L'Ecole valaisanne, décembre 1960

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JrA__SI_O_N__l ________________________________________ Sections primaire, commerciale (avec diplôme de commerce reconnu par l'université de Genève). Raccordement - Langues. Enseignement par classe de 3 à 5 élèves. Sports: Ski - Patinage - Tennis Equitation - Natation Cours de vacances en juillet et août

L..'ÉCOL..E

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DÉC. 1960 VME

ANNÉE

Ecole pour jeunes gens dès l'âge de 8 ans

BANOUE CANTON'ALE DU VALAIS .....

1

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PRETS ET CREDITS AGRICOLES

CREDITS DE CONSTRUCTION AVEC CONSOLIDATION A LONG TERME

CREDITS COfv\MERCIAUX ET D'ENTREPRISes

Bols grAv. A, Pont

L-ECOLE VALAISANNE


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LAVAGE CH IMIQUE

L' E COLE VALAI S ANN E

SION • SIERRE MARTIGNY • MONTHEY

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Bureau : Tél. 21464

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Bulletin men suel du P ersonnel Enseignant du Valais Romand Ve RIm ée

No 't. Décembre 1960

1

SOMMAIRE Partie gén érale Crocus

La Corvée .

Cl. Bérard

Les sciences naturelles dans notre programme

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M. Ve ll/Iz e)'

L'Art à 'l'avers les âges (VIII) .

A. HlIblet

Conte ùe Noël .

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9

Liste d'ouvrages !lOUr bibliothèques scolaires . Communications officielles.

G. Anll en

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11 19

Vers une école romand e

20

Naïvetés célèbres

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Bibliographi e

31

Partie pratique Vocabul aire

SUI'

les m étiers, IVe et Ve ann ées .

Les homonymes du mot «cour »

.

15 17

Les nuages: Prép aration à la composition fran çaise

19

RENSEIGNEMENTS L'ECOLE VALAISANNE parllÎt à Sion, le 15 de chaque moi. , juillllt et a06t exceptés. (IO numéros par an).

Rédaction: Eug. Clat'et, Office de l 'Enseignement, Sion. Délai de "édaction : le 1er de chaque mois. Edition, administration et expédition: Office de l'Enseignement (Départ. Inatr. Pub!.), Sion. Impress ion: Imprimerie Fiorina & P ellet, Sion. A.bonnement annuel: Fr. 10.-, C. C. postaux Ile 12, Etat du Valais, Sion. (Pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le tl'nitement du mois d'avril). Publicité : Publicitas, Avenue du Midi, Sion. Téléphone 2 4422.

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Téléphone (027) 22951

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S io n

RABAIS 5% , articles rtklames non ocmpris, a.-\J personnel enseignant, sur présentation de la carte.

Pages 3 et 4 de la couverture (IO insertions) Pages ordinaires (I insertion) (I insertion)

1/1 1/2 1/4 1/1 1/2 1/4 1/8

Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. 1

700.380.200.60.33.18.10.-

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5 in. ertioDs : rabai. de 5 !Iii 10 insertions : rabai s de la %


LA CORVÉE La fin décem,bre nous ramène ce que mon collègue Cyprien appelle la

fi DOU3 tous f9 ducateuc8 et

L'ECOLE

« corvée du. Nouvel-An ».

eedl2UC8,

VALAISANNE souhaite

un NOËL de sérénité et

une ANNÉE

1961

riche de réalisations heureuses!

QLue [e meil[euc de oous-mê me passe en. DOS en.[anls el que [e meiUeJ.c d'eux-même8

~asse

Dolce cœuc foujcucs p[us jeune

d

plus

enl~ousiasle 1

Il ne s'agit point pour ltâ de recLter du Théophile Gautier devant le Sftpin illuminé, sous les regctrds attendris de tante Olga" ni de chanter « Entre le bœuf et l'âne gris », d'u.ne voix empâtée de sucreries. Ce n'est plus de son âge, /wtltrellentent ! La corvée, c'est pour lui, l'env oi moralement obliga,toire de ce que les jllcleLtrS appellent rageusell1ent des «punaises », ces millions de petites enveloppes qui encombrent leurs sacoches ]JrolétaTiennes, obstruent les boîtes cmx lettres dlt pays et doublent le volume des corbeilles ct papier ... Il fctut avouer que cet usa,ge mondain, ce signe d'une civilisation dite raffinée, est en définitive bien embêtant. Il y a des tyrannies clwnnantes: céder le trottoir ct une dame, accompagner sa danseuse; d'autres sont plus pénibles: rendre les honneurs à une famill e éplorée ct la porte du dmetière; la corvée des Iizuwises est simplement embêtante, platement embêtante, exclusivement embêtante. C'est une formalité d'où est banni tout sent;"nent, ou presque! Parlez -moi d'une bonne longue lettre de famille, qui sent les choux et l'ctffection du village, où l'on parle de l'oncle Jules, le conseiller, de l'institutrice qui « fréquente » le grand Pierre, du parchet de gros Rhin qui a, donné soixa,n te brantées, de let clUttte qui ct fait six petits ... Comme on n'écrit pas souvent à la montagne, on profite des longues soirées d'hiver pour fai,re lct rev ue de l'année el, souhcti,ter aux membres absents toutes sortes de prospérités. Mais ces morceaux de carton commerciaUsés, fu.briqués en séries, dépourVILS de toute originalité, gmtifiés d' u,ne si.gnatltre hâtive et d'un sou de timbre, quelle impression voulez-vous qu'ils m e laissent? On les Ct achetés à l'Uniprix [Jal' douzaines (rabais de 10 %); on y a fait imprimer son nom pour être quitte de signer; le comble est d'en expédier 50 cL la fois, avec l' af fmnchissement à jorfai,t, donnant au destinataire la conviction qu'il a été mis SUI' lct liste au clerni,er moment pour compléter les cinquante ... Imaginez sa jouissance l'affinée! Le libellé est d'une banalité désolante: Bonne Année! Meilleurs vœu.x ! fi œu,~t: sincères' ! La décorcttion témoigne d'une imagination exténuée, d'un conventionalisl1l€ « fin de siècle» où se retrouvent les mêmes motifs fatigués: le fer à cheval, le champignon à chapeau l'ouge, le trèfle ct quatre feuilles, l'église saupoudrée de diamantin~ bcweuse, le ra,moneur porte-bonheur. 1I1ême les chris mas ctméricains sont d'un mauvais gOlÎt notoire dans la proportion de 9 sur 10 ! Le destinataire jette u.n regard ennuyé sur cette épicerie douteuse, s'étonne parfois d'une signature nouvelle, puis entasse machinalement ces punaises sur Set table. Quand let pile Inenace d e s'écrouler, vers le 6 ou 7 janvier, 3


il prend son courage à. deux mains, achète un solde de ces cartons fastidienx eL sacrifie une soirée cL la, corvée des réponses. Pour ga,g ner du, temps, il organise le tl'l/.Vail ct la cha.îne: Monsieur, très digne, signe et paraphe; Madame rédige l'adresse sous let dictée; le gamin colle le timbre en mâchonnant nn chewing-gum régénérateu,r. C'est très émouvant. Les sentiments de tendresse, les vœux de bonheur débordent des enveloppes et se répanclent sur le plancher. Même le facteur f/.lLra la lanne ct l'œil en portant ces attenclrissants messages. Ah! m es aïeux! Pourquoi, donc n'y a-t-il qu.'un seul 1er janvi,er dans l'année?

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A bâtons rontplts a.... travers le programme (Suite) SCIENCES NATURELLES OU LEÇONS DE CHOSES Monsieur l'Inspecteur, j'ai lm aveu à vous faire. Mais, est-ce bien nécess aire? car vous aurez déjà constaté vous-même ce que je vais vous dire: Je n'ai pas réussi cL parcourir tout le progrmnme de sciences naturelles. Je le II'OILVe beaucoup trop étendu. - Vous n'avez pas réussi à parcourir tout le programme? Alors ça, c'est peu fort! Pas tout le programme! .. , Mais, tant mieux pour vos élèves! Quelle indigestion s'ils avaient dû ingérer tout cela au cours d'une setùe armée! Et quelle perte de temps pour vous et pour eux ! Votre enseiuuement aurait été tout simplement superficiel et sans valeur aucune. t:>

S'insurger contre son siècle est tentative vaine. Mieux vau,t en prendre son parti, adopter ses usages tout en y mettant sa mftrque personnelle. Et d'abord, mon cher Cyprien, n'envoie jamais de vœux en premier, en prenant les devants. Contente-toi de répondre. Il s'agit, bien entendu, de celte mode banale et fornwli,ste telle qu'elle se pratique aujourd'hui . Ensuite, trouve quelque chose de nenf, autre qne le trèfle ct quatre el le ramoneur. Il existe des motifs charmants, pleins de naï'veté et de grande valenr religieuse, des reproclnctions cl' art sllr cartes de bonne année, des photos de paysages enchanteui's. A propos de photo, une c(tI'te cle vœux avec llt photo de tes gosses sera toujours bien acceptée. Tn pourrais aussi réaliser en classe de petits dessins faciles, format réduit cl. la dimension de l'enveloppe: les élèves auront plaisir cL confectionner euxmêmes leurs cartes de Nouvel-An. J'en ai vu de fort jolies avec des fleurs séchées, qu'accompagnait un texte naïf établi collecti.vement. Ttt peux d'aillelLrs puiser dans le répertoire littéraire: Bon an! Dieu soit céans! di,saient nos ancêtres. Jadis, da,n s le monde étudiant chrétien, on se sOlthai.tait les trois S: Santé, Science, Sainteté. Le 1er janvier étant l'octave de Noël, la joie de la Nativité est un souhait, tout naturel: « La joie de Dieu soit votre force! » s'écrie l'Eglise, ce qlt'Un jeulle et syntpathique musicien de chez nous tradu,it ainsi SUI' sa carte de visite: «Que la nouvelle année sous ses visages divers, laisse chanter en VOLIS la source de la joie! » « Chaque soir augmente votre paix! Et chaque matin votre espérance!» Ou encore cette fOl'mulette de P.H. Simon: «Demain vous soit toujow:s aurore! » Essaie donc, mon cher collègue, de trouver une formule qui te soit propre et sorte un pelL de l'ordinftÎre. Tu pourras encore ajouter SUI' ta. carte nn symbo~e parlant de ta profession d'instituteur : une plume d'oie, une férule, un e~tonnml' ou le pissenlit de Larou sse ! Mais surtout, garde-toi de m' envoyer la petLte carte de vœux : tu me mettrais dans le plus cruel embarras. Crocus

Notez bien ceci encore, et le 'programme est assez clair à ce sujet, l'enseign ement des sei ences naturelles cL l'école primaire ft moins pour but l'acquisition des connftissances que le développem.ent de l'intelligence de l'enfant. Si cette discipline n'éveille pas l'intérêt cIe vos élèves pour les ohjets et les êtres qui les environnent ou qu'ils rencontrent chaque jour, pour les faits et les phénomènes qui se déroulent à chaque instant autour d'eux; si leur esprit d'ohservation et de recherche n'acquiert pas plus d'acuité, si vous vous hornez à lm exposé sec et froid, et si votre classe ne participe pas activement à la leçon, mietL'\': vaut alors la rayer du programme. Vous avez bien compris ma façon de voir, Mademoiselle?

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To~lt"le program.me! a-~-on idée? Mais, n'avez-vous donc pas compris que les dIfferen~s. chapItr~s presentés ne constituent qu'tme liste dans laquelle vous pouvez ChOlSll'. Une hste donnée à titre indicatif, comme il est dit d'ailleurs, donc sans obligation précise pour vous. Puisqu'il s'agit d'un choix à faire, vous ne sauriez tout prendre, bien sûr. Si vous demandez à votre fournisseur des étoffes à choix, des costumes à choix, des livres à choix, vous ne vous sentez certes pas obligé d'accepter en vrac tout ce qu'on vous offre. Vous pouvez même ne r ien prendre dans ce choix et acheter autre chose. Il en va à peu près de même ici. Dans la liste proposée, vous pouvez choisir ce qui convient le mieux à votre classe, au milieu dans lequel vous vivez, à votre tempérament aussi, J'irai même plus loin: l'esprit du programme est tel que, si en dehors de la matière proposée vous trouvez des thèmes mielL'\': en rapport avec la nature de votre enseignemnt, avec l'intelligence de vos élèves et les nécessités ou l'intérêt du lllomen.t ou du milieu, rien ne vous empêche de les substituer à ceux qui vous sont SImplement proposés. , Programme souple, comme vous le voyez, et comme on le dit d'ailleurs, qui ne cherche nullement à brider les maîtres, mais qui leur permet de donner toute leur mesure. Une seule chose à bien préciser: pourtant il ne s'agit ni (l'escamoter ces leçons, ni de les donner sous une forme ' qui serait sans profit pour la formation générale des élèves.


