JA SION l Sections primaire, commerciale (avec diplôme de commerce reconnu par l'université de Genève). Raccordement - langues. Enseignement par classe de .3 à 5 élèves. Sports: Ski - Patinage - Tennis Equitation - Natation Cours de vacances en juillet et août
L.'ÉCOL.E
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NOV . 1960 V ME
ANNÉE
Ecole pour jeunes gens dès l'âge de 8 ans
DANOUE CANTON,ALE DiU VALAIS PRETS ET CREDITS AGRICOlES CREDITS DE CONSTRUCTION AV€<:. CONSOliDATION A LONG TERME CREDITS CONMERCIAUX ET O'ENTREfRISSS
3 1/ 2 0 / 0 0 CARNETS D'EPARGNE 3 / 0 BONS DE CAISSE
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LJPECOLE VALAISANNE
L'ECOLE VALAI SANNE
LAVAGE CHIMIQUE SION • SIERRE MARTIGNY • MONTHEY
leinlurerie Valaisanne JACQUOD Frères
Sur présenlatlon de la clrls 10 010 de rabais
Bureau : Tél. 2 1464
Bulle tin mensuel du P ersonnel Enseignant du Valais Romand Ve Année
No 3 . Novembre 1960
SOMMAIRE I . Partie générale
Agence machine à écrire
REMINGTON pour le Valais
CONSTANTIN FilS S.A•• SION
Crocus
Savo ir encoura ger
Cl. Bérard
A bâtons rompus
E. Claret
A propos d es ga uch ers
J.·P. Rochat
Vers un e éco le romand e
2
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trav ers le programme .
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11
Encore un co nco urs
Rue des Remparts 21 Abbé Grand
Location de machines à écrire et à calculer
13
Pro Juventute
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Communications offi cielles
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Comptes rendu s
FERS - QUINCAILLERIE
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II. Partie pratique T es t de contrôle pour 4e ann ée .
ARTICLES DE MENAGE
17
Po ésies d e Noël .
ARTICLES DE SPORT
S ION Avenue du Midi - Téléphone (02l) 21021
31
Travaux manuels d e Noël
37
Fa U RN EAUX POTAGERS
RENSEIGNEMENTS
CALORIFERES
L'ECO LE VALAISANNE paraît à Sion, le 15 de chaque (IO numét-os pal' an).
Tous les ouvrages que vous cherchez vous sont livf"és rapidement paf" la Â,1 SIERRE Téléphone (027) 51332 librairie ~~ (Membre du club des Libraires de France) Demandez périodiquement notre catalogue: « Nos enfants lisen-t»
GRANDS CHOIX GRAND ASSORTIMENT
iii.
Téléphone (027) 22951
uve~
Sion
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RABAIS 5%, articles rée/ames non com· pris, au personnel ensei· gnant, sur Pf"ésentation de la carte.
. . Il mOl8, Jui et et août exceptée.
Rédaction: Eug. Claret, Office de l'Enseignement, Sion. Délai de rédaction: l e 1er d e chaque mois. Editioll , admillistration et expédition: Office d e l'Ensel'gll eln ellt (D epart. ' Instr. Pub!.), Sion. Impr ession: jmprimerie Fiorina & Pellet, Sion. Abollnemellt alllluel: Fr. 10. -, C . C . postaux Ile 12, Etat d VI' u a OIS, S'1011. (Pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu SUl' le traitement du mois d'avril). Publicité: Publicitas, Avenue du Midi, Sion. Téléphone 24422. Pages 3 et 4 de la couverture (10 insertions) Pages ordinaires (l insertion) (l insertion)
1/1 l/2 l/4 1/1 1/ 2 1/4 l/8
Fr. 700. Fr. 380.Fr. 200.Fr. 60.Fr. 33.Fr. 18. Fr. 10. -
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5 insertions : rabais de 5%
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SAVOIR ENCOURAGER 1
Dans une page célèbre de ses « Souvenirs », Péguy nous raconte combien fut long et pénible son apprentissage de l'écriture, aux toutes premières années de son école primaire : « . .. au lieu de nous faire écrire des mots, comme tout le monde ou tout au moins des lettres, le maître nous faisait écrire des bâtons ridicules indéfi. niment, et d es jambages, et des boucles ... Ma peine était d'autant plus ' douloureuse que j'avais une maladresse naturelle invincible et que mes doigts paraissaient vouloir me refuser obéissance ... Un jour, je pris une résolution suprême: je résolus de faire si bien ma page d' écriture que le maître n'y trouvât rien à redire et ne fît aucune correction sur ma page propre; j e m 'appliquai de toutes m es forces, de tout mon savoir, de tOllle ma respiration, tirant la langue, les y eux riv és; quand j'eus fini, je trouvai que j'avais réussi; j'attendis anx ieux, qlt'On me rendît justice. Comme tous les jours, le maître passa; comme tous les jours le maître, sans rien remarquer, sans penser ct mal, me corrigea mes bâtons; quand je vis ma page ainsi dénaturée, brusquement la douleur me mffoqua; je pleurai, en pleine classe, de toutes m es larmes ne pensant qu'à cela; je pleurai comme si j'avais été à la maison, comme si je n'avais pas eu autour de moi mes petits camarades effarés parce que je pleltrais intarissablement et que, pourtant, je n'av ais pas de mal, je n'étais pas tombé, je ne m 'étais pas égratigné; le jeune maître n'y comprit rien et, tout timide, s'attrista longuement de ce que je pleurais. » Ce petit garçon plein d e volonté, qui s'applique, tendu, à bien faire ses bâtons, qui y réussit, et à qui le maître n'adresse pas un mot de louange ni d'encouragement ... ce petit garçon m'a toujours ému et m'a fait prendre, à chaque lecture. de salutaires résolutions. Nous ne savons pas assez encourager. . Encourager n'est pas un réflexe naturel à l'homme. Nous aurions plutôt la tendance contraire: celle d e nous moquer, de m épriser, de jouir égoïstement de la maladresse ou de la malcha,nce d'autrui. L'insuccès des autres nous grandit et nous flatte à nos propres yeux. Encourager implique, outre l'humilité, une volonté d'amour, un désir d'élever jusqu'à soi. Encourager est du domaine du cœur - l'étymologie nous l'aSSltre - comme « courage » et « miséricorde ». On pourrait à la rigueur « encourager » au 'mal, mais le mot est impropre: c'est entraîner qu'il faudrait dire. Et ce vocable éclaire 'notre sujet, car l'encouragement est aussi un entraîn ement au bien, de même que le découragement est un abandon, un forfait d'où l'orgueil n'est pas absent. Encourager étant un mouvement du cœur, la femme est plus propre que l'homme à encourager. De quels prodiges de patience, de quelles merveilleuses intuitions la maman n'est-elle pas capable pour encourager son bébé aux fonctions élémentaires de la vie: manger, marcher, parler! Cet instinct maternel se retrouve dans toute institutrice. Au petit qui lui montre son découpage, son 2
dessin ou sa construction architecturale la maîtr d l l f' répond toujours ql/ e c'est très bien , ' esse e a c asse en antme , ,On n e l~el:~ en r~ster indéfinim ent ct ce stade, évidemment. L e rocédé dOLt s ad ' nous trouvons tePLI em ent ' apter 1 d a Z. a.g e et a la psychologie d"e l'élève lin 'L lnS p l li S sunp e e renoncer au j'Jrocédé plutôt qu e rIe 1 ' D' l , . e mU/ u et c[l' e a d apter! es e cours moyen , nos encouragements se font rares, La réalisation seule compte ; nous n e voy ons ]'Jll/s l'e ffort ql'; l' a p el"m.lse. S' ' l/.I tout nous avons 1 cOlnparer les resltltats d e l'élève c~ l tene1ance ' A. (e ai sotu 'wn que d .onnel.e« lwre C.lt l" ]uger lin enfant l mentI' e » dou en cored al/ X prenuers de classe ' Cl l OI ,S qu ' on c.ott en / onctwn e son l'en em ent antérieur l" L ' a~~oles~ent T t particulièremen~ sensible aux en couragem ents En butte ct utc~mpre wns!?n c e ses parents" ou du moins croyant l'être, recev~tnt lus de taloch P ent b dans son d esa1'/'oi intérieur ' l/ne p al ,0 1e d' en couragem , t es ql/ e d eloges 'sollvent un aZ/.1ne al/tant au'un aiguillon POl ' ' " l'1/n es d ' d 11 ~ , u qUOL cel tmns maLtres sont[tel ,m es pour gemLr ' , d/ s (/ ores es bac 0 escents a.lors que d'autres n 'ont pas ussez ce cet « ag; ete» auquel ils n 'ont pas réussi ct s'adapter? Gal' 1 d /l gements a l'em]Jorte -pi'ece, sans d'" nous es " Lstmctwns et sans nuances. Danse.ons la récitation J. la. m om s brulante, Al e, ' 1e b on mClLtre ' " ' dans , 1 le d evoir ' ,écrit appareml nen t l ei p l/b S ac tlOlwe tOlt]OIU , , f ' , , ' ' .. saI d e 'ever le m " ente m eme s';l " es t t,' 1 es Inlnce, a (l/,re nm.tre un legl 'l et,' a p elSl/a 1 cl'epnmant , [' el' dune m eLlleure ]'Jossibilité Rien l'l'es t pus pour Il!', e eve . G que , 1 c etre reJet e sans apj'Jel dans l a ca t'eg01"~e d es cancres, , lU C ons-nolis al/ SS ~ d es pronostics : « Tu rateras ton exam en' T ne feras r~:'l de, ~on dans la v ie ! Tou.tes les portes se fermeront d~van't to'i , " ,expen en ce n~l/s montre avec , netteté qu.e ce n e sont pas tou 'o'u.rs les /J/ em,Tel s , d e, classe, nt les enfants pmsibles et sages qui réussissent le miel/ X an s a 'U ~ e , I?an~ nos en coU/:al5,em :nts aux adolescents et aux grands, im ortante est la 1I10tlV,a.twn, IOn p 1a persl , 1 LablconsIderat ' ' d e l'entourage . , le sll.cce's a ux' examens, " pectwe, c e ! ec ou el une annee p eu.vent Îlnpressionner momentanément' mais l,es m otLfs c~ ordre moral sont autr~ ment puissants : la préparation à la vie, l:a . el a la consc~ence, le sens du devolr et d u service, la J'oie CorIe l'eff or t l'b pp t' 1 l 'd" l, ren/'ent CO/lsen /., a so ./. ante avec les ancêtres la responsabilité fu tur l 1 f' et du fO )fer .. ' Il f , en puissance d ans l'enfant e G e a pro esswn aut 's Cl d l'esser a'l' ae[ulte l ' , , que dans les d iffi cl/.ltés d e l'école se trouvent implicitem ent les 'd'fllf'~ ~~~I.t1~' l'ap prenti, d e l'ouv rier, d e l'artisan du p ère d e famille R ed bl 1., LCU es ,e est b 'el l' l ' , .ou el une annee I 'l peu, quanc. on VOlt ce .ct trente ans a]'Jrès' mais le d épassem t d ' la con q ueAt e d,e sa v/.n ' 'l"Ite , v OL'l'a qui « pay e » plus 'tôt qu'on ne p ense,en e so/.' N e craLgnons pas d e 1: répéter à nos gmnds et à nos grandes quand nous les « encourageons » au travaIL A
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A bâtons rOlnpus à travers le program,m e La Lectttre
, e J"aI'nJ.erais savou SI J'e Intis M, l'inspecteur, vous connaIssez Ina c1as~; " ' donner des leçons de lecture à mes élèves du clegre supeneur. _ Quelle question! Non seulement vous pouvez, mais VO~lS dev~z en . l' b d ' 1 t . se raIJIJortant a une etude dOlmer: lecture expressIve ( a or ; pUIS ec u,~e , 'l n d'élo fouillée ou simplement commentée; lecture enhn a proI?os dune eço cution ou de récitation; parfois même, si . c' est néces~a~re, lect~re p~l~ement mécanique; je pense pourtant (~ue ce dernIer genre n est pas necessaue avec vos grandes filles qui lisent fort bIen. Il '1' t 1 _ Mais agir comme vous le dites n'e~t-ce p~s a el' a en con re (U 1'0 ranline qui ne prévoit pas la lecture au degre supeneur ? Q chantez vous là ? Où diahle avez-vous vu que la lecture est p g, '-t ued ngl~e' SllI)e'I'I' e~r? V01~5 avez le IJrogramme sous la main? Bien! proscn e au e l ' Voyons un peu SI, J" al. 1a b el,1 ne '. , ' 'l' l' Pa"e 83, dernier alinéa: Aux cours nloyen et supeneur,les e,ev~s {Ol~ent )Osséder l'automatisme cle la lecture; celle-ci, de courante ,qu .elle etaI~.' devIent l, ' MallJ.eureusement les exercices de declllffrage s Imposent peu a peu expressIve, , " ' parfois même au c1egre supeneur. . Al,' Pa e 94: Voilà pourquoi toute lecture à IJ.at~te VOIX, meme au (egle slLpérieurgdevrait être précédée d'une lecture p~r le. :naltre... .' d" Si l'on n'a pas réservé lUle heure parUclLhere pour .la. le,ctUIe ~u egle supérieur, celcL ne veut pas dire qu'il faille négliger cette ChscLphn,e qm est t.?~t sim lement intégrée sans spécification s,ous langlte maternelle. C est a.u maltle à jl~ger quel temps devra. être i.lnpal'ti a cette ln' anche selon les besoms de sa classe ... Voyez encore les pages 96, 103 et Ill. · ?. N'est-ce pas assez c1au A ' . l' D'ailleurs le questionnaire que vous avez du remphr l~e .renferme lU non lus aucune équivoque. Voyons ce qu'il dit: «Au degré supenew', l~ lect~U"e ne ure Jas à l'horaire général, pas plus c1'aill~l~rs que le .voca.bulaue,. ~ ortho· ~ 11 1 l'analyse la grammaire et la composItIOn françaIse; tl appa.1ttent (lit ~~=l~r:'de fai.re l:L répartition horaire comme il le juge utile pour sa. classe: ' Mademoiselle, voulez-vous me montrer l'horaire, que. vous avez ~tabh Tiens' tiens' J'e constate que vous faItes figurer 3 heures de l pour votre casse... . ' l' f' t IJlus nmu1l.cûre et cl' orthographe et pourtant ces discip l?eS ne ,lguren pas non .? l'horaire énéral. Qui vous empêche alors d'y mentIOnner egale~l~ent la lec~UI~ .. g f' . 1 el et bien au programnle, et la comnllSlson auraIt ete . d' . r C al' l a 1ecture IgtUe J lâmable si elle avait condamné cette Importante ISClp me. b gran d emen t , 'll' . _ M. l'inspecteur, je vois clair maintenant et cela ~le tranq-m ,Ise: Je puis enseigner la lecture sans aucun scrupule. à mes grandes fl~lle~ . .MalS n ~ll"a~! on pas pu inscrire cette branche à l'horaue comme on a aIt aux egles
K f
inférieur et moyen?
