L'Ecole valaisanne, novembre 1974

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XIXe année Novembre 1974

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L'ECOLE VALAISANNE

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

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REDACTEUR

MM. Arthur Borloz, inst. secrétaire de la SPVal ; Pierre Mermoud, directeur de l'Institut St-:Raphaël; l'abbé François Pralong, professeur à l'Ecole normale des garçons; Jean-Pierre Salamin, pédagogue du Département de l'instruction publique; Roger Sauthier, professeur; Michel Veuthey, professeur; Vincent Dussex, instituteur; Jean-Pierre Rausis

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Sommaire

EDITORIAL: A. Pannatier

Ecriture

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Dossier de l'élève et cycle d'orientation.

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EDUCATION ET SOCIETE: J.-P. Salamin

DIDACTIQUE: M. Bagnoud J. Gay J.-C. Georges J. Baruchet O. Lagger

Le nouveau boulier multibase dans le renouveau mathématique Travaux manuels de Noël Exercices de mathématique moderne pour le CO . Leçon de chant: La belle sied au pied de la tour. Enseignement musical: responsables régionaux .

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ACTUALITE PEDAGOGIQUE: R. Che deI

Enseignement spécialisé: Le cinéma à l'école

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VIE CORPORATIVE: V. Dussex

Prestations en cas de maladie, d'accidents, de grossesse et de service militaire .

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. INFORMATION: DIP G. Moret M. Veuthey G. Revaz ODIS P. Bruchez ODIS

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Allocation de renchérissement Revues Dorémi, Bonjour, Tremplin L'art choral de· Pierre Kaelin . L'Egypte éternelle Classeur du matériel - Complément du catalogue - Nouveauté : machine à enseigner . Communiqué de l'AVPSVR . Tim bres Pro J uventute

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La sous-comnUSSLOn d'écriture de CIRCE J, présidée par M. Daniel Aubert de Genève, vient de mettre au point un docllment dont la parution constituera un apport précieux à l'enseignement dans les écoles enfantines et primaires de la Suisse romande. Il s'agit de la «Méthodologie de l'écriture », ouvrage important, composé d'une série de cahiers, et confié pour l'édition à la responsabilité de l'économat cantonal valaisan.

Ce guide à l'usage des maîtres, vivement attendu, m'inspire quelques réflexions cl propos de la discipline qu'il traite et que l'on appelle parfois ironiquement «la science des ânes ».

Les questions qui surgissent d'abord à ['esprit consistent à savoir pourq[{oi l'écriture subit cl ['heure actuelle une dévalorisation certaine, pourquoi des maîtres ne lui reconnaissent pas la place q[{e lili confèrent cependant les programmes, pourquoi bon nombre d'élèves et d'adultes, négligeant leur propre écriture, en font une s[{ccession de signes désordonnés, parfois même illisibles.

Nombreuses sont certainem.ent les raisons d'[{ne telle situation. Les énumérer tOlites allongerait démesurément cet éditorial. Relevons-en simplement q[{elq[{es-unes sans prétendre ép[{iser le sujet.

'C'est d'abord la primalité du langage oral, favorisé par les techniques les plus développées, qui s'affirme chaque jour davantage. Le magnétophone, le téléphone, la radio, la télévision enregistrent les sons, la voix, les reprod[{isent, les am.plifient, les transmettent au loin, donnant à la parole des champs d'expansion illimités. C'est ensuite la rapidité même de cette transmission, obtenue par ces moyens, qui l'emporte nettement sur la relative lente[{r de l'échanRe épistolaire, de la correspondance écrite. En notre époque de vitesse et de précipitation, on trouve de moins en moins le temps de se pencher sur une feuille, de rédiger, de disposer une adresse sur une enveloppe. de porter un pli à la poste ou à la boîte aux lettres, alors q[{' en lin tour de main, on entre en communication téléphonique - en y mettant le prix il est vrai - avec la personne que l'on veut atteindre, même si elle se trouve dans un autre pays Oll sur un continent lointain.

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Dans les cas encore fort nombreux où le langage écrit ~onserve sa justification, son irremplaçable valeur, ce sont

a nouveau les moyens techniques qui supplantent l'écriture manuelle. On garde volontiers pour soi un exemplaire du texte que l'on destine il un correspondant,' très souvent même on en fait parvenir, pour information il de tierces personnes' d'où l'importance de la dactylographie, des l11ulticopies qll' ell~ permet, d'où la généralisation de ces procédés chez les privés et dans les administrations. Même il l'école, l'écriture du maître sur la qualité de laquelle on a tant insisté, semble perdre de son prestige devant la technique. On connaît la valellr des fiches dactylographiées, préparées par renseignant, leur possibilité de réemploi par rapport au texte péniblement inscrit sllr le tableau noir et qu'il faut ensuite effacer. Ce n'est pas sans raison que les écoles normales ont introduit la dactylographie dans leurs programmes d'études. Je fais allusion en passant et pour mémoire, à l'imprimerie, en signalant que les procédés de photographie, l'offset, mettent aujourd'hui ce moyen onéreux de diffusion il un niveau d'utilisation plus accessible qu'autrefois. Ajoutons à toutes ces indications le fait qu'un texte dactylographié ou imprimé se présente clairement, lisiblement, agréablement, utilise une place réduite par rapport au manuscrit et nous aurons résumé les avantages de la technique dans le domaine de l'expression écrite. Convient-il d'approuver pour autant les maîtres qui, inconsciemment 011 non, par souci de gaRner du temps ou par négligence, n'accordent plus toute l'attention nécessaire cl l'apprentissage de l'écriture et il sa consolidation? D'accepter des insuffisances en ce qui concerne la formation des élèves à la présentation des travaux écrits? Car ces deux aspects d'une même réalité, écritllre et présentation, me paraissent intimement liés, all point que je ne vais guère les dissocier dans les propos qui suivent. Je ne crois pas d'abord que l'on gagne du temps à réduire les exigences sur l'écriture et sur le soin. Il s'agit ici d'lin problème d'éducation. Apprendre il un élève la calligraphie, le faire passer ensuite progressivement à l'écriture cursive, rapide, sans préjudice pOlir la qualité, le former il la disposition claire, aérée d'un texte, d'une page, d'l1n travail, c'est dépasser les limites de la simple technicité pour atteindre l'objectif premier de toute activité scolaire, l'éducation de la personne de l'enfant.

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Nous avons tous en mémoire les vers fameux cde «l'Art poétique » :

«Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement Et les mots pour le dire arrivent aisément ». S'appliquant il l'expression verbale, ils montrent que la qualité du langage naît de la clarté de la pensée. On pourrait aussi retourner l'affirmation de Boileau et dire que la recherche d'une bonne élocution ohlige cl l'intelligence de l'idée. De même en ce qui concerne l'expression écrite: apprendre à un élève l'art de la chose soignée, la bonne mise en page d'un texte par une disposition appropriée du titre, des chapitres et des paragraphes, l'initier cl l'ordonnancement des matières, cl la classification des objets, n'est-ce pas former son esprit, structurer sa pensée, développer sa logique, son pouvoir de réflexion, ses facultés d'analyse et de synthèse. N'est-ce pas aussi, sur un plan général, lui donner des habitudes de propreté et de bon goût? N'est-ce pas enfin lui inculquer une méthode de travail dont il s'inspirera pour la suite de ses études et pour la vie. Je me souviens d'avoir lu le compte-rendu d'une conférence prononcée en Belgique par le professeur Natalis sous le titre «L'école primaire prépare cl l'université ». L'éminent pédagogue relevait précisément ces empreintes prQfondes et dllrahles dont les jeunes élèves peuvent être marqués dès les premières années de leur scolarité et qui exercent une influence décisive sur tout le déroulement de leurs études et plus particulièrement sur celles qll'ils accomplissent dans les hautes écoles. Je ne crois pas trahir la pensée du professeur en affirmant que la formation des élèves, conçue dans l'esprit que je viens de décrire, peut constituer l'une de ces marques indélébiles dans la personnalité des enfants. Tout ceci est fort bien, dira-t-on. A quoi bon cependant se donner tant de peine pour obtenir une écriture soignée, une belle présentation des tâches cl l'école primaire alors même que plus fard cette préoccupation n'existe plus chez les enseignants. Je n'en suis pas si sûr. Pour avoir passé une année au Centre professionnel de Sion, je puis témoigner du souci constant du corps professoral de cette école en ce domaine

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1~ltll~A '1~lttl

1~1~

Stt~II~'I~I~ et des résultats stupéfiants obtenus chez des jeunes dont la formation était pourtant axée essentiellement vers les acti vités manuelles. Bon nombre d'autres exemples pris dans les écoles secondaires du premier degré et du second degré pourraient également être cités. Nous recevons chaque jour au Département 'beaucoup de lettres manuscrites d'élè ves, de parents, de maÎtres et de membres des autorités. C onsciemment ou non, et nous ne sommes pas les seuls à réagir ainsi, nous attachons de l'ùnportance à. la manière dont elles sont rédiRées, quant ail fond cela va de soi, mais aussi quant à la forme, cl récriture, cl la disposition. Et je ne m'avancerai pas trop en affirmant que l'on considère avec un plus grand intérêt, avec plus de sympathie un message écrit dont la forme vous plaît. Pour toutes ces raisons et pour bien d'autres encore, il faut continuer cl vouer la plus grande attention à la qualité de l'écriture, à. la manière de présenter un tra vail écrit, comme on continue d'apprendre aux élèves cl se tenir, à se vêtir, à entrer en relation avec quelqu'un, cl céder le pas, il demander, cl offrir, il remercier. Si le souci de la forme ne doit pas faire oublier l;exigence du fond, il conserve néanmoins sa ,'aleilr, à une époque surtout où l'on a tendance cl tout axer exclusivement sur le résultat concret, sur l'efficacité. «La façon de donner vaut mieux que ce qu'on donne » dit le proverbe. ,Il n'est pas mauvais que les éducateurs s'en sou viennent dans l'exercice de leur fonction, en sachant faire hien entendu la part de relativité que contient toute maxime ou assertion populaire.

Dossier de l'élève et Cycle d'orientation 1. LE CYCLE D'ORIENTATION VALAISAN Le peuple valaisan a accepté, le 21 novembre 1971, la loi du 12 mai 1971 concernant l'organisation des dernières années de l'école valaisanne. Le Grand Conseil devenant, de ce fait, compétent pour organiser l'enseignement public après la 5e classe primaire, institua le cycle d'orientation valaisan par le décret du 16 mai 1972. Ce cycle d'orientation remplace les structu res de l'enseignement secondaire du 1er degré (cf. annexe 1, schéma 1) dès l'année scolaire 1974-1975. Ouvert à tous les élèves ayant accompli la 6e année primaire, il groupera donc tous les garçons et toutes les fill es âgés de 12 à 15 ans, c'est-à-dire jusqu'à la fin de la scolarité obligatoire.

l. 1 Les objectifs du CO Le cycle d'orientation vise à aider les élèves dans le choix de l'école et de la profession qu i conviennent le mieux à leurs aptitudes et à leurs goûts, ainsi qu'à approfondir la fo rmation reçue au niveau de l'école primaire.

Il prépare aux études secondaires du 2e degré, à la formation par l'apprentissage ainsi qu'aux écoles spécialisées tout en permettant aux jeunes de se déterminer plus tard que jusqu'à présent dans le choix définitif d'une voie d'étude ou d'une profession. 1.2 Organisation du CO Les élèves se répartissent en deux divisions A et B (cf. annexe 2, schéma 2). Cette répartition a lieu dès l'entrée en 1re année du cycle d'orientation. Elle est effectuée sur la base de renseignements divers, consignés dans le dossier scolaire que nous décrivons plus loin. Des dispositions sont prises pour

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faciliter les transferts (cf. annexe 7, dispositions du 9 octobre ] 974) d'une division à l'autre que l'orientation continue pratiquée au CO pourrait postuler. La division A du CO est destinée aux élèves qui, à la fin du cycle d'orientation, entreront soit dans des écoles préparant à une maturité (littéraire, scientifique, socioéconomique, commerciale, pédagogique) ou à un diplôme (commercial, technique), soit en apprentissage. La division B est ouverte aux élèves qui se destinent à un apprentissage (certificat fédéral de capacité, maîtrise ou écoles de métiers). A cette division sont rattachées des classes terminales. Elles sont destinées à accueillir des élèves qui, n'ayant plus que deux années de scolarité obligatoire à accomplir, se trouveraient dans les degrés inférieurs à la sixième année primaire ou qui n'auraient pas été promus au terme de cette année. La division A, en 3e année du cycle d'orientation, se divise en cinq sections qui font déboucher les élèves sur des écoles d'enseignement de type littéraire, scientifique, commercial ou socio-économique, pédagogique et général. En fait, seule la section générale reste du domaine communal ou régional, les autres forment déjà la 1re année des collèges cantonaux. 1.3 Admission au CO A la fin de la 6e année primaire, les élèves sont répartis dans l'une des deux divisions du cycle d'orientation. Le choix est basé sur: les résultats scolaires obtenus en classes de 5e et 6e années primaires, dénommées classes d'observation;

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les observations des maîtres de 5e et 6e années primaires; des résultats éventuels de tests d'aptitudes et de connaissances; les intentions des parents et de l'élève.

2.1.4 Travail et comportement à la maison (aide, événements particuliers ... ) 2.1.5 Occupations et loisirs (occupations préférées ... ) 2.1.6 Projets d'avenir (études, professions .. .)

L'ensemble de ces renseignements constitue le dossier scolaire de l'élève qui aide à cette répartition ..

Ce questionnaire est adressé aux parents dans le courant du 1er trimestre de 6e année primaire par l'intermédiaire des enseignants. Il doit permettre une meilleure collaboration entre parents et enseignants, en fournis sant de précieux renseignements d'ordre fa milial, social, affectif, facilitant la connaissance de l'élève. De plus, il déterminera les intentions des parents quant à l'avenir scolaire de leur enfant.

