'. : 1. lJitteloud Barthélemy, inst.
Sion SI ON, 30 Novembr e 1950.
No 4.
70ème Ann ée
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Internat et Externat pour Jeunes Gens En seignements primaire, moyen (13-14 ans) et commercial.
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exclusivement par - -
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SION, 30 Novembre 1950
POUR LES ÉTRENNES WALTER SCHMID
No 4.
70ème Année.
L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCIB'~ VALAISANNE D'~DUCATION
RENDEZ-VOUS A ZERMATT Un voll.l1ne de 96 pages, 1/ X /5 avec 12 hors-texte en couleurs, broché FI', 5.80 Ce nouveau livre de l'auteur de «A la découyerte du Valais» est consacré à l'une des contrées les plus célèbT.es du canton, dont iJ évoque le ,c harme et les beautés en toute s'a1son. Ces p,ag,es spirituelles, riches en enseignements et en ane,cdote,s piquantes, nous eXlp liquent comment Zermatt g,agna peu à peu le titre de métropol,e des ALpes et nous ,livrent les im.pre.s sions d'un touriste observateur, intelligent et nullement snob, La présentation n'est :p as d'une moindTe qualité. Les hors-texte, photograjphies en couleUTs prises par l'auteur, r ,endent à merveiJle quelque.s-uns des !points de vue les ,p lus ty:pique s' de la région.
SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: AboIlIThement, Nos tr,a itements ·au Gr.and Conseil. - GOUTS de gymna,SJ1;ique des insti,t uteurs. - Les nouvelle.s ftches de ,calcul. - N écro.logie. PARTIE PEDAGOGIQUE: Pédagogie au ,c arr.efour. - Causeries famtlières, - Le pli ,ooTiporel de !la vie ,s eol,aire. Encore... à proPos des notes. - PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Leç.ons de ,c hoses. - Problème ,SIlly :les 4 opéI'lations des fractions. Bib.lio,g r'él(ph1e.
LES TROIS DERNIERS TITRES DANS LA RA VISSANTE COLLECTION
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Miniatures indiennes Un volume de 48 p., avec 1 9 planches en cou~eurs. On tr,o uve id re,produites et commentées les plus belles miniatures d'inspiration mongole ,e t hindoue des 17e et 18e siècles. Un enchantement pour les amateurs d'art oriental. Volume
Le monde merveilleux des coléoptères Un volume de 32 p., avec 23 planches en couleurs . . Un .a perçu .d e lI a vie deS! coliéoptères, suivi de ,planches figurant, grossis, que,l ques exemplaires indigènes dont la livrée et Ile ,coloris sont parti1culièrement éclatants. ~
A.-M. CETTO: MINIATURES DU MOYEN AGE. Un vollllne de 48 p., avec 19 planches en couleul's Ces chefs-d'œuvre de l'enluminure des époques earOilingienne et romane dont l'auteur ,eXlplique ,l e sens, f,u rent eXlposés au Musée d'art de Berne ·e n 1949,
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Pour ..fout ohangelnent d'.adr~Slse .et :pOUT :Les 'réceptions iTrégulières de la revue, on -est pTié de s'adl~eS'Sler à l'Imprimerie Beegel', à Sion. Les p-ersonnes ·q ui recevrai,e nt 'l'Ecole primaire par ·el'reur, seront assez aimables pour r:ffi1voyer ilia revue avec la m ,e ntion «.:vefusé ». AVIS Par sulÎte de :n abondanoe des matières, 'nous avons dû 'l 'envoyer plus,i eurs ia rti:Ciles ,a u ,pl~ochain numéro.
nos traitements au Nous
l'~sOIl!s
Grand~Conseil
dans [·e « Nouv,elliste » :
Energique intervention de 1\11' PiUeloud: MT lie 'Üonseirner d'Etat PiU,elloud ü~nt à répondre à MT le dépurt'é Ed, Giroud qui, une rfto1s e'l1.'corl~, dmuande :l'a réduction des traiteluents des fonctionnaires et p1rus parüculièrem,e nt de <ceux du ·c orps enseignant. Mr Giroud déo1al'ie que Mr Pitte10ud est pa,r ti trop tard. « Oui, ·s.ouHgne ~e <chef du Départemenf de l'Instruction publique, nous sonunes paliils trop tard et p.endant de longues années nos ins-
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tituteurs et i'l1'stitutric-es ont dû se contenter d\m s'a laiTe de luisère )}. A t'obs€.ruation de l'intervenant pr&tendant que IVh Pitteloud était aUé pius Ioin que ,l.es intél'e.s:sés le désiraient Ml' 1e . , che~ d,?". Déparrte'lnent de !l'InstTu-cHon publique n'a pa:s de peIne ·a :r efuter -cet argulffi'e nt. 11 fait très justell1ent état d'une requête P,l ésentée P::lT les repréS'entants .autori,s és du cnrps ,e nseig~ant qUI denl'a ndal'e nt que l,es t'r aitements alloués au personnel SOIent à peu près. identiques a ceux de la majeure paTtie des instituteurs et institutrices des cant'Ons voisins. Eh bi,e n! s'écria Ml" PitteiLoud, nous ne lS'ÜŒU'llles pas ahlés si loin. Le pTésident du . ~o'Uv.erTlJem.ent temlline !Son ,exposé en souli,glflrant que la bel1e elOiquence de M'r i,e député Edlu, Giroud ne l'a nullement .convain'ou. La péroraison de M'l' PH:.teQoud est vivement appl;audie.
Gours de g~mnastique des Instituteurs Les 26, 27 et 28 'Ü'ctobr:e 'e urent 'Heu à M,all,tigny- VHle les COUTIS ~,e. pe:~fectiornnellnenit de gynuliastique pour instituteurs. La parti,c lpatlOn a été très l'éj ouis s'a nte. Plus de 30 instituteUTs de tous âg·es O?t sui'Vi fidèl,e mente1: aV'e,c beaucoup d'ass,i duité dul:ant le,s 3 J:oUirs les COUTS donnés avec une Tare compé;t,enrce et ,comprehensJ.O'l1 !piaT Ml' Elie Bovier, chef de ' 'c ours, assisté de Ml' L. Monnet, tous deux détenteurs ,de l,a n1:aîtri'se fédérale de gyrUll'a:st'~que €It resperctivell1rent .profes's,eurs à Ma!rtigny- Vine et l\1ü'll they . Parf.aitelnent adaptées à nos ,c onditions d'el1lsei a ne:m ent les '1 eçQ.]:s et 'd"en~o::sh'ahons ;ont ,excene~ent p-rouvé que. <:> , lI a gymnast~oq.ue peut etr:e dOlme e, 'aViec t;r es peu ou pas du: tout de luaten,e1, dans tontes les éc01es de no,s vIDages de nlonta ane sans ex'ceîphon, Inêm'e da.IlIs 'oel'l.es où 'l'hiver oooupe iptlrus de 5 ~nois de 'scoloarité. Les m'a~tres, même ves âgés peuverit lI a dOlllil'eT très utEem ,e nt et fa?üernrent. Un 'Peu d'iluagination, un brin de bonne volo~té actzue et T'é alisah-ioe et ~'e maître aUÜl11t ,que a'es élèves pr ofIteront de ce dé1as.S'eiluent indisrp,e nslatble à une bOIme marche de la ,?l~sse .. Pl1euve en 'e sf que. p'al~i ies pa'r ti?iipants, nous pouv~ns I,ei,evel, a'vec grande ,s:atIrsfa,cho'l1, -la presence de maÎtTes 'Ile.s ,e n 1903, 1900, 1,8 98 et mêm'e 1896. Ce d'ffi':ilirBT enh'e autres lnalgré ses 55 a'n s, n'a ,a bandonné ,a ucun ,e x,e r;ô oe, luême oOeu~ aux T,e cks, anneaux et 'Cheval d'aTçon . H'Ûnrieur 'e t félidtati.ons à 'c es , vétérans" ,cal' il~ s'Ont Œa p'r:euve vivante 'e t irréfutable que seulle la ~olonte et ,rn,elue nous diTons Ul: peu de Slang d' homme nl'a nque -a ceux 'qUI ecartent la ,gymna'shque S'Ous p-rétexte d'â0'e et de toute autre ex'c us,e, ILs 'Ûnf :été pour :l'es plus j'eune,s' d~:s
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,cxen1,p~1 es let une certitude qu,e ' l'on' peut rester Jeune, a'l,erte,
soup,l e de 'c orps jusque vers tes derrnièT,es années d 'enseignement. Lé tout est d'y mettre un peu du lue iTIeur de soi-lInêlue, d'avoir un peu de cran, de ne pa,s se 's,e ntir battu avant d'avaiT 'affronté ,l ,es plus petits ,exel~c:Îlces. Une dis,cipli'lle sans aocIo'c, un 'e sprit de Ic alm aTaderie édifiant jointe à la ,s implicité ,c outumièr'e des ll1aîtT,es de nos villages, on1 fait de 'c e 'COUl'S un des mi'e ux réus,slÏ..s et des pIus profitables. QueUe b.elle oocasion de nous s,e rrer les coud,es, d'échanger les poiiJ.1ts de vue ,e t de ,c onsolider noh'e profe-ssion . Insîtituteulis qui n'alvez pas eu le p'l aisk d''aIS'sister à l'un de ces cours, ins'crivez-vous au 'COUl'S de l'an prochain. Vous ne l'egœtterrez pas votr,e dép'la cem·ent, car vous en revi'endrez vos fOT'ces retrempées, et VO'lts aurez pTi,s consdence que plus nous nous retroU'vons :souvent enselnb1loe, plus' nous fO'rllll,e rons lU1J Ja.ïs,c eau cÜ'lnpa'c t et uni dans ,l a défens.e de Iloh'e corpur.ation 's'Üuvent luenaüée et inoolllprise. a.
ùes nouvelles fiches de calcul ' Les nou vel'les f1ahes de calcul qui 'Ûnt\: été publiées l'année dernière dans l'Ecole primaire 's'Ont aujourd'hui en vente au Dépôt du m'a tériel s'c 01aire ,a u p;r'Îx de fr. 1.r--- les 152, sofutiorns ('.0 rnp ris,es. Elles ,co1m.prennent ,e nviron un lui:Ili,eT de 'ca1tcu~s .classés par genres de .problèmes. El!1es ont donc été ,c onçues s,elon l'esprit des fi'ches ,e t p'e uvent êt:œ utNisées avec p 'l 'ofit Isoit pour l',e nseigneluent direct ,e t sui'V'Î! soit ,e n vue ,de.s répéti:tions. S'il ,c onstate qu'un élève ne sait pas résoudT1e des p:ro'hlè111etS déjà expliqués, le m'aîtr.e lui donne l'a la 'c arte s'y rapportant ,comprenant 4, 5 ou 6 p'roblèll1tes mus ISlffiIlblla bles'; un üert;ain <3.utO'lnatisllle 's 'ensuivra nécessairement. On peut aus1si utili.ser ce matériel 'a vec profit pOUl' occuper des élèVles quî ont achevé :avanÏ d'autr:es un travail i'Illpos'é, ou pour .entDaîner les pQus 'a vancés; il eSlt bi'en .entendu que dans ce dernier ",as on choils'ÏT:a 'loes fiühes qui présentent ql1'el'q ues difficultés parüculièl'es. Les maîtres d.es COUDS complérnentah'es ISla uront aussi en faire un judircieux emp'loi; les problèmes inclus dans 'l,e nouveau Im anuel d',3Jg'irioUltuTie étant notoh"eIuent hlllsruffislall1'trs, on pourra l,es '0olll11pllé.ter .en utilisant Il,e s fi,c hes' les plus 'ConfOT'l11eS à lI a lnatière du prog,v amme. Quelq~'ers-uns trouveront que -l,e format n"est pas pTatique; qu'on 'aur.ai.t dû üon!Sle rVer üelui qui a été ,a dopté jusqu'ici, d'autre
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part, il eût été indilqué .de ne pas hnprimer plusieurs fiches sur la Inême IcaTt,e. Toutes ces r ,mIliaTques sont fort pertinentes ,e t si on n'en a pas tenu ,c ompte, -c"est d '-a bord afin de pouvoiTcéder ce rmatériel là Ulll prix fort Ilnodique: 1 fr. lles 152 fiches, alors que ,c elles d'eX'aluen d 'é'lnancipatio'l1 ,oonlp'l'enant Bloins .de text,e ,et aucun di.c'hé, lSie vendent 80 .ct. .Joes 32 f'Î.ühes. D',auh~e part, -I,e paquet de 152 fi'c hes Is éparées ,a urait été trop voŒumineux et l',expédit10n ITha'loai3ée là f'a ke. Pourtant, >l'impr,ess:Ïon pel"lnet ,a ux maÎbTes .de ,c ouper Les fidl-e,s rôn deux; .e:J.!les ont .aJloll.js ,e xa·ctelnent le fonnat utilisé jusqu',i d; d'aiUeurs le Ilulnrérotag'e a été pl'évu dans ,ce but, pU11s que 1'avevs, de 'la f'eui]Le pO'rte 1-3 et le 'fev,c rls 2-4 et ai'l1Jsi de suite. Nous avons éprouvé 'c es Hches .l'an dernier .dans notre class·e et nous en avons obtenu ,de bons résu~' bats; nous sommes persuadé que les maît,r es qui les utilisleront à born ,e sdent, 'elll tilferont tout profit pour leUl's élèves. Cl. Bêrard
Mère de faillliHe exemplaire, M'a dalne A.-M. Balet le fut aussi: dal'is ·loe ·c œur de ses 9 .enfants eiNe nu.t, avant tout, l\nTIour de Dieu aussi eut-·e lle 'la joie de Lu.i donner deux de ses fils. L'un d', ~ux ,est actue:hlem.enrt au noviciat des Rds P. Capucins . L',a îné Rd Père lnissionnaire du St-E·spri'l, Hait presque à la veiÙe de ·s on O'rdination Is acerdatalp. tl orsque i·e Séigne'llr l'appela. En vaillante chrétienne, eUe renonça à la jo·ie de 1e voir luonter à l"autel. Son sacrifke fécondera oeTtaineUlIent leur . aposrto1,at. . Que s,a falni~'le veuiUe bien. trouver ici l'affe~~ueuSte syn:pathie de .s es :eoiflègues et l'assurance de ,1.e<l1PS prIeres, speeüùement de ceUe's qui 'l'ont connue et aimée. Une collègue.