- Bien SlU' qu'on aurait pu. Mais cependant ce n'est pas sans raisons qu'on a VO~tlil laisser aux maî.tres la ~iberté de donner à cette. discipline, cOl~lm~ d'ailleurs a toutes celles qm constituent la langue française, le temps Juge nécessaire, suivant les besoins de leurs élèves. Dans heaucoup de classes le mécanisme de la lecture est acquis au degré supérieur; dans d'autres il y a encore bien à faire. Et puis certains maîtres associent étroitement cette discipline à d'autres matières, de sorte que, clans ces conditions, on ne voit pas trop quelle est la part faite à la lecture et quelle est la part faite aux autres branches. Voici d'ailleurs comment s'expriment quelques-uns de nos collègues. Je leur passe la plume: «En ne précisant pas le temps dévolu à la lecture ainsi qu'aux autres branches du français, on a eu parfaitement raison. Le programme accorde au maître une liberté plus large dans l'organisation de ses centres d'intérêt et la mise en valeur de sa documentation. » - « L'idée de ne pas inclure à l'horaire les disciplines sus-mentionnées est excellente.» - «Très bien cette idée de laisser au maître le soin de répartir l'horaire pour la lecture, l'orthograpl1e, la grammaire, la composition française. Il peut ainsi selon les hesoins de sa classe consacrer plus ou moins de temps à la discipline jugée la plus faible.» « Géographie, histoire, sciences fournissent suffisamment de textes intéressants. » - « Dans une classe à tous les degrés la lecture doit intervenir dans toutes les occasions: histoire, géographie, analyse, hible. » - « Les textes d'histoire et de géographie dont la compréhension du vocabtùaire demande de longues explication s servent d'exercices de lecture. » etc. Nombre de maîtres, la plupart je pense, ont tout de même fait une judicieuse répartition des matières se rapportant au français. Voici ce que nous communiquent certains d'entre eux: « Bien! la répartition doit se faire selon les besoins. En règle générale, j'applique la suivante: Lecture 2 h. Récitation 1 h. Elocution et rédaction 2 h. Grammaire, vocalntlaire et orthographe 4 h. Et un autre: «Grammaire 1 h. 1f2. Analyse 1 h. Orthographe 1 h. 1,4. Vocabulaire 1 h. 1f2. Composition et phraséologie 2 h. 1f2. Elocution et récitation 1 h. 14. Lecture expressive et silencieuse 1 h. » En consultant votre horaire, Mademoiselle, je constate que vous aussi vous avez fait une répartition judicieuse en rapport avec la force de votre classe. Elle vous donnera d'excellents résultats, j'en suis persuadé. - Merci, M. l'inspecteur, vous m'avez convaincue sur toute la ligne, et je vais m'efforcer de suivre vos conseils. - Encore lUl mot au sujet de la lecture. Dans ma classe de grands garçons la lecture a toujours figuré à l'horaire. Et voulez-vous que je vous fasse une confidence? Mais surtout n'en dites rien à personne sinon on va me prendre pour un rétrograde, fermé à toutes les méthodes modernes d'enseignement; ce qui est peut-être bien vrai, le sait-on jamais? De temps à autre je pratiquais aussi la lecture collective à haute voix: lecture expressive par le maître, puis par 1, par 2, par 3 élèves ... puis par toute la classe simtùtanément, avec pauses indiquées en frappant du crayon sur le pupitre.
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Oui, je sais; vous vous récriez, et vous avez raiso~ c'est an~ip~da~og~que et vieux jeu au possible. Voilà pourquoi je ~e VO~lS c?nsmlle l~,as ~1, apr all1~1. Et pourtant, si je devais reprendre la classe, Je crOIS bIen que J agnais encore de même.
Conclusion Pour éviter toute équivoque, car équivoque il y a eu, il serait tout de même 1)on que ceux qui ser?nt .cha,rgés de mettre au point le nou~ea~ ~l:ogr~n~I~e, présentent, mais à titre d'll1dlCa~IOI,l s~ulement, en dehors ~e 1 hOlane genelal, un horaire-type, pour toutes les chsc~pllnes de ilt langue mat€1 nel!e. .. TI serait également indiqué de mentionner, da.ns la repartitIOn de la matière, les diverses branches: lecture, analyse, grau;lll1aIre, o~,tho~r?phe, ~ompo. sition française, quoiqu'il ne soit pas possible de fall'e une repartItIOn strIcte de ces disciplines, Mais du moins tout le monde saurait alors que la lecture figure au progranune du degré supérieur.
Cl. B.
TOUT POUR LES ECOLES
MANUFACTURE DE PAPIERS «ARCOR lt
UN SIÈCLE D'EXPÉRIENCE
A propos des gauchers Un collègue nous ayant soumis
Ult
cas précis pour lequel il sollicitait des directives,
il nous est apparu que cette question pouvait intéresser tout le personnel enseigllant et même beauCOUP de parents. D'où cet article, qui n'est point exl/Oustij, mais apportera modestement qllelques lumières.
Autrefois, tout le monde écrivait de la main droite, même les gauchers. La pédagogie moderne, se penchant sur toutes les inaptitudes scolaires, a particulièrement étudié le problème des gauchers et recommandé à cet égard une attitude très libérale. Elle a flétri la méthodologie du vieux régent qui attachait le bras du gaucher et elle a prôné la liberté complète au nom de la nature. Entre ces deux tendances extrêmes, essayons de trouver une solution acceptable.
Le gaucher de structure Il y a gauchers et gauchers. La vrai gaucherie - la sénestralité, comme l'appellent les spécialistes pour éviter toute confusion - est une disposition constitutionnelle, congénitale, assez souvent héréditaire. On sait que les deux lobes du cerveau ne sont jamais rigoureusement identiques. C'est habituellement l'hémisphère gauche qui est le plus développé, d'où il suit - les cordons nerveux étant inversés - que toute la partie droite du corps est favorisée. Mais il peut se faÏre que l'hémisphère droit soit prédominant, d'où le fait physiologique de la gaucherie. Les statistiques sur le nombre des gauchers accusent des variations assez marquées; elles vont de 4 à 25 '% des enfants suivant les années et les milieux. Cette marge s'explique aussi par l'impossibilité qu'il y a à s'entendre sur le degré de la gaucherie ou «coefficient de latéralité ». Disons que le gaucher à 100 % est très rare. Ces mêmes statistiques montrent encore que lorsque père et mère sont gauchers, le 50 % des enfants le sont aussi (Angletterre: 46 %; Neuchâtel: 53 %. TI semble que les gauchers soient particulièrement nombreux. chez les intellectuels et les artistes. L'Histoire a retenu le nom de gauchers célèbres : Nemrod, le fameux chasseur, Léonard de Vinci, Raphaël, Michel-Ange, Holbein, le violoniste Paganini, l'écrivain Vincent Voiture, le physicien Helmholtz, etc. Ces noms illustres suffiraient à rendre confiance à un gaucher s'il s'imaginait être un infirme ou un déficient.
Le gaucher léger Tous les degrés existent du droitier bien caractérisé jusqu'au gaucher absolu, en passant par l'ambidextre. On est plus ou moins droitier ou plus ou moins gaucher selon la prédominance des hémisphères cérébraux. Des causes externes peuvent aussi jouer leur rôle: tel bambin commence à écrire de la main gauche parce que son frère, en fa.ce de lui, écrit de la ~ain 7
droite! Tel autre manœuvre plus habilement la main gauche, parce que dès son herceau, il a été sollicité de saisir un hochet suspendu à gauche, un détail de la tapisserie, un rideau, la moulure d'un meuble, placés à sa gauche ... Dans ce cas on ne saurait conclure à un gaucher de structure. Il est d'ailleurs relativement facile de savoir si un enfant est un gaucher formel ou non. Les services médico-pédagogiques ont des tests précis de dépistage. Le maître dans sa classe peut aussi découvrir comment l'enfant exécute ses gestes naturels. Observez l'enfant qui manœuvre le balai ou un outil. Est-ce la main gauche qui se place en avant? Regardez-le jouer au ballon. Est-ce le pied gauche qui est le plus naturellement sollicité? S'il joue à la balle, la lance-t-il de la main gauche? Et s'il montre au tableau, sui' la carte ou le globe, le fait-il de la main gauche? Demandez-lui de joindre les mains et regardez si le pouce gauche domine le droit. Pour se mettre à genoux, le gaucher pose d'abord le genou gauche en terre; pour enfiler Ulle culotte, il passe d'abord la jambe gauche; pour descendre un escalier dans l'obscurité, il tâte avec son pied le plus sensible, le pied gauche; pour arracher une feuille de hloc-notes, il tient le hloc de la main droite et arrache la feuille de la main gauche; pour frotter une alluniette, c'est la gauche qui tient l'allumette; pour enfiler une aiguille, c'est la gauche qui tient le fil; pour enrouler le fil autour d'tUle bobine, c'est la gauche qui enroule ... A noter que la sénestralité ne se limite pas à la main, mais s'étend à l'œil, au pied. Demandez à un enfant de regarder par le trou d'une bobine ou d'une lunette, c'est le gauche qui regardera; demandez-lui de venir vers vous en sautant sur un pied: c'est sur le pied gauche qu'il sautera. Observez ces gestes, répétez ces expériences maintes fois aV,a nt de conclure.
