L'Ecole primaire, 29 février 1932

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Blme Année

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No 4

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:\11 .J0a'n-J1dls,e1p\h , Ohwmlp'éry nous l'éa. 1..;o-n. la V/lleUr (Ir. cU.,~uri;ln"Ç t:- Y J\; . .~rn::, nou:-; ('pargnons beaucoup (l'angoisses en met tant (l11 sécurité l'avenir <le notre falmille. Dl-' ·plus', l'assurance-vie est un hon placemeni, de tout l'rpOH, quand eUe est conelue avec la « BALOISE». Demanllez nos tnl'ifl-' et nos gara nties.

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JOSEPH GASPOZ. 1'é1. 289

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A v. de la. Gare, SIO . -

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No 4

51 1111' Année

29 Février 1932

LIBRAIRIE PAYOT

Lausanne _ Genève - Neuchâtel - Vevey - Montreux - Berne - Bâle

ORGANE

DE LA

SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION

U n homma ge cil' S , E. "\I[.gl' Bielm' au F'e l's'onnel. en Alwel à .\ r:Vr. l cs lW'i ,l i t utr'un;. - fÙ-1111j)0 1't SUl' ·] a Cai sse cie r e tnlÎll l' clu P. 1":. - COlllfél'C I1 C' p6e.lagogiquc' . - Vo y ages ([ -écol es l' Il ch em in ci l' ,f l' I·. - Dc cC I'J a.in e: sa l1 ciio·ns, - L'Hl't rlïn tc rTo gc l', - Co ntre l c~, ::t IYUS sporti fs. - r.; cn :eig l1 Cffil' nt. lJJ'ofessiotl1l1cl 1) ::11' l'èlrlioph oni '. - Di : :i pa]'Hion. l l'Llll ]J ' cL a~gog u e , - Leçon fr a n ça isc , E u ,gdClllrlllt. - Sc ien ccs . - \rOS PAGES. - L S cxc l'ci cc: cl'él ocu t ion, - L 'A lp e CJ·ui n18UI'l.

SO:VE.'vf,lUHE. sl'ig,n;ml. -

rIENT DE PARA/TUE:

Les Verbes. allemands , conjugues par E. BHIOD ('1 .l. ST.\DLER

L'é'ducation chrétienne à l'école Un hommage de S. E. Mgr BIELER au Personnel Enseignant

Fn YOlUllW ill-Hl hrl)ché toile sOllplp

FI'. 1. !I

Les COUI':-; d'allemand eu usug(' dOllllellt, au s~j('t. de l~ conjll O'ai~on ,les indications générales iudi 'pensables; malS II est. ·de .nombreux 'caH spéciaux rla11.';; le détail desquels. il;; ne peuvent entr.el'. Plu' dE' 50 verbes ~implc8, })al' exe.mpll", partiCIpent des deux. COU.1U~aisol1s faihle et forte, parfoi~ ,pOUT ·toutes leur~. form~, .pal'fols I?OUY c l'taines d'entre elles seulement .; les causes cl IncertItude sont,. mflniment. plus nombreuses encore en ce qui concerne l'emplOI' des auxlili.ail'e: hab en et. sein, pal ticulièl'ement. ,pOUl' le..;; verbes composés dont cet ouvrage mentionne environ 1200. Aucune règle, aucune cla~: sificatioll n(' ~aur-ait englober l'extrême v,ar~.été. cles nuanc('s fJUl s·expriment. ain:-;i P,lI cleo différences dE' con]Up'alson. Tel1e~ sont ,l es raisÛll1.s qui ont déterminé l.a publicati~ll (~e ce petit livre. Il donne des paradigmes. types I)OUI' -cha-que cat~g'ol'1e (1~ verbe.'i à considérer et en outre le, cmq 'temps f~ncl.am,entaux de tous les verhes simp'es fort8 et mi~tes. Il l'en eigne aUSSI,St.U' un( foule de

points -quP le..~ cours gIlamm.aUcaux ne .peuycll~ ,pr-eCl'er, pal:ce qu: chacun d'eux doit être considéré pour IUl-meme: verhes ,~ deux auxiliail'~. YCI'be.'i fOl'tH ou fai,ble' suivant. le sen'. formes plemes. o~ abrégées particules sépal'ables ou non, et-c., et le fait. dans le mUlImum d~ place, avec le maximum de f~cilité de r.echerc'hes. D~' exemples précisent remp.loi des formes dIvergentes. Le. « Verhes allemands oo.njugués» de ~lJM. Briod Oit. Stadlel' !'('.pondent Ilonc à un .besoin lOHg.temps l'ess~nti dans l'étude scolal,r<' et privée. en .l>vi1a.nt des recherches pa~'fo1S .l?,l1g~e:s lClans des (hctionaire' trèl" complets ou des ~rammalres SCI en tl'f HIU es,

Dans la Inême collection: Les verbes anglais irréguliers par G. Bonnal'Il. in-Hl toile souple . Fr. 1.2::> 1 verbi italiani Ipar M. H. SIa.Jllaz, in-16 toile .souple » 1.8H Les verbes français pal' A. ~imond, in-16 toile souplp » 1.7>0

({ L 'éducation COlllmenCl'l' dans la famiUe se conlinue et. sc per feclionn e :\ ['éc ole. On doit donc exiger du p ersonn el enseignant qll.'irJ. n e se contente pas de llleuhler. 'l'esprit des en,f ant s des cornnaissl:1 nces n éc(:'ssairl's, nwis qu'i'l s 'applique il développer en ellX le sen s chrélien et les qualités civiqu t's, Instilu leurs d in s litntrices ex:erceTonl clans ce se ns un apos tol at efficace. Que ,d'occa~:ions propices au cours des leço ns quolidie}1lJH:'s , d 'éveiU('r 'Clans h' cœur des élèves le sentim ent de la reconnaissance el" de l'mnour enver s Dieu envers les parents; de les intér esser aux. grayes questions de lI a destinée; dt' les par ler ù sc respec ter eUx. -111 [\ nll:~S connlle enfants de Diel~ et héTi1iers du ciel ; de leur inspirer l'horreur du péché, ,l e plus grand de tous les maux! Les eXl'mplf's n l'maIllquel'ont pas, grüce auxquels o n leur fera conl'pl'endre la b eauté e t la nécessih? des sacrif ices ct du r enon cem ent, lt's bienfaits du travail assidu et de 'l ' épargn e. Il faut qu'ils apprennent à r econnaître en tau te franchise leurs manql1em e nif:s Ù s 'hllnülier t'uxtnÊ' mes , ~t se so unl e ttTc cl !l'école ou ~t la lllaison , non 'POi-ll t par crainte ,d es punitions, Inais pour obéir :'t Notre- Seign eur et. pour Lui plaire, Qu'on h.'s initie ù la piété et ù ila charilié envers ceux qui souffren't. Leur cœur se dilatera sans peine et vo lontiers ils pm' tager0ll1 rt lIeurs friandises ou 1e-urs joue ts avec dys cmnarades pauvres, tandis que lI eurs petits sous s'en iront bonnement dans la tÜ··elire des ·::\'I issions ou ù d'autres œ uvres de bienfaisance. Nous reconnaissons avec une réelle et profonde satisfaction que ' la plupar~: des maîtres et maîtresses d'école dans le diocèse accomplissent cet apostolat comme nous venons de le dépe'i ndre. ru ous souhaitons qu'ils se rendent de plus en plus dignes de leur noble tâche p.ar leur piété et les exemples de leur vie; de plus en plus aptes aussi, pal' . J.'exercice des retraites f~rn,ées , à comm:u,niquer leur propre ,z èle


- lOG -

enthousiaste aux, élèves qui leur sont confiés et dont ils feront des anlis de Dieu et de futurs apôtres de son Eglise. Rien ne leur vaudra plus sûrement les faveurs célestes, car Jésus a dit: « Laissez venir 'a nloi les petits enfants, le royaume des cieux leur appartient.)} :\ (Lettre QJflJs:torale de S. E. ~1g1' Bie~er, .,Evèque de Siol1 , P0111' Il:e Carême de 1932.)

A MM. les Instituteurs Deux ans clé,rà s'e sont écolüés depuis qu'un certain 110111h1'e d 'entre vous ont pu, dans une retraite fennée, suivre les ' instruc~ tions 's i précieuses et si prenantes de 1:\'1. l'abbé Savov sur l'adio]} sociale de l'Eglise. . Cette action, Sa Grandeur 'Mgr Bieler, dans son luagistral nlandemeni de carênH~ , vient de la rappeler d'une' façon très pressante là tous les fidèles de sO'n diocèse 'e t eIl. particulier au mem.bres -flu personnel enseignant. E.st-il un Ineilleur n10yen de se pré parer ù une féconde action ca:t,hohque qu 'une retraite de 3 jours? Avec sa g,énérosité coutu111lere et avec l'agrément de notre nouveau ·Chef du Départeluent, Sa Grandeur vous offre c'e nloven et Inet Ù cet effet so'n bo'ra'lld J " S ennnmre ù votre disposition depuis le jeudi soir 31 n1ars à 20 heures jusqu'au lundi suivant 4 avril. \r ous y trouverez logement et pension pour la modique somme de cinq francs. Qui d'entre vous nc pourrait profiter de cette offre? . Hâtez -v~us donc de ln adresser votre delnande de participatIon. J'e seraI heureux de trans'm ettre à l Evêché une lonGue liste d'hOlnn1es de bonne volonté et de dévouement ù la cause de notre :Mère la Sainte Eglise. A, HŒE. r'

Caisse de Retraite du Personnel enseignant RAPPORT SUR L'EXERCICE 1931

, ~Ie pl:ill'cipal événenlenl\: de la Caisse de retraite pendant 1'a11'nee ecoulee est, sans contredit, 'l a révision de ses hases 111a'théma--' tique.s. ,Cet ,rr~1'Po~tanrt travai:1 cOlumenlCé.ft fin 1930, -n '·a pu ê'h'c J e-I"n1'lll~ qu au deburl de novembre 1931 , toutefois pas assez tôt pOUl" fIgurer :\ 'l'ordre du jour de Ja Session d'autOlwne du Gr·a nd COllseil. . .

'::Vi. le Dr Hays, de l Universilbé ,de Fribourg , expert réviseur, st .rendu t.rois fois il Sion, pour nlettre -au point diffiérenrles questIOns qUI ne pouva~ent pas fa,c i.lelnent être solu tionnées pà-r ~~rresp()\nlda11'ce. Le 28 ma'i, d'abord, ,a vant-midi , il ' assIstait ~l 'hl Spance- de }oa {:olll·m ission et, raprès-lnicli, ü l'Assem.blée généra:l~

'S

107 -

anl1uelle eles llH:'lUbres de la Caisse. Chiffres en mains , 11 a dé~ l~l:o'n~tr' ~ ql,te, la situation fin'a ncit're de la Caisse était nqnnale . Par des exe'lnples pratiques, il a exposé claiT.enlent ce qu'il fa:l kiit L'lltendre pa'!' Bilan technique et par déficit technique. Au début de leur activité, Ulle Caisse de r etraite , une Compagnie d'assurances ont naolurellelnen1: un gros déficit technique élant donné d'une part lI eurs engageluents envers les assurés et, d'autre part, le petit actif dont elles disposent. Si, actudlen1ent) 'notre Caisse devait servir une 'l'cnte invalicULé ou une pension de retraite là tous ses 111'elnbres et proportionneHeIl1ent aux cotisations perçues, il lui nlanquerait environ UL1 çlemi-m.ilUion. C'est là le délicit technique. Ce déficit va dilninuant, attendu que, chaque annéc, nŒllbr-e d e. ses Inembres quiUent la Caisse, Jes intérêts de leurs coti,sa1tions et les prestations de l Etat r es tant acquis rà .J'institution. Celle-ci n'ayant que 2;) ans d 'aotivité, le déficit de 500.000 francs peut elre considéré conl1l1e très norma'l ; la situation g'é nérale est m ei:lleure que celle de certaines caisses analogues dont \~1. Ba~r s a i' evisé les -hases. :;\11. Bays a accepté d'étudie::: les nOlnbreus'es suggestions qui lui ont été présentées par la Conunission et par l'Assembllée. 'Cenesporte nt principaileInel1lt sur Il es 1)oints suivants :, a) porter l'âge d e la retra~te 'à 50 ans 'au lieu de 5;') ans e f, 'év,e ntuehlelnent 111ajorer Œes cotisations des assur:és; b) 111'aintenir da'ns la Caisse 'l es Inenlbres qui , faute de place, doivent quitter l'enseignement après 20 ans d'activité ; (rente différée) ; c) majorer iles prestations de la caisse' d) anléEorer la rente des veuves et des orphelins , etc.

ci

Le 1er septel1lhre et 1'0 13 octobre, ~VI. Bays s'est de .nouveau rendu à Sion pour conférer avec le COlnit-é sur Iles a1l1'édiorations demandées. Ces changelnents entraînaient la revision presque tohille du Règ,l ement ,d e lI a Caisse. Entre telllpS , votre C0l111nission a dît se rendre COlllpte que l'Etat n'était pas dispos'é à augnlcnter le % des cotisations oÙ .la Caisse, attendu que Il 'entpée en vigueur de Ia nouve}ll'e loi sur les -Conditions d'engagenlenit du P . E. augmentait d e plus de 15.000 francs ses 'p restations annuelles. Ci-a:près , les Inodificatiol1's du Règïlel11'en1 proposées pax la Coml11'i ssian : Art. 6-tel'. - Au cas où un as'. uré v311ï.c1.e, ayélint moins ,de 45 ,ani:> ·cl'âlg.e et 2-0 ans ,c J'adirvité ou pl'us, ,doit quitte,!, .doéf.initiv,emenlt l'enseignClmellt f,aultc ,de plac.e, il -auroa {l,l'oH, à. 35 ans, à une pension .de l'etrai.u:~ rfix,ée selon ,l ' échell e de l',eut. 18, ,SUT 1a hase d'e s'e, alla1Jées de s·el'vke. A son ,(}écè,s , l e droit à cette p e.nsion de rert.r,aite Ip a.ssel'a


-

108 -

au ,conjoint s'll.rv,iv,ant Iclnl1, ,la ,]Jl'oiporLiol1 ct ks condition::; f.ixéc,' 8UX a ri kles :2~2 et 20, A il.'ar,t. 10 é\J.i.Qut ~ : La. cOl1'tri ibution a.ullueilile (l'un membr,e nc pelu t être infériem'c .à. 50 francs,

, AD~. 14 his . - Le Idl'Oit à la rente (l'ü1VnEclité s'·éL<;jnt le JOUl' m'.t l ,1:1 s, 'Ul'e est .cl-édaré médi.c'alement é\Jptc à l'eprencll',e l"ens'eio·.nement. Les ,année;:; Ipendant l es!quelles l'assur é a été :mi,S' a u bénérfi cc d'une l'OnJl·e l':invalilClHé ne ,coilnpteront pas com'm ,e ·années ,de s·c l'vice.

