L'Ecole valaisanne, novembre 1984

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand Novembre 1984 XXlxe année

L'ÉCOLE VALAISANNE

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

RÉDACTEUR

M. Jean-François Lovey.

DÉLAI DE RÉDACTION

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

IMPRESSION, EXPÉDITION

Imprimerie Valprint SA, Sion.

ABONNEMENT ANNUEL

Fr: 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

TARIF DE PUBLICITÉ

Couverture: 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

2e et 3e pages

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C'est bonnard d'avoir un livret

d'~-jeunesse ~ la liMque cantonale.

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RÉUSSITE EN GRAMMAIRE 2 P et RÉUSSITE EN ORTHOGRAPHE 2 P 2 ouvrages de références transmissibles Dans chaque brochure

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DONNÉES TECHNIQUES

Délai des annonces: le 1 er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression :offset.

RÉGIE DES ANNONCES

Publicitas SA, Sion, téléphone (027) 21 2111 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.

ENCART

Les encarts sont acceptés. Priére de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.

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Editions l.E.P. - Loisirs et Pédagogie SA. Case postale 3211, 1002 LAUSANNE. Tél. 021/224527

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un recueil d'exercices systématiques pour l'acquisition des notions essentielles des consignes simples et précises des constats mis en évidence

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avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible


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Sommaire

Pauvres de nous

ÉDITORIAL Jean-François Lovey

Pauvres de nous

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Jocelyne Gagliardi Elisabeth Sola Philippe Theytaz Marguerite Stœckli EV Anna T. Veuthey Geneviève Tenthorey

Emotions d 'aquarelles ... ... .. ... .. . . La petite histoire des cimetières . . . . . Si la tour d 'Anniviers m'était contée.. . . . . . . . ' " Echos de la 8e journée valaisanne des centres médico-sociaux Avent 1984 L'homme quotidien Un livre sur le vallon de Réchy

5 6 9 10 13 15

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ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Bosco Dias Elisabeth Sola DIP/DSP Pierre Clerici

EV

EV Jocelyne Gagliardi Service EP + EN

La médiatisation cognitive dans l'enseignement spécialisé Littérature enfantine : Du plaisir à l'année .. ... . Action «pleine forme » . . . . . . . . . . . . . . . Nouveaux dossiers pédagogiques disponibles au SETM Introduction à la sophrologie (cours de base 1er degré) Rythmique 2e degré; méthodologie Cours sur le terrain Informations .... .... .

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28 30 31

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38 40

VIE ÇORPORATIVE Mad . Raboud-Deslarzes Josy Pont AVPES 1er degré AEPSVR

Le bouc émissaire .. .. . Assemblée des délégués de la SPVal . Valais: statisme et dynamisme de l'école Tournoi de basketball (élèves) Tournoi de basketball (enseignants)

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Liste des récentes acquisitions

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43 45 48 51

NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS

DIP

D.C.E. concernant la loi fédérale sur la prévoyance professionnelle ... . .. ... . . . .Etalement des vacances scolaires de Carnaval . . . . . .

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INFORMATIONS GÉNÉRALES EV EV EV

Ceden ici-bas. Le paradis sur terre. Même ceux qui ont laissé leur foi aux vestiaires veulent bien croire à ce paradis-là, qui semblait à Claudel avoir la forme d'un «enfer très convenable ». Et voilà que tout d'un coup ce ciel de carton-pâte s'assombrit de révélations dérangeantes ,' notre merveilleuse société fabrique aussi de la pauvreté. Les nécessiteux sont de retour et leur très courte absence leur a valu, en sus de quelques désillusions, un patronyme frappé du sceau de la mode : ils sont les ((nouveaux pauvres», comme si un adjectif pouvait tempérer leur malheur en les dotant d 'un petit air de modernité. Ils sont là , tout près de nous, avec leurs soupes populaires, leurs cartes-chômage périmées, leurs logements froids et insalubres, leurs yeux battus,' leurs vêtements fripés, leurs démarches incertaines, leurs rêves usés, leur avenir bouché. Près de 12 % de la population en France, près de 15 % aux Etats-Unis, plus de 50 % sur la majeure partie du continent africain, partout ailleurs aussi, ils sont les laissés-pour-compte de la prospérité. Pas encore Lazares, mais déjà désespérés . Tous ceux qui savaient que le bien-être commun et le progrès se paieraient de la misère de beaucoup, n'en ont rien dit (- et certains apôtres de l'informatique aujourd 'hui posent leurs pas en ces mêmeS sillons -y. En y songeant, il me revient en mémoire cette lucide apostrophe de Maurice Clavel:

INFORMATIONS OFFICIELLES DIP

Nous sommes habitués à ces fascinations contemporaines que l 'on enrobe de mots tonitruants pour nous en mieux cacher la vanité: le Progrès, la MaÎtrise, la Compétition, la Conquête, la Richesse, la soif de Soi, le Pouvoir, toutes ces papillotes colorées où l'on dessine les conditions de notre bonheur à coup de publicités aguicheuses et mensongères.

Œuvre suisse des lectures pour la jeunesse 1985 Année européenne de la musique Informations .. ... . . .. . .

Photo de couverture: Oswald Ruppen

c. ces pauvres qu'on n'a pa~ le droit de dire aimer sans se dépouil-

ler de tout et d 'abord du pouvoir politique qu 'ils donnent , ces pauvres à servir dans l'anonymat absolu pour qu'ils vous pardonnent... » *

60

62 r Jean-François Lovey

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* ln «Dieu est Dieu , nom de Dieu », page 34 .


Emotions d'aquarelles: Franรงoise Carruzzo


La petite histoire

des cimetières

((La profondeur de la terre est l'espace primordial de la mort. Tous les hommes, tous les animaux finissent un jour par pénétrer dans les profondeurs de la terre et y disparaÎtre. Au peuple des vivants qui s'agite sur la surface visible répond le peuple des morts disparu dans les entrailles de la terre et invisible. Invisible mais si terriblement présen t)) 1. Ouelle petite troupe forment les vivants et quel respect ils vouent aux disparus! Tous les peuples ou presque ont eu la vénérati,on des morts. Ouelques tribus en Nouvelle Guinée, en Asie, au Soudan abandonnent leurs morts aux carnassiers. Les anthropophages font bonne chair de leurs cadavres. Le mort est absorbé dans un autre corps et la continuité de la vie du clan est assurée. Grâce au culte des morts, la postérité écrira le grand livre de l'Histoire. Les tombes sont le reflet des civilisations. N'oublions pas que le premier architecte connu fut un créateur de tombeaux: Imhotep, constructeur des pyramides à degrés du roi Djoser de la Ille dynastie égyptienne.

Derniers préparatifs Tant d'exemples illustrent le respect des corps à jamais figés. Chez les hommes préhistoriques, le cadavre est paré de coiffures, de bracelets, de coquillages et les Egyptiens transformaient les leurs en momies. Alexandre le Grand est aussi embaumé selon la technique égyptienne. Le corps de Jésus, enveloppé de linge et parfumé d'aromates, suit la mode juive. Au Moyen Age, on remplit de sel et de plantes odorantes les corps des monarques. Saint Louis après sa mort se voit bouillir dans de l'eau et du vin

jusqu'à séparation de la chair et des os et son squelette est ramené à Saint-Denis . De Trafalgar à Londres, le corps de Nelson voyage dans un tonneau d'eaude-vie (ironie des mots!). Au xxe siècle les corps sont enterrés, momifiés, congelés et l'incinération ne date pas d'aujourd'hui. De quoi ont peur les peuples en prenant soin de conserver la chair ou d'arriver au plus vite à l'état de squelette, si ce n'est de la décomposition! L'horreur de la corruption des corps fut, de tout temps, la pre-

mière préoccupation des vivants et la raison de faire disparaître rapidement les cadavres.

Un cimetière enterré Les célèbres catacombes ne sont pas une invention chrétienne. Depuis les premiers temps de la République romaine des galeries ont été creusees pour extraire la pouzzolane nécessaire en maçonnerie et, au fur et à mesure que les carrières sont abandonnées, les Romains les transforment en lieux de sépulture pour leurs morts incinérés. Deux millions de Romains païens sont ensevelis dans les catacombes. Les chrétiens creusent eux-mêmes leurs propres nécropoles souterraines. Après le sac de Rome, les troupes d'Alaric pillent les catacombes et celles-ci sont abandonnées.

Des catac~mb es auX charniers Les premières basiliques s,e construisent au-desss~s des sepulcres . pour . cert~lnesb' on baisse le so l Jusqu au oyau ~'une catacombe où se trouve le tombeau d'un martyr. Depuis, la pl,~~art des églises chrétiennes s elevent sur les restes d'un saint. Mais le nombre d'églises dépasse bientôt le nombre des béatifiés. Il faut fractionner les corps des martyrs pour que chaque lieu saint possède sa relique . L'Eglise cherche à dissuader ses fidèles de mutiler ainsi les cadavres et Boniface VII l'interdit formellement en 1299. Bientôt les évêques, les prêtres, les rois, les nobles et les riches bourgeois désirent aussi être inhumés près des reliques. L'église se remplit de tombeaux. Suivant leur rang, les disparus sont enterrés dans le chœur, sous les dalles, sous les piliers, sous les toits ou sous le porche. Le peuple est couché autour de l'église dans les fosses communes. Certaines églises sont si encombrées de morts qu'elles doivent être désaffectées et converties uniquement en cimetières. «L'église-cimetière du ve au XVIW siècle prend sa source dans les catacombes de l'époque des persécutions romaines, à la fois villes mortuaires et villes religieuses. Saint Jérôme appelait l'Eglise, la Basilique des morts» 2. Le trop plein des squelettes, dans et autour des églises amène la création des charniers où l'on entasse les ossements dans les galeries ou portiques autour des cimetières de paroisse. Sur le mur du charnier des Saints-Innocents fut peinte en 1423 la fameuse Danse macabre. Au XVIIIe siècle, malgré l'odeur pestilentielle, malgré les chariots incessants de cadavres, le charnier des Saints-Innocents demeure un lieu de promenade animé.

Photo Thierry Schach

Bientôt la Maison de Dieu cesse d'être la seule maison des morts. Les cimetières s'étendent hors de l'église , puis hors de la ville. Sur les tombes, l'église dont elles sont privées est reproduite en miniature.

Le ,XX e siècle évacue la mort Le désir de vivre avec les morts semble ' avoir disparu du monde occidental en cette fin du XX e siècle . On ne craint plus les morts mais la mort. «On ne craint plus les morts, mais on continue à les enfermer dans des cercueils cloués, vissés, enfermés dans un caveau ou sous une lourde pierre et le tout enfermé dans un cimetière entouré de hauts murs et fermé à clé» 3 . Des précautions pour les empêcher de peupler nos rêves ou pour éviter la violation des tombeaux? Jean Fourastié fait remarquer que lorsque le cim'etière se trouve au centre du village, les morts et les rites se trouvent au centre de la vie. L'expulsion des morts hors de l'enceinte de l'ag_ glomération précède l'expulsion des morts dans notre vie quotidienne. Les cimetières actuels relèvent de l'esprit classificateur de la civilisation industrielle.

Le cimetière moderne, bordé de longues allées et de gazon impeccablement vert et fourni, respire le fonctionnel et son parfum rend les larmes indécentes. En se laïcisant, on ne trouve plus, sur les tombes, la réplique d'une église mais un modèle de maison. «Ce n'est plus l'église qui sert de modèle aux mausolées mais la maison civile et quotidienne, et le mausolée' est devenu une résidence <dertiaire». Au Portugal, le sol est recouvert d'une moquette, en Italie, le mausolée est transformé en salle d'attente avec de somptueux fauteuils de velours et on trouve de véritables villas aux formes design. A Madrid, nous avons vu un mausolée en inox avec des baies vitrées coulissantes. On frotte les vitres, on balaie, on change les fleurs et parfois, dans le silence du cimetière, s'élève le bruit d'un aspirateur.» 4 A Marseille, un HLM des morts de sept étages offre six mille places. A Nice, des murets de béton, enserrant toute une colline, comptent dix mille places. Le cimetière est l'image de la société. On meurt comme on a vécu. Après avoir passé une vie dans une cité satellite, on se retrouve dans un cimetière-dortoir. Notre place? Sixième étage, à


Photo Serge Rappaz Photo Thierry Schach

droite, matricule 326. Une échelle pour atteindre le casier et déposer un bouquet d'immortelles . L'anonymat du lieu suffit à pétrifier les sentiments. Les cimetières catholiques contemporains s'opposent aux merveilleux cimetières musulmans d'Orient. Revenant de Constantinople, au début du siècle, l'architecte Julien Guadet nous dit: «Le cimetière n'éveille pas d'idées luguau contraire: les bres, promenades populaires de la ville sont ces immenses cimetières, superbes bois de cyprès d'où l'on a une vue magnifique, où l'on circule en groupes dans les allées parmi les cafés sous les arbres.»

Un oiseau sur une tombe Heureusement, il existe encore des milliers de cimetières de campagne où les oiseaux chan-

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tent dans les cyprès, où la tombe prolonge souvent le domicile du visiteur. Les promenades et les rencontres provoqueraient peut-être ce dialogue :

jamais, je n'y aurai que des voisins tranquilles qui ne troubleront pas mon sommeil.» 5

Elisabeth S61a

«J'ai, moi-même, dans ce cimetière, ma tombe, qui est une des plus jolies de l'endroit et je viens la regarder de temps en temps, comme un futur locataire vient contempler la façade du logement qu'il a choisi ... - Oh! ami, comparer une tombe à un appartement! - C'est une comparaison qui n'a rien d'insensé. J'ai , de mon futur habitacle une vue magnifique sur l'éternité. L'appartement ne sera pas splendidement meublé, j'en suis certain, et je crains même un peu qu'il n'y fasse frais, mais le propriétaire ne m'augmentera

1Michel Ragon - L'espace de la mort Albin Michel, 1981 . 2lbid . 3lbid. 4J-Oidier Urbain - La société de conservation - Payot , 1948. 5Maurice Hamel - Un vivant chez les morts - Fignière , 1936.

Ce serait le plaisir d 'une nouvelle decouverte ... (Une de plus parmi tant d'autres que, par l'intermédiaire de l'école, je pourrais m'offrir) . C'est peut-être un coin de ciel que je ne connais qu 'un peu. Une autre vallée. D'autres montagnes .. . C'est peut-être aussi la satisfaction d'une simple curiosité: d'autres gens, un site, une histoire racontée par de vieux murs, ... Mais c'est surtout ce que le présent a fait du passé et ce qu 'il est en train de cogiter pour l'avenir . Ce que les Anniviards sont : vous le saurez par le regard qu'ils portent sur «Hier, aujourd'hui et demain» (thème de l'exposition qui se trouve à l'intérieur de la Tour) . Ce que les Anniviards souha!tent : un échange, une communIcation .. ., non seulement entre le monde de jadis et le monde de naguère, mais avec tous les visiteurs ... , avec vous. Les élèves de la plaine pourraient y découvrir d 'autres ((pistes» que celles offertes par la montagne en hiver, et retrouver peut-être un peu de ce qu'ils sont lorsqu'ils sont en montagne . Les élèves de la montagne pourraient percevoir la derre» d 'où ils sont issus et retrouver peut-être un peu de ce qu'ils sont lorsqu'ils sont en plaine. Si je souhaite que la Tour d'Anniviers me soit contée ... , il suffit de m'adresser à l'Office du tourisme de Vissoie . (Téléphone (027) 65 1338).

Philippe Theytaz

1\'1'. \1 '1'-( ' 1-: LE 110\ \I EI X TEMPS'?

Photo Serge Rappaz


ÉCHOS DE LA HUITIÈME JOURNÉE VALAISANNE DES CENTRES MÉOICO-SOCIAUX

La famille d'aujourd'hui

La huitième rencontre annuelle des équipes pluridisciplinaires engagées par les Centres médico-sociaux du Valais, qui s'est déroulée le 27 septembre 1984, a eu pour cadre automnal, une fois encore, le restaurant des Iles à Sion. Quelque 110 collaboratrices et collaborateurs de 16 centres médicosociaux du Bas et du Haut- Valais se sont retrouvés pour approfondir le thème central:

((Les familles d'aujourd'hui: repli sur le couple et conflits de solidarité)}. Ouverte par M. Emile Caron, adjoint au Service cantonal de la santé publique, et organisée par un groupe interdisciplinaire délégué par les centres médico-sociaux, en collaboration avec le service précité, cette journée poursuivait un double objectif: - assurer au personnel des centres médico-sociaux la formation permanente indispensable, tout en leur donnant une information sur l 'évolution de l'action médico-sociale en Valais,' - offrir une possibilité de rencontre et d'échanges entre ces travailleurs médico-sociaux, venant des deux parties linguistiques du canton. Aussi, infirmières, aides familiales, assistants sociaux, ainsi que coordinateurs et collaborateurs administratifs ont-il eu une occasion unique de confronter leurs méthodes de travail, leurs moyens d'action et les diverses spécificités régionales.

