L'Ecole valaisanne, décembre 1966

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J.A. SION 1

ECOLE

.A LP 1N A

1874 CHAMPERY

Ait. 1070 m. Dir.: M. et Mme J.-P. Malcotti-Marsily Tél. 025/441 17 Pédagogie curative - Sections primaire, comme rciale (avec diplôme de commerce reconnu par l'Université de Genève) - Raccordement - L(:mgu ~s - Enseignement par petite classe - Sports: Ski, patinage, tennis, équitation, natation, football. - Cours de vacances en juillet et août. Jeunes gens dès 9 ans

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BANOUE CANTONALE DU VALAIS

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BONS DE CAISSE:

à 3 et 4 ans

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à 5 ans et plus

Livrets d'épargne: 31/2 % l'argent que vous 'lui confiez travaille dans le canton et

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le canton

TOUT POUR TOUS AUX

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Rois Mages :proven1ant de Vex, Mvsée de \!ta'lère

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décembre 1966 - onzième année

4


L'ECOLE [) ALA/SAIYIYE

Fr. 248.-

Seulement

Déoembre 1966 No

XI-e

Bulletin men8uel du Per80nnel enseignant du- Valais romand

-

4

.aml.1ée

SOMMAIRE Partie générale

Mme E. OLiVIER-ELSIG et MICHEL RUDAZ - SION

-~

Abbé Mabillard S. Raller M. Veuthey R. Crettaz X. Jorjanne H. Pellegrini P. Curdy

H.S.M.

FERS - QUINCAILLERIE

NiaJtliV'~té

.." . ...,.. LBS' glt'aIl1:dls lexpi1or,aJ\1ruri& : 1 Ma:r,co POlLo , Sm." 1e 'tatb lelalUJ n o,ill". • • • • ..;. Té'1,éVii, s~ oI11: Tr,o,p ,de vio}ence . Nos 'co,l'lèguetS: Marcel Hutbe!l'Il • Appreillez ,à palSitoo:r Ls'er. . • Ap,p.PBn:tÏJs'Sage d e [la <LeolJu!J.'le ,

• ..

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S ION

ARTICLES

DE

FOURNEAUX

SPORT

CAL 0

4 6 11 14 33 37 38

40

Partie pratique

POTAGERSCIl 't

Avenue du Midi - Téléphone (027) 21021

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leteARTICLES DE MENAGE w.~~

2

Melsis1a'ge ,de Noël • Le glr o-upe i'omanJd p'O.uIr ll:'éIlJUiœe ,d'esl 1Jechnliqwe.s, <l'insltl'lllotWn •

RIF E R E S~

Abbés Rovier et Pralong E. Métra iller S. Roller

PtI.·épall·ol1is Noël aJVIec J eian ..BalpltÏJsllle.

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A J,a ,d éoourve!l~te d 'e wa' 11Ia1lJull'e pa'!." l'ühsleirvallJilol1' II. • Aux J,ectreull1s ,du BuillIJeltiIn des Nombll1es 'en -cou:Leull'tS .

22 •

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Partie corporativ e et officielle M'l.lJS'é-e s'coiLalire ,de Saxon. ~ • Au p 'eIl1S'Onnleil 'elllS'e ignanit fémÎnIID du oaJn!tJO'll • EnseJignem e:l1!t d'e la ,ciu.'cUllJallli:on .r·oultiiè!J.'Ie;. •

Lavage chimique

41

42 42 ,

Nettoy,age à sec au kilo

SION-SIERRE-MAinIGNY-MONTHEY Teinturerie Valaisanne H. Jacquod

Bureau Sion : Téléphone (027) 2 1464

. .. 1/1

~

RENSEIGNEMENTS L'ECOLE VALAISANNE paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés .

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 2 93 65,

P 1518 S

n.I,:.-_'.aI"

Gohset

Délai de rédaction: le 1er de chaque moi8.

le maximum

Impression : Fiorina & Burgener, Sion,

pOU r ' vot r e argent 1

Edition, administration et expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 29365.

Abonnement annuel: Fr. 13,-, CCP 19.12, Etat du Valais, Sion (pour le pero sonnel enseignant, l'abonnement est re· tenu sur le traitement du moi8 d'avril),

Publicité: Publicitas, Avenue du Midi, Sion • Téléphone 244 22. Pages 3 et 4 de la couverture: (10 insertions) lh Fr. 700.X Fr. 200.% Fr. 380.Pages ordinaires, 1 insertion: 1/1 Fr. % Fr. X Fr. l/a Fr. 5 insertions: rabai8 de 5 % 10 insertions: rabais de 10 %

60.33.- ' 18.10.-


--,SI le Christ un jour... Bientôt ce sera Noël! Nous y pensons avec une joie toute chargée de chaleur et d' attendrissement. Nous rêvons de lumière, de cadeaux , de cantiques et de bûches ... Dans quelques jours, nous établirons une liste d'achats pour le réveillon. Nous allons ensuite nous mettre en frais pour un beau sapin que nous habillerons de bougies, de bo'!les ~t de, cheveux d' ang~s. Tout à la fin, après la préparation des cadeaux à offrir, nous sortirons pour acheter une viande bien fine et très chère; nous choisirons aussi des vins de première qualité, et la cuisinière passera les .dernières heures à confectionner un dessert de circonstance. 'La fête commencera dans l'euphorie générale, entretenue par une musique quasi religieuse et des mets plutôt profanes. Comme chaque année, cette soirée sera émouvante et réconfortante. Les petits auront du soleil plein les yeux, grand-mère essuyera furtive ment une larme et papa arborera un beau sourire trahissant sa fierté d'avoir réussi. Et si cette année., tout à coup, au milieu de la fête quelqu'nn frappe à la porte? On envoie un enfant ouvrir et, devant les convives étonnés, apparaît un étranger timide et pas très élégant dans ses habits rapiécés; une jeune femme, presqu'une gamine, l'accompagne; elle semble lasse et triste. Que désirent-ils ces deux? Oh pas grand-chose! Une assiette de soupe chaude, une petite chambre pour que la femme puisse se reposer et l'adresse d'une sage-femme ... Comment réagirions-nous devant une telle apparition, un soir de Noël? Il vaut sans doute mieux ne pas trop y penser . Nous savons bien que cet événement ne nous surviendra pas. Et puis, reconnaissons-Il!' nous voulons éviter de nous comparer aux habitants de Bethléem que nous avons sévèrement condamnés dans notre enfance

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quand on nous parlait de leur dureté envers ces deux étrangers d'alors, Marie et Joseph. «Elle mit au monde son fils premier-né, l'enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux à l'hôtellerie. » (Luc, 2,7). Ces réflexions vous font sans doute l'impression d'être des rabat-joie. Eh bien non, elles veulent au contraire vous encourager ,à une joie constante. Noël nous invite à nous réjouir et personne ne nous empêchera de le faire. En ce jour-là Dieu est venu parmi nouS, le Tout-Puissant est devenu tout petit, le Tout Autre est devenu tout semblable, le Tout Lointain est devenu tout proche. Comment ne pas chanter et ne pas fêter! Mais le Christ ne vient-il que ce jour-là? N'y a-t-il pas des hommes pauvres et seuls comme le Fils de l'homme? N'est-ce pas lui qui a proclamé: «Tout ce que vous ferez au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le ferez»?

Ce colporteur qui grimpe trois étages pour nous vendre sa camelote, et que nous repoussons pal' un «Je suis servi» c'est le Christ qui frappe à notre porte. Quand nous proférons avec un air de supériorité: «Encore un Italien!» nous oublions que les Juifs disaient de Jésus, avec une moue de mépris: «C'est un Galiléen ». Un éducateur devrait apprendre à reconnaître dans les yeux de ses gosses le regard de l'Enfant-Dieu. Lui qui a voulu prendre une fo rme humaine pour que l' homme puisse ressembler à Dieu, il ne reste pas dans des nuages inaccessibles, mais il nous côtoie chaque jour. Le Christ ne serait-ùl pas ce petit du fond de la classe, nerveux et malpropre que j'ai de la peine à aimer? E~ c'est tellement dommage de le mettre de côté alors qu'il aurait besoin, non pas de savon mais d'un peu d'affection vraie, de patience et de compréhenswn. Pourquoi Noël ne se prolongerait-il pas au-delà du 25 décembre. No tre joie d'un jour peut devenir celle de tous les jours, car à chaque moment de notre vie ,le Cntis"t vient à nous, sachons le rencontrer et l'accueillir.

Ahb6 Mabinar,d

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Le groupe romand pour l'étude des techniques d'instruction

cl ['instruction publique ,a ux chefs des entrepTises industri'elJ.r1es et commer-

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j Nous avons le plaisir de reproduire ci-après la remarquable introductio professeur Samuel Roller président, à la conférence de presse du 7.9.19~6 d~

~ausanne.

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Cette parution avait été annoncée dans le No de novembre de l'Ecole vI' fanne. Elle permettra de connaître ' parfaitement les domaines d'activit/ FRET] et les tâches auxquelles il se voue. IL

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lM. P.

1

Allocution de Monsieur Samuel Roller Président du CRETI u · Si [e .GRE.TI - G:rou~e 'r omand pour ~'étude Id es tedhniques rd 'instruction_ .a vu Il e 'Jour iil y a blentot un ,an, c'est qu'i~ répond à un besoin qui ~ui-illlême' commande des actes.

c~aŒes, ,d,es p rofesseul"S d'universités aux Im ,aÎtresses ,d es cbsses enf,a ntines.

C'est ce groupement d,es fODces en vue ,d e Œ'intég-ration {les puissances de la technique contemporaine dans ~'e processus éduoatif que le GRETI ambitionne de réaŒÏser. A cet effet, il s'est donné des CO'll1mÏ'ssions perm,a nentes: ILa Commission d'in'form'a tion qui édite ie BuiJ.[etin dru GRETI et tient toUS Jes m embres la u cOUl'ant ,des ,apports Id e Œa technique d ,a ns le domaine de l'inst)).'uction . La Commission de formation qui s'est ,donné 'p our tâ'c he d'initiet· les enseignants auX techniqu'e:B d'instruction ies 'P~us modernes et les pŒ'li's va[alb~es. La Commission ,d e contrÔ'le ,q ui ,a pOUl' but ,de mesurer J,a vall eur d,es techniques qui se prop osent à l'attention des enseignants. La Commission ICO (industrieolcommerce) qui dé sire f.aire bénéficier les responsables de l'industrie et du commel~oe des apports ·p édagogiques de la technique.

A ces ,commissions s'en ajoutent d'autres comme:

· Un besoin. L'équipement de rra jeunesse tant en ,connaissances qu'en vigue · t e~ec ~.1 t ue:w..e :Ill 'd' ur ln olt crOltre, quantItatlvement et qualitativement: s.avoir P~U8 et mIeux pour 'POUVOiT p~us et mieux.

La Commissionailgèbre-OFIAMT (office fédéra[ poux l'industrie, les arts et métiers et le tr,avai[) qui prépare un cours pl'ograrnuné {l'a[gèbre à l'intention des app;yenüs, et

ICette exigence surgit au moment où ie nombre des élèves grandit où 1 scol,an ' . t e' s'li . , ' d a: onge, ou' 1l" 1l1structlOn s eten ' 'a toute la durée de la vie' activea et au moment aussi où 1,es édwcateUJ.'ls se font Ifares et où [es problèmes de métier - les problèmes psycho-péd.agogiques - deviennent pius aTdu6.

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Des ,actes. I!l im:p orte ,de venir en aide aux enseignants et d'étudier dans queHe. mesure !La tAechniquecontemporainepeut [es re['ayeT ,p our une partie, d.u moms, d,e leur ta'c he. . . Au XVe 'Sièole, 1'~mprimerie fut une technique 'de transmiS'sion de la con· naIssance et .[es enseIgnants, 'p rog'r essive·m ent, ont em'p 'loyé [e (livre - devenu m,anuell scolalil'e - pOUir instruire leUl's élèves. . Aujo~d'hui les techniques de J.a transmission ,de ['information sur,abondent: ,fi!lm, rad~o, T~, ~1a~nétopho~e, [,a horatoi;ye Id'e [la ngue6, machines à a'pprendre ;: - 'c ouplees meme a des· ordmateurs, et,c. N'ont-eUes pas [eur p(Lace d ans les ecoiles ,comme ,d ans tous ~es lieux où fon doit apprendir e? 10ertes, mais encore f aurt-i1 que ~'on accrédite [es technique's ' Œe;s mehlleures, D'où LL'ohligation où se trouvent les enseignants d'étudieT ces techniques, d'en· meSUI~er les effets et de recomm,ander ~'usage des p[us effica,c es d'entre e:l1es. . Une telle étude cependant, en raison de son ampll eur et de sa com 'p[exité, Impose la ,c ol!1aboration de ,t ous ['es intéressés, des d-épru:tements cantonaUX

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La Commission SPR (Société 'pédagogique romande) 'q ui initie [es instituteurs métho des 'p ropres à 'l 'instruction programmée.

En conolusion, ['e GRETI se voue à l'instTuction [a meill~eure possible de la génération montante au moyen des auxiliaires techniques les plus sûrs, mais i,l n'entend pouf\Suivre sa tâche qu'en inscrivant son effort aans le ca:dre générrul ae l'éducation de la jeunesse, c'est-à-dire de son initiation à une vie humaine n oble et généreuse. Samuel Roller

Couverture Trois statuettes en boispo[ychromé figurant ~es Mages. Enes appartenaient vraisemMahlement à un retable figurant J'arrivée d'es Mages à la crèche. En~s sont disposées maintenant SUl' un p'a nneau de bois se trouvant au Musée de Valère. Ces statuettes p'r oviennent de Vex. La p'l us haute de ces trois figures meslÙ'e 45 cm.On remarquera 1a Id ignité 'd'e J'expression et la sobriété des pli$. Barbe et 'c heveux sont représentés en relief. .

