- organiser des actions diverses, exemple: nettoyage de forêts, théâtre ou production dans les hôpitaux, hômes, etc. L'Etat et les communes pourraient répondre aux attaques auxquelles son t soumis les enseignants dans la presse; l'employeur est aussi responsable du bien-être de ses employés.
Perspectives et lignes directrices des interventions de la SPVal étudiées par la CIM - Travaillér pour la sécurité de l'emploi et à la mise sur pied d'un corps de remplaçants; obtenir le numerus clausus à l'E.N.; - défendre les acquis sociaux et les améliorer : congés spéciaux qui ont disparus, adaptation des salaires à la moyenne suisse; être partenaire dans les conflits surgissant entre un ou plusieurs de ses membres et la ou les communes concernées; une personne non impliquée dans un tel conflit permettrait un dialogue plus équilibré; établir des critères de licenciement agréés par l'Etat, les communes et la SPVal; régler le problème du statut de l'enseignant d'une manière claire et satisfaisante; rediscuter la formation des enseignants: mise en place d'une véritable maturité qui éviterait des situations aussi pénibles que celle d'aujourd'hui; redéfinir des priorités pédagogiques pour l'E.N.; intervenir plus fermement lors de l'introduction de nouveaux moyens d'enseignement ou le renouvellement de .certaines branches alors que l'expérimentation s'avère insuffisante; freiner la cadence des recyclages obligatoires afin de permettre une meilleure assimilation; - veiller dans le cadre du français et de l'environnement surtout, à une meilleure coordination verticale (entre les degrés du primaire avec le CO); - faire mieux passer l'information aux membres: le rôle que peut jouer la SPVal pour les renseigner ou les guider; . 20
- la filière à suivre en cas de besoin; le partage du travail (facilité grâce au nouveau règlement sur le mi-temps); - réunir les enseignants par petits groupes pour débattre de tous les problèmes et ainsi les concerner dans la défense de leur profession; - mettre sur pied des groupes de réflexion préparant des prises de position réfléchies pour une prochaine loi scolaire; exprimer haut et fort les avis «valaisans» dans le cadre de la SPR. .
Remarque Ces diverses demandes collectées dans les districts ne sont pas exhaustives, mais elles indiquent bien dans quel sens la SPVal doit travailler. Pour terminer ce rapport, il faut malheureusement reparler de la pléthore et du chômage. - Considérant qu'environ 85 enseignants sont sans poste fixe; - que des fermetures de classes sont encore envisagées pour les 3 ou 4 années à venir; que 543 personnes sont en formation dans les différentes E.N. du Valais alors que l'on ne compte guère plus de 1450 postes et que la moyenne d'âge des titulaires est très basse (32 ans environ). Nous constatons qu'il y a fort peu de chances pour un nouvel enseignant d'être titularisé à court terme. Avec la formation reçue à l'E.N. une nouvelle orientation est possible dans des délais acceptables pour des jeunes de 20 ans; c'est à notre avis la seule solution envisageable. La pléthore n'est pas dûrement ressentie par les chômeurs uniquement; en effet, en cette période difficile, nous subissons toutes sortes de pressions et bien sûr, les acquis ont du mal à être maintenus . Seules une action commune et une solidarité exemplaire des enseignants permettra de surmonter sans d_o mmage ces difficultés.
NB.: sachez encore que les rnelll. bres de la commission sont à Votr disposi tion afin de vous rense~ . 1 gner, de vous aider ou de vous tlI. guiller vers les personnes cornpé. tentes.
Pour le comité SPVal La présidente : Marie-Josèphe Solioz
DÉCEMBRE 1984 N'4
Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand ~écembre
1984
XXlxe année
L'ÉCOLE VALAISANNE
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
RÉDACTEUR
M. Jean-François Lovey.
DÉLAI DE RÉDACTION
Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).
C'est bonnard d'avoar un livret
d'~-jeunesse
~ la lianque cantonale.
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BANQUE CANTONALE DU VALAIS ~ WALLISER KANTONAL BANK .
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~E L'AP~RENTISSAGEDU LANGAGE
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A LA DECOUVERTE DE L'ÉCRITURE
ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION
OOIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.
IMPRESSION, EXPÉDITION
Imprimerie Valprint SA, Sion.
ABONNEMENT ANNUEL
Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).
TARIF DE PUBLICITÉ
Couverture: 4 e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
2e et 3 e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
1/1 1/2 1/4 1/8
1/1 1/2 1/4 1/8
~eo~
Collection LUC et SOPHIE
page page page page
Fr. 3500.Fr. 1800.Fr. 1000.Fr. 600.-
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Des histoires en couleurs Pages intérieures:
• à regarder • à raconter
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• 12 livrets pour introduire l'enfant dans le monde du livre • 12 histoires pour construire le langage et communiquer
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Rabais pour ordres fermes: 5 fois: 5 %, 10 fois: 10 %.
• des suggestions pour l'utilisation des livrets, et des jeux variés dans le guide pédagogique
Le livret de 28 pages Fr. 3.-
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Guide pédagogique Fr. 5.-
DONNÉES TECHNIQUES
Délai des annonces: le 1 er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression :offset.
RÉGIE DES ANNONCES
Publicitas SA, Sion, téléphone (027) 21 2111 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.
ENCART
Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.
Prix ~pécial de lancement: les 12 livrets Fr. 29.60, guide pédagogique offert.
Editions LE.P. Loisirs et Pédagogie S.A. - Case postale 3211 - 1002 Lausanne - Tél. 021/22 4~ ,2,!
Sommaire
Bal hiverne
ÉDITORIAL Jean-François Lovey
Bal hiverne
ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Pierre Pradervand Marguerite Stœckli Anna T. Veuthey
Les passions politiques s 'éveillent à périodes régulières - celles consacrées aux élections - puis s'assoupissent alors que le vrai labeur commence.
Sahel : un immense espoir Formation continue; personnel paramédical Pour l'homme quotidien: Noël
ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Elisabeth Sola Inspecteur de l'enseignement primaire Responsables langue 2 Denise Pralong Jacqueline Tornay
Relations parents-enseignants: un sujet bateau
5
Etrangeté des effervescences programmables.
9
Comme si les amoureux de football ou de hockey devaient réserver leurs fièvres à la présentation des équipes, puis se désintéresser du match proprement dit .. .
10
' 15
EV
De la dispersion dans les classes Allemand: tests 6e primaire fin de scolarité 1983/1984 Environnement 3P - 4P: visite d'un herpétologue , , Connaître les intérêts de l'élève par le dialogue et l'observation 1er degré) . . . Information du service de l'enseignement primaire et des écoles normales Action pleine forme
DIDACTIQUE GRAVE Renée Rey
Série de diapositives: les fermes Le scrabble à l'école; suite
35
Orthographe! tu me prends par la main Tournoi de hockey sur glace Tournoi de volleyball Programme d'activité 1985
39 41 43,
Service EP + EN
VIE CORPORATIVE Ferdinand Bétrisey AEPSVR
INFORMATIONS OFFICIELLES Service de l'enseignement secondaire Joseph Guntern DIP
DIP DIP DIP
NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS CFPS
Liste des récentes acquisitions Bulletin d'information
INFORMATIONS GÉNÉRALES ODIS ODIS
2
21 26 On peut aimer les débats de fond.
29 31 32
A condition que leurs instigateurs remontent régulièrement à la surface. Pour inspirer.
36
44
Aux difficultés que rencontre l'école pour redéfinir perpétuellement ses missions et les moyens de les remplir, s 'opposent beaucoup de prophètes à vue basse dont les solutions simplistes sont truffées de «n 'y a qu'à». Ces gens pratiquent, sans le savoir, une philosophie ' de Jivaros. Toutefois on leur saura gré de ne réduire que des concepts et point des têtes.
Commission de coordination verticale du français: rapport final Rapport de la Commission «Pléthore» . Dispositions du 1er octobre 1984 concernant le transfert des élèves du CO . . . ... Dispositions du 25 octobre 1984 concernant la participation des enseignants aux cours de Brigue 1985 Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique Inscription en vue de l'obtention de l'autorisation d'enseigner Horaire de Noël
DIP
La politique serait-elle le siège des émotions éphémères?
17
En cette fin d'année, soyons indulgents, généreux, idéalistes! A l'enfant que l 'on arrêtera dans la rue, à qui l 'on demandera «qu'est-ce que Noël?» et qui répondra :' «C'est l 'entrée de Jésus dans la Confédération», décernons le titre de poète et non de cancre . Bonnes fêtes à tous.
61
63 Jean-François Lovey
Les droits de l'homme dans tous les foyers Jacky Lagger De Musica nova Photo de couverture : Raoul Chédel
65 67 67
• • •• • • • • • • • • • • • • • • • •
Sahel un immense espoir Le monde appartiendra à celui qui pourra lui offrir la plus grande espérance. (P. Teilhard de Chardin) Depuis quelques mois , les médias débordent à nouveau d'images de désespoir concernant le Sahel. Onze ans après le désastre des années septante, on a l'impression d'une catastrophe «bis », mais en plus noir. Cela pousse de plus en plus de gens, chez nous, à un sentiment d'impuissance toujours plus marqué . A la limite, cela devient un fatalisme qui finit par justifier l'apathie, voire l'indifférence. Or, les médias n'informent pas seulement, ils déforment. «Les communications de masse ne reproduisent pas une réalité , elles la produisent», a écrit un spécialiste de ces dernières, Elisea Véron . L'objectivité de l'information est un des plus grands mythes de notre époque. Face à l'information démobilisatrice dont parlait un récent article de l'Ecole valaisanne, les téléspectateurs que nous sommes tous doivent exiger des médias qu'ils décrivent aussi les expériences qui donnent de l'espoir, cet espoir qui seul peut mobiliser pour l'action. C'est ce que voudraient faire les lignes suivantes . Leur auteur , de retour d'un récent voyage au Burkina-Faso (ex Haute Volta), décrit une expérience qu'il suit depuis ses débuts.
Mains nues contre le désert
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SONIAGA, 5 octobre 1984 : il est près de midi . Malgré la chaleur torride - près de 40° à l'ombre une longue file de femmes , enfants au dos et un gros caillou sur la tête , serpentent à travers la plaine sahélienne brûlée par le soleil. Elles feront cinq à six kilomètres plusieurs fois dans la journée, car leur village, tous habitants réunis, construit , mains nues, depuis 20 mois, une retenue d 'eau , sorte de mini-barrage vital à la survie de la région . Dans mes salutations aux villageois assemblés, je leur rappelle le proverbe mossi, «Si les bouches des fourmis s'unissaient, elles transporteraient un éléphant». Ils ont, ensemble , transporté (<l 'éléphant» qui bientôt irriguera leurs champS:SOYOU, province du Yatenga: dans ce minuscule village burkinabé * un paysan, Hamidou Ban-
da Kogolia, a suivi les instructions que lui a donné l'organisation ((6-S » et construit de petits murets anti-érosion le long des courbes de niveau de ses champs . Cette technique très simple (mais qui demande énormément de travail) a eu des résultats spectaculaires: ' dans une région qui souffre d'une sécheresse grave pour la troisième année consécutive, où sur des centaines de kilomètres je n'ai vu que des tiges de milou de sorgho qui levaient leurs épis maigres et desséchés comme en supplication vers le ciel d'airain , les champs de Banda étaient absolument superbes. Mais le champ de son voisin , qui sema le même mil en même temps que lui mais sans construire les murets anti-érosion , présente la même image dé- · charnée que les autres . - - - -* Burkinabé est le mot utili-
sé pour décrire les habitants de la ex Haute Volta.1I est aussi utilisé comme adjectif.
boisement ~. c~nst~uction , de its nutrition , Jardinage , ecouie~e~t des produits maraîchers, santé de base , etc .
F it absolument unique à ma annaissance, l'affectation dest. souveral.n ' fonds est d u, ress.or deS intéresses . AinSI, les troIs ays sahéliens membres de P6'S» Burk ina-Faso , Mali et Sé~égal', sont divisés en «zones 6.5». Dans chaque zone, un comité de gestion formé entièrement de paysans élus par la base (c 'est-à-dire les nombreux roupements villageois mem~res de l'association) décide quels seront les projets auxquels les fonds seront affectés. En général , les paysans font preuve d 'un très grand sens des responsabilités , car ils savent que l'octroi de fonds dans l'avenir dépendra de la qualité de leur gestion . CO
Dans la seule région du Yatenga (nord-ouest du Burkina-Faso) , plus de 5Q 000 paysans sont re-
Crédit: Erich Schwitz Le barrage de Sorniaga en construction
Le moulin qui fit des petits Depuis quelques années, les organismes d'entraide étrangers ont commencé à donner aux femmes de la région de petits moulins à céréales marchant au diesel - cela évite aux femmes ce labeur éreintant consistant à piler le milou le sorgho plusieurs heures par jour . Dans un village où les femmes s'étaient organisées en groupement «6-S )) - abréviation qui signifie «Savoir se servir de la sai ~ son sèche en Savanne et au Sahel)), nom de l'association dont nous parlons plus bas - un organisme européen remet aux femmes un moulin. «Est-ce que c'est «cadeau)) demandent les femmes. - «Oui, c 'est «cadeau)) leur répond-on. «Ah, mais nous devons ausi faire notre part», disent-elles. Et de se retirer pour délibérer. Quelques instants plus tard, elles reviennent partager avec leurs amis européens l'idée émise par une vieille pay-
sanne analphabète: «Chaque femme qui voudra moudre son mil devra payer une petite somme. Quand nous aurons économisé assez d 'argent pour acheter un nouveau moulin, nous le donnerons à un village ami . Ce sera un moulin «fille )) car les filles se marient en dehors du village . Quand nous aurons économisé de quoi acheter un deuxième moulin, ce sera un moulin «fils )) , car il remplacera le «père )) fati gué )) .
Il y a maintenant , dans la région, toute une série de villages ayant reçu des moulins «filles» et qui s 'apprêtent à en donner à d'autres villages, et le premier «fils)) est né récemment. Une organisation unique en A frique Cette approche de l'aide consistant à apprendre aux gens à compter sur leurs propres forces, qui estiment que la seule «bonne » aide est celle qui se rend inutile aussi rapidement
que possible, est typique de l'Association internationale «6-S)), fondée à la fin des années soixante-dix dans le but de fi· nancer de petits projets villa· geois et des chantiers de forma· tion pour les paysans el paysannes de la région . Le nom un peu étonnant provient du fail que la saison sèche - qui dure environ huit mois dans la région - est une période pendant la· quelle traditionnellement les hommes étaient relativement dé· sœuvrés . Le but de «6-S)) est en· tre autres de leur apprendre â «meubler )) cette période de tra· vau x productifs, agricoles et au· tres. Mais «6-S )) ne fait pas de «ca: deaux )) : elle fait des prêts qUi doivent être remboursés par les intéressés une fois que le projel (par exemple un jardin potager, un élevage de volaille, etc .) fonc' tionne . Pour la formation, «6·S1 prend les coûts des stages à sa charge . Ces derniers portent sur des thèmes innombrables : ra-
Crédit: Erich Schwitz Les villageois assemblés à côté du barrage
groupés en 1024 groupements «6-S)) . Dans l'année écoulée, la région a produit plus de 1200 tonnes de produits maraîchers , surtout pommes de terre , choux et tomates (encore pratiquement inconnues dans la région il y a quelques années) , ce qui fait environ 1 kg par semaine pour 100 000 personnes pendant 3-4 mois (si on tient compte de la moindre consommation des enfants). Pour beaucoup de familles, cela a fait toute la différence entre la famine et la survie. L'activité de «6-S)) réduit à néant nombre de stéréotypes encore trop courants chez nous : que les paysans des Tiers Monde sont passifs et résignés; que la situation au Sahel est sans espoir , que l'argent que nous donnons pour l'aide finit toujours par aboutir dans les poches de quelques riches , etc ... Ainsi Neb Noma Sawadogo, responsable de la zone de Oula, de s'exclamer «Dans les deux départements qui constituent la zone
6-S de Oula, tous les paysans se sentent entièrement responsables de leurs problèmes». La construction des petits murets anti-érosion qui n 'exige aucun investissement financier direct, et que nous avons vus en train d'être érigés un peu partout, permet de récupérer en quelques années des champs qui se «désertifiaient». Et à .I'exception d'une seule zone (sur les dizaines que compte la région), toutes ces dernières ont pu présenter une comptabilité sérieuse en 1983-1984 (vérifiée par un comptable suisse!)
