d. ·sr INémésia), lNtc~lat Ma~1e (id. 1S r Luce-jos.), . S:udlan ·Mane, (td . .Sr ·Lo~ise-Vincent). __.o-
Bibliothèque pédagogique . ~n rappelant <'iU'elle esi ouverte .jusqu\ lin iUt~!- le •MARDI et le JE!UDI de dhaque semame, de 2 h. à 4 h. de l'après-midi, a-u rez-de-ohaussée du !bâtiment du iMusée in~usfu'iel (derr~ère. ·le Collège) nous pensons - ~1!-~e~ser en indtquani dores et \Cléjl la cl~sstftcatiOn des ouvrages qui présidera à. l'éta1h lissement du nouveau catalogue. Celui-ci, actuellemooi en cltantier, sera mis à Ja. dis· /POSition du :personnel enseignant pour l'au· tomne prodhain. En alttend:ant, comme il a. été ld.U ('Voir No 1 de c .!~Ecole primaire), le catalogue de 1910 -r este en vigueur et doit ain· si être utilisé poUir préciser les ouvrages à emprunter. · iVoici maintenarut Ja division sommaire du
~utUJr cata1<>2'Ue:
[. -Religion. - II. ,péJdagogie. - III. Langues. - IV. IMathématiG_ues. '- V. Histoire. - i\'ll. Géographie et voyages. - VII. Scien· ce.s na t1lll'elles. - V~lll. Agricll!ltu'l'e; commerce. - IIX. IBcri ture et dessin. - X. Oh.ani et musique. - Xl. Scienœs sociales et économiques. ,.....- XII. Hygiène, antialcoolisme. ---: Xlii. Cours de ped. po111r tjeunes gens XIV..Enseignement ~minin. -::- xv. ·D iction-
naires, atlas, statistîque, XVI. Mélal1:2'es.
p6riodîqœs... .·· ·
La Direction du Musée et de la BibUothèque pédagogique.
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Anciens Numéros de l'Ecole Primaire (1915 à 1922) Le déménagement et la classifi.cation des oml}·ages et revues lde la Bibliothèque pédagogique ont eu entr'autres poUtr résultat d'amener la découverte d'un certain nombre de 'livraisons de ,p·ECOIJE IPIRIMJAIRE des susdites années. Ces 1ÎIV'raisons, pour autant ej~Ue ~ quan-tité ll'estante Je pennettraii, sont vo- · ·l oniiers mises gratuHement là la disposition des abonnés qui pourraient tenir A complèter des collections. Toutefois, co·mme les numéros en srurplus ne .s amaient être indéfiniment conservés dans ce but, -il sera disposé, au plus •tard après ·le 1er ma-i, de ceux qui . jusqu~ cette da.te n'auraient pas été sollicités et fournis dans le hut indiqué. - S'adresser pour les obtenir à la Oirection /du Musée pé· d~ogique, là Sion. - ( )- -
-t M. Gratien Maillard, inst. ilJe eonps enseignant prim·aire vient 1 de ~~aire une perte sensible dans l'a personne de ce jeune institUteur, enlevé pa.r une courte maJladie à l'âge de 23 ans ·et aprèS cinq -années de pratique Ide ~'enseignement dans sa commùne (O!rsièr·es). 'Le r·egretté défunt était un e~celrlient maître qui s'était beaucoup ld~ensé dans l"aœomp1issement de sa noh1e mais ingrate tâche. U avait de :qui tenir étant le .fils d'un excellent instituteur, M. CyriŒ1e ·Mail:lard .un de nos meibleurs vétérans dalllS 1~ carrière, à q;ui dès 1-or s nous adressons nos 1pŒus sincères condo!léances à l'occasion du grand deuil qui vient de Œe frapper. IR. Il. IP. ---~··
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femlbelair; de Œ~X\P!r~ott ptopre à ohaq ue mo11ceau à executer; e1Jle donne Ides instrUJctions JPTéciews~& .au di:rec· tena.- et aux exécutants du ohant co11Uectilf; eiJJ1;e ex)JJIOL9e ile Œ"'ô,le rde ~''01'!gUe à l'é~lise et tles 1dev.oins ,ete l'1 or,g;aniste. !Sans nttll düttte, en se pénétrant des instrUJctions aUJSsi sûres que I]Jiliécises de ce prédeux manuel, nos 'dt.antres et nos céciiliennes de ;llaroisse ne manrquerDnt fPâS ide dhanter dilglllement, attenHVlement et dévotement 1~s 1ouang1es du 1Seig1neur, et de dlooner .aux f1dèes cette .joie ser,eine, :suave et édilfiante td!ont ·seuil le rplain.,dha.nt a 1e secret. M. inst.
Apropos de· Chant Grégorien. 10n écrit d~ErvQlène ~au .Valais: 1A maintes ·repriseS~ rdéj.q le ,Valais" s'est intéressé au progrès du dhant dans nos ~ises. Les coŒonnes de ce journal!, ~ar.g:ement hos1P'italières à l'heureuse i!r..itiad:ive de ·M. ~·e dhan.oine B'fü· quet, n'ont !PéliSI 1peu ·contrihué à ;procu. rer à ·pll!Uls d'un mi,JŒier d'oreiltle,s vaJai· saooes la merNei,Lleuse aUJdition de la
Oléll}Je111e .Sixtine. lDruns le but 1dle p.tlOICuroo à tous les f.idM es dhaque diméll\clte, au - moins quel/que qhœe de œ ohanne pénétrant et pllein de suavité que recè!le le pUrain· -0~~t, qu'ill me soit perm'is, dans un.e brave anaavrse, de SLR'L':laner un «Guide Cours· d'éducation physi'q ue. :pratüque et IPO!PUllai:re pour la bonne exéIM 0. lMraret nous écrit: ~cuti011 du dh~~t grégor1en », édité par rDesolée et C1,e, Ro·me et Tournai, ·en 1Les 24 et 2'5 ïfév:rier furent deux ex· !Vente éga1em;ent clhez E. Vitte, à Lyon. celllentes journées pour J'édwcation i))hyIDans une ma,~isrtr,él~e introduction, silque 'Oe notre jeunesse v.aJaisanne. 39 ~Pauteur fait l~histodq-1, e .de la restaumoniteurs pleins .d'·entrain a:vaient ré· ration du JP!lain-4dhant: il rïait r·es&ortir pondu à l'a~pel !du 'oomité; 11s r~p,ré· i'inimi.ta'bde beauté des mél~otdies vérita· sentaient 21 secHons et environ 600 . Mes et aruciennes 1du c!h:ant RTégro~r{en élèves. Le résuUtat est anJIPréciab!le et leur s'Ujpériorité ~~9mme ahant d~éJRJHse: · marrque un sérieux 1)Jifogrès sur. 1922. et· raPif)eLle. les rewl,es fix~ .par t'au.. ( 13 sechons, 454 élèves). ~uste 1Pontiife Pie X. .ILe· pro~ a.mme du oours ;Peut se ré'La ~première JParlie ens.eig"ne la bonne sumer en quelques mots: c Débroutller prononciation du latin, à ia mode fran .. JPhryJsi,quement .le Jeune homme et en çaise et à la mode romaine, et. en oo tfraire un citoyen fort et uttle à son ensemlblle de 1~eçDns bien ·crdonnées, avec lJ)ays », oe !QUi· fut ~dmirablem~ ent bien .ex001)1)l.es clho:isis en notation ancienne ; .comtPris ,par 'le directeur technilq ue, M·. et en notation m'Oidlerne, âJPIPrerud la bon- 10laraes Bertrand, qui en douze heune eX'éoution du Chant syll~abirque, des res de trâJY.aîl intensif sut incuffiquer. à neumes et des jub~lus. Un cha1pHre est s.es moniteurs les !Prindpes nécessaires ré~ au trytlhme propre .au :plain· · de ff' aJPJpa·ilcation de -ce progr.amme iVa· chant, un autre est consacré à la psal- :rié. To~ à tour, ~es exerdces tde déve· modie et .au cllant des hiymn.es vers.ilfiés. ~lqpjpem·ent et d'assoUJP1issement ·auer!La seconJdle partie étudie à rfonld la n·ent av:ec Œes exendœs utvlitaires: COUir· . notation ilraJdlitionnelllle et 1Jes nuances :se, sauts. a~ evers, jets, ~R:Ximpers, etc. La aJVec I.etl[ls s1g-nes reSJp.ecti!fs. sallŒe de ·2lYŒ11JDastirque" des éco1~s ·priQuant à Ja tlioi~ième partie, in téres-- maires et son (préau .Prés·entent une résante au !Plus haut !POint IPOur tout . jouissante animation. Ici Re1chmudt chanteur, ei/le traite de la voix. des mo- . 'enser,g;ne à ses moniteurs tdu «~Haut» yens de Œa coailR'er~ de la fomter et de . Ues exe11cices ·d'ordre, ma11cbes, .:etc.; .ses 1
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SOCIETE VALAISAIIIIB D'EDUCATIO:I
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diéj•à VlU ce que c'·esrf: rqu'run 'pronom. Qui pour11ait encore Œe ·dire? ·(!Vérifier si l'idiée ldu IP!"Onom est ,bien coml}J'fise; au besoin 11a rectifier, ~~a fl)r'éciser, et, en tout 1oas répéter et ·riia·ire répéter que ' • t• "' 11 1 d' 11 tous wes l!nots qm. lennenL •ra 'Pace .un nom, ·QUI sont illllS pour des noms, sont des toron omiS.) But. -Parmi tous ·ces pronoms, nous all[ons en examiner ·quelques~uns aujourd'hui de phl\S 1près. A. 1. Observation. -- Ex.: C'liar1les est un bon lélève; il est sage et shtdieux. 'D .quelne personne rptade-t-'on dans , . e . , ?. , ~ ' cet .exemdle . « de !Ohar\les .>. . • QueJls sont les mots de la nP,rase qm inidi1qru~ent cette rpersonhe? D'abord 1e mot «Chantes » qui est tUn nom: ensuite Œ ·e mot il mis !POur Œe n'am Charles. ',Qu'est-oe' donc 1oe mot il? C'est J,e t'effet. ILe Fr. AGATHON. mot .qui remplace le nom Ohar.les, nom =ttott= de Œa personne dont on parle. 1:Puisque ·te mot il rel111place un nom, tre Leçon sur le pronom personnel qu'est-ce que 1c'est? \De queUe person~e PIH'E M;I EIRE iP .NRTrE fient-i1 llfl 10~aKèe? Ide celle dont on parle. 1. Entrée en matière. - !Nous lavons · Conclusion. ILe mot il est un P.ronom Conseils )pédagogiques
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maître pèche contre la · fermeté Jorsqu'il ne ·fait poin/t usage de tOUtS les· moyens c;rui. lui. sont ldlo~nés P.Outr réuss.ill." rlan~ son e~:plm, .lorsqu 11 vane dans sa conduite et qu tl se reJiârohe mal à propos d'une juste sévérité, lorsqu1i1 Tegarde comme léger ou indifférent œ GUi est un mal considérable, lorsque, par des consid~rations parti<cuHères, quelles qu' el1es soien~. ·i:l tolère ou permet ce .q.ul ne doit pas être soul!lfert: lorsc,ue. ne rvoulant nas se g-êner. il ne donne na:s l'attention nécessai re à la bonne digrci?line de ·1~ classe ni ~ l'avancement Ides éc~hers, et qu'Il n~ re prend pas les f>autes qui, y. ~ sont contratres; lo~·SiCf'U'Il so~lffre GU'~· mepr·Ise ou qu'o!l né· ghge œ qu'tl present ou Tecomman.de ]ustement lorsqu'il :parle nonchalamment. torsqu' il agit d~une ma111ière indolente. in'différente. sans taire paraître ·Gu'il rveut ~otllt de bon ~e devoir; 1orsqu'i'l ·se contente 'de donner des ' avertissements stériles sans en ~ooursuivre Un
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qui tient [a ,place de la personne dont on parle; ·on ~t'a,IJ~peJlle ,pour cela : « pronom persOllUl el ». 2. Observation. Si ~au lieu de par~er de Charles, j.e paif\lais de sa sœur, je dirais: :Ohar1lotte est .une bonne élève; elle est S/éllg e et studieuse. IP,ar un raisonnetnenrt ana1logue au précédent, j'arriverais à une conclusion semblabl.e : ·Le mot elle est un pronom qui tient. la pnace de ~l·a personne dont on parle; on ll'awell~le pour cela « IPrDnom per;onnel ». - Synthèse: OomJbien avons-nous· jusqu'à présent de_pronoms qui rempla~ent lia personne dont on parle? ( Rép. d~ux pronoms: il, elle. lB. Quand on parle, on ne parle pas :;euŒ.ement des rpersonnes. De quoi peut~n parler encore? (des ·animaux, des moses). '1. Observation. Quand le d"s: Médor ~ un ·boo dhieri; il est Hdèle et vigi,ant; y a-t-rl un !Pronom dans cette )brase? (i~). ,De quoi tient-ill la place? Du nom ·,Miédor qui nomme l'animal font on parle. Y a-t-il une diMérence entre ce protom il ·et c~lui qui désignait Charles, ~ 1personne dont on a pat1lé précédemhent? 'Non, c'est ~le même proncm; on 'appell'lera donc .encore .pronom per1nnel, bien qu'ill dési~e un animal. 2. Observation. Et si, en :padant de otr.e vache, lB~anohette, ie disais: BŒan · bette est une bonne bête; elle est doue et ·cl oeil~, ,pour-riez.vous trouver un ronom·dans cette phL~_ ·r~? (d·l·e). Que [ési-gne-t-il-? - · :Blar~.-c 11ette, 1".: :limal ront on parle. ·Diftfè1~-t-il du pr-onom ile qui a remplacé Çh-atilotte dont on ~wlé précédemtrent? Non. On l'a,pe1Œe11a donc encore pror:o.m personnel; ·en qu'ill désigne un ani·rhaŒ. Synthèse. Oombien avons-nous vn de rronoms qui rett11(P.1:aœnt 'les animaux
doq-t on a parlé? ·- .[i.eux pronoms, il et elle, les mêmes que ceux ·qu'on emploie pOÜT 1es pers~mnes dont 'On parle; on peut donc les a-pjpcler aussi pronoms • personnels. C. Idem ,pour rles dlloses. ( J'tabrège). il. Observation. 1Le . Rhône est très ·rapide; il dêVla~e Œa JPllaine quand il déborde. 2. Observation. 'La Vièze est une chiarmante rivière; elle a~ose tout le v,a1 .d'I.Il~'iez. Synthèse. ·Nous ai\T.ons encore les deux mêmes 1pronoms il et elle pour remrp[a-cer les noms des choses dont on parlle, on les a1)1)eUe donc encore pronoms personnels bien qu'ils désigne.nt des chioses. Synthèse {!énérale. 1Les pronoms il et elle tiennent la pfface des n01111s de personnes, d'anim,aux ou de 'ehoses dont 'On 10a:r1le; ce sont des pronoms personnels. 1Si on pa:r1,a it de rp'lusieurs personnes, -de 'J)'lusieurs animaux. de plusieurs clioses. on tH-rait il ou elle, mais on écrirait: ils ou elles: ce serait le pl-uriel.
· DIEU)(IJ!EIM!E l'IA:RTIE Entrée 'en matière. N<>us avons arporis iusqu~à présent .que les ;Jronoms il, elle, ils et elles tiennent 113. pla-ce des n-Œns de p-ersonne", (1/<:mi.maux ou de ohioses dont on parle. ' Comitnent aprpe1'1e-i-·on ces pronoms? (pa-sonnets)'. 1Nïous aru.tons voir ID·:\btenant qu'il v a a1rlSSi des pronom~ qui tiennent la vl~a:ce des noms des fl)erncnnes à qui L'on parle: ·x. L Observation. 1Chlat1k s. prête-moi ton livre; fu le it'leprendr,as tout à l'heure. 'Le mot Oh~arl-es d~iq·n~-t-i'l ici, comme dans Ira précédente 1 ~ ..on ~ la personne dont je parle ou bien ~a pers'onne à qui je oarde? .Que1 est ~e pronom qui .tient sa pla-
ce? C'-est tu, un autre pronom que il; i1l tient la :Place de ~~a personne à qui je p1a r,le; c'est enoore un pronom personnel. 2. Observation. Je dirais de m·ême: Oharilotte, prête-m-oi ton livre; tu le reprendras tout-Jà . .l'heure. 'Le mot tu se·raH encore un .rpronom personnel. Et si i'-avais voulu être bien poli, j'aurais dit: Oharles (-o-u Charlotte), p!1êtez-moi votre livre; vous le repren" drez tout~à-Œ'heure. T'aur1ais dit .Ja .même chose si j'avais pa·~lé à tous les deux à 'la fois. 1Quells noms rem1p1lacent le mo·t vous? 1L1es noiJJI..s des personnès à qui je parle; -c'est encore un pronom personnel. :B. 'M'ais on ne par~e ·pas seulement à dœ rpersiQnnes; on peut .pad.er à des anim1aux, mlêJ:me à des dhoses, comme Notre Seiszneur. lorsqu'i,l a parlé au vent et à la trmpête, nu qu'il a maudit ·le fiJTuier stérile. · l ..Observation. A mon chien -qui aboie conrre vous, je puis dire: 'Médor, veuxtu te +ai-re! A \l!otre Vlache BŒanchett.e, v.ous direz: Viens BŒanclhette, fu auras du sel. Que11 ser-a le pronom idans ces deux exempqes? (Tu). ·De quoi tien t-i[ la p~a ce? Du nom ~des aninhntx à qui je parle. :Si i'ava.is nafllé à rpŒu,sielllrs anim. aux. j'aurais dit: Vous aurez du sel. · Synthèse. N011s avons donc en~orr.e les m!êm-es pronoms, fu et vous, comme quand on parle à des personnes: nous ~les arp.pel~ero-ns encore pronoms p~rnon nels.