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PARTIE PEDAGOGIQUE,
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NÉCROL O GIE
t
Anne .. Marie BALET
.Le dernier COUTiS slc olair·e s'achevait [Ü'rS'qu''Ün apprit que le divin Maître avait Tappelé à Lui une de :s·es plus nléritantes éducatTioes : Mim·e Anne-Marie Balet-Ba1\et', à Grillnisua t. Ses ét u d es ,a chevées en 19 -12 , ,eUe .enseigna S1.wcClssivement à Drône (Savièse), à Euségne ,e t dès 1916 dans son ,c her vH-'lage natal où elle 's e dépensa sans ca.rnpter, dans ll!The clas1s.e à tous les degrés, 'coIIllptant toujours .C;llttr.e 40 et 45 é1èves. L es deux dernières :années de sla vie, -el1oure p aT dévouenlent, elle a'o oepta l'école de ,Chanloplan; 'c '.esf t'à que 1.e bon Maître ['arrêta. Transportée à l'hôpitall de Sion, clle SuppoTta, pendant 4 nlois et d eIni, d'atrooes ,s ouffT'a n'ees, s'a11JS jam:ais se plailidre. On priait, on suppli:ait [,a Sainte Vier,ge de la ·cons erveT à ,s'a famiHe, ,m .ais Illoh'e Maman du -ciel voit mi,e ux que nous ce qui -els t uti1,e au bien de Is es 'enfants : ,e ne ,l ui denlanda l'ulti:m e sacrifitce. CeNes 'qU'i ~'ont' ,c onnue à 1'-éc01e nO'lil:n.a~'e ISe souviennent de la douce, trav.ai['l'e use, 'Ill ode ste , ,e ffa'cée. Ge qu"eUe fut alors, e1le le Testa toute sla vie. ,Colls'CÏencieuse à ~'ex,cès, e']J,e pasls ait une partLe de ·s es nuits à prépaTer s,a classe, mais s'On plus grand souci étai·t de donner à s,es élèv·e,g urne soŒide fü:rmation TC1Ïgi'e us,e, nlora1e et inteHectue1l1,e. EHe éfait de oeUes qui .eornprennent que le p-remier dev'Ûir d'une i[1stitu.trilc e -est de soilaner l'éducation, >surtou à notre ép,o que de .Laisser-,a Uer. :5
Nova et vetel'a
Pédagogie au carrefour (Suite et fin)
La vieille école. - Or voici. Pardonnez-nloi nles vieux SOllvenirs; ils auront du Inoins l'avantage de vous faire SOUTire. C'est une écnle de vinage, à la luont'agne. Six nlois de neige, six ·m nis de dasse. Dès la na,il8'sance des pl en1ières fI·enrs, l-es enfants ISOllt nécessaires ,a ux champs. Hs iTo'11t porteT la hotte de fumieT, 'c onduiTe les bêtes au pâtm'age, faner, lier les jalveHe1s; enCOTe une fois garder 'l es va'o hes; puis, arra,c her ,l es pOlJ.nUleS de terre et les better,a ves : <o ela ~eur fait une ,ceri'aine leçon de cho,s.es tout au long de la beHe sai,s on. Enfin, quand ,l es' premières gelées. b'l anohe.s ont lié la glèbe, irls récoltent ,c ornille ils peuvent les livres dilspeTlsès, prennent sous: .1e bras une bùche qui sera l'etH contribution au chauffrug'e 'c nffimun, le t en Toute: L'école, mon D~eu! Dire qu'eUe n'a pas ohangé! C'est une vi,e ine bâHsse ,eIli bois et en pierre, 'SU!I" !Je modèle des autres m\a iS011S du vi,l'lage, mais d'un aJocès beaucoup p1us difiki1e: les écoliers peuv·ent .fair,e de 'I a gynlnastique, que di'a ble! Nos ancêtres ont tpouV'é bon de les loger au lS0m·m et d'un raiditUon qul
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re;ss,embie .à 'l~ Scala Santa; et pour olllénager 'lIes sous, ils ont instaUe la JaI~e~'l:~ ·a u ISOUS-sol. D ' u~e pierr,e deux 'c oups: Il es. élèV'es, en ; .e nant a l 'e c?[e, portent le ~alrt a couler. Mais (la laiterie fum et , ,1 ~deuT du .J.alta~, e fiHré ~ traveTs 'le rp'1ancher jusqu'à fl a 's'aUe d~s b~rç~n~. ~.es flUes s'Onf au-deslsus 'e t ['on ,s 'entend fo,r t bi'e n -cl un etage a 0} autT·e, \Surtout de haut en bas. Les banos, à six ou . ~eipt fPl~~~e~, sont '~~ gr.~s plateaux ?e nl.él~z·e, per'cés d'e trous pOUir les. enCHe'l,S, et taülades pal' 'l es 1l1'SCT'I'PÏ1onS' de plulsieuT,s o'énéramons d'eleves. 5
L'éc~le de la 1néJnoÎl'e. - Or, voici notre Inonde ra:s's emblé. Il est ~~t heul'es -du ~matin : les srtudi'e ux ·s'Ont all'rivés d'avance pour :epet~r Œell1~ leç.ons - car je vous pTOlTItets qu'ils en ont! _ _ Ils .cn-eut a tue-tete, sans égard pOlUr le voi's in, Œes 'm ains' Sur -les oreI1les: Et pas à 'l 'unisson, bilen sûr! C'est' un 's abbat infel1.1al. II faudT~,t un .a'Ppareil 'Ïnfinhnent Is·él,e ctif !p our sla~,sü' queLque.s bribes qUI s,e hennen t. Les. derniers .s yHabent: «La va-che est un qua-cll'l..l-pè-de do-mes-tl-que ... » , .~1us haut, ,c 'est ~a ,l eçon, d 'histoiTe : ,soUlT un ton de 'psahnodie h~rOlq~le: «L:s Helvètes, repal'tit Divicon, ont appris de [.eu!',') per~s a l'eCeVOlr et non à donneZ' des otages. Le peuple rOD1ain deVl'?lt s'en souvenir. L'entretien fut Z'OD1pU et les Helvètes Sr! ml1'ent en mw'che ... » , . La tprenlièr,e division, massée ,oonh'e les fenêtres au midi l'eCI'Ïe une ,1eçÜ'~ de haufes l11.a't hém.atiques: « oi1 trouve la surface de la spher:e en multiplic1l11 4- fois le rayon (lU carré pal' '11416 -:-. le, volu1TI., e en. mu.lt'l~ l',zant 1e cu b e dzz tClUOn pal' ' :., t) 1416 clwlse pal' tl'OlS et multlplze pal' quatre. » ,~j.el1i !l'étonnaif ces ?aiHards,,, ni Œre r égent, ni :l es' 'Parents. Ils, II ouva~en1: p nt l)ar cœUT iLe ·c at·e'cl11·,s.111 e , l a . '. .1'1"naturel 'q.u on a'lîl y gr a~,man e, :.t nstotl,',e SU'ls!s'e ·e t la sll mface, voire le voluJlue de ~a 'sph~re, et 1~ l110yen d'ex,t rair,e une Tacine,qu'eH:e fût 'c arrée on 'c u'lnque. E'Vlodmnm'e nt, il arrivait que qa lnélnoire fléchît sous le faTdeau. - Vous, Ducoin, Il e 'caM,chi'Slu:e. Quels s'Onf les devoirs des enf an ts en VeJ.iS l.eurs p 'a l'en ts ? - Ils doivent les ai'm er, Iles T'e'specter .Jes honorer, par..::e qu'i,l's tiennent le p1a.ce de Dieu. ' , - Quels sont ces surpéri,e urs ? - Ce sont 'l es rpè:r:es, les Inères ,l es curés .J'es parrains et les nla.liraines, les tuteurs, Il es pères, .l,e s' mères. ' Radoteur, 'inten'olmipt le In:aUre. Et le.s raboteul's ... ,e nchaîne l'élève reconnai,s's ant. Elève Ducoin, ·en retenue.