La thérapeutique
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gaucher
Deux remarques préliminaires s'imposent: 1. D'abord, la gaucherie n'est plus une tare, cOlnme le croient certains parents désespérés d'avoir un enfant gaucher et résolus à le corriger à tout prix. On ne peut parler d'anomalie qu'en comparaison avec des droitiers qui sont la majorité; physiologiquement, la gaucherie est tout à fait normale. Ce qui devient anormal, c'est de contraindre lm gaucher structurel à travailler à droite. Ves troubles caractériels en sont fréquemment la conséquence. 2. Il demeure que le gaucher est, quoi qu'il fasse, défavorisé dans la vie sociale. Notre civilisation est une civilisation de droitiers. Depuis la classe où la lumière vient de gauche, jusqu'à l'atelier de couture où les anneaux ohliques des ciseaux hlessent le pouce gauche, en passant par le laboratoire, l'usine et la caserne, de nombreux appareils conçus pour des droitiers entraînent une certaine gêne chez les gauchers. A l'école surtout, le fameux mouvement gauche droite; indispensable à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, est plus difficile dans le cas d'une sénestralité formelle. 8
, ~es difficulté~ ne sont pas insurmontables aux gauchers: uel ues-uns s en sortent assez VIte; chez heaucoup d'autres e l l , q q . " '1'] ',. , es Plovoquent un certaIn l (eseqtll 1 Jre, un sentunent d Inada!JtatiOll et d" , 't' ff . , V . . Insecun e a ectlve OICI quelques directives pour le maître: . ir d~~ntente a.v,ec les pa.rents. Si le maître, par souci de dis ci1. ~~ut d'aborc~~ p me O~l esput ce to erance, mene une campagne opposée à celle des Jarent quels resultats pourra-t-on en attendre? 1 s,
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2. Ensu~te, échtirer les pare!",ts. Beaucoup ont sur cette qtlestion des ' idées er, l'onnees. Telle maman dll'a à l'institutrice el l ' A l' , l lU presentant son enfant: « a maIson, nous ne savons plus que faire . . .' . ,. pour cOluger cette mauvaIse l )'t d la JI u e; vous reusslrez certainement mieux que nous . 1" l es punitions ! » ' ne m epargnez pas Cette risque ' l attitude . l' ] de faire de l'enfant un con t,·" laue. S'1 1"ecl ucateur apres que qu~s Jom:s ( 0 Js~rv~tio~l et d'expérience est persuadé qu'il s'a it d'un gaucher de stlucture, Il eclalrera les parents au b . f . l g, . . , }' , , eSOln ela appe au medecln O~l au servIce mec Ico-pedagogique pour les convaincre. 3. S il s'agit d'un gaucher de structure le maît· ·d· 1 . l' f 0 ,. , l e se gal ela ce contraIndre enl.ant· ~l n, e reussIt pas à hahituer lm pied gauche à marcher dans WI sou 1er d l'oIt. Le libéralisme est ici la seule voie possible Et l' ' .' 1 . "1 . . expeIlence prouve que les gauc lers arnvent a tres )len écrire de la main gauclle J'en . l . , 1 'S' , . . connaIs p USleul'S exemp es. a. IOn .me~e. RIen ne distingue apparemment leurs cahiers ui sont aUSSI bIen sOIgnes qtle les autres . Ils dessinent (e lInelue, ' ' q COll f ectIonnent l eurs travaux manue l s avec autant d'habileté ("allais écrire d l , ' . , et de rapidité que les droitiers. J e « c ex tente ») Forcer un gaucher de structure à écrire de la m' 1" ' l Il aln (lOIle, c est 'exposer a, des trou J es graves, tels le. hégaiement, le strabisme, la dyslexie" (difficulté d~ii-~c~ureh la.ty~grapllle, la maladresse chronique, l'inejuiétllde, le déséqt 1 r~ a ectl · hez les gauchers, presque tous les retards scolaires sont l a consequence (e I cette contrainte. 4. Quant aux Saucher~ partiel.s,. on ne saurait adopter lille attitude aussi formelle; ~a theral~eutlque est ICI fort relative. Souvent le traitement a déjà cOln~~e~:cef:u~~:le ou ~es paren!s ont ~xigé et ohtenu que l'enfant tienne sa' cuiller "fl ' l' .~ette c ~ a m~m drOIte. Le maître pourrait profiter de certains l e .exes c. eJa acqu.ls -:-. d entente avec les parents - pour faire écrire de la mall~ d.rolte, avec mfmUllent de tact, de délicatesse et de patience S' l' ff 't f,ar~Il m~~U'mo!~~able, s~ après quelques semaines le résultat est lan~el~ta]~le o:i ,en ant es q~lI se croIt seul, revient à sa main favorite, il ne faut Jas for~er la nature, maIs rendre à l'enfant toute sa liberté C'est' t Il 1 1 bl' . JUS enlent c ans ces cas (outeux. que e pro ~me est plus compliqué. Le choix est parfois l'fr '1 entre eXIger et laIsser lIhre. (1 ICI e Si l'on .d.oit~ ,en gé~éral, recommander une solution lihérale, on ne eut non plus aVIlIr l e~lucatlOn de la volonté, le sens de l'effort renoncer d'en~Jlée ' l lutte par cramte de susciter des complexes Voilà le' mot r I ' , L a ~ commo l . t ' " . ac le. e mot SI (e, qtn sel' souvent a camoufler les abandons et à justifier le laisser9
aller ! Combien en connaissons-nous, qui étaient gauchers de tendance et que le maître a contraints à écrire de la droite! Et nous n'avons pas, en les voyant aujourd'hui, l'impression que ce sont des déséquilibrés, des types à complexes, des déficients ! . Le Dr Lucien Bovet, ancien chef du service médico-pédagoglque de Lausanne, est bien de cet avis quand il écrit: , «D'une façon générale, il convient d'encourager les enfants gauchers a écrire de la main droite, car il est certain que c'est un grand ava~ltage que de savoir écrire de cette main. Mais il ne faut pas y insister et y aller avec beaucoup de patience et de compréhension. S'a~erJoit-on que la .cl~xtéri,sation a ent.raîné de l'instabilité psychomotrice, du begalement, des dlfhcultes de lectme ou cl'écritul'e, il faut alors stopper les essais et laisser tranquillement l'enfant se servir de la main gauche 1). » , . «Dans tous les cas écrit F. Marie dans la nouvelle Revue PedagogIque belge (fév. 1956), les rép~'imandes, les moqueries, les ql~ol~hets.à l'?,(~resse des gauchers sont à éviter. L'attitude envers le gaucher doIt etre InSpll'ee pal: l~ psycholoO'ie et la charité chrétic ll1c. L'éducateur ne peut refuser de consentir a certains ~fforts à une attention npéciale au profit des enfants gauchers. Dans cet esprit mêm~, il doit se rendre ingénieux pour rendre au hesoin de sénestralité les compensations qui peuvent êtl'e utiles. » E. Claret POUl' une do cumentation plus complète sur les gauchers, on pourra s'adresser utilement à l'Ecole des Pare1lts, 9, rue Faraday, Paris 17e. , 1) Cité pal' J. David Perret, dans la brochure, LEnfallt Gaucher, Neuchatel 1958.
Vers une école romande La commission intel'cantonale, dite du Rapport 62, a tenu sa troisième séance à Lausanne, samedi 25 septembre. Outre les délégués des quatre cantons affiliés à la S.P.R., le président Rochat accueille chaleureusement MM F. Ducrest, inspecteur à Châtel·St·Denis, et V. Galley, instituteur à Bulle, qui représentent l'Association du corps enseignant primaire et secondaire fribourgeois. Les mêmes souhaits de bienvenue s'adressent à M. R. Zuchuat, maître secondaire à Sion, qui avec M. Revaz, de Vernayaz, président de la Société valaisanne d'éducation, seront les porte·parole du corps enseignant de la grande vallée. Saluant encore la présence de M. Sylvestre Vautier, président de l'Association vaudoise des maîtres secondaires, J.P. Rochat ne cache pas sa vive satisfaction à l'idée que la commission ainsi constituée représentera bientôt le corps enseignant primaire et secondaire officiel romand dans son ensemble. Il ne l'este plus qu'à accueillir en novembre, et nous ne doutons pas qu'il en soit nin si, les délégués des maîtres secondaires genevois et neuchâtelois. Notons encore que les sous· commissions jurassienne et vaudoise sont dorénavant complétées respectivement pal' MM. R. Haeberli, maître secondaire à Courtelary et Ch. Miauton, instituteur à Rolle. La glace promptement rompue, la commission se met au travail et attaque le premier objet inscrit à l'ordre du jour:
E:wmen comparé des plalls cl'études L'enquête menée au cours de l'été par les commissaires dans leur canton respectif fait apparaître avec éloquence des divergences dont le détail sera repris dans le Rapport. Relevons seul ement les plus criantes:
A
Notiolls Age moyen des enfallts Début de l'enseignement de l'allemand VD 9 ans 9 mois .- NE 13 ans 9 mois. Début de l'enseignement de l'anglais: VD 12 ans 9 Illois· GE 15 ans 3 mois. Etude systématique des fractions ordo : VD 13 ans 3 mois· Jura 10 ans 10 mois. Accord du il. p. avec avoir, l'ègle complète: GE 11 ans 9 mois· Jura 13 ans 7 mois. On s'explique mieux maintenant les «trous» constatés dans la formation scolaire des malheureux enfants transplantés d'un canton dans l'autre, et que les premiers résultats de l'app el « cas concrets » lancé ici même confirment douloureusement. Une large discussion conduit ensuite à l'évidence de la nécessité d'un programme romand commun. Programme n'entrant toutefois pas dans les détails, mais se bornant à fixer les exigences minimum dans chaque branche, et veillant surtout à assurer un synchronisme aussi précis que possible dans l'âge d'étude des notions essentielles.
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OFFICE MODERNE SION Mme E. OLiVIER-ELSIG et MICHEL RUDAZ 10
A côté de cette coordination intercantonale sur un plan qu'on pourrait appeler horizontal, des arguments de grande valeur sont échangés en faveur d'une coordination verticale entre degrés primaii'e et secondaire. Et ceci non seulement sur des questions de structure, mais sur des points aussi précis, par exemple, que la terminologie grammaticale. N'est·il pas absurde, pour ne citer qne ce détail, que le terme de complément indirect recouvre des concepts différents à l'école primaire et à l'école secondaire? Des discussions de ce genre témoignent de l'intérêt profond qu'il y aura ù reprendre ensuite, inlassablement. ces contacts amorcés dans cette première séance commune. Mais le travail se poursuit et la commission aborde ensuite l'examen du
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Plan gén éral
aIL Rapport
D ésireux d e fix er auss i tôt que possible la portée et l es limites du travail à effectu er jusqu 'en 1962, le futur rapporteur gén éral a élaboré d 'ores et d éjà un sommaire du Rapport, La Commission en approuve l'essentiel. Le Rapport s'arti cul era donc en quatre grand es sec tions: Un e premi ère partie intitulée : Une école romande ? A fjuoi bon ? aura pour obj et de poser le problème d evant les enseignants et l es autorit~s , d 'un e part, et d evant l'opinion publique ll'autre part, U ne d euxi ème partie expo sera en toute obj ectivité lCL situation scolaire acU/elle dan s l es six canton s int éressés, tant au point d e vue structnre, programmes, que mod e de formation d es maîtres, La troisième p arti e élargira le problème ii l'échelle illtematiollale, s'efforçant de montrer que la nécessit é d ' un e adapt ation de l'école à la société mod el'll e es t un problèm e qni d épasse largem ent nos fronti èr es, L es réform es scolaires en cours ou d éjà r éali sées en Suiss e ct à l'étran ger y seront analysées et leurs principales li gnes d e force d égagées, Da ns la d ernière partie, la plus il~l " O l't a nt e et la plus d éli cate ass urément, la commission n'h ésitera pas à ab orb el' l'exam en d ' /:;I f1ltur stat1lt scolaire romalld , Dans ce travail, qui n e saura it bi en entendu p ré tendre être un e é tud e complète, il s'agira d e poser les fond em ents stru ctur els d e cette E cole romande qu e les enseignants conscients d es inconvénients, d es in coh éren ces actu ell es, app ellent d e leurs vœux, Enorme trava il, qui n écessitera d e lon gues et lahori eu ses h eur es d e d év ou em ent, mai s qu e la cOlllmission abord e avec optimisme et un désir r éjouiss ant de coop ération , Enfin, en conclusion, deux chapitres intitulés « Par où commen cer » e t « Aid e,toi, le Ciel t'aid era », insisteront sur le fait qu e l e Rapport 62 n e saurait être qu 'un point d e départ: d 'imm enses tâch es con cr ètes nous ntt endront en core pour faire passer nos vœ ux dans la r éalité, A insi dé termin és, les effort s de la commiss ion vont maintenant pouvoir s'orienter de façon précise, D éjà les do cum ent s accumul és jusqu' ici vont p ermettre au rapporteur d e r édi ger dans le courant d e l'hiver les d eux premi èr es, voire la troi sièm e partie du rapport. Tout l e poids d e nos préoccupa tion s va pouvoir se concentrer SUl' cette r edoutable derni ère p artie, En plus d e ces d eux grand es ques tions, la commiss ion a mi s au point un pro gramm e d' A ction sur l'opill ion pu.blifju e
D es con tacts ont été p ri s et le seront en core av ec la presse, l es milieux syndicaux et patronaux, Il s'agit d e fair e apparaître en pl ein jour l es inconvéni ents d'un fédérali sm e exagér é sur le plan scola ire, d e r ensei gn er les parents sur l'initiative d es maîtres romands, et si possible d 'engager à l'action les autorités, A cet effet, nous , comptons b eau coup sur l'appel lan cé à deux reprises dans l'Edu cateur, et que nous r ép étons encore, Et enfin, del'l1ier obj et, la commi ssion a admis le prin cipe et fjx~ les modalités de l' EIICJu ête automlle 1960
Sous ce titre, un e vaste consultation du corps en seignant sera orgal1lsee pal' toutes les associations actu ellem ent associées Il notre effort. Il s'agira de d éceler d ' ull e part les prin cipaux gri efs formul és à l' égard de la situation scolaire actuell e dans chaqu e canton, et d'autre part de m ettre en lumière les él éments positifs, c'es t,il,dire les institutions qui donn ent enti ère satisfaction et qui m ériteront d 'être r eprises dans un statut commun, Nous vous prions don c de vous prêter de bonne grâce à cette enqu ête et de répondre en tout e consci ence au qu es tion, J,P,R. naire qui vous sera adressé cet automne,
ENCORE UN CONCOURS L e V alaisan n'est pas fort pour l es COli COli l 'S , E st'ce l e Illa'l tre fjui s'en d ésilltére sse ? Est,ce l 'élève ? Je laisse cl cllflcun le soin de tronch er.