2. Observation. Je .trouve une betle rose dans -mon jarldin. Je ·1-a oueil:le et je 'lui dis: Viens, r-eine des fleurs. tu orneras l·a statue de ~a ·Reine du Cie!l. Trouvons-nous encore id un p~· or<Fn? {Tu). De quoi tient-il la p~~ace ? Dt! n001 de 1a chose à q11t je parle. r 'est Œe .nreme 1pronom qrue précédm1ltllent;
}e !PUiS encore l'appeler pronom personnel. 1Si j'avais cuei.Jili p~usieurs :Eleurs (r-oses), j'·a ur,ais: dit: Vous ornerez; en.core 1-e même pronom que 8~'il s'agissait de personnes ou d'·ani,maux . . Synthèse. Combien avons-nous vu d-e pronoms pour désigner les choses à qui l'on parle? (f,u, vous). Ce sont les mêmes que pour les animaux et les · personnes : ce s-ont des pronoms persan· nels. Svnthèse rzénérale -(des deux parties)'. ·QuelJs sont tous les pronoms ·person!ll.-e1.s étudiés j'usqu'là présent? Il, elle - · ils, elles, pour désigner ~es .personnes. les animaux ou les choses dont on parle; tu - vous pour désigner les personnes, ~es animaux ou [es ah-oses à qui r on parle. 1NlB. - La liste des rpronoms personnels trouvés peut rest-er éarite au tabil·ea'u noir. Fin de la première _[t;çon.
=ttott====
Place à l'actualité dans l'tlcole . ·Du disirid de ·~1onthev: 1. Q' entend-on par l'actualité? Faits. événements. cirtonsfances particu,Hères du mom-ent, IQ!Ui se rproicfuisent tous les i-ours .dJan& la vie matérielle, intellectuelllle, morale: soda~e qui nous entoure, dans .celll·e 1de notre IP.avs et~ !pour ·certains faits d'itn!Po·rtance, {lans cel1e de l'humanité. · · 2. Domaine ,de tactualitl: il s'étend tout: moràle, fPOlitilque, litf:éra'ture_. arts, slCiences, tr.aJVaux Ides ooam'PS, comme1:1ce, industrie, -l{aits lf)arfi.culierg. Il totllc,he 'donc là une ivtf.!,nitê 'de fa,its dlont. on s'o,ocu!Pe ,par'o-ut: d:ans ~ ::t fami~Jle, :à Œ'usine, à l'.ate!ier, au bUreau, ldoo:s :lia rue, là l'école. iL':adu.allité défraie tc utes: Œ ·es œnversations et tient une !grande ;pla1ce dan~ la vie_ ._ 3 . .Les fai'ts ~d'.adttafiM à Ncole. - ·-Par-mi ,tes fait!s 'd~actua.lité, telS que,
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Supplément du JVo3 de ,,1' &cole'' (19~3)
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par exemjplle -une ~·rare, un' !Violent ora~e, .Je entente qui soient de nature à leur une rÎinondation et, idians un autre ordre faire OO!ll1JpTendre ce qu'est en réalité ld'idiées, une .guerr~, -un ,bouleversement une grève, véritablle ~léau socia1 qui enIPO•lliti:que, m·en est un !J2.1Xlnldl nombre g-enid1"e bien d1es m1aux. ~A ~l'époque :des vendaŒllges, comme 'dlont les m~at.tres IPCUIV'ent et do:hrent sa· voir tirer ·pJarti !Pour l'instruction. de aussi cellle des :}.aJbours, n~allllons pas leurs élèves. 'Em)JJTUnter aux éVènements dhelicher h~oTs de œs iiaits nos leçons du ;.our, aux cit1constances aclueUes de dhoses et nos leçons Ide sciences: le textes de leçons et rexem!lYles, ,c''est: vive- p1101gramm·e, un !POO détou~né de sa voie, ment inreres·ser 11es ·enifants, t'es~ ca:p- me nous en voudJïa nultl·em·ent. Nous tilver :leur .attenHon, 1c'est mettre utiile- a~Jprenons qu'11In erufant a bu imprument là IPToifjt leur ~curiosité .,qui va ain- idennment d'oo liquide malsain, qu'un si « auJdlmnan~ ldle a'instruction ». arurfJr.e s'est brûlë avec du pétrole en4'. IMdlièr~s qui se ·prêtent à ractua- rffiammé: fla contons ·ces accidents et tiHté. ·- C'est :le .cas de nmra;le, instru.c- nms en des cooolusirorrs IP.ratiques. tiron dvùoue, 1g-éo1gra1Pihie, S:cien~ces. !hy-· [;es i·OUiffiiaux rclatent un 'désame: giène, leçons lde •dh'ostes. des femmes à l'a recherdlie de fraR1tl~nts ILes fo-urnaux r.aiConf>oot-Hs U'n neau: ld'olbus. ont été Rr.ièvetnent b1essées: trait icfe rCOUra•ge, un acte ide IP1"0bitê ~conrsact1ons une leçon à l'exptication de méritoire. ou, 'au ~Contraire, un aJcte là ~ce rmta~h'eur et à ses ea us·es. De même, bllâm-er et à rfléfrir; le .m·aître JPeut, en s'ill s·' aQ"i•t de mineurs ou de manœuvres narrant 1Ces lfaits, en Hrer ides rcom~lu ens·evelis pal!" un éboullement: décril .pénible des mision~ ;prOIP1"es a $oTmer la rconsdence vonlS alors le travai1 !de ses é1•èives. iEst-lce il'é.po,que ldes êl.ec- neurs, les dran:g;~s ·qu'~ls courent, les tion's? C'·est le ·cas id'eXJP[i,quer aux en- prtécaufi.ons à !Prendre, etc. :fail1.ts CP. •aue Pan enten'd IPar 'diêoufés. 5. Prd,fits à tirer 'de ·ces eeçons. -J vote, élhrilbiJ.Iité, attrilbuHons lcfu OT.anld Une leçon est d"autant p1us· profiConseiŒ, ,cfu Consdl ;dfEtat, ·cette leçon ta'hŒ·e, d'auTant rdlus éducative par con~era lbeaU'couiP )Pr1.us écout~e qu'e1le ne séquent, qu'elŒ·e est p[us vivante, p1us lP. serait en t~out autre rem~~Js ;Si un frai- vécue et, PaŒ" lè même. ·plus intéressanté icle 10aix a été condu:. tc'est.le cas d'en te. Etfforüons-nous !donc de former l'-inp:~'filer = aux .eTànds êlèves à la lecon te11ür·ence, •l'e juQ'emen't. le cœur, la con'Sd'hirs·toire, en rapprochant de faits plus cienoe de nos élèves à 'l'aide de ce qu'i'ls ·~mciffirs cet évènement aduel. Durant '\liaient, de ce a~u'il~s entendent tous les t1a !dernière s;ruerr,e, un Q"Tand nom'bre iou!ls, de ·Ce ·qu'iœs sont avides 'de savoir de 1ooa~i+és dont les nom•s étaient peu et qu'Hs comor·ennent et inter.prètent connus sont dP.venues célf>·bres: narlrns- sou~ent si m·all. ·d'aprèS ce . qu'H~ en reen dans nos 1eçons Ide .géorgraphie. cueiJ]lent en deh;o~s 'de l'école. N'v man1Hier. un o11ag-e vi'o~ent a soudain éda~ auons pas. Ne ~àisson~ pas vieillir d~s té: 'la fou.dr.e est tombée sur une cathé,. faits su~ceptirblles de oc-odluirre ~uiou:rdtraŒ€ célèbre. Tous 'les fi/11s électriq·ues ' d'hui des impressions hrettreuses, e~ ·peutont été tordus et le comrp·teur de t'éler- être ·ineffaoa!J)les: dema!n, ils ne set:ridté brdsré: nadons du tonnerre et de raient oŒus q-ue des éw~!!emen·ts indifféi'êlectridté. 'Si des grèves de tr?_.mw?vs !'ents et sans intéflêt. Z. 1par .exetl1JP1e, mettent à mat toute une =tt ott= noouŒ,a.fion. nrofitons de cette drconsf !Pense deUix: fois avan~ de parler une, et .f:lrJoce tpour donner à nos élève~ des principes de juSitice, de clharité, de mutuel- Jtu parlerars deux fois mieux. 1
La·sanctification du dimanche ==
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Nos hien chers ·Frères, Le saint temps du Ca.rême est pour nous, tout particulièrement, un temp3 de grâces que nous devons mettre à prodit pour 1e salut de notre âme. Notre .ga:Jut est attaché à l'observance consciendeu.se des commandements de rDieu. Il est donc tout naturel de nous demander, au !début de la .sainte _ctuarantaine comment nous observons les préceptes divins. Panni ce-s commanrleinenis de Dieu, il en est un d'une importance extrême pour notre bonheur, soit temporel, soit éternel. Sur l'observance de 'Ce préce;pte Dieu insiste plus spécia.lement: «Souvenez-vous. de sanctifier ·le jour du sabbat », nous dit-il. Celte .pressante recommandat_ion nous montre à quel point Dieu exige noh·e fidélité à ce précepte, et combien stricte est l'obligati·on qu'il veut nous itniPoser. Examinons ce devoir et voyons pourquoi n.ous devons sandi'Her le d'ima111che comment nous devons le sanctifier et de' <1Uelle manière le jour du. Seigne~ est, le plus souvent, profané.
I. Le Sabbat, jour du Seigneur, est aussi ancien que .l'humanité elle-même et Die.u l'a institué .dè'S la création ldu monde. Lorsque, par l'œuvre des ~six: jours, 1e Tout-Puissant eut <lJPipelé à l'être le del et la terre, « il se repo·s a le se{Ptième Jour. . . Il bénit ie septième jour et te sanctifia, parce qu'en ce jour il s'était re:posé de toutes ses œuvres». Par là, Dieu, Créateur et Maître !du monde, nous montrait dlairement oC1u'à son ex:e111[ple nous pouvons, ·six jours. de la •semaine, travailler et songer aux nécessités du corps, mais que nous devons consacrer le 'septième jour à notre •reiPOS et au servi.ce spécial de Dieu. Par Morse, le Seigneurr a fait de 1a solenni~ té du Salb bat un préceiPte strict, 'lorsque, sur
1): Œ.ett.re !Pastorale de S. O. .Mgr I'Evêque de Sion IPOUir Carrême tl~ l'année 1923.
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le Siaaï, parmi les éclairs et le tonnerre il institua 'le jour du Seigneur en disant: «Sou- · venez ..vous de s•andi:fier le jourr du Sabbat»: Le Sabbat devait- être 'le signe de l'alliance que ~Dieu avait contradée avec le peup~e d'Israël. «Parle aux emants d'Israël ~ , dit le Seigneur ·à 'Moïse, « et dis leur: Ayez soilil d'observer mon Sarbba~, car c'est un signe entre moi et vous dans la ·s·uite de !Vos générations, ~œin que vous sadhiez que je sujs le Seigneur qui vous S'ancHie. Observez mon Sahbat parce qu'il est saint .pour vous: celui .qui le violera sera rpuni de mort ». Dieu, s-ouNerain Seigneur du ciel et de la terre, a fait acte de son légitime !Pouvoir et ÎlllQJOSé. rigoureusement à son peuple Ja sanctiti<:aiion du Saib!bat. Sous l' Al~iance nouve11e , le S~bbat ou. samedi a été remplacé par le di.rnanclte. premier jour de la semaine. 'Le Vendredi-Saint, le divin Sauveur aMait acllevé [\euiV·r e de notre Rédemption; je samedi, H avait, dans le tombeau gardé le rejpos du jour prescrit. Le leni:i~main matin 11. l'aurore du jour de Pâctues, Jésus-Christ esrt ressusaité glorieu~ d'entre' les morts. La descente du Saint-Es• prit sur les Apôtres . a eu iieu un dimanc'h~. Voilà pourquoi, sous 'la loiÎ nouvelle, le d1manrdle est 'devenu 'le ,jourr du Seigneur parce que c'est [e dimandte de Pâques Ci ue le Sauveur a vaincu 1a mort par sa Résurrection glorieuse, parce qtte c'est un dimanche ctue rl'ES!prit-Saint est descenldu sur les Alpôtres, parce que, enfin, c'est le di.manclle d'e la Pentecôte que, par Pa vènement du Saint.. Esprit, l'Eglise a êté dJélfinitivtement établie. La .soqen111ité du ldimanrcihe est d:o111c un si·gne de Œ'A.:l1ianœ nouvelle, connne la solennité du Sabbat était un signe die l'andenne. A~hrance. ,Aus~i dhaque diilJlanche doit être pour nous une petite fête de Pâques, fête de l'a jo~e, une .petite Pentecôte, fête de la grâce. D~a/l)rès l'ordire de Dieu, il nous fa.ut sanc·mier 1e diniaoohe parce que 1e dimanche es·t Œe qourr diU Seigneu.r. Sants doute, toos les \ours awartiennent à Dieu, puisque tous
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42 sont faits par lui et que Dieu est notre 3otLverain Seigneur. Dans sa paternel[e bonté, il nou:s a donné six jour& pour nous occuper de nos besoins ma1ériels. Mais, à reclheroher et à poursui!Vre avec empressement les biens terrestres, H·wmme court . facilement le ris<;ue de devenir infidèle à son éternel[e dés.tinée. Que de1Viendirai1-il donc si, du moins le dimanche et les jours de fête, il ne 1evait ses regard's vers Di11u en· se rappelant que c nous n'avons: pa'S ici une demeure permanente, mais que nous cherchons la cité future :o. Quand donc le paysan relèverait-il vers Dieu, son Créateur, sa 'tête courlbée vers la glèbe? G,Uand songera-t-il à se !Préparer dans le ciel d'iltljpérissables trésor:s ? quand donc l'ouvrier se reposera-t-il de son dur labeur q.uorfidien pour ·se souvenir de sa destinée sumatureM.e? quand kl:onc ceux qui .s'adharnent à la poursuite Ides honneurs et des richesses réflêclhiront-ils ·aJUx paroles du Sauvewr: «Que .sert à l'homme 'de gagner l'univers entier, s'il perd son âme?» quand don.c l'homme de plaisirs remarquera-t-il q,ue .Jes théâtres, les danses, les divertissements ·Je détournent 'de son but véritable. Nous le demandon.s, quand Ie feront-ils, sinon le dimanChe c;ui est le jour du Seigneur? Voilà rpourquoi Dieu s·est réservé un jour dans la semaine afin que nous puissions 'l'emiJ.foyer à son service spé:cia[, au salu~ de notre âme, et .le consacrer ainsi à réparer nos forces, 1[
Nos bien chers Frères, c·est Dieu c;-ui nou:s a ~ait un precejpte de ['a sanctification du Jd.imanChe. Mais la manière dont nous devons sandilfier oe 1jour nou1s est prescrite par 'PBglise, à Jaquelle Dieu a conŒié la mission d'enseigner tous les peu~es et de }'eur appliquer les moyens de se sanctifier. Nous n~a:vons pas besoin de démontrer <;ue PEg11ise a le droit de nous ordooner ia manière dont il faut ·sanctifier 1e dimanche. Vous sa'Vez que le divin Sauveu.r a dit à ses Apôtres et à leuJ:ïs successeurs: « Et s'il n'écoute pas l'Eglise, qu'iŒ soit po.ur toi comme un païen
et un puJbllicain ». Le doute n'est donc pas possible: PB.g'lise a le droit de nous imposer des préceptes et, conformément à la volonté de Dieu, nous avons le devoir d'observer ces préceptes de .l'Eglise. D'après le commandement exprès de Dieu et de l'Egù.ise, 1e jour du Seigneur est un jour de rel}JoS. Dieu nous interdit, ie dimandhe, les travaux serviles c1,ui ne sont pas nécessaires, .car il dit forme1Œernent: « Le se.ptième jour, c'est le Saibbat du Seigneur ton Dieu; tu ne feras aucune œuvre en ce jour; ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante ~» . Dieu nous fait du repos du ( dimanche ·un devoir sa.cré; et, dans sa bon1é patemelie, il attaooe .une promesse à Ia sanctilfication du diman:c he: « Si vous gardez mes jours de SaŒJibat. .. je vous donnerai ~es pluies en .leur tellliPS, et la terre donnera ses produits et les arbres seront dhargés de Wruits,. . . . vous mangerez votre pain à ,satiété et vous habiterez dans 'Votre terre sans aucune crainte ». A ceux qui gardent ses jours de Sahiba.t, Dieu promet aussi une récompense surnaturelle: «je les conduirni sur ma montagme sain~e », d'it-i). Donc, à ceux qui sanctifient le dimanche, Dieu promet une récompense et dans le temps et dans l'éternité. Mais aux pro~ana teurs du d~manche, il adres'se cette redoutab[e menaœ: « celui G.·UÏ vio~em le Sabbat sera puni de mort. Si quelqu'un travaille en ce jour, ii pêrira au milieu de son peuple lh Bt ce n'est point une vaine menace. En voici la preuve: Il arriv.a qu:un homme 'fut trouvé ram~a~ssant (i;u bois le jour du Sabbat. Moïse demande au Seigneur ce c;-u'i.l devait faire; et le Seignell!r, afin de montrer quel prix N attachaï.t à la sandif:cation de ce jour, réjpohldit à Moise: «Que cet homme soit puni de mort et que tout ·le peuple l'aooaible de pierres hors du camp ». Et quand ils l'eu~ rent Fai.t sorti!l", ils le lapidèrent. Sans doute, soUJs 1a ·Loi nouvelle, les vioŒateur's du Dima.nohe ne son1 plus punis de mort; mais ceux qui prdfanent le dlimandhe en se H:vrant sa·rus nêlces1sité à !d'es œwv:res servi,Jes, n'ont-ils poin1 à ta raindlr e une mœt !Plus redlouiaàJ,]e