Apt. 17, - Si un assuré devient i.nva:l:kl.'c a ux cours d,es cj,n q ,premières éVnné,e,s ,d c serv-ilce, la. CaÎ's se ilui scrt, s'ou;:; l'ése'l 've !CI cs ICliS1J O.. itiOlll S cl- cl ossu ,', ,loes in,clemniiés uniql1 s 9lÜV[\l1tes : lIa première année l,a deuxième ,a nnée 1'8. ,troisième année il,a quatrième an.née ,l ,a 'Cinlcfllièm,o êlJl néc

le 50 % l e 70 % ~O

%

l e 100 le 12.)

% %

If::

Lle "on tJ'aite-ment an11 u.el moyen (art. 29 bis). En ca,s de 'décè .. {le rassuré ,(1·a1)ls le,s 'cinq premières années cLe servi.ce, ila iITloHi.é cles inclermlli,f.és sus dit es est. versée HU .conjoillJ!t. S U11vlva nt.

Apt. 18. "'i 11',j'l1'va.liclité s,urv l,en t wprè' ,l',expirat ion 'cie loH c1.11'I1..lième 'éllnnée cl e s ·erv,ic ' , 1'HSSUJI'é 'a -droit là un e J' ente ,d 'invalklH6 dont ] e montant e ..-t fixlé en % · lu dT,aiteme,nt annuel moy.en (clJ'tt. 22 JJis), :-->' 10 ll l'éüheHe suivante : .après :5 ans {l e serv i ce a) l'ès 0 ans

l e 2 ,j % ,le 26 %

et ail1-.;i Ide suite, 'cn pre-gres>':ia.nt. ,cl e 1 % Pel!' a,n née cl e sC' I'vi.ce, juscJu'au 1'1 il S rle serv i c·e .

,JO % H:pl'è,s :30 Ensuite:

C1lpl'è' 31 ans de se rvi ce Cl,près :32 ans e l, ai.nsi ele s ui'le, cn ,progr.ess.ant. cle 2 % 70 % <'llprès 40 aIlS de servi.>ce.

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an 'n ée ,d e service, .iw;CJ'll·U'Ll

. \r't. 19. - T,oult ,assuré âgé de JJ a ns peut pl'clHlre s,et. rc.t.rK-\,lte ou )' ètl'8 mis .cL'oilflÎlce 'p ar l e 'Conseil d "E lta't.

Art. 20, -

Le monta.n1. -de Il a pen.s,i on lc1e reDl'aite est cakllllé :-;elon 'l· éche]].e fixée à L'artidc' J8. L a )J ension co:mmene,e ;\ co urir clès l e moment de ]a ,cle'mande >cIe la mi,sC' A, ,l,a J' e'traile. .\rt . 21. - En ·cals IcUnvalicbté cl·ull. a 'ssUl',é ayla,nt ~phl::i de CÏiIl'C[ êWB cl .. sel"vÎlCe, la ,Caisse Ipaye il. dlaq,u e e nIf ant, ,s ous réseriv e des dis~po, . :'ltlOn:,':; (Le Lu,t. 25, jU>':i,qu'à ,ce qu'il H,i't 18 ali,s 'J'évQilus, une ]1C'l1'R-iOl"> éga.l e Ù 1/9 'cle I]a 1'0nt'e 'll'i,n vaUi.clité du père (o-u .de Ja mère),

109 -

En CH:-i ,cl.lll\'ahclit,l' pH]'1 jen " , He y>ension e,'t l' "d uit e darns l e sc n s Le ra.rtid e 24. La ·p cnsion l e lïnvnlhle cl. celle .des enfants ne peuvent excèll el' ('llsC''lulJil c l e 70 % du Itraitcment annlle.] ùll0y,e·n ( CI.l t. 22. bis) touch.é '))(l!' l'as,s ul' é. . \l' t .. 2::... . . - E~l cn~ (.le clérèt> .cL·un !ll' servl,c e, la. CéllS'C ,pme :

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plus de CÏ>lùCJans

1. Au 00 njoint ISLH'vivC1lnL Ulle l' c nt e viagè l'c s'élcv,8nt aux ~/:j .cie ceil l e 'Clui ,r eviend rait à l' ass ur é Slur la 1)F\sc ,de ses années cie 'servic e etcle l'·échelle ,étab]ie à ,l 'a,rt. 18. S i -le conjoint 'est , le 20 ,ans Iplus j c une que il',a ssu,',é ,cléeéllé, S,l, l'(,m! sera l'éduit'e ode moidié. '2 . A cha,que enfaJll!, ju sCJu'à ce qu'il aiL 18 nn:-i ]\évo']us, un e pens ion 'ég'H,l e à 1/5 cie la l' e nlte qui. r e.'vi'e'n t au con.ioint. La 'pc'l1sion {lu conjo,i nt er cdl " d es enf,ants ne peuvent ex'céclle]' llsomtdc ].c 70 % clu tl'aitelmellt éIllnue:l 'll10y,Cll (ar1. 22 bis) {ouché prll' J'n s:-;;lIr é. Art. 22 'bis. Lc (ra:i:t.em·en l annu e l cie l'as,'ul'é est ') 0 lois ::ia cont ributi on wl1l1uelle. Son trai.,te'll1en~ annuCll moyen est la somme üC' ses trait "lTIenr(-s annuels lc1ivisé,g :pal' le nombr,e {l' années (le ::;'erv i(; c. , \.!'t. 2:-3. -

Le droit {lu con joint à IH pen:io·n s'éteint :

1. si l'assuré; Jors (l e ,'on mm'j,age, éta it dèj'à pensionné ou age Ille 'plus ,de ;):s fins. D,8ns cc 'C8S, les oephe'lin s n 'on! égHl.emCl lt ])HS droit. à 'me pension; :)

si l e con.ioint vivè'üt 's épcu 'é cLe l'assur é cl,é üôcl6;

::l.

~;' il

neglige l' entrcHen ri e .ses enÏants;

1. s'ill se remarie . AI 't . 21·. -

La l'cnte serv i e a,ux 011pheli!1's 'est. doublée:

1. llè, ] e décès du co njoint sUI 'vivant;

.2. s'j.]s son t. ,délai,ssés ipaJ' ce conjoint, clès CI u e

pOL/ll' c·e HlOtilf, œ ]l..li- cj l'st eXiclu cle.'es clroits. Dans les .cl oux cas, l e rrnaxhnum sel'a ] c 7(J % d e 'l.a. il.ï~f)yenne 'du 1J',üt,rme'l1t annucl , ~e L-\.'suré. Ln, Com'rYJis's ioll CSit cOlupétenrte pour allouer a'ux ol~phelins in\::'I1.])n]);].('::> ,clc gagner ] eur vie, une 'p ension au~éle}'à ,cie 18 ans . AI't. ;(0. -

l'l n'est. pas ,8l.loué cie pension ,aux 'enfa nts nés :3'Ü0 :jO-Lll'S

,ct plus après ,Je 'décès de l'Rs"Ul'r ou s,a, mi's e ,à la. :pension

.cl'i'nva~i(lHé

ou clC' l'ct!'H.ite. Toutefois, la Co'mm,i ssion est ,compétente ,pOUl' fail',c del4 cX1cepti.on,' . .-\l't. 20, - L es l'cnte' du cOlljoint et. {\oc' ol'])llelill:::> ,commencent 'à. 'CO lll'il ' ,clès ,l e jour où l e {raitPTnen[. QiU. la J',c;n.t e cle l'as'Sur·é 11r SOIl{ pl U !:l pay,é,',

.\ 1'1. 27. - Si l e c1ôhl1lL était veuJ ou veuve sans eil1fèlillts, ou oétli IJHtaiJ',e, .Jes ']Je)', 'onnes dont. il éta it, 1 e sourtien l égal ou eHect i1' ont ,rIra it. ;\ une in(~(,1ll1lüté uniqll e qui. Ipeut. s"élever au 8D % ,cle Ila. somme


-

110 -

ri es coUsat ion s v ersées IIJt),l' Je cFfunt. Lr tïx,é .p ar- la ,Commi,s sion ,

mOJllH,nt

el,e nnd emllit é e,,("

Art. 4;), - Le bilan ;te.chuique d e la Cais:::ie ,s,enl,. é tabli, Cl'HIIS 1<1 ]'ègle, to u s ILes s ix ans, S 'il rc.slli te d e ces bi!lans, (jlu e il a C'èüss,c ])C!Llt augim entel' .au doH .l'estrein cll'C ses 'p rc-sta tians en f<:uv'e iu' .cl·es as:-; ul'(:-;. ou 'q u e ses ~J&'::i e:"J ma'th ématilqu cs rclo iv en t ètre ;moclifjées, kt Comrn i ~ ­ :-;ion Pl'c's.enlent au Conseil ·cl·Etat Il es proposition s. y rc-laitive s.

VI. Disl1.ositions finales et transitoires. Art. Mi. - L·a, Caissc ins'tituée en vertu ' du pr,é· 'ent l' èg.lcnlc u1 rst mise en ,possession d e tout l'a'CifH ,de l a 'Caissc ·(;e retraite o l'di n ;.\ il' P .. Téée 'p al' le d·écr t du 2!l novemhl'o 1900 ot. réorgan isée par l e d éc r et cl II 16 nove,mbre -1925.

Art. 47. - Sont mis au bén éfice de .clis-positio,l1s in1l1.s i loiL'c's ]JOlll " la fixation Id u 'montant d e ileurs p e,n sions : 1. Il es m emr]).res .a.y-all't tait parti e ,d'iL.m e c1nsS' -' illf('ri euI'c, li hl ,première .ckms ,l a. 'Caisse 1906 ; 2, los 'memlJ"l' os en activilt,é de sC!l'vice on 19.25 'Cl. Cl1.Ji n e faÎ'sai c tll! pas Ipal~ti e (d o l a Caj's se 190G, quïols a ien,t u:. é ou li o n .de ~i:l , fa ,cu Hé donn ée on 1925 à leur ·('l1t1'.ée ,da.11Is la. Caisso, de J':\ ch oi e l' .clans l e cl·é l ai p1'e,s'crit l eurs annéo;-; a·ntè'i e1.11'e."Y .d e seni cr ' (j u s qu' à concurrence de 13), Art. 48, - Pou;]' l es !meln,bres clo Ga premi ère ela. ·'s e d e la CH i ,' sC' 19CJ.o, les 'l)ein\'3 ions sont fixées r ,élguJli èr,e ment ,'SUl' la. hase {lu tl'aitem Pll t :uHI.U'ol imoyen (a'1"t. 18 ot suivants). L 'avoir pers onn el d e ces 111·ombre:::., cons:tit ué ,de s contl'fbutiOl IS VC I' :jép..· ·par e ux et ,cles int érèts co:mposés Am Ll %, sert. ,d e norm o pOlll" fJx.ol' ,l a pe.nsion de::; me'll1'bres a u béné:f.i.c e cl.as .cUs:pos itions tra.ns i to il ',rs .. A.l't. L~9, - POUl' .l es m .lo mbl'e·s Ü('S 1roi' das'se.· ,de ]a Caj'ss8 HWI). in féri eures à l a premièr e, q ui n 'ont pa.' u'é ,1ans l e' -dél'a i pl'eslcl'it en 1923, ,do compté,tel' pal' cles verse'm e.nk s u ppl étmell'tah'es teLlr .avoir rJ.) Cl' ::ioun el en Caisse (ém sens in;diqu é ci-clessus) :pOUl' qLlÏl a,tlteigne ccJ.'u i. d 'un membr.e de premièr e olasse ,d e 'lll.èlpe tem,p s .de servi cr, l es 'p en sions sel'v,i es par l.a Cai 'se subissent un e réduction . .cette l'écluction est prop0l'tionn e]I],e là l'a 'clifJé renc e ([ui 'eûstc . lor~ de .l'CIntrée en .i ouiSS'R'110e d e ces pension s, eiltre l'alvoir .p er sonn er (rU membl'e en question et celui du m em ÙJl'e de '1'1' classe, d e m ême l e l1l.]Y.-'. fi e s.erv i'ce et 'qui a. v rs>é Il es mèm es' contribution s cru e rui à }),1I'1 i I ~ , !c 1920.

Art. 50. - POUl' Iles l1.'1emlblH:>S 'en é1 ctivi,té c.l'e se'l 'vic e en 1925 ct qui n o ,f ,a i'sa.i8ln.t Ij)a's -pé\lrtie .cl e l a Ca.isse l::)'QG, !l e~ Ip en,' ions " e1'vie' par ln. Cai s.se sub issent. Ja. mè.me réd u ction , fixé e à l'artkle précéde nt , SCC0 11 ~ 1 ~tHn éa ,

,A.rL 51 , - ~L es Ipens ions actu eLl es 'Seront IJ c1,yée::; SUl ' l a. ba·.·c ·(1U" rpr·ésent Hègle,men,t, clès sa mis'e en vigueur, En aucu n. ca:-;, e ll c~ JJ r ' .sC'l'on1. inféri eUl' cs ,à ce qu 'eU es s ont Ru.i c:m wl'ï:1:ui...

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Conférence pédagogique 'D istri ct de Sierre

La 'Conférence des Instituteurs qui avait ét é annoncée ponr Je 2 nlaTS se ti endra le lendemain :3 m.ars là 9 h, 30, oit 01]10:11, L'Inspecteur.