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2. LE DOSSIER SCOLAIRE Le dossier scolaire de l'élève a pour but de rassembler et de conserver d'une façon objective et systématique tous les faits importants de la vie scolaire de l'enfant: il est une synthèse concise de son histoire à l'école. Il répond au besoin d'avoir de l'enfant une connaissance aussi complète que possible, afin de l'aider à s'orienter dans les directions les plus conformes à ses aptitudes et à ses intérêts réels. Le dossier doit donc recueillir d'une façon simple tous les faits susceptibles d'influencer le rendement scolaire de l'enfant et tous les faits pouvant faciliter la découverte de ses possi bilités professionnelles. Ce dossier qui suivra, dès la 5e année primaire, les élèves jusqu'à la fin de leur formation est une synthèse de divers documents (40) provenant d'Allemagne, de France, de Belgique et de Suisse. Nous avons pris la précaution de Je soumettre à quelques psychologues scolaires de Suisse romande ainsi qu'à divers enseignants du canton avant de le faire approuver par les autorités scolaires valaisannes. Schématiquement décrits, les éléments du dossier se composent de la façon suivante: 2.1 Renseignements donnés par les parents (cf. annexe 3) 2.1.1 Renseignements généraux (sexe, âge, filiation ... ) 2.1.2 Santé et développement physique de l'enfant (état, gaucher ... ) 2.1.3 Scolarité antérieure de l'enfant (doublage, changement de maître .. .)

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Dans la mesure où les aptitudes des élèves le permettent, il en est tenu compte dans leur choix des divisions du CO. 2.2. Questionnaire destiné à l'élève (cf. annexe 4) 2.2.1 Intérêt scolaire (branches préférées ... ) 2.2.2 Loisirs (loisirs préférés ... ) 2.2.3 Intérêt professionnel (études, professions). Ce questionnaire est soumis aux élèves, en classe, dans le courant de l'année scolaire. Il doit permettre de déceler les intérêts réels des élèves ainsi que leurs intentions scolaires. Il sera d'un précieux concours dans le choix définitif d'une voie d'études ou d'une profession durant le cycle d'orientation. Tl permettra en outre à l'orienteur professionnel d'apporter une aide plus efficace en cas de recours à ses services durant le CO. 2.3 Fiche d'observation du maître (cf. annexe 5) 2.3.1 Milieu familial (aide, attitude, contacts ... ) 2.3.2 Intérêt scolaire (type et domaine .. ) 2.3 .3 Comportement social (en classe, au dehors, envers maîtres, camarades ...) 2.3.4 Appréciation personnelle du maître (possibilités de l'élève, avenir professionnel..)

2.3 .5 Appréciation du travail scolaire: Expression Orthographe Composition Mathématiques Autres. 2.3. 6 Aptitudes et attitude de l'élève: Adresse motrice Mémoire Imagination Attention Rythme Les fiches des maîtres de 5e et de 6e sont remplies en fin d'année scolaire sur la base des observations recueillies durant toute l'année. Ces documents apportent les renseignements les plus sûrs quant aux aptitudes et aux possibilités de l'élève: ils sont la synthèse des observations directes faites par le maître qui a suivi ses élèves pendant toute une année. Les fiches d'observation éclairent le sens de la note scolaire qui dépend d'une série de facteurs: elles peuvent atténuer le caractère apparemment catégorique des chiffres. 2.4 Tests pédagogiques et psychologiques Ces tests ne sont pas administrés à l'ensemble des élèves. Ils n'interviendront que dans les cas où les renseignements font défaut ou sont insuffisants pour permettre une préorientation judicieuse. 2.5 Epreuves de préorientation A la fin de chaque année primaire, les élèves sont soumis à un examen de promotion, organisé sur le plan cantonal, qui, additionné aux notes des enseignants, sert de critère pour le passage au degré supérieur.

3. L'OBSERVATION DES ELEVES EN CLASSE DE Se et 6e 3.1 Les qualités d'une bonne observation Il ne peut s'agir d'une observation occasionnelle, laissée au hasard. Elle est tout d'abord objective et impartiale, enregistrant le maximum de faits.

Elle est ensuite systématique, ce qui implique: a) la détermination préalable des traits à observer (la connaissance des rubriques de la fiche d'observation); . b) l'observation de tous les élèves; l'observation de l'ensemble de la classe sur un point précis et déterminé d'avance; l'observation du comportement d'un élève ou d'un groupe d'élèves pendant un certain laps de temps; c) une certaine connaissance des données de la psychologie de l'enfant. 3.2 Les comportements à observer Les occasions d'observer et de mieux connaître l'enfant sont nombreuses et variées. Parmi les faits que l'on rencontre le plus couramment, citons: - le comportement de l'élève en classe, sa participation aux leçons, les questions qu'il pose, les réponses données ... ; - son attitude devant le travail individuel ou en groupe; - ses productions scolaires: dessins, bricolages, rédactions, exercices d'élocution; - son comportement social en classe et à la récréation, ses jeux, ses camarades, son attitude vis-à-vis du maître ... Ces faits peuvent se résumer en quelques points précis sur lesquels l'ensemble des auteurs sont d'accord: 3.2.1 Observation des aptitudes d'ordre pédagogique . -

facilité et rapidité de compréhension du texte; exactitude, rapidité et expression dans la lecture à haute voix; compréhension des mots, aptitude à juger les idées ... ; aptitude dans chacune des autres branches; genre et nombre de questions posées; leur «à-propos », leur originalité;

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empressement à répondre ou tendance à ne répondre que sur invitation; ---=- inaptitudes dans l'un ou l'autre domaine. 3.2.2 Observation des procédés d'étude

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conception de l'étude: processus de mémorisation ou de formation ' personnelle; capacité d'attention, de concentration; rapidité à se mettre au travail; recours à de la documentation écrite; intérêt pour le travail scolaire; tendance à copier le travail des autres; inaptitude à comprendre les directives données.

3.2.3 Observations des caractéristiques personnelles· - contrôle émotif: explosion de colère, agressivité extrême, désir de se mettre en évidence, conflit entre les intérêts scolaires et les autres intérêts, timidité, confiance en soi marquée ou tendance à s'effacer, humeur maussade, défiance, taquinerie, brutalité. - impopularité auprès de ses camarades, rêverie excessive; - difficulté d'expression, défaut de langage; - lenteur, nonchalance; - tics nerveux, etc ... 3.3 Critères et interprétation des observations 3.3.1 Critères de choix Pour observer ces faits, on peut fixer certains critères de choix: -

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les comportements qui se manifestent chaque jour dans ses contacts avec l'élève; les faits qui sont de nature à aider l'élève à se réaliser comme individu et comme membre d'une société; les faits qui peuvent aider le maître à diriger plus efficacement l'apprentissage scolaire de l'élève ou la formation à la vie para et post-scolaire; les habitudes et attitudes qui peuvent être influencées au cours de la scolarité.

En plus de ces possibilités d'observation, il reste encore d'autres sources d'information: entretien avec les parents, avec le médecin, avec les autres enseignants, avec l'assistante sociale ou le psychologue scolaire. 3.3.2 Interprétation Il est conseillé au maître de s'aider par un carnet d'observation alimenté tout au long de l'année. Pour que le travail d'interprétation soit mené avec un minim um de rigueur scien tifique, il s'agit d'éviter les erreurs les plus fréquentes: a) généraliser à partir d'un simple fait de conduite de l'individu; b) ne pas tenir compte de tous les aspects significatifs de la personnalité; c) refuser de reconnaître l'inexactitude possible des rapports d'observation ou l'influence de la subjectivité et des préjugés de l'observateur; d) ne pas reconstituer le fait observé dans son contexte et dans le comportement total qui pourrait éclairer la signification du fait. En d'autres termes, seules des conclusions absolument certaines et corroborées par de nombreux faits pourront figurer dans le dossier. 4. MODALITES D'EMPLOI DU DOSSIER SCOLAIRE 4.1 Remarques importantes Chaque personne qui établit un document du dossier ou qui est appelée à le consulter est liée par le secret professionnel: le dossier scolaire est strictement confidentiel. Encas de changement d'école, le dossier doit suivre l'enfant, mais il n'est pas remis à l'élève ou à sa famille. L'enseignant a la responsabilité de le faire suivre à l'autorité scolaire compétente au moment du changement d'établissement. En cas de carence, le maître qui reçoit l'élève doit réclamer ce dossier.

Dans toute la mesure du possible, il faut éviter de considérer les faits enregistrés dans le dossier comme définitifs, surtout s'ils sont négatifs. Il faut s'efforcer, au contraire, d'utiliser les données du dossier pour mener une action positive sur l'élève tout au long de ses études, en vue de remédier à ses difficultés, de prévenir ses échecs et de développer ses aptitudes et ses intérêts.

Pour entrer au CO, nous appliquons les mêmes critères que pour le passage d'un degré primaire à un autre, à savoir l'obtention d'une note moyenne de 4 entre les notes annuelles et les examens de promotion de fin d'année.

Il est vivement recommandé aux maîtres de Se et de 6e d'organiser des réunions de parents pour expliquer d'une manière objective les conditions de promotion au cycle d'orien-

Pour éviter tout arbitraire et pour tenir compte de l'évolution scolaire des élèves, nous additionnons aux résultats de la dernière année scolaire (6e) les mesures prises

l'ancienne structure de l'enseignement secondaire du 1er degré. Les élèves, en effet, étaient sélectionnés par un examen unique.

Se primaire

Eléments du dossier scolaire 1. Rendement scolaire: notes scolaires épreuves de préorientation 2. Tests d'aptitudes et de connaissances 3. Renseignements donnés par les parents 4. Questionnaire destiné à l'élève 5. Fiche d'observation du maître tation. Les présentes directives peuvent aider dans le travail d'information. Les divers éléments du dossiei' de l'élève recueilJis durant les années d'observation (5e et 6e primaires) sont collectionnées dans une enveloppe prévue à cet effet et transmises en fin de 6e à la direction du cycle d'orientation accueillant l'élève. 4.2 R ecueil des données du dossier scolaire Le schéma suivant donne le plan du recueil des renseignements contenus dans le dossier de l'élève. 5. Critères d'admission au CO Le système envisagé rénove, dans notre canton, le mode d'admission pratiqué dans

6e primaire 1

1

trim.

trim.

maifjuin

mai/juin juin/août oct./nov. fév.jmars mai/juin

---mai/juin

durant la 5e année primaire (notes et examens de promotion). Ainsi les deux années d'observation sont prises en considération dans le calcul de la note de passage au CO ; nous affectons cependant les résultats des deux années de pondérations différentes, à savoir un coefficient de 2 pour ce qui touche à la 5e primaire et de 3 pour la 6e primaire (cf. annexe 6, document de synthèse). Pour aider les enseignants de 5e et 6e dans leur travail d'appréciation des résultats scolaires, nous avons institué des épreuves communes trimestrielles qui permettront une plus grande harmonie à l'échelle des notes et une comparaison des résultats individuels avec une norme cantonale. Elles comptent dans les notes trimestrielles au même titre que les diverses mesures effectuées par les enseignants. Ces épreuves périodiques ainsi que

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les examens de promotion, sont élaborés par des commissions d'enseignants, animées par le conseiller pédagogique et dirigées par les inspecteurs scolaires. L'accès automatique en division A est obtenue à partir d'une note moyenne (5e et 6e) fixée momentanément à 5. Les autres élèves ont un accès direct à la division B à part des élèves considérés comme cas limites (aujourd'hui 4,6 - 4,9) qui font l'objet d'un examen minutieux de l'ensemble des renseignements du dossier scolaire ou qui sont soumis à des prestations supplémentaires (exam~ns d'aptitudes et de connaissances).

compenser le cloisonnement des divisions et pour assurer la réussite de chacun des élèves, le cycle d'orientation prévoit des mesures d'assistance pédagogique. Cette assistance déploie ses effets dans des dispositifs qui permettent le transfert des élèves (cf. annexe 7, dispositions du 9 octobre 1974) d'une division à une autre, en fonction de leurs aptitudes et de leurs résultats scolaires (classes de rattrapage organisées au besoin pendant les vacances scolaires) et la thérapie de difficultés ou d'échecs scolaires momentanés qui risquent de perturber la carrière scolaire d'un élève: cours d'appui, études surveillées (cf. annexes 8, 9, dispositions du 9 octobre 1974). 7. Les programmes

6. L'orientation continue au CO Le cycle d'orientation entend aider l'élève à se diriger vers la carrière qui convient le mieux à ses goûts, à ses aptitudes, et à assurer les modifications d'orientation dues, par exemples, à des éveils scolaires tardifs. Dès le début de l'année scolaire, tous les moyens d'observation sont mis en œuvre pour contrôler si les élèves ont convenablement été orientés. Le passage d'une division à l'autre peut être effectué en cours d'année sur la base des éléments disponibles (dossiers scolaires, notes, observations des maîtres de classe et des maîtres spécialisés) par les autorités de l'école sur le préavis des conseils de classe ou de division. Une information professionnelle complète dispensée par le maître de classe est intégrée à l'enseignement de chacune des deux divisions. Des conseillers d'orientation et des stages en internat sont à la disposition des élèves. L'orientation scolaire vise plus la promotion des élèves que leur sélection. Pour

L'accent des programmes du cycle d'orientation est mis sur la culture générale, en opposition à une spécialisation précoce empêchant tout passage d'une division à une autre. Le développement des facuItés intellectuelles, spirituelIes et physiques est l'objectif primordial à atteindre, sans omettre l'apprentissage nécessaire des connaissances de base indispensables.

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Le programme s'appuie sur trois piliers: langue maternelle langue 2 mathématiques.

Des cours consacrés aux activités créatrices et artistiques, aux problèmes de l'environnement, aux mass-média, à l'éducation cinémathographique ainsi qu'à l'information générale préparent nos jeunes à la vie pratique. Les jeunes fi11es reçoivent en outre des éléments de base en économie familiale. La gamme des branches enseignées est complétée par l'instruction religieuse, l'éducation physique ainsi que par de l'information scolaire et professionnelle.

Les programmes du CO sont le fruit d'une étroite collaboration entre les organes de direction de l'enseignement secondaire, les associations d'enseignants intéressées et des représentants de la formation professionnelle. Les commissions d'élaboration des pro- . grammes ont recherché un juste équilibre entre la tendance qui existait à identifier les divisions A et B pour faciliter les transferts d'une division à l'autre, et celle qui voulait les diversifier pour mieux tenir compte des aptitudes différentes des élèves des divisions A et B. Pour garder tout son sens d'orientation et offrir aux élèves la meilleure chance possible lors d'éventuels passages, la première année du cycle proposera entre les programmes, les manuels, l'horaire hebdomadaire des deux divisions, une très grande similitude qui disparaîtra au fur et à mesure de l'avancement des études.