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- v'ous, Dun1.ur, l'histoire ,s uisse. Dumur confondait le Sir,e de Hagenbach et la felllille de Stauffacher. Le rp,l 'enüer m ,e naçaH : - Nous éOO1cheTons l'ours de BeTne et HOUtS' en ferons un es'Ûlave. La seconde encouTage,airt son 111aTi : - Elle vons-nous no.s ·enfants pour ,e n faiTe des fourrures? Oui, 'SlUT toute 'l a ligne, ·c 'était ~a ,c onfusion, ,l e radotage et. nature1ilmnent, Les l'et enue!.S, les pensums. Pourtant... je ne médiT,a i po-int de cette école. Personne n'y es{ dev,e nu fou. EI,l e a dOlli1.é des génér.ations qui savai'ent lire, éc.rire, ,caLculeT. Et pas à demi, Illts, a'Vai'e nt une beHe .m ain, qui fait bénil' la caltJigraplüe. Ils faisla i'ent a'c coTder les paliicipes. Us conua,i,s saient l'orthographe d'usage. Chaque anné.e, les bons éléInenrts s',e n détachaient pOUl' l,e -collèg.e ou l'éco[e N011:nale. Sans éoole iprép.aratoire, ils 'PTenaient aU'sls itôl le pas SUT les éco.Jje!l~s de I},a viHe, ,q ui avaient ,e u dix moi.s de olass.e et les lTI'é thodes nouv~lles . Le vieux nlaÎh'e n',a vait fait que deux semestres d'·é tudes ,e t ne recevait que deux 'c ents francs par an . Il ne s'e disHnguait par aucune Inéthode, ,a ucune étiquette. Sa mallière? H ne 'c omptait pas SUT ['éLan viit a,l 'OUl Il 'intérêt, noms dont on a ,s,uperben1J0nt 'ha'ptisé ,J'instinct de .J"enfant. n ne co.m'Ptairt pas ,SUl' l'enfant pour savoir oe qu'H lui est' bon d',a pprendre ou d'ign:Ol~er. H savait 'q u:e trop !s'Ouvoenrt, l'enfant -conf.ond ,s on intérêt et S'on plai'siT, d'où, éviden1!ffient, .1 a'c ontr'a inte patr corps . POUTquoiÎ p3'S'? S. A'UJgusttin avoue: «J,e n'aull~ais' Tien apprils, si l'on ne m'y :avairt ,f0Jl1cé ! » Il :coIH1!pta'Ït .sUl' Il'a volonté et la Inémoi'r e. C'est préci:sé'l1'lent de ·cela qu'on l'accuse. Char,geT à üe point lia Inéu1.oiTe de l'enfant, et 'la ·chaTger de noti'Ons qu'iil 'Ile .cO'miprend ,Pas! C'est inhunlain! C'est idiot 1 Intelligence et mém.oil'e . - ,PaTdon! N'ayant pas étudié les mét'hodes nou'Vl~He.s, iil ,s av,a it d'instinct une ·chols'e qu'on ne devrait pas -oublier: L'intellig'e nce de l'enfant, 'c ',e:srt sa Iuémoire ; et l,a nlélnoiTe de il '·enfant, e'est son inteBigence. S.a sens,i bi'l ité aussi. Le décoUipage air tiiiciei d'une ,s'c olastique décadente n'a rÏoen à vo~r ,e n ;pédaJgo.gie. Les facultés ne ,s ont pa,s di.s1inCJtes comnl'e autant de tiroirs qu'ou ouvre ·et refenue chacun en 's on 1:elups! L'enfant n'esrt ip,as une pŒante jusqu'à tToisan.s, un anünal jusqu'à douze 'e t un hon1.ome enfin! Il e,s t un ho'm me d'abord, avec: toutes ses facuJl.:tés en genne. Dès que l'.enf.ant h'eSls'a iil!le dans le 15'e in de sla Inère, il. n'y est !pas du .tout 'oon1.lm e ullle graine plantée len terr-e ,e t ,q u'on 1'a i's!Soe ger,m er en pa,i x. Il n'y est pas non plus com·m e un fœtus ,a nimal dont '011. attend «bêtement» la naÎissance . J.l y est connue UIlle pers'Onne hUIln:aine, dmnandanrt' }'e soin et ,l e l'espect d'une personne humaine; 'e t le mMieu, lI a lnaison, la fa-
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ôen n'~st indifférent pO'ur hù. La mèl~e dO'it 1re dési'r er -et prépaTer iSa venue. Et quand l'enfant .ouvr.e ~'es yeux, sO'n rega,rcl .a beau ,ê tre vague, l,e nlO'nde ne s'e pTéseut,e pas à lui .cO'mme il se 'Présente à l',an!Înlarl. OO'nfUlsém.etrl!t, s.ous les {~O'U~eUTs, Il,es sO'ns, les lllO'UV'e lnents, r}"enfault perçO'it' l'êtr·e. Et f.e ln'Ûnde se présente à lui tO'ut ,entÎler, ,e n vrac, sans a ttendl'e , :bi,e n ISÛT, qu'il sO'it ·c apable de dilstingu,er 1es ,genres ,et Œ ,es eS!pèces. Il v'Ûit un hom'lne qu'O'n lui appll'end à nommer papa, une f.eanll11e qu'i,l dO'it l1'O'ffirUer n'laman : queUe cO'nfusiO'n ! Il appeUe tO'us Iles hO'mmes pap.a et tO'ufes les femmes malllla!Il. Attendez dO'nc qu'il :ait rq uinze 'O'U ving,t ans et qu'il sache définiT Iles cO'ncepts : h'ÛlJ.nmie, feInlJ.ne, p,a pa, nla'm an ! L',enfant r'eçO'it le InO'nde par les sens et il en ·cO'ns'e rve le sO'u ·· venir ,p ar l'.inlaginatiO'n devenue InéInO'Îl~e. Il pO'S'sède une immense capacité de Téception et' de J.nélnO'Ti:s ation; 1Nl désir, une fringatte de 'VO'ir, d'entendTe, de répéter, d'huiter, par rreS! g.estes, les lI n ou V'e'lnents, la vO'ix. Ne nO'us laissons pas émO'uvO'iT par la IhétO'Tique p'1em"eU:Sre des pro1ecteuI~s -de Il 'enfance! « On les écrase de travai'l ! On leuT fait apprendre des pages et des pages! Ih orécirt ent Le corbeau et le renard avant de Isavo.Î:r ce que c'est que le phénix des hôtes de ces bois! (quel sroandale !) - P.al~dO'n, ill cO'u1lP'J.>end hel ,e t bien ces pag.es, tO'ut co.mme il CO"lnpl~end ce que ,s es yeux· ;rencO'ntTe'l1t. Il les prend à sa manière, il [,es possède; eUes sO'nt en lui camnle un rirche capital dO'nt il -prO'fit,e ra tôt au tard. SinO'n, pO'ur'quO'i 'hri faHels -vO'us Inanger sa sO'upe? Ma1heureux! Il ne sait pas ce qu"est la digestiO'n! l11éthodes « actives ». - D'autres méthO'des O'nt suivi. D'autres lllaitfies. MéthO'des « ;activ·e s» (?) Livres « a'Ctifs ». L'andenne granlTIlaÏ're françai's'e disait (règ~le à s'avO'ir par cœuT) : Le pa,r tkirpe passé em.pŒO'yé avec oJ'auxHiaiI'e avoir s'aecO'Tde en genre et en nmll!bre a'V1ec sO'n conllp léInent dilr ect si ce c01IIlpléll'lent est p1a'cé avant. Il reste invariable s'ill n'a pas de cmnplél1lent O'U sj ce cO'lmplément 'e st placé après. Exemples : Les l'oses que nous avons prises. Nous avons pris des l'oses. Nous avons bien ri. L'élève de neuf ans alp pHquaif aisément reette Tèg1e; i1 l'applirq u'e ra toute sa vie. Vint 1a nO'uvelle .g'l~amlna:ire (autour de 1920). Erne 'é tait 'P~eil1e d'hilSltO'Ï:res 'e t d'ünages. PIUlS de règles ~ QueliLe déllivral1Joe! Au IHeu d'appliquer stupideInent une règle qu'il ne cÜ'l1lJprend pas, ,l 'élèv·e ,a~lait la déeO'uvrÏ'r. QueUe pœsie ! Ma'lheureus'e1nent ill faut être Euclide O'U Pa:srcal pO'ur décO'uvrir ~es Tègile!S. L'éllèv,e m'Oyen a fait foutes s'es études latines et greoques sans appl~endre ni 1aHn ni grec, parce que ' l'écO'le nO'uveille lui a épargné la définitriO'n du Isujet, du cO'mplément, de l'antécédent. rni~Je,
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NTên1e histO'k,e pour l'arHhnlétique. . , La table de Iln'u ltip'lÏcation, qu~1i1e ,sO'ttis'e ! Fau'e pleurer l'~n fant !po.Ulr récirter 'OO'1ffilne un p~rrO'qu.et : 12 .X 12 = 144 ! Maultenant O'n .lui dénlO'ntI~e ces beHes véntés en l1nage:s, avec des bO'ules d'ivoi'De ,e t des pO'ts d·e géra-n!Îunl. Tl'O'is f.~nêires, ~n ~O't de gél'anium SUI' chacune des rf.enêt'l'-ers. Ça f.ait trOllS. On 'reUll'it ,les pO'ts de géraniums; -on en 'm et trO'is sur cha:cune .d. e~ trO'is fenêtres. Ça fait neuf. L'enfant cmnpr,end le ,chiffre trOIS, ,cOlnpl'end le chJ.fffie neuf. Mais ·arriv,ez à 144 de cette 'm a,n ière ! 11 en f~udl~a des ,fenêtTes ! A quel âge pO'uTirez-vO'Uis, av,ec non'Ie ·m.onnaI'e d~ valuée, envO'yer V'O'fr·e enfant 'a ux c.O'mmi,s'SiO'ns ? Ma nièce savaIt sO'n ŒrÏyrerl: jus1qu'à ~a table des ·dix. A l'éoO'le 'l1O'uveUe, elle , ~pprend J.es ,chifrfr,es. E'l~een est ·au ,o hiUre six. Ira-t-elle aJslsez vIte 'P O'ur COIn p't er ses annoos ? Action Î1nmanente. - Les ,p artis,a ns de l',écO'le nO'uvelle O'nt beau jeu là irrO'nÎlsl0r 's ur récO'le .ancienne. D'aprè.s ~ux, le Inaitre ancien est s,e uil alotif tandis que ses é[èves sont pa,srsilfs. Coonme un tO'nneau s'e dévlffi's,e dans 'Ia ,caTlaf.e, >1e maîrtTe (O'u ~e!s Evresl) ,? éversent: leur s,avO'ÎT dans la Icerv'eHre d ie l'élève. NO'n. Je ne CT,O'I,S :pas qu'i,l y .ait .eu heaucO'up de l11'aîhes à. iCTO'iTe ·?e:la, avant que la s.c ience pO'si'tÎlve n'eût fait üette trO'U'vailll1e adl111l~r.ab1e, 'q ue 1a. ,p ':nsée ~s[ un prO'duit naturel et nla'téTiell cO'mme le sucre ,e t ,Ile 'V!tnO' t. Toute la pédagO'gie tTaditiO'nn,eUe e'l1s-eign'e l,e .cO'nt:-aiT;e. ~lle n'a ja.m,ais ,c.ontesté que loe 'Vrrai maître de l'enfant ne fut 1 ~nfant ;lui-nl!ême. EcO'utO'ns il'éininenrt pédagO'gue que fut Mgr Devaud. EcO'le asslÎ,sle? ... « ,C'est l'interlligenoe .qui est alcti.v·e à l'écO'le. Agirait-elle 'lnl'e ux debO'ut qu'asls ise? Et' qu'est-Ice. qu'u~. e intel·· .Jigence .als!sÏSoe O'U debO'ut? Où nO's réfO'rmateurs ~'ltuent-l~S dO'nc l'intellicr.e nce? Où suggèr,ent-iijs ,q ue 1eU1'I8 ady.ers-an~es la s'l:tuent ? Eux-mêmes, quand il's mettent ;}>eulis élèves dans Les n'leilleures ,cO'nditions d'a,gi!r, préfendent ·exercer l'action intelligente et nO'n pas l'autnmaüsme; s',Hs s'élèvent ' cO'nrbI~e a,es I11'éthO'd:es ·e~ cO'urs, c'est par'ce qu'elles cO'nstituent « une faute 'cO'ntre !J'Inte1hgence » (Claparède) . ... Aussi 'b ien O'n ,irnsinue plutô{ 'q u,e dans ,J'ancienne 'écO'le, .le IJ.naître s·eul ,est actif, 'q ui ex.pose, tandi,s que lS'es élève.s Is ont paSSIfs quand iJLs éoO'ut,e nt. P.sycJh~[ngri'e s~ngullière,. qui JlaI'ss'~ ,S1.l~ppO'ser qu'un slav.orÎr peut ·être a!oqms pal' s'lmple audltl?n passlv'~, ~ue y~s idées se tr:ansnlle tfent en 'c.e sens qu' 0''11 pO'urralJrt, pO'ur aInSI due, les dév·er.ser dans i1e .oerveau des enfa'll'ts. Les idées ne :peüv,e~l s'acquérir qu'activement; .eLles nie se ·t ranspoTtent pa'S'; ·en depIt d'une ,m étaphO're trnrnpeuse, ~e langage ne. JJes transmet> pas. L.e langa.ge est un 'ense'Inble de signes IcO'IUVenh?n;re1:s ' asso:Cl~S .a rbltrairemènt à des idées et à deS! Ta.pp0' ns. d'·ldees. Le Inaltre use de ces signes; les élèves en cO'nnaissent (O'u doivent 'e n -cO'nnaître)
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la 's ignification; ùes ,e ntendant, i,ls 'c onstruis,e nt dans l,e ur intellige.nee, d'un trav.ai,l ahsolulnent pers'Ünnel, 'l'idée qui 'correipornd, ~i i).',r ussociation des ,s ignes aux idées a nO'r1nalement fonctionné, à ,ceHe .qu'a conçue l'inteHigence du 11laÎtre. Conliprendre :l e ,professeur r,e viendra toujours, pour l'é1èv,e, à élaboTeT d'une activité originale ,c ette p,elllsrée que Œe premieT ,vient de ~br'a.duire en signes verhaux .. . L'intelll'e ction elsrt" un 'a cte 'posirtif, ·et cet acte est ,e xdusivemient lie fair\: de l'élève. ... L',e nsei,gnem,e nt ,p.ar voie d'e:&position est non seulem,ent légitime, lnais on peut diTeqù'.ill est la forme rn'O'l'iJ.nal,e et primi1ive de 'com'munlÎlquer une connaiss~ce. Un hon1Jme ,q ui a quelque chose à diTe à un ,a utr,e, parle et tâ·c he de lui faiTe cOlnprendre. S'il juge bon d'us·e r ,de lTI'oyens ll1atériel!s pOUl' s'expliquer nlieux, Inodèles, échantiililol1s, dessins, proj,e ctions, fiŒms, gestes, ees moyens ne s'Ont que des auxiJi'a ires' du dilsic ours. Les, pédagogues en congrès en usent' abondam,m ent. Et ,l 'instituteur, dans ,s a da's· se, expose à .ses 'e nf.ants 'c e qu'iQ désiTe }eur appl'endre. Il se sert d'un objectif intuitif, d'une cart.e de ,géographie, d'un ,a pp a'l'Cil , d'un ,exemple, d'un ir écit, ,pour ,s e ln~eux faÏJ'IC -e nt'e ndre; lnais enfin ill expos'e tOWjOŒI.1S ,s,a pens,ée dans une forrne ·et à l'aide de lnatériel -a ppropriés à la 'capa-c ité de , colmprendl~e de ses jeunes audHeurs ... }) (Id, je n'ai pas de peine à Ic oncéder que 'l 'écol'e ancienne, paU'vl~e de c'es moyens, -e n tpartkui]jer de livres iNustrés et de film-s, us'a it fOT'o énlent davantage de t,e xt,es absh'ai·1:ts qui encmnhraient la Inénl0tl-,e avant d'être COHlipTis. MailS nous pouvons nuus demander si Il 'écol'e nouvClHe ne pêohe pas, ,a u contraire, pal' un abus de n10yens visuels qui 'Pens'e nt mettre en con.gé aussi bien l'in1eHiÏ,gence -que la ménl'ÜÎl'e? L'e cinéma à fortes' doses crée-tjll dans les jeunes esprits autre ·c hose qu'un ,c inéma subjec1if permanent? N',e st 'P.als inteH1gent'ce1ui ,q ui a beaucoup vu, mais celui ·qui a 'beaucoUip Tetenu et peut portel' des jugelnents justes sur ce qu'il a retenu.)