·D ix commandements pour le~ voyages d'école par chemin de fer 1

(C0l11111uniqué pal' les Chemins de fer fédérmzx) 1. 1~ou s les voyages d 'école doivent être a·n noncés ù la station de départ avec inélication exacte d e l'itinéraire et des trains, hat eaux et autres m.oyens de transport que l'on se propose d 'utilise!'. Celte déclaration d.oit avoir lieu: 0 ) la veille cll.l départ fl.lsql.l ' cl. 15 h eures pOUl' tout voyag e , r école ordinaire; . b) 5 jours ù l'avance, s 'il s'agit d e voyage d 'école à prix rt" duits ù d estination ·du Tessin. IL e chemin d e fer a b esoin de ces indications pour pouvoir vrendre en t,e lnps voulu toutes les nl.esur es n écessitées par le d é·doublement éventu el d es trains , leur r enforcement, etc" 2. Commandez toujours le ')illet collectif la veille dù départ. L.es l)illets qui n 'auront pas été utilisés seront r emboursé,,; par voie de (Mtaxe . Le ch ef d e train doit dans ce cas certifier sur le billet collectif que le nombre de participants est inféri eur :\ ctlui qui <:'st indiqu é. 3" Infonnez Ïlnlllédiatenlent la station d e départ si, par . nik du mauvais temvs ou pour d"autres raisons , vous déc idez de ne' pas effectuer ou d e renvoyer un VOl age d 'école annonc~. N' oubliez pas non plus d e lui cOlnnluniquer sans délai tout changdnelll" dïl"inéraire survenu d ep uis qü e le billet a été commandé. ~1. Avant de partir , attirez l'attention des élèves e t des personnes qui les accOlupagnent sur les dangers du voyage. Dites.l eur qu'il es t très dangereux et par conséquent rigourCl.l .'; C"11cùt l nterdit de se p encher aux fenêtres , d e branLlir ù l'extérieur des cann es parapluies ou drap eaux, d e se t e nÎl~ s ur les püün-l',)l"lneS et les marchepi eds d es voitures , d e passer d 'un wagon ù l'autre quand -le train est en Inarche et d e jeter d es ' objets solides par la fenêtre. ,) , Défendez ck cha'nter ou d e ,f aire de 1a musique dans les 'U1'andes gares avant le départ ou à l'arrivée, et évitez tout c·e (fui ~st sllSCel)tiblc. d e gêner le personnel dans son acti vite:, ~ . 6. Pour vous r endre au train ou quand vous lE' qùitteL au .lll~p.art , aux. ~chang em ents et ~l l'arrivée, groupez votre ,1l0PÙC en


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une sc ul l' co lollIl l' lemailrE- en tête el les autrespcrSOllHC'_-: t' 11' queu e. ï. La prisl' d'assaut des voitur('~ a mauv a ise ta <,: oll el- !w ut ] E ~)\ - ()rruC J' des accidents. On doit par conséquent Jllonlcr Ui1 lJ:Jr HU. i). Ulle d es pcrsol1nl's accompagnant l'école: ou fUll d es (-·lt'\'l's plus âgés doit exercer la surv ei llance dans chaqu e "Oi/l1 ft' (!. ~ i possihle' dans chaq u e c0111pa r(-Îm cnL l'ic permetlez pas de jeter des détritus, lds quI..' des pi -Iure,> dl' han a nls , des fruits ou des écorces (l'ora nge, du pap in, (' i e., :--Ul"' Jes quais o u les planchers dl's \ oilures. Ccl-te IH Ùllyajs\.' k :lI,i!l -,c/e a dl~.i Ù (;rJ usé plus d'un gravl' accident. 0. Si Ulle irr,églllaril é vielll ù sc produire ou :.. i un cil' y/)S \'oya-gellrs sc hlesse penda1lt le traj et. sig n a le z le "l'ait S:.1]1'; 1~1rdl'j' ;l Ll jx-rs oll nel du train. 10. OJJ ser vez scrup uleusement ces comUHlnd(:'llî l' 1lis, vI 1(, ,, d' (" cole SC.i·o nl: un plai sir autant pour Va LLS que i)our YOs 0ll' \'l's <'l Il' jW1-S011ll el du che min de Jer , et '"ou s ('n garderez IL' lHI, ;U('ur ~ ()ll ­ venir ,

De certaines sanc ions L\~ cole es t unl' l)etite socié té, u n organis m e qui ùoit poss éd er

Sl'S' ]ois son règlemenl et, par le bit. ses sa nction s ; ca r lOlll l' loi s uppose des sanctions , sinon elle res te leltre n10r1.e. Or , les sa nctions dont le maître peut faire usagE sont n ombre uses cl affectent des formes exlrèmen1ellt variées , nuancées . :\{a is on peut les r anle ll er 'è1 deux groupes prindpaux: les ch âtiments el les r écOInlJe n ses . Nous n'aborderons pas au courant de cel article , l't;llLLlll l' r alion de tout ce qui peul co ns tituer un châtimen l ou une r écolllpense ; nous laisserons Inê m e de cfrbé ce que 1'011 appelle COmnll1 nément la punition proprement dite ou pensum qui, selon Hll pédagogu e -r emarquahle, es t l"Ulti111fl l'nli o de celui qui se llt t'insuffisa n ce dt s autr es m oye ns. Sans doute, le r ecour s à la force peut l' Ire légitimé, soit pur la faut e du lnaître qui manque de tact , d'habileté' professionnl'lll'~ soit par rIa cOl1'duit -, de cer taines natures fran chelnent el bruta1ement r ebelles aux autres sanctio n s. ~\tla i s ce dernier cas est trl',' rare; le premier, a u -contr air e, se r enco ntre bien plus fréquenl m e nt. Pourquoi bon nOlnbre de maltres obtiennent-ils de le ur s élèv'es le respect: de la discipline et l' application a u travail salls r'e courir aux punition s , tandis que d'autres distribuent des 1)(.'11 sun1S 'Ù tours -de bras , sa n s obtenir généralement quelque amélioration -du côté d es enfants ? Bien d -s fois , la faute e n est a u maître. I~i[ais a rrivons aux sanctions dont nous voulons dire queIqu ' 05 mots : l'éloge e t le blâm e.

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,Si l' é'l oge ct le blâlnc inter vienn en t ù propos et clans les To ndition s dont nous parlerons ù lïnsta nt ils con stituent les san c tion s par excellence; nlais ils exigen t un doigté infinil1u' l1t (}é'1ica t. Avant d'insister sur la manière de se servir de ce double ins trum ent , il convient d'ré tablir con1111e 'p rincipe ciue l'éloge doit l'l'mporler s ur le blâme. On co nnaît le n10t de Sai:1l l~rançois ~Ip Sales: ~. ,O n prend plus d e lnouches avec 1.1 ne c UIller,ee de Inlel qu'avec un tonn eau de vinaigre. i> 'C'est en e ffe t, par la {\?uc~ur que l'illustre évêq u e d e Ge n ève a ramené dans le g ll'O]l d e l ·Eghse phl S de soixan t e -dix nlille calvülÎstes. L'Eva n gi'le nous parle en maint e ndr oit de la co nduite pleine cil' m:Jnsuétude de Notre-Seigneur en vers les pécheurs et des bdles e t touchantes paraboles dont il se servait pour f aire com pr end r e la bonté d e Dieu e ~lYe rS eux . Si 'l es solda ts d e Napoll'o ll fai saient des merveilles , c 'es t ql~L' leur chef savait les en courager , les enthousiasnlPr jusqu 'au l11 Ppns de l a nl0r1. D ur an t la gr a nde guerre, d es chefs obtenaient , par la bont l'. des miracles d 'héro:isme de 1:1 parl de leurs subordonn és . Le blâ m e, au contraire , concluit fa cilem ent ù la dépression nu au découragen1ent, pour peu qU.'O il en abuse. Commeni veul-o n qu'un homme, ù plus forte r a ison un enfan t . ou un adoles~ent. s 'attache IÙ son travail e t l"exécute pour le Inleux, quand Il lH' reçoil pour salaire qu'indiffé r en ce , critiqu f's ~t rep].. o~he.s? A moin s qu il ne travaille que par vertu ou par 'l1 ec't'sslt-e, Il Je tt enl il:' man che après la cognée . Le m oyen Je plu s r apide pour an nihjier Je peu d'él~ergi e dont ,dispose un enfant m é diOCrE ment cloué a u pOInt d e v u e llüellectuel ou 11101':11 , c es t d e le bl ân u r fr équ emm e nt, surtout devant ses ca m arades. Et quand la volonlé d e cet e llf~n t S'l'ra dev ~ nu e :11ll' loque, qu 'il se sera p er suad é- qu'il nt' ~!era ~·l.e n d ~ bOI~ , le mal.tr e qui l'aura nlÎ s dans t ette lam en tab le dl spO SIt I~n cl esprIt sera bH:'.11 avancé. Se r end-il con1pte, ce maître maladrOIt , de 'l a r espon s~ hl ­ lité- qu'il aura encourue e n brisant a insi toul r essort moral ? Les t quelque peu crimin el d 'agir ain si ; c"es t . ress e]~~b l e,r -ù ll'~l m,éd ,e~ in qui , pour tout relllè d e, se cont ente d e (11re qu Il.11 y .~ n :n~l ta~r e a vec son Inalade, que tout soin est sup erflu pmsqu Il Il Y a pOl11 t d ' espoir d e gu érison. L "éloge ,au contraire, prod uit l'e ntrain et l' élan . Si nous savons convaincre l' enfant qu'il e -1 capab'l-e de bi en fair e, il agira bi en et il nous surprendra parfois par ses h ardi es et h eur euses initiatives. Dans notr e carrière d 'éducate ur , nous avons expérimen t~, les sanctions clont nous parlons e t 'nous avons constaté que l'en courau em ent nous a donné d e bie n m eilleurs résultats sous le -ruppo~'t du travail et de la conduite qu e le~ r éprima'ncles, la ,s évérit é -d es notes e t h~s punition s proprem ent dIt es .


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Nous pouvons affinner que si un maître parvient ù fain:' aimer 'la Inatière ou les branches . qu'il enseigne, il a nlis entre les nlains de ses élèves le plus puissant facteur de réussite. Et Je chemin le plus direct pour y arriver, c'est l'encourageluent, bien qu'il ne faille point négliger la Inéthode d' enseigneluent. Quelle~ sont luaintenant les conditions pour que l'éloge el le blâme soient efficaces?

Il faut d 'abord ·que le' luaître, en usant de 1 une ou de l 'aull'c. de ces sanctions agisse avec désintéressement, c'est-à-dire qu'ü fasse abstraction de sa personn e. Dans 'le blâll1e, par exenlplc, il n'est pas question pour lui de se défendre lui-nlêll1e conh'e k s contrariétés des caractères, l'ennui d 'un déra'n gem.ent. Si l'enfant s'aperçoit que son Inaître se venge , il p erdra de vue les n1.otit\. supérieurs et utiles de la sanction; en cons·équence , la crainll' pourra peut-être, dans la suite , empêcher chez lui le r etour cllt Jl1al, mais il ne se laiss'e ra pas guider par un princip'" nloral ou surnaturel, tel que l 'anlour de Dieu, le r espect d e la loi ou du règlement, le souci du b.i en général, -la dignité personnelle ù sau,. vegarder, l'avenir ù préparer, la confiance à mériter, etc. , et dl~s qu'il 'n e se sentira plus sous la suryeilla'l1ce étroite du 111aîl:re 'i l' en prendra -à son aise avec sa conscience. . En's~lÎte , il i'mporte d 'appliquer aussi ces sanctions avec · t((ct et à propos, c est-.là-dire qu'il faut tenir cOlllpte d'un certain n0111bre de conditions: disposition intin1.e ou caractèh' de l'enfa'l1 l. ])l·i lieu dans lequel il vit, nloment luên1.e de la journée. Il n 'est pas indiff,éTent, en effet, de louer ou de blâmer II n élève au lnilieu de ses camarades ou de le 'p rendre ù. part. Le tact deluande qu'en fait de blân1.e, on sache respecter la forn1.c et ne pas enfréndre la politesse, qui est toujours uue marque de supériorité et. implique une certaine délicatesse d 'âl1le . une certarn e charité la lnaîh'ise sur Soi-lllêm.e, le sentim ent de nuances ,e t l'intelligence des situations. 4 Le tact exig'e égalenlellt que, dans le b1ânle et l'éloge, on gard e la IneSUl'e. Il 'e st donc né cessaire d'avoir le sens de l'objectivité: la faute est ce qu'elle est, ni plus ni 1110ins; la bonne action d e l11'ênle; il faut . savoir juger 1 une et l'autre à leur juste valeur. 'C'est ici -que l'éducateur a surtout besoin de bon. sens et d 'unC" cons-CÏoence droite, ·c'est-'à-dire bien fonnée. Aussi est-elle bien vraie, la parole qui T,é sulu'e les conditions de l'éussite en éducation : Pour réussir auprès des enfants, il faui' .un peu d'instruction, beaucoup de bon sens et infiniment de clévoUelnC!1t. -Les ex.a gérations., sous prétexte de frapper vivelnent l'inlagination et la sen's ibilité Ig e l'enfant, pour enlpêcher .ile retour de la 'l11êm'e faute oü pl'ovoquer t'accon1.plissement U'ltérielu' d ;un a-ct{'" bon. sont 'e xtrên\eineni: da;ngel~euses ;:. car enes ris'q uent de fausser ,"

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l~i. conscience ou , si l'enfant a sl1ffisanll11ent le sens du réel d e Je Jaire douter de l'intelligence d e son Inaltre. Enfin, ajoutons encore la précision . L 'éloge ·e t .Je blâme ont pour but de renforcer la conscience dl l'enfant par le contrecoup qu'ont ses actes dans l'âme d 'autrui. Nuancer le reproche ou l'encouragenlnet, c'est, d 'une façon plus ·nette, lui faire prendre conscience de ce qu'il fait. Hien ne laisse: froid COlnlue un conlptiIuent banal ou un blâme vague. Donc, ne disons pas sÎlnplelnent : je suis content de vous , ou je ne le suis ])as; tâchons de trouver ordinairement un lnérite spécial à signa1er, une négligence ou une faute bien spécia'le aussi ù reprcndn' . Evitons d 111'êllle les reproche ou les 'éloges qui visent tout le monde et, en réalité, n 'atteignent personne. Il y aurait encore d'autres ren1.arques 'ù ajouter ù celles qui pré cèdent; 111ais si .on 111e't en pratique ce qui vient d'être dit, on aura déjà quelque chance d e succès. A propos de la 111'an.ière de conduire les hOn1.nleS un publi.ciste ·écrivait un jour: « ,Pour jouer de ce clavier-l~l , il faut énormément de ·doigté: l'instrument est délicat et un rien suffilpour qu'on fasse une fausse note. » Aussi un 'é ducateur devrait faire fréquemmcnt S011 examen de conscience sur la façon de conduire ses ,élèves et d'appliqucr l es sanctions.

L'art d'interroger Aux joyeux éclats de voix, aux ébats lnouveluentés de la foé.création ont succ'é dé le recùeillenlenl du silence et l'immobilité de la classe. Vous -êtes ;à votre bureau; quarante paires d'yeux se di rigent vers vous de tous les coins de la salle . .comme un caulp de joueurs plaeés sur la ligne, les jarrets raidis et les luains tendues- attend la balle, ainsi ces enfants , l'espri,t en suspens , semhlent se dire: « A qui la question? » S'il s 'agit d 'entaJner un nouveau chapitre de l'aritI1ll1'étique, vos questions jettent dans les ànies les coups de sonde pour vous révéler la soüdité de la leçon anMrieure. IC'est par questions et réponses qu'a lieu la récitation du caMchis111e. :Ce sont encore les qui , que, quoi, comln:e nt, pourquoi , etc. , qui animent votre audi.toire au cours d'une ileçon de choses. P~r des questions inattendues vous ralnenez dans la salle de classe l'esprit vagabond qui court encore après la balle du jeu. i(~ ette sollicitation et nlise en train . intervient d'autant plus .souvent que la classe est plus jeune et. plus volage. Ainsi s'établit It:' courant d'idées, .Je dialogue entre le maître et les disciples , avec .toute·s les improvisations que comporte la vie .