J e ne puis cependclTlt résist er cl l'env ie de VOliS rec01ltmcl/lder le COli cours ci,d essous, fjue ' Parce , ' , le DANEMARK " est un 11etit lla)' s comme l e notre , un pays bicll sympathifjue et bl e,lL pacI,~/CJue, P,arce fjIL Il faut d e plu s en plu s p en ser «européen » et fju e le cOlllpartimell/(tl lS/lle geogmpll1fjue et idéologifju e Il'est plus v iable ' AIL mom " s cett e Z',Iglle, l,a , Z' " , e n t ou. J" ecn lauo, CIIlllOllce fjue les premI eres troupes allelll (l/Ides d e l'OTAN ' " ' Vlell1tellt d' elltrer en Fmnce pOl/l ' d es" mWIŒuv res sur 'terY/toIre fmn çais " a vec l'eICCOI 'd e t sel I ' OIL un p ,cm cOllcerte pm' l es d eux pa) s .. , J a vou e fju e Je trou ve celn form.idabl e Fair e taire les v l'el'lles l ' ' ' , lClmes se cu 1atres ul/~r ,en lit, « ces d eu:\' ':lOitiés d e l'âme humaill e» cOlllm e l e souhaitait le grand pacifist~ A n stlde Bncl11d, et tra vmller d e cOllcert ii la d é fen se COI/WI ll/te .. ,
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Fai~e~ ce cOl: cours, chers collègues, Ou vrez les f en êtres de v os écoles sur le v aste //l OI/ de, SI ,IU,IL al/. 1 cwt,re d e IIOS petits mOlltagllards s'en allaient passer 15 jours aIL Danemark Il e les envlenez' vous pas ? ' E.CI. La Soci été Suisse-Danemark a l'intentiOII , ell COlnllllln n\'ec l' am 1lassad e d e Danemark à Bel'lle et l 'Institut Danois à ZlJl'ich, d'inviter des gal'çollS et cles f'll 1 es sui sses d e participer il un concours d e composition, L'impulsion pour un tel con cours a été donn ée pal' le rappol't plus sel'l'é qui s'est form é entre nos deux pays pal' l'ass ociation commune à l'AELE (Association Europ éenn e d L'l ' , e IH e Echa n rre) Le t ' l ' , b ' ~'avUl ec~ nonllqu e en commun doit s'appuyer Slll' un contact humain, afin qu e es plllssent nll eux se connaître, La Soci été D anemark Su' . C 1 les p eupl . . 1" . ,. .. c ( . Isse a ope n la gl1 e a pour cette raI SOn ~~lte ntlOn d org~ III Sel' , en , lIl em e temps un concours de composition analo gu p N ous se,lIons heureux SI des IIlshtuteurs et écoliers suisses s'intéressai ent à ce con c( , s afin d e con~'lbu er pal' leur p arti cipation active il un rappro ch em ent suisse,danois, "era 1 ou en 1 l Le 'th el/te , d e la" composition es t DANEMARK ' (lui p eut 'être (I e'cl'I't en gen (CS ( OluallJes d e tel'lJlIn es , Ces domain es sp éciaux sont l 'arrri cultlJl'e l'industrie la A i l vie culturell e ou l e travail d ano'suisse en comlllun, b , , , p ec le, a La IOll gueur d e la composition p eut ê tre au co ncours av ec leurs classes,
f/'x'e'e
" pal' l es Instituteurs d és irant particip er
, La do~um entation : livrets, prosp ectu s, matériel d'instru ction, mai s auss i d es ima ges et mellJ e danoi s sel'Ont, si d ésiré , mi s à la' dl'SpOSl'tl'Ol1 d es 1I1 ' t eresses ' , pal' l ' l ' d es tllnbres-poste , ,nstltut DanOIS, St? ~kers trass,e 23, à Zurich, où d es film s do cum entaires et culturels Sur le D,ltI emark , ~ t des sen es d e dl as en coul eurs p euvent être obtenus pour illustrer l'obj et de la compOSlhon, D élai d'e:\:p édition: 1er févri er 1961. Chaque institut eur choisira l es (1 1 11 d eux' compositions es m el eures e sa classe et les enverra pOUl' le jugem ent d éfinitif, Le jury se compose de l'Ambass ad eur d e Dan emark SE Madame B d1 B d p " 'd t d i S '" S' D ' ' , 0 1 egtrup, u end ' e a OCl ete lUsse' an emark, Mon sieur le Dl' Hans Bauer' Ba A le d' , d l eSI " ,, ' ' , ' , un r epl'cse ntant es peno Iqu es d lIIslLtuteurs suisses et du Directeur d e l'Institut Da ' • Z ' 1 l\" ' Han s Joakim Schultz, nOlS a unc l, '. onSleur Prix : Les auteurs des deux compoSllLons l es mel' Il eures du con cours enti er seront l'éco mp ensés pal' un séjour d e va cances de deux semain es au Danemark en été 1961, avec
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départ dt! Bâle - une semaine à la campagne et une semaine à Copenhague. De plus un nombre de heaux cadeaux danois sera mis à la disposition pour d'autres bons travaux. La distribution des prix aura lieu au début du mois de mars 1961. Les deux compositions les meilleures seront publiées dans la Fetiille Kontakt mit Dü/tel1lark, éventuellement aussi dans un quotidien danois. L'Institut Danois, Stockerstrasse 23, à Zurich, est à la disposition pour tout renseigne· ment concernant le concours de composition.
PRO JUVENTUTE (Dialogue entre Paul et _
SOit
Régent)
Monsieur le Régent, où peut·on se procurer un almanach Pestalozzi? Je le trouve
si intéressant. _ Mon petit, on peut se le procurer dans les librairies et surtout au secrétariat général de Pro Jlwentute, à Zurich. C'est aussi Pro Jrwelltllte qui édite Pestalozzi ? Oui, Paul. C'est le même Pro Juvelltute qui vend les timbres au début de décembre? Oui, Paul. _ Et cette année, en vendra·t·on aussi? J'aimerais tunt affranchir avec ces timbres . les lettres que j'écris à ma grande sœur, en Angleterre. - Oui, Paul. - Mais au fond, qu'est.ce que c'est que ce Pro Juventute ? _ Pro JILVelltute est une expression latine qui signifie « en faveur de la jeunesse ». Elle d ésigne une fondation établie depuis plus de 50 ans en Suisse pour s'occuper de l'enfance et de la jeunesse de notre pays, surtout des jeunes qui n'ont pas les moyens de se former, de se payer des vacances, ou bien qui ont perdu leurs parents. Elle s'occupe aussi de procurer de bonnes, de distrayantes lectures. _ Mais où trouve·t-on l'argent pour aider ainsi ceux qui n'en ont pas? _ Certaines personnes riches et généreuses font des dons importants. Des maisons industrielles y vont de leur contribution, surtout il y a la vente des timbres et des cartes de vœux, qui se fait le 1er décembre de chaque année et les formulaires de télégrammes de fête, que l'on trouve à la Poste. - Mais les timbres, est-ce que cela rapporte beaucoup? _ Oui, pour toute la Suisse ça a rapporté l'année dernière, plus de trois millions, exactement Fr. 3145087.70 et pour le Valais Fr. 38601.70, soit une moyenne de Fr. 0.244 par habitant alors que Bâle·Campagne avait une moyenne de Fr. 0.967. - Mais est-ce que l'ou aide aussi le Valais? _ Evidemment. Le Secrétariat général de Zurich remplit bien sa mIsSIon. Je connais des cas, où il a grandement aidé des familles dont le père est mort prématurément, laissant plusieurs orphelins. Et puis, le Valais est partagé en plusieurs districts et l'argent qui provient de la vente des timbres dans ces districts (38601.70) reste à leur disposition et sert à soulager des jeunes dans le besoin. _ Ainsi donc plus on vend de timbres et de cartes, plus on pourra distribuer de secoure? -
- Mais la conclusion, c'est que l'on devrait se démener pour rendre cette vente très fru ctu euse. - Evidemment. - Aurez·vous recours aux élèves, cette année aussi, pour la vente de ces timbres? - Sans aucun doute, et si le cœm' t'en dit, tu feras partie de l'équipe. - Merci, Monsieur le Régent. J'en ferai partie et je souhaite que dans toutes les écoles du canton on trouve beaucoup de garçons et de filles, qui se dévoueront de toute leur âme pour vendre beaucoup de timbres et de cai·tes. - Bravo, Paul. - Mais cette année, à quoi sera affectée la collecte? - Avant tout à l'aide à l'adolescence et à l'encouragement d'une judicieuse utilisation des loisirs. - Merci, Monsieur le Régent. Combien voulez-vous que je vous amène de camarades pour participer à cette vente? - Deux par quartier du village. Donc huit: quatre garçons et quatre filles. - Merci, Monsiem' le Régent, et je vous assure que cette année, nous ne serons plus les derniers, en tout cas pas ici, dans notre village. - Merci Paul. Bon courage! Pour te rendre la tâche plus facile, j'en parlerai à toute la classe, puis j'enverrai notl'e conversation à la rédaction de L'Ecole Valaisalllle.
Pro Juvelltllte (abbé Gralld)
Collège Ste Marie
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Martigny 1NTERNA T et EXTERNAT CLASSES PRIMAIRES CLASSES SECONDAIRES COURS PREPARATOIRE A L'ECOlE NORMALE ECOlE DE COMMERCE (Diplôme cantonal)
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LOTERIE ROJJANDE
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leYoghourt F.V.P.L.
DES HEUREUX ...
C'est évident.
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E.V. No 3, novembre 1960
COMMUNICATIONS
OFFICIELLES ]
A PROPOS DU PROCHAIN RECENSEMENT Aux autorités scolaires, Aux membres du corps enseignant, En vertu de l 'arrêté du Conseil fédéral du 24 juin 1960 un recensement fédél'al de la population aura lieu le 1er décembre prochain. Lors des précédents recen sements, il a été fait appel au concours des autorités scola ires et du personnel enseignant. Le bureau fédéral des statistiques sollicite de nouveau cette collaboration et nous pensons pouvoir répondre affirmativement à sa requête. Il demande au p ersonnel enseignant de vouloir bien faire remplir, à titl'e d'exemple, à chaque élève un questionnaire qu'il emporterait à la maison comme modèle. L es élèves qui auraient fait d es exercices, sur des feuille s sp éciales, seraient en m esure d'aider leur entourage à r emplir les formules officielles. Les instructions utiles et le mat ériel nécessaire seront remis au personnel enscignant très prochainement. Nou s comptons SUl' la bonne volonté de chacun pour fa ciliter les opérations de recen· sement et nous remercions par avance les autorités scolaires et le personn el enseignant de leur dévouement. Sion, le 29 octobre 1960. Le chef du Département de l'Instruction publique: 111. Gross
CREATION D'UNE SECTION MONTESSORI A L'E.N. E:~I,r(tit
dtt protocole des séallces d" Conseil d'Etat
En séance du 7 octobre 1960, le Conseil d'Etat, SUl' la proposition du Département de l'Instruction publique, décide de donn er le statut ci· après à l'Ecole Montessori, créée dan s le cadre de l'Ecole normale des institutrices, à Sion:
I. Création de l'école Art. 1er. - Dans le cadre de l'Ecole normale des institutrices, à Sion, il est créé une section chargée de la préparation des maîtresses d'école enfantine selon la méthode de Mme Montessori. Art. 2. - L'école est confiée à la Congrégation des R évérendes Sœurs Ursulines qui fournit le personnel qualifié pour cet enseignement.
Il. Personnel admis il cette section Art. 3. - Durant l'année scolaire 1960/1961 et à titre transitoire, les maîtresses actuellement dans l'enseignement et qui désirent se familiariser avec la m é thode de Mme Montessori, sont autorisées à suivre des stages à la classe Montessori, selon le programme et l'horaire établis ·par la Directrice de l'école. Ces stages constitnent une information, mais ne conduisent pas au diplôme Montessori. A,·t. 4. - A partir de l'année scolaire 1961/ 1962, les cours et les stages de la classe Montessori durent une année entière.
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Test de contrôle
))0111'
fin de Ive année
Nous publions ce test d e contrôle donll é il Sion ell juin 1959. Les épreuves de lallgue mater nelle IIOUS pC/missent biell aclaptées sauf celles cle la conjugaison, Uli peu pr é matllrée.~. La 1110yelllle d es répollses justes se situe au ·des sus d e 70 %, ce qui est 11/1 bon siglle. Pour l'arithm étique, le rés1I11(lt est plus faible, (4 7,4 %) quoique assez conforme aux IIO/'/nes Ill/bi. lu elles dalls cette discipline. La géographie et l'histoire SOllt sues (/li 45 %, résultat apparemment surprenant si 1'011 tiellt compte qu e la moitié des quesl.iolls sont de pure mémoire. Cela signifi erait-il CJue le programme est lrop exigeant? Faites ce test en fill 1I0vembre et en Tle année. Nous seriollS he/lreu:\: de conllaÎtre Ii0S résullatS. TEXTE DE LECTURE Lis t" ès attentivement le text e ci-dessous Tu répondras ensuite par écrit aux qu es tion s posées à la deuxièm e page. Vne déco/lverte 1. Piene a r eferm é san s dou ceur la porte de la mai son; il a je té sa serviette d'écolier sur la premi ère chaise ren contrée; il e t allé s'asseo ir ti llt· le bord ci e son lit et, le menton dan s les main s, il s'es t plon gé dans la lecture d 'un illustré. Enfin! quelq ues minutes (le tranquillit é ! ... Mais Pierre n'en profite pas longtemps, car la voix d e sa maman l'a pp ell e d éjit vers la cuisine. - A tahl e ? déjà .? lance ave(' colère le j eu ne lecteur, uvunt de reprendre son pas traînant VC I'S la table familial e où, comme d'hahitude, il arrive le d erni er . 2. Ah ! si Pi erre savait au moins rega rd er les auh'es, comme il devinerait bien des chose:: sa maman, d 'abord, elle qui, d epuis l e mati.n, netloie la maison, fait les cO lllmission s, prépare les repas, raccommod e l e lin ge, e t qui fait tout cela avec l e sonri re pour le bonh eur dc s sien ,;. Elle n'a pas eu grand temps à elle, aujourd 'hui ... 3. 01', justem ent, ce soir. Pierre j ette les yeux vers so n père. Son regard distrait se fixe tout il coup: il y a qu e lqu e chose qu e l'enfant n 'avait jamais remarqu é : comme son père a l'air sou cieux et fatigu é ! Que se passe- t-il'? de mauvai ses nouvelles san s doute: il en arrive de temps en temps, et on en parle à la maison ... mai s ce soir on ne raconte ni hi stoire d 'avion, ni r écit d'acc idents ou de bomb e atomique. - Alors pourquoi, se d emaud e Pierre en lui-m ême, papa a-t-il l'ail' si malheureux? La question lui brüle la lan gue Va-t-il se décid er à la poser tout haut? Non, il n'oserait jamais! Et pourtant, tout il coup, la voix cie PietTe, sur Ut, ton qu 'o n ne lui connaissait pas, III llt'IllU" e : - Mais, papa, es- tu malade? Un grand sourire éclaire la pâl eur du visage qui se tourn e vers le jeune garçon: - Malade, non! ce n'est pas le mot. NIais, qu e veux-tu, on s'use au travail! Tu verras cela, Pierre, quand tu seras un homm e ...