La Suisse au rendez-vous Sans vouloir tomber dans le moindre chauvinisme , on souli gnera que «6-S)) ne serait jamais nés sans le financement de la Direction de la Coopération au Développement à Berne (l 'organisme d'aide officiel de notre pays) , dont les responsables eurent la clairvoyance - et, il faut le dire aussi, le courage, telle-
Formation continue Personnel paramédical
Les cours et rencontres offerts au personnel pluridisciplinai:e engagé par les centres médico-sociaux ont les objectifs sui!ants:
- offrir une formation continue dans les domaines spécifiques de l'éducation sanitaire des adultes , la prévention , ainsi de l'aide et des soins apportés à la population régionale ;
- assurer une forma tion e t une mise à jour dans le domaine médico-social au sens large du terme ;
- rechercher une liaison permanente entre le personnel des cen tres médico-sociaux de tout le canton ;
créer un lieu d'échanges d'expériences et de réflexion au niveau du vécu quotidien sur le terrain dans ces divers secteurs d'activités. Pour l'année 1985, le calendrier ci-après a été retenu .
Crédit : Erich Schwitz Construction de marmites avec de l'aluminium récupéré
ment le projet sortait de l'ordinaire _. de soutenir «6-S» seuls pendant plusieurs années . L'auteur de ces lignes, engagé depuis plus de vingt ans dans les problèmes de développement, n'a jamais ressenti autant d 'espoir que pendant son récent voyage au Sahel. Oui, la situation est absolument dramatique dans la région pour de nombreuses raisons. Oui, une aide d'urgence massive sera nécessaire pendant une bonne partie de 1985 encore, et des dizaines de milliers mourront si cette aide ne parvient pas à ... bon port. Mais quand j 'entends des représentants paysans de villages sahéliens dont les habitants ont vendu même leurs charrettes et leurs charrues pour acheter de quoi manger, dire «Nous avons besoin de secours d'urgence, mais nous ne voulons pas de cadeaux», je dis que quelque chose a changé. Quand, malgré des déboires immenses dûs à un dérèglement climatique sérieux,
des paysans comme ceux de Soussou au Burkina-Faso disent, «De toute façon, nous ne reculerons pas}}, sachons saluer ce courage.
Le désert est en marche, dit-on. C 'est vrai. Les paysans de l 'association «6-S» - et beaucoup d'autres - également. Ce qui m'a le plus étonné, à mon retour, après avoir pendant les quatre jours de l'assemblée annuelle des groupements 6-S reçu un véritable bain d'espoir, fut de me heurter au mur d'apathie ou de découragement concernant le Sahel à mon retour en Europe.
Ceux qui luttent sont pleins d 'espoir. Ceux qui tournent le bouton de leur «télé» broient du noir. Il est temps de réagir. Et d'espérer. Pierre Pradervand Service Ecole Tiers Monde
*** * * '*
P.S. Noël approche. Peut-être certains lecteurs - ou leurs clas· ses - voudraient-ils avoir le privilège de participer à cette lutte de nos amis paysans sahéliens. Ils peuvent verser leur contribu· tian au compte postal suivant: Pierre Pradervand Projets Ecole Tiers Monde 10 - 18780 Lausanne
qui la fera suivre à l 'Association «6-S». Le Service Ecole offrira un cours de perfectionnement sur le thème «Aujourd 'hui, vaincre la faim~ à Martigny en juin 1985. Le cours montrera que l'élimination de la faim avant la fin du siècle est une réelle possibilité (et entr~ autres abordera en détail l'expe' rience «6-S))). .
Ces rencontres sont donc réservées au personnel multidisciplinaire engagé par les centres médico-sociaux du Valais , ainsi qu'aux infirmières scolaires et celles chargées des consultations pour nourrissons.
Cours et rencontres à .l'intention du personnel des CMS Calendrier 1985 Date Lundi 28 janvier 1985 14 h 00 - 17 h 00
Lieu Martigny
Participants Infirmières scolaires et nourrissons
Thèmes Prise de la tension artérielle chez les enfants par le Dr C . Godard , médecin-pédiatre à Monthey
Lundi 29 avril 1985 14 h 00 - 17 h 00
Sion
Infirmières scolaires et nourrissons
A déterminer
Lundi 2 septembre 1985 16 h 00 - 18 h 00
Sion
Infirmières scolaires régionales
Séan~e d'information concer-
Jeudi 26 s·eptembre 1985 10 h 00 - 16 h 30
Sion
Personnel interdisciplinaire engagé par les CMS
nant les directives médicoscolaires 1985-1986 ge journée valaisanne du personnel des CMS Thème à déterminer
Service cantonal de la santé publique Section médico-sociale et paramédicale
Marguerite Stœkli
Pour l'homme quotidien: Noe. .. "
• •••••
Depuis quelques jours, dès que je regarde par la fenêtre, Seigneur, je constate que le paysage «s'hivernalise», que semble se figer la vie de «la nature» préparant ainsi le repos de l'hiver. De cet hiver qui, sous nos latitudes, annonce Noël. Il annonce notre Noël d'occidentaux avec ses crèches recouvertes de neige, ses sapins et branches de sapins givrés, ses pères Noël emmitouflés, toutes images que, avec notre suffisance sécu laire, nous avons exportées à travers le monde, oubliant le lieu même de la naissance d'un Christ juif tant d'ancêtres que de père et de mère .. . Cette installation de l'hiver annonce Noël et, penser à Noël avant sa date exacte se révèle d'autant plus facile que la matérialisation de ce mystère et premier et central de notre religion a été préparée bien avant Ta naissance même, Seigneur, et poursuivie bien au-delà . Elle s'étend, en fait, à l'exemple de toute vie humaine dont elle nous révèle ainsi l'importance , de la décision que Tu as prise de manifester cette vie jusqu'à son achèvement ultime. Et cette décision comme son achèvement et toutes les situations intermédiaires sont partie active de cette vie. De Ta Vie sur notre planète. Ainsi nous trouvons-nous à chaque instant reliés à ce mystère, à cette réalité et, ainsi, chaque instant de nos vies peut-il être éclairé par elle, si toutefois , hOUS prenons la peine de nous en laisser pénétrer, de nous laisser in'spirer, féconder par elle, par elle,
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toujours présente, c'est-à-dire à notre diposition à chaque instant. C 'est ainsi que le mystère de Noël qui est celui d'une nouvelle manière de vivre que Tu es, Seigneur, venu nous montrer, peut féconder, tout au long de l'année, chacune des situations de nos vies. Cette énorme richesse , Seigneur, Tu es venu nous la révéler il y aura bientôt 2000 ans . De cette richesse, Seigneur, si énorme et si simple que la plupart d 'entre nous trop déformés, malgré elle et malgré Ton exemple, par les richesses de notre «civilisation» ne parviennent pas, fau-
te de le désirer suffisamment, à la voir pour l'utiliser ; de cette richesse, qu'avons-nous fait, Seigneur? '" A regarder la vie sur notre planète, mis à part quelques ilôts au milieu desquels Ton souvenir vivant et vitalisant subsiste et féconde les vies (et non les seules «cé·lébrations» .. .), nous devons constater que cette richesse est peu utilisée, Seigneur , et que , pour rester en un Ocident suffisamment vaste pour servir d'exemple, le chrétien vit entouré d'autres richesses, s'en aveugle, s'en assourdit, s'en anesthésie et s'en justifie . Infiniment plus que les Tiennes, Seigneur, il utilise ces richesses innombrables fabriquées par les hommes; dévoré par elles, il en oublie les Tiennes qu 'il déforme pour les rejeter, voire ! les ridiculiser . Les premières, Seigneur, il les a tellement bien présentées que leur utilisation conforme à ses buts d 'homme , à ses décisions d'homme en est devenue loi de
Qui, Seigneur! ~vant Ta ~aissanCl l'œuvre d Incarnation fut ~éjà longue! Pas p~u~ que la suit les hommes, religieux ou non, e~ l'ont comprise . Ils continuent ~ fabriquer et honorer à la mode ~u XX e siècle , ces veaux d 'or qui transforment notre planète en danger de formid~bl~ échec , et, refusant de le VOir, Ils se pavanent fiers de leur c:e uvre de de~ truction. Ils se croient forts, Seivie au point de rendre risible Ton gneur! Ils se croient admirables enseignement! Oui, Seigneur! il et sont admirés ... Mais des fruits est devenu (ou ... resté???) en de tout cela, Seigneur ~ coulent bien des lieux, risible car consi. les larmes non seulement d'un déré comme enfantin , irréaliste Tiers Monde bien visible mais impraticable! Et cette Force qu~ celles, moins visibles mais comTu as et démontrée et vécue SUr bien réelles, de tous les cœurs notre planète , considérée .Corn. crevant de manque d'amour et me utopie, stupidité, manque de désir d'amour auxquels cet d'intelligence et de maturité est amour n'est ni donné (qui le donremplacée par les intellects dé. nerait?), ni enseigné (qui l'enseiformés des hommes religieux ou gnerait?), pas plus qu'il n'est, non - hélas, par les religieux lorsqu'il parvient encore à se qussi ... - par la force de l'intelli. manifester, accepté. gence, de la connaissance mal Car, Seigneur, de l'amour il est comprise, de la supériorité et du beaucoup parlé, oh, oui , beaupouvoir qu'elles confèrent. coup parlé! Sans doute est-ce la
L'amour que Tu es venu, dès avant Ta naissance, nous révé· 1er, l'amour humble, silencieux, si aimant qu 'il s 'arrête pour en· tendre et pour contempler au point d'être prêt à accueillir ce qui lui est demandé pour lui don· ner vie, celui-là, Seigneur, est perte de temps, est faiblesse. Malgré les fruits merveilleux qu'il porte, dont Tu es et qu'il a en· gendrés . Comptent actuellement, Sei· gneur, pius encore qu'autre· fois, l'efficacité, l'action. Et, Tu le sais, elles font beaucoup de bruit. De ce bruit intérieur, de ce bruit extérieur qui empêchent de T'entendre ... De ce bruit , Seigneur, au milieu duquel ces humains dont Tu nous as montré dès avant Ta naissance, comment ils pou· vaient et devaient s'aimer, ne parviennent plus à s'entendre, ne parviennent plus à s'aimer et augmentent ainsi le bruit am· biant de leurs cris silencieux oU poignants engendrés par le vide de leur vie, leur souffrance, leur révolte, leur désespoir.
raison pour laquelle il est si peu pratiqué : quand disposerait-on de temps pour cela ??? Les tonnes de médicaments consommés se trouvent là pour révéler nos carences mieux que lignes et lignes publiées ; les taux de suicides aussi ... Malgré cela, Seigneur, les hommes continuent à se vouloir très intelligents , sûrs d'eux-mêmes, efficaces. Ils admirent les stratèges : stratèges militaires, stratèges industriels, stratèges financiers, stratèges .. . religieux ... Ils ne voient pas, Seigneur, les fruits destructeurs, les tragédies que les stratégies engendrent. Ils s'arrêtent un instant devant les Schweitzer, Sadate, Romero, Popieluszko pour s'empresser de fermer leurs restes de cœur et les classer parmi les illuminés, les irréalistes ... Comme ils taxent d'irréalisme , vaire', d'infantilisme ceux qui, à leur modeste mesure, cherchent da.ns l'humilité du quotidien à SUivre Ton exemple et Ton enseignement, cherchant à aimer POur réchauffer, pour construi-
Photo Oswald Ruppen
re, pour nourrir, irriguer des vies si désireuses, consciemment ou non, de se donner et de donner. Oui, Seigneur, tous , un jour ou l'autre , sont touchés, attirés, par des exemples tout simples et humbles ou mondialement connus d'humanité. Mais , vite, la plupart s'en détournent repris par leur souci de respectabilité de confort sous tous ses aspects. Et Tes lois , Seigneur, si conformes à celles de la Création puisque la Création est Tienne, se trouvent à nouveau bafouées, avec plus de rage encore, malgré les exemples et les enseignements de Ton Incarnation.
Tes apôtres, Tes disciples, ceux désireux de suivre à fond Tes lois, se trouvent persécutés, rejetés par leurs semblables obnubilés par les lois des hommes . Ils peuvent être persécutés, Seigneur, à l'échelle politique, religieuse tout comme à l'échelle individuelle lorsque leurs semblables les rejettent, les moquent y compris dans leur vie de tous les jours au point, souvent, de les empêcher de vivre l'essentiel de leur vie et de s'épanouir. Ils peuvent être persécutés, Seigneur, lorsque les cœurs des hommes aveuglés par leurs richesses, leur confort quotidien
compris l'annonce de Ta venue peu y ont correspondu . Marie ' dû accoucher seule , dans un! grotte. Pourtant , une groSs ess proche du terme est éloquente~
Photo Oswald Ruppen
- confort tant matériel qu'affectif, intellectuel, spirituel - refusent de les entendre, de leur accorder leur place dans la société que cette place soit plus vaste ou , simplement relationnelle ou familiale . Ils peuvent être persécutés lorsque , différents , faibles , malades, démunis , malheureux, leur état n 'est pas reconnu et ne leur sont pas accordés les moyens même les plus simples de vivre en hommes, c'est-à-dire aimés et faits pour aimer, pour communiquer, pour servir et que , souvent, à force de rejets, il leur devient difficile sinon impossible de simplement survivre . De vivre
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et de survivre, ce qui signifie pour un être humain de naître, tout d'abord à la vie biologique et de la développer afin d 'autoriser l'émergence et le développement de la vie affective, intellectuelle, spirituelle toutes accordées à l'homme et qui font l'homme afin qu'il puisse toujours plus , à l'aide des exemples de Ton Incarnation , devenir homme. Ces écueils, nos duretés, Seigneur, Tu nous les as pourtant révélées dès avant Ta naissance et combien clairement par la suite! Dès avant Ta naissance Tu as été refusé tant par les simples que par les puissants. Peu ont
nd nou s choquera notre surde l'invitation à chacun dl ces accouchements parfois de . t ouloureu x car eXlgean une d tation , une ouverture , un reg~~cement à ' notr~ habitu~1 Dès avant Ta naissance, Sei. nonfort, mais combien merv~ll gneur, nombre de puissants Te c x et constructifs en ces fruits redoutaient car Ta venue étail le U dès le début de notre ace annoncée et bien des enfants ~~ptation , ils portent? on~ , déjà alors , pay~ de leur vie Quand nos refus dus à nos fer(Herode!) cette crainte qui obs. curcit le cœur de bien des homo metures et générateurs de tant t tant de maux pour nous et aumes - tant des religieu x que de~ autres - lorsque sont menacé~ ~our de nous à cause des refus de vie nouvelle qu'ils suppoleurs échafaudages. sent nous choqueront-ils suffiCet accouchement de Ta Mère sammen t ~our q.ue .derriè,re la Seigneur, ce refus des hôtelier~ cruauté d un lOintain Herode nous choquent. Ta naissance noUS découvrions la nôtre et d 'Enfant-Dieu dans Ta grotte qu 'elle nous invite à .un ardent nous émeut maintenant car désir d 'une conversion assez nous l'avons édulcorée de nos complète et profonde pour rechansonnettes : il est confortable orienter nos vies dans le sens de de s'émouvoir sur Ta faiblesse celle à laquelle, tous les jours Tu Ta fragilité et d 'oublier les cau: nouS invites, Seigneur, et qui ses de la solitude, du rejet de seule conforme aux lois de Ta Création puisque Ta Création est cette naissance! Tienne, peut nous permettre de Quand donc contemplerons. participer de et à Ton Incarnanous Ta naissance, Seigneur, tion en répondant à TON appel à avec des yeux suffisamment ou. Toi, révélé par TON exemple? verts pour qu 'elle nous choque et nous révèle notre refus de Toi Tu es , Seigneur, venu renouveler en décembre 1984? Notre refus la loi en l'accomplissant dans Ta de la souffrance, de la détresse chair. Tu es venu nous montrer qui en nos proches nous appel· très concrètement comment lent? Quand nous choquera le nous devons procéder . Tu as sort de tant. de jeunes qui crienl vécu une vie d 'homme , une vie vers nous et que nous ne qui, dès avant Ta naissance, voyons pas, que nous n'enten· avait été annoncée et se prépadons pas? Quand nous choque· rait comme exceptionnelle . Et, ra la souffrance de ceux que déjà alors , elle avait éveillé de nous avons refusés de voir, meurtrières hostilités. d'entendre à travers leur appel, Ne devons-nous pas, au pied de leur souffrance , leurs limites et Ta Crèche , avant de Te remerdont, ainsi , nous avons aggravé cier pour Ta venue et de l'édulle sort , retardé la naissance, en corer de la contemplation de Ta compagnie de la nôtre propre â fragilité et des habituelles ritourune vie nouvelle? nelles propres à Noël, essayer Quand nous choquera notre for· midable dureté , notre souci de fuir le dérangement que cause la souffrance, le besoin, la deman· de d 'autrui? Quand nous cho· quera notre refus de répondre à tant d'appels, à chaque ap' pel particulier au développe: ment de la nouvelle vie qUi s'opère dès que nous avons ouvert notre coeur?