R. Conclusion En conclusion, nous tenons à souligner que des nouvel1es structures scolaires sont susceptibles d'évolution et d'amélioration. Toutes les bases légales instituant le cycle d'orientation offrent au système une certaine souplesse qui permettra de réaliser les ajustements souhaités dans un domaine aussi tributaire des recherches et des découvertes de notre époque. Le délai de mise en place d'une nouvelle législation scolaire a été fixé par le peuple valaisan en 1983. L'institution du cycle d'orientation est un premier pas qui, sans être nécessairement audacieux, bouleverse nos habitudes scolaires tout en répondant aux besoins économiques, politiques, démographiques et sociaux du canton. J.-P. Salamin, conseiller pédagogique

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE Agazzi A.: Les aspects pédagogiques des examens. Consul de la coopération culturelle du Conseil de l'Europe, Strasbourg 1967. Bain D. et Perrenoud Ph.: Sélection scolaire et sélection sociale. CR PP, Cycle d'orientation Genève, 1968. Cahiers pédagogiques: Sélection, orientation en 6e, 5e. Cannes No 117, octobre 1973. Cardinet J.: Dépasser la sélection scolaire. GRETI, collection information, 1969. Gilly M.: Influence du milieu social et de l'âge sur la progression scolaire à l'école primaire. Bulletin de psychologie. Université de Paris, numéro spécial 1967. Institut Pédagogique National: L'organisation des premiers cycles secondaires et l'individualisation de l'enseignement. Collection Recherches pédagogiques. No 41, Paris 1970. Legrand L. : Les épreuves normalisées comme régulateurs pédagogiques, l'orientation scolaire et professionnelle. CNRS, Paris, No 1, 1972. Pasquasy R.: Examen et Docimologie. PUF, 1963. Reuchlin M. et Bacher F. : L'orientation à la fin du premier cycle secondaire. Bibliothèque scientifique. PUF, Paris, 1969. Revue internationale: Les sciences de l'éducation. No 2 - 3: Docimologie et éducation. Didier, Paris, 1969. Roger Y. : Le Cycle d'observation et d'orientation. Conseil de la coopération culturelle du Conseil de l'Europe. Strasbourg, 1967. 13


Annexes

Page

1. Structures scolaires valaisannes, novembre 1970 (schéma 1)

16

2. Structure de l'école valaisanne dès la 6e primaire, 1973 (schéma 2) .

17

3. Renseignements donnés par les parents.

18

4. Questionnaire à l'intention de l'élève.

21

5. Fiche d'observation

24

6. Document de synthèse du dossier scolaire.

26

7. Dispositions du 9 octobre 1974, concernant les transferts dans les écoles du CO .

27

8. Dispositions du 9 octobre 1974, concernant l'organisation des cours d'appui dans le cadre du CO .

30

9. Dispositions du 9 octobre 1974, concernant les études surveillées

32

15


1 Schéma 1: Structures scolaires valaisannes (novembre 1970) c

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Schéma 2: Structure de l'école

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18-19 ans

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17-18 ans

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16-17 ans

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15-16 ans

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12-13 ans 11.-12 ans

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Collège classique Examen d'entrée pour cero tains apprentissages Ecole commerciale Examen d'entrée Ecole Normale obligatoire ~I. Maturité Moyenne générale de 4, Ecole ménagère (filles uni~IE. pour autant que l'élève ait quement) * obtenu également la Maîtrise fédérale ~I + moyenne de 4, d'une part )I.P. Maturité pédagogique dans le premier groupe, d'autre part dans l'ensemEcole primaire PRI. ble des branches mathémaEcole de promotion PRO. tiques. (garçons uniquement) * Voie normale Probatoire PROB. Raccordement possible, Collège scientifique SC. mais le ra ttra page pour cerEcole secondaire SE. taines branches est indisTechnicum pensable. TECH. .;.Votes: Lorsqu'un élève a réussi la 1 re ou 2 e année classique, il a la possibilité de poursuivre ses études, respectivement en 1 re ou 2 e secondaire, sans examen de passage; un rattrapage pour certaines branches est, cependant, indispensable. Dans tous les cas de changements de section ou de "classe non mentionnés sur ce tableau, il convient .de s'informer auprès des directeurs des écoles c<;>ncernées ou auprès de l'Office d'Orientation scolaire et professionnelle, 23, avenue de France, 1950 Sion. * Toutes les filières sont ouvertes aux filles et aux garçons, mis à part *.

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17


Il. SANTÉ ET DÉVELOPPEMENT PHYSIQUE DE L'ENFANT

III

1. Etat général: * jamais malade - quelquefois - souvent

DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE DU CANTON DU VALAIS

2. Maladies, accidents qui ont pu avoir une répercussion sur la réussite scolaire

CONFIDENTIEL

3. Se fatigue-t-il facilement? ............................................. .

de l'enfant (année, durée): ...................................................................... ...................................................................... Dossier scolaire

RENSEIGNEMENTS DONNÉS PAR LES PARENTS

Remarque importante: Le seul but de ce questionnaire est le' bien de votre enfant. Les renseignements que vous nous fournissez nous permettront d'aider votre enfant à s'orienter. Ils ne seront communiqués qu'aux responsables de l'orientation scolaire. Les enseignants peuvent vous aider à remplir le questionnaire en cas de besoin. Néanmoins, il va sans dire que vous gardez l'entière liberté de ne pas répondre à toutes les questions posées.

Nom de l'enfant: ............................................................. Domicile: ....... ...................... . Nationalité (Suisse: canton d'origine): .......

Prénom(s): ....... Date de naissance: ....

6. A-t-il une ouie normale? ....

............................................................................................................................. .

7. Est-il gauc~er? .................................... ...................... . Gaucher corrigé? .......... ................................................... 8. Indiquez la durée journalière et le(s) moyen(s) de déplacement de l'enfant entre la maison et récole ........

...............................................................................................................................................

9. Autres éléments concernant l'état physique de l'enfant: ......................................................... .

1. L'enfant a-t-il changé d'établissement scolaire depuis le début de sa scolarité?

1. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX

Si oui, indiqu.e--z la liste de ces établissements (précisez si ce fut au début ou en

Père

Mère

cours d'année scolaire): ........................................ .....................................................................

2. L'enfant manque-t-il souvent l'école?

Nom et prénom Année de naissance: .....

* - chaque année

Profession

2. L'enfant a-t-il perdu: * son père?

Année . Année ..

sa mère?

3. L'enfant vit-il avec:

Combien de temps? ....................................................... _.......... _...

5. A-t-il une vue normale? ........................................................................................................................................................

III. SCOLARITÉ ANTÉRIEURE DE L'ENFANT

Adresse:

1. Parents:

4. Dort-il bien? ................................................

* son père? sa mère? son beau-père? sa belle-mère?

une autre personne?

4. Si le répondant est une autre personne que le père: nom, adresse, profession de

environ

.......... de jours

- chaque mois environ ................................................ de jours - chaque semaine environ ............................................. de jours

3. A-t-il répété une ou plusieurs classes? lesquelles? * aucune - 1 re - 2 e - 3 e - 4 e - 5 e - 6 e année scolaire

.

4. A-t-il dans certaines classes changé plusieurs fois de maîtres ou de maîtresses? * oui - non Si oui, dans lesquelles? * 1 re

-

2e

-

3e

-

4e

-

5e

-

6 e année scolaire

5. Se trouvait-il dans des classes à plusieurs degrés?

cette personne: - indiquez-les dans l'ordre de naissance - inscrivez dans chaque case le sexe, la date de naissance et l'occupation des enfants de votre famille - soulignez le prénom de l'élève concerné par ce questionnaire.

5. Enfants:

Sexe

Prénom

Occupation ( Ecole/profession)

Date de naissance

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1

1

(mettre une croix dans la case correspondante)

en en en en en

1 re 2e 3e 4e 5e

oui

non

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D D D

D D D

D

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IV. TRAVAIL ET COMPORTEMENT À LA MAISON

1. L'enfant fait-il habituellement son travail scolaire seul? • oui - non 1

6. Confession: ..............................................................

1

1

......................

7. Langue(s) parlée(s) à la maison: - entre les parents: .......................................................... ................................ - avec l'enfant: ........ ......................... .

S'il est aidé, par quelle personne? ........................... _.. _........................................................................ ::.................... . 2. Combien de temps consacre-t-il, par jour, à ses tâches scolaires? ........................................ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . _ _ • • • • • • ••• • • • • • • • • • • • ; • • • • • 40 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •• • • • • • • • • • • • • • • • _

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* Souligner ce qui convient.

• Souligner ce qui convient. 18

19


3. Suit-il des leçons particulières? * oui - non Si oui, en quelles matières et depuis quand?

DEPARTru1ENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE DU CANTON DU VALAIS

4. Se met-il facilement 'au travail? * oui - non

Dossier soolaire

5. Autres remarques que vous désireriez signaler . QUESTIONNAIRE

A L'INTENTION

DE L'ELEVE

V. OCCUPATIONS ET LOISIRS DE L'ENF.ANT

1. Quand votre enfant est libre, quelles sont ses occupations préférées? à la maison au-deho"rs

Nom ••.••••••••••••••.•.•••• Prénom ••••••••••• .••••••••••••••••• Date de naissance •••••••••• Domicile ••••••••••••••••••••••••••

2. Qu'aime-t-il faire le plus? * - lire - dessiner - bricoler - jouer - écouter la radio - écôuter des disques regarder la télévision - faire du sport - aller au cinéma - visiter des musées jouer d'un instrument de musique - se promener seul - suivre des cours de danse - se reposer sans rien faire - collectionner - etc.

3. Fait-il partie d'une société sportive? * oui - non

l - SCOLARITE

1.

?

3 ••••••• • •••••••••.••••••••••••••••••••••••••••

4. Fait-il partie d'un groupement de jeunes ou d'autres sociétés? * oui - non Si oui, lesquels ...

5. Participe-t-il à des ateliers de * bricolage - camps - colonies - bibliothèques enfantines?

2.

~u~~::~~.~~~~:.~~~~~~:~~~~~:.~~~.~~~~~~~.:~~~~~.? 2 ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

3 •••..••••••..••.•••••.••••••.•••••••.•••••••••• VI. ORIENTATION SCOLAIRE ET PROJET D'AVENIR

1. Envisagez-vous pour votre enfant à la fin du cycle d'orientation *

~u~~::~~.~~~~:.~~~~~::~~~~~:.:~~.~~~~~~~~.:~:~:~~ 2 ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Si oui, laquelle? .......................

un emploi immédiat? Lequel? . .................................................. . - un apprentissage - dans quelle branche? .................. . - des études secondaires supérieures: - au collège: section latine - section scientifique - section commerciale - à l'école normale - au technicum - à·une école des arts et métiers - à une école des beaux-arts

2. Votre enfant a-t-il déjà une idée de la profession qu'il voudrait exercer plus tard? * oui - non

3. Tu trouves ci-dessous une liste de branches scolaires. Classeles selon tes préférences en inscrivant le No l en face de oelle que tu aimes le mieux, le No 2 pour la suivante et ainsi de suite jusqu'à la dernière (celle que tu aimes le moins). Si une branche n'est pas à ton programme, tu ne la olasses pas. Gymnastique Français Sciences naturelles Histoire

Si oui, laquelle.

MathématiQues, arithmétique Chant, éducation musicale

Pourquoi? .......

Dessin

3. Quels autres renseignements aimeriez-vous nous donner dans l'intérêt de l'enfant? Date: Signature:

.....................................................................................................................

Géographie Allemand Rel ilZ'i on Activités manuelles In.struction civique

• Souligner ce qui convient. 20

21


4. Trouves-tu qu'il

y a : trop de branches inscrites à ton programme _ pas assez - juste ce qu'il faut? (souligne ce qui te convient).

III - CHOIX PROFESSIONNEL

5. Quelles sont la ou les branches que tu aimerais rajouter à ton programme? (si tu le pouvais) ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

1. Que désires-tu devenir plus tard?

6. Quelles sont la ou les branches que tu aimerais supprimer à ton

.....................

2. Qu'est-ce que tu ne veux, en tout cas, pas faire plus tard?

programme? (si tu le pouvais) ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

....................................................... .

3. Après le cycle d'orientation désires-tu

*-

II - LOISIRS

Poursuivre des études

- Faire un apprentissage Voici une liste d'activités de loisirs. Classe-les selon tes préférences en inscrivant le No 1 dans la 1ère colonne, en face de l'activité que tu aimes le mieux; le No 2 pour la suivante et ainsi de suite jusqu'à la dernière. Mets -

4. Peux-tu indiquer le genre d'étude ou d'apprentissage que tu aimerais faire? ••..•.••.••••••.••••••.••••.....••..••••.

dans la seconde colonne : une croix (x) à côté des activités que tu pratiques souvent un trait (-) à côté de celles que tu ne pratiques pas souvent un zéro (0) à côté de ce que tu ne fais pas du tout.

S'il manque un loisir qui te plaît, tu peux le rajouter dans les espaces vides. lire des journaux

faire du football

aller au cinéma jouer d'un instrument faire de la peinture ou du dessin

se :promener d.ans la nature bricoler

construire des maquettes

collectionner des pièces de monnaie

faire du ski

réparer vélomoteur, bicyclette. etc.

collectionner des timbres

faire de la natation écouter de la musique

aller au concert lire des romans ou documentation sortir avec les cO'Dains faire de la 'PhotoRTaphie écrire des 'Poèmes tricoter faire . du scoutisme

lire des bandes dessinées

rester à la maison faire la cuisine garder ses petits frères jouer seul faire du Judo faire des farces aux autres

* 22

souligne ce qui convient 23


v DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE DU CANTON DU VALAIS FICIŒ D'OBSERVATION

Renseignements donnés par le maître de c~él.sse

d'usage Commet surtout des fautes des sons confond inverse des lettres

0

Normalement

0

- Style

Jamais

- Imagination

D

- Vocabulaire

Pouvez-vous. préciser sous quel'le forme vient cette aide ? Milieu- familial

.... . .................................................... Quelle est l'attitude des parents vis-à-vis de l'école? Favorable Indifférente [] Négative

0

0

Quels sont les contacts entre parents et mattre ? Fréquents [] Rares [] Nuls Quels sont les

Intérêtascolaires

D

intér~ts

scolaires dominants ? Activités : artistiques [J sportives [J manuelles intellectuelles

Activités d'éveil (ac tivités créatrices manuelles éducation artistique - éducation physique)

Adresse motrice

Pouvez-vous préciser le domaine ?