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E.V. N o 3, novembre 1960
E.V. No 3, novembre 1960 4. Pierre, ce soir.là, ne peut dormir; la phrase mystérieuse de son père résonne sans cesse dans son cœur. Et l'enfant éclate en sanglots. La fatigue, la peine de son père, son acharnement au travail , à quoi tout cela a.t.il servi? à donnet· du pain,.. et bien d'autres choses, à ce jeune ingrat, égoïste et paresseux, qu'il a été lui·même jusqu'à ce jom ... 5. Alors, dans la nuit noire, Pierre se lève sans bruit. Il S!l met à genoux au pied de son lit et murmure cette prière : _ Mon Dieu,donnez.moi le courage d'être un jour, comme papa, un bon ouvrier, et de ne pas avoir peur de me fatiguer pOUl· faire bien mon travail !...
QUESTIONS SUR LA LECTURE Avant de répondre à ces questions, lis plusieurs fois le texte précédent Dlle découverte. Ensuite, tu lis soigneusement les quest ons ci·dessous. Les réponses seront courtes; tu dois les écrire dans la colonne des réponses. 1. Quelle est la jolie occupation de Pierre à son arrivée à la maison? (faire les commissions - aider à sa maman - faire ses devoirs . lire)
2. Le temps de lecture est-il long aujourd'hui? 3. Pierre est-il content de s'entendre appeler? Quel mot l'indique? Ecris ce mot 4. Quels mots indiquent que Pierre n'est pas pressé de se rendre à table . ... 5. Maman a eu beaucoup de travail. A-t-eUe fait ce travail joyeusement? Ecris les mots qui le montrenl . 6. Maman a-t·elle beaucoup de temps libre? 7. Tout à coup Pierre remarque la mine de son père. Cette mine est-elle bonne ou mauvaise? 8. Pierre croit d'abord que son père a reçu de (2 mots) 9. Il demande à son pèt·e s'il est . 10. Le père est-il fâché de la question? Quel mot l'indique?
Il. D'ou vient donc la mauvaise mine du père? Choisis: (de sa maladie _ des chagrins - de l'usure du travail - de sa colèt-e) . 12. Pierre ne peut s'endormir. Il s'accuse d'avoir été jusqu'à ce jour (3 défauts, paragraphe 4) ......................................... ....................................,...........
13. Donnons un titre à chacun des 5 paragraphes: La bOil/te résolution de Pierre. C'est le Pierre réfléchit. C'est le paragraphe No Le retour de l'école. C'est le paragraphe Pierre observe papa. C'est le paragraphe
paragraphe No. . No No
.. " .......... ,...... " .............. ,............. . .....
VOCABULAIRE 1. Comment appe11e-t-on ? (tu peux choisir les réponses parmi les mots suivants convalescent, séracs, carapace, clapotis, crépuscule, chrysanthème, cyprès, vrombissement, hippodrome, aube). Le moment où le jour commence à poindre est l' - Le moment où la nuit commence à tomber est le - L'enveloppe dure de la tortue est la _ Le bruit que fait un avion s'appelle le Le bruit de l'eau qui coule s'appelle le Un malade en voie de guérison est un . Un arbre toujours vert que l'on voit dans les cimetièt-es Un endroit où ont lieu les courses de chevaux est un Des blocs de glace qui se détachent parfois de la montagne Des fleurs que l'on cultive en pots ou dans les jardins. 2. Le mot propre. Dans ces plu-ases, il manque le verbe. Choisis un verbe précis parmi les suivants: (s'étend, paissent, exploré, contracté, adminisll·er, célébré, observe, commémore, subir, scintillent). Monsieur le Curé a ............................. la messe. Le prêtre a le pouvoir d' ..... .. .. les sacrements. Le professeur Picard a .... les profondeurs de la met·. Le 1er août, on . .... la fondation de la Suisse. L~s élèves devront ..... un examen. Au pied de la montagne ....... une vaste plaine. Dans les alpages, l'été .......... .................. .. .. .. de nombreux troupeaux. Dans le ciel, la nuit ........... des milliers d'étoiles. . la grippe. Mon petit frère a . .......... les flems et les insectes. Le naturaliste 3. J'écris le contraire de l'adjectif entre parenthèse. en choisissant parmi les mots suivants: (stérile, bruyante, nocturne, tardif, abondante, rugueuse, nuisible, facultatif, libre, immaculée) Une écorce (lisse) Un animal (utile) '... Une rue (silencieuse) Un oiseau (diurne) Un arrêt (obligatoire) Un fruit (précoce) .... La voie (occupée) Une robe (sale) ........ .. Une récolte (maigre) Un terrain (fertile) 4. Je choisis un synonyme c'est-à-dire un mot qui a le même sens: (banquet, massacre, fatras, tempête, douleur, visage, obsèque, combat, enseigne, rivage) L'enterrement ou les Du chagrin ou de la Le bord ou le Un carnage ou un ...... Un drapeau ou une ". Un festin ou un ."",,,,,,,, Un ouragan ou une ."""""""""""""""""""",,, La figure ou le """"""",,,,,,,.,, .. """""""""""""""""""""", Une bataille ou un ".. ".....""""........"... Un désordre ou un """" .." ",,, .. ,,,,,,,,,,,, ...,, ... ,,,,,,,.,,,,,,,,,,,
Résultats poltr Sion: 78,5 % de réponses justes. Ce résultat est excellent. A remarquer le caractère éducatif du texte.
Résultats pour Sion: 73,7 % de réponses justes. Les exercices 2 et 4 renferment quelques difficultés, certains termes n'étant pas du vocabulaire courant. En général, l'épreuve est bonne dans sa formation et dans ses résultats.
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E.V. No 3, novembre 1960 E.V. No 3, novembre 1960
- Qu'il doit être bon, ce beurre, se disait·il. Si seulement j'y goûtais un peu. Un jour, ni tenant plus, il dit a la souris «Je suis invité au mariage de ma sœur. Garde bien la maison en mon absence.
ORTHOGRAPHE
1. Il manqu e à ces mots l'une des finales ie, is, it, il La di still er .... .. Un froid sull ..... . Un croqu .... .. Un ordre préc .. . J'ai lu un b eau réc Un beau tap ... .. Il a éC L· .. Une croix d e gran ..... J e n'ai pas compL'... Il est gent... 2. Il manqu e l'un e d es terminaisons é, el', ai, ez Voulez-vous mont ...... ... ? Lc train va pass Paul est mon!............. ce matin. Il est d éjà pass ... Ce ma tin , j e pass ................... le pont. Vou s mont Vous [lI1SS ... souvent. . et j e m'assis. Hier, je mont .. Il n e faudra plus pass .... Tous doiv ent mon!... ......
Appréciation: A Sion, 73 % de réponses justes, ce qui est un bon résultat. On a reproché à l'exercice 110 6 d'être /lntipédagogique: il fait figurer dans le texte des mots faussement orthographiés. Dans de rares occasions, pourquoi pas? L'abus seul est condamnable. D'autre part, le récit n'est pas terminé; le lecteur restera sur sa faim.
GRA!\fMAIRE ET ACCORDS GRAMMATICAUX
3. R emplace l es points par ce ou se.
roul e dans l'h erb e. Les moin eaux b éh é Il demand e qu'il Va dire. Les branches de jusqu'à terre. Jul es .............. rappelle . ............... qu ' il a vu.
4. Finale té ou tée.
qu erelleut sur ... pêcher
11IU!'.
courbent
.
Sion es t un e jolie cil.. ........... . Voici des fruit s rJ 'exccllente Cjualit.. ........... Fuites une bonn e J'écris le nom des di ct ........ . Montrez-moi votre hahil e ........... . Dites-m oi la véri . notes sur la por............... Quelle p énibl e mon ......... Donn ez-m 'e n encore une fourch e Minet a reçu sa pâ ............. . Cett e fl eur a poussé clans un e anfractuosi .. ..
5. Il manqu e à ces mots la final e ellr, 011 ellre, 011 elll're. Qu ell e bonn e od .... L es ch evaux sont C il su ........ . Une tartin e de b . .. ..... La bi ch e tremble d e fray ......... . ...... Oil est ta dem J e serai prηt dan s un c Il '. . ......... Une bouteill e ri e La tortu e march e avec lent ...... Il trava ille avec ard .......... liq .......... Une grunde dou!... 6. Dans le tex te ci-d esso~l s, il y a 5 faut es d'orthographe. Souli gne-l es et co ni ge. Le chat et /a
sOlins
Il y avait un cbat e t une souris si bons amis qu'ils vivaient dan s la m(', me petit e maison. Un jOUL', la SOUL'is dit: - Il faut songer aux provisions d'hiver. _ Oui, oui dit le cllat. Sortons pour voir ce qu e nou s pourious trouver. Sans aller bien loin, ils trouv èrent un pot pl ein d e beurre. Oh! dit l e chat, comme ce h eurre sera agréa hie il mangé, qu and il fera froid. Oui, répondit la souris, mais ou le mettre? Par là, dit le chat. Daus ce trou d'arbre qui es t prêt d e la ri\'ièr e. Ce sera un e bonne cach ette . Je vais l e porter tout de suite. _ Comme tu est fort, dit la p etite souris. Les d eux amis continu èrent à vivre ensemble très heurem" mni s le chat p en sa it toujours au bon beurre, et cela l'empêchait de dormir.
1. J'écris ces noms au pluriel. Le livre, les livres. Le chameau, les ....................... Le cheveu, les Le canal, les .......... .. .. ......... Le total, les ..... Le festival, les .. .. .. ........ Le travail, les Le portrail, les ...........................~ ............. Le verrou, les
2. Je fais accorder les adjectifs qualificatifs. (blanc) La page ............. .. Les papiers .......... .................. Des pages ... (frais) Des nuits ........ .............. De l'eau ....... .. .......... Les fleurs . ... Une épine ..... .. ..................... Des lames (aigu) Les clous ..................... (régulier) Une écriture .... .. .................... Des lettres .... . (vertical) Des traits ........... Des lignes ...... La route (mortel) Des poisons .................:............ . .. ..... Des boissons (tardif) Des regrets .............. ... Des pommes . .. ............ La récolte (complet) Une série .................. Des listes Les groupes ............ . (nouveau) Des cerises ........ Des vins ................... Les années ...... .. (malin) Des réponses .... .. ....... La réponse . .. .... Un œil ...... (sec) Des sarments . ..... La feuille .... Des branches ... (bleu) Les rubans ...... Les jupes ................. La craie
3. Je complète les mots inachevé;, si c'est nécessaire. Ln locomotive lance des coups de sifflet strident ...... ........... Ces écoliers sont plein ................. de honne volonté. Les vaches cou·ché.. ruminent_ Nous sommes parti.. ............ de bon matin. Les dernières feuilles ont été arraché ............... par la rafale. Les étoiles avaient scintillé... dans la nuit. Les bûcherons ont abattu ................. le gros chêne. Les oiseaux blessé ....... ......... ont de la peine à s'envoler. Des nids se construisent dans les haies et les buissons verdoyant Flétri .. .. ....... par l'automne, les fleurs perdent leurs pétales. Les oiseaux migrateurs venu ... du nord nous annoncent l'hiver. Grossi...... .. ... par la pluie, les rivières débordent. Paul a déchiré ses habits; maman veille pour les recoudre ................. Les hérissons sont utiles; il faut les protéger ................... Les hirondelles sont revenues; c'est une joie de les revoir ............ .. La mouche et le moustique bourdonne................... Le boulanger et son apprenti pétri. ..... la pâte. Dans le pommier chante... ,.... des merles. Dans cette ville se trouve......... des ruines historiques. Les écoliers éco~te ............ pendant que parle.................. le professeur. Maman appelle ses enfants et les embrasse ................. Jeanne cueille des fleurs et les dispose ............. .
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......... Le chou, les .......... .. .. ............... Le chacal, les .. ' Le pneu, les .... ........................ L'œil, les.
E.V. No 3, novembre 1960
E.V. No 3, novembre 1960
dans un vase. Les agents poursuivent le malfaiteur e t l'arrête.. ,.. Le visitem' nous salue et nous quitte ................ à regret. Les coqs se dresse ................ sur leur .......... ergots. Mes. parents sont en voyage; je l eur......... écri s une longne lettre. Cet ouvrier travail ..... bien. J'aime b eaucoup travail ... .. ....... Le chien flair.. .. , la trace du lièvre. Médor a un flair ... ... ." ; je les cueille.:..·... infaillible. Les cerises sont mÎlr
ANALYSE Voi ci une phrase composée de 4 Pl'opositions : 1} Louis conduit sa vache noire au pré;
2) il la laisse tonte la journée dans l'herbe fraîche;
Résulta/,s pOUl' Sion: 72,8' %. L'examen proposé est aussi .satisfaisant. que cOllforme . au. pro· gramme. Les fautes n'app(/raissell~ cju.'en fin , d'épreuve · et tie/lllent plus' cl .. la -fatigue qu~.à
3) ce soir, il la ramènera dans l'étable tiède
l'ignonlllce.
4) et il lui donnera une bonne brassée de foin .