~~: lors
de sentir tout le poids concret, charnel, toute l'exigence de Ton Incarnation et nous demander avec sérieux et honnêteté et avec toutes les fibres de notre être si nous avons , jour après jour, heure après heure, situation après situation , le courage d'y reconnaître Ton appel, Ta suggestion, Ta demande à chacun de nous dans sa situation Pour y correspondre même si,
pour cela , même si pour Te suivre nous devons, peu à peu , abandonner les lois et les exigences érigées par les hommes . Afin que Ton effort si mal compris à Ton époque et guère mieu x compris à l'heure actuelle par ceu x- là même qui te prêchent tout en préservant les attachements de leur cœur aux conforts que nous offrent à foi son les fruits de notre «civilisation », cesse d'être galvaudé. Et que la Force de l'Amour que, par Ton Incarnation, par la totalité de Ton Incarnation et non par des épisodes isolés et adoucis dans Photo Oswald Ruppen
leur Force, Tu as répandu sur notre planète, soit, pour tous ces cœurs , enfin reconnue concrètement comme seule capable à chaque instant de nos vies lorsque nous avons appris à la reconnaître et la recevoir, de mener notre monde vers Toi . Donc, sous ses très nombreux aspects , la seule Force digne d 'être utilisée et aimée . Elle nous a valu , Seigneur, Ta Naissance d 'enfant si faible et dépendant et pourtant si puissant déjà. Ta Naissance, annoncée par les prophètes, rejetée par beaucoup , acceptée par quelques
Relations parents-enseignants
purs a pu, néanmoins, avoir lieu. Anne et Joachim avaient compris les prophètes et accepté, vécu , leur enseignement. D'eux était née Marie si pétrie d'amour qu'en elle Tu as pu T'incarner car elle , entièrement accordée aux lois de Ta Création , se trouvait prête, à travers chaque cellule de son humanité c'est-à-dire de son corps , à Te recevoir et Te permettre de Te matérialiser. De Te matérialiser à partir d'elle . De sang royal, Seigneur, Tu es né rejeté par la loi des hommes dès avant Ta naissance, de parents simples et modestes. Auprès d 'eux , Tu as vécu une vie et simple et modeste et pourtant.. . royale car riche, très riche: riche
de l'essentiel, riche du véritable amour que Tu es venu manifes. ter. Ainsi , nous as-tu montré l'essen. tiel de la vie, l'essentiel de Ta loi. Tu nous en as démontré la pUis. sance . Que faisons-nous, chacun de nous , de cet essentiel, Sei. gneur? Que faisons-nous de tous ceux qui , sur notre route nous appellent en Ton nom; de tous ceux qui nous le rappel. lent? Où plaçons-nous , Seigneur, après vingt siècles «d'utilisation (?)>> de Ton enseignement, notre «culture».
Anna T Veuthey
Fournitures en gros Librairie scolaire
Téléphone (026) 2 21 58
1924 - 1984 60 ANS AU SERVICE DES ÉCOLES VALA ISANNES
1920 MARTIGNY
Notre spécialité: les bibliothèques scolaires
UN SUJET BATEAU L'Ecole des parents organisait à Sion, le 14 novembre , une conférence animée par René Blind , enseignant vaudois et rédacteur de l'Educateur, sur un thème qui ne perdra jamais son actualité : les relations entre parents et enseignants . Une majorité de femmes s'étaient déplacées alors que les présences masculines choquaient par leur rareté. Beaucoup avait fait porter un billet d 'excuse où ils mentionnaient: en cabale! Ah! les relations parentsenseignants! Un sujet à caresser du bout des doigts au risque d 'accrocher quelques épines . Il alimente les conversations des chaumières ou des salles des maîtres. On élabore de grandes théories, et les mises en commun sont épisodiques, souvent inexistantes . Pourtant , l'allocution de René Blind suivie d'un débat, a prouvé qu'il suffisait d 'un peu de bonne volonté de part et d 'autre pour éviter le naufrage de ce que le conférencier appelle «un sujet bateaw). Un seul maître à bord après Dieu (invisible et discrè~e présence"!) , l'enseignant manie boussole et gouvernail , se confrontant aux écueils que pourraient représenter les inspecteurs , les directeurs, les collègues et les parents . Entre les responsables de l'édu cation de nos «petites têtes blondes », le fossé existe-t-il? «Avec un brin d 'humour et passablement de tendresse dans l'enseignement, le fossé n'existe pas » répond René Blind. Et s'il
faut le combler , c 'est d'abord par la collaboration. Une collaborat ion qui débute par la connaissance des uns et des autres . C'est la conséquence des réunions de parents. La préparation de cette rencon tre pourrait répondre au x quatres questions sacro-saintes en protection civile: Où? Quand? Quoi? Comment?
OÙ Le plus souvent possible en dehors de l'école. Ce qui ne fait pas toujours l'affaire de l'enseignant privé de son tableau noir et de l'appui implicite de la respectable architecture scolaire: L'école n'est pas un cadre neutre. Le terrain appartient à l'enseignant. Certains parents n'ont plus remis les pieds dans une classe depuis de nombreuses années . L'odeur du crayon de papier, de la gomme réveillent d'heureux ou de moins bons souvenirs et quelques parents peuvent se sentir intimidés .
QUAND? Le tout début de l'année scolaire ne semble pas propice à l'échange. Le maître connaît son programme mais peu les élèves, l'ambiance de la classe et les problèmes qui surgissent avec l'habitude. Si l'intention de l'enseignant passe uniquement par la présentation du programme, il est évident que les premiers mois d'école répondront à ses priorités. Que proposer dans une réunion de parents? Comment éviter un cours ex cathedra ou une soirée houleuse?
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Une autre maîtresse s'adress., aux parents en relevant qUe 1 monde n'est pas parfait et qUe les enseignants ne font pa: exception. L 'atmosphère se dé. tend. Elle requiert aussi l'aide des parents dans leur propre connaissance ~e ~'enf~nt tout en proposant de 'reveler, a son tour une autre facette de l'écolier' celle qu 'il ne montre peut-êtr~ pas à la maison. Les réunions précise-t-elle , sont souvent, grâ: ce à une entrée en matière où le maître ne se pose pas comme le seul détenteur du savoir .
Rappelons que la première prise de contact règle quelquefois les futurs rapports de l'enseignant et des parents. Une mère d'élè. ve se souvient avoir partagé le verre de l'amitié (et les petits fours) avec le maître de son fils et les autres parents. Peu de discussions scolaires mais, dans la détente , le plaisir simple du «faire connaissance» .
Photo Raoul Chédel
Avant tout, il est déplorable de constater que les jeunes enseignants sortant d 'une, Ecole normale ou d'un institut n'ont bénéd'aucune formation ficié concernant le contact avec les adultes, d'aucun repère précis pour conduire une réunion de parents, L'expérience se fait sur le tas et/ ou sur le dos d'échecs , de situations conflictuelles qu'il aurait été façile d 'éviter. Mais rien n'est perdu! La mise sur papier d'un documènt servant de base à l'élaboration d'une réunion de parents n'est pas une idée citée ici pour la première fois . N'oublions 'pas qu'un maître, qu'une maîtresse de classe se retrouve seul face à une quarantaine de parents . Mener un débat, parler en public ne fait pas toujours partie de la considéra.ble panoplie du parfait enseignant. On peut être bon pédagogue et mauvais orateur ...
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DES IDÉES L'explication du programme de l'année est nécessaire aux parents qui désirent aider leurs enfants ou connaître les branches enseignées. S'en suivent souvent des objections, des critiques car l'école d'aujourd'hui est remise en question. Le maître peut aussi exposer sa façon de travailler, de concevoir l'école, d'organiser les loisirs extra-scolaires. Une enseignante sédunoise propose aux parents, avant la réunion, un choix de thèmes ou de problèmes scolaires à débattre. Cette idée permet à chacun de préparer ses interventions, d'échanger entre parents et de respecter les avis de tous. Souvent, et malheureusement, les parents privés de parole s'em- , pressent, en fin de réunion, d'épancher leurs sentiments au bistrot le plus proche et hors de l'atteinte de l'enseignant!
L'enfant est toujours sensibilisé à la tournure que prennent les relations de ses parents et de son enseignant. Un climat favo· rable éviterait à l'élève de sup· porter, outre ses problèmes, les querelles des adultes . Avant le conflit, il reste la solution du dia· logue additionné de doigté ré· clamé chez les deux parties! Des enseignants bornés, sûrs de leur bon droit, fermés à toute proposition , irascibles à la main· dre critique, il en existe. Des parents imbuvables , râleurs invétérés, opposés systémati· quement au milieu scolaire et ja· mais satisfaits, il en existe . Ce sont les écueuils dont parlai! René Blind . Chacun s'y casse la figure une fois ou l'autre. On s'en sort avec une bosse au front ou -au cœur, mais, finale· ment, la traversée connaît le bleu du ciel , le cri des goélands et le bateau arrive à bon port malgré les fuites à tribord .. .
Elisabeth Sola
la dispersion Cléll)S
\es L'interrogation contenue dans un procès-verbal d 'une commission scolaire concernant la dispersion des élèves en classe a été portée à la connaissance des inspecteurs de l'enseignement primaire.
3 . le manque de rigueur d'un certain nombre de maîtres par rapport à eux-mêmes et par rapport aux enfants ; 4. l'influence sur l'ambiance de la classe apportée par les nouvelles démarches pédagogiques.
liste des nombreuses absences des maîtres liées aux recyclages, aux travaux de commissions d'étude cantonales et romandes . Il reste cependant bien clair que la participation du Valais à la coordination romande est à ce prix.
Le souci exprimé par cette autorité communale se trouve partagé par les inspecteu~s q~i , sur le terrain sont amen es a cette même constatation. Les maîtres eux-mêmes déplorent ce phénomène qui rend leur tâche d 'éducateur et d 'enseignant difficile. Nous comprenons la pesanteur de la mise en échec des efforts journaliers des maîtres pour capter un auditoire trop souvent peu concerné et absent. Nous reconnaissons avec gratitude l'imagination déployée par les enseignants pour susciter l'intérêt, soutenir l'attention d'un «public» dont la présence obligée camoufle mal quelquefois un manque d'intérêt évident pour l'école . Les inspecteurs livrent ici le fruit de leur réflexion et les conclusions qui en découlent afin que tout un chacun c'est-à-dire aussi bien les maîtres que les autorités scolaires communale et cantonale soient partie prenante dans l'effort de redressement d'une situation qui, si elle devait se maintenir voire se détériorer encore deviendrait dommageable pour l'école valaisanne. Cette réalité nous paraît se rattaCher à quatre causes principales. Ce sont : 1. le mode de fonctionnement de l'école d'aujourd'hui ; 2. les activités parascolaires qui envahissent l'école ;
Photo Oswald Ruppen
1. Le mode de fonctionnement de l'école d'aujourd'hui 1.1 Remplacements
Une planification minutieuse de la matière du programme à traiter durant les absences du maître apporterait déjà un correctif à ce problème .
Si l'horaire journalier jouit d'une stabilité évidente, le rythme de l'année scolaire se trouve trop 1.2 Transports souvent cassé par une somme de remplacements dont la fré- , Les regroupements scolaires offrent aux élèves des conditions quence . perturbe un rythme de travail adaptées et plus rad'étude indispensable à un rentionnelles au niveau de l'équipedement optimal. Aux congés hament des classes et d 'une dimibituels de service militaire, maladie, accouchement s'ajoute la nution de la pluralité des degrés
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dans la même classe. Les maîtres sont unanimes du reste: - à considérer comme difficile à gérer une classe groupant plus de deux degrés; - à apprécier la possibilité de travailler dans des conditions matérielles adéquates . Cependant, le revers de la médaille existe. Une concentration importante d'élèves ne favorise pas toujours une ambiance sereine dans les allées et venues des enfants, à l'intérieur du bâtiment et en récréation. Il se crée trop souvent un mouvement de foule dans lequel l'autorité spécifique de chaque maître a de la peine à s'exercer. L'a maîtrise verbale et gestuelle des enfants faiblit, Il en résulte parfois, hélas, une bousculade où le savoir-vivre élémentaire se trouve regrettablement mis en échec . Il nous paraît à ce propos, qu'une évaluation objective de la situation devrait se faire dans chaque centre scolaire afin de remédier efficacement à cette dégradation comportementale des enfants. Une autre lacune liée aux regroupements des élèves nous paraît très regrettable. C'est la difficulté pour le maître d'accorder à un enfant qui en aurait be-
Photo Oswald Ruppen
soin, la chance d'un entretien personnalisé avant ou après la classe sur un problème éducatif ou scolaire. Si, dans des cas extrêmes un appui pédagogique peut être organisé, nous rappelons ici que la meilleure aide dont l'enfant puisse bénéficier est encore celle que lui offre gratuitement son maître dans une relation privilégiée d'offre et de demande. Nous félicitons les enseignants qui trouvent dans l'organisation du temps hebdomadaire un ou des moments à offrir aux enfants en difficultés. Nous avons rappelé plus haut la facilité évidente qu'apporte la conduite d'une classe à un ou deux de·grés. Encore sur cette question, ne devrait-on pas être attentif au danger d'une spécialisation paralysante et aveugle. Nous sommes conscients que les nombreux recyclages ont contribué à fixer les maîtres dans un niveau de l'enseignement. Nous le regrettons et souhaitons que l'effort d'éclairage jeté actuellement sur la coordination dans la verticalité des programmes dans le sens moins 2, plus 6, d'enfantine à 6e primaire soit de .,nature à rendre les enseignants
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disponibles par rapport à mobilité interdegrés . Leurs une pétences professionnel/es CO,fI). s en trouveraient certainement e . chies. nft.