- M. l'Inspecteur, je vous ai suivi avec beaucoup d'intérêt. L'enseigne_ ment des sciences à l'école primaire doit procéder pal' induction, partir de l'objet ohservé, c'est-à-dire du concret, pour s'élever, lorsque le sujet s'y prête, des phénomènes analysés jusqu'aux lois dont ils relèvent. C'est pom:quoi vous m'approuverez, j'en suis persuadée, d'avoir donné toutes, ou presque toutes mes leçons de sciences, en l'apport avec les centres d'intérêt étudiés. Je vous approuve pleinement : c'est la bonne formule. Le centre d'intérêt commence par la leçon de sciences et tout l'enseignement du fra~çais en découle. De la sorte, l'intérêt suscité par cette première leçon se contmue tout au long des jours, car les textes étudiés apportent aux élèves de nouvelles connaissances sur le thème exploité. Ainsi l'édifice s'élève graduel1ement et devient une construction solide, aux formes harmonieuses, aux pièces élégantes et claires; le salon, en particulier, où s'apprennent les belles manières, donnera le ton, le hon ton. Il est évident toutefois que certains centres d'intérêt ne requièrent pas de leçons de choses au départ. Il ne faut pas, dans ces conditions, vOlùoil' à. tout prix appliquer une fOrIlllÙe inadéquate. Mais comme la leçon de choses fIgure à l'horaire, vous choisirez tin thème clans la liste qu'on vous soumet. - Une question encore, si vous me pennet.tez. Ne p~nsez-vous PAas que le Département serait bien inspiré en imposant un lIvre de sClen~es, ~e mem.e pour toutes les écoles du canton? Autrement on perd son temps a fane copIer des résumés que l'élève pourrait trouver dans son livre. . - Il y a évidemment d'excellents livres de sciences. Je pourraIS vous en citer toute une série, de valeur à peu près égale. Pour le développement de la leçon, tous partent de l'observation, ce qui est parfait. Je suis cependant assez sceptique sur lm point que je ne relèverai pas aujourd'hui. . Pendant de longues almées, mes élèves ont eu entre les maIns un Inanuel se rapportant à cette discipline. Je l'ai supprimé dès le jour où j'ai pratiqué l'enseignement par les centres d'intérê~ avec rech~r?hes pe~'sonnelles et ?o~lec­ tives travail en émIipes, documentatIOn et expenmentatlOn par les eleves. ' 'dont 1 -permis de ne pas partager toutes 1es lC . l"ees, ln a ouvert 1es Freinet, il est yeux sur ce point et sur certains autres aussi. . . . D'ailleurs, vous m'ave:z; dit, l\1:ademOlselle, que vous enseIgnIez cette discipline en relation avec les centres d'intérêt. Je n e vois pas bien, dè~ lors, comment il vous sera possible de suivre l'ordre indiqué dans l e livre de SCIences (le vos élèves ' il vous faucha , pour cela, pratiquer tme véritable acrobatie sans suite, incoll1p~tible avec tm enseignement qui d.oit s'insp,irer (~es méthode~ d'éc.ole active. Vous parlez du temps perdu pour copIer des resumes. Je ne V.OlS pas la nécessité de ce genre de tl'avail. Pourquoi, après cette leçon de SCIences, ne dOllileriez-vous pas une composition à faire à la l~Iaison. sur ~e sujet ~raité ! Le voilà le résumé: un résumé qui n'est pas une copIe, malS qUI vaut mIeux parce qu'il nécessite un effort méritoire de l'él~ve. . , . _ Alors, si je vous comprends bIen, vous ne senez pas non plu~ d accord (lue le Département fixe, au début de chaque amlé~, les. leçons, de SCIences. les m êmes imposées à toutes les classes du canton. C?r J'avalS. pe~se, avec quelques maîtresses de lues amies, que cette fornllùe anralt pu satIsfane tout le monde.

La. guerre sa.inte de l' 1slcun A l'origine de l'Islam se place lIIJa]wlnet (570-632), prophète du seul Dieu Allah. Les disciples de Mahomet croient en l'immortalité de l'âme et pratiquent la prière, le jeûne, l'aumône et le pèlerinage à la Mecque. Le Coran, divisé en 114 chapitres, contient toute la doctrine de Mahomet. Si la charité est un principe de l'islamisme, elle ne s'applique pas aux infidèles, auxquels, après la mort de Mahomet, Abou-Bekr déclare la GuelTe sainte. Sous Omar, calife de 634 à 644, les Arabes conquièrent la Syrie, la Perse et l'Egypte. Sous les Califes Omayyades, l'Empire de Damas s'étend sur toute l'Afrique du Nord (710), parvient à l'Indus (711), envahit l'Espagne (711) et n'arrête son expansion qu'après les défaites infligées sur mer pal' Byzance (718) et Sur terre par les Francs (732: Charles Martel à Poitiers).

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- Non, cette manière de faire qui bride les maîtres et les empêche de dOllner en classe des centres d'intérêt dignes de ce nom ne me plaît pas du tout, et cela pour des raisons signalées plus haut. Rappelez vous d'ailleurs ce que j e vous ai dit au déhut: L'enseignement des sciences à l'école primaire a moins pOl/r but l'a.cquisition des connaissances que le développement des facultés de l'enfant. Et lnaintenant, Mademoiselle, encore un mot pour terminer. Pour l'enseignement de cette discipline, glanez dans les manuels; faites glaner vos élèves; utilisez des tableaux, il y en a de fort bien faits. Mais chaque fois que la chose est possihle, et c'est si souvent possible, ayez recours aux choses elles-mêmes, aux obj ets qui valent toujours mieux qu'tme image si bien faite soit-elle et qui ne présente de l'obj et que l es lignes, les formes, la couleur. Il faut que vos enfants voient, touchent, sentent, observent, lnesurent, comparent, expérimentent, construisent. Et puis, attention au verbaüslne. Parlez le moins possible: faites parler beaucoup, mais que cela se fasse, avec ordre et correction. Un dernier avis, le plus important peut-être: vous ne réussirez à donner LUle bonne leçon de choses que si vous l'avez bien préparée, longuement préparée, intelligernment préparée. De cette façon seulement elle sera pleinement profitahle et constituera un excellent départ, et tme base solide pour l'enseign ement de toutes les disciplines qui se rattachent à la langue matel'l1elle. Cl. Bérard.

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L'art a travers les ages .A

L'ART

ARABE

Bien que l'ampleur du domaine artistique nous contraicrne à limiter notre propos aux civilisations ayant un rapport direct avec la nô~re, nous nous occuperons de l'art arabe, car c'est en Espagne qu'il a laissé les plus helles de ses œuvl'Cs. D'autre part, la culture arabe a joué tm rôle important dans la transmission à l'Europe de la pensée antique.


La Perse devient bientôt le centre de l'Empire, avec Bagdad comme capitale sous les Califes Abassides (750-1055). L'Empire de Bagdad atteint son apogée vers 800, obtenant une puissante hégémonie à laquelle Byzance seule résiste. Au IXe siècle commence le déclin, par la dislocation et la formation d'nn régime fé~dal. Gardiens de la pensée antiqu.e. Race nomade avant tout, les Arabes n'ont pas à leur actif d'importantes découvertes, mais, si étrange que cela paraisse, on leur doit la transmission de nombreux documents philosophiques et scientifiques grecs, habyloniens, égyptiens et même hindous. On leur attribue l'invention de nos chiffres, bien qu'eu..\: aussi viennent peut-être de l'Inde. Au XIIe siècle, les penseurs arabes, notamment Averroès en Espagne, étudient Platon et Aristote, favorisant ainsi l'essor de la philosophie occidentale du XIIIe siècle. (St Alhert le Grand, St Thomas d'Agtùn, St Bonaventure, Roger Bacon). Les caprices de l'arabesque. L'architecture arabe n'est pas vraiment originale. Les arListes nomades, gtland ils se décident à construire, se contentent généralement d'adopter les form.es rencontrées. On peut néanmoins tirer quelques fornllùes constantes. Palais et mosquées sont nus et monotones à l'extérieur, mais luxueux à l'intérieur. Souvent le plan comporte des cours et des portiques avec de fines colonnes et des arcades de formes variables (arc en fer à cheval, outrepassé, en accolade, lobé). Les coupoles changent suivant les époques (ovoïdes, conigtles, bulheuses) et sont souvent garnies, à l'intérieur, de véritahles forêts de stalac· tites. Quelgtles types de constructions arahes : la mosquée: lieu de prière; le minaret: tour servant à appeler les fidèles à la prière; le palais: résidence des califes; - la kashah: citadelle; _ le hazar: ruelle couvel·te avec des séries de houtiques. L'originalité de l'art arabe réside dans la décoration, extrêmement riche malgré la simplicité de son principe: ni peinture, ni sculpture, mais Iille ornementation essentiellement géométrigtle, avec des imitations de tissus, des entre· lacs, des rinceaux (imitation de hranchage), des éléments d'écriture. Tous ces motifs, ciselés dans la pierre ou le plâtre, CO~Vl'ent les sru'faces, savamment répartis en un admÎl'ahle éCIuilihre où dominent l'or, le rouge et le hleu. Citons enfin l' orfèvrerie (armes) et la tapisserie arahes, ainsi que les meu.bles, faits de petits fragments assemhlés avec des incrustations de nacre et d'ivoire. Les principaux monuments arah~s, construits entre le ylIe et le XIVe siècle se trouvent en Arabie, en Palestme, en Egypte, en Afnque du Nord et surto~t en Espagne (Mosgtlée de Cordoue: Il nefs avec 850 colonnes, Giralda et Alcazar de Séville, Alhamhra de Grenade). M.V. 8

CONTE DE NOËL - Je doute bien fort, Messire, gtle l'enfant passe la nuit... Le baron, devenu soudain très pâle, s'arrêta et regarda le médecin. SoupçOlillais que la fin ne tarderait guère ... mais ... je ne l'am'ais pas crue SI proche. - Hélas, Messire ... Mes soins sont impuissants! Dieu selù fait des miracles ... J'ai tout y~nté ... Si le malade souffre trop, donnez-lui quelques gouttes du calmant prescnt. Pour le reste ... ne le contrariez pas ... Sur un signe du baron, les hommes d'armes ahaissèrent le pont-levis et le méde~in" salua?t très ba~, s'éloign.a :lans la campagne ensevelie sous la neige, où la nLut etelldaIt son VOIle endeUllle. Sur le mâle visage du pretLX, de orosses l a~mes OIT~ c~u1é" sileI~cieuses,. et pour ne pas montrer à ses soldats qu'il ;leure, IlU, le capItame energ~que qm les a menés à la Croisade, lui, le vainant que les coups d'estoc et de taIlle n'ont jamais pu émouvoir, il s'appuie lill instant à la borne du pont, les yeux perdus dans la nuit, rêvant à cet enfant qu'il aime de toute son âme, à son petit Jehan si frêle, vaillant comme lui et doux comme sa m ère ... Un hruit de voix rudes le tiœ de sa rêverie: un ellf ant en haillons un petit pauvre de l'âge de Jehan, demi-nu sous la bise, a voulu se réfugier dm~s le manoir et les gardes hrntalLX l'écartent. Le baron a hon cœur et l e chagrin qui le ronge le rend plus secourable encore: - Laissez-le entrer, vous autres ... Viens enfant... toi, Aubry, mène-le se réchauffer et se refaire à la cuisine. Tandis que, derrière lui, la lourde herse retomhe avec un hruit sourd le baron regagne à pas lents la salle haute où son fils lilligtte agonise. Dal1~ l'immense lit à baldaquin, le petit mourant grelotte sous ses fourrures' sa pauvre tête si amaigrie, si diaphane, s'enfonce à peine dans le coussin de 'soie où elle repose. A côté de lui, la pauvre baronne, lasse de veilles et de larmes s'est assoupie; seul le bon chapelain debout au chevet, parle doucement du ciel; des anges et du Christ sur la croix; Jehan écoute, les yeux clos, un pâle sourire éclairant parfois son visage de cire. Le chevalier s'approche et sa main durcie à manier l'estoc se fait légère pour caresser la chevelure somhre du petit agonisant. Jehan reconnaît cette caresse, ses yeux s'ouvrent pour sourire un peu. - Tu souffres beaucoup, mon chérubin ? - Beaucoup, ow, Messire ... Mais c'est pom' Dieu ... pour les Croisés restés captifs des Maures ... - Tu ne désires rien ? Les yem.:: de Jehan s'allument: Messire, ne sonillIes-nous pas en la nwt de Noël? - Assurément ! - Où donc sont les tahles chargées de cadealLX? Je serais si heurelLX d'en faire la distrihution, comme chaque rumée ... Sur l'ordre du baron, les serviteurs empressés apportent les présents de Noël et les déposent près du lit, dans une profusion de lumières. Tout est prêt;