M. V.


LA NATIVITÉ Devant l'autel de Catalogne Les influences a'rtistiques subies par l"Espagne D~ n~tip.Œes inf~~ences s~ ~. anifestent ,d.ans l'art espagnoll ancien, innu ues a Istoue polItIque agltee de ce pays. Parmi les SOUl"ces principales c~ntces f'a f " . d ' 100s . n lquI .. te [tomame, 1 u Ile sièole lavant J. ~C. au Ve siècle ·de notre ère,' d

-

l es WISIgoth s, à partir du Ve siècie; les Arabes dès ~'e début du VIlle sièdle', la E Renaissance caroŒlngienne au IXe sièd~e :1. , Ch,a dem·agne intervenant en spagne pour cont'e nir la poussée arahe;

-

lia -civilisation byzantine so~t ~ire~tement, par Ja ;onquête de Justinien au VIe sièd.le SOIt Indllr ectement , glace ." . aux œuvres transmIses par' 1a France et ['It ,1' Le pennage &1' de 'S t- J acques-de .. Compostei}[e o'ccu . l . .' , a le, daulns Par.Œui, 'c 'est ['architecture sc . pte, ' 1es ri ,uec . quI s IntrodUIt en E ,s pagne, apres manuscrits fTançais et o le r urs en1. UmIUll!res.

c~t ens.em~le.

T'Üm'an~:tU:o~lï;: ~~:~:~~~~~nte

L'art roman de Catalogne . . , . P: , que , faisant partie. de. ~'E spagne, par sa 'posItIOn geographlque au sud d,e s Bien rt :renees et pa'r son hIstone mod'e rne, la eataŒogne constitue une région à pa , vec sa ra,ce, sa !langue, ses coutmues, ses danses et son a,r t phstique. pu. EUe e;,~ particwièrement bien située pour subir ['inmuence Id e l'art flrançais P IS,~e . Intervention de Charlemagne en Espagne fait de tout le sud d~ yrelnXees (~aclvarre et ~ata[ogne) la Marche d'Epagnie. Relié à [a France au début du , la ed 'SIe. e '. ce d n l'A est "qu au XII " ,1 sous . e sIed.le que le comte' ,d e IB ar'ce:lone passe OIll1DatlOD ' e · ragon. L',a,r t roman de CataŒogn 1n''ches et des mIeux • D b' . e est ['un des pi: lUS conservés m B e nr re~e~ d eghses 'remarquables 's ont répandues d.ans :tes ' 'p rovinces d~ ,d arce one, TIl a, G~rona et Tarragone, formant un ensemble exceptionnel ~l.,monu:nen~s. ~~ 'p emture, eUe aussi, y est très fJorissante. Si quelque lecteur a [J: O'.()oaSlon ue d' d sejourner à Ba rc el one, qu "} r ne mla nque pas' de visiter Œe Musée "artJrt 'roman ' e Catal,?gne, au Palais 'd e Montjuich. De nombreuses merveiUes s y e nt ouvent rassemhlees , . ,de fresques soigneu. sem. , d~ h' d '. notammen t une'l'mpoTtante sene oflrl _(1~l -esaVaIent • " , d d ma' ~ c ees · es lahsideS' dans . ,l esqUvJlles t'.ll ete 'p eIntes et ' repŒ'a'Cées ans ' e 'a usses 'chape'illes Teproduisant exactement le volume original.

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Conune toutes ~es autres écoles de l'époque, ila peinture cataiJane a subi ['influence prépondérante des enluminures, les manuscrits étant, durant tout ~e haut Moyen Age, le véhicme constant ,d e 'l a pensée et de l'art. Cette inHuence de la peinture sur parchemin explique certaines caractéristiques de toute la peintUl'e .c alr<Ylingienne et romane. Une riche 'p ériode nous vaut des fresques d'absi,d es et de devants d'auteils, représentant le pllus souvent ~e thèm,e roman du Christ en majesté sur un fond bleu ardoise très spéciaJ. Puis, dès ~e XIVe siècle, l' art cata~'an commence à trahir la personnalité de ses artistes, avec [,es Serra, Ferrer Ba'ssa, Bernard :Martorel1, Huguet, etc., rejoign,ant ainsi le courant paraiNè~e de ['Italie centraJe, tandis que les cathédraJes s'ouvrent à rinfJuence gothique venant du Nord.

La Nativité Ce fr agment de ,devant d'autel provient de l'Eglise d'Avia. TI. se trouve actuellement au Musée ·d'all·t roman Ide Catallogne, à Barceione. L'origina[ mesure 57 sur 44,3 cm., soit un peu moins que la reproduction du Cer,cle d'art proposée ce mois-ci par le serviee de prêt ·de l'ODIS. Ce panneau repTésente les cinq personnages famHiers de l,a Nativité: l'Enfant au centre, la Vierge et Joseph d,e chaque côté, le bœuf et J'âne derrière la crèche. Un spectateur non prévenu sera peut-être surpris, au premier abord, par le primitivisme ,de 'c ette scène, qu'il s'agisse de rexpression de visages où de la construction générale, maladroite à nos yeux tTOp hahitués aux perspectives renaissantes. Pour mieux apprécier ensuite [,es vaŒeurs 'p ositives Ide cette œuv'r e, commençons par nous familiariser avec e]le en notant certains tr,aits pouvant nous heurter: ce faisant, nous nous y ha·b ituerons, et nous serons mieux à même d'e goûter ensuite les autres éléments. Ce qui nous étonne ,d'aboJld, c'est sans doute la construction. Pas de rée1' [e profondeur, et pourtant une recherche évidente de p~ans. L'âne et le bœuf semhlent en effet placés juste dem'ière l,a crèche, mais iJ.eur taine contredit cette impression: aa hauteur de la têt'e du bœuf, par exemple, est contenue pius de quatre fois ,dans la Jongueur ,du Icorps ,de Jésus. De même, ce nouveau-né est piJ.us long que Ile tronc de [a Vierge qui vient ,d e le mettre au monde. Sans doute faut-il lire dans cette apparente maladresse le souci de hiérarchie cher aux primitifs ,de toutes ,l es races et d'e tous [es genres: vouŒ'a nt mettre en évidence tel personnage, iŒs !le ir eprésentent pŒus grand que [es autres. . Autre sujet d'étonnement: !les plans. Le l'egar,d et le geste de Marie et [a position de la ,crèche semblent ind,i quer que l'Euf ant se trouve nettement à sa gauche, aŒors que le 'c oussin sur lequel repose sa ' tête vient ·cacher l'épauile de sa mère; la crèche ·dissimulle la main gauche de J oseph, ~ors que ses pieds semblent ph,c és sur le mêm'e 'p l,an que ceux d·~ Marrie, donc en .avant dIe la crèche. Et tout cela sans révocation d'une profondeur quelconque l

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Tous ,d étails n~u s genen A,t , --que nous voudrI'Ons . . pal,ce trouver dans c . J' 'c es ' a'pphcat~on de :èg'les très connues ... depuis Je XVIe ,s ièdle! Ceux de ette ecte'!rs et lectrI?es quI travaiHent avec ,d es enfants du degré inférieur nos certaInement mOIn A, , _ . , " serOnt o f s ~~nes p.ail -ces sIgnes cl une sOL-dIsant ma,Ja,dresse. Co m p ~H un Cen a~t, la hlerarchle ,d es plans importe peu sans cloute aux yeux ~e ~~Intr(e. e qu~ 'compte pour lui,c'est ,d e ,c lisposer, sur un ta'b leau à deux dün U SIOns . ,_1 J '1 E f et 'non a t 'l'OIS') . ies p elsonnages ue lla CTeC-le, de manière que Il e d~ en. . n ,ant SOIt au centre, et les animaux ,d ispar,aissant un peu J'o se'p h et 'lU- ~n occupant d . . , 'J.VJ.al'le b' 'f l '. es fPf.osItI?ns a peu près symétriques ,d'e -c haque -côté de J éSll-s C o JectI 'lUI su It et hl parVIent à iJ.'atteinc1re. . et

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. Enfij tàchons Ide -ne pas nous Œ 'a isser paratlyser par le dessin des traits cl VIsages: : e c.ontour ,du nez tTès accentué, :Ja bouche faisant une sorte de mo es I es sourciis sImpHfi" "1 . . Ue d l ' l' , , . e~ Jusqu ~ 'e evenn un sImpŒe trait (ce détaiŒ se voit d'aHŒeu ' ans -a rea!te FemInIne d'aUJourd'hui!). ' rs, Tout cela plr ovient de l'art t l . d ' , . t' . h' ,.. . e es manuscnts, ' ont ',1.J.e d essln preCIS d'e oaract' res glap lque, délhm~te les fIguI'es, crée les p'lis et évoque l'e mou'vement. ere Nous verrons -dans cet 1 ' 1 ' , . l'él' d . ' e ement 'lmeaITe une vrueur positive. Admirons en effet ' egance. es trazts b.ordant Œe voi1e, autour de Œa tête de Œa Vie,r ge' îes trait no Irs exprImant ~es phs tomba t d l M ' s ~ }' d ' n ' es genoux 'c e 'a rie, ou ~a beJ:le ligne servant ' d .' eSSIner ' es P' IS ' U manteau Ide_Joseph, de ~a taiUe 'a ux genoux. a Une éga~,e soupŒ;esse 'quo" . " . ,daon l ' R ' 1 qu on pUIsse mOIre a premlere vue apparaît es VIsages emarquons 'p -ar e 1 l ' d'un '}" 'b' .' xemple - sans y rec leI'cher ~'a reproduction e real lte 0 Jectlve mais en eN A "1' f ~e nez ,de Mari ' ,, e"m~me - la lu gne ormant les sour,cils et mais 'c he 1 . el o~. de 1 ~nfant. Une hgne anaŒogue se l'etrouve chez Joseph " z UI, ' a Igne s Incurve pour éi,argir un peu le nez. Chez ce mê ' pe:lo::,age, ~?us, poum'on~ a?,m irer aussi avec quels m'Oyens sobres mais a':: qu t le pemtle a exprIme Jes mouvements de la 'b ar,b e et Id e Ua moustadle L'auteur parvient ,a insi à rendTe expressifs ·d es visa es ", " . ~ous paraissaient peut-être froilds. Sa recherche d" g . quI, a plemdlere vue, l art roman 1" 'Œ" ' . expresswn, comme ans tout trouve [~ j~s~\·I~I:e ad evocat~on de h grandeur de [a scène représentée. Là se V' ~ Ica IOn e 'ces VIsages gr,aves, ,de cette petite ligne en forme de 'l a t~':h:~Y: le f.ron~ite és~s e~ -celui de Jose'p h, la double courbe qui souŒigne par le esteed eB~S et ' ~e 'e , ~ ane. Chez Joseph, la méditation est traduite aussi laissent~d, . ' e ad m:am ,d rOIte soutenant a,a tête, beUe main dont Œes deux plis eVIner a l'Oltement :l'ouverture.

J

Et que dire de ces rega d d' , . ' tE f ,r s, Iscretement, malS profonidément expressifs? L e Ch rIS - iJ1 ant regarde Œ' l [ . de l'incarnation Œe Ch " t ,vers e, ~~e , rappe: ,ant. au spectateur ~'e s'eus profond au contraire se~ IrIS etj~t me Iat~ur entre Dl'e u et [es hommes. Marie tourne grands yeux hIe ~eux vers esus,. tan' ~Is que Joseph médite, pensif en ses deux

Et l'on not us,. ;u~!La vocatIOn etrange et mystérieuse qui est la sien B. , era aUSSI ' e on regaI~d un peu vi,d e du bœuf, J'œir espiègae de l'âne. Essayons maintenant d " d - '}' -notre ohservation ' t' ,. ' e re~en~r a ,ese 'e mentsld'ordre stri'c tement plastique: cet art 'qui nou 't ex ~IIeU!rde 'b ' e ' a scene nous a famiHarisés, sans doute, avec s e Onnalt au eut. B

On aura peut-être déjà ,r emarqué que seul saint Joseph porte une auréolle. EUe s'exp1ique par J,a nécessité d e f aire r essor tir son visage SUT Je fond sombre d la zone droite. J ésus et M arie on t, en gui's e ,el",auréo,J.e, ... le coussin sur !lequel e osent l eu;r tête! Auréotl es Lill pe u particulièr es il est vrai, ['une e'l'l iptique, f,e~tre en forme de Jos,ange, m ais q ui r emplissen t exactement ieur fonction: \ourer lia tête d'une sorte de zone d'e lumière. Notons d'aill1leurs en passant ~e ~a tr,a,dition de l'auréoll e d r cutlaire n 'est pas h seu[e: la trald ition grecque connaît aussi l'auréo[e en l osange, 'e t ~e Greco J'a introduite en Occident. IJ est difficile de dire avec précision 'c omment 'ces coussins étaient décoré$, car leur teinte a subi Jes morsures du temps. Mais NS étaient vraisembhblement ornés de motifs, comme tout es ~es surfaces de cette pein~ure: h crèche comporte une décoration en fo,r nle 'Cl' ar'cades romanes ; [e voill e 'dë 1a .Vierge est recouvert de groupes de trois points rapp ell,ant les trigons ,d e ~a notation grégorienne primitive ; sa robe est ornée de charmantes spirailes rouge foncé, -ana10gues à celles qui décorent le manteau Ide Joseph; l'espèce ,d e divan sur i.eque1la Vierge repose est entièrement recouvert de Hgnes ob1iques formant des 10sanges avec, en leur centre, un motif circU'l,aiTe: -l'art géométrique non f,i gul'atif ne date ,p as du XXe sièc1e! Mais, nos yeux é t ant devenus de 'p hl's en 'pŒus 'p erspi'c aces, nous a[lons retrouver Je jeu des plis, hissant maintenant les grands traits noirs rem,arqués tout à l'heure, pour a'd mire,r la souple ,décoration c010rée que nous v,a lent les plis secondaires de Ja robe ,de la Vierg;? ~n ilig~es p[~,s. daires, . 'e t ,ce.ux de la robe de Joseph, dont le bleu sombre s anIme d une serIe de phs olans d'une grande élégance. Le vêtement de l'Enfant présente, en pius du galon l'ouge tournant sur lui-mênle, tout un j eu de plis j,aunes bien accor,dés avec le fond vert. Si nous devons reconnaître que ces plis très nomhreux, comme ceux qu'on trouve d ans [es emuminures des manuscrits médiévaux, sont p[us décoratifs que créateurs d'un véritable sentiment 'd e profondellT et de v01lum'e, nous obseTverons, par contre avec que[ sens plastique l'aTtiste a figuré l'enco~ure et la tête de l'âne. Sur ce personnage hleu (encore une hberté prise par fa,r tiste en présence de la natul'e) le peintr~ a tenu à mettre mieux en vaIeur [e jeu des ombres ,de manière à [e faire mielLX ressortir sur [e fond sombre d'e Il'ensemble: avec une souplesse remal'quab[ e, :ill d essine le r ellief Ides oreioJil'es, [e gros pŒi passant aUJdessus des yeux, !le 'c ont ou r 'de 'la tête et 'l es Egnes du cot Le m onde ·d·es couleurs est r etlativ:ement simpŒe. Un b1eu très sombre occupe tout le fond du tabJeau. Il se retrouve, en -deux zones d'importance à peu près égale, sur les deux personnages htéraux . On remarquera que, sauf sur le devant des jambes de saint Joseph, ce hleu vestimentaire ne rejoint j,amais -celui du fond, d'autres éléments venant soigneusem'e nt Idistinguer les deux aspects. Un bleu pius clair est utiilisé pour ['âne et [es cornes dru bœuf. Une autre série de tons est constituée par une gamme passant du jaune au hrun, pal' une série d'orangés et {le rouges. On lLa rencontre Id'abor.d sur 1es coussins, 's ous ila tête et les Ip ieds de .ta Sainte Vierge, et sous Ja rtête el e Jésu s. Puis, dans une nuance orange assez douce, elile revêt la peau des personnages, sert ,de fond au divan sur [equel repose Marie, f orme la matière Ide l'auréoll e ,de Joseph et bOl'de ['e 'p an inférieur de sa