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Quels nlOuveUlen ts pathétiques de l'existence scolaire que ce~ quarts d 'heure d'i'nterrogation où nul ne reste i'nactif! Rien cl e plus suggestif pour l'esprit ouvert, de plus e ntraînant poür les n1&diocres et les apathiques, de p'lus 'encourag'e ant pour les tinlÎdes que cette llTêlée des idées . .ce sont des ·épisodes de vie intense; vous avez l'illusion d'assister à une de ces exubérantes parties de bwUe où 1 objet convoité, disputé, pris et repris , suscite le déploiement de toutes les énergies.

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Vous avez de plus le souci de la Ina-t ière; il faut choisir les élélnents assinlÎlables , 'éliIniner la superfétatiO'n , Inettre en telief les points difficiles et livrer ù la sagacité d e l'élève les parties faciles d e la lreçon. Fort de cette double connaissance de l'âille enfantine t de la luatière entreprise, le l11aître pouna tourner la ques\'ion. pour qu'elle aille droit au hut, sans digressions ni heiu·ts.

Si vous allez au fond de ce courant, ,ous y voyez la circul:ltion des idées. Vous êtes celui qui sait; l'enüml ne sait pas. Allezvous verser votre savoir dans l'esprit qui l'ignore ? Vous savcz qu 'une pareille transfusion inbellectueUe n 'apporte pas au jeunc esprit un élément de vie bien substanLiel. Vous voulez faire trouver par l' élève la connaissance cachée en germe dams son ânle, ou vous voulez faire retrouver le savoir CJue vous lui avez déjà présenté. ,S ous votre conduite, il fera le prenlÎer pas , il trébuch era peut-être, se relèvera en saisissant la nl.ain de votre question 111arc;.hera plus sÎlrenl.ent, sentira sa force grandir et finira par cheminer tout seul dans le sentier frayé. '

Si quelque disque enregistrait telle de nos leçons pour la r eproduire au nlonlent où nous faisons notre exalu en de conscience pédagogique, nous aurions quelquefois de la peine à nous reconnaître dans 'l e labyrinthe de question s décousues , lancées au hasard. Une bonn e leçon n e r esselnble vas là une Inosa'iquc de corridor où pierres et énlaux sont jetés p êle-lTl'ê le. :L es ques tions doivent s'euchaÎ!n er en j'n t-e nogatoires logiquenl.ellt liées. Dans la leçons de sciences naturelles, vous voulez reconnaître la liaison des phénOluènes ; en faisant répéter un récit historique vous ne renoncez pas ù la trmne de ,otre exposé. Vos pi'ogrès interrogations seront dUllc coordonnées et graduées.

,La question et l'interrogation sont le principal lll.oyen c1"obtenir entre vous et vos jeunes élèves une étroite collaboration. Par elles vous réveillez les 'é nergies latentes ou assoupies , vous faites appel ù sO'n intelligence ou à sa l1l.éInO'ire, vous sollicitez ses facuItés pour qu'eUes se prêtent à votre influence didactique ct fassent sous votre direction encourageante la 1110ntée intellectuelle but ·de la leçû'n. . '

Enfin , pour Inaintellir la teIupérature de la vie scolaire au niveau favorable, YOUS Inettrez dans . votre proc-écl'é interrogatif un entra~n qui résonne joyeuseinent dans 'l 'esprit d e la classe.

. Savoir interroger est un art sans paLette, ni ganune, ni pérIodes , art Ill.odeste nl.ais plus estiInable que Inaint passe-telnps d'artistes-anl.ateurs. 'Cet art fornl.e le pivot de l'enseigneinent primaire -e t in' est pas à négliger dans les ,écoles plus élevées où , sans doute, la question devient souvent discrète, tacite et indirecte. L 'art d 'interroger est la baguette Inagique du Inaître crécole qui vivifie tout ce qu'elle touche. Art exigea'n t, prix de longs efforts, à Illoins de l'avoir déjit possédé au berceau. Que deillande l'elnploi judicieux du procédé interrogatif? -Cette question que vous allez jeter au Inilieu de votre classe est une intervention dans la vie Inentale de vos élèves qu'il s'agit de suggestionner. Vous devez donc savoir quelle est la force intel1lectuelle de cha'c un, et où il 'en est dans la Inatière enseignée; -;\ cette condition, vous pouvez proportionner l'effort deinandé aux. énergies disponibles. Est-ce donc si facile de -se nlettre habituellelnet et vite dans la peau de ses 40 élèves? Cela deinande une sorte d'intuition et de divilnation psychologIque. Chacun n'a pas eu en héritage la facuHé de Inettre son âIne à l'unisson de cel'les des autres.

L 'artiste a l'::unbition d 'imprÎlner ù sou œ uvre le caractère de l'unité. Serait-ce une prétention ridicule d 'exiger cette unité dans l'allure d 'une interrogation ? 'C"est certain ement une belle gageure que d 'y tendre. L'art d'interroger , plus vivant que ceux des acadénlÎes et des écoles des beaux-arts , n 'a pas l 'anlbition de fixer des idées dan s la ITlatière inerte; Inais il veut faire gern1er dans les ânl.es des seluences de vie et d 'imluortalité Nos dispositions nlorales elles-mènes doiv ent se plier aux exigences de cet art. .La vwnité peut nous conduire si facilelnent au soliloque qui étale devant un auditoire novice le clinqua-nt d'un savoir indigeste. -Ce serait certes une Inalac1resse didactique que de hacher toute une leçon en questions et réponses; il faut le ciment des liaisons logiques. '~1ais l'exposé trop prolongé produit dans la classe une lassitude que previendront des questions jetées :'t propos. La haute estime du proc'é dé interrogatif a trouve son expression dans Inaint livl:e du Inaître où les questions et l,es réponses se suivent quelquefois dans un ordre 'logique impeccable. Mais un dialogue ne se développe pas suivaont des règles rigides. Le visiteur expérinl.enté qui assisterait là une de ces leçons nlodèles se défierait i'nstinctivenl.ent de cette double rangée de questions et de rponses alignées COl1l.l1l.e des peupliers le long de lI a route canto nale.


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,L'art dïllterrog,e r peut sallS doute consulter et analyser aveç pr.ofIt ces )wéparations faites 'Par un autre pour un auh:e al.ldî.t01~'e p~ace, dans d'autres conditions. CV[ais l'éducateur populaire qUI a~plre '~~ la Iuaîtrise du procédé interrogatif cOl11.prend bien vHe que J. art d Interroger , comme tout art, doit 'être personnel et souple, en SO'l.l.1'l1.1.e le fruit de' ses propres efforts. 'Cet art sera exerc(' longuelnent, patien1.111.ent, Inodesten1.ent, sans une vaine con1.plaisa'ncc alnoureuse dans l'Ié cho de sa propre voix . . «

Vin.gt fois

SUl'

le ll1étiel' remette:::. votre ouvrage. » (~Boileau.)

. A force d'exercice et d'effort persévérants, le Inâître qui CO'r:l~laît ses ·é~èves et sa I1.1.atièl"'e se créera la forn1.e didactique de' 'ses JnterrogatlOlls , COIl1.l11.e l'âme se façonne le corps. . G. .c.

Documentation Contre les

a~us

sportifs

Les abus s,p ortifs ont surtout .néfas,Les à l"àge ,s co la ire. Aussi d'a.ut-il sa lu er :nnirtiative .in.telligente du ,canton -c.l\l\. rgovie ,qui a chargé les mécledns scolaires du . contrôle médical sporti,f. Comme tel, Je médecin scola:ire doit notamment ,contrôlel' les cU.s1JenSeS de ' gymnastÎlqu e, s urv eille)' 'à .l a gylm ,l es e,n f,ants qui viennent d 'entrer ,à l'école, examiner un e fois ,p al' al1 tous .les écoli er,' à l:1 f':~nmnastiCJlle ' c f, aux .ieux sportifs.

L'enseignement professionnel par radiophonie POUl' la. tl'oisième foL ' le can tou -c Ie Yauü -organise cet. hiver de:-cours ,p l'ofess·ionne.ls Ip ar radiophonie , o))ligatoires pour -les 8.pprentis privés de .la. :possibilHé de su ivre les COLU'tS ol1Clinaires se ra.pportanl. .à. l eur ,profession. Les cours en que.stion sont placés :sous kL s urv ei llance du ,dé'p artement cantonal de l'inclu ·trie et clu commerce et ,SOUf-; le ,contrôle immédiat des commission .l ocales ou régionales d'appren tissage. ,Ces dernières -délèguent. ,l eurs pouvoirs et obligations là l'un ,. (l e .leurs 'membres, -ou m'ê me, lorsque l es cir,constances rroca]e-s }(' permettent, à de~ surveilhmts professionnel' connaissant ln, matièrr enseignée. . Com'me le co utume, l es leçons par J:adio,p honie sont réparties ~n deux c·atégories: 1. les leçons d'enseigne.ment .gènér,al (droirt ,commercial et ·correspondance (L"affaires <Clans l'artisana,t), obligatoires ,pour tous les ,apprentis ,astreints à s uivr e les comeS pal' T. S . F" >S'an . disUnction d,e pr,ofession; 2. les .leçons ,s péciales destinées aux ,a:ppren., hs des 'p rofessions tra.vailla,nt leS' m é.taux et .le hois, auxapPl'entis "me uniers et. l'lOll]angers et aux BPPl'entie' couturièr es. POUT év He l'

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·([ue · ·l es a.ppl'enti ' entendent t.raiter un mème su.jet deux années cle 8üïte, le .programme cleo 'cours est réparti s elon un cycle cl,e deuxl ?u tr,ois ,années, , 'uival1t Il es Iprof.e.'3-sions: '. A part les :cours qui sout Ifl estinés ,aux apprcnu's ])oulangers, dont le. telnps -d'apprentissage est hwbHuellement de deux à ,cleux ans et dl3mi, tous les autres su.i ets traités sont différents de ceux qui ont été exposés en 1929-30 ct 1930-31.. L'avant-dernière leçon, dans cha:que :->-érie d~ ,cours, 'era consacrée à un exercï.ce ·~crit; celui- ci ,con 'istera en 1:Ul ,certain tllOluhr e de question,' se l'apportant à la matière e11se1gTl.ée, . ,a,ux:quelles .les a-p.prent.is répondront séatl1!ce tenante. Le lendemain, . ,a u ·plus tard, .les ü'avaux seront expédiés au département d e ,l 'industl'ie ct lc1u ,commerce, qui les transmettra, aux prof.esseurs int.é r l'essés, .de ,f açon à ,p ermettre ,à ccux-ci, 101', de.la. dernière ] eçon, de les ,com,m enter et ·cas éché-ant, de rectifier le:' 01'l'CU1'S los plus' com:luune . Les ,cours donnés au studio de Lausanne, seront radiodiffusés pal' 1.a Station nationale dc Sottens. IP artout en Suisse, il sera clone fRcile de ll énéfi.cier cl e .1'e,l1seignement l'a liophoniquc vaudoiS'.

Disparition d'un pédagogue ,~vr. Ferdinand ·B uisson, dont un article de l'Ecole Primaire a, tout dernièrel11.ent évoqué le 11.0111., vient de lllourir ces jOl.u~s-ci, à l'âge de 91 ans. Voici ce que nous lisons à ce propos dans la Cl'oi:t de Paris .' Toute sa vie , tl\1. Buisson fut un ennen1.Ï acharné de l'Eglise ; a fuI: là la fois le théoricien et l'organisateur du ~aïcisnle à l"école. Pour reconnaître ses services, les organisations Inaçonniques, en particulier 'l a :Ligue des Droits de l'hOll1.lne, dont il fut président. offripent, en janvier 1929, un buste d'honneur Ù. l'auteuT de la Foi laïque . M, Buisson fut ·dépassé par ses ,é lèves et il les vit avec quelque crainte prôner le con1.l11.unisme. Il fut mêlne, à ,l a fin, rejeté COlnn1.e tièè!:e par les plus violents tenants de la libre pens'ée. Après avoir loué les Frères des Ecoles chrétiennes de leurs succès pédagogiques , il les pouTsuivit, ainsi que toutes 1es !Congrégations enseignanbes, avec une haine diabolique. Il se jugea luim'ên1.e, en un jour de sj!l1.'C'érité : « Qui sait s'il ne jaillira pas de nos jours une nouvelle Satire Ménippée qui nous fera rougir' d'avoir ,é té si longtelnps plus acharné pour les intérêts de notre parti que pour ceux du pays? » . ._. ' . .près d:U1le ton1.be que l'oil creuse, ne soyons pas plus sévère . q}le ce jugel1.1.ent. Notre-Seigneur Jésus-'Christ, .q'j'l a combattu et çlQn1: 11 a .caché l'.hnage là des n1.i'llions.. d'enfants , a jugé .ce peî'" . socuteur.


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1

-

1

Après avoir ébé Insp ecteur primaire, Direc teur général de en France, il ful professeur de pé'c1agogie ù la ·Sorhonne. On lui doit des b roc hur es d un DictiomwiJ'c de pédagogi e. (1882- 1884 .)

l' ens ei g n en~ ent prin~aire

Leçon

f

Qucstions. - 1. Souligner l es trois adjectifs quaI. de la 1ère· :phrase. 2. Ecrivez-les au m asc. plu!". au fém. sin g., au fém. ~),lur. en les faisa nt précéder d un n on~. 3. ~1ettez les deux premlerl's p hrases ù ]a 2e pers. d Ll plut:. Dictée. -

fvança~se

Parents et enfa.nts. EXERCICE DE LANGAGE

COlnment s'appelle votre papa? Votre maman? Que fait -votre père? Les aÏlnez -vou s bien? Avez-vo us des frères? des sœurs? Combien? Etes-vous l'aîn é? Le cadet? Le p lus jeune? ,Conunent s'appellent vou s frères? Vos sœurs? Taquinez-vous votre petit fr èr e ou votr e petite sœur ? Quels soins prenez-vous de vos f rèr es ou sœur s plus jeunes qu e vous? IConnaissez-vous d es orpheli il S ? Son t-Hs aussi heureux q u e YOUS qui avez vos parents?

Questions. -

YJaman tu portes un bonn et blan c, un corsage noir e t un tablier bleu. Tu m a r ch es dans notre maison tu ranges le luéna gc, tu fais la cuisine et tu es nuuna n ... Tu viens In ',éveiller. J en tend .~ tes pas . Tu ouvres la porte, c'est maman qui vient av ec du cou rage et d e la bonté . Tu m 'em.brasses : tu es une bonne divinité qui chasse la paresse et ta tendresse me donn e mon prenlier bonh eur.

Ch.-L. Philipp e.