Je dis ce ".e est une propositIOn . , .. que sont ces propositions'. la prel111el la d ermere est une proposition , ................................. "........".. Fonctions des mots : Je place les chiff· 1 1 , l ' d' les: sur es verbes, 2 sur les sUJ' ets, 3 sm' les COlllpl. d o )J. )rects, 4 sur les compl d'ob' . d' temps, 7 sur les compI. du nom: J. m Irects, 5 SUI' les compI. de lieu, 6 sur les compI. de
CONJUGAISON
1. J'écris les verbes elltre parentli èses {/IL présent de l'i.ndicatif· Tu (app eler) ton ami et tu (partir) Louise (coudre) ........ sn robe et ne se (plaindre) Vous ne (dire) rien et vous n e (faire) ....
pas. ............ !rien.
2. J'écris les verbes elltre parellthèses cl l' imparfait de 1:indicatif· Jean-Louis (comm el1 cer) son travail et le (corriger) Nons (d éblayer) la neige et nous (nettoyer) Vous (copier) . .. votre devoir et vpus (vérifier) . 3. J'écris les verbes entre pa1'entlièses au passé simple. Jules (fermer) la porte et (descendre) .. ....... une lettre et tu (venir) Tu (recevoir) ,.. .. ... malades. .. ... froid et être . Les enfants (avoir) .... 4. J'écris les verbes entre paren/,hèses {/It futur simple. Je (jetei-) ......... .. mon vieux cahier' et j'en (acheter) Tu (courir) ....... dans le sentiêr et tu (voir) .. , Les écoliers (savoir) .... .. ........ letlr leçon et (pouvoir) ....... "'ji'"
a) Louis conduit sa vache noire au p~·é. (place 1,2, 3, 5)
b) Il la laisse toute la journée dans l'herbe fraîche. (place 1, 2, 3, 5, 6) c} Ce soir, il la ramènera dans l'étable tiède (place 1, 2, 3, 5, 6) la cour. .. vos réponses. ... l'escalier. me la montrer.
. un neuf. ...... un lièvre. . sortir.
d} et il lui donneJ"a une bonne brassée de f0111 ' (1 ' pace 1, 2,3,4, 7).
Nature des mots: Je dis ce que sont les mots en italic u . d art. déf. _ art. élid' _ d' 1 " 1 e CI- essous (exemple : nom comm. e a J. qua. - adj. demollstr. - adj . poss .. adJ'. inde'C. pron, pers . . etc) a) Louis conduit sa vache noire aIt pré.
Louis: sa: noire: au:
h} Il la laisse toute la journée dans l'herbe fraîche.
Il: la : toute: la :
5. J'écris les verbes entre pa1'entlièses (IlL conditionnel ou cl l'imparfait. Si j'(avoir) ........ .. ........... le temps, je (lire) . .. ........ ,. ce livl:e. , Tu (guérir) ........... si tu (suivre) ......... les avis du docteur. •.••••.ê.••••. ••••. Si vous (employer) ............ mieux votre temps, vous (réussir)
l' :
~
6. J'écris les verbes enU'e parenthèses cl l'impératif présent. (Apprendre) ........ tes leçons et (écrire) Ne (cueillir) pas ces fleurs; (laisser ) (Etre) . propre, (aller) , ........... te laver. 7. J'écris les verbes entre parenthèses {/IL passé com.posé. Tu (courir) . et tu (tomber) ......, Nous (sortir) ...... . .. .......... 'et nous (voir) ',
ton devoir. .... les mûrir.
22
c) Ce soir, il la ramènera dans l'étable tiède
Ce: la : tiède:
d) .Et il lui donnera une bonne brassée de foin .. l'accident.
Résultats justes pour Si.on : 49.5 %. C'est-la seille épreuve de lal1gue matel'llelle où le résultat soit inférieur cl la moyenne. Mais cerwins des verbes i1'réguli,ers demandés ne sont pas du programme de IVe année.
fraîche :' ......................................................................
lui: une: bOl1ne : loin:
Moyenne pour Sion: 73,6 %. L'épreuve étant facile et tout cl f . d peut.être aurait.on pu s'attendre à un~ ;noyen/' l' " ~I~ (l/lS le cadre du programme, .e egel ement supeneure ? 23
E.V. No 3, novembre 1960
E.V. No 3, novembre 1960
REDACTION CALCUL MENTAL
J'observe le coteau des Mayens. Le sujet trop général a été traité de façon très décousue. D'autre part, les phrases sont trop longues, l'orthographe et la variété dIt style SOlit fort en souffrance.
A SiOIl, la Ilote moyellne fut de 3,9 sur 6.
CALCUL Répollses 1. Ecris en chiffres le nombre huit cent quatre » mille vingt·huit » 2. » » » trois mille six . » 3. » » sept mille vin gt.deux » » 4. » » neuf mille cent cinquante . » » 5. » » 2 dizaines, 2 dixièmes . 6. » » 3 centaines, 3 centièmes 7. » » 5 milliers, 5 millièmes 8. » » le nombre qui précède trois cents .......................... .. 9. » » » » qui suit mille deux cent nonante· neuf ............................. . 10. » » » » qui précède cing mille . . ................................ n. » » » » qui précède dix mille . 12. » » 13. » » » » » qui suit sept mille trois cent septante.neuf 14. Quel est le plus grand nombre de 3 chiffres? 15. Quel est le plus grand nombre de 4 chiffres? 16. Quel est le plus petit nombre de 3 chiffres? 17. Quel est le plus petit nombre de 4 chiffres? 18. Ecris en mètres dix·huit décimètres . 19. » » » trois cent septante centimètres 20. » » » deux mille cinq cents millimètres 21. » » » deux décamètres et demi » un demi·hectomètre • 22. » » » un quart de kilomètre 23. » » 24. » » litres vingt· cinq décilitres . » un quart de décalitre 25. » » » un cinquième d'hectolitre 26. » » 27. » » kilos sept livres . » demi.quintal 28. » » un huitième de tonne 29. » » » trois hectogl'ammes . 30. » » »
5 X 12 -
41 : 2
2.
720 : 2 -
180
3.
1500
+
+
270
1800 : 10 X 3
4.
1000 -
650
X 4
70
5.
4 X 1,75 -
5,10
2
6.
9 : 4
7.
4,75
+ 3,75 - 3,70 + 3,25 X 0,20
8.
10 -
3,80 : 4 X 2
6 X 0,35 -
9.
10.
X 3
5: 4
4
l,55 X 4
+
2,75
FRACTIONS 1.
Quel est le tiers de 54
2. Quel est le quart de 60 3.
Quel est le cinquième de 120
4.
Quel est le sixième de 300 .
5.
Quel est le septième de 560
6. Quels sont les deux tiers de 4,80 7.
Quels sont l es tl'Ois quarts de 6 .
8. Quels sont les deux cinquièmes de 9
mètres
9.
Quels sont les cinq sixièmes de 12 .
»
10. Quels sont les quatre septièmes de 2,10
»
Il.
:. »
» litres
» » kilos
» » »
La moyenne sédll1wise est modeste: 60 % de réponses justes. Ce demi·échec ne provient.il pas d'une mauvaise méthode? On croit que le système métrique est su et l'on se dispense de rabacher ...
1.
........................ .
Quelle fraction a le plus de valeur? 3/10, 9/10 2/10, 7/10, 5/10 .
12. Quelle fraction a le plus de valeur? 4/9, 4/15, 4/5, 4/7, 4/13 13. Ecris la fraction décimale qui correspond à 1/2 14. 15.
»
»
» » »
»
» »
»
»
»
»
à 4/5
»
à 3/10
»
à 1/3
»
à 3/4
17.
»
»
» »
18.
»»»
»
»
16.
à 1/5
19. Voici la fraction 7/9. Entoure d'un cercle le dénominateur 7/9. 20.
Voici la fr~ction 7/13. Entoure d'un cercle le terme qui indique en combien de morceaux on a partage l'entier 7/13.
Pour .le calcul. mental et les f~actiolls, le résultat sédullois est particulièrement faible: .'T5,6 %. Peut.etre Ite fatt.-on pas assez d exer.cice sur les fractions décimales?
24 25
E.V. No 3, novembre 1960
KV. No 3, novembre 1960 PROBLEMES
. OPERATIONS
Réponses 1.
Un avion fait 600 kilomètres à l'heure. Combieil parcourt·il entre 8 h. Y. et 11 heures? .
......................... km
2.
On achète 5 mètres de drap. On paie avec 100 francs. Le marchand l'end 15 f. que coÎlte le mètre de drap? .
F
3.
Un kilo de riz coÎlte 2 fr. 40. Combien coûtent 5 livl'CS de ce riz?
F
4.
Les deux tiers d'un sac de sucre pèsent 36 kg. Que pèse le sac rempli? .
F
5.
Jules gagne 850 fr pal' mois et dépense 10 fr. èhaque jour de l'année. Combien économise·t·il dans une année ordinaire? .
F
6.
Quel est le prix de 750 grammes de viande à 8 fL·. le kg. ?
F
7.
J'ai fait un achat de 650 fI'. On m'accorde un rabais de deux pour cent. Combien dois·je payeL'? .
F
8.
Je dois 12000 francs. Je paie les 3/8 de cette somme. Combien me reste·t·il à payer? .
F
9.
J'acl!ète 3 m 60 de drap à 24 fI'. le mètre. Je paie avec un billet de 100 fr. Combien me rend· on ? .
F
J'effectue les opérations suivantes dans les ca~iers réservés cet effet. 1. 7 986,45 9 183,15 0,075 3 198 = 2. 200 000 - 98 715,45 3. 290,80 X 30 700 (avec la preuve pal' 9) 4. 37 : 0,045 (avec la 'preuve pal' 9 - 2 chiffres après la virgule)
+
il manque 1.
Maurice gagne 675 fI'. par mois. Quelle somme économise·t·il dans l'année?
2.
Jean habite à 450 m. de l'école. Combien de pas fait·il pour aller de l'école à la maison?
3.
Louis fait venir un wagon de sucre pour lequel il paie 184 fr. de transport. Il revend CI! B.ucre 8 000 fr. Quel est son bénéfice?
4.
Un marchand de bétail a acheté des vaches pour 7 200 fr. Il les revend 8400 fI'. Combien gagne· t·il par vache?
5.
Quelle sera la dépense d'une famille p'o ur un mois, si elle achète chaque jour 4 litres de lait à 5.9 ct. le litre?
Pour Sion, résultats très moyens: 46,6 %.
26
â
+.
Réponse 327,50 X 8.25 = (258,45) (26000) (2500) (2753,45) 2. 87 X 0,25 = (24) (175) (1623) (2,75) . 3. 935,40 : 2,50 = (4523) (360) (214,50) (475,30) 4. 8,50 : 0,05 (47) (16) (61) (l710)
1.
=
A Sion, 47,5 % de réponses justes.
GEOGRAPHIE
Réponse 1. 2.
On ne peut pas faire les problèmes ci·dessous parce qu'il manque un l'enseignement. Dis ce qn'il manque?
+
Sans faire les 4 opérations ci·dessous, j'écris dans la colonne des réponses celle des 4 réponses qui me paraît la plus exacte:
10. Je pars à 9 heures 40 minutes. Je marche pendant 35 minutes. Puis je m'arrête 15 minutes et je marche encore 55 minutes. Quelle est . heures et minutes l'heure de mon arrivée? .
PROBLEMES INCOMPLETS
+
Quel est le chef'lieu de Ral' ogl1e oriental? . Quels sont les 2 chefs·lieux du district de Conches?
et 3. .Quel est- le chef-lieu .du disu'ict d'Eniremont? . IJ.. Près de quelle rivière se trouvent les localités suivantes: St-Léonard Ardon Brigue Sembrancher Gampel Vernayaz Chippis Monthey Bramois St-Gingolph 5. Quelle chaîne de montagnes se -trouve entre les vallées de Saas et de Saint-Nicolas? 6. Quel est le plus haut sommet du ...Valais ? . 7. Quel ghl.cier s'étend dans le massiLdes Diabletets .? . 8. l'r~s de quelle station se trouve le glacier de Findelen ? 9. Près de qu elle station se trouve de glacier d'Omy ? 10. Quel est le plus jeune lac natllrd du Valais? . n. Quel lac se trouve au-dessus de LQèche-les-Bains ? . ......................... . 12. Comment s'appelle le barrage qui retient l'eatl de.la Printze? . .......................................... . 13. Quelle route relie le Valais aù canton d'Uri? . ......................................................... 14. Quelle route relie Martigny, à. la . France? . ......................... . 15. P!\r. qu~l col va;t·on d'Ardon dans le canton de Vaud .? 16. Dans quels 2 ~istricts pleut-il plus que dans les autres?
27
E.V. No 3, novembre 1960
E.V. No 3, novembre 1960 17. 18. 18.
20. 21. 22. 23.
24.
25. 26. 27. 28. 29. 30.
Quel vent violent souffle d'est en ouest chez nous? Pour quelle culture le coteau de la rive droite du Rhône convient·il particulièt'ement ? Quelle est notre pomme de commerce par excellence? . Et notre vin de commerce pal' excellence? . Quel fruit appelle-t-on «l'orange du Valais» ? Les vaches qui luttent lors des matches de reines appartiennent à quelle race bovine? . A quel endroit du Valais a-t-on trouvé de l'or? Dans quelles 2 localités voit-on les usines de la Lonza ? Dans quelle localité se trouve la fabrique d"explosifs ? . Dans quelles 2 localités fabrique-t-on de l'aluminium? Où se trouvent nos 2 écoles d'agriculture? . Nos glaciers ne sont pas vraiment improductifs. Ils nous donnent? Nomme une industrie valaisanne qui n'a pas besoin d'usines, mais qui exige que notre canton soit accueillant? . Quelle localité du Bas-Valais possède, comme Sion un collège qui permet d'obtenit· une maturité classique? . Quelle fraction de la population valaisanne parle la langue française? Comment s'appelle le Conseil qui gouverne notre canton?