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rO'be-.en un mouvement fort é1égant. L'orange se fait p~us vif pOUl' les dess' ns du. dlva~, les pommettes décOI'ant naïvement ~es joues des personnages et pOInts pIqués sur le voHe de Marie. Il se rapproche progressivement du 1'0 es sur le manteau ,de Joseph, puis sur ~es pieds et sur la robe de Marie, sur galo~s COllil', an~ sur 1e corp~ de ['Enfant et sur le harnais de l'âne. la devient pl~ fonce pour deco'l'er la creche, avant de passer franchement au brun dans 1 s ~heveux de Jésus, les pieds et le siège de Joseph, l.a tête du bœuf. C'est le h es egalement qu'on retrouve d.ans 1es yeux de Marie et les traits des divers visa run tandis que le~ yeux de Joseph répondent à la dominante bleue. Toute la sUd~:~ se contentel'aIt ·donc ·d e ces deux gammes, si le vêtement dans lequel l'Enf est enve1 " ne venaIt a'p porter, en plteln ,1 • ant oppe oentre, une note verte: mais est.c un hasard ou une habi'l eté de la part de l'artiste, si ·c e vert représente précisém e la couleur née de la fusion ,du bleu et du jaune? ent

Les grands expforateurs

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MA R CO P OL O (1252-1323)

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On peut être SUl'priS par Œa rudesse ,de certaines 'lignes du dessin, p ar ceN de la crèche en parüc~ier, Mais, si Il es lignes ,droite s paraissent un peu ma[adro~~ tes, 'On est surpns .pa.r 'ta souplesse et [,a sûreté de trait ,d es muJtipŒes 'c ourbes. N US les avons .déjà ,r em.arquées à propos des pŒis. 11 'c onvient ·d 'y revenir lnainOt ' ,1 b ' e· nant q~e. nlotre œl~ a ~ ser~é patiem·m ent toutes l'es parties de la scène, s'arrê. tant speCla ement 'Sur les ,dIvers m'Ouv,e ments, [es traits du visage les jeux d pHs et le ,décor de l'étoffe sont d'une rare élég-ance. ,es

Airi'si,~près avoir éprouvé peut.être une certaine gêne au premier contact a,:ec cette, a:u:vre, on s'aperçoit que, sous cette apparente mal'adTesse et sous cet aspect p~'lmltIf, se cache un art authentique, sûr de ses moyens ... qui n e sont p,a s forcement ceux que nous sommes tentés de demander à l'artiste! Mais ~e -quit~~n~ pas cette œuvre sans remarquer l'élément essentiel de sa vailen:r : ,lll~moblhte des personnages, Œeur gravité et ~eU'l' sobre attitude Bont une ~nv~tatLOn à nous recueillir. Même si nous éprouvons en présence d e cette œuvre une .'légitime satisfaction esthétique, nous ne communierons entièrement avec l'auteur qui nous l'offrit., iJ y a sept sièciles, qu'en nous l'ecueiHant à notre tour ·d ev,ant.'le mystère évoqué pour notre édifioation. . Michel Veuthey

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L'Ecole valaisanne présente à tout le personnel ses vœux de foyeux Noël et d' Heureuse Année, L'ODIS sera fermé pendant les fêtes.

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1. Les grands voyageurs On ne peut être coonpté parmi [es grands voyageurs quand on s'est bO'l'né

à parcourir en 'c hemin ,de fel' ou en bateau à vapeUl' des contrées et d·es mers cent! fois visitées. Les grands voyag'eurs sont ceux qui, au prix de Œongs efforts et de dures fatigues, au péa'j.J de JeUl' vi,e, sont parvenus à pénétTel' dans de~ pays sauv,ages, à ,découvrir des r~g!ons. inconnues. Ce sont eux qui nous font connaître la terre et les peuples 'q uI ~ habItent. De ,ces te xp'l orateurs, ,l es uns, comme Mal'co POll o 'e t Livingstone, ont été des explorateurs ,de ,continents ; :ill,s ont voyagé par terre. Les autres, comme Christophe CoJo.m b, Vasco de Gam,a, MageHan, les Cabot, Cook, BougainvillŒe et La Pérouse, ont été des navigateurs, c'est-à·,dÏJre qu'iJs ont voyagé par mer. Ce sont eux qui ont fait Jes p~us gr·andle s et les plus utiles découvertes.

2. Les découvertes en Asie Les hommes civilisés ignorèrent pen d'a nt bien des siècles b p[us grande partie de la terre. Au treizième siècle encore, on ne connaissait guère que l'EU'rope, [e nOl'd de l'Afrique, et PAlsie ooci,dental}e jusqu'à [a Perse. C'est donc vers l'Asie orientale, ven la Chine et les Indes que se sont :d irigés les premiers explorateur,s européens. ]ls y all1aient pour ouvrir des mal'·c hés, pour fail'e le trafi,c ,d e l'or, ,d es pierre. ries et des épi,ces, qui ·abondaient 'e n 'ces régions ~ointaiU'es. ms y aHaient aussi ,d ans l'espoil' de s' aililier aux puissants conquérants mongo~s, tels que le Prêtre Jean ou que le Grand Khan Gengis.Khan. Ces personnages fabuoleux inquiétèrent sérieusem'e nt l,es frontières européennes. Ainsi l'espoh' de s'enrichir p J r le co'm merce et ~e désit, de propager Je christianisme furent 'les deux pTincipaux motifs qui, à partir du XIIIe siècle, déterminèrent de hardis voyageUl"s à 'c hercher ~a roube du mystérieux Orient. Parmi fes voyageUl's qui silllonnèrent J'Asie au Moyen Age, le pŒus connu est Marco P olo. Ce gr,and nom ne doit 'p oUl'tant pas nous f'a i'r e oublier ceux de Plan ,d e Car pin et de Rubrouk, qui, veTS [e mhlieu du XIHe siècle, s.' étaient rendus à K arakoroum, 'c apit ale des Mongois, pour remettre au Grand-Khan, roi et emp ereUl', des lettres du pape Innocent IV et d'e saint Louis. Ii est égaŒe. ment b on de rappeler qu'lm siècle avant Mar'co Po~o, Benjamin de Tulède, un EspagnO'I, avait siiljlonné :l'Asie pendant quatorze années. fi fit des ohservations qui élargirent les connaissan'ces géographiques ,d e l'époque.

3. Marco Polo Marco P olo est né à :v ellise en 1253. Depuis i'ép'Ûque romaine, _Venise f,ait du commerce ave c l'Asie et sa situation a évO'lué autour de la Méditerr,a née. Le père de Marco, Nicolo, et son onde, Mateo, tous deux joailNiers, avaient

Il


vo?,agé pendant quinze ans en Asi-e, pour trafiquer ave'c 1es MongoŒs, :m,s n,o • ' ,' et un autre en Crimée, A 1:' dai , ent meme un magasIn a'C onst'a ntmop'le pe'SSe. re~enus , de ~,e~' gr'a nd voyage, irIs. reprirent en 1271, la route de l'Extrê:~ OrIent~ la .cele~r~ Rout~e de . lia ~oIe, aecompagnés cette fois du j,e une Marco ~olo, a peme age ,de cbx~hult ans, Le pape [eur avait remis des lettres po l empereur mongoll , KubI.Jaï-Khan, qui résidait à CambaŒuc (a'ctuelNem Ur P'k' 'septentrIonale), . eut e ~n ) , 'd ansl e roya.Ulne ,de Cathay (ChIne C'est donc tout 1'AsIe ,que nos hardis voyageurs avaient traversé pour rem'plÜ' leUl' mi'ssion. e A

Au sortiT de ce désert où :ills ,a vaient erré pendant un mois, nos ' voyageurs tl'èrent en Chine, et arrivèrent enfin à la cour de Ku:bilaï-Khan. Le s01,lverain enong 01 'leur ] f'It b on aCeUeI'l "et" . b'Ientot a'M aTCO P l '" temolgna 0 ' 0 une enhere ~l1fiance. TI Je ,chargea ,de p[usieurs mi's sions im:portantes dans' cliver~es provinces de son empire, et i·e nonuna même gouverneuT de ~'une de ces 'p-rovince,s. Pe~dant l'ès de vingt ans, M,a rco Polo demeura en ,ChIne, au ' serVIce de l empereur ~ongol; il put ,d onc étudiel' à loisir [e p'a ys et les habitants, A

4. Itinér~ire de Marco Polo , ,L e' . chemi~ que "nos intrépides exp'l orateurs empruntèrent n'était p as 1 p1us ' dIrect: NS h~aversèrent l'Anatolie, l'Arménie la Géorgie aa PetiSe où l,~e descen.d'Irent JUs:qu . "a 0 rmuz, au b ord du goilfe Persique; ' , . , 18 pui,s remontant vers le nOl:,d, . ils !l:~dllrent ['e Plateau du Pamir, 'q ui 1eur parut [e plI ns haut lieu du ~l~nde, v~s.Iterent 'l e TUl'kest~~, et s'e~gagèrent dans désert de Gobi, « désert SI vaste., dIt Marco Polo, qu 1[ f aud-ralt un an pour Œe tr'a verser ,dans tout aong~e.ur;. .~lésert hanté par les esprits, et au mill ieu duquel retentissent des bours mVlsibles ».

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5, La Chine sous les Mongols S'irI fau t ,croire Jes récits souvent exagérés ,du gr,a nd voyageur vénitien, " ri~n ne serait comparable ri [a puissance de l'empereur Kubii'a ï et à la splerideul' de sa cour. . L'autorité des princes mongoiLs était abso~ue. Us savaient faire rêgrier d.ans tout Œeur empire l'ordre et la paix. En visitant 'ces provinces de IChine, M'a rco Polo purt Iconstate r qu'dIes étaient g-énéra'l ement très peupŒ'ées, fertiles, giboyeuses, couvertes ,de ja-rdins, ,de ,châteaux 'e t de vi.J.!les. Toujours soucieux de documentati,on éc~nomique, ~'l étudie aongu,~'ment l,~ ré~ion, .al[a~t j?squ'à recueill'lir ,des echantillons de Jame ,d e yack qu Il prodUl,r a a VenIse, .} eshm'a nt plus fine que la soie. P armi les p[us bei}['e s et les paus riches ,de ces vilNeschinoises, i!l cita la capitale Cambaluc, dans laqueTle entrent chaque jour mi!l:le charrettes chargées de soie: c'est le centre ,du commer'c e ,de 1a Chine. Po[o découvrit une vie interne et ordonnée qui supposait une économie organisée et nota,m ment un sy~tèm.e finan cier. Pour J-es besoins du commerce, Je IGtan a fait établir un hôteJ des monnaies qui f,abrique des sortes ,d e biUets de banque en cru:ton. A Cam~aluç, Polo découvl'e un observatoÎl'e qu'a'Vait fait install1er le Grand-IGt'a p 'et que dirigeait un Byzantin. Cet étabaissement constituait une so"rte , d'université. lil y découvre aussi un extraordinaire service de postes et ,d e coun~i'ers comprenant dix mil'le stations et n'employ,ant pas moins d,e ,d eux cent miUe chevaux.. Marco Polo visita encore les frontières du Thibet, ~e Bèngaie et une pal'tie de nndochine. Peut-être même a-t-il vu le Japon, car i'l en ~ révéJé l'existence aux Européens. 6, R etour et mort de Marco Polo Ce n'est 'p as sans peine que Marco P010 obtint Ja permISSIon de revenir en Europe, L'empereUl' Kubi'laï voulait absohunent ile retenir à s'a · cour; ii ne décida enfin à ie laisser parir en 1291, et lui confia une Hotte ,d e 14 vaisseaux, avec mission d'escorter sa HIle qui se rendait en Perse pour épouseJ; , Ul! ptince mongoL Marco POll o se Idirigea vel'S le détroit d·e Mala'c ca et ne le franchit qu"après avoir visité l'île 'd e Sumatra; une fois dans la mer des Indes, ~II _vouJut voir Ceyla,n et Jes côtes de l'Hin,doustan. TI atteignit enfin , Ormuz où se tel'lniria la longue navigation de la princesse. Les t rois Vénitiens regagnèrent a~ors leur patrie, où ils reI~tJ:aient -après vingt-quatre ans ,d'absence. Nu:l ne voulut les reconnaître. On [es prit .pour: des