M. Pierre- Yves Troutot et Mme Josette Coenen-Huther, sociologues, collaborateurs directs du P Jean Kellerhals de l'Université de Genève, abordèrent les divers aspects suivants:

1. De la famille traditionnelle à la famille conjugale moderne: les ambiguïtés du repli affectif La famille traditionnelle caractérisée par la prédominance des finalités économiques avait pour fonction la conservation du patrimoine, la pratique commune d'un métier et l'entraide quotidienne dans un monde où les individus isolés ne pouvaient guère survivre . Avec la généralisation du salariat et le passage d'un mode de production agricole et artisanal à une économie indus-

trielle marquée par la mobilité de la main-d'œuvre et l'urbanisation, le groupe familial s'est progressivement replié sur lui-même en mettant au premier plan de ses finalités la poursuite de l'épanouissement personnel dans et par le couple et les enfants . L'attirance mutuelle et le sentiment s'imposant comme nouveau principe de légitimation des comportements, avec pour corollaire un affaiblissement des liens de parenté et de solidarité. La famille conjugale qui assure une stabilité émotionnelle indis-

à insister sur leur a,~tonomie r~s­ A

pective plutot qu a se confier tout entier au « N~us-couple }). <?e qui signifie concretement une insistance sur la double carrière plutôt que sur la division traditionnelle des tâches, une hésitation plus prononcée devant la procréation et des. modes de gestion des «capitaux» . plus stricts. En ce sens, le travail pro-

les milieux sociaux il peut entrer en concurrence avec d'autres projets, par exemple la carrière professionnelle de la femme. Cette concurrence peut se traduire par une hésitation assez marquée envers le fait d'avoir un enfant tout de suite , plus tard ou jamais. En ce sens, le choix de l'enfant est souvent le choix d 'un rôle dans la vie quotidienne.

au développement important des maladies chroniques invalidantes. Dans quelle mesure peuvent-elles compter sur leur famille pour les entourer et venir à leur secours en cas de nécessité?

5. Le réseau familial des personnes âgées: la situation à Genève et dans le Valais central (cohabitation, contacts, entraide ... )

sieurs générations d'autrefois est largement un mythe, à la fois parce que la famille nucléaire prédomine en Europe occidentale depuis des siècles et parce que la mortalité élevée d'alors empêchait purement et simplement la cohabitation de trois générations.

Un premier fait doit être signalé: contrairement à ce que l'on croit fréquemment, la famille à plu-

pensable de ses membres face

à une société extérieure contraignante et frustrante, est devenu le lieu central de l'existence individuelle . Ce refuge est toutefois traversé de tensions multiples qui le rendent d'autant plus fragile que cette famille moderne s'est privatisée .

2. Divorce et «crise» du mariage: tensions culturelles du mariage contemporain et nouveau rapport à l'institution L'augmentation spectaculaire des taux de divorce et la diminution des mariages depuis le milieu des années 1960 conduisent à une interrogation anxieuse sur l'avenir de la famille . La croissance de la cohabitation hors mariage et des unions de fait renforce encore ce questionnement. Or il apparaît à l'analyse que ces phénomènes entraînent une redéfinition des images traditionnellement associées au mariage et un nouveau rapport à l'institu" tion . Cette redéfinition interne de la normalité familiale est d 'autant plus problématique que les mo" dalités de l'échange conjugal et familial sont définies de manière contradictoire par la culture. Dans ce sens on peut dire que 1 les insatisfactions et séparations sont corrélatives de l'apparente liberté qui est donnée aux famil" 1 les de définir leur mode de relation.

3. La question du travail pro· fessionnel féminin: vers un nouvel équilibre des échan· ges conjugaux Une visibilité plus grande du divorce peut pousser les conjoints

Photo Oswald Ruppen

fessionnel féminin entraîne une redéfinition des droits et devoirs dans le couple et des règles de fonctionnement internes .

4. La place de l'enfant dans le projet fa milial des couples: la nouvell e identité de l'enfant L'enfant tient une place considérable dans les projets des conjoints contemporains et c'est le plus souvent pour mieux l'accueillir que l'on se marie : il se donne comme l'expression du «Nous-couple », comme lieu de signification du couple. Mais selon

Les personnes âgées pourraient bien être tout particulièrement touchées par les transformations de la famille, alors même qu 'elles sont proportionnellement de plus en plus nombreuses et ont à faire face à de nouveaux problèmes. L'élévation constante de l'espérance de vie entraîne en effet un risque accru d'isolement social et de dépendance physique liée

Un autre fait doit toutefois être aussi rappelé: la baisse de la natalité et son impact sur le réservoir potentiel d'aide à disposition des aînés . La comparaison entre Genève et le Valais central montre cependant que cette évolution est encore, dans nos ré-


Avent 1984

*** gions, fortement contrastée. De même, l'examen des taux de cohabitation, des services rendus, des invitations et des contacts entre générations font apparaître de grands écarts : tous sont à l'avantage des personnes âgées valaisannes .

6. L'impact de l'évolution des structures familiales sur les solidarités inter-générationnelles Nous nous trouvons ici manifestement en face de deux situations différentes . Si une partie de la différence s'explique certainement par des facteurs de type économique et par le degré d 'urbanisation , une autre partie prend racine dans l'évolution des structures familiales. Celle-ci est en effet loin d'être parallèle dans ces deux régions , comme le montre bien , à un niveau très concret , le taux de divorces beaucoup plus bas du Valais central et le nombre plus élevé d'enfants par famille. D'un point de vue plus qualitatif et théorique, on peut s'interroger sur les mécanismes qui relient l'évolution des structures familiaaux solidarités interles générationnelles . Si des phénomènes comme le divorce, la baisse de la natalité, le travail de la femme, ont des conséquences assez claires - multiplication des allégeances, limitation du réservoir d'aide potentielle, diminution du temps à disposition pour les parents âgés - des phénomènes comme le concubinage, le mariage associatif, ont des conséquences plus indirectes. On pourrait imaginer, par exemple, qu 'ils tendent tous les deux - en accentuant l'autonomie de cha-

cun des conjoints - vers un affai. blissement des relations avec les générations aînées. On est là toutefois dans un domaine en. core largement inexploré .

e e ee eeee

Aux parents, éducateurs, catéchistes, animateurs de mouvements d'enfants L'ENFANCE MISSIONNAIRE EN SUISSE ROMANDE propose de cheminer avec les enfants en les invitant à faire

Les diverses interventions ont été résumées ou interprétées en allemand, afin de permettre aux participants du Haut-Valais une compréhension plus exacte de la problématique.

UNE PLACE POUR L'AMITIÉ. Vous pouvez disposer d 'un matériel qui permet de découvrir:

Par ailleurs, la possibilité a été offerte , grâce à la disponibilité d'un libraire de la place, de pou· voir se procurer des ouvrages spécifiques sur place.

Ce matériel proposé à Fr. 2.- se compose : - de la revue «Terres lointaines» ; - d 'une double-feuille qui incite à la réflexion et à l'action ; - d'une affiche-épices qui présente le pays, ses habitants , les épices et leur utilisation .

Des travaux de groupes ont pero mis ensuite une approche plus directe des divers sous-thèmes et une synthèse de la Journée a conclu cette rencontre annuelle, dense en contacts humains et ri· che en approfondissement pro· fessionnel.

sa production d 'épices , de thé, de noix de coco ,

SERVICE CANTONAL DE LA SANTÉ PUBLIOUE

Section médico-sociale et paramédicale Marguerite Stœckli

la vie des enfants, particulièrement dans un bidonville: Henemulla.

Les dessins figurant dans ce texte sont issus de l'afficheréponse.

Ces affiches sont destinées à être source d 'information , de relations et de partage. Vous pouvez en obtenir des exemplaires supplémtmtaires , gratuitement, pour mener une action dans les familles, les écoles, les paroisses, .Ies villages , les quartiers .. .


L'homme quotidien

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BON DE COMMANDE A retourner au

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Je désire recevoir fois le matériel pour l'action de l'Avent 1984 à Fr. 2.- plus frais de port .. .. .... .. .. ...... ..

plaquette(s) «Les espaces pour vivre » (gratuit) série(s) de 30 posters à Fr. 13.- plus frais de port.

A adresser à:

De l 'un des spécialistes, j'avais fait la connaissance il y aura bientôt vingt ans. D 'origines et d 'âges différents, nous avons néanmoins, d 'emblée, trouvé un langage commun : celui de l 'amour de la Création et des ((autres» et, à cause de lui, de la recherche constante d 'un progrès personnel à travers toutes les situations de nos vies et cela, il est bon de le préciser, hélas, en vue d 'une amélioration de notre action. Ce commun souci nous a toujours et enrichis et rapprochés. L'autre, je l'avais rencontré plus tôt encore . Lui était un spécialiste authentique issu de notre occidentale «culture » très attachée à la connaissance et si respectueuse de la hiérarchie qu 'elle exaltait que les représentants de cette hiérarchie le méritassent ou non.

ENFANCE MISSIONNAIRE EN SUISSE ROMANDE Secrétariat romand de MISSIO-OPM 34 , Grand-Rue

Il y a peu, je participais à une session à laquelle se trouvaient réunis deux ((spécialistes » dûment ((spécialisés » et titrés et moi-même ; moimême, spécialisée mais plus titrée.

A ses yeux , plus ronflait le titre , plus certaine était la compétence! ... Face à de pareilles certitudes , les évidences disparaissaient et les faits ne représentaient aucune valeur . Pour de tels êtres, les affirmations des spécialistes spécialisés plus en théories livresques qu'en connaissance et proximité de l'être humain sont «paroles d'évangile» : faits comme évidences perdent toute valeur; ils ne les voient pas ; seules leurs paroles pèsent un certain poids .... Un poids lourd de douloureuses conséquences pour beaucoup .. . C'est ainsi que , lorsque, face à des évidences , j 'invoquais les réalités des hommes et de la vie, je me voyais asséner les déclarations de ces spécialistes en table, en livres , en chambre! Ainsi furent commises dans les domaines qui nous occupaient , de nombreuses et grossières er-

reurs, furent perpétuées des insuffisances dont bien des humains paient aujourd'hui encore les conséquences . Pourtant , le temps, la patience , «l 'air du temps», les évidences qui , finalement, s'imposent, les échecs suivis de quelques éclairs de lucidité modifièrent peu à peu certaines manières de voir , certaines conceptions et ce qui, hier, fut farouchement et avec quelle dureté, rejeté, finit par effleurer voire toucher ces mêmes mentalités . A tel point que, lors de la session, lorsque certains participants exprimèrent un certain nombre d'opinions , qui , plusieurs années auparavant eussent été condamnées, et, avec quelle assurance!, elles furent , maintenant, étudiées et acceptées . L'opinion émise, rejetée auparavant au nom ... de la loi et des lois , est devenue, aujourd'hui , aussi normale que bienvenue et la réalisation proposée souhaitable!

C 'est ainsi qu 'évoluent les mentalités, la plupart des mentalités y compris celles de nombre de ... «spécialistes» .. . Alors, aux spécialistes de toute sorte , à ceux qui détiennent une 15


part petite ou grande de responsabilité(s) et cela , surtout dans le domaine de la formation des hommes, je voudrais dire , je voudrais crier : «mettez des bémols à vos certitudes», «placez un bémol à chaque affirmation que les faits contredisent», «lorsque vous affirmez, réservez une petite place au point d'interrogation et , lorsque vous avez des convictions , élargissez-les, approfondissez-les de manière à les transmettre de la manière la plus claire, la plus vaste, la plus profonde possible et attachez-vous de tout votre coeur à accueillir toute question, toute Photo Oswald Ruppen

objection dans le but d'élargir, d 'approfondir et la pénétration et les manifestations de votre conviction, enrichissant , élargissant , approfondissant de ce fait la palette de vos expériences humaines. Et surtout et avant tout, établissez vos certitudes à partir non de livres seuls , de théories et connaissances intellectuelles mais à partir de l'amour que vous portez au x hommes et que l'attention , l'observation complétées par le dialogue et eux seuls peuvent tant élargir que nourrir. Il s'agit ici tout autant sinon plus de notre expérience personnelle à l'aide de situations concrètes

que de l'augmentation de nos connaissances théoriques qui peuvent éclairer nos expériences et que nos expériences devraient , à chaque fois, élargir. Afin que chaque spécialiste devienne toujours plus spécialiste en connaissance et expérience humaine au lieu de se contenter d'augmenter les capacités d'associations de son seul cerveau . Car, nous devrions tous le savoir pourtant: les idées sont aussi interchangeables que les chaussettes et si, chacune comporte sa part de vérité, aucune ne peut «collen> à une réalité et, de ce fait , ne peut être utilisable isolément ni en toutes circonstances . Seules les idées , les théories ayant traversé les exigences de l'incarnation c 'est-à-dire de leur concrète utilisation dans les situations variées de la vie , seulès les idées ayant apporté à cette vie un supplément de compréhension, de chaleur, d 'amour et portant ainsi leur ration de réalité sont présentées d 'une manière qui autorise leur utilisation . Elles savent, elles , que toute idée doit être adaptée à la réalité, et, de préférence, en jaillir ... Les meilleures, les plus efficaces dans le sens noble de ce terme, car les plus transformantes sont celles qui, nées du cœur, de la joie , de la souffrance, de la détresse face aux joies, aux souffrances , aux détresses , aux insuffisances de notre monde, répondent à une joie, à une souffrance , à une détresse, une insuffisance au point de parvenir sinon à la faire croître (pour la joie) ou disparaître (pour les souffrances et les détresses), du moins à la partager et, pour la souffrance, la détresse, à la soulager. Et, lorsqu'il s'agit de souffrance, dans toute la mesure du possible , à .. . l'éviter. Pour cela, il faut accroître sa sensibilité au monde et aux hommes . Cela, un grand pourcentage de «spécialistes» œuvrant à partir d'idées pour des idées sans se référer à des situations concrè-

Photo Oswald Ruppen

tes, sans voir, derrière leurs mots , derrière ou .. . devant leurs théories , des visages, des hordes de visages, l'oublient ou n'y pensent que de loin . Ainsi peuvent-ils converser, discuter avec brio et décontraction - leur souci majeur! - voire, avec ... componction. Et, surtout , s'admi~er eux-mêmes pour leur parfaite «maîtrise» . Et partir tranquilles d'avoir accompli leur tâche , bien au mandat qu'ils répondu avaient brigué et/ou qui leur avait été confié ; partir satisfaits , décontractés, parfaitement (( maîtres d'eux-mêmes)), alors qu'ils maîtrisent tout juste leurs idées. Oui, ils peuvent partir sans guère de souci pour les conséquences directes, humaines de leurs décisions . Leurs paroles, il est vrai , ((portenh, attirent souvent; venant de certains elles peuvent éblouir: elles jouissent du lustre de l'intellectuel éclat. Elles touchent, oui; mais touchent la surface de

l'homme. Elles séduisent mais elles ne transforment pas, elles ne fécondent pas. Or, notre monde hurle pour un accroissement de vie' notre monde crève de sousali~entation , physique dans le Tiers Monde ; affective, spirituelle en Occident . A voir cela, on aimerait que tout spécialiste traverse difficultés , épreuves et souffrances et .. . parvienne à les garder dans son coeur sans les oublier pour, enfin , agir en humain et non en Hesponsable)) dûment ((délégué)) pour remp!ir un ((~an: dah quel que soit le titre assigne à sa fonction . Nous nous trouvons hélas , bien éloignés d'une telle situation : les idées débranchées priment, essaiment et dirigent notre Occident. Pire: elles s'exhortent! Non sans raison! Elles nous arrangent! Elles évitent la douleur des prises de conscience, d~s dépassements , de la reconnals-

sance de nos limites , de celle de nos erreurs, en un mot celle de nos ... conversions . On aimerait que chaque spécialiste se souvienne qu 'à chaque spécialité les approches peuvent être multiples et donc différentes et que nous pouvons tous compléter les nôtres à travers celles des autres et que toute affirmation d 'une théorie sortie des livres est à vérifier à l'aide de la réalité la plus large et que c'est alors et alors seulement qu'elle commence à acquérir sa véritable dimension de servante du progrès en humanisation de l'homme, ce qui devrait être son seul et unique but . On aimerait donc que tout spécialiste garde les yeux du cœur largement, très largement ou~ verts surla vie et les hommes qUI l'entourent afin de les aimer au point de les vo.ir, de les entendr~, de se voir aussi toujours plus IUImême , de s'entendre aussi tou-

17


Les richesses naturelles du vallon de Réchy-Sasseneire jours plus lui-même afin de sans cesse procéder à SON autocritique en vue de SON propre progrès en ouverture , c'est-àdire en amour. Que d'affirmations gratuites, erronées, simplistes, dures et injustes seraient, alors, évitées! Que de rapprochements effectués! Que de justifications révoltantes éliminées! Que de collaborations suscitées, de réalisations conformes aux besoins réels des hommes du moment, s'appuyant sur des réalités aussi contemporaines qu'éternelles, enfin possibles!

Pour l'accueil de l'essentiel, de la totalité de la vie, avec ses exi. gences , certes, mais avec ses fruits si savoureux, si merveilleux que tous, lorsqu 'ils les ont goO. tés, ont envie, coûte que coûte, de cultiver. Quoi qu'il en coûte!