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2. Activités parascolaires
3. De la rigueur
2.1 Dans son éditorial de l'EcOI valaisanne d'octobre 1984, Mon~ sieur Jean-François Lovey, direc. teur de l'OOIS, en évoquant le problème de la multiplicité des tâches dont on voudrait charger l'école aujourd'hui parle de ((Ce bateau que l'on charge». Nous partageons ce point de Vue mais estimons aussi qu'une école ignorant les problèmes actuels (santé, éducation routière, télévi. sion etc.) serait une école marginale par rapport au contexte de vie des enfants . ceci étant dit, il faut affirmer qu'apprendre à lire, écrire et compter dans une perspective de formation de l'individu reste la fonction pre. mière de l'école obligatoire. donc! Lestons Clairvoyance l'école de ce qui l'encombre afin de sauvegarder l'essentiel. Qui fera ce choix? Le maître qui, dans le cadre d'une grille horaire référentielle pourra juger, . compte tenu de la capacité de «sa volée» à assimiler le pro· gramme et des intérêts de ses élèves, - du temps dont il peut disposer pour éveiller ou satisfai· re la curiosité des enfants sur des questions plus générales.
Si le rigorisme signifie un respect strict, sans nuances de la morale et des principes, .Ia rigueur, ~elle .que nous l'entendons iCI dOit se comprendre dans le sens d'exactitude, de précision , de rectitude, de fermeté. Ce substantif semble donc résumer les précieuses vertus d'un bon maître et la garantie d'un enseignement de qualité.
Apartir de ces précisions, vous comprenez aisément pourquoi, dans le sujet qui nous occupe ici, nous avons jugé utile de parIer de «rigueur». Cette qualité, cultivée par les maîtres, exerce certainement dans nos classes un effet d'antidote par rapport à la dispersion des élèves au niveau de leur capacité d'attention et d'un travail en profondeur. Les enfants vivent dans un monde de facilité c'est entendu . L'effort n'est plus sublimé d'accord . La volonté semble anémiée. En un mot , l'ambiance sociale et quelquefois familiale offre peu de stimulation face aux exigences d'un savoir construit. Confrontés à ce constat, grande est la tentation, pour les maîtres de suivre le courant de la tolérance et de l'à peu près.
Certaines activités parascolaires ponctuent la vie de la classe et marquent des étapes dans le déroulement de l'année scolaire. Nous pensons aux après-midi de sport, à la sortie d'automne, à l'éducation routière , au visionne· ment d'un film, aux après-midi de ski, aux activités catéchéli· ques préparant la première cam· munion et la confirmation. D'autres s'infiltrent dans le dé· roulement des semaines: visites médicales, prophylaxie dentaire, interventions ponctuelles de spécialités de branche: aile· mand, éducation musicale, gym' nastique, ACM etc. Toutes ces sorties et ces interventions exté' rieures risqueraient de nuire à
travail pondéré et soutenu SI du Il]aître pour sauaegarder l'UNITE faisait défaut. v . Voilà pourqu~1 n~u.s rapp~ ons aux maîtres 1 I~perleuse ne.cessité d'être partie . pr~nante dans ces multiples actlvltes.
~n présence
Et pourtant, la rigueur sécurise, fortifie l'enfant et le maintient dans une condition optimale de réussite . De quelle rigueur s'agit-il?
3.1 Rigueur du maître par rapport à lui-même: 1
dans sa tenue, son -langage, sa ponctualité, dans la qualité de sa présence aux enfants, tonique, ferme, rassurante, stable . Rigueur du maÎtre dans un ens~ignement marqué par la précis/on, la pondération, le sa voir-
Photo Oswald Ruppen
faire professionnel et le souci d'efficacité. Rigueur quant à la bienfacture de la préparation de la classe sur le fond et dans la forme. Nous rappellerons ici l'invitation plusieurs fois renouvelée déjà pour une présence des maîtres avant la venue de ses élèves . Des enfants attendus et accueillis en un lieu rajeuni de la veille se sentiront certainement appelés à un travail nouveau dans un jour nouveau.
3.2 Rigueur du maître rapport aux enfants
par
Exigences soutenues quant au respect de l'horaire, au comportement des élèves dans les entrées et sorties de classe, économie de temps dans les déplacements pour les cours de gymnastique, de natation ou de patinage . Nous devons constater parfois avec regret un manque de fermeté dans le respect de l'horaire journalier et un certain laxisme dans les activités marquant la clôture d'un trimestre ou d'une 'année scolaire. De plus, une présènce fugitive et distraite d'un maÎtre régulièrement pressé amène immanquablement dispersion et conflit. Une ambiance calme et sereine ne contribuerait-elle pas à redonner, à l'ECOLE, un peu de son ancien prestige?
Toute cette somme d'exigences parce que la véritable instruction et la véritable éducation sont à ce prix. Quel difficile métier que celui tissé de continuels ajustements sur les plans scolaire et éducatif, soumis chaque jour à la sévère appréciation d'un public pas toujours bienveillant.
4. Renouvellement pédagogique Avant de terminer ce tour d'horizon, nous tenons à dire quelques mots par rapport aux nouveaux programmes assortis de démarches pédagogiques dont la maîtrise n'est pas partout, totalement évidente . Les contenus ayant été modifiés, il est apparu une difficulté, pour les maîtres, à planifier leur itinéraire pédagogique. Peutêtre en est-il résulté aussi un sentiment de dispersion. Ceci d'autant plus que certains parents ne se reconnaissant plus dans les nouveaux programmes et, mal informés de la finalité éducative des démarches proposées, font part de leur doute, - et c'est leur droit, - sur les contenus d'une école qui semble moins directive donc moins précise .. . A ce stade du renouveau dans l'enseignement, il semble qu'un premier bilan peut être établi. Il
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ALLEMAND Tests 6 primaire fin de scolarité 1983 - 1984 e
l'est par les maîtres eux-mêmes qui, dispôsés à élargir leurs objectifs , guidés par un souci louable d'efficacité et de structuration, persuadés de la nécessité d'un travail méthodique et coordonné prennent les mesures qui s'imposent pour nouer la gerbe des connaissances des divers programmes . Nous les félicitons pour ce travail de synthèse réalisé individuellement ou en groupes.
l'a~biance actuelle . Nous sou. haltons que chaque maître peu.t-êtr~, à la lumière de la ré: fleXion CI-dessus proposée, fas. se le point pour lui, en toute luci. dité sur sa manière de gérer les multiples activités de sa claSse Qu'est-ce qui du dehors ou d~ dedans agresse ou perturbe un travail efficace et serein? Car en définitive, c 'est bien d 'une saine et responsable gestion qu'il s 'agit.
En conclusion, nous constatons que les causes de dispersion dans l'école d'aujourd'hui se révèlent nombreuses . Elles sont liées au fonctionnement de l'institution, aux activités parascolaires , à un manque de rigueur dans le travail quotidien , au renouvellement pédagogique , à
En vous disant toute notre considération pour votre travail nous vous souhaitons , une fruc: tueuse année scolaire.
Les inspecteurs de l'enseignement primaire du Va/ais romand
En adressant au x maîtres de 6e primaire une batte'e' de tests le DIP et les responsables langue 2 rloulaient à la fois: satisfaire un vœu exprimé par ~ commission pédagogique de la SPVal (rapport relatif à l'enseignemen~ d~ la I,angue alleman,?e juin 1983); donner a.u x Inter~sses un r;:oyen d Information , de formation et d auto-controle . Les impératifs de l'organisation administrative n'ont pas permis le choi x d 'un meilleur moment. Les finalités visées étaient : _ permettre aux maîtres concernés de situer leur enseignement ; _ montrer un cheminement vers des aboutissements souhaités ; - fournir au x enseignants la possibilité de contrôler les acquisitions en langue 2 de leurs élèves ; - servi r de modèle perfectible ou de suggestion pour des vérifications plus systématiques et plus fréquentes (chaque 5 jeux par exemple).
Oui : 36 - Non: 8 - Non réponse : 2 - Autres: 1
•••••••••••
Non réponse : 7 - Autres: 7 ;
complet? Oui: 21 - Non: 6 Non réponse: 16 - Autres : 4.
3. Commentaires et suggestions émis par les enseignants Si l'utilité d 'un tel test est admise par la grande majorité des enseignants, certains d 'entre eu x relèvent une ambiguïté déjà connue à savoir qu'il est difficile de faire un examen écrit sur une méthode orale . Le test est intéressant pour les élèves et pour les enseignants qui peuvent ainsi voir les acquisitions faites par les enfants ainsi que leurs lacunes afin d'y remédier. Par contre , il donne trop d 'importance à l'orthographe , il est difficile et trop poussé , les exercices de même type sont trop longs et manquent parfois de précision .
Les tests étaient conçus à titre facultatif. Seules quelques classes furent appelées à les ret?~rner Enfin, les consignes de correction sont complexes en vue d'une étude permettant de les amellorer , et le système de cotation est trop compliqué au de les mieu x adapter . La passation des tests . niveau de la correction . oraux , bien qu'ayant nos préférences eut été inconcevable dans le temps trop restreint et avec Dans les suggestions, on peut relever que le test les moyens à disposition . devrait être envoyé un peu plus tôt dans l'année La partie graphique ne recouvrait , cependant, que (voire plusieurs fois par année) et que les exercides notions et termes dès longtemps appris (pho- ces devraient être plus variés (exercices sur les nèmes , pluriels, verbes et adjectifs) notions appar- articles, dictée , dialogue à compléter, verbes à tenant au programme spécifique de l'introduction compléter , pluriel des noms). Certains enseiavancée de la graphie , programme explicité lors gnants demandent un cahier de vocabulaire et de des rencontres précédant l'introduction avancée règles de grammaire minimales. D'aucun ajoude la graphie. La consultation a donné les résul- tent: tats ci-après établis sur la base des réponses re- - L'introduction de la note d'allemand en 6P çues . pousserait les maîtres et les élèves à travailler un peu plus sérieusement. 47 enseignants de 6P ont répondu au questionnai re envoyé . Voici les réponses et les remarques: Les responsables langue 2 estiment quant à eu x que :
1. Vous a -t-il permis d'évaluer plus précisé ment l'acquis de vos enfants?
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- bien présenté ? Oui: 29 - Non : 4
2. Le trouvez-vous - utile ? Oui: 36 - Non : 3 Non réponse: 3 - Autres: 5 ;
- adapté ? Oui: 22 - Non: 10 Non réponse: 13 - Autres: 2;
- La passation des tests s'avère une opération très utile. - Elle redonne crédibil ité et intérêt à cet enseignement. - Elle stimule la conscience professionnelle de certains. - Elle précise les buts de cet enseignement. - Elle a suscité de nombreux témoignages de satisfaction et des encouragements à récidiver . 21
TEST ALLEMAND Analyse effectuée par les services du Centre de recherches pédagogiques 6P - Ils comprennent sans les excuser, les prises de position négatives : envoi tardif, non annoncé (effet de surprise) , surcharge en fin d 'année, ac. cumulation d 'épreuves en diverses disciplines. - Des tests annoncés et proposés régulièrement au x classes seraient de nature à promouvoir les efforts des maîtres et des élèves . Ils auraient l'avantage de montrer le chem inement et les fi. nalités de cet enseignement. - Une analyse statistique effectuée par les servi. ces de M. Jean-Pierre Salamin rapporte un heu. reu x complément d 'information à la présente analyse de situation .
Wie heisst du?
VOCABULAIRE: NOMS ,--points
Elèves
Fréquence
Fréquence c umulée
xx xxx xxx xxxxx xxxx xx xx xxxx xx xx xxxxxxxxxx xxxxx xx x xxx xxxx xxxxxx xx xx xxxx xxx xxx xx x xxx
2 3 3 5 4 2 2 4 2 2 10 5 3 3 4 6 2 2 4 8 1 3
2 5 8 13 17 19 21 25 27 29 39 44 47 50 54 60 62 64 68 76 77 80
xxx xxxx xxx x xxxx x xx
3 4 3 1 4 1 2
83 87 90 91 95 96 98
Das ist
~
W
der Mann
thJ ~
~
51 50 49 48 47 46 45 44 43 42 41 40 39 38 37 36 35 34 33 32 31 30 29 28 27 26 25 24 23 22
Nombre d 'élèves: 98 Moyenne : 37,4 Ecart-type: 7,92 Rendement : 73 0/0 (Nombre peu élevé pour tirer de véritables conclusions) .
••••••••
Schreibe die Antwort.. .
Was ist das?t~
Le rendement de cette épreuve est satisfaisant, puisqu 'il s'élève à 73 %, le rendement normal étant de 75 %. Par contre, la courbe n'a pas une forme très «pédagogique »: trop peu d 'élèves ont des scores élevés et I.a plupart des résultats se regroupent autour de la moyenne .
(Ji
~ 3v\ ===~:.- -
L'analyse détaillée de cette première page portant sur la connaissance du vocabulaire amène au x quelques constatations suivantes: 1. Il est possible d'établir une hiérarchie allant du nom le mieu x maîtrisé par les enfants (aucune faute ni dans le déterminant , ni dans le nom correctement orthographié) à celui qui a causé le plus de difficultés. Noms
die Blume die Katze die Kirsche der Wahl die Kirche das Fenster die Frau (die Mutter) der Apfel das Auto das Buch die Gans der Brief die Brücke der Hai der Vogel der Pilz der Kuchen
Pourcentages de réussite totale
80 65 65 62 60 59 56 55 55 51 48 48 35 35 32 27 20
% % % % % % % % % % % % % % % % %
On remarque que seul le mot : die Blume a un pourcentage de réussite totale supérieur à 75 %, alors que par contre , 7 mots sur 17 ont un pourcentage inférieur à 50 %. Mais pour pondérer cette première constatation , il faut en ajouter une seconde: 2. Les enfants connaissent les mots mais ne savent pas toujours les écrire. En effet , si l'on regarde ces mêmes noms sous l'angle du nombre de non-réponses ou de réponses qui sont totalement différentes du mot prévu , on voit que les pourcentages d'erreurs sont faibles, excepté pour quelques noms tels que: der Pil z, die Brücke ou der Kuchen.
Nom
Pou rce ntages de réponses totalement fausses ou de non-réponses
der Wahl die Kirsche das Fenster die Kirche die Katze die Frau das Buch der Apfel der Vogel das Auto die Gans die Blume der Brief der Hei der Kuchen die Brücke der Pilz
1% 1% 1% 1% 1% 2% 2% 3% 3% 3% 4% 7% 13 % 13 % 22 % 23 % 27 %
C'est une constatation à laquelle on pouvait s'attendre , à savoir que le problème majeur réside dans l'orthographe correcte des mots . Ainsi pour certains des noms, il y a jusqu 'à 19 écritures différentes , mais qui se rapprochent toutes du nom juste . 3. Quant aux déterminants qui accompagnent ces noms, il est aussi possible de donner une répartition des erreurs. 24
Dé terminants
Pource ntages d 'erreur
et noms
dans le détermin ant
-
-
PLURI EL DES NOMS
,-points
Elèves
Fréquence
Fréquence cumulée
Nombre d 'élèves: 98 Moyenne: 34,6 Ecart-type : 6.16 Rendement : 77 %
1----
die Blume die Kirsche der Wahl die Brücke die Kirche die Katze das Buch der Pilz das Auto der Hai die Frau das Fenster der Apfel die Gans der Kuchen der Vogel
1% 2% 1% 6% 7% 9% 14 % 14 % 15 % 18 % 22 % 28 % 32 % 32 % 34 % dont 27 % qui mettent die 39 % dont 33 % qui mettent die
Wie heisst du?
