L'Ecole primaire, 30 novembre 1954

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\ 1 Pitleloud Barthélemy, inst.

Sion

1. A.

SION, 30 Novembre 1954.

No 4.

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Deux nouveaux

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l\~ 9~SiieUir :Je profesls eur r~u.l ~ru~lry ,aya-llt donné . sa démjssiŒ1 d'inspecteur -du 4istrict de Sion et des communes de 1a r·~v.e droite de Sier,r e a été r.emplacé par M. le Dr Eynàrd, jusqu'à üette année directeur -du IcoLlège· Ste Made 'à l)[.a-rtigny, ,a ctueNement profes,s eur a l'Ecole normale. M ~ Eynard fonctionnera cependant uniquement dans ,Ile disrtf.ict de Sion. Les écples de l.a :r!Î've droite .du. di,stri\0t de 8i,enr'e ont été ,o onfiées à M. j'Ia hbé Oggier, ~d 'c uré td·e .S t""Léonard. . Tout !en 'r .egrettant le désÎlstement die M. Mlu dry qui avait ap-p orté à 1'IaccompliiS!semept de !s a tâch~ un d~amiislIlle et une '~Qmpétenoe ~€'lna~qualJI€lS, nous c~mp1imentol)Js Iles nquveaux i~s'pe~teurs, étant bien p,e rsua'dé ,q ue ,g râce à lemos qU'âJ.j,tés d'·~ducateul"ls ils rendront ' le !précieux serv,iœ.s personnel enseignant et à la jeun~~~ ·v~lai~~~:q,ne. ' C. B. . 1

au

Entr'aide aux leunes par le travail

ND "DUC

En 1953, :l 'Institut d'orientation ·e t dë p.r·é paration profesIs ionnelle du RepuÏ!s à GrandSon ~ ·r eçu 80 élèves. Des joones gens qui ·p nt qllitté l'établissement, ' 31 ont été orientéS dans ' Il es ' m~trers Ilœ' Ip1us divers '-de' a)àrtlsanat, de rindüstr.ie~' · :dU: coriuherœ 'et 'des ·ciwlturés, ên ·toù-f· dans"20 .:pr6~ fessions différentes. . .,' ... .'.;


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Année 3lprès année, J'expérience aICquise et J'amélioratîon des d,ymtaHatioJlls de travaill a:ugmentent l'efficacité de l'orientation professionnelle et de l'entr·a înement au tmv,a il tels qu'ill~ sont pmtiqués ·a u Rapui,s. Ils tr.ainsrforment la vie de nombreux handicapés qui :se croyaient incapaibles de gagner leur vie. Il faudrait que tous les inf.irmes ,e t tous les jeunes indéci·s bénéficient de l'le nseignement ,s pécialisé soit de la class~ d'orientation professionneHe, soit de la Isectio-r des « apprenti.s ». Tous les exercices de traVlaiJ dans les 'a te1ier,s ont un but p:vatique: la com.ection d'objets uti,les, m·a is seuls sont mis en vente ceux qui sont parfaitement .réussis. Si le représentant du RepuLs sonne à votre porte, .pel1!Sez qu'le n lui fails ant une commande, vous participez activement à 'l'orientation et à la formation p~Û'fessionnelle d'un infir,me.

L'ECOLE ET LA

SE·M~INE

SUISSE

La Semaine Suisse, lc ommunauté de propaga'n de pour la production nationale, nous Ic ommuni'q ue : « Le traiditionnel COlliCOUl'tS Ide ,composition n'aura pas lieu cette année. Depuis 1919, Il e corps 'enseignant suisse a régulièrement 's aisi J'occas-ion de familiaris·e r :les élèv,es av,ee quelquesuns des problèmes économiques de notre ipay.s 'e n les faisant partidper à Ices concou:fls a'nnuels; nous tenons ,à le remercier sincèrement dè l'W'Ppui qu'ia nous W'Ppor:t e. Il a fallu ·p ar,f ois renoncer exceptionnellement à de tels concours~ .car lI a base financière n'a pu êtr,e trouvée ,e n temps utHe auprès des associations intéressées. C'est ce qui 's ',e st ,p roduit cette année. La ,semaine Suisse tient essentiel~ement à ne pas rompre le contact ainsi établi. ,C 'est pourquoi elle a proposé au COl'tpS .ensei:g mant d'organiser, à l'intention des plus grands élèves, des visites de fabriques et d'ateliers. Des précisions sont données directement aux établissements scolaires, par voie de circulaire. ,L e thème p!'lévu pour 1955 est ,c onsacrée à J'industrie du feu: céramique, porcelaine, verre, et, pour l'année suiV1ante, à l'épargne. A bientôt tdoIliC la reprise d'une tradition qui nous est ,c hère! Semaine Suisse.

Préparons nos skis L'assoc~'artion des ,m aîtTes ' de gymnastique du Valais Romand a prevu 'le programme suivant pour la saison de .ski 1954/55 :

1. Gour,s .de ,s ki d,e troÏB j~urs, les 26, 27 ·e t 28 décembre 1954, probt3J~~ement a Vercor'ln. Le~ ~articipants à ce coU/rs peuvent! cl entente 'a vec J~ COmmISSIon scolaire de' leur localité profIter ?'elS quelques J oUll'nées ide eongé .que .Je Département ,a~corde ta "tout 'le pe~,gonnel 'e nseig'nant du 'Canton à l'occaSIon ~' es. fetes de Noel, paurr las1sj,ster à ce cours de ski. I!lscr:llp't:~'S 'le plus v:ite possihle ,chez Ellie .Rovier, M,a rtIgny, tel:ephone 6"17 42. Tous les renseignements concer~t c~ cours paraItront dans le proehai·n numéro de l'Ecole Pnma~re.

2. Un cou,r s '<le ,sk'Î d'U/ne journée en -janvier. 3. Un ,cou'r s de 's ki d'une jour.née en .février. COURS REG10NAL DE VERNAYAZ Le cou~s de ,~mn8istique pOUT cette région aura lieu à l~ saHe de Ig ymnashque le jeudi 2 décembre à 13 heures 30, sous la dir.ection de Mr Joseph Vuignier. '

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Les personnes .q ui recevmient l'Ecole primait'e par erreur nous rendraient seI'IVice en la retournant 'a vec la mention «refusé ». ' , 1.' . .... 'i

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ICOTISATIONS Uin e' honne rpartie des co~i&atiollts ,à l'AMGVR sont déjà rentrées. M·e rei la ux intér,e ssés. Les cdllègues qui n'·a urai-ent' p·as encore eff.ectué ce v-ersement ,s ont priés de Ile faire aù plu·s vite. Cotisation annuel,le pour 1935 : Fr. 7.50. Compte de tc hèque postal : IIc 838.

Pour le Comité: E. Bovie1'. ...

ILE MÉTlŒR C·EST CE QUI UNIT i

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Harmoniser les formes et les couleurs Si je n',e n étai.s déjà convaincue, .notre pren1ière séance de dessin du 14 nov.embre .m 'aurait persu'wdée de .l'interdépendance étroite de chaque' discip.1ine d"enseignement. En eff€t, l'introduction à l:a technique du dessin libr·e que Mr Guidoux a dév.eloppée avec ibeaucoup de pertinence et de bonne humeur devant une particilpation Ire.cord, plus de 90 'col1ègues, ~ura également été pour nous l'oC'casion d'Uin heureux rappel de la vérité que ' rappeHe St-Ex,upéry lor·S'qu'il écrit: «Une somme n'est pas un être, '0 et être ~l f 'a ut le libér,e r de la mars'Se, comme pÎ'e rr ,e du chamtier; et qu'i'l participe ·à ériger tl'homme. >~ LIBERER UN ETRE... le conduire -par .la ·m ain, et d'~bord pas à pas pou:r gradueH.e ment Il'Ia mener ,à réaHser sa personnalité, un tout spirituel 'c ara'ctéris·é par .J'indépendance .. : Cette ,n oblesse Ide notre activité professionnelle aff.leure S'ans moralisme de Œ'·eTIls·e ignem·e nt de celui qui en vit ... n'auriOJlls-nous Ip as IsoUJscri·t Is ans réticence à ;J'a -démonstration d'une toohnique d.u dessin libre telle ,q u'eHe nous fut exposée 'l e 14, que nous ,a urions, tout 'a u Im oins j.e l',e spère, pu en retirer lI a portée 'édu.0ativ,e, tant l"ac0ent a été mis -d'une part ·s ur l'.attitud.e de compréhension bienveillante et d'encourawement du m·a ître vis-à-vis du plUis hUJmble ess,a i « pitctur1all » -de .s8lS élèves et d"autre part .sur .}ta valeur d'eX1presS'iŒl de ;libération personnelle 'q ue Ice derni,e r représ'e nte pour ,e ux. J 'e pense iL une toute récente .e t 'Com,b ien émouv:ante déclaration d'un grand artiste: H·e nri Mati.s.g~ qui, à plus de quatre-vingts -ans, confiait: «Jle parvi.e ns m.aintenant à expTi r tn~r Ç€ que j'ai éprouvé et 'Senti lorsque j'avais V'ingt la ns », ~t je me dis que s'il a fallu toute une longue vje 'd e traV'~.n et

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de recherches à un des n1aîtres de la peinture française moderne pour se ré3Jlis'e r dans cette .m erveilleuse harmonie des couJ.eurs et ·c ette fSimplification « linéaire» de Ja f o.rme, il faut appré'Cier , les « dessins» d'enf'a:niJs bien plurS à .la manièr·e d'un test de .développement m,e ntaI donnant l'âge réel du s uje~, qu'avec nos critères d'adultes sur l'art. Nos notions sur 'c elulci posent d'ailleurs un problèm,e , mais 'ceci ·e st une ·a utr e question. Cet aveu d 'un grand artiste éclaire toute une conception du dessin celui-ci étant envisagé comme 'une création 'PeI'isonneUe, une' réalisation, et non plus comme un ,s imple exercice d"adr,e sse. On co,n çoit sans p eine dès 'I01"1S qu'une ambiance tout autre préside à la leçon de dessin, que le choix du matériel! du suj·et, et dans la mesur e où :cela 'e st conciliahle avec la bonne m:arche Ide ,l a classe, la liJberté de dessjner rSoient lais's és à .l'enfant. Mr Gufdoux nous a excelleJnment prouvé .qu'en ,ceci, liberté n'avait rien d':anar,c hie et que même, comn1,e c'est le C0-S pour .lui, ·av.ec 'u ne d3Js's e de plus de quarante élèv.e-s, il est ipossihle d'arriver à des ,r ésultats «a:rti.stiques» fort honoraibJ.es en employ";amt 'c ette technique. La part du m'a îtr,e dans 'c et enseilg nement n'a pas été oubliée comme dans toutes l,e s autres disciplines, ,c'-est ceUe d' un GUIDE. Le gui.de prévoÎ,t : tourS Il es lexeYlc.i:ces gr~phiques qui Iconcourent au développement de la main Is eront mis en place d'honneur dans les .p re:rnièr,e's 'a nnées, car dessiner la joie et l'occupation favorite de tous les petits reste une joi,e e~ une o<?cu~ pation ·aJgréaib.loe pour les plus g.rands lorsque la maH1 est alUSI formée par d·esr8XierlCÏces préliminaires. Le .g uide ,s électionne le matériel: pour 1:;1. plup.art d'entre nous ·c ela pose un prohlème «financier », il faut précis'e r les intentions du j'e une artiste, avec les plus grands il fer:a trou'v er les ' différents ;plans de la composition, les 'a'c cords heureux de ,c ouleurs qui Il a 'm ettront en val'e ur. Encore faut . .'il pour ceJ.a être .averti Is oi-même et éviter tout m'a uvais goû~. COURS DE DESSIN DU ·5 ' D~E}CEM,BRE P'a rtkipation : Institutrices et Instituteurs des ·q uatre p.remières ·a'n nées de ;s colarité 'a insi que Ic eux -et ,celles des classes de' tous les degrés. Ceux qui -ont travaillé d':a près oles directives .reçues O~l d'autres techniques: craies, 'a quarelle, ,e tc., 'a pporteront leu~-s premi,e r.s -essla~s, bOTI's ou mauvai's" le t p,r épareront les que-stions : Que1J.es di,fficultés rencontrent-i'1s, !matériel~ bruit, place trop 'restreinte, discipline, difficul1Jés financièr·es, réactions des enfànts· ? .,