êtiloàre, - ~a mort éterndlle, - à cause de la sanglante, ·te s~cri.~icè ie p1us parfaît quî sè puisse concevoir, parce .qu'il n'y a ni une faute moclellle dont i'l.s se rendent COU!paibles? ~ictime !Plus excellente que- le Fi1s ·de Dieu L'aJbs1ention des œu!Vres servHes n'est cefait homme, ni un .prêtre !Plus sublime que pendant !Point la pa.r tie la plus i111jportante Notre-Seig·neur Jésus-Christ. Dans la sainte des obligations du dimandhe. Cette partie, Messe, 1e di!Vin Sau!Veur des·cend sur l'autel la principale, est Œa sandiHcation religieuse, au milieu de nous et Cihrucun. !Peut, avec Jéle service de Dieu, ,le seflvice divin. Or, dans su.s-Ohris1 et en Jésus-Christ, rendre à Dieu le Cttn.te pubaic du christianisme, ce qu'il y a Ja gloire et l"adoration qui lu! a-ppartiennent. d'essentiel, c'est le saint sa,cr1fice de la MesAve.c nous le Sauveur rend grâces à son Pèse. Aussi •l'Bglise nows otfdonne-t-el:le: « Les re céleste pour tous ses bienfaits. Là, une dimandhes la messe entendras dévotement, et fois encore, Je Sau!Veur s 'offre, d'une manièles jours de fête !Pareillement ». Mais pourre non ,sang1Iante, comme une victime d'exquoi 1'Eg'li.se nous prescrit-eUe, sous peine piation pour ,.nos pécihés. 1Uà, Je Fils de Dieu de !Péché mortel, !Précisément l'assistance à intercède auprès du Père céles1e pour nous la sainte Messe et non point une autre œu~ obtenir secours et grâces dans iou.s les bevre de piété? 'L a (l'aison en est dans l'excelsoins de notre corps et de notre âme. Ei lence du saint sacrifice de la Messe. De tout nous comprenons, dès lors, pourquoi l'Eglitemps, on a regardé Je sacrifice comme la se, si maternellement :préoccU[pée de notre meiHeure manière d'honorer Dieu. 'Le 1sa·crisalu1 éternel, nous ·fait un devoir d'assister fice est l'acte d'adoration par eJGCellence, la à la sainte Messe :les 1dimandhes et jours de plus p31.rfaite reconnaissance et ~a plus ~om· plète gilorilica-tion de Qa majeSité et ,d:e la tête, !Pourquoi elle nous oblige à ce devoir sous peine de pé'c!hé mortel: c'est qu'il n'est, grandeur de Dieu. C'est poorquoi le sacritl\ans :le cu.Jte dii'Vin, aooun ,acte -qui soit plus fice ne peut être <Yflfert ~qu'à [)ieu seul. Les a:gréalb1e à Dieu et plus utile à notre âme, sa;crifices de J,a 'Loi ancienne étaient impuisque la dévote a.ss,istance à la sainte Messe . sants à ex!pier la l~tte du· péohé ·contractée Nos !bien dhers Frères, celui qui prend par Phumanité et à apaiser Dieu outragé par sérieusement à :cœUJr le service de Dieu et le l'o'ilfense. Alors 1e FHs de Dieu est venu luisa:Iut de son _âme ne se contente !POint, 1e di· même pour nous racheter et nous secourir: mandhe, de pu;rifier son cor:ps en es·su:yant la H l'a fait par son sacrifice sur !}a croix. Ce sueur et en secouant la poussière d',une se·fut le grand sruc6fice d'adoration par lequel maine de 'ttavai:l; i1 ne se contente point de il a !fendu là rSOn .Père •Céleste une gloire ina se parer de .ses vêtements Jdlu diman:cihe: il finie. Ce fwt ie grand ,sacriltke d'adions de soruge aussi à la 1p arure de .s on âme, il se grâces par lequ'el il s'est d&ert lui-même à purifie des souillures ldlu :pécihé !Par une bonDieu comme tl!l1 don d'une infinie valeur en ne conlfession, revêtant ainsi rre précieux vêédhange de to.us ,ses 'bienfaits. Ce Œu't 1e grand temen1 de ia ga-âce sanctifiante, s:'il a eu ~e saorifiJCe d ~xpia ti on par Jequel B a vers·é son sa·rug 31fin de ,satisfaire pour nos péahés et ma.IIheur de s'en d~ouiller par une Œaute mortelle. Alors, paré de :la r.Qibe nuptiale de afin de nous obtenir secours et grâce auprès la grâce, il s'aa:>rrJrocihe de la Table du Seide notre Seigneur et Créateur. !Le sacrifice gneur aifin d.e ·s 'unir intimement :à son Dieu d'e Ja Croix •a dœm été pour nous d 'un et de puiser dans le 1Pain céleste la force de prix infini, ,p arce qu'il nous a mi·s en résister victorieusemen1 aux tentations de la éJta1: de ·r emplir tous nos devoir,sl envers semaine ·q ui va .commencer. Grâce â Dieu, Dieu et d'obtenir de lui 1e !Pardon et la de nos jours, en un grand nombre de lieux, · grâœ. les Sacrements .sont lilréquenres 1 En maintes Or, ce sa.crifice de ta croix, d'une valeur pa,r oisses ·s'est étalbli l'Apostolat des hominlfinie, le Saillveur le continue dans la sainte Messe qui renou!Velle, d'une :manière non . mes -avec Ja .communion générale de cltaque
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44 111ois, èt
Nous vôus erl félidtoris dhaudement. Cette active [réquentation des Sacreménts indique .une paroisse ~fervente et elle attÏire sur les famHles d'aibondantes bénédi.ctions. Tous . Œes dimanches - et ~j-ours Ide fête, la parole de Dieu est olbligatoirement annoncée. Jlésus-:C hrist .lui-même nous a apporté du ,ciel la !Parole de Dieu; il Q'a lui-même prêdhée 1e premier, et na vérité de cette ;parole, il Q'a scellée de son sang. Sur son or· dre, les évêques et les pr,êtres doivent l'annonœr aux ~idèles. 1La .parole de Dieu nous est, ,pour la vie de notre âme, aussi nécessaire que Je pain pour .la vie du corps; car « 1 homme ne vit pas seulement ide pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu», On !Voit, dès lors, :l ' i~ortance de la ,prédication et combien l'Eglise a raison de désirer que [es fidèles y as sistent. N'est-ce point mépriser la parole de Dieu et faire peu de .cas du salut de son âme, .que se borner, le dimanChe, sans motiœ ·suil1fisant, à assister ·à une simple Messe basse, en .laissant de côté la prédi'Cation? Que dire alors de ceux qui se permettraient !de sortir de Jléglise ·au moment du sermon? Nos bien cher s Frères, le jo ur du Seigneur se prolonge du matin jusqu'au soir; par conséquent l'après-midi appartient éga)emen1 à Dieu. .J.l .convient donc qu'au moins une petite partie de l'après-midi soit consacr~e au Seigneur par quelque exercice du culte divin. Quand les paroissiens assistent aux v~pres, ou à la .bénédiction du Très Saint Sacrement, ou à la récitation du rosaire, c'est un signe que, dans cette parois$e, la vie caiiholique est s·aine et intense. C'est aussi une excel·lente coutume que les fidèles, demeurant trop [oin de l'église paroissia•le pour s 'y rendre aux offices de J'après-midi, se reunissent entre ei.Lx, dans .\a l(flapelle de leur · village, a~in de prier en commun, de faire l'exercice du Chemin de la Croix où de réciter le dh~pelet. Dans toute famille dhrétienne, il faudrait que, dans l'après-midi ou la soirée. on m une decture piet11se, iirée de la Vie des Sain~s ou de que1..que hon Hv!l'e. Il est aussi
de !bon~s tdhrétiens qui, [ë dimandie, visitent des malades, · tont des .aumônes ou acco111!P1issent quelque autre œuvre id'e piété, a~in de mieux . sanctifier 'le jour du Seigneu,r. Lorsque, Œe dimanche, le caiJholique· a déNotement assis·té à l·a sainte ·Messe, écouté pieusement la parole de Dieu, fortilfié son âme par 1a i!éct;Piion des Sacrements, ii retotlll11e vo1ontiers à l'église, dans l'après-midi, pour les rvêpres ou la bénédiction du Très Saint Sacrement. Là, en esprit, il présente de nouveau au Seigneur les !besoins de sa vie sowvent .si pénible, ses soucis et ses travaux, ses eni!iants et ses maŒades. Et, au sortir de l'église, il r~pporte à sa famiUe Ja bénédiction de Dieu. - Telle est la manière de saiJiCtiHer · de dimanche, telles sont les joies dominicales!
l tllNos bien Chers F.rères, après que notre divin Seigneur et Sauveur nous a orld'onné d'olbserver et de sandiŒier .Je rj-our de repos institué patr 1ui; après ,que l'Eglise nous interdit, ,gous peine d'e faute grave, de nous liv.rer sans nécessité, le dimandhe, à des œuvres serviles; après avoir 'V'U nous-mêmes c;ue le repos du diman()he est prescrit par Dieu pour [e saJut de not1re cor:ps et de no1Te âme, ne devra-t-on pa·s penser que chacu:n s'e~Œorce de coniforrrœr sa vie au précepte du repos dominical? N'arri~Ye-t-il pas, cepemkmt, que des paysans, des travailleurs , tles ouvriers, dhez eux, dlans les ohamps. et dans ies usines et ateliers pro'fanent le di maniC!he en exerçant, sans motiJf suJffisant, des œuvres ser!Vi[es? N'anive-t-il pas que des domes1iques, des employés sont, ;par leurs maîtres ou leurs 10hefs, coJ11traints, le dimandhe, â des travaux qui Ieu11· rendent impossible d'observer [e devoir dominical? Qu'ils doi!Vent nous paraître :bas et irud"ignes les sen· timents de œs hommes .qui, aibsorbés par le souci des choses terrest·r es, :semblent n'avoir rien de plus inwoctant à [aire que de .réduire au minimum ou de supprimer entièrement; marrgré Dieu, le ,repos. du dimanche! Rien ne va autant que ie tr.avail du dimanche à plonger l'homme Àans la préoocupaiion des ·Cho ~
ses de la terre et à lui faire oublier le ciell. « IV homme terrestre », .dit ·s aint Paul « ne co.m,preJJJCI. point ce qui est de l'Esprit de Dieu », plongé .dans les clho.ses d'ici-bas, il n'a aucune inteJlligence des !besoins de son âme. iLe .motif, pour lequel on prdfaone par des œll!Vres -sef'Vi1es le jou;r du Seigneur, est le dlésir d'Ui '11\.llC!l'e. Mais l'on ne comprend pas que prolfan~r ainsi le dimanche, c'est ruiner le bien-être. Le travaiŒ du dimanche n'apporte j·amais la bénédiction: sur ce travail pèse toujolllis une malédiotion qui s'étend au gain. AU!SJS'Î le sa,int Curé d'Ars· a-vait-il coutume de dire que pr-ofaner le dimanche esrt: 'le plus sûr moyen de tomber dans la pruwv:reté. Nous ne prétendonS' point qu'on ne pui.s·s e jamais, le dimanch.e, se livrer à des œuvres sef'VHes. rLa loi di~v~ine et la loi eadêsiastique s0i1111: bien Loin d 'imposer des pre.Sicriptions injustes. S'il s'rugJ;t 'd!e travaux vrainl.ent nécessai.res - par exemp1e, à l'époque des moi·SJsons, le Curé de ila paroisse aœordera volontier.s .toute permis.s ion; mais ces e:x~ceptions à la loi du repos dominical doÎ!Vent ~01IJjou11s être · légi.timées par la nécessité. rP lus encOTe que par !}es œuvres serviles [e d~manche est praJfané par « [es p~aisi rs d~ellJClrus ». Le dimanche est-il donc Slanctifié lor.sque, aru jour du Seigneur des hommes et des jeunes gens s'inSJtal~ent, jusqu'à des heures tardives, dans les auberges ou brasseries pOUll' y lboi!l'e immodérément, et au miQieu. de quel vaJCa:rme? L'intemJPérance dans Œ 'u•sage 1d'es boissons eXJCitantes ne va que trop souvent à susci~er une conoupisœnce cou!Paiblle, au grnnd pér1i[ de ta dignité et de la dhasteté chrétiennes. Loin de Nous la pensée d'interdire, ie dimanche, les plaisirs !honnêtes, mais il ne faut pas profaner par ie péahé le jour du Seigneur. Pou'r ce1ui qu·i· ie dimanrc:he oherche un dêll~a.s·sement dans de brUiyan1:s' plaisirs, dans l'usage immodéré de boissons erüvrant.es, 'Clans la satisfaction d'une sentsua·1i1:é crimine'llle, pour celui\là le dimalliC'h.e ne sera poin1 'Un jour de repos, oar son cœur ne restem pas satisfait
et ,goa ·ccmscience demeurera chargée d'utl poidls bien lourd. rLe « ·s port exagéré '> n'est pas un moindre danger pour la sanctificdion du dimanche. Que 1le ·spc>l"lt, en soi, ait son impor.t:a.nce pour la ·santé du collPs, cela est vrai: mais ill n'est point ràisonnra'IJle qu~il mette en pé· ril notre des~inée plus haute et notre bonheur éternel. Sous prétexte de cultiver le spo11t, ·se contenter druranrl: tou.te ooe année td!'assiSJter sirnJPlement à ooe Mes·se basse, peut-être même omeHre fréquemment le service relligieux du dimanche, ce serait une négligente ibien. jpeu r ai'sonnab'le de nos sain~s devoit1s envers Dieu et envers notre âme immortelle. !Le danger le plus gmnd qui menace ra san.ctifk~aJtion du dimanc:he vient de ceux qui, « 1e samedi soir~ , organisent des représentations théMMles, des danses, des séances de cinéma et autres diver·tissernents diu même genre. Ces réunions se pro[ongent bien avant dans ~Ia nuit et, panfois, j1usqu'·a u matin du jour suivant AJprès une telJJ.e fatigue, il faut naturehlement se reposer ;Je dimanche matin. Commenrt trouiVer a16rs le temps ei le recueiHemeni d'esprit néces·S1aires pour aSisister pieu1seanent à la sainte Mes·se et s'approCher des Srucrements·? En outre, die combien de farwtes ces divertissements nocturnes ne ·so!l11-i'ls ,pas l'occa·sJon! que de dangers l'in· nocenœ n'y court-elle point? Déjà les danses, dans 1'après-midi ou la ~soirée du dimandhe, sont !blâmalblles: que lclire alors du samerli soir consacré à 'de tea,s pLaisirs, à des représentations fuéâtra[es et autres réjouissances? N'y a-t-il pa·s là quelque chose de « diaboli·q ue? » car ill n'est pa:s de moyen plus effiC:l!ce IPO'll'r disposer â_: IProiÏaner ~e dimanChe, pOitllf élloigner de l'a-ssis1iance à la s·a,inte MesISe et de la ré~ion des Sacrements, pour éteindre Ta foi dans les âmes et bannir du cœtll! tes principes de la morale. Evidemmen1t, les organisa-teurs de œs di!Ver'HS>Semen~s couiPa'bles ont en vue le gain qu'ils en retirent. Au travai11eurr, à J'ouvrier qu'une mère anxieuse ou une lemme indigente ai.tendenlt à la· maison avec des enfants
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46 ~01wrmeniés par la faim e-t qui COll1!Pteni sur 'le salaire de la semaJne si péniiblemet1Jt gagné, fau~ tenld're un piège aus·si1ôt ce salaire reçu. Le gain ai~i prélevé sur les res· •s ources d 'une fami!ne peut-il porter bonheu.r? IN01us vous en prions, Nos irès chers Frères) Nous vou:s en congurons·: n'orga~üsez jamai·s , le samedi soir, des réunions ou des divertissements de ce g,e nre qui amènent nécessairemerut la proillanaJtL<>n du dimanche. Si des !hôteliers, en quête de gaJn, se lais·saient aller à prétparer de tellles réunions pour 'le samedi soir' paren-ts Chll"étiens ne permettez point que vos enifmts y pennent pa·rt, parœ que, pour les vrais cihrétiens, le dimanche doit rester le jour du SeigneU'r, un joLtr de .s andiffiiation et non point un jour oit Dieu
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:soi1: offeusé.