*** Conseils aux grandes personnes Les programmes
Vous Savez trop. - Entre beaucoup de rparadox·es,- ,c ette batai.lle des anciens et des modernes nou:s of[J~e le .suivant. Plus on aCCUls'e ,d'éc.rr as·e r Il es facultés inteHectu.e~lles de ~', ell'fant, :plus on charge les programnl,es. En dépit des théo:ries, l'instituteur moderne use et abuse de l'incl'1:Ïnrinée méthode exposi.five : cOrlmneni, sans cela, tral1SluettT e à ses élèves 'l e prodigieux bag.age qu'il a aequis en 4 ou bi'ent"ôt 5 années d'éco~e nO!I'nla~e ? Si nlon vieux. l
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maître }eur paT,l ait (oIes conférenees ne Isont pas dans ses habitudes) et si 'ees nouveaux pouvaient l'entendre sans Tir,e, voici., à peu près, les trois points de son a:v,e rüs's,e m'e nt : PreInièrelnel1'[ vous S'frvez trop. Deuxièmement vous ne s.av·ez l~ien. Tro~srièlnement vous ne savez Tien parce que vous savez trop. En effet VOlUS s·av-ez h'op depui.s qu'on rillllcolip'ÜTe au pro·· gralnme ,des ~écoles i)l·j.lnaire la physique, .la ,chiunie, la biologie, ~t que sais-Je encore? Est-i,l étonnant, après, :c-e ta, que vos ffiève's n'aient pas le tenl1ps d'·appr·endre la gram'm aire, ' J'orthographe et les dis·ciplilll'E~s ~,es p~us éléluentaÏ'res ? Vous ne sav,ez T'i,en si 'vous ne conna~'s:sez pas l'ânle de l'enfanL On vous a enseigné le « 111écarus'm 'e » d'une intelligence d·e huit, dix ,e t douz'e ans; on ne vous a peut-être p.as ln"llllis des vérités obj,e ctiv·es qu'iil faut .e nseigner si l'on ne v·eut pas exp?·s er l'renrfant à nl'aIllquer s'a vie. Il y a peu de temps, nous ,e ntendions un 'p'sytchiâtre paTI,e r à odes pédagogues à peu près ·el: '~es ternle.s : « L'enfant esof une Hladüne. Vous auh'es, vons lUI fIxez un but et nous' nous v·eiBons au fonctionnelll:ent d.e la nlachine. » Lui' fixez-vo~ls un but arbitr.ail"e, CÜ'lnme un bureau de place .. ment? Je -Cl'ois que 'Vous ne s.a vez Tien si vous ne connaissez pas le but lequel nous est fixé Ip ar Dieu. C'est üel.a que vous devez savoir' d'aboTd .si vous prétendez conduire des enfants. Si vous ne s'a vez cela, vous ne sav,ez Ti,e n. Mais voi,l,à, Q'étaf vous nOU11lJll'e IpOUT enseigne.r et vous interdirt d'enseigner ce 's ans quoi les autres sciences ne sont que de.s aT1)les à f.eu. VDUS ne savez Tien paTc'e que vous 's av,ez trop! Evidenlluent! Il ya t'a nt à diT'e sur ,l es bros,s'es à dents et les produits pho'spha1:és, -q u'on n'a p'l us Œ 'e temp's de savoÏ'r le -catédüs().ne, Ouhliez beaucoup de cho,s es et vous Iretrouverez 1a solide scienoe de nos bOllliS vieux instituteUlr,s, D'où 'vi,e nt lem' supériorité sinon du choix qu',H savaient su faiTe 'e nh'e Œe néeessaiTe, l'utile et l'agréable. Citons ellleOl'e Mgr Dévall'd : « Certaines di's dp1ines sont' oonlilue des fins. D'autres 's ont des lnoyens des irnstrullnents .du s'a voi.,r . Les pl"elnièl'es 'comportent, paT ,eX:elnp!e, l'étude de !a ,~otCÎ,été, ~oir\: dans .l~ tenlp,s" (hibtoke) \S'Oit dans l'estp.a:ee (gégraphl-e humaIne et polItIque) ; 1 etud.e de la nature inférieure (s'Cienoes physi'q ues- et natuTelles, agncUilhne, hygiène, etc ... ) Les s'e condes sonr\: des Dutils indisipensa:bles à l'acquisition personnelle de ,l a ,s de.nee ... : il faut savoir pal,lm', lire, écriTe, ·com.p ter, pour apprendre ensuite l'hi:s toire, la géographie, les sciences ... )} Or, n'a-t-on ja:I11ais « mis la charrue devant les bœufs·? La pQupal't de nos élèves arrivent au collège férus d'un bagage ' >)
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hétéroc1it,e; ills ont tout vu, tourt entendu; ils connais>sent les grands noms de 'l.a politique, du cinéma, du sport; ils ne savent ni Ure ni écriTe ni que faire de :l eur's mains. Anciennement les élèves' arrivaient' munis des outHs nécessaires pOUl' apprendre et ils ne 'c royaient pas tout sa:voiT, ·ce qui est la prelnière disposition pour .r upprendre quel]ql1e chose. Conclusion. - Je ane rends cO'l11Jpte ,crl1el:l mnent que cet expos'é a raia' d'un plaidoyer de [a vieiUe école 'con.tre la nouve'He. Je dis a l'air, car 'ell1e ne Vieut être Iq u'un p~'ai:do'YeT en faveur de ~a saine tr,a dition 'c ontr'e les innovations de hasaTid et, ·en retour, de la vieconotre la 'r outine. De ;:Inagni:f iques inventions ont été l'éaiJ.i!sées, 'COn1ll1,e le cinéma ,et' 'l a l'iadio, dont illOU>s aurions '~rand tort de ne pas faiTe rpJ:"ofitel" Ye'l1fant. Mla is i~ ne faut paJS' noyer sa sensibilité et s'On im,aginatio!Il .s ous des flots' d'ondes visuelles ou sonOI'es,- La ,p syclllO[ogie empiTique .a fait des pas de géant. Ce 'll'est pas Ull'le Tais'On pOUl" fah-:e .de l'enfant un ,c obaye .erf: pour oubli'el' ~e.s données de ila psychologie spécu!lative t'raditionnelle. Le but de l'éducation intellectuelle est d'apprendre à l'enfant à penser et à s'exprimer. Tout Te Teste mène .au b[anc. POUT cela, nous ne rpouv'Ons 'que le ·metrtTe 'e n face de la vérité et provoqueT fl 'alnour de il a v,é:rité. lC'est' noh'e douhle amour de la vérité et de l'·enfant .qui .saura, .m ieux .que les méthodes ,e t les progralJl1Jl11:es, provoquer en :lrrui la 'cmÏ'osité, l'attention, il'obselvation, la réflexion, Œ'intl:ér:êt, dont Il a SOffim,e et le dosa1ge constirf:'uer'Ont l'appétit intell,l eduel, .sa'lliS J'e quel .les p~us mÎl'jfiques écoles 'le laisseront lnourrj,r de f a:im. Il faut en ,dire aut.ant de iJ·a fOTlnation ·esthéHque, donrf:' nous n 'avons' point ;parlé, et qui pourrait ·c ons,titue:r l'objet d'une autre étude. NI. Micllelet.
Causeries familières Pa:r eette expresls ion nous ne désignons .palS ~:es ,l eçons de ,ChOSle!S prorprem.ent dites·, qui .s'Ont, d iles 'aUissi, des ,ent'l'etien~ pllllS ou mod'rns faJllliaiers lpar :Jesque1s on ex<cite l'at1enrf:'ion et la fJ:éfil:exion des élèves et qui :}.es. ,e xerce au Langagle, à Il'alJ.'t de la 'compolSifiolJ.1. . Les ·causeries dont nous aHons di(f·e U!Il mot ont un double ·b ut: 1) ,pl"o.cuTer aux élèves, .de temp'S en temps, un 1l10m.ent de détente, ron1Jprr:e :1a :monotonie fati,g ante de certain1s h~~v.aux ou 'l eçons; 2) nourrir iJ'i!ntte.hl.igenœ de connailsls:an'c es ut'Ïiles et i.ntéTess:anrtes, ouvrir le cœur à des Ï!n1Ipll~eS!slions, -des s!entilffi'e nts élevés, f.oMlfier il a vo1loure Icontll',e 'Cie qui .e st répréhensible et 1.a porter vers lia Ipl'!atique du beau et du 'bim.