1. Souli gne r les adject ifs qua1if . de la dicte,c.

2. Raison ner l'orthographe de blunchies dans « les vitres bZUIl'chi es ». :3. E ll e Ille prerw it les pieds, ù quel temps es t ce verbe?

Comnwllt fait-il à l'infinitif? L e conju gu er a u fU'~ 'ur et ajoutant -un compl. diffèrent IÙ ch aqu e personne . Ex. : Demain je prendrni

VOCABULAIRE.

ORTHOGRAPE. Dictée. - Maman.

Une bonne mère.

.1 ama is je n e nle cou cllais dans mon lit sa ns que ma m ère vînt ln 'e111 brasser, e t, quand le vent de décembre collait la n eige con tr e les, itres blanchies elle m e prenait les pieds f'ntre ses deux nwins , eL ell e restai t ù me l"échauffer en me chan tant une chanson. Quand je gardais notre vacht le long des chemins herbus et que j"étais surpris par une pluie d'orage , elle accourait au-devant dl' m oi eL ln ahri tait so us so n jupon de laine relevé. Hector Mnlot ( 18:3 0- 190ï) .

Cours élémentaire

a) Les 110111S . - Le p èr e, la mère, le mari , la f emme l'époux, l' épou se. - L·e~lfant, le bébé, le fil s, la fille, le frère, la so..' ur. l" aîné , l'aîn ée . le cad e t, la cadet te, l 'orph elin , l' orphelin e . h) L es adjectifs. - L'anlour Jnu[-Nn el, le foyer patern el, l'a ffec tion fJ'o[- ern ell e, le r esp ec t j'iliul, le lan gage enfantin, le fils n1a,;euJ' ) n1in eul'. La m èr e es t bonne, douce) ninwnte, indulg cnte pour ses enfa nts. La mère es t soigneuse, active, habile, économe: 1)]"ol)]'c dan s le lnénage. Le père l'st 111ntin(d, trc/U{(illeLlr, quelquL'foi s sévère. Un bon f ils est poli, l)réven(lTlt, obéissont) l'ecolllluissont.' L'orphelin es t malheureux . c) Les verbes. - Le pèr·e est le ch ef de la famille; il tJ'ovaille, il commw1de, il encouragc, il réprimande, il gronde, il protège, il dirig e. La In èr e soigne l'enfant, elle lc v eille, l e console, ·ell e berce le béb é, elle ]e presse sur son cœur ,elIe l'embrasse; 'l a Inèr e j'nil aussi la cuisine , le m énage, prépare les r ep as . J'a ccommode les vêt em ents . Les bon s enfants aiment leurs parents, ils les caressent, n e leur causent pas de p ein e, le ur obéissent) tJ'(/Uuillen[- bien en classe pour leur faire plaisir. L e frère aîné protèg e le p etit frèr e.

121 -

lIn

h ::lÏ u. REDACTION Votre Maman.

il 1

Plan . - 1. ConUllc nt s'appelle-t-elle? 2. Faites son portrai t. .:3. L'aimez-vous hi e n ? 4. Que faites-vous pour lui faire plaisir ? Développemen t.

1. J'ai un e lllal11aLl qui est bien gentille; elle sc nOlllllle :VIaric; 1)10i je l'appelle :\1:nnan; e t e lle n e In'appelle pas Rohert mais Ho , 'tout courl . 2. \~/Ia m a n es t très joli e; elle est grand e, elle a de beaux ch e-veux noirs , des yeu x bleu s de b elles jou es roses que j 'embrasse souvent. Le dimanche après-nüdi quand nous allon s nous pronlen er , m8nlan es t encor e p'hLS b elle avec sa joli e r obe et so n b ea u ·chap ea u. 3. Ah ! certes oui, j'a ün e bien 1~/Iaman ! J e l'aÎlne b eau co up , b eau coup , plus que je n e p eux le dire. i(~'est qu e je suis son enfanL o·:îté. Le matin , elle n~ 'aide il faire ma toil ette; elle prépar e n10n déjeuner. E lle 111'e nvoie ' Ù l' école en m e disant.: « IR o, sois bien sage tâ ch e de gagner un bon point. >.' Quand .~ e rentre, elI c me co mbl e de soins . .Je pleure, elle lue console . .r e SUl S mala d e ell e m e soigne si bi en , que vite je suis guéri. -:1:. Aus si, .l e l'aÎllle b eaucoup cette bonne maman ; je chcrche toujours ù lui faire plaisir , j e n e lui désob éis jmnais et SlU'tOut je tra~Taille bien en cla sse. ,Elle es t si contenl'e quand jr rapporte de honn es noies!


• -

1')·

:-VN-

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Parents et enfants. ORTHOGR~PHE

Dictée. -

Mes bons parents.

Une des cho~es qui In'ait fait le l)lus de plaisir, c'est le propos bOLlnu ql~e Ille tInt un l~1'oviI1cial, quelques années après la lllort de' Illon pere. J ~ traversaIs une des rues de la ville; illll 'arrête par le bras et Ille dît : « JVlonsieur Diderot, vous êtes bon; mais si vdus ,croyez q~le :,ons 'Vaudrez jam,ais votre père, vous vous trompez. " .le, ne saliS, SI les pè,res sO,n~ content.s d'avoir des enfants qui 'valent nlle~x q~l eux; lllaIS ?llOI Je le fus d'entendre -dire que Illon père valaI,t n~Ie~lx qu;e Ill~)I . .le, crois et je croirai tant que je vivrai que ~e plovl~clal,lll a ,d?t vraI. Quelle tâche Inon père nl'a ÏInposée . si .le veux JanlaIS n'lenter les hon1lnages qu 'on r end ·à sa Illén'loire ! Questions: 1. Expliquer: un propos bourru un provinciaL. 2: IDonner deux dérivés et deux COIllposés de bra; (brassée, bras~arcl; embrasser,. enlbI'ClSSade). 3'. Dans la phrase: il ln'al'rête ]Jal' le bras et l1le clzt, trouvez les compléInents et donnez leur fonc tion. Dictée. -

.

Ce que c'est qu'une mère.

,savez-vous ce que c',e st d iavoir une Inère? En avez-vous

,~lI~e? Savez-v?~' S ce que, c'est que d '"être enfant? pauvre enfant;

faIble, nu, n'llserable , affmué, seul au nlonde, et de sentir que vous avez auprès de vous, n'larchant quand vous lnarchez, s arr€-t.ant quand vous vo,us arrèt~z, sO~lriant quand vous pleurez, une remnle, u~ ange qUI est là, qui vous regarde, qui vous apprend ù parler, qLU vous, apprend 'à lire, <:.!ui vous apprend à aimei~ ! qui réchauff~ vos dOIgts dans ses maIns, votre corps dans ses genoux. ~otre a~le dans ~on cœur; qui vous donne son lait quand vous etes pe.tIt, son paIn quand vous êtes grand, sa vie toujours! à qui vous. ,dItes, : « .M a nlère ! » et qui vous dit: « IM on enfant! » d 'un e JUanIere SI douce que ces ' dèux mots-là réjouissent Dieu! , Questions. - Donnez , .avec leur sens , des hOInOIï y nles de lnere. . " 2. A quelle fonne sont les trois pr emières phrases de la 'dictee ? ,~IeUez-Ies à la forme affirnlative- puis là 'la fornle néo'ative. " . . 3.' D 'après le texte, dites en quelques IUOtS ce que VO~lS d evez à votre n1ère. . Dictée. -

Tableau de famille.

.Sur le can,ap,é de paille tressée est assise, dans l'angle que forn1ellt l~ chenu~,ee et le mur de l'alcôve, une fen'lll'le qui paraît enco;'e Jeune, bl'en <:.!u'elle touche là trente-cinq ans .. . ; là denli-ren .. versee sur les COUSSIns, elle tient une petite fille elldol'lnie la t ête sur une de .ses épaules, l:'enfant roule encon:L' dans .se; doigts :une des 10ll~uestl'esses ·nOIres des cheveux de sa luère 'avec lesquelles elle Jouait tout ft l'heure· avant de 's'endorn1Ïr, Une autre

-petite fille plus âgée est .assise sur Ull tabouret, au pied du canapé' elle r epose sa tête blonde sur les genoux de sa luère : cette jeune fen1lne, c'est nIa nlère : ces deux enfants sont lues deux plus grandes sœurs. Deux autres sont dans les deux berceaux. Questions. -:- 1. Dans la pren1Ïère phrase du texte, trouver le \'crbe, le sujet et les divers cOInplém,ents en donnant la fonction de chacun d'eux. 2. Expliquer ·: l'alcôv e, longues tresses noires, un tabouret . 3. Donner les nlots .de la ramille de pied et les expliquer. EXERCICES DE FRANÇAIS

1. Ajoutez un verbe et un cOlnplènent direct d 'objet. Ex. : le lailleur fait des habits . L e tailleur. .. ; le soleil...; l arbre .. . ; le vent...; le pilote .. . · la cou~ turière ... ; le facteur ... ; l'abeille ... ; la pluie .... ; le toit.. .

2. Indiquez le sens (obj e t; lieu , t'emps, lnanière, etc.) des complém ents nlis en italique. . L'exilé songe il sa patrie. - ~Ia n'1ère offrait des secours .(lLl :t .in.d igcnts. - -En autOll1Ue, on fait la venclcmge. - Les gelées d 'avril ]luisent aux arbres fruitiers, - La Garonne prend sa source dans [es Pyrénées et se jette da 11S l' Océan Atlantique. L 'abus de l'alcool ruine la sClnté. COMPOSITION FRANÇAISE La fête de votre père.

Plan. - 1. C'est aujourd'hui la fête de papa. 2. Les prépalillifs. :3. Avant le repas, les cornp'l iments les surprises. 4. A table , pendant le repas. ;). Conclusion. Développemen t.

1. Vo'Ïci le grand jour arrivé : c'est aujourd'hui la fête de papa ; je n'l'en réjouis depuis longtelllps. 2. Depuis quelques jours, Mmnan fait les préparatifs nécessaires. Elle vient de rentrer; -eUe ·étale ses emplettes sur la table: c'est d'abord de superbes fleurs: œillets de toutes couleurs avec des roses fraîches comnle au printelups, un 111anteau de pluie pour papa , et un énorme gâteau portant l'inscription: Vive la SaintCharles. iVfaintenant elle prépare un 'e xcellent dîner; .le l'aide 1:\ lllettre les couverts , là disposer tout en ordre, et; en même temps . .l e fais réciter un . c0111plünent à mon petit frère . :3. Sept heures sonnent -à la pendule, trojs coups de sonnette ù la pOlr te , c'est papa, le voilà! Je nle' précipite, petit Robert ln'a devanc-é. Nous lui disons bonsoir; nous entrons dans la saUe Ù nlanger où se trouve nlan'lan. Aussitôt petit frère conuuence son complin1ent: « 'Mon cher papa , je te' souhaite une bonne f.ête, -je t'lùme encore plus aujourd'hui que les autres jours, je te promets


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cl'ê:lre sage et de n e plus faire de Inal Ù nuunan. » .:vI ai, je vien~ derrière, un bouquet ù la Inaill; j 'adresse ù papa nies nleilleurs vœux de bonne ~ête, .le lui souhaite bonne santé, beaucoup de bonheur et .le lui prOlnets d'être un garçon raisonnable, de bien travaiHer e n 'olasse afin 'cl e r éussir , 011: Inai prochain , àl'exanlen d 'ènancipation. Papa sour,i ant nous ·ell1brasse toutes les deux ; il enlbrasse au ssi Illmnan qui lui r em et un gros paquet bien ficelé. QueUe surprise, dit-il; qu'y a-t-il lù-,dedans ? J e suis curieux d e le savoir. Il ouvre, c 'est le Inanteau , il l'essaye, il lui va bien. Papa est content, il n e sera plus mouillé par la pluie ou la n eige en se r endant ù son travail. 4. Vite 'Ù table, dit maman. No us Inangt'ons de hon appétit. Papa fait honn eur ù l'excellent InellU qu'a prépar é Illalnan. Des exclam.ations de joie accueillent le fmneux gâteau. Nous h avardon s gaîment non sans que papa nous donne, surtout 'à Inoi , d'excellents conseÏhs. « Tu t e fais gr and, nl<:' dit-il, il faut avoir une bonne conduite bien 'travailler et penser déjà 'ù. l'on avenir. Quelles lllinut.es agréables et en IllêIne telnps sérieu ses! Chacun s 'aperçoit qU'lI y a dans la Inaison un .le n e sais quoi d 'é trange et de très doux qui tll'ansforIne les choses e t les p ersonnes. 'Ce sont pourtant les Inêm.es figures, les llTênles meubles, la nlêll1e cha'lnbre , nlais on les voit sous un autre jour.

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La douce chanson que, pal' les nuit::; clair es) 11 l'entour d e 1110i .t'écoute fl'ém.u! Au bruit des Baceaux que bercent lcs 11lèrcs Tous les cœurs hunlClin8 devrai ent s' endonnil'.

o

le doux bruit des Bel'ce(w:t. Qu e b erc ent les mèr es) Comme les vagu es {(mèr e::; Bercent les vaisseaux! La p eul' de forage et la p eul' des guerres Hantent les Berceaux et les font frémir! Au bruit des BerceaLl:x:, q'ue bercent les mères Lu haine ct le::; /lots devrClicnl s' enclol'1J1ir.

T héodor e BOTREL.

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5. ri se fait tard; delnaill il falll' aller là récole. Petit frère e t Inoi souhaitons le bonsoir oÙ papa et à Inaman et les embrassons un peu plus fort que d 'habitude. Je nle couche joyeux d e cette bonne soir·ée, content d e voir m es parents h eureux. ~~

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Le Bruit des Berceaux

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le doux bl'Lzit des Berceau;r; Que bercent les Inères, COllune les brises légères Bercent les roseau x ! o les songes doux, peuplés de ChlJll(>res, Que ce bruit joli fait épanouir! Au bruit des Berceaux que bercent les l11ères Les anges du ciel doivent s'endorD1ir .

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le doux bruit des Berceaux Que bercent les Inêres ) Conlme le vent des clairières Berce les oiseaux!

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Les Saisons

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Printemps ) j'alJn e tes lleul's naissantes) Tes couronnes éblouissantes, Tes frais lilas , tes gaz ons v erts; Et cette sève ardente et {Jur e Dont tu l'animes la n(lt~re, Dont tu ro,;eunis l'univel·S . Eté, j' aÏ1n e tes b eau x orages, Tes gais soleils ) te::; grrl11cls olnbl'ages, Et tes splendides horiz ons; Tes èoteaux couronnés de foie , Tes caznpagnes où se déploie Le nlCl11teau In01.Wal1t d es 1110is::;ons. ilutcJ1l1nc, .i' aiD1e ta parure De pourpre, d' or et de verdure, Le calnle serein de tes soirs; Tes bois tout l'emplis de D1urmures, Tes vergers et tes grappes Dlûres Qu' attendent là-bas les pressoirs. Hiver, j'CllJne tes l'ayons' pâles, Doux sourires entre deux rafales )' Et tes givres étincelants)' Et surtout tes longues soirées, Douces, paisibles) retirées) Devant les tisons fICllnboyantS'.