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NiOs très dhers Frères, sanotifions le jour du Seignewr, car cè jour appartient à Dieu. Les hommes vei1l[en1 !:~Ur ce qui leur appartient, et ils on~ raison: parœ que 'd étruüe la prOIPriété ce serait ruiner la société humaine. M>ai's si noUJs reS\l)eotons la !Propriété des 'lwmmes, à plus foTte raison devons-nous resjpeofer la proprJété de Dieu. Ou hi~n, les dr-oits de Dieu méritent-i~s moins de respect que tes droi~s de l'homme? Des lors, celui qui ne san:ctiŒie pas le joui- du Seigneur par la pieuse a&<sJ,~ance à 1a. sainte Messe, par ~'abstention des œUivres serviles et qui, ainsi, violle k ,propriété de Dieu, œlui-1â a-t-i.I encore le dr:oi:t d'.itwoq11.1er le septième précepte du Décalogue p<>UJr sauwegarrler sa propriété pe!11sonne1lle, alors qu'il tm11!Sig11'esse le -troisième coanrnanidemeni dü Seigneur? Bien souven~, de nos jours, on entend cette plainrte: «Ill n'y a pllu.s· d'obéissance! iJ.a ~eunesse devient de pl'us en plus indocile! eJllle se rév.ollte! » La raison n'en est-elle pas, pewt-être, dans La nég11igence apporlée à la smcti~iOOJtion du dimanche? Lorsque les enŒants &<allldilfient coru;denJCieusement le jour diu Seigneur, il1s ap,preooent, en aS'sista.nt au sel'lmon et ~u caltéidhisme, 1leurs dev.oiil"s enver's Dieu et eJliVers les hommes; dans 1a prière
47 et dia·n s la fréquenrfacion des Sacrè.rttents Hs pui:senif Œ ·a Œorce nécessa·ire !POIU·~ remplir c:s devoiÏ11s qui ~eur sont comms·. St, au contratre, les paTeruts ne venlent po·in.f à ~ que leurs enjfun1s sancti.fient le dimanche, s'·1ls ne prennoo.t point eux-mêmes au sérieux l'accOII11!Plilssemenrl: de ce précepte, comment peuvent-ils s'étonner que les en[ants n'olbéissent [lLUJs? Si 'les paroots rtransgressent à b :J.égère .Je 3me commandement de Dieu:, Qes- enfants n'en v,iel'lillront-i1s pa:s à ne tenir au.oun coi11.1pte ld\u qua1rièane? Que les pa•rents se fassent donc un devoir sacré de donner à leurs eniFants, par la parol!e et par l'exemple, la :'ah11!e h,aJbirt:ude die s-anotiŒier le diman-che, et 1ls ne pC>'U.rn·ont leUJr laisser un trésor p1~s précieux pouT la vie. A~ors i1JS auront moms souvent 1 'oœasion de se 1p laindre de la désobéis.sance de la jeunesse. a'lors les enfants sor.tiront moins ~acilement diu dr-oit ohemb; alors, aussi Iongtetll/P& .qu'i[s sanctifieronrt: le dimanche, H18 persélvèreront dans la f-oi et d.ans l'accom!PliSisement ete [eur&< de!Voirs de cllrétien~ · Amsi la filciëlilté à saruotiffiier le jour du Seigneur penmet d'~récier ['intensité de La vie rdlîgieuse ohez les ind!ividitus comme ciœz les peuples. lJà. où 1e dimanclte est obserw'é, s·a ns être proffianlé par les œuvres serviles ou par dk:% ,pl!aisin; coupables, 1a foi resrte vivante> et 1es allJtres préceptes de Dieu et de PEgt1ise soni fid~ement gm1d.es. Llà où le diman:che est p.roŒané, la foi va s'alffui!lllissant et, sur noiltlbre d'a'Llltres poin~s,, la vie chrétienne pé~
r.ildl.ide. Nos bien dhers F'l."ères, la salilctifica.tion c1e notre vie dë!pend de la s:an~ctificaltion du dimanChe; arttJssi a-t-on courum~ de dire: « Votre mort sem ce que votre d:1manche aum été». Cellui . qui olbserve le r~oSJ dominica[ et 'le consacre à la sanctification de son âme 'S $tsru:re 1.Ltl gage à la jouissance du repos ' pour ['étemi~. Oans nos paroisses, 1~ reiPos dtu diJJnaiJlJdhe est aoooilJCé, le ·samed1 soir, . par la soonerie des cloches. El.[es ap· pe!Hen t au repos les· fidèŒes fartigués. Ellles semJbŒent di·r e: « Re[posez-vous du. rude lalbeur de la semaine, car voici venir le jour diu Seigne~, le jour du, repo,s! ». Au tenue
de notre vie, ,pour dbacUJn de nollls, sonnera iiJa dLo:ahe dle's mC>'I.lTants, pour nous apjpeler au gl"a.n!di et é'temeJl retPos. EJL1e dira: « Ce'sISez le la!beur die l'a vie et reposez-vous! ». Comme, .à la fin 1de la semaine, la dlo.dhe a annoncé (lia 1cessrution idllt ·trruvaH, ainsi, au soir de notre !Vie, (la dodhe des >agonisants annoncera Pheure de l'éternel repos. CeŒu.i qui n 'a !Paint ,sandifié 'le dimanche, n'aura :point en par·tage les joies du dimanche éterneJ: il ne pos'sède point le gage qui en donne l'assurance. A ceJl'Ui qui a sanctifié le dimandhe et qui Fa emplloyé 1au servi.ce de Dieu et à la sancti~iœüon de son âme, la c1oCh:e des agotÜs•a nts annonce le repos s.ans f,i n da.ns l'éternité de [a céleste paJri·e. ------<~>----~-
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Modèle d.e mortification A 1 ocoasion du Oarême, on ne lira pas san'S intérêt et sans édific.11tion la page sui•Vante parue d!ims aa (( Ligue die la Cro,ix )) sOJllis la s,ignatulfe de .M'. le Qhan. Jules Gross •d:e Martigny, président cantana,l de la «,Croix d'Or11: IL e ouré de St-Séverin {Conrfhey) paroisse où je me trot.tJVe pour cet hiver, me con.te Htisioire extrêmement édifiante d'un de ses par01:ssiens, moTt l'an d~~nier, sau[ erreur, avec les sentimenits et la dévotion d'un prédesltiné, et . qui, pendlant Œes dix demi ères années de !s·a vie pratiqua l'aibls·fh.IJ.ence totale. ·La vie de cet homnre avait été oo peu indifreéren~e pendant la majeUTe partie de son exi.Sitence, et voici que Dieu, pour gagner 10fiaH.iement ce cœUif, se servit du spectacle de Ja mort, comme i~ l.vtait bit jadis pour S. Françoi·s de Bongia. Cet lhomme avait a.ccomiPagné un touriste et voioi que cet ·homme pérJt dans un aaciden1t c1Je montagne. On ne 'retrouva ile caillwre que l'année suivante dans un étaJt horriblle de dlécom!Position. Cette Vltl!e bou[everrsa le cœUJr du montag1na.rd qui comprit alo·l'1s la v:anifé de tout ce qui !Palsse, et, dès Œocs, s•a :vie lfu!t rm modèle acltevé de ren.oncement et de s•a:crifkes. De-
~a bçott plru.s rigoureuse, ne faisant qu'un repas à midii et qucl repas!: du pa.in et de l'eau daire. 1Pals le moindre >aJtaègement à œ régime d'anruchorète. Et remarquez-le bien, notre jeûneur devaj~ rtrav:ailQer dlJ..r et 'ferme, dès avant Ile jour à la nui1t noire, procurer à s·a ffiami·l~e le viiVre et le cou!Vert, faUloher, · tra!V'a1Mer ses vignes, faJre en un m.ot .foute la rude tâche des paysans de Conthey. Une vie :p:Jus austère qil.l.e ceillle d'un trap,pis1te!
am.i:s 1ce goux, .cet lhomme jeilna de ja
Tous les dimanches, et souvent les jq_u,r s ouvraiblles, il descendait à l'égl,:se de St-Séveriin, de 1son rvdllŒ:age haJI.llt pendhê d~Aven (notons en paS!Sant qu)Aven a vu naî1Te 1e R. .P. Ro!h, qwi 'fwt le p(l:us gu-·arnldl prédi.cateur catho~i que d' .AJIQemagne au siècle der nier). Les jours de oommunion, notre a!:lcète passait à genoux, immdbille, des heures et des heures en adoration et en actions de grâces, et H ne ronwait alors son jeilne que le soir. Les Con~heys,ans avaien~ f.ini ,par le nommer «le saint d'Aven ». Sa mort ,fut digne de sa vie. Pui:slse une te'lQe vie exciter diMls quel· ques cœUJrs 'le dléJsi'r d'imiter l'aibstinence to. ro[e die cet homme. Nous 'Venons de iermiœr u111e mission prê'dhiée ,par les• Pères missionnta1ires de St. r1·ançoi.s d'Annecy. ·Le 'succès en a été énonne. Peu de paroisses dû'lNle'ront un t1e!l ex.emp1e de fo.i iVii\1ante et ent!hou.siaiSte. Deux fois le jour, l'élgllise étai~ comblle, et à la communion rgi§nêra.le des hommes e[[e le fut également. Des rêso1l!llltions eJOCell.J.en~es onf 'été prises. Les mi1ssionnaires ont diédlaré C[Jtégoriquemetllfl que potur ·se corriger. le·s buveurs. deiVaient ·recOIUrir au remèkle d!e 'Haibstinence tota[e. PLÜs,sent Jes prières de Phomme h'ê roïque dont j'ai conté la vie, obtenir 'cette grâce 1d'u cou1·age nécessaire ilJOlllf •s e mettre à ce régime de ['eau. Il y a de:s vooHines de l•a boi•sson parlowt, n'es·t-i 1 !Pas vrai? et ·s ans jluger ma[ son prO'clhaJin, on peut supposer que pllusieuf's n'lamaient rien à perdTe à devenir memlbres de 113. Croix d'Or. Le dé· Funt n'a paint apUJartenu ·à notre société, mais pas de dowte qu'i~ Pa aimée et ne l'a 1
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48 pars ottil)illée d1ansr ses oraisons . . . et qu'il ne ['oulbiiera pas, maintenant que, nous .poulYons l'espérer, ,Îil goftfe 1e diruit dt! Ele$ P,éni· ifences.
La Commu._ion du Dimanche Ar.rtangeoifliS-nous pour. faire, une fois par s'emaine, 1llt1 !bon festin à l'âme immortelle. Vivons de Dieu au tnoiD's le dimanche. Prenans garde, ,s ans Dieu, de nous perd're. Un j01.1Jr sur sept se nourrir de Dieu est-ce trop? Oh! mes enŒan~s, aimons Dieu, vivons de Dieu, ser~vons Dieu., c'est le bonheur. (]Le saint cwré d'Ars.)
Diverses utilisations du marc de· café !Dans un ménarge où l'on jette journellemenrt 1une grande quantité de marc de café, · i'1 est utile, pour· une maîtresse de maison, d'en connaître dirvers el11{Plois. Sa première utilisation, cene ,que tout le monlde connaît, esrt de servir à confectionner dru café frais a1fin pe ~e ,r endre :plus foii't. Voici la manière de protéde:r.
.Passer de l'eau !bouillante sur le marc et se servir de cette inlrusion pour ia verser sur du café f.raîdtement mou[u. II ~aut avoi:r la préoau.tioo de ne pas laisser houiUir l'infusion de mar1e, car œla communique tin goût d 'âcreté. ·E!Œe doit être ver:sée très ahaude, non Jboui[lante. Cette infusion de mar.c peut être aussi mise de côté et ·s ervir â :aJlonger . dUr oafé frais un peu fort. Nettoy~ge des trécipients1 en verre. Il nettoie adlmirablement tous ries récipients en Nwre. S'H est encore dhaud) on ['emploie .tel quel; ~~umilcLité .suffrilt. :L 'introduire seulement dans Folbjert, agiter fortement dans tous les ·s ens; s'B es1 sec, aJouter un peu d'eau tiède. Son action ldêsodorisante est très efficace; i1l dégraisse com!Plètement va.se ou bou-
1ei[1le ayant !Contenu dJu pétrole, de .J'huile ranœ. Quand le vase est lavge d'encolu·re, on f.rotte ·le marc ·c-on1re 1la paroi avec un chiffon ou un tampon de prup.ier. !Le marc joue, dans tee .cas, le même rôlle que le grès, le salbtle ou le savon minér:al, .su:rtout lorsque vous <tvez la précaution, avant :d'ruppliquer le marc, de frotter vortre ,chi~fon sur un .i norceau de savon. Renouveler 1 Ojpération, bien rincer à l'eau claire. 'Le marc de café bouiFli dians un pot-au-feu neu~ en terre enlève tout mauvais goût aux poteries n'ayant jama:s servi. IPoêJle cassero-le. - On peut a uss'i récurer les . cass~rottes ,a,vec le marc de ca;fé, frotter les poêles. Bois. - ,Le bois frotté avec le .mar'c devient IPre~que au.s.si brHlant que s'i.J étai~ ciré. On peut !donc en frotter Qes !Parquets. · Il fau1, dans ce ·cas, faire une grande provision quenques jours à l'ava111ce. Tapis. - 1Pour ba,l ayer les. t.ap:s, du marc légèremen1 humide Jeté de !Place en place remrpljt le même rôle que les feüillles de thé. Dentellles. - Avec le marc, on peut aussi ocrer IJes . dentelles de tu.J.Je. Engrais. - ,Le marc humide sert d'en· grais q ux !Plantes d'appartement .si fragiles. Poulies. - Le ma:rtc 1de caŒé mélangé à Ja .pâtée des poules peut éviter aux volailles d'être ma:lades . Ohevaux. - En 20 minutes, avec de l'eau de marc de 1calfé ~or·t, mélangée à un peu d~huile l(}.'ollive, de vin chaud, de '-sucre, on peut guénir un ,dheval atteint de coliques .. Ohiens. - Un jeune dhien ,qui boit de l'ea;u de marc Ide café peut éviter de prendre la maladie. Ca·taplasmes. - Si 'l'on manque de farine de \lin, un cata;plasme de rna!l.1c ,de café dhaufté à la vapeur peut ,r endre des services, surtout lors.que l'on est pris au dépourvu. Le marc Ide café sert enfin aux diseuses· de bonne aventutre pour préd1if!e Favenir, mais je doil'fe fort que nos sérieuses ~ectrices aient envie d'en connaître ;les effets! (,Edho .de tP.aris"). Yvonne DELAY.
=ttott=
Le cierge de la Chandeleur 1) Le cierge a Humé eSJt le symbole de la joie et du bonheur; iJ nous rappelLie les ténèlbres ·où l~omme éta.ilt plongé avant JésusChrJst et la lumière· da.lltS laqi!.Wlle il vit par J'élsutS-CJlwÎlsi. Cette reflexion oommande notre reconmissance pour notre vot:ation à la vraie foi. 2) tLe 1cierge al11urné .écla,ill:'e; H dissipe les omlbres et .répanki Ira Ull.lll11ière; 1[ semble nous dire: .s oyez ce que je ooi>s, une lumière powr 'les aUJtres pail" vos verf'llls,, 'VOS bons exem~ pies, v~s !bonnes œuvres, VOU/S ISIUII't?ut qut commandez ~es aUJtres, dhelfs de .famJI11e, SUJpérietl!I1S, etc. . 3) Le cierge allumé brû[e. C'est le symbole du Œeu donlf. nous devons br111er. Or, ce feu c'es1: t. Vamoull:' pour Dieu, ffe zèle pour ses intérêt's sa maison, rl 'Bglise, [a religion; 2. Pamou; pour nollls-mêmes, pour notre âme, notre ·s,a lut; 3. l'amour dtu prodhain; 4. 1'all:'deur dians la prière, la ter•vewr poull:' ~les bonnes œuvres, polllr n'ruoc~ilssement des devoirs de norbre état. 4) .Le cierge alllulltlé se .c onsume. C'~t l'imé\Jge du dltrêtien qui se voue iou1 entier au. service de Dieu et diu. prodhJaJin; qui sacrifie en ce dOOiblle serviCe ses ta[enms, . ses jou:rs, ses forces, ·sa fortooe, sa santé, sa vie. 5) La flamme dw de!l"ge ail[uimé ne descend pas, mais s,élève: par là etJ.e semble nous indiquer où dioiVlent tendire nos peruSiées, nos désirrs, nos affections, quel doit être le but de tourt:es nos actions, de toute notre vie. 6) La f!1,aJmme· s'élève toujours, lor:s même qu'on incline [e · cierge aJlŒUJmé. L'image s~ai sissan1e de l'âme dhrétienne qUii, 1ors même qu'elUe est aooatblée de peine, ld~ngois'Se, etc., ne se décoUII'age pars, mai•s demeure toujoull:'s \fixée en Dieu, par ·s!a loi, sa conrHat11Ce, son amooll". 7) En!Hn, ~e cief!ge am~ diminùe inselil· sitblement et finiJt paa- s'éte1okire. - Ne voyez-v,ou.s· JP'lS 1~ une ïrmuge de votre vi~? Vollls luisez pendlanrt: quetlque temps, voUJS Jetez ·quclque édlat, vows ftuites un peu patrŒer de VOIUJS, VOUS excitez a\Ufmlin1ion pail' VOS
ta[ents, ViOS geSites et Iai~s, vos quatli~és physiques oo mora[es, vos xidheSISes et vos !biens, [p'Ùtis vous vous étei~ez insensiblemen·t, le spect-re de la mot.1 vient souffler .sur la lampe de votre vi·e, et VOUIS rentrez dans Ies Mnèhres d'où voUJS ;aviez été tiré. · Pensez-y , .1orsqu.e vous voyez étince1.er· le feu des cier· ges a.lllittmés.