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Ceux qui n'ont pas connnencé so.nt naturellement les· bienvenus! Pr'ogTamrne du COUTS :

'a ) lntroduction par deux ·p etites ,Jectures. R·é actions d'enfants ,q ui des'si'l1lent Ip ar .oette méthade. b) Appréciation des premiers essai's : comment ,a pprécier, comment améliorer ? c) Discussion 's ur les difficultés rencontrées. d) Les a'l bums d'enfants. Comment conf.ectionner un 'a1bU/m ? ' Comment n.aît un album id' enfants ? e) Co'm ment .a}.loills-nou,s nous 'Ûrgani,s er pour nous ·a ider 'l es Uins les 'a utres, ,m ettant en ,corn,m un nos 'expériences 'Positiv~s ,e t négatives? f) Projetion d 'un fi,l m fixe et de clichés. D ieu, et hOTair'e du COUTS :

Ecole primaire de Martigny-Vine, de 14 là 16 heur€s. COURS DE DgS8IN DU 19 DECEM,B RE P,artic.ïlJation : Institutrices et instituteurs des dasses du degré moyen 'e t du degré Bupérieur, ainsi que ,ceux des classes à tous ,les degrés. Prog,r amme, :l ieu du cours et horaire semblwbles à la journée du 5 déoemb:r:e. P. S. Les collègue's qui s'étaient annonoées trop tard pour le premier cours sont ,cordi3il,e m,e nt invitées à ne ,p as manquer ].a journée du 5 décembre. Y. G. .

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notre page pour le temps de l'fi vent Et il faut bien que mes Enseigl1antes s'en a.lllent en classe, Toute,s bourdonnantes de prières Et 1P1ei:ne,s de Moi :Alus q.ue J'abeille de son miel et la !l'OSie de son !pa>l~um » . «

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*** Tout enfant est une aurore; il annonce le jour espéré. Que ne .le rec-evÜ'ns-nous .avec plus de foi; ,n oulS noUlS rendrions di'g nes de nouv'eHes g.râces. NoUis recevrions un mé.il'lel11r, un ·p lus ,g r,a nd, venant a'Près lui. Commencez donc toujours .à .recevoir les enfwnts ,e t Dile u lSuivra~ , Pour moi, Jean, c'est ainsi que, .&atns a.Uc.un · .doute, je dois interpréter 10e qU!e je sais emtn de toi. Tu n'es :pas: .oelÙ:i

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Que les hOm'm'f~lS a:ttendent, et je ne puis t'ai'I ner corame ,celui-~à. j ,e an dans le désert Ile 'Confes's ait et ne le niait ·pas. « Que dIStu de toi mên1e, inter.rog,e aile nt 1'81S rdiscip.l.e.s bouleversés :des grandes choses qu':ÎII fai's ait ».. Il. disait: ({ Ce ~'est. p3JS mOl 'le Christ ». Et 'e ncore : «Et mOl, Je ne Ile connal,s's'alS pas ». ~e même le Jean d"aJUj ourd'hui ,r épète en .sim~.licité : « Je ne SalS pas. Je n',a i rien ». Mais il an.nonce la présence du S~igneu:r: Re0evez Jean, et VOUIS posséderez d'avance l EV' ~lll,gIle. Car il est c·e lui q.ue le Seilg neur montrait :en modèle, chs~nt : « Si vo.u:s ne vous faites ,semb;J'wb1e's ,à lui VOUIS n'entrerez pOInt». Et 'c ependant c"étai,t .Jui, le Se~gneur, 'le seul modèle. Mais l'enfant est un rubrégé du S'a uveur. Le Ic hrétien, quel autre devoir a-t-il, après tout, que de ne pas .déchoir de l'enfwITce, de ·r.enché.rir chaque jour sur son enfance? Il n"en a point d'aJUtre, ca,r , ce faisant, -il acquiert la ressemblamce du Chri1s-t. Jean, mon petit J ,e an, toi qqe les hoonn1es mépris~n~, puissé-je me rendre 'semblwble à l'enfance dont tu es le revelateur. Puis's é-je fai.re envi,e r à quelques-uns tes v-ertu!s d'Evangile, et . par cet écrit où je les recueille, conduire où tu nous Inènes, Ô Précurseur! V. Poucel.

Pour noël Jésus cherche un cœur

Il a.vait trouvé dans la sombre étahle Un toit délalb ré, un plancher de 'sable, Touj ours s-a:ns berceau Dans ce monde en fleur, Pour naître à nouveau, J ésUis oherche un c.œur. Soir de Noël

P.rêtez-'moi votre 'cœu:r, douce Vierge Ma6e, Pour aJdorer Jésus s'éveillant à lia vie. Ce f.rère s,i milg non, ve,n u pour nous du c.i:el En ,ce :s oir de Noël. Près du berceau Jes ber:gers en -prieres , Vous olfrfraient lem·s présents spontanés et sincères, Vous aviez un ·m:e.I"ci pour 'le pa,i n et le miel, En oe ,s oir de Noël. De m',rupproClher aussi ... non! je ne suis p.a:s~igne, VOu.s me faites au cœur, avec. tendresse un 'SIgne, C'est mon tour ... J"aurai donc quelques inl:rtants de ciel En. 00 , soir de Noël!


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PARTIE PEDAGOGJIQUE Scolarité Il semble pour le ·m oins oiseux, sinon tout à fait inutile de venir ,plaider la cause de l,a 'S'c olarité dans cette revue qui s'adresse spécialement au personnel enseignant. Nous ne S'aurions d'ailleurs que reprendre les argun1ents dévelQppés tant par Monsieur le Conseiller d'Etat Gross que par Monsieur le député Theytaz dans leurs déclarations ,a u Grand Conseil, celles-ci étant si complètes que l'on ne !peut rien ajouter de nouveau. . Par contre, 'c ette tâ,che d'infor.m ateur nous l'avons accomplIe depuis des ,a nnées déjà et nous la .c ontinuons dans d'autres journaux qui atteignent lia m,asse des parents et des électeurs. Précisons bien tout d'wb01'ld de qui il s'agit au premier c~ef. I?e .l'enfant, de s·a formation au trip.le point de vue phySIque, 'Intellectuel et moral. Donc de son avenir dans la vie présente et future. Le 'p roblème ainsi posé ne permet pas d'équivoque 'p our personne. Sans doute, il peut présenter des incidenc~s f~vorable~ ?U défavorables 'Sur la famille, la société et. .. la sI~uatlOn ;natenel~e du personnel ·e nseignant; mais encore une ~OIS , ce~ r, ep~r, cusslOns heureuses ou malheureuses ne sauraient etre det~rmlil!:antes .I?'a,ll'S le débat :pub'li.c qui s"engalg,e et elles ne devraIent être traltees 'que de façon subsidiaire, selon les circonstances. Une augmentati~n de la scolarité est-elle fa'Vor'a ble au développem~nt har,~onleux de l'enfant? Evidemment. Soutenir le 'c ontraIre seraIt proprement absurde. Mettons d'abord bien 'en évidence ,ceci: arctuellement le progra'm me de nos classes est 's uflfisamment chargé. Théori~u~ment du moins, ~l est le r,?ême, tout paradoxal que ,cela pa . . laISSe, queUe que ,sOIt la duree de la 's'Colarité. Or, ·c omment peut-nn en 6 ·m ois donner le « tour» d'un pro .. gramme que .l'on a de lia peine à :parcourir ·e n 9 ? De deux façons .: par un rab~chaJge 'e t un ,b ourrage de crâne 'c ontinuel's e~ par la sUippresslon des cong;és qUii 'c onstituent ,pourtant un~ detente et une reprise ·de forces. , Comn:ent , v,~ut-o:r: 'q ue les 'enfa'11ts ,p uissent tenir le coup ~ ~? pareIl, regll11l~, ·a 'ce tr~vail .de forçat qu'on leur impose a l,.~cole et ,a 'la, maIson, tr~vail contre l,e ur n/ature encore, puisqu Il 'e st execute dans, un ,:S'l'lenc,e et . une ..imlmobi.Jité qui se conti"nuent durant 6 heures et p1UB paT jou'r.

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Et l'on s'étonne qu'ils deviennent instables, nerveux et insupportables, ,a ussi .bi.en à l'école 'q u'à la maison! Si notre génération souffre 'de ce déséquilibre qui lui est propre, l'école organisée par des ardultes et 's elon des conceptions d'adultes pour les enfants qui ne 'Sont pas des rédUJctions d'hommes tenus journellement à la contrainte et à la soumission, cette Bcole ~'est-elle pas reSiponsable jusqu"à un certain point du désarroi dans lequel nous vivons? D'ailleurs, qui de nous n'a constaté qu'après quelques mois d'une telle activité, beaucoup d'enfants ne sont plus capables d'efforts, ·q u'ils perd·e nt, avec l'appétit, leurs couleurs et tout ressort. On ne :devrait pas oublier que l'organisme de renfant est déliûat, qu'on ne saurait assez le ménager ,e t ·q u'il -doit être entraîné .progressivement 'a u trarvail. Observe-z . comm~ ,le p~y.san par exemple agit d!fféremment ?t rCo~bien plus ~ In~elhgem­ ment la vec son 'PoulaIn, avant de 1 astreIndre au haInalS o~ :au hât. Croit-on peut-être qu'un trav.ail intellectuel ne fatIgue pas ·a utant ? . , . . .. ,. Par contre, 's i le travaIl etaIt J udl\c leusement repartI SUtr un temps plus long, les matières ensei,gnrées S'elon un rythme qui Icorrespond à la nature, aux besoins et ·a ux forces de l'en: :i3ant, ,ce 'dérnier supporterait allègr,e ment ,ce fardeau, 's a ~ante ne chancellerait 'p as, sartout ·s i des vacances, sagement reparties, venaient lui donner force ·e t ,c oura'ge. Comme on le voit, et aussi paradoxal que -cela parai~se de prime abord, "lIa santé de renfant exige une prolongatIOn de la scolarité. . Et maintenant il semble absurde ,de vouloir démontn~r qu'on ne peut ;pas donner à .oe jeune être une fOl;mation aussi complète en 6 mois qu'en 9 ou 10. Nous ,a vons ~It que le p~o: gramme est quasiment le mmne 'quelle que SOIt la scolan~e et que pour le rpar00urir il s'agit ,dans le premier 'CJaS de proc.eder à un bourrag'ie de crâne excessif. Lors des examens de ,f In de scolarité surtout si ·ceux..:ci sont Isuperficiels, ,comme IC' est souvent le ~as, il peut paraître q~e les conna~ssances des uns équivalent à Icelles des autres. MalS ne nous laIssons pas trompel": a) sont-elles .aussi soli.dement ,aoqui.ses dans les deux ca~? b) 's ont-elles aussi étendues, caT l'examen 'Porte ,s ur un certaIn nombre de questions fort réduites? Et puis, l'instru~tion n'e?t ,pas tout;. il y a encore lcett~ édu: cation cette formatlOn de l homme qUI ne se ·m esure nI pal quelq~es règles, ni ipar Iq uelques dates, qui v,a ut bien dav~n!age et ne s',a equiert p~'s par un dressage auque'l on est obhge de recourir quand il faut faire 8lnmagaISiner dans Je cerveau d~s élèves un ,c ertain nombre de connaissances d'une valeur parfOIS contestaible. Il n'est pas question de donner à nos élève~ primaires une cultu.re, m,ais sur un plan inférieur et pour bIen maT-