D',a'b ard ,peliln:ettl~e aux écofi.ers de pTendDe des paUJses fortifiantes. Eb'e en 'das1se cinq jüut's ·e t ·demi sur sept, 'co,mm'e 'cell a se pra'bique . dalls ,la p}up'aTt .de no.s' éc.o1es de 'viJUag·e, s.'y 'trenil' de dnq à 's ix heUl'es par jO'lU' dalJ.1lS1 l'.Ï!nllIDolbï!lité ,e t }le si1ence, sauf pendant un qUJarrf:' d'hem'e :1e matin et ;l 'iaprès-lnidi; faÏ1'e attent'iiOn aux expliC'ations .du iIl1Jaître, ,a ux ex.erd,oes o:r.aux ou écrits eSit un travail certain.ement b.-ès .é nerv·ant'. V oi!J.à .pourquoi on ·a établi dans :bien des ·endTüits des 'leçons ·de cinquante minures, :sui'wles 'dh3JCilffi.te .de dix lni.nu:tes de l'ep'Ü'S. Un institutel1il' ne p'Ourrait-i'l dunc 'paIS 'cons~cr,eT, non .pas tous les jüu:rs, lnais au 1110in.s deux ou t,r ois· foi,s :par Is'e maine, de ;préférence vers :la fin de 1a claslSe de l'après-midi, quand .les ëlèV1es sont davantag,e fa1:igués, dix à quinz'e ln in ut es à un enh'eHen fan1iliJeT SUT un ,s uJet très ;PI atique, où les él'è ves poumr.aient, la u li'e u d'.écouter rp.a ssiv.enlen1:, p'Ols er des que:stiIÜllliS, dis'c uter, faiJr.e part de ,J,euTs idées, de [·eul'ISI impTes's ions? .cella 1~eS'SerIllIb1erait ·à e€Js ·caUls,o oes qui 'ont 'q uelquefois heu, à la 111aison paterncl:},e, oo1:re ,l es !pla'l~enbs ,et J'un ou l'!aut~e de leurs enfants; caus:e ries qui ila:Ï!s,sent: souve'nt des souV'eni:r s inoub1iahIes cl !pl'ofitab1es :aux poh'1ts de vue ph)'ls'Ïque .et nloral La maison d'écoJe Is,erait alolJ.·s une ,S1ec.on.de ·m :aison .fal11i1li'a'le, et l'instituteur, un papa. En.suite no Ull'r'Î1' .J'inteHig,e nce. Ces causedes 'aU/raient natulieHenlent un 'c'a'nl'ctère intU'iti·f, insh'uotif. On fouTnÏ;rait aux élèves l'ooc.asion d"apprendr.e une fou~e de rcho.sles que d'habitude on 1·mu· iJJai'slS'e ignor·er parce ' qu'eHres ne Ise Tencontrent pas dans les l'e çons 'Ou les .exercic,e s sc 01 aiTes com,a nts. On nous o'bj.eotera peUIt-êh'e que 'Ces ,entl"et:Ïm:s 'Se font plus facïlement dan.s une c}alss1e d'une seule division ou même de deux que dans une écO'Je ,q ui Iréilllit toutes les: fOIl'ces. Nous en convenons; Im ais iIl,s peuvent êhie ,ooIDmuflIs, :c',elSt-à-dire êh~e faits en Inême tea.nps à des .divisionS' de fQ:l~ce diff,érente .si ~es .sujet's c.hois:üs ou traités' sont pratiques, ICÜ'IIIlrUS de tous les élèv,es et si ,le maître eln!plÜiie dailis ses ,eXlp1Ïcations un langage si!ffip:J.e, frumi'liel' .et Isam se IserviT des s,chém,a s exécuités -au ïbabl,e:au ou 1l1Tontrer des o'bj,e ts en llIahme. . Gela demande évidrenunent un,e prépaT:ati'Û'l1 et ne peut être laislsé à 1'~mprovi.sation. S'il veut, pal' ex.emple, exp1i.q uer ,à ,des ·e nfants·, ~a fDTnl,a tion du jour et de la nuit, 'ceiUe des 's'a ils'Ons, il .se lI.nun.i.ra d'un COTpl3 sphérique, d'une p()JlJ1m.e a.s1s'ez :ronde, à travers l.aquël1~ i!t paJ.s sera, un peu en 'Obiique ·du pédoll'cul'e, v,e rs 1'œil1, lille minee baguett.e . En fai1s'ant tourner ,l a pO'mm.e autour de 'cette bàguette devant une lampe ou une bougLe alŒulnée dans l'ob.s·curlté (en hiver,
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cette obscul'ité vient tôt le soir, souvent avant la fin de la classe), il monb-,era la ,s ucces's ion des jours et des nuits. S'i~ liai,t touTneT -l a pomme autour de La Œunrièr:e par un mouverrnent de h~ansLa.tion, i l1 donnera une idée des sraison.s et des dir.Dférenlces de température. Est-ce 'q ue ,c ela ,e st diffid~e là -fraiil'e lc ompl'€udre? Est--c e diffi'ciJe, même à des ,e nfanfs, de -s 'imaginer Ir a ter'l"e 'COllllll1:e une grande houl,e, domt fintérieuT est relupil i de f,eu; dont l a pLus grande :surface ,extériellToe est <couverte d'eau? Une pÜmlne ne se 1aisls e-t-élJ.e Ipas entamer, découper de manièfie à figufler des montagnes, des vaJllées? Enfin, i!l ,e st inutiŒ,e de ,c ontinuer à citer d"auwes <e'xempŒ,es. Quant: :aux suJet à tra-i t,e r, on n'a que fmnba'ITas du ~choix. Il y 'e n :a d'01'dre Te:ligieux (faits bibliqu,es, paraboles de l'Evangile, commandements de Dieu), d'hiisrtornre n.ationale (batailles, légendes, etc.); de géographie, rd'hy,giène, d'his,toiTe ntartul'eUe, d'urdre 'Social (famille, commune, politesse), etc., -etc. Les :t'extelS' du Evre de :lec.tœre peuveut fç>urnir ,a'IIl!ptle Ina1:ière de caug,err'Ïes. Si 1e lll1JaÎtre ,a que~que habHe.fé pou:r le deslSin, il} exécutera rapidement des Is chéul·a'S, des croquIs ,a u tableau noiT pour rempl}'aceT ,1es lo ho's es' 'qu'iIl ne peut avoir en na,tuTe. Ajoutons, en ;t emnin,an,t, que 'c es ex.er'c ilc es d.e 'c onveI'IsatÎ'on 'a ngage C01'rect -sont: .autrernent uü1es 'p our la fOlmation d'Uill Œ que Iles eX'eTdloes éCl~its de _grarrnn1.a:i.r:e ou de 'c omposition. Est-ce que dans la vie -pl~aHque on me 'P'ar1te IpalS in,finim,e nt plus qu' om n'écrit? n faut doutc apprendre aux enlfantrs :ce dont Ils aUTo'n t surtout besoin plus t'm~d. On ,c onstate que, nla!1heuTeus,e menf dal1's les ,daS's,es, on ne ,fait pas aS's'ez pa.TŒ'0I' .J-BS, enfants en dehors de lJia réciltati:on .de quel,q ues leçonSI ou de /q ue'lques exeT-cices oraux de ,graInnlaire, de 'c a'kUJl. Hs 'Sont trop 'S'ouvent et trop 10ngt,e mps des audit'eurs p1us ou moins paS'sifs, des m,a nnequi'llJs vi'v ants. En ·m ettant dans Il es causeries fMni~ières un peu d'humour, en racontant teHe ou t€JBe anecdote amusante, on Témssîra à les fai,r e goûter et à y intéresser l,es élèves. J.
La santé de nos enfants
ùe pli corporel de la vie scolaire Le pili est lille habitude. 'L es arbIles :de ~-a va]l,é e inférr'i'e ure du Rhône val!ailsia n, sans 'CelSIS'e battus pa-r ;l es ventS' du L'a c, finÎJs:sei[}jt paT üoniserv:eT lieur di:r ecüon vers l'.a.ITIOnt'. Le mulet, assujetti tous les jOUT'S à SOll Tude .effort, pOTte bientôt ,l a luarque de sa ',s'eJr vitude.
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Les 8 a-llis de vi'e s,c9.laÏIJ.'e ne peuvent Ip as Inanlquer de façonne/]: lartllS/Sii 'le ,oo'r ps de :l 'enfant. Si o.n n'y veille pa's, Œ.es petites n ég1igeuC'e.s st instCl'i/y.entt danls l'organimie encore p~:astique S'ous l'e spèce de défonnrations. L'iilm mobiillté ,à iaqurel'1e un ens'e i/gnea.nent trop lITOnotone réduit ies j,e unes êtres et 'llllle cel'taine ,gêne que ['éco:1e ~oa plus aelive doit leUT i'l11pOISter conh'arile:nt i}te hesoin de 'InOllive:Inent du jeune âge et l~écl.a1nell't des 's alcr1fioes'. BagafeJliles /que toutes ües Iuinuif:ies, bonnes' rpÛ'ur les vieux Tégents ,coHés ,a ux petits détaÏ1s ! Mainte1llant, Œ.l voit p1lus g'ranp.~ Ainsi 'risquent de penls er .et ulêlue de lpa:rLer des' pédagogues qui sont peUJt-être des poa:rti:s,a'l1s grandirlo,quents de [,a culture physique ef évoLuent avec une aTl.'U're v,eTtigineUise r,surr' :les pentèlS poudreuses ... N'en dépla.j's'e à ces M:elS'sieuTs, le vieux régent volt plus 'l oin; i~ s'a it' que J'e s peti,t s efforts et 'a ussi 'l€1s négligences répétées dans 1es choses illerrIUes fimssent Iparr le xerüer une influence cornsidérab'l,e et pal' toréer desl habiturders. 1
Q uancl.o n p ade du plil que fait 1'3 vie s'Üo'l'a i'pe au 'COTipS de reniant, il faudrait peut-êfr,e COIU'lUencerr' par S'oiCcuper du banc. Plût :au .ciel que vous fUSls'Ïez ',a s's ez éLoquent pour ,convaincre teIll e conllmÎs'sion s,cO'laire de ·r empia'C'er un Inohi1ioer 'antihygiénique par que1que ,chos/e de pluS' -colnrrnode ! En attendant, i~ faut tiTer I,e 'l11!eiJleur 'Parti de ·ce qui exilSt'e. L'enfant eSt ·l e p!I'll's 's ouvent :as\SlÎs. C'est IceUe position qui rexpose le ,p 'lus à contractel' de IJ.nauvaisles hahit~des. Les grands ,s ont -enclins à trop se ,pencher et à ,aTl'ondir !leuT dOIS d'une façon anonuaIJ.'e, SUiI'tout pendant les trarVlaux écrits. n en est de nl'ê lne des myopes. Ceux-:CÎ dohr,ent se u1.unir de :lrun:ettes bi,e n frdaptées. Les petits risquent de ,cÜ'ln;primer 1eu/]: poitrine et de gêner la respiration. ' L'attitude la plus déf.ectueurs'e des ·e nfants assis -consiste. en ce que i.es jaulibes !S'Ont p:l aüées hÛ'rs du banc; alors le plan médian du 'C'orlp s 'subif des déplacmnents ilatéraux et la co-I onne ve rtébTale une défo:nnaHon latérale polus ou moins prr'.ononcée, dite scoliose, lia plus répandue ders déformations scol/a ires. ,Comlne les enfants ne s-e lèv,e nt que pa:r intelfôl11iUence, 'l eur InauvaÎ's'e tenue debout est pLutôt une négligence et une f'a ute contre l'esthéti:que. Les enfants -as,sis doivent avoir 1eurs Inains l';ur la tab1e. Le maître prudent is ait que, s'ans 'S,e perm-e ttre n'iUllporte que1 ,s oupçon téullér,aiTe, il y a p'robablelllent des hrie bis Ig aleuses dans un -umnihr:eux -gil'oulPe d'emianrtls et que .ces' élèves 'q ue ~'enSieigne m'e nt n'intéres's e tSOtUvent que lnédioc-re.ment, cherchent un dérivatif dont il faut les détol.uner dis'crètenl/ent, aus!sli da'l1JS Ile Dut de prévenir la 'c ontm.nination d'autres élèv,es.
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POUlr o'bvi'e r ·aux inconvénients d'lID,e illIl.'mobirlité D'Op prolongée, i..l convient de faiTe aHerner la position a.s,sise av.ec le h'avai! debout, d'inte'l~rOlJllpa'e les exe'r,cioes ,s co[aires paT que[ques mouvem.enbs de détente 'Sur p.Ja'c·e, de fournir aux enfants 1'oocasion de ISle grouper .de tenlpS à autre et de ·c hanger ainsi de place. Cette aoltelTI'anOe doit êtTe d'autant plus f'l'équente que les enfants .sont plus jeunes: envill'Œl {ous les quaTts d'heur,e dan') la division inféTieur,e, ,l e double dans la division moyenne et dav.a :ntag·e 'c hez aes gl~andtS. B n'·est pas inui11e d"ajouter -que l'e maître tiendra con1pte du besoin d'uriner et pDévi,end:r:a ·m ,ê me la delnande d'un élève trop timide. Un wait pOUlr fÏolür : .MonlS~ei,gneull' von KetteLer, le ,p ionnier de l'afctiol1lc ·c;hTétienne oS'Ü'cia1e en Ahlemagne, était d'abord vieailJ.'e dans une pauvre palrois'se et f,atÏisait ['écoLe. En hiver, il it:V1alt eu soin de munir sa pauVlre da!s'Se de s'a:bot.s pour que les eruf'antJs qui fai's aient un long oh€llnin, n'eUissent pas à souffrir - du froid au pied. C. G.