•Il•·-
La Mère Bile était .c omme bien d'autres qui .pleurent un « disparu», Elle ne savait où dOil'mait son dernier sommeil 1'enlfant qui arvait été son bonhellŒ', son arnoUll', 'l a vie de sa vie, le bon soll)dra.t qui partit si gai le 2 aofit . 1914. 'D epuis la minute suprême où il tourna à l'a111gle de la rue, jamais rien de lui ne revint â sa mère, anxieuse d'arbord, puis désespérée, puis inoréduJle devant le terrible avis o:Miciel. Cependant, 'le :t ragique silence dum des mois, des nwis qui devinrent des années, et la paUIVre femme dtit adlmeitre enfin la chose· ,sans nom: la mort de son fils! Anors élie voulut c-onnaître le lieu q'ui gatrdait ce corps chéri, rbroyé sans 'cl!oute, mé'connaissaJhle peut-être, mais. qui était' œpentlant la dhai;r fragile et !douce de son tout petit, l'a11!ge souriant qui gazouillait dans ses bras autrefois.... autrefois! ·quand eHe était une jeune mère heureuse. Qui donc arvait permis à ces inconnus de l'étendre en son Hi de terre! Elle seule en avait le diroit. lElle seuie eût su le faire. Elle 'Seu!e aurait eu .ce qu'ill faMait de délicatesse, de précautions, de tendlresse ardente, de douces paroles, ainsi que jadis .lorsqu'eUe le coucllait dans son !berceau. 'M ats non! Et elle ne savart rien! rien! Où était-il Œe tertre alilfreuoc et si c!h~ qui lui dérobait son . enfant? Ei ce fut [a hantise sans merci, Œtarœlan. te! la hantise !d'e découwrir la tonll;>e d'e son ms. Tou~es autres clho~s s'eifucèrent devant
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50 ceHe pensée aiguë etûoocée en son cœur · conmre une vril[e. Elle était pauvre, elle n'était plus jeune, e'Hè était mal portante, eUe habitait un coin recu;lé de province; aucune dill1fioulté ne retint son attention, et, comme elle était veuve et .sans f·aanille, nUJ1 ne s'opposant à son projet, elfe ferma sa porte et pa·rtit. Tout d'albord, elle a:lla vers Paris, le cœur de ;Ia France, l'énorme IV'ine mouvante, le point central des immenses rouages que la grande guerre <llvait fuit Il!aître! Ah! les 'Stations sans fin dans les bureaux multiples! les physionomies apiioi}'ées de ceux qui ·r egardaient œtte femme si pâle dans ses voiles noirs, puis se regandaient. ·entre eux, tandis qu'eUe formulait en une phrase très simple, ce · dési!f plus simple encore, semblait-il: sur quel point de la .France reposait son enfant! son enfant! ... GenéraAemenrt:, · l'employé renvoyait li;~_ •s'dlliciteuse â un second eÏnpiloyé; d'un bureau, on la conduisait 'à un autre bureau· des dh~s înterrogaient dies sulbalternes; d~s inférieu::r.s en appelaient, au contr·aire, à 'l eurs supérieUII"s. On consuttaH des registres, on parcourait d'ill'terminalb1es listes. SHendeusement, elle .suivait de l'œil les feuilles qui tournaient •sous la main qui 1es Jaisait mouIVoir, toU'te sombre SUJr la page bl·an•ohe, jusG.U'a'lll moment ofi [e Œecteur -se retournait vers ellie, ne regartl ai11eur:s, le d'os courbé, avec ce mowvement de iête évasif <t-'ll'elle connaissait si /bien, puis .c~étaient les mots cent fois redits: . -
!Nous a:vons le ·rtg1ret, Madame, de ne
-pOUIVOir • • :
Une seconde eil!core, eUe demeurait immo.lbi1e sur sa -dhaise; enfin, e]le se levait, rabattait son· voile sur son visage et se retiraii pour re'commencer en un autre milieu la tragique redherc'he. Les minis'i:ères, Œ~ Invalides, dhacun des• nouveaux centres d'in'Vestigations 1a virent, in~assaible, tenace, répétant la question de martyre, -ra~Ier doucement que ·c'est bien peu exiger de .ceux qui ont pris .votre ·enltiant que d'en vot.t.loir apprendre
le lieu où Œ!on a creusé .son tombeau,, mais tous ses elfiforts ldlemeulfèrent vains. Alors, elie se dit qu'elŒe irait vers les- pays des grands cimetières aux mua'i:iples petites croix. Elle .tirait une â une, les inscriptions, jusqu'au jour où surgi,rait, en~re ces mil!liers de -noms, le nom de -son fils. Et J'Est, et la Belgique, et 'l es Fland.r es françaises Œa virent, petite ombre doudoureuse au fond des va.Il&s tlJOUVeaement formées, ~.~ somrne't des col'litte9 ~aites de dëbris am0111cel1Œés, tout au long des plaines ·grises: suivant les lignes sans fin des -tombes étroites... Mais non! il était bien «disparu:&, le !Pau!Vre petit so1dat! NUille trace de sa vie ni de sa mort ne s'oftf.rit à sa mère. DatliS .son vinage, on .s'était halbif.ué à sa longue albsence. Bietlltôt, on eut' -l'impression qu'ellie était devenue étrangère aux événements dJu !hameau. 1La grande mai,son rustique qu'el~e halbitait pa:rut déplaisante avec ses vollets olos. son j•a,r din à l'abandon; aussi, le maire de la commune ayant reçu avis d'avoir à 1oger une dizaine de so~k:Iats conva1escents, ·conoiut-i1 que là était, tout justement, ne local pouvant y CotlJVenir, ef les !blessés y furent installés. Une •lettre la pré';yenant de cette d~cision et envoyée à tout hasard ne parvint jamais â toucher ·la pauvre femme errant sur sa route de calvaire. ·Ellie reillfrai t un soir chez e1le, d'un de.rnier soulifle, d ~un dernier effort, teHe une bête à ll'agonie qui reaherohe sa tanière pour y mourir. Ellie gra:vis·s ait à pas lents, !Si ·fafigure, dh! si ~atiguée, •le raidillllon qui abourtiissait !à sa -porte, lorsqu'el[e se crut hallucinée. Des 'lUimières· sei-ouaient à Vintérieur tcfe sa mai-son, éclairant des uniformes, de jeu.nes visa:ges. . . BHe entra, puis elle regard:a •ces enlfants qui ressemlblaient à son enfant. Une teil!dresse monta d~ ce cœur qu'eUe croyait mort à ces yeuoc us'és sous les larmes, et eux vi1rent ce regard, le •c omprirent et s'approdtèrent, confiants. Allors, en quelques mo'ts, elle creur conta se·s efforts terrifiants. I'ls restaient lde!bout, ·près d'elŒe. émus, très ~wudhes, ne sa·oha.n t que d'ire. Tout à coup, l'un d'ewc voulut ·parler, ne ie .put, sa·i sit -s a
.main, ess-aya de l'entraîner vers son lit; enfin, , H ,se. détourna et aHa. Cheroher sous son oreiliJler une boîte qu'il Lui tendit danSJ up. geste de goie épendu.e. Ses ca·lJl_a,rades eX1pliqu,èrent. à mi-voix que ce blessé ruvait à pett près perdu Fusage de la pa.role et était atteint. d'amnésie. IJ était lbon et doux, sauf le cas. où l'on essa,y~i t de toucther à ce coffrei tllont ii ne se séparait jamais . . Tout en parlant avec !bonté au malade, qui sértllblai.t p;lllp1ta d ;émotion, ·elle dépliait corn-. plaisamment , [è petit paquet. Oh·! Dieu! q:U'était-ce?. . . Sa. prop17e photographie! celle de son fils! une bague qu'il portait toujours, sa montre, son porte-ifeuilJe!. . . E111fin, un dessin ru:d:imen~ai-re en indiquait Je tombeau, iso!l~ .sur un point des Vosges. !Le sollda1, qui la dévor·ait du regrurd, la face ,rayonnante de bonheur, ·a vait: été l'ami et le dernier compagnon de son fils; mais, blessé lui-même, puis saLsi par ·sa cruelle infinnité, il n'·ruvait pu redher-cher la mère de . son camarade. Un éclair conscient venait -de l'i[Œuminer soudlain ilui permettant de reconnaître cellle d'ont il possédait l'image. ·Elle diéllaillait, pleurait, bénissait le miracle consolateUir. Un peu pi'US tard, e!lle partit vers ce pli de terrain qui avait êdharo>ê à ses recherches passionnées. Tout au fond drune -combe trànqui·1lle, SO'U's un sapin 1à la pointe ébran~hée pa!l" la mitraiHe, ,une croix intacte portait en·· core l'inscriiPtion à peine clŒacée. Il êtait là son enian t, son enitan t! ... !Enlfin, ellle put le1 ramener au doux cimetière d'e son 'Vi!IJlage, ['enidlos paiS!iWe ~olé au~ .murs de la vieil:le: ~lise qui avait . a:ccueilllli [e noUJveau-né riant dans sa robe de baptême, pui·s le. premier communiant pur et beUII"eux,, et le .couv-r ait maintenant de sa grande, ombre bénie. Vhéroïque odyssée maternel[e . étai.t teruninée. Victor 'F.BLI. -
• !Monsieur. --... Tu sais,. 1Eugénie, noUJs al· nans être 13 ià talble. }Il y a des gens que cela ennuie!. A lors, · tu t~s-soiras sur deux chaises, comme ,ça nous aurons 1'air d'être 14.
Po:q:tme d'amour. QuJa® 'la petite jeune ·!Mme de· Vairy erirtra dans ·hl cham)bre de sa cousine, eHe ne JPUlt :r~rimer illlll ·g rand éclat de · :ri..re. ;J.U!Ohée tout en haut d'une craquante éohelqe, la non moins petite jeune M!r'ne Tardieux étaH en tfirain de manœuvrer tine redoutable ;pile de draiPs IP1us grosse qu'eLle, et dont le sommet vaciUait considérablement. - Ma cilère, 1e ,pa.r ie six éclairs· a.u café gue tourt le !tremblement va te dégringoler s~ le nez!'· . ·• cl œ sera dommage, c'est ce que tu as de mietl!X! 1 - ... Pour ~e servir, si tu: veur? •••. - Ml! c'esi toi! ... - 1e dherdt.e l tirer la paire de dessau.~. - je vois ... C'est toujours la paire du dessous. - jÇa :v-ient! ..• \En ' effet, p.H~ sa~amment n·o n moins · ~ue latéralement, la paire du! dessous· sor·· tai~ peu à peu .... - . • • Gauche!. . . droite! .. -. -1 1Voi1à!. •. Tiens!... Attrape-les!·. .- . - Attention à mon chapeau! ... -Tu y es? ... ])' es! ..• romme dit mon crétin de ms. - Bing! .•• Aaors Mane Tartiieux desceD'd!it, toute rouge 'du. gros effort. Sa cousine l'embrassa au vol: · Quelle Œemine modèle.!. .. On voit bien que c'est Carême ... Tu te plonges dans tes draps avec illne ferveur! ..• - Ma chère, au contraire!. . . je me. mets hors d'eux. . . Cet·te paire de draps est pour une jeune llTIJaJ11an qui vient d'a~Voir une petite fil1e ... Et c'est la misère noire ... noire! ... Pa.s de 1santé, pas d'.airgent, pas- de linge ..• - ... ·Pas de mari! ..• - Si, Madame ! ... - Tu l'as- vu .... ? . - 1.1 est à l~ôpital... Mais jlai vu mieux .. j'ai vu ses paiPier.s ! 1Aih! tu les as Vill.S! ... i.Maisilsen.oillttous·, et bien plus que nows!. . • ·M oi <;•tû te pail"le,
'
58 ]'en suis éfilcbire ~ tJ:'ouvér uri pauvre qui n'ait pas ses papiers ..• et en règle! ... Hs ont même queLq,uelfois · œuoc des autres. [.a médhante s'assit, mtt son· menton swr le jp0Œtm1eau de son parapLuie et, regardant de cô~ sa cousine, avec ltllll ail" maain: - Tu es. bien :u111e gentiHe petite pcimme ... mais, tu sais1 une pomme .t om de même!; .. !Du !Coup, Mme Tar4ieuoc ISe rebi[Œa: - D'aiboni, je !}es prête seuilemenrt, mes dlraps!. .• Mais, loin d'être un succès, 1œtte mise au poin~ fait encore la joie <le Ja cousine: - Ah! tu les prêtes « set4ement »· • • . Oh\ ce ·c ~uJ.ement » !. . . Et tu espères qu'on va te ·les rendre? ..• - ,pourquoi pas? ..• - C'est juste!... ·Pour<;_u~i pa.s?... je n'ai pas à sa'l:lter au tPlafond. . . H y a qullltre ans, j'en étai:s ià, moi a~ssi .•. J'ai donné toute une bou.rridie de gibier, que m'envoyait maman, ~ un solide gaillard rouge comme 40 cardinaux, et . qui n'avait pas mangé depuis .15 ,jours. . L'im.lbécile <tUe j'ai été!...·. les carottes qu'on m'a ~irées! ... les pièces de cent souts qu'on ~'a extraites!. .• - Mais enlfin, ma chère, ru admettras hien qu'H y a ie vra.i pauvife! ..• - IPrécisémenrt:!. . . 1J e me. disais . à ch~ue cas: « :Ma.nche encore!. .. C'es·t .peut-êt.re enŒin celui-IIà! ... » Mais plus c'était émou, vant, et plus j'étais roulée. Un soir, j'aide un mal'heUJreux a.veugt.le en détresse au bord diU trotto.ir. Quand je l'eus fait traverser la rue, je m'aperÇUJs qu'i:l m'avait volé mon po.rte-mon111aie!. .. - Cela ne prouve rien! _._ Alors qu'est-ce qu'i1 te faut! ... !Mais Mme Trurdieux 1Pfend ['oœfensi.ve. - Ce c;u.'H me fat1t, c'est qu'on étudie la dharité comme on étudie foot •le resie. Tu croi:s, toi, qu'il n'y a qu~ étendre la main et à •laisse,r tomlber l'al'lgent sur ceux c;ui v~lls assiègent? Or, ie.s plus intéressants !SOnt pre: cïsément ceux qui se tiennent de ·l'autre côté :du fossé. ~ De' quet côté? ..• - A' mon ttoor de ·répondre: «Tu eu es
là!. .. » Tu ne vois pas Gilé lès tempS lit;tiveaux <Séparent ohaque jour plus implacablement les paUIVres des riches? Jadis, on était mêlé pa11towt. . . de la maison diu maître jusque dans ·la diligence ·Laftitte et CaiUard. Aujourd'hui, il se ~bâtit des <i•uaTtiers riches ·s ans ouvriers et presque sans coiJ111111erce ... des sixièmes pour les d'Ome~ques .. . Ides es.. caliers de service pour les Œowrnissewrs ... des agences qui évitent tout contact entre I'oi.fre et la demande... ()Dl se sauve dana le Midi pen,dant iles mois de mi•sère. Demain, on ne se rencontrera même plus dans les gares, car tout riche aura son auto. On vit en « séparés » ,. .. ,..... Ma chère ... a.e ~ois [e · coup!. Tu as eniendu ceLa à une !l'etrame? ..• - !Non, je l'ai VU:! ••• - ,A'VOUe? •• ·•· '· -; - ' . . . cons·t aié [Jar moi-même! ... - Eh bien, mon petit pou:lel en or, tu consta.t eras aus·si la fUite irrépara.b le de tes draps. . • .Pauvll".e.s d!raps! . . . vou'S qui sor.. tez, laissez toute espérance!. . . Adieu, ma petite ... Sans !Tancune, pas?.l. Et, en s'en allanJt, e111e fai•s ait ·•m ges:te de sa main gantée : petite pomme! ...
- ... une
If IBh bienJ Si! . . . elle lui en garderait de la rancune!. .. Une petite pomme? . . . .soi1t! ... ~ ·M ais :une pomme d'amour! La raiUerie de sa cousine 1ui a comme écondhé le cœUJl". Qt1elle ~.ue d~rimante!. • . .Dire qu'ou ne peult pl:u:s être tranqui:tle en rien. . . ni dlans ~ ~i, _ni même 'd ans sa bonté. On ou· vre .s es ailes comme un oiseau, et tout vous [es froisse ... On l'Voudrait croire comme un oha.r1bonnier; et un ami vous passe un livre qu'on ne lui demandait pas ••• ()a you,.. .dirait aimer. . . très simplement aimer. . . et une cou:sine avertie vous coule dans t'oreHle: « On se [iclhe de toi!. . . ILes voisins de la bonne femme eux-mêmes le disent! ... , Alo11s? ...