La moyen.ne sédulloi,se est insuffisante : 44,3 %. Les questions SOllt du programme; mais la part faite à la mémoire visuelle nous paraît trop grande. Il y a 30 ans, qui d'elltre 1I0US, à la fin. de sa 4ème année d'école aurait Slt répondre salis faute à toutes ces questiolls ?
HISTOIRE
9. En quelle année l'empereur Constantin publia-t-il l'Edit de Milan, qui donnait la paix à l'Eglise? . 10. Quelle année marque la fin de l'empire de Rome? . 11. Quel roi burgonde fit construire l'abbaye de St-Maurice? 12. C'était en qnelle année? 13. Quel peuple a vain'cu les Burgondes et constitué un grand Empire? . 14. En quelle année le Valais devient-il un comté dirigé par son évêque? . . 15. Quel nom donne-t-on à ces expéditions destinées à délivrer les Lieux Saints? . . 16. Quels noms portent les paysans au temps de la Féodalité? 17. Comment s'appelle la décision pal' laquelle l'Eglise interdit aux seigneurs de faire la guel'l'e certains jours de la semaine? 18. Classe dans l'ordre, en commençant pal' le plus ancien a) b) c)
d)
B ' B ' B ' BB'
e) f)
g) h)
Les Francs, le Saint Empire l'ornain-germanique, Epoque néolithique, Royaume de Bm'gondie, Epoque paléolithique, les Romains, les Helvètes, le 2ème royaume de Bourgogne.)
A Sion., résultat médiocre : 45,3 %. Le question.naire fait trop exclusivement appel à la mémoire et pas assez au jugement. Cinq questiollS son.t des demandes de dates; c'est beaucoup!
1.
Comment appelle-t-on d'un seul mot, l'époque de la pierre taillée? 2. Comment appelle-t-on d'un seul mot, l'époque de la pierre polie? 3. Quels 2 métaux servaient à faire le bronze? 17 4. Comment appelle-t-on la tribu helvète qui habitait la région de Sion? 5. Nom d'un grand chef helvète? . 6. Nom d'un général romain qui fut vainqueur à Bibracte? 7. Vers quelle année eut lieu le massacre de la légion thébéenne, dans la plaine de Vérolliez, près d'Agaune? 8. Comment s'appelait Martigny à celte époque? .
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E.V. No 3, novembre 1960
POUR LES PETITS Si j'étais petit bel'ger Gardant troupeaux dans les prés, Je prendrais mon chalumeau Pour bercer l'Enfant nouveau; Et mes airs seraient si tendres, Que JéEus pourrait m'entendre Sans qu'Il ait à s'éveiller ... Si j'étais petit berger, Gardant troupeaux dans les prés.
G. Duparc
PENSEZ A NOEL ... Une machine à écrire est un cadeau pour la vie. Conditions spéciales pour les fêtes. R~nseignements à I.'A.gençe Olympia pour le Valais
PI. Ce.ntr6le et Av. du Gd Verger
PAR LA PORTE ENTREBAILLEE ... Pal' la porte 'entrebâillée, Je voudl'ais tant me glisser Pour aller Le regarder Pendant la longue veillée ... Mais je suis encor petit, J'ai un peu peul' de la nuit Si froid e et si étoilée. Toi, Jésus, Tu n'as pas peur, Viens, entre dans ma demeure ... Par la porte entrebâillée, De mon cœur.
L'Educateur, 15 nov. 1947
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E.V. No 3, novembre 1960 E.V. No 3, novembre 1960
POUR LES MOYENS PEUT·ETRE J'ai collé mon nez contre la fenêtre : je verrai - qui sait? je verrai... peut·être ? Je verrai l'étable se dresser là-bas, croulant, misérable, avec son toit las. Je verrais marcher à travers la nuit, mages et bergers, en secret conduits. Je verrai Marie et le bon Joseph dans la bergerie leur très humble fief. Je verrai la crèche et l'âne patient, sur la paille rêche soufflant doucement. J'ai collé mon nez sur la vitre froide ... Le ciel s'est penché, et j'ai vu l'Etoile!
NO EL Je m'en suis allé par la campagne Et j'ai rencontré les bergers. Le ciel était bleu, le ciel était beau, Ils s'en allaient tous, avec leurs troupeaux. Je m'en suis allé pal' les bois, Et j'ai rencontré les rois. Le ciel était bleu, le ciel était beau, Ils s'en venaient tous, avec leurs chameaux. Je m'en suis allé par le chemin, Et j'ai rencontré les pauvres. Le ciel était bleu, le ciel était beau, J'avais les mains vides, le cœur lourd et gr08. Je suis arrivé devant une étable. Une étable nue, froide et lamentable. J'ai vu un enfant, un enfant si beau, Que je n'osais approcher du berceau. Mais il m'a souri, m'a tendu les bras, Pour que je m'approche auprès de lui... Le ciel était bleu, le ciel était beau.
S. Mostade
Simone Cuendet L'Ecole, 23 nov. 1957 L'Ecolier Romand, déc. 1958
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E.V. No 3, novembre 1960
E.V. No 3, novembre 1960
CLOCHES DE NOEL
Le vieux sonneur monte au clocher, Jusqu'aux meurtrières béantes Où les corneilles vont nicher, Et, chétif, il vient se percher Au milieu des poutres béantes; Joyeuses, avec un son clair, Les voix des cloches, pal' le faîte Des lucarnes, s'en vont dans l'air Sur les ailes du vent d'hiver, Comme des messagers de fête. Noël! Noël... Sur les hameaux Où les gens rentrent à la brume * Sur les bois noirs et sur les eaux Où tout un peuple de roseaux Frissonne au lever de la lune. Noël !... Sur la ferme là-bas, Dont la vitre rouge étincelle.. Sur la grand-route où, seul et las, Le voyageur double le pas, Partout court la bonne nouvelle. Oh ! ces carillons argentins Dans les campagnes assombries, Quels sou'v enirs doux et lointains, Quels beaux soirs et quels doux matins Ressuscitent leurs sonneries!
POUR LES GRANDS ,
NO EL ANCIEN
Marie et Joseph s'en allèrent, Un soir bien tard en Bethléem. Ceux qui tenaient hôtellerie, Ne les prisèrent grandement. ' S'en allèrent piu'lUi la ville, D'I1t~is en 'huis logis quérant ... Joseph va regardant Marie, Qui avait le cœur triste et dolent; En lui disant; «Ma chère amie, Ne logerons-nous autrement? J'ai là vu une vieillë étable, Logeons-nous y pow' le présent ; A minuit, en cette üuitée, La douce Vierge eut son enfant; Sa robe li'était point fourré e, Pour l'envelollpel' chaudemelH. Elle l'a mis dan s une crèche, Sur un peu de foiri seulement; ' Une pierre dessous la tête, Pour reposer le roi puissailt:
Noël al1cien CXVe siècle)
André Theuriet Extrait de L'Ecole; 23 nov. 1957
* A la brume
: au crépuscule.
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E.V. No 3, novembre 1960
E.V. N o 3, novembre 1960 NOEL AU VILLAGE Allumez·vous, falots, SUl' la l'oute assombrie : Neige, refleurissez le paysage mort; Claquez, sabots vaillants, malgré le froid qui mord Flamme, chante au logis, en ce soir où tout prie 1 Pastours, comme autt'efois, quittez 1a bergerie, Venez au rendez·vous marqué par l'astre d'or. Agneaux, ne craignez rien : l'Enfant royal qui dort Sera vainqueur du Loup régnant sur la prairie. La Crèche est toujours là 1 Le temps n'a pu ternir Sa détresse éclairant le présent, l'avenir; Et l'Etoile demeure, immortelle en sa veille. Cantique, espoir, clarté,cadeaux du sapin vert, Parfum de souvenance et foi qui se réveille .. . Noël est un printemps égaré dans l'hiver! Thér~se
Libaudière
L'Ecole, 23 nov. 1957
NOEL C'est vrai qu'il vient et qu'on le crie, Mais non sur un clair olifant, Quand on a la gorge meurtrie Par l'hiver à l'ongle griffant. Las ! avec un râle étouffant, Il est salué chaque année Chez ceux qu'il glace en arrivant, Ceux qui n'ont pas de cheminée.
Il paraît la mine fleurie, Plus joyeux qu'un soleil levant, Apportant fête et gâterie, Bonbons, joujoux, cadeaux, devant Le bébé riche et triomphant. Mais quelle âpre et triste journée Pour les pauvres repus de vent, Ceux qui n'ont pas de cheminée.
TRAVAUX MANUELS
&N MONT AGE POUR. NO EL Ce montage r epr ésente un salon avec la ch emin ée, les sabots et le sapin d e Noël. Degr é: à partir d e la 3ème ann ée. Pour les élèves moin s dou és, on n'ouvrira pas le sapin, mais on se contentera d e coller un e « nativité» sur l'un e d es fa ces. Fournitures:
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J carton 16 x Il cm . pour le socle. 1 carton ondul é blan c, do ré 011 bl cu 16 x 11 cm. ou un morceau de fcutrin e 16 x 11 pour recouvrir le socl e. (Carton ondulé ou feutrin e r eprése nt ent le tapi s du salon; on p eut u tili ser aussi un d éch et d e linol éum. 16 xlI) , l r ectan gle de papier fort gris ou légèr ement teinté d e 15 x 20 ou de 15.5 x 21 cm, pour la ch emin ée ; il découp er et il monter selon sch éma ci.joinl. - 1 r ectan gle d e papier ondul é rou ge pour le fond de la chemin ée 7 x 9,5 cm ,; le coller SUl' le fond int éri eur d e la ch emin ée avallt l e montage de celle-c i, l r ectan gle d e papier fort ve l·t 32 x 21 cm . pour le sall in; pli er le l-ectangle en deux et d écouper selon schéma. 1 ima ge en ogive représenta nt la nativité. Cacahu ètes pour les sabots; creuser la ca cahu ète es t un e petit e op ération déli cate ; les plus petits utiliseront une fin e ai guill e on un poinçon pour piqueter la capsul e avant d e la déta cher. Choisir d eux cacahu ètes de même grand eur, ayant la form e convenable. P our le vase à fl eurs, un d éc he t €le pupiel- fon ; ne pas oublie r l'on glet de collage; les fl eurs seront en papier (d ess iu), en gommettes collantes, ou d es brins d e gypsophile ou de clématite. Antres accessoires: coll e cémentit, étoil es dor ées gOlllmées pOlir le sommet du sapin, d échet d e papier fort pour l'inscription « Joyeux No ël ».
On pourra passer à la fl amm e d'ull e bou gie les bords et le fond de la cheminée ; d es al1 \1Il1 ettes noircies seront di sposées comme d es bû ches S UI' le foyer.
Le prix d e ce montage ne d épasse pas 30 centimes par élève. L'Office de l'Enseignement fOllrnira l e ma tériel prêt au montage, il condition d e [lasser la commande suffisamment tôt, c'est- èt-dire avant le 15 d écembre.
J. Richepill !/Il 37
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A rt . 5 . . Les m aîtresses qui, à la fin d e leur stage, réussisse nt les épreuves p assées d evant la Co mmi ssion sp éciale, p rés id ée p ar un r eprésentant de l 'Association Mont essori intern a· ti ona le, obtiennent un d iplôn! e sp ~ ci a l p our l'enseignement au x classes enfantin es. A rt . 6.. Ce diplôme a la pr iorité SUl' tou s l es autres pour l'enseignement au d egré de l'écol e enfantine . A rt. 7. - D es dispositions particuli ères seront prises ultéri eurem ent pOUl' faciliter l'obtenti on d u dipl ôm e aux maî tresses actu ell ement ch ar gées d es classes enfantin es.
ASSEMBLEE GENERALE DE L'ASSOCIATION DES MAITRES DE GYMNASTIQUE DU V ALAIS ROMAND Programm e Sion, dim an ch e 27 novembre 1960
UNE GRANDE NOUVEAUTE...
Fo,·,nation civique
08.15 Messe au Sacr é-C œur 09.15 Rassembl em ent au Centre scolaire du Sacré-C œur. Jeux (ba sket et voll ey) 13.00 Dîner puis partie administrativ e. Invitation co rdial e à tout le p ersonnel ense ignant.
par B. Pugin S. M. Le résumé d 'instruction civique que le corps enseignant attendait. Sou s forme d'un cahier pr~tiqu~ comportant de nombreuses pages blanches pour InSCrire les notes, cette brochure ne coûte que Fr. 1.- . Edition et diffusion :
A.M.G.V.R. . ACTIVITE 1960/ 61
Cours régiollau:\: d'automll e : Premi ère quin zain e de novembre. Près de 20 cours sont prévus dan s toutes les régions du Valais rom and, afin d 'a tteindre la plus grande partie de notr e P ersonn el enseignant. Cours de jen : p our sous-sections, d ébut décembre. Cours d e ski. : 6- 7-8 janvier, à Morgin s probablem ent. Cours de patin: 22 janvi er, li eu à fix er. Cours régiollal/x de prilltemps : fin m ars. Co u r~ pour après-midi de plein ail' : fin avril . L'annon ce et le compte r endu d e chacun de ces cours p araîtront dans L'Ecole V alaisann e. N ous invitons le p ersonnel enseignant à parti cip er nombreux il l'activité d e l'A.M.G.V.R. Pour le comité technique: Paul Glassey
NECROLOGIE A St-Hippolyte (Alsace) vient de s'éteindre à l'âge de 89 ans, Mon sieur F erdinand FRIE DMANN, ancien professeur à l'E col e Norm ale de Sion. Entré très tôt dans la Sociét é de Marie, le jeun e religi eux, après sa formation générale, suivit l es Beaux-Arts à Paris. Il fut professeur de d essin à Sion d e 1905 à 1914. On lui doit les modèles d'écriture an glaise, rond e et b âtard e en core en u sage à l'Ecole normale. L es tables d e d essin de la maison sont éga lem ent de sa cr éa tion . Et elles durent d epuis plus de 50 ans! A pp elé so::s les dra peaux en 1914, M. Friedmann n e r evint plus à Sion. Après la gu erre, il dev int professeur au Collège Ste Marie d e Belfort où il fit classe, puis donna d es cours privés jusqu'à l'â ge d e 88 ans. C'est assez dire la qualit é de' son enseign ement. Les vieux r égents de ch ez nous se souvi endront d e cet homm e aussi comp étent dans sa partie que simple et dévou é dan s ses contacts humains.