Anna T. Veuthey

Que d'amour, de chaleur ainsi semés et proposés en cet Occident où, toujours plus , l'homme se ferme à l'homme à commencer par lui-même, car sans cesse aucune, il se trompe et de moteur et de carburant, dans le but principal de se protéger luimême de lui-même. Oubliant que, de ce fait, il cherche bien plus à paraître qu 'à être, à peinturlurer des façades bien plus qu 'à bâtir et régénérer ce qui est déficient; oubliant que tout camouflage camoufle des promesses de désagrégation, de pourriture et que cette pourriture suinte, tôt ou tard à travers le verni des façades. Et que c'est bien ce camouflage, c'est bien cette pourriture que les jeunes et les moins jeunes lorsqu'ils n'ont pas accepté l'anesthésie d'un certain type de vie , flairent et repèrent et ne tolèrent plus. A nous donc d'ouvrir largement portes et fenêtres, d'évacuer, de nettoyer, d 'aérer, d'ensoleiller afin de faire la place pour la lumière et pour l'accueil. 18

LES RICHESSES NATURELLES DU VALLON DE RÉCHY-SASSENEIRE Un ouvrage au format 217 x 215 mm, relié pleine toile, présenté sous jaquette illustrée en quadrichromie pelliculée . (124 pages dont 32 pages hors texte illustrées en quadrichromie, ainsi que 35 dessins originaux dus au talent de S. Strehler et G. Bressler) . PRIX DE SOUSCRIPTION (Jusqu'au 31 décembre 1984) Fr. 22.- (port en sus). En librairie Fr. 29.50.

L'idée de départ était simple: il s'agissait de réunir des gens connaissant bien le vallon de Réchy pour établir un inventaire des qu 'il richesses naturelles contient en surabondance. Cela fait deux ans que le WWF / Valais s'est lancé dans cette petite aventure. Aujourd'hui le livre paraît enfin, avec ses qualités et ses imperfections. Il a surtout le mérite de faire découvrir un vallon presque inconnu, même en Valais. Il s'agit pourtant d'un site unique dans les Alpes pennines , un haut lieu européen pour la bo-

tanique et un des derniers paysages de moyenne montagne épargnés par l'industrie touristique. R.-P . Bille parcourt le vallon en nous présentant toutes les bêtes susceptibles d'y être rencontrées . Il parle de l'éclatant merle de roche comme du minuscule criquet et note la présence d'animaux farouches et souvent invisibles comme le blaireau ou la martre des sapins . Il illustre son récit par ses photos toujours remarquables . de netteté et d'ambiance.


G. Bressler, dessinateur- animalier de talent a offert une trentaine de croqui~ d'animaux pris sur le vif , pour compléter le texte et les photos. S. Strehler, jeune desinatrice des Beaux-Arts à Genève, a mis son talent et sa patience au service de l'illustration des insectes et des fleurs. Parlons-en des fleurs! Ne soyez pas déçus si J.-L. Richard et B. Bressoud , tous deux botanistes vous parlent d 'herbes rares au~ noms imprononçables. Ce sont des plantes que nous n'avons pas l'habitude de nommer parce qu'elles n'exi stent plus ailleurs . Ces plantes sont étroitement liées aux crues saisonnières des torrents et vivent sur le limon déposé par l'eau qui a débordé de son lit. Avec les barrages, les innombrables captages d'eau et les endiguements, ces débordements ne sont plus possibles et les plantes disparaissent. Le milieu s'appauvrit ainsi , insensiblement mais sûrement.

Ph . Viredaz travaille dans le vallon de Réchy depuis une dizaine d'années. Il y a fait son travail de d!plôme et sa thèse en géologie. Il nous explique la formation du vallon et l'extraordinaire diversité des roches qu'il contient (roches cristallines, gypse, calcaire cornieule etc.). ' Pour ma part, j'offre un petit résum~ sur la géographie physique des lieux. Les formes périglaciaires (sols polygonaux , glaciers rocheux, etc .) y sont remarquables .

La médiatisation cognitive dans l'enseignement spécialisé Photo R.P Bille Même les insectes ne sont pas oubliés dans cet inventaire des richesses naturel. les.

auteurs ,vous pouvez également aller voir l'exposition qu'organise l'Ecole-Club Migros à Sion (12 novembre 1984 au 21 décembre 1984) et à Martigny (9 janvier 1985 au 15 février 1985).

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Geneviève Tenthorey

Il faut avoir vu les méandres de la Rèche à l'Ar du Tsan pour comprendre ce que nous avons sacrifié , dans nos fonds de vallées, aux progrès techniques et industriels par l'implantation des barrages . Photo B. Bressoud Construction entièrement en pierre et fort bien conservée dans le haut du vallon.

Cette façon de concevoir l'enseignement et l'apprentissage privilégie l'i nteraction entre l'individu et les stimuli de l'environnement.

Photo J. -L. Richard Les méandres de la Rèche constituent une des originalités les plus spectaculaires du vallon.

L'économie traditionnelle valaisanne est bien représentée dans le vallon . Les gens de Grimisuat implantés depuis longtemps au~ Mayens de Réchy vivent la communauté d'alpage, l'été, de manière encore très authentique.

Photo J. -L. Richard Photo des Becs de Bosson dominant Le Louché pour écrire le titre: «Un livre au service du vallon de RéchYii.

P. Ruedin a noté brièvement et synthétiquement les principales activités humaines traditionnelles du vallon: alpages, bisses moulins, mines, etc. Mais il est clair qu'il y aurait matière à écrire un livre entier sur le sujet. Si le vallon vous inspire et si vous voulez voir les photos et les œuvres (dessins et aquarelles) des

Après avoir étudié séparément l 'acte de l 'enseignement et celui d'apprentissage, on cherche à analyser le processus d 'interaction qui s'établit entre les deux (cf. Gagne, 1965, 1976,' Skinner, 1968). On postule que l 'apprentissage est le résultat de l 'interaction entre l 'élève et son environnement. L 'enseignement est considéré soit comme «l'ensemble des événements planifiés pour initier, activer et supporter l 'apprentissage chez l 'humain » (Gagne, 1976, page 2), soit comme (<l'arrangement des contingences de renforcement qui entraÎnent les modifications voulues du comportement» (Skinner, 1968, page 136). Dans cette perspective, la tâche de l 'enseignant, en tant que gérant de l'enseignement, serait alors de planifier, de structurer, d'arranger, de sélectionner les événements externes ou les stimuli de l'environnement dans le but d 'atteindre les objectifs d 'enseignement. On est ainsi arrivé à proposer des stratégies à utiliser pour atteindre le plus efficacement les objectifs. La définition des objectifs (cf. Mager, 1974) et les taxonomies (cf. Bloom, 1970) ont aidé à établir rationnellement des programmes d'apprentissage et à examiner simultanément les démarches d 'apprentissage et les démarches d 'enseignement. L 'enseignant doit utiliser tous les moyens didactiques qui lui permettent d 'atteindre les objectifs d'une manière efficace.

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Dans la perspective de Feuerstein (1979 a), les efforts didactiques visant à créer un environnement efficace et à utiliser les programmes basés sur des contenus sont inefficaces et inopérents . Sa théorie originale attribue au maître , surtout dans l'enseignement spécialisé, un véritable rôle de médiatisation cognitive, c'est-à-dire de celui qui instaure et/ou restaure les fonctions cognitives des élèves en s'interposant entre les élèves et les stimuli de l'environnement. En vue de préciser ce rôle, nous développons ci-dessous la théorie de Feuerstein dans ses aspects suivants: 1. le concept médiatisé;

d'apprentissage

2. le concept de modifiabilité cognitive ; 3. le concept de déprivation culturelle; 4. les fonctions cognitives déficientes; 5. conclusions .

1 . Le concept d'apprentissage médiatisé Feuerstein (1979 a) développe une théorie originale de l'apprentissage: celle de l'apprentissage médiatisé. Selon lui, l'enfant apprend d'une manière double : d'un côté par contact direct avec les stimuli de l'environnement et de l'autre côté par l'apprentissage médiatisé. La première modalité d'apprentissage, son nom l'indique, est celle qui provoque la modification de l'organisme par l'effet du contact direct avec les stimuli de l'environnement . Les théories


de l'apprentissage ont largement étudié cette modalité et , comme nous l'avons signalé ci dessus, l'ont appliquée à l'enseignement. La seconde modalité, l'apprentissage médiatisé «est une sorte d'expérience raisonnée » (Chance , 1982), dans laquelle une personne, généralement un adulte , s 'interpose entre l'enfant et les stimuli de l'environnement. L'agent médiationnel, guidé par ses intentions, sa culture et son investissement émotionnel , réordonne, organise, regroupe et structure les stumuli de l'environnement en les orientant vers une finalité donnée. Schématiquement, on pourrait présenter ces deux modalités d 'apprentissage de la manière suivar)te :

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Fig .1: Apprentissage par contact direct et apprentissage médiatisé

Selon Feuerstein, ce qui compte dans un premier temps en tout cas, du point de vue du développement intellectuel , ce n'est pas l'expérience par contact direct, mais l'expérience médiatisée , dont dépendent : - l'acquisition et l'élaboration des fonctions cognitives ; - la capacité du sujet à modifier ses propres fonctions cogniti ves , ce que Feuerstein appelle la modifiabilité cognitive, par contact direct avec les stimuli de l'environnement et l'expérience subjective; - la capacité à tirer des enseignements de sa propre expérience. Il y a donc une relation de subordination entre les deux modalités d'apprentissage: c'est grâce à l'apprentissage médiatisé, donc à l'agent médiationnel , que le su-

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jet acquiert d'une part la capacité à profiter de son expérience avec l'environnement et d 'autre part la capacité à modifier sa propre structure cognitive. L'absence de l'apprentissage médiatisé, ou son inadéquation et ,son insuffisance , provoque des déficits au niveau des fonctions cognitives , donc un appauvrissement du développement intellectuel , et réduit la capacité du sujet à modifier sa propre structure cognitive par contact direct avec les stimuli de l'environnement et sa capacité à tirer des enseignements de sa propre expérience . Feuerstein regroupe sous le terme de syndrome de déprivation cu lture lle tous les manques d'apprentissage médiatisé . Feuerstein , élève de Piaget , accorde plus d'importance au facteur humain -la médiation - que son maître . En effet, Piaget a limité ses observations à l'action directe du sujet sur l'environnement et ses écrits ne mentionnent que très peu l'influence des agents sociau x dans le développement cognitif , De même, la théorie de Feuerstein qui accorde une très grande importance à l'adulte, en tant qu'agent médiationnel, s 'éloigne très nettement de celle de Gagne (cf. Haywood : Wachs , 1981). La Théorie de l'apprentissage médiatisé accorde une importance fondamentale à l'agent médiationnel et moins au matériel, au contenu et aux énoncés de l'environnement. Le rôle de l'enseignant spécialisé se trouve singulièrement modifié. En s'interposant entre l'élève et les stimuli de l'environnement, la fonction de l'enseignant serait de faire acquérir à l'élève des fonctions cognitives lui permettant d 'être performant au niveau du contenu . Cela veut dire que la fonction de l'enseignant n'est pas de transmettre des connaissances mais d'instaurer et/ou de restaurer chez son élève des fonctions qui permettent d 'acqUérir ces connaissances. Dans cette perspective , les efforts didactiques visant à créer un envi-

ronnement stimulant (affiches sur les mu rs, chambre pleine de jouet , etc .) et l'utilisation des pro. grammes basés sur des conte. nus sont inefficaces et inoPé. rants , car ils exposent l'enfant directement au x stimuli . C 'est Un danger pour les enfants non pero formants, c 'est-à-dire «arriérés mentau x», qui ne peuvent pas ti. rer profit de cette exposition di. recte (cf . ci-dessous «Les concepts de modifiabilité cogni. tive et de déprivation cultu. relie »). La plupart des enseignants, ain. si que les parents , dans leurs re· lations avec les enfants , médiati. sent des connaissances en se conformant aux trois critères dé· finis par Feuerstein et qui don· nent à une intervention la valeur médiatrice : l'intention d'apprendre (en attirant l'attention de l'enfant sur la chose à ap· prendre et en contrôlant son im· pulsivité) ; la transcendance (en dépassant la satisfaction immé· diate des besoins et en les insé· rant dans un contexte social et temporel) ; et la recherche de sens (en donnant au x petites actions quotidiennes et aux ap· prentissages un sens et une si· g n ification) . Ce qui est cependant moins évi· dent, c 'est que les enseignants, surtout dans l'enseignement spécialisé, médiatisent des fonc· tions cognitives qui permettent à leurs élèves d 'affronter la réalité avec une certaine orientation co· gnitive. Dans une perspective qui conceptualise l'intelligence en termes quantitatifs comme un produit fixe , comme une ca· pacité qui demeure stable , vou· loir instaurer et/ou restaurer des fonctions cognitives et encore ' modifier la structure cognitive re· lèverait du domaine de la gageure . Telle n 'est cependant pas la théorie de Feuerstein qui postule la modifiabilité cognitive .

2. Le concept de modifiabilité cognitive Pour Feuerstein la structure cognitive n'est pas fi xe et immuable. Il avance l' hypothèse de la plasticité , de la malléabilité de

l'intelligence. Pour lui" l'organisme hu malll est un systeme ou vert susceptible de se m~di,fi~r. L'intelligence est conSideree comme un processus d~ m~difi­ cation autonome , auto-regule et , surtout , sensible à l'intervent!o~ environnementale. Cette senSibilité subsisterait bien au-delà de la période développementale de l'enfance et même de l'adolescence . C'est grâce à l'intervention de l'agent médiationnel que l'enfant s'équipe des fonctions cognitives lui permettant d 'interpréter son enviro,nnement., PI~~ tard , il sera apte d une part a utiliser cet équipement pour résou dre les problèmes cognitifs ou autres qui surviennent dans son interaction avec l'environnement et d'autre part à modifier ses propres fonctions cognitives que Feuerstein appelle «modifiabilité cognitive» . Ce concept, selon Debray , pourrait être considéré «comme une sorte de potentialité en attente qui ne pourrait pas s'exprimer si la médiatisation humaine a été insuffisante ou inadéquate » (Debray, 1984). Pour expliciter la notion de modifiabilité cognitive, Feuerstein différencie les changements structuraux des autres sortes de changements qui surviennent normalement au cours du développement. Lors d 'un développement normal , l'organisme subit une série de changements : des changements dus à la maturation , comme du passage du rampement à la marche ; des chanplus spécifiques gements résultant de l'exposition à des circonstances données, comme l'apprentissage d 'une langue étrangère , etc . Par contre, des changements structuraux ne se réfèrent pas à des événements isolés , mais à la manière dont l'organisme interagit - agit sur et répond à - avec les diverses sources d 'information . Ainsi , lorsque Feuerstein parle de modifiabilité cognitive , il fait allusion aux changements de type structuraux qui rendent l'organisme plus réceptif et sensible aux sources externes et internes de stimulation .

Photo Os wald Ruppen

L'apprentissage médiatisé est le principe de soutien du concept de modifiabilité cognitive , La modification de l'appareil cognitif , dans un premier temps en tout cas, ne peut se faire que P9r la médiation. L'apprentissage médiatisé augmente la modifiabilité cognitive. L'absence de l'apprentissage médiatisé , ou son insuffisance ou son inadéquation , provoque une pauvreté du développement intellectuel, diminue la capacité du sujet à profiter de l'expérience en contact direct avec l'environnement et, surtout , réduit la modifiabilité cognitive. Ces sujets ne peuvent pas modifier spontanément leur propre

structure cognitive . L'effet cumulatif du manque d 'apprentissage médiatisé est bien mis en évidence dans le concept de déprivation culturelle . Les sujets qui souffrent du manque d'apprentissage médiatisé ne sont toutefois pas classés dans la catégorie d 'arriérés mentaux et cet état n'est pas considéré irréversible . Feuerstein regroupe sous le terme de syndrome de déprivation culturelle tous les manques d'apprentissage médiatisés qui expliquent les déficits cognitifs et les performances intellectuelles insuffisantes ,


3. Le concept de déprivation culturelle La nature cumulative du manque d'apprentissage médiatisé est bien mis en évidence par le concept de déprivation culturelle. La notion de déprivation culturelle mérite explication car elle est sensiblement différente de celle qu'on rencontre habituellement. Le terme de déprivation culturelle ne se réfère pas à la culture du groupe auquel appartient l'individu. Feuerstein ne fait pas de compainter-culturelles . Le raisons terme culture n'est pas non plus pris dans le sens d'un inventaire statique des comportements, des valeurs spécifiques à un groupe social. Il désigne le transfert culturel inter-générationnel, c'est-à-dire le processus par lequelles connaissances et les valeurs sont transmises d 'une génération à l'autre. Ainsi, le terme déprivation culturelle ne signifie pas que c'est la culture du groupe auquel appartient l'individu qui le prive des expériences nécessaires pour son développement mais que c'est l'individu, par manque de médiation qui est privé des avantages de sa propre culture. Ces enfants doivent, sans une présence médiationnelle continue, diriger leurs processus d'apprent'issage et de connaissance du monde. Ils acquièrent ainsi des habiletés et des orientations cognitives qui peuvent, parfois, être déficientes. Ils peuvent aussi présenter un appauvrissement du développement cognitif . En plus, dit Feuerstein , ces enfants seront moins capables de modifier leurs habiletés cognitives inadéquates lorsqu 'ils doivent affronter seuls leur environnement. Cette modifiabilité cognitive réduite ne se réfère pas à l'incapacité de l'enfant déprivé culturel d 'être modifié par un entraînement délibéré et induit, par une intervention d'un agent médiationnel, mais il se réfère à une capacité affaiblie de ces enfants à modifier spontanément leurs propres fonctions cognitives dans l'absence de l'apprentissage médiatisé . L'ef-

Une telle appréhension de l'apprentissage médiatisé et des fonctions cognitives se veut une alternative nouvelle au débat dans lequel s'enlisent aussi bien Jensen (1972) et ses défenseurs , qui croient en une distribution presque totalement génétiqu~ de l'intelligence, que ceux qUI soutiennent que l'enfant n'est retardé que six heures par jour et ceci uniquement à cause des demandes de l'école et de la société.

Par contre, les déterminants Oximau x» ne recouvrent que «pr 1 qualité de la me'd'la t'Ion que I~dulte peut offrir à l'enfant. Il est important de remarquer que selon cette approche, seu.lement les déterminants «proximaux» euvent être rendus responsaP I mal~ ' bles d'un retard intellectue,' il va sans dire que les determlnants «distaux» Influencent les possibilités et I~ ~ualité de la médiation offerte a 1enfant. F'g 2. Déterminants distaux et proximaux

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développement cognitif différentiel (d'après R. Feuerstem, 1979 a).

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fet cumulatif de l'apprentissage médiatisé consiste à réduire d'une part la modifiabilité cognitive par le contact direct avec les stimuli de l'environnement et d'autre part, les modifications spontanées de la propre structure cognitive . Une intervention de l'extérieur pourrait favoriser un redémarrage évolutif et laisser s'exprimer la potentialité en attente. Il peut être induit délibérément par un programme d'intervention, par exemple celui qui a été élaboré par Feuerstein et ses collaborateurs (cf. Feuerstein & al., 1980) - l'enrichisse'ment instrumental . Malgré la grande valeur de ce programme, l'enseignant reste l'irremplaçable médiateur humain, seul capa-

ble d'éveiller chez les élèves la capacité d'apprendre à apprendre. Si dans l'étiologie du développement cognitif différentiel Feuerstein accorde une placè centrale à l'apprentissage médiatisé , il ne néglige pas les autres facteurs . Il y distingue des déterminants «distaux» et «proximaux » (cf. fig . 2, page 7). Les déterminants «distaux» recouvrent aussi bien les facteurs d'ordre génétique, organique que le niveau de stimulation de l'environnement, le niveau socioéconomique et socio-culturel des parents, le niveau maturationnel, et l'équilibre émotionnel des parents et de l'enfant.

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Les stratégies d'intervention auprès d'enfants arriérés mentaux doivent considérer simultanément la nature de l'étiologie et la structure du sujet. L'insistance unique sur les facteurs «distaux» n'a pas permis, jusqu'à présent, de dégager une stratégie d'intervention . Les déficits intellectuels ont été considérés comme globaux et indifférenciés, la stratégie de l'intervention est restée elle aussi générale et globale , avec un arrière-goût d'irréversibilité du développement . Feuerstein croit à la réversibilité du développement à condition d'avoir une stratégie précise et une etiologie claire. Certains travaux vérifient actuellement la validité de la théorie de Feuerstein (cf. Feuerstein & al., 1979 b; Bradley, 1983 ; Haywood & ArbitmanSmith, 1981 , etc.). Ce qui nous paraît cependant important, à la lumière de cette théorie, c'est de pouvoir dire que le niveau de performance atteint par un individu à un moment donné ne peut être considéré comme immuable et encore moins comme un prédicateur du développement. La stratégie d'intervention médiatisée peut influencer le développement de la structure cognitive d'un enfant arriéré mental et lui donner les bases cognitives indispensables pour réaliser les apprentissages scolaires. Les élèves des classes spéciales sont tous, peu ou prou, ce que Feuerstein appelle des «déprivés culturels». Ces sujets présentent des déficits cognitifs au niveau des fonctions (cf. ci-dessous «Le concept des déficiences cognitives»). Feuerstein indique que la déprivation culturelle est le résultat du manque de l'apprentissage médiatisé et qu'on y remédie par un entraînement délibéré et induit, ' sans lequel les sujets ne peuvent pas évoluer. Cette intervention doit cependant se situer au niveau des fonctions cognitives déficientes.

4. Les fonctions cognitives déficientes L'apprentissage médiatisé absent, inadéquat ou insuffisant


provoque des déficience ~ cognitives et rend le sujet mOins per-

formant dans les tâches cognitives ou dans les tests d 'intelligence ou autres tests. Dans sa théorie sur l'intelligence, Feuerstein , comme d 'ailleurs plusieurs autres psychologues cognitivistes , distingue les contenus, les fonctions et les opérations. Il accorde cependant une importance capitale aux fonctions et conçoit la structure de l'intelligence comme une organisation des fonctions cognitives . Les fonctions sont des habiletés intellectuelles qui orientent le comportement intellectuel de l'individu au moment où celui-ci entre en interaction avec son environnement, dirigent ses processus d 'apprentissage et de décodage d'information, et déterminent la perception et l'interprétation du monde . Les fonctions interviennent lorsque l'enfant cherche à donner un sens au monde. Dans le cas du manque d 'apprentissage médiatisé, les enfants essaient de donner un sens au monde en faisant le lien entre leur expérience et la théorie qu'ils ont dans la tête. Certains 'auteurs pensent qu 'il y a apprentissage et développement cognitif lorsque l'enfant effectue ce lien (cf. Smith, 1979). En revanche , Feuerstein postule qu 'il y a l'acquisition et l'élaboration des fonctions grâce à l'intervention de l'agent médiationnel. Les fonctions, comme la discrimination , la généralisation, la perception analytique du problème , etc ., ainsi que des stratégies cognitives , comme la tendance à la précision et l'exactitude, le comportement comparatif spontané , l'exploration systématique et planifiée, etc ., génèrent des opérations mentales plus complexes telles que les analogies , les catégorisations , les multiplications logiques , les permutations , les syllogismes, etc. Les fonctions sont aussi des composantes de ces opérations plus complexes et peuvent être considérées

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comme ses prérequis . Les contenus sont des énoncés (le matériel , les informations , des tâches à résoudre , etc.) qui font intervenir les opérations et permettent d'exercer les fonctions. L'apprentissage médiatisé absent ou inadéquat provoque des déficiences cognitives au niveau des fonctions, c 'est-à-dire que le sujet confronté à un contenu qui comporte , par exemple, une opération d 'analogie utilise des stratégies cognitives insuffisamment élaborées ou inadéquates . Le résultat en est que le sujet aura une performance inférieure à celle de son camarade qui a utilisé des stratégies ajustées à la situation . Les sujets non performants ont des déficiences cognitives dans le domaine des fonctions qui se situent à trois niveaux: au niveau de l'input, c'est-à-dire de la collection des données , au niveau de l'élaboration, c'est-à-dire au niveau de l'élaboration des données et au niveau de l'output, c 'est-à-dire au niveau de la transmission des données . Avant Feuerstein , André Rey (1952) avait déjà signalé la nécessité d 'analyser les mauvais résultats aux tests en fonction des conditions qui diminuaient la performance du sujet. Rey faisait particulièrement allusion aux conditions de réception , d 'élaboration et d 'expression ou d'action finale . D'autres ressemblances existent entre la théorie de Feuerstein et celle de Rey . Ceci n'est d 'ailleurs pas étonnant car les deux chercheurs ont eu maintes occasions de travailler ensemble. L'influence de cette collaboration et de l'œuvre de Rey sur les travaux de Feuerstein est certaine. C'est en retenant la terminologie de Rey que nous allons énumérer les déficiences cognitives au x trois niveaux :

- au niveau de la réception: perception vague et insuffisante; exploration non planifiée, non systématique et impulsive; manque des concepts verbaux; orientation temporelle inadé-

quate ou absente; orien tation spatiale inadéquate ou ab. sente ; conservation des constances inadéquates ou ab. sentes ; manque de précision et d 'exactitude et difficultés à considérer simultanément deux ou plusieurs sources d'informa. tion ;

, bJ'ectif de la médiatisation coL 0live est d "al d er l'en fant a' surgnlnter ses déficits cognitifs en ~nOalysant avec lui la tâche et e,n élaborant en com,m~n . la ~trate­ gie à utiliser .. La medl~tlsatlon co: gnitive ne vise pas a ?onner a l' nfant des connaissances, eais à remédier à des défauts ~e fonctionnement mental.

- au niveau de l'élaboration : in. capacité de percevoir l'exis. tence d'un problème et de le définir; incapacité à trier les in. formations appropriées et inap. propriées; absence de compor. tement comparatif spontané' étroitesse du champ mental ; vi: sion fragmentée de la réalité ; difficultés à intérioriser ; man. que de pensée hypothético. logique «si - alors »; manque de méthodes pour vérifier les hypo. thèses ; ne pas éprouver de besoin dans la recherche des évidences logiques ; absence de comportement de ,planification; manque de pensée catégorielle à cause de l'absence des concepts verbaux et modalités de communication égocentriques;

confrontés à une tâch,e, ?er~a!ns nfants ont tendance a reaglr Im~ulsivement, à appréhender les événements isolément, ont des difficultés à perce~oir l'.~xistence d'un problème, a utiliser des concepts verbaux (<<pareil à», «comme », «autant que» , «différent», etc.) , à utilis~r des mécanismes représentatlonnels, etc. L'enseignant cherche à insta.urer et/ou à restaurer ?es, fonctlo~~ (stratégies et hablletes cognl~l­ ves) déficientes. Dans ce travail, on ne demande pas à l'enfant de manipuler un matériel concrêt mais on lui demande d'emblée d'utiliser les fonctions intellectuelles abstraites .

1

- au niveau de l'expression: difficultés à projeter des relations virtuelles ; blocages ; comportement essai-erreur; insuffisance de moyens verbaux ; manque d 'aptitude à réaliser le transport perceptif et comportement impulsif dans le «acting -out». Ces vingt-six déficits cognitifs ont une caractéristique commune . Ils sont révélateurs d 'une approche passive de l'environne- , ment. Les sujets retardés ne se considèrent pas comme étant sources et générateurs d'information, mais comme récepteurs d'information . Se rappeler , par exemple , n'est pas considéré comme un processus actif de reconstruction ; c 'est quelque chose qui leur arrive , mais ce n'est pas par eux que cela leur arrive . Un simple passage dans une classe spéciale peut nous permettre d 'appréhender la passivité, bien sûr sur le plan cognitif, des enfants retardés .

5. Conclusions Nous avons présenté ci-dessus une nouvelle théorie qui propose une étiologie originale du phénomène d 'arriération mentale ainsi qu 'une stratégie d'intervention. Selon cette théorie , c 'est à cause de l'absence de l'apprentissage médiatisé que les enfants deviennent non performants dans des tâches cognitives . Ces enfants souffrent certes d 'un appauvrissement du développement intellectuel , mais cela n'est pas irréversible . Il est possible de remédier aux déficits cognitifs en donnant à l'enfant l'occasion de développer des stratégies et des habiletés cognitives . Dans cet exposé , nous nous sommes centrés sur l'enseignement spécialisé mais il est aussi possible d'utiliser ce modèle dans l'enseignement maternel et primaire selon les besoins. Des explications multiples ont été jusqu'à maintenant avancées pour expliquer les échecs scolaires . Il est possible aussi d 'expliquer ces échecs par manque

d 'apprentissage médiatisé . Dans ce domaine , les recherches sont actuellement en cours pour déterminer dans quelles conditions on peut étendre le champ d'application à des élèves de niveau normal. A notre avis , ce modèle promet un avenir chargé d'espoir et nous oblige à ne pas limiter nos ambitions éducatives auprès d'enfants non performants .

Bosco Dias

Réfé re nces bibliographiques BLOOM , B.S. - Taxonomie des objectifs pédagogiques. Montréal : Les Presses de l'Un iversité du Québec, 1970. BRADLEY , T .B . - Remediation of cogni-

tive deficits : A critical appraisal of the Feuerstein model. Journal of Mental Deficiency Research, 1983,27. CHANCE , P. - Une méthode pour augmenter l 'intelligence. Psychologie , 1982, 148, pp . 23-57.

Communication et apprentissage : Quel est le bruit qui domine sur le canal ? Conférence présentée

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au Vile Colloque international de psychologie scolaire, Orléans, 1984. Texte inédit. FEUERSTEIN , R. & al. - The dynamic as-

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fiability in retarded adolescents : Effects of instrumental enrichment. American Journal 1979 b .

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Mental

Deficiency,

83 ,

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ment. An intervention program for cognitive modifiability. Baltimore : University Park Press , 1980. GAGNE , R.M. - The conditions of learning. New York : Holt , Rinehart & Winston , 1965 . GAGNE , R.M . - Les principes fondamentaux de l'apprentissage. Montréal: Les Editions HRW Ltée , 1976. HAYWOOD , H.C . & WACHS, T.D . - Intelli-

gence, cognition and individual differences. In: BEGAB, M.J ., HAYWOOD , H.C . & GARBER , HL: Psychosocial influences in retarded performance . Vol. 1 : Issues and theories in development. Baltimore : University Park Press, 1981. HAYWOOD , H.C . & ARBITMAN-SMITH ,

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quée, 1972, 1, pp. 21 -34. MAGER , R.F. - Comment définir les obpédagogiques. Paris : Bordas, 1974.

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REY , A. - Monographies de psychologie clinique. Neuchâtel : Delachau x & Niestlé, 1952. SKINNER ; B.F. - La révolution scientifique de l'enseignement. Bruxelles : Ch . Dessart, 1968. SMITH, F. - La compréhension et l'apprentissage. Montréal : Les Editions HRW Ltée , 1979.


LITTÉRATURE ENFANTINE

Du plaisir à l' année!

Inutile de présenter aux amateurs de littérature pour la jeunesse la maison d'édition «L'Ecole des loisirs)) . E/le présente en général des histoires d 'enfants dont les textes classiques sont puisés dans la littérature enfantine de différents pays. Les illustrateurs sont, eux aussi, internationaux. L'Ecole des loisirs propose depuis quelques années un système d 'abonnement qui pourrait intéresser bon nombre de parents et d 'enseignants. Exportés Outre-Atlantique, ces abonnePhoto Serge Rappaz

ments , largement diffusés, ont déjà rencontré un grand succès. Enfin représentés en Suisse 1 ils offrent un choix de livres intéressants aux enfants. Les différents

stades de difficultés s'adaptent aux jeunes lecteurs , comme aux plus âgés . Il ne s'agit pas de magazines mais bien de livres à part entière se présentant sous forme d'albums et de livres illustrés choisis 1 parmi les titres figurant au catalogue de la maison d'éditions. L'enfant reçoit 7 ou 8 livres par année en rapport avec son niveau d 'intérêt et de lecture . Ils sont fait pour durer et constituer le fonds de la première bibliothèque de l'enfant. Le pri x de ces abonnements se signale par sa modicité , tous les efforts ayant été faits pour qu 'il reste à la portée du plus grand nombre . Il est important de donner à tous les enfants, le plus tôt possible et sans barrière de ressources ni de milieu, les mêmes chances de départ d 'accéder au monde du livre. Les bienfaits de la lecture, la fréquentation des auteurs, la découverte des illustrateurs de talent ne doivent pas rester le privilège de quelques- , uns. Ce plaisir devrait s'acquérir avant que l'enfant sache lire au sens alphabétique du terme. L'Ecole des loisirs considère que , le livre n'est pas un luxe ou un divertissement parmi d'autres: «Le livre est un besoin primordial et même vital, la vraie nourriture de l'être pensant. C 'est un facteur sans pareil d 'épanouissement intellectuel, personnel et social. Et sur ce plan, il n'est remplaçable par rien d 'autre.» Les abonnements sont proposés par classe d'âge . MINIMAX est à l'usage des petits. Les titres des albums ont déjà fait leur preuve auprès des enfants de cet âge. Les problèmes soulevés s'adap-

Photo Serge Rappaz

tent aux jeunes lecteurs et l'on trouve, par exemple dans la col lection , «Timothée va à l'école)), ou la difficulté de vivre lorsqu'on est un petit raton laveur et qu 'on va pour la première fois en classe . «Un baiser pour petit ours )) relate la complicité d 'un enfant et ses parents. Maurice Sendak illustre ce merveilleux petit album . KILIMAX s'adresse aux enfants qui «font parlen) les images et à ceux qui découvrent la lecture. La sélection 1985 propose de l'humour avec «La grosse bête de Monsieur Racine )) illustré par Tomy Ungerer, de la tendresse avec Ernest et Célestine de G. Vincent, du suspense , de l'aven.ture et même un conte à la sagesse chinoise . De quoi aiguiser l'intérêt du jeune lecteur et lui ouvrir des portes sur l'inconnu . ANIMAX favorise l'autonomie de la lecture. A partir de huit - neuf ans, les enfants lisent seuls et, enfoncés dans le canapé familial,

ils partiront à la découverte de «Pas de baiser pour mamam), phrase qu'ils ressortiront à leurs parents à l'occasion de la première dispute! Ils cavaleront aussi sur Crin blanc , classique de la littérature , car les gosses ne se lasseront jamais des histoires d'amour entre les animau x et les hommes . Yvan Pommau x, auteur de «Claquita , Krok et Porképik )) se sert habilement d'une arme redoutable - l'humour pour faire la chasse au racisme imbécile . Tous les ouvrages sont d 'unê fabrication soignée , imprimée sur bon papier solidement cousu et broché . Certains titres sont la reprise de grands et beau x albums . La réduction de l'image et la -miniaturisation générale font perdre quelquefois aux images - leur force ou leur intensité dramatique . MINIMAX, KILIMAX et ANIMAX ambitionnent de seconder et de prolonger l'action de l'école ma-

ternelle et primaire , celle des bibliothécaires et des libraires spécialisés. Soulignons encore que les conditions d 'abonnement favorisent le corps enseignant. Le maître , s'il regroupe plusieurs souscriptions dans sa classe, bénéficie d 'un tarif réduit accordé à tous les abon nements. Il reçoit aussi un livre cadeau destiné à la bibliothèque de classe et une affiche (très prisée!) pour décorer les murs de l'école . Comme le souligne l'Ecole des loisirs , «on ne doit craindre aucun excès de zèle dans ce domaine de la _culture )) ! Elisabeth Sola 1Animatrice : Jacqueline Tornay. Librairie Point-Virgule , 33 , ru e du Bourg , 1920 Martigny . Pour tous renseignements ou demande de documentation . Les livres proposés par la sélecti on de l'Ecole des loisirs et concernant les abonnements peuvent être consultés à la librairie .


Action

Nouveaux dossiers pédagogiques disponibles au Service école Tiers Monde

;:z~7+'E

FL7~/V2Depuis plusieurs années, les Ligues valaisannes contre le cancer, les toxicomanies, la tuberculose et le~ maladies pulmonaires organisent des actions préventives et éducatives dans notre canton. Elles proposent aujourd'hui, avec l'appui des Départements de l'instruction et de la santé publiques, une action nouvelle, centrée sur le thème de la «PLEINE FORME», qui se veut positive et ouverte. Dans cet esprit, UN CONCOURS DE DESSIN est mis sur pied. Ce concours n'empiètera en rien sur les habituelles exigences scolaires; il pourra être intégré dans les cours d'ACM ou de dessin.

Objectif Ce concours est prévu dans le cadre de l'éducation à la santé. Il s'agit plus précisément de préparer l'enfant et son entourage à effectuer des choix appropriés en matière de santé.

Thème La PLEINE FORME ou la santé perçue dans son équilibre et son harmonie. Tout ce qui contribue à son maintien ou menace son existence (alimentation, hygiène, sommeil, sport, accidents, tabac, drogue, pollution, etc ... ).

Période Du 15 novembre 1984 au 1er avril 1985.

Participants Le concours s'adresse aux écoliers qui fréquentent .Ies classes de 4e - 5e - 6e primaires . 30

Forme et technique

Prix

Il est - une - une (sur

Les 100 meilleures réalisations seront récompensées et ex po- , sées notamment à l'automne 1985 aux comptoirs de Brigue et de Martigny. Elles donneront droit, au choix du jury, à

demandé de réaliser affiche avec slogan ou bande dessinée une feuille).

Sont admis au concours les dessins au crayon de papier, de couleur, au néocolor, au feutre, à l'encre de Chine, la peinture , les collages, les techniques d'impression etc ...

LA SÉRIE AMÉRIQUE

Un format !,.lnique doit être utilisé : le format A3 . Le papier est mis à disposition par l'école .

- un vol en montgolfière ou en planeur (avec l'autorisation des parents); - une journée en compagnie d'un sportif connu; - une participation à une émission de TV ou de radio; - divers cadeaux (sacs de sport, pulls, jeux ... ).

Participation

Date

- Facultative . - Individuelle ou par groupes de deux élèves ou plus.

Les travaux sont groupés par centres ou communes et transmis à l'ODIS de Sion, Brigue et Saint-Maurice pour le 1er avril 1985 au plus tard.

Format

DéSignation des travaux Chaque œuvre comportera au verso - le nom et prénom de l'élève (des élèves), le degré; - le nom du maître, l'adresse de l'école.

Jury Un jury sera mis sur pied qui comptera : un représentant du Département de l'instruction publique, un représentant du Département de la santé publique, deux journalistes, un artiste, 'un sportif, un médecin, les organisateurs. Le jury examinera tous les travaux. Ceux-ci resteront propriété des ligues mentionnées plus haut. Les appréciations du jury sont sans appel.

Huit dossiers pour aborder un continent aux mille visages, aux mille contradictions . Laissant derrière les mythes «cow-boys et coca-cola», c 'est l'Amérique vivante, celle des peuples avec leur histoire, leurs conditions de vie, leur culture, leurs luttes que présentent ces dossiers. Richement illustrés de cartes, documents originaux, dessins, ils permettent à l 'enseignant de mener en classe un travail plein d'intérêt pour ses élèves, lors des cours de géographie et d'histoire.

Tiré du dossier «Le trafic triangulaire »

Vous y trouverez une première série de fiches destinées aux élèves. Elle est accompagnee de documents du maÎtre s'y rapportant. Une vidéographie et une bibliographie complètent judicieusement chaque dossier.

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"'"

' .

ALOR~ VOUg' ETES DES EPICE~

l!

Supports de l'action Le concours n'est qu'une facette de l'action «PLEINE FORME» . Du matériel de travail et de sensibilisation sera à disposition de tous les enseignants du canton dans les ODIS de Sion, Brigue et Saint-Maurice , à la Ligue val ai· . sanne contre les toxicomanies et à la Ligue valaisanne contre le cancer (Sion).

DES CHRÉTIENS ET DES ÉPICES Le chef des Départements de l'instruction et de la santé publiques M Bernard Comby

«Le prince Henri ordonna que ses caravelles allassent armées pour la paix et pour la guerre au pays de Guinée où les gens sont extrêmement noirs.» DIEGO GOMEZ, CHRONIQUE (XV e siècle)

La Guinée et les côtes d'Afrique centrale sont reconnues dès le xve siècle par les navigateurs portugais. Ils profitent de l'or, de l'ivoire, des épices, de

ces nouvelles contrées. Comme l'agriculture européenne ne manque pas de bras, ils n'organisent pas de gros trafic d'esclaves . Un besoin : des épices tropicaux. Une conviction : seule la religion catholique est juste , tout être humain doit rejoindre l'Eglise. «Nous cherchons des chrétiens et des épices». Vasco de Gama. Le but des premières expéditions est ainsi clairement défini.


• U.S.A. Les premiers habitants -

fiche 9

LA DEPOSSESSION En 11+92, des nations indépendantes et souveraines. Aujourd'hui, des réserves dispersées. Que s'est-il passé? Les Européens qui arrivent en Amérique dès 1607 s'estiment soutenus par Dieu et le bon droit pour s'approprier la terre et recréer une société semblable à celle d'Europe.

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forls-comploirs principaux

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DOSSIERS DISPONIBLES DANS LA SÉRIE «AMÉRIQUE» Le trafic triangulaire Ce document sur l'esclavage tente de reconstituer la trajectoire du peuple noir américain, de l'Afrique jusqu'à une Amérique qui mit longtemps à s'émouvoir du sort de ces millions de déracinés. Prix: Fr. 10.-.

Le long voyage de la musique noire La même histoire est ici évoquée à travers l'expression privilégiée du peuple noir américain: la musique. Des exemples musicaux enregistrés sur deux cassettes restituent certains moments de cette histoire, jusqu'aux luttes pour l'émancipation. Prix: Fr. 10.-. 1 jeu de deux cassettes: Fr. 14.-.

USA: les premiers habitants Ce dossier raconte l'histoire des Amérindiens de l'actuel territoire des USA: les cultures, la dépossession, la nouvelle résistance. Aujourd'hui, les valeurs exprimées par la résistance indienne rejoignent les nombreux doutes que suscite un mode de vie centré sur une exploitation abusive des ressources naturelles. Prix: Fr. 10.-.

USA: naissance d'une grande puissance Ce dossier retrace les étapès du développement des Etats-Unis, des premières colonisations européennes à la super-puissance actuelle. Le sujet est très vaste. L'accent a été mis sur l'apport humain à ce développement. Prix: Fr. 10.-.

32

Amérique centrale: les premiers habitants Cette région fait fréquemment la Une de l'actualité: misère, répression, guérillas, révolutions. Toute cette violence a une histoire, en particulier celle de la rencontre entre les Espagnols et les Indiens, qui a mis en place une structure agraire favorisant les gros propriétaires au détriment des petits. Prix: Fr. 10.-.

"Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour eux seuls et ils se barricadent contre leurs voisins; ils la défigurent avec leurs constructions et leurs rebuts. Cette nation est comme un terrain de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage. Nous ne pouvons vivre côte à côte. (... ) Mes frères, devons-nous nous soumettre ou devons-nous leur dire: "Tuez-moi d'abord avant de prendre possession de ma patrie." (Sitting Bull) Les Indiens sont repoussés de plus en plus à l'Ouest: - par la perte de leurs terres, donc de leurs ressources; - par la guerre constante que leur mènent les colons.

Mexique Par sa situation géographique, politique, économique, par son histoire et sa population, le Mexique représente un élément clé de l'Amérique centrale. A partir de l'exemple mexicain, il est possible d'aborder les pays voisins qui, bien que moins stabies, présentent les mêmes caractéristiques historiques, démographiques, culturelles et économiques, notamment à propos du problème de la terre. Prix: Fr. 10.-.

Les Antilles Ce dossier est constitué de deux parties: une première partie, historique, qui relate l'aventure de Christophe Colomb et ses conséquences, aussi bien pour l'Europe que pour l'Amérique. Une deuxième partie présente la situation actuelle de quatre îles des Antilles: Haïti, Cuba, Martinique et Guadeloupe, toutes héritières du même passé colonial et pourtant différentes. Prix: Fr. 10.-.

Brésil Brésil, géant à plusieurs faces ... Dans ce dossier en sont présentées quelquesunes: le sort des premiers habitants, l'étape coloniale, la situation actuelle (puissance industrielle, contradictions de l'agriculture, migrations internes) et quelques aspects de la culture populaire.

Un complément Amazonie présente les problèmes humains, écologiques et économiques liés à l'exploitation de cette région. Prix: Fr. 10.-.

De nombreux traités sont signés entre les tribus et nement. Ces traités définissent les territoires que cèdent aux Blancs, à quelles conditions, et quels ils gardent. Les traités seront systématiquement les Américains.

1820

le gouverles Indiens territoires violés par

' i

Au milieu du XIXe siècle les colons se sont appropriés toutes les terres fertiles à l'Est du Mississipi. Plus loin, ce sont les grandes plaines inhospitalières. On promet aux Indiens la paix à l'Ouest du Mississipi. La découverte de l'or en Californie, la construction du chemin de fer Est-Ouest, l'arrivée de nouveaux colons, font que la promesse est rompue: les colons traversent ou s'approprient les terres indiennes. La guerre reprend. Dans la même période, des chasseurs massacrent les bisons, ressource principale des Indiens. Souvent vainqueurs lors des batailles, les Indiens sont harcelés ensuite, dans les campements: on dénombre autant de femmes et d'enfants que de ,?uerriers parmi les victimes de ces guerres. Démoralisés, affames, les Indiens se résignent à gagner les réserves où les parquent les Américains. Ils sont complètement dépendants de l'aide alimentaire et matérielle du gouvernement: le bison, d'où ils tiraient tout, a disparu et on ne leur donne ni les outils ni la formation pour devenir des agriculteurs indépendants. Dès la fin du XIXe siècle, les Américains se mettent en devoir de "civiliser" ceux des Indiens qui ont survécu. On envoie des enseignants et des missionaires dans les réserves. On essaie de détruire les valeurs religieuses, morales et sociales des Indiens pour en faire de vrais Américains. Les Indiens résisteront à cette nouvelle attaque en renforçant leurs pratiques religieuses. Ils ont ainsi gardé malgré tout leur idènti té et leur dignité.

,

. .', .. ' .. ,,"'~ ... ~ . 1978


La série

«DIS-MOI COMMENT ILS VIVENT ... » Trois nouveaux dossiers pédagogiques pour les classes primaires , accompagnant trois livres tirés de la sélection de livres d 'enfants et d 'adolescents sur le Tiers Monde et le maldéveloppement «Dis-moi comment ils vivent. .. ».

QUATRE MILLIARDS DE VISAGES Peter Spier, éd. Ecole des loisirs , prix Fr. 19.70 Un superbe livre fourmillant de détails , de très bons dessins , ce qui en fait un excellent document visuel pour les enfants . Le dossier pédagogique reprend la construction du livre et donne pour chaque thème (jeux , fêtes , métiers , habitations .. .) plusieurs activités pratiques que l'enseignant peut réaliser en classe . Prix: Fr. 9.- (de 7 à 10 ans).

LA RUE EST A TOUS Kurusa, éd . Flammarion, (Père Castor) , prix Fr. 15.30 De très belles couleurs pour raconter les tentatives d 'un groupe d'enfants d'un faubourg de Caracas (Vénézuela) de créer un terrain de jeu . Une histoire vraie. Le dossier se divise en deux parties : En premier lieu, et surtout pour l'enseignant, une série de renseignement sur le Vénézuela: géographie, histoire, culture, économie. Puis des fiches pratiques pour les élèves sur l'aménagement de leur espace : leur chambre , leur classe, leur quartier. Une tentative intéressante de répondre à la première phrase du livre: «Et puisque la réalité a inspiré cette histoire, pourquoi celle-ci n'inspirerait-elle pas, à son tour, la réalité .. .» Prix: Fr. 7.-. (de 7 à 10 ans) .

TRACES DANS LA NUIT Ed. Déclaration de Berne, prix Fr. 18.Le livre est un recueil de 7 histoires d 'enfants ou d'adolescents écrites par des auteurs du Tiers Monde. Le dossier accompagne le récit d 'Enrique Congrains Martin : le petit de «Presque-au-Ciel ». Esteban vit au Pérou. Il a dix ans et vient de quitter la campagne avec sa famille pour Lima en espérant trouver de meilleures conditions de vie . Esteban passe sa première journée dans une grande ville . Contenu du dossier : différentes suggestions permettant d 'aborder, par des activités pratiques, des discussions, des recherches individuelles ou collectives, certains thèmes évoqués par ce récit, tels que: 34

- le travail des enfants ' - les jeux ; , - l'abandon de la campagne -l'extension des villes . - l'amitié . ' Pri x : Fr. 7.- (à partir de 11 ans) . Pour les trois dossiers de la série «Dis-moi Comment ils vivent. ..» des séries de classes sont égaIement disponibles . Tous ces dossiers peuvent être commandés aupr~s du Service Ecole Tiers Monde , 10, chemin des Epinettes , 1007 Lausanne , tél. (021) 268433 .

Vu le nombre important d'inscriptions reçues à l'occasion des sessions pédagogiques d 'été 1984, le DIP organise un nouveau cours à partir de janvier 1985, en soirée.

Deu x exemples tirés de «Jeux du Monde»

Dates

JEU DE GO Très ancien jeu chinois qui n'arriva en Europe qu 'à la fin du siècle passé. Le go est un jeu de damier pour 2 personnes du style des échecs. Un joueur utilise les pions blancs, l'autre les pions noirs (il y a 362 pions en jeu , selon le nombre d'intersections du damier). Au départ , le dam ier est vide et les joueurs doivent poser alternativement un pion sur un point inoccupé . Un pion est capturé (ou un groupe de pions, la chaîne) quand il est complètement encerclé par des pions ennemis . Si 2 pions , ou plus , de même couleur sont alignés , tous font partie de la chaîne et la chaîne doit être capturée en bloc . On retire du jeu le pion ou la chaîne capturée. La fin du jeu arrive quand il est impossible d 'occuper plus de territoire avec les pions ou qu 'il n'est plus possible de se protéger des attaques ennemies .

Dès le vendredi 18 janvier, toutes les semaines, à savoir les 18, 25 janvier,1 , 8, 22 février, 1, 8, 15 mars, soit 8 séances de 19 h à 21 h 30.

1

Lieu Ecole normale des garçons , route du Rawyl 47 (salle de chant) .

But et programme Offrir la possibilité aux enseignants et par eux , aux élèves, de lutter efficacement contre les effets négatifs du stress et des tensions de la vie quotidienne et de se protéger contre les maladies psychosomatiques.

VOTÉ Ce jeu de stratégie est pratiqué dans toute l'Afrique de l'Ouest. il se distingue par la simplicité des éléments qui le constituent: 5 files de 6 trous creusés dans le sol et quelques pions constitués par des cailloux et des petits bâtons .

La sophrologie ou (<<l 'étude de l'esprit serein» selon l'étymologie grecque du terme) offre des

SETM

Le cours sera essentiellement pratique: son objectif est de mettre à disposition des participants des méthodes qu 'ils soient capables d 'appliquer sur eux-mêmes efficacement. Une discussion préliminaire permettra d'adopter le choix des méthodes aux attentes des participants .

Participants Ce cours s'adresse à tous les enseignants.

Matériel De quoi écrire , une natte ou/et une couverture ; tenue de gymnastique ou vêtements confortables (ne serrant pas) . ..

Inscri ption A l'aide du talon ci-dessous .

-------------------------------------------------.~><:g BULLETIN D'INSCRIPTION

2 joueurs, ayant chacun 12 pions (un des cailloux, l'autre de bâtonnets) cherchent à capturer les pions adverses. Le joueur au x cailloux commence en posant un caillou dans un trou . Le joueur aux bâtonnets fait de même dans n'importe que trou. Un joueur n'est pas obligé de mettre en jeu tous ses pions avant de commencer à déplacer ceux qui sont déjà dans les trous . On peut déplacer les pions seulement en ligne droite , vers un trou voisin , si celui-ci est vide . Un joueur peut capturer un pion de son adversaire en sautant par-dessus celui-ci et le retirer du jeu. Dans ce cas , il a le droit d 'en capturer un autre.

méthodes conjuguant la relaxation et la mobilisation du pouvoir de concentration de l'esprit, permettant le développement d'une harmonie à l'intérieur de notre organisme et la mobilisation de notre créativité .

Nom .. .... .... ............... .. ...

Prénom ... .. .. .. .. ... .. ... ......... ...... .

Domicile , NP Rue , N° Formule à retourner au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Planta 3 1951 SION

... .....

Degré d 'enseignement Lieu d 'enseignement ... Je m'inscris aux huit cours d'introduction à la sophrologie qui se dérouleront dès janvier 1985. Lieu et date

jusqu 'au 5 décembre 1984 au plus tard.

Signature

1

1

1


En prolongement des cours d 'été 1984 dirigés par Mme Monette Daetwyler et pour répondre au x desiderata des participants, un cours est organisé par le Service de l'enseignement pri maire ,

Dates Dès janvier 1985 à raison d 'un mercredi par mois c 'est-à-dire les 16 janvier, 13 février , 13 mars , 17 avril et 22 mai 1985, Durée du cours : de 14 h à 16 h 30 ,

But et programme - Travailler les thèmes et exercices touchant l'éducation motrice, rythmique et musicale des enfants ; - préparation des programmes mensuels à présenter au x élèves ,

Participants Maîtres des classes enfantines , 1, 2P , ENS ayant déjà suivi un cours avec Mme DaetwylerPerrier,

Lieu Ecole normale des institutrices (salle de rythmique) , Remarque : selon le nombre et la provenance des inscriptions, le cours peut être dédoublé et/ou décentralisé ,

Matériel Tenue permettant l'aisance des mouvements , Instruments de percussion divers , Une couverture, Classeur pour prendre des notes,

Professeur

Inscription

Mme Monette Daetwyler-Pe rrier ,

A l'aide du talon ci-dessous ,

- --- -- ---- - ------------- --- ------- - ------------ -~

BULLETIN D'INSCRIPTION Nom

Prénom .. ,. . ... .... ........ .... .. .

Domicile , NP Formule à retourner au Degré d 'enseignement Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Planta 3 1951 SION jusqu 'au 5 décembre 1984 au plus tard ,

Lieu d 'enseignement Je m'inscris au x huit cours de rythmique 2e degré dès janvier 1985, Lieu et date Signature


1

PROFESSEUR: SUJET: DEGRÉS: LIEU: DATE: INSCRIPTIONS:

RAPHAËL VUILLOUD LE MUSÉE DU VIEUX-MONTHEY ENFANTINES A 6P MONTHEY MERCREDI 21 NOVEMBRE A 14 H ODIS DE SION (027) 21 62 86

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PROFESSEUR: SUJET: DEGRÉS: LIEU: DATE: INSCRIPTIONS:

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MAURICE DELÉGLISE LE MUSÉE D'HISTOIRE NATURELLE ENFANTINES A 6P SION MERCREDI 28 NOVEMBRE A 14 H ODIS DE SION (027) 21 62 86

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Informations du Service de l'enseignement primaire et des écoles normales

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1. Moyens d'enseignement

1.1 Sur le plan cantonal Le Service salue avec joie la parution d'une «Méthodologie » de l'environnement pour classes enfantines , de 1re et 2e années primaires . Dû à la plume de Mme Jocelyne Gagliard i et à quelques collaborations précieuses, cet ouvrage rendra , nous l'espérons, tous les services qu'on en attend . Devait également paraître pour le début de l'année scolaire une méthodologie de l'environnement pour la 3e primaire . Malheureusement, la maladie de M. Pierre Taramarcaz a retardé la sortie de ce document. En ce qui concerne l'ouvrage «A la découverte de la grammaire nouvelle» , de Francis Klotz et Michel Rothen, nous rappelons qu'il s'agit d 'un document de travail, non officiel, mais admis au subventionnement sur demande des communes .

1.3 Livres de français en préparation sur le plan romand

3. Permanence du fra nçais à l'ODIS

Nous publions ci-après la liste des représentants du Valais (DIP et SPVal), telle que connue à ce jour, à l'élaboration des moyens d 'enseignement du français et à l'examen de ces moyens . Nous remercions nos délégués de leur engagement et leur souhaitons le succès .

Le départ de Mme Chantal Rausis, parvenue à la fin de son mandat, a eu pour conséquence la nomination par le Conseil d'Etat d'une nouvelle responsable de la permanence pour le français à l'ODIS, en particulier pour ce qui concerne la 3e et la 4 e primaires. C'est Mlle Chantal Carrupt , institutrice à Monthey, qu i assume cette responsabilité . Nous l'en félicitons.

Pour ce qui a trait au français 3P, les représentants du Valais à la commission romande d'examen peuvent s'appuyer sur un groupe cantonal de 4 enseignants , désignés par la SPVal et le Département de l'instruction publique, et dont la responsable est Mme Yvonne Savioz, inspectrice .

1.2 Sur le plan romand

1.4 Directives

Ont paru durant l'été les ouvrages de mathématique 5P, 2e édition, dont l'un des co-auteurs est M. Yvan Michlig , instituteur à Sion. Nous le félicitons pour son travail et signalons que l'accueil de ces ouvrages a été très positif.

Les représentants de notre canton à l'élaboration et à l'examen des moyens d'enseignement ont reçu des directives . Nous rappelons ici qu 'i l faut se limiter au minimum d 'ouvrages nécessaires et qu'à partir de la 3e primaire, tous les manuels doivent être transmissibles .

Avec un léger retard que nous avons regretté ont également paru, dès le début de l'année scolaire les ouvrages du français pour la 2e primaire . Madame Annette Cordonier, institutrice à Sion, à participé à l'élaboration de ces manuels . Nous l'en remercions vivement. 40

A propos des ouvrages qui ont paru , nous signalons que le processus suivant : évaluation des anciens moyens, élaboration des nouveaux ouvrages , consultations , corrections , approbation a parfaitement fonctionné .

nommé recteur du collège de la Planta, après M. Gabriel Favre qui a résilié les siennes à la suite de sa nomination au poste de directeur de l'Ecole supérieure de commerce de Sion , un nouveau respons able de la mathématique à l'école primaire a été désigné par le Conse il d'Etat en séance du 10 octobre 1984. Il s'agit de M. Yvan Michlig , instituteur à Sion, co-auteur d'ouvrages de mathématique et professeur à l'Université populaire . M. Michlig exerce sa fonction à temps partiel. Nous lui souhaitons succès et satisfaction dans ses nouvelles responsabilités .

2. Responsable de la mathématique à l'école primaire Après M. Roger Sauthier qui a dû renoncer à ses fonctions de responsable général de la mathématique au moment où il fut

4. Contacts avec la SPVa l Les contacts sont réguliers et fréquents. Comme l'année dernière, et en plus des séances courantes , 3 rencontres ont été prévues, entre le Service de l'ense ignement primaire et des écoles normales et le comité SPVal. Elles auront lieu le 29 novembre 1984, le 29 mars 1985 et le 31 mai 1985.

5. Conférence d'inspecteurs Elles ont lieu une fois par mois et sont présidées par le chef du Service de l'enseignement primaire et des écoles normales. Les problèmes pédagogiques les plus importants y sont traités. Une première rencontre de l'année 1984-1985 avec les inspecteurs de l'enseignement secondaire du premier degré a eu lieu le 5 octobre 1984. Elle a permis d'utiles entretiens dans le domaine de la coordination verticale de l'enseignement.

6. Conférence romande Présidée pendant deux ans par le chef du Service de l'enseignement primaire et des écoles nor-

males du canton du Valais , la Conférence des chefs de service et directeurs de l'enseignement p'rimaire de la Suisse romande et du Tessin (CSI) se réunit chaque mois à Lausanne. Y sont traités les problèmes de coordination scolaire intercantonale en présence et avec la participation de M. Robert Gerbex, délégué des chefs du DIP, et en liaison étroite avec l'IRDP. Deux fois par année, le CSI reçoit le com ité de la Société pédagogique romande . La prochaine rencontre aura lieu le 22 novembre 1984 et sera consacrée à l'informatique à l'école .

7. Conclusion Nous remercions' les lecteurs de l'Ecole valaisanne de l'intérêt qu'ils manifestent à la lecture de ces informations. Puissent celles-ci leur faire encore mieux saisir que leur travail en classe s'inscrit dans la vaste entreprise qu 'est l'école au service de la jeunesse, l'école au service du pays . Service cantonal l'enseignement primaire et des écoles normales

de

MOYENS D'ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS SUR LE PLAN ROMAND Délégués valaisans Degré

Comité de rédaction

Commisson d'examen

Observa tions

2P

Annette Cordonier

Oliva Zimmermann (DIP) Nelly Debons (SPVal)

Terminé . Les ouvrages ont paru .

3P

Chantal Carrupt

Walter Bucher (DIP) Nelly Debons (SPVal)

Relais cantonal assuré pour commission examen

4P

Stéphane Germanier (DIP, lettre du 7.9.84)

Madeleine de Chastonay (DIP) J.-Michel May (SPVal)

4.9.84 : première séance comité de rédaction

5P - 6P

Raymond Lemasson (DCE du 5.9.84)

Bernard Jacquod (DIP) Charly Dayer (SPVal)

11 .9.84 : première séance comité de rédaction

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Le bouc émissaire

C'est l'avis d'un directeur de CO valaisan. Les maîtres de 6P concernés l'ont appris par une missive accompagnant les résultats de fin d'année scolaire de leurs anciens élèves. L'annonce de ces résultats est du reste le seul contact que le CO se permette avec l'école primaire .. . Hélas! M. le directeur, nous ne le savions pas. L'école primaire a donc pour mission de revaloriser le CO à travers une sélection rigoureuse . Naïvement, nous pensions que l'école devait permettre à l'élève de développer sa personnalité, ses facultés intellectuelles, d'acquérir les connaissances fondamentales. Nous croyions, utopistes impénitents, que l'école devait susciter chez l'élève le désir d'apprendre et lui donner l'occasion· de son plus grand développement. Horreur! Nous faisions fausse route! L'école doit donc tailler l'enfant à la grandeur utile pour une école donnée, et non le mûrir et l'armer le mieux possible pour la découverte de sa vocation. L'école doit donc rétctblir un système d'évaluation qui trie mieux les élèves, qui réhabilite la compétition entre eux et permette ainsi de bien promouvoir les «élites» (que tes «meilleurs» gagnent

et tant pis pour les autres!) et non pas aider tous les enfants à progresser, à s'épanouir, à réussir. L'école primaire produit les échecs du CO, dites-vous, par son manque de rigueur? Il est certes humain, et facile, de mettre les insuffisances constatées sur le compte des années antérieures . Cela implique une accusation: accusation d'incompétence ou de fantaisie. Tout échec d'un élève doit amener une réflexion de la part de son maître. La solution de facilité consiste à rejeter les causes de cet échec sur les maîtres précédents. Et voilà! Tout le monde est content! Du moins on pourrait le croire, au vu du manque de réactions suscitées par ces accusations de la part des destinataires: différents services d'enseignement, inspecteurs, commissions scolaires. Ou, peut-être, jugent-ils qu'il y a des arguments auxquels la seule réponse convenable est un silence admiratif ... Si un élève sur quatre échoue en fin de première année de CO, il est urgent de s'en inquiéter. Les raisons de cette hécatombe sont certainement multiples et il conviendrait de les rechercher avec perspicacité et sans idée préconçue.


Chronique SPVal

Nous savons que les classes du CO doivent satisfaire à des programmes peut-être trop ambi tieux et qu 'il s'agit d 'aller vite , en supposant , bien à tort, que l'ensemb le des connaissances élémentaires ont été acquises au degré primaire . Bien entendu , les enseignants doivent déchanter, comme du reste , la plupart des maîtres au début de chaque année scolaire, tant il est bien connu qu'à chaque changement d'étape, il importe de bien assurer les assises de l'étape précédente, de répéter et de récapituler sans cesse. L 'enseignant primaire veut-il pri vilégier la fonction formative de l'évaluation , au détriment de sa fonction pronostique? C'est tant mieux ! Surtout lorsqu'on connaît le peu de valeur préd ictive de la note à longue échéance .

fossés et aplanir les sentiers, à l'heure où le plus grand malaise dont souffre notre école vient du manque de coordination entre les différents degrés d 'enseignement. Le fait de dresser un tableau comparatif des notes obtenues en fin de scolarité primaire et de celles obtenues au cycle pourrait être indicatif s'il n'était souvent présenté comme une constatation pleine d 'amertume et cachant un reproche à peine voilé. Tant qu'à être informé , mieux vaut l'être davantage . Aussi , nous suggérons à M. le directeur de méditer les idées fondamentales d 'un scientifique de l'éducation, B.S. Bloom , qui soutient la thèse

Rapport d'activité de la Commission pédagogique

M. Roger Pralong Une enquête a été faite quant à l'enseignement de la deuxième langue introduite iJ y a une dizaine d'années. Des questionnaires ont été adressés dans les centres ou personnellement ; 150 personnes ont été contactées dans le Valais romand (sauf en ville de Sion) . Des tests préparés par Madame mand , ont été faits dans trois classes . Ces tests , uniquement basés sur l'écriture, sont à disposition des maîtres qui le souhaitent. Un test oral est en voie de préparation .

L'enseignant primaire refuse-t-il d'être cet incorrigible élitiste qui cherche à accentuer la fonction de l'école? C'est tant mieux!

Pour l'enseignement de la langue allemande, des proposi-

tions sont faites:

Les objectifs de la 6P devraientils être tels que 41 % des élèves seulement soient aptes à les atteindre de façon satisfaisante? Faut-il inciter les maîtres à corriger artificiellement leurs notes pour limiter le nombre des élus?

Madeleine Raboud-Oeslarzes maÎtresse de 6P - Sion

Mme Moulin remercie M. R. Pralong et la Commission pédagogique pour son rapport accepté à main levée .

Voici maintenant un résumé de quelques points traités lors

de cette séance.

M. Pannatier, animatrice d 'alle-

«II n'y a pas de corrélation entre les résultats scolaires et la réussite dans la profession » disait Jean Cardinet.

Il serait temps d 'abandonner ces idées et de donner à chaque enfant l'attention individuelle qu'il mérite . Non, M. le directeur, votre appel n'est pas de nature à combler les

Dans le N° 5, de janvier 1984, nous avons publié le discours de Madame Marie-Josèphe Solioz prononcé à Sembrancher lors de l'assemblée des délégués de la SPVal.

1. Introduction de cet enseignement en quatrième primaire seulement. 2. Une liste de priorité , de sav"Jir -· faire (minimum) devrait être dressé . 3. Que la méthode soit adaptée pour un enseignement d 'ensemble; regrouper les planches des jeux lexicaux structurau x, etc ... 4. Que l'enseignement de l'allemand soit coordonné avec celui du CO (voir ce qui se fait dans les cantons voisins).

Nominations statutaires

5. Inspecteur? ou animateur d 'allemand? le statut est ambigu. Que cette position soit clarifiée!

M me Perrin souhaite - que des enseignants chômeurs aient la possibilité de se spécialiser en allemand (ceci dépend des possibilités financières de l'Etat , mais cette aide de maîtres spécialisés en langue allemande est admise pour les classes de trois degrés et plus) ; - que dans les centres où c 'est possible, les enfants de l'école primaire puissent accéder aux laboratoires de langues (ce problème est à l'examen) ; - que soit étudiée la méthode Vorwarts, la méthode romande qui serait le préalable idéal à la nouvelle méthode d 'allemand prévue pour le CO.

M. Pannatier, secrétaire d'Etat,donne des précisions. Un rapport sur la verticalité de cet enseignement vient de parvenir à l'Etat. Il sera étudié .

M me M.C. Gaillard souhaite garder l'enseignement de l'allemand en troisième primaire. La majorité des enseignants souhaite la reporter en quatrième primaire .

Elles sont basées sur les articles 16 et 18 de nos statuts . L'assemblée désigne comme secrétaire de l'AD pour 1984: Narcisse Beney d 'Ayent ; vice-présidente : Josy Pont de Saint-Pierre-de-Clages ; président: Bernard Jacquod de Sion . La prochaine AD se déroulera à Grimisuat.

Allocution de M. Revaz président de la FMEF Après les salutations d'usage , M. Revaz rend compte de l'activité de la FMEF qui s'est concentrée sur trois points : 1. Faire parveni r à leur terme les discussions concernant les améliorations qui avaient été mises en veilleuse à cause de l'AGF . 2. Défendre le statut social et matériel existant. 3. Réforme des statuts de la FMEF particulièrement le règlement du fonds de secours et de la protection juridique. Des améliorations ont abouti . La prime de fidélité complète après 20 ans d 'enseignement au lieu de 30 . L'amélioration du congé de maternité : 16 semaines de congé au lieu de 9. La dim inution de 3 heures de cours par semaine aux maîtres et aux maîtresses qui ont 58 ans d'âge . 45


Des améliorations sont intervenues lors de l'étude des divers règlements qui ont fait suite au décret du 12 novembre 1982. Une meilleure collaboration a été constatée entre le DIP, la FMEF et le Département des finances. La base , grace à ces nouveaux statuts, pourra mieux se faire entendre. Dans le difficile contexte actuel, nous devons rester actifs, crédibles et mener une action concertée , mais efficace.

Mme A.M. Moulin remercie M. Pitteloud et M. Moulin.

M. Bonnemain fondé de pouvoirs pour la Kon kordiakasse nous parle ici de la nouvelle loi obligatoire sur l'assurance accidents, réglée sur la loi fédérale du 20 mars 1981, qui entrera en vigueur le 1er janvier 1985. Tous les travailleurs occupés en Suisse , y compris les travailleurs à domicile, les apprentis , les stagiaires, les volontaires, tous travailleurs qui, en échange d'un salaire ou dans un but de formation, sont au service d'un employeur, doivent être asurés contre les accidents.

Etendue de l'assurance Pour les travailleurs à plein temps , les prestations d'assurance sont accordées pour les accidents professionnels, pour les accidents non professionnels, pour les maladies professionnelles . Pour les travailleurs à temps partiel, c'est-à-dire occupés par un employeur, moins de 12 heures 46

par semaine , les prestations d'assurance sont accordées pour les accidents professionnels et les maladies professionnelles, à l'exclusion des accidents non professionnels . Les accidents, pour aller au travail ou pour en revenir, sont considérés comme accidents professionnels .

Durée La prestation d'assurance débute dès le jour où le travailleur commence son travail (chemin du travail) et se termine à l'expiration du trentième jour qui suit celu i où à pris fin le droit au demi salaire au moins ou prestation de remplacement. Sont considérés comme salaires, les indemnités journalières de l'assurance accidents obligatoire, des allocations ou perte de gain, l'assurance chômage ou assurance maladies ou accidents privées pour . autant qu'il existe une obligation au versement du salaire . La prolongation de l'assurance contre les accidents non professionnels est possible 180 jours au plus , moyennant une convention spéciale conclue avant l'échéance où l'assurance est suspendue.

Prestations Les prestations de l'assurance accidents sont très vastes. Tous les assurés ont droit aux traitements médicaux appropriés des lésions résultant de l'accident : traitements ambulatoires, médecins-dentistes, analyses , thérapies, séjours hospitaliers en chambre commune, prestations de cures , soins à domicile , moyens et appareils servant à la

guérison, moyens au xiliaires , telles que béquilles , chaises roulantes ; dommages matériels, frais de voyage , de transport , de sauvetage; aux frais de transport du corps et frais funéraires.

Les prestations en espèces Indemnité journalière en cas d'incapacité totale de travail, l'assuré a droit au 80 .% du gain assuré dès le troisième jour qui suit celui de l'accident.Si l' incapacité de travail n'est que partielle , l'indemnité de travail est réduite en conséquence. L'indemnité pour atteinte à l'intégrité, selon la gravité, est au maximum de 62600 francs . L'allocation pour impotents selon le degré est au maximum de 1146 francs par mois.

Rente pour survivants Pour les veuves ou veufs, 40 % du gain assuré. Pour les orphelins de père et de mère , 25 % du gain assuré. Pour les orphelins de père ou de mère , 15 % du gain assuré. Dans le cas de plusieurs survivants, 70 % du gain assuré , au plus et en tout.

Le gain assuré est le salaire déterminant au sens de la législation sur l'AVS . C'est le dernier salaire que l'assuré a reçu avant l'accident jusqu'à un montant maximum de 62600 francs par année ,. ce qui représente 5 700 francs par mois et 191 francs par jour.

Les primes Elles sont fixées en %0 du gain assuré . Elles se composent : 1. des primes nettes; 2. d 'un sup-

lément pour les frais adminisfratifs ; 3. d ' u~ supplément pour limiter les accidents . Les primes de l ' assur~nce obligatoire contre I~s accidents, et maladies professionnels sont a la charge de l'employeur. L'e~ ­ ployeur est responsable du paiement global des primes, il déduit la part du travailleur sur son salaire. Les primes pour l'assura~ce pour les accidents professionnels s'élèvent pour les hommes et les femmes à 2,84 %0 du salaire . Pour les accidents non professionnels, pour les hommes , elles s'élèvent à 12,43 %0 et pour les femmes à 8,24 %0 . Il Y a beaucoup de possibilités pour contract~r des assur~nces complémentaires ou supplementaires pour les prestations non prévues par la loi , c 'est-à-dire les 20 % non couverts, les frais de traitement à l'hôpital en salle pri vée ou en cl inique , les assuran ces risques décès ou invalidité en suite d 'accidents . Ces compléments peuvent être faits uniquement auprès des a~sureurs privés ou caisses-maladies . Dès le 1er janvier 1985, tous les enseignants devront exclure l'~s­ surance accidents de leur police d'assurance-maladie, du fait qu 'ils seront assurés par leurs employeurs . En Suisse les dépenses pour la santé se s'ont élevées en 1982, à environ 15 milliards de francs, soit le 8 % du produit national brut. La Fédération valaisanne des caisses-maladies a fait un recours auprès du Conseil fédéral contre l'augmentation massiv~ des tarifs hospitaliers . Le Conseil

fédéral a refusé ce recours. Les caisses-maladies devront donc payer rétroact ivement le~ fr~is hospitaliers (dès le 1 Janvier 1983). La revision de la LAMA est en cours.

suspendue jusqu 'après l'acceptation du budget par le Grand Conseil. En cas de nécessité , les travaux reprendront, les membres de la CIM seront alors avisés.

Il y a actuellement une incroyable déperdition économique dans le secteur de la santé et M. Bonnemain lance un appel pour que tous s'unissent pour chercher des solutions.

Mme Solioz demande des précisions à M. Georges Revaz, président de la FMEF.

Il conclut avec des remerciements pour M. Gaspard Fournier, gérant de la Konkordiakasse .

Mme Solioz met en garde les instituteurs qui ont des épouses qui n'ont pas d ~em'ployeurs . .II~ ne doivent pas redulre la totallte de leur contrat, réduisant épouse et enfants seulement aux prestations maladies , car ils risquent de ne rien toucher en cas d 'acci dents.

M . Antoine Mudry s'inquiète que les instituteurs ne soient pas assurés à 100 % par l'Etat et les communes dans cette nouvelle loi. Certaines communes ont déjà pris la décision d 'assurer leur personnel, personnel enseignant y compris, à 100 %, sans percevoir I.es 12,34 %0 auxquels elles auraient droit.

M. Mudry propose de faire un inventaire et un bilan des communes qui n'ont pas encore fait cette démarche pour les influencer dans ce sens ou bien pour mettre en garde les instituteurs de ce qu 'ils risquent de perdre . Puis renseignement pris , M. M~­ dry annonce que cette proposItion de travail pour la CIM sera

M. Revaz rassure M. Mudry et dit que toutes les dispositions sont prises.

Josy Pont


Valais Statisme et dynamisme de l' école

Léthargie . Rien à signaler. Pas de changements . Voilà quelques expressions qui pourraient résumer l'année écoulée. Ce qu 'il y a de neuf, c'est peut-être la décision de ne rien changer. Car malgré les passions , malgré les oppositions, . beaucoup espéraient que quelque chose pourrait être modifié à la suite du projet de nouvelle loi scolaire. La décision populaire - le rejet du projet - a, semble-t-il, donné bonne conscience à certains et découragé les autres . Or des problèmes subsistent. Et c'est pourquoi nous allons, nous les enseignants et sans doute l'autorité , mettre à profit ce temps de « répit» pour fixer aussi précisément que possible les limites d'une politique scolaire plus cohérente. Il faudra donc beaucoup parler d'école, beaucoup échanger entre législateur et praticien , afin que l'école valaisanne ne soit pas le lieu d'une formation artificielle . L'école est d 'ailleurs déjà l'objet, et c'est heureux, de très nombreuses réflexions et publications. Tout le monde connaît les accusations contre l'école fran çaise: Voulez-vous vraiment

des enfants idiots, France, que fais-tu de ta jeunesse, ... Si ces manifestations témoignent d'une certaine mise en question de l'école, elles permettent une décantation des problèmes. Car on se cache volontiers derrière l'arbre pour ne pas voir la forêt. Il est en effet malheureux que les discussions du législatif fédéral portent sur des problèmes ponctuels - qui semblent proposer des solutions, mais dont l'importance est finalement bien limitée . Pour exemple et

pour mémoire la question de l'harmonisation du début de l'année scolaire . Les palabres alors présentent le danger de donner bonne conscience ; et ne résolvent en rien les problèmes fondamentaux. La situation se présente de ce point de vue en Valais comme ailleurs : les réalités scolaires sont souvent mal perçues . Et les critiques dont l'école est l'objet l'affaiblissent en détournant le regard des causes véritables de sa faiblesse . Ainsi la profession de l'enseignement est-elle souvent vue sous le seul aspect des avantages qu'elle présente. Et l'on oublie que , · si l'enseignement secondaire valaisan souhaite ses 26 heures hebdomadaires ramenées à 24 (ce qui est encore en-deça de la moyenne suisse!) , ce n'est pas par paresse ou mauvaise humeur, mais bien dans le but d 'être à même d 'assurer un enseignement qualitativement meilleur. La preuve: une partie du corps professoral des Ecoles normales a réduit spontanément son horaire hebdomadaire pour permettre la nomination de collègues qui étaient sans emploi. Cet acte marque sans doute une volonté de solidarité; mais il nous rend conscients du fait que le problème ne réside pas dans un gain supérieur, mais bien dans la nécessité pour un enseignant de disposer, d'une part de davantage de temps, et d 'autre part d 'une sécurité au moins relative de l'emploi afin d 'avoir l'esprit libre de préoccupations matérielles. Or le problème des nominations est utilisé comme une sorte de couperet par le pouvoir normalement habitué à résoudre les

problème,s ~n fo~c.tion d'imp~ra­ tifs immedlats, ICI en fonction d'une pléthore possible. Toutes ces difficultés cependant ne provoquent pas des situaticins telles au sein de la corporation valaisanne qu'elles engendrent des dissidences et des querelles int~rnes . Il y a ~ien .en Valais depuIs une qUinzaine d'années 2 groupements de professeurs du 2e degré. Mais les uns, toujours restés minoritaires, s'intéressent davantage aux «programmes » culinaires , se contentant de soutenir les prises de position affirmées de façon réfléch ie et réaliste par les autres . Il n'y a en tout cas pas d 'opposition qui n'eût été surmontée. Quand la discussion est possible, il y a espoir. Et c'est pourquoi les élaborations topsecrètes d'un plan de décentralisation des écoles secondaires sont irritantes . L'application d 'un tel projet nous semblerait d'ailleurs miner une infrastructure scolaire au fond assez bien équilibrée. Et on a trop l'impression qu'il s'agit là en fait d'affaires de prestiges politiques locaux pour le moins discutables. Pour l'heure , même si certains collègues , sentant trop leur impuissance à accomplir leur devoir, ont tendance à baisser les bras , l'Ecole valaisanne ne va pas plus mal que celle d 'autres cantons . Si la renommée de notre école soutient la comparaison , et même jouit d'un certain prestige , c'est peut-être dû à un refus de suivre trop facilement des modes , comme à une volonté de maintenir un enseigne-

ment qui se réclame de l'humanisme. Renouveler l'enseignement des mathématiques ou du français est sans doute une nécessité, dans la mesure même ou chaque enseignant doit avoir à cœur de ne pas se laisser scléroser par la routine. Mais il est bon de considérer le changement de façon calme et réfléchie _ Cela signifie en clair que , plutôt que de tout chambarder, il y a lieu d 'aménager lucidement les programmes et les méthodes en sachant maintenir ce qui le mérite . L'enseignement de la philosophie dans un collège est une application de ce principe . A tout prendre, les enseignants participent de l'inconfort général qui caractérise l'école - tributaire en cela de transformations dans la société dont on ne peut prendre précisément la mesure. Mais il y a des points positifs comme il y a des points négatifs. Nous connaissons le soutien efficace et la compréhension des autres serviteurs de la fonction publique groupés au sein de la FMEF (Fédération valaisanne des magistrats , enseignants et fonctionnaires) . D'autres perspectives encourageantes sont offertes par la collaboration naissante avec les Associations de parents ; ou encore la constatation que nous pouvons être, pour les autorités aussi, ce qui est de bonne augure pour l'avenir de l'école valaisanne , des collaborateurs qualifiés . Concluons ces propos qui ne veulent être ni alarmistes ni euphoriques par cette remarque d'un conseiller national valaisan: «Parce ce que nous sommes un canton périphérique , parce que nous sommes plus éloignés des

centres universitaires et techniques , nous devons être «un peu» meilleurs que les autres en matière d 'enseignement pour affronter avec succès la concurrence.» Nous prenons le pari .

Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du deuxième degré Commission de presse


Tournoi de basketball (élèves des écoles secondaires du 1er et du

c

degrés)

L 'AEPSVR organise à l'intention des élèves des cycles d'orientation et des écoles secondaires du c degré un tournoi de basketbal! pour chacune de ces catégories .

Date Mercredi 5 décembre 1984 de 13 h 30 à 18 h 00.

Lieu Sion, salle omnisport du collège des Creusets (sec . du 2e degré) Sierre, salle omnisport de l'ouest (cycle d'orientation).

Equipes Par centre scolaire 1 ou 2 équipes masculines, féminines ou mixtes (2 filles au minimum).

Arbitrage Assuré par les maîtres d 'éducation physique accompagnant les équipes .

Tenue Uniforme obligatoire.

Frais L'AEPSVR prend en charge les frais de déplacement justifiés (billet collectif).

Information complémentaire Téléphone (027) 38 18 24 .

Inscription Jusqu'au mercredi 28 novembre 1984.

Remarque Il n'est autorisé que 1 joueur licfincié par équipe. Etablir une liste nominative de chaque équipe pour contrôle auprès de la FSBA.


Tournoi de basketball (enseignants)

••••••

•• _ e L'AEPSVR organise à l'intention des enseignants de tous les degrés son traditionnel tournoi de basketball à Sion.

Date

•••

Mercredi 19 décembre 1984 de 13 h 30 à 18 h 00 .

Lieu Salle omnisport du collège des Creusets à Sion.

Equipes Masculines , féminines, mixtes (2 filles au minimum sur le terrain).

Mode de jeu A déterminer selon le nombre d'équipes inscrites.

Arbitrage Selon les règles officielles de la FSBA, assuré par les organisateurs ou par des juniors désireux de s'exercer.

Tenue Uniforme obligatoire.

Prix T-shirt AEPSVR à l'équipe vainqueur.

Information complémentaire Téléphone (026) 7 1283.

Inscription Jusqu'au mercredi 12 décembre 1984 à l'aide du talon-réponse après avoir versé la somme de Fr. 20.- au CCP 19 - 838, AEPSVR - Sion. Joindre le récépissé postal à l'inscription.


Psychologie et pédagogie - DEWEY , John . - Démocratie et éducation. Paris , Armand Colin, 1975, 426 pages . Selon Dewey , l'éducation ne doit pas être une préparation à la vie , mais une vie. Les travau x manuels et la vie sociale doivent tenir une grande place à l'école , qui reflètera les exigences de la nouvelle société industrielle et démocratique .

RÉPONSE.

•••• • •••••

WEISS , Jacques. - Individualité et réussite scolaire. Berne , Peter Lang , 1984, 211 pages. Comment expliquer la réussite scolaire d 'un élève? Pour tenter de répondre à cette question, 172 garçons et filles du Valais ont été suivis pendant si x ans . Les résultats majeurs de cette étude révèlent l'importance, pour la réussite scolaire de l'élève , de la conformité de son individualité au x représentations psychologiques que se fait l'enseignant , de l'élève apte aux études.

Art

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- DAETWYLER , Jean. - Croches et anticroches en pays valaisan. Sierre , Monographie SA, 1984, 239 pages ill . (Collection «Mémoire vivante »). Dans cet ouvrage , Jean Daetwyler raconte son histoire d'amour avec un paysage et une culture. Son humour, sa jeunesse d'esprit et son talent de conteur sont les complices de cet amour sans mesure que l'auteur nourrit pour le peuple valaisan et pour la musique qu 'il réunit, ici , dans une même mélodie . - DEMORY , Bernard . - La créativité en pratique et en action . Paris , Chotard et associés, 1978, 285 pages . Livre de réflexion et d 'action ; guide dans le fabuleu x pays de la création . En ce sens , il prétend être d 'abord une invitation au voyage .

Histoire - DONNET, André . - La révolution valaisanne de 1798, 1et Il. Lausanne , Payot , 1984, 321 et 375 pages (Bibliotheca valesiana 17 et 18) . - SASSIER , Martine. - Christophe Colomb. Paris , Monde en poche Nathan, 1984, 71 pages ili. - MIQUEL, Pierre . - Au temps de la grande guerre ... 1914-1918. Paris , Hachette , 1984, 67 pages ill . (Collection «La vie privée des hommes ») . .. . ....

Géographie RAMUZ , C .F. - Pays de Vaud. Lausanne , Marguerat , 1984, 135 pages ill. Retour aux sources et au x valeurs vraies. Photos de Walter Gyr.

Science· Technique - HAWKES , Nigel et CARLlER, François . - Les ordinateurs. 3. Leur emploi à la maison. Tourn~i , Gamma, 1984, 29 pages (<< La révolution électronique»). - YOUNG , Frank et CARLlER , François . - La radio et le radar. Tournai , Gamma, 1984, 29 pages (<<La révolution électronique») . - HAWKES, Nigel et CARLlER, François . - Les robots . Tournai, Gamma, 1984, 29 pages (<< La révolution électronique»).

Contes et romans (Ecole des loisirs) - CORMIER, Robert. - La guerre des chocolats. 1984,216 pages. - BENTLEY , Toni. - Saison d'hiver, journal d'une danseuse. 1983, 167 pages. - JARRE, Marina. - L 'année de la manif. 1984, 175 pages .


- SENDAK, Maurice. - Quand papa était loin . 1984, 40 pages ill.

Extrait du procès-verbal

- LOBEL, Arnold . - Cochontines. 1984, 48 pages ill.

DES SÉANCES DU CONSEIL D'ÉTAT

- SPIER , Peter. - Noël. 1984, 39 pages ill. - STENDHAL. - La chartreuse de Parme. 1984, 271 pages (Collection «Classiques abrégés»). - DUMAS, Philippe. - Le professeur Octave Ecrouton-Creton, ou le petit-fils de son grand-père. 1977, 61 pages ill . (Collection «Nouvel_ les et romans»). - POSLANIEC, Ch. et BOUDET, R. - Fabliaux du Moyen Age, adaptés pour le théâtre. 1982,62 pages ill . (Collection «Nouvelles et romans») . - STEVENSON, James. - Nestor, Hector, Victor et Fred. 1979,56 pages ill. (<<Renard de poche»). - LOBEL, Arnold . - Oncle éléphant. 1982, 64 pages ill . (<<Renard de poche»). - RUDIGOZ , Roger. - Les contes de la souris chauve. 1982, 62 pages ill. (<<Renard de poche»). - SCHWARTZ , 1. et GAY, M. - Minie Malakoff, la souris du métro. 1982, 45 pages ill . (<<Renard de poche»). - TRASSARD, Jean-Loup. - Une classe de nature. 1984, 94 pages ill. (Collection «Neuh). - SUREAU, Gilles. - Etoile, un renard argenté parmi les hommes. 1984, 77 pages ill . (Collection «Neuh) . - DELZONGLE, Jacques . - L 'homme aux tortues. 1984, 86 pages ill. (Collection «Neuh). - MORGENSTERN, Susie . - La sixième. 1984, 142 pages (Collection «Neuh) . - PEARSON, Susan. - Lili déménage. 1984, 64 pages ill. (Collection «Joie de lire») . - VAN LEEUWEN, Jean. - Les journées d'Olivier Cochon . 1984, 62 pages ill . (Collection «~oie de lire») .

Articles de revues

«Quel(s) français à l'école» , dans Cahiers pédagogiques N°226, septembre 1984. - «Spécial fantastique», dans Educateur N° 6, 19~4 . - «La santé physique des élèves» , dans Ed~cateur N° 7, 1984. - «Le rôle de la télévision dans le processus de. la socia!isatiom, dans Psychologie scolaire N° 49 , 3e trimestre 1984.

DIAPOS IT IVES

Géologie GL 40

Les volcans

20 dias

LE CONSEIL D'ÉTAT, er

VU l'entrée en vigueur au 1 janvier 1985 de la loi fédérale sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité du 25 juin 1982 (LPP); Considérant que la dite loi soumet à l'assurance obligatoire tous les salariés qui ont plus de 17 ans et qui reçoivent d'un , même employeur un salaire annuel supérieur à Fr. 16560.-; Considérant que dans le domaine de l'enseignement ce montant correspond à un nombre d 'heures hebdomadaires d 'enseignement différent selon le degré ' dans lequel le maître exerce, à savoir par exemple à 6 h environ pour le maître de l'enseignement secondaire du 2e degré , à 8 h pour le maître du CO A et à 12 h pour le maître primaire et les maîtresses enfantines ; Considérant qu'actuellement l'activité minimale requise pour l'affiliation obligatoire à la Caisse de prévoyance est de 12 h hebdomadaires d'enseignement (10 h pour les maîtresses enfantines), quel que soit le montant du salaire ;

Considérant que par souci de simplification et d 'intelligibilité il paraît utile d 'harmoniser les normes d'application de ces deux lois fédérales; Sur la proposition conjointe du Département des finances et du Département de l'instruction publique ; décide : Le personnel enseignant fixe, rétribué sur 12 mois , ayant un horaire hebdomadaire de 6 h d'enseignement au moins , est affilié automatiquement à la Caisse de prévoyance. Demeurent réservés les avis contraires de la part des personnes qui n'atteindraient pas les montants fixés par la loi . Les Départements des finances et de l'instruction publique sont chargés de l'exécution de la présente décision qui entre en vigueur le 1er janvier 1985.

Pour copie conforme, Le Chancelier d 'Etat G. Moulin

Gé ographie GAM 42

Les grandes agglomérations : New York

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Art AX 115

Courbet

12 dias

Considérant qu'il paraît opportun de fixer des conditions d'affiliation identiques pour tout le personnel enseignant;

Education artis tique AG AG AG AG

73 74 75 76

L'écriture L'espace . Mouvements et rythmes Lumière et matériaux

Art et vie quotidie nne AG 77 Art et commerce AG 78 L'affiche

24 24 24 24

dias dias dias dias

16 dias 16 dias

Vu le principe admis lors de l'entrée en vigueur de la LAA, selon lequel le personnel enseignant est assuré contre les risques d'accidents non professionnels dès 6 h hebdomadaires d'enseignement ;

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Etalement des vacances scolaires de Carn aval

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A plusieurs reprises ces dernières années, le Département de l'instruction publique a été prié de prévoir un meilleur échelonnement des vacances de Carnaval dans le cadre de la coordination intercantonale. En effet, au printemps 1983, presque tous les cantons avaient fixé les vacances de février à la même période, ce qui a provoqué une suroccupation des installations touristiques, des appartements et hôtels durant une seule semaine et une sous-occupation le reste du temps. Conscient des désagréments de cette situation pour notre secteur touristique , le Département de l'instruction publique a établi, d 'entente avec les cantons romands, un calendrier des vacances de février jusqu'en 1987 en vue d 'éviter la concentration de ces congés sur une seule semaine. Au cours des entretiens que nous avons eus à ce sujet, nos partenaires ont attiré notre attention, avec raison d'ailleurs, sur le fait que les écoles valaisannes pouvaient également contribuer à l'amélioration de la situation . Divers milieux touristiques et l'Union valaisanne du tourisme nous ont même signalé à ce propos que, dans la plupart des écoles valaisannes, les vacances de printemps 1985 étaient fixées dans la semaine, déjà chargées, du 16 au 23 février et ont sollicité avec insistance notre intervention. Comme vous le savez, les communes et les régions, par l'entremise de leurs autorités scolaires, ont la possibilité, dans les limites des dispositions réglementaires , de permuter, de supprimer ou de prolonger certains congés pour

tenir compte des besoins de l'économie, des contingences 10. cales et des situations particuliè. res. A l'avenir, nous vous invitons donc à discuter davantage aVec les instances responsables de votre région lors de l'élaboration de vos plans de scolarité . Cette collaboraion étroite devrait déjà s'instaurer pour la planification des vacances scolaires 1985.

1986. Pour l'année scolaire en Cours les services du Département d~ l'instruction publique sont prêts à examiner avec bienveillance d 'éventuelles modifications ou adaptations de vos plans dans le respect des dispositions en vi· gueur. Nous donnerons égale· ment les directives aux respon· sables de nos écoles cantonales (gymnases, écoles supérieures de commerce) afin qu 'elles pren· nent mieux en considération les données régionales dans l'éta· blissement des futurs plans de scolarité . Les instructions de no· tre Département concernant l'organisation de l'année scolaire se· ront complétées dans ce sens.

Le chef du Département de l'instruction publique Bernard Comby

ŒUVRE SUISSE DES LECTURES POUR LA JEUNESSE

Quatre nouvelles brochures et quatre réimpressions OSL viennent de sortir de presse. Il s'agit d 'histoires captivantes qui feront certainement la joie de tous les enfants. Les brochures OSL sont en vente auprès des dépôts scolaires OSL et du bureau de vente de l'Oeuvre suisse des lectures pour la jeunesse (Seehofstrasse 15,8008 Zurich, case postale , 8022 Zurich) , et dans quelques librairies. Les brochures ne coûtent que Fr. 2.40 l'exemplaire.

NOUVEAUTÉS N° 1693 ((/sidore, marchand de sourires)) par Ivette Léonard Série: brochures à colorier Degré moyen

N° 1695 ((Dents qui tombent et souris grises)) par Claude Bois Série: premières lectures Degré inférieur Une dent «pour la souris»? Que peuvent bien faire les souris de toutes ces dents que vous perdez et qu 'elles emportent? Et pourquoi laissent-elles à la place un petit cadeau ou une pièce d 'argent? Mystère? non : c'est ce que ce conte vous dira.

Un sourire éclaire les yeux, réchauffe les cœurs , guérit les chagrins. Il pourrait transformer une ville morose en une ville radieuse.

N° 1696 ((Le singulier destin

Isidore veut offrir ce bonheur aux habitants de Suzette: il vend des sourires .. .

Le vieux Gaston garde tout, tout, tout! Mais à quoi peut donc servir un malheureux soulier «veuf» qui n'a plus sa paire? C'est finalement grâce à Poupoune , la petite fille qui comprend la langue des objets, que Gugusse-Godasse trouvera la plus inattendue des utilisations .

Quelqu 'un tentera de lui voler son secret! Mais pour réussir dans cette belle entreprise, il faut surtout avoir un cœur de poète .

N° 1694 ((Je raconte, tu m'écoutes)) par Jean Feyrin Série : littéraire Degré moyen

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Vous verrez, hélas! un tailleur cupide finir ses jours sous les Ecus du Sorcier. Enfin, en lisant le Pont du Meunier, vous saurez qu 'un brin de malice peut déjouer la ruse du plus habile des magiciens ...

Il s 'agit de contes qui vous transporteront au pays de l'imaginaire . Vous écouterez l'histoire du joli Grain de sable et celle de l'égoïste Cœur-de-Pierre. Avec Pinpin, le pêcheur, vous assisterez à une pêche miraculeuse .

d'un soulier solitaire)) par Violette Petit Série : littéraire Degré moyen

RÉIMPRESSIONS N° 739 ((Le secret de MaÎtre Cornille par Alphonse Daudet Série: album à colorier, 3e édition Degré inférieur Prenez vos plus beaux crayons de couleur .. . Coloriez page après page et vous connaîtrez , en plus

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de la joie du dessinateur, la joie de connaître le secret de Maître Cornille conté par Alphonse Daudet tel qu'il l'a entendu de Francet Mamai , ce vieux joueur de fifre de la Provence.

N° 1011 ((Blanchette par Charles-Ferdinand Ramuz Série: littéraire 2e édition Degré inférieur et moyen «II n'yen avait pas eu d'aussi jolie, depuis longtemps, au village». On l'appela Blanchette, parce qu'elle était blanche. VouIez-vous connaître son' histoire? Lisez cette brochure de Ramuz . Vous saurez aussi pourquoi un petit cerisier qui avait l'air d'un gros bouquet de mariée a fait entendre sa plainte au fond d'une petite cour.

N° 1327 «Le chat qui n'était pas botté» par Jacqueline et Claude Held e Série: littéraire 2 édition Degré inférieur . et moyen Regarde bien ton chat. Il fait semblant de dormir. Mais, en fait, il plisse les yeux pour mieux réfléchir. Il songe à la culture du trèfle, à la pointure des bottes et l'ingratitude des gens de ce . monde. Il passe du Royaume d'Ici au Royaume du Rêve, tout doucement sur ses pattes de velours. Suis-le, fais comme lui . Marche et rêve .

N° 1369 ((Le bel habit de Tirili)} par Pernette Chapon~ nière Série: littéraire 2e édition Degré inférieur et moyen Tirili est un drôle de petit moineau, qui donne bien du souci à sa pauvre mère. ' N'a-t-il pas la bizarre idée d'exiger qu'on lui fasse un habit jaune? un moineau jaune, jamais on n'a vu ça! Hélas! Tirili ne sait pas encore combien il va regretter ce bel habit, qui se~a la cause de multiples aventures, toutes plus désagréables les unes que les autres.


CDIP Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique

ANNÉE EUROPÉENNE DE LA MUSIQUE 1985

Mesdames, Messieurs, Comme vous le savez , le Conseil de l'Europe a déclaré l'année 1985 «Année européenne de la musique». Le but de cette manifestation sera avant tout de faciliter aux jeunes l'accès à l'art musical et . de favoriser leur participation active à la vie musicale. ~e C?mité na!ional suisse pour 1annee europeenne de la musique - dans lequel la CDIP est re~résentée - se propose de pre~enter dans son programme, la richesse et la diversité de la v~e .musicale dans notre pays ainsI que. de souligner l'impact de la musique sur la vie humaine . Il tentera de promouvoir des ~réations musicales , en particulier des œuvres destinées aux jeunes. ~a musique occupe une place Importante dans l'éducation car elle contribue essentielleme~t au développement de l'intelligence de la créativité et de la sensibi~ li.té. Preuves en sont les expériences scolaires et les recherches faites dans ce domaine.

Afin d'éq~ilibrer un enseignement parfOIS trop axé sur les capacités intellectuelles, il est néd'accorder une cessaire importance accrue à une bonne éducation musicale . L'Année européenne de la musique 1985 nous semble tout indiquée pour atteindre cet objectif.

Nous prions donc la presse pé. d~goglque et la presse quoti-

dle~ne en ~~n~r.al, ainsi que la radl? et la telev.lslon d 'attirer l'attention du publiC - en particulier des enseignants et des parents - sur la valeur et l'impact de l'éducation musicale .

Eugène Egger Secrétaire général

AT Association tabagisme

COM MUNIQUÉ DE PRESSE Cinquième édition de «Fumer - Index des films , diapositives, matériels d'enseignement» Sous le titre, ((Fumer - Index des films , diapositives, matériels d'enseignement» l'Association tabagisme a publié en français et en allemand sa cinquième édition de la liste des moyens auxiliaires concernant le problème du tabagisme en Suisse. La liste donne un aperçu des films, diapositives, cahiers de leçons, brochures, affiches, etc ., qui traitent des questions inhérentes au tabagisme , ainsi que les adresses des institutions qui distribuent ce matériel. On peut se procurer gratuitement la brochure auprès de l'Association tabagisme, case postale, 3001 Berne .

LA FORMATION DES ADULTES DANS LE CANTON DE VAUD .. . une nouvelle brochure gratuite de 40 pages! Pour la troisième fois depuis 1979 - et avec l'appui du DIP vaudois - le groupe de liaison vaudois de la Fédération suisse pour l'éducation des adultes (FSEA) sort de presse une élégante plaquette informative mentionnant les principaux organis mes de formation du canton , d'utilité publique , sans but lucratif ou semi-privés , réservés aux adultes, avec description de leurs champs d'activités et programmes . En plus des bibliothèques, cette instructive publication contient aussi la liste de tous les musées vaudois et renseigne sur les buts poursuivis par la FSEA. On peut se procurer cette brochure gratuitement auprès des diverses organisations membres de la FSEA ou de son secrétariat romand, avenue de Rumine 2 1005 Lausanne, téléphone (021)

222409.


La banque régionale valaisanne

1 Il JEIIIEII CEV LE FONDS JEUNESSE DE LA CEV créé à l'occasion de son Centenaire récompense des performances particulièrement méritoires de jeunes valaisannes et valaisans de toutes professions Demandez des renseignements complémentaires à nos guichets

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iiiiiiiii~Diiiiiiiiii AVIS AU PERSONNEL ENSEIGNANT Matériel gratuit à votre disposition

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Le TeS met gratuitement à votre disposition un important .matériel d'éducation et d'information routière (cahiers à colorier, concours, brochures, jeux, affiches, films, diapositives, matériel didactique, etc.

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