@@ Das sind
@ drei
Balle
45 44 43 42 41 40 39 38 37 36 35 34 33 32 31 30 29 28 27 26 25 24 23 22 21 20 19 18 17
xxxxxx
6 1
xxxx xxxx xxxxx xxx xxxxxxxx xxxxxxxx xxxx xxxxx xxxxxxx xxxx xxxxxxxx xxxxx xxx xxx xxx xx
5 7 4 8 5 3 3 3 2
6 7 11 15 20 23 31 39 43 48 55 59 67 72 75 78 81 83
xxx xx x xxx xx x
3 2 1 3 2 1
86 88 89 92 94 95
x
1
96
xx
2
98
X
4 4 5 3 8 8
4
Le rendement est bon et la répartition des scores par rapport à la moyenne est meilleure qu'au début , puisque 50 % des élèves ont des résultats supérieurs à35 points. Toutefois, la courbe s'étire loin vers le bas (il y a même deux cas à 17 points qui peuvent être considérés comme statistiquement «aberrants»). En tenant compt€ des tableaux précédents , quelques conclusions peuvent être émises: - les mots que les enfants maîtrisent le 'mieux sont: die Blume, die Kirsche, der Wahl, die Kirche, die Katze. - ceux qui leur paraissent les plus étrangers et/ ou difficiles sont: der Kuchen, die Brücke, der Pil z, der Haï. - dès l'instant où les enfants connaissent ces mots, ils savent aussi leur déterminant (sauf moins familiers pour der Kuchen).
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3P - 4P Visite en classe d'un herpétologue Les enf~nts de ma ~/asse ont soudain manifesté un vif intérêt pour les reptiles. Sans raison particulière puisqu'ils n'avaient pas eu l'occasion d'en rencontrer au cours de leurs sorties. En outre, ces animaux ne font pas partie de notre programme. Cependant la vaste documentation apportée en classe, les nombreuses questions et la passion des discussions au sujet des serpents nous ont amené à inviter en classe un herpétologue: M. Jean-Marc Pillet. Non seulement les enfants ont trouvé dans sa visite des réponses à leurs questions mais encore l'approche des reptiles s'en est trouvée démystifiée: en effet, chaque enfant, même le plus méfiant a manifesté le désir de toucher la couleuvre amenée par M. Pill~t. Ils se s~~t ~en~u ~omp~e que, contrairement à ce qu'ils imaginaient, elle n etait nt froide, nt gluante, ni agressive ... Denise Pralong
BIBLIOGRAPHIE Les reptiles du Valais (en vente à 1'0015 Fr. 1.-) Pillet & Gard. Les serpents BT 733, 781, 134. La vie secrète des animaux des lacs et des rivières, Hachette. La vie secrète des bêtes dans la montagne. La vie secrète des bêtes dans la campagne. Guide des batraciens et des reptiles d'Europe, Oelachaux et Niestlé. Guide du terrarium, Oelachaux et Niestlé.
Qui sont les reptiles? Il y a 4 grands groupes de reptiles: les tortues, les crocodiles les lézards, les sèrpents . '
Où trouve-t-on chez nous?
les
reptiles
Dans les zones humides, dans les vignobles, en lisière de forêts, dans les broussailles, dans les prairies très sèches.
Comment traiter une morsure de serpents? Le sérum est peu utilisé car il peut être très dangereux. D'autres traitements existent . Les gens mordus par les serpents sont gardés en observation pendant quelques jours. Le venin des vipères de chez nous n'a que très peu d'effets mortels.
26
Les serpents attrapent-ils des maladies? Oui, comme tous les êtres vivants. Mais si la maladie est grave, le serpent sera mangé par des prédateurs avant qu 'il puisse guérir. Si la maladie n'est pas grave comme par exemple une maladie de peau, le serpent peut survivre.
Combien y a-t-il de sortes de serpents en Suisse? Il y ~ 8 espèces de serpents, 6 de lezards et 1 de tortue. Plus on monte dans le Nord, moins il y en aura .
Comment reconnaît-on mâle d'une femelle?
un
Les mâles ont une queue . plus longue car elle renferme les or-
ganes de reproduction. Les fe· r melles ont une queue plus étroi. te.
Quel est le nombre de petits lors d'une 'naissance? La vipère peut avoir 10 à 12 pe. t!ts. La moyenne est de 5 à 6 pe. ! tltS.
Est-ce qu'un serpent peut manger un serpent d'une autre race? Oui, comme la coronelle . Cette petite couleuvre peut manger parfois des vipères. La couleu. vre verte et jaune mange parfois des serpents de son espèce.
Par où les oeufs sortent-ils? L'orifice de ponte se trouve l'arrière vers l'anus.
a
De quoi est fait le venin?
comment le venin dans les crochets?
vient-il
Le venin se trouve dans une glande et cette glande est reliée auX crochets par un petit canal. Les dents sont vides à l'intérieur et peuvent recevoir le venin. C'est comme une seringue.
Est-il possible que les vipères n'aient plus de venin? Non, c'est comme la salive. Le venin est produit par une glande.
Les serpents peuvent-ils étouffer en se tortillant? Certains serpents tuent leurs proies en les étouffant comme la couleuvre d'Esculape.
Jusqu'à quel âge un serpent peut-il vivre? Ils peuvent vivre environ une vingtaine d'années. Mais la moyenne d'âge est de 7 à 8 ans. La grosseur d'un serpent est fonction de son âge.
La composition est très compli. quée. Il contient des enzymes, certains métaux, des protéines et il varie encore d'une espèce à 1 l'autre. Il yale venin qui attaque 1 les centres nerveux. Le cobra, les serpents corail ont ce venin. Il yale venin qui détruit les glo· bules rouges.
Est-ce qu'une vipère peut se mordre et s'injecter du venin dans son corps?
Les serpents peuvent-ils monter aux arbres?
Non car le venin permet de tuer les proies mais aussi les digérer.
Oui, la couleuvre d'Esculape, mais elle ne monte jamais très haut, on la trouve surtout dans les buissons.
Combien de jours un serpent peut-il rester sans manger?
Est-ce que les serpents mangent des proies plus grandes qu'eux? Les serpents mangent des proies en proportion avec leur corps. Par exemple, la couleuvre mange de petits rongeurs.
Ça peut durer très longtemps. Il est arrivé qu'un python reste 2 ans sans manger. Les couleuvres de chez nous se portent très bien en se privant de nourriture pendant 2 à 3 mois . Elles peuvent rester 8 mois sans manger comme les vipères de montagne.
Que . se produit-il si le venin atteint les yeux?
vertèbres. Si l'une d'elle se casse, elle se ressoude .
Il ne faut pas se frotter les yeux afin de ne pas faire éclater les petits vaisseaux sanguins. Le venin n'a de l'effet que quand il entre en contact avec le sang.
Est-ce que les serpent voient de la même manière que nous?
Existe-t-il un langage entre les serpents? Chez tous les animaux, il existe des signes à l'intérieur d'une même espèce. Ils peuvent, par ces comportements se reconnaître. Ils ont une odeur particulière. Les serpents n'ont pas d'oreilles, ils n'entendent pas . les bruits. Par contre ils perçoivent les vibrations du sol.
Un serpent peut-il se casser des vertèbres? Oui, mais ça se répare très facilement, un serpent a plus de 200
Non, les serpents ont une vue très différente de la nôtre: ils voient très bien à courte distance. Ils ne voient pas les choses sans mouvements.
y a-t-il des liens d'amitié entre les serpents? Les serpents vivent généralement en solitaire. Ils ne recherchent pas de compagnie. Les serpents d'une même espèce se mettent ensemble au moment de la reproduction.
Peut-on rendre les vipères inoffensives? Non, ce n'est pas possible, car si on lui enlève ses crochets d'autres repoussent.
27
Connaître les intérêts de l'élève par le dialogue et l'observation une façon de développer le goût de la lecture, d'aider l'élève à entrer dans le livre, de lui ouvrir de nouveaux horizons.
Comment se passe la mue? On dit que les serpents chan. gent de peau . Ce n'est pas exact, ce qui part, c'est la fine pellicule transparente : la mue. On en trouve dans la nature mais elle se décompose très vite. Les serpents muent au mois d'avril quand ils sortent de leur hibernation, puis encore une fois dans l'année.
Combien de temps dure mue?
une
C'est assez rapide, entre 1 heu· re et 2 heures .
Comment faites-vous pour at. traper les serpents? Il faut marcher très lentement sans faire vibrer le sol. Je connais les endroits où ils se trouvent, comme les gens qui ont leur coin à champignons .
Quel est le poids d'un ser· pent? Ceux de chez nous ne dépas· sent que très rarement 1 kg . Les petits ne pèsent que quelques grammes.
1
Est-ce que vous attrapez les serpents? Oui, pour les connaître on les marque. Ainsi on pourra suivre leurs déplacements, connaître le ' nombre de mâles et de femelles, savoir combien de temps ils vi· vent.
Il ne suffit pas d'offrir aux enfants des li'vres, de créer un coin bibliothèque ou une bibliothèque scolaire pour qu~ l'enfant devienne «mystérieusement» lecteur. Nous sommes tous convaincus qu'un enfant aura davantage le goût de lire, si dans l'organisation de son temps et de ses loi-
sirs, un moment est ménagé pour la lecture, si son entourage lit, s'il a des livres à lui, et surtout s'il a aimé les livres qu'il a lus. Le problème est de savoir quel livre l'enfant aimera-t-il? Pour tenter d'y répondre, il est primordial de connaître les goûts, les intérêts et les capacités de lec-
29
Information du service de l'enseignement primaire et des écoles normales COMMISSION DES MOYENS D'ENSEIGNEMENT
******
ture de l'élève et , qui mieux que le maître , les connaît? Les intérêts de l'enfant sont liés au stade de son développement : - période des découvertes sensorielles : 4-6 ans . La capacité d 'attention de l'enfant augmente, mais il aime les livres qui se lisent en une seule fois. Il s'attache au complément imagé par rapport au dit des phrases. Il aime les histoires réalistes , la féérie . - période du doute de soi et des autres : 6-8 ans. C 'est le moment d'apprentissage de la technique de lecture. L'enfant a besoin de lire à son «rythme )) et que son effort soit couronné de succès . Son sens de l'humour et du comique se développe , son imagination est en plein développement. Il prend plaisir à lire des histoires au dénouement inattendu , empreintes de jeux de mots et de situations ~ocasses . Ces premières expériences de lectures doivent être agréables et plaisantes pour désirer connaître d 'autres lectures. - période d'élargissement de la «personne )) au monde: 9-10 ans . L'enfant a besoin de héros, et recherche des modèles, enfants et / ou adultes. Il a atteint son indépendance dans la pratique de la lecture et p~end conscience du plaisir que lUI procure cette activité considérée comme une activité-loisir. - période des groupes d'amis d 'appartenance au groupe, d~ recherche de modèles autres que ceux des parents: 10-12 ans .
Les enfants pré-adolescents li. sent d~vantag~ à cette période des sUjets qUI les passionnent e~ , qui , deviennent un support ~ echanges et de communica. tlon . Ils
commencent
réellement à
~a~oir qui ils sont et ce qui les
Interesse. Il est évident qu'il ne suffit pas de connaître les intérêts géné. raux des enfants en lecture, se. Ion leur âge et leur stade de dé. veloppement; il faut encore repérer les intérêts particuliers d 'un enfant ou d'un groupe d'enfants, car à ce niveau, il existe des différences importan. tes . L'OBSERVATION et le DIALO· GUE entre le maître et l'élève fournira de précieuses informa· tions sur ses goûts, ses intérêts ses idées, ses loisirs et ses sen: timents . Jacqueline Tornay
En vue de favoriser le choi x et l'utilisation d 'au xiliaires didactiques bien adaptés à l'enseignement dans les classes primaires et enfantines du Valais romand , le Département de l'instruction publique a constitué en 1976 une commiss ion dite (( Commission des moyens d'enseignemenh dont la composition et le mandat sont définis ci-après.
1. Composition 1 représentant du Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales; 2 inspecteurs scolaires de l'enseignement primaire ; 1 représentant de l'ODIS (le directeur) ; représentant de l'école normale des instituteurs ; représentant de l'école normale des institutrices ; 4 représentants de la SPVal; 1 représentant de l'Economat cantonal ; représentant de l'enseignement secondaire .
2 . Mandat
* Dès janvier une SÉLECTION d 'albums et de livres vous sera régulièrement proposée : - que lire quand on ne sait pas lire? - pour le plaisir d'écouter des histoires, des contes . - premières lectures d'albums et lectures d 'images . - j'aime lire : les collections ((po' ches)). - des livres réun is autour d'un thème .
- Etablir la liste des moyens d 'enseignement disponibles au Dépôt scolaire et se renseigner sur les stocks existants ; - prendre toutes les mesures utiles en vue d'assurer à chaque degré des moyens d'enseignement suffisants : - se prononcer sur les propositions transmises par les représentants des commissions instaurées pour chaque discipline ; - procéder à l'examen des moyens d'enseignement romands et cantonaux au cours de leur élaboration;
- donner son avis lors des consultations organisées par la COROME; - collaborer avec le Service des moyens d'enseignement de l'IRDP et l'Office romand des éditions scolaires; - se tenir au courant des nouveau x moyens d 'enseignement mis sur le marché; - procéder à des études plus approfondies de certaines productions susceptibles d'améliorer la qualité des auxiliaires didactiques mis à la disposition des maîtres et des élèves ; - consulter les enseignants et les responsables sur leurs besoins en matière de moyens d 'enseignement ; - évaluer les nouveaux moyens d'enseignement introduits . Présidée par l'adjoint du chef de Service de l'enseignement primaire et des écoles normales , la commission se réunit six fois par année pour traiter les points relatifs aux moyens d 'enseignement contenus dans le mandat. Ensuite elle soumet le résultat de ses travaux au Département qui décide de la suite à donner aux propositions présentées. Les bulletins de commande des moyens d 'enseignement qui paraissent chaque année au mois de mai pour l'année scolaire suivante sont donc le fruit d'une décision du Département de l'instruction publique . Mais celleci s'inspire des avis et des propositions de la commission dans laquelle , on l'aura constaté, les enseignants sont largement représentés . Service de l 'enseignement primaire et des écoles normales
Depuis plusieurs années, les ligues valaisannes contre le cancer, les toxicomanies, la t·uberculose et les maladies pulmonaires organisent des actions préventives et éducatives dans notre canton. Elles proposent aujourd'hui, avec l'appui des Départements de l'instruction et de la santé publiques, une action nouvelle, centrée sur le thème de la «PLEINE FORME », qui se veut positive et ouverte. Dans cet esprit, UN CONCOURS DE DESSIN est mis sur pied. Ce concours n'empiètera
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h a bituelle s
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Forme et technique
Prix
Il est - une - une (sur
Les 100 meilleures réalisations seront récompensées et exposées notamment à l'automne 1985 aux comptoirs de Brigue et de Martigny. Elles donneront droit, au choix du jury , à
demandé de réaliser affiche avec slogan ou bande dessinée une feuille) .