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o sadbns, âges des années! POUl' nous tOUT à tOUT com'oIwées De lieurs, de fruits, ctailnables dons ; On connaît bicn à . vos richesses La ll1cdn si l éconde en lw'gesses Qui . vous fit et que nous cbantons !

'.1 ' ,

Grand Dieu, que tes œ uvr es SOilt be(les " Tes per/ections éternelles y brillent partout à nos yeux. L'univers n'a point de langage .' Mais c'est lm livrc où chaque page Porte ton nom glorieux . L. TOCRNIER.

Sciences Utilité des oiseaux. -

Soins et r,rotection

1. Oiscaux nuisibles. - a) Rapaces. - L'autour, la busC' el détruisent en gl"andes quantités le n~enu gibier et Iles OIseaux urti['es , qu'ills saisissent en plein vol dans ~'air. Ils déci'm e nt éga.}en~ent les volail~les ,de la basse-couT. I:MlatÏs ils font aussi une chasse ,a rcharnée aux souris et aux Tats. ---.:. L 'aigle s'attaque mêl1~e au grand gibier et aux troupeaux d'animaux -dO'lnestiques. - ··Par contre, 'les hiboux et ,l es choizettes sont de véritab'les chats volants . .qui détrU'i's ent les rongeurs nuisib}es. H est insens'é de d ,ire qu'ils annoncent des n~aJlheurs; il est cruel de les rpoursu~vre odieux de les clouer vivants ù une porte de grange ou -d'écurie . ' b) Passereau x . - Quelques-uns sont .nuisj.JYles et oausent des dOlU\m ·ages dans les jal dins et .les ohm1lops : Iles moineaux saccagent les b'Ms et ,les céréales; avec les llwrles e t les grives , ils volent les cerises et les raisins. c) Pigeons. - lil's ramassent les grai1ns selués 'Cl'a ns les champs les jardins ; i lls piUent Iles réco.lrtes de céréales, de pois ,e t dt, ·:lentiiUes. Dire -8 qu ellile époque il est interdit de les 11aisser voler Jibrernent ? II. Oiseau x: utiles. - a) Destructeurs d 'insectes. - Parce qu. ils sont i1nnombrables , les insectes sont ~es grands ennelnis dps forêts, des arbres fruitiers et des plalnrtes cultivées. 'Larv-es chenillles et inse-ctes rO~1gent Iles racines et :le bois , dévorent le feuinage des arbTes, des VIgnes , des légumes , gâtent les fruirts. On en trouve partout: ils vO'lent; il1s pumpel1't SUT 'l es plantes; ills se cachenl sous l'écorce, dans le bois, dians1es fnùls, 's ous lIa terpe. Et ils ' se 111'llltilpol<ient rapidelnent pa,r des luiilJions d'œufs. Nous es·savons de ',les écraser, de les brùler, de les empoisonner; nous enserio'ns ,acüablés si nous éiions se1.ÙS 'à 'le s comhattre. « Heureuselnenl. '.

. 1'~jJcJ'vier

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vis-à-vis d e ,l'insecte qui ~nval1Î't ,tout, i'l y a l'oiseau qui pénètre paTtout. » (IMichelet). L-es pics sont Il es conservateurs d e nos for êts. 'L es passereau x insectivores sont Il es conservatel'ù's des arbres fruirtiers : hirondelle, 'rossignol fauvette, bergeronnette, IUlés:ange, ctc. Pour nourrir <leur couv'ée , C'crtàins détruisent des centaines de cheniilles par jour. L e pinson'" et le chÇlrdonneret, granivores , se r endent uti'l es e n luallgeant Iles graines des mauvaises herb €s~ . h) Ois eaux l'eChercJlés COlnlne gibier. ~ C'est surtout l'orch'e - d es .GalDlinacées qui en fournit: ils sont assez gralnds d e taitle volent lourden~ entt ,e t n e s' éllèvent pas -très haut dans l'air: la p erdrix., la .c aille, le faisan , ,l e coq de bruyère. -.:..... ·11 est r egrettable que certains llil.bitants des côtes d e lI a :\1éditeTral1'ée, 'a ux n~Oiu ents des n1Îgratio'l1's , prennent par ,mil~liers, pour s'en noulTir, des hirondelles) des rossignols ) d es Cl~oueUes ... c) Oiseaux domestiqu es . - Nous 'é levons les poules, les dindes, les pigeons, les 'Oies ·et ,l es canards'. ;L eur entretien n e r evient J~a's rtrop cher, paTce qu'ills trouvent eux-:lnên~es dal1's 'la \ cour de la ferTn e et SUT Il es t errains incultes une partie d e leur .nourriture: ,~'ers et insectes, graines, épluchures et r es tes de cuisine. Le paon dans lI a. cour' de la fern~e et Je cygne sur -hl pièce d 'eau ne sqnt que des oiseaux d 'agrénlent. - En ~gyprf:e et au Cap 'i on çlève 'les autruches; tous les an,s on arrache leurs jol~es p<lun~ es , q~i gJa rniront .les chapeaux et les vêtements des daInes . .III. Soins aux oiseaux de basse-cour. - Poulailler.: ce qu'on peut dire des :é'curies et d es é-ba]jles Idoit être observé légalement pour Il c poula}l~l er: Ahri sec, que ron puisse aérer et n e ttoyer rég'ql ièr eInenrt. On le pourvoit d un juchoir pou,r le repos . ~e lI a nuit, et cl un nid .d e paii1le dans une cai~se ou corbeil[e pour la ponte des .œuf,s. Aux environs du pOUlIa,iUer, on place un l'écipient reIupli d 'eau que Il 'on r-enouve:l'le fI'équemn1ent. Les pou!~s ont b esoin de hoire, pourquoi ? , . -Les n1urs 'du poulailler sont passé;; au lI ait de chaux pour détruire Il a vern1Îne, les poux et les puces , et aussi les germes de· mailadies contagieuses. Les poutles .sont sujettes, par exelnple, au cho~éra des 1)oules. IV. Protection d e·s oiseau x insectivores . - ,Ceux qui dénichent ' les œufs ·et Il es jeunes oiseaux, et qui peuvent entendre sans· reIuords Il es cris plainrti,fs des pauvres par-ènts, sont cruels et sans cœu~ .

~.

Les chats sont des déli,i cheurs aoharués' i[ fa'u t Iles écarter "'des '.Jardins, ou bien g.arnir d'épines Iles troncs 'des ,arbres fruitieI:s. ,~. ',.; 1?Dur . que les' oiseaux. puisse~t c@nstruiTe rfaci1emel1Jf: leur cid ., d,aps. nos jardins ,. on ' ~1J.spencl aux branches des arbres . de petites ·,caissesà. nids. Pourquoi ,leur ouver ture doit-elle être asS'ez· étroite? 1


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Lorsqu'cn hiver , la neige COU"\Te le sa], on nourrit les p etit s oiseoux a ffa111'és, en 'l eur j e ta~lt des graines , des lni eUes d,es débris d e cuisine, A ntrig .

0===========================0 N S PAGES ~~ COURRIER DES INSTITUTRICES

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0============================0 Y C1,,"i (l 'autre Ri'v e . - La philosoU1üe est l"tll'j, de ~up­ ,p ort el' a 11 ègTemelll(, l,cs Ip ein es .rl',cHllt,rUl. - Pr'és ervons nos enfant.s. - A Ip r OlPo!-i ci e 's u gges tdIO!1S. - Un 'apo:;;tol a't.

(f'vll;\/rAI,H E. -

~ «

Co ,i oLvr-llà, quand le /-.)o il' fut J'ilve

~

Vers l'autre Rive Idu

lit: « \B cz CVlal',c, I X. :3.1.)))

ve/1lU, J,é~tU~ ] e ul'

IlcH· . ))

SUI ' ,]',Il1LI 'e

C'est v ers cette riv e divine Que je ]n'avclI1 ce chaque jour ) Et c'est v ers elle que In'incline Le poids de s ans ) toujours trop lourd.

l ci ) t outes les choses In euJ'ent ) Et devant la fuite du tell1ps , .J e songe ) en In es derniers instnnts ) A ux r éédités qui demeurent.

l ci ) nous sourions bien peu ) Et notre Joi e est toufours brèv e ,' Le bonheur sans lin dont f e r êv e N'est que pu ]' d elà le ciel bleu . Ici bas , tout esi 'débile )

Et nul n e sera fa1110is sûr De pouvoir ) dans sa chail' fragil e) Conserver un cœur touiou]'s pur. Là-haut) du moins) dans ln pntrie) Il 'autre riv e, on n e p eut .p lus , Dans votre hl1J1ièrc intillir) 110us oltellSCl' ) ô 1110n J ésus ! SUl'

On n e p eut plus que trouver sons cess e En vous auelQues nouveaux attraits Et fouir de votre tendresse ) En se disClnt ,' « C'est cl fanwis ) .

Abbé S t. Gambe1'.

La Philosophie est l'art de supporter allègrement les peines d'autrui a dit une fémini§te.

Que' ,d 'honunes , qui sc rengargl' lll dans de beaux principes , ne veulen t p as voir combien la qu esüon f éminin e est a uj ourd 'hui ê:mgoiss,a nte sou s beau coup d e rapports , énlin cmm e nt utile sou s d'autrés inbéressanl e toujours! On s'donner a plus tard d' avoir èté:, au s uj et de la fenllne si r ,ésistan t, si soph istique, t si 'é goïs te aussi On r evicndra sur ,l es se n tences hâLives el bouffonn es ; on n e se conle ntera plus, ainsi qu e J'ont fait , 111Cme de tr<" s gr ands hom mes , d e phrases sup erficielles et cl 'épithètes ba n a les, j'oserai dir e <d,'idioLies p our qualifier celles clonl- nous tenon s ]a vie, dont nous pourrions la tenir davantage, On se r endr a compte que l a ". ll1oiti'é » d e J'honllllc 11 'a p as été tr aü ée par Il h omme com me l'égale de celu i qu'elle achève; que ce tl e 1l10i-Lié d 'lllllnalüt'" iIl'a pas donn é par notrE fa ute, ce qu 'elle pouvait don n er dans 'le travail collectif auqu el s'efforcent plus qu e jamais, les généra tions prése ntes, e t l'on rou gira d e a'avoir su 'tempér er l'injustice et J' autocraLiemascUll1 ne dans des cas où, manif.este ment, elles ré'g nai'e nL « La mall1ière d 'ê tr e de J"l1 om111 e pour la femme, a écri t A. COl11l e, Lémoigne poLIr ou con tr e .lui ) : nous témoignerons pour nou s en rendan 1: ù nos femmes , clans J' éd u cation, dan s le mariage: au foyer et hors du foy er cla ns le travail, dans l'ac lion sodale, "le rang qui lui r evient. Réjou issons /Hous, camrne chrétien s, de ce tte espérance, :Vlais le christ.ianismè ayant 13 , conlllle toujours - plus qu e toujours - un n'JIe nécessaire, appelon s-le tout d 'abord pour juger. Qu I l soit Ite guide et !le co ns ei l. VeiUons ù ce qu'j,) n e soit pas la borne, PIl us d'un essaye de lui im'i:)Oser ce l'Mc : n ou s cOlnbattrons ce christianisllle ultra -co nserv ateur. L'Eva ngile es t de tous les tenlps ; il I H.~ doit pas fix er lIeur course. Il n 'es t pas ,la la nterne attachée a u poteau , c'es l- le flamb eau q ue nous p ortons ù la main et q ui. :1 n esure que nous ava'l1 çons , èclair e au devla nt cie n ous des espaces sa ns cesse r enouvellés. (D'a près A . D. Se rtillrmg es. )

Préservons nos enfants J e voudrais a ttirer votre 'a ttentio n sur 'l'abus qu'on fait, cl la campagne , surtout pendant les gros travaux , ,de vin e t d' eaù de vic. On m'a racol1 t,6 qu'on enivre m êm e -les enfianLs. J 'ai fait un e p e tite enqU'êle et la chose s'avère : les enfants boivent comIne les -grandes per sonn es e t l1Tênle, on leur dOUln e de l eau d e vic , au lieu. de lait, dans le café.


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Nous, lès institutrices, USOllS de taule notre inHuence pOlU' 'changer cet état de choses. Ces m_al'heureux enfants s'habituent :ù haire, il} y a bieil des risques qu'ils deviennent des iv-r ognes, pui. ' de malades, si ce In 'est pis, -Luttons de toutes nos forc es contre ceUe 'habi,tude Il'éfasll' ,qui pr'épare de nouv eUes victi111es au fléau d e l'al".coo:Jislne.

M, Carl'Clux .

,,\( Q:uoi !

Oll

131. --

vmldrait supprÏln er la p e.tite Heur bJeue qui, gra-

dé;l~.'iem enf' , nou s sourit 'c~u seuill de « Nos chères Pages » ! J e-

p~·o'teste; faiom e b eaucoup l es poésies et j'l fau t continuer d e Hans . .,Tl est éviden t qu'on ne peul- tirer une con. ch~si'Ün de quelquesCI ppr é-ci:,ltioHss euleluent. ,Aussi, sa,l uons -nous avec p 'l aisir , rr a suggestion émise par notre dévouée Présidcntf', de r evenir sur c<.-->· sujet ù rAssemblée générale. «( Du. choc des esprits, jaillit tla hùnièr e. » A. l'Ù .da ilncr . ,)

A propos de "Suggestions" Une ~nstitutrice lU'lé crit : « Il y a quelque 1:emJps, notre dévouée Tédactrice delnandait ce que nous voudrions voir panütre ,d ans « Nos p.ages »; jusqu'là ce jour, il n y a pas eu d e r éponse pal' le journal!. Si vous le p ennettez, je· proposerai de discuter _la .chose en assel11blée générale, car c"est un e question des . phIs intéressantes pour toutes les institutrices, » C'est une exceNente idée, nous en pal~lerons e n assemb.l'ée géuérall e. En ré pons e ù notre « Appel » publié en son ,temps , nous .attendions d e nos chèrr es Lec trices ta-n t une fou,l e de suggestions int-éressa'ntes et utiles . Nous les eussions accueillies avec tant de p!l aisir et nous aurions t enté Il 'impossible pour donner satf:isfac·tion ~ chacune. :\1ais , les Institutrices, il faut l e croire, ont toutes un brin de philosophie dans Il 'âme, elles sont contentes de tout et n 'ainlenl pa,s à « l~éc1amer » , ou alors , el,l es sont, ,de par leur nature, induJgentes au possible! Pr,e uve en est le silence - quasi solenne'l r-éseTv'é I~ notre « Appell ». Toutefois, un article du correspondan t ,~\tI. où il éta it question de « Nos 'Pages », eut le don ,d e soulever des protes tations. . Nous nous pernlettons d 'en: citer deux passages : « L e correspondant M. ,i gll1ore sans doute que Le Trésol' de la 'Ménagère J.). ·est ohligatoire pour l"enseign em ent de l'ECOllOlllit' dOluestique. IChaque institutrice est ,d onc Itenu e d e !l'avoir . . Cl' manuel , riche;m ent .docum e nté, constitue un e encyclopédie , très -colllplète d e toutes :les questions se rattachant à l'Ar,t Inélnager i: tenu e d 'un e luaison , hygiène, cuisine, etc. , etc. Pub'l.ierdes r ecettes d e cuisine dans « Nos Pages·» m (:' paraît. -dès lors, chose superflue. i)

1) C:et ouvrage, écl'H ,pail' MIHe Cruennal'd, DiredricE' cl'.E e'oh' ména,gère, e ·,t e n vente ,a u D.é.pôt ,canton a l Idu ':VI,at'rri-eü scolaj 'l \e. Nou~' l e. l'e.cummandons vivement. '~l ta Ul es ]c's 'p 'e r sonn es ,CIllC ces qup~tïOl1". intéressenrt. (R é,cl.)