Encore . . . à propos d.es notes A propos des notes, nous recevons encore les lignes 'Suivanles qui -m éritent ,e xamen. (Réda'C,t.ion.) J':aj pris, 3Jvec beaucoup d'intérêt, cO<J:~llai'S'S'anoe des deux artildes paTU!s darnls ale s numéros 1 et 2 de 'l'Ecole primaire, ·c oncernant oJ'.alt.ltri'burtion des note's, ,a rtides judi,d eus'ffluent ,c orrçus; je ne puils ,q ue room',e hom:Jll'age 'à il:eull~s auteulf!s . Qu'il l me• soirt: pourtan.t perrmis d'ém'e ttve quelques suO'ges• , 0 hons a -oe :s!u Jet. A !l'examen d'émancipation, ~;e .candidarf qui n'obtÏ'ent p,a s, ,poUlr la mo~enne, :~a note 2, est dédarré non é!J.nanciipé. On reconnaît d'Onc de fait ~a n'01!e 2, non p'a s· ·com:rne bonne, m 'ailS 'CQ;lnŒThe suffÎJs:a nte, paSlsla ble, ert, 'c e qui ,Jui -e slt inférieur, OOiIll'lne insuffisla nt, - m:auVlaÏJs. D-àns l:a -p ce atique, mOf-mêm,e et, je "ClrOoi's, (bon ll'OlnbTe d'institurteur's, n'a'VonJs fait ,qu'appi}iqlUer ,o ette écheNe, et n'a'UribuoIlJS lia note 3 que pour un travaU nettement itnsuf.fils!arnt, voire mauvais. Aa:tJol1!s-norus lnaintenant du jOU1' la u ,1 endem-a in ou d'une année à J'·a utre iboULey.er.ser cette éohe'llle et édrilfi,e'l' des 'col'Onnes de 3, pa.r-1Oi p:aJr-~à, sépaTés par· des 4 ? ~u pon:t de vue 'Psycholo.gïqu,e, ne serairt'-ce p ,a s une .el'rœr, ne I1IJslqtuefla1t-on 'P·a,lS de trouver une alJI)ib~ance insruffi'S,a mment éc'll~irée à oe sujet et de vûir ipeut-êtrre iqUe:lIqUes parents chatOUtllNeux se <cabrer SOlUS l'effet de cette douche Iréf'fi-g-érante ?
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D'autire part, Ile l~vTet slcolailfe pOlura êh-e, (parf,o·i s en d'e hors du ·canton) exigé pa'r un ·entrepreneU'r, un éventuel patron quelconque, pair tUne adminisTra:tion des postes, ~ des ,chen1ins de f,e r, - des douanes, ,etc. Et, -si, cnmlue it !S'en trouve a;s's ez fréquemlnent, S'ans avoir été ni un rebeflte ni un j:n trait1able, le candidat ,e n question n'a été à ~'école pTIlnaill-e que « passablement » .p oli , que « passablement» di:8lciplJiné .e t O'f'dTé, ill 's ';ensuiVTa qu'i[ n'àLu-a que des 3 à présenteT avec s'On ilivreit scoLa-i'r e .au müirns pour ~,e (~;a:sil er « Conduite ». Ne .c roit-on paJS qu'ill 'sera, ats sez cOUlramm-e nt préjulg é défavorablement, et qu'on Luil aura üréé ode ce f.a·H UIIl séTieux handicap ? Je 'l n'excus'e de ln'étendre peut-êh~e un peu trop ion.guelnent sur ,c es considérations, et, de ·ce qui précède, je tÏ're les conc1Uls'ilOns Is uivantes : Donner officiellement aux n'Otes la va!leU!r qu'on ~eUT attrilbue pratiquement, donc ,c hanger iJ.'éc;heJ.J.e ins'c rite au début du livret s.c olaÎtr:e et adoptelJ.' .c eBe-ci paT exemple: <b:ùoo - 1 rp:a:sSlab~,e 2 'm al - 3 nul - 4 (ut:illi,s é -seuILmll'ent pOUl' des cars l'ariISSnll'es). Bour « à peu 'pTès bi,en» évent.ueHement uti~:is·eT !le 1/2 (1,1/2 ). De ,l a discUJslslÏon jail1lil l,a -lumière, OfIépète-t-on parfo~s. Ce qui e:s'~ pattent, ,c'·es't qu'urne d~ls'Ctl1ssio:I1 fOimnelll:e à propos de ,c es notes, me odevr.ait être prise qu'après mûres réf,l exions·. D'autre pa'l.i:, si iJ.'ûn y.eut lq ue I·e Ew.et 'scolalÎ.!re ·c onserve 'Une l'écllLe va!leœr, i!l aPP'a raît indillsp'eJ1lsla bie ,q u'une échelil,e unique pour :} '.attribution des notes soit reconnlue et app1ilqutée dans tout' Il e oanton, pour que ie même éIlève, pOUT le mêm'e tTlaViarill, ne faSlSie ,p as figuT.e d'éto~e 'ay.ec un n1aître et, de piètre écâlïer av:ec un aullve. B.
GRA.ND CHOIX
.H ARMONIUMS
neufs et occasions, VENTE - ÉCHANGE .. LOCATIONS .. RÉPARATIONS .. REVISIONS Devis sans engagement.
Recueils de chant Musique pour Harmonium el Orgue ~él. ·21063
·H'~~9 I.C~
~,-;
SION
PIANOS et Instruments de mUSiqU~
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~][~RÂT][QUE
Fiers de tout -ce qui se pa's se ~à-haut Et qu',e ux Iseuls ils sa'V-ent, Hoohant slllr 'l eCÎlel leur 'lég.er pfturrueau Avec desains graves ... L,es 'g r,a nds peuplieTs longent 'le ,r uisseau. Roselnonde GéI'ard.
LANGUE fRANÇAISE
II. VOCABULAIRE
Centre d'intérêt: L'ARBRE ET LA FORÊT J. RECITATION
Les arbres }il ·e st des pOlThlniers 'l~etolmbants, Dont ie f euiill ag.e if aif 'C0111'111e un ,f eu d' aTtifi.ces ; n 'est des pe'lUplielis i'n quiets qui fré:mi'sls'e nt Au pIus ilégeT sou{f.le du 'V,e nt. Les boull1eaux ont des Tobe:s d"a'l',gent où l"aurore A lai's sé :1e TeHet de sa fa,oe rieusle; Les ttlleuJJs chuchot'e urs trmnblent; 'l essycomore,s Sonf p!te'Ïns d'Olnbres mystéTi,e us,es; Les 1l'êh~es tress'a i,l lants s'entrelacent; 'I,eJs frênes Semb'1ent fiLalInber .au 'c répuscule; Quant la l1Juit monte, un ,grall1d 'Têv,ecircu:l,e Dan.s ,l a frondaison pensive des ,c hênes. A. Retté.
Les joies de l'arbre « 11 dit ·qu'iL était né ,p OUl' vi,v,re .dans l'ailr pur ,POUT 'Se nÜUJITir de terJ'1e -et .s'abT(~u'V,el~ · d"azu.r, Pour :g.randÎir lentmnent ,e t pouSls'el' ,c ha'q ue 'a nnée jPlus haut, tOUjOUTS' plus h!aut, 's a ;tête cour'Üfil1'ée, Pour ipa,IfulneT ,a vril de ISles grappes -de flleuTs, Pour abriter les l1~dset 1esl 'Oiseaux 'siff1ewr.s, Pour j,e ter dans le vent nüB.e chansons joyeuses, P.our 'Vêti'T tour ,à fOUT s'es rohes lueT'veilleus'es, Son manteau de pTÎl:ntemip's ode .fins bourg-enns ,c ouvert, Et :La 'pouTp.r,e en automne et ~.'herm-ine en hiver ... » J. Richepin.
NOMIS. - Le Iho'cag.e i·e fou.rTé Qe ha'JIlier la futaie, le tai'l,lis " Œ~ y.en~:ae la li'sièr.e d~l iboils\, rO~'ée du boi~ , 'l e baH/veau, une coupe, la rés'erve, · la 's ylv'e. Le s'Ü'pbier, ile 'chaTm,e, [,e henilile, forme. Les ,myrt'i!Nes, :1esal'fieUes. Le fût, ,l a souohe. ADJECTIFS. - Une ,e ssence bocagère, résinel1's;e; les dTyades ,e t l,es faurnes, divinirtés syhnesrtTes; des s:entetl11S ba'J.s'a miques; un fût ,souple ou Tigide, un tr'Ünc slvelte, él1ancé; une .forêt touffue, vier,g.e, 'Î,m pénéh'!able. VE,RBES. - GeIiains 'a,rbres iS"enrrucinent ,profondénlent, ils s'aJl1Icrent dans 1re IS'Üi1, 'leurs hl~anclres 'S'entJr:ecT'Û'ÏJS'e nt ,e t se ra nl'Îfient. Exploiter une 'c oupe, ébrancher un amT,e, [' ahaUre, !J.'équarnr, élag'UeT, élll on cl er, déra·c iner un arbre, équ.alTIr un tronc, ~e débiter ·en .p lanohes; faire dies 'lnadTiel~s, des, poutres, des <chevrons. - La fOTêt, l'e bois, les ,c hênes, ~es brindi!Ues, :Iles fougères, le muguet, ~'a mOUSIS/e, ~es ch amp1gnoflls , rues écureuils. - La :sO'm·b re fo.rêt, le ilnuguet rparlumé, .J'a 'mOUSiSe hUlluide, l,es ,chalIDpLgn'Üll1s :abondants, 1es écweuÎ'1s agill1es et sauvages. - On se prÛ'mène en fOTêf, 0'11 ralnaS'Se des ibrindilhl:es, on cueiHe 1e muguet, 'o n se repos'e SUil' 'La 'Illousse, on examine les chaID.ipi'g nons, on regaTde les écureoo's s'a uter de bra,n che ·t:n branch-e. III. ORTHOGRAPHE
l
. Les peupliel's
Un pal' un, fa~slant un tremb1.arnt' :r ideau Au tor.rent qui bav/e, Les ,gran.ds peup1i.ers ~ong<Bnt Il e Tuisseau, Et vont d'un 'ah' gr~ave.
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!a)
PI~épaTatiOIJ1
: s',en réféT·er au 1J.11lJIl1éro 2.
Les bêtes de la forêt: les lapins
Des centaÎlIles de ;l apins puilhÙ'aient. Rab():flot 'les vÛ'yait bondir par-des1s us 1'es tO'Ulffes, s'y cO'lrl.'e r ,à patt,es tri-cotantes, mon- ' trer à l'orée des terriers, 'l'e ·tOO1.pis à peine a'un clin d'œil, une tomie dè queue tb'LalliChe ,qui 's',e nfonçait dans [ie h·ou uoir. Des g,alOJpades SlOUS ~'a teTTe é'bran~:àient ,les talU!s s,a blonneux, et des lapms sUl'giS'S'a:Ï,e nt tOUjOUI'S, -Petites taches Tondes, de :l oin éparses 'Sur '~es ,ohanl!pls et qui bougeajenf soudain, e'l1 a1e'lie, roulai'e nt par,a'N èlement ,et T·eplonge'a ient ,a u bois COlllme 'sri des fils J.es eussent tirés. ~1. G,énevoix.
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La forêt en automne
En forêt
De jaur 'e n jo.ur, la fol'êt 'changeait .d'a'Sipect. Sur ,~a verdure d 'été, 'l 'autamne étendai,t ses badi.geans .de TouiTle. Dès les pre~ lnièl~es nuits fI~aides, l es quenoui'1les des peupli,eTs de la lisière ..s'étaient daTées. Puis les 'lueri sri ers , les hêh~es et les érables s'é taient ,a lh:Llnés conlln1e des tar,ches. Peu à peu l'incendie gagnait tous '}les aT])l~eJs, à :l'leXioeptÏion des Téslneux . Les !a ,caoias et lies tilleuls de'Vena~ent d'un ~lond pâle; Tes ,c hênes secouaient dans lr~ vent a'ilo'Te de Judes Î'Ï,O'nalS's,es TaUSISe's; les· trenibles, Jes p0l111niel'~ et les ~oiriers sauvages charbannaile nt COill1Jme s'ils eussent' é tl"\ léchés paT une Hanlme. Ernest Pérochon.