Comportement social

Appréciationpersormelle. du mattre

- Mécanismes - Raisonnement

0

0

o pauvre o vive o développé

- Difficultés [Jnombreuses Mathématique$

Comportement (bon camarade - irritable - renfermé - expansif irréfléchi - serviable - égorste - spontané .- instable - timide émotif - etc ••• ) al en classe ••••••••.••••••••••••••••••••• b hors de la classe .•..•••••••.••.•.••••• c envers les maîtres •••••••••••••.••••••• d envers ses camarades .••••.••••••••••.•••

Mémoire

Comment c.o nsidérez-vous cet élève a~tuellement ? (possibilités scolaires et post-scolaires - orientation souhaitable des études - études longues OQ courtes - acheminement vers des écoles supérieures - apprentissage - etc ••• )

I magination

o

o

0 0

mal automatisés insuffisant

o normale o nulle o exceptionnel o frustre o insuffisant

[J normales

0

aucune

0 0

moyens

D

très bons

normal

o sans défaut

Précisez le domaine

o

inférieure

o

normale

[]

exceptiormelle

!~ormale

Vive Normale Faible

0 0 0 0 D 0

Précisez le domaine (dessin, écriture, travaux manuels)

en général Dans quels domaines?

Irrégulière Dispersée, fugace Lent Hormal Rapide

0 0 0

réci ta tions histoire, géo.

0 0 0

Précisez le domaine (histoire, dessin, théâtre, peinture, jeux, constructions)

Soutenue et régulière []

Autres remarques

0

[] peu développées

Courte

Ryt hme

0 0

de règles des mots

développées normales

Fidèle

At t ention

0 0

o marquée o nOl."Clal o moyenne o normal

- Influence d'un bilinguisme

0

aisée

Or thographe

C om~osition

Le milieu familial aide-t-il l'enfant?

0

normale

Handicapée

Nom ................... Prénom •••••••••••.•••• Né(e) •.•••..••••••• Domicile ••••••••••••• Maître ••••••••••••••• Degré: 5e/6e primaire G / F (entourer d'un cercle ce qui convient)

Fréquemment

0

Elocution/Expression l>ossier scolaire

o

o

A toutes les leçons

o

A certaines disciplines [] Lesquelles ? •••••••••••••••••••

en général

0

A certaines disciplines [J Lesquelles? •••••••••••••••••••

LIEU ET DATE

24

25


VI DOCUMENT DE SYNTH~SE

1

DIP VALAIS

DOSSIER SCOLAIRE

Nom:

Prénom:

Date de naissance:

Classe de:

Localité:

Sexe: G - F:

1.

R6aultata scolaires de. cla.soD d'observation (5e 'lt 6e années primaires) &e

Année

197

197

Moyenne annuelle

Branches

6e

197

197

Moyenne annuelle

Examen

Département de l'instruction publique du canton du Valais

Examen

Lecture Grammaire, analysa, conjugaison Orthographe Vocabulaire, élocution, composition

ANNEXE VII

DISPOSITIONS DU 9 OCTOBRE 1974 CONCERNANT LES TRANSFERTS DANS LES ECOLES DU CYCLE D'ORIENTATION

1. Bases légales

1.1 Décret du 16 mai 1972 concernant l'introduction du cycle d'orientation, art. 2 ;

Calcul mental Technique du calcul Raisonnement mathématique Education nationale: Histoire et civisme Géographie Leçons de choses, sciences naturelles Ecriture Dessin Chant, éducation musicale Activités manuelles Moyenne des disciplines de promotion

1.3 Règlement général du 15 novembre 1973 concernant les écoles du cycle d'orientation, art. 3, 15 et 21. A

C

2. Généralités

B

Moyenne d'examen

2.

1.2 Règlement d'application du 20 décembre 1972 concernant l'introduction du cycle d'orientation, art. 7;

0

R6sultat moyen du clane. d'ob••rvatlon (A x 2) + (B x 2) + (C x 3) + (D x 3) =

10

3. Traits domlnents de .'6Ibvo

4. Orientation Avis des martres

Physique Aptitudes

Avis de l'élève

Caractère

Avis des parants

Intérêts 5.

D6clslona remarques

A/B

Examens éventuels

6e

5e 1

2.1 Article 21 : Transferts Le passage d'une division à une autre est possible pour les élèves qui, manifestement, ne paraissent pas à leur place. Le passage intervient en général pendant le premier trimestre de l'année. Le conseil de classe auquel est associé le conseiller d'orientation propose et motive le transfert d'un élève. La commission scolaire ou la direction d'école, en accord avec l'inspecteur, décide du passage après avoir pris contact avec les parents de l'élève. 2.2 Principe

Psychologiques

Pédagogiques

Dates 1 Genres

Dates 1 Genres

Résultats:

Résultats:

Le transfert d'une division à l'autre vise uniquement à intégrer l'élève dans une classe correspondant mieux à ses aptitudes et à ses possibilités intellectuelles, physiques et psychiques. En aucun cas un transfert ne doit être imposé pour des raisons de comportement ou autres. 2.3 Procédure

26

Signature du mattre de 5e:

lieu et date:

Signature du mattre de 6e :

Ueu et date:

2.3.1 Chaque propOSItion de transfert relève du conseil de classe qui la fonde sur le dossier scolaire, le rapport écrit du titulaire de classe et le préavis écrit du conseiller d'orientation. Cette proposition est soumise par la direction (la commission scolaire) aux maîtres intéressés des deux divisions. 27


r i 1

-

Avec l'accord de l'inspecteur, la direction de l'école (la commission scolaire) décide selon les normes ciaprès. Les cas exceptionnels sont du ressort du Département de l'instruction publique. 2.3.2 Les transferts se font en principe à la Toussaint ou à la fin du premier trimestre. Tout transfert survenant après le début du 3e trimestre est assimilé à un transfert en fin d'année. 2.3.3 Avant chaque décision un entretien avec les parents doit avoir lieu et la décision motivée leur est transmise par écrit avec indication de la voie de recours. 2.3.4 Les pièces justifiant le transfert et la décision communiquée aux parents font partie intégrante du dossier scolaire. 3. Transfert en cours d'année

3.1 Transfert de la division A en B 3.1.1 Il peut être proposé par le conseil de classe si les parents en font la demande ou, si les conditions suivantes sont cumulativement remplies: - la moyenne des branches principales (langues, mathématiques) et la moyenne générale n'atteignent pas 4,0 ; - l'é1ève ne manifeste pas un intérêt suffisant pour le programme de la divisioll J\ et la voie d'étude

choisie; - l'élève se trouve parmi les derniers 10 % de la classe. 3.1.2 Aucune proposition de transfert ne sera faite sans que le conseil de classe n'ait analysé les causes des insuffisances scolaires et envisagé les autres moyens d'y remédier: études surveillées, cours d'appui, etc ... 3.2 Transfert de la division B en A 3.2.1 Il . peut être proposé lorsque simultanément: - la moyenne des branches principales et la moyenne générale sont supérieures ou égales à 5,0 ; - l'élève se trouve parmi les premiers 10 % de la classe; - l'élève fait preuve d'un grand intérêt scolaire. 3.3 Transfert de la division B générale en classe terminale 3.3.1 Selon les dispositions légales, il peut être proposé par le conseil de classe si les parents en font la demande ou, dans les situations suivantes: - la moyenne des branches principales (langues, mathématiques) et la moyenne générale n'atteignent pas 3,0;

28

-

l'élève ne manifeste pas un intérêt suffisant pour le programme de la division B générale; l'élève se trouve parmi les derniers 10 % de sa classe.

3.3.2 Aucune proposition de transfert ne sera faite sans que le conseil de classe n'ait analysé les causes des insuffisances scolaires et envisagé les autres moyens d'y remédier: études surveillées, cours d'appui, etc ... Ces cas sont examinés préalablement par le conseiller d'orientation. 3.4 Transfert de la classe terminale en classe B générale Un tel transfert est envisageable dans les situations suivantes: - l'élève a réalisé des progrès scolaires qui laissent espérer une intégration normale à la division B générale; - le conseil de classe et le conseiller d'orientation, sur la base d'une étude attentive du cas, proposent ce transfert. 4. Transfert à la fin de l'année scolaire

4.1 Généralités Ce transfert se fait, en principe, selon les mêmes critères et la même procédure qu'en cours d'année scolaire. Les décisions doivent être prises, dans toute la mesure du possible, jusqu'au 10 juillet. 4.2 Passage de lB à 2A ou de 2B à 3A 4.2.1 Un é1ève de 1a division 1 B peut,- en fin d'année, être directement proposé pour la classe 2A dans les conditions suivantes: - avoir obtenu une moyenne de 5,0 dans les branches principales et dans l'ensemble des branches; - recevoir du conseil de classe de la division B un avis favorable; - être parmi les premiers 10 % de la classe; - manifester un grand intérêt pour l'école; - réussir un examen de promotion portant sur le programme de la classe lA. L'élève pourra au besoin être astreint à un cours d'appui pendant les vacances. 4.2.2 L'élève qui ne réussit pas l'examen de promotion, toutes les autres conditions étant remplies, peut accéder à la classe 1A. 4.2.3 Dans les cas exceptionnels, un passage de 2B en 3A peut être effectué dans des conditions analogues.

29


5. Dispositions finales

4.3 Entrée en . lA 4:3.1 Un élève de la division B peut être admis en lA après réussite d'un examen d'entrée organisé à la fin de l'année scolaire par le Département de l'instruction pu blique. 5.1 Les présentes dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 1974. 5.2 Les cas de recours sont de la compétence du Département de l'instruction publique.

ANNEXE VIII

DISPOSITIONS DU 9 OCTOBRE 1974 POUR L'ORGANISATION DES COURS D'APPUI DANS LE èADRE DU CYCLE D'ORIENTATION

L Bases légales

1.1 Décret du 16 mai 1972 concernant l'introduction du cycle d'orientation, art. 2; 1.2 Règlement d'application du 20 décembre 1972 concernant l'introduction du cycle d'orientation, art. 8; 1.3 Règlement général du 15 novembre 1973 concernant les écoles du cycle d'orientation, art. 22; 1.4 Règlement du 29 mai 1974 concernant l'octroi de subventions diverses en vertu de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique, art. 29 à 34.

2. Principes

2.1 Les cours d'appui visent à éviter un transfert ou la reprise d'une classe. Ils sont ouverts aux élèves éprouvant de la difficulté dans une seule des trois disciplines scolaires suivantes: français, allemand, mathémat!ques. 2.2 Un cours d'appui comprend 18 séances de 50 minutes chacune, réparties en principe sur 9 semaines au maximum. Elles ont lieu en dehors de l'horaire scolaire normal. 2.3 Le cours est ouvert en principe à l'élève qui obtient la note 3,5 ou moins dans une seule des trois branches désignées sous chiffe 2.1 ci-devant. 2.4 Les dispositions en vigueur en matière de discipline et de fréquentation des cours réguliers s'appliquent par analogie aux cours d'appui. Le maintien dans un cours est subordonné à l'effort constant consenti par l'élève et à la manière dont il accepte l'appui apporté. 2.5 L'année scolaire peut en général comprendre deux séries de cours d'appui: - ·de la mi-octobre à Noël; - de janvier à Pâques. 2.6 L'ouverture d'un cours d'appui peut être autorisée, selon l'importance du centre scolaire, avec un effectif de 6 à 12 élèves en général.

30

3. Procédure

3.1 Le cours d'appui est proposé par le conseil de classe à la direction d'école (commission scolaire). Celle-ci peut demander un préavis au conseiller d'orientation et doit solliciter de l'inspecteur scolaire l'autorisation de l'organiser. 3.2 Le cours d'appui n~est pas le seul remède aux difficultés des élèves. Il ne doit être proposé que dans certains cas après un examen minutieux des insuffisances scolaires et de leurs causes. De faibles résultats scolaires peuvent provenir: - du milieu de l'enfant; - de ses activités extra-scolaires; - de sa santé; - de son état psychique; - de ses lacunes scolaires antérieures. 3.3 Il est possible, selon les cas, d'envisager: - l'inscription de l'élève aux études surveillées; - la réduction de certaines activités extra-scolaires; - l'intervention auprès des parents; - la consultation médicale; - l'examen psychologique; - un programme de revision individuel; - une meilleure organisation du travail à domicile; - un changement de classe. 3.4 Dans tous les cas, le dossier scolaire de l'élève doit être examiné. 3.5 Au terme des séances d'un cours d'appui, le maître responsable doit dresser pour chaque élève -un bref rapport qui est porté au dossier scolaire.

4. Finances

4.1 Les cours d'appui sont confiés à des enseignants en possession des diplômes requis. L'indemnité par leçon de de 50 minutes est fixée comme suit: - enseignant de la division A - Fr. 30.-; - enseignant de la division B - Fr. 25.-. 4.2 Sur la base des pièces justificatives (autorisation de l'inspecteur, reçus de caisse) accompagnées d'un bref rapport de l'enseignant, le Département subventionne les traitements servis à raison de 30 % dans les limites fixées au chiffre 4.1 ci-devant. La participation des parents peut être sollicitée jusqu'à concurrence de 400/0'

5. Dispositions finales

5.1 Les difficultés pouvant résulter de l'interprétation des présentes dispositions ainsi que les cas non prévus sont tranchés par le Service de l'enseignement secondaire sous réserve de recours au Chef du Département de l'instruction 31


publique qui tranche en dernièr~ instance. Les dispositions de la législation cantonale en la matière demeurent réservées. 5.2. Les présentes dispositions 1er octobre 1974.

entrent

en

vigueur

le

ANNEXE IX

DISPOSITIONS DU 9 OCTOBRE 1974 CONCERNANT LES ETUDES SURVEILLEES

1. Bases légales

Règlement du 29 mai 1974 concernant l'octroi de subventions diverses en vertu de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique, articles 21 et 22.

2. Organisation

2.1 Les écoles du cycle d'orientation ainsi que les classes primaires régionales peuvent organiser, dans le cadre de . leur école et de leur horaire, des études surveillées. La surveillance doit être confiée au personnel enseignant. 2.2 La demande pour l'organisation d'études surveillées doit être adressée préalablement au Service concerné du Département de l'instruction publique et contenir les indication.s. suivantes: --:- .rllOraire des études; - leur durée exacte; - l'effectif de chaque groupe; - les noms des survèillants; - les noms des élèves avec indication de leur domicile.

L E NOUVEAU BOULIER MULTIBASE DANS LE RENOUVEAU MATHÉMATIQUE 1. Objectifs generaux de la modernisation de l'enseignement L'optique nouvelle dans l'enseignement primaire tend à dépasser le stade d'apprentissage de règles rigoureuses ou de données déterminées et d'envisager d'orienter l'école vers le développement d'un système de recherches devant permettre à l'enfant de -

découvrir par lui-même, d'analyser et de comparer, de juger et de comprendre, et d'activer ainsi son envie de connaître.