Un apostolat ... « 1-{ R. J'Ü-l1l1 ez », j e un e::; .J'iUes, ,i eUllcS' [ p'lllmes, c-esL le mot cr oL'ln)! ;~ Lij oUL'.d'h'lli . ·p ou,]' 'c,elU-es q,ui ont. en co-re ,(l c l' âme. Sa,in t Pallll cl i,'s aj:t :l.u·t.l'6![O:LS à s,es of·i d èl es: « Soy'ez ùumièl'c ». L 'ex]Jl'cs.' ion cst. dif-fénmte ; 1 ~ cém,'eil, k lcnLic[u e. .

F'oul"quoi l'ayonn el' ? POUl' Ifrl'cbtr e CluloUJ' cie so i n'1ière, de bonheur, :Cie .ioi e.

llll

pCLl cie lu -

POl,nt n' e·,.;t 'b esoin, 'pOUl ' 'c e la ·cl ln sÜ'uc ti on It rëulscenclantc, d e vc ,'ttl à- CAno ni se,]'. ]l SUJf'f it. de l'·épandre a,utoul' de s-oi lhl1·e petite fPlou',ce ll e (l es .clo'11s que ' l'on pOTte ·en soi, " .« ::--rous ne ,sO'lnm e-s pas to utes, direz-vous, cles ,s uleil s ou ,cle. ·. éto iles , » Je vom~ l'oaocoi'·de. Y[é1.·Îs vous pouvez ètl'e la l a.'mp e p~us -m ocle'Sltl' et Inèm'e lIA, Ipetite veilleuse qui, m 'agTé sa ,fa ihl e lu eur, e'l11:pèche 1'01) :';ClH~ iM) de nOU\'3 a ccabl el'. 1: (

Comment. l',ayonnel' '! Pal' leI. pm ol e, pal' l e conse·iil ct :X emplc .

S' ~ll'Lout ,p eU-

QUé1.n(l vou~ av ez un e grande maltJ'lsC' d e vous..Jmème, qu e 'VOLl~ Sèlvez VO Ll S cl amin e·}' ,et. ·posséder un e â.me c.a l:mc -au milieu clcs é,pl',clIves; 'L~es difücu.ltés, des 'devoir .. de chruque .i'OUl·, avec, en plüs, de", convl~ct io ns ferme,', VO Us .avez ·du cm'adère ct de la, personnahté. Et vous pouvez aŒors COllllmlltn~qu·el" a'u x autres (pu.e·l,que chos'e de vous , ~ B mblaJ::ile à l 'aimant qui ,attire. Qu"on 'a.pproche de lui un 'm orceau d ·c fel' doux, a u ssi,tôt c,elui~ci en l'eçoit. Il es pro-pri,étés. A in 'i , Id 'un e àm e à l'aut.re, 'p a,':::;·e lm fIlui.cle g.énére ux, « L~ p.Uis 's·A.'nce de l 'ho:mm e s ur l'homme, a. ,éCl'it quelque pm"t l e P. ~ e rtillan{œs, ,t ie:n.t à un e ferme co nviction ap,puyée , ur une O1obl evi e. »

Pour <l'VaiJ' d e lïn;fhwnce, ,l es lougs cHs'c0 un:ï, Il es helùes ,patnLle,:: Ile ~o n t pas utill es; il s heurtent mème. Une gTanc1c monté ,et un fidèle <-l 'ccomp lis·s ement du de·voir Ifo,n t b eaucoup plus d'i'll1!pressi'Ql1, 'et agi,'-

,--enrt plus StÛr·ement e,t mieux. :iVI.ais il .f,a~ut a u ssi y a jouwr :un eX1tél'iem' ê'ù1ffi1:vble , un 'ta·ct parfait. SêlJns jama js comma.neler ni ol'{lonner, la .i'e un e fil:l e ou la .i e·ùlle Ife'mme qu·i rayonne, entl'<'\.1ne; ene est, sell on 10 mat (l'E lisaheth Lcseur, « un e ,éveill euse d 'â.mes».


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Où peut-on ra yo nn el' ? L)" a l)o!'c] (13111 8 le, fa ·m ille.Pa!' l e ,cha l'm e ct 'la. tendresse Iqu c l'on a,ppo!'je .à ] 'ex is tcnce quoticli enn', p:H'foi,.' si fa. tklieu se ett. .·i :monotOl1r. L'èpous'e fai,L a im er ,l e foyeJ' à sc n lTJ.a!'i ; hl mère l)'l'cncl ull e h etUl '6'lhs·e hlf:lu ence S Ul' ses 011'f anh; au momcnt d es crises d c l 'adoLesce n ce, ell e eSlI, ']10111' c u x, l e phal' e qui les CTll1pC\ch c rie faire faus's c l~o ut C.

E n s uite, ,auprès ci e s,cs (-('mis, (l c ses coll ègu cs, e n un ,m ot, (l e ,tous ce ux que l'on ,fJ'équ elltc. ,P al' J'aHitude, 1 (\ -so u,l'.ire, ·l e's lJ Fl.J'o les .(ti,Le):jl à propos, on l es en traîn e v el'::; le ,beau, Il e J)ie'll , l e vl'ai. Son pOUl' iih,s-QI'bel' l es cœ ur ', le' ntÜl'el' à so i r11 égo ïsLe, 'J11ais 'pOUl' l es é levGl' , C .esJj, là, m ,è me sa n " ,"occup e!' ,d 'œuvl'es a u dehors et même . ?Jl tra.vai:l l al1Jt, un a )1osl'ola1. sodRl s i n,éce·8's ai.r e à l'h eul'e actllC'llr: .1 11 po.·tO],iit ,elu rayonnement.

Les exercices d'é!ocution

g u ide)' lïn siituieu r c1mb' ] a, ,(li l'cction dc ces exer cices , La plupart fiauren1, d-'a illeurs au 'p rogr-ammc-ty.pe, Il f aut amener l'élève à :::;'cx])rj'm el' Risrme l1 L, n on se'Lllemcl1 t. avcc correction , m a i,s ,aussi lavec pl'écisio.l1, voire mèrne :'\vec quc1que .sOli ci cl' e]ég,a,nce . Ces qua1Hés s'Rcoqui èrent u 1'10ut p:'\l' lïmitaüol1 et ,par un e pra.bque consta,ntc Ci 0 la péù'o,le. ,L 'instituteur s urv C' ill el'a donc 's on propre l a,n gage ct :p rêchcrn cl'e:: wmple, IJintcrviencl1'8 l e mo,i ns' po.'stblc e,L ,pl'OCUrel'a con st8 mm e nl à ::,;es disci.ple·s l'occasion cl.' exprimel' ,s implcment, mais cOJ'l' ectement, leul's pl'oprrs 0]" rV8 tiOllS, l em's propre.s juge m ents . L 'è lève sen\, illVi:Lé à 'p a rl er ::,;eul, C!eW'll1i ses con li,,,,'Cipl es, ,à voix lla,ute ct. da ir e, ,l a. clurée le ,r ex1posé étant ·gTa,dueHemf>l1>t. a u gmentée" Toute faut - l'é.10culti-on de\ ra. èt l'e cO l'l'i gée, m:1Ï::,; ,s culemen t a pr ès ,qu e l'é l ève aUl',a cx,pl'imé ent,ièremenL sa ,p ensée, ,a fin de n e pas bri's el' l':1J'deuJ" de son élan et etc n pa .. le l'enclre hé ·itant. Tou.' l·es élèves s ui v)"ont. ·a Heu tiv èmen t l'ex,p osé dc ,lcur co nclisdple; ils sign a l u ,ont l e::,; défauts -cl' él ocu iÜo,n , qu e ,l 'a.ut eu !" lui ~même corriger,a. € ll répetant plusieurs foi;-.-, .l'cxpl'ession défectueuse. Ils r épondront en 'Pl"bPO,:,;WOllS c,omplète,s ct emploie l'on't avec ,p récision l es vocahles nouveaux dans l e3 'phl'n~es el e lOLlI ,i nv e,n tian , L InnHre éviter a les que.::ition~ n.'8menant quc des réponses monosy.llaJJiques oui ou non - et ·S" g,al'Cler8 ])ien cie comme n ce l' lui-mêm e :les moiS' ou l rs phrases, ce qui pl'ocluil souvent un e imp]' es~ion COC8sse, « -Ce t-iont cles engl'a'i,s c lli ..... mkJuc·, :\Ionsieul' ». Ce sera it. {l',a j.]] cu!'s supprim e r tou t eHort :in te ll e·ct u el chez l' en fant ct )' e11(I1'e mécanique l'tm des cxerci ces scoht ir'es l e.~ plus ,s oupl es ct l es plus v ivants. ' ô

(S uite et fin .)

G. D év elol:lip em<mL ol"iil d'un suj ' 1'. 'iInple indiqu e pm' lîn stitui eUl" ou ·chois i ,pa r .l'é'l ève (l e c:L 8e a ,) S igmhlon ,' 4u el.qu es su,i e-Ls q ui pourraient ·êtr e 3,i sé m cl1't tn:dté::; clan,' nos cl:J:ss-e,s . ,L a chute des f e uiJ;Jes . Les .l ave us es là. la fontnillc. Les ba Heurs en gnmgc , I.,p fOl' gcl'ün a u trav'ail. Les 's ervices du chie n, Ex'plica ti on, au moyen d.'cxemp l es, ((e qucJ,qu e-s maximes: On [l, s ouvent J1 e,so in cl'un plu S' petit qur soi, Pierre qui l'oul e l1',ama.sse 'p a.s Im oussc ... Exempl e : ,L a j ournée du chasseu r . Victor, l e chm:iSeUl', pré,pare , S011 é quipem ent" Il 'p ol':te s on fusH s,ous ,l e br'as' e i son cal'ni c l" en J).a ] .Ic10 ~1 Jièr,e " ,s a ·cartouchière en ,ce,i.ntul' e est c-Q.pieuscm~nt ,g a.l'ni e, J,] a m 1:-; de f~rtes chaussures imp erméabIes et des guêtrcs süu.ples el1 cu ir. Il s iffle Tüm, s on ,chien , ct se m et en J'ou te. Il pa.rcoul't, l es chan1!ps, fl'+mchit l es haies et 1e'8 fossés, s urv ei.l.l e l es mOLlvemenDs de Tom. ,celui-ci tr,o~bte , Naire l e soI et 10ut 'à coup ,tombe c u ·a,t'rêt. S on ,m aître Il e .f'è1it av,an~er ; un lièvre ])art et file ·à Itr.avC] 's l es grand es h crJJes. iLe chasseul' é-pa:uk 's on fus'i l, vi,s e et p r esse. .la c1é1ente. Le cüup part; JI' p.auvre lièvre 'culbutc et gigote SUI' Ile s ol,. 1...0 chi,en sa.i.si,t 10 g ibi er d 'a .ns s·a. .gueule et Il e r 1vPPoDte a u pi ed .d e son m aître . Victül' dépose ,la victime dans !Son 'ca r'ni er ,caresse Il e chi e n ct ', 'e remet en ca m ·pag.nr , N, -B. !.Les terme,s nouv ea ux RUl'Ont. è t ' étudiés, e,n THèmc lu e d 'autres, danH un exercke ,s:p écial fl,e voc.abulail'e,

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temp~

.Des exer,cices, de langage s'·a ,'soc ient. encor e à. l' explicatioll ch',s !Dorcea.ux d e Jec-tur e, à l 'étud e du voca,] )uI-aire 81t cl e ]'.oJ>tho,grapltt,\ u&u~.1.le, 'à. 1,:,\, con.jug.ais-on des vellbes. )l'ous aurons roc-ca'S'ion (t' e n parll er au mom·ent. opportun. A'près avoir s i.g.na!l é '(Juelques r ègl es s p éciaJ cs l'ê.lative:-; à d l ,::HjlH-' genre d'occupatiol1s,incli.quons les principes gén éra LlX qui CI.OiVC' IJi

Il imporLe aussi dc comba(t l"e ,l'a ccen t. l a 'cd efui défigure ,jan 1 b 'lIe In n g u e fHlllçai::,;c. Ch 'HCjue r ég ion '~' sc.' cléfaub d e pronollcia-tion: 0 = ,a,u, ociob1' , noveml)!'e - è = ai, père, mère - un = in, elul'cun, lundi - on = [In, S in10n 'è\ 10ndu ,SOIl mouton - c i, ai = e in, ·;:tin, peine, clizaine. Toutes 10.' sy.i.la'] )es f in rtles cloiv e.Jl t êire ·arti'cu1 6es cl'ull e f8çon nette et clistincte. « Yotre livre J'C lll'f'I'n1 e d es passages aclmirables cl. n on pas: v01e li fc l' ent' '! 'm e l es P8ssHches acl.mira'pes» . - U n e >ténacité irüassable :-j'impose cI'ans ccLt ,l utt e, car 'l 'influ en ce LIu milieu f,am ili ii.l contra l'Î e so uv c nt J'act,ion cIe l'éco.le, 11 011"'

DallS .!a plu,] a d : de,s exrrc i ces cl'('locuUon, 011 l":'serVCl'a l ès ])l'emière." min u.1es à un e causer ies libre, san S' cm cun e interve ntion -du maUre: ,celui- ci m énagera ains i s.a parole, ha.bitucr,a, ,l'·enf.a.nt ,au tr;:\.va il personnel t déve.1olp ,per,a en ]ui l 'es.prit clïni-iiative.