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A Helgoland, l es constantes de la m er sont : Salinité 30 % Température moyenne 15° Temp~ratnl'e minimum 2°, en j anvier-février' T emperatu r e maximum 17°, en aoÎlt Alcalinité : Ph 7 - 8,5
COlnptes rendus De pills en pills l'école exige que le maître sorte de son milien de travail étroit, coure le vaste monde selon ses moyens et ses loisirs, perfectionne sans cesse ses connaissances. A cet égard, le compte rendlL ci·après mérite une attention spéciale. En quoi lm conrs de biologie marine dans lIne île perdue de la mer dlL Nord peut·il intéresser un professeur valaisan qui a ses deux pieds bien solides SIIr le « plclIIcher des v aches », selon l'e~'pression de Rabelais? Lisez les lignes ql/i. suivent" Vous y verrez que l'Océan /l'est pas si différent de nos étangs et de nos « gouil/es », en tous cas que la méthode d'invest.igat ion est sensiblement la même . . NOliS félicitons chaLeureusement M. le Professellr P . N. Prêt.re, de l'école secondaire de Sierre, de se risquer résolument hors des chemins battlls. Nul Ile doute qlle son ellseignement n'ell devienne pllls v i vant et plus passiollnant.
L'eau de la mer du Nord gèle par p etites surfaces d'ea u pure et en l~ive r la mer prend un aspect moutonneux. " Les ,m.Ul·ées sont sen sibles, ,Puisqu'on enregistre des différences de niveau de 2,50 m.eh,es. !l f aU,t noter qu une flore et une faune spéciales hahitent les reg IOns lalss,ees a nu a m~rée basse: Les anim aux et les plantes p euvent supporter une secheresse relahve de quelques heures.
2. La
1 COURS DE BIOLOGIE MARINE A HELGOLAND 6-31 aoÎlt 1960 Grâce à l'amabilité de l'Ambassade de la Répuhlique fédérale d'Allemagne à B erne, et à celle de l'I nstitut de Biologie de Hambourg, il nous fut possible de participer au cours d e biologie marine organisé à Helgoland, en aoÎlt demier. En plus de l'attrait purement touristique que l'on pourrait éprouver en débarquant sur l'île, le cours lui-m ême dépassa nos espérances. Un programme assez chargé de théories, de recherches, d'expérien ces, d'expéditions en m er, occupa pleinement toutes les journées. L es hâtiments de l'Institut de biologie sont récents, comme toutes les constructions de l'îl e, d'ailIeurs. Reconstruits après l e retour de Helgoland à l'Allen").agne, en 1952, ils sont conçus en lm style moderne et sont équipés de toutes les installations désirables. Un magnifique aquarium marin permet de se rendre compte « de visu» de la vie de la mer. Le cours comportait principalement mie étude approndie de la mer en tant que milieu de vie, de ses habitants animaux et végétaux, et comportait une série d'expériences sur la physiologie animale.
f lUI ne
ma.rine
. . L'étude p~rta particulièrement sur les animau'x en fon ction des conditions chumques, phYSIOlogIques, géologiques du milieu . .L~ m er est l e. plus grand dOl~lain e de vie, puisqu'elle occupe à elle senle 361 de , klll" sur l es 510 n1l11iOlls de la IJlanète E'lle c 'l' nullIons . . ' . on t'len t t ous 1es e ements VItaux, et c est en elle que la vie a dÎl apparaître. On con state en effet que:
1. 2. 3. 4.
La mer contient des représentants de tous les groupes d'animaux. Elle contien t les éléments de toutes les plantes. Beaucoup de groupes animaux sont uniquement marins. Tous l es ancêtres des animaux terrestres vivaient dans la m er.
E.lIe renfen~le encore des représentants vivants d'espèces jugées disparues AmmonItes, NautIles, etc.
3. Le Plancton
Les végétaux sont représentés pal' les algues, formées de thalles. Leurs crochets servent uniquement à les fixer sur les fonds marins ou sur l es rochers. Leur grandeur varie de quelques dixièmes de millimètre à plusieurs mètres. Les animalLx sont très nombreux. On rencontre tous les groupes.
C'est l'ensemble de tous les matériaux contenus en suspension dans l'eau, et plus spécialement, les organismes vivants. TI ~st ~obile ou stat~onnaire, et la plus grande partie est transparente. POU l' .mallltenu· en su Spen SI?n, certains organi sm es utilisent des ga z, ont d es nageOIres, des flotteurs ou s'aIdent de graisses ou d'huiles. Le plancton est petit, microscopique; sa densité varie avec la luminosité la température, la salinité de l'eau. ' . ?n t~'ouve, en l'étudia.n~, des larves des espèces supérieures: insectes, crustaces, eclllnodermes, spongIaIres, des oeufs de poissons, etc., ainsi que des algues. Le plancton se recue~lle au moyen d'un filet spécial qui est soit traîné' . pal le bateau sur une certaIne longueur ou pendant un certain temps soit r emonté à, la s~rface~ s~lon que l'on vent évaluer sa den sité ou que l'on r~cherch e une espece determmee.
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r
1. La me/', milieu vital
II T ou t ce que la m er contient p eut être résumé par ce ch éma SESTON (ce qn e l'on trouve en mer)
CONNAI T R E L A P SYCHOLOGIE DE L'ENFANT
1
1
1
IRIPTON {inorganique )
PLANCTO N (orga niqu e)
NECTON (p oiss ons et autres
1
1
grand s aninl aux )
DETRITUS
PLEUSTRO N (vivant en surfa ce )
1
CORPS ORGANIQUES
1
NEUSTRON (vivant en profondeu r )
L es exer cices pratiques por tèr ent principalem ent sur l'ohser vation de la fécondation des œ u fs d' oursins, la ph ysiologie de la digestion, de la circul ation, d e la respiration, des r éactions n erveu ses ch ez l e crahe, et de l'oslUorégulation ch ez l'étoile de m er. Deux exp éditions de r ech er ch es et d 'exp érien ces, au mo yen du h at eau océanographique de l'Institut, p ermirent de prendre une quantité impressionnante d'esp èces anim ales. Il f audrait en core citer l es trava ux pra tiques sur les algues, l a dé tennin ation des coquillages, l es cours consacrés plus sp écial em ent aux prohlèm es de la p êch e. On p eut se dem ander , ap rès ce p etit c ompte-l't~ndu, quelle est l'utilité de tels cours pour nous, continentaux . En plus d'une conn aissan ce di rect e de la m er que tout m aître de sciences naturelles devrait avoir, de t els cours donnen t un aperçu gén éral sur l'étude de l'eau e t de ses h abitants. Transposée en eau douce, cette étude doit éveiller notre intérêt pOUl' n os cou rs d'eau , nos l acs et nos é tan gs. Rich es en algues, en plantes aqu atiques, en p l ancton, ils méritent d'être étudiés méthodiquement. La natlU'e est une source d'émer veillem ent constant pour n os él èves. Le m aître n e pourra les éveiller à la beauté qu'en ayant lui-m êm e l a p assion de ce qui vit. La m er, l'eau douce, sont des sotu'ces inépuisables. Il faut profiter des occasions qui s'offrent pour se p erfectionner, e t c'est p eut-être l e moyen idéal de passel' des vacances, que d'aller suivre des cours, qui, s'ils sont ardus parfois, nous apportent t ant de joie.s L'explora tion systémat ique du ruisseau qui lon ge le pré, du lac qui h aigne l es vi gn es ou des ét an gs cach és dans l es pins, est la plus h elle et la plu s p rofi t ahle leçon de scien ces n aturelles qui puisse être en seignée.
D u 5 au 8 octobre s'est tenu à Bi enn e l e cou rs d e p erfec ti onn ement de la Socié té Suisse d e P sych olog ie dont l e pro gramm e por tait cette ann ée sur les diffi cultés scolaires d e l'en fant : difficult és de rai so nn ement, de lecture et d e cal cul, inadaptation s d 'ordre affectif, probl èm es d e sélec ti on , dyn amism e d es équip es, etc. Ce p ro gl'a ll1111 e a passionn é un e bonn e centain e d e p ar ti cipants venu s d c tous les coins de la Suisse: m éd ecin s, psych olo gues et ori entateu rs professionn els, édu catelll'S e t enseignants. Le Va lai s y avait d élégu é le resp onsable de l'Offi ce de l'Enseignem ent Des co nfér en ciers, sp écialistes d e la p sych olo gie enfantine, veml s d e Vi enne, Francfol.t, Paris, Gcn ève, Neu ch ii tel, Zurich et Bern e, ont tenu l'auditoire en halein e durant 4 joul's. Des form es et d es exer ci ces pratiqu es Jl erm e ttai ent à ch acun d 'app orter le r és ultat de ses eXJl érien ces p crso nnelles e t d e profiter de celles d 'autrui . Le COlll'S était diri gé p al' l e DI' méd . A. Fried enmann , parfait bilingue et psych olog ue d e réputat ion intern ational e, qui sut metn'e ch acu n il l'aise dans un e atmosph ère d e haute tenue intellectuell e. . A l'issue de ce Cours de p erfec ti olln em ent, On se rend mi eux compte de la complexité des pro bl èm es qui assaill ent l'édu cateur dès qu 'il se pench e sul' l'â me de l'enfant pour la sa isir da ns ses r éac tions vives. Il serait souhaitable qu e certa ins d e ces problèm es soient trai tés dan s nos co urs d 'été valaisans, ou en r éunion d e distri ct. Ce serait r épondre à un vœ u exprimé m aintes foi s pal' no tre perso nnel enseigna nt e t notamment pal' la Société des Institutr ices. E. C.
P .-N. Prê tre. U N R APPEL ...
(Un vœu? Ne pourrait-on pas prévoir lUl échange de l'enseign em ents sur l es différ ents COlU'S de vacan ces qui ser aient instructifs, et qui p ermettraient aux maîtres, tout en se r eposant, de compléter l eur formation? )
Le con cours cantonal SUl' la circulation routière prend fin au 30 novembre. Que les retard ataires se hâtent d'envoy er leurs t1'8vaux !
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L HISTOIRE - BIOGR APHIES / GESCHI CHTE -
BIO G R A PHIE~
ALPHANDERY, Paul et Alphonse Dupron t. La chréti enté et l'id ée lie Croi ~ude. Texte étab!i pal' A'D '. Paris, A. Mi chel, 1954-1959; 8a, 2 vol. pl. carte. N 373/3U (Evol. de l'Humanité. 38 + 38 bis) Au f k 1 ii l' un g und Revolution. Von Hans Beyer, Jean Bourdon, Max Braubach, Sten Carlsson ... Bern und Miin chen, Francke, (1 960 ); 8\ 560 S. (Historia mundi. 9.) N 527/9 BSNOIST-MECHIN, [Jacqu es ]. Mustapha K émal, ou Lu mort d'un empire. P ari s, A. Mi chel, (1959); 8\ 460 p. cartes. (Le loup et le léopard. I ~ T A 15.957 BLACHETTA, Walth er. Das Sinnzeichen-Buch. (4. und 5. Taus.) Fl'ankfurt a. M., TA. 16.048 H. Hartmann Ved., [1959]; 8°, 132 S. Ahb. BONNEFOUS, Georges. Histoire politique de la troisième r épublique (1906-1918) . Paris, Presses Univ. de Fra nce, 1956-1957; 8°, 2 vol. TA 15.256 BURCKHARDT, Ca rl J[ ac ob] . Meine Danziger Mission 1937-1939. Ziirich, Fretz & Wasmuth, Miin ch en, G.D.W. Cal\wey, (1960 ); 8°,366 S. TA 16.036 49
CALMETTE, Joseph. Les révolutions. Paris, A. Fayard, (1952); 80, 852 p. (Tri· logie de l'histoire de France.) TA 15.944 CROCE, Benedetto. Histoire de l'Europe au 1ge siècle. Trad. de l'italien par Henri Bédal"ida. Paris, Plon, (1959); 8°, 355 p. (Coll. UNESCO des œuvres représentatives. Série italienne.) TA 16.131 CUENOT, Claude. Pierre Teilhard de Chardin. Les grandes étapes de son LIlI p. pl. portr. cartes. TA 15.191 évolution. Paris, Plon, (1958); 8°,489
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Tables et chaises pour l'école! Bât, « LA MATZE », Pratifori • SION
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