La pratique nouvelle de l'instruction et de l'éducation doit donc faire appel à toutes les facultés intellectuelles de l'enfant et pas seulement à sa mémoire.

2.3 Le Service concerné décide si l'organisation proposée est rationnelle et les effectifs suffisants. 3. ' Finances

4.

32

»Pour favoriser ces acquisitions, -il faut laisser à l'enfant la possibilité de manipuler des objets; c'est ainsi qu'il peut établir des relations entre eux et progressivement dégager des lois, puis consolider celles-ci en faisant varier les données de l'expérimentation. Les notions logico-mathématiques élémentaires que l'enfant acquiert étant tirées, non des objets eux-mêmes, mais des actions qu'il coordonne sur eux, il s'en suit qu'un matériel didactique n'a de valeur que par les réflexions qu'il suscite et les possibilités d'abstraction et de généralisation qu'il offre aux élèves. »

DES ECHANGES AU BOULIER MULTIBASE Situation de départ:

3.1 Le salaire maximum du 'surveillant est calculé à raison de Fr. 14.- par heure de 60 minutes.

2. Nouvel esprit de l'enseignement de la mathématique à l'école primaire

3.2 L'Etat subventionne les études surveillées au taux de 300/0' Les écoles ou les communes ont la faculté de récupérer auprès des parents 30 % au maximum des frais découlant de l'organisation de ces études. 3.3 Cette subvention est versée par l'Etat sur présentation des pièces justificatives énumérées sous chiffre 2.2 ci-devant accompagnées des reçus de caisse des surveillants.

Les objectifs de l'enseignement de la mathématique sont très proches de ces données générales, et le document «Introduction », destiné à présenter l'ouvrage de mathématique, 3e année, édité par l'Office romand, rappelle très opportunément le nouvel esprit qui doit régner chez les enseignants primaires:

Les présentes dispositions entrent en vigueur au 1el' septembre 1974 et abrogent toutes les autres qui leur sont contraires. Le Chef du Département de l'instruction publique: A. Zufferey

«Les travaux des psychologues ont montré que l'intelligence découle de l'action; elle est essentiellement active et non réceptrice. C'est donc par une construction personnelle et non par imitation que l'élève acquiert les notions mathématiques.

« Des enfants jouent aux billes. Jean, ayant perdu régulièrement, se retrouve avec 1 agate et 2 billes. Pour pouvoir continuer de jouer, il décide d'échanger son agate contre des billes. L'un de ses camarades lui offre 6 billes pour l'agate, mais Jean refuse, et après discussion, il obtient 10 billes pour son agate.» Demandons à un enfant de reproduire l'échange proposé dans l'énoncé. Une impossibilité apparaît, celle de présenter visiblement à la classe toutes les billes obtenues par l'échange. Pour contourner cette difficulté, il suffit de remplacer les billes par des boules percées

33 ·


d'un trou permettant le passage d'une tige de fer de façon à obtenir une enfilure de boules.

Pierre avait donc 18 billes; maintenant, il a 1 agate et 8 billes; en utilisant la même règle d'échange, peut-on écrire l'équivalence: agate

Les manipulations pour l'échange sont facilitées si les tiges de fer sont fixées sur un socle en bois (un abaque).

billes

8

18

Pourquoi? (1 agate peut être échangée contre 10 billes).

Ainsi, l'enfant peut procéder à l'échange: Jean qui avait avant l'échange:

billes

a, après l'échange: Dans la présente situation, 1 agate valant 1 dizaine de billes, les agates peuvent représenter les dizaines, ainsi :

Pourrait-on, en conservant la même règle d'échange, utiliser des boules de même grandeur dans les deux rangées? A quelle condition? (... que la valeur d'échange soit attribuée uniquement à la rangée et non à la grandeur de la boule. Nous avons ainsi un boulier). Sur le schéma suivant de boulier, note les ordres que représente chaque rangée, en prenant pour règle d'échange celle acceptée par Jean et par Pierre.

----"".- -- - ...... ---.- --., '-.

c'est-à-dire: 10

+

2

Pour pouvoir effectuer des échanges avec un boulier, corn bien chaque rangée doit-eIle compter au moins de boules? (10 boules). Dessine un boulier de 4 rangées et place, dans chaque rangée, le nombre de boules nécessaires pour un échange en base dix.

12 billes.

Pierre, le camarade de Jean, qui a accepté l'échange de 10 billes contre 1 agate, a maintenant 1 agate et 8 billes.

C9mbien avait-il de billes avant l'échange? 10 + 8 = 18, réparti es ainsi:

Si l'on transforme quelque peut cet abaque, on obtient un boulier, l'agate représentant toujours la dizaine:

Le boulier est un matériel très ancien, qui, grâce aux principes des échanges, est devenu un matériel moderne très utile dans la découverte de la numération et l'apprentissage des techniques opératoires. Ce jouet pédagogique permet à l'élève de découvrir par lui-même de nombreuses notions mathématiques. Le modèle de l'élève, plus spécialement, est un précieux auxiliaire du maître de classe à plusieurs degrés, car il facilite le travail individuel des élèves en leur permettant aussi bien la découverte d'une notion qu'un contrôle d'un exercice d'application: -

si l'enfant « tâtonne» d'abord sur le boulier et qu'ensuite seulement il transcrit

35


«1'opération» sur son cahier, le boulier, dans ce cas, ·.est un instrument de recherche; -

si le cheminement est inversé et que 1'enfant opère d'abord sur son cahier, le boulier peut alors être utilisé comme moyen de contrôle.

. ,3~; Le nouveau boulier multibase et les ' programmes : Le nouveau boulier multibase satisfait pleinement aux exigences des objectifs des avenues mathématiques «Numération et Opérations », objectifs qui peuvent se résumer ainsi, pour la 3e, la 4e et la 5e année primaire: - étude de la numération dans différentes bases; -

découverte et pratique des échanges;

-

découverte et compréhension de la technique ces opérations (addition et soustraction, multiplication et division).

Concernant l'étude de la numération, le nouveau boulier multibase permet: -

-

-

1

li

d'aborder et de découvrir les différentes bases entre 2 et 10 ; de transcrire en base 10, par décodage, un nombre codé dans une autre base; de coder un même nombre d'éléments simultanément dans deux bases différentes; de comparer et d'expliquer deux codes différents pour un même nombre d'éléments; de passer d'une base à une autre en décodant d'une part pour coder d'autre part.

En résumé, le nouveau boulier multibase permet à 1'enfant de découvrir la numération, par lui-même et selon son propre rythme

d'acquisitions, et d'en comprendre les principales lois. Si au niveau scolaire de 1re et de 2e année primaire, l'enfant doit aborder la numération par la manipulation d'un matériel didactique concret et varié, au niveau de la 3e, de la 4e et de la 5e année, il doit se libérer progressivement de ce matériel pour atteindre et comprendre les nombres et les opérations auxquelles on peut les soumettre. Le passage du premier stade, manipulation d'objets concrets, au dernier stade, usage des chiffres et des nombres dans l'optique moderne, s'accomplit régulièrement, sans à-coups, par l'utilisation du nouveau boulier multibase qui présente à la fois le concrétisme des objets et l'abstraction du nombre. Le nouveau boulier tient du matériel mul tibase par le fait qu'il représente les valeurs numériques à l'aide d'objets concrets et distincts, les boules. II tient du nombre par le fait que les valeurs des différents ordres représentés par les rangées de boules de même couleur sont positionnelles comme les chiffres dans les nombres. Ainsi, déplacer les boules sur une rangée du boulier correspond à l'écriture d'un chiffre dans un nombre, mais la valeur intrinsèque de ce chiffre dépend du nombre de boules déplacées (objets concrets).

La rangée dans laquelle on déplace les boules détermine la valeur positionnelle de ces boules (valeur du chiffre).

4. Présentation technique

du nouveau boulier multibase La partie principale du nouveau boulier, celle de gauche, est formée de doubles rangées de 10 boules chacune. Les boules de même couleur ont une même valeur positionnelle et, des deux rangées de boules de même couleUr, la rangée supérieure est de préférence utilisée pour les échanges. Le nombre limite des possibilités de calcul avec le boulier, en base 10, est de 10000.

Soustraire se traduit sur le boulier par un déplacement des boules et par des échanges dans les rangées ' inverses de ceux de l'addition. La division est une suite de soustractions de nombres égaux. Voici, en base 10, les valeurs positionnelles des boules de chaque rangée du nouveau boulier:

Une règle mobile permet d'isoler le nombre de boules souhaité et d'opérer ainsi dans n'importe quelle base de 2 à 10. Sur le côté droit du boulier se trouvent, en annexe, cinq rangées de 10 boules chacune.

Ces boules servent à écrire : -

le 2e terme de l'addition à deux nombres, lorsque l'enfant est encore aux échanges terme à terme ;

-

le 2e terme de la soustraction;

.-

Par exemple, les unités sont représentées dans la première double rangée de boules de mêmë couleur au bas d~ boulier, les groupements de première espèce, en base 10, les dizaines sont représentées dans la deuxième double rangée" etc ...

La multiplication peut être vue comme une addition de nombres égaux.

le 1er terme de la multiplication, le multiplicande; le quotient de la division.

Additionner se traduit sur le boulier par un déplacement des boules, par exemple, de la droite vers la gauche et par des échanges, dans les rangées de couleurs différentes, du bas vers le haut.

Les u.,lts .... · · {1rv-v-V--v"V"'v"V"'V"V"\

5. Exemples d'utilisation du nouveau boulier multibase: Sur le nouveau boulier multibase, la technique utilisée est semblable à celle de l'opération posée, et un enfant peut traduire sur le tableau noir une opération effectuée au boulier et commentée à haute voix par un au tre enfant. On trouve dans ce cas, simultanément manipulations et verbalisation.

1

36

37


+'

Nous vous présentons, ci-après, en exemple, une manière d'analyser, sur le nouveau boulier, la technique opératoire pour chacune des quatre opérations usuelles.

Addition: 478

+ 395

L'enfant écrit le 1er nombre 478 avec les boules des rangées de la partie gauche du boulier et le 2e nombre 395 avec les boules des rangées de la partie droite du boulier, ainsi:

Soustraction: 873 -

395

L'enfant écrit le 1er nombre 873 avec les boules des rangées de la partie gauche du boulier et le 2e nombre 395 avec les boules des rangées de la partie droite du bouJjer, ainsi:

l!t

Multiplication: 478 X 3

=

L'enfant écrit le multiplicande 478 avec les boules des rangées de la partie droite du boulier, ainsi:

telle multiplication est simplement un décalage respectif de chaque ordre du multiplicande d'une rangée sur le boulier vers le haut.

sou,/rac/;cn :

lM 7WriO\

'8.. '1...\3)

fa fY}u/tiph'calion:

- 39 5

4IT

4- f. 8 X3

j'addilion:

143 4 et retranche, dans les rangées de la partie gauche du boulier, autant de boules qu'il y en a dans chaque rangée de la partie droite du boulier.

et fait passer, par des échanges libres, le 2e nombre 395 dans la partie gauche du boulier où est déjà écrit le 1er nombre 478. Les échanges-retenues s'effectuent comme dans l'opération posée avec des nombres.

Sur le boulier, comme dans l'opération écrite. il faut amener l'enfant à commencer le travail par les unités. 38

Au début, pour pouvoir effectuer convenablement les soustractions avec retenues, l'élève doit réserver, de préférence, les rangées supérieures de chaque groupe de même couleur pour les échanges.

et repmtè sur lès boules dèS rangées de la partie gauche du boulier 3 fois le nombre de boules de chaque rangée de la partie droite du boulier. Les retenues-échanges se font comme dans l'addition. L'élève doit bien comprendre qu'en reproduisant plusieurs fois le nombre de boules d'une rangée, le résultat, par le jeu des échanges, atteint souvent la rangée supérieure. (passage de la dizaine). Dès lors, la multiplication par la s'explique très bien sur le boulier: le résultat d'une

exemple: 42 X 10 = (sur le boulia = 42 X 1 dizaine, par échange 42 X 10). L'enfant commence par compter la fois les 2 unités du nombre 42. Par le jeu des échanges, cette première opération donnera comme résultat 2 dizaines.

Il comptera ensuite la fois les 4 dizaines du nombre 42. Cette deuxième opération donnera, également par le jeu des échanges, 4 centaines comme résultat.

39


Le résultat final sera donc de 42 dizaines, alors qu'au départ, on avait sur la partie droite du boulier 42 unités. L'enfant peut constater un décalage respectif de chaque rangée vers le haut. Lorsque les élèves auront compris qu'une multiplication avec 10 au multiplicateur consiste à décaler vers le haut les diverses valeurs du multiplicande, une multiplication avec un nombre de deux chiffres au multiplicateur ne présente plus guère de difficultés opérationnelles. La transposition de ces données sur le plan de l'opération écrite se fait avec beaucoup d'aisance, du fait de la grande similitude de cheminement entre le travail sur le boulier et l'opération écrite.

40

Division: 488 : 4 = L'élève écrit sur la partie principale du boulier, avec les boules, le nombre 488.

'Travaux manuels

La division étant l'opération inverse de la multiplication et pouvant s'opérer par soustractions successives, l'élève se contentera de déplacer les boules par groupes de 4, en commençant par les centaines et sans oublier d'échanger les éventuels restes intermédiaires. Chaque soustraction est notée sur les rangées de la partie droite, par le d'éplacement d'une boule: le nombre de boules déplacées constituera de quotient. M. Bagnoud

41


,,, ,

LAMPION A POSER SUR TABLE 748 N

, 1

Fournitures

1 carton doré ou argenté 20 x 20 cm. 1 gobelet de couleur transparente 1 bougie chauffe-plats Quelques étoiles pour décoration Marche à suivre

Découper l'étoile dans le carton doré ou argenté. Décorer le gobelet d'une guirlande, triangles carrés, étoiles ou fleurs. Coller le gobelet au centre de l'étoile.

, 1

, ,

,

SAPffl EN CARTON DECORE 749 N Matériel

2 rectangles de bristol 15 X 10 cm. Ruban adhésif.

L'ETOILE DE BETHLEEM 750 N 2 rectangles de bristol 15 x 12 cm. u ban adhésif

1

, 1

, , 1

Marche à suivre

(identique pour les 2 modèles) Reporter le dessin décalqué sur chacun de ces rectangles pliés et découper les contours des dessins reportés. Placer les plis des deux cartons ainsi incisés dos à dos et fixer avec du ru ban adhésif. En ouvrant les quatre ailes du montage vous obtenez le modèle désiré; il sera encore embelli par des couleurs ou selon la fantaisie de chacun.