- Je

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une sonnerie de COl' appelle clans la salle haute le personnel du château: le prévôt des archers, le chef des gardes, les écuyers, les valets d'armes, les pages, les serviteurs, jusqu'au dernier des marmitons se pressent, silencieux et marris, jetant des regards éplorés vers l'enfant. TI n'en est pas un qui ne se jetterait au feu pour lui ... Soutenu dans les bras de sa mère, Jehan s'est IDl peu redressé sur sa couche. De sa voix faible, si faible que, pour l'entendre, il faut bien les oreilles du cœur, il appelle chacun par son nom et désigne au baron, dehout près de la table, le présent qui doit être remis. Tous ont défilé et le noble sire va donner l'ordre de se retirer quand J ehan remarque, dans l'ombre, le petit pauvre accueilli ce soir, lequel est resté les mains vides ... TI ne reste plus, sur la table, que les cadeaux précielu:: réservés à Jehan: le petit heaume d'acier niellé, la rondache frangée d'or et la courte dague de Damas, au fourreau serti de pierreries, dague que jadis le sire haron prit à un infidèle en lm comhat devant Bethléem. D'un geste, car l'épuisement lui ôte la voix, le petit malade demaude la dague et la dépose dans la main tendue du mendiant. Mais l'effort a été trop grand; la tête de l'enfant se renverse. En hâte, le baron congédie tous ses gens et se précipite ... serait-ce la fin? Non ... c'est une crise, mais combien douloureuse ! .Jehan étouffe, se débat, gémit ... enfin le calmant agit et le petit mourant retombe inanimé sur sa couche. Le chevalier, inquiet, penché sur son visage, épie le passage imperceptihle du souffle sur ses lèvres. Mais voici que se dresse à son côté le petit mendiant , serrant toujours la dague sur sa poitrine. - Que veux-tu, petit? - Vous l'assurer, Messire chevalier: vous avez accueilli l e pauvre au moment où d'autres soucis vous pressaient ... Oyez à présent son message: TI y a dix amlées, en cette même nuit de Noël, vous fîtes assaut pour délivrer la crèche du Sauveur, à Bethléem ... - TI ln'en souvient ... - Vous souvient-il que cette même nuit, agenouillé près d'un autel dressé à la hâte, où ce moine que je vois ici vous dit la messe, vous fîtes une prière à l'Enfant Dieu? - .Je crois ... , je vous suis venu en aide. Je compte sur - Seigneur - disiez-vous votre secours, le jour où je serai dans la peine ... Baron, haron - et la voix de l'enfant devint soudainement aussi forte que l'appel de l'olifant - Baron, pourquoi doutes-tu ce soir que l'Enfant Jésus soit prêt à t'exaucer ? ... En vérité, je te le dis, cette même nuit ton fils s'agenouillera devant la crèche, à ton côté. Ce disant, le mendiant saisit la main du malade, tOUjOlUS insensihle : - Jehan, je te le dis, lève-toi ... et que la joie soit grande en ce castel où l'on aime les pauvres. Quand les nobles seigneurs eurent serré dans leurs bras l'enfant plein de vie qui leur était rendu, ils cherchèrent vainement le petit pauvre ... TIs ne virent plus dans la salle haute qu'un rayonnement de lumière d'or qui s'évanouissait par degrés et disparut totalement aux premières lueurs, de l'aube ... A. Huhlet, S. J. - Leurs frimousses 10

POUR VOS BIBLIOTHEQUES SCOLAIRES ET VOS CADEAUX DE FIN D'ANNEE On trolwern ci-dessous plus de 60 titres destinés à la Jeunesse (8 à 16 nns) et choisis panni les dernières parutions ou rééditions de l'année. Ils sont sûrs du point de vue moral. Delu; bulletins bibliographiques ont dirigé ce choix: let revue LIVRES ET LECTURES, Paris, et les fiches LITTERATURE DE JEUNESSE, Bruxelles, que nOliS nous plaisons à recommander li taltt bibliothécaire. A dessein, nous avons omis les albums pour les moins de 8 ails: C'est une littérntllre trop particulière au:\: nutÎtresses de classe enfantine et d'aillellrs difficile à apprécier, il, moins d e l'examiner « de viSlt ». L'Office de l'Enseignement 1.

A CEUX QUI AIMENT L'ACTION, L'AVENTURE, LE lvlYSTERE .. _

14 ans

Rayner D.A.: Torpille sous l'Atlantique

Marahout-hmior

Encore un passionnant récit de bataille navale en 194·3, Véritable combat si ngulier entre un destroy eur britannique et un sous-marin allemand, adv ersaires qui ne se lâchent pas tOllt en d emeurant invisibles l'un à l'autre,

14 ailS Ouvard Jacques: La Piste Olympique

Marahout-Junior

Jacques Ouvard, Grand Prix du roman d'aventures 1959, est le pseudonyme du R.P. Guichardon, directeur du Pèlerin. Ce roman policier présente un e intrigue 'serr ée, d es caractères vivants, qu elques touch es morales discrètes sa ns prédication inopportune, un style vif et alerte. (A. de Pm-villez ), Un roman policier qui n'es t pas du tout de la litt éra ture inférieure.

13 ans

USS Nautilus

Marahout-Junior

L'authentique odyssée de l'amiral Rickover, l'homme qui Il créé le sous-marin du XXIe siècle, et grâce auquel le rêve fantastiqu e de Jules Verne a été dépassé par la réalité.

12 ans

Saint-Marcoux: La Caravelle

Ed. GP «Souveraine»

Jany Saint·Marcoux est un as de la littérature pour adolescents: dou~e romans, douze h éroïnes, un million d'exemplaires vendus. La. Caravelle va faire monter ce total, car c'est un livre charmant. Nous sommes à Toulouse, la ville rose aux petites rues tortu euses _ Un groupe de garçons très «sympa» se passionne pour l'aviation, construit des maqu ettes d'avion, et surtout suit de près la construction d'un nouveau modèle, la Caravelle, Un espion veut en volet- les plans. Rass urez-vo us, Saint·Marcoux ne tombe pas dan s le l'oman noir. Ni kidnapping, ni tortures. Saint-Marcoux, c'est le sourire, la santé, l'enthousiasme, un ciel pur. Les grands garçons sont généreux, la jolie Caty est le centre, la joie et la conscience de leur groupe. Tout s'arrange, e t cette belle hi stoire, solidement documentée sur les appareils d'aujourd'hui enchantera gar çons e t filles, de douze ans jusqu'à l'extrême vieillesse. (A. de Pm'villez)

11 ans

Martin-Chauffier Sünone: L'autre chez les Corsaires

Bourrelier

Prix Jeunesse 1959. Un charmant livre qui peut aussi bien plaire aux adultes. Ces jumeaux malicieux qui se plaisent à embrouiller tout un équipage, ces aventures de mer, cette bonne humeur sont autant d'atouts pour que réussisse ce joli roman. Un lexique donne l'explication des termes techniques et une carte permet de suivre les expéditions; illustrations très jolies et très exactes.

11 ans

Bemn Paul: Le Champion

«Rouge et Or» GP

Un livre plein de santé 1I10rale et physique!

Il


la ans Dumesnil Jacq.: Les Compagnons du Cerf d'argent

«Rouge et Or» GP

14 ans

Grand Prix de littéra ture du Salon de l'Enfance 1959. Une épisode de la Guerre de Ccnt Ans, émouvant et chevaleresque.

12 ans 12 ans 14 ans

Boulizon Guy : Prisonnier des Cavernes de Roquebrune R.: Les Habits rouges Peisson Edouard: Le Quart de Nuit

Ed. Fid es 3, rue Félibien, Paris VIe Grasset

Qui est responsabl e d'un naufra ge ? Le Commandant, qui a confondu les feux d 'Uh aérodrome avec le phare du port qu'il devait joindre? Les directeurs de lignes aériennes, qui ont in stallé leurs feux de signalisation san s en avi ser pr éalabl em ent les bureaux maritimes ? Le constructeur du radar du navir e, qui a livr é un appareil d éfec· tueux ? Et le jeune couple, qui s'est sauvé .. la nage, n 'a· t·il pas sur l a conscience les quinze malh eureux qui ont trouv é la mort en imitant so n ges te tém éL":llre ?

la ans Lavolle L.N.: Le Monde de l'or noir

Desclée

L'aventure d'un arch éolo gue qu'on prend pour un cherch eur d e pétrole captivera gar ço ns et filles (8 .. 12 ails) et leur fera comprendre l'importan ce du d ébat actuel autour d es champs p é trolifèr es. .

12 ans

Dange Chantal: Prince du Cirque

Deselée

Chantal Dauge raconte aux plus âgés (gar çons et fill es, 10 à 14 ans), av ec d e curieux d étails et des précisions les plus int éressantes, la vie d 'un cirqu e, e t l es difficultés de ce dange reux ln é tier.

13 ans

A rneguy Michèle: Un Garçon dans la Nuit

«Ron ge et Or» GP

Un ga rçon d e 15 an s d evenn orphelin s'enfuit d e Paris en auto·stop par crainte d 'êt re « mi s à l'Ass istan ce» et tente d e passer en Espagne. Il manqu e s'acoquin er à une bande de jeunes vol eurs d 'autos, mai s la rencontre d e divers gens honn êtes e t généreux lui donn e la chan ce d e découvrir '1 La cq le vrai tra vail ct' de gagner au surplus un tutem l égal. R écit un p eu optimiste, mai s qui tout de m ême sO lln e vrai et met Il l'hoIlneur quelques solides verhls trop rarem ent va ntées. (1 2 à 16 ans). (X. Patty n)

14 ans

Clostenncmn Pierre: Le grand cirque

Hachette

La ronde gigantesqu e des avions d e comhat dan s le ciel de l'E nrop e, entre 1940·1945, à l'aide des notes prises au jour le jour, entre deux raids de la RAF, par Clostennanu, « l'As d es Forces françaises libres ». Ce « classique» de la guelTe aérienne es t le témoignage d'un homm e et d'un soldat. Des pages pleines de vigueur, d'émotion, de coul e uL .. et d e bmi!. (R. du Mesnil)

14 ans

Dupny-Ma.znel Hem")': Le miracle des loups

Hachette

Ce titre seul év oqu e pour lcs adultes le film merveilleux si apprccie en 1920. Qui n'a en core dan s l es yeux l'entrevue entre Louis XI et le Téméraire, la bataille coutre les loups dans la n eige, le siège de Beauvais où se di still gu e l'h éroïne du livre, J eanne Hach ette? Ce b eau récit hi storiqu e fait r evivre, da ns cette édition pour les jeunes, une épo que célèbre d e l'Histoire de France, dont l es données de base l eur sont fourni es par l ellr manuel d e classe. X. Pattyn.

13 ans 11 ans

Verne Jnles: Un Capitaine de 15 ans d'Eaubonne Frçoise: Le Gabier du Stucouf

Hachette Brepols-Garnier

E n 179 1, l e j eun e Yves Gu irec (personnage ima ginaire) embarque à Saint-Malo avec ' Surcouf pour l'Ile·de·France (Ile Maurice). Il participera à un bel exploit du grand marin con tre l es An glais et rcnco ntrera un survivant du vaisseau Le ve ngeur qui lui co ntera un autre exploit (sin guli èrem ent transformé et embelli , cOlllme on l e sa it, pour les b esoi ns de la politique, mais d even u class iqu e). Vivant récit d 'aventure, abondamment illustré, dans un e riche présentation club, relié pleine toil e (7.80 NF): aussi m érite· t·i! d'être r ecommand é aux garço ns de 10 il 15 ans. (X. Pattyn)

14 ans

de Crisenoy Marie: Alerte au Transvaal

Plus d e justice et plus d'amour contre la ségr égation en Afrique du Sud. 12

Howan!t David: Patrouille arctique

Flammarion

COlllment les Allemands en 1942 attaquèrent une &tation m étéorologique danoi se au G rœnland et comment les Danois se défendirent.