,13


rendri'ants étrangers .. n~ imaginèrent afors un habHe stratagème. fis invitèr e~~ Phal,renhts be.t amIS a un grand festin au courS' duquel iŒ,s l"evêtirent 1 ent mlser,a' es a 11s de v oya.geurs. A ,lIa 1 f'ln d u l"epaS, . Ils . fIrent ruisseler de eUts . ~a~ts, des perlAes, ,d,es rubIS, tout un trésor de pierres précieuses. On s'em s dia. ,e es reconnalt're pour ce qu'Hs étaient (!) et Mar'co Polo fut nomm' PJe ssa ou ,duc ,de la RbpubHque vénitioenne. e o,ge . Qu~lque~ ,années plus tard, 'Clans une guerre contre Gênes Maf'co P l pnsonnler par [es Génois; i1 employ.a le temps de sa ca'p tivité à d~ctO fut reclt de ses voy,a ges, récit qui fut intitulé «Le Œivre des merveil!les du mo ~r le Reudu à. Hherté, Marco Po'lo termina paisiblement ses jours à .e ». ~~ a '~ur i~I une seulle ,darte précise: ceŒle à hquétle iil. d.j'c ta son test'ame~IS~. d JanVIer 23. Il fut Je p[us illustre voyageur du Moyen Age. A [a rech \ e , u commerce et de [,a poésie, iJ ouvrit aux hommes un nouveau chemin. erc e

f~I~

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V:

Raphy Crettaz

Sur le tableau noir Une compétition acharnée Pénétrez en ma ,compagnl'e da .. D es garçons de 9 , . ns une C'1'asse pnmaIre. ans ecoutent attentivement ri "' A . , 1 " . :le Iegent. ucune partIcu\J.ante ne vous frappe :u prf~ller ·a bord. Et pourt'a nt, une quaHté particU'lière d'attention imprègne ~ ?ute ' ahtmohsphère de la 'Classe. TI y a bien quefques gestes d'impatience de regers A d 'qui d' 'c duc otements qui n 'e son t peut-etre que ' es souphs, deS' jambes se . e~en ent nerveusement: Tout 'ce!J..a est d'ailleurs norm,all pour des enfants q~l n o~t pas e~core -a'cqUlS une parf ~ite maîtrise de [elus muscles. Diffici1e ~P4POren~~~~age quI ~up'Pose un contrMe de 600 muscles distincts correspondant a " .mI:u.lons de fIbres mu.scuanes... Œ' " Ce n ' est pas un mInce . . que l'orga. d' , travad nI~atlOn dun .'s ysteme au~sI complexe et nous ['oub'lions trop souvent ,dans nos eXIgences e sI'lence parfaIt, de tenue parfaite.

~~ maÎ~"e est souriant, détendu et cOIUlnunique sa joie de vivre à tous etst' e edves. st-ce un spécimen l"are, un péd.agogue ,de naissance? Non mais son a , Itu . 'd' un eff ort constant rassure l' enf.ant atténue , , , e" dobtenue a?- pnx la sevente es UI'Sclphnes scol . d ' A ' . ' 1.1 V ' ,. . aIres, esarme meme certaInes agressivités l1atu· rellles. ertu ,du sounre ... Poursuivons notre enquêt e car un ln . d'lCe VIent . . .l' ff' h d, attIrer notre attention' a u ta bl ' 'e au dU a l cage d e 1'a cl asse nous venons de découvrir un d1assement. '}' d es ,eeves ' .. ' 'es . grou pes 'd" ecol'lers, une '}'Iste de bons points et un parcours de c?m~etItlOn quI est une traduction im.agéedes efforts de chacun Toute ~'orga. nIsa't Ion de . compétitif 1 ;J 'Ja c~ asse est ~ppa'remment conçue en fonction d'un jeu avec ses Classements, ses recompenses et ses sanctions. l

.1:'

A ~tte Œ!açon de p.rocéder est-élIe bonne, justifiée psychologiquement? ,a ns, enfant manIfeste un goût très vif pour Œa 'c onlpétiti'o n. TI 'a même 14

'd,an ce à ,dép.a sser l,a mesure. TI est capab[e de grandes l éa[isations et Œ'ému-

. au- dela ], d e ses f orces reel'les, ' 1[1 d e ses pOSSI'b'l" . " -1ten tion l'entralue 'p ar f OlS 1: 11es mte'!-

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tuel'l:es. Sa force est encore 'p lus grande quand 1'exi's tence eillle-même se res· e~re en .q uelque sorte, ,d onnant Œe sentiment ,de vivre en un champ dos et seOIllme sur un terraIn . ,d·e rencontre, ce qu' est f'Inalement Il ~ • , une Classe organIsee C [e IDodèle que nous venons ,d e découvrir. Alors la compétition survolte les ur :yth mes naturels, désaxe les frêles et vient parfois même à bout des plus fermes . A ,ce p remieT aspect négatif de la «méthode compétitive », il faut ajouter un second tout aussi important: avec J,a démocratisation des études, l'accroissement déIDographique aussi, tous tes établissements s'c o11aires sont surchargés et les ,directions sont tentées de se débarrasser des éléments qui ne donnent pas satisfaction sur la seule base des résuhats chiffrés, des classements, à l'exdlusion d',a utres éléments plus difficiies à a'p précier. L'esprit de compétition fournit ,d es amnes à ces commissions scolaires trop « a,d ministratives » et si peu «pédagogiques ». Enfin , si le résultat ,devient un but en soi 'c 'est [e cas lorsque 1a compétition est systématique, érigée en règle absofue - les élèves seront tentés d'utiliser des moyens déloyaux pour «rester dans ~a course », l'a tricherie par exemp'l e. Dans un jeu âprement ,disputé, i,a passion souvent 'l 'emporte et 'Pousse le joueur à user de coups défendus. C'est un réflex'e instinctif qui s'exprime l1atureUement devant l'obstao1e ou J'échec, devant la peur de ne pas se classer hono· rablement. . Comment ne pas évoquer ,a ussi le problème des gosses plus lents ou qui ont de l,a peine à s'extérioriser ou dont fa santé est plus fragill e et qui souffrent réehlement de ce survoltage, ,de 'c e concours perm,a nent. Ces quelques remarques ne prétendent nu!llement traiter ·c e problème dé1Ïcat dans sa t otalité. Enes veulent surtout être [e point ,d e départ d'une discussion p[us ilar ge à la'q ueUe vous êtes invités à 'p articiper par l'intermédiaire de votre revue. Ce serait intéressant de conn,aÎtre votre avis sur ce sujet, les expériences que vous tentées et leurs résultats heureux ou mailheureux.

Votre personnalité est plus importante que les méthodes que vous utilisez Notre dvNisation technocratique accorde une importance de plus en plus grande aux méthodes nouveJiles, aux recettes pédagogiques, aux auxiliaires audio-visuels, bref, à tous les moyens susceptibles d'augmenter la pro,ductivité des étu des. Un d.e mes amis m'a fait [ire, ,dans un No de «Science et Vie », Ja description de la sane de classe de l'avenir: «Des écr,a ns 'c athodiques grands comme des tableaux, des magnéto'p honesassurant les répétitions, ,d es schéma,s ~umineux résumant ~'histoire, ·des haut-padeurs décrivant les pays lointains, des ban des magnétiques donnant des leç'o ns particulières et des .films sonores épaulan t t'action du m 'a Ître apporteront à l'humble éco'l e du vi1n age et aux cours fond,amentaux et pratiques Œa parole des plus grands _.savarlts, les -récits et les confidences des hommes universehlement admirés, artistes et s'CÏentifiques, ch efs d'industrie et organisateurs. » .


VisihJ.em'~nt inquiet, H ajouta 'èe commentaire désabusé: «Ce jour~},à ii n'y aura plus de ph'ce pour nous ,dans 'ces saUes ,d e olasse.llahor,a toire!»

E. V. No 4, déeembre 1966.

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Je lui fis l'em,arquer que toutes 'ces nouveUes techniques « épaulaient Œ'actio du maître» et n'avaient lille uti/l ité qu'en fonction de cdui-ci. En échange dell son texte, je lui ai proposé un extr,ait d'un discours de S.S. Jean XXIII à l'oc. casion du Ve congrès de ['Association in.ternationale des éducateurs de jeune inadaptés, Œe 22 juin 1960.. s « Sans doute 'l es éducateurs, formés par des méthodes 'a ppropriées, et utilisant des techniques efficaces, peuvent-ils aboutir à des résu'ltats certains. Une sérieuse préparation ,à l'exer'ci'c e ,de Œa mission é duc at.ri1ce, l'enseignement Teçu, à la fois théorique, prati'q ue et clinique, ~'acquisition des notions pédagogiques sociologiques, biologiques, juridiques et moralles, l'utrli8'ation ju·dicieuse d'un~ éducation -corporell'e, d'une imitation artistique et d'activités d'expression bien conduites, tous ces moyens sont indispensa/h les. MaiS' qui pOUlTaÏt hier cependant qu'en ce domaine la personnalité même de l'éducateur est le facteur primordial de la réussite? Un soli,de équiHbre émütif et inteHectuel joint à Une form'a tion scientifique appl'opri'ée, sont ,des quaEtés requises çle tout éducateur. S'H s'y ajoute en- outre le souci d'un perfectionnement continu et une disponibilité totale au service de l'enfant, son travail sera fructueux. :Mais qui ne voit la nécessirté pour lui d'une sérieuse formation mora!l e l'aidant à mener une activité professionneUe ,d ifficile clans lille vie personnelI1e cle qua!lité, harmonieuse_ ment intégrée avec, ceBe des autres achultes qui sont engagés 'en équipe avec :lui dans le même travaiJ? »

('Catéchèse ,pOUl' ['es 9-12 ans)

Principes méthodologiques d'une catéchèse morale pour les 9·12 ans:

1. Formuler en queil:ques mots le thème, l'idée dominante de la catéchèse. 2. Exprimer en une COUl·te phrase l'attitude concrète que l'on veut éveiiJ!ler chez les catéchisés.

Les punitions dangereuses 3. Déterminer les grandes [ignes de la 'c auserie: Le dernier numéro de Œ'E'cole valaisanne nous donnait une série de conseils très intéressants empruntés à des écrits (le M. E. Beuchat. J'ai particu1lièrement retenu I.adirective généraŒe No 16 re1ative aux punitions: «Evitez ies punitions stupides: copier des lignes, ou cent fois un mot, ou conjuguer un nom,b re impressionnant de temps ... Que le travarl imposé provoque un exercice utile. » Certaines punitions d'une Œongueur inusitée, ayant un caractère presque mécanique cond,a mne l'enf.ant aux travaux forcés. Dans ces ' exer6ces BUppJémentaÎl'es [es enfants ne voient-Ns pas, à juste titre, une condamnation du travaiî, ·du moment que nous nous en servons comnle d'une punition ? Evitons également, par des punitions qui se veulent exempUaires, ,d e transformer un échec scâlaire en une sorte ,d e tare morale qui ne mérite que le port du bonnet d'âne. On risque 'a insi de soumettre vo~ontairement l'enf.ant à une fâcheuse suggestion; «on le rend conforme à ce qu'on lui reproche d'être.» (PTOpOS aux parents et ,aux éducateurs, Dr André Berge, Ed. M?ntaigne).

a) le point de départ concret: un fait de vie d~ ~'enf,ant, un événement Htul'gique (Noël), un personnage bIblIque (JeanBaptiste, un f,ait ,d'a'Ctua[ité ,de Œ'Eglise (la démarche d'e Paul VI pour étab1il' la paix dans le monde). b) l'approfondissement du fait, du r~:it, .de ['événement;. par queUe paroŒe ,d e Dieu aJ1ons~nous 1. eclaH~r, .p ar .que[ faIt .ou récit plus récent aillons-nous [ a<Ctualhser afIn de mIeUX en f aHe saisir le 'c ontenu doctrina!l et dégager ['attitude que ['on veut précisément éveiner chez J'enfant? .. c) la réponse vivante ,de l'enfant à la Paro~e de Dieu: réflexion siiJencieuse, 'p rière, ,chant approprié.

4. Préparer Œes ,activités qui vont permettre l'assimilation' du message et son insertion ·dans Ja vie des catéchisés.

(Suite en page 33)

17


E. V. No 4, décemb re 1966.

1. Thème de la catéchèse Saint Jean-Baptiste a préparé fes foulles à [a venue de Jésus en leur demandant un effort de conversion manifesté de deux manières: aveu d.es fautes et changement de vie.

2. Attitude à éveiller chez l'enfant C'est ainsi que, nous raussi; nous nous preparons à aecueiJir

il est là, mais il nous .faut désiTer qu'il vienne davantage dans

~e Christ à Noël; ~e monde, dans le

mondedesaduhes et ,c elui d'es enfants. AccueiliJir Jésus, c'est Jui faire une p[a'ce dans notre vie, d ,a ns [e sens où Jean-Baptiste nous le demande: confession de nos fautes et participation à la messe, m ais ,a ussi ouverture aux autres en nous effOl-çant de comprendre [eurs besoins et Œeurs peines et de ~es souilager.