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quer que ole Ip ar 'sa:voir n'est pas l'essentiel en éducation, nléditons oes parol,es déjà citées d'Her,riot = La :culture est ce qui reste quand on a tout oublié. On dit aussi, et c'est 'p arfois vrai, que dans certaines classes de montrugne, mv'ec une scolarité réduite, on obtient d'aussi bons résultats que dans ,d'autres à plus longue scolarité. Oui, rp:3!is... comparaison n'est pas raison. A qui cela tientil ? au ,m aître, aux élèves, au milieu. Est.. ;ce bien paree qu'ils n'ont que 6 m'Ois de s'c olarité que Ic es élèves sont plus instruits? Il ne vie'ndrait 'certes à ridée d'e personne d'affirmer une telle absurdité. D'aiHeulis il serait facile de se ,c onvaincre : qu'O'fi fasse la preuve par le contrake; 'qu'.on introduise 9 mois là où il n'yen a que 6 et 6 où il y en a 9 et l'on verra si les résultats restent les mêmes. Et pais, ·si .l'on veut donner un enseilg nement réellement éducatif, il faut que l'on ruballldonne peu à 'Peu les méthodes traditionnelles didructiques .où le maître \Seul ;parle, où, dans la classe il est sei,g neur et roi. C'est l'enfant ,q ui 'doit ·q uestionner, s'e~prÎrmer, se documenter, I0her,oheT. L'enseignement fonctionnel doit pénétrer dans nos classes. Or, il est impossible d'appliquer intégrale.m,e nt ces méthojdes ruvec une ,scolalfité ':r:éduite. Enfin, notre p.ays s' oavre ma'i ntenant sur le Viaste monde; des échanges de toute nature s'établissent avec ,}les autr.es nations; ·l 'ag,r icultur'e se cOrm'm'evciialise, des industries 's·e 'c réent dans 'm'a intes Joealités. Le Valaisan v:eut-ill 'r ester un simple m'a nœuvre? N'aslp ir.e -t-il pas lui aussi à ooouper Iles postes de commalllde, à fournir les cadres ? Dans ces Ic onditions une formation de base aussi complète que possible s'impose. Beaucoup de jeunes apprennent un métier; mais il leur sera difficile de derv·e nir des ouvrier.s qualifiés, d'acquérir la maîtrise, de s'étwblir à ,leur compte et de réussir dans leur entreprise si J'.école pri,m aire ne leur a pas apprirs d'abord à comprendre, à juger, ,e t à raisonner ,e t si elle 'Ile leur a pas fourni les éléments indispensables ,à leur profession. Dans nos Vlallées 14térales! la ,plupart des dasses ont une scolarité de 6 mois. C',e st une anomalie s-emble-t-il. En effet, les écoles moyennes sont rares dans 'ces régions; le nombre des jeunes gens qui 3ipprennent un métier est moins élevé qu'en plaine, de Is orte que les connaissances primaires ,c onstituent le seul (bagage scolaire de .la grande masse de la population. Une raison de plus d'étemlre la durée Ide la scolarité. Nous ne vou1ons lp as disserter davanta,g e quoique par beaucoup de points encore on pourrait montrer ,q ue le déveJoppement intellectuel de l'.enfiant né.cessite une prolongation de la 'Scolarité.

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Sa fonnation morale aussi. Durant la période .scol~ire l'enfant est survèillé; il n'a le temps ni de vagabonder, nl de faire le polisson. Il .subit constamment l'inf,l uence heureuse du maître. Celle du prêtre auS'si, qui vient à l'école pour les le~ons de religion, la fréquentation des. s'alcrements en est plus regulière l'assistance à la messe auS'sl. 'Oui l'école, une école organisée pour l'enfant avec des p-rog~ra,mmes que l'on a,urait mis au ipoipt" en , s~ ~osant la q;t.es= hon : .q u'est-ce Iq ue -l ,e nfant peut !saVOlr a ;tel a'g e et ·n on ques~ ce qu'il doit .savoir; une école ainsi conçue, ,e t ordonnee dans un rythme ,c onforme à la rratU1;·e de l'enfant, ~st capable de. donner à ,ce dernier une formatbon 'p'lus ,coffiiplete et plus harUlOl1'ieuse au triip le point de vue phy.siqUie, intellectuel et moral. Le personnel ensei,g nant ,~oit en être convaincu le. tout premier. Aiprès quoi il a le deVOIr ode mener une campal~ne Intelligente, activle et ldis'c rète en faveur de l'l au~entatlOn. de la s'c olarité puisque c'est l'intérêt de ~'enfant qUI est en Jeu, et indirectement ,celui du 'Pay's tout entIer. Au risque de receV'o~r quelques égr~:ignu~es pour notre ,a.~­ firmation, - ce .ne seraIt Ip as la prelill.Iere fOlS, - nous pre.,cIsons bien que son rôle ne IconsisiJe pas à pérorer ?-ans les cafes; mais que Ide personnes il peut .at~ei~dre e~ COnV1aln~re ,dans .son entourage ! Et puis, un müt .ghS'se adrOlte;ment, a ,l occas!on, aux par,e nts de ses élèves lors d:un entret~en, sera peut-etre cette ,graine qui ger.mera et 'p roduIra :les ,f ruIts at~el1'd.us.. " Oui, il .f aut que' soit revisé ,l 'article de la 101 qUI fIX~ a 6 mois au minimum lia scolaTité en Valais. Une camprugne In~e}­ ligemment .conduite, à laquerlle prendront part le.s autorlt~~ civHes et r,e ligieuses, la presse, le Ip ersonnel enseIgnant dOl v as's urer I·e sU0cès du referenidUim. Cl. Bérard.

notre enseignement religieux est~iI efficace? Tout édu;cateur conscient de ·s a tâlc he se demalllde .s i ' l'enseignement relirgieux donné à l'é.cole e.st eff]cac~. Ou au~rem~nt dit, ill juge, Is elon des ViUles hUffi3;Jues IS lcet enS' ~lgnement ~tteInt son but qui lest de former des ,cItoyens de J.~ celeste patfl.e .. LorS'que noUlS diso'ns «notre» lenS'elgnement .r elIgIeux, il s':rugit bien ·e ntendu de 'c elui que reçoivent nos enfants. Dar:s nos écoles, .n le st confié au curé Ide lI a tparo.is,se d"abord, au maltre 'e nsuite. Nous nous ,grarderons bien de mettre en doute, d'a ns le domaine Iq ui nous oCClUpe, le ,s' aNoir-f~ire ~es téd~cate~~s ~ant ecclésia.sti,q ues Ique ,l aïques. Nous ,~n,.,ons pas Jusqu a dl!e qu~ tout va i pour le mI,i eux d3:nlS Le -rnellHeur des mondes, m'aIS nouS


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croyons possihle d'af .:f.i.rrner d' autre part que les exem.ples reçus en f amiHe sont génér:allem·e nt bons, quoiqu'il y a it de • regr.ettaJb~es eX1oeptia'l1Js. Le Im ilieu familial ·exeree sans daute une inf luence très grande, saUivent déci,s ive Is ur l'avenir des enfants d ans le dam:a inle religieux et moral. Si Illes p.a rents entour ent l:eurs enfants d'u'lli8 paternelle: (rna.1,s Is érieuse 's urv;eliHanoe, s'att a;chant .en pa:rtÎ<culÏ<er au problème délÏrcat dres Ic ampa:gnies commé à celui des lectures, il ,e st certain qrue beaucoup d'ècueÏl<s sont évités. Les éducateurs riont ,g énéralement .}eur devoir . E t c8lpendant, j} est néClessa,i re de se 'p oser 'oette question : L' enseigne ment re1igieux donné est-il ,solide? Les prolb lèmes im portants sont"'lils bien mis en lumière? Nous peTIsons spécialement à ce qu'an appe'p e communément le « ,p r ahlème de 'la vie ». P r ahlème déUcat à traiter, certJes. Précisément pau:r cette raisan , j} demeuTe ·s auv;ent dans Yombrle. Nous avans taujour s pensé que dans oe ·domaine, l'éducation ,d evrait être f'a ite en famille. M,a is Icambien de parents 's"8Jcquittent de ,c ette tâ·c he ? Cambien osent parler Ide ces choses ? Sauvent, i,ls invaquent leur incapa;cMté devant des questions 'si délicate.s. Mai,s les autres éducateur.s pensle nt-ils que lie ur -devair est de oomhler les lacunes de l'éducatian ,f'wmi,l i'al.e ? -Ge n'est qu'un point. Il y en a bien d'Ia utres. Le ,grand danger 'c ansiste à apprendre là nos enfants une religion de faç'a de. N OlS élèves n'échappent ,p as plus que nous à l'emprise de la rOlutine. Ils vant à ,l a mes.se, à la C'ommrunion, au chapelet. Sav,e nt-ils ce qu'ils font? Des indices noUis perm'e ttent de 'Penser par,f ois Il e contraire. Nous assimilons, ,s ans ,le vouloir taut à fait, saru; doute, ,l a l'!eligian à une branche d'~ns'eignement. Inconscience? Peutêtre. III nous ,s emhl'e parfois que la religion dem'e ure èn marge de la vie. Dans beaucoup de locaJlitJés, l'ég,l,i s'e .e st à deux pas de la maison. Le,s 'enfants -S'y rendent pr-es'q ue taus les j aurs. Et les Ip ratiques religieuses rjsquent de n'être que des habitudes, fruits d'ume tro.p grande fa;cHité. Nous aimerians nous tramper 'l,à~dessus... ' . Viennent les vacanoes ... L'été ,e st la 'sa:ÏJson des 19rands travaux, bien SÛT. Les erufants ·s e tr.ouVient .moins réguHèr.ement au vina~e. Même en tenant 'c ompte de ,c.es :circollistances, nous avons l'impressian qUle Il es pratiques religieuses 's ont délaissées à Ice IDoment-&à, parce que 'l'entraînement (!) de la période 's'c olaire manque. Que font ;d'aJiHeur.s une partie :de nas ' j.oou.es g1ens ·e t de nos Jeunes ,f ines, une riois 'lÎlbérés des ,é coles? Ils ant ,l'air de se soustI'!aJÏtr:e à um'e sorte de iContr.aJÏ'llte ,q ui :a dUll'é ce que dur,e la scolarité obl:ÏJgatoire. Nous n'échappons palS, :nous, la dultes, là Ice gr,a nd danger