Desclée

12 ans

Daudet Alph.: Tartarin de Tarascon

14 ans Pnget R ené: la 000 heures de vol

Hachette Flammarion

Un li vre passio.nuant sur l'aviation malgré le nombre croissant d'ouvrages sur ce thème. C?nnnent lin Jeun e garçon sentit l'app el des grands espaces, comment il réussit il tl"lOl.npher d~ tous l es obstacles pOUL· devenir pilote d e chasse, pilote de JJOmbardier et pllote de hgn e.

14, ans

Leconte Cl.H.: Les Cavaliers du Ciel

Marahout-Junior

Les pilotes d 'essai d es avions supersoniqu es, leur v ic exa ltante ...

12 ans

Lavolle N.L: Lei> Clés du désert

Hatir-Pageot

Grand Prix du Salon dc l'Enfa nce 1960.

8 ans 12 ans

Vallée Hélène : Nanouk, chasseur des neiges Honour Alan: Les Trésors de la Mer Morte

«Rouge e t Or» GP Desclée

Il n'est qu e~ tion da~l s le monde des savants que des Manu scrits de la Mer Morte. Alan Hon.our, qUl a 'pa~se un e partie d e sa vie au milieu d es tribu s d e bédouins, raconte Je d es tlll extraordlllalre d es fam eux documents : disparition, intrigu es, marchanda ges , etc ...

IT. 12 ans

LA DECOUVERTE DU MONDE SOCIAL· L'EQUIPE - L'AMITIE LE DON DE SOI Forel Donûnique : Les 29 gosses de Tina Marabout Macl.

Dans le cadre de !'Année Mondiale du Réfugié, uu récit émouvant qui contribue à faire comprendre aux Jeunes lectrices les nécessités d e la compréh ension internationale et de la solidarité humaine. ' ,

Il ans

Ullnwnn James L.: La Cordée magnifique

Hachette

P,aru en. Amérique en 19?4, cc ro~na.u racon~e la noble aventure d 'un jeune garçon, fil s dun glllde d es Alpes~ q~n, pour reahs~r le, rev~ d e so n p ère 11101"1, s'acharne à conquérir un somm.et en core 1I1VJole,. Tout pres d attemdre la cime et d'y plantel· le fanion paternel, JI l:ed escend pour md~r s.on compagnon épuisé qui ne peut continuel· (un rival p eu sympatluque), r emportant aJl1SJ une victoire morale plus difficile ! B,eau livre qui sonne vrai à tou s points d e vue et s'inspire, du res te, d'évén ement s vecus - (gar çons au·d elà d e 10 ans). (X. Pattyn)

11 ans 11 ans

Dulwmelet Geneviève : Anne Franck Collignon Gisèle: Le Grenier d'AIme Frank

13 ails

Hat~no I: L'~nfant, d'Hiroshima

Desclée Marahout-Junior

Pel.ldant deux ans ~t un Illois" aux h eures les plus sombr es d e la d ernière guerre, hm.t personn es se tlllrent cachees dans un gl·enier d'Amsterdam ... iVIais si le mond e ~nlL~~· cou naît. aujourd 'hui leur histoire, c'est grâce Il la plus j eune d'cntl"C elles, une ecobere de treIze ans, Anne Frank, qui témoign e d e la b eauté de la vie.

Ed. du Temps

Quatre·vJl1gt lettres ech angees uvec sa 111ère par un enfant japonais, pendant la gu erre.

15 ans

Mersennes Jacques: On nous prend pour des enfants

Castermann

4000 exemplaires vendus en 15 jours! « ... mieux qu 'un roman e t plus qu'une analyse banale. Ce sont les av entul·es intérieuI.es d'un !\l"Oupe de lycéens, aristo crates, petits bourgeois, fil s d'ouvriers, qui luttent pour lUle VIe plus haute e t Imitent sur les pierres du chemin. » La Libl·e Belgique

13 ans

Dessare Eve: Wiogan et les hommes blancs

Plon

L'émancipation, à forc e de courage et d'intelli o-ence d'un jeuue noir du Tallganika. Le problème racial l'est traité avec une grande d êh cat~sse.

14 ans

Droze Line : La Princesse aux yeux verts 13

Gautier-Lang.


13 ans

Mltray Jean: Monica et le prince

Hachette

L'histoire se passe ail mili e u du XIXe siècle dans une ima ginaire priuc.ipaut é d'Allemagne. L e prince h éritie r a décidé d'épouser en second es noces celte « fille de la monta gne » qui sauva la vie, la santé, et la joie de SOIl fils. Victime d'une machination politiquc, enlevé, séquestré, il cst sauvé par sa fianc ée aidée d'un vieux b c rge r dévou é jusqu'" la mort. Histoire « classique », irréelle, sentim e ntale, bie n m cn éc. (X . Pattyn)

11 ans

Dechaltx-Perouze : Marielle

Cava.nna Bett)': Aliette aux sports d'hiver

Hachette

Ses essais, ses d éboires, sa r éussite. Histoire d'apparence banale, mai s attachante.

13 ans

VOCABULAIRE SUR LES METIERS (Suite)

MagnanI

Mariell e, petite fill e au cœur bon et plein de ta ct, a l 'a rt d'apprivoiser I1n je un e garçon orphelin, sensible, farouch e, presque inabordable, Lien qu'il vive chez une tante fort bonne pour lui. Voici ce qui rapproche les de ux enfants : l'amour de la nature, les soins donnés à des animaux blessés, lapin, écureuil, héri sson, cochon d'Ind e, e t la lccture du « Petit Prince». Récit psycholo gique, d éli ca t, bi e nfai sant. - Gnrçons e t filles, 10 à 15 an s. (X. Patl)' II)

14 ans

KV. No 4, décembre 1960

Bonneau Albert: La pagode au toit rose

IVe ANNEE (17 métiers) Bijoutier, brodeuse, cantonniel', charcutier, charpentier, chaudronnie,' concierge lingère, marbrier, marin, pilote, sculpteur, tailleur, tapissier, tonnelier, :' itrier. ,hôtelier, EXERCICE

Dans l'e~'ercice suivant, remplacer le puint de suspensiun par un terme de métier :

Dnpuis

Albe rt Bonneau es t l'un d e nos plus féconds roman cic rs, e t il sait il mc rveill e agencer une intri gue dramatiqu e. Il est ici question d'un e j eun e e t charmante princesse chinoi se, élevée par d es Sœurs missionnair es d c France, sauv ée de la mort par un offici er breton, e t e nchantée de consacrer il son sa uveur la vi e qu 'elle lui doit. C'est très bien m e ué, et la note chré tie nne y es t n e tte e t juste. (A. d e Parvillcz)

1 Brudeuse, cantonnier, charpentier, clllludronnier , charcutier, concierge, hôtelier, lingère, marbrier. Le . .. Il'availle il l'entretien et à la correction des routes_ Les grosses poutres de bois qui

Tramoncl Renée: Ste Brigitte, Grande Dame suédoise - Ed. EISE, L yo n

:out~el,lIlent l~s planchers et le toit d'une maison sont préparées et fixées pal' le . . . Durant

Unc prin cesse d e Suède au XIVe siècl e, voici de quoi piquer notre curiosité. R. Tramond nOl1 s sa ti sfera complètement, en nous fai sant connaître et aimer cett e âme vaillante_ Brigitte a supporté bi en d es ép reuves: d euils, exil; sa dramatiqu e histoire est ici contée avec le tal e nt clair e t so bre qu e nous avon s souve nt apprécié_ Bri gitte es t \111 pr énom r épandu, celles qui le porte nt liront avec un vif intérê t ces pages vivantes. (A. d e Parvillez)

es etes plUVieux, les . . . de nos stations touristiques ne font pas de bonnes affaires. On appelle . . . l'ouvrier qui taille et !lOlit le marbre pour en faire des monum ents funéraires . Les cervelas, les .salami~, la mortadelle et autres spécialités. de viande sont préparés pal' le La... : pre.nd sOI.n du l~nge dans. les maisons importantes, les hôtels, les hôpitaux, les collèges, et.~. L ouvnel: qUI tL'~va,lle le cUIvre et la tôle épaisse pour en faire des chaudrons, des chaulheres, des citernes a mazout, des conduites forcées est appelé l' ' . . -. L es... d e S t- G a Il et ( Appenzell realIsent des ouvrages d'un e gl-ande finesse au crochet ou il la machine (métier il broder). Dans les grands immeubles, le _ .. a sa loge près de la porte d'entrée.

12 ans

12 ans Manière R enée : Emmanuel « Si tous l es gars du mond e ... » Tel es t

Ed. G.P.

le thèm e qu e d évelopp e cette bell e hi stoire d 'un ham eau de monta gne envahi par les eaux du torre nt, parti ellem ent détruit, ahan donn é pal' ses habitants, mais où demeure nt, te naces, un vieux b erger et un jeune pâtre, e nfa nt de l'Ass istan ce_ Parallèlement, nOli S voyons se co nstitu er dan s la ville voisine un groupe d'arl1 i s~ tout d 'a bord assez disparate, pour la création d'un Foyer des Jeull es. Et ce so nt ces j eun es qlli vont restaurer l es maisons du v illa ge, donnant aux halJitants un bel exempl e d'optimisme, d e courage e t d' union . Une tr ès b clle hi stoire . - (Garçon s et fill es à partir d e 12 ans .) (X. Pattyn)

12 ans

Malot H ector: Sans Famille (2 vol.)

Rouge et Or GP

D epui s 80 ailS, la 10ll gue hi toire qui co mm ence par ces mots du petit Remi: « J e su is lin enfant trouvé »; n'a pa s cessé d'émouvoir p e tit s ga r ço ns et p e tites fill es. Un si durahle su ccès s'expliqu e par le fait qu'on trouve ici l es sentim ent s e t l es péripéties qui peuve nt le mie ux r e tenir l'attention d es e nfants. L ' ouvrage sent so n XI Xe siècle, mais il a été raccourci, raj euni, e t l es d e ux volumes qu e nou s offre «R ou ge e t Or» so nt illustr és de fa ço n charmante. (X. Patl)'n)

15 ans

Klosters Yv.: Les Garçons et moi

Marin, pilote, scul/Jteur, vitrier, tailleur, tapissier, bijoutier, tonnelier. Quiconque est employé 1 - dans lu navigation maritime p eut êll'e aIl!lelé . - . . Le . .. coupe l' e't 0 ff e et . e drap ~our en fau'e des habits. Le . . . ne s'occupe pas seulement de tapis, mais de tapis'senes, de ndeaux _et de n.leuhles. On appelle . . . le conducteur d'Lm avion et parfois d'un b~teau_. Le . : . ~mlle l~ pierre au ciseau pour en faire des statues ou des groupes décoratifs. L ouvner qlll fait ou repare les tonneaux est un . . . Le .. - est venu remplacer la vitre que les enfants avaient cassée en jouant au football. Dans les vitrin es d" ... rutilent les hracelets d ' or, les alliances, les sautoirs et les pendants d'oreilles.

Castennann

Nous autres, l es jeunes filles 1960, nou s co nnai ssons des moments de solitude, de d écou· ragem e nt, d e d égoÎlt dont on n 'a pas id ée. Alors, parfois, on voudrait crier ce qu'on a sur l e cœ ur_ l\'lais à qui? Nous avons l'impression que p ersonne ne nous comprend il fond. L es amies nou s paraissent égoïstes, ins tables; les pare nts, lointains ou prêch eurs. Personne pour nou s aimer telles que nous sommes, avec no s mauvais côtés - et les bons, car il y en a ! (Suite en page 23)

II

Ve ANNEE (17 métiers) Acteu.r, avocat, ba~1(IUier, carreleur, caviste, charron, confiseur, dompteur, ébéniste, modeste, ", eUlller, paveur, redacteur, sommelière, teinturier, terrassier, vannier. EXERCICE

Dans l'exercice suivClnt, remplacer le point de sllspension par lin terme de métier :

14 15


~.V.

N o 4, déceJ1lbre 1960

Paveur, modiste, caviste, ébéni.ste, rédacteur, acteur, ca rreleur, I,errassier, meuJlier. Le maçon a termin é les murs de la salle de bain : le . . . p ellt maintenant venir y poser les carreaux (ca telles, planelles n e figurent pas e ncore dan s Larousse). Jadi s, l' , .. travaillait surtout le bois d'ébèn e ; aujourd'hui, on donn e ce nom à celui qui sculpte fine ment les m eubles. Veut-on construire un e mai son? Il faut d'abord creuser les fondation s: c'est le travail d es .. Les marchands de vin ont des spéciali stes pour les travaux de la cave: ce so nt les . . . Les personn es qui se pro dui sent dan s un film ou sur une scè ne de th éâtre sont des . . . Porte ton gr ain au moulin ; lit, le . . . le transform era en farin e. Pour être ... d 'un journal , il fau t connaître il fond sa langu e matern ell e. 1\1am8n s'est arheté un ravi ssant chapeau ch ez la . . . Sur la route du Gothard on a placé d es pavés, plus résistants au gel qu e le goudron ; "e travail es t la sp éc ialité du ...