42

43


..

• LA MOUETTE 751 N Fourniture 1 panneau de bois 25 X 32 cm. 70 clous de 1.4 x 25 (1 livre de clous permet de réaliser 19 modèles) Peinture de couleur mate vive ou feutrine adhésive ou brou de noix vernis ou décoration personnel1e suivant le goût de chacun, 1 suspend, 1 bobine de fil blanc No 50. (Le matériel pour cette réalisation n'est pas fourni par l'ODIS). Nous mettons à disposition dès schémas. Réalisation Peindre à la peinture mate la surface du panneau, ainsi que l'épaisseur des côtés ou bien, la recouvrir de feutrine adhésive. Si l'on a une belle surface de bois, on peut la foncer au brou de noix et vernir. Poser le calque sur le panneau. Planter un clou à chaque point d'intersection ou à chaque angle. Une fois tous les clous mis en place, vérifier que les têtes des clous soient toutes à la même hauteur. Le patron n'indique que les lignes principale.s qu'on pourra redoubler autant qu'il sera nécessa ire.

Voici comment réaliser la tête de l'oiseau Partir de 1 ou le fil est attaché. 1 1 1 2 22 2 3 4 4 5 6 5 -

2 5 8 3 7 9 3 4 9 5 8 7 6

-

3 6 9 4 8 1 8 7 1 6 9 9 - 8

- 4 - 7 - 5 - 9 - 8 - 7 - 9

retour à retour à 1 retour à 1 retour à 2 retour à 2 retour à 2 retour à 2 retour à 3 retour à 4 retour à 4 retour à 5 retour à 5 revenir par 8 - 7

et continuer un autre morceau jusqu'à ce que la silhouette soit achevée, fixer par une goutte de colle.

Marche à suivre pour passer le fil De chaque clou, le fil doit rayonner vers tous les autres clous voisins à condition de ne pas dépasser le contour de l'oiseau .. Le fil doit être tendu sans force. Prix approximatif: Fr. 3.-.

45


---.PORTE-BOUGIE composé de deux parties semblables

ETOILE 752 N Matériel

Matériel

1 bristol couleur ou papier métallisé 24 x 36 cm.

1 bristol de couleur 20 X 25 cm. Un peu de colle.

753 IV

i -------- -

"

Marche à suivre

-- - - ----

Couper 8 bandes de bristol de 24 x 3 cm. Dans chaque bande faite une pliure transversale à 1 cm. de distance de chaque extrémité; à 3 cm. de celle-ci marquer une nouvel1e pliure, puis une autre à 9,5 cm. de distance et une dernière à 9,5 cm. De la sorte seront tracées les surfaces rectangulaires portées sur la figure . Coller la surface E du côté inférieur, sur la partie B tangente à la pliure A. Vous obtiendrez 8 pièces fermées en forme de triangle ayant chacune une surface libre A.

!

~

i -- -- - .....----

.....

46

En alternant les couleurs, coller chaque surface A contre la face inférieure de B jusqu'à ce que vous obteniez l'étoile en assemblant la dernière surface et la partie inférieure de la première bande .

Marche à suivre

Décalquer quatre fois la forme esquissée, découper et marquer le centre. Coller deux parties ensembles, plier chaque modle par le milieu. Placer les plis des deux carrtons dos à dos et coller. On peut décoreren coloriant et vernir, collage de motifs or de diamantine .

47


-

• EXERCICES DE t-1ATHEMATIQUE MODERNE DESTINES AU CO Classe:

NOM:

Bilan 4

4. E est l' en sem b l e des é l èv es: E = {a , b , c , d}

1. A est u n en sem b l e d e f i 11 es: ~ r i g i t te, Je an ne, Vé r on i que} B est un ensemble de garçons:{André, Denis, Louis, Pierre}

F est l' en sem b l e des s p 0 r t s: F =

On te donne le graphe R =

ft

~a;2),

00 t b a 11 ( 2), bas k e t - b a 11 ( 3 ) hand-ball (4), natation (Sli

("1;4), (b;S), (d;3), (b;4Ü

Que peux -tu dire de:

Forme tous les couples "fille-garçon" possibles: a: c:

b:

-------------------------------- --------------------------------d:

------------------------------

---------------------------------

S. E est l'ensemble des élèves de ta classe. La relation de E vers E est: " .. est plus âgé que ... "

Combien en as-tu trouvé 2. Maintenant tu vas représenter tous les couples par des flèches;

Enonce la relation réciproque: ____________________________________________

tu vas donc faire le ......................... de la relation. 6: La figure suivante:

A est dit

s'appelle: ................................. . Elle se note: ( .... : .... )

B est dit Combien as-tu de flèches

On dit qu'on a un couple ... . . .. . .. .. ..... .. .

Pourquoi ? . . . . . . . . . . . . . . .

7. On donne: A ={3,S,2) et B={S,20,2S,16,37,3S) 3. A est un ensemble d'élèves: A ={André, Bernard, Claire, Denise, Guy}

... 0 " ... d"lVlse... , d Ononne l a re 1 atlon:J:

Il

d e A vers B

B est un ensemble de matières à . apprendre: B ={grammaire, sciences, histoire, mathématiqu~

Ecris le DIAGRAMME SAGITTAL

TABLEAU A DOUBLE ENTREE

Porter sur un diagramme sagittal les renseignements suivants:

André a appris sa leçon de grammaire André a appris sa leçon de sciences Claire a appirs sa leçon de mathématique Denise a appris sa leçon de grammaire Guy a appris sa leçon d'histoire

Ecris le graphe S en extension: S

=

Ecris le graphe SSi je te donne le couple (Bernard; mathématique), que peux-tu dire

en extension:

l

S- =___________________________________

de Bernard Enonce la 48

l

,01

relatlon~-

49


.-

-NOM:

Bilan 5:

Cla s se:

1. On donne les ensembles suivants:

BILAN 4 1. Un exercice d'introduction sur les couples; il ne faut surtout pas faire allusion au produit cartésien 2. Cet exercice est destin é aux élèves qui n'auraient pas bien compris le lien entre la flèche et le couple. 3. On aborde ici l' é tude des relations en utilisant les diagrammes sagittaux . Cette méthode est très facile et très rapide à la seule condition qu'il n'y ait pas trop d'él éments dans chaque ensemble. La flèche n'a pas besoin d'être droite. Cet exercice est très utile pour amener les é lèves à comprendre un énonc é et à en tirer des conclusions.

A c ne pratique aucun sport cit é d pratique le ba s ket-ball 5. Il fait bien veiller à ce que les é l è ves donnent une r é ponse correcte: est plus jeune .. " de E vers E

R

{Ca; 1),

7. Cet exercice est un exercice de contrôle; il faut arriver à ce que tous les élèves répondent correctement à cet exercice. Il faut aussi vous montrer très sévères dans la correction et ne pas n ég liger le plus petit d é tail.

on dira que Bernard a é tudié sa leçon de mathématique 4. Cet exercice montre aux élèves l'importance de l'ordre dans le couple; il permet aussi de faire comprendre aux élèves ce qu'ils doivent ex aminer dans un couple pour en trouver la signification Cintroduction aux recherches de relations qui sont des applications à partir du graphe) .

Cb;2),

Cc;3),

53

Cd~5)}

a) le graphe R est-il le graphe d'une application de A dans B ? ...... . Pourquoi ?

2. On donne les ensembles suivants:

T = 6. Ce genre de coupLe permettra plus tard d'expliquer la réflexivité des relations

B = {l, 2 , 3 , 4 ,

{ a , b , c , d)

~:

{l,

2, 3,

4, 5J

" .. est le tiers de

P = {2,3, 6, 9, 12, 14, " de T vers P

a) é crire en e x tension le graphe R:

b) faites le diagramme sagittal de la relation: - l'élément 1 est-il l'origine de plusieurs flèches ? ...... . pourquoi ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

- en est-il de même pour les autres éléments de l'ensemble T ? Pourquoi ?

c) que peux-tu conclure pour la relation

9t:

3) Compléter par des flèches pour obtenir une application

M

a pratique le football et le hand-ball b pratique la natation et le hand-ball 50

51


Bilan 6:

BILAN 5 1. Cet exercice veut montrer la difficulté qu'ont les élèves à déterminer une application à partir du graphe de la relation. C'est pourquoi, il faut veiller à ce que les élèves comprennent bien la notion suivante: dans le graphe: si des couples pris deux à deux ont la même origine, alors la relation n'est pas une application. En outre, il faut aussi leur montrer qu'il y a un moyen de voir tout de suite si la relation n'est pas une application: il doit y avoir dans le graphe autant de couples que d'éléments dans l'ensemble de départ. 2. Cet exercice peut aussi servir pour introduire la notion d'application. En effet, il permet . de faire trouver aux élèves comment on détermine une application c'est-à-dire en examinant l'ensemble de départ. En outre, on fera donner aux élèves la raison générale et la raison particulière à l'exercice.

Classe:

NOM:

1. On donne les ensembles suivants: raison générale: de chaque élément de l'ensemble de départ, il part une et une seule flèche qui aboutit dans l'ensemble d'arriv é e. raison particulière: chaque nombre de l'ensemble de départ est le tiers d'un et d'un seul nombre de l'ensemble d'arrivée. Remarque: il sera aussi utile de parler de la réciproque et de faire constater que la réciproque d'une application n'est pas toujours une application (introduction à la notion de bijection).

A

(Berne, Rome, Paris, Bruxelles, Madrid)

B

{France, Suisse, Belgique, Italie, Espagn9

a) Ecrire en éxtension le graphe de la relation ~ capitale de .. " de A vers B

est la

b) cette relation est-elle une bijection de A sur B pourquoi ?

2. Dans un ensemble de personnes, les relations suivantes sont-elles des bijections? Pourquoi? est le père de .. " ........ ; est le frère de. " ........ ;

3.Cet exercice contrôle si les élèves ont bien compris la notion d'unicité de la flèche par élément. Faites attention il existe des solutions qui semblent justes. L'élève qui réfléchit nommera les éléments de l'ensemble.

3. Compléter par des flèches pour obtenir une bijection

• •

Cotation: Il + 1 = 12 réponses (un demi-point par faute) 4. Dans chacun des deux ensembles suivants de tro'is garçons et deux filles, on considère ' la relation ~: " .. a pour frère .. ". Dans chacun des diagrammes on a oublié de signaler les garçons et les filles. A vous de corriger cette erreur (garçon = g et fille = f)

5. Dans l'ensemble F des membres d'une famille, on a représenté la relation ~: " .. est plus jeune Que peux-tu dire de Joseph et Rose et de Gaston ?

................................. 53


ï

BILAN 6 1. Cet exercice générale sert simplement à vérifier si chaque élève peut exprimer avec les mots de l'ex ercice la raison pour laquelle la relation est une bijection. Il permet donc de contrôler: si l'élève a bien compris qu'une relation est une bijection si elle est une application ainsi que réciproque - il devra donc donner deux raisons: a) chaque ville est une et une seule capitale d'un pays b) chaque pays a une ~t une seule capitale 2. Ces deux exercices sont simplement là pour vérifier la compréhension de la notion de bijection. 3. Attention certaines solutions semblent parfois fausses; il est très important de vérifier toutes les solutions données et ne pas s'en tenir à une solution type; il serait très utile de corriger cet exercice avec les élèves afirr qu'ils justifient leur réponse.

4. Cet exercice va vous permettre de faire un premier tri parmi les élèves puisqu'il demande plus de réflexion que de connaissances; en effet, c'est uniquement par déduction que les élèves pourront nommer les deux filles et les trois garçons. Si les élèves veulent donner un nom aux éléments, on peut les y autoriser.

La belle sied au pied de la tour Un peu lent et

YN ièn-i e siècle

sou~enu

[1

ln

Er 1 sied bel-le se

La pè-re lui

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J )

1

au'pied mande: Fil- le

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JJ tour vous ?

4(---, ' - - -

f ..r3 ( (' 1 G J J lB J hdJJ J.;f' Qui pleur'et sou-pire et mè- ne Voulez-vous ma- ri ou voulez-

5. Cet exercice sera particulièrement difficile pour les élèves car ils doivent exprimer:

t R 1( f

Je

- que Joseph et Rose sont jumeaux et les plus jeunes de la famille.

cr le

ne veuille ma-

ri

grand vous

do-lour. Son sei - - - gnour?

1 ?t ' plO C:::{ r )1 je ne veuille ooi-gnour

- que Gaston est l'aîné Je veuille le

En cours de correction, vous pourriez aussi demander qui est le cadet de la famille; vous aurez certainement des surprises.

J.C.

G~org~s

!1-

mien a-mi qui

pourrit en la touX.

~

Par Dieu ma helle F:ille a-lors ne l Ol.U- rez - v lous Pè - re si on le pend enfouillez- moi des- sous

f\

_

ç 1..r3 U 1G J ) III Cr

~--.

2---,

J ~ R:IJ

Car il se-ra pen- du de-main au point du jourAin - si di-ront les gens ,ce sont lq- ya-les a -

Il

mours •

54

55


Cette chanson du moyen âge tient à la fois de la complainte et de la chanson d'amour.

Intonation :

Selon le degré de formation musicale des élèves, elle pourra être apprise, soit par audition, soit par la lecture musicale.

ç

I~

Dans le premier cas, le maître en donnera un modèle d'exécution très expressif. Puis on expliquera le texte du chant, lequel sera donné aux enfants en vue d'une mémorisation ultérieure. Pour l'apprentissage, procéder phrase par phrase que les enfants répètent immédiatement, de mémoire. Veiller à la fidélité de la reproduction, en particulier au respect absolu du rythme. Dans le deuxième cas, avant d'aborder le déchiffrage proprement dit, procéder aux exercices suivants:

PLAN DE LEÇON

b)

ài

\1

n

L

e)

1 & 2: faire penser le 1: le maître redonne le 1: le maître donne le 1 & 2 : faire penser le 1: le maître donne le

« do» «ré» «do» «si» «la»

Pour varier et mieux éduquer musicalement, on peut réaliser les exercices: b - f - i au moyen de la dictée mélodique orale ou de l'exercice d'observation et mémorisation visuelle.

Rythme: Pour faciliter la lecture rythmique ultérieure du chant, on aura avantage à faire travailler les schémas rythmiques suivants:

Voc. 2: .i :" ; '

N.B. Ces vocalises sont exécutées en imitation du maître qui donne chaque fois l'exemple. Dans la voc. 2, on fera exceptionnellement les arsis et thésis sur chaque temps (tempo à la noire) soit: A-T-A-T-T-T.