Sont admis au concours les dessins au crayon de papier, de couleur, au néocolor, au feutre , à l'encre de Chine, la peinture, les collages, les techniques d 'impression etc .. .
Format Un format unique doit être utilisé: le format A3 . Le papier est mis à disposition par "école . - Facultative .
- Individuelle ou par groupes de
Object:l'
Ce concours est prévu dans le cadre de l'éducation à la santé. Il s'agit plus précisément de préparer l'enfant et son entourage à effectuer des choi x appropriés en matière de santé.
Thème La PLEINE FORME ou la santé perçue dans son équilibre et son harmonie. Tout ce qui contribue à son maintien ou menace son existence (alimentation , hygiène, sommeil, sport, accidents, tabac, drogue, pollution , etc .. .).
Période Du 15 novembre 1984 au 1er avril 1985.
Participants Le concours s'adresse aux écoliers qui fréquentent les classes de 4e - 5e - 6e primaires .
deux élèves ou plus.
Désignation des travaux Chaque œuvre comportera au verso - le nom et prénom de l'élève (des élèves), le degré ; - le nom du maître, l'adresse de l'école.
Jury Un jury sera mis sur pied qui comptera : un représentant du Département de l'instruction publique, un représentant . du Département de la santé publique, deux journalistes , un artiste, un sportif, un médecin, les organisateurs .
- un vol en montgolfière ou en planeur (avec l'autorisation des parents); - une journée en compagnie d 'un sportif connu ; - une participation à une émission de TV ou de radio ; - divers cadeaux (sacs de sport, pulls . jeux ... ) .
~:~\r~:V~~Xc~~~u~~~u~~~r~n~_ mis à \'OOIS de Sion , Brigue et Saint-Maurice pour le 1°' avril 1985 au plus tard .
Supports de "action Le concours n'est qu 'une facette de l'action «PLEINE FORME ». Du matériel de travail et de sensibilisation sera à disposition de tous les enseignants du canton dans les ODIS de Sion , Brigue et Saint-Maurice , à la ligue valaisanne contre les toxicomanies et à la Ligue valaisanne contre le cancer (Sion).
Le chef des Départements de l'instruction et de la santé publiques
M. Bernard Camoy
Le jury examinera tous les travaux . Ceux-ci resteront propriété des ligues mentionnées plus haut. Les appréciations du jury sont sans appel.
Une action des Ligues valaisannes contre les toxicomanies, le cancer, la tuberculose et les maladies pulmonaires, patronnée par les Départements de l'instruction et de la santé publiques du canton du Valais CP 314 1951 Sion Tél. 027/232915 et 027/229971
-01
Cette série de dias constitue un docùment d'appui à l'application des programmes romands , notamment de celui de la connaissance de l'environnement dans les premiers degrés.
SÉRIE DE DIAPOSITIVES
LES FERMES éditée par le Groupe de travail romand
et tessinois de l'audiovisuel à l'école t
(GRAVE)
Les images ont été choisies dans le but de permettre aux élèves d 'exercer l'observation, la réflexion et l'expression à partir de sujets qui ne sont pas nécessairement limités aux frontières cantonales . En effet , grâce à son «caractère romand)) , cette série permettra à l'enseignant d'amener ses élèves à transporter certains fac ~ teurs ou caractéristiques géographiques , scientifiques ou historiques qu'ils auront déjà appréhendés localement dans les premiers degrés, à d'autres objets d 'études similaires, en vue de mieux connaître la Suisse romande . Disponible au
SMAV - C.P. 222 1211 Genève 28
Prix : Fr. 25 .-, au moyen du bulletin ci-dessous.
Veuillez me faire parvenir _ _ __
•
exemplai-
Nom : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
re(s) de la série «LES FERMES)). Prénom : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ Adresse: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ Date: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ Signature : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
Le scrabble à l'école
Ct 5
".015 CROISÉS
,
T-- i
.9 -1.0
Horizontalement 1 Cistériens - Lettre grecque 2.. Echassier ., 3 Plagiee .
4' Recueil - Seiches
5' Ecorce - Filet . 6' Préposition - EnfouIs 7' Interprètes 8: Sans ~ctivité 9. Affectees
MANGEONS DU FROMAGE
11. AEELLMORZZ 12. E M MOT 13. EEGRRUY A l'aide des tirages suivants, reconstituez le pla14. ACE H 1R N V S teau de fromages. Entre parenthèses, le nombre 15. A E L L MOR S d 'anagrammes du mot à trouver. 16. ABE FOR T U Bon appétit! 17. EFINNOT 18. A ACE L N V Y 19. A G G L N 0 0 0 R Z 1. EEGMOR 20. A E L R S S (+ 2) 2. AILORTV(+1) 21 . BeE H LOO N R 3. A E G N 0 P R 22. A AGIOS 4 . EILOTV(+1) 23. B F G 1 0 R R U 5 . EEIOPSSS(+1) 24. B 1N R S Z 6. A AG R N 25. ADE M (+ 1) 7.AEGLNRS(+1) 26. E E 1 L M MOT T 8. A E G 1 LLO U S (+ 2) 27. BEI R 9. A E E L M M N T (+ 1) 28 . A E 1 L L MOR S (+ 2) 10. BeC 10 0 R 29 . E F MOR U
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pièce du blason - Monotone Offrir . poisson - Au~omoblle Réfléchi - Agile Vanités Adverbe - Foyer Habitante
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LES MOTS EN ESCALIERS
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LA LETTRE K A l'aide des définitions , trouvez des n:ots qui contiennent la lettre k. Le nombre de pOints correspond au n~mbre de lettres du mot; pour vous aider le k est a sa place .
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., k . k ... ., k . .. , k .. k . k .. k .. . k .. . .. k . . . .. k k k. k k. k k k k k k. k k k k .k
combustible vêtement filon de lave voile carré gâteau petit véhicule titre princier fruit exotique café parfumé fort gros lézard canot papier d'emballage danse polonaise tranche de bœuf voiture légère veste de sport chaussure de sport unité de température paysan russe chien basset métal sport automobile chien à poils longs
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GEROME LIVAROT (VIROLAT) GAPERON OLIVET (VIOLET) EPOISSES (POISSEES) GRANA LANGRES (SANGLER) LAGUIOLES (GOUAILLES OUTILLAGES) EMMENTAL (EMMELANT) BROCCIO MOZZARELLE TOMME GRUYERE VACHERINS MAROLLES BEAUFORT FONTINE VALENCAY GORGONZOLA SALERS (LASSER LASERS) REBLOCHON ASIAGO FRIBOURG SBRINZ EDAM (DAME) MIMOLETTE BRIE MAROILLES (MARIOLLES RAMOLLIES) FOURME
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KAYAK KRAFT POLKA STEAK SULKY ANORAK BASKET KELVIN MOUJIK TECKEL NICKEL KARTING PEKINOIS
Est-ce parce que cette discipline m'a laissé très longtemps un goût amer que je me suis laissé prendre au piège ; à tel point que, le temps jouant son rôle , l'aversion que j 'éprouvais à son égard s'est transformée en sympathie . Peut-être qu 'un jour ce sera de la passion ... Evoquer le problème de l'orthographe à l'école primaire relève de la tradition pour ne pas dire d'un lieu commun. La situation actuelle se modifiant, je me suis décidé à cette publication . Pour avoir eu l'occasion de m 'entretenir à ce sujet à tous les niveaux de l'enseignement, je me rends mieux compte de ce que l'on attend de cet enseignement à l'école primaire . Je vais essayer de dissiper certains soupçons relevant de l'ordre du doute ou de la méfiance, d 'atténuer certaines investigations prônées sous l'effet d'une soif de recherche et de nouveauté . Je n'ai ni l'âme d'un polémiste, ni celle d'un révolutionnaire et encore moins celle d'un traditionnaliste. Mon enseignement est basé sur les fondements légués par mes prédécesseurs et ouvert sur les recherches et études entreprises depuis le début de ce siècle . Je m'inspire de ce qui s'est fait et se fait en linguistique, afin de tendre à un tout plus ou moins cohérent dans mes pratiques journalières. Le fond de cette série d'articles se réfère donc au vécu, au constat quotidien, aux réflexions entendues ou lues .. . en un mot aux composantes qui assurent à notre vie de généraliste une formation qui se veut et se doit d'être continue .
Qu'il soit dit aussi que je représente, l'enseignant que je suis, avec mes préoccupations, mes échecs et mes satisfactions . Si d'aventure, mes réflexions devaient rejoindre les vôtres, j'y verrais l'expression d'une pensée commune toute empreinte d'un esprit de collégialité .
Evolution de l'école Depuis un siècle et jusqu'à ces dernières années, le temps réservé à l'apprentissage de l'orthographe à l'école primaire était incontesté et peut-être exagéré. Ce n'était pas sans un sentiment de culpabilité que quelques rares journées se déroulaient sans la traditionnelle dictée ou la mise en place d'une règle orthographique. Le temps et les exi gences s 'associant, les résultats sans être pour autant satisfaisants étaient tout au moins rassurants . Nous qui avons vécu, comme élèves, cette situation, pouvons-nous prétendre à une connaissance approfondie de notre orthographe . Quelque soit notre degré de compétence en ce domaine, l'usage des ouvrages de référence reste de mise . Il en va de l'apprentissage de l'orthographe un peu comme de la vie de l'homme: déçu ou satisfait, mais rarement comblé. C 'est dire que le régime scolaire appliqué , quel qu'il soit, donnera à l'enfant une connaissance plus ou moins approfondie de l'orthographe, mais n'aboutira jamais à une connaissance totale. Compte tenu des contingences actuelles, je ne crois pas trop aux affirmations de ceux qui prétendent à une baisse alarmante des connaissances orthographiques . Je re-
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connais cependant qu 'il est nécessaire de rappeler certains principes fondamentau x qui tendent à disparaître sous le couvert d 'une certaine réforme méthodologique , Depuis une dizaine d 'années notre école a perdu son identité, parce que soumise à l'influence de son environnement. Recherches intensives et scientifiques, attrait de la nouveauté, sentiment de culpabilité, prise de conscience d 'une formation plus complète et j'en passe, ont contribué à l'éclatement de l'école en tant qu 'institution bien réglée et bien gérée, Je comprends mieux, avec le recul du temps, l'anxiété qui transparaissait chez certains collègues qui avaient fait de leur système éducatif une fin en soi et qui en l'espace de quelques années ont vu l'œuvre de leur vie remise en question, Et cela parce qu 'on a voulu faire de l'école -une institution tentaculaire qui se doit de toucher à tout. Il a donc fallu régulièrement faire une peu de place à de nouvelles disciplines sans pour autant porter préjudice aux disciplines existantes, Illusion , L'attention étant portée sur la nouveauté, ce sont les disciplines traditionnelles qui ont subi les conséquences et qui se sont vues amputées dans le temps et dans la forme: dans le temps de par la place qu 'elles ont dû concéder à de nouvelles disciplines , dans la forme de par un manque d 'expérimentation en certains domaines et une promotion risquée des récentes découvertes, Si je pouvais avoir une vue sur le temps, je dirais que notre école est en pleine puberté et je me réjouis du temps 40
où elle sera adulte, Je comparerais volontiers l'école de ce siècle à cette graine que l'on met en pot. Dans un premier temps, elle se développe à souhait, produit une tige saine et vigoureuse , semble promise à un bel avenir; mais c'est sans compter sur la croissance de son système radiculaire qui se développant, après avoir été suffisant, devient encombrant , envahissant. Les racines principales, prises au ~iège de leur développement, etouffent et transmettent le malaise à la tige , Notre école a-t-elle atteint ce stade critique? Pas encore, Aussi serait-il judicieux de la part du jardinier de se préparer au geste . salutaire : casser le pot et redonner à la plante l'espace nécessaire à son développement et son épanouissement. A cette condition , il pourra s'émerveiller devant une belle production de fleurs puis de fruits , On sera alors en présence de parents responsables et sécurisés, d 'enseignants pondérés et satisfaits et d'enfants à l'image de leurs formateurs , Certaines disciplines retrouveront la place qui leur a été dérobée , On pourra reparler positivement d 'enseignement et de .rentabilité, L'orthographe reprendra ses droits, En attend,ant, il faut que nous composions avec les impératifs du temps , Impératifs qui nous forcent à l'économie de temps donc à un côté superficiel dans nos pratiques , Aussi serait-il sage de ne pas trop sùrseoir aux réajustements qui s'imposent.
Ferdinand Bétrisey
Tournoi de hockey sur glace
L'AEPSVR organise à nouveau cette année un tournoi de hockey sur glace pour les enseignants, Sous le titre: ((Orthographe tu me prends par la main!)) seront déve~oppés d~ns les prochains numeros de 1Ecole valaisanne les thèmes suivants:
Chaque centre scolaire ou groupe sportif est invité à y participer,
- influence du milieu familial et responsabilité de l'école, - U~e discipline d'adulte proposee aux enfants, - Enseignement de l'orthographe: un état d 'âme ou une technique.
Date
samedi 23 février 1985 ou samedi 2 mars 1985,
Lieu Horaire
patinoire de Martigny. de 14 heures jusqu 'à la fermeture de la patinoire,
Nombre de joueurs 5 joueurs de champ et un gardien au minimum ,
Equipement
le plus complet possible, mais au minimum: casque , coudières , jambières , gants , canne ,
Mode de jeu
à déterminer selon le nombre d'équipes , mais en principe les matches ont une durée fixe (temps non effectif),
Arbitrage
assuré par les organisateurs, selon les règles officielles ,
Information complémentaire (026) 54642 ,
Inscription
jusqu 'au vendred i 15 février 1985 à l'aide du talon-réponse après avoir versé la somme de Fr , 20 ,- au CCP 19 - 838 AEPSVR - Sion, Indiquer au dos du coupon: Tournoi de hockey sur glace,
Tournoi de volleyball (écoles secondaires du
~
degré)
L'AEPSVR organise à l'intention des élèves des écoles secondaires du 28 degré du Valais romand un tournoi de volley bail qui aura lieu cette année à Sion .
TALON - RÉPONSE
e t
Date
mercredi 13 février 1985.
Lieu
salle omnisports du Collège des CreL.;sets à Sion.
Horaire
de 13 h 30 à 18 heures .
Equipes
il est autorisé d 'inscrire 2 équipes par centre scolaire (masculine ou féminine) les équipes mixtes seront intégrées dans le groupe des équipes masculines.
1
Tournoi de hockey sur glace du samedi 23 février 1985 ou du samedi 2 mars 1985 à envoyer à: Roland Carron Maître de sports 1926 Fully
Mode de jeu
en principe les matches se jouent au temps.
Arbitrage
assuré par les maîtres d 'éducation physique accompagnant les équipes. ~niforme .
Tenue
Autant que possible
Inscription
jusqu'au mardi 5 février à l'aide du talon-réponse. 2 joueurs licenciés au maximum sont autorisés. Les frais de transport sont pris en charge par l'AEPSVR (billet de train collectif . Apporter une pièce justificative) .
Délai: vendredi 15 février 1985 (joindre le ré dépissé du bulletin de versement) .
Les équipes inscrites seront avisées de la date exacte du tournoi: 23 fé vrier ou 2 mars 1985.
Information complémentaire
Nom de l'équipe:
TALON - RÉPONSE.;
(027) 38 1824.
Responsable de l'équipe: Nom: Prénom : Adresse:
Tournoi de volleyball (écoles secondaires du 28 degré) du mercredi 13 février 1985 à Sion à envoyer à: Konrad Zengaffinen Les Combes 1961 Grim isuat Délai: mardi 5 février 1985.