Une bonne surprise Un cadeau pour la vie

Pour Noël, il s'agit d'offrir quelque chose qui plaise et qui soit durable. Etudiants et instituteurs recevront avec IOle une machine à écrire Olympia. - Grand choix à partir de Fr. 265.-. Conditions spéciales de décembre chez

Il ChurroJl, teilll.urier, avocat, <lolllpl,eur, confiseur, vUllnier, sommelière, bUllquier. Les jeun es personnes qui se rvent les cüeuts dans les cafés sont app elées des . . . POLIr fair e te indre en noir un e d e ses robes, maman l'a port ée chez le . . . Le métier d e . . . , qui consiste à fabriqu el' ou il r éparer les rou es des voitures et des chars, es t en train de di sparaître. Mon oncle fi été tromp é par d es n égociants p eu scrupuleux : il va s'adresser à lm . . . qui prendra sa défense. Le cirque Knie a toujours eu des .. . cél èbres pour dresser les lions et les ligres. Les . . . ont install é leur campement au bord du Rhône: ils confectionnent ou réparent les pani ers, les corbe illes et les boites. Ce . . . prête de l'argent il un int ér êt rai so nnabl e. Le ""ti ssier es t général ement aussi . . . ; il sait préparer d'excell ents fmit confits. COURS SUPERIEUR

LANGUE FRANÇAISE

Agence Olympia VClICIis

Les expressiolls ci·dessou s, groupées par si11lilit.ude, e ll1'Îcl,ironl, votre vocabu.laire. EII vérifie,' l'orthographe et le sells. A califourcholl , à l'uniss oll, à croupetons, à r eculons, à tâtons, il l'envi, à l'entour, à vau-l' eulI, à hui s clos, il hue et à dia, à bras-Ie·corps', il bouch e-que-veux-tu, à la su uvette, à la volée, il tOllr li e hras, à tu e-tête, à contre-cœur, à cor et à cri, ù tire-d'aile, il brMe-pompoint, à tirelari go t, à la (I" en e leu len, à point nOl\l111é, à quia, à bras raccourcis, à corps perdu , à plat ventre, à ventre d éboutonn é, à la six-quatre-deux, à la Saint-Glinglin, à pierre fendre, il c1och epi ed, à l'emporte-pi èce, à l'emporter, à pied, à bout portant, il foison, à verse. t

A,>ec

011

sa ns traits-d ' union .

HOMONYMES DU MOT COUR Cours, cour, court, co urre, COllr, (courir). C'était un capitaine au lon g . . . Tu as provoqu é lm -circuit. Dans les basses- . . . viv ent les poules, les oi es et les dindons. Je veux que tu ... plus vite. Mon frère écL'Ït qu'il es t il ... d'argent. La chasse à .. . était en honneur chez les l'ois et les prin ces d'autrefoi s. A la Haye se trouve la Haute .. . de Ju stice internationale. L'orateur es t resté pris de ... Je pense qu e 111a d émarche ahoutira, car je suis bien en .. . Légèr es et ... -vê tu es, ell es allaient à grands

17


E.V. No 4, d écembre 1960 pas. La .. . m artiale l'a condamn é à mort. Dans certaines villes COlllme Bordeaux , les grand es avenues se nomment . . . Un abb é de .. . vivait à Versailles. La ville fit construire d eux nouveaux . .. d e tenni s. Les affaires en . . . Un bro ch e t pl'éparé au . . . -bouillon. Messieurs ! la . . . ! La . . . du l'oi Pétaud ou pétaudière est un lieu où r ègnent la confusion et le rl ésordre. L e ... du dollar vari e fort peu .. . . es t un village du Jura Bernois. Une . . . rl'amour était un e r éunion de po ètes galants au moyen âge. COURS MOYEN

PROVERBES ET EXPRESSIONS SUR LES ANIMA UX Rempla cel' l es points de sl!spension pal' l e nom d'un animal. Lou.p, hirondelle, ntouche, ours, renard, chiell , lion , bœ uf, brebis, lièvre, chat , m erles, SOl/ris, sin ge .

IUUr e ((ll ,

gri ves,

A . . . tondue, Dieu mes ure le vent. Il ne faut jamais vendre la peau d e l' . . . a vant d e l'avoir tu é. Mettre la ch arru e d evant les . . . Qu and on parle du ... ,on voit la queue. Un e ... ne fait pas le printemps. li ne faut pas cour ir d eux . . . à la foi s. Prendre le . . . pal' les cor nes. La nuit, tou s l es .. . son gris. A l'on gle, on conn aît le . . . Faute d e . . . , on man ge ,les .. . Le ... parti, les . .. dan sent. Un hon . .. ne mange point les poules d e son voisin . Se tailler la part du lion .. . C'es t un . .. m al l éch é. Pay er qu elqu'nn en monnai e de . .. Qu and on veut noyer so n .. ,on dit qu'il a la gal e. On prend plus de . . . avec du miel qu 'avec du vi nai gre.

PREPARATION A LA COMPOSITION FRAN ÇAISE

LES N UA GES A. Recherche d'l/Il vocablliaire J. A quoi p euvent ê tre comparés les nuages? -

un voil e : qui flott e, effilo ch é, déchiqu eté, en lamb eau x .. . un e m er qui ass iège, cerne, subm er ge, ... somm et des monta gnes, qui bat l'hori zon d e ses vagues éClll11antes

une coulée d e bou e chevelure, m èch es mal p ei gn ées - d es fant ôm es: ciel h anté - un e fum ée: le ciel fum e sa pipe de nu ées (N esmy) - d es mouton s: troup eaux paissant dan s le ciel... - énorm es véhi cul es qui se croi sent dans l e ciel couvertu re molle tonn ée foule bi garrée S Ul' une p lace un jour d e march é un vol d 'oiseaux mi grateurs glacier avec grandes cr evasses d échirures dans un voile bleu champi gnon d 'une explosion atomique collines arr ondi es cou vertes d e neige; flocon s de n eige. traces d e gigantesqu es coups d e halai draps houffant s. 19


E-V. No 4, d écemure 1960 2. Les aspects d es nuages a ) Leurs form es: gros, massifs, lourds, épais, énormes, entassés .. . effilochés, déchiqu etés, déchirés, en lambeaux .. étirés, allongés, effilés, en déroute ... gonflés, souffl és, houffis ... b) Leur position dans l e ciel: - di ssémin és, di spersés, épars, semés, espacés ... - groupés, amoncelés, amassés, pressés, empilés .. . - cn co hu e, en fil es, e ll lign es, susp endus, ench evê trés - isol és, solitaires, perdu s ...

Pour Noël: UN

DES

DI S QUE: La Pastorale de l'enfant perdu un ravissant conte parlé, agrémenté de beaux chants, livrable avec une crèche. LI V RES: Pour vous et pour vos enfants, nous avons sélectionnés les meilleurs livi es. Demandez nos catalogues

el Leurs mOLlvem ent s : -

brassés, uou sculés, mulaxés, triturés, roulés, tordus ... d éployés, d éroul és, en fuite, en dérout e, en d ébandade . . se traîn er, flotter, voler, glisser, coul·ir, p eser ...

3. Le ciel avec d es nuages a ) nuageux, 11I"huleux, convert h) aspect du ciel selon form e d es nuages - pOlllmelé, moutonn é .. . - rayé, std é, rid é, zébré, sillouné ... c) ciel avec qu elqu es nuages: envahi, voilé, terni, sali, tacheté. empêtré, brouill é, lIlou chet,:' harbouillé, pursem é ... d ) ciel enti èrement pl"Îs par les nuages: co uvert, chargé, obscurci, caché, suJlIll ergé, e nglouti, ferm é, étouffé, e nvahi ... B. S I/jets

a ) Paragraphes:

1. Description: un ciel d e soleil couchant un ciel de pluie ou d 'orage - 1111 nlluge au crépuscule - un Ilua ge d 'orage - un ciel d'aurore . 2. Description e t imagination:

-

un ciel de soleil couchant chez le fripi er qui étale costumes colorés et chatoyants un ciel d 'orage une horde dévastatrice d'envahisseurs.

b) Développement s suivis - R êverie d'enfant d eva nt un ciel nuageux - Un nua ge vous parle : rapportez ce qu'il vous a dit - Vons vons confiez au nua ge : que lui dites-vous? - Le ciel bleu est envahi par les nuages.

21


Et voici qlle Chantal vient à nOLIS. On publie aujourd'hui son journal: Les Garçolls el Moi. Chantal est bien celle qlle nOLIs cherchons: la fille pareille à nous, qui est passée pal' où nous passons. Nou s faisons confiance à quelqu'un qui vit nos problèmes, qui veut se comprendre, comprendre les autres, et qui lutte pour sortir de l'impasse.

l2 ans

Frœlich Jeanne: BriTl d'osier

St-Paul

Récit d'un enfant abandollné, écrit avec une chaleur communicative.

12 ans

Thiebold Marguerite: La Fille du Potier

Rouge et Or GP

Recherche passionnante d'un e statu ette volée dont la d écouverte m et en j eu la tendresse filiale et fratern elle. Belle hi stoire aux sentiments élevés ct désintéressés . Le d écor d e ln Côte d'Azur et le m éti er de poti er ajoutent un pittoresqu e sy mp athiq u e. (J. Bergeaufl )

Ill . CONTES ET LEGENDES - PROLONGATION DE LA FEERIE ENFANTINE 8 ans

Guillot René: Il était mille et ... une fois

Magnard

N OliS n'aurons jamais trop d 'hi stoires à raconter, il lire, il faire lire. En voici plus d e 30, graci euses, alléchantes, avec d es animaux, qui plai sent toujours aux e nfants, ou de merveilleu ses fé eries. Je vous r ecommande Le petit chiell qui pre1!ait, le métro, et surtout Falln)' et. le Loup, mai oui, le loup, celui-là même du « Petit chaperon l'ouge ». En tête d e l'ouvrage, 20 pages S lll' l'art de conter les hi stoires, - (Enfants de 6 à 10 an s,) (X. Pattyn)

Il ans

Du.hamel Georges: Fahles de mon jardin

Bias

Très bi en prése nté, avec d e charmantes illustrations, cet album nou s redonn e de tt'ès jolies pages de G. Duhamel, sllr son chien, des enfants amateurs d e confitures, l es arbres, la basse·cour .. . C'est d élici eux, et le texte, comme l'illustration, est de qualité. Mais les p e tits ne comprendront pas toute la fine sse et l 'ironie de ces petites hi stoires. On pe!Jl leur d on ner tout d e mêm e l'album, à partir de huit an s. Seuls, de plus âgés apprécieront plein em ent le talent d e conteur. (A. de Pm'villez)

11 ans

Salis)' Lu.cien: Les plus helles pages de l'Odyssée

Lanore

Ce premier l'oman d'aventures n'a rien p erdu de son intér êt auprès d es jeunes générations. L'édition s qu e voici gardc tout l'essentiel du poèm e, élague les passages langui ss ants, m et en ll1mière la continuité du récit. Elle a été rédigée par nl1 professe lll' émin ent, bi en connu par ses éditiol1s scolaires et pal' les manuels publi és chez le m êm e éditcur et ailleurs. M. Sausy s'es t attaché nOIl seule ment à su ivre l e po ète dall S toutes les d émarch es de sa pcnsée, mais au ssi à reproduire l'aristocratique simpli cité du styl e hom ériqu e avec ses apparentes naïvetés, avcc ses descriptions et ses comparaisons tantôt grandioses, tantôt toutes proches d 'un charme ru stiqu e e t avec le so u ci de celle harmoni e qui s'accordait à l'accompagnem ent de la cithare .. Tous lecteurs il partir de 10 ans. (A. Donot)

10 ans

Pi,neatt Christian: La planète aux enfants perdus

Hachette

Le rôle politique de Christian Pineau n'est pas de notre ressort. Mais so n tal ent de co ntelll' es t ind éniable, et les six récits de ce volume enchanteront p etits et grands. Il y a des fées, d es enfants, d es voyages interplanétaires, des aventures irréell es, mais dans ce cadre fantai siste, les sentiments sont humains et touchants, la psychologie exacte, et la poésie anime et colore tout. Christian Pin eau est notre Andersen; Poupounet, M irir, la charmante petite loutre du Cambodge, Bao le boa sont de la m ême famille que le vaillant soldat de plomb, la petite sirène et le vilain petit canard. Ce n'est pas pen dire. (A. de PaL'villez)

8 ans

Boland Suzanne: Isahelle ou les sept paradis

Desclée

Cinquante pages, simples et ravissantes, dix hors·texte d'une exquise fraÎch enr de dessin et de coloris, dont le r éalisme relevé pal' une légère touche d'idéalisme, caractérise la manière de Josette et Suzanne Boland, .. et nOlis avons là, enclose clans ce petit livre, tonte la sagesse des philosophes et des saints.