On quitte la ,g rand'raute et l'ün prend le sentier Où Hotte un bon parf'u ru d'aTüme forestier Dans te gazon ta:ché du rosie des bruyères ' Surg~s'Sent, çà 'e t .lJà, des ajoncs et des pierres . Un tout 'Petit TuÏ'sos'e au -que ver,d it !}te ICTleS'son Frôle l':hea:iJJe, en glÏ'slSlant, d'un TaJpidoe IfTiss'Ün. Nul h orizon. Le long de 'cette sente é1Jro-ite Une futai,e là 'g,aUiche, un haut ta'i!ll}is à dr.olÏJte. Rien ne trouble la paix et 'l e repos du [ieu; Au-de.ssus, UI1 Tulban très lninoe de ciel h10eu Que tpa'w~lis' e p 'a Ifois, dér,a nge dans is'On Ig îte Un ,o ilseau v'Ületant, qui :s~ffle ,dans sa fuite ! ... Puis ;c'est, p[us l'Üin, une CJl'a irièl'e à l'Ialbandon Où 'no-Ï11cÏ-sISe11Jt ,encare -des .places à 10ha1'bal1. H. de Régnier.
Après le déboisement
P.endant 'oe tffi11Jp:S . e t d'hiver ·e n hiver, les 'a rbres du parc ta11lbaient. Menuet ,l es vit taurb er, les l8,ent1t ;to.~uheT un à un. Toute la ,p ente .du ,c oteau fut janchée de .gnl1ues 'c olossales, de ib01s de ,ohauff.e, de ,c atrets en ·cubes et de tas de fago;t s hérissés . En !bas, dans . a,es IsThÏl1'Hs des 'SülU'Ües, les fardi,e rs enfonçaient des aTnières 'Si pl~ofandes qu'il falliliait détel'er :l es cheva~x. Et, peu à peu les aThl"es 's 'en .aHèrent, ~eU'rs ,c a'r,cass'es, leurs .derni,e rs débri,s. aù 'lles f,eui11~s fT ani'Sls'a i'e nt , où les oisill'Üns essayaient leuTs premieIlS vols .sOUIS les ye ux fidèlles de Mermet, il y eut un ,r avin bTaus1sai'l!leux t'Out Tangé de .g-randes heIbes -livides. L'e au des t3.'Verses ruisselait au tr,aV'er.s, ·entraînait des éboulis de grèv,es, s'a,ccUlIllul'a it au bas dans l'épai,s'sell'r noi'l'e de 'l a baue qu ':1vai,e nt triturée les fa1 dieps.
tà
E~-le fit d 'abord une 111are, et, peu à peu, un vaste 111larécage d'Ont l'étendue pâteuse ne s'anlInait point S'ous :l e vent... Dès les ip remiers sO'lleills, une p~g,t~}ence münta des fonds, s"é'leva lentement sur la pente ... De.s lffioÙ'shques s'en ·l evaient, pail' :myriades, qui envahissaient les rues . NI. Génevoix.
Rebois.ement de la montagne
Les enfants saÎlsirent leuTs pioches et 1,etlTS bêches. Le garde forestier l,e ur nlonh':a COIn1'lnent s.'y prendre paur planter les petits pins partaut aù ils pouv,a ient trouver un peu de terreau.
Tout en jaTdinant les enf.ants s'entrle t1enaient, d'u.n air ·grave et capabie, de l'iI~pOlial1JCe de leuT tTavaK Le.s petits p~ants de pin IH eraiie nt -le terreau et €ll.upêchel1aient le ven.t de 1'Iem.porteT. Puis i1 ,s'e füTIl1enait du teI'Ireau nauveau s'Üus 'les aTbres, des graines y fmuberaient, et, dans quelques années., on cueillerait des fra'llliboÏses et des myTtHŒes, 1à où, aujOil..lil.d'hui, H n'y avait que 1e roc nu. Et les petits plant's deviendnaient de grands arlwes. On .en bâtirait peut-être un jour des m ,aÏ'sons et de beaux navi'ves. Selma Lager16f.
Le tilleul
L 'adwe taut enti,e r ·a je ne s'a is quoi de t:enœre et d 'attirant. s a , soupille écorce, grise et ,elubaUilIl'ée, s:aâ.,g ne à :l,a maind'l'e bles~ sure; en hiver, 'sies pousses 's've1tes s"eInpOUr'Pl~ent 'COlmlm'e le vi'S age d'une jeune filJI,e à qui le fro-id fait nlonTeT '1:e sana aux joues'; en été, s'es ·feœi11es, 'e n fa1'nl'e ,d e cœur, 'Ont un sus'lrrli~nlent :daux C()IffiIIlle une 'oareSlSe ... La lcim,e .an'o:ndi'e du ti'Jl1eul baurdonn~, da~s :l a ŒUlmière. A~ ~~ong des bTanches, 'l es fl.eu[lis d'un jaune pâle iS au vr:ent pal' llli~hers, 'et -dans 'cha!que f~eur ,chante une ahei'l:le. ·C'est ullle mus'1 que ,aéTienne joyeu:se, née en plein iso'leil. A . Theuriet. b) Exel~cioes -d'ap.pu,catio[}) : s'en TéféreT au Na 1. IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase - Le paragraphe _ La rédaction
1. Foo',m ez des rphTas:es ,a vec ·l es mots du vooalbuLah'e. 2. Conjugu:e z le.s v'erlbes du va,cabull·aire. 3. En un par.a:g1:aphe, déorivez un a,rb1"e en ,auto-mne. 4. Réd,a ction :
- Des enfants ont Inartyrisé un arbre. L'al'bz'e se plaint ,de leur cruauté. Faites-le parler. Avec le ,c auteau, des ,e nfants gra:vrent 'leur 1101111 dans ['écorce' un ·autre ess'a ie s-a hachette et fait une large plaie au kon~ par où :la lSèv:e 'coUJle. . .L~OiflS du ICœlUT de I}'arbr,e une 'Voix sort. L'arbre Tappe'l1e s'e s hwnfl3.'lts : s'On 'Ümhrage, ses Ichants d'oiseaux -l'air qu'i'l purifie ~es p1,a nches qu'.i1 fourni'r a pour faire des Ilne.1bles ou des jouets: les' hr.anches avec Œ-esqueU'Bs on Is'e 'OhauflfeTa.
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12·6. -
Il 'Se plaint de 's a '})'l essur,e ·qui 's aigne. (La Is'è v,e n' est-· el~, e ,p as le sang du végétal ?) Ce que font les enfants, un 'Peu hmüeux de ~. eur actle.
- Une promenade en forêt: Un -ditll1anche ·de juin nous paTtÎlues, n1.es paTents', 'l1WS deux. compagnes habituelles .et moi; nous ernrportioflls notre n~pa' s de midi. Nous nous 'enfonçâlmes sous i}:a voûte épaisse de verdure: l'ai'r était frais, le feuillag·e s'e ntait bon: nous éti-o ns herur'e uses. Nous tombâmes d'a'ÛcOTd 'SUT iLe 'choix ·de [',e ndroit où noUts nous instal!leTioIlts: c'était ,a ux .aibO:rlŒS ,d'rune d !a irière, 'à .cinquante lnètres du ,chenun tortueux, bien à il'abri des rayons du :so~ei1; -les oils eaux ·c hantaient ·e t nous .étions ,a usls'i joyeuses qu'leux. Nous orgarusâlues des pa'r ties de ,caohe-.oache fort aluus antes , nous cueilllÎtm.es ,des lf1.eUl"s Iqui ,s e fanè'rernt à noh:e retour; nous avons même examiné ,curieUSeTIl!etlR :Les inslectes que nous Tencontrâmes. 'Ce qu:iJ noUiS ,a .s:ans ,doute :te phl!s amusésl, oe furt I.e r.epas : la nappe était pÜ'sée sur l'herbe. Nous étions 'aocroupi,s : ,c'était un peu incoII1'lIlode, mai's 'Cie;~a ne ,gâtait pa,s notr:e !p1aJ.lsir. Noh'e petit 'cJhi,en, qui nous llCJc.omp.3igna1't , s',i.magilIlrot que ~a naippe était milsle pour lui et ~[ fai!~lit ,empolliter rune heli~e tranCJhe de jambon. ,Ce1a noUiS fit bÎlen 'rire. Le 'l~ep.as fi:ni, Jes jeux r'e.prir:ent; 1!1e'S ' lP'a r,e nts lur,e nt un moment; de temp,s à autre, i,lis nous 'l,appel,a ient quand nous nous écartions tI'op. Mai's l1e l~etour vint. Il fut fort .gai : nous éti'Ons ,e mbarrassées -d e nos fleuTls, un peu rfati,guée.s- d.e nos COll!rses, mais nos joues étaient .c olorées. Nous étions heure'll!S,e s et, -b i'e.n -sÛT, nous nous Ip Tolnettions . de r,eoœn:m-encel' Il e dimanche .sruivan·t. C',est bien p'l us amusant ,q ue 'l e <Cinéma ! ~ Vous avez faU une promenade ·en forêt. Quels bruits avez-vous pu recueillir? E:x.en1.ple : A qill 'Vient de 1a viNe fUffiultueUls·e .où l,a rUlffieur hum-aine ne ,s 'éteint jamai's, le silence .semble d'abord profond. P,e u à peu, lJ.'O'l'e~He s'y habitue ,e t di,Stcerne :n1.àlltle petit's bruits qui lui ·échapp.aient et qui Is ont Œes 'v'Ü'i~ de lIJa solitude. La f,euhll1e inquiète fnssHntne rtOUjOUlls 'et ,f I émit ,COffilne une Tobe de s'Oie; une eau invi'sibQ1e m'UTIDUre ,sur l'Ih erbe·; une branche, f.atiguée de 's on 'a ttit'ude, .se :redll-eSis.e et 's'étill'e ,e n f.aisant 'c raque!' ses jointures. Un c;ai1110u; pm.,dant lJ.'équillibre, ou p'Ous's é par 'lill ms'ecte, roru:Le ISIUT une pente, ,a v,a1afllche en miniatul"e, ,entraînant -quelques grains ,de ,s.aiblle .av,e c ~'U'Ï; une pa1pirtation subite d'aille d'insecte ,et: ,d'oi,s eau foueUe 'r3ip1dement 'l 'ai'r ; un ,gland se d lé ta-c he, rebondit ,d e feUlilllle en f'e uiil'1e 'e t :tolube 'Sur ~,e ,gazon ·avec UI]) s'On m ,a l; une bête p:a1slse, ,f rois!Slant rh ertbe ,
un ?ls'eaU jargonne ; ~n écur'eLùl ,gla'Îüt en escaladant un al,bre le plvel~t avec son brUIt 'r égulier 'COHlIII1e ,l e ti<c-ta'c d'une penduJLe' UlstCJbulrt:. e:; frappe u boc réCiO'l~Oe des ·aJl'lbres\ p'Our en. f'ah'e -sO'11ü: , es ' eS:t101eS dont il se rnourrit . Tl1. Gautzel'. . , - g~11ez de la .forêt qui aVOl'Slne votre viHage; 'racontez Jes souvenIrS qu' elle vous 'l -appelle. ad'
:I
COURS PREPARATOIRE ET ELElVIENT AIRE
LEÇONS DE CHOSES
Un arbre ' en hiver Le bl'anchage
1. Quel est faspecl généra'l de l'arbre? On ne 'Voit qu'un tronc 'e t des bTanches. 2. y a-t-ill des f.euilles ? 3. Y 'a-t-il des bourgeons? 4. Comment s'Ont-~ls ? 5. Que1le est UacouI,euT des br,a nches? Vo·y ez surtout le hout des ram·e aux. 6. Comment se T.aJmifi.ent-.eli1es ? 7. COlnm.e nf isont-,erJl.es disposées Branches 'l naîtresses, h1fU):,caüaus. par rappoii au tronc? 8. Obse!'vez leur grosseur décroÏ'ss'ante. Le bois mort
1. N'y a-t-il p3:S des branches qui se déta'c hent et t01nbent -e n hiver? ' 2. ES's-a yez de VOiT où ,s e tTOUJ,r.ent surtout l,es bl'anch,es ' ton~J)ees. l'hri,va.,' lItaiS . ISUTt t 3. Quand. ' . }tor 'm bent-e1les?. P;e ndant ,t out '~, ou . ap'l'es ,es gelees, pendant l'e s chutes de neig.e ·ou Œes périodes d-e grand vent. 4. Observez la cicatfi.ce laissée pal' une branche Inorte . L es nœuds; les tpous ;pouTris. 5. O~~.eTvez une -branche n1.orte (caS's'u re a'spect de l'écor-ce, durcie et ténadté du bois efc) Le b " h cassent fa.ci1ernent. ,. . s -Lauc es n1.ortes' se JJ
"iL
, 6. Obs'e~vez ,e nsuite une des hranches à peu près ana'loo'ues Testee sur l arbre; ,c oupez-la pOUl' mieux l'ob:server. NotezO les
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différences. Les branches restée:s 'Slu.r l'arhr,e Is ont, en général , du bois encore viiVant, p 'l us sain, plus résiis tant. 7. EffÜ'r,cez-vous de distinguer 1e hOllS Il nort du boi·s encore vivant. 8. N'y a,t-Ïl pa-s des fragments d'écol"ce qui tombenr!:? Pourquoi? Sont-Hs 1110rts ou vivants? 11:s sont morts. 9. Que ,polliV'e z-vous en cOllicLur,e ? COffi1nent sont les part~es ,de :l',a r:b re qui tombent, qui 's e ,d étalc hent? Ce s'Ont des p,a rties mortes. La sève
1. Soulev·ez que1Jques frag.ments d'écorce sur le t'fonc. Que voyez-voUls? Surfaces de contact sèches; i'1 y a souvent des ino.ectes sous l'écorce (Tlefuges 'Pendant l'hiver). 2. EocO'f'oez un .p eHt ;ramre au. Que cOllistatez-vous? Ici encore, surfa.oes ·s èches. 3. Que ' pouvez-vous 'e n conclure? Que 'l'on ne voit pas la sève ciTcUller ,e n hwer. L'arbre continue cependant à vivre, nlais on ne s1en aJPerçoit 'paiS. On dit qu'il vit d'une vie ralenti,e. Nous le ve1'-rOll'S mireux au prirntemps. Observation du milieu