Téléphone :
Nom de l'équipe: D masculine D féminine D mixte
Responsable de l'équipe: Nom : Prénom: .... ..... ..... .... .. ... ..... ... ... ........ ... ........ ....... ....... ... . .. .. .. . .. ... .. . Adresse :
Téléphone:
• ASSOCIATION D'ÉDUCATION PHYSIQUE SCOLAIRE DU VALAIS ROMAND
Programme d'activités AEPSVR 1985 Enseignants Fin février début mars
Tournoi de hockey sur glace
Martigny
27 mars
Tournoi de volleyball
Sion Sierre
1er juin
Tournoi de football
St-Maurice
27 avril
Cours de natation
Grône
4 mai
Cours de natation
Grône
Tournoi de volleyball inter-collèges
Sion
Tournoi de mini-volley inter-cycles
Sion
Sport scolaire 13 février 13 mars 22 mai
Tournoi de football inter-cycles
5 juin
Finales de football
Sion
Concours d 'athlétisme
Sion
COMMUNIQUÉ Pour leur 2rY anniversaire, les maÎtres, membres de l 'AVPES Il (Association valaisanne des professeurs de l 'enseignement secondaire du degré) se sont réunis au lieu même qui a vu naÎtre l'association . Ce fut, à Brigue, une assemblée bien fréquentée et intéressante, où les discussions ont marqué, au-delà de quelques dissensions internes, une belle vitalité du jubilaire.
c
Le rapport d 'activité de /'AVPES comprend 20 pages consacrées aux intérêts pédagogiques. La défense d'intérêts matériels fait sans doute aussi partie du largé spectre des préoccupations du 44
Grône St-Maurice
comité, mais ils sont dans l 'ensemble confiés aux bons soins de la FMEF (Fédération valaisanne des magistrats, enseignants et fonctionnaires) QÙ ils sont en bonnes mains. En 20 ans, l 'AVPES s'est forgé une réputation d'interlocuteur sérieux, et elle est considérée comme telle par le pouvoir public, fait qui a été relevé par M. Anselme Pannatier, porte-parole du gouvernement aux assises de Brigue. Il faut regretter que le refus de la LlP (loi sur l'instruction publique) ait abouti à un blocage de la situation, puisque le cycle d 'orientation se trouve en porte-à-faux, que les écoles de commerce
DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
restent avec un statut insatiSfai_ sant, et que les légitimes reVendications des maÎtres secondai_ res ont beaucoup de difficultés à trouver un domaine d 'applica_ tion. .
Service cantonal de l'enseignement secondaire Planta 3 - 1950 Sion
Commission de la coordination verticale du français
Quoi qu 'il en soit, les maÎtres de l 'AVPES ont décidé de prendre à leur compte une déchargehoraire de leur président - brillamment réélu malgré l 'annonce d 'un retrait. M. Albano Hugon, professeur à Sion, continuera donc à diriger les activités d'une association qui, de 40 membres en 1964, a passé à plus de 300, auxquels l 'assemblée de Brigue a ajouté les quelque 30 nouveaux membres admis en son sein.
Rapport final 1.
Un membre fondateur et premier président: M. Maurice oeléglise a été en outre honoré par l 'assemblée d'un titre de membre d :honneur que le président actuel, ainsi que les deux successeurs immédia ts de M. oeléglise: MM. Brunelli et Erpen n 'ont eu aucune peine à justifier. En conclusion de la matinée, M. oeléglise souligne, tout comme le fera quelques instants plus tard M. Erasme Pitte/oud, secrétaire fédératif, la nécessité pour les enseignants de rester vigilants et présents, afin d'assurer une action efficace et raisonnable dans l'avenir. Enfin, M. Escher, président de Brigue, salue les participants et les convie à un apéritif très apprécié, qui a permis beacoup d 'échanges supplémentaires entre collègues, autorités et presse.
Commission de presse AVPES"
1
1
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Mandat
La commission consultative pour la coordination verticale du français fut convoquée par le DIP . Elle avait reçu un quadruple mandat qu'il convient de rappeler ici . 1. Analyser les incidences découlant de l'introduction généralisée et progressive de la nouvelle méthodologie du français au degré primaire sur l'enseignement secondaire du premier et deuxième degré, ainsi que sur l'enseignement professionnel. 2. Proposer au DIP les mesures concrètes ' à prendre en matière de recyclage et de formation continue des maîtres afin que le passage des élèves du primaire au cycle d 'orientation et du cycle d'orientation au secondaire du deuxième degré et à l'école professionnelle se fasse de façon harmonieuse . 3. Etudier les dispositions à prendre pour que l'enseignement du français puisse s'intégrer harmonieusement dans les exigences propres à l'enseignement secondaire du premier et du deuxième degrés ainsi qu 'à l'enseignement professionnel. .
4. Veiller que les propositions retenues soient réalistes et pédagogiquement défendables. Il . Procé dure L'analyse de ces différents mandats fait ressortir la nécessité de suivre un ordre: tout d'abord il s'agit d'étudier les incidences (point 1), c 'est-àdire de présenter quelle sera la situation lorsque les élèves sortiront de la sixième primaire , après avoir suivi l'enseignement renouvelé du français (ERF). Puis, nous devons regarder les exigences propres de l'enseignement du français dans chacune des filières de l'enseignement secondaire et prOfessionnel (point 3) . C'est la confrontation de
ces deux situations, fin d 'école primaire et fin de chacune des filières , qui permet seule de proposer quelles sont les mesures concrètes à prendre en matière de recyclage et de formation continue (points 2 et 4).
III. Considéra tion 3. 1 La présentation de la situation des élèves à la fin de 6 ans de l'ERF a provoqué d'assez vives discussions au sein de la commission. Certains affirment clairement que seul l'esprit dans lequel les notions sont abordées a changé mais que les contenus de connaissances restent les mêmes. Par esprit, il faut entendre notamment une approche différente des objectifs, la place donnée à la communication orale, le recours systématique à la motivation et à la découverte par l'élève , la référence aux acquisitions de la linguistique. Dès lors, pour ceux-là, aucune inquiétude ne se justifie car l'enseignement renouvelé est une approche aussi performante que les anciennes . Les élèves en sauront autant qu 'avant. D'autres au contraire , constatant un changement de conception de la grammaire, mènent une analyse différente . Ils doutent de la possibilité de fonder une pédagogie - ce qui requiert la présence de normes - sur la linguistique , science dont l'objectif est d'analyser les faits de la langue et non de fixer les normes du bien parler. Ces évaluations fort diverses témoignent bien du désaccord qui régnait entre les membres de la commission au sujet des incidences de l'ERF à l'école primaire .
3.2 L'analyse des exigences de l'étude du français dans chacune des sections de l'enseignement secondaire (premier, deuxième degrés et professionnelle) , a permis de trouver un accord.
Rapport de la commission pléthore
•• e ••••• Les représentants de chaque filière ont présenté les objectifs et les programmes en vigueur. Une constatation générale s'impose: actuellement, si les élève~ ~onnaissent ce que prévoit le programme transitoire du niveau inférieur, les objectifs de ch~qAue nive~u supérieur semblent de droit pouvOir etre atteints et les programmes suivis . Ainsi, la coordination verticale existe. Si dans les faits ~lIe ne donne pas toujours satisfaction, cela n~ tient pas à des paliers qui seraient trop élevés entre degrés, mais à une information trop souvent insuffisante . IV. Propositions 4.1 Afin de pallier les déficiences mentionnées en point 3.2, la commission propose instamment de tou.t mettre en œuvre pour que le «courant passe» mieux entre les différents niveaux de l'enseignement. Les contacts intéressants que les membres de la commission ont eu le privilège de connaître doivent être favorisés et étendus. Il serait à . souhaiter que le DIP, par des voies à déterminer, encourage des rencontres entre les enseignants . A cette fin, il serait judicieux d'utiliser les associations d'enseignants.
4.2 Le désaccord souligné en point 3.1 montre bien qu'aucune certitude ne peut aujourd'hui être obtenue quant aux incidences de l'ERF sur le savoir des élèves, ceci d'autant plus que les nouveaux programmes n'ont pas encore atteint les derniers degrés de la scolarité primaire . C'est pourquoi la commission estime nécessaire de procéder d'abord, par le DIP, à l'évaluation des résultats de la nouvelle méthodologie, d 'organiser des tests et des examens , de comparer leurs résultats avec les anciens, dans la mesure du possible . La date de 1986, fin de l'introduction officielle de l'ERF en troisième primaire, semblerait assez indiquée. Elle permettrait, d'une part, de tester la méthode et ses résultats après une période pas trop courte, d 'autre part, de laisser du temps afin de pre~d.re les mesures nécessaires pour les degrés supeneurs. 4.3 Jusqu 'aux résultats de l'évaluation demandée en point 4.2, une information des maîtres secondaires (du cycle en priorité) est nécessaire. Par information, nous entendons mise au courant de ce qui se fait dans l'ERF, de l'esprit dans lequel
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le~. é~èves, s~nt . for,més, du vocabulaire techni Ue 1. Introduction utilise. Il s agirait d une communication et non q Pas , . t d . d ' Par décision du 16 janvier 1984, le chef du Dépard. une ln ro u?tlon e .1ERF dans les degrés sUPé. n~urs . Cet~~ Information pourrait se faire de plu. tement de l'ins~ruction publique a constitué un groupe de travail comme SUit : sieurs manleres. Entre autres: _ M. Joseph Guntern, président, chef du Service - rencontre(s) d'information avec film évenuel ' de l'enseignement secondaire, Sion ; - offrir' !a possibilité aux professeurs intéres~és de sUivre des leçons données en classe prima'. _ Mlle Marie-Claire Sierro, présidente de l'AVPES l, Sion; re ou aux maîtres primaires ; 1 - petit fascicule i~diquant la différence entre la _ M. Klemens Arnold, adjoint au Service de l'enseignement secondaire , Sion; . nouvelle et l'ancienne terminologie. _ M. Victor Berclaz , président de la commission Cett~ inforn:a~ion permettra aux professeurs des scolaire de Sierre, Sierre; degres supeneurs de savoir ce qui se fait plus _ M. Claude-Ivan Chanton, inspecteur scolaire, ?a,s . Ils po~rront ainsi aider les élèves qui auraient Monthey ; ~.te excep.tlonne!l~ment formés dans l'ERF avant _ M. Pierre Crittin , président de la commission 1Introduction offiCielle (classes de maîtres anima. scolaire de Martigny, Martigny ; ~e~rs p~r exemple), à s'adapter harmonieusement - M. Jean-Nicolas Délez, juriste du DIP, Sion; a. 1~nselgnement donné selon le programme tran. - M. Rolf Escher, président de la commission scosltolre toujours en vigueur au CO. laire de Brigue, Brigue ; 4.4 Après 1986, une décision devra être prise - M. Antoine Fauchère, directeur d'école, Sion; par le DIP sur l'opportunité ou non d'introduire - M. Jean Gay-Des-Combes, président de l'AECOB , Finhaut ; l'ERF .au .c ycle d'orientation . Devra-t-on changer les objectifs de connaissances, imposer une nou. - M. Albano Hugon , président de l'AVPES Il, Sion ; velle manière de les enseigner? Selon les répon. - M. Erasme Pitteloud, secrétaire FMEF, Sion ; ses apportées à ces questions, une formation - M. Anton Riva, inspecteur scolaire , Naters; c'est-à-dire recyclage, des maîtres du cycle s'avè· - M. Oswald Zenhausern, ancien directeur d'école, représentant des directeurs de l'enseignerera peut-être nécessaire, selon des modalités à , ment secondaire du premier degré du Hautdéfinir d'entente entre le DIP et les associations. Valais , Naters La commission espère avoir ainsi rempli au mieux I~ mandat qui lui était confié; elle reste à disposi· et l'a chargé de présenter, pour la fin d 'avril , pu is tlon du DIP s'il estim~ devoir à nouveau recourir à pour la fin de mai 1984, un rapport sur un catalogue de mesures et de dispositions analysées sous ses services . l'angle qualitatif et financier et envisageables en Approuvé par la commission à Martigny le 14 mai cas de pléthore des maîtres de l'enseignement se1984. ' condaire du premier et, subsidiairement, du deuxième degré, écoles normales non comprises. Pour la commission, le président:
O. Pignat
.ee •••••••• f
Le présent rapport constitue la synthèse des étu des et réflexions - basées · sur différents documents et données statistiques cantonaux et extracantonaux - auxquelles se sont livrés les membres de cette commission au cours des diverses séances qu'ils ont tenues . Il contient une liste des mesures susceptibles d'être prises au triple niveau de l'Etat , des communes et des enseignants. Ces mesures sont ordonnées non pas nécessairement en fonction de l'importance et des avantages qu 'elles présentent sur le plan qualitatif et financier, mais plutôt en
fonction de leur mode d 'introduction . Celles qui nécessitent une révision du décret figurent ainsi en dernier lieu . Chacune de ces mesures fait l'objet d'un bref commentaire au sujet de sa procédure de mise en place , de ses avantages et inconvénients éventuels, ainsi que de son incidence financière estimative, calculée sur la base des données de l'année scolaire 1983/1984.
Il convient encore de préciser que ces mesures, qui certes sont également motivées par des préoccupations d'ordre pédagogique , visent essentiellement au maintien des enseignants actuellement en fonction et seulement à titre secondaire à la création de nouveaux postes . Le problème toujours plus menàçant du licenciement du personnel enseignant a été la préoccupation majeure des commissaires. Il apparaît en effet que ces prochaines années, le nombre d 'emplois diminuera sensibleme[lt, en raison de la baisse des effectifs, pour atteindre , en 1990, .Ie nombre de 370 pour le Valais romand et de 195 pour le Haut-Valais , alors qu'il est actuellement respectivement de 500 et de 260. Pour l'enseignement secondaire du deuxième degré, le nombre d'emplois passera de 340 en 1984 à 290 en 1990.
Mesures envisageables en cas de pléthore d'enseignants
Il.