3. Causerie a} Point de départ: Noël ap'p roche; est-ee que [e 25 décembre sera vraiment Noël pour vous? S'il y en a parmi vous qui ne pensent qu'aux vacances, au réveillon, à l'arbre de Noël, aux jouets qu'i!ls vont recevoir ... qui disent: Venez divin Messie seulement au catéchisme ou à la messe, pensez-vous que le 25 décembre sera un vrai Noël pour eux? Non ... Et s'iJ en est parmi vous qui pensent? «Moi je suis ,c hrétien, je v,ais préparer une jO'lie 'c rèche ... »? C'est déjà mieux, mais ce n'est pas assez. Que faut-il ,donc pOUl' que le 25 décembre soit vraiment NoëiJ. pour nous chrétiens? ... Il faut 'd.ésirer de tout son cœur que Jésus, le vrai Jésus, viv,a nt, glorieux, ait une place dans notre vie. rI faut. dire du fond du -cœur: «Seigneur Jésus, je suis coléreux, venez me rendre doux! Seigneur Jésus, je suis égoïste! venez ouvrir ,mon cœur aux autres, m'aider à partager! Seigneur Jésus, je suis bagarreur, venez m'aider à faire la paix! ... » b) Approfondissement du message par l'évocation de Jean-Baptiste

1. La jeunesse de Jean..Baptiste et sa venue au désert:

El. y a quelqu'un qui peut nous ,a ider à faire une pŒ'a'ce à Jésus dans notre vie, -c'est Jean-naptiste. Vous lui parlez chaque fois que vous récitez Je Je con19


E. V. No 4, décembre 1966.

fesse. à Die.u (dire [a suhe) ... Vous avez entendu pa,d er de fui à Ja Messe des t rois dernIers d~manches ,d e ['Avent. . Q~i est ~onc J ean-~aptiste? ~n 'cousi.n de Jésus, le fils ,d'EH~abeth, une couSIne de la VIerge Mane. A sa naIssance, IŒ reçut le nom d.e Jean. P~us tard on a ajouté «Baptiste» à s'On nom, parce qu'i[ haptisait les gens d'a ns !le Jourd~U;. . La fa~ille d~ Jean était aisée, eJ..1e ne manquait de rien; mais très vite le Samt-Espnt a faI~ comprendre à Jean que, dans ~e Royaume de Dieu, ce ne' sont pas.les ,b eaux hahlts, une beiJ.:le,maison, l'argent, la nourritul'e qui comptent. ' ,M~rs Jean a quitté sa f amill~e, son village, tout ce qu'il 'possédait et i[ est ~le s !nstaller dans un endroit désert, près du J oUI-dain, [e grand meuve de PalestIne. Là, comme nous (le il'a/c onte l'évangcliste saint Matthieu H vivait très simplement: '

«Ce j~an avaü un manteau de poils de chameau et un pagne de peaq, autou;' des reLns; sa nourriture était de sauterelles et de miel sauvage.» (Mt 3,4) Et que faisait-il dans cet endroit désert? n donnait tout son temps à Dieu: d'une part il Le priait, et Lui demandait d'envoyer sur terl1:e ce Sauveur qui a1'l'a,c herait [es h~)Jnmes à Satan, et, ,d'autre part, quaIJ,d les ,CaI'avanes passaient sur (La route, par !le gué, pTès ,duquel i'l s'était étabH, il [es arrêùit, Hleur ,disait: «Arrête~-vous ...

j'ai quelqq,e chose il vous dire 1» ,«Préparez le chemin du Seigneur!» Et les gens ~'interrogeaient: «Alors, est-ce toi le Messie? est-ce toi qui viens pour sauver les hommes?» - «Non"l'épondait-il, je ne suis pas le Messie. Je vie~s seulement vous préparer à Le recevoir.» (,of. Jean, 1,19 . .300)

"

2. Jean-Baptiste p~êche la conversion:

«Que nous faut-il faire?» deman,d'a ient [es fouies accourues aupil.'ès ,d e Jean. (Ecrire cette phrase au tableau) Que faut-i!l faire pour 'q ue ~e Messie vienne nous sauver? «Premièrement~ disait Jean, ils faut chercher tout ce que vous avez fait de mal, tout ce qui dans votre vie déplaît au Seigneur et Lui demander pardon.»

Beaucoup de gens haussaient !les ép~uŒes et s'en ailil.'a ient. D'autres s'anêtaient. Ds ,descendaient d'e chameau ... ils avouaient leurs f.autes et Jean Œes faisait ensuite 'd escend,r e :dans Jourdain, se plonger ' entièreme~t daIis le fleuve: ,Ce,

le

2'0:

E. V.

No 4, décembire 1966.,

haptême, ~'e~t-à:d~r~ ,ce ,geste d'êt.re "p~ongé ;d.ans l'ea~ ét~it une ,céré,m onie' .bien connue qUI SIgnifIaIt qu on vou~'alt etre lave ,de' ses peches et qu on acceptaIt de faire pénitence pour ses péchés. Bien ,des Juifs, confessant [eurs' péchés, se fai. saient ainsi baptiser par Jean, afin ,d 'être prêts à recevoir [e Messie. " ' Mais quand [es baptisés remontaient sur [a rive, Jean ,leur idisait :', «ce n'est pas' assez d'avoir demandé pardon pour tout le mal que vous avez fait, maintenant il faut faire mieux. ' _ Vous les sol,dats, vous ne devez p,as brutaliser les gens, ni les piil1er; vous devez vous contenter de votre solde. _ V ous, l'es ,p uh1icains, v'ous ne ,devez pas réclamer aux gens p[~~ d'impôts qu'Ns n e ,doivent, et mettre ['m'gent ainsi volé ,dans votre poche (comme le faisait Zadlée, av,a nt sa conversion). " _ Vous qui av'ez ,deux manteaux, ,c 'est un de trop; vous devez partager avec celui qui n'en a pas. ' _ Vous qui avez des provisions en suffisance, vous devez Œes 'p 'a rtager avec ceuX qui n'ont p.as 'd e quoi manger ... (Luc 3,10-15) (Ecrire 'ces phra,ses 'a u ta,b Jeau noir) Beaucoup de gens trouvaient que c'était trop dur;.: l'ls, remontàient sur [eurs chameaux et ils partaient sans avoir rien partagé, sans "avoir essayé de changer de vie. D'autres, au contraire, restaient pour écouter Jean leur parler de Dieu, du Messie, pour ouvrir :leur ,c œur aux 'autres. Ils se pTéparaient a:insi , ~ aocu~nlir Jésus qui bientôt aŒŒait p,asser par là.

c) Réponse vivante de l'enfant: Et nous,qu'aillons nous f.aire pour préparer la venue prochaine de Jésus? A npus aussi, Jean~Ba'ptist~ dit: «Prép.arer le, chemin du Seigneur.» Et si nous lui demandons: «Que ' faut-il faire?» î[-, 'noùs répond comme aux gens de Palestine: il faut croire que - Jésus vient' nous s~uver et l'accueillir. H faut: " , _ ,c hel'cher tout ce qui dans notre vie ,déplaît au Seigneur 'et [ui ,demander pardon: 'b ien préparer notre 'c onfession de Noël, accuser 'sincèl'ement toutes nos fautes et 1es réparer ... _ 'c hercher à réparer 'l e ,m,al que nous ,a vons fait en fai's ant du ' bien à la place. Vous n'êtes pas soldats ... vous n'êtes pas pubHcains .. : vous 'ne poùvez pas partager vos vêtements ... mais i~ y a beaucoup dè choses que vous pouv,ez faire pour soulager- les peines des autres. Qu'est-ce que vous pouvez f ail~e?.. (faire chercher des exemples concrets)


E. V. No 4, décembre 1966.

Ceux qui ne font pas attention aux pal'oles d·e Jean-Ba·p tiste, qui ne pensent pas ,au~ .autres, qui rest~nt enfermés dans leur égoÏ's me, tant pis pour eux: .~e 25 ,decembre ne 's era pas vraiment Noëll pour eux, iils ne verront 'pas [e Sauveur envoyé par Dieu (-cf. EvangiŒedu 4e dim. de [~vent). . ' .- . . Mais nous, nous vouJlons ac·cuei1Hr le Sauveur Jésus. De tout cœur nous 'aillo ns le lui di.r e ensemble en chantant une 'Strophe du ',b eau ûantique: «Venez divin Messie» (CT 17).

E. V. No 4, décembre 1966.

A ueil moment ,de la messe , disons~ous [a prière: Agneau de Dieu ... ? q geste f'a isons-nous en dIsant: . P rends p~t~e . "d e nous..? ' Quel Que signifie ce geste? A quels moments de ila messe {aIBons-nous encore ce m ême geste? Pourquoi?

c) Insertion dans la vie quotidienne:

1. Questionnaire et vie sacramentaire: 4. Activités:

-

Qui est Jean Baptiste?

a ) Mémorisation:

_ _

Que f aisait-il dans [e ·désert? Que d,i sait-il aux gens qui venaient' Ie trouver? IC-omment moi vais-je préparer le chemin du Seign.e ur? (-confession ,de Noël, ouverture aux autres)

- Que dit JeanwBaptiste à ·c eux qui attendent la venue du Sauveur, Jean. Baptiste dit: ,:".

«Produisez donc des fruits qui soient dignes du repentir ... Que celui qui a de quoi manger agisse de même». (Luc 3 ;8,11) -

Que ,dit Jean ..Uaptiste à ceux ,qui refusent de -changer de vie?

- A ceux 'q ui refusent ,d e se 'c onvertir, Je'a~-IBaptiste dit: «Tout arbre qui ne produit pas de bon fruit va être coupé et jeté au feu». «(Luc 3,9)

h) Initiative eucharistique: -

-

22

,L é Prologue de saint Jean: év, ~gi~e ,du jour ,d e Noëll (3e messe) Faire lire le passage qui ·concerne Jean-Baptiste. Quelle fut la mission qu'e Dieu a confiée à Jean-B.aptiste? (être le témoin ·de la Jumière, ~e précurseur du Messie) Comm~nt .J~an ..Baptiste s'est-il acquitté de cette mission? (par sa vie de 'p énitence, par s'a prédication ... ) L'Agnus Dei de Œ 'a Messe: Faire trouver aux enf.ants le sens de chaque mot de cette prière. Qui a 'donné à J.ésus ·ce nom ,d 'Agnus Dei? (cf. Jean 1,35-36). L'autre ~aint Jean, Œ'apôtre, appel[e aussi Jésus un Agn'e au dans un passage de fa Bible que nous ,avons déjà [u au moment '·de [a Toussaint· quel est 'c e livre? (['Apoca~ypse, 4 et 5). '

2. F otmation ,d e ~a conscience: Quelle peine vais-je sou~. ager cette semaine? Que vais~je partager? Avec qui? Comment? . , (Atttention à ne pas encourager chez les enfan~s un sentIment de supeTiorité "à l'égard de ceux ;qu'ils veulent secouru, un~ 'Sor~~ 'd e pate~na­ lisme. Jil ne 'S'agit ,p as ,d 'une coMecte de vieux joue~s InutiiHsables, nI de visite ·à un vieiJlŒal'ld qu'on ne verra 'p [us... ) d) Etudier et expliquer le chant: Seigneur, venez ... E ~O. ISeigneur, venez, ta terre est prête po~r vous ac~u~il.hr. Seigneur venez sur n'Os sil~ons ie graIn 'p eut munr. ,Car toute" ,c hair attend ie Verbe de'D'leu. . Qu'à notre .désir enfin se rouvrent les cieux! Abbés Bovier et Pra[ong


E. V. No 4, décem'b re 1966.

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Dans son ensembŒe, [a faune , et 1a f1or-e montagnardes ne diffèrent guère c· e\lŒ.e~ des terres basses. fi ne s'agit p:as d'es'p èces nouvelle s mais bien pŒut ôt d'espèces modifiées p.ar le ' miŒieu et adaptées à ce mi1ieu pOUl' el1les si rude, au point d'être " incapab~es ,d 'en sortir pOUl' gagner des terres pŒus basses et p[lls f avOl'ables. C'est en sorte une rép1ique de ce que nûus pouvons ob servel' pOUl' : l e climat qui est celui de h zûne ,c:limatique généra'l e m.ais retûuché et .merdifié par Œ'<illtit,u de. Cetla nous étOlme pu11ement, 'p uisque -de tous Œes facteurs physiques le cllima.t ~st, sans 'c ontre dit, ce[ui qui gouverne !le p]us intensément 'l;.vie: des, plantes et ,d es animaux. Ces phénomènes ,d'adaptation sont certainement pJus intéressants pour les sim'pŒes profanes que [a description .scientifique 'et systématique' ·d es, diffél'entes espèces .ou grûupements,

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, La faune montagnarde l, ·.

Les anim,aux, les gros surtout, tiennent en ID'Onta'gne moins de pJace que les plantes oar ms sûnt moins nom.breux et se dissimullent plus facilement, Le reHef impose aux quadrupèdes ·de grande tai[i}e une agilité très poussée, qualité vitale pour eux. C'est Œa sûreté du pied qui se pûse au bon endroit sans jamais glisser. Le Dr M'ar,O{~1 Couturier, grand spécialiste en Œ ·a matière, nous dit en parlant clu chamûis: «Un sabot éla,s tique, à soJes creuses en dessûus et pouvant s'ecarter ou jouer l'un pa'r l',a pport à 1'mItTe, en fait 1e roi de h mûntagne.» TI 'affirme ,·avoir ûbsel'V'é une har,de de chamois (isal'd's) descendre une dalle de 12 m ètres' presque verticcde etceŒa sans glisser. ' Le yack tibétain et le bouquetin .ont eux aussi le pied très sûr. Le chamois une agiHté et une fûrce extraordinaires lui' permettant de gravir il la 'Course des pentes très r.aides ·e n terrains difficiles et de se livreT à de véritables

y aj oute

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E. V. No 4, décembre 1966.

E. V.

alCl·obaties. IJ n'est Idésarmé que ,d evant ce~ains obstacles: fissures étroites, parois verticales, cou1loirs de glace très incHnés: 1'homme n'y passe que grâce à ses mains, à son pioŒet, à ses crampons et à sa covde.

L a t endance au méU.anism·e ou co[oration n.oire a été observée chez [es 'c o[éoptères, les papillons, Il es saJam-a ndres, .les vipères ...

No 4, ,décembre 1966.

La tendance inverse .ou al,b inisme-affecte Œe 1ièvre et [e lagopède spécia1ement. Le mélanisme est permanent tandis que J'Mbinisme est saisonnier.