Isaloelle es t lin" !JeLÏte fille comme les autres: «Mon père n'est pas riche, ma mère n'es t pas savante ... J'habite une maison tranquille dans une rue tranquille ... Et personne, personne ne sa it que de sept Paradis je possède les clefs ... » Au cours de cinquante pages, Isabelle ouvrira les portes des sept Pararlis : Le premier Paradis ce sont les fleurs. Le second, la maison . Le troisième, la campagne. Le quatrième, les bêtes. Le cinquième, la couleur. Le sixième, les livres . Le septième, la mu sique. Aucune autre aven ture que la découverte de ces sept moudes enchantés. Monde matériel oi. il suffit d'ouvrir les yeux pour aimer la heauté de la création; univers abstrait de la pensée ct de l'urt qu'il faut conquérir et OL. chaquc heure d' étude apport!:! lIne difficile et infime victoire. Le charme des dessins la minceur du livre, le titre même ... l'ien qu'un prénom: «Isa· belle » au·dessus de l~ délicate image de la couverture, tout contribue à donnel' l'illl· pressi~n qu'il ne s'agit que d'un de ces petits livres, de qualité, sans. doute, destinés ù l'amusement des petits. Eneur ! C'est un livre que toute maman soucIeuse de la forma· tion morale de so n enfant (8 à 10 ans) devrait posséder. Elle en lirait quelques pages à haute voix, pour en parler ensuite et essayer de. susciter les que~tiol?s. d,e l.'enfan.t .. Elle s'en servirait conllne d'un guide pour le condlllre en son prenner Itll1ermre spll'lIuel, il la recherche de ce honh eur que le monde peut méconnaître, mais que saints et sages nomm ent: paix intéri eure. (M. M . Ch. V.l

IV. 12 ans 8 ans

LA FEERIE ANIMALE

C(tmpbell R.: La vallée des éléphants Miller A.G.: Les aventures de Fury

Hatier Table Ronde

Les garçons (et peut·être quelques fill es aussi) qui aiment les chevaux vivr~nt pa~sion. nément la belle aventure du petit Joey et de son ami, l'étalon Fury, capture par JlIn ct Peter, le plus beau cheval de toute la région, honneur du ranch qui l'a adopté. Voici donc un bon livre de grand ail', d'amour des animaux, de passion simple et profonde d'un cheval et d'un petit garçon. On y respire l'aventure des gl:and.es randon· nées et cette amitié d es hommes et des chevaux, une des plus helles qUI sOient. (J. Bergeaud)

Vérité M(trcelle: La forêt et ses hêtes 8 ans ChippeJ'fied: Rollo, cerf d'Ecosse 10 ans Guillot René: Prince de la jungle 10 ans Victor Gine: Va comme le vent 8 ans

Gautier-Languereau Gautier-Languereau

Catelin Georges: Crack, chien Patagon

du Bousquet Cl.: Les Seigneurs de la Jungle

Gautier-Lang.

Ces Seigneurs so nt les tigres, et le jeune Laokmâ, d és ireux d'aider sa m ère veuve, Ill! craint pas de s'attaquer à eux. L'histoire est dramatique à souhait; elle évoque un pays très pittoresque, et l'imagination d es garçons de 12 à 16 ans s:enchantcra de cet agréable récit, très habilem ent m ené. D ernier mérite, et le plus important : sa ns ombre de prédi· cation, le simple dérou lement des faits met en b elle lumière de nohles sentiments, piété filiale, initiative, courage, ténacité. C'est un livre qui recevra bon accueil et qui le m éri te. Souhaitons que l'auteur nous en dOlme beaucoup d'autres de m ême valeur. (A. d e Pm'villez)

II ans

Chaîne Lucette : Chat-sauvage et sapin bleu

Magual'd

Il y a dans ce conte féériqu e bien autre chose qu'un saJlin hl e u et lin chat d evenn sauvage: la vie d'un village avec ses paysans, ses gosses de l'école qui r "'vellt rIe revivre la guel'l'e de Cent Ans, et les animaux de la forêt qui rai sonnent cOlllme ri e grand es personnes. Ce l'oman fantai siste e t naturi ste a reçu l e prix « Fantasia » .... éé pal' l es Editions MagnanI.

fi.

LA NATURE - LES SCIENCES

15 ans

LEURS APPLICATIONS PRATIQUES

Sadoul Georges: Conquête du Cinéma

Gédalge

M. Sadoul nous présente ce livre, dans une aimable dédicace , COlllllle un « petit l'oman du cin éma depuis les intuitions( le Marey, les inve ntions de Reynaud et d'Edison, les ,lécouver tes des frère Lumière, les applications d e Méliès. Il faut toujours en revenir là pOlir comprendre à trav ers ((n elle épopée le cinéma est devenu le prodigieux moyen d'expression et le «septième art » que l'on connaît aujourd'hui. Ce lle évolution Il, bi en ent endu , ses petits cô tés, ses vices qui apparai ssent déjà comme des tares (Hollywood et le «s tar sys tem ») que G. Sadoul ne cherch e point il justifier. Mai. le cin éma d'aujourd'hui, qui témoi gne sans doute d'une époque - quel observateur plus ullcntif et souvent in exora ble! - , il es t l'illstrument qui p ermet de voir ce que l'œi l sans lui ne sa urait di stin guer ; il est un moyen au service de la sience, d e l'échallge de cultures; une illdustri e et aus si un e école. « Il est certain, en tout cas, que le cinéma n'est encore qu'au début de son ex tension et qu'il ti endra un jour, dan s la vie de tou s les hommes, la même place qu 'aujourd'hui la parole, l' écri ture et l'imprimerie ... » La foi de M. Sa doul dan s un ar t qu'i l con naît si bi en es t raisonnée et non moin s commu· nicative. Sa Co nqu ête du. Cinéma appartient il une co ll ec tion qui s'adresse surtont aux jeunes, mai s elle m ér ite les fm'eurs du graud public. (J. B eton court)

12 ans

Brem. et Page: Et maintenant la lune!

Dupuis

Un vieux rêve d even u réalité! Ouvrage de do cum entation très simple e t très clair.

12 ans

van Ecklwudt: De la chenille au papillon

Flammarion

Splendide explication d'une des nombreuses cu rio sités de ln nature. Bell es illustration s.

Hachette Bourrelier

... la bell e histoire d'un poney mongol. (Prix Jeunesse 1960).

11 ans

Il aus

V I. 14 ans

Rouge et Or, G.P.

Voici un de ces livres de nature qui ont tout pour plaire il ln jeunesse. Histoir~ d'un chien d'ahord auquel le lecteur s'attache spontanément parce qu'il le connatt tout petit 'et le suit' avec force d étails dans toutes ses a~entu.res. De plu~, .c'e.s t U!l chiel? de la pampa, gardien de tl'Oupeaux de moutons dans 1 Extreme sud. amencam ou ~c cluuut est trop rude pour les bovins. On apprend ainpi le genre de vIe des bergers .a cheval: et on fait connaissance avec des cygnes noirs, des lamas, des pumas. B,ref un Irvre aussI attrayant qu'instructif, qui ouvre nos yeux SUI' le travail de nos freres les hommes. (X. Pattynl

BIOGRAPHIE - HISTOIRE - GEOGRAPHIE - BEAUX-ARTS

Dalens Serge: L'étoile de pourpre

Alsatia

Saisi comme bien d'autres pal' le noble ouvrage de René Grou sse t sul' l es Croisades, Serge DaleJls a vouln en faire revivre, dans toute son ampleur, un des beaux épisodes, l 'histoire du roi adolescen t à la grande âme, Baudoin le Lépreux: son courage face aux épreuves, intrigues aussi et laideurs humaines; affrontement constant, politique et guel'l'ier, des prillces chrétiens et des chefs Musulmans, en particulier le grand Saladin. His toire illumin ée pal' la prés ence auprès du roi de deux eufants, p ersonnages vraisem· blalJles créés par l'auteur. Dans la préface, Daniels·Rops donne à ce Jugement le poids de sa signa ture: « Non seul em ent c'est une admirable histoire, mais e'est de l'Histoire. » (X. Pattyn)


13 ans

Grock: Ma vie de clown

Hachette

On relit avec plaisir (réédition ad. usum delphini) ces ~ouvenirs d'un I~omllle Cf.ui a fa!.t l'ire si honnêtement le monde entIer et n'est parvenu a cette renomlllee monchale qu Il force de persévérance et de travail. Nos enfants, avides de connaîtt'e le monde du cirque, souriront encore un e foi s ell écoutant Grock .. . Sans blnâgue l... (J. Bergeaud) Manbo~lt-Junior Ce grand chef, estim é pour ses talents militaires .~'1tant que pour sa loyaute, nous est bien connu "rnce à ses Camets personnels publIes en deux volumes La guel l e saliS "aille, et p~/'la biographie dont son fils Erwin est l'au~eIIl:. Le p~'ésent livre parco:tr\ à grandes enjambées, et en un style fracassant que le sUjet lIUpOSaIt un r:eu, les annees trépidantes de 1940 à 1944·. La percée de juin 1940, le grand match de L.bye contre les Anglais, la bataill e de Normandi~, enfin la. n!?rt~ le s.uicide imposé pal' Hitler : ... Ainsi les Jeunes connaîtront une epoque qUI s elOigne a grands pas.. . (X. P,ltIyn)

13 ans

12 ans

Bourtembourg Pierre: Rommel, œnard du désert

DlLÎno Michel: Mac Arthur, le vainqueur du Pacifique

Marahout-J.

Depuis l'école des cadets de West Point, Mac Arthur, né en 1880, fut toujours premier partout. Il se fit remarquer sur le front français en 1918, commanda en. chef. ~an s le Pacifique de 41 à 45, se fit aimer des Japonais vaincus dnrant les cinq an nees ou ,1 l es a pratiquement gouvemés, ùirigea la guerre de Corée. L'auteur aflmire profond ément son héros (qui, il faut le dire, avait eu des vues ~·é~lle. m ent prophétiques), prend parti pour lui contre Roosevelt, Tnllnann, et ceux qlll 1 ~nt truité pal' le mépris. Pour en savoir ùavantage sur la guerre contre le Jap~n, on lll".a Le Su r vivclIIt du Pacifique de l'incomparable Georges Blond (Fayard), maIS ce p etJ\ li vre où Michel Duino s'est surpassé, nous présente dans ses gra nd es lign es, l'existence bi en' l'emplie d'un grand homme. (X. ' Pattyn)

14 ans

Descaves Pierre: Monsieur Molière

[

PARTIE

OFF ICI ELLE

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CONCERNE LES INSTITUTEURS QUI FONT DU SERVICE MILITAIRE TI est rappelé à MM. les instituteurs et professeurs qui font du service militaire que le titlùaire remplacé doit supporter le 113 du traitement de S OI1 remplaçant. La loi le prévoit (art. 21 de la loi du 15 novembre 1930) et l'équité l'exige. Même si le titulaire n'a pas eu de remplaçant, sou traitement est réduit d'un tiers par analogie. . Dans les deux cas, le titulaire mobilisé reçoit en outre le 50 % de la Caisse de compensation. Comptahilité de l'Etat, Service des traitemen ts A.M.G.V.R.

COURS DE SKI POUR LE PERSONNEL ENSEIGNANT

Lieu: MOl·gins. - Date: 6-7-8 janvier 1961. - Pri.'1: de pension: 30 francs. Indentnités: Déplacement Monthey-MOl·gins. - Inscriptions: Pour le 22 décemhre 1960, dernier délai, auprès de Samuel Delaloye, Monthey, en payant le prix d e pension, soit 30 fr. au compte de chèques II c 838.

Brépols

L'ancien administrateur du Frallçllis présente son maître aux j eunes de 14 à 18 ans (et au delà !) .

A.M.G.V.R.