1. Mesures susceptibles d'être prises par l 'Etat 1. 1 Décharge horaire pour des tâches parascolaires: le Conseil d 'Etat est compétent, en vertu de l'article 11 du décret du 12 novembre 1982 concernant le traitement du personnel enseignant ( ... ) (décret) , pour décharger un maître de quelques heures d'enseignement, afin de lui permettre de consacrer, dans le cadre de l'école, une partie de son temps à des tâches parascolaires, c'est-à-dire à des activités qui «sans concerner l'enseignement proprement dit, sont en étroite relation avec l'école : ne citons que l'orientation professionnelle, l'organisation des loisirs , l'initiation au film , le théâtre scolaire, les sportS» . (BSGC, session pror . de mai 1963, page 61, message ad art. 10 du projet de décret). Jusqu'à présent, l'exécutif cantonal n'a pas fait usage de cette compétence . Or , ces problèmes , sous réserve de celui de l'orientation profession-
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nell e qui a fait l'objet d 'une réglementation topique, m~,ritent que l'école leur voue une attention particullere , Ces activités étant rémunérées sur la même base que les heures d'enseignement (art. 11 , al , 1 in fine, du décret), l'introduction au CO d 'une décharge d'une heure hebdomadaire pour quatre classes entraînerait une dépense de l'ordre de Fr, 390000 ,- (50 heures). pour le Haut-Valais et 100 heures pour le Valais romand , soit 5,3 postes) , L'application de cette mesure dans les établissements secondaires du deuxième deg ré coûte cait, en fonction du même critère, environ Fr, 178 000 ,-. 1.2 Décharge horaire pour l'animation pédagogi que : l'article 11 du décret habilite le Conseil d'Etat il prendre les mêmes mesures dans le domaine de l'animation pédagogique que dans celui des activités parascolaires, et selon les mêmes modalités, Les commissaires ont ainsi envisagé la mise sur pied de plusieurs dispositions ayant trait à l'animation pédagogique au cycle d'orientation , des mesures semblables pouvant être introduites dans les établissements secondaires du deuxième de-
gré :
1.2.1 Création de commissions permanentes pour la préparation des examens et des tests , maîtres de stages: le coût de cette mesure représentant 3,5 postes, est estimé à Fr, 260 000 ,- (20 et 30 enseignants à 2 heures respectivement pour le Haut-Valais et le Valais romand) , 1.2.2 Décharge horaire pour les membres de la commission permanente des programmes et des moyens d 'enseignement: à raison de cinq enseignants à deu x heures pour chacune des parties du canton, cela représenterait une dépense de Fr, '52 000 ,- , 1.2.3 Décharge horaire pour des cours d 'appui: l'introduction de cette mesure , correspondant à une quarantaine d 'heures, entraînerait une dépense de Fr, 94000,-, 1.2.4 Décharge horaire pour d 'autres activités pédagogiques , telles que l'animation de branches et l'introduction de nouveaux moyens d'enseignement et de nouvelles méthodologies : évalués à une cinquantaine d'heures, cette mesure occasionnerait une dépense de Fr , 130000.-,
1,3 Création de deux postes supplémentaires d'inspecteur au CO: à teneur de l'article 103 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique (UP), le canton est divisé pour l'inspection des écoles en arrondissements délimités par le Conseil d 'Etat. Si ce dernier a édicté un règlement sur l'organisation de l'inspection de l'enseignement primaire et sur les attributions des personnes qui y sont préposées , il ne l'a pas fait en ce qui concerne l'enseignement secondaire du premier et du deuxième degré, L'importance des tâches (administration scolaire, soutien pédagogique et contrôle - art. 104 UP) qui incombent au x inspecteurs et qui ne cessent d 'augmenter pourrait justifier, de l'avis des commissaires , la création de deux postes supplémentaires , à raison de seize heures hebdomadaires , ce qui entraînerait une dépense de Fr. 105600,-.
1.4 Décharge du titulaire de classe d'un"e heure par semaine: les dispositions relatives au traitement du personnel enseignant ne prévoient rien de particulier en ce qui concerne les titulaires de classe. L'enseignant perçoit le traitement complet pour une activité de 28 heures par semaine au CO (art. 24 du décret) et de 26, voire 29 heures hebdomadaires dans les établissements secondaires du deuxième degré (art. 32 du décret) , activité à laquelle il convient d 'ajouter le temps consacré à la préparation de la classe , à la correction des tâ"ches, au perfectionnement professionnel et à l'accomplissement des tâches administratives (art premier, al , 1 du décret) . Or, pour le titulaire, les contacts avec les parents et les élèves sont de plus en plus nombreux et les problèmes à traiter de plus en plus complexes, Ce phénomène est dû à l'évolution de notre société et s'intensifiera vraisemblablement à l'avenir, Aussi les commissaires ont-ils étudié la possibilité d'introduire une décharge d'une heu re hebdomadaire pour ces enseignants, et plus particulièrement pour ceux du CO, mesure qui devrait être considérée comme une compensation dont ils bénéficieraient en raison de leur surcroît de travail par rapport aux autres maîtres , Une telle disposition nécessiterait une modification du décret, par exemple de son article 25, car elle ne peut être fondée sur les normes actuelles , en particulier sur
• l'article 11 du décret qui a trait exclusivèmefft àux activités parascolaires et pédagogiques dans le cadre de l'école. L'incidence financière d'une telle décharge serait de Fr. 1 482000.- (570 classes à 1 heure, soit 20,35 postes). Appliquée dans les établissements secondaires du deuxième degré, elle représenterait une dépense supplémentaire de Fr. 716000.(217 classes à 1 heure, soit 8,3 postes).
1.5 Réduction du nombre d'heures d'enseignement dès l'âge de 55 ans révolus: pour les enseignants de toutes les divisions, le décret prévoit, à certaines conditions, une réduction jusqu'à trois heures de l'horaire hebdomadaire d'enseignement dès l'âge de 58 ans révolus . La proposition qui est faite ici nécessiterait par conséquent une modification du décret. Les commissaires considèrent que son introduction serait légitime, compte tenu des conditions particulières du monde du travail des enseignants. Appliquée de manière généralisée, cette mesure l'ordre de entraînerait une dépense de Fr. 273300 .-. (Fr. 124800.- pour le CO et Fr. 148500.- pour les écoles secondaires du deuxième degré). 1.6 Réduction de la moyenne des effectifs par classe: conscients qu'il ne peuvent pas, en ce domaine, proposer des normes rigides, au vu des différences qui existent notamment entre les grands et les petits centres scolaires, les commissaires estiment que les autorités cantonales compétentes devraient examiner, de cas en cas, la possibilité d'abaisser la moyenne des effectifs-par classe, en tenant compte des besoins de la qualité de l'enseignement et dans un ,souci de continuité. .
Sans faire de proposition concrète à ce sujet, ils sont toutefois de l'avis que l'on ne devrait pas ailer, en règle générale, en-dessous d'une moyenne de 20 élèves par classe. 1.7 Remarque finale: les commissaires ont égaIement étudié la question de la réduction de deux heures hebdomadaires de l'horaire de chaque enseignant, car, il faut le relever en ce qui concerne tout particulièrement l'enseignement secondaire du deuxième degré, le Valais se situe, avec 26 heures hebdomadaires, en tête de liste des can-
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tons suisses. Cette mesure dépendant essentielle_ ment de la situation économique et des finances cantonales, de l'avis de certains commissaires c~tte solution ne devrait être examinée que si l'ho: raire hebdomadaire de travail est abaissé de manière générale dans le secteur privé et le secteur public.
A titre indicatif, on peut relever que cette mesure nécessiterait une modification du décret et que pour le CO, elle entraînerait une dépense d~ Fr. 4024800.- (774 enseignants à 2 heures, soit 55,2 postes), alors que pour les établissements secondaires du deuxième degré, la charge serait de Fr. 1 953000.- (296 e,nseignants à 2 heures, soit 22,7 postes).
2. Mesures susceptibles d'être prises par les communes
Remarques générales: comme le statut et le traitement du personnel enseignant de toutes les divisions sont fixés exclusivement par des dispositions de droit cantonal, l'intervention des communes dans le domaine de la lutte contre la pléthore apparaît d'emblée fort limitée. Les commissaires estiment cependant que toutes les mesures, même si elles semblent a priori peu importantes, doivent être examinées et, le cas échéant, proposées et appliquées.
2.1 Encouragement des années sabbatiques: en vertu de l'article 22 du règlement du 20 juin 1963 concernant les conditions d'engagement du personnel enseignant ( ... ) et de l'article 18 du règlement d'application du 30 septembre 1983 du décret, un congé non payé de deux ans au maximum peut être accordé pour de justes motifs au personnel enseignant par l'autorité de nomination, soit par le conseil municipal ou la commission scolaire régionale pour les maîtres du CO. Cette mesure a certes l'avantage de n'entraîner aucune dépense supplémentaire. On objectera avec raison qu'elle n'est pas susceptible de résoudre le problème d'une pléthore constante, voire progressive. En revanche, elle permet de régler . des problèmes momentanés: que l'on songe par exemple au cas où un enseignant prendra sa retraite une ou deux années plus tard.
r~spon~ables ?e loiirs en général: cette mesure viendrait en fait ren~orcer celle qui a été présentée sous chiffre Il 1.1 ci-dessus. Ici, le sacrifice est demandé aux communes, car il s'agirait pour elles d'allouer pour ces activités, dont le ~aître est. chargé en plus. ,d'u~ enseignement partiel, un traitement de manl.ere ~ ce que son salaire total corresponde approximativement à celui d'un enseignant à plein temps.
2.2 Création de fonctions de
Vu que la prise d'une telle mesure dépendrait uniquement de la vol~nté des .commynes e~ ne t?Ucherait que leurs finances, Il est Impossible d en évaluer l'incidence sur le plan cantonal.
2.3 Création de postes de responsables de chant et de musique: les mêmes remarques que celles développées ci -dessus sous chiffre Il 2.2 peuvent être faites. 3. Mesures susceptibles d'être prises par les enseignants
Remarques: il semble hasardeux de vouloir savoir si et dans quelle mesure les principaux intéressés sont disposés à consentir de leur propre gré à certains sacrifices. Pour ces motifs, les commissaires se limitent à faire des recommandations en espérant qu'elles aient l'effet recherché et renoncent à les commenter. 3.1 Renonciation partielle à l'enseignement et conservation d'activités accessoires lucratives non préjudiciables à l'enseignement.
3.2 Renonciation au double emploi au sein d'un même ménage. 3.3 Prise de la retraite statutaire à 60 ans, au lieu d'attendre la mise à la retraite obligatoire (pour les enseignants du CO: 65 ans; pour les enseignants secondaires du deuxième degré: 62 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes). 3.4 Acceptation d'une diminution linéaire de l'horaire hebdomadaire d'enseignement par les maîtres à plein temps. III.
Conclusions
La collectivité publique, et en particulier l'Etat, a certes le devoir moral de trouver des solutions réalistes et réalisables en vue de lutter contre la pléthore des enseignants.
Cependant, on ne saurait décemment lui faire supporter tout le poids des mesures susceptibles d'être prises. Si le catalogue qui a été présenté ci-dessus n'a pas la prétention d'être exhaustif, les dispositions qu'il contient devraient toutefois être à même d'atténuer, si ce n'est d'enrayer, la pléthore, pour autant qu'à tous les niveaux, on s'efforce par une action générale et soutenue d'appliquer avec discernement les mesures qui sont susceptibles de l'être. C'est le lieu de préciser que si certaines solutions peuvent être retenues à titre définitif, telles que par exemple la décharge du titulaire de classe, il y en a d'autres qui peuvent fort bien être appliquées temporairement et en fonction des besoins, comme les décharges pour les activités parascolaires et pédagogiques. Il ne faudrait en effet pas que celles-ci apparaissent d'emblée toutes comme irréversibles. Vu la complexité des problèmes, on ne saurait assez recommander aux communes d'avoir, en ce qui concerne le personnel enseignant, le souci d'une planification à moyen terme, de manière à ce que les mesures qui pourraient être prises ne soient pas annihilées par certaines décisions hâtives. Il faut aussi souligner que le souci légitime des autorités scolaires de trouver des solutions humaines au problème de la pléthore ne doit toutefois pas empêcher les enseignants d'en trouver euxmêmes, notamment dans le domaine de l'orientation et du recyclage professionnels.
Pour la commission pléthore Le président: Joseph Guntern
U/SPositions concernant les transferts des élèves dans les écoles du cycle d'orientation
1. Bases légales l'al ac ca
L'i
dE 2C
1. 1 Décret du 16 mai 1972 concernant l'introduction du cycle d 'orientation , article 2.
1.2 Règlement d 'application du 20 décembre 1972article concernant l'in troduction du cycle d 'orientation, 7.
SE
1.3 Règlement général du 15 novembre 1973
ai
concernant les écoles du cycle d'orientation, article 3, 15, 19, 20 et 21.
(~
2,~Généralités
1
21 Article 2 1: Transferts (Règlement général du 15 novembre 1975).
ri
ç C
Le passage d'une division à une autre est Possible pour les élèves qui, manifestement, ne paraissent pas à leur place. Le passage intervient en général pendant le premier trimestre de l'année.
r
Le conseil de classe auquel est associé le conseiller d'orientation propose et motive le transfert d'un élève. La Commission scolaire ou la direction d'école, en accord avec l'inspecteur, décide du passage avoir pris contact avec les parents de l'élèveaprès . Les points 4.2.1.1 et 4.3 ci-après demeurent réservés.
2.2 Principe Le transfert d'une division à l'autre vise uniquement à intégrer l'élève dans une classe correspon_ dant mieux à ses aptitudes et à ses possibilités intellectuelles, physiques et Psychiques. En aucun cas , le transfert ne doit être imposé pOur des raisons de comportement ou autres . Lors de chaque transfert, les parents seront systématiquement consultés.
2. 3
Procédure
23.1 Chaque proposition de transfert relève des parents etjou du conseil de classe. Cette proposition se fonde Sur le dossier scolaire, le rapport écrit du titulaire de classe et le préavis écrit du conseiller d 'orientation. Elle est Soumise par la commission scolaire ou la direction d 'école aux maÎtres intéressés des deux divisions. Avec l'accord de l'inspecteur, la Commission scolaire ci-après. ou la direction d 'école décide sEl/on les normes 52 50
. d e l'année scolaire 4. Transfert à la fIn
. 10°1< de la P 0 . armi les premiers lève se trouve " e ,. . '1 . classe '. e d'un grand Intere scolaire
4. 1 transfert Généralités . . les mêmes selon d' Ce !ait, enrocédure . ant 1 se meme p principe 'qu'en t Atcours es pnses
23.2 ouLes se fontrimes en principe sain a atransferts ln u premier re. 'ou à la li l'élève fait 'ertpreuv de la divIsion B gen . t ' 1 f' d . t· t T t " " , e'raIe en classurvenant après le début du troisième trim Trans., 8 terminale ' 1 s parents el/oule est assimilé à un transfert en fin d 'année. 23.3 Avantdoit chaque entretien peut être SI suivantes sont les parents avoir décision, lieu et la un décision .1eil Ilde classe c
née scolaire. du possible, Jusqu au critères e . a Les décisions doiven e r, 10 juil: dans toute la mesure let. _2.3.4 des présentes dispoCf. points 2.3.1 _2.3.3 sitions.
Les cas sont du. ressort du ment de exceptionnels l'instruction Publique
1
propos~~~rti~ns I~s
leur est transmise par écrit avec indication de
voie deLes recours. 23.4 pièces justifiant le transfert et la sion communiquée aux parents font partie gran te du dossier scolaire. 3. TranSfert en cours d 'année 3.1 TranSfert de la division A en B
b:anCe~lnets
ulativement remp les. _ mathématique la moyenn.e des
b
Pas n'atteint 3,0 et la pas. moyenne hes , ,
manlfest~e ~:sd
gé~érale;
n attranc p un intérêt suffisant 35 de l'ensemble s) des - l'élève ne
ivision B
pour le programme rmi les derniers 10 10 de s - l'élève se trouve pa
~edoublePe~,u~~a
premle~n
clas~e
inSU~',sya~ ~édier:
- l'élève ne manifeste pas un intérêt A une proposition de trans,fert t analysé les 4,0; ne sera faiPour le programme de la division A et la voie 3.3.3 uCe le conseil de n atl envisagé les h" le sans qu . s scolaires e . , d' 't d b3.1.2eUes redouble une classe de division autres h L'élève c qui orsre. causes moyens des études surveillees, A et quin 'obtient pas la moyenne de 3,5 dans les cours d'appUI, etc . . , t par le ranc es pnnc/pa es angues, ma ema Iques ou Ces cas sont examines
(1 l'ensemble th des ' tbranches ' ) la mOyenne ' de.4,01dans à la fin du premier trimestre est automatiquemenl transféré.
3.1.3 Aucune proPosition de transfert ne sera fai· te sans que le Conseil de classe n 'ait analysé les d des causes insuffisances scolaires et envisagé les autres mOyens d 'y remédier