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de l'h~bitude. N OUiS vivans plus Is ourvent qu'il ne 'le faudmit dans une atmasphère de tiédeur .religieuse. A ,c ause d:ecela mêm,e , nou s devans faire pnm'Ve d 'indulgence vis-à-vis de nos enrfan1Js. M,a is ·l a question n 'en est rpas mains a'llgaiSisante. Problème ·e xtrêmement délicat, ré.pétans-le. Il n 'est :p oint de contrainte :en r~li-gian. lVlai,s au ·m oins, essayons-naus de fai're camprendre aux enrfants I.e. ~ut de l~ V!-8 ? . L 'enseiO'nemlent rehgI8-UX lUI-n1eme dOIt-etr e pour naus tous source ~de joie. La façon dant il est donné aux enf,a nts ne contribue peut-être p a s taujours à 'c réer une atmosphère favo. r aJble. \ l' . Notre devoir est de persUiader les -e nfante; que la r e IglOn n ' est pas un ens'emblle ,de f ormule~ 'que l:an apprend su; les bancs de ,l 'école ipour oub lier -e nsuIte, IDaI,S qu ,elle est reellement la bas'e de la vie, ,l e chemin .d usalut. Le nouveau caté0his!ITle du diacèse de Sian que nous avons accuei.lli avec jaie, est d' une l)l~ ésentation eX1ceHente . . Il faci litera san s ,d oute ,l a t âche d es éducateur s qui ont maIntenant entr e les mains un livre capüvant , ,corrup'l'et, et dans J~que! o,? a ,b ien mis en lumière lUne 'V,é rité ,e ssent ieHe : ,l a r elIgIOn dOIt être intim em ent liée à la vie. Can dide Moix. A

De l'union entre GolIègues Actuellement il ex iste en Valais un ban nombre de commurn-e s qui a·n t une école camp.oBée de p l'Usieuns classes et où exercent danc simultamém ent plusieurs m aÎ,t r'e s. Dan s ces conditlans il i,m par te a u !plus haut poi nt que l'unian la p lus étraite -règne entre ,c es ,m aîtr es, car il y va de leur banheur à eux et de l'avantage des é'lèves. . De leur ,b anheur d'abord. Quel -réjaui's sant sp ect a cle, en effet d e 'V air des hom,m es q ui ·s e respect ent, qui se mantrent p alis: affrubles les uns à l' égar d - ~ es a;ut~es, qui ,s e \ s~luent ~n s'wbardant et en se quit tant, 's e <lIvrent a d es ehtr·e tIens gaI'S, entrecoupés .de ten1ips en t em ps ,d'un 's aur ir,e .Û'~ d'tIn r ir e. quelque peu ·s anOTe, qui savent échan~er d es opinlOn's parfOIS oppasées sans s'aigrir ou se brauil'ler, qui s'.em,p ressent de r endre serviee et se .défendent :16s uns le autres. En les vay,a nt an p our·· Tait répét er la réflexion des pr.emiers chrét iens : Voyez comIlle ils s'aiment . Est...loe que ce spectacle, n'est pas une exce'llente leçon de sociabilité, s urtout pour les élèves; l'exemple n'est-il pais la 'p lus efficace des 'l eçans ? Toute l'école 'r essemble alors à une famille où il fait hon vivre. Quel tableau écœurant, au contraire, que celui de rnaÎtres <lui vivent ens emble camme des étrangers, qui ne se co·n naissent


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pws, qui pas,s ent les uns à 'Côté d~s autres 's ans ,se saluer, qui n'ont entre ,e ux que ,les rapports le plus inidils pensables, qUl paTfois ;se j,a'loulSent, .se critiq,u ent âprement ou se réjouis,s ent 'm ême des i!Ilsuccès d'autrui. Aux souci,s ,e t 'a ux mille petites misères inhérentes à la tenue d'une dass'e, ils ajoutent ,les .ennuis d'unIe compagni,e ou d'un voi,s ina,g e qu'ils ne goûtent 'Pais. Quel plai's ir de vivre dans une pareiHe atmosphère ! L'union 'e ntr,e callègues a d 'heureuses 'c onséquenoes non seulement sur ,le moral d'es maîtres ,m ais aussi 's ur .la bO/nne marche :de ,l'école tout , e~tièrle, sur la di scipJi.1l'e et l'enseilg nernent. Quand ,les maîtres ISe 's outiennent dans l'app'lication du règlem'e nt diis eiplinair,e, les élèves savent à quoi s'en tenir. Ils ne ,c onstatent ipas de 'ces attitudes ou de ces commandements eontra:diotorres qui :le's déroutent ou leur faussent la consci'ence. Ils voient au 'c ontraire ,q ue le -règl,e ment est quelque chose de sacré auquel nul ne veut manquer. Sous ,ce rappor,t , i:1 serait Ib on que Il,es rrnaîtr,es d'une école ' eussent, au début de ,l'alllné·e scolaire, une conférenoe ou causerie présidée par l'un d'eux 's ur l'app.J.ioation 'aUlssi uniforme que possible du ,r èglement ,e t Is ur les ,samctions rà 'Pr.endre vis-à-'v is des délinqua,nts, afin qu'une même ;faute :c ommise par le mênle élève et .dans les mèm,es circollistances ne soit pas punie d'une façon excessive par tel maître ou tro.p faibl'e ment réprimée par tel autr,e. L'union rendr,a également de bons serv~ces à l'enseignernent par l'emploi de méthodes aus's i pratiques et aussi uniformes que po's sirhle. Le change:m'e nt de 'm éthode d' une ,olais's e à l'autre déso r iente f acilement les ,élèves, ,q ui passent alo:ns un temps Ip lus ou moins long à ~e f3!miliar1ser avec une Iméthod.e ou manière d'enseigner trop düfiférente de celle qui fétait ,e n u's ag'e dans la da:sse p r écédente. Ici aUlslS'Ï une confévenoe serait utile pour cho1sir la méthode la meiU'e ure, ,l a voie la plus directe, la plus sûre pour arriver au lb ut. Evidemment ,c haque maître .serait libre de se sevvrr de procédés, de moyens de détail qui lui 'S'Ont pe,rsonnels ou dictés par ,s nn ,e xpérience, il sufrfit qu'il reste dans la voie commune; marcher plus vite OIU plus lentem,e nt ~st secondaire Ip our atteindre le résultat désiré. La 'mar.che doit s·e régler d'après les eapicités du ,m·a rcheur. C"est dans ces confér,e nces que les jeunes maîtres ont .}' occasion de ,r,ece'voir d 'urti,les rdirectives de leurs aînés; de plus ils se s-entent encour a1gés par la pensée qu'Ïl!s ne travaillent pas seuls, qu'j'l's sont aidés. . N o'Us 'p ensons, en f inissant, que ces quelques lignes inspireront pLus d"une réflex,i on et donneront lieu à .oertaines déciJ. 's ions utiles. D'e nos jours ,encove l'union fait la force. l

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PARTIE

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Centre d'intérêt 49. Les chemins de fer

N ota. Afin .de proüéder de façon efficace à 1'exploitation des centres d'intérêt du manuel de vOIc:wbulaire, on fera bien Ide :Ure attentlJv'ffil1e-nt la partie .m éthodologique contenu.e dans :le li;yye du maître.

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Leçon de choses 1. E-ntretien sur 'le texte qui se prête là de nombT,eux développements Is uivant J'âge des enf'a nts. 2. T,r avail d'enquête par Iles emants : Notre gare; la Jigne de chemin de fer de ... Les chemins de fer suisses. Lecture d'un horaire et préparation d'un voyag,e ,e mpruntant diverses lignes. 1.

2. Le texte Introduction: Petit -texte a;m usant qui donne une idée assez juste de Ice que les enf,a nts doiv,e nt sa,v oir ,à 'Propos des chemins de ,f 'e r. Le 'Vücalbu'la:if\e en particuHer y est fort 'cOlnplet. Préparation : Lecture à la maison par les élèv,es. En classe questions de contrô.1e par le m·a ître; puis, :l ecture le xpressive. Ensuite, livres fermés, tête dans les mains: les élèves .s',e ffor-


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cent <de c.réer :l a VISIOn. Après quoi questions plus complètes pour la compréhension du texte. 3. V ocabulai?'e Voie: chemin; v-oie à 's uiv-r e : moyen; des voies de fait: coups ; homonym8: voix; dérivé: UJn dévoyé. . Ligne: voie ferrée; trait; rang: en lÏ,g ne; li:gne du téléphone. Rail: bande d'acier sur laquelle roulent ,Iles wagons. Trla v-e rse : 'pièce de hois ou de fer sup~)ortant les rails. Aiguille: rail mobüe permettant de ,c hanger de voie. Mise en service: mils'e en ·exploitatio.n. Con'brô·}ieur : employé chargé du contrôle des voya1g eurs sur les trains. Chief de tl'lain : contrôleur p,r incipa'l 's ur les trains. Station: la gare; arrêt: -stationner; les 14 stations; lieu : sta, tion d'étrangers. Chef de gare : employé principal responsable à la gare. Rapide: train à m'a rche a-Clcélérée; adj. : qui va très vite ; qui est incliné, aussd : les rapides du. f,leuve. Direc.t : qui ne 's 'arrête pa's ; en ligne droite. Omnibus: train ,q ui s'arrête à toutes les stations. Ciœculer : se mouvoir en cercle; aUer et v'e nir; se propager ; pa's s·e r de main en main. Dérailler: sortir des -rails, du droit chemin; pe.rdr,e la raison . Ballast: 'g ravier p:l aeé entre les traverses du chemin d·e fer . Wagon: voiture de .chemin de ~er. Train: suite de wagons traînés par une locomotive; aller bon train; à fond de trai,n : très vite; il mène grand train : dépense beau'couip; u.n train de c-a mpagne ... Tortillard: chemin de Jer qui fruit ·de 'n ombreux détours et va lentement. Desservir : .as.suu.~er les Ic ommunications; enlever loes iplats; faire du tort. MaS'sif : g;roupe d'arhr'es, de f,l eurs; ensemble d·e montagnes massif du Mont Rose. Tonnelle : berceau de ve-r dure avec plwce ,i ntérieure. Viaduc: ,pont à plusi'e urs ·a rcades. Enjan1'b er : franchir. Latérale: situé Is ur .Je côté. Marquise : ,s orte d'auv,e nt généralement vitré; femme du marOl]lis. Term~inU's : point extrême d'urie ligne de communication. V'oie de garage: v'oie aménagée pour ,garer les wagons. Cul-d.e-'sac : voie qui finit brusquement; .cul...de-jatte; gratte'cül, mieux: cynorrhodon. ' Grue: machine pel'mettamt d'enlever de lourds fardeaux ; oi,s eau. Supplém,e ntaire : en plus.