L'adaptation au climat comporte de nombreux aspects La raréfaction de 1'air aaisse les insectes in-d ifférents. On peut ~es exposer à 1110000 mm. sans les tuer. Vautours, aig'les et condors sont capables de s'élever à 700 m. en vo!ant, mMgré la faible portance de l'air, iŒs peuvent ég-a lement descendre jusqu'au niveau de Ja mer, ainsi le condor des Andes cher-c he sa nourriture sur les côtes du Chili et de Patagonie. Les œufs -d u condor éolosent à 4800 m. ou l'oxygène a diminué de 54/100. Les oiseaux migrateurs moins puissants qui traversent les A!lpes ne volent guère -au-dessus de 20:00 m., Hs utillisent Œes va(Jj}ées et aes cols po~ traverser les chaînes de montagnes: as ne sont pas adaptés pour ~es hautes a1tltudes.

Le froid élimine de n.ombreux animaux de Œa montagne mais beaucoup surmontent cette difficu1té: la vigogne, il'ours, Œe chinchiil!la, la 'p anthère des neiges de Mongolie se couvrent -d 'une fourrure corn'm e leurs congénères du gr-a nd nord. Les insectes et Il es reptiles profitent de lI a différence de température (croissante avec J'altitude) entre le sol et 1'air ambiant: 1 0 5 à 1 000 m. et 3 0 6 à 2200 m. Les z.ones à l'ombre ou exposées au nord hébergent moins d'animaux que les pentes et les parois exposées au soleil..

L' hiver est aussi redoutable aux animaux pour le manque de nourriture Les uns répondent par l'hibeTnation (vie ralentie): marmotte. ElŒe vit sur sa provision de graisse Ide ['été grâlce -à une grande éc.onomie:

1. respirati.on Ilente cons.ommant 30 à 40 fois moins d'.oxygène 2. température abaissée d-e 10 0 per-d moins de caUories par échange avec le miŒieu ambiant - pas très froid puisque enfoui dans le so[. Les ours et les écureui.1s hibernent aussi de façon pius ou moins comp[ète. Dans les Alpes [es animaux à tem-p érature vaTiable entrent naturellement en léthargie. Les reptiles peuvent être ,congelés sans dommage s'ils dégèlent [entement. I.l existe une sdluti.on plus simpJe: l'im-m igration 'S aisonnière. Le chamois qui l'été hante les rochel's à la limite de Œ'hetbe, descend en hiver dans h zone des forêts souvent t-r ès has pour brouter 1'heI be sèche, les feuill.les mortes, les lichens. Les migr-a tion sont -p ratiquées par d-e nom-b reux animaux en particulier par -les oiseaux. J

Principaux habitants de la montagne

17°,

Les insectes ti'e nnent parmi eux une place consid,érahtle du moins les insectes diurnes car [·es noctamhu1es sont chassés par les nuits froides ou obligés de vivre 1e jour.

La faune ne se rit pas pour autant -d u fr.oid, le nombre des espèces diminue avec l'ailtitude. Au Tyr01 sur 240 espèces ·d'escargots on en trouve 80 dans la zone alpine (forêts et a,l pages) et 8 seulement dans !la zone des neiges. .

Taons, mouches et m.oustiques si ,désagréables aux ,alltitudes moyennes, régions d'élevage où Hs parasitent SUI! le bétai1, s'arrêtent assez tôt ~aincus par le froid et le vent. La violence du ven't donne d'aihleurs une 1arge pla.ce ·a ux formes sans ailes ou ne volant p~s surtout chez 1es colé.optères et Œes sautereŒ1es. Les papiI10ns mettent en évidence leuTS -c ouleurs et Œeur agitation mais volent en généra1 près du s()ll par -c rainte -du vent qui les emporte à ,de très hautes altitudes (6 300 m.

En hiver ~a neige oiffre une bonne protecti.on. A une température -d e il ne f.ait que - 1 0 6 s.ous 50 cm. de neige.

Les insectes à métamorphoses -c omplètes pJus résistants ['emportent sur ceux à métamol'phoses inc.omp'lètes plus ;gensÎ'ljles au froid. La tail1e pour les individus diminue comme pour les plantes. La reproduction se rallentit: une génération de mouches au Heu de deux, par contre b durée du plein développement double.

Changements de couleur: i1s sont en rapports avec des phénomènes climati. ques: température, humidité et radiations ultraviolettes.

26

Himalaya). Une espèce, le Bombyx alpica est si bien adaptéè que ses larves descendues en plaine ne se -d éveloppent pas. Les cOiléoptères .qui vivent sous [es pierres, -dans îa terre ou dans les fleurs sont m oins -apparents mais'plus nom-b l·eux. 1 .... , .') -~


E. V. No 4, décemhre 1966.

Le temps des économies

Un coililembole, la 'p uce ,des glaciers vit sur les névés et les glaciers où' elle se nourrit ,du pollien Ides conifères amené ià par iJe vent, eUe gèle l'a nuit mais se l'échauffe le jour gràce à sa ,c ouleur sombre. C'est sûrement la seule espèce à vivre au-de/là ,d e la limite des végétaux. Les 'a r.aignées, nom:b reuses, montent très haut, on en a 'cueilJ1li une à 6 170 m. sur l'Everest. Les escargots se hissent jusqu'à 3 000 m. dans les Mpes et à 400.0 ' au KHi. mandjaro. La présence des amphibiens suppose une humidité suffisante. Dans les Andes des grenouil!J..es atteignent rra zone des neiges à 4 560 m. Le record pour 'c ette fami:l'le revient à un ,crapaud de il'HimaiJ.aya observé à 5 OOÜ' m. Dans .Jes Alpes une grenouithle s'élève 'à 2600 m., une safam'a ndre à 3000 ru., la vipère commune à 2750. m. Le 'c améléon vivipare ,d e l'Afrique 'c entra[ à 3 200 m. et [e scinque à 4000 m. sur le IGlimandjaro. Le lézar,d de ['Asie centra['e, ovipa'r e à basse aatitude, est vivipare en montagne. La truite existe jusqu'à 2600 m : ·d·ans les petits Œacs ailpins. Les gros animaux mieux pl'otégés du froi,d par ileur sang chaud s'arrêtent vers Ile haut par le manque de nouniture et d'oxygène. lis sont essentieJllle. m·ent herbivores. Dans les Ailpes, [e record ·d'altitude pour ~es mammifères est détenu par un rongeur: le campagnol ,d es neiges observé à 4 000 m. d.ans le Finsteraarhorn, il se retire l'hiver ·dans Iles g,a'leries où i:J accurmu[e Œes provision~.

La marmotte atteint 3000 m. ,d ans Jes Alpes et 4800·490'0 ·d ans PHimalaya. Le chinchilla des Andes monte jusqu'à 5000 m. Le J.ièvre varialb le cantonné de 1 550 à 2 30'0 m. ,d ans les A1pes monte à 5 500. m. ·dans l'Him,a[aya. L'ours s'abrite dans :les forêts. Le chamois (une anti~ope), ~e bouquetin (tille chèvre), [e müufŒon (un mou· ton) suivent la végétation jusqu'à ses emplacements ,l es plus élevés. Ces très hautes altitudes prouvent que la vie anima'le probablement par l'effet conjugué de ['adaptation à ces régions glacées et la concurrence qui règne plus ba's est capabJe ,d'aihler jusqu'à la ilimite ,d e ses possibilités. E. M.

celui de l'épargne

CAISSSE D'ÉPARGNE DU VALAIS 29 28


1 E, V. NO' 4, décembre 1966.

Page à détacher et à retourner au professeur Roller

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Avec le numérO' 25, nO'tre bUiNetÏn achève sa cinqlueme année d'existence. Durant le lustre qui vient de s'écO'uler, nO'us avons appris beaucO'up de chO'ses; nO'us avO'ns eu, ~es uns et les autres, le priviJège d'entrer en cO'ntact avec piusieUirs persO'nnaHtés qui fO'nt prO'gresser l'enseignement de b mathématique nO'uveŒle ; nO'tre hO'rizO'n s'est êlargi. 1ll nO'us semble que Ile mom'e nt est venu, pO'ur le Bu'llletin, de passer du souseusemhle péd,agO'gique Ides Nornhres en cO'ruelHs à un ensemble p~us vaste. Ce changement, nO'us ['annO'nciO'ns d'laiiNeurs dans notre numérO' 2 de juin 1962 lO'rsque définissant nO'tre O'bJectif, nO'us ,disiO'ns, 'p adant du ' buHll,e tin: «Il entend demeurer ouvert et ambitionne de pouvoir se situer dans le grand ensemble de la mathématique moderne et des travaux pédagogiques qu'elle suscite.» Aussi désirO'ns-nO'us, aujO'ur,d'hui, affirmer nO'tre intentiO'n de toujO'urs en donnant au bulletin une nouveJJle 'éllppeil!lation. LaqueUe trO'uver? Nous faisons pour cella appell aux ~ecteurs du buNetin - ils sO'nt p~us de :deux miil.Œe a,ctuenement en comptant 1es abO'nnés à «L'gco~e vaJ,a isanne» - pOUl' requérir le,u r avis. Voi'ci quelques a'p 'peNations. Que chacun veu~Ne bien [es lire et nous dire, en les numérO'tant par O'r,dre de ' préférence (de a à n), 'ce/Mes qu'ill pl·éfère. Ne rien mettre si une appeilJlatiO'n ne plaît pas. En revanche, prière de prO'pO'ser toute autre appeLlatiO'n qui aurait vO'tre agrément.

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E. V. No 4, décembre 1966.

l'ange gardien de l'espace sçolair.e iLe développement -des écoles secondaires dans notre canton - cléve10ppement nécessaire est-il besoin de le préciser - a fait .oublier, à cer~ains esprits. .mal informés, l'importance capita,l e des éc01es priinaires. Ce n'est pas .du tout l'avis d'un pédagogue éminent, Georges Gusdorf, professeur à J'Université de Strasbourg qui é:rit dan~ so~ H~re «~ourquoide~ professeu~'s? » (Ed. Payot) ... «~e maître de recole prImaIre IntervIent au matm ,de la 'Vle, pour rellayer le pere et la mère ,d ans la fonction eapitail.e ,de témoin et ,d 'indioateur du Vri:lÏ, du Bien 'et du Beau. TI lui appartient de servir de refuge à toutes les espérances déçues; l'ordre du monde et for,dre dans l'homme reposent en lui. Digne ou indigne, et qu'ill. le veuille ou non, ~'instituteur, au }J'lus mo,d este degré de l'enseignement, jouit ainsi d'une autorité spirituelle qu'aucun autre ne possècle.ra parmi ceux qui Œui succèderont pour ,a ssurer la fonction _é ducative dans le développement de renfant et de l'ac10~escent. Tous les nlaÎtres à venir, quelle que s<?it ieur va~eur, ne p arviendront pas à -ég.a ler le pr,estige dont se trouve sans peine revêtu l'ange gardien de U'espa-ce scolaire aux yeux de l'enfant qui fr.ancl~it po~r ' l~ première fois, ,avec respect, crainte et tremblement, le seuit! de, la maison ,~'éc01e. » . _ 'Cette constatation réconfortante balaie .également l'opinion erronée ·et pourtant .courante de ceux qui pensent qu'il est facile , de faire la dasse . aux tout petits, qu'i'l n'est même pas nécessaire de' suivre un cycle d'~tudes complet pour remplir 'c~tte fonction. .. . . Xavier Jorjanne

La mathématique d'aujourd'hui La mathématique et ~'école La mathématique à l'éco[e Apprentissage de ~a mathématique Initiation à la mathématique Présence de la mathématique Présence de 1,a mathémta tique à

r éco~e

La mathématique et ;tes enfants

Autres propositions:

Télévision Trop de violence!

lVlerci pour vos promptes réponses (avant Noëi). A chacun mes messages les meillJ.eurs et mes vœux, déjà, pour 1967.

S. Roller Service de la recher'c he pédagogique '63, rue ,d e ,L ausanne 1202 Genève

ERRATUM

Travaux d'enfants, page 4 du dernier bU'Ne'tin, Jacques ' And;ioé, première ligne, lire «'c 'est pJus petit que toutes les réglettes ·d u monde» au lieu de «c'est p[us grand». 3'2

Des faits

Dans une cour de récréation, lill· garçon de 12 ans frappe Son camarade au visage et.Je précipite ·a u sol. Son agression se termine 'par lill coup de 'pied asséné dans la poitrine du vaincu. La veiHe, à la télévision, fHm policier 'Contenait une s'cène semhlable. En France, un garçon de Il ans s'est pendu ~ une espagnolette; que~ques jours auparavant, il avait yu la même scène sur [e petit écran. ,E t voici plus grave encore: un garçon de 17 ans, travesti en femme, est trouvé pendu. Deux .foulanTs noués avaient été utilisés pour le suidde, comme dans ~'émissi on relatant les 'c o:pditions ,çle la mort du prince de Condé au .château de Saint .JL eu. Aux USA des vagues de crimes ensanglantent [es rues, les sa[[es d'un hôpita'l , les 'cou rs d'une univer,s ité du Texas. Les jOlll'naUX américains révèllent que .durant ~a sem aine de Noel 1965 on a. ,d énombré sur l'ensemble des chaînes américaine,s

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95 meurtres 78 fusi~.Iages 9 enlèvements, 9 ho[,d-up, 44 batailles à h mitraiUette " . ~ 2 assassinat's au 'p oignard, 33 m ,a traquages, 2 fragelhtions, 2 empoIsonnements~ 2 bombardements.

Or ill semble que ce groupe marginall d'enfants en danger s'accroisse rapidement de noS j ours. Ce qui explique sans ,doute les faits m'e ntionnés au ,d ébut de cet article et l'inquiétude des pouvoirs puhlics et des éducateurs.

Deux garnements essaient de faire dérail[er un train en utilisant les p r océdés des agents secrets complaisam,m ent décrits par une émi's sion documentaire.