1. Notez quel,s s'Ont 1es arbres qui ont conservé leurs feuilles ?
2. Comnlent .S'ont ·r es feui!Hes ? 'a) Forme, b) co ul eurr , :c( du:reté, d) ne tÜ'lubent-enes janlai.s ? Observ.ez ,l eur chute (époque, remplacement SUT ~.es branches des feuHles ·qui touillent). 3. Eossayez de voir si la 's èv'e ciT·c ule dans ,ces arbres pendant l'hiver?
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Solution: 9.5 X !~:0
A,c hai Bénéfi'c e Vente totale Ventes p-aTtieHes : I. 58 5/6 m. à 10.50 II. 60 7 / 0 iJ.n. à 10.80 11911/ 8 ln. pour III. Vente 150 ill. 11 119 / 18
=
142;,)."-231:65 1656.G5
617.75 656.40 1274.15 1656.65 1274.15
30 7 / 18 m~ pour 32-8.50 Fr. -ou prix de vent,e des écharpes. Depuis id l,e pTohlème peut êtTe mené d'une double manière qui modifie Il'a Tépons-e.
Première marche: Echarpes vendues 30 7 / 18 : 1 7 / 0 = 17 ècharlP,es 3/22 , s'Oit 17 échaTpes .. !Pour ~a vente d'lime écharpe: 38,2.50 : 17 = 22.50 fl~ancs
Autre marche: Prix du mètre 'vendu S'OUIS JÜ'rnle d'écharpes :
.
382.5'0 : 3'0 7 / 18 une écha,rpe mesur,a nt 1 m. 7/9, \s ont prix de vernte sera : 382.'50 X 18 X 16 24.20 p:ar déflUut &47 X 9
BIBLIO ·G RAPH 1E SAILLON
Problème sur les 4 opérations des fractions Un mal'lOhand a f:ait velll'i:I' 150 InètT'es de s'Oie qu'il a aicheté'S à l'1a~s:on de 9.50 fr. 'l e ,l nètre. lill1es débite 'o onlme Is uit :
1re 'V,e nf'e : 585/6 m. à 10.50 î'e mètTe; 2'm,e vente: 69 7 / 0 m. à 10.80 le InètI're. 7 Le reste, s'ous fm'ine d'échaTp-es meSUI"ant chacune 1 lu nl . SachaJIllt que 's ur toutes 'oes ventes, il .a réa'lisé U[l. bénéfice globaf de 231.65 fT. On dem:a nde quei a été le !prix d.e vente d'une écharpe, .et ,c ombien d'écharpes ont été vendues? (en chiffre Tond).. ·
Ceux qui veulent ·se rendre compte de ce .q u'était un bourg fortifié au mo.yen âge, n'ont .qu'à ·faire un saut jusqu'à SaUlon et ils .seront servis à .souhaît. Au pied des tOUl"iS élevées par Pierre de Savoie, à l'intérieur de ,r enceinte où .se blottissent aujourd'hui encore de vieiL1es bâtisses aux sUJbstructions presque millénaires, i1s retrouveront Il'ambiance même de l'époque 'médiévale. Sa~llon .est le ,s eul bourg vallaisan qui ait ,conrServé toutes ses murail1es avec .l es iportes encore intactes qu'ont poocées' .l e,s bâtisseurs de la -cité. Lorsqu'on :longe Il'a !plaine du Rhône, par rIa route ou par la voie ferr,ée, on admirre la fière al,l ure des remparts qui courent sur-
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-cette crête rocheuse où s'élèvent des bâtiss>8s rappelant certains :paysages médiévaux. Pourtant, ,c e bourg qui fut pendant longtemjps une <Citadelle avancée !de .la Savoi'e dans les terr.e s épiscoiPa'les, ,oublia durant de s siècles sa .spJ.endeur Ip.assée, ajprès que iles patriotes eurent ruin.é sa for,t eres,s e en 1475. Au siècle dernierr, SaiUon dréfray,a ,cEWendant 1e·s ,chrünique s grâce .aux deux Barman, ·a u .peintre Courbet, à Fadnet le faux monnayeur, .grâce aussi à ses ,carrières .de marbre et à sa ,c a·verifl.e du Poteux. DelP uis que1ques années, des historiens sagac.es se sont efÎ or,c és d'ar,r acher 1eurs secrets .aux vieilles pierres et de retra,cer la v ie de ,ce bouI'lg au cachet aussi ürÏJginal que pittoresque. ,L es a;rchéoJ.ogues', AJ..b'ert Naëf et L'ouis Bl.ondel, ont fouiUé avec patiences les vieLHes ar,chives; ils ont également re.chel'iché t.ous les vest iges du (passé, et ont .offert aux lecteur·SI ,curi:eiUx le ·f ruit de leurs ,trav:aux. Aujourd'hui, Mr André Donnet, notre talentueux bibliothécaire .c antonal, publie sur SaiUon, dJans «Trésprs de m on Ipays», une plaquette aussi remarquable par ,l e texte ,q ue :par Il 'iUustration. Celle-.cÏ Ip résente le bourg dans son aspect .a ctuel; mais p.ourtant, à l'a1de de .ce guide, en flânant dans les rue·s ou ,au ipLe:d des remparts, .on n'a aucune peine à se T.eporter lPar la pensée en plein moyen âge, ,à :sou:pçonner le guetteu'r au haut de la maîtresse tour Bayard, à -découvrir des hom,m es d'armes, martelant le .chemin de ronde de leur ;pas lp esant, à imager des .chevalier.s arrivant par la 'p orte de Fully à :l'instant où ,s e lève ,l a heT,se, à peU(pler le :bourg de viLains et d'hOffiJmes H-bres V'enus' ,se r éfu,g iex .dans .l'eIliCeinte afin .de .s e mettre à Il 'abri des murs et sous la pr,otection du , se~gneur du lieu . .Mieux encorre que Valère et Tourbitllün, sicar,a;ctéristiques pourtant, 'c 'est toute une époque d'âpres luttes :p our l'unité iPoliti . : que de la vallée du Rhône ,qu'évoque, aujourd'hui encore, le tbourg de SaHlon. 11 faut savoir gré à Mr Donnet d'alppoTlter une ,c ontribution si précieuse à l'histoire de nos iboUTgs et de nos vi11ages et de sauver .ainsi de l'oubli et de la destruct1on, des ,constructions qui, en faisant ,C ünnaître le Va:la,is, le ·:fiont mi,eux ai:mer, Saillon !par André Donnet. Cl. Bérard. POUR NOEL ET NOUVEL-AN
.Mess1eiur.s M. et A. Claude, institU'teurs à tCour-ielary (J.-B .) ont publié un « Choix de saynètes » qui peuvent serv.ir .par la préparation des fêtes ·de Noël .et de Nouvel-An. On peut obtenk 'cette ip etite br,o chur.e au prix de fr . 3.50 auprès des auteurs et dans les librairies.
MINIATURES
131INDIENNES ~: )
La Colle,ction Or,b is PictUJS, qui nous avait déjà 'p résenté une remar quable :s érte d'Icones, ollie a.u1ourd'hui à notr.e admiration un choix ~e. Miniélltur·e s in4ienne's ,appartenant au Dr Werner Reinhart. Ces mInIatures jprolp rement indLennes ne .furent révélée:s à J.'Europe que ver.s le milieu du 19,e siècle. On les sent tout empreintes d'un idéahsme ·n e1igieux où se perpétue la tradition médiévale. Le·El thèmes se réllpportent natmel1ement 'aux croyances des Hindous en p!artÏJcuHer à la merveilleus.e ,l égende de Râdhâ ,e t Kr.ishna' symbole de l'âme à la recherche de Dieu. L'auteur nous remet e~ mémoire .les éléments essentiell s de la my,1Jholo.gie hindouiste .sans ses subtiles explications, on ne paI'lviend:rait que d.i':flficï.lem~n.t à ~ aisir ,~a. iStgniJfic.ation Ide ,ces miniatures toutes bailgnées de grâce lIlli'naterrelle, dans laquelle les artistes ,de JaïpoiUr ,e t de Kangra sont pour ,a insi dire parvenus à suggérer :par l'imalg e .de's éta,t s ,dzâ'm e n:UJsicaux. La ,q ualité des reproducHons contriJbue à faire de ce peht v:olume une parfaite réuS/site qui enchanteI'la Jes amateurs de beaux tlivres.
*)
Erwin Gr,adman: Miniatures Indiennes·. alibis Pictus Vol. 12,5x19, av.ec 19 plan~hes en ,c ouleurs. Relié: fr. 4.20. LLbrairie Payot, Lausanne.
? Un vo.lJU{!l1e de 48 poo
FLEURS DES BOIS"') C' e~t
à cette c.a,ptivante étude qu' a été ,c ons,a;cré le dernier partl des PetIts a.tlas de poche Bay.ot. En pr.ésentant d'abord ,l a forêt l',a uteur Im ontro ,que 1es plantes y soutiennent lu ne lutte incessan~ po~r .c onquérir leur droit à l'existence, que lè taiJ1Us, le bord du rUIsseau, la dairrière, la lisière .ont J.eur fl.ore spéciale' il s'ag,it là d'~ssociatioI}s v.égétales dont la com.!po·sitLon est déter~inée par le clImat, le ter~am et ·s urtout la lumière. Grâce à cette introduction le lecteur sera mieux à mêm·e de comprendre .la vie des fleurs qU'ii rencontre à Ic 'haque pas dans ses randonnées sy.lvestres. A 'ce texte condensé succède . une série de :plaiThches en ,couleurs reproduisant les fleurs les plus repandues, qu'un dessin à la fois préds et artistique permet d'identiJfier sans peine. Comme pour FJ..eUTS des Alpes et Fleurs .des champs lParus dans ,la mêmecol'lecti.on, on 1es a c1assées pa'r couleurs, Ic e qui facilite encore :la détermination. En regard de chaque planche on trQuve mentionnés les ·caractères botaniques de la ,plante, ainsi que .la famille et l'h,abitat. La publication de Fleurs des bois sera 's aluée ,a vec enthousiasme par les innombrrables fer yents de lIa narture. *) Walter Ritz: Fleurs des bois. COlM. des P 'e tits atlas de poche P.ayo.t. - Un volume de 64 prngels, 11x15, avec 10 ,photos et 23 planches en .couleur s, ;r elié Fr. 4.20. Libraill'ie Pay.ot, Lausanne.
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PHILOSOPHIE PHILOSOPHIE -
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PEDAGOGIE
Il. LANGUES ET LITTERATURES SPRACHE UND LITERATUR
PAEDAGOGIK
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FERS - QUINCAILLER1E ARTICLES DE MÉNAGE
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