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GoUision : rencontre, choc. Gatastrolp he : aCicident ter.rihle, malheur. T.ransborde'm ent: aJction -de transporter d'uill train, d'un wagon .dans Uill autre. . Célérité: vitesse. Cantonnier: ouvrier chargé d'enrtr,e tenir la route la voie . . Chef td'-éq~ipe. : ·qui dirige un groupe d'ouvtfiers.' . Chef de dlstrICt : 'Chef des oUlVr,J,e:r.s de lIa voie -pour une région étendue. Circuit: mouvement circulaire; pourtou.r. Réseau : ensemble de voies, .de fi}ts : réseau téléphonique, ferrov,i aire. GUi?het : ?LWerture pratiquée dans une potfte, une cloison. T:aTltf : 'p rIx. B~llet collec~,jf,: ,b illet 'Pour un gr'Ûupe, une ,sodété. B:ü let combIne : permettant d' organ ils'e r le parcour,s 'Comme on J'entend. 4. Les idées

Les voies tra\cées, la Hgne est mise ,e n service, Locom'Ûtive, . voya.geurs, ,employés. V'n train local dessert la ICarrllpagne. La ,g ar1e 'ruvec vOÎ'es de garruge, -g.rue, -etc. La 'collitsion : la circula1Jion est 'a ussitôt rétaJb'lie. Les chiens r.e mplaœnt les voyageurs. 5. Exercices tirés du texte a) Verbes: temps et modes

-Conj ugue à tous les temps : On traîne les chaises le long des allées pou?" trcwer les voies .. . Présent : Regardez : les enf,a nts .. . lrnpa?'ja~t " Qua.nd je sui.s venu, les enfants ... Passe s21nple : Aus-s itôt les enfants ... Passé composé: Dur.ant toute .la journée ... Passé anté1'i~u?' : Les enrfants jouèrent aussitôt qu'ils ... Plus-que.-pa1"f a2t : Le~ e,n fants aura:iellt bien joué s'ils ... FutU1' s2m'fl~: DemaIn les enfants traîneront ... FUtU1: r:nteneu?",: Les en.fants joueront dès qu 'i.ls ... Cond~t~onnel pres~nt : . SIon le leur per'm ettait, les:.. Cond2t2onnel passe : SIon le leur avait permi-s Impé1"atij présent: Enfants... ... Subjor:ct~f présent : Il ne faut pa's que les .. , SubJ,onct2j passé: Il se peut ,q u'hier les ... S2"b]onctij irnp. : J.e voudrali s 'q ue 'les ... Subjonctif plus-que-parfait: J'aurais ,désI're' que ...


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b) Fm"mes du lŒngage Ajji1'mCit'i ve : A,rthur eut l'idée dB .. , N égCitive : Arthur n"eut prus ridée de ... Interogative: Arthur eut-Ï'l l'idée de ... Négative inte?"rogative : A~thur n'eut-lil pas l'idée ... hnpé?"ative : A,rthur, f'ais ,donc ... ExclŒmative : QUBHe idée Arthur n'a-t-il pas eue ... c) Phraséologie hnitation de la 1JhrŒSe : llnitez de façon aussi exacte' que poS's'Î,b le ,la phrase suivante: Avant d'entre.r daTl's la 's tation ... Avant de partir pnur récole ... ; A'v ant de rentrer à la maison ... ; Avant de ISe mettre ,a u lit ... , etc. Le ver'be faire un voyage: Hrubillez-Ie de votre mieux en }Josant au préal.a'b le .}es questions h3Jbituel1es : Qui est-ce qui ? qurund ? comment ? pourquoi ? quoi ? où ? En ja'n vier dernier, dans -le but de négocier une affaire importante, mon père a fruit en chemin de fer un 'Superbe voyage à travers uln e des plus pittoreslques ré.g'ions de notre pays. 6. La chasse aux mots

Allons à la gare, à la 's tation, à ,la halte, là la 'g ar'e aux marchandis·es pou:r oI'lganise.r un voyage ou pour ,e ffectuer un ·envoi. N'oils voici Is ur le quai; en passant sous la Imarquilse, pénétrons dans la !saUe d'attente, 'Puis de .là paT un vestihuloe nous arrivons aux guichets où nOlllS demandons la'u commlÎ's un billet simple cours.e, :aBer 'et retour, ,c ombiné, !c,ol.leiCtif, troisième classe, seconde dals,s e; enregistrons no:s bagag,es, expédions nos malles en grande vites's e après a'v oir rempli la lettre de voitu,r ,e ; consig.nons nos bagages là main; Iconsu.ltons ,m aintenant l'indicateur, .l'horaire, le guide. NoU's aurons une bonne correspondance. E-n attendant le direct, 'le ravide, l'international, ,l'omniJbus, la flèohe rouge, allons ·a u buffet. L'avertisseur retentit; moutons vite dans un ,c ompartünent de 3me classe; ,l'e ,chef de gare lèv·e la pa'lette, le convo.i dérnarr,e. Rendons-nous au wagon-restaurant, après la voir :pJ,rucé ·nos 'coli,s 'S'ous ,l a banquette et dans -les fHets. Regardons le paysage par la Iportière; baissons les stores. N otre voy.~ge 'Se poursuit 's ans inci.dent Ig râce à un personnel Is tylé : ,c hef de gare, commis, condlUlcteur, mécanicien, chaucffeur, w,a ttmann, serre-frein, ·aiguilleu.r, ,etc., tous de braves cheminots f.idèloes à la com'Pagni'e. N oU's pourrions voyag·e r sur une ligne principale, à voie normale, m'a is aussi 's ur une ligne secondaire à voie étroite, en f uni cula i r,e, en téléphérique, en ohemin de fer à crémaillère, en tlI'amway, en métro, 's ur .les CFF, su'r le MO, sur le MC, 'etc.

-155 -

Notre traï'n file SUT 'Une voie rectiligne, il entrB dans un tunnel, franchit un tnrrent sur un viaduc; passe dans 'u ne tranchée, puis ,s ur un haut remblai; il s'arrête au 's élnaphore, au disque; ü 'a -brûlé .les iSignaux; auS'si a-t-il déraillé Bt l'attelage ,s 'est ro.mpu, il a tamponné un train de marchandises ... 7. Exe1'cices SU?' les noms, les adjectifs, les verbes S'en référer au m'a nuel. 8. Sujets de c01npositibns .f1"ançciises S'en r,é férer au manuel. 9. Poésies Rondel de l'adieu

Partir, c'est mourir un peu, C'est 'IDOUr:ÎŒ' à ce qu'on aime : On laisse un peu de ,s oi-même En toute heure et en tout lieu. En ,1' o.n' part, et c'es,t un 'p eu, Et jusqu'à l'adieu :surprêrne ,C'est !son âme que l'nn sème, Que l'on .sème à 'chaJque ~dieu P.artir, -c"est mourir un peu ... Edmond H a1"aucou:rt. Les voyages

Un train siffle et .s"en va, bousculant l'air, les routes, L'espace, la nuit hleu'e et l'O'deur des chemins; Alors ivre, ,hagard, il tombeil'a demwin Au cœur d'un ,b eau paYis, en sif,H a'n t SOUiS ,l,es v.oûtes. Tant de rêv1e.s, brûJant aux chaleurs des charbons, T'a ndis que :le It rain va, par saccades pressées, EparpiUant les ,champ's, les villes dépaJssées, Cing.lant le vent 'sans force et déchirant les ponts ! Ah ! la .claire :a.rrivée, au lever du matin! Les ,g ares, leur odeur de s'O'loeil ,e t d'orange, Tout ce qui suf -les quais s',e mmêl,e et s,e dér~nge, Le mervei1leux ,e f.fort d'instab:l,e et de lointain! Comtesse de Noailles. 10. Or-thographe 'Train cODit inental

Le ,b illet que le voyageur a 'Pris au départ le libère de toutes préoccupations. Installé .dans ,s on eompartÏoment, selon le jour p ch3Jmbre l'a nuit, i'l n'a plus qu'à .se laisser conduire. Sa peT-


-

, -

156-

?onne, ses 1?agwges restent sûus .J'œil du conducteur qui. d ans çhaque vo.iture, veille sur ·s es ûccupants, les renseigne, les assiste au passage de.s frontière.s , ·l eur 's ert d'interprète, se tient, en tûutes circûnstances, à leur entière dispûsitiûn. Sans s ûrtir, 'S 'il lui p.laît, du train n1ême, il pr,e ndra .s'es repas ·e n un w.agûllrestaurant cûn.fûrtable dont Iles m'e nus, comme les serveurs, changerûnt . au 'cou~s des pays trav.ersés; et (qu'il vûyage en 1re ou 2·e ,c}ass-e) dans l'es cahines de d'Ouches aménagées à so.n -ÏntentiO'n, il rpûur,r a :prûcéder à des ablutiûns 'C omplètes a U8'si souvent qu'il ,e n aura le désir. Guide Roux-S e1~vine. Le rapide en marche

L'énûrme .m achi,n e 'sembla,i t aninlée; eUe vivait, sûu!ffait, reniflait, ,hurlait, ,s uait ,comme ,un chev,a l emporté ; le bruit ass ûurdissant .des l"ûues rs-embla'Ït Ile ga'lop ,e ffréné d'un anilmal gigantesque. Ces -sifflements ,stridents, d échirants comn18 des cris, ces tunne}.s dans .J.esquels ·ûn ,s '-e nfonçait avec la nuit sur le front, ce :sûl de fer qui tremblait sous ses pieds, ,c ette g ueule avide et roug·e du loyer où la .larg1e pelle du chauffeur j etait les ta's de houille qui dispar aissaient dans la four naise, c.ette vapeur blanche ,s ort ant d u tuyau .pa r bouffées rauq ues, tûut donnait à Ice t r ain ainsi 'lancé que l,que chose de fantiastique et d'effrayant. J. Claretie. Installation

Quand j'aril'ivai à la g.a re, le tra.j,n était déj à bondé .de voyageurs, et, à ,la plupart des p or t ières, un homm e 'ou une f em me !s'e t enait debout. Malgré cela, je me hau.ssais vers 'c haque compartiInent a vec l'espoir Ide t r ouver une place. Il y en a:vait bien une là, mais ' elle ét ait encombr ée par d eux grands paniers d'ûù sortaient -des têtes de poules -et d e canards. A'p rès avoir h ésité un bon moment, je 111e déci da,i à monter et n1' ex cu's ai de faire déranger les paniers. 1\11. Audaux.

Le voici qui ' appr oche. On l"entend haleter ,comme Ul1 asthmatique. Voilà 'la ,l ocomûtive sor dide et Tidilcu!le ,a v-ec sa j ape .à paniers, 'e t les deux w,agolls sur lesque1s l,es lYoyageurs sont assis. G. Du ha1nel. L'arrivée du t r ain

Le t r a'i n s'avança lentem,e nt le long d'un quai ~ous une vaste v err.iène ·aux vitres saMes. Sur :le trottoir se p ressaient une foule de gens qui venaient attend re Iles voya,g'e urs. Des ,e mployés 'e n b louses ,b leues, la taUle serrée par une 'c einture, -l a tête coif~é€ d' un e 'c asquette à initiaIres, cir culaient sur de bruyants petIts char iots qui m archaient tûut seuls. Ch. Ab de1' Halden.

N ot a. Dûcumentatiol1 p our le 'm aître et les élèv,es : O. S.L. N os chemins de f er suiS'sfes ont 100 ans. S.L. : Avec une 12,0 00 H P à l'assaut du Gothar d: -M. R ay: N os che-m ins d e f er a u s er vice du payes. L e 'm écanicien Lombardi.

O.