56

'-

-

1

:~

J _r-J \ ..rJ

nol r ' Ù ·.~ lL{

Vocalises: Voc. 1 sur la syllabe «Nou» son soutenu sur sol, puis son soutenu sur si, puis son soutenu sur ré.

Ce langage une fois maîtrisé, en faire une application mélodique orale, sous forme de marche mélodique, par exemple:

c)

()

N.B. En d) En e) En g) En h) Eni)

Les enfants répètent exactement, avec le geste métrique. Ils cherchent à deviner les valeurs de durée contenues dans ce schéma.

'-

'-

~

Le maître vocalise « recto tono » le schéma a) s'accompagnant du geste métrique. Ce geste consiste à frapper, sans bruit, une main sur l'autre afin de marquer le tempo. (A remarquer que chaque frappé comporte un mouvement d'abaissement de la main suivi d'un ' mouvement d'élévation dont la durée doit être rigoureusement égale afin de pouvoir déterminer le juste rapport des croches contenues dans la noire).

CJ: och 'd eu J.:

rJ

(~r o eh ' ùeux

1 0\

Il

r: roc h ' b l nl\- ;Il1('i: '

Un enfant donne la réponse en chantant avec le geste métrique, ainsi: noir' - deux croch' - deux crach' ~ deux croch' blananch' . Tous répètent pendant que le maître écrit le schéma au tableau noir. On reprend plusieurs fois ce schéma jusqu'à assimilation. Le maître chante alors sur le nom des notes, le schéma b avec l'application mélodique orale suivante:

b)

4' r- u 19

Gif 1

Les élèves reprennent le chant de ce schéma, toujours avec geste métrique. Faire remarquer, auditivement, la différence ... (Dans le schéma b: on ne perçoit plus la première croche parce qu'elle prolonge la durée de la noire.) Le maître écrit ce nouveau schéma, exactement sous le schéma: a) et explique l'emploi de la liaison.

10t n ti)n des deux sch6 mn s au t a ble a u noir:

~) Il n n JJ 1 ~) 1.L,f11.J1 .. J ~ ..1 ..iJ 1

01

Le maître fait chanter ensuite, recto tono, ce nouveau schéma, avec le geste métrique et le langage des valeurs. Répéter plusieurs fois, jusqu'à ce que le schéma s'inscrive dans la mémoire rythmique et musculaire des élèves (synchronisation parfaite du rythme et des frappés).

Processus: Le maître chante sur le nom des notes (sans la notation) le motif mélodico-rythmique choisi et que les enfants devront reproduire. Répétition par les élèves, avec geste métrique, plusieurs fois si nécessaire, afin de prendre conscience, auditivement, des cararctéristiques (ici: note répétée - saut de tierce ascendant note répétée - descente des 2 dernières craches par degrés conjoints - répétition de la dernière croche en valeur longue). Faire chanter ce motif sur le nom des notes correspondant à ses transpositions ascendantes et descendantes, tout en respectant, cela va de soi, le rythme du schéma b). Voici à quoi correspondent ces improvisations, si on les note, après coup (dictée mélodico-rythmique) : A • .,cpr ù!"" tioJ.o f' ,ll' .. du '. o tif ; , ~ l,n 1(J 9 1J11 ! FJ 1 j 1 1 1r b 10 ,JI

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DéchiHrage du chant

La musique et le texte figurant au tableau noir ou sur feuille polycopiée - respecter la disposition ci-contre qui met bien en évidence chaque phrase et la forme globale du chant (forme ternaire: AA - B - AA) - on passe au solfège, non sans prendre les précautions suivantes: a) après avoir expliqué, si nécessaire, le mécanisme des signes de reprises on procède pour chaque phrase à : 1. lecture métrique avec langage des valeurs et geste métrique. Ex. (1 re ligne: deux croch' deux croch' deux croch' deux croch' blan -anch') ; 57


A~ rrIIAI~ lrrl~

III~ tAt;ttt;ltPIII~

2. lecture des notes, mais rythmées (contrôle par le geste métrique) ;

Communiqué

3. lecture des notes fredonnées, afin de préparer, par l'audition intérieure et la mémorisation globale de la ligne, le solfège qui va suivre immédiatement (s'aider du geste mél odique) ;

ENSEIGNEMENT MUSICAL RESPONSABLES R EGIONAUX

4. solfège chanté avec geste métrique. Reprendre la voc. 2 chaque fois que la qualité des voix se détériore ou si les enfants baissent;

ENS E IG NEMENT

A tous les maîtres et maîtresses utilisant ou non la méth ode Ward, il est rappelé qu'un responsable régional se tient à leur disposition pour les aider à surmonter les difficultés de l'enseignement musical dans leur classe. Les enseignants du district de St-Maurice sont priés de prendre note que leur responsable n'est plus M. Guy Revaz, appelé à enseigner à Sion, mais M. Jean-Ma rie Monnay, 6, avenue des Terreaux, 1890 St-Maurice.

c) Adaptation du texte à la mélodie. Il est utile parfois de préparer cette adaptation par une lecture rythmée du texte en s'appuyant sur le geste métrique.

La liste des responsables régionaux s'établit donc comme suit: Pour la région de Sierre-Hérens: M. Paul Bagnoud, Industrie 3, 3960 Sierre ; Pour la région de Sion-Conthey: M. Claude Lamon, 3941 Flanthey; Pour la région de Martigny-Entremont: M. Léon Jordan, 189] Vérossaz; Pour la région de St-Maurice: M. Jean-Marie Monnay, Terreaux 6, 1890 St-Maurice; Pour la région de Monthey: M. Bernard Oberholzer, 1868 Collombey.

N.B. Il se peut que la matière proposée ici outrepasse la durée d'une leçon normale. Dans ce cas, on reportera à la prochaine leçon: mémorisation globale de la mélodie (lettre b) adaptation du texte (lettre c).

Essa yons de dégager quelques éléments qui méritent sembl e-t-il réflexion.

LE CINEMA A L'ECOLE Démystifier le procédé

N'hésitez pas, en cas de peine, à prendre contact avec votre responsable régional, il sera heureux de vous aider. Oscar Lagger

Dans le cadre du festival de cmema de Nyon, le Centre d'Initiation au Cinéma * organisait du 19 au 22 octobre les 2es Rencontres «Ecole et Cinéma ». Durant 4 jours, nous pümes assister à la projection de près de soi xante films , tous réalisés dans le cadre d'une activité scolaire (expression, organisation interne du groupe classe, cours à option, aboutissements d'un cours de français etc .. .). Entre les séances de projections, des colloques réunissant animateurs, réalisateurs, enseignants, acteurs, tentai ent de situer le rôle de renseignant dans la réalisation de films, essayaient de définir le rapport existant entre la nature des thèmes réalisés et la vie scolaire. On échangeait ses idées, ses problèmes, ses projets, ses satisfactions ou ses déboires. Bref, on constate que le cinéma scolaire est une réalité évidente. Le Valais n'échappe pas à la règle. Certaines expériences ont lieu çà et là avec plus ou moins de bonheur, plus ou moins encouragées par les autorités. Les maîtres étant eux-mêmes plus ou moins convaincus de la valeur pédagogique de leur action. Le cinéma scolaire se trouve actuellement dans une position peu claire, mal définie; il se situe entre un amusement pour petits et grands (élèves et maîtres) et un outil relati-

58

vement nouveau offrant des possibilités immenses.

Récréation ou moyen éducatif?

b) Chaque phrase étant ainsi déchiffrée, passer à la mémorisation totale de toute la mélodie, dans le tempo qui convient. S'appuyer su.r la grande forme (AA-B-AA) pour ce travail;

J. Baruchet

Sous ce titre seront abordés dorénavant des thèmes ayant trait au milieu de l'enfance inadaptée et aux diverses activités qu'il suscite dans la perspective d' une action éducative.

SPECI A LIS E

Aujourd'hui, n'importe qui peu~ , pour quelques centaines de francs conceVOir, tourner, monter, sonoriser et projeter son propre film. La part du mystérieux, de l'extraordinaire s'envole. Il est loin le temps de la fascination pour la boîte à images. Dans le futu r il est moins loin le temps ou l'élève sera aussi saturé d'images qu 'il ne l'est actuellement de mots. Donnez une caméra chargée à un élève; il reviendra une heure après avec sur la pellicule impressi onnée une masse de choses qu'il aura joyeusement captées, ~ertes sa~s suuei de techniques cinématographiques. MalS il aura filmé. Répétez l'opération quelques fois et il se lassera rapidement. Il abandonnera la caméra comme un jouet désormais sans intérêt, car il n'y a pas de miracle. Le cinéma, considéré comme art, comme technique ou comme moyen d'expression demande, comme toute autre activité créatrice, une démarche volontaire, une structuration au niveau des intentions, des modes de faire, des buts poursuivis et des moyens mis en œuvre. En cinéma pas plus qu'ailleurs le chef d'œuvre ne jaillit d'un coup de cassette magique! *

Organisme vaudois créé par le DIP pour améliorer la connaissance et l'enseignement du cinéma dans le canton.

59


Etre conscient des multiples possibilités La profusion d'images qui s'offrent à nous quotidiennement montre clairement que tous les domaines peuvent être abordés par le cinéma. L'école se doit de faire un tri quant à l'utilisation des images en mouvement. Elle devra le faire d'une manière plus objective encore lorsqu'eUe voudra les créer, c'est-à-dire faire du cinéma à l'école. Le cinéma est un moyen et non un but; donc selon le but à atteindre on utilisera tel ou tel moyen. Ces buts varieront d'abord selon l'âge et le niveau des élèves, selon le degré de connaissances du maître et des élèves, selon les moyens matériels à disposition. On citera comme exemple un film de 72 minutes réalisé par une classe tessinoise, qui aborde le grand problème de la cohabitation citadine. Les élèves avaient un budget de 2000 francs et toute liberté d'action. A l'opposé citons le film d'une classe vaudoise qui met en images un texte tiré de la lecture du mois de l'Educateur. En quatre à cinq heures (les cours de français d'une semaine) avec un budget de 50 francs, on produit un film de huit minutes. Entre ces deux options se situent évidemments des quantités de possibilités parmi lesquelles on pourra placer son action. En effet, indépendamment du facteur durée, on obtiendra des résultats fort différents selon qu'on organise du cinéma d'animation, de la fiction (l'équivalent du roman ou du texte imaginé) du documentaire etc ... On s'étend encore selon l'importance qu'on attache à la préparation préalable du sujet, à sa rédaction, à sa réalisation, au montage du travail tourné et même à son utilisation dans le cadre scolaire ou public. 60

Sur demande de Mlle Brig[{et, présidente de la SPVal, je reproduis ci-après un texte publié dans l'Educate[{r No 14 du 3 mai 1974, texte relatif aux différentes prestations servies en cas d'absence de l'école pOlir raison de lIIaladie, d'accident, d'accouchement et de service militaire.

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PRESTATIONS EN CAS DE MALADIE Par l'Etat

Valeur du cinéma scolaire dans l'action éducative Devant la diversité des activités possibles et de leur orientation, il est difficile d'organiser, de classer, de retenir l'essentiel. Pourtant, si l'enseignement garde présent à l'esprit sa mission éducative et qu'il cherche des moyens correspondant aux besoins des enfants, adaptés aux exigences modernes de la pédagogie, il trouvera dans le cinéma scol~ire des possibilités innombrables d'intégratIOn de la technique cinématographique dans st1n enseignement. Même, des expériences ont pwuvé que l'on peut, dans un pwgramme de type traditionnel et rigide, intégrer ce mode d'aborder la matière à enseigner. . Toutefois, il semble que le cinéma, utihsé c~mme moyen d'enseignement ne prend sa vraIe valeur que l'orsqu'il est intégré dans la réalité socio-culturelle, voire socio-économique de la classe ou du groupe enseigné. C'est-à-dire qu'en utilisant les attraits d'un moyen, on peut aborder une quantité de domaines susceptibles de fournir à l'élève un apport conséquent, d'une manière agréable, vivante et moderne. R. Chedel P.-s. - Ceux pour qui ces quelques constatations d'ordre général ont éveillé le désir de s'informer davantage sur les possihilités pratiques de réalisation de films à l'école pourront le faire en contactant rODIS qui les mettra en rapport avee des collègues ayant déjà quelque expérience en la matière.

Les prestations suivantes sont versées en Valais en cas de maladie du personnel enseignant dont l'activité est de 13 heures par semaine au moins: Durant la 1re année de service: 6 mois de traitement Durant la 2e année de service: 8 mois de traitement Durant la 3e année de service: 12 mois de traitement Dès la 4e année de service: 12 mois de traitement complet et 3 mois de Yz traitement. Le délai pour le calcul du traitement à servir pendant le temps de maladie commence à courir dès le début de ce1le-ci, même si elle est contractée pendant la période des grandes vacances.

Pal' la Caisse de Retraite

Dès l'extinction du traitement servi par l'Etat, la CR prend en charge le salaire de l'assuré. Durant la période du Yz traitement servi par l'Etat, la CR verse le 50 % de la rente normale et, suivant le cas, un supplément de rente.

PRESTATIONS EN CAS D'ACCIDENTS

Les mêmes prestations qu'en cas de maladie sont servies à l'enseignant victime d'accidents professionnels ou non professionels. Dès que le traitement est réduit ou supprimé par suite d'incapacité de travail, la rente d'invalidité de la CR est versée proportionnellement à la réduction ou à la suppression du traitement. La rente d'invalidité est calculée en raison du nombre d'années possibles de sociétariat. Sont réputées telles, les années allant de l'affiliation à la mise à la retraite obligatoire ainsi que les années rachetées. La rente d'invalidité de la Caisse est le 60 % du dernier traitement assuré pour 40 années possibles de sociétariat et plus. Si ce nombre n'est pas atteint, le taux de la rente est réduit de 1 % par année manquante. 61


Les maîtresses qui démissionnent pour raison de grossesse et celles qui ne reprennent pas leur activité dans les trois mois qui suivent l'accouchement perçoivent au maximum le salaire complet de 4 semaines.

L'invalide reçoit uri ' supplément de rente aussi longtemps que lui-même ou son conjoint ne sont pas au bénéfice d'une prestation au moins équivalente de l'AI. Ce supplément représente la différence éfntre les prestations statutaires versées par la Caisse et le dernier traitement net effectivement perçu par l'intéressé.