ët, peildmt t·r ois sen'lâi.ttes, 1e ·pètilt rire acide de son amie iui vrHla ·l'oreil[e. Pvis, le flot poussa le fiot. Et elle n'y pensa plt1s. Or, hièr, ;les draps sont .revenus, bien bl•anès, bien pliés. Et, SUl' eux, était piçuée une enveloPfpe Iemlêe • IM!me .TardieuiX: Fou.vll'it, et · lut:
"!Madame, «Votre attention \déliroate m'a tellement .>> tou,ohée, que j'au•r ais bien vou:lu pouvoir » vous en remercier. » Mais je suis ŒailbUe et pawv!l"e. . . Je ne » puis .rien. . . Bt c'est il eDJCore une autre » mi·sère des malheu!l'e:wc! » IPomtaut je me .suis aperçue que vos » draps n'étaient !Pas ma11Ciués. Alors j'ai »été contente et j'ai !l"é!Paré a!Vec aimour ce » petilt owbli .•• » C'est u111 iout petit rien, mais il a tant » ~ait plai1 sir à da petite maman que vous » lui !Pardonnerez œtte initiative.... in.dis» crète, peut-être? . •• » Annette DllJQl'ot. , ~Réparé?. . . C'était .un !travail de fle! · · • • Elle disait vrai, ·~a pa·uv.re jeune maman: il y avait eu de ~'amour dans ·s on aiguiHe ... elle en avait aœrodhé là tous ses points. Q~l{Iue temps !Mlme TardieuiX considûa cette réponse du peuple qui sait palifois endore tam de dhoses dans ses maniJfes1ations de simple._.. Un irufini amour peut ien.ir entre les pétales d'une fleur des 1dhamps. · · Un .ibien fuutdhan~ merci s'écrivait là, dan·s .te.s ld~ux initiales ii délicatement brodées: I T; «Irène TardieUJXJ :», •P ensive, m jeune femme rf4>lia la Jetflr.e, la mit dla.ns J'en'Velqppe et écrivit: « Faire sui!V.re à IMJme O. de Vatry, 9 bis,
rue _.A!rsène-Houssaye., Parïs. Piet·rc l'EnnUe.
Souvenirs d'une ascension Un .soleill d'atOût perça tout à couiP sur nos têtes, et 5es bienlfais·an!hs rayoiliS ne tardèren~ pas à fa.i'l'e . dJSfPM'aî-tre la miru::e couche tde neige 1oanlbée depüs !la veil[e. Le col était fu'aarohli, et nous nous trouvions sur la crête , de FeneSJtm[. Un ibealu srr>eata.cle d.e ruature aJpestre s'o&frit il nos yeux: En ~as, dans la dhection de la pladne, ce sont les lacs de Fu .JI y dans l~s ,se mirent, alli! fond de ·J eurs eaux limpides, les montagnes qui Iles dominent. A leuiTJS rives, du côté du coo.cihant, les troupeaux paissent a!Videment Phel'1lx! graS<Se, (la maren.daz); on erutend par iiliStants le cri joyeux des ibo:rg.e11s ou iJ.e bruit tles sonnames. Les gazons, paa-semés de violettes, de soll.daneUes, d'arnicas, de nigriteNes à feuilles étroites, etc., setmlbloot a'Voi!f reverdi S'OUS l'adioo de fu neige ~ondarue·. En haut,. dans la direCJfion des• fortiloca1ions, Je mont Diabley, les Six '[irernli)loz se dessinent clairement (!!anis J'aŒ'llll' ~eu du ciel. !Nou.s !fîmes .un petit a.r ret â l·a nouvelle œbane des fortifioationiS et :no.u.s nous remmes résdLUJment en marche à travers. un pierll"ier doot nous. eûmes de la pejne à .sui·vr.e Ge se.tllf.ier. Au bout 'de queliqrues instants, noos ie quÎittârmes vo,looHelfs, pour marcher main,tenant stur de. gais pâitl!rages où les pin.s ons des ~ noru.IS êgayèren·t par leqr doux gazouiUemoot. Un peu. plfus lhau:t, en passant pr,è s d'llltle petite crfte, c'est un -s.llfperbe coq die lbrLtJyère, 1eque1, nous ayant aperçus . su,biJtemen.t, se lève soudain, et battant l'air de ses aiiles, vole en plongeant .a.u .fond d'un ravin et se pose alllJ milieu dJun buis.s on de ·r hododeru:l!rons. !Nous maa1Chions too.jours, anillll.ês du dés:1r die vaiJlJCI'e •Fa ·Denrt de !Mor'Cles, puisque c'.éta.i~ notn but, de promener enf.in notre TeISIU!l" un horizon plus éltendlll. - Par ici, me Ht mon compagnon tle mardie, il ne s'a~g1Lt (PaiS maintenant de prendre le maufVlaiS sen\Hell', ~e 'Crois que c'esit bien celui-ci le meillleur. Nous lai&sOIIliS ,m, nos Alpenstock, et nOIUlS nous nûmes à g.,imper comme des
g.am·
le travaii appuyé SUif il a religion est la source un~que des prospérités d'ici-bas.
5&
54 chamois â {ravet,s "Uilte :e.revas'Se, pas dangerwse en somme; ill n'y aïva~i~ pas à caponnell" et .ia eût été difficile de se tromper puis· qlll!e· c'étai~ .Je seul passage, en abordant par la pente diU côté est. A mesrwre que nous ~monttions, no'l.lJS êleva1l!t de pilU)S en plus à la ha:urt:eu:r des cimes, nows vîmes déjà, là-bas, dans ll.a pLaine, le ·Rihône rooŒant iranquHle- · ment ses flots blaill<fuits, ia ,petite ville de St.Mlauri:œ , blottie con~re un paroi de rodhers, le,· plateau l~e Vêrossaz .... ,Pu.is, ce momenil: tant désiré, gagné par tant 'd'clEo.rts, aniva en~in! La Dent de 1Morcles, na majes:tweu.s e Dent de .:Moooles, ISe mon· tra ~u~ à coup, bei1Ie, ·radieuse et ell!SO'le-illée! Oh! QueUe bel~e vue, qu'.i[ fait dans les hauteurs!... Une · multituide die mon~s apparu· rent en même felll!Ps; le ·soU.eil se jouait StU'r leurs cimes, une gronde partie des Alpes bernoises e~ vaŒa·isannes, une b6rute partie diu Plateau et du Jura étai,t devanrt:' nous. Une ftraînée de hrotui!lJDard diJsparai.SiSaH à l'hori· zon ioinrtain, sutr le so[ de l'A·l saœ et ·s 'avança ill: comme un goi1(e ve.I1S Iles pa~.s du Nord: On étairt: maintenant ar:riJVêst wu 1erme de notre .l ong 'VO)'lage: oo n'eiDtenrlai;t plus les br:UJÎts hatbitucls de la pllaine, ~e passage !des tra1ns Srt.l!f la voie 1fer.rée, le ronlflement des ma:dtines 'à moteur, ,Je rouŒementt deSI clla.rs sur 1es rou~es. Les végétaux étaienrt aussi absents ià patrei:He allrtitupe, nous posionSt nos piedls 'SUr .La roehe vive. MaiÎs la SII.JiPeThe vue dont on jouissait nous lfaJss~siait suffi!Siam· ment. C'es1 ici, p.ensions-noUJS, que l'on dê~ col.llVre une vrruie s.ignJiiCart:i.oo à ·.la nlllliw'e: Que noUls sommes donc petits à côté de ce glf~ndiose spectacle! ·qued .oon~mste ·se ~~ entre effile et nous, etn:·t re ce oallime immens~ e1 ~ ~agii.a4ion tumUil~uewse de la vie .... 1
C'est ici 'l a terre C'es~ tieâ ne .'touts
que ij'on o.UJblie · et ses douJleurs! la patrie les n ables cœurs.
1PenJdlant œ ilemps, deuoc heures de vraies s~taien•t écoUilées depui'S notre illil'lrivée. Le saleH perd·i t bientôt de son éclat et
dé1iœs
s'enitonça.. à l'horizon; les monts s'enténé!brê· rent et nous dîl'.lnes cesser notre .contempla· iiion, œr c~taât le llll0Œt1ent de. redesœndll'e.
••
- iLa Dentt de \Mordes, qui s'ëlève à :une aW~ude de 2980 mètres, termi~ au . coucltani
Chaîne des Aüpes bernoises; eUe st11rp1om· be tle ~\Taillais. L'ascension n'en est pas diffifoile: on y accè.de de deux côtés di.fféretllts. C'est uat poinrl: de vue magnifique; pot.W.' y aUer i[ liawt COIITijPier 6 heures· depuis Onoo-naz oo 3 :heUlres· depuis les clmllets de .f ully. [!a
......
·Htti>er.t RODUfT.
Le premier chemin de. fer 1En vo~ant avec ctllltelle .rég.uJarité ies chemins de ~er tmnsportent voyageurs et mA~r dhandi.ses l traverts le monde, on s'imagine dilfjfidlement ~es diffifictrltés que du.rerut surmonter l'es sa;wmts· et les ingénieur& depuis que Salomon de Caus d.éêllara que c la vapeur est :une forœ » d.IUjS<tU'à l'êtalbli'ssement des 1résea~ qui ·si'.lilonnent tous les pays. \En 17® un ingénieUŒ' français, Oupot, !fit le premier essai de IVOitu.re là 'Vapeur swr rouie ordinaire, devant M. de Ohoiseul, mini,stre de ll..ouis' XN. Sa IDaJOhine, qui existe el1JCore au Conservatoire Ides Arts et Métiers ~ransporta quatre · persoaœs l ila !rites· se die deux mitJes , et demi l l'heure. lEn 1804 les ·ingénieurs Treviihilak et Vi· vian ~iren:t cirouler lllll1e rna:chine ·sur ·le che· min de Œer <;ui unit les mines · de Mel'lty;r· TydlwiU ~ Cardi[Œ (pruysr de Galles). 1Bn 1813, Backet conseillla• d'augmenter le poid!s de la mtdhine · pGur obtenir plus d'a· dlhérence atUX Tails, par conséquent plus de vitesse et de sécurité.· Cette olbser!Vation suggéra à George StepihenJSon d!'unir les essieux pu ooe .dtaiDe sanJs fin. 'i' ILe premier ohemin de fer rut étalbli et inaUJguré en 1825, en Angl~ter!l'e, entre Dar· aington et Stoclcton. Pour parcourir ·s ept liwes les lO(Comofi-ves 'de Stephenson· et QOod
remjplax:entt ces rails à crêntaHlère par la mett-aient quaire heures à l'aUer, cin9 lU tmction ~ur un moteur fixe. retowr. En 1813, Bruu~on Kiote la locomotive de C'e. s~ en 1830 CïU'eu1t lieu. l ll..iverpool l'él,équiUes Ba:dœt lui donne l'adlhérence par vènement qui décida la créa<tion des chemins le poids. · de fer européens. Un concours fut ouvert En 1814, George et Robert Stephenson poulf inviter les constructeurs et inventeurs constt'Uisent leur :ücomotive. de locomotives à présenter des modèles. Le En 1820, h!s rails en tfer laminé remplaprix lfut dJécerné à « la Fusée » de George et cent les .rails·· eu fonte. Robert Stephenson, dont la 1supéi-iorité 1teœ:n 1823, tHaredorth in,vente les cylindrea nait ~ ce que les inveDJteurs avaient BlWli· hvtérauoc à l-a ldhaud·ière. qué le système à ~chaudières tubulaires de En J 828, Seguin prend son brevet pom· Maoc Seguin, neveu des frères Montgolfier. La !Fusée est conservée awec vénération au chaudière tubulaiTe et pour ventila.tetJJr· mé. 1 l ' musée de Kensington, à Londres, à côté de canictue. · En 1'829, G. Stephenson prend: son brela « !Marmite » ou « Nouveau digesteur », vet pour ~ines tulbu1aire et tuyau eoaf. dû au génie d'un Œ.ran.çais exilé par la Ré' "' vo:c ation k:le l'Ediit de Nanres·, Denis Pa;pin. Heur. 1Le premier ·oh emin de :fer cons-truit · en :Bientôt le dhemin de .L iverpool à ManFran:ce fut celui de Sain~ Etienne à Andédh~ster, construit pour le transport des zieuoc, il était â traction de ·ohevaux ··et ne mardha.ndises, ~ut consacré au servitce des !Voyageurs. LŒu.rqpe entière su-ivit 'le moUNe· :ser'VaH qu'au · -transport de ,]a houiHe, en 1823. On y ruppliqua ·la tr·a'Ction à moteur ment et l'on connut les trains rapides. L'ingénieur apglais Cratt11Pton inventa !les - ma- fixe sys.tème Ohapman. chines de grande vi:tesse. IPa.r .la loi du 9 juiHet 1836, le gouverneVoid les nom!breuses transformations men! et les Oharribres se montrèrent dispo-' r1 ue durent suibir .les ~dhemins de fer avant s·é s à [avoriser ·les projets des grarures corn· d'arriver à leur dernier perîectionnement: pagnies qui nous d'otèrent d'un réseau com1 '1 , 1En 1696, 1e service des mines Ide New- plet. ca·Sii:le se fait avec des cha:r.r iots à 4 roues, ILe .premier dhemin kle fer français livré traînés !Par des cltevau kiktns des omikes. au Jpuiblic fut ·celui de Paris à St-Ge:rnna.ln On a .l'i'dée de remplacer ~e.s ornières par en 1837, 19 kil'omètres. iL'Angleterre avait des !barres saiHa.ntes parallèles ou rails en celui de Darlingt>on à Stookton ®puis· 1825, bois, sur ~esquels s'enchâ;ssent les .roues ,P Allemagne 1celui de ' Nu.remlberg à .furlh creuses. depuis septemJbre '1835. En 1759, le docteur Robinson imagine 1M. Descha,tnps. â.'aip!Pliquer la Œoflce -mo1rice de la vapei!Jr à la traction des voitures, •s ans ·toutefoi's ·accompli.r son projet. 'En 1767, Reynolds re1111Plaœ 11es: rails en bois eui.ras,s és de tôle p~r des ra'ii<S en fonEn véri-té,; ·la vie n'a jamais eu une aussi f' r· te. mauvaiS'e pTeS·se <iue cre nos iours ... Elle -Ett 1789, Jessop imagine les .r oues à re· es·t ~chère. El1le est dltl.re. Elle est agitée. BUe bord -saillant extérieur. est tr~ble. ENe est insUlp!porta]?le. En 1804 Tre:viiihick et Viv.ian · co~stJ:'Iu.isi· Et pou~tant les ISaiVants, ~es dod.etm's rent ' leur iocomotive. ou les fumistes - qui vewlent fai.re parler En 1811, Blenlhinsop trouve .la . .roue dend'eUOC OU qui cher.dhent à ISe consmuer des les ·r ails à crémai'll~re. tée ren~es n'ont qu'- annoncer <;,u'Hs ont trouvé tEn 1812, William et 'f)iwardJ Oh~pman te ~oyen de prolonger le ·martyre ___de !Vivre,'·
Le prix de la vie
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56 AulSsitôi, :les vivants, les IPMLv.res vivants se précÎ!Pitenrt en ran.gs ·ser·rés, dhez les savants, ohez les docteurs - ou ohez les fumistes. lMaître, ·maîire, · prolongez-nous, de grâce! Prolongez notre lbait -terrestre. Accordez-nous un petit su!PPlément en notre rsombre . vaUêe de ·larmes. Les sorciers et ·les thérapeutes •sont assié. gés. 1Les œntenai.res ouv.remt des cabinets de consultation. Tout le mortde vewt •savoir comtpent Hs ont pu •si' prend.re pou:r a~ri ver au ,faîte de la centième année ... Qu'estce qu'ils ont mangé? 10eS' haricots ou de la ~· lade? Qu'est-ce qu'ils ont bu? Ont-ils fumé? . 1Les •ce111t.enaires,' gravement livrent leur secret. Et le secret, somme toute, pour pa.rve.v enir rt. œn1: ,ans. c'est de ne pas mourir avant. On es-cro.c vient d!'être odllEré .(iui venidai~ à tous, sa ionmu:le de longtu~ tvie. U fa-isait avaler à ses clients - l ses innombrables clients - de la tSCiure de boi·s. ~Les clients étaient Tavis · !Demain, quelque ruUJtre oha.r1atan fera absoriber .alliX foules avides d'une prolongation vi tale de da poudre à punaises ou du papier lbUJVa-rd. . , .Et tout cela IPrOUIVe évirlemment La créduHté de.$ gens ... 1Mais cela prouve aussi que notre vie in.sUŒJ!PorioaJble, intenaJble agitée, hors de prix, ne dloit pa~, ,tout Ide même, ~tre très .désagréable ni très amère, puisq·ue presque tout ;Je monde en rejdematn:œ.
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Variétés R.ASE !J>OUR L'AMoUR DE DIEU 1 1[ n'y a pà mai d'années c:le cela, ·un paucuré, qru.i donnait tout aux pauvre3 et n~avait jamais un ·s<>.U !SUr lui, entra un jour chez un -barbier et demanda s'il voulait bien le raser .p ou•r Famour de Dieu. . - Oui, dit 1re baroier ti/un ton rogue: mettez-:voUJS. 'là, œ 1sern bientôt fai.t.