. TI

INV ,L es m ,e:mbres du corps l' ann ée de rnière, no.tre

ense ~g,nClint

sont avisés que , cœnme

EXPOSITION PERMANE NTE IDE LIVRES SCOLAIRES ETRANGERS est vis:iJbile en pemnan el1lce dans nos locaux de M arUgny. N ou vea utés 1 954:

Le petit t rain.

C'est un train e11 miniat ure, qui ressembl'e à un .gr os j ou'm 'a lpropre. n ,s e lan ce à t rav'er.s 'les prés penda nt que ·le propriét aire ,est absent, et abord e les pas-s ages à niveau avec un cri strident qui t rad uit une 'longueur d' halein e p eu commU'n e. Il IfUlne; il crache ; il se gargarise ; il tûusse; il émet un grand no:n~re de ~ruits qui lui 'attil'ferai~nt de sérieu:ses r épr imandes SI Ion avaIt 'encore quelque espOIr pour son éducatiûn.

157 -

_

-

-

e nv ir crn 500 nou veaux titres, 1 rayon « Instr Uiction rel igie u se COlIl (prenant entr-e a u tres les ouvr,a ges de Mlle Dingeon, gra ,n d choix de jeux éducatifs, fiches et m atériel p our classes enfantineS, éilPpareils à reproduire, 3jp!Pareils d e projection et fi,l ms fi x es d 'ensei'gnement _

JOU

Papeterie

en gros

L ibr a ir i e générale

le gt'Ossiste valaisan sp écialisé dans les articles d'enseignement.


158 -

Sur l'esprit de nos institutions N aus 'n e ces's erans de prO'damer, après "des persannalités bien :plu's autari;sJées ·que naus-même, que la fannatian civïque est a;f·fa<Ïre de canscience plus ·q ue de .s cience . .c'.e st bien dav,a ntage v:nai de nas jaulis où la ,p rap.agande d'idéalagies ,é trangères ne l,a i's's e pas de jeter le trauble dans >certains jeunes ,e sprits nan prévenus et c'·e st paurquai natre influenc'e dait canduire à attacher natre jeunesse à un 's ystème de gauv.e rnement qui ,s era ,c ertes taujaurs ,s us'c eptible d'améliaratian, mais qui, basé Is ur les enseignements de natre prapr,e hi'staire, :est ,s p'écifiquem.ent ,s uisse, adapté à natr,e 'm entalité et à nas traditians particuHères, et dOlllt .une expérience sécul'ai,re a 'cansa'c ré la "sagesse. M·ai'S, ·a u fait, de quai 'S"aglit-il ? Quels 'Sant les aspects de nos institutians dant InO's jeunes gens devraient avair au ·m ains canscience, ·e t à propos desquelles il .c anvi·e nt de ,l es interrager, sur la ,b ase de Ic as ,c oncrets ? . C'est ta ut d'rubard , l'originalité de certtCiines dispositions fondamentales que la canS'titution ,s uisse est la seule à cannaître, par exempl'e : 1. Un Etat: dant le chef n"est palS , une persanne, camme c'est le cas partaut ailleurs, mai's une 'e ntité : Ile .g auvernement in corpore; dant la «présidence », cumulée au surplus avec celle du gauvernement, est dévalue automatiquement sans cam,p étitian - année par année, à .J'un des membrés du gauv,ernement à taur de rôle, ce qui est ·a bsolument unique au mande; da nt le <<' président» n'est, à l.a lettfie, dans S'es daubles fonctians, ,q ue primus inter pa1"es, sans les compétences , particulières ·qu'il détient aiHeurs. 2. Un gouvernement: - dant 1 'effe:ctif est limité à un nO?n b1"e fi xe alaflS qu'il est variable ailleurs' dant les ~embre~ sant élus, danc par une as·s emblée tandis .qu'à l'étrangle r i1s sa,n t choisis par un seul ha~me }e ip.r.em1ier ·m inils tre; , d?rn t I·e m·a ndat est d' une durée déterminée, tandis qu' aüleurs cette durée est fonctian de la canfianC'e du parlement; - dant ·l es membres ne j au'Ïlss ent pas du pouvair de décisian persannel (<< les décisians émanent du Ca'n seil fédéral co.mme la utarité») que 'p ossèdent les 'Ill'inils tres d'e beaucaup d'autres Etats. '

·,-159 -

3. U:n parlement : . _ dont les deux Chambr,es ant desattributians semblables, 0e ,q ui n'est paIs le ,cas ni en France aù -le .con~eil de la. République n'est qu'une «.chambr,e OOTiisulbatIve », nI en Angleterre aù 'l a Cihambr,e des lords ne peut que 's uspendre mamenta-ném'e nt les décisions de Il'a Chambre des Cammunes ni même aux Etats-Unis où Il,e Sénat jauit ,de ,c ompétences plus grandes que la Cha..mbre des représ-en,n ants; _ dant .},es dléci,s'i ons ne peuvent êtr,e prises ,q u'avec l',acca~d de l'une et l'·a utre Chambre, accord qui n'est pas néces,s aire dans -certains Etats; _ .sur 'lequel le peuple a 'Un drait de cantrôle 'p ar l'exercice du référendum, ce qui est à peu près unique au :m ande (vair note plus loin). C'.e st ensuite le bien-fo ndé et la sagesse de ces dispositions particulières, à ,s'a voir: _ que 's i d'une part, le Jégislateur Buisse la renancé à instituer .l~ fanctian de chef d'Etat persanne,l aVtec taut l'éclat dont elle 'e st entaurée à 'l'étranger, et ,c ene de Ichef du Ig ouvernem,e nt avec taute l'autarité ,q u'eUe y -c amparte, et que si, d'autre part, il ·a limité ·à un 'a n la durée ,d u mandat présidentiel, ,c':est eu égard à lIa. simlllici.té de nas ·m œurs démocr,a tiques et à natre 'averSlOn fonclèfie pour Ile pouvair persannel; , . _ ",q ue Il 'électian du gouvernement paT une a'sS'em:b lee qu~ ,en ohaisit généralement le's m'e mbres dans Is an seIn et ql:l.l en Icannaît par :canrséquent la v,a leur, .e st une ,g arantie d'objectivité; , _ Iq ue l',é lectian de ce gauvernement «à terme» ,a ssure 's a Isna,b ilité ,e t par 'canséqll'~nt « la continuité de l'entr-e prise » ; 1) _ que -la ,s ubardinatian des décisians ·de chaque membre du , .g auvernemle nt à l',a pprobatian du caUège taut entier est une nouvelle Ip récautian cantre Il e pauvoir 'persannel; que .J'égalité de Ic ampétence de mas deux Chambres, et surtaut de l'·égalité de .r.e prés-entation des üantons au Cansei~l de'S Etats, ant .été dictées par ,l e Is auci du ,r espect ,d es minarités et de l"esprit fédéraliste. C',e st 'e ncare l'importance de ces droits populaires que les citoyens suisses sont seuls au monde à posséder, Is oit : le référendum fa!cultatif 2) qui permet au peuple d'appaIs er laux ~ais 'Vatées par -les Ohambres un veta plus impératif 'e ncar·e que 10elui dont jouit .1e ,p résident des EtatsUni,s, veta ,q ui n"est que ,s uspensif; , _ Je l'éf,éI'iendum obligataire 2) par :l equel le peuple est necessairem'e nt consull té ·s ur taute modification de la Cons-


-

.-:. 161 -

160-

titution, droit réservé à tl'étr,a nger au seul Par,l ement, plébiscite excepté; l'initiativ,e constitutionnelle (et mêm·e .Jégi,slative dans lBS cantons) Iq ui donne au 'Peuple lia possibilité de modifier lui-même ,l a 'c onstitution (ou d"édicter de nouvelles ' lois) et .qui exolut ,p ar conséq.uent le recours à 'l a violence, à la révolution ou au coup d'Etat. C'est enfin l'importCLnce non '!noins grCLnde de ces libeTtés individuelles et de ,c ertaines gar'anties dont 's 'honorent nos démocraties occidentales, ·e t que leur limitati()!ll, dans certains Etats, r'e nd d'autant tpll us précieuse's, a ,savoirr, entr,e autres : la liberté d'opinion, av,ec ses ,c orollaires: l,a liberté de .pres'se, Je droit de 'critique, le drO'it d'opposition parlementaire; - le droit d'·association en divers partis politiques; - la ,li'b erté ,de vote, c'est-à-dire Ile droit de s'aibsteni,r ; . - le ·droit de 's e prononcer librement dans .les 'Votations; - la liberté, dans les élections, de choisir entre plusieurs listes, et de choisir 'p arm·i les ·c andidats de ces listes; ~ lia garantie du ,s ecret .du vote; -'- lIa garantie de l'honnêteté du dépouil:lement, avec pour corolla:i'l'Ie, ,l 'honnêteté du verdict populaire et du !pourcentage de 'f réquentation des urnes.

Etude de la division Nous publions Ideux séries de f,i, ~hes .p~u:r l'ét.ude progres-sive de 'la divils ion. ,L es col/l ègues qUI -en deSlr,er.al,e nt pour leur classe peuv'e nt ,e n ,f!ai.re l,a , oomI?a'~de auprès des M.aîtI'les d'appli'catjon aux E-coles normales a SIon. DIVISIONS SERIE 1 -

884 862 339 448 628 993 666 848 286 777 366 448 682 633

4 2 3 4 : 2 : 3 6 4 2 7 3 : 4 : 2 : 3

***

VoHà, sommairement esquissés, les éléments constitutifs de l',e sprit de nos lois. Nous répétons qu'il n'est pas facile d'interroger à leur suj,e t, 'p arce que, encore une .fois, c'est là affaire de la 'c onscience civique de nos recrues et qu'on n"inventorie pas cette conscience comme on apprécie leur capacité de réHexion ou le degré de leurs connai,s sanoes. Un moyen recomma'l1ldaJble, c'·e st lŒ compŒr'aison. Nous en avons ' donné quelques exemples :concrets dans notre rapport de 1953. Qu'H nous soit :permis d'en r,app.el,e r un : « En 1953~ le parlement italien av,a it voté une loi é'lector,a le qu' une partie importante du :p euple d'é sapprouvait mMs à laquel:le il n'avait paiS le Im oyen léga,l de Is 'opposer : .dans des circonsta'l'1c·es sembla'bJ.es, de quel moy,e n le peuple suiss'e disposerait-il? » On ,le voit, cel,a dem,amde de la ,documentation 'e t un certain tour de main Ip our l'e li\bel1é de la ·q uestion qui ne s'improvise /pas. Raison de plus 'p our préparer ce Ililbellé 3Jvec 's oin : le jeu n'en vaut-i,l 'p a's la ,c handeUe ? :lVIarcel Chalitr.e ns. 1) ~)

WiLliam M a.r tin , «HistClÏre de la ,&tisse ». Que possèdent égalem·e nt certains Etats des U.3 .A.

Fiche 1

Le diviseur n'a qu'un 'c hiffre ·e t diviis e tous les chiffres du Dividende

777 , : 242 : 844 422 369 866 663 448 55 993 666 264 969 393

644 : 2 936 : 3 484 : 4 8448 4 6396 3 8424 2

7 2 4 2 3 2 3 4 5 3 6 2 3 3

888 399 633 888 246 96336

DIVISIONS SERIE 1 -

8 : 3 : 3 : 4 2 : 3

Fiche 2

Le Dividende ,l aisse un· reste final

267 968 779 885 243 634 8489 :

2 3 7 4 2 3 4

9635 4823 3964 3634 8485 2863 3395

3 2 3 3 4

8446 4 8485 : 4 2863 : 2 7779 7 3665 3 49 4

2

3

5°10 au corps enseignant sur présentation de la carte

Articles réclames exclus

Tél. 211 80

Tél.