Migeo Marcel: Henri Guillaumet R.ouge et O~' G~ Grâce au récit de Saint-Exupéry dan s Terre des Hommes, nou s connaIssons tout 1 adml' l'able exploit de H enry Guillaumet, perd.u dans la. Cordill~èL:e. des A.~d~s, refl~sant ~e mourir sauvé il force d'énergie. M. Mlgeo pubhe une edIllOn abregee et Illustree , ' de la biographie qu'il écrivit il y a quel CJues annees. Guillaumet, petit paysan n é en 1902 près de Mourmelon, vit au travail les frèr~s Voi sin, reçut il 14 ans le baptême de l'air. Sa vocation est définitive. Avec Mermoz, Il sera de la ligne d'Amérique du Sud. Sur l'Atlantique Nord, il pilotera le « Lieut enant.d e.'~a is. seau· Paris ». On sa it sa mort mystérieuse en Méditerranée en novembre 1940. - LIvre (X. Paltyn) excellent qui relate toutes les étapes d'une existence courageuse.

Les cours r égio naux d'automne ont été dounés il l'h eure actuelle. Ils ont r enco ntré ce tt c ann ée 1111 succès réjoui ssa nt puisqu e le nombre d'in stituteurs e t d 'institutrices qui les ont slIivis n'est pas éloigné de deux cents. C'est la premi ère fois dan s les annales de l'A.M.G.V.R. qll e ces cours réunissent une telle participation.

12 ans

*

Pour les Tout-Petits, dès 5 ans, nous rappelons les excellents petits livres reliés de la collection «Le Cœur-qui-chante »: Andersen: Le vilain petit canard. - Le Rossignol. - La princesse au pois. Pen'ault : Le Chat houé. [(aplun: Histoire de l'Ange gardien . Ces livres ne se trouvent pas en librairie. On peut les commander à l'Office de l'Enseignement, à Sion. Prix: Fr. 2.40.

COURS REGIONAUX D'AUTOMNE

Vouvry et Le Chnble eurent chacun 18 participants. Ayent, Fully e t Saxon en gl"OlIllèrcllt chacun 14. C'est dire l'a ccueil chaleu r eux que rencontrent 110S co urs dans ces régions. Savi èse et Grône déléguèrent 7 représentants. Manque d'intérêt? Mauvaise convocation? Heure Illal choisie? D'ores et d éjà nou s lancerons pOlir le Illois de mars.

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appel en fav eur d e nos cours de printemps pr év us Le comité techllique

L'A.M.G.V.R. A SION Dimanche 27 novembre, s'es t tenue dans la rencon tre al1llllelle d cs membres de l'Association Romand. Durant près de deux heures et demie disputées de volley et de basketball mirent aux prises

salle de gymnastique du Sacré·Cœur, la d es Maîtres de Gymnastique du Valais des parties très animées et chaudement ces derniers.

Un livre est payé quand il a été llL petr une seule personne.

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Un dîner très apprécié, servi it l'Hôtel du Midi, mit fin à la partie active. Paul Pignat, 1I0tre dynamique président ouvrit, avec sa verve habituelle la partie administrative en souli. gnant l'importance toujours croissa nte du sport et en insistant sur notre devoir à nous éduca. teurs, de le remettre à sa vraie place dans l'échelle des valeurs.

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Après l'allocution de Monsieur Cm'dy, dévoué inspecteur ca ntonal de gymnastique, ;\1:onsieur Vernay donna lecture du protocole. Un discours toujours apprécié de Mon sieur Marcel Revaz, président de la S.V. E., mit fin à la séance. Nos maîtresses et nos maîtres spo rtifs fur ent ensuite gracieusement reçu lllemhre de la Municipalité, au « carnotzet» d e Sion.

par lin

Un merci bien chaleureux aux responsables et allx organisateurs de l'elte joul"l1ée.

E. D.

VERS UNE ÉCOLE ROMANDE La quatrièm e séa nce de la Commission Congrès 62 s'es t tenu e à Lausanne le 5 novembre. Le président et futur rappol"leur J.-P. Rochat a pu relever avec bonh eur que pour la première foi s une cOlllmission rassemble des d élégués des cinq cantons romand~ et du Jura bernois, et de degrés primaire et seco ndaire de l'ensei gnement. Presque une séan ce hi storiqlle ! Dans la première partie de l'après-midi, les memln'es de la COlllmission parlent du travail effectué par les sOlls-colll mi ssions cantonales. L'enquête sur les manuels scolaires avance. Elle fait apparaître, par exemple, qu ' il n'y a pas moin s de hnit manuel s de calcul dirfére nts employés par les m êmes classes d 'âge. Le présid ent reçoit toujours avec intérêt la relalion d e cas précis d'enfants ayant souffert de la diversité de nos enseignements romands. Ces cas concrets lui seront très utiles pOlir la première partie de so n rapport qui vi se à signaler les côtés n éga tifs du cloisonnement d e nos écol es cantonales. Des enquêtes sembla hies à celle e ntreprise dan s le ca nton d e Vaud (Enclui",te automne 60) , ont, ou vont être menées, dans les autres cau tons. Il est important que le plus de collègues (Io ss ilJle répondent à ces questionnaires qui visent uniqu ement il établir un jugemenl de la sitl/ation actl/elle telle qu'elle serait schématiquement formulée par les enseignants tant dans ses pléments positifs que négatifs. Notre président a conçu le rapport selon un plan en quatre parties que je rappelle ici: 1. 2. 3. 4.

Une école romande? A quoi bon? (Examen du problème). La situation scolaire actuelle. (Etude objective et comparée des sys tèmes cantonaux). Le problème dans les perspectives du monde actuel. Le futur statut scolaire romand.

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On voit qu e ce plan implique de la part du président et de la COlllmission un a priori., acte de foi.

A ce sujet, un e di scussion s'engage. Deux r epr ésentant s de l'école secoudaire se deman dent, tout en rendant hommage à l'enthousiasme et au dynamisme du futur rapport eur, s'il est opportun d'intéresser les milieux extrascolaires il une réalisation que le corps enseignant lui -même ne souhaitera finalement peut-être pa~ dans son unanimité. Le président n 'a pus de peine à leur répondre que l'idée d'une Ecol e Romand e cst clall s l'air, que l 'opinion, comme déjà dit, y paraît extrêmement favorable. Il peut affirmer déjù au surplus que les enseignants le sont aussi. Des réticences se font cependant sen tir du côté genevois et d es maÎtTes secondaires qni craignent de se voir engagés trop vite vis·à·vis de l'opinion . .J.-P. Rochat explique qnc le sujet d'étude du congrès, sa préparation, le travail des cOllllui ss ions sont des faits qui vont soulever des idées, éveill er des espérances, reilcontrer de l'éch o. Ce problème n'est pas uniquement la chose de l'école. Il est important tle renseigner l'opinion sur ce qlli se préparc; il est important que l'opinion publique, ù SOn tour, pnisse 1I0llS faire part de ses vœux . Au clln c association d'ensei gnant s ne peut se trollver eugagée pur ces cons tatations

l,

n

est alors décid é de créer un e cO lllmission d 'information qui cOlllptera un d élégllé responsa hle par canton et dont lc président coordinateur sera notre collègue Zimmermanll . Enfin, la Commission aborde le gros morceau des fins de l'éducation. En présence des buts divers qui sollicitent l'école: la société, la professioll , la personne, la majorité de la COlIImission se prononce nettement pour une école à la meslIre de l'enfant, pour une éco le d c ln personne, éveillant, développant toutes ses virtualités, spirituelles et sociales. A llons, l'humanisme n'est pas mort. On pent être certain que l'étude de J .-P. Ro r lHlt I"olltr ibuera à donner à cc concept une riche et neuve réalité. Georges All n en 1

Le so ussigné, pour sa part, nc peut que sc féliciter de la sy mpathi e rencontrée dan s l'opillion par notre étu de et y vOil une grande chance d'efficacité poss ihl e ponr l'avenir. Foin d es rIes rapports encartonnés !

PROJUVENTUTE SUR LE CHE11JIN DE LA VIE

Or, ici se place le fait nouveau qui va peut-être s'imposer COlllme un impératif pressant. les représellLants de ces associations Ollt immédiatement manifesté le pll/s vif intérêt, vo ire de l'enthousiasm.e pour l'objet de notre étude.

Le rapport anlluel 1959-60 cie la Fondation Pro Juventute nous montre, une foi s de plus, 'Ill e ce lte œuvre voue toute sa sollicitude à la famille, à la mère ct au petit enfant, à l'écolier, ain si qu 'à l'adolescent. Pro Juventute s'efforce de venir en aide ù la mère, afin cie lui p ermettre tle L"Clllplir pleinement sa tâche; en lui apprenant à le soigner, à le nourrir, à l'éduq uer, en lui lIlénageant l'atmosph ère d'affection et de sécurité dont il Il hesoin, elle lui gara ntit un avenir plus heureux . Il en va de même pOUl" l'aide à l'écolier. Les efforts que déploie Pro Juventute en fave ur de l'âge scolaire font également partie de cette préparation à la vie: offrir Il l'enfant 'lui en a besoin des vacances bienfaisantes et qui ne coÎltent rien (placement familial gratuit: 1104 enfants en ont bénéficié l'an dernier), améliorer la santé par des campagnes alimentaires et dentaires dans les montagnes, e tc. Pro Juventute vient en aide à l'adolescent en lui attribuant, s'il y a li eu, une bourse ou llIl prêt pour sa formation professionn elle. Que citer encore? L'Aid e de stagiaires aux famjlles paysannes en difficultés, l'encouragement de loisirs sains et

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L'école romande doit naître. C'est pourquoi J.-P. Rochat nous parle des premiers contacts établis avec différents organismes (associations, syndicats, presse) qui doivent lui permettre de prendre le pouls des opinions extrascolaires au sujet de ce problème. 1'OI/S


judicieux. Signalons ici l es publi ca tion s d e la série «A l'œuvre », les effort s tendant il favol'i sel' l'excursionnism e, les journaux d 'enfants, l'O euvre suisse des lectures pOUl' la jeunesse, fonda. tion dont le secrétariat est géré pal' Pro Juventute; n'oublions pas les m esures destin ées à enco urager un cin éma à la fois instructif et plaisant, la création de pla ces de j eux Robinso n et les centres de loisirs pour jeunes et vieux. De pail' avec la Fondation « Secours aux Suisses », Pro Juv entute pro cure un séjour duns la patrie aux j eunes Suisses d e l 'étran ger (853 l'an d erni er ). Enfin n'oublions pas le sel'vice d es relations internationales, la r ev ue Pro Juventute, la bibliothèque et le centre de do cumen. tation du secr étariat général. Nous avons cité au d ébut de ce bref article l'aide à la famille. Et certes Pro Juvennlte est il l'ori gin e de la création de nombreu ses écoles de parent s qui veulent toujours mi eux servÏl' la ca use du foyer. N'oublions pas enfin que c'es t grâce au d évou em ent inlassable des aides bénévoles dans les 190 districts de la Fondation, au travail du secr étariat gén éral , qu e cette tâche p eut êtl'e men ée à bien. Lem' collaboration exemplaire a largement contribué, lors de la derni ère <:lImpa gne de décembre , à la vente d e plus de 30 millions de timbres Pro' Juventute. La Fondation es t h eureuse de ce r ésultat, cal' il lui permet d e pOlll'stlivre ses multiples tâ ch es en fav eul' de la jeuuesse.

insistait bien curieuse/llent en app elant à la rescousse un étrange exemple: «Autrefoi s, on disait : Ma femm e est malade » ; si l'on veut insister on peut dire: « J'ai ma femm e qui es t Jl/alade » ; mai s des pUl'istes ne s'exprimeraient pas ainsi et jamais Bossuet n'a dit: « J'ai ma femm e qui es t malad e ! » - Et cet autre qui ach evait ain si un exposé co mpliqu é: «Ce qu e j~ viens d e dire n'es t pas clair; pour vous faire comprendre d 'un mot, je vais employer un e Jl/étaphore. Oh ! une m étaphore qui n e veut l'Îen dire, qui n'a aucun sens, absolument aucun sens, mais qui traduit très bi en ilia pensée ». « A vo tre âge, j e sava is cela sur le bout du pouce! » disait un maître d evant ses élèves. A quoi 1lI1 lousti c r épondit: « D'accord, Monsieur, mai s vous aviez un meill eur professeur que 1I0US ! » « Tu ferais mi eu x d erri ère un chal' ! » disait UII autre ma gister il un p etit campagnard venu au collège de la ville. Mais le p édago n e s'a ttendit pas à la r éponse: «A co ndition qu e vous soyez devant, Monsieur le Professeur! » Cela l'appelle cett e autre réplique d 'un jeune potach e. Comme le maître l e d ési"l/ait à III classe, de sa règle tendu e: « Au bout d e la r ègle, il y a un rnd e imbécile! » La répbon se fusa, <l u ta c au ta c : « A qu el hou t, Monsieur? »