Tous ces exerc ices se l~ont , cl 'un e utilit é incontest,a.h lr et ce.p enc1 ant ils '::;o n t ,trop n ég ligé,-' clan s un certain nombre cl 'éc ol e::,;. lb a pPol':t en t la d o -cl.an.. nos cla.sses, i,ls donnent 'li eu à un e R.pplic.ation in,tellige nl e 'e t ré,c ond e cles tméthodcs n c tiv es, . ils ,c ol1stHu en t .l'a m eü1eul' e prép:lnlt,ion ,à Il,a, ·composH jon française; l' él ève qui 'pa r le biell ,écr-H gén él'a , le·ment. ,bien, Div ers es cO iT esponc1 a n ces pal'ues i ci ont ill 'Îstt" sur le 1'61.(, ct lïmporl'an cc (l c :l'a ,c1iction et cle la pl'ono llc iRtio n clans l' cn-


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s'eig n em e nt de .nos la,n g u es national es, L'une d' cl-l e::> a. s ignalé ]Jlu~ s icu L'S .caus es -cle.s cl é1'iciences C'onsta.tée.s cla-ns -c doma:ine, dont dcu.~ .s u nt pr'épo ncl él'antes , La prmnièro est d e ·n a.tl] l'e iphy:- iologiqu e: ,'cst \lue ~orte dïncapacité cie notre ouïe qui nou s e mp èch e (/ '.}'lPP I'éci cr Hvec exactitude l e:s so n s que nous aIti,culon .. 1l0u .' -m êm.es; celte il lfil' mit é se r encon'ir ' s urtou t ch ez l es enfant s, Il ,f,aut .donc accorcl '1' lll l ) g T<WÜ O ünpol't-ance à l' éducation d e ,l'or -HIe: :à cette fin, imiLcl' la prononciation vicieuse en -l' exa,gérant m êm , }lUis é nonc er COJ'l'l'C' tem ent ] 0 son, la .. y'l.la.b e,· l e mot; incli'qu er ht position exacte de' Ja, lang ue ct d es lèvre .. ct intel'V enil' dil'eüt 'm ent 'p our ' l'obtenü'; fH j) 'P PIlslü!.e ,p rononcer Ip .lusieur:< fois {rune ~m a ni èr e corre,cte; rnontrel' une; v igi,l a nc e inc essal1te et une volonté .pRtielltC' 't [lvc·rHe pOUl' c xt ,il'p -'I~ tout o Jant e de ':'cm gage , La d euxièm e caus e est Ip lutàt. cI'ordre rnon1.l: c'e:st l'iudif-f él'C II C'C, Ja lJ égligenc e cl e l' Gagir ,p ar manqu e d 'én el'g ie, ,p a.1' cldaut. de p c']'.:; ('v él'anc e, .on y oppOSe1'8, .la. force suggestive de l 'oX!emple du ffièl '11 l'e,. JC~i C'ncour,agements e,t. ,l a s timulation adroite, Il importe auss i de combattre ]a Itendance de ,certa.ins él èv ~ ,\ l'nUl eJ' l lll conc1isci.p l e dont J'é\, diction ("st !plù s 'oig n ée , U n e cote .. p écial e d.' exclusion e ..t atJtachée à .la correction du langage ct à la ,pureté l ln. rliction dans l es div er .. exa m eI1s concluisa nt aux cUp ~ àll1 es qui l'ülbilitc'nt ;\ l'C'ns eig n em eni. L. B.

L'Alpe qui meurt L 'A l,p e es t vivante; sc mlJrl a'])}e à. toùte vic ki -bas, ell e llHC[Llit lJl1 ,lOUl', s.es vague:scl e g ranit s' ·clressèr ent (tan s l'azur inviolé " t [é'f -' I'. -] èrent, SUI' les pl'a ines a ricles ,; apparue à hl SllU'ltl_Ce ,a,e ,l a T CJ're, el] 6 ,:1" CO'nltne rtout Ol'ga,ni 'me prodigué l 'eHort trna.ce l)OUI' maill'lCltlJ' :sOl" CJ\0tes, 'Ses fl èch e':> et ses -s p ir e.' que l e temps èùffill a ÏL d o s i ècle en .. iècl e, Lut.to cLéses.p éré e, sa ns )~é;]l1issjon, en gagée l:ontre l ' S puissances n ivé :' ;Ieuses d e ·la. )i',attur e ; ,ceHes-lé. mêm e qui clOTneul'ère'l1L v i ctol'.ie·u :-l'c.' rlïnnombrahl e·;: ; chaînes cie montagnes, ,i adis orgueill d o 11011'0 globe, rt .rabot.ée s si -ctuToment -pal' 1'uSLl'I'e (les millé n·a il'es ·qu 'à pill e C-Il suhsi-s t,e-t-il c1 eS"ltrHlces aujo'llr cl111d, L es cîmes géant es, r empart s hau tains, eft'Ué s, '::i abr·és de br èch e,::; pro.foncl es ont, li eu -à p e u été H_l'J'H,séc,' .Î Ur!:i1qu ',à n 'ê tre Iplus qu e· !.es CToupe:s boi sées à Ila s ilhou ette mol·l -' et ind écise; peuple libre, passé à la morne co nclirt i on {l' e~davc, C11a1I1e -' pl'oùi'gieuses cly Tauru,' d e·~ Cévenne~ ou du Jura , qui clonc, plongea nt son r egard clans Ile pa.' sl' fahuloux, sa u l'aH évoquer votre g l,oil' e (['anüw?

U n même sort ùl exor a!lJl e cîLteincll'airt-i,I l es Al\1)e .. ·? 110S Al,p8s: Ù nous, ·cell es qu e nous ne nou.s lèl ss on.s ·point c[ 'admi,r el' claIDS la hal'llies-se e t lIa var~é té infini e -de l,eUJ's form es, symhoLe à nos yeLL " cl,' i· [,éal PJt. rle pérenni,té, ç'à, ct là., au cœUl' des ma'S'sifs ,m on tagneux, ,l e 'VOyêl geuY sU I' prj s s'éi lT è t c1ev·a .nt :le·5 champ:-l mon s1l'u eux cle pi erraill e,-:;

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:~l.n1.~nc?l,ées; tout ,aussitàt., l'lll11ug,e d e la elcslt rucUoll. ha'nte &on · eS'prit: .11 r~allse, ~lue, pas plus ·qu.e lui-même, Il es ha utes iC oHi.n~eg; ne .m éritent. ce tItre cl e,tel'l1Jeldes cIue ~e'll;r ,décerne la chélbviM des hom·mes, Rem,oD ' ~ (-1nt le ,coUir~ de.s, âges, l'imagination cherche à Terc onstituer ce qui

tut. e,t ,plus .la,m a lS n e sera, elle ajoute 'aux l'och es encore d eb out dres. 6e.' clans la lumi èl'e é.clat,ante du jour, 'l em's sœurs éboulées aux vaülons obs'crurs ; eHe contemlp le, -en une vis i'Üll d 'ap ocaüypse l es dme-' l ' "h ' , ' ~ {e J~ C~ lS ' aussees, .(-1 cette all ititude Ipr-ocli.gieus·e qui décon.certe au,j oul'.cl hU I, le:-; aveilltUl'l:r, au cœur de rl 'Hüna;}aya, campuni.les v erUgincux, ,ca1:h ec1nlles aux Plil ast·res g-éants dont la flèche t-r ouaH le cie l au delà " f ~ es brume-s d ernières tançUs {!'u 'rà l eur J)iecl le g l aci·er immaculé, ù il. ,ar,matul'e calossa1e, poussait v er s 1es fplaines lointaines son filot. leni e t irrésisüblrc, L'homm c en 'ces h eux cl

cl ésola'tion , avance

SUl'

des' l'uinéS, ,n écro -

~)Ü'lp o,ù -dorme,n t d '· un . 'olln.meil pesant les .cimes plus récemmml t eCl'~u1:ecs, ta,flel l::, (fue ,l es vkt.i-m e,' des catast,r o-p h es cosmiquresplus

ancwnne--', J' eclUlt e!:1, ·en pous ièr e, prirent ,leur J'oute v-ers l'Océ-a n, ce lo'm ibeRU {i.e toute lu, terre où p eut-êltre s ',é.la)Jorent .} es ;vlonrtag'ne.s cieL \\ e:n11', AilHeul's, la. :.\'ature n. j eté ,' ur l es chose.' mort~s l~.n voil e )Jr'otecteUl',' l es, pla,n t es grac:iJI.e.', Ilàtes du rs·able mouvanL .des moraines, m o usscs, fougel' es ou rhodode·n drons ont. r ec ouvert ,l es clébris inform e,.., Jeur pl'ôt,a,nt, un e app8rence de 'Vie encore·; ainsi, nos cimertièr es d 'hommes, avec l eurs 'cyprès, JeuI' buis ou l eurs rt ouf:fes f].euTi es :'embl ent d E's 'j a rclins vivant ', 1~1ais il-à .où la Montagne org ueilleuse jus'CJu 'au .bo u1 , rDfllSe de 6e l'encire e t poursuit 0})1niâtrement l,a lutte tl'agiq.u e, la ll estl'ucUon s'avère cl ans tlÜL1Ite s on horreur,

L 'A-11)) est:r h ante, ell e ,c 't .clonc app el ée li -cÛ'nnaîrL-J'C la sou!Îd'.l'a1l.cf:' · to ut commcs l es crbttures ép.Ï1écm èr es à. Ia. -cludl' fr agi.l e qUE' min e,nt ] es geTmes r!e l110l't , EUe souf,f re c u sa J ase (lu e ronge l e Lorre,n i b),'UY~'llt c["une mOl'~Ul' e lente et. coniÜnue; ene s ouffre en ses ;fùmlcs quc lechll'e ChHC[UC rprmteilllps tel lU.l soc ·p uiss ant , l'a val) ancho g:lÜ:is'aul!, des hauteurs; e]ll e souffre en ses crêtes ,ét'h él' èes qu 'a.HouHle le .S·Ui.ll t em ent ~)e,rÏ~ l ' cl e r ea u (ü\ln s , les fissure s secl'ètes ct qu e l e gell ou \le \' e~ 11. pl' cI'plt e nt. clans l'ahî·m e, d ébri s a près Ic lébris , Parce. qu' ell e 'lJ'~' o~'l e pas ,sa" youl eul', qu'clI c acce,pte mu ettC'ln ent. l e .. ort fait ~, tout e ~7 l C, sa ,'i'Ouflfr.anc e n 'e:-;t pas moi.n s cl ,tous les instant.~ dans l a lutte 1111]1'laciJ'blo menée co·ntr e l c~ for-ces c1estruotl'ÏCes, ·mai ' sa h ea'uté n'en e~ t . point. ruHér-ée, Cettte s-ouf'f rance d e l a roch e nOLl-, la rend ,pll,t'\ y rvante, plu s h'a-gicruemel1lt ~) e m e; cette vi e ·au l'alenti, à cOté (l'c hl no~.]'e si .. É'tonnamme.n t l'api ~[ c flOUS al:l:pal'aH plus proche, plu s. co'm~)~'ehenslble; nous en ouhlio ll s cc reUet. .cl·éte l'llit é qu i !l a renda:ï.t .Ri cllSlRnte (les pygmée .. fragiles que nous sommcS', L es l'ui Il e·s hum·aines sOin t ln'fi,nhnent tris tes à contempil el'; ell cs l,h noignent, pOUl' la P,]'U,P a l't, la. haine, la vio!l e,n c e ou l'aviclité,De::; ,-'e nel'u s cles haut eur' clans le s-auvag-e va Hon dc Za'l is-chberg, Cl;v,all,t ,c['Hrt-trinllre (~ o nc1o, '\ ou s av,ez bru."Cfuement cle,v ant vous ·v isio n èlf,fr8use cl. la mort, d e ·l'cffoncln,'men1, (le l'effort humain, de:s sque -

k;


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13(i -

RADIO OWIN E42 L

Il' tLC S d e maisons I~ l' e,',sellt, l e ur s mU I' Aill e~ écll e \' e l{'e:-;, l es Lc' I'I'aSS ,s <lal!l,écs SC' gonflent d'hf'I'}) es fones , tou t e n ]1 i'l ui , cl a ll s 18 mOlllta g llf' , cl s murs {le so ui è.n cmcnt à c!.c'mi èbo1.üé,:-; 1',é ,vèJf'n 1 l' ex ploitaüon An ci e lln e, D es hommes ont foui ll é Il es f l rm cS' eLe 18 roche i b ont é lcv,ô d '" u.'ines, 'b àti d es maho ll s, e llll'aln és IHU:' ]f'UI' so if ill s8ti 2,ül e rI e l'i cl1 es:-;c: . 'bIs o n t. .i et.é a u !':ic in du }JH i:-; il)] e Y Hlll o ll nlOllta g n u l'd lel fièvl' C:' de::; cLu'.' incLu s tl'i e lle:,;, troubl ant d e le ul' vo ix ll iscor clanle le s i'Le ll ce d es i'li:\uls li e u x, mai s p eu'ce, [ld:l s n e cllf'I' cllni ell t qu e d e 1' 0 1', t o ut e le ul' û' UVI'C' !-;'cs{ éc !'o ul re, Vf'rSHut Hll'tOlll' d ' li e l'el1.1 J)I' (· itlt (l'u ri e incu l'êllJ,le cl é,' ol a l i 0 11, Lf',' l'ui l1 e" (l e 'l a \I Oll trl ,!.UIC·. ell es, llOU "; {' lll t'.LIVe ll lt. sa n s. 11 0 U ' 11'OU ] ~ l 'l'; dlc's so n t ] es !'iifl f' s (lu v isage qu e 11 0 U ~ aimon s, e ll e::; o u l In ll' charm e, Leul' l èl n gèl.ge , L'ù'm e cl es g l'i'lllcis ,:'\l o l1t -.; (li s'l )RT L1S, v il l' e J'l c OI' e .iLl s'll U dans l es li eux ,c1é;:;olé-s. a u cœur m ùnw cl e~ {'b o u1 e men1 s 111 '0 tli gie ux ; e ll e ,p asse en ce!-i tOUI'S hmnlallt es, se,ll[jll oll es vig ilanles qui. s'ob s tinnent à monlel' l a. ga l',c\e èllIPI 'ès ci e 1(\ 1 HlI'a]]l e é Cj' Ollloée; 1 0 1 's ~lU LJcS'C n.cl l a, nui'1. dou ce ClUX bl'i .. és de l'c xi ste n ce, l es s UI 'vivant s cie la gT 8 n.rlo Mmée (les p ics (l e j'l,di.' sc cll'ilpellt (Lo l a ma j esté d es h é l' os', vc ilil anl, sUl' Il e p assé lT10I't , d é fc n dant. ,] e ul' le n o d 0;ma u tl' 1('e COll/I '(' l es Cl llaq'U e~; ci e clemail l, L. S PIHO ,

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