211 30 MONTHEY TÉL

025) 4.22.52

MARTIGNY (026) 6.12.62

SAXON (006) 6.22.12

SION

SIERRE

(OZ?) 211.80

(02'l) 5.10.63

VIEGE (028) 7.21.22


-

4682 2 635 3 3365 3 4486 4 557 : 5 9934 : 3 62423 : 2

1162 -

-

63967 : 3 85486 : 4 4846 : 4 936 3 6445 2 6635 3

6668 :6 2643 : ·2 9694 3 3934 3 6223 2 8889 8 8887 4 DIVISIONS SERIE 1 -

Fiche 3

Le premier chiffre du Divid'ende est trop petit

244 4 324 4 355 5 455 5 366 : 6 426 : 6 637 : 7 4275 : 5 3347 : 7 2345 : 4 1973 : 9 1234 : 5 2974 : 7 3792 : 8

,

427 328 248 729 819 288 637 1592 1182 1474 2706 2604 3848 48984

7 8 8

325 5 375 : 5 985 : 5 576 6 474 8 538 6

9

9 7 7 4 6 6 5 3 4 7

2253 : 3

1136 : 2 3145 : 4 5568 6 7344 8 1574 2

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163 -

DIVISIONS SERiE 1 .- Fiche 4

Le Dividende peu:t laisser un l'este ' ,déjà à la première ,d ivision partiene

58 74 38 54 72 96 68

: 2 :2 :2 :2 : 2 : 4 4

468 3 585 5 696 :4 868 : 7 936 : 8 675 : 5 985 : 5

56 76 52 632 854 868 532 : 959 625 '591 744 388 5448 5648

4 4 2 4 7 7

DIVISIONS SERIE 1 -

409 : 3 709 : 4 307 : 2 607 4 6409 5806 4708 5302 5058 9096 3702

3 5 4 : 2 : 2 : 4 : 3

:3 :3 3

: 4 : 5 : 3

4

: 7 : 5 :' 3 2 : 2 :2 : 4

Le Dividende a un zéro et 'ne 709 806 5 909 908 7 807 702 6

521 882 534 908 985 681

6848 : 4 878 : 2 952 :2 6822 3 924 6 845 5 Fiche 5

provoque pas de zéro au quotient 902 : 8 5 404 : 3 6

3 505 5 402 : 2 305 : 2 609 : 4

908 : 4 661 : 4 704 6 809 6

5605 5 2702 2 80703 7 403 3 605 5 807 : 5 402 : 3

908 8 7055 : 5 9807. : 3 6909 6 7909 7 6702 6

DIVISIONS SERIE 1 -

Fiche 6

Le Dividende a un zéro qui provoque un zéro au quotient

808 907 709 6012 5055 48044 8604

: : : : : :

8 9 7 6 5 4 2

69033 3 505 5 48404 4 a0303 3 80404 4 20202 : 2 90603 : 3

804 : 4 206 2 505 5 409 4 2209 2 36036 3


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9802 2 9608 8 5704 3 708 7 9099 9 4052 : 4 8096 : 8

6084 . - 6 2098 2 3072 3 301 3 507 5 608 6 909 9 DIVISIONS SE RIE 1 -

9097 4057 52029 707.08 96304 72069

3 2 2

7 3

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Le Di,v.idende n'a pas :de zéro le t p r.otd uit zéro a.u quotient 624 3 621 3 618 6 4 816 972 9 312 3 212 2 4 824 6 612 721 7 818 2 3 315 424 4 7 735 936 9 714 7 927 : 9 816 8 832 8 654 6 432 4 535 -5 515 5 545 5 5 525 61 8 3 4 627 3 412

quand mêm'e un 41 6 981 214 321 927 824 624

636412 836 864 763

4

9 2

3 9 8 6 6 4 4 8 7

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Pat et FlOllff? Deux jumeaux, héla s bourrés d e déf·a uts ! LI<8 s ont orgueilleux e t ralg eurs, j.alaœc et gourmands... Le le,cteur les voit grandir, sous ,l a sagle tég-Lde materneLle ; il les ,suit au Collège, iplacés ISOUS une J.a:rge et prudente direction. Et il n'elst iP.aS étonné de voir la grâce rs'épanouÎT Jtibr.ellne.nt, dans ces [peti<tes âmes rfoncièr,ement droites, pOUr -conduire même Pouf-le-peureux jusqu'à une action héroïque, rqui Il 'a,cheminera vers .l e Sacerdo.ce. D'un liJvre à l'·autre - le t iVoi'ci le ,cinquième - M a rcelle Pellissier télffirme de p.lus en plus de remarquatble·s 'Clons de na!Tratrice: un tour de phrase léger, enjoué, un humour presque constant, Inais cont rôlé ~a,r un ,g oût <SÛT, ,c'est-à-dire par ,ce 'sens de La mesure qui est un, signe irufa1l!JiJble d'une rv.éritalb1e ,cultur:e. Ce,s quahtés ffi,a îtresses font ,des aventUT.e.s de PAT .e t POUF une œUJVre fort agréable à lir.e .où, là !défaut d'une ~maginat1on .t r.ansc endante, les ,soUlV!enirs 'sont halbi1ement exploités et ~préseoI1Jtés avec une indéIllialb1e adresse. Aux ,E ditions « St-Augustin », St-Maurl.oe. r Nous signalons aux Editions de « PtLAISIR DE LIRE », à LausanIlle, Clochetons, 1,9, quellques-Ul1.-s des derniers ÛlUJVr.ag,e s Ip arus, ,pra.pres à ,c aptiv.er .l es ,g r,a:nq,s élèv'e s laussi bien que l·es adultes : A. Pouckine: La FiUe du Capitaine Fil'. 3.50 R. Burnand: Châteaux en Bre,t agne (Prix de l'académie » 3.60 française) G. Barthélemy: Chez ,l e DO.e te.ur Schweitzer 1> 3.30 » 3.60 A. Londres: Plêoheurs de ·p erJes A. Reuze: Le ~éri.ta:ble RolbmsOJl ,C rusoé ·ou La Vie éton» 3.60 nante d'Alexandre IS elkirik ICeS œuvres .sont vivement T.ecomm.tél,o oées :a ux Bibliothèques scolaÎTtes. Réduction 33 % !SlUT iles Icommaillldes ,c.ol'lective..s à partir de cinq ·exerrl(plair.es. ~bonnements donnant l,a proprtété de ,t rois livres pOUIT 7 Ifratlics. Le Département rap,p e,ue que « Plaisir de Lire » ne vise qu'à diIDfuser Ides œuvres Ide Ichoix ISarns redlJel'cher d.e bénéfice.


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FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE Les questions du petit homme

·Connaître 'BSt la plus grande des joies, même p our un tout petit homme. D'la i Ileu l'lS , il ,c onnaît tout. - Qu'est-ce ·q ue c'est que cet artbre ? - Un pom,m ier. - Et ,èelu1-'C'Ï ? ~ Un ,p oirier. - Bien, 'e t -ceci: - Un tomatier. - Et >ce ,g rand arhre ? - Un 'c hênier. o poète ! Je vous l'ai dit, il connaît tout . Durant .}'été à V'a lmondois, il conduit les v,lsiteul',s dans I~e :p otager et leur nomme avec .or.gueil les p'lantes et les arbres. Le petit homme parle avec I}e j:ardinier, puis Is 'en va rejoindJ'ie Is es pairs, et des conveI'lsations graves, 'P3IssiOlnnées :s'engagent autour du t31S de S'wble. - Si je lm Em r is... - On te Ip lantera dans la terre. - Et on t'arrosera. - Et ,t u .d evile ndras un arbre. - Quel aI'lbre ? - Un ,m arronnier. - Non, je' lITe veux palS devenir un mar ronnier. Quel 'anbJ'ie 'a:lor:s? . - Je dev,i endrai un aI'lbre de Noël. No 7 Fiche de travaü

1. Lis attentivement tout le texte.

Relis-,le troÏlS f.ois. 2. Cherche et copie la phr'a s'e ,q ui com·m ence 'p ar: Durant l'été à Val'm andois ... 3. Conjugue mu futur: Je deviendrai ... Tu ...

4. ,5. ·6. de

JérÔIne ... NoUJs '.' Vous ... Jérôme ,e t René ... Le petit homme connaît-i'} bien les al'lbres ? Quels Is ont 'c eux (q ui Isont <<inventés» ? Réfléchis: que préfères-tu connaître? De~SJi.ne un des al'lbres nommés par ,l e petit homme. Regarde bien comm'e nt on écrit: Connaî,t re est 'la plus gr8lnde des j oies, même pour un tout petit .homme. P'o rte ta ,f iche sur le pupitr,e let ,r etourln e écrive cette phr3JSe mémoire 's ur ton cahier.


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GELIN, A,~be.rt. Jérémie. P ,a.rJs, Ed. du Cerf (195.2 ); 8° 197 p. (CoU. «Témorns de Dieu». 13.) . , TA 7864

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M ANSER , Gallus M . Das Wesen des Tthom1smus. 3.* Auifl. Freihurg, ,P aulusverl. , 1949 ; 8°, XXIV + 728 S. (Thomis.t ische Studien . ,Slcnr:irl3ten.re1he des «Divus 'Dhomas». Bd ·5 .) TA 12.2195 M .AJRITAIN, JélIcques. Le songe de DeSiC.a Ttes, ,sui'Vi de IqueLques .es,sais. Par is, R.-A. Cor.rêa, 1,9 32; 8°, X.JIl+,344 \p. TA 11.588 MISCH, Geor.g. Der Weg in die PlhilosO(Phi.e. Eine ,p hilosotPhische Fibel. 2. ':: AUJfI. T . ,1 : D e r Ancfang. Bern, A. Fr a ntCke, (19,50) ; 8°, 504 S . (SélImmlung Dal[J. 72.) N 528/72 O'BRIEN, John A. Der Glaube der Millionen. Die Beweise der kiatho'lischen ReügJiJon . (UeibersetZit von Ha,n s Schultes. 111.-13. Taus·.) TA 12.340 A'sohalfifenibuI'Ig, P. PattlOlch, 1915'3; 8°, XVl + 7,2,3 oS. PlERON, Henr·i. PlslYlcho.logie' eXlJ)érimentale. 7e* éd. P,aris, A. Colin, 1952 ; 8°, 2,2 0 p. (Gall. A. Colin. Plh11osaphie. 97.) N 4811/97 PLESSNiER, Helmuth. Lachen und Weinen. Eine Unter'sUfchung nach den Grenzen mensahlÎlchen Verhaltens. Bern, A . iFnancke, (19,5 0) ; 8°, 2,2,6 S. (Sammlung DaJjp. ·5 4.) N 5,2,8/54 REV,E 8Z, G[eZJa]. Talen.t und Gerue. Grundzü.ge ei,ner Beg·abUlIlgsIP~Cho.lOigie . Bmn, A . F,ra!I1Jcke, (.19,5,2 ) ; 8°, 3'38 ,S. (lSamm.1lUng DaltP.) N 5:2'8 /76 SCHELER, Max. Der F,onrnaHsmus in der Ethik und die materia:le Wertethik. N euer VersUich der Gl'uilidiegung ein.es ethÎJscneR Personalismus. 4. * AuiI. hrg. mit einem neuen Sachr.egister von Mari.,a Scheler. Bern, A. Fr.ancke, (1954); '8°, 676 S. (GelS. Werke. Bd. 2.) N5413/2 S'DEINIMANN, Jean. Daniel. Paris, Ed. du Cerf, (1950); 8°, 180 ' p. (,Coll. «Témoins de Di.eu». 12.) TA 7865