Les cas de grossesse présentant des complications d'ordre médical sont traités conformément aux dispositions relatives aux maladies.

La rente d'invalidité est supprimée dès que le bénéficiaire r~prend son activité professionnelle ou une activité lui garan-

tissant un revenu au moins équivalent. ASSURANCE EN CAS D'ACCIDENTS PROFESSIONNELS

~es communes ont l'obligation d'assurer leur personnel

enseIgnant contre les risques d'accidents professionnels pour les sommes minimales suivantes: - décès Fr. 30000.- invalidité Fr. 60000.- frais de guérison Fr. 3000.- indemnité journalière Fr. 40.-

PRESTATIONS EN CAS DE SERVICE MILITAffiE

En temps de paix, le traitement entier est versé à l'instituteur durant son absence pour l'accomplissement d'un service militaire obligatoire s'il est depuis plus d'une année au service de l'Etat.

A. Obligatoire

Si la durée de l'engagement est inférieur à une année, le Conseil d'Etat fixe la part du traitement à servir. Dans ce cas, l'indemnité de la caisse cantonale de compensation reste acquise à l'instituteur jusqu'à concurrence de son traitement.

. L'indemnité journalière de Fr. 40.- doit être prévue comme SUIt:

Sont considérés comme service militaire obligatoire:

a) pour le personnel qui enseigne 13 heures et plus par semaine à partir du 181e jour de l'incapacité de travail durant la 1er année de service - à partir du 241e jour durant la 2e année - à partir du 361e jour durant la 3e année

a) l'école de recrue b) l'école de sous-officier et le paiement des galons de cap c) les cours de répétition.

b) pour. le p~rsonnel qui enseigne moins de 13 heures par semame des le 1er jour d'incapacité de travail. PRESTATIONS ENCAS DE GROSSESSE ET D'ACCOUCHEMENT

Pour les institutrices dont l'activité est d'au moins 13 heures hebdon:adaires, le traitement complet est versé, en cas d'inter~uptlOn de travail due à la grossesse, durant quatre semames avant et quatre semaines après l'accouchement. Il n'y a pas de compensation de semaines d'imictivité avant ou après l'accouchement. Le traitement complet ne peut pas être dépassé, même si l'enseignante a exercé une activité réduite a~ ~ours de ces huit semaines ou si l'absence a empiété sur une penode de vacances payées. Les dispositions précédentes sont applicables uniquement aux institutrices qui restent en service et reprennent leur travail en plein ou partiellement au moins trois mois après l'accouchement. Si la fin du délai de trois mois coïncide avec une période de vacances, celui-ci est prolongé jusqu'au terme des congés.

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d) les cours techniques, tactiques et de tir pour officiers et sous-officiers, pour autant que ceux-ci contribuent au perfectionnement du militaire et non à son avancement. B. Non obligatoire

Les enseignants en service non obligatoire touchent le 500/0 de leur salaire mensuel augmenté des prestations de la caisse cantonale de compensation jusqu'à concurrence du traitement intégral. Pour le travail accompli avant ou après ce service, ils perçoivent un salaire proportionnel à la durée de l'activité. Ainsi, en exemple, pour une scolarité de 42 semaines et une absence de 12 semaines, l'enseignant percevra pour son activité durant l'année scolaire en cours les 30/42 de son salaire annuel, montant réparti sur les 40 semaines restantes (vacances comprises). VD 63


~~ ~ Communiqué officiel

Pédagogie musicale

ALLOCATION DE RENCHERISSEMENT Allocation de renchérissement à servir aux magistrats, fonctionnaires et enseignants durant l'année 1975 et allocation complémentaire unique de renchérissement concernant la période du 1er septembre 1973 au 31 août 1974

L'ART CHORAL, DE PIERRE KAELIN

A. Incorporation de l'allocation de renchérissement de 10 % Le taux moyen de la période de calcul du 1.9.1973 au 31.8.1974 ayant été de 17,940/0' l'incorporation réglementaire de 10 % sera effectuée à partir du 1er janvier 1975 et les éléments de salaire concernés (traitement de base, allocations de ménage et pour enfants) stabilisés à l'indice du coût de la vie de 138,42 points. B. Taux de l'allocation de renchérissement concernant l'année civile 1975 Cette aIlocation, fondée sur l'indice des prix à la consommation du mois de septembre 1974, est de 13 0/0' C. Allocation complémentaire de renchérissement unique à servir pour la période du 1er septembre 1973 au 31 août 1974 L'allocation de renchérissement unique qui sera versée au mois de décembre 1974 pour la période précitée s'élèvera, après déduction des montants déjà servis (4 mois à 3 % en 1973 et 8 mois à 11 % en 1974) à 9,61 0/0' Sion, le 22 octobre 1974.

REVUES DOREMI - BONJOUR - TREMPLIN Rappel important: on peut s'abonner à ces revues à partir du 1er janvier 1975. Pour le renouvellement des abonnements d'automne ainsi que pour tous renseignements, téléphoner jusqu'au 20 décembre à M. Georges Moret, rue du Léman 5, 1920 Martigny, 026 23416. 64

La Fête cantonale de chant a montré, au mois de mai, la vitalité de l'art choral dans notre canton. Et cela non seulement par le nombre et la qualité des chorales d'adultes, qui progressent en valeur musicale, mais tout spécialement par la magnifique invasion de 38 chœurs d'enfants, promesse d'avenir pour la vie musicale valaisanne! Le nouveau livre de Pierre Kaelin paraît donc à un moment favorable, et ne manquera pas d'intéresser les nombreux enseignants qui pratiquent la musique chorale dans nos écoles et dans nos paroisses. L'auteur reprend son ouvrage intitulé « Le livre du chef de chœur », qui lui valut naguère un assez beau succès, et il l'ouvre à des horizons nouveaux, pour en faire un instrument de travail et de réflexion vraiment moderne. Ses diverses parties, consacrées successivement au choriste, au chef, à la pédagogie et à la vie du chœur sont pleines de réflexions pertinentes, où la technique et la psychologie font un heureux mariage. L'écriture chorale et l'accompagnement instrumental - y compris l'accompagnement en play-bac - sont traités ensuite, et l'abbé Kaelin termine par deux sujets qu'il connaît particulièrement bien : la musique chorale liturgique et les chœurs d'enfants.

élèves de l'Ecole normale de Fribourg ou des sessions d'été, savent que l'abbé Kaelin possède aussi un sens pédagogique très aigu: les lecteurs de «l'Art choral» ne me contrediront pas! M.V.

vitale pour la production d'énergie électrique dans un pays qui ne dispose pas de charbon et de trop peu de pétrole. Cela permet un développement industriel impossible avant. Voici qui souligne la place de l'énergie dans le monde moderne.

« L'Art choral », de Pierre Kaelin. Ouvrage de 303 pages, cartonné; illustrations, schémas, exemples musicaux. Ed. Berger-Levrault, Paris.

Sans l'appel lancé par l'UNESCO au monde entier et aux travaux qui ont suivi, le lac de retenue du barrage aurait noyé tous les monuments de NUBLE. Des vues rétrospectives de ces travaux à PHLLAE et surtout à ABOU-SLMBEL nous donnerons une idée des efforts et des procédés déployés.

EGYPTE ETERNELLE Il y a 150 ans, CHAMPOLLION déchiffrait les hiéroglyphes ... et le voile épais de mystère qui pesait sur l'ancienne EGYPTE commençait à se déchirer, révélant une CIVIlisation évoluée, vieille de plusieurs millénaires. Bien des énigmes subsistent encore malgré les recherches archéologiques continuelles. Les nouvelles découvertes posent souvent plus de questions qu'elles ne donnent de réponses; des hypothèses quasi certaine~, des pans entiers d'histoire s'effondrent et Il faut remettre en ordre un puzzle très complexe; de surprenants horizons s'ouvrel:t alors à nos esprits étonnés, débouchant parfOIS sur des faits de notre vie actuelle: écriture, religion, calendrier, superstitions ...

Nous recommanderons spécialement ce dernier chapitre aux nombreux enseignants qui débutent avec une chorale d'enfants: ils y trouveront des conseils très pratiques. Divers renseignements - adresses, cassettes, etc. complètent cet ouvrage, qui se lit sans peine et se consulte aisément.

Raf BEVER nous invite à visiter cette EGYPTE déconcertante mais aussi à nous promener dans un paysage unique au monde, parmi des monuments grandioses. Partant du CAIRE avec ses mosquées, ses vieux quartiers, son riche musée, nous passerons par les Pyramides, Louxor et Karnak, la Vallée des Rois, Abydos, Edfou, Dendera et KomOmbo et nous arriverons à ASSOUAN.

Ceux qui connaissent bien Pierre Kaelin hésitent parfois à le classer parmi les compositeurs ou parmi les chefs-interprètes, car il suit avec art ces deux vocations. Mais les lecteurs de ces ouvrages, comme ses anciens

L'avenir de l'EGYPTE .tient pour une part dans le grand barrage qui nous sera montré à différentes étapes de sa construction. Son importance capitale pour l'irrigation des cultures est encore dépassée par son im portance

Cette séance comportera d'autres séquences remarquables: _ les prises de vues à l'intérieure de la Grande pyramide avec l'explication la plus proba-ble de l'étrange disposition des couloirs et des chambres; les anciennes techniques figurées sur les parois des tombes et encore utilisées par les Egyptiens actuels; _ les prises de vues à la «lumière sans fumée» qu'utilisaient les ouvriers des Pharaons creusant et décorant les tombeaux; la reconstitution de la découverte du tombeau de TOUT-ANKH-AMON, il y a 50 ans par CARTER, etc. Et nous achèverons ce beau voyage parmi les illuminations inédites d'Abou -Simbel et celles du merveilleux spectacle SON ET LUMIERE de Guiza. Raf BEVER nous propose une agréable soirée-promenade dont les multiples facettes devraient satisfaire aussi bien les amateurs d'art et d'histoire que les chercheurs de dépaysement. N.B. Il y a 150 ans CHAMPOLLION déchiffrait les hiéroglyphes ... et N1EPOE inventait la photographie.

11 y a SO ans, CARTFR découvrait le tomheau de TOUT-ANKH-AMON, le seul complet à ce iour avec la momie et ses trésors.

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Pro Juventute a toujours plus besoin de fonds ... Les recettes de la vente des timbres et des cartes Pro Juventute n'augmentent que très faiblement depuis plusieurs années. Or le renchérissement du coût de la vie qui entraîne une augmentation des dépenses de la fondation pour l'aide sociale risque de mener tôt ou tard à un épuisement de ses fonds. Afin de pouvoir couvrir cette hausse des dépenses, le bénéfice de la vente des timbres et des cartes devrait augmenter chaque année d'au moins 10 à 150/0'

Situation

INFORMATIONS ODIS 1. Horaire de fin d'année L'ODIS sera ouvert les samedis: 23 novembre 7 décembre 30 novembre 14 décembre Nous espérons ainsi rendre service aux enseignants qui désireraient se déplacer afin d'obtenir des appuis pédagogiques nécessaires à la préparation de leur enseignement de fin d'année. 2. Rappel Nous rappelons à tous les enseignants de to~s les degrés, que J'ODIS distribue gratUItement un catalogue du matériel à tous ceux qui en font la demande. 3. Complément du catalogue Les enseignants qui ont un catalogue du mat.ériel de l'ODIS recevront très prochamement le premier «Complément ». Vous y trouverez: - la liste des disques - la liste des séries de lecture suivie - la liste des transparents (nouveau secteur de l'ODIS) - la liste complémentaire des cassettes de radioscolaires (émissions diffusées en 1973-1974) ainsi que des feuilles d'informations concernant l'utilisation des services de J'ODIS. Tous c~ux qui ont un catalogue et qui ne recevraIent pas le complément, peuvent le

4. :~::=~:~:~:IS.

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Dans la série des machines à enseigner une nouveauté vient de paraître: «LE LEXIDATA». Muni de 42000 mémoires ce petit ordinateur mécanique permet grâce aux planches d'exercices, d'acquérir une foule de connaissances tout en jouant d'où la dénomination de «première encyclopédie informatique pour tous ». 66

Outre les qualités techniques, cet appareil rassemble les qualités pédagogiques suivantes: 1. Travail individuel avec indication de réussite ou d'échec. S'il y a un échec (une ou plusieurs erreurs parmi les 12 questions posées) l'utilisateur peut obtenir des indications complémentaires au dos de la fiche des questions et, si ce n'est pas suffisant procéder à une autocorrection. Ce procédé permet de déterminer la ou les réponses douteuses et ainsi de cheminer progressivement vers la réussite aux 12 questions. 2. Possibilités de créer des «fiches programmes» rapidement dans n'importe quel domaine et pour tous les degrés (français, calcul, science, histoire, géographie, sport etc ... ). Il suffit de déterminer douze notions de les mélanger et de les programmer selon une grille autocorrective. Cet appareil est actuellement livré avec: 1 série «Junior» (l0 fiches) 1 série «Senior» (l0 fiches) En dépôt à l'ODIS pour Fr. 35.- (l'appareil + 20 fiches). La série de ] 0 fiches complémentaires Fr. 8.-. L'AEPSVR offre la possibilité aux maîtres et maîtresses qui en ressentent le besoin de suivre un cours de «danse folklorique ». Ces danses simples pourront être exécutées par des élèves de 4e, 5e, 6e primaire. Mme Cathy Fant y en est la responsable. Lieu du cours: Sion, saIIe de rythmique de St-Guérin. Inscription: Dernier délai fixé au 1er décembre chez Pierre Bruchez, 54, rue de Lausanne, 1950 Sion, tél. 027 269 85. Date du cours: Samedi 14 décembre de 14 h. à 17 h. Minimum d'inscriptions: 10. La présente tient lieu de convocation définitive.

S'il devait se révéler impossible d'augmenter à l'avenir les ressources de la fondation, Pro Juventute devrait réduire, voire même abandonner complètement, des tâches utiles qu'elle a entreprises, telles que les subsides de formation, les vacances de mères ou l'aide aux enfants asthmatiques. Afin que nos moyens financiers, sans lesquels nos collaborateurs bénévoles ne peuvent poursuivre leurs activités, restent solides, nous lançons un appel pressant à la population pour lui demander d'acheter - soit auprès des écoliers, soit dans les bureaux de poste le plus possible de timbres Pro Juventute durant la vente de novembre et décem bre prochains. Ne serait-il pas possible à chacun de consacrer un franc de plus que l'an dernier à l'achat des timbres Pro Juventute?

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