Naïvetés célèbres Les naïvetés compromettent notre autorité ! Dans so n rem arquabl e ouvrage L es Petites l'er/liS de l'Educatellr, le Chanoine Pradel nous m et en garde contl'e ces travers. « TI faut avoir p eu d'exp éri ence pour proclamer: « J e vois tout », « on ne m e trompe pas, moi! » De telles déclal'ations so nt un défi qu e la jeunesse relève toujours et où elle gagne d 'o rdinail'e. J'ui conuu un sUl'veillant qui dit un jour à Lili élève d éso b éissa nt: « Je vous donne cinq minutes pour vous exécuter .» Et la classe eut le sp ectacle amusant pour tou s, sauf pour le maîtr e, d e voi r le j eune r évolté placer sa montre d eva nt lui et, au bout d es cinq minutes seu lem ent, se diriger en triomphateur vers la porte! Il y a aussi des façons naïves d'inviter un él ève à se d énoncer: elles feraient son ger à cette maîtresse de maison, chez laqu elle, au cours d'une so irée un p eu m êl ée, un bracelet disparut, e t qui déclal'a: « Avant d 'al erter la police, je vais fair e éteindre la lumière et la personne qui aurait trouv é ce bracelet voudra bien le remettre dans ce p etit plat d'argent ». Quand on l'alluma l'électri cité, le plateau d'argent avait disparu ! Il y a de maladroites invita· tions à l'honn ê teté qui sont de véritables inductions en tentation. Nous pourrions tous citer d es naïvetés d'expressions qui ont provoqu é des naufrages d'autorité. Voici un éminent savant, professeur de mathématiqu es spéciales à l'Ecole des Postes, qui disait un jour pour réclamer le silence: « C'est curieux: ici, dès que j'ouvre la bouche, il y a un imbécile qui parle! » Et ceci qu e l'on a prêté tour à tOUl' il Mac·Mahon et à un profes· seUl' de la faculté de médecine d e Paris: « La typhoïd e, on en m eurt ou on en l'este idiot; je l e sais, je l'ai eue! » Et cet autre professeur qui, au dire d e M. Guillet, directeur de l'E cole Centrale, provoquait sans le vouloir une réponse fâch euse: «Suis·je b éte ? - Je ne crois pas, Monsieur, r épond un lousti c; m ais je puis m e n·omper. » Et ce professeur de grammaire qui

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B

I 9 L I O G RAI=»H I E

COLLECTION LITTERAIRE LAGARDE ET MICHARD Editions Bordas, Paris Durant 15 an s, j'ai fait apprendre l'histoire de la littéra ture dans le manuel de Calvet, [luis durant six ail S dans Castex e t Su rrer. L'an dernier, le «XIXe siè cle» d e Lagarde e t Michard m 'es t tomb é so us lu main. Il m'a emballé et m es él èves pare illement. Nous n e travaill on s plus qu'avec cet ouvra ge, attendant avec impatience que paraisse le XXe siècle ùans la même collection. La présentation, l'illustration, l'abondance d es textes d 'études et des notes explicatives, font de ce manu el un outil d e toute premi ère valeur que chaqu e étudiant tiendra à conserver dans sa bibliothèque bien au d elà du cycle de ses études.

E. C. A recommander dan s la m êm e collection les 4 premiers volumes: Moyen âge, XVIe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle. Aux m êmes éditions, 4 volumes de sciences naturelles format 17 x 23, avec photographies en couleurs à chaque pa ge ! Une m erveille à vou s donn er envie d e r etoul'ller à l'école après l'âge de 50 ans.

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FABULEUX PETROLE Poursuivant la publication de la magnifique collection d 'allJlul1s « L'homm e e t SOli aventure », la Société Edicope vient de faire paL'aÎtre l e vo lum e consaCl"é au pétrole. Toute l'hi stoire de cette dé couverte fabul euse, tout le pro cessus de son extra ction et les utilisatioll s innombrables d e ses so us·produits ont été résumés, en un texte précis e t attrayant, à l'int en. tion d es enfants. Comme les pr écéd en ts, (Feu x e t flamme s, Air, avion s, fu sées, Marins et navir es), ce quatri ème album es t très bien illustré, en couleurs, de photos, sch émas, cartes et d essins all s.i instru ctifs, avouons·le, pour les adult es qu e pour l es jeunes. Son prix (Fr. ]6.75) fera h ésiter peul·être certains achetcurs. Mais il fallt ret'onn aÎ trc qu'a est bien présen té, tant par so n tex te, so n illustra tion qll e par sa solide reliure. D'ail. leurs, les fêtes de Noël n e sont·ell es pas l'occasion rêvée pOlir des cad eaux un pell exception. nel s ? 72 pages, format 24 x 30 cm.

B. Pugin. S.M.: FORMATION CIVIQUE, Edit. Gaillard, Martigny. Prix Fr. 1.Ce pré cis de formation civique se présente SO IIS la form e d'un cahier scolaire d'une vingtaine de pages, les pa ges d e droite étant laissées en blanc pour permettre d 'éventu elles notes manll scrites. Inutile de tlire qu'il vicnt à SOli h eure. Le manuel de Mangisch étant dep ui s longtemps épuisé, nou s n'avons plus de livre d e civisme chez nous, à moins d e recourir au Guide politique suisse, d e Sauser·Hall - ouvra ge capital pour le maître, mais trop élevé pour les élèves ou aux manuels ca ntonaux de Vaud ou de Genève, excell ents, mai s inadaptés au Valais. Il y a bi en sous presse un ouvrage très complet d e Marc Héritier, mai s il est d estin é aux Co urs complém entaires et professionnels. L'essai d e M. PugiJl s'adresse ayant tout CIIIX classes de 6e, 7e, Be primaires ainsi qu'aux classes secolldaires régiO/wles. Beaucoup de m aîtres le trouveront incomplet, trop sch ématique, trop .ec. Evid emm ent, ce n'es t qu' un aide·mémoire qui postule obligatoirement la pr ése nce du maître dont les expli ca tions son t indispensa bles. Les sys tèmes d'élection, par exempl e, sont tout juste esquissés, l'auteur se contentant d'expliquer eertaint termes. S'il indiqu e les resso urces de l'Etat, il ne croit pas nécessa ire de sig~laler à quoi servent ces ressources. Il laisse subsister ' des doutes sur le nombre des d éputés, sm: le nombre d es juges ca ntonaux. Pourquoi au ssi cette rlivision en articles qui rapelle le co de et prête à confusion? Bref, le manuel parfait n'existe pas encore, ni en librairie, ni m ême dans la p ensée de l'auteur. Tel quel, ce livre t r endra de 'grands services, à condition qu e le maître sache opportun ém ent utili ser l es pa ges blanches laissées à sa di sposiiion pour expliquer, compléter, d évelopp er suivant la composition de son auditoire. Il faut savo ir gré à l'auteur e t à l'éditeur rIe vouloir combler une lacun e réelle dans l'enseignem ent du civisme. E. C.

dans le choix des exe rcices et du teiTa in; e t il en vient ù souhaiter des exempl es d e le~oll ., des conseils m éthodolo giqu es qu'il li e lui est pas toujours possible d'aller chel'cher dan s les .. ours de p erfectionn em ent. U ne p etite bro chure vient de sortir de presse (aux Editions Font.Joyeuse, à Paris ) ,:pJlelée à rendre service '1 tOIl S ceux qui connaissent ces diffi cultés. Son auteur, M. Bonvin, instructeur de ski, l'a préparée en coll aboration avec MM. Carron et Felli, directeurs d es Ecoles Suisses d e ski d e Verbier e t Montana. Voilà une référence. La préfa ce es t d e M. Kaspar Wolf, chef technique d e Macolin. Encore un e r éfér ence. Quant à l'auteur, bien connu dans l es mili eux sportifs, c'es t en religion, le R .P. Paul de la Croix, du Couvent des Capucins à St·Maurice. Un apôtre d e la joie fran sciscaine ... à ski . Celle brochure s' intitule Ellseigllemellt IJrlll.iCju e du ski. Le co ntenu répoI:d bien ail titre: pas de description s tec hniqu es ardu es, mais d es leçon s équilibrées, gradu ées, joyeu ses. Du sp écialiste au ski eur moy en, tou s ce ux qui sont appelés à enseigner le ski feront leur profit d e cette bro chure sy mp athiqu e, peu en co mbrant e, bi en illustrée, d éjà fa vo ra),l elll e nt a.. cu eillie par Macolin et les mili eu x d e l'instru ction préparatoire. On ne le trouve pas en librairie, mai s on p eut se le pro curer pour le mod es te pri x rIe Fr. 2.50, chez Mlle G. Bonvin, ru e des Contamines 6, à Genève, ou à l'Office de l'enseig ll ement à Sion.

HEUREUSE COLLABORATION INTER CANTONALE SUR LE PLAN DE L'EDITION SCOLAIRE U ne en qu ê te a été m en éc auprès des é tablissement s secondaires e t d es professel!rs d e rran ~ai s d e la Suisse romande en vue d'une r ev ision des Te,~tes Français, manuel en usage dans nos six cantons d'expression fran çaise. L es suggestions e t les vœux, on peut s'en dout e)', ont été nombreux , divers ct bien sOllvent contradi ctoires, particulièrement au suj et dn tom e III ' , gro upant des tex tes du mo yen âge et d es XVIe et XVIIe siè cl es, q ui sort de presse res jours·ci. N éanllloins lin sens général a pu être dégagé, cO lIIme il l'es ort du rap port sur cette enqll ête r éd igé par M. Camille Dudan; aussi la mani ère dont on a refondu ce choix sa ti sfera. I·elle chacun dans so n ensemble sinon dans tou s ses détails. Rc marqu ons d'abord, co mm e po ur le tome IV pal'll il y a quelqu es mois, qu e la typ ograp hi e n'a plus ri en de sévère: plus aérée, él égante, ell e plaît à l'œil et à l'espri t. Heureuse innovation: ci nq fac·si milés replacent en qu elque so rt e dans l eur époqu e des tex tes fam eux comme la célèbre page d e Montaigne sur son style. Quant allx tex tes eux·m êmes, nou s nous co ntenterons de relever qu e, su ivant un désir exprimé par bea ucoup , qu elqu es auteurs mineurs ont été nbandOlmés au profit de grand s écrivains comm e Rab elais, Calvin, Montaigne et Pascal dont on 1I0US offre d es pages pIn s nombreuses et plus variées.

Enseigner l e ski à sa classe n'est pas une sinécure . . Le maître non sp écialisé ' dans cc dOlllaine se h eurte bientôt à de -nombreu ses difficultés tant dans l'organisation du travail <lue

L 'appareil d e notes a été co nsid érablement r evu et amélioré. Le r epérage des term es est d'aillelll's maintenant b eaucoup plus facile sans que le texte ait été alourdi. Ces notes et les noti ces p r écédant certains extraits se complètent d'aill eurs si bien que l'élève peut dorén avlll1t aborder seul des textes pourtant difficiles. C'est ce qu 'ava ient d emand é d e nombreux profess eurs.

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UNE BONNE NOUVELLE POUR LES INSTITUTEURS-SKIEURS


Les sources ont égal em ent été l'objet d'une reVlSlOn complète et minutieuse. POUl' certains textes on en indique m êm e plusieurs, témoin l es Pel/sées de Pascal dont la num éro. tation des qu elque trente extraits nous est donnée pour troi s édition s différentes. Nous avons donc avec Te:rte Fral/çais III un instrument d e travail remarquable. il COn. vient d'en féliciter l es auteurs, MM. F ernand Carrier et Henry Hentsch e t le directeur de la coll ection, Monsieur Camille Dudan . Le livre qu'il s ont créé à l'intention de nos élèvcfi romand s contribuera pour b ea ucoup, nous en SOl11llleS certains, à faire mieux connaître et apprécier notre langue.

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U N SIÈCLE D'EXPÉRIENCE

Textes Fmnçais d em eure encore le seul manuel COllllllUn aux six cantons de la Suisse romande. Souhaitons que cette réussite dans le cadre de l'enseignement du françai s incitera 110S responsahles canlonaux à co llaborer à d e semblabl es réalisa. ions destin ées à ll'au trcs disciplines. A. B.

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