PuÏis ii ie tf1otte a'Vec ~e l~u froide, sans .lui donner ni ,savon, ni sruvonnette, ~i linge) et -commence à ,le raser avec Ull1 rasoir qui n'avait pa~5 le fiil. Penda:n.t que le pauvre curé .subissait ce martyre s.ans se plaindre, un chat ctu'on corrigeait datlJS l'aPrière-boutiqtre poussait des cri-s alllf.reux. 11.e barbier, de mauvaise humeur de tratV~aiŒŒer gratis, s'impatien-ta d'entendre un tsi gu.-and lbruii: - Que d1able! ·cria-f-i'l, c;1ue bit-on à ce dhat? Le prêtre, élevant aJlors •l a voix: - C'est pett•t-être, monsieur, tui dit-il, un paJUvre ·dhat à qui l'on !fait la :barbe pour l'amollir de \Dieu. Cette ,plaisan.terie dériklla 1le !barbier, qui 1 tout en ·rian1:, JPfÏt son meiJIJleur ra1so·ir et sa (Plus fi111e sarvo:nnette, et aclleva de [ui fa:re la ba:rlbe comme itl l'eût ~~ite à sa plus· ridhe pratique. - -· ,: 1
dé:a
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ANilM!AUX UlllliJE!S A L'AORICULWRE n faut se ga·tder de détruire les <.'lhouettesr les Chats llmants, les !hiboux qUii se nOOJr.rissent de .rats et :de •souris; -la oorneiHe qui se nO!UTrit de courtilières et de 'l imaces; le sansonnet qui ,se nourrit de sa111terelles et de .chenilles; ~a ohawe-souris ennemie 'des hannetons et des. insectes noct'llrnes; le h~ ri;sson, la belette, le !PUtois ennemis des vipères, des · souris, des rats·; la taupe ennemie des .courtilières et sUJl'ltout des rvers blan·c s; la mUJSaraigne qui détruit une grande quantiié ~ l~s ~ k:le :vers; ita grenouille et le cra.paud desilrocteurs d~insectes, de cloportes, Ide limaçons. ~
CON11R'El !LA GOMME OU OBRISI!ER Emolltt'er les padies gommeuses d'un lin- . ge trempé dans l~acide acétique pur. ·Renou-' veler [e traitement tous les quinze jours en enlevant chaque fois l'a gomme ~t cela, jusqu'â la guérison, qui •swrvient au bout d'un ou deuoc moi:s. ~ : :-.\
.'- ..
One demande au maitre l'enfant?
vai:llent s-ou:t1dement. ·De toutes 1œs vit• tualités eUe snraJbonJde. JP,our vous maître chrétien, cette constatation preitld un sens IJ)roifonid. 1Dieu. ·cr.éateuT ·de ~cette vie, aJdh ève de La 'Créer. I1 continue d'aide .!!ir en eil.Œ·<: et '1ia !Pr·e~'S'e intérieurement de se PéaiJ.i.Sier en tant qu':être et personne. Ev-eillée par cette ex·citation inteDne, void .doTIJc lque 'cette Vlie naissantP. ~,e ;dr·esse . ·se ~dhe11che · dte. .même, tâcne ·de se conn ~ître. de se conquérir po·U'r s'utiHser ·et s'emjplo;yer ;ensuite .au g-r.an·d œuiVTe ih:um.ain Qu'.elle ne S'oupçonne mlêJm.,e 'Pac: encor·e. !M'ais .alors, IQU':atren!dLelle id'e vous? Ce 'n'est 1Da~. no-u 1~ en ·s·ontmes id~·aiocor:d · ~Ou'aHenJd-H du maîtr·e. œt enfant? 0 ue vo-us a:ui i:n-'fu.si·ez une eX!nérien·~ f.l n.e 'J.e sait •Q"Uère. tn ais S•OIIl attitud•e n.i 1me scif',n.,ce touf.e ~aite. \P'lllstau'elŒe l'exnrime à son insu. 'R·eQïardez-t·a bien. n'est oas ·réce.ntivitlé oure. 'Pou-r donner r ett.e JOetit·e . ~mè confuse. nébuleuse, .?\ ~'enflant c·e ou'H n'a na~. iq va f'aa~oir :,;J'ont I'~ é!volution commenca111.te tourh11- fnJP ~!ot 1 S ~f>Jn.Ïf"z COim pte :d'aib·O'l..,dl de .ce lon.P:P: si ff.entemmt,' semble-t-i~, .et ce- 1nu'il a. ~c'est-!à-~dire de ce qu.'îl est. -nr-nlrta.nt si vi'tt>! · A.!v.g;nt ld'e v·ous ·comp.rPTJ.d re. il •exiQ'e Que Vous iDourriez vo-us v méorentlre. voniS lP comlp.reniez. Tout bon m:aître sait cetla. T Tn. ff"O"qrrl ~111Detikiel; n'·v verr:ait peutIM.ai:s est-ii idlavanta•Q'e toŒastidté m·aêtn~ a·11'une iQ'111orance f'n q.uête de ~:l vnir. 1 F~le '\TÏf'n.t ;J:J' VOlls ll)OUr a!DID1"en.dre ni~h~:e ? Un nPu. oui: m.ais bi·ffi m{)ins ·d·',qlhor;rll. 1 Mai~:.· vraiment. •cette âme IQ1J.'Otl J.;e rd'it 'P3rt0ÎS. .Paut-il. ide !!)'fime aborc1. vo·11s ·mettre là: J..e faconner, 'à le n'e.c;·Lpf!l·~ r:·P!l. 1n'antre 011'11ne intelHf!'enun s.tvlte i:dëal ? Non. '(\e vi de? Atten·d'-el1e &euJ..ement aue vous mo;deD·er · d':aJOrès 1 ·1.~ rPmnHs:Srrz 'de votr:e Sif"'ience? ('œn-· ln;:t~ nlus. IOU' à J..e !bourrer ;de science ·(~ vre serait ~adl.P alors. E~lr rPs,f-~>r~it fr1êle ltJ<OH~i.n 11.e ,cherc!he ni un mnuJ~ où s'·en.~Q'oulflfrer ni une g-aveuse où s'empiir. ~ier. en.ico·r-e .~l.ikate ·ouic:lau'il faudrait. !Cr oue •cheJic!he l'en·fan+. -c'est une ;d'11ne rr:aiv. e11.1nerte. n.·e 'lui verser cette 8ciev.'ce. 'O'fui(f'~·rnen.t. ·ou' au cnm,ote- «,cnlJlalboré!tion. » tout simplement L'P.•.O'OtJit<e. ,..nwme 1Di·e11 V· er~·"' l.a rosée ::lUX 'rlulr.ateur doit •r0H1aborer au douhlie efif.l.euor-Q )"_,q ic_ .an.\fi'fl. 1·e iclervoi.r n~J maître fort oui travam~Ie cette ânne: etïf.ort .de ni.eu ,oui l-1· mres.o;e ide se ·réalliser. ·effort ~· P. néld'.n irait à une ~.âiche ld'enseistn.e.rn.• en.t. I1 P"élur:ait •a11'è: m11nir l'enfant de Q.~ ~oontam.éi# !PflO!Pre. ~'est~à. . din· de ~:8 Hherté 0Ui chet1ohe :à. se co.poauérir. 1dp·~ 'conm.aisS~:;~nces au.i lui .man.a·uent. 1cnmmr ~m !cJ!étnart. ün remtplit de pro- IC0lJ.8.boration rl'une auto·rité. évidemment. 1puisqu'il fattdra diri~r.~r cette visinn:s le sa'c ~~, vovall!eur 'Eth lhi·en. PJ''ri! ~ cette llJ.etite âme est ineXIlJlérience. :dislciiPJiner ,cP:s in.sHnds. ,qutn· ·C"hos.e 'o11'u.ne hmorance et 1qu.tun ins.truin~ cette jQinorance. lMiais collahovide hé~nt. .f[Œe est vie. ·e-SIDTH viv::lnt. rr:~tinn d'une ?lflfedion surtout. 1oui siVm.r '·P.st--à-dire Q'·erm·e dünt l'écorer êd a te oafhi~e a!V.ec lu.L ŒatrnP sa 'confiance et ·1.<" r:l,f.r1dr :,q. se ~iiV'rer. ·L'edu,cation ne seA6i~b. . ·c_01rs J:,q ·l').n•ttsséP rf·es virtuél:J.Hês: im .. !Patientes qu'~ene ·r.ecèl~e ·et tqui :ta ·tr.a.. rait-eHe pas, ;p:lus encore rqu'œuiVre d'enAu confluent des deux Dranses: 'Au seuiJl ldle 'l'éool'e. •qu'il franldllit pour 'la l])remièfoe fois, l'enfant vient de ouitter la m.ain ·Sia mère. Il a: bien ~.e 'c œur un 1peu g-ros. 'M:ais ·on -est un homme: il a ~etpt .ans! ·D'aililieurs sà maJin..an le lui a ·dit tout ià: ll'heure,. eri ~'embrassant, avant de 1e confier au maJtre: « Allo'lJ.:S, mon 1dhéri, te vo·i1a écdlier. m·ontr·e tqu:e :fu es un lliomme·! » ;Don.~c i1 ne 1P'leure 1pas. C'est pu·re vertu. ~ar ses veux ne refuseraient .certes pas les O.anr.,e-s! 'Et .c'es.t aussi fierté virHte. 1
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voulue par l'élève au lieu ~d'être iÏmipOsée par le maître. ·\L'important dans œ )proOOdé d'édu·cation intellectueJl'le, ·c'est 1que l'enfant =~+ott= 111.e sou,pçonne pas 1li'.ar.rière-p.ensée du Faire la classe sans en avoir l'air maître. Aussi y a-t-il des !Précautions ~Dernièrement, j'avais à faire pour à ,prendre; tPar exem!Pile, d'une part, tenniner la dasse du ·soir, une leçon éviter le retour trorP .ffléquent de ces s!ortes d'entretiens Hbres, et, !d'autre part, sur ae tlhermomètre. Le tem/l)s était beau: le soleil bril- avoir touiours ·un obiet là montrer. lait. J.e _pressais ,dans ma .JtLain l·e petit IMais si forocas:ion est JPrO!Pke n'héinstrument. ·et i'.aŒlais !dlonner l·e coup sitez IllaS \de faire :votre leçon dans1la de siiWliet ,pour 'faire ·cesser I~a r~créa cour; misez un ·g-entil ~atçonnet: montiorn. lors/que i'eus subitement l'idée de trez-lui oihi·et ou •srrarvu.r-e; entretenezfaire rdans ·un 'coin de la cour, ·à l'om- vous a!Vec lui là très haute voix, vo'lts bre des ormeaux ~qui la ~couvrent, ma. verrez 1au:ssitôt, -comme par endhanteŒeçon ode Sldences. ment. tous 1es élëves .accourir ~~1 vo~s. · .T'arvisai un des ·grands élèves, -et, à tendre 1e ~cou. tels die !Petits poussins se hrûJe-{POUfiPOÏJtlt, 11Jn \PeU haut ~de façon hâtant ide rei-oindre leur mère aux eott! à être entenldu de tous, ie lui .demandai 1cott! ,qu'elile pousse. ~ce que ie tenais dlans .ma main. ·pair-e la' das·se sans en avoir l'air, - C'·est un tlh·ermomètre, me dit-il c'est en,core 1·e procédé oui· donnera touaussitôt. i-ours les !meilleurs resultats; car, - A 1quoi sert-il. ... où i1 n'v a pas .contrainte, i~' y a olai'La ~onse ne se ffiit lP.as attendre. sir: et Œe plaisir est {~e qui renc1 l'rtud~ M:. H'. lOu ~coin .de P.œil, ie ne perdais l'as a<gréa1Jlle, fnlictueu:se. · de vue m·es autr·es élèves. =tt ott= En nous voyant 'a\Mairés, iŒs arrivèrent -bientôt de tous ·côtés, leur toUïpie Le maitre ne dnft nas rester assis d'UJ11·e main, lia eorldie de l'autre. pendant sa leçon En un ins·tant, un petit ·cercle se for- ' f\Toici un extrait qu'on nous rcommunique ma ·: ·et ie remanquai, non sans une üer- pour reproduction et qui est tir~ drtll ,Jour· taine ioie, 1que 1es moins .attentifs erl nal des :Commerçants": classe, étaient ICeux 1qui tenldiai·eYJ.t le p1lus !Permettez-moi. d~ahord, de vous rao~ le ·cou ,pour vo-ir. · t JPeJler un 'die m-es meillll,eurs amis. ;M'. ife ~sans !Pelidre un moment, quand je !Proœesseur SidhlmildHn, mort ii v a IQU'eŒconw,ris que tout ·mon !Petit auditooi.re ques années.. et 'homme \d'ëlcoŒ.e éminent, était au comp,let, j'élevai l'instrument au iug;em·ent ,tSain, au· cowp d'œiil au-dessus des têtes. prompt, qui, d'une seUle Ïil'S:pection, se Tous mes élèv·es suiiVirent arvidement ren1dait un 1comlDte ex;ad Ide 11a man;;he J1es eX)plications tque i·e donnais .alors. d'une da'sse. « Cel·a ,m'ag-ace», tdisait-tl !Puis, nous rentrâmes. C'était une le- qu-etlquefois, qua'l1ld iŒ venait nous faire çon en plein air que je vena·is de faire, une rvi•site en s.a ouallité de secrétaire premier rpaS' vers l'écolie en plein ai:r. f.éldléra1. !POUr 'l'ensehmem·ent :commer·Mais en .attendJant d'.Qpérer dans ce dat « de ïVoir un maître némligemment cadre si heureux !POUr 1'en:fance je ve- assi~s 'Co,mme un 'SiaiC ,'de ~Plomb su:r une nais 1d'•Olbtenir un 1quart (Pheu~e d'in- dhRise. » 'Et i1 aN'ait raison. cotnlparalblle attention, puisqu'dl'e était Çependlant, direz..voos, dans Œ ·es conseigm.ement, et au sens plein .du mtOt, œurv.re Ide charité? V n jeune dans la carrière.