Les inadaptés, pŒus m'a(l léabJes que l,es autres enfants, ~es instables, [es émotifs, toUS ,ceux qui sont 'p réoccupés à maîtriser leur propre agressivité, 1es maŒ aimés subissent plus faciŒement, p'lu,s profondément les effets néfastes de la représentation d e la violence. «De nombreuses observations m'o nt'r ent que ces images brutaJes longuement ,déversées 's ur un adolescent sensibill,isé, i'so~é et insulffisamment en cadré, finissent 'p ar faire pencher la baŒance et favoriser ['inadaptation à la vie famiHale, socia~e ou professionneLle.» (Ur Jacques Bergier, chef du Service de i'en{,ance ,du 'c anton de Vaud). Jamais 1'a téllévision à eil1e seufe n'a provoqué une mah,die nerveuse, une évo:l ution névl'otique ou psychotique.

Aux actualités télévisées malheureusement remplies ,de massacres, de tueries, de bagarres, succèdent, sur le petit écran, les films poili'c iers où l'on. s'entretue avec application, les dram,atiques qui baignent d,a ns le sang et les feuI1lletons où le revolver et le coup de poing sont rois.

Le besoin de violence ... Et les enfants regardent toutes 'ces i'm ages viollentes, enregistrent~es ~rutaHtés, les aim'e nt peut-être car h violence est en eux avant d'être d ,a ns ~es Images de ciném'a. Vous en 'doutez? Que font-ills, ,dans tous les pays du monde lorsqu'ils passent la porte ,de 1eur classe pour ,a ner en récréation? Us procèdent dans la seconde même à deux gestes spontanés, inconscients et immédiats: i[s poussent un cri de délivrance semblable à celui ,de Tarzan dans la jungle et bourre les côtes de leurs voisins. L'enfant a besoin de violence. La mu~tip'li.cation d-es écr,ans fami\liaux leur fournit aujour,d'hui à ha~te doge une représentation de la violence de plus en pius envahissante. Cet envahIssement préoccupe tous les éducateurs. Les «étranges hl,carnes» préparent-'etlJles l'avène. ment d'une génération ,de Frankenstein, de sa,diques, de déséquilibrés? La télévision est-elle la nouvelŒe E 'coJe technique des d,éJlits et des crimes?

... et ses conséquences TI est certes difficile ·de répondre à toutes C'es questions et de mesurer notam. ment les réper'c ussions que 'p euvent avoir sur la Jeunesse Il es scènes de vio~ence répétées à la télévision. D'abord par,c e que ce problème est nouveau. Contraire. ment au cinéma, la télévision bénéficie ,d'une sorte de caution: eUe est familiale et familière, 'ce qui a'OcroÎt sa réce'p tivité. D'autre part la répétition propre à.la télévision favorise l'accoutumance qui rend tout naturell. Enfin, comme le relevait récemment une note du conseil d'administration de l'ORTF consacré à ce problème, «la vio~ence survient souvent à la télévision s'a ns qu'on s'~ attende. TI y a un effet de surprise, donc, généralement pas de préparation possIble.» La vision ,d es actuaJités, par exem'pŒe, dont i',a uthentioité ne laisse aucune espèce de doutecontdbue à renforcer [a réa~ité du spectadle qui suit. I!l est norm'al que Il e créd'i t ainsi gagné sur ~'esprit ,d,e l'enfant s'·étende à l'action roma· nesque du feuilleton ou ,de l,a pièce retrans'm ise. Que nous apprennent les enquêtes entreprises' sur ·ce sujet ·déHcat? Toutes s'accord-ent pour reconnaître 'q ue Œ 'a télévision, si 'b rutai'e soit-ei~e, ne fait qu'ef. f1leurer les enfants normaux, bien adaptés, a'p partenant à ,des foyers éfJl!i1i~rés. Mais, tr,!um,atisant des ,enfants et ,des ,adolescents ,dont Œ'équillibre psychIatrIque est ,d éjà atteint - situation famiilia1e perturbée, santé fragile, etc ... - eUe provoque en certains cas ~e choc ,d écisif qui peut entraîner [.a catast1'o'phe. 34

La «catharsis» Cel'tains psy'c h01ogues n'hésitent pas à affirmer que ~e's fi!lms violents peuvent, par un p hénomène dit ,d,e «'c atharsis», 'l ibérer, décharger renfant et J'.adolescent de leurs tendances agressives, de Jeurs instincts exigeants. Es insistent sur la fonction Hbératrice du 'c inéma qui offrirait \j'occasion d'une satisfa'c tion symbolique. Le spectadle Id e scènes violentes 'p erm'e ttrait la satisfaction de puŒsions qui risqueraient ,de se manifester dans Œ,a vie quotidienne. Voir faire certaines choses dispenserait ·du besoin ,de les faire soi-même. Les partisans 'de cette théorie pensent que les fantasmes spontanés de l'enfant ou de l'adolescent dépassent en violence tout ce que on peut imaginer et que fe spectade de scènes brutales devient bana[, reste sans effet ou fait même ,d u bien, en rassurant ['enfant ou l'adolescent et en diminuant son anxiété . La note d'orientation de i'ORTF à ['aque:J~e je faisais aHusion d·;dessus rappeHe implicitement cette théorie: «11 faut reconnaître que la viofence est dans la société et qu'eUe est en nous-même av,a nt d'être ,clans Œes images qui nous heurtent. Le spectade de la vioŒence est Ile reflet de nos mœUI~S, ['expression cle nos instincts refoulés. La présenter peut ,donc être bénéHque: cette image éol'ahe une réaHté qu'il faut apprendre à regarder en face. il arrive qu'eUe nous aicle à nous délivrer ·d e nos passions.» Jean Le Duc, ,dont je vous ai recommandé à plusieurs reprises Œ'admirabŒe «Au royaume du son et ,de ~'image», (Hachette) a parfaitement ana'l ysé cette cathaJ.'lsis : «Grâce à h séduction particuilière de l'image animée, ~,a représentation dramatique, 'CeHe des sentiments et des passions, ,d es situations et des aventures, provoque une délliv'r ance, !la catharsis des Grecs: les acteurs portent sur eux, assument de façon fictive un poids dont seclécharge sur eux le spectateur.

r

On peut voir dans ce fait [e transfert par iequ,e l ['âme se souŒage d'une surahondance de vie affective en projetant dans le spectade ~es impullsions trop violentes qu'elle ne peut ou ne doit, pour maintes raisons, assouvir dans la vie réelle.» " . 'Ce phénomène est incontest,ahle et n'est 'p as H'm ité au cinéma, «mais il paràît mtensifié et amplifié par Œni, en ce sens. que le théâtre et Œe l'oman n'ont 'pas un égai pouvoir». (Jean Le Duc, op. cité). '

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On peut citer comme exemp[e à J'appui ·d e 'c ette théorie 1e psychodrame qui permet à des nlall a,d es mentaux ,d e j'Ouer eux·'I.nêmes leur propre cas. Ce jeu psychana1lytique qui ,comporte plusieurs v,ari'a ntes dénoue Jes 'confilits intériellts en les recréant de façon d'abOl,d imaginaire, puis symbolique. (Voir: «Le ' psychodrame ana'l ytique 'chez J'enfant», Di/diel: Anzieu, Paris, PUF). Da,n s un entretien .très récent, ~e 'Ctinéaste Hitch'c ock confiait à son interlocu. teur qu'iIl tournait des fihns poHciers pour dissua;der 1es meurtriers en puissance pour les purifier. Ah 'q uestion: «Vous n'avez j,amais craint ,d'être condamné po~ incitation au meurtre? », il répondit: «Au contraire je tue à la place de ceux qui en ont envie. Ils sortent ·de mes fiilm's soulagés ele leur agressivité.»

Rôle des parents Reste à savoir cependant si l'opération n'aura que des effets avantageux ou sa'Îlltaire sur l'esprit de ~'enfant. Tout dépend de fétat d'esprit du gosse, de- son milieu f'a m,Niall . Tout dépend aussi ,de ;l a représentation de Ja violence. Un enfant est plus sensible à la violence si la scène se situe dans un milieu proche' du 's ien, ,avec ,des instruments qui font partie du c.a'Clre quotidien. TI ~e' faudrait pas cependant qu'au nom de -cette théorie, qui paraîtra spécieuse aux yeux de 'c ertains, 'l es réalisateurs de télévision abusent ,du pouvoir purgateur dont i:l s disposent, aŒrrument ·des incendies pour provoquer ['hél;oïsme ' eles pom. piers! Comment ne pas rappeler, en guise de concJusion provisoire, ' cette règle pro'p osée par i'QRTF: «11 dépend ,des parents de préserver les enfants de cel'. tains spectacles tant qu'ifs ne sont pas préparés à fes recevoir. C'est aux parents qu'il revient d'estimer .J.es dangers que présente teUe émission pour tel enfant de tel âge, à tel moment, dans tell milieu so'c ial. Aucune , mesure extérieure d,e contrôle ou de censure ne peut résoudre un problème d'autorité et un pro. blème d'éducation positive et individuelle.» 'Les parents doivent régler et mod·érer l'usage de la télévision en équilibre avec 'les études, le sommei::t et Œes jeux; S'é~ectionner [es programmes en ' fonction du cas particuJier que représente chaque enfant; intervenir lorsqu'une émission produit un trouble quelconque. La meilleure façon de contrôler [es réactions des enfants es't de suivre l'émission avec eux en les observant.

Hermann Pellegrini Note: La revue '«C~nstellation» ,du mois d·e novembre a consa·cré un article d'inf ormation générale sur l.a télévision et les enfants et cite, co·m me remède contre les excès de vioŒence: «La science éducation». TI s'agit 1à d'une méthode employée en Angleterre, en 'AHemagne, en Pologne, ,destinée à faire comprendre aux enfants 'c e qu'est Œa téJlévision eUe·'m ême. Des visites sont organisées dans les studios. Les enfants conteIup1ent et manient c.améras et décors. Hs découvrent leur héros - cow.boys ou bandits - en costume ·de vil::te. Du même coup, après quelques séances, le spectacle télévisé tend à perdre son caractère magique et à entrer dans l' or,dre nature1.

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Nos collègues

MARCEL HUBERT anczen inspecteur de ~ymnastique nous a quittés

Le 29 novembre ,dernier, une foule émue se pressait en [a cathédrall e de Sion pom' rendre un dernier homm,age à M,arce[ Hubert, ancien inspecteur de gymnastique du üanton du V ail ais. Des m·agistrart-s, des officiers ' supérieurs, des personnalités ,d e ~'E·coŒ'e fédérale ',de Macohn se mêlaient aux brancardiers ' de Lotudes, aux infi.rmes dans Jeurs foa'uteuiJ.,s roUlal1Î'S; et [es bannières ' de nombreuses sociétés mifitair-es et civi~es venaient s'incliner sur ~e cercuei[ de ce grand serviteur du pays. . Marce'l Hubert? C'était, 'p our nous qui œuvrons dans .le moneJe de Œ'éco~e, le père de la gymnastique S'colaire vailaisanne. Av-a nt iui, l'éduoation physique figur.ait bien dans nos program'm es, mais on lui atta'c hait peu d'importance. Instittüeur·s et ill'stitutôces, insuffisamment préparés à cet enseignement, saori· fiaient voJontiers Jes [eçons de gymnastique aux branches dites principa,les. Et le Va.J.ais :se maintenait fi,dèlement parmi ~es derniers dans les statisttiques . des examens ,d'aptitudes physiques ·a u ~recrutement, S'eull écheŒ de comparaison entre cantons. En 1930, Hubert, âgé de 21 ans, reçoit son brevet d'instituteur à l'école normale de Sion. PJeinement ·c onscient ,de l'importance d~ ['éducation physique sc~laire, mais cons·c ient aussi des lac.unes ,d e sa 'P'répar,a tion -en ce domaine, ia suit, dur,a nt ses premières années d'instituteuT, ,deux cours de 'p erfectionnement orga. nisés p ar Ja société suisse ·d es maîtres ,d e gymnastique. Avec ce maigre bagage technique, mais aussi avec cette foi qui soulève les montagnes, ill est nommé en 1932 professeur à i'école normale et au ,co[ll ège cantona[ de Sion. Deux ans plus tal~d, ,donnant suite à S'a requête, 'le Dépa'r tenlent ·de l'instruction pubHque lui confie aücessoirement [e poste d'inspecteur cantona~ ele gymnastique. Ce fut le début ,d 'une vraie révolution ,de 'l 'éduoation 'p hysique v a'Îai'Sanne. L'inspec. teur avait tout à créer, et SUTtOUt, tout à cOlll'battre: opinion puhlique, pel'·

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sonnel enseignant, autorités scoLaires même, tous p'lus soucieux dru niveau de l'instruction que de la formation 'p hysique des élèves. III faNait un hO mllle exceptionnel p'Our mener à bien cette tâ,che; ill fail1ait un ilutteur acharné une volonté indomptable, un enthousiasm'e ,d'apôtr,e. Hubert fut l'homme d~ ;tai ,s ituation. Et bientôt, ,c ontre vents et mla rées, ifl tirait la gymnastique scolaire de l'omhre pour lui donner [a piace qui lui revenait. 'C ette nature si généreUse ne tarda pas à susciter des ,disciples, et en 1934 déjà, avec un noyau d:e maîtres convaincus, il fOll'd.ait dans le V,atlais ron'lan,d une section de h société suisse des maîtres de gymnastique ,qui devait grouper, en vue de s'On perfectionnement le personnel enseignant 'c ette branche. Hubert d.emanda a,l ors un congé et' ahan donnant son j,e une foyer, sans tr,aitement ni bourse, ill partit pour l'université de Bâ'Ie où ill conquit ,d e haute lutte son brevet fédéral de maître de gymn,astique, le premier ,d u Vahis. De retour à Sion, il se voua corps et âme à S'a tâche. Grâce à son enseignement enthousiaste, l'école normall e pouvait envoyer dans le canton de jeunes instituteurs acquis à la cause :de ~'éducation physique. Deux jours par semaine, H parcourait le pays pOUl' inspecter les olasses, encourageant les b'Ons, 's ecouant les négligent'S, ,a'Pp'Orvant ses 'p récieux IconS'eHs ,à tout le personnel enseignant. A côté ,d e cette ,a ctivité :déjà bien lour,de, i[ trouvait le temps de conduire son associatlon valaisanne et de diriger de nombreux cours de pero fectionnement cantonaux et fédéraux, étendant bien au-delà des limites du canton le rayonnement de sa personnalité. Lorsqu'en 1942 un tragique accident ,de servi'c e miŒta.ire [e doua (définitive. ment dans son Il it, Hubert sut trouver ,dans sa foi ,de grand ,chr,étien et ,d'a ns son tempérament de Ilutteul' ['éner'gie nécessaire 'p our ,c ontinuer à œuv,r er pOUT sa fa. mÎ'l[e et son 'p ays. NouS' ne 'p ouvons nous étell'dl'e, d.ans ['e 'c ad'r e ,d e ces modestes lignes, sur la seconde partie ,de cette vie extraor,d inaire, -dont bénéficièrent t'ant de ,déshérités, tant ,d'œuvres ,d e bienfaisance. 'Combien, 'p armi :c eux qui ont eu la ,chance ,d.e r 'a ppTocher ,durant ces 25 années ,de para[ysie, se sont enridlis, ré. confortés la u conta'c t ,de ,c ette âme d'élite trempée encore 'p ar l'épreuve. L'école valaisanne perd un grand serviteur, un grand maître. Mais les fruits de son œuvre mûrissent, déjà et assurent la permanence ,d e son souvenir. Nous nou,S indinons avec reconnaissance sur la t'Ombe de Marcell Hubert et joignons nos prières à celles de sa f amiHe, ,de son épouse admirable, à qui vont nos pro. fondes condoléances.