CRESSON, Anldllé. Les s~stèmes phiLo.soph1ques. 7e éd. Pa.ris, A. CoHn, 1951; ,8°, 211,8 \p. (Coll. A. Colin. PhilosolPhie. 119.) N 481/1,19

STOCKER, A [rnaLd] . Les rêves et le.s songe.s. Pis ylahologie de .la pensée nocturne. St-Maurice, Ed. Oeuvre &t-Augustin, 1.945; 8°, 342 p. TA 10.453

DUMONT, C.-J. Les voi,e.s de l'unité ,ohroétrenne. DQctr.iJne et ~.i.ri­ tuaLité. PaJd s, Ed. du Cerf, 1954; 8°, 2,31 p. (Co.1l. «Unam SanctalIn'». 26.) TA 8239

. vfEILLARD, Ania. Handschl'ilfte.ndeutung ,auf tiefenpsycholo.gisch.et: Gr.undlage. Bern, A. ;F'raI1lC'k~, (19152); 8~, 349 S. Taf. Al)b. (,S ammlung Da1p. 68.) N 528/66


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Der Mensch und. elle N atur . Gruntdzüge UEXKUEDL, Thure von. Betrn, A. Francke, (1,9 53); 8°, 270 S. ,eiJner Natwr.phillosolphie. N 528/13 (Sa:mmù,UIllg Da1!p. 13.) . . h010gie aplPlÏJquée. Paris, A. Co.lin, WALLON, Hemi. fu'In'c1jpeS dAe[pi~· Philosophie. 127.) N 481/127 (1,9 50); 8°, 224,p. (Coll. . 0 Ln. ,~ 1

Il. DROIT _ SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIALES

RECHTS-, WIRT8'CHAFTS- UND SOZIAL WISSENSCHAFTEN . ProduktiJvgenossenschaftell1 in der S,c hweiz. ALBRECHT, Peter. DIe. " . d oOiPératirves de consommation, Bâle, Im'Pr. lde l'Un'lon Su}sse , ,e s IC TA 12.212. 19153; 80, 19,8 p. (tDhèse, H.E.C., Lausanne.) Gaston. Histoire de .1a sodologie. PM'Îls, Presses Univ. 19 50; 80, 127 p. (Que sais'- je? 423.) N 344/423

BOU::r~~!~e,

1

, , Laurent. Recherches sur la réception du droit ,r.o~ CHE:VAHLER, ' . . ' 1789 Annecy Gardeit, (,19,5 3), maip. ,e n Sarvoie, des oTIglIl'eS a · , TA 12.4,9 9 8°, ,4 42 (p. l'ené1:émentaires de 'Ir1Oil'al e sociale ' , d'aTI-rès lI:'" , • DAiUTAlS, E. Leçons ponti-fkales. 4e éd. Paris, P. Tequl •. seignement des encydiques TA 12.208 1.946; 8°, 18:8 (p. . L . de la pensée économique. Paris, Presses· a cr.lls e ' , . . ? 483) DENLS HenrI. , 1951' 8° 12,6 p (Qùe ,salis-Je. . Un1v. de France, " " , . . N 344/483

DUMONT, René. 1,9 54; 8°, 5197

Economie a&;IrkoJ.e dans le monde: P.aris, Dalloz". (Et des /politiques écon. et so.cI1ales. 9.) (p. UI , TA 12.393'

:L..' ht 5 * Au!'l BerUn, W. de Hans. Deutscihe Rechtsgeso1 l:llc e . . . ,.....~. d . dc.Y" FEHR , , S (tLehribiicher und \..:fi u1lJ 'n sse l '-'L Gruyrt;er, 1,9,5,2 ; 8°, xn +2,8 8 . TA 12.321 Reohtswis's enschaft. Bd. 10. )

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Hans SahuJJdJbetre~bUTI!g, Konkurs und Sanienu.ng .nach FRIT~SC~E,. " _ Zürlch S,chultIDess, 1954- ; ,schwelZerLSC1hem Reoht. Bd 1 . , TA 12.527' 8°. l T 't' de droit international ptUlbhc. Avec GUGGE~.HEI:, l:::~tiq::\:t~r.nationale et ,s uisse. Avec lI a collabom~, '1{m e D" : " Bindsohed'ler-Roibert. Genève, Georg, 1953ratIon d e emse . TA 12.491. 1954; 8°, 2 vol. Gesetzes- und VerordnuIllgsH a 'n id bue h fur daIS Zivilstandswe~ : Poliz.eid~t., 1.953, 80, vor.schrirf\t en. [,BeroJ, Eidg. JustIz- und TA 12.,2 57 119 S.

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lIILDBRAND, J [oseph] . . Führer pu:r:ch das ·s ohweizeriSiohe BetreiIbungs- und Ger1cJb.1Jswese:n. 3. ::: A.luIDl. Basel und Stuttgart, Helbing & J.,icJhite.nhaJhn, 1,9,5 4; 8°, 296 S. TA ;12.427 ,JUNOn, Phi,lippe. Recherche sur la respoIliSaibiJ.ité des organes de la tUltel'le. ,E tude ,de droit suisse. Lausanne, H. Jaunin, 1953; 8°, 10.9 !p. (Thèse, Dr.o'i t, Lausa/n ne.) PA 6108 KffiLSEN, Rans. Théorie ~ure du dr.oit. Intr,o,ducttio.n à la science du rdrlO1t. T.raid. ide ,1 'aUem. par Henri 'l'hévena.z. Ne,llIchâtel, Ed. de }a Baconnière, 19,5,3; 8", 205 :p. (E1IDe et pense['. 37.) TA 12.309 LEGRAS-HERM, Henri. Grun dr i's:s der ,s chw.ej,z eriSichen Reciht!slg es.ohtchte. Züritch, Slchulthess, 1935 ; 8 , XV +231 S. TA 12.316 Man u e l de l'état dvil: Lélgisliatian. [Berne], Dépt. :flédéral de justice ett poUce, 1953; 8°, ,1,18 p . TA 12.2156 OFTINGER, K 'a,rl. Das Fahrni~anJd. Art. 884-9,18, mit ,e.l '1ganzender DarSiteHung der im Gesetz nkht geordtIleten AJrten dingl~che,r ' S~chen111lg m,ittels F,ahrnis. 2. ,r. AllIfl. Züri'oo, Sc hulthe.ss, 1952; 8°, XIX + 16'3 4 S. (Ko.m mentar z. S'chweizerischen ZGB. Bd 4, Abt. 2/c ..) N 53,g/IV, 2c OSER, [Hugo und] W [Hhe.1m] S:chonOOJberlger. Schweizeris1ches Ob ligaJtion~ectht. 'J1extausglaJbe mtit Ein1eitung, Anmerkungen, Ausführung,s er,l iassen UIlid SachrelgistetI'. 22. Aufl. von W'S'. Zfur.i.ch, Schulthess, 119,54; 8°, XXXIX+7,56+100 S. TA 12.429 Schweizel!'.iscOOs Zivilgesetzhuch. TeXJtatUsgalb e mit Einleitung, Amnerkungen, Ausffihr.U/ug's erla,s sen und Sa,chregister. 23 . Audll. von W'S'. Züritoo, SClhulthess, 19,54; 8°, XXJV +6,2 4+66 S. TA 12.428 RENiNEElAHRT, H [erm'ann] . GrundzÜige der bernis'Chen Re'chtsgesClh1cthte. Bern, Stampfli, 1928,119,316; 8°, 4 Bide. (AibhancUruruge:n Z. sooweizter. Reoht. N€lue Fo.lJge. H. 34, 6,6, 81 1, 114.) TA 1,2.3117 RI.MET, Milchel. Vells une so:ciété nOUivelle. Essai de sy,Illthèse. PaII"~S, Ed. [pM' l ',auteur , 1.9513; 8°, 2114 \p. TA 12.247 SATTIVA, Henri. RechooCihes SUIT 1a tpropI"ilété par éta,g,es. Sa pro};ütbition et son etmjplacement en dr.o.it ·s uisse. ,L ausan:pe, H. JaUinin, 1:954; 8 u, 13,5 p. (Tihèse, Dr,o it, Lausanne.) PA &347 STEJGER, \T[ik1Jor] J[,a 1wb]. Entwi,ck1wng, Gr.un:dzüg.e und Du:rtoh,f ü!Irung .de~ ,eidJgenÜiss1schen A1koholgesetzgeibung. 2. :\! AufL Basel, B. S1chw,aJbe, 19153; 8°, 43 S. Tab. (Be'ihefte zur AlkoholNage in der Schweiz. H. 24.) PA 6024 Z 0 1,1 w .e s e tIl. - Das IsClhwei.zeœ-.isohe Z'. Hrg. von der e~dg. OberzoHdirektion anlas<Slich des hundertjahr.igen Bestehens der schweizerisooon Zo11v.erwa'l tung. Bern, EiJdg. aberzol1direktio~, 1948; 8°, 222 S. '.DaJf. Abb. Tab. TA 1,2.2:H


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173 ---

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III. GEOGRAPHIE - ALPINISME - VOYAGES GEOGRAPHIE - ALPINISMUS - REISEN BARTHELL, Max. ItaHen. Illustriertes Touristen-Handlb uch für Reisen und Ferien in Italien. Züdch StaUlfifalcher-VerL , (1952) ; N 557/2 8<1, 47,6 S. Karten, PUme. (StaurBfalo~er-Re1sefümer.) und Jean Lenz. Frankr,eooh. 111rustriertes Touristen-HandJbuch fur Reisen und Ferien in Franklreich. ZüriJoh, StauffaJcher-Ver1., (1 95 4); 811 , &87 S. Karten, Plane. (Stau:Dfu'ch-er-Rei,seführer.) N 53 '7/:S

(BROUHOT , IVLonique.) Ainlgleterre, Ecosse, Ir.raIlJde. Paris, Haohette. 19151 ; 8°, CXV + 599 ;p. cartes, dépL (Les Guides bleus. 15.) N 452/15 BLOCHER, Edua.rd und Emil Ga.rra'u x. Deutsohes O.rtsnamenbüchlein :für die Westschweiz, das Tessin und Graubünden. 2. Aruill. ., bearbeitet UJ1ld erweitert 'V.o n August Steiger. Basel, Verl. Buchdr. zum Hirzen, 109,5,3 ; 8°, 3,2 S. PA 6357 CHEV AlDIJEY, Gaibr-iel, René Dittert et Raymond Lambert. AvantpremièTes à l'lENeiI'ets t. Paris, Grenoble, AI'lthaud, (195 3); 8°, :3110 Ip . pl. ca!!'tes. (OoU. «SemperviVUil1'1». 21.) CA 269

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2.) '

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