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ditions Sjpéda1es o.ù se trouvent nos où Jl'ensei.gnement, tclevenu .des rcaus.eries intimes, est IP·reSique in:diviidueŒ, quellle importan1ce /Peut b~ en avoj.r la [JJosture d!u maître? Qu'i,l soit assi:S ou ldle!bout, le but ne sera-t-il .pas atteint? Du reste, 1œs JPromenaldes réitérées !dans un eSipace restreint pendant que l'eSIPrit des auditeurs est atbSQ!r.bé oar ldles 'QUestions embarrassantes, sont fort f!'ên.arntes. Je ne pense point ·dU tout que le mattre idoiV<e .s'.a.!!iter comme une gu~lp·e !Prisonnière. a.~racante et ta1oageuse, troulbilant Œes r.énlexions ou l'attention Ide a'a das:se. Ce que i.e veux bŒâ'mer, 'c'est l'attitulde délplloralblle .et nuisi.hlè aux rpro:grès, d'un . maître ·toujours assis. Vous en aurez 1-a !Preuve évidente en visitant rvous-mlême 1la rdlass.e ld'un ·co~l fègue. Entrez: aus:sitôt .1e maître se lève. rc'est ~la Œoi Ide aa ,Do li tesse; Ï'l vous sallu:e, /PUis. au lieu Ide reprendre :possessirün de sa tdhaise tro,p· rarem·ent veu· 'Ve, i11 reste k:lehout et 1continue. ·Pour,auoi ~cela? •La raison en est bien simIPle; la présence !d'un 'oontrÔile réveil1e son énetigie. le convainc fort i.us-tem.ent qu'étant !Pilus_ raiP!or-o,ahlé ;de ses éŒèves -et « ldleho.ut », son enség-nement est 1p\lus vivant, .roŒus direct, son auditoire maintenu en éveil. POUf1QUOi ld'onc a.e maître ne doit-il 1pas rester aSS'iS IJ)endant sa 1leçon? rD'abord dans son intérêt. Commo;dêment .assis, mo~:J.ement aiPIPUVé contre le dossier Ide son sièj_g-e, son esprit et séi V0 ]onté n'ont 1 p\IUS 'le ressort nécessaire pour incul-quer fortement •les m·atières qu'il -enseigne. <L'entrain g-énénal en subit bientôt 11-es funestes effets: le ·couraQ"e s'éteint, iles 1fo·rces et a.es inte11Ïlg.en•ces sommei!lJlent. D'où commencement d'indisci.cplline .et ·d'insubordination. 1 • En·suite, dans :l'intérêt des élèves et de leurs IP'roJtrès·. Les élèves ne tandent rpas :à s'ape11cevoir 'QU'un maître tou~cours,
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i-ours « assis » ne remJPlit ,point ses devoirs à Œeu.r égarldL Au lieu Ides éclaircissements et ;des connai·ssances qui 'leur manq.uent et 'QU'iffis es!Pér.aient .aJC·q.uérir en tfréquenta!Ilt 'les ~cours, ils n'ont entendu rque les données v.agu.es et incohérentes ·d'un ens.eig:ement défectueux. Déçus dans leurs esjpéran-ces. de oroQ'rès et de tra!Vam, et se renldant com!Pte ·que [eur temps .est mal e~tJlo vé. i·ls ,perdent tleur zè.Je et l'eSif:ime ldtte à 'leur m.aîilre. !Enfin, rpour le contrôle, du travaiol des élèves, c'est surtout dans 1es travaux écrins tOUe Œa lPTéselllce idu maître l!)arm.i B .es ·élèves aura ses 'PŒus heureux ef. fets. Le fait seu'l ou'iŒ vei'lŒre, ~contrôle, vérifie, est un stimulant infaUŒible; ~corn/bien ld'oJoéraUons fausse~· d'eflfeurs dan~ 1les solutions ou dans ia :Position Ides viflg-uR.'es sont évitées par un seu~ mot. un !Petit ,cortseiŒ .en 1ooa·ssant, une eXJhortation !aite '?:1 tetnlPs. iDans un travaill de com!J)tabilité, par exe111Jpqe. s'imasrine-t-'On 1ou'ul!l maître « assi'S » puisse, quoi ,qu'il idî;se, obtenir -dec:. /POStes bien a~i!més. ide 1a ;u,Sif:esse !daiJIIS t.e Débit et le Créldlit? C'est tPltts 'comm01de e,t lrrtkt~ moinst a~gTéable de s~a:bstenir de tout ;contrô;loe. mais alof1S·. on ne s·'éton.:: nera 'oŒus ldu ~rand nombre de tra.. vaux médiocres. néglig-és. incorrects. Dans oCes tristes ~constatations ·n'ac~ •cusons donc rpag 'le canldidat seulJ'. car iŒ n'a IPas toui'ou-rs eu ·son maître au~ ,orès Ide Œui: ,peut-têtre .cefui-ci était-H sans. cesse assis! ... 'EnJfin., vous connaissez IJ'écoJ.p tplhiilosorphnoue ld'Aristot·e. 1dhef ides !Pédpatéticiens. des «.Promeneurs », comme on l.es .aJPIPdle, !Parce ·que. la l'exemlf.)ile de :l.eur maître, ils rdlé!bHaient l·eurs .conférences en se oromen ant ;dlans Œes !POr· tiques ou sous les voûtes des halles. Eng-a,Q"·eons nos maîtres à 'les imit.er en oueaJoue .mesure. 1ponr . OC.eur a!Vantage oersünnel. 1e bien des élèves et la IJJfOSipérité ides lCOUfoS. 1
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Miettes pédagogiques tT...E 'B0UII.JtER DE
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[.'ECOJ.JER
:_ /Maîtres et ·M aîtresses! 'VOU!s; aiVez tous ex· ·périmen té 'la difficuH~ d'apprendre le ~lcul aux tout . petits. Vous: les faHes !Compter :sur leurs dotlg~s, OU! avee des 'bâtons tracés au talbleau ~otr; les plus ingénieux se servent id';rllum~ttes et .de ibill~ts de mét.ro usagés C est ibten.! Mats combten peu pratiques et IIJe1l' esthéti-ques et peu :hygiéni4ues, sont ces n~oyens queŒqure 1ouililes· qu'ifs soient par ailleurs. ·. !Le boulier de PEcolier 'les remplace avan·.tag~~:seme~. u~ 'Maîtr~ compte à son grand lbouher. '1 enfant réahse rpratiquemenf ees · nomlbres sur ie sien; le I.M'aître écrit au ta, bl~au noir 'les cltilffres ainsi réalisés. l'ent'an1t ·1es é~rit ·s ur ,son artdoise: ~e 'M aître refait t'opér-atton abstraite. 'l'enfant l'imite. ·. A1tez au concret à l'abstrait. 'M aîtres et lMaître_sses. le houtlier de Pf.Jcolier est sa première arifurmétioue •qui doit accompagner son premier alphabet. .
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NOWEAU STIIMULANT ~ titre de curiosi~é. le moyen suivant enmloyé pa.r un 'D'résident de -commission S'rolaire pour arn~1io rer la lfllarohe dre ses écoles~ ILorsc.u'un élève se faisait mal noter ·J'école yyriait à haute voix queloue~ « p~t~..r., et « ave " pour demander l'amendement du counable. V:~méHoration ne s~ bisait rpas a~ tendre: d'ailleur~ ·l'élève visé était honteux 1 'd'avoir mérité d 'être 'l''obiet d"une mesure ce:oon~ant es~enlfiellement anod.ine. et il fuut cro1re .::~:u~st que ·le~ roarents n'étaient nullement fters de rPosséder ·u n re;eton poU!r 1e~ <;11el on im'Olorait e~tionnellement les miséricordes 'divines.
On nous mie de ds:maler.
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C:OM\P09ITIONS D'ECOIL1,ERS tDans un di.sftrict. ·11ors cles eX!amen~ d'émaocitpa·fion ·du ll)r!n.temps dtf'm.ier. les étèves Ont en a fra ifer.· C.Qimme S'U.tet 'de compos.iti()n . de « 1'utinHé de 1a ,pomme de terre~ » A 0P. ,prOit)o~ voici nue'lquec rplhrases d:Machée<> lie ditllftér~nt~s ifeu~lles: 1. \La pomme de terre est un aA_11nent 'C!Illlt a été inventé ~>n Amériou.e par Chn stoplhe Çdl'Onib. - 2. Fai1sons des vœux pour que la .pomnre de tertre nous ar-
IOOmmanldJementS hr~s ·et Uèfs décllan• ressauts déta~Ls su·r les soins à donner Chent des mowvements pr-écis et soan• e!l aas td~.~~d~ident, .dlér~u>ntra la reS{J)ira· dés dont nos coŒŒègues rde 'Langue .alle- hon ·arhlfl'Cteil[e et ret:rondit avec em• mande ont seuJ:s le secret. P~us loin, pr_e~~t à toutes les \Ques·: rJns ·qui PJfett1ferllé dlérnontre à son 1groUUJe .Jes Œlll ét~1ent pos ...èS. P.a,r ~a captirvantè tets et les 'levers. Dans cette br.anohe 'cause·1·1e, 'M_. le ·Dr Dworey s'est .aJQquis où iJ est parS1Sé mRître. S'on exem1pŒe est la reconnaissance des moniteurs \Ttapllus .convaincant que ne le ~eraient les [aisans IQ~'i~ a ldiotés d'un eXJCellJlent ba·pUUtS benes !Plh·r.ases dl'un ·i!héoriden. Un ~a~e !de oonnaissan:œs anatom~q ues~ autre groupe, sous tes ordllies de Fauilh, awr.endl ta teChnique de :la course et S. Joseph âu saut. A un si~taŒ donné, toute la section se r.a,~semh~e et reçoit du din~c patron de l'Eglise catholique teur des Jcours !de 'Précieux enseigne·La société actuedie, qui s'est éloignée m·ents •sur iles méilholdes modernes de 1cu\J:twe ,p~bysique, jeux, etc. Une Ieçon- de Dieu, souf.fre d'un trouble profond · tv!Pe de 45 minutes aJP!Pren1d aux moni- ~a division s'est mise entre les chef~ teurs la suite à donner aux !Cli~rents d',entk~rise et 'les ou~riers, une lutte de dl1asses a rompu 1e Uen de la charité t11avaux d'une répétition. AtfiJn de faire cn.mprenldlre léltUX moni- qui ,les unissait lorsque ·la ioi chrétienteurs !la néceSisire des ex:encices physi- ne dir1geait lJa vie de tous. 'Personne ·ques, la diœdion du oours avait fait ne veut plus obéir, un vent de folle inajppell à un homme de l'art, M. le Dr dépendance soulève rous les esprits. On Dwcrey ~ill,s, 1 tVait .bien vouUu assumer r~ousse un Joug pour en subir ,un au·c-ette tâc!h·e. Dire ;qu'i~ s'en est tiré à tre plus dur. ·P1our !gltlérir un mal si merveil11e ne serait pas un êlo·ge suffi.. 'll111iversel, l'Eg1lise nous coruluit aux sant, car M·. [e ·Dr Ducrey ne s'est ~as .pieds de S. Jo.seph et nous conseille contenté de nous fexlpiHquer le fonction- d'inv~oquer celui qui fut ~le modèle des nement de no~s o~g.anes ce qui, ;pour un . ouvriers. ·Heureux .dàns son humble médecin, ·eut été une dhose facile, mais, c?ndition, J'héritier des 7"ois de !Juda, le pouT le [aire, ill s'est mis .à la rPortée de ft:ls de David, travailJait de ses mains s.on auditoire, démontrant Ile ieu, des pour donner du pain à Celui qui -fait mu!S1c[1es, la dr~culation du gang, la res- pousser Jes moissons et tqui multiplia rpi:r.ation, sans elillPlover pour ~cela; des [es pains pour nourrir 'les fouies. Sans termes - tedhniq'ues :qui euss-ent été iifl- autre ambition que de p};aire à Dieu et compréhensilblles rpour nos ·moniteu1.1s. de faire son devoir, rien ne le rebuta Après avoir dit quellques mots tdes ori- dans ~es ~euves qui ne lui mlélnquè1g'ines de ~a çuJltUTe ;plhysilq ue et expli- r.ent pas, comme à son Filils adoptif et \qué les caTadéristiques des -diltiféreliltes à la Viel'lge Marie, son iEpouse irnmaéc01tes de 'l'antiquité, dont ~es unes ten- ,culée. Docile au.x m10indres or!dres du daient au dléveJlopJPement de la iol'lce, Ciell, il s'est sanctifié dans i'obscurité, Jes autres à ·P.esilhétnque, etc., ill :s'a\p..· où ill se Jpla.isai.t, donnant aux ouvriers !Pllitqua tout ~pa.rHcu1ièrem·ent ià démon- Fex;emple d'rune ·vie la,borieuse ·et immo~ , trer pratiquement ·l a yalleur des exer- [ée. !Que de violences, que d'injustices, dces ·ootlPorebs a:w moyen d'un «sujet» bien muSiclé awqued ii lfit exécuter dif- dont nous sommes les témoins attris· férents mouvem,etlts. Ill eut l'amabilité tés; que de craintes pour l'avenir disdie oOffi/Plèter Sai coniférenoe !Par d'in té- pailiaîrtraient! que de pjaix intérieure ré-1
rive par qua:ntH:é iniCor11JiP.rêhensilb1e, car elle est le tresor dJu monJde. - 3. On i'a inventée en Arnériue. ._ 4. [.a pomme de terre est un piLat .sociable. - 5. Blile est la nourriture d'une grande quanti'té â:',animaux bipèdes·. 6. i.}a :pomme de terre est une plante qui est très :fréquentée druns qe IIJaiJS; on · ~a prépare dans d:iOO:Iérents plats. Auootons cette ll"éponse d'un .jeune homme d'lUne Ioc.alité des bofldls du 1llalc: « ANez•vous el111:endu paliler de GuiJJbume Tell, [ui d.emaDJde l'exruninarteu.r. » • « Oui, I.M. 'lnspe!Ctem, c'es-t urn bateau à ·vapeur.))
=tt ott= Bibliogr.aphie [..'E 1UIVJRE ID'OR DE IUA P AJM~IU.;E: ~r un curé de campagne - Br. 5 !fr., affr. pour étranger 0.85. -
Aulbanel, frères, éditeurs. · C'est un dhoix de pensées !I'ecueillies chez 1es autet11rs sa'Crés e-t profanes et qui toutes sont IJtlar<ill.léeS au coin d'un l'are 0011 sens. Ceci pe1'1111ettra dolllC ~ l'ouvra.ge de pénétrer dans tous les milieucrc et de devenir le li.v.re 'de chevet des pères .et mères de familles, don.t il .sera 11e conseiUer discret. En !Void les ·chapitres. . 1. iLe mariage 'La ffiamille - Ill. Les parents - 1LV. !Les enfants .- ~. lL'éclucation - \Iii. Les domesHques.
à Atvignon (!Franœ).
n.
lL'ESPIR.'IT OHI~E111JEN, par dom Vonier. . lBr. 5. AJ\lfr. pou!I' étralllger 0,65. - Aubanel, Œrères, éditeur·s, à Avignon (France). lLes âmes pieuses, compremmt ta valeur d/un enseignement éClairé, liront œ !iwe avec !bonheur, car elles ~ )décotwriront des lumiè· _res nouvelles JPOU!r Je· goUIVemement intérieur de leur vie :Spirituelle. ,___, On est heureux de voir ~ette 'd octrine prônée en nos temps d'ir- ' ,réflexton, de recherdhe effrénée du plaisir et ~u !bien-être, de vie falCile et commode et aussi d'erreturs et d'ignorance religieuse où chacun se fait une petirte .r eligion ais~ et rejette 'Volontiet1s .fout ·ce qui gêne dans la doctrine . .'L'auteur est très suggestif ses exemples sont l~inemc. ·A 10haque ~ge H .fait :rentrer en :sot-même.
=:~:j:o:j:t=
gnEmait, si l'on consentait à prendre S. · IlL SUF1f1IT. Avec Jésws-Christ, nows n 'avons Jos~ph pour modèle. besoin de rien et de personne, nous ne som'l.Ja prédication de l'EV1ang.ile a trans- mes IP1ws .dlans l'~solemoot et l'abandon; nous formé la société en transformant la fa- avons un Père, un Frètre, un Ami, un . Promille. La sainte maison de Nazareth, tecteur qui nous couvre de sa tendresse et ignorée, pauvre, abritait les trois plus de sa pui:ssan.ce. a'ugustes personfl!ages qui aient passé Le gran'd secret pour tout poétiser, c'est de sur la terre: Jésus le if,tls de Qi eu; Ma- jeter un rayon de soleil sur tou·tes nos acrie, la Vierge sans tache; Joseph, l'ar- tions. . . et ce rayon de so[ei!l qu'est-il, sinon tisan qui en était le ohef, à qui jésus l'amour de Jésus-Ohri,s t qui seul peut tout et M(arie étaient soumis. Une paix par- illuminer, tout traU!Slfigurer! faite y régnait, parée que tout y était ...... :dans l'o.rdre. C'est le modèle que l'EBibliographie glise présente à ' toutes ~les famiLles. ElOEIUVR.ES DE LA RBNAlSSANCE pour Iles aussi S'ont profondément atteintes rpar la diminution de }la foi et le mépris Chœurs à qwa1re voix dfuommes à Cappella. des 'lois de la morale .chrétienne. Aus- Fœtisclh frères s. A. ·Lausanne. si ne faut-il point s'étonner que le dé-1 tLa collection de chœur:s d :hommes A sordre s'y établisse et les bo·uleverse. Cappeill.a vient de tS'enrichir d 'U:Ile vingtaine L'autorité patemelile est méconnue, mê- d'ouwrages à quatre et, exce,ptionnel!lement, à me de ~eux qui ont ,Je devoir de l'exer- cinq voix, sous le ·titre: « Oeu'Vres de :la Reœr; l'union des époux est trop souvent naissance» . .ce sont des transcript-ions de !brisée, les enmants ne, connaissent plus ehœurs mixtes empruntés aux Maîtres de la 1l',obéissance et ·oherdhent tous les mo- gmnde époque contrapontique: Donati, Eccard, Gasto,ltli, HasSiler, LeChner Marenzio yens de s'y soustraiJre. ' ISans .doute, H se rencontre encore O~lando di 1Lasso, Vecehi, etc. ' aes f<>yet1s bénis, où .ch~a,cun est à sa pla-. ce, -où ,Je r~ct et l'amour mutuel Vient de paraître: IVANHOE par Sir Wa·lmaintiennent l'harmonie et la joie du ter Scott. 8 hOTs~texte en cou:Ieurs par Ed. cœur . . Ce sont ceux qui ont pris pour tBI.zi:l1lgre. .Elilt:on ATAR 12 Corraterie idéall la famiJ11le de 1Nlazareth et s'effor. ' Genève. - Prix re'lié: fr. '5 --. cent d'y confŒ.înter leur vie. Un vrai livre pour la jeunesse que ce cheîIPuisse S. Jose.ph obtenir de Celui d'œuvre d'un grand écrivain, roman historiqui l'appelait son •Père, et à qui il ne que prOIPre à vivilier l'imagination. Aussi la cliaignait pas de donner le doux nom maison ktar a-t-ellie jugé qu'il a.'Vait sa place de Fils, que ces foyers se multiplient et tou~e malfquée dans «!Ma Jolie Bibliothèdeviennent, comme autrefois, la règle que. » Ellie no.ws donne un texte soigneusegénérale, au 1ieu de n'être 1p lus qu'une ment revisé. Pas besoin de d:re que les ·ilheureuse exception. La .question soda- l'usfTations de l'ex.ce!Hent artiste qu'est M. Ed. le, et bien d'·a uires encore, serait alors Eazingu-e 1sout de tout premier .ord·re et ajourésolue. tent au charme du Jiwe. 1
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l]tESUS""OHIRIIST... nous 'l'avons pour nows reposer dtans nos fatigues, pour réjouir nos sacrifices, pour èusoleiillle.r notre vie, - powr combler tous les vild.es de notre cœur.
C'est en rremi.è.re ligne une peinture briJft lante de i}a 'Vie extérieure du moyen-âge en même ten1ps qu~U!lle description des antagonismes de ra-ces en Grande-Bretagne après la conquête des Nonnandts. A tous nous fdli,s ons: « Il faut .avoi-r la
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