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Apprenez~,~ à pasteuriser ,L a consommation de jus d.e pom'm e dans 'notre pays cOlmaît une réjouissante ~ugmentation. La vente de cidre doux qui a, été dans la moyenne annuelle qe la période 1950.1956, ,d e 208000.00 litres s'est éle~ée dans l,a période 1960· 1965 à 2825.0 000 litres,c~ qui ,correspoI,J:d à une augmentation de 36 %. , Un autre . prO'duit sans ,a lcool ,de nos oi-clreries, soit le moût frais du pressoir a'c cuse lui aussi une .a ugmentation de consommation de l'ordre de 26 %. '

De plus en plus, la vaJ'e ur diététique ,d u jus ,de pomme est reconnue et appré. 'ée Chacun de nous a une fois ou ['autre pu Jire dans la presse un article c~n~acré à la valeur diététique ,d u jus ,de pomme. RappelIons ici, une fois de plus s constituants essentiels des fruits que nous allions retrouver dans les jus, : sont : ['eau (mais queTIre eau, filtrée, d.istillée pa-r J'arbre), Jes sucres, les acides cl'ganiques, les sel,s 'm -inéraux, Œes vitamines et [es ,e nzym'es, les al"ÔmeS, !les IIl,atièTes ;ectiques, les tanins et les substances tannoïdes. , En plus de 'ces substances qui méritent notre attention, re:levons encore la présence des 'p rotides, des 'c olorants et ~es huNes, essentieihles qui j'Ouent un rôle secondaire. Les sucres contenus dans le jus de pomme sont immédiatem'e nt assimilarbles p ar Il 'org,anisme humain et fournissent une grande quantité d'énergie qui favorise le travaill mus'c uiaire.

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Les acides organiques Relevons une ,d ifférence essenÜeUe entre les acides des jus de fruits et les autres acides (minéraux et organiques). Les aci'd es organiques qui communiquent le goût acide et savoureux aux fruits, sont brÛ'lés par l'organisme en ahandon· nant leur énergie, ave'c production de gaz carbonique et ,de cabonates aJ.calins. fis n e modifient pas ~'a.}.caHnité du sang, ce qui n'est pas le cas des acides contenus d,ans d'autres boissons. Selon les recher,c hes de Scholz, [es 'a cides ,d es jus de fruits (acides maHque, tartrique et citrique) ont un pouvoir bactéricide prononcé. L'action des fruits est surtout apéritive: iils stimulent h sécrétion de la saHve, des sucs gastriques et intestinaux.

Les sels minéraux lis sont au point de vue physiO'logique d'une grande importance. IlIs a'pportent à l'organisme d'es matériaux ,de construction pour [es os, le sang et les nerfs. Ns neut r<)1isent J'action nocive ,de certains a'c ides (acide urique) et garantissent au sang son a/lcalinité.

Les vitamines Dans les fruits et ie jus nous trouvons les vitamines A, B1, B2 et C. Le tanin est favorable aux intestins, iJ empêche 1a formation d'a'c ide urique dans l'or ganisme.

La pasteurisation domestique des jus de pommes La R égie fédérale des aJ,coo[s encourage la pasteurisation domesthlue des jus de fr uits. Grâce à la Régie, Il e Centre :romand ,de pasteurisation a pu 'met~:r;e sur pied, avec la coiHaboration de l'Association des paysannes vaudoises, un program me de propagande ·a fin de permettre à tous ceux qui disposent de fruits, d'élaborer eux-mêmes 1eur provision de cidre doux.

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Des monItrIces ont été formées, qui se Tend'e nt gratuitement à domicile pour enseigneT aux particuliers J'art de la pasteu'risation. Après une démons: tration, chacun devrait pouvoir pasteuriser aisément. Des cours de perfectionne. men.t sont donnés chaque année, gratuitement en Suisse romande. Un «GUide pour J'élaboration ,des jus de· fruits» est dis·p oni,M e au Centre romand de pas'teu. ris·ation pour le 'pTix l1I'O'clique d·e FT. 1.-. Tous rensergnemeflts concernant [es pressoirs, l'adresse des monitdces ou autres peuvent être obtenus au C. R. P., 2, av. de Rumine, 1005 Lausanne. Tél. (021) 22 24 98. TI vaut vraiment ~a peine ,d 'utiliser ,ainsi les fruits tombés ou souso·calibrés. On obtient un cidre ,doux remarquable pour un prix de revient très bas: de 10 à 20 ct. le HtTe. Le jus de pomme est un facteur ,de santé qui aidera jeunes et vieux à passel' aJltlègrement ['hiver. (H.S.NI. Centre romand de pasteurisation)

Appre'n tissage de. la 'l ecture ~~ Commissiol;J. int~rcantonale romande pour l'étude des prabŒèmes relatifs à J'apprentissage de ~a 1ecture s'est réunie au Château de Neuchâtel le 23.9.66 sous la présidence de M. Eric Laurent. . A .l'issue ·des Idéli'bérations, la commission 'Prit 'les ,dé'cisions suivantes quant à la méthod'e de t1"avai~ à ado'p ter: a) .Les :rnel~bres . ,de la ' ~ommission ex~mineront p[us en .tlétai[ [es méthodes . et 1-es m~Y'ens d'enseignement (apprentissage de la il ecture) en usage dans la Suisse romande; à Œa suite 'd e cette confrontation, ius émettront ,des jugements de vaJeur, des critiques, d.es suggestions; b) Ils dresseront un inventaire ·d es avis émis par des praticiens, des inspecteurs 'scOi1aires, ,des spéciatlistes, à la 'Suite de constatations, contrôtles, recherches et enquêtes effectués objectivement et scientifiquement. (Tenir com'p te, en p.articulier, des ,d onnées fournies par J'enquête fa.ite par le Service de la recherche pédagogique de Genève sur ['enseignement de b ~ecture et de ['écriture) ; c) Le canton ,d e Neuchâtel présentera pour la 'p rochaine séance une liste de principes d,e base d'une méthode d'apprentissage de la lecture en tenant compte des recherches actueJ'les; d) Si le projet paraît intéress'a nt à [a cOlnmission, une première version pourra être éditée provis'Oirement et expérimentée dans un certain nombre de dasses· pilotes de la Suisse romande. Un questionnaire donnera l'occasion aux maÎ. tres ,de se l)l"ononceT sur [e projet dont ils auront fait l'essai. e) Le projet définitif, ,a'p rès avoii" ,s ubit lUIe n~uvene mise 'au pOInt, ~erait édité, soit 'par le seul ,oanton ·de Neuchâtetl, soit 'Sous 1'estampi~Œe des népartements de ['instruction pu'b 1ique ,de tla Suisse romande. . N. B~ - Dans ['es deux cas, i[ y aura Heu de ,prévoir un tirage .assez important, ,afin que ~es cantons autres que ·ceŒui cle Neuchâte[ 'a ient [e ,droit et [a possi. bilité de commander 'c et ouvrage au gré de Jeurs besoins.

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~____P-A-R--T-I-E-O--F-F-I-C--IE-l--L-E-E-T--C--O-R--P-O-R--A-T_I_V_E______~ Voici quelques d~sques d'initiation musicale pour vos cadeaux de Noël: CoiIlection: «La ronde des enfants»: Jean-Sé'b astien Bach raconté aux enfants paT Léon Zitrone. Une visite à l'opéva avec J ....P. Moulinot. Colil ection: «Livre - disque Philips» : 1 Pi'ecolo, Saxo et com'p agnie ou «La petite histoi,r e d'un grand orchestr,e». II Passeport pour Picco~o, Saxo et Compagnie. III Piocolo, Saxo et ~e cirque J oHbois. Correction:: «Le petit ménestreh> : FT. 20.50' le livre .. disque. Jean.JSébastien Bach r,a'c onté ·aux enfants. Beethoven -raconté aux enf,ants. MOZia'r t raconté aux enf ant1s. Chopin r,aconté aux enf ant's. SchubeTt raconté aux enf.ants.

REMARQUES: ces disques peuvent être auditionnés à l'ODIS.

Musée sco1aire de Saxon L'Association [e Vieux-Saxon a créé un musée d'histoÎTe et de folklore dans 1es 10caux ,de la maison d'écoŒe. Une sane est ,destinée au musée scohÎTe en voie 'd 'organisation. · On y trouve notamment 1a reconstitution d'une ancienne sa~[e de dasse, la coHection des manueltS en usage autrefois du matériel tendant à Tendre ~'enseignement intuitif, etc... Pour l'instant, il n'a .p as été possib1e ·d e se procurer ~a série des anciens tableaux de iecture comm'e 'a ussi dre ['alphabet se rapport,ant à cette méthode. Tenant à combler 'c ette Œacune, nous nous permettons de prier ' de personne[ enseignant qui disposerla it Ide cette séde 'c omp[ète ou non, hors d'usage hien entendu, de nous 'l,a prOCUl"eT. C'est aussi avec plaisir que nous rec~vrons des manuels en usage vers [le mHieu ,d u sièclre passé. H va de soi que les généreux donateurs seront dédommagés des frais. Les coml11unications à 'c e sujet doivent être adressées à M. GabtieG. Pinet, instituteur, Sion.

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,Les canons de Valmy

Au personnel enseignant féminin du canton du Valais Vous trouverez d'é sormais au Dépôt une douzaine de couleuTs «Feutrine) 175x180 cm. de Ilarge .p our Fr. 13.- Œe m. Pas ,d'échantHllons, majs veui'l!lez in. diquer la ,cou[eur exacte.

'L e P rix euro,p éen ,du iLivre 'p our Ja jeunesse offert par !la viIJJl'e ,d e Caorfe en a été décerné 'c ette année à un ouvrage d'un ,a uteur français, Léonce BourHaguet: «Les .'canons de Vallmy». Ce pûx ,d'un miŒll ion de [h'es est .destiné, on s'en souvient, à .r écompenser tous (l e.s ,deux ans 'u ne œuvre Httérair·e 'q ui met en v·aleur les Tichesses ·du patrimoine culturel européen et f.avorise une meÏ'lll'e ure compréhension entre les 'p eup[es.

Ita~ie,

Dépôt scolaire pour les ouvrages féminins du canton

Documentation concernant 'l 'enseignement de li a circulation routière à l'école 'L e Serv~ce cantonal de renseignement prim.aire et ménager a le plaisir d'annoncer que Jes membres ,du corps enseignant pourront se procurer auprès du dépôt des livres scolaires, à partir du début janvier 1967, ~e dlasseur contenant les fiches 'd e documentation sur la cÎl'cu!l.ation routière. H n'est pas possible pour l'e moment ,d e donner des indications de prix tout à fait précises, ~es renseignements demandés à ce sujet à l'imprimerie n'étant pas ·p arvenus. On se souviendra ce'p end,ant, puisque ['annonce en a été faite à l'occasion .du cours de perfectionnement, que Œ ·es ,d asseurs ont été oblig,e amment offerts par les sections va[aisannes des ,deux grandes associations routières suisses, iJ.'kCS et Je TeS. Les subventions cantonales sont accordées comme pour Jes manuels officieŒs. La documentation 's ur ~'enseignement de la cir,c u[,ation routière 'e st destinée au maître. !il. f.aut par conséquent éviterd"encommander des exemphires pour les élèves. A l'occasion ,de ['annonce de ·cette 'p arution, il n'est peut-être pas inutille de r,appeler une nouveHe fois au personnel enseignant ses obligations dans le domaine ,de l'éducation des é~èves aux 'p rohlèmes, aux lois et ·aux d.angers de b circulation. De récents accidents ,dont furent victimes dans notre canton et aiHeurs des enfants ,d es écoles sont une preuve tTagique de la nécessité de cette formation. Les instituteurs et ~es institutrices qui ne sont pas en possession d'un permis de conduir'e et qui, de 'c e fait, hésiteraient à pail;}er d'une question à laqueNe ils se sentent ma~ initiés, trouveront dans les fiches de ,d ocumentation la possi. biHtéde s'informel' eux-mêmes avant de former à leur tour l,es élèves. Tous les maîtres, y com'p ris ceux, de p[us en plus nombreux, qui sont des automo· bilistes, sauront, à l'aide de ces fiches, comment mettre progressivement à la portée des enfants petits et p~us grands, des connaissances indispensables à un bon com'p ortement routier. Qu'on nous permette enfin de rappeler également que la Police cantonale vaŒaisanne prête volontiers son concours aux commissions scolaires' et aUX membres ,d u ·c orps enseignant qui souhaiteraient l'intervention de personnes spécialisées. Sion, le 5 décembre 1966.

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