- 1-
Il Ya les uns ...
•
Et Apple .
Inutile de faire de longues études pour savoir travailler sur un Macintosh. L'utilisation du programme et la représentation symbolique ne changent pas. En fait, un Macintosh est aussi simple à utiliser que votre bureau: vous classez les documents que vous désirez archiver dans un dossier, que vous pouvez bien entendu appeler comme vous le voulez. Et ce dont vous n'avez plus besoin, vous le mettez simplement à la corbeille. Bref, une manière très simple de travailler, adoptée par un nombre croissant d'écoles et d'universités dans le monde entier. Et si, malgré cela, il vous arrive un jour de devoir mordiller votre crayon, un spécialiste Apple Education vous rendra volontiers visite.
'-
tI, Apple Représentant général pour la Suisse et le Liechtenstein: Inclustrade SA, Apple Computer Division , Hen istrasse 31, 8304 Wallisellen , téléphone 0183281 11 ou chemin clu Bief, 1110 Morges , téléphone 021 802 16 76
r; ,
iF
É
l
D
T
o
R
l
A
L
PAR PAUL VE'ITER
L'angoisse de la page grise v~,
flr
,ql ll
~
,
LI LECTRICITE
Pour tout savoir sur l'électricité: Sa production, sa distribution, sa consommation, ses applications, ...
... ~, t'~b-l
~
Pour animer vos cours:
Pour obtenir notre catalogue ou pour tout renseignement:
Nous vous proposons: • brochures, plaquettes, dépliants • films, cassettes video VHS, diapositives • documents pédagogiques • coffrets d'expérimentation
~.
Pour vivre l'événement en direct: Nous vous guiderons, vous et vos élèves, sur les sites de recherche, de production et de distribution d'électricité, cela de Goesgen à celle de la Grande Dixence.
ELECTRICITE ROMANDE LamaitrÎsede l'energie
O FFICE
D ' ELECTRI C IT E
DE
LA
SU I S S E
RO M ANDE
Rue du Ma upas 2 • Case postale 307 • CH · 1 000 Lausan ne 9 Téléphone 021 /3 1 29090 • Téléfax 021 /20 1 0 1 9
Fabriquez vous-même vos bougies! - Mélange professionnel de cire (granulat et plaques) pour fabriquer des bougies en 9 couleurs différentes - du seul fabricant en Suisse - donc particulièrement avantageux - 100 % cire d'abeille (perles et plaques) - Paraffine/stéarine - Mèches pour toutes les grosseurs de bougies - Feuilles de cire en 17 couleurs pour décorer les bougies - Feuilles de ci re d'abeille - 9 différents concentrés de couleur pour colorer la cire - Cire à batik Demandez notre prix-courant sans plus attendre!
Gebr. Lienert AG, Kerzenfabrik, 8840 Einsiedeln - Téléphone 055/5323 81
La préparation de chaque numéro de Résonances commence par une phase d'angoisse. Rien à voir avec la page blanche! Nous devons chaque mois, par manque de place, renvoyer ou supprimer des informations. Non! Ce serait plutôt la peur de la page grise, une page remplie, mais sans véritable contenu. Faire les choix et, si possible, les bons: tel est notre problème! Le dossier, ~'abord. Ce mois, il est consacré à la violence à l'école. Un sujet presque incontournable. En 1993, la violence est à l'école ce que le dinosaure est au cinéma. Un monstre qui fascine et dont on parle beaucoup. Finalement, on y cède, par crainte de manquer l'événement. Au fil des lectures, des discussions, des enquêtes, c'est la surprise. L'enrichissement est plus conséquent que prévu. Cela débute par des évidences. Nous sommes tous violents! La violence peut être sournoise et se cacher sous le masque de l'ironie ou du mépris! Ignorer les autres constitue une forme bien réelle de violence! Autant de rappels qui nous obligent à une toujours pénible remise en question.
f
manifestations de grande violence. Certes, on se bat parfois, on s'insulte souvent, mais personne ne peut affirmer que la violence y soit en recrudescence. Cette constatation ne doit pas nous inciter à baisser la garde. Le phénomène est à nos portes, mais cela nous laisse le temps de trouver la parade, d'informer, de prévenir ... Décidément, même dicté par la mode, ce dossier n'était pas vain! D'autres rubriques nous causaient quelques soucis. Nous citerons en exemple Nos collègues. Destinée à mettre en valeur les enseignants qui exercent un rayonnement particulier en dehors de leurs classes par leurs activités artistiques, politiques ou sportives, cette suite de portraits nous inquiétait. Allait-on trouver suffisamment de personnes intéressantes parmi le personnel enseignant? Aujourd'hui, nous sommes totalement rassurés. Nous avons l'embarras du choix. Chaque mois, deux ou trois nouveaux noms s'ajoutent à la liste d'attente. Ce que nous pressentions en lançant la rubrique se vérifie au-delà de nos espérances. Notre corporation est riche de multiples talents!
En puis, nous sommes tout étonFinalement, seules les expénés de voir ressurgir de vieux La violence: un sujet d'actualité. discours qu'on croyait définitiveriences intéressantes menées en ment empoussiérés. Les mots normes, loi, réapparaissent, classe sont parfois dures à débusquer. Comme nous l'avons auréolés d'un nouveau statut. Fini l'enfant-roi! Pour lutter déjà écrit, les maîtres sont souvent trop modestes. Si vous êtes de ceux qui jugent les réalisations de leurs élèves trop contre la violence, il faut lui inculquer le respect des normes, l'acceptation des lois. C'est rassurant! imparfaites pour mériter une publicité, détrompez-vous! Alors une exposition? un journal? une action particulière? Rassurant aussi le résultat de l'enquête menée en Valais. Notre vieux pays et ses cours d'écoles ne ressemblent pas Annoncez-les rapidement à la rédaction! Cela intéresse encore à Chicago. A ce jour le canton est épargné par les nos lecteurs. RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
-,-
s
o
M
CE
M
A
l
R
E
La violence dans tous ses états
MOIS-CI
T EDITORIAL
- 1L'angoisse de la page grise Paul Vetter .... ... ...... ...... ... ........ .. ....... .... .. 1
DOSSIER
- 3La violence dans tous ses états Didier Pingeon .... .. .... ............ ...... .......... 3 Violences: formes multiples Nadia Revaz, Paul Vetter .. .. .............. .. 5 Violences: état des lieux Nadia Revaz, Paul Vetter .......... ...... .. .. 6 Mieux vaut prévenir que punir Nadia Revaz .... .... .. .............................. ... 7 La violence scolaire vue par .. . Bernard Vetter ............ .... .... ............. .. .. .8 Valais: aucun cas au tribunal Nadia Revaz .... .. ..... ...... .. ... ..... .. ..... ......... 9 Douze conseils pour faire de votre enfant un bon délinquant .. .. ............ .. ................ 10 A propos des racines de la violence Jean-François Dorsaz ..... ... ..... ...... ..... 11 La violence à l'école vue par.. . François Maret .. .......................... .... .. .. 12 Expérience préventive à Yverdon Paul Vetter ............ ...... ........ .... .......... .. .13
Les jeunes et la violence: mini interviews Nadia Revaz .. .. .. ............ ... ....... ... .......... 14 Enquête: la TV, violence quotidient e .. .15
INFORMATIONS OFFICIELLES
- 16INFO-ENVIRONNEMENT Tout devient déchet.. .......... ........ ........ .... 16 Bulletin d'inscription Autorisation d'enseigner ........................ 17 Bulletin d'inscription Brevet pédagogique ... ...... ... ... .............. ... 18 Cours romands ...... .... .... ... .... .. .............. .. 20 Travaux à domicile Groupe de réflexion à l'œuvre .... .. ........ .. 22 Concours de mathématiques Yvan Michlig .. .. .. .... .......................... .... 27 Mathématiques: spécial concours H. Schild .... ......... .. .................... ....... ...... 26 Espaces jeunes auteurs Le théâtre et les lettres .. ............ .... .. ...... 27 Nouvelles de l'ORDP ............ .. ............ .... 28
ACTUALITE
- 30SANTÉ Prévention du cancel' Paul Vetter .. ........ ...... .. .. .. .. .... ........ ....... 30
Catéchèse Un conte pour Pâques Centre de catéchèse ........ .... .......... .... .31 ACTUALITÉ Projet de formation des enseignants Jean-François Lovey, Paul Vetter 32 ON SE PRÉSENTE Centre Tomatis à Sion ........ ................... 34 ACM La pâte à sel Corinne Germanier .......... .. .... ......... ... 36 NOS COLLÈGUES Françoise Zwissig: spécialiste de PNL Paul Vetter ....... .... ... .... .... ... ... ... ....... ..... 38 REVUE DE PRESSE Bribes d'octobre ..... ... ... ... ........... .. ... ....... .40 INFORMATION PROFESSIONNELLE Choix d'un métier Paul Vetter .. .... .. ... ...... ... ...... .. .... ...... .....41 EUROPE Séminaire à Saillon ........... .. ...... ...... .. .... .42 SOUVENIRS Surcharge des classes ........ .. .... .... .......... 42 RECHERCHES IRDP: nouveautés ...... .. .... .................... .43 EN RACCOURCI .. ...... .. ..... ..... .. .......... .. .44 SPECTACLE Groupe vocal des enseignants ........ :..... .45 ACTUALITÉ Forum "Ecole pour un seul monde».. .... .46 Jeunes enseignants au chômage Stages pour débuter .................... ...... .... .46 RECHERCHE Recul de la lecture .... .... .... .... ... .. .......... .. .47 COUSINS-SURPRISE Un menu bien singulier .... .......... .. ........ .48 RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Que dire encore? Tout ou presque a été dit sur ces violences juvéniles. La profusion d'écrits plus ou moins pm'tinents, d'articles plus ou moins alarmistes, d'émissions ou de débats publics, entre réflexions scientifiques et reality shows est telle qu'elle alimente et réactive encore une fois - comme hier, comme au temps de Platon ce < CY a plus dJeunesse» sans appel. La violence devient le miroir de notre bruit. Elle est l'éveillée par le tamtam de nos inquiétudes. Assez de tapage pour que je me fasse violence et que j'écrive à ce propos. Et puis, tout réfléchi, il me semble profitable de faire contrepoids aux regards torves de ceux qui prônent le retour du bâton. Le discours sur la violence actuelle ne s'appuie pas sur une évidence statistique mais sur une meilleure visibilisation du fait. De quelle violence parle-t-on, sinon d'une violence spectaculaire, exhibitionniste, inquiétante, dont l'image est polycopiée à ne plus savoir qu'en faire? Sinon la rendre plus accessible: coller la violence contre les murs, c'est lui faire publicité. L'étaler à la une des journaux, c'est lui faire bonne presse. Certes, le racket, l'agression, le vandalisme indisposent parce qu'ils éclatent au grand jour. Les meurtres symboliques embarrassent parce qu'on leur donne une scène et un auditoire. Mais y a-t-il pour autant plus de violence que hier, quand l'école reconnaissait les vertus éducatives de la punition corporelle, quand le père ne se culpabilisait point de donner la fessée, que les gosses se battaient à RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
rence, le suicide pour tuer le temps . L'implosion me tourmente davantage que l'explosion. A qui donc peut bien servir le camouflage social de l'autoviolence?
Autrefois, l'école reconnaissait "les vertus éducatives» de la pUl,ûtion COI'pOl'elle. coups de pierres entre bandes rivales, que la maréchaussée passait à tabac l'ivrogne récalcitrant. La tolérance était à la mesure de l'acceptation du corps à corps. Aujourd'hui, la violence augmente moins que l'inquiétude qu'elle engendre. Le moindre fait est dupliqué, passe sur les ondes, en rajoute à la paranoïa collective. Et pourtant cette violence en relief, hors soi, explosive, ciblée, dont on parle à tort et à travers, masque d'autres formes de violences, autrement plus inquiétantes. Violences en soi, implosives, réprimées, refoulées: la dépression en contre-courant de la fuite en avant; ou la psychose pour verrouiller le réel. Violences sur soi, autodestructrices: l'anorexie en quête de transpa-
Au fond, on parle à voix haute et l'on braque l'objectif sur des comportements et non pas sur les environnements qui les suscitent. On parle d'actes de violence alors qu'il conviendrait de révéler les états de violence. La violence - le sait-on vraiment? est une forme d'adaptation au milieu. Quel est donc ce milieu? La cause de la violence n'est pas à rechercher dans la nature de l'individu, mais dans la relation qu'il entretient avec son environnement. Elémentaire! Mais quel est cet environnement? Tout être peut avoir un comportement violent s'il est dans une situation qui l'y conduit. Que dire dès lors d'une société qui invective le jeune en lui disant "tire-toi, et ramasse ton sourire!»? Que dire de ces violences d'adultes: les sévices, les mauvais traitements, l'inceste, les rejets, mais aussi à l'école, et plus subtilement les moqueries, les ironies, la dépréciation, le déni. Que dire de ces voies de garage et de ces marquages institutionnels qui étranglent l'avenir de trop d'enfants? Si les portes ne cessent de se fermer, l'adolescent ne peut que sortir de l'enfance pal' effraction.! Et si la violence de l'enfant était là pour me rappeler à moi adulte, enseignant, éducateur, que certaines de mes intransigeances, de mes irrespects, de mes silences, de mes démis-
-,-
---
- - - - -- -------- - - - -- -
Violence à l'école
Des formes multiples
.-
On parle souvent de la violence. Peutêtre vaudrait-il mieux évoquer les violences. Comme l'Hydre de Lerne, elle possède plusieurs têtes qui repoussent souvent plus nombreuses quand on en coupe une. Une étude française réalisée en milieu scolaire l a recensé soixante-six types d'interactions agressives différentes. Sans entrer dans les détails, on peut cependant déterminer quelques grandes catégories de comportements agressifs.
«Quand l'expression est cadenassée surgit la violence".
1
sions lui sont insupportables? Quand les identités individuelles se fragilisent, comme l'a bien vu Boris Cyrulnik2, quand le jeune ne sait plus à qui il appartient, quelle est sa filiation culturelle, il y a crise d'appartenance. Alors, le «nous" devient un genre de prothèse d'un «je" à la dérive; la violence est imminente, le nationalisme, la bande ...
Alors que faire? Dédramatiser, expliquer, et conjurer!
Quand un enfant devient-il violent? S'il est lui même victime de violences, s'il ne s'accepte plus, s'il croit ne plus exister, il cogne pour se rencontrer. Quand le corps est tenu en laisse, quand l'expression est cadenassée surgit, inévitable et inattendue la violence. Nous sommes dans une société, a dit Philippe Ariès 3, où l'on a établi une distance entre les corps. On ne se touche plus, on ne se bat plus. La violence actuelle n'est-elle pas la recherche du coup à coup, du corps à corps? Faire du bruit, faire désordre, même se supprimer, c'est aussi dire que l'on existe. La violence des en-
L'école semble avoir perdu certains de ses rôles socialisants. Elle ne joue plus son rôle d'initiation. Il est sans doute temps pour elle de relever, aujourd'hui, un défi éducatif, bien plus qu'un défi d'instruction. Apprendre la tolérance. Apprendre aux enfants à s'accepter pour accepter les autres. l Pingeon (D), Adolescences délinPermettre un lieu où peut se poser quantes. DelVal, Cousset (Fribourg), réellement la question du sens, de la 1991 manière, du désir. Restaurer la com- 2 Cyrulnik (B), Les nourritures affecmunication là où elle ne passe plus. tives, Paris, Odile Jacob, 1993 Favoriser des espaces de médiations. Donner maîtrise aux élèves sur leurs 3 Ariès (Ph.), «L'enfance écartée», in problèmes, leurs conflits, leurs désar- . Enfants et Violences, Paris, Autrerois, plutôt que de les laisser constam- ment, 22/ 1979
fants n'est pas gratuite, ni aveugle, ni insensée. Elle relate, dans la mesure de leurs possibles, nos barbaries d'adultes. Elle dit l'inconfort des surdoses et des manques. Elle est un signe, celui du désespoir. Et une signature: celle de 1'incommunication.
ment raptés par les spécialistes. Les aider à se resituer dans un système de valeurs. La violence a coutume d'engendrer la violence. Si l'école n'y entre pas, elle 1'atténuera. Didier Pingeon Dren Sciences de l'éducation, Chargé d'enseignement à la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, Subdivision éducation spéciale, Université de Genève
RÉSONANCES . NOVEMBRE 1993
diminution des agressions physiques intervient alors l'augmentation des attaques verbales. Si l'on met souvent en évidence les violences exercées par les jeunes sur leurs camarades, leurs agressions à l'encontre des maîtres ou de 1'institution, il ne faut pas oublier un autre aspect. Les enseignants adoptent parfois - ou fréquemment, c'est selon un comportement agressif vis à vis de leurs élèves. Cela ne se traduit pas nécessairement par une paire de gifle ou un coup de pied aux fesses. Les remarques dévalorisantes, les commentaires ironiques font aussi partie de la panoplie des adultes. Personne n'échappe totalement à ce type d'attitude. Le maître n'est qu'un homme!
Violence physique ou verbale Le premier type regroupe toutes les violences physiques. Cela peut aller du pincement au meurtre en passant par le coup de poing. La liste ne peut être exhaustive tant 1'imagination humaine est fertile en ce domaine. Seconde catégorie: les agressions verbales. De l'ironie à l'injure, là encore la palette est vaste! Même si elle ne met pas la vie en danger, cette violence-là n'est pas la moins destructrice. Ses séquelles sont souvent perfides, sournoises. Les dommages à la propriété forment un troisième genre. Il peut s'agir de vol ou de destruction. L'enfant peut s'attaquer à la propriété de ses camarades - crayons, vêtements, jouets... comme à celle des professeurs ou de 1'institution. La mode des tags et autres graffitis illustre parfaitement cette dernière possibilité. La délation constitue elle aussi une forme d'agression. D'autant plus qu'elle génère très souvent une répresRÉSONANCES . NOVEMBRE 1993
sion. Et n'oublions pas pour terminer ce petit - et sûrement incomplet tour d'horizon, toutes les agressions cachées dirigées contre 1'école. C'est le défi, caractérisé aussi bien par la désobéissance que par la mauvaise volonté ou diverses transgressions des règles du groupe.
Le jeu: un exutoire L'étude dirigée par Robert Misès a montré le rôle du jeu dans la libération de l'agressivité. A mesure que l'enfant grandit, les interactions agressives prennent de plus en plus souvent un caractère ludique. A 1'âge de trois ou quatre ans, un seul incident sur dix est un jeu. Un an plus tard, la proportion passe déjà à un sur cinq puis à un sur trois entre six et neuf ans. L'adversaire cède, la force l'emporte; l'instinct de domination est satisfait. Parallèlement à cette
Gérer au mieux La violence a toujours existé. Ce ne sont pas les anciens qui nous contrediront, eux qui avaient érigé le châtiment corporel au rang de moyen pédagogique. Comme 1'affirme le Dr Didier Pingeon dans ces pages, «aujourd'hui, la violence augmente moins que 1'inquiétude qu'elle engendre». L'agressivité fait partie intégrante de notre bagage humain; il ne nous reste qu'à la gérer au mieux afin d'éviter les débordements. Reste à déterminer à quel moment elle devient anormale ... N. Revaz / P. Vetter l Robert Misès, Roger Perron, Delphine Desfeux, Les interactions agressives chez 1'enfant. Etude par observation directe dans différents groupes de vie. Enfance W 13 -1980.
Etat des lieux
Escalade en France, prémisses en Suisse La violence dans et à proximité des préaux de nos écoles fait couler beaucoup d'encre. En France voisine, c'est le sang qui a coulé à plusieurs reprises. Derniers faits en date: à Chalon-sur-Saône, un garçon de 13 ans a égorgé son camarade de
14 ans parce que ce dernier l'empêchait de jouer avec lui. La veille, un lycéen de Brest était assassiné par un camarade après une querelle futile. Dans l'Académie de Grenoble qui regroupe 580 000 élèves (Ardèche, Drôme, Isère, Savoie, Haute-Savoie),
Des exemples bien de chez nous Fribourg
Neuchâtel
Quatre jeunes de 16 et 17 ans ont contraint un adolescent, sous la menace, à donner sa veste et son porte-monnaie.
Les chiffres, entre janvier et avril 92 ne font pas mention de cas de rackets liés spécifiquement aux mineurs. Ils mettent cependant en évidence une nette recrudescence des cas de dommage à la propriété. En avril 1993, la presse relate une affaire de racket à Colombier. La victime est finalement tabassée. A la mi-juin, une scène de violence dans le bus Cortaillod - St-Aubin réactualise le sujet.
Quatre filles ont frappé une adolescente, lui ont volé des objets et l'ont menacée de mort. Lors d'un affrontement, 2 adolescents blessés ont dû être transportés à l'hôpital.
Genève Trois affaires de racket ont été signalées entre janvier et avril 92.
Jura Aucun cas de violence dans le cadre de l'école n'a abouti au tribunal des mineurs. Par contre, le tribunal a été saisi de 6 affaires d'infractions contre la vie et l'intégrité corporelle (bagarres d'adolescents dans des établissements publics).
Vaud A Lausanne, un garçon de 13 ans, que n'avait jamais fait preuve d'agressivité particulière, brise la mâchoire d'un de ses camarades. Jusqu'en 1991, on note une grande stabilité des voies de fait, des lésions corporelles et des brigandages. Dès l'an dernier, c'est l'escalade. En un an, le nombre des affaires passe de 30 à 54.
la statistique de novembre 92 a de quoi inquiéter. On y a recensé 45 actes de racket et 535 vols dans des enceintes scolaires ou aux abords. A cela viennent s'ajouter 8 agressions physiques contre des adultes et 208 entre élèves. Sans oublier 8 tentatives d'incendies et un cas d'engin explosif. Tout cela dans une région réputée calme, au pied des Alpes, bien loin de Paris et de ses banlieues à problèmes! Le phénomène ne date pas d'hier et ne concerne pas que la France. A partir des années septante, de nombreuses recherches on été menées au Japon, aux Etats-Unis, en Allemagne, en Grande-Bretagne". En 1987, le Conseil de l'Europe organisait en N01'vège un séminaire sur le sujet. Une enquête menée dans ce pays démontrait que 5% des enfants de 7 à 16 ans sont victimes de persécutions dans le cadre de l'école (coups et blessures, racket, violences verbales ... )
Romandie moins touchée En Suisse, les travaux manquent. Une enquête menée par l'Agence télégraphique suisse (ATS) a montré que la Suisse alémanique semble davantage touchée que la Romandie par le phénomène de la violence à l'école. Deux exemples: au mois de juin, deux écoliers thurgoviens de 16 ans se sont expliqués à coups de couteaux. L'un des protagonistes a été hospitalisé avec de profondes blessures. Quelques jours plutôt, à Niederwangen (BE), une écolière de 10 ans a été victime d'un viol répété de la part de plusieurs de ses camarades de classe. RÉSONANCES . NOVEMBRE 1993
On dénombre aussi quelques cas «médiatisés» en Romandie. A Colombier (NE), un écolier a été récemment tabassé par ses camarades âgés de 13 à 15 ans. Malgré cela, personne ne prend le risque d'affirmer que la violence est plus présente dans nos écoles qu'autrefois. Par contre, l'évo-
lution de ses formes ne laisse pas indifférent. Françoise MOl'vant, dans le magazine Affaires publiques précise que la Suisse romande «a vécu cette année des événements graves impliquant des mineurs (".) [et] que les exemples
des cantons de Fribourg et Vaud sont particulièrement éloquents». Par ailleurs, l'augmentation du nombre de filles dans les affaires de violence doit être considéré comme un phénomène nouveau. N. Revaz / P. Vetter
Mieux vaut prévenir • que punIr En matière de prévention de la violence à l'école, il n'y a pas de recette miracle, tout au plus des pistes. Parler de la violence, responsabiliser davantage les élèves, leur apprendre la solidarité au lieu de l'esprit de compétition, éviter d'augmenter les effectifs, favoriser les activités parascolaires, créer de nouvelles structures d'accueil... la liste des idées préventives pourrait s'allonger.
Médiateur-relais Nombreux sont ceux qui estiment que les médiateurs ont un rôle important à jouer dans la prévention. Jean Zermatten, juge des mineurs et membre de l'équipe chargée de la formation des médiateurs, est de cet avis . "Le médiateur ne doit pas seulement répondre aux problèmes des enfants, il doit aussi être une sorte de relais. Son rôle est de rendre l'école attentive. La formation proposée aux médiateurs est une formation de base que tous les enseignants devraient avoir».
S'ouvrir culturellement Quant à Catherine Vuissoz, médiatrice au CO de Derborence, elle donne son opinion sans détours: «Il faut prendre les problèmes les uns après les autres: il s'agit tout d'abord d'avouer RÉSONANCES . NOVEMBRE 1993
Apprendre la solidarité dès l'enfance: pas toujours facile.
qu'il y a de la violence dans les écoles, ensuite seulement on pourra chercher des solutions". Elle souhaiterait, entre autres, qu'on accorde plus d'importance à ce qui se cache derrière l'échec scolaire. A ses yeux, un effort d'ouverture aux cultures différentes est à faire.
Violence scolaire en Valais
La violence scolaire vue par Bernard Vetter
Aucun cas au tribunal
Claude Dubuis, responsable de l'école primaire du Sacré-Cœur à Sion, pense également que la prévention consiste à sensibiliser les enfants à la différence.
En parler
La violence scolaire existe aussi en Valais. Mais rien ne prouve qu'elle connaisse une recrudescence. D'autant plus qu'elle dépasse rarement l'enceinte de l'école.
Lors des réunions de parents, Chantal Chabbey, directrice au CO de SaintGuérin à Sion, n'a pas hésité à lancer un appel à la collaboration des parents, afin de briser la loi du silence. Elle a parlé ouvertement de la violence à l'école et a constaté que certains parents ont cru qu'on voulait les alarmer, alors que d'autres ont salué le fait qu'on ose en parler. Dans un premier temps, elle envisage des actions ponctuelles. "Parler des problèmes qui se posent dans son établissement, c'est une des difficultés", confie-t-elle.
La violence à l'école est un vaste sujet qui laisse souvent perplexe. Il y a ceux qui ne l'ont jamais rencontrée et qui maintiennent «mordicus» que les médias ont monté en épingle un problème insignifiant. Il y a ceux qui l'ont rencontrée mais qui se taisent et ceux qui estiment qu'il est temps d'y réfléchir. Et puis certains ne nient pas ce nouveau phénomène, mais pensent que, de toute façon, la situation empirera.
Ecouter "Je crois beaucoup aux plages d'écoute intégrées à l'établissement, à l'attention que tout professeur porte à ses élèves et au climat de confiance", avoue, pour sa part, Roger Sauthier, recteur du Collège de la Planta à Sion. Si l'institution est formée d'une équipe éducative où tout le monde tire à la même corde, c'est un plus. Mieux vaut être recteur-premier de cordée que recteur-administrateur.
Collaborer De plus en plus, on assiste à une réelle volonté de coordonner les différents spécialistes. L'idée .de créer des groupes multidisciplinaires et polyvalents fait son chemin. "Dans le domaine de la prévention, personne ne détient le monopole de la vérité; chacun détient des parcelles de vérité et pour
Tentatives de racket
comprendre et agir de manière efficace, il faudrait pouvoir se concerter davantage", souligne le juge Zermatten. Quant à Anne-Marie Wilkinson, infirmière scolaire, elle ajoute: "Une réflexion continue SUI' la violence serait souhaitable". Et Didier Pingeon, Dr en sciences pédagogiques, de nous fournir une piste primordiale, lorsqu'il écrit: "La seule prévention est celle qui combat l'exclusion". Nadia Revaz RÉSONANCES . NOVEMBRE 1993
Dans les classes primaires, rares sont ceux qui ont l'impression d'une courbe ascendante de la violence. Certes, la violence physique dans les cours de récréation a toujours existé, mais un nouveau trait de violence réside dans les tentatives de racket sur le chemin de l'école. Des tentatives qu'on admet du bout des lèvres et au sujet desquelles nous n'avons pas obtenu davantage de précisions.
travailles bien, on te casse la figure". Par ailleurs, il y a eu, depuis le début de l'année, pas mal de détérioration de matériel. A son avis, tous les cas de violence, même rarissimes, méritent d'être signalés.
Au niveau secondaire, la situation semble plus préoccupante. Chantal Chabbey, directrice au CO de SaintGuérin à Sion, explique: "La violence qui nous interpelle le plus, c'est la violence morale: non pas seulement le rachet, mais aussi le chantage SUI' la qualité du travail". Certains élèves exercent des menaces, du type: "si tu
Médiatrice au CO de Derborence, Catherine Vuissoz estime pour sa part qu'il y a beaucoup de violence verbale. Par exemple, «l'intello" est mal vu. Jusqu'à présent, elle n'a encore jamais eu à régler de cas de racket, mais elle n'oublie pas que les jeunes ont peur de dénoncer. Les enfants étrangers sont des victimes toutes
RÉSONANCES . NOVEMBRE 1993
"Si tu travailles bien, on te casse la figure ." désignées. En tant que femme, elle se sent davantage sensibilisée à la compréhension et à la prévention de la violence scolaire que ses collègues masculins. Hommes et femmes ont, semble-t-il, un seuil de tolérance différent face à la violence. Quant aux psychologues-conseillers en orientation interrogés, ils n'ont des échos de la violence scolaire qu'en dehors de leur fonction . Jean-Claude Lambiel, conseiller en orientation au CO de St-Guérin à Sion, avoue: "Je ne connais la violence à l'école que pal' ce que j'entends à la salle des maîtres».
Une certaine violence morale Michel Seys, médiateur à St-Maurice, considère qu'au niveau des collèges, le problème de la violence dépend de la politique globale de l'établissement scolaire. Il constate: «Chez nous, la discipline exigée dans le cadre des cours et en dehors des cours a des répercussions positives». Roger Sauthier, recteur du Collège de la Planta à Sion, a un avis plus nuancé: même si la violence physique est très peu présente dans son établissement, il est conscient qu'une violence plus larvée peut exister. Pour exemple, certains leaders de classe ont parfois une attitude telle que ceux qui auraient envie d'apprendre plus se sentent étouffés.
Douze conseils pour faire de votre enfant un «bon» délinquant Dès l'enfance, donnez-lui tout ce qu'il désire. Il grandira en pensant que le monde entier lui doit tout. S'il dit des grossièretés, riez; il se croira très malin. S'il vous frappe ou vous parle avec insolence, riez aussi. Ne lui donnez aucune information spirituelle. Quand il aura vingt ans, «il choisira lui-même».
A l'Ecole professionnelle de Sion, le médiateur Raymond Bützberger, est d'avis qu'il n'y a pas de violence physique. Il admet cependant qu'une certaine forme de violence morale (envers les meilleurs, envers les étrangers) est de plus en plus visible. «Des petits signes montrent que le clivage entre Suisses et non-Suisses est assez prononcé, peut-être parce qu'il y a plus d'étrangers qu'avant».
Ramassez ce qu'il laisse traîner. Ainsi, il sera sûr que ce sont toujours les autres qui sont responsables.
Pour le juge des mineurs Jean Zermatten, en Valais contrairement à d'autres cantons, aucun cas de violence à l'école n'a été traité récemment. Et Jean Zermatten de commenter: «Ceci ne veut pas dire que les cas de violence n'existent pas, mais simplement qu'ils se règlent avant d'arriver au tribunal».
Disputez-vous toujours devant lui. Quand votre ménage craquera, il ne sera pas choqué.
Nadia Revaz Collaboratrice scientifique àl'ORDP
BURE/\LJ-
~ LIBRAIRIE - PAPETERIE 3960 SIERRE - 1950 SION
VISITEZ NOTRE EXPOSITION DE MEUBLES DE BUREAU A L'ILE FA~CON - SI ERRE
A propos des racines de la violence
Ne lui dites jamais «c'est mal,,! Il pourrait faire un complexe de culpabilité. Et plus tard, lorsqu'il sera arrêté pour vol, il sera persuadé que c'est la société qui le persécute.
Laissez-le tout lire, tout regarder à la télévision, au cinéma. Stérilisez sa vaisselle mais laissez son esprit se nourrir d'ordures.
L'homme est un loup pour l'homme. Cette sentence prononcée par Plaute vers l'an 200 avant notre ère, se vérifie encore tout à fait aujourd'hui. La violence fait partie de notre quotidien; on la montre à la télé, on l'expose dans les journaux. Il ne se passe pas un jour sans que des actes de violence grave se déroulent quelque part sur notre planète bleue. Même nos chères petites têtes blondes vivent des scènes d'une agressivité extrême, dans les cours de récréation ou sur le chemin de l'école, quand ce n'est pas dans la classe elle-même.
Peu d'évolution y a-t-il davantage de violence aujourd'hui qu'hier? A entendre Plaute, l'être humain a peu évolué sur ce plan en deux millénaires. Une chose est sûre, actuellement la violence prend des tournures qui interpellent beaucoup.
Donnez-lui tout l'argent qu'il réclame, qu'il n'ait pas à le gagner. Il ferait beau voir qu'il ait les mêmes difficultés que vous avez eues! Que tous ses désirs soient satisfaits: boisson, nourriture, confort... Sinon, il sera frustré! Prenez toujours son parti. Les professeurs et la police lui en veulent à ce petit! Calmez le plus petit mal de tête ou la peur des examens avec un médicament. Montrez-lui que vous en consommez beaucoup ... et frémissez à l'idée qu'il puisse devenir un drogué. Quand il sera un délinquant, proclamez vite que vous n'avez jamais rien pu en faire!
D'après un texte de la police de Seattle (USA)
RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Uêtre humain a besoin d'une certaine dose d'agressivité, cette énergie biologique, pour survivre. Mais en même temps, il est constitué de manière à être capable de contrôler cette énergie vitale, de la canaliser. Dès ses premiers pas, il doit apprendre à se fabriquer des crans de sécurité qui vont lui permettre d'évoluer dans la société humaine. Comment se fait-il que dans certaines circonstances ces crans de sécurité semblent lâcher les uns après les autres? RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
La loi existe; elle concerne aussi l'enfant.
Nous vivons une époque passionnante où l'extraordinaire développement des moyens de communication inonde notre vie d'informations écrites, auditives et visuelles. Parmi ces informations, la violence circule de manière banalisée entre une réclame vantant les mérites d'une lessive lavant encore plus blanc et la remise du prix Nobel de la paix. Nous pouvons facilement glisser du spectacle de la violence jouée à celui de la violence vécue. Cette banalisation a certainement pour effet de nous déconnecter, de considérer la violence avec plus de recul et moins de sensibilité. Et ce phénomène s'empare encore plus facile- ' ment de nos enfants.
1, - Expérience préventive à Yverdon
La violence à l'école vue par François Maret
iL. ?ARAÎi
QU~ ÇA
?RarÈ~E.DE ) "'our~
1
~
~5 ~tGARRES .
~y
En matière de prévention de la violence, les idées ne manquent pas, mais les réalisations sont moins nombreuses. Le Centre de rencontre et d'animation d'Yverdon (CRA) constitue un exemple en la matière. Chaque année, ses portes s'ouvrent six mille cinq cents fois sur des enfants en quête de chaleur, d'écoute et de tolérance.
Développer des exigences
Un enfant au gouvernail fragile perdra le contrôle de sa barque et se laissera facilement emporter par un vent trop violent; c'est alors que ses crans de sécurité vont lâcher. On peut ainsi relier l'expression de certaines formes
Le CRA, un lieu d'écoute
J
Chez l'homme préhistorique, c'était la force qui guidait le comportement. Mais une société ne peut pas évoluer à travers la prévalence de la force . Ainsi, l'être humain a introduit des règles pour se protéger et maîtriser sa violence. La notion de loi est alors apparue. Et c'est par l'éducation que l'homme transmet la loi de génération en génération.
Pour qu'un bateau tienne bien la mer et parvienne à bon port, il a besoin d'une voile souple et légère et d'un gouvernail solide. Il en va de même pour un enfant qui doit s'équiper pour naviguer correctement, voire affronter les tempêtes de la vie. Ses voiles ont besoin d'être gonflées; il doit se sentir poussé en avant par toutes les actions affectives qu'on lui prodigue, chaque fois qu'on s'adapte à ses besoins émotionnels. Mais en même temps, il il aussi besoin d'un gouvernail solide, qu'on aide à mettre en place à travers toutes les actions normatives entreprises pour le socialiser, en lui donnant un cadre, des normes, en développant des exigences envers lui. C'est ainsi qu'on lui apprend et qu'on lui signifie que la loi existe et qu'elle le concerne aussi.
-
de violence à la fragilité de certains gouvernails. On voit apparaître alors des comportements d'un niveau très primaire, voire tribal, avec des jeux archaïques qui définissent la prédominance par la force et la puissance. Dans ces moments-là, laisser les enfants se débrouiller entre eux n'apporte aucune solution au problème. Bien plus utile est de leur transmettre, leur signifier, leur expliquer la loi. C'est en premier lieu à la famille qu'incombe cette tâche éducative pas toujours facile à réaliser: donner du vent dans les voiles et apprendre à tenir fermement le gouvernail. Par la suite, l'école pourra apporter sa part de collaboration au développement de ce processus. Peut-être qu'en apprenant à nos enfants à piloter leur vie dans le respect
de soi et des autres, en leur apprenant à bien manier la voile et le gouvernail, on leur apprendra à devenir un peu moins loup pour les autres. Jean-François Dorsaz Psychologue-psychothérapeute Service médico-pédagogique.
L'eau au musée Le Musée d'histoire naturelle accueille depuis la mi-novembre une exposition consacrée à l'eau. Le responsable pédagogique des musées signale que des fiches pédagogiques ont été élaborées pour les degrés primaires. Renseignements: Eric Berthod, Ecole et Musée, Tél. 027 / 216911. RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Depuis dix-sept ans, le Centre de l'encontre et d'animation accueille les enfants yverdonnois. Ouvert aux heures où les classes se vident, le CRA essaie de préserver les enfants défavorisés de la marginalisation, souvent synonyme de délinquance. Comblant le «trou» existant souvent entre la sortie de la classe et le retour des parents qui travaillent, le Centre constitue un lieu d'accueil indispensable pour toute une frange de la population scolaire de la ville. Né en 1976, il est dû à l'initiative d'un groupe de personnes constitué en majeure partie d'enseignants qui déploraient de voir tant d'enfants livrés à eux-mêmes une fois l'école terminée.
Activités libres Les jeunes ne viennent pas nécessairement au CRA pour effectuer leurs devoirs et leçons. Si le travail n'est pas exclu, les écoliers peuvent aussi choisir entre de multiples activités plus divertissantes. Sous l'œil attentif de l'animatrice assistante-sociale, Martine Berthoud, ils peignent, bricolent, jouent ... Le tout après avoir dégusté gâteaux et tartines, accompagnés d'un sirop ou d'une tasse de thé. Parfois, tout ce petit monde se met au fourneau pour confectionner les friandises. Et on respecte même celui qui n'a rien envie de faire! Le succès du CRA suffit largement à démontrer son utilité. A son ouverture, on estiRÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
mait à 20, le nombre de visiteurs potentiels: ils étaient 80. Aujourd'hui, 350 enfants le fréquentent régulièrement pour un total annuel de 6500 passages. Pas étonnant que les responsables aient augmenté progressivement les prestations du Centre. En 1976, il ouvrait le mercredi et le samedi après-midi. Deux ans plus tard, on passa à une ouverture quotidienne de 16 heures à 18 heures. Aujourd'hui, le CRA fonctionne tous les jours de 15 heures 40 à 18 heures, le mercredi et le samedi après-midi et même durant les vacances d'automne.
Délinquance en baisse Le CRA d'Yverdon constitue un exemple de souplesse et de tolérance. L'équipe d'animation n'est là que pour encadrer les enfants. Les adultes écoutent les confidences, aident ceux qui le désirent. Tout est gratuit. Le budget du Centre tourne entre 60 000 et 70 000 francs. Un montant qui
comprend les salaires des 2 animatrices, la rémunération des auxiliaires, ainsi que tous les frais allant du chauffage au matériel de bricolage en passant pal' les assurances et les produits de nettoyage. Ces coûts sont épongés en grande partie pal' un subside communal qui représente les 2 salaires et les charges sociales qui leur sont liées. Le l'este est couvert pal' les cotisations des membres - le CRA est une association privée - , pal' des dons et les bénéfices de deux ventes organisées chaque année. Le rôle de prévention du CRA d'Yverdon est reconnu. Quand le CRA est ouvert, la petite délinquance diminue, relève la police locale. A tel point que Daniel Martinet, le chef de la brigade vaudoise des mineurs et des mœurs, défend activement l'ouverture de tels centres dans d'autres villes du canton.
P. Vetter
PROCHAIN NUMÉRO
•
Médiateurs / Education à la santé
3) Rambo, Bruce Lee, Saddam Hussein.
Les jeunes et la violence
4) Il faudrait essayer d'en discuter pour al'l'anger les choses. Les profs devraient tout faire pour les arrêter.
Mini -·nterview
Laure, 14 ans et demi, CO
Sonya, 17 ans, école normale
1) Au racket, aux vols, aux professeurs qui engueulent pour rien, aux bagarres.
3) Les élèves qui ont redoublé ou qui sont à l'internat. Dans l'Histoire: Hitler, Saddam Hussein.
1) Ça me fait penser aux petits étrangers qui se font tabasser par les Suisses, à cause des préjugés de leurs parents. Je pense que si les enfants suisses entendent à la maison: «Il y a trop d'étrangers, ils nous volent le travail>" ils sont ensuite portés à être violents envers les étrangers. La pression envers les meilleurs de classe est aussi un phénomène important.
4) Il faudrait interdire les couteaux et renvoyer les élèves qui sont violents. Les parents devraient mieux éduquer les enfants et les profs devraient avoir plus d'autorité, sans en abuser.
2) Il y a de petits frottements, mais pas très violents, pas comme ce qu'on peut voir ailleurs, au cycle par exemple. C'est peut-être parce qu'on a un but commun.
2) L'année passée, il y a eu une bagarre au couteau. Mais cette année, dans notre classe, il n'y a pas vraiment de violence.
Difficile de parler de la violence chez les jeunes sans demander l'avis des principaux intéressés. Notre micro-trottoir démontre que la violence, c'est souvent «chez les autres». Questions posées 1) Si je te dis violence à l'école, à quoi penses-tu?
2) Y a-t-il de la violence (physique ou verbale) dans ton école?
Céline, 11 ans, école primaire
Marie-Eve, 12 ans, CO
1) Aux bagarres.
1) A quelqu'un qui tape un autre enfant ou bien à quelqu'un qui fait des sales coups par-derrière. Mais je pense d'abord à celui qui tape plutôt qu'à celui qui est hypocrite. On peut aussi être violent en disant en face ce qu'on pense.
2) Non, pas dans ma classe, mais dans d'autres classes. Parfois, on se taquine avec des garçons ou avec des filles, mais jamais en méchanceté.
3) Cite-moi quelqu'un de violent.
3) Dans les films: Schwarzenegger. Saddam Hussein.
4) S'il y a (avait) de la violence dans ton école, que propose(rai)stu pour la faire diminuer?
4) J'arrêterais moi de me bagarrer et avec d'autres, on essayerait de les réconcilier.
2) Pas trop. J'ai vu cette année un groupe de garçons qui tapaient sur un seul garçon. J'ai trouvé ça assez méchant de la part des grands. Bon, c'était un garçon qui embête toujours les grands et après il se fait taper, mais ils pourraient s'expliquer autrement. 3) Les grands face aux plus petits. Saddam Hussein. 4) Je dirais qu'ils devraient s'expliquer avant d'être violents. Moi, je ne pourrais pas changer grand-chose. Mais si j'étais prof, je parlerais avec la classe et je demanderais de comprendre les élèves pas bien dans leur peau.
Yannick, 13 ans, CO
1) Aux bagarres, au racket.
«J'ai un copain de la classe qui s'est fait taper pal' trois grands.»
2) Non, je n'en vois pas trop. Mais, il y a une certaine violence envers les étrangers. J'ai déjà un copain de la classe qui s'est fait taper par trois grands. RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
vraient être plus compétents, et surtout plus compréhensifs envers certains élèves. Mais en vérité, je ne saurais pas très bien comment y remédier.
3) Hitler, Ceausescu. Fabrice, 15 ans, CO
Aux Etats-Unis, aux grandes villes, aux avertissements. 1)
2) Pas pour l'instant, mais il y a une pression envers ceux qui ne sont pas dans le coup. La violence existe plutôt dans les bistrots entre jeunes.
4) Il faudrait expliquer les différences de religion, les différences de langues. Il faudrait faire parler les enfants étrangers de leur pays pour que leurs camarades les comprennent mieux.
S'il y a déjà de la violence à l'école, il faudrait faire une sorte de discussion à cœur ouvert. On pourrait essayer d'inverser les rôles, en imaginant que la Suisse est en pleine guerre, en disant comment on voudrait que les gens soient avec nous.
Patrick, 17 ans, école professionnelle
1) Au fait de se taper, de s'insulter. 2) Ici, il n'y a pas de violence physique, en tout cas pas dans notre classe. Et les insultes verbales, c'est juste comme ça pour s'embêter, c'est pas de la haine. 3) Hitler, Saddam Hussein, ceux qui torturent dans les pays de l'Est, les maris qui torturent leurs femmes en Inde. 4) Je pense qu'on ne peut rien faire. C'est comme ça, si les gens sont violents, ils sont violents. Il faudrait savoir pourquoi ils sont violents. Les parents auraient peut-être dû éduquer différemment leurs enfants, mieux mettre les barrières.
Propos recueillis par N. Revaz
3) Ceux qui sont plus âgés que nous. 4) Je n'ai jamais été dans cette situation, mais j'essayerais de raisonner ceux qui sont violents. Alexandre, 15 ans, collège
1) Aux grandes villes, à Zurich. Aux bagarres, au racket surtout, à la drogue. 2) Non, je n'ai encore rien vu. Il y a de la violence verbale, mais pas plus qu'ailleurs. La violence à l'école est présente au cycle d'orientation, pas au collège. 3) La mafia russe. Le parrain de la mafia. 4) Je proposerais de faire des fouilles à l'entrée des écoles pour interdire les couteaux.... Les professeurs deRÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Enquête sur la violence à l'école
La TV, violence quotidienne Deux mille trois cents élèves ont été interrogés au sujet de la violence à l'école. Voici quelques-uns des résultats de cette récente enquête réalisée auprès des élèves de l'école secondaire régionale de Neuchâtel. A la question «Où rencontres-tu de la violence dans ta vie quotidienne?», la somme récréation, classe et chemin de l'école ne correspond qu'à 16% des réponses contre 42% pour la télévision. Pal' ailleurs, s'ils étaient victimes de violence, les élèves ne seraient que 3% à se confier à leurs professeurs. Parmi les idées avancées pour faire diminuer la violence, la majorité des élèves propose le dialogue, la tolérance, la négociation ... Ces attitudes positives tiennent, peut-être en partie, au fait qu'ils ont été sensibilisés à ce sujet avant de répondre au questionnaire. Un petit nombre propose toutefois de lutter contre la violence par la violence ou estime même que l'école devrait être plus répressive! Contrairement aux idées reçues, il n'y a pas de véritable clivage garçon/fille, ou ville/périphérie.
l
...
~I--
l NF 0
ENVIRONNEMENT
Dossier pédagogique pour les écoles et les communes.
Tout devient déchet, simple question de temps
Inscription en vue de l'obtention de l'autorisation d'enseigner
RAPPEL 1. Le certificat de maturité pédago gique est délivré après 5 ans de formation à l'école normale.
2. L'autorisatio n d'enseigner est obtenue au terme de la première année d'enseignement accomplie avec succès (pour le personnel enseignant sans emploi fixe, 400 heures d'activité par année scolaire à l'école primaire, 330 heures à l'école enfantine).
Dossier pédagogique
E T SION GAGNAIT LA COURSE••• , ? •• •CONTRE LES DECHETS. Une action de la Campagne fédérale sur les déchets Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage (OFEFP)
o Règles du jeu des achats avec questionnaire, résultats, évaluation et commentaire. o Unité d'enseignement «Les écobilans» avec conseils pratiques et projets pédagogiques. o Bon pour disquette (Macintosh): évaluation du jeu des achats. o Bon pour disquette (Macintosh): «Profil écologique», un jeu informatique placé sous la devise «Dis-moi ce que tu fais de tes déchets et je te dirai qui tu es».
Destinataires
1. Curriculum
2. Lieu d'enseig nement en 1993 - 1994
Nom: ____________________________
Communes: ________________________
Prénom: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ Né(e) le: - - - - - - - - - - - - Rue: ---------------------------Domicile (N° postal): -----------------
Lieux: ____________________________
Tél. privé: --_______________________ Tél. de l'école: --------------------
Ecoles: dès la 8' année.
Etat civil: _________________________
Communes: débats sur la problématique des déchets et actions de protection de l'environnement.
célibataire 0 marié
0 veuf
0 séparé 0
Année(s) de programme: __________________
Commandes Le dossier pédagogique «Et si on gagnait la course contre les déchets?" présente les emballages les plus respectueux de l'environnement et explique comment diminuer les déchets d'emballages, qui représentent environ un tiers de nos déchets ménagers.
pelé écobilan. Le dossier pédagogique vous présente dans les détails le système et l'usage des écobilans, ainsi que d'autres thèmes tels que le recyclage, la durée de vie des produits et l'écologie au bureau.
Vous pouvez obtenir le dossier pédagogique «Et si on gagnait la course contre les déchets?» à l'adresse suivante: IRDP (Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques)
La pièce maîtresse du dossier est le jeu des achats. Soit les mêmes produits emballés différemment, tels qu'ils sont présentés dans le commerce. A vous de trouver quel emballage est le plus respectueux de l'environnement.
Contenu
Case postale 54, 2007 Neuchâtel, Tél. (038) 24 41 91.
La valeur écologique des emballages se chiffre en unités de charge écologique (UCE). Les UCE sont le résultat d'un système de comparaison ap-
o Quatorze affiches deux couleurs (60 x 98 cm) qui présentent l'écobilan, le recyclage, la durée de vie des produits, l'écologie au bureau et - bien sûr - le jeu des achats. Ces fiches forment une version condensée de l'exposition itinérante «et si on gagnait la course ... contre les déchets?» de l'Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage.
Prix Le dossier pédagogique coûte Fr. 142. Dans cette somme est inclus un bon pour deux programmes informatiques (disquettes Macintosh) à obtenir sur demande. Département de l'environnement et de l'aménagement du territoire RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
3. Titre obtenu - certificat de maturité pédagogique en 19 _ _
TRÈS IMPORTANT! Pour les ayants -droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais Impartis ci-dessus le Département d e l'Instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance de c e titre. Lieu et date :_________________________
Signature: ____________________________
Inscription à retourner Jusqu'au 13 décembre 1993, au plus tard, au Service cantonal d e l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 Sion.
RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique Le brevet pédagogique est délivré trois ans après l'obtention du certificatde maturité pédagogique ou du diplôme de maftresse enfantine. Par conséquent les enseignants qui auront exercé leur activité durant trois ans au terme de la présente année scolaire sont priés de remplir la présente formule et de la faire parvenir au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 Sion, pour le 13 décembre 1993 au plus tard. Ils Joindront à leur requête les photocopies des attestations relatives au trois prestations p8dagoglques exigées (cours suivis ou travail compensatoire).
4. Années de service (indiquer également les remplacements éventuels) Année scolaire
Lieu d'enseignement
CI. an. progr.
1 . - - -_ _ __ 2. _ _ _ _ _ __ 3. _ _ _ _ _ __
4. _ _ _ _ _ __ 5. _ _ _ _ _ __ - Entrée dans l'enseignement en Valais
Pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais Impartis cl-dessus le Département de /'Instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance du brevet pédagogique.
RAPPEL
Nbre de semaines
Jour
Mois
Année
- Interruption d'activité du _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ au - - - -_ _ _ _ _ __
5. Cours de perfectionnement suivis (ou travaux compensatoires)
1. Le certificat de maturité pédagogique est délivré après 5 ans de formation à l'école normale. 2. L'autorisation d'enseigner est obtenue après la première année d'enseignement accomplie avec succès. 3. Le brevet pédagogique est délivré deux ans après l'autorisation d'enseigner.
Année
Cours
Lieu
Nbre de jours
1. _ _ _ _ _ __ 2. _ _ _ _ _ __
3. _ _ _ _ _ __ 4. _ _ _ _ _ __
INSCRIPTION EN VUE DE L'OBTENTION DU BREVET PÉDAGOGIQUE
5. _ _ _ _ _ __
6. _ _ _ _ _ __
1. Curriculum Nom: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
2. Lieu d'enseignement en 1993 -1994
Prénom: ________________
Commune: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
Né(e) le: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
Lieu: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
Rue: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
Année(s) de programme: __________
Domicile (N°postal): _ _ _ _ _ _ _ __
6. Remarques:
3. Titres obtenus - certificat de maturité pédagogique en 19 _ __
Tél. privé: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ - diplôme de maîtresse enfantine en 19 _ _ __ Tél. de l'école: - - - -_ _ _ _ _ _ __ - autorisation d'enseigner en 19 _______ Etat civll: ______________
Lieu et date: ______________
célibataire 0 marié
Inscription à retourner jusqu'au 13 décembre 1993, au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 Sion.
0
veuf
0 séparé 0
Très Important 1 Communiquer sans retard tout changement d'état civil ou d'adresse. RÉSONANCES . NOVEMBRE 1993
RÉSONANCES . NOVEMBRE 1993
Signature: ______________
Cours romands 1994 DÉCOUVERTE DES MILIEUX NATURELS VALAISANS En liaison avec la pédagogie et le programme de la connaissance de l'environnement, ce cours est conçu de manière à donner aux participants une vision générale et détaillée des différents milieux valaisans. Les enseignants auront chaque jour l'occasion de se familiariser avec la faune et la flore de ces milieux par des sorties sur le terrain afin de parfaire essentiellement leurs connaissances scientifiques et leur méthode de travail, guidés par un spécialiste du milieu. Destination: Tous les enseignants. 5 jours. Dm'ée: Du 11 au 15 juillet 1994. Dates: Sion et environs. Lieu: Animatem's: M. Jérôme Fournier, 1891 VérossazNS, en collaboration avec le responsable du Musée d'histoire naturelle de Sion. Organisateur: Département de l'instruction publique du Valais, en collaboration avec le CPS, Lucerne. Contenu:
PRÉHISTOIRE: ACTIVITÉS CONCRÈTES Contenu:
Destination: Dm'ée: Dates:
Approche de la préhistoire par de l'expérimentation simple. Recherche de matières premières naturelles et réalisation d'outils primitifs: couteau en silex, hache en pierre, poinçon en os, corde en écorce, four en terre, métier à tisser en pierres, etc. Toutes ces activités pourront ensuite être reproduites en classe avec les élèves après les avoir étudiées et testées sur la base des travaux archéologiques. Visite du Musée de la Citadelle de Besançon: . excursion d'une journée durant la semaine. Enseignants de 4',5' et 6' années. 5jours. Du 4 au 8 juillet 1994.
Lieu: Fribourg. Animateur: M. Jacques Reinhard, Estavayer-Ie-Lac. Organisateur: Société fribourgeoise de perfectionnement pédagogique. Inscription: Fr. 150.-. LA LECTURE SUME: UNE PÉDAGOGIE DIFFÉRENCIÉE POUR FAIRE LIRE UNE ŒUVRE ENTIÈRE EN CLASSE Contenu:
Ce cours fait découvrir une démarche de lecture suivie et vous propose de fabriquer le dispositif pédagogique correspondant, sur des œuvres de votre choix. La démarche, mise au point et expérimentée depuis plusieurs années par l'animatrice et par des équipes de professeurs français et fribourgeois est originale en ce sens: - qu'elle prend en compte la diversité des compétences à lire un texte long (conte, roman) chez les élèves d'une classe hétérogène, et la nature des difficultés que rencontrent les lecteurs lents et/ou inexperts; - qu'elle part de l'analyse des difficultés rencontrées par des lecteurs lents et/ou inexperts pour concevoir des accompagnements à la lecture sous forme d'aides diversifiées; - qu'elle se donne pédagogiquement les moyens de susciter un réel plaisir à lire. En participant à ce cours, vous élaborerez les différentes pièces de l'outil pédagogique d'accompagnement aux lectures des élèves, qui comporte principalement: - un itinéraire express (pour lecteurs lents); - des fiches d'aide à la constitution du sens et à la mémorisation (pour lecteurs inexperts); - des fiches d'approfondissement incitant à des relectures de l'œuvre ou à des lectures complémentaires (pour lecteurs rapides et experts); RÉSONANCES . NOVEMBRE 1993
- un outil d'évaluation individuelle et différenciée de la compréhension de l'œuvre lue. Destination: Enseignants primaires dès la 5e, enseignants secondaires. Dm'ée: 5 jours. Du 11 au 15 juillet 1994. Dates: Lieu: Fribourg. Animatrice: M"" Danièle Voinot, enseignante et formatrice, Verdun. Organisateur: Société fribourgeoise de perfectionnement pédagogique. Inscription: Fr. 100.-. LA RECHERCijE PÉDAGOGIQUE, MIROIR DE L'ECOLE
Bulletin d'inscription (pour les cours romands) M"" D Mll' D M. D (marquer une x dans la case qui convient) Nom: .. ................................ Prénom: ....... ............................. . Domicile, NP: ............ .................................................... ......... . Rue, No: ................................................................................... . Tél.: ............ ............. .......... ...... ................................................. Degré d'enseignement: ..... ............. ....................... ................. . Lieu d'enseignement: ........ .............. ...................................... . Je m'inscris au cours No: ...... ...................................... .......... .. Titre: ................... .... ................ .. .... ....................... ..... .. ,.,., ....... .
Contenu:
Au travers d'exemples récents tirés de recherches conduites en Suisse ou à l'étranger, ce cours se propose de traiter du statut de la recherche dans notre système éducatif. Parmi les différents aspects qui seront plus particulièrement discutés, on peut relever: - champs d'activité et méthodes;
Lieu et date: ................. ............................. ......... .................. ,.. Signature: ...................... ............ ,........................... ..... ... ......... Bulletin à retourner au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales ou au Service de l'enseignement secondaire, Planta 3, 1951 Sion, jusqu'au 5 décembre 1993 au plus tard.
- recherche bilan, recherche caution, recherche prospective; - valorisation, vulgarisation et diffusion des résultats; - incidences de la recherche sur la formation (initiale et continue) des maîtres; - responsabilité «sociale et politique» de la recherche en éducation. Destination:
Tous les enseignants.
Durée:
3 jours.
Dates:
Mardi 5, mercredi 6 et jeudi 7 avril 1994.
Lieu:
Canton de Vaud.
Animateur:
M. Jean Paschoud, directeur du Centre vaudois de recherches pédagogiques.
Organisatem': Centre de perfectionnement du canton de Vaud, en collaboration avec le CPS, Lucerne. Inscription: Fr. 150.Remarque:
Sur présentation de l'attestation de participation et autres pièces justificatives, une subvention sera accordée aux enseignants valaisans qui auront fréquenté les cours annoncés ci-devant avec l'accord du Département de l'instruction publique.
RÉSONANCES . NOVEMBRE 1993
HAWE Hugentobler SA Enduits autoadhérents
Mezenerweg 9 3000 Berne 22 Tél. 031 332 04 43 Fax 031 331 2732
... Travaux à domicile
Groupe de réflexion à l'œuvre 1
_II
Le numéro d'octobre de Résonances présentait les conclusions d'un groupe de réflexion qui s'est penché sur les tâches à domicile. Malheureusement, la version publiée était tronquée. Pour une raison indépendante de notre volonté, seule la première partie des propositions du groupe apparaissait dans nos colonnes. Nous reproduisons aujourd'hui le texte dans son intégralité tout en présentant nos excuses aux membres du groupe de travail et aux lecteurs. C'est pour répondre à une réelle nécessité que le 26 avril 1993, M. Anselme Pannatier, chef de Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, a chargé un groupe de travail de réfléchir sur le thème des tâches à domicile.
Membres du groupe
A partir d'un bref canevas, le groupe suggère la mise en œuvre d'un débat pédagogique à l'intérieur d'un centre scolaire afin d'obtenir un consensus face aux tâches à domicile. Lors des rencontres de début de scolarité, le cane" , vas a été présenté aux autorités scolaires et aux enseignants par les inspecteurs.
Voici, comme pistes de Le groupe de travail, déquelques docusigné conjointement par Les tâches à domicile devraient être préparées en classe (photo lecture, ments ayant servi de base la Société pédagogique o. Deuènes) à la réflexion du groupe: valaisanne et le Département de l'instruction publique, est Malgré la surcharge de la fin de l'an- - FAVRE, B. & STEFFEN N. Tant composé de 5 personnes: Mmes Marie- née scolaire et les vacances, trois qu'il y aura des enfants, Genève: Danièle Fellay (SPVal) et Madeleine séances (17 mai - 14 juin - 19 août Cahier N° 25 SRS-DIP, 1988 Raboud (SPVal) ainsi que MM. Jérô- 1993) ont été mises sur pied rapideme Gaillard (ENVR), Michel Pralong ment. - MEIRIEU, P. Les devoirs à la mai(DIP) et Michel Pellaud (DIP). La resson, Paris: Ecole des Parents, ponsabilité du groupe a été confiée 1987. à M. Michel Pellaud, Inspecteur du Pas de directives III' arrondissement. SALAMIN, O. Les devoirs à domicontraignantes cile, Sion: ORDP, 1993 (document Etant donné les disparités existantes de travail). d'un centre à l'autre, d'une commune Séances Les devoirs à domicile, Neuchâtel: à l'autre, d'une région à l'autre, le DIP, 1989 (document élaboré par Pour le début de la scolarité groupe de réflexion s'est refusé à donle Service de l'enseignement pri1993/1994, le groupe souhaitait faire ner des directives trop précises, trop maire). connaître le résultat de sa réflexion. contraignantes. RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Propositions de canevas pour une réflexion sur les tâches à domicile Buts - création, maintien et développement d'une forme de contact et de collaboration entre l'école et la famille, entre enfants et parents; - renforcement des connaissances acquises à l'école; -
acquisition progressive d'une certaine autonomie par le travail individuel;
- entraînement à la mémorisation.
Modalité définition claire des modalités de collaboration entre l'école et la famille; - précisions sur le moment, le lieu et l'attitude pour une bonne réalisation des tâches à domicile.
Contenu Les tâches à domicile devraient être: différenciées selon l'âge, le développement de l'enfant, sa langue maternelle, le contexte familial, les conditions locales ... ; - variées; - orales jusqu'en 3P.
Les tâches à domicile ne devraient pas être un moyen d'achever le programme, ni d'effectuer les corrections.
Quantité maximale En principe, les tâches à domicile ne devraient pas dépasser, oral et écrit confondus 20' en 1-2P
40' en 4P
30' en 3P
50' en 5P
- planification pour les degrés à partir de la 4P; - pas de tâches écrites pour les mercredis après-midi; - pas de travaux à domicile, o
pour les week-ends,
o
pour les vacances,
o
le matin pour l'après-midi.
60' en 6P
- différenciation selon les degrés et les situations locales; - pondération par des sondages ponctuels.
Contrôle - rigoureux, régulier (idem pour le carnet de tâches); - sans évaluation sommative.
Forme Les tâches à domicile devraient être: - simples, réalisables sans aide et sans matériel complexe; préparées en classe et ne comportant pas de notions nouvelles; accomplies avec soin.
Programmation - travaux donnés, dans la mesure du possible, le matin pour le lendemain;
Divers - information régulière aux parents; consensus au sein d'un même centre scolaire sur les tâches à domicile; - concertation sous forme de débat pédagogique dans chaque centre scolaire (animation: inspecteur, directeur, responsable du centre ... ).
1920 MARTIGNY
Grand-Verger 12 Tél. (026) 22 21 58 Fax (026) 22 01 88
Le grossiste spécialisé en matériel scolaire FOURNITURES POUR BUREAUX ET ÉCOLES LIBRAIRIE SCOLAIRE - ARTICLES ACM / BR.I COlAGE RÉSONANCES . NOVEMBRE 1993
~1
Concours de mathématique
1
pour les classes de 5e année primaire du Valais romand
Bulletin-réponse pour la classe Problème n02
Des symétries
Classe de (commune, centre scolaire): _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ Nom et prénom du titulaire: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
Le problème Des multiplications qui a lancé le concours demandait une organisation systématique des essais. Il offrait aussi une occasion motivante d'exercer la technique de la multiplication et d'observer certaines propriétés de cette opération. Nous nous réjouissons de recevoir les premiers bulletins-réponses et de découvrir les observations pertinentes qui auront permis aux élèves de délimiter le champ d'investigation et de mener ainsi à bien cette recherche. Les solutions et commentaires paraîtront dans le numéro de décembre de Résonances.
Pour la deuxième étape du concours, nous quittons momentanément le domaine numérique. Le problème intitulé Des symétries, qui peut être mis en liaison avec le thème d'étude nO? des ouvrages romands Mathématique - cinquième année, fait lui aussi appel à une démarche de travail systématique. Nul doute que nos chercheurs en herbe sauront s'organiser et procéder à nouveau avec méthode. A bientôt!
Adresse du titulaire: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ Téléphone: _ _ _ _ __ Notez ci-dessous les solutions trouvées.
Marie-Hélène Sauthier et Yvan Michlig Animateurs
Des symétries Attention!
Dans une feuille de carton découpe 4 carrés de même grandeur. Pour chaque carré, trace ensuite une des diagonales et colorie un des deux triangles obtenus. (Utilise toujours la même couleur.) Avec ces 4 carrés, forme maintenant un carré plus grand et cherche à obtenir un motif ayant au moins un axe de symétrie. Exemple:
Les couleurs doivent correspondre. Ainsi, le motif ci-contre ne possède aucun axe de symétrie.
Des motifs parfaitement superposables après des rotations d'un quart de tour ou d'un demi-tour sont identiques et représentent donc la même solution. Par exemple, les motifs 1 et 2 représentent la même solution: après une rotation d'un quart de tour, le 2 se superpose parfaitement au 1.
Pour la suite (? ... ), veuillez faire une photocopie de ce bulletin-réponse et agrafer le tout. Merci!
motif 1
motif 2
Réussirez-vous à dresser l'inventaire de tous les motifs possédant au moins un axe de symétrie?
Bonne chance et beaucoup de plaisir à faire des mathématiques! RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Rappel: Le chemin qui vous a conduits à la solution, les observations que vous avez peutêtre faites, la manière de vous organiser aussi, nous intéressent vivement. N'hésitez donc pas à nous les communiquer. Vous aurez ainsi peut-être le plaisir de reconnaître votre travail dans un prochain numéro de la revue Résonances. A retourner, jusqu'au 20 décembre, à l'adresse suivante:
ORDP, Animation "Mathématique" Gravelone 5
1950 SION RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Mathématique
Espaces jeunes auteurs: prix international de littérature 1994
Spécial concours
Le théâtre et la lettre
Durant l'année scolaire 93/94, divers concours, jeux, voire rallye mathématique seront proposés aux élèves ou classes de la Suisse romande. Voici un bref descriptif de ces différentes compétitions, qui, je l'espère, éveillera votre curiosité et vous incitera à motiver vos élèves à participer. I. 2' Rallye mathématique romand Compétition par classes organisée à l'intention des 3', 4' et 5' primaires Lors de chaque épreuve (entraÎnement, épreuves 1 et 2, finale), la classe reçoit une série d'une dizaine de problèmes à résoudre dans un temps limité (1 heure). Les élèves seront amenés à résoudre des problèmes, à confronter et à débattre des solutions trouvées pour en choisir une seule, et à travailler en équipe. Une épreuve d'entraînement (cf. Math-Ecole N" 159) permettra de déterminer l'intérêt de la classe et de décider de l'inscription définitive, dont le délai est fixé au 7 janvier 1994.
II. 8' Championnat international de France des jeux mathématiques et logiques (FFJM) Compétition individuelle s'adressant, entre autres, aux élèves - de 4',5' et 6' primaires (Catégories CM et Cl); - du cycle d'orientation (Cl et C2); - du collège (C2 et Ly). Ce championnat demande aux concurrents beaucoup d'ingéniosité, de 10-
gique et d'imagination afin de vaincre les difficultés proposées. Organisé pour la première fois l'an dernier en Valais, il a suscité beaucoup d'enthousiasme et d'intérêt parmi nos élèves, qui n'ont pas hésité à consacrer tout un après-midi de congé à la réflexion et à la logique. Il se déroule en quatre étapes: quart de finale scolaire, demi-finale régionale, finale régionale et finale internationale. A chaque fois, environ 15 % des participants sont qualifiés pour l'étape suivante. Les 1/4 de finales auront lieu, cette année, fin novembre - début décembre. Une information détaillée sera transmise, en temps voulu, à tous les enseignants de mathématique du CO du Valais romand.
III. Mathématiques sans frontières Compétition interclasses pour les élèves de degrés 9 et 10 (fin CO, début collège) Les classes ont à résoudre, en deux heures, une série de douze à quinze problèmes inédits, l'un en langue étrangère (allemand, anglais ou espagnol). Une répartition du travail et une collaboration étroite de tous les élèves de la classe sont donc indispensables. A cet effet, une épreuve d'entraînement est proposée à chaque classe, pour lui permettre de régler ces problèmes d'organisation. Attention, la date limite d'inscription est fixée à la fin novembre!
Le N° 159 de Math-Ecole, Spécial Concours, (parution fin octobre) vous fournira toutes les informations nécessaires, ainsi que de nombreux problèmes «d'entraînement». Ce numéro sera distribué à toutes les classes de 6' primaire, ainsi qu'aux enseignants de mathématique du CO et du collège. Pour les autres, il est possible de se le procurer auprès de la Permanence «Maths» de L'ORDP à Sion. H. Schild coordinateur de math
Prix En 1994, Espaces Jeunes Auteurs organise un prix international de littérature: le théâtre (pièce en un acte) ou la lettre (style épistolaire) 250 000 francs belges ou 10 000 francs suisses seront répartis entre les œuvres primées par le jury. Le premier prix est de 50000 francs belges ou 2000 francs suisses.
Il présentera un texte original, inédit et qui n'a pas déjà bénéficié d'une récompense.
Les œuvres primées et remarquées par le jury feront l'objet d'une publication.
Il accepte la publication du texte par Espaces jeunes auteurs.
Palmarès Un jury de personnalités du monde des lettres et des médias se réunira, à Aoste (Italie) le 26 mars 1994.
Conditions de participation
Les résultats seront annoncés par la presse dans les jours suivants.
Le candidat sera âgé de 15 à 19 ans le 1er février 1994.
La remise officielle des prix aura lieu le 14 mai à Bruxelles (Belgique).
Modalités du prix Le texte doit comporter: - au minimum 4 pages A4 - au maximum 10 pages A4 Le texte doit être accompagné du bulletin de participation ci-joint et d'une photocopie de la carte d'identité de l'auteur. Le texte sera dactylographié (format DIN A4) et photocopié en 10 exemplaires.
Fonte et coulage de bougies
Chaque exemplaire portera le nom et prénom de l'auteur sur le coin supérieur droit.
Nous offrons l'assortiment complet:
Les textes ne seront pas renvoyés.
Toutes les sortes de cires, la mèche, les poudres colorantes, conseils, etc. ... et tout cela à un prix très raisonnable.
Les textes doivent parvenir au plus tard le mardi l or février 1994.
Demandez notre liste de prix, si vous voulez économiser de l'argent.
POUl'
Tél. (01) 761 77 88 Nos prix: Paraffin/Stearin 500275 10 kg boîte à Fr. 4.70/kg 25 kg 1 sac à Fr. 4.50/kg 50 kg 2 sacs à Fr. 4.1 O/kg 100 kg 4 sacs à Fr. 3.60/kg
Bulletin de participation et renseignements peuvent être obtenus auprès de
Par exemple: mélange de cire d'abeille 50 kg à Fr. 11 .50/kg cire d'abeille 100% 25 kg à Fr. 17.BO/kg
UHU Spielschüür AG Postfach 374, 8910 AFFOLTERN a. A.
RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
la Suisse:
à RSR-Espace 2, Magellan Radio, 66, bd Carl Vogt, 1211 Genève Tél.: (022) 708 72 05 / 708 72 42
Jeunes épistoliers, à vos plumes! RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Henri Métrailler délégué cantonal Radio-TV éducative 3975 BLUCHE (VS) Tél.: (027) 41 32 64.
Nouvelles de l'ORDP
Nouvelles publications
Nature en pages à l'ORDP Fidèle lecteur, comme vous le savez déjà par le biais du Résonances d'octobre, largement consacré à cette manifestation, le Groupement valaisan des bibliothèques organise jusqu'au 20 novembre une semaine de lecture en Valais: «Nature en pages». Dans le cadre de cette semaine thématique, le centre de documentation de l'ORDP vous propose deux animations : «Comme un arbre dans la ville» et «Les valises-nature".
Bien que difficile, l'éducation à l'environnement en ville est possible. L'exposition «Comme un arbre dans la ville» a pour objet de donner des pistes aux enseignants pour recourir aux expériences de terrain et aux découvertes «vécues». Pour mieux comprendre le fonctionne ment de la ville, des notions comparatives, liées au fonctionnement naturel de la forêt, sont présentées.
Une dernière partie propose des activités concrètes pour découvrir sa ville. Des suggestions permettent une modification d'attitude pour préserver l'environnement. Par le son, le toucher ou l'odorat, vous vous familiariserez avec des objets, des animaux provenant de la ville ou de la forêt, et vous essaierez de les identifier.
Présentation de l'exposition Seize panneaux accompagnés de deux boîtes à sens (objet à identifier au toucher), deux séries de flacons (odeurs à identifier) et deux cassettes (sons à reconnaître) constituent l'ensemble de l'exposition. Une présentation détaillée l'accompagne ainsi que des suggestions didactiques. La visite est conseillée aux élèves de 10 ans et plus, accompagnés de leur enseignant. L'exposition est visible au centre de documentation de l'ORDP jusqu'au vendredi 26 novembre de 13 h 30 à 18 h 00 et pour les classes, le matin sur rendez-vous (027) 21 62 54 ou (027) 21 62 85).
«Les valises-nature» Il s'agit de valises contenant une documentation variée (livres, livres pour enfants, revues, articles, fichiers de renseignements, notices pédagogiques, etc.) à l'usage des classes primaires. Ces valises permettent à une classe entière d'entreprendre une
recherche sur un sujet en rapport avec la nature, au programme de connaissance de l'environnement. Elles seront conçues et réalisées durant l'année scolaire 1993-1994, par les étudiants de 5' année de l'Ecole normale sous la direction de Mm, Marlyne Andrey, en collaboration avec l'ORDP. Une «valise-nature» type sur l'escargot est exposée à l'ORDP ju squ'au vendredi 26 novembre. La réalisation complète de ces valises le sera à l'Ecole normale, lors de la semaine pédagogique de juin 1994. Vous pourrez les emprunter au centre de documentation de l'ORDP, dès septembre 1994.
D'autre part, nous vous rappelons que le Groupement valaisan des bibliothèques a le plaisir de vous convier aux deux conférences suivantes: L'homme et la technique: les deux visages d'une transatlantique en ballon de Bertrand Piccard, à la Salle de spectacle du Collège Sainte-Marie, à Martigny, le jeudi 18 novembre, à 20 h 00.
* La vie des fourmis de Daniel Cherix, à la Sacoche, à Sierre, le mercredi 17 novembre à 18 h 00 . Venez nombreux à ces conférences ... vous pourrez y acheter le pin's de la semaine de lecture au prix de Fr. 5.-, vendu également dans toutes les bibliothèques qui participent activement à cette manifestation culturelle (cf. liste des animations dans Résonances d'octobre, pp. 5-6). RÉSONANCES . NOVEMBRE 1993
«Cycle d'orientation: informations»
Pré-scolarité et scolarité obligatoire
Le Service cantonal de l'enseignement secondaire a réalisé une nouvelle édition de la brochure «Cycle d'orientation: informations». Illustré par le dessinateur Patrice Zeltner, ce document de 38 pages est diffusé par l'ORDP. Il constitue une référence dans le domaine de la transition entre le primaire et le cycle d'orientation (CO). Un premier chapitre présente les idées-forces de la loi sur le CO . Suivent les descriptions des structures, des principes d'admission, des programmes et grille-horaire ainsi que du fonctionnement du CO. Les deux derniers volets sont consacrés à «l'après-CO» et à une liste d'adresses utiles. En annexe, le lecteur découvrira les différents rapports d'évaluations (passage primaire-CO et fin d'année au CO).
Les deux brochures sont disponibles au dépôt du matériel scolaire et à l'ORDP.
Vacances de Noël L'ORDP vient d'éditer une brochure consacrée à la préscolarité et à la scoIm'ité obligatoire. Publiée en huit langues - du français au serbo-croate en passant par le portugais - elle donne les principaux renseignements nécessaires à tous ceux qui ont un enfant en âge de scolarité obligatoire. Ces feuillets seront mis à la disposition de toutes les commissions scolaires du canton.
Le centre de documentation de l'ORDP sera fermé durant les fêtes de fin d'année du vendredi 24 décembre 1993 au lundi 10 janvier 1994. En cas de commandes urgentes, vous pouvez nous joindre par téléphone au (027) 21 62 85 ou (027) 21 62 86. L'oms de St-Maurice sera fermé du jeudi 23 décembre au marcU 4 janvier (réouvertm'e le 5 janvier).
Calendrier de la prévention 1994 Pour la deuxième année consécutive, l'ISPA (Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies) édite le calendrier de la prévention. Cet outil de sensibilisation s'adresse avant tout aux écoles, dès la 7' année; grâce au calendrier, les enseignants auront en permanence dans leur classe un moyen pour aborder des thèmes qui touchent, de près ou de loin, la toxicomanie. Cette année, le fil conducteur des 13 photos et textes est: «Des pas et des jours jusqu'à devenir adulte». Chaque mois, le calendrier approche RÉSONANCES . NOVEMBRE 1993
un des aspects de la réalité des jeunes, en reliant la construction de l'individu à sa façon de gérer ses problèmes, dont la drogue fait partie.
Notre objectif est d'ainsi collaborer au travail de prévention que les enseignants peuvent faire dans leur classe, aux côtés de spécialistes cantonaux du domaine.
Les textes apportent à l'enseignant une série d'informations nécessaires pour traiter le sujet, ainsi que des propositions d'animation. Des références bibliographiques permettent à celles et ceux qui le désirent d'aller plus loin.
Le calendrier de la prévention 1994 est disponible au prix spécial pour les classes de Fr. 19.50 l'exemplaire, port et emballage inclus; la brochure est à commander à part, pour Fr. 6.- par exemplaire.
Pour faciliter l'exploitation du contenu, nous avons édité cette année une brochure tirée à part, reprenant tous les textes figurant au dos des photos.
Toutes vos commandes par téléphone à l'ISPA au (021) 323 34 23 ou par fax (021) 323 1930. ISPA, CP 870, 1001 Lausanne.
....
SANTÉ
CATÉCHÈSE
Prévention du cancer
Catéchèse en classe enfantine
Vaincre le tabou dès l'école primaire Les 2, 3 et 4 décembre prochains auront lieu les journées de prévention du cancer. Désireux de démystifier cette maladie trop souvent synonyme de tabou, les responsables de la Ligue valaisanne contre le cancer se mettent à disposition des enseignants de 5e, 6e et du cycle qui souhaitent profiter de l'occasion pour aborder le sujet en classe. Les médecins de la Ligue valaisanne contre le cancer interviennent ponctuellement dans les classes des écoles secondaires du 2' degré depuis plusieurs années. Le programme de sciences naturelles se prête bien à des leçons d'anatomie ou de biologie cellulaire. A l'occasion des prochaines journées de prévention du cancer qui auront lieu début décembre, le Dr François Joris, responsable de la Ligue, souhaite étendre l'information aux degrés inférieurs. Cibles choisies: les Cellules bronchiques normales entourant une cellule cancéclasses du CO et les deux reuse (au centre). dernières années primaires.
Un sujet tabou «Le cancer est trop souvent un sujet tabou. On lui associe généralement la notion de non-curabilité. Et pourtant! Lorsque le diagnostic est précoce, le taux de guérison avoisine les 50 %», explique le Dr Joris. Partant de ce constat, il veut informer par tous les moyens. «Toucher les parents par l'intermédiaire des enfants constitue une méthode efficace. Prenons l'exemple de la fumée. Un adulte renoncera plus facilement à la cigarette pour son en-
fant que pour son médecin.» Et comme une récente étude a démontré que 60 % des enfants de 12 à 14 ans avaient déjà fumé, informer les écoliers n'est certainement pas inutile.
La ligue en appui Au niveau supérieur, ce sont les médecins qui viennent dispenser leur savoir aux élèves. Chez les plus jeunes, les responsables de la Ligue préfèrent confier cette tâche aux enseignants. «Nous ne voyons pas très bien comment aborder le sujet avec des enfants de cet âge. Nous
comptons donc sur les maîtres pOUl' amener leurs idées. La Ligue s'occupera de l'encadrement. Nous avons du matériel (dépliants, dias ... ) et sommes à disposition pour répondre à toutes les questions», précise le Dr Joris. Individuellement ou par centre scolaire, les classes intéressées peuvent choisir un thème approprié. Il suffit ensuite de prendre contact avec la Ligue pour recevoir l'appui indispensable.
Chers Collègues, Dans le même esprit que le document «Les 4 bougies du petit berger", nous vous proposons une réflexion sur le thème de Pâques. Nous avons choisi comme support à notre démarche le conte «Arc-en-Ciel, le plus beau poisson des océans», de Marcus Pfister, aux Editions NordSud. En voici le résumé: Le vrai bonheur est dans le partage Arc-en-Ciel, le plus beau poisson des océans
Paul Vetter RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Nous avons divisé cette courte histoire en quatre parties: les qualités, l'égoïsme, la solitude et le partage. Elle nous permettra de cheminer durant tout le Carême, ou une partie de celui-ci, pour aboutir à une célébration de Pâques. Mais il est possible de l'utiliser, avec autant de profit, à un autre moment de l'année.
Soutenue par le Département de l'instruction publique, cette action est laissée au libre choix des enseignants. Les maîtres intéressés décideront eux-mêmes du temps qu'ils désirent accorder à cette information et sous quelle forme ils veulent le faire.
«Nous comptons sur l'effet stimulant d'une action de grande envergure. Nous allons bénéficier d'un contexte médiatique très favorable. Cela nous semble une excellente occasion de sensibiliser les plus jeunes à la prévention du cancer.»
et si vaniteux que les autres poissons ne veulent plus jouer avec lui. La pieuvre Octopus, cependant, lui donnera un sage conseil: il doit partager avec les autres, en leur donnant ce qu'il a de plus cher au monde, ses écailles. Arc-en-Ciel apprend peu à peu le bonheur qu'il y a à offrir de bon cœur ce que l'on possède et il retrouvera l'amitié de tous les autres poissons. 21,5 x 28,7- 32 pages illustrées couleurs avec films diffraction - cartonné
A la fin de chaque épisode, nous avons joint quelques pistes de réflexions et des prières, afin d'approfondir le thème avec les enfants. Vous y trouverez aussi: - des chants - des propositions de bricolages sur le thème des poissons. Pour conclure cette démarche, nous vous proposons une célébration de Pâques. Elle peut se faire en classe ou à l'église, avec un prêtre, après avoir été légèrement modifiée. Un choix de textes est mis à votre disposition pour étoffer la célébration. Nous avons réuni tous ces documents en un dossier que vous pouvez consulter et emprunter à l'ORDP de Sion. Vous pouvez également le commander au Centre de catéchèse, rue des Erables 10, à Sion pour le prix de Fr. 8.-, ainsi que la cassette des chants pour Fr. 4.-
L'homme-oiseau prend la plume
Quelque part au plus profond des mers vit un poisson extraordinaire: le plus beau poisson de tous les océans, avec des écailles couleul' de l'arc-enciel, qui miroitent dans la lumière. Arc-en-Ciel, c'est ainsi qu'on le nomme, est très fiel' de ses écailles, si fiel' RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Il est surnommé «Le vagabond des airs". Valaisan établi à Genève, Didier Favre est bien connu des élèves de notre canton (voir Résonances de juin 93). L'homme-oiseau vient de publier aux Editions Actes Sud (collection Terres d'aventure) un récit qui relate son premier grand vagabondage. L'an dernier, pendant un mois et demi, il s'est promené dans les Alpes. Ce voyage aérien l'a conduit de Monaco à la Furka. L'ouvrage intitulé ·«Le vagabond des airs» décrit du même coup l'évolution d'un homme qui découvre un art de voler et une philosophie à l'opposé de tout ce qu'il a appris ou expérimenté dans sa vie.
Rappelons que ce premier voyage a servi de test à un second périple qui l'a conduit cet été de Monaco à Jesenice en Slovénie. Au total soixante-neuf heures de vol réparties sur trente jours et, à la clef, un survol de tout l'arc alpin. Didier Favre, Le Vagabond des Airs, Ed. Actes Sud.
..... ACTUALITÉ
Projet de formation des enseignants
La formation permanente sous la loupe Le projet de révision de la loi sur la formation des enseignants, en consultation actuellement, vous a été présenté dans le numéro d'octobre. Nous revenons aujourd'hui sur un des volets de cette révision sectorie~le: la formation permanente. Pour Jean-François Lovey, directeur de l'Ecole normale du Valms romand et président de la commission qui a élaboré l'avant-projet il s'agit avant tout de professionnaliser une gestion actuellement artisanale de la formatio~ permanente. Aujourd'hui, la formation permanente des enseignants valaisans dépend dans une large mesure d'une commission paritaire DIP-Associations professionnelles qui élabore un programme de cours. On y trouve deux éléments principaux: les cours d'été et ceux qui sont étalés durant l'année scolaire.
M. Lovey, qu'est-ce qui va changer si le projet en consultation est accepté? On va passer d'une gestion artisanale à une gestion professionnelle de la formation permanente. Le centre de perfectionnement sera un des piliers de la future Ecole normale supérieure.
Les enseignants seront-ils toujours associés à l'élaboration du programme? Oui! Nous ne souhaitons pas nous couper des milieux professionnels. Il est envisageable de nommer une commission qui comprendrait des représentants des associations d'enseignants et qui assurerait un suivi de la formation. Cette commission l'emplirait une triple mission. Elle déterminerait les besoins prioritaires, en
fonction des besoins inventoriés, organiserait les sessions et évaluerait l'impact des cours dispensés.
Aérer nos esprits Qui seront les intervenants lors de ces sessions pédagogiques. Va-t-on puiser dans le réservoir de l'Ecole normale supériem'e? En partie oui, afin de veiller à une harmonie entre formation initiale et formation continue. Il faudra, en outre, fréquemment avoir recours à des enseignants de l'extérieur du canton. J'estime important d'aérer nos esprits, de nous confronter à d'autres mentalités, qu'il y ait une dynamique de la circulation des pensées. Vous parlez de cours prioritaires. Est-ce la fin des cours de culture générale? Actuellement, on note une certaine dispersion. Mais le projet n'exclut pas des cours de culture générale. Il est évident que leur organisation dépendra essentiellement des moyens financiers. Le projet parle de formation personnelle. Cette ouverture sur le monde social, économique et culturel
est avant tout de la responsabilité de l'enseignant. L'Etat doit-il subventionner de manière égale toutes les demandes? Je ne le pense pas. Il faudra privilégier les cours dont l'apport rejaillira sur l'enseignement.
Le projet de loi mentionne également la formation intensive. C'est dire qu'on songe à favoriser les congés de formation? Oui, pal' exemple dans le domaine des séjours linguistiques. Mais il reste à établir un règlement précis. Je ne pense pas qu'on pourra envisager une prise en charge pal' l'Etat d'un minimum salarial. Le DIP et l'autorité de nomination devraient pal' contre garantir le poste et participer financièrement aux frais d'inscription et de formation. L'ancienneté - une dizaine d'années d'expérience - sera une des conditions pour l'obtention d'un tel congé.
L'Etat tiendra-t-il compte de ces efforts de formation? Là, je n'engage que moi. Je suis partisan d'une revalorisation du statut des personnes qui se forment. Je suis favorable à l'introduction de classes RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
salariales intermédiaires, qui aurait un effet de motivation auprès des enseignants et qui serait la juste récompense d'efforts patiemment accomplis.
N'est-ce pas là la porte ouverte au salaire au mérite tant contesté par les associations d'ensei· gnants? Il est moins contesté sur le fond que sur sa difficile application. Personnellement, je ne trouve ni scandaleux, ni problématique de récompenser ceux qui font un effort supplémentaire de formation, soit en attribuant une responsabilité nouvelle liée à une décharge-horaire, soit par un plus salarial.
Pour éviter de trop grands frais, ne devrait-on pas accentuer une collaboration intercantonale?
Professionnaliser la gestion de la formation permanente des enseignants: un des buts du projet de loi. (photo Valpresse)
Pour les maîtres de l'enseignement secondaire, cela se fait déjà. Ils pourront toujours participer aux cours suisses ou aux séminaires organisés dans les Hautes Ecoles. Je pense qu'on ne tardera pas à mettre sur pied des formations intercantonales, particulièrement dans les domaines des branches spécialisées (ACM, économie familiale, travaux manuels .. .). Cela permettra de garantir des effectifs suffisants.
Lors des deux années d'Ecole normale supérieure, il est prévu d'organiser un stage hors école. L'étudiant pourra choisir entre les milieux industriels, agricoles ou touristiques.
A tous les degrés La formation permanente telle que proposée dans le projet de loi sera·t·elle obligatoire? Le texte précise que l'Etat peut rendre obligatoire un cours, en fonction des besoins de l'école. Et ceci pour tous les degrés d'enseignement. Mais on va beaucoup tabler sur l'engagement personnel.
On reproche souvent aux ensei· gnants d'être imperméables aux réalités de l'économie. Que va· t·on faire pour améliorer cette situation? Nous avons déjà songé à cet aspect dans le projet de formation initiale. RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Dans le cadre de la formation permanente, on souhaiterait ouvrir les cours aux personnes issues d'autres milieux professionnels. Il faudrait aussi que les enseignants puissent s'inscrire à des cours destinés au personnel de l'industrie ou de l'administration ... Pourquoi les maîtres de dessin technique ne participeraient-ils pas à un séminaire de dessin assisté pal' ordinateur destiné aux architectes?
La commission a·t·elle songé aux maîtres de stage? Oui, le projet inclus leur formation. On envisage de créer un statut de maîtres de stage qui impliquerait une formation complémentaire associée à une revalorisation salariale. Nous n'avons pas encore déterminé les modalités. Personnellement, je verrais un appel pal' voie officielle pour trouver quelque trente à quarante volontaires décidés à suivre cette formation. Il faudrait seulement s'assurer une répartition équitable entre les quatre arrondissements.
Second volet On sait qu'en cas de succès, l'in· troduction de la nouvelle loi se fera par paliers, en fonction des moyens financiers de l'Etat. Ne peut·on pas craindre que la for· mation permanente, troisième volet du projet, ne soit repoussée aux calendes grecques? Pour moi, ce n'est pas le troisième, mais bien le deuxième volet. Une fois la formation initiale en place pour les degrés enfantin et primaire, il faudra songer à la formation permanente. Sinon, la réforme ne sera que partielle et souffrira s'insuffisance.
Les enseignants primaires seront encore une fois les premiers à fai· re l'effort ... Cette contrainte est une chance Ils pourront dire: «C'est d'abord notre statut qu'on améliore, et ainsi notre métier auquel on veut redonner de son aura.» Je suis convaincu que les enseignants des classes enfantines et primaires doivent être les meilleurs. Ce qui est entrepris dans les premiers degrés de la scolarité est si détermi· na nt pour la suite qu'on ne doit pas tolérer la médiocrité ou l'inertie. Nos maîtres le savent bien. Propos recueillis par Paul Vetter
.... ON S E PRÉSENTE
Le centre Tomatis de Sion Stéphanie: semble étourdie, paresseuse; a des problèmes de lecture, d'orthographe; a de la peine à mémoriser; parle peu, est renfermée sur elle-même; semble n'être pas intéressée par son environnement sonore' - est mal latéralisée. -
Marc: - ne tient pas en place; - est agressif envers les autres; - recherche toujours l'attention des autres d'une quelconque façon; - parle fort; - a des difficultés de concentration et d'attention;
Attention! Stéphanie, Marc ont peut-être des problèmes d'écoute responsables des troubles du langage, de la communication et du comportement. La méthode Tomatis peut leur apporter une aide considérable. En effet, le professeur Alfred A. Tomatis, oto-rhinolaryngologiste de la faculté de médecine de Paris, a mis en évidence les relations qui existent d'une part entre l'oreille et la voix et d'autre part entre l'oreille et le psychisme. Il a démontré qu'en rééduquant les facultés auditives d'un sujet, on obtenait une transformation de son comportement,
de son écoute et de son langage, ceci se répercutant jusque dans son expression écrite. Le centre Tomatis de Sion applique les découvertes du professeur et reçoit quotidiennement des enfants en difficulté scolaire notamment. Les parents de Stéphanie et ceux de Marc ont entendu parler de cette méthode, aussi ont-ils pris rendez-vous au centre de Sion pour un bilan, appelé audiopsycho-phonologique. Le jour convenu, ils rencontrent l'un des consultants formés à la méthode.
Le personnel du centre Tomatis de Sion Trois consultants: - un enseignant chargé du suivi des jeunes en difficulté scolaire sans problèmes psychologiques autres; - une enseignante de musique chargée du suivi des chanteurs et/ou musiciens; un psychologue chargé du suivi de toutes les personnes ayant des difficultés de communication, de comportement ou autres; Des éducateurs(trices) qui s'occupent des jeunes durant les séances d'écoute et qui gèrent l'aspect technique selon la programmation définie par les consultants.
Celui-ci évalue, en premier lieu, la capacité d'écoute de Stéphanie et de Marc. Cela consiste à rechercher les seuils auditifs, à déterminer la capacité de spatialisation auditive et à analyser la quantité d'analyse des sons de chacune des oreilles. Le test d'écoute sera suivi, dans le cas de Stéphanie, d'un test de latéralité complet qui permettra de déterminer la façon dont elle maîtrise l'asymétrie de son corps et de son cerveau. Une fois ces tests effectués, tant Marc que Stéphanie, accompagnés de leurs parents respectifs, sont invités à un entretien avec le consultant qui leur fait part de son analyse. Le test d'écoute apporte, en effet, des renseignements précieux sur le fonctionnement de l'enfant, sur la genèse de ses difficultés. Il permet d'explorer le comportement, les réactions tant physiologiques que psychologiques du jeune face à son entourage social et familial. Ce bilan débouche sur une proposition d'aide concrète, c'est-à-dire sur l'élaboration d'un programme personnel spécifique qui comprend un certain nombre de séances dont le rythme RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Au centre Tomatis, on travaille l'écoute à l'aide de moyens techniques pe7formants. peut être plus ou moins soutenu. Dans les cas de Stéphanie et de Marc, il leur est proposé de venir, dans un premier temps, tous les jours deux heures au centre pendant une période de deux semaines. Dans quelques jours, Stéphanie et Marc vont débuter leur rééducation proprement dite. Ils viendront chaque jour au centre et bénéficieront de deux heures d'écoute par l'intermédiaire de moyens techniques de haute performance: - des oreilles électroniques conçues comme des simulateurs d'écoute; - des filtres électroniques permettant de travailler sur des fréquences particulières et/ou d'entrer dans le niveau intra-utérin; - des centaines de bandes de musique, de chant, de textes, composées spécialement en laboratoire; - des magnétophones de haute fidélité diffusant à travers les oreilles électroniques les programmes sélectionnés. RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Coiffés d'un casque d'écoute muni d'un vibreur (écoute osseuse), Stéphanie et Marc vont pouvoir, jouer, dessiner, dialoguer, se détendre à leur gré. Seules les activités typiquement intellectuelles leur sont déconseillées; ils ne pourront pas faire leurs devoirs ni étudier leurs leçons. D'autre part durant cette première session, leurs mamans viennent également au Centre dans un but d'accompagnement. Chaque semaine d'écoute est suivie d'un nouveau test d'écoute et d'entretien avec le consultant. Cela permettra à Stéphanie et à Marc d'exprimer leur façon de vivre leur rééducation audio-linguistique et au consultant d'analyser les progrès afin d'ajuster la programmation de la manière la plus pertinente possible. Suite à ces deux premières semaines d'écoute, Stéphanie et Marc seront «en pause», ce qui signifie qu'ils ne viendront pas au centre si ce n'est pour effectuer un test de contrôle qui déterminera la pertinence du moment de la reprise des séances (cette fois-ci,
six jours, à raison de deux heures pal' jour). La suite de la rééducation dépend évidemment de chaque cas. Toutefois, soit pour Stéphanie, soit pour Marc, il est probable qu'une deuxième reprise d'une semaine soit indiquée pour rendre leurs mécanismes psychologiques résistants à toute régression ultérieure. En avançant dans le processus, le consultant indiquera à Stéphanie comment travailler à haute-voix avec l'aide de sa main droite afin de dynamiser encore davantage son cerveau. Elle pourra ensuite étudier ses leçons grâce à cette technique et, de ce fait, améliorer sa mémoire tout en affermissant sa latéralité. Dans le cas de Marc, il s'agira peutêtre de contrôler son alimentation en évitant une ingestion abusive d'aliments acides (sucreries, produits laitiers, boissons gazeuses, ...). Centre Tomatis Pédagogie de l'écoute Rue des remparts 25 1950 Sion
ACM
Pâte àsel C'est une coutume vieille comme le monde de réaliser des objets en pâte à sel. Oubliée pendant la Première Guerre mondiale à cause de la pénurie de sel, elle revient à la mode.
......________________--' 2' primaire: bougeoir
Les recettes Elles varient suivant les personnes et les utilisations. Pour une pâte à utilisation multiple: - 1 tasse de sel 2 tasses de farine (contenant un fort pourcentage d'amidon ou, sinon, ajouter de la fécule de pomme de terre) 1 tasse d'eau Pour une pâte plus rustique, il faut augmenter la proportion de sel (deux tasses au lieu d'une). Pour une pâte plus ferme ou qui sèche uniquement à l'air, on ajoutera une cuillère à soupe de colle à papier peint (déjà diluée).
3' primaire: tableaux
Les couleurs
5' primaire: personnages
La pâte à sel peut être colorée avant le modelage ou après le séchage. Dans la pâte, on ajoute des colorants naturels: café, curry ... ou de la gouache. Après le séchage, on peint avec de la peinture à l'eau.
1re primaire: la branche du printemps
Les objets vernis avec un vernis épais se conservent plus longtemps. Le séchage La pâte à sel peut sécher à l'air ou au four. Placer les objets sur du papier d'aluminium dans le four à lOO-150°C durant Ih-lh30.
Le modelage Pour assembler des parties ou les structurer, il faut travailler comme avec de la terre (fabrication d'une barbotine - pâte à sel et eau - emploi du presse-ail, passoire .. .) Remarque On peut conserver un reste de pâte dans un récipient hermétique dans un endroit frais.
4' primaire: personnages
Corinne Germaniel; Animatrice ACM RÉSONANCES . NOVEMBRE 1993
6' primaire: au clair de lune RÉSONANCES . NOVEMBRE 1993
.... NOS COLLÈGUES coup de moyens pour aider à atteindre un mieux-être. La PNL n'est qu'un de ces moyens.»
Françoise Zwissig
Le mieux-être grâce à la PNL La Programmation neuro-linguistique (PNL) est à la mode. Tous les enseignants valaisans qui sy intéressent de près ou de loin connaissent Françoise Zwissig. En quelques années, cette enseignante spécialisée est devenue la «papesse» de la PNL à l'école. Dans un livre paru récemment, elle relate, en collaboration avec le DI' Pen'en, des expériences menées dans les classes du canton. Portrait d'une passionnée. Elle est discrète, Françoise Zwissig. Secrète même. Quand on lui demande qui elle est, elle lâche quelques bribes, au compte-goutte, On finit tout de même par apprendre qu'elle est sédunoise et enseignante spécialisée dans la capitale depuis vingt-sept ans, qu'elle est célibataire et voue ses l'ares heures perdues à la flûte traversière. On sait aussi que, voici quelques années, elle s'occupait des jeunes chanteurs avant leur entrée à la Schola et chantait dans le chœur Pro Alte. Lorsqu'on évoque son activité professionnelle, Françoise Zwissig sort quelque peu de sa réserve. La passion prend lentement le pas sur la retenue. On se rend très rapidement compte que ses élèves, des enfants en difficulté âgés de dix à treize ans, constituent l'essentiel de ses préoccupations. «J'ai constaté que les élèves des classes spéciales sont des enfants qui souffrent. J'ai toujours cherché dans toutes les directions les moyens qui me permettraient de diminuer cette souffrance», confiet-elle. Et c'est ainsi que l'enseignante s'est mise en quête de son Graal pédagogique, le moyen de donner à chacun le bien-être indispensable au bienapprendre.
Des «petits plus» Du yoga à la sophrologie, la panoplie des méthodes connues y passe. Dans chacune d'elles, Françoise Zwissig trouve quelque chose de positif: «J'utilise toujOUl's les respirations du yoga pour calmer les enfants.» Elle se penche également sur l'éventail des méthodes scolaires qui lui apportent bien de «petits plus», mais seulement de «petits plus». En 1986, Françoise Zwissig découvre la Programmation neuro-linguistique (PNL), un peu par hasard, en échangeant avec des collègues. Elle les accompagne à Viège chez le Dr Gisela Perren, une pédopsychiatre fervente adepte de cette technique. «Sa capacité de faire ressortir chez chaque enfant les éléments positifs sur lesquels on pouvait construire m'a convaincue», avoue l'enseignante sédunoise. Les choses s'enchaînent alors rapidement. Le Dr Pel'l'en est conviée à venir s'exprimer dans le cadre de la session pédagogique, puis une douzaine d'enseignants spécialisés suivent une formation (six jours non-consécutifs) payée par l'Etat. Les premiers résultats obtenus en classe sont prometteurs. La plupart des participants souhaitent poursuivre
leur formation. Pour permettre à ces convaincus de se perfectionner à moindres frais, Gisela Pen'en propose un marché: elle leur dispensera gra-' tuitement ses connaissances à condition que les enseignants rédigent commentaires et résumés de leurs expériences en classe. Françoise Zwissig, convaincue d'avoir trouvé un appui essentiel pour sa pratique pédagogique, poursuit sa formation.
Cours pris d'assaut Aujourd'hui, la maîtresse sédunoise est devenue une des autorités en matière de PNL scolaire. Les cours qu'elle donne dans le cadre de la session pédagogique sont pris d'assaut; les leçons réparties durant l'année scolaire également. Sollicitée de toutes parts, elle s'avoue «débordée». D'où vient ce succès? «On obtient très rapidement des résultats positifs. Prenons, par exemple, la technique d'ancrage. Si on la teste sur quelqu'un qui ne connaît rien à la PNL, après un quart d'heUl'e, il en perçoit déjà la puissance.» Mais Françoise Zwissig ne veut pas parler de panacée, «Ce n'est pas un remède miracle. Il existe beauRÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Les pré-adolescents dont s'occupe Françoise Zwissig éprouvent des difficultés scolaires et manifestent souvent des troubles du comportement. Comment participent-ils à ces séances où le calme et la douceur règnent en maître? «Ils reçoivent ça très bien. Ça ne ressemble pas à l'école. POUl' eux, c'est déjà un bon point», explique en riant l'enseignante. «On les conduit dans le rêve et on leur explique que le rêve peut être positif. C'est nouveau pour eux.» Certains, les plus perturbateurs - ou perturbés «Les enfants découvrent que le rêve peut être positif" - semblent parfois refuser de participer. Et Françoise Zwissig de se souvenir d'un enfant violent qui tout au long du premier liberté. Mais je me demande cours de formation», explique la trimestre semblait vouloir rester en quand même quel est le but pOUl" pédagogue. «J'ai consacré beau· retrait lors des séances de PNL. A suivi par l'école. Apprendre à ap- coup de temps à cet ouvrage. Noël, deux petites Portugaises sont prendre, être bien dans sa peau: Mais c'était la suite logique de venues s'ajouter à l'effectif. C'est voilà les objectifs prioritaires. Et la promesse faite au Dr Perren.» notre «petit dur» qui, au grand éton- quand les jeunes auront besoin de nement de sa maîtresse, s'est proposé savoir ceci ou cela, ils se rensei- Si elle se sent parfois débordée pal' pour leur expliquer ce qu'on faisait en gneront» précise-elle avec conviction. les multiples sollicitations que lui vaut sa réputation de spécialiste de classe. «Il a parlé à la deuxième personne en disant quand tu 'Une conviction confortée par l'appui PNL, Françoise Zwissig ne regrette marques un goal, tu fais ce geste, des autorités scolaires. Deux inspec- pas son choix. Outre ses vertus pédaquand tu manges du chocolat, tu teurs ont déjà suivi ou suivent son gogiques, cette méthode lui a été d'un fais ce geste, c'est comme si on fai- cours. «Du côté de l'Ecole normale, précieux apport personnel: «Je ne sait des réserves. Puis il a enchaî- je sens également un intérêt. Un suis pas d'une nature très opti· né: et le soir, quand JE suis dans professeur de psychologie a suivi miste. Au contraire! Je pense que mon lit, JE puise dans mes ré- mes leçons et m'envoie des j'ai beaucoup changé. La PNL m'a considérablement aidée; sur serves. Et il avait les larmes aux élèves.» le plan de la santé entre autres», yeux», se souvient-elle avec beaucoup d'émotion. conclut l'enseignante sédunoise.
Un nouvel outil Objectif bien-être Tout au long de la discussion, le mot «bien-être» revient régulièrement dans la bouche de Françoise Zwissig qui place son acquisition comme objectif prioritaire, loin devant les savoirs. «Je me sens quand même te· nue de transmettre à mes élèves les connaissances exigées. Même si dans l'enseignement spécialisé, on bénéficie d'une plus grande RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Désormais, les personnes intéressées par les applications scolaires de la PNL disposent d'un nouvel outil. En publiant «La Programmation neurolinguistique à l'école», Françoise Zwissig et Gisela Perren-Klingler veulent avant tout piquer la curiosité des enseignants et les inciter à suivre une formation en PNL. «Ce n'est pas un manuel d'apprentissage. On y trouve des exemples concrets mais il ne peut pas remplacer un
On peut acquérir le livre «La Programmation neuro-linguistique (PNL) à l'école, expériences dans l'enseignement spécialisé» de Françoise Zwissig et Gisela PerrenKlingler à l'adresse suivante: Françoise Zwissig Chemin des Collines 10 1950 Sion (Tél. 027/22 81 66) Prix: 28 francs.
REVUE
DE
PRESSE
INFORMATION PROFESSIONNELLE
Choix d'un métier
Bribes d'octobre Ecoles alémaniques Des nids de xénophobes
Enseignement de l'histoire Des députés réclament
Recteurs d'universités Un pouvoir renforcé
Plus de 50% des écoliers alémaniques souhaitent le renvoi des étrangers. Les premiers résultats d'une enquête menée auprès de 700 adolescents de 14 à 16 ans inquiètent les responsables de l'éducation. 53,8% des jeunes interrogés pensent que les étrangers devraient être renvoyés dans leur pays; 62,5% d'entre eux estiment «qu'avec autant de nationalités différentes dans un pays, ça ne peut pas bien se passer». (NQ 6.10)
La commission fédérale de compréhension propose de réhabiliter l'enseignement de l'histoire suisse quelque peu délaissé dans les écoles. Selon elle, mieux se connaître permettrait de mieux se comprendre. «Il faut ancrer l'enseignement de l'histoire plus fortement dans l'étude du XIX' et du XX' siècle» estime le conseiller aux Etats Jean Cavadini. Idée partagée par le Genevois Gilles Petitpierre: «C'est l'Etat moderne qui intéresse les Suisses, pas 1291.» (NQ 11.10)
Genève veut se donner les moyens d'accélérer la coordination universitaire. Pour que les universités romandes s'intègrent, il faut que leurs directions le veuillent et soient fortes. Un projet de loi visant à renforcer le pouvoir des recteurs sera déposé prochainement au Grand Conseil genevois. (NQ 20.10)
Monthey L'allemand à la maternelle
Le numerus clausus dans les facultés de médecine suisses, c'est pour bientôt. Le vice-recteur genevois, Luc Paunier a dévoilé les grandes lignes d'un projet. On prévoit une sélection préuniversitaire avec un examen psychotechnique d'aptitude, assorti pour les plus faibles d'une interview. Les notes de matu ne devraient pas être prises en compte. Les candidats refusés pourraient se mettre sur une liste d'attente. (NQ 21.10)
Conférence intercantonale à Sion Hautes études pédagogiques et chômage La conférence intercantonale des chefs de service des Départements de l'instruction publique de Suisse romande et du Tessin s'est tenue à Sion. Parmi les thèmes abordés, on relève des sujets d'actualité tels les Hautes études pédagogiques (HEP) et le chômage. On a élaboré vingt-trois thèses pour adapter les systèmes de formation des enseignants. Des thèses qui dessinent le profil type d'une HEP. Quant à Jacques-André Tschoumy, directeur de l'IRDP, il a présenté un modèle visant à transformer le temps et l'argent du chômage en temps de production. (NF 8.10)
Moratoire sur les économies Les députés genevois refusent Le Grand Conseil balaie une motion socialo-communiste qui voulait suspendre les économies à l'Instruction publique. Même les écologistes n'ont pas suivi. Une députée DC estime qu'une pause serait démobilisatrice alors qu'il faut à l'école dynamisme et imagination. (Journal de Genève 9.10)
Singularité de la scolarité montheysanne, l'école allemande réservée aux bambins de 3-4 ans se veut une expérience enrichissante dans l'apprentissage d'une deuxième langue et le processus de socialisation de l'enfant. Défaut de l'institution: elle ne connaît pas de suite immédiate dans les classes enfantines et dans les premières années du primaire. L'écolage introduit dernièrement par la commune a d'autre part fait chuter les effectifs de plus de la moitié. (NF 14.10)
Violence à l'école Faits divers affichés à la une des médias, des actes de violences scolaires nous effrayent sans pour autant nous impliquer. Et pourtant, comme le reste du monde, le Valais n'échappe pas aux diverses formes sournoises de déviances psychiques ou physiques. De nombreux enfants font l'apprentissage de la violence dans le cadre familial. «Comment s'étonner dès lors que cela se répercute sur l'entourage extérieur?», interroge la journaliste Ariane Alter-Manfrino. (NF 19.10)
Hop! voilà infOP L'heure du choix a sonné. Votre enfant hésite! Grâce à infOp, il pourra se déterminer en connaissance de cause. InfOp, c'est le nouveau classeur des services d'orientation professionnelle de Suisse romande. Au total quelque 650 fiches qui, d'acheteur à zoologiste, vous donnent tous les renseignements nécessaires. sibles ainsi que la situation du marché. Notre candidat acteur est averti: «Les difficultés d'emploi sont telles qu'il est souhaitable d'avoir conjointement une autre profession.»
Etudes de médecine Le numerus clausus arrive
Education à la santé Petit déjeuner à l'école Mille élèves des classes primaires sierroises vont apprendre en clas1;le à composer leur petit déjeuner. Du 1er novembre au 3 décembre, des diététiciennes passeront les informations à l'aide de jeux pédagogiques adaptés aux niveaux scolaires des élèves. La mise en pratique des différents principes présentés se concrétisera par la consommation d'un petit déjeuner organisé en buffet. Les enseignants participeront activement à cette action en intégrant dans leur progl'amme des éléments ayant trait à l'alimentation. (NF 22.10) RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Deux autres rubriques complètent la fiche. La première inventorie les professions voisines tandis que la seconde fournit les adresses utiles pour obtenir des renseignements complémentaires.
Aussi sur vidéotex D'ici la fin de l'année, les infOP seront aussi disponibles par télématique. La base de données baptisée TIPTOP fournira les mêmes renseignements et sera accessible par Vidéotex (Code *5758#).
Choisir un métier? Plus facile grâce à infOP.
Le métier d'acteur vous tente? Vous souhaitez des renseignements à ce sujet. Pas de problème avec infOP. Une première rubrique décrit le champ d'activité de l'acteur, qu'il soit homme de théâtre, de télévision ou de radio. On y apprend entre autres que «En Suisse, acteurs et actrices sont amenés à rechercher constamment de nouveaux engagements. Ils doivent savoir se vendre et se créer des postes.» Une seconde partie précise les qualités requises. Dans notre RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
exemple, on note en vrac la forte personnalité, l'audace, la créativité, la mémoire ...
Un acteur averti ... La formation, filières et contenu, font aussi l'objet d'un chapitre. Tout y est: durée, conditions d'admission, titre obtenu. Suivent les perspectives professionnelles. On y trouve les perfectionnements ou les promotions pos-
TIPTOP et infOP font désormais office d'encyclopédies du choix professionnel. Ils sont le fruit de la collaboration des Services d'orientation professionnelle de la Suisse romande qui ne veulent pas en rester là. Dès l'automne 95, la collection des infOP sera revue, corrigée, améliorée tous les deux ans afin d'en garantir la fiabilité. Alors pisciculteur ou diplomate? Hop! voilà infOP. Paul Vetter
... RECHERCHE
EUROPE Séminaire à Saillon
INSTITUT ROMAND DE RECHERCHES ET DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUES
L'Europe en point de mire Jeudi 25 et vendredi 26 novembre, l'AIDEP, l'Association des inspecteurs et directeurs d'écoles primaires de la Suisse romande et du Tessin, organise à Saillon un séminaire intitulé «La Suisse de l'Education et l'Europe de demain». Sous la houlette du directeur de l'IRDP, Jacques-André Tschoumy, les participants pourront prendre part à plusieurs sessions circonscrites par un thème commun: l'éducation dans l'après 6 décembre 92. Elles viseront à définir des résolutions d'actions à échelles suisse, romande, puis cantonale. L'IRDP a conçu et organisé cette session pour le compte de l'AIDEP avec l'espoir que les inspecteurs et inspectrices, directeurs et directrices assurent l'impulsion nécessaire à la défense de l'Ecole en Suisse romande et au Tessin,
en regard de l'Europe de l'éducation en mouvement.
Projets concrets Un temps important sera consacré à la présentation de projets concrets de plusieurs secteurs de l'éducation, avec accent sur l'école primaire. Ce sera par exemple le cas pour les interventions de Irène Cornali-Engel qui présentera une réalisation de COROME. La commission romande des moyens d'enseignement a décidé l'édition de supports didactiques destinés à présenter la dimension européenne à l'école obligatoire. Quant à Monica Gather Thurler, professeure à l'Université de Genève, elle a choisi pour thème: «Innover à l'école primaire: quelques suites d'un projet européen».
Le séminaire de Saillon s'annonce riche: quatre sessions d'une demijournée chacune, onze interventions spécialisées, trois temps de réflexion, de débat et de mises en œuvre et six participations de France et d'Italie voisines.
Nouveaux objectifs de l'enseignement préscolaire: séminaire de Chaumont, les 3 et 4 mai / documents réunis par Irène CornaliEngeL- Neuchâtel: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1993. - 63 pp. - (Regards; 93.309).
L'AIDEP a choisi d'apporter sa contribution à l'avancée d'un nouveau dossier EEE (Espace Europe Education). Signe de cette volonté, l'ouverture du séminaire a été confiée à Astrid Debons, membre du comité «Né le 7 décembre 92», comité qui a lancé l'initiative «Pour notre avenir au cœur de l'Europe».
De nouveaux objectifs pour l'école enfantine de Suisse romande ont été définis, à la suite d'une démarche associant largement les autorités administratives, les experts du domaine et les enseignants eux-mêmes. Adoptés récemment par la Conférence des chefs de Départements de l'instruction publique de Suisse romande, ces «Objectifs et activités préscolaires» sont en voie d'introduction dans les divers cantons romands.
SOUVENIRS
Surcharge des classes J'entends de divers côtés qu'on se plaint de ce que la mariée est trop belle, je veux dire les classes trop chargées. Une belle l'entrée, c'est fort bien quand on dispose de locaux suffisants pour recevoir toute cette jeunesse et de maîtres assez nombreux pour l'instruire. Mais il en est des élèves comme des chiffres du budget. Les prévisions administratives concordent rarement avec la réalité. On a donc dans maintes communes des écoles et des classes qui semblent donner un démenti à la loi de physique en vertu de laquelle le contenant doit toujours être plus grand . que le contenu.
Il y a bien une loi qui défend d'entasser plus de cinquante à soixante enfants par classe et cette disposition me semble déjà bien exigeante pour le maître. Quand on a pendant six heures une trentaine d'enfants sur les bras, on doit éprouver un vif désir de les mettre à terre. Mais vous représentez-vous soixante, huitante, quelquefois cent enfants grouillant dans une classe construite pour un maximum de cinquante? Jamais on n'avait tant écrit sur l'hygiène, nommé plus de commissions, édicté plus de mesures prophylactiques, fait une guerre plus acharnée
Nouveautés
La session se conclura de façon prospective sur l'examen de scénarios pour demain.
à toutes les variétés de bacilles, et jamais cependant on n'a pris moins de précautions pour empêcher que nos écoles ne deviennent des foyers de pestilence et de contagion. Il ne se trouvera donc pas un chimiste pour analyser cette buée tiède et écœurante qui vous prend à la gorge quand vous entrez dans une classe, et qui concentre un virus de choix les résidus et les déchets d'un ail' plusieurs fois respiré par soixante poitrines? Tiré de l'Ecole primaire du 30 août 1906 RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
C'est pour préparer leur utilisation dans une perspective commune que les formateurs de tous les cantons romands ont été réunis en un séminaire organisé à niveau intercantonaL Ces deux journées de travail ont permis de présenter et d'approfondir les intentions pédagogiques et didactiques qui sont à la base des nouveaux objectifs. Elles ont été consacrées également à la présentation détaillée de quelques champs d'activités. Les communications et interventions du séminaire sont relatées dans le document.
*** Tschoumy, Jacques-André.- Du monocle aux Varilux: du traitement d'un problème à un regard sur soi-même, et à une prise de conscience de ses propres filtres: s~nthèse de «Inter 93», colloque «Education en contexte plurilingue et pluriculturel», Berne, RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
18-20 mars 1993. - Neuchâtel: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1993.57 pp.- (Ouvertures; 93. 402). L'approche interculturelle est en mutation, c'est l'une des conclusions du Colloque de mars 1993, tenu à Berne, sur «Education en contexte plurilingue et pluricultureh>. L'approche interculturelle relevait d'une culture mosaïque; elle s'oriente peu à peu vers une culture-tiers, et vers une culture alliant non plus le couple «identité-similarité», mais le couple «identité-altérité» . Cette évolution repose sur une triple articulation à trouver, dans nos sociétés post-modernes européennes, entre droit du sol et droit des personnes, citoyennetés simples et composées, majorités et minorités. Cette évolution va en déterminer les politiques linguistiques. Mettez vos lunettes, changez vos monocles, achetez-vous des Varilux, telle est la trame de la synthèse subjective faite à l'issue de ce Congrès important, dans les champs linguistiques, politiques, sociaux, et éducatifs de notre temps.
*** Cornali-Engel, Irène, Perret, JeanFrançois. - Objectifs de l'école enfantine: une consultation et ses résultats.- Neuchâtel: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1993. II, 36 pp.(Recherches; 93. 107) Entreprendre, à niveau romand, une redéfinition des objectifs de l'école enfantine est une opération de coordination intercantonale qui mérite le plus grand soin. L'enjeu est de trouver une
formulation des visées de l'école enfantine, et plus largement d'en proposer une image cohérente, par-delà les sensibilités et les traditions cantonales. Les nouveaux objectifs de la préscolarité, adoptée par la CDIP/ SR + TI en 1992, sont le résultat d'une vaste entreprise d'élaboration qui s'est déroulée en plusieurs temps; celui de l'élabOl'ation d'un avant-projet préparé par des représentants des Départements de l'instruction publique et pal' des représentants des enseignants, puis celui d'une large consultation auprès des enseignants concernés et auprès de quelques personnes connaissant bien le domaine, enfin celui du dépouillement et de l'ajustement du projet initiaL Dans sa première partie, le présent document rend compte des débats et des décisions de la dernière des étapes mentionnées ci-dessus. Dans sa deuxième partie, le lecteur trouvera les résultats de la consultation par questionnaire, organisée dans les cantons romands tout début 1991. Quelque 800 personnes directement concernées par la préscolarité se sont ainsi prononcées individuellement ou en groupes sur un projet de document élaboré par la Commission romande chargée de la redéfinition des objectifs de l'enseignement préscolaire. Les résultats obtenus montrent un accueil plutôt positif du document. Mais à plusieurs reprises, il apparaît des différences d'appréciation quant aux visées exactes de l'Ecole enfantine, différences correspondant à des attentes et traditions, notamment cantonales, distinctes.
;sa
SPECTACLE
EN RACCOURCI--------------, Brochure DBS Tout sur la formation
Aide pour le Kosovo Concours de dessin
L'UBS a publié récemment un dépliant riche de renseignements. Il donne un aperçu de la formation professionnelle de la population suisse et contient des données statistiques sur les écoles primaires, secondaires et sur les universités du pays. Des exemplaires peuvent être obtenus dans les succursales de l'UES.
Le Secrétariat suisse de pédagogie curative et spécialisée (SPC) organise à Bienne les 6 et 7 mai 1994 un congrès sur le thème de l'Intégration scolaire des enfants handicapés. Destiné au personnel enseignant des écoles régulières, des classes de développement, des écoles spéciales et des jardins d'enfants, il traitera des possibilités de scolarisation communes des enfants handicapés et non-handicapés. Renseignements: SPC, Av. du temple 19C, 1012 Lausanne. Tél. (021) 653 68 77.
Pour financer une aide aux enseignants albanais du Kosovo, une vente de pin's, créés sur la base de dessins réalisés par des élèves, sera organisée par la SEB (Société des enseignantes et enseignants bernois). Pour ce faire, la SEB lance un concours de dessin de pin's. Thème proposé: «L'école divertit)} . Le sujet évoquera donc un événement mémorable, un cours ou une action de la vie scolaire qui a occasionné une joie particulière. Le dessin doit être réalisé sur une feuille A4 avec encre, crayon, crayon de couleur ou feutre. Les envois comprenant un modèle noir-blanc et une copie couleur doivent parvenir jusqu'au 1er décembre à l'adresse suivante: BLV/SEB, Sujets de pin's, CP, 3000 Berne 7. Prière d'indiquer au dos de la feuille votre nom, adresse, classe, professeur et école. Le concours s'adresse aux élèves et maîtres de la scolarité obligatoire qui seront répartis en quatre catégories: élémentaire (1re à 3'), intermédiaire (4' à 6'), supérieure (CO) et professeurs. Renseignements supplémentaires: G Schmid, Sekundarschule, 3432 Lützelflüh. Tél. (034) 61 23 43.
Duo de percussion Proposition d'animation pédagogique
Revue Pro Juventute Enfants et jeunes dans la famille
Pour promouvoir l'apprentissage de la musique par le biais de la percussion, deux musiciens professionnels, Thiel'l~ Hochstiitter et Daniel Schweizer proposent des animations pédagogiques. Présentation des instruments et démonstrations précèdent une introduction au rôle de chaque instrument. Lorsque le nombre d'élèves n'excède par 25 à 30, les animateurs les font participer au «concert)}. Le prix de chaque leçon de 45 minutes est fixé à 160 francs. Renseignements: Thierry Hochstiitter, Ch. Jacques Ormond 42, 1256 Troinex. Tél. (022) 784 24 41.
Le numéro 3-93 de la revue Pro Juventute, consacré aux enfants et aux jeunes dans la famille, vient de paraître. «Idéaux et débats)} prépare ainsi 1994, Année internationale de la famille. Développement de la politique familiale en Suisse et en Europe, coût de l'enfant, l'encontre familiale à travers les maux, négociation familiale: tels sont les sujets de quelques-uns des principaux articles. Pour vos commandes: Pro Juventute, rue Caroline 1, 1003 Lausanne. Tél. 021 / 3235091.
Pédagogie curative et spécialisée Congrès «intégration scolaire»
Concours «l'Europe à l'école» Vivre ensemble en Europe Pour favoriser chez les jeunes Européens une réflexion sur la dimension européenne des valeurs, du patrimoine culturel et de leur destin commun, trois associations européennes de Suisse lancent un grand concours. Destiné aux jeunes de 10 à 21 ans, il propose des activités artistiques ou des travaux écrits. Doté d'un montant total de 20 000 francs de prix, le concours «l'Europe à l'école)} propose 22 thèmes répartis dans les différentes catégories. Pour plus de l'enseignements: Fondation Jean Monnet pour l'Europe, concours «l'Europe à l'école)}, Ferme de DOl'igny, 1015 Lausanne. Tél. (021) 692 42 80.
Télématique à l'école Tapez *4020# L'IRDP a développé un réseau scolaire télématique conçu pour l'école obligatoire. Accessible à tous par le · réseau téléphonique et le vidéotex des PTT, il permet de participer aux réunions régulières des enseignants utilisateurs qui ont l'occasion d'échanger et de se concerter. Pour participer, il vous faut une ligne téléphonique et un terminal Vidéotex (disponible pal' l'IRDP) ou d'un PC avec modem muni d'un logiciel vidéotex (disponible par l'IRDP). Les coûts des communications, estimés à 100 francs par mois, sont couverts grâce au programme de soutien des PTT. Pour tous renseignements, adressez-vous à l'IRDP. Tél. 038 / 2441 91 (M. Bettex).
Nouvelles du Groupe vocal des enseignants valaisans Chansons, musique, danse et théâtre communiquent ensemble leur même élan de vitalité, de sensualité et de fougue afin de donner corps au prochain spectacle musical, interprété pal' le Groupe vocal des enseignants valaisans. Michel Berger, Jean-Jacques Goldman, Patrick Bruel, Céline Dion, Jacques Higelin ainsi que d'autres chansonniers que vous reconnaîtrez dès les premières notes, se joignent à eux pour habiller musicalement ce spectacle avec: - Quand on arrive en ville - L'enfant de la pollution - Les uns contre les autres (de la comédie musicale Starmania)
- J'irai au bout de mes rêves - Qui a le droit ... Janine Travelletti nous emportera avec ses danseuses dans un monde empreint de volupté et de violence comme nous le démontre si bien la vie. Christophe Fellay emploiera tout son génie musical pour accompagner nos chanteurs. Algée Rey et son groupe vocal (qui travaillent depuis une année déjà) déploieront tout leur talent afin d'atteindre votre fibre émotive. Martin Gay-des-Combes qui a conçu ce spectacle, le mettra en scène avec toute cette équipe de joyeux drilles dans l'unique but de vous divertir. et le thème - et l'histoire est-ce bien important?
RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Photo: Muriel Biollaz / STRATES
Si vous aimez la musique, le chant, la danse, le théâtre, la magie des lumières et si vous avez envie de passer un bon moment, le meilleur moyen de satisfaire votre curiosité est de venir les rejoindre et prendre place dans la salle de la Matze à Sion.
Réservez tous ces deux dates 4 et 5 mars 1994 Salle de la Matze à Sion
Une explosion d'harmonie et de vie entraînera chacun d'entre vous dans un spectacle rêvé qui est peut-être le vôtre.
..
1
III
ACTUALITÉ
RECHERCHE
Forum «Ecole pour un seul monde»
Recul de la lecture
Un prix pour les moyens d'enseignement
Aussi chez les enseignants
Le Forum «Ecole pour un seul monde» propose pour la première fois en 1994 le prix «Planète bleue» doté de 10 000 francs, destiné à récompenser des moyens d'enseignement. Ce prix sera décerné à des documents qui présentent les questions de l'environnement et des droits de l'homme dans une perspective globale et permettent ainsi un «apprentissage globab>.
Dans l'ensemble de la Suisse, des enseignants et des spécialistes analysent systématiquement depuis plusieurs années des moyens d'enseignement en fonction de leur contribution à un apprentissage et à un comportement ouverts sur le monde. Les résul-
tats de ces évaluations sont publiés régulièrement par le Forum «Ecole pour un seul monde» en Suisse alémanique, en Suisse romande et au Tessin; ils fournissent au corps enseignant de tous les degrés, aux membres de commission de moyens d'enseignement, ainsi qu'aux maisons d'édition, des renseignements importants sur l'évolution des moyens d'enseignement dans le domaine de l'apprentissage global. En 1994, l'association faîtière des organisations actives dans le domaine de l'éducation au développement décernera pour la première fois le prix «Planète bleue» doté de Fr. 10 000.à des moyens d'enseignement tou-
chant au domaine de «l'apprentissage global». Le jury qui se compose de spécialistes de toute la Suisse est présidé par Anton Strittmatter, rédacteur en chef de la Schweizerische Lehrerinnen- und Lehrerzeitung. La remise du prix aura lieu en mai 1994 à l'occasion de la foire internationale de moyens didactiques et pédagogiques World-didac à Bâle. Pour d'autres renseignements concernant le prix «Planète bleue» et la journée d'étude, prière de s'adresser au: Forum «Ecole pour un seul monde», Aubrigstrasse 23,8645 Jona, Tél. / fax 055 / 28 40 82.
Jeunes enseignants au chômage
Des stages pour débuter Plusieurs jeunes enseignants n'ont pas trouvé de poste au sortir de l'Ecole normale. Plutôt que de les laisser déprimer à la maison, pourquoi ne pas leur proposer d'effectuer un stage dans une classe? Cette question, le Département de l'instruction publique se l'est posée. En collaboration avecl'Office cantonale du travail, il a décidé l'organisation de tels stages pour les enseignants sortis de l'Ecole normale en juin 1993 qui n'ont trouvé ni poste fixe, ni activité de remplacement.
Ces stages durent trois mois. Au terme de cette période, le maîtreformateur délivre une attestation à son stagiaire. On fait ainsi d'une pierre deux coups. D'une part, l'enseignant débutant bénéficie d'une formation complémentaire. D'autre part, pour le maître-formateur titulaire d'une classe spécialement lourde, l'apport du stagiaire constitue une aide non-négligeable. Autre avantage: les trois mois passés en classe sont assimilés à une activité normale d'enseignement. On en tiendra compte pour l'obtention des titres délivrés après le certificat de maturité pédagogique.
Durant toute la durée du stage, le jeune reçoit comme rémunération ses indemnités de chômage. Il est cependant tenu de poursuivre ses recherches d'emploi et doit interrompre le stage sans délai s'il trouve une activité de nature durable. Dispensé du timbrage hebdomadaire, le stagiaire doit veiller à mettre à jour sa carte de contrôle une fois par mois. Des renseignements complémentaires peuvent être obtenus au: Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 Sion. RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
Les enseignants français participent pleinement au phénomène général de recul de la lecture perceptible parmi les classes moyennes. Dans un délai de huit mois, seuls 57 % des enseignants interrogés ont acquis ou emprunté au moins un livre. C'est une des conclusion d'une étude menée par l'Institut national de recherche pédagogique (INRP). Concernant la lecture de la presse quotidienne, les enseignants se situent sous la moyenne reconnue pour l'ensemble des Français. Plus inquiétant encore, ils ne compensent pas ce manque d'information par les nouveaux médias. Certes, la quasi-totalité des personnes interrogées regarde les journaux télévisés le soir. Mais plus de la moitié d'entre elles ne possèdent pas de Minitel. Seuls 20 % ont un ordinateur et près de la moitié de ces possesseurs ne s'en servent pas! Un second volet de l'étude concernait la culture pédagogique des enseignants. L'analyse des résultats conclut à une assez grande dispersion des lectures. Deux auteurs sont cependant «plébiscités» par plus d'un tiers des enseignants interrogés: la Garanderie et Meirieux. «Le choix massif de ces deux pédagogues montre que les enseignants élisent les auteurs qui mettent l'élève au centre des apprentissages et privilégie la relation pédagogique plutôt que l'enseignement» constatent les chercheurs.
Pas de formation Une série d'entretiens plus appronfondis a été menée auprès d'une minorité d'enseignants lecteurs parmi les professeurs de collèges et de lycées. Elle a permis aux enquêteurs de RÉSONANCES . NOVEMBRE 1993
constater, entre autres, que «les interviewés, en général, considèrent qu'ils n'ont pas eu de formation initiale en pédagogie. L'année de CPR ou d'Ecole normale est vécue, au mieux, comme un rite de passage ou l'occasion d'une découverte de l'innovation quand l'établissement de stage est expérimental.» Les enseignants interrogés estiment parfois que l'essentiel de leur formation a été acquise «sur le terrain». Mais ceux qui collaborent à l'Institut national de recherche pédagogique considèrent néanmoins, à une très large majorité, que cette participation a favorisé une évolution de leurs pratiques d'enseignement. Les chercheurs, à partir des entretiens décryptés, dégagent six types d'enseignants en fonction de quatre critères, les modes d'information et d'apprentissage, les savoir mentionnés, les objectifs et les valeurs attribués au métier d'enseignant et l'histoire sociale. On parlera donc des «mobilisés, relationnels, disciplinaires, domestiques, managers et divergents». Selon les auteurs de l'étude, ces six familles n'ont pas de valeur représentative mais sont à considérer comme des types idéaux. Pour permettre une meilleure diffusion des écrits sur l'éducation, on a demandé aux enseignants-lecteurs quels étaient les freins qui limitaient cette diffusion. Les réponses déploraient le plus fréquemment l'absence de personnes-relais, le manque de formation et de temps, le manque de lieux de concertation et l'approvisionnement insuffisant des centres de documentation.
Pour tout savoir de cette enquête: Que lisent les enseignants? Lectures et
diffusion des connaissances en éducation, Christiane Etévé avec la collaboration de Christian Gambart, Institut national de recherche pédagogique. (Disponible à tORDP).
COUSINS - SURPRISE
Un menu bien singulier Le latin sagina a passé du sens d'engraissement à celui de nourriture grasse. Au fil des temps, ce vocable a donné saïn en vieux français et sain en espagnol. Dans les deux langues, ces mots-cousins signifiaient graisse. Le premier, uni à dous (doux), désigna dès le XIIIesiècle la graisse fondue du por~, l~ saindoux. Le second s'appliqUalt a un morceau de graisse ou de moelle donné en récompense au faucon lors d'une partie de chasse. Par extension, ill'epl'ésenta un assaisonnement puis une courte pièce bouffonne jouée pour le délassement pendant l'entracte, une sorte de récompense pour les spectateurs. Devenu en français saynète, le terme est synonyme de sketch. L'étymologie populaire comprend le mot comme un diminutif de scène. A propos de porc, l'origine du sanglier e.st, el~e a~ssi, bien singulière. L'adjectIf latm smgularis signifiait soit «hors du commun», soit «seul, isolé». On retrouve en français ces deux acceptions d~ns le mot singulier. Mais singula/'LS (porcus), littéralement porc solitaire, a aussi abouti à sanglier. Le mot ~é~i~a d'abord le mâle âgé ayant déflmt.lve~ent quitté ~oute compagnie, celUl qu on appelle d ailleurs en vénet;ie .«solitaire». Puis il s'appliqua à l ammal en tant qu'espèce.
Appétissante purée Notre menu, sanglier et saindoux peut aussi s'accompagner de purée: La racine de ce mot est l'adjectif purus, pur en français, et de son dérivé purare (nettoyer). Ce dernier mot évolua pour donner, en ancien français ~ purer. A ce sens initial s'ajouta celUl de «passer un produit au tamis le décanter pour n'en garder que le~ él~ments ~tilis ables» . Quand il s'agisSalt de frUlts et de légumes, le mélange de pulpe et de jus ainsi recueilli s'appela purée. L'idée de presser de clarifier, entraîna celle de couler,'devenir liquide. Ainsi, le liquide issu de la décomposition du fumier fut nommé purin. Appétissant cette purée ' n'est-il pas? ~our
terminer de manière plus poétique, sachez que bretzel, vient de l'alsacien et signifiait bras (dérivé du latin bracchillln). Pourquoi? Tout simplement parce que le bretzel avait la forme de deux bras enlacés.
Sources: Dictionnaire des mots d'origine étrangère, Ed. Larousse, 1991; Les étymologies slllprises, René Gan'us Ed. Belin, 1988; Le Petit Robert' Ed. Le Robert. '
Du mobilier scolaire fabriqué en VALAIS Au prix de la série - Exécution soignée
SOLA-DIDACT FINETTES 54 1920 MARTIGNY Tél. (026) 225464 - Fax (026) 220248
La rédaction de Résonances remercie les élèves du CO de Saint-Guérin, du Collège de la Planta et de la classe de 3P de Muraz/Sierre qui se sont prêtés aujeu des photos.
RÉSONANCES Mensuel de l'école valaisanne. Edition, administration, rédaction Département de l'instruction publique (DIP) Office de recherche et de documentation pédagogiques (ORDP) Gravelone 5, 1950 Sion Téléphone (027) 21 6285. Direction Jean-Pierre Salamin Rédaction Paul Vetter Conseil de rédaction Patrick Abbet, Ass. parents Rémy Dayer, SPVal Maurice Dirren, OSP Jean-François Lovey,DIP Tristan Mottet, AVECO Maurice Nanchen, SMP Laurent Perruchoud, AVPES Georges Sierro, AVEP Photographe Jacques Dussex Données techniques Surface de composition: 175 x 245 mm. Format de la revue: 210 x 280 mm. Impression en offset en noir et une teinte vive photoIithos fournies ou frais de reproducÜo~ facturés séparément pour documents fournis prêts à la reproduction. Parution Le 15 de chaque mois sauf juillet et août.
Délai de remise des textes et des annonces Le 20 du mois précédent.
RÉGIE DES ANNONCES PUBLICITAS, 1951 Sion Téléphone (027) 29 51 51 Téléfax (027) 23 57 60. Impression, expédition VALPRI NT SA, 1951 Sion Téléphone (027) 22 23 70 Téléfax (027) 22 07 47. RÉSONANCES - NOVEMBRE 1993
()ufJtlifeMtlrcéCOla' ~dil'f/Jtroli dt- Sût M tJtftj&:, d6~M t (J()/e,-t (J()ft()lftfe. tli f/e/ite;' F()fJJp et/tU dqJôt det OUl/l'lifa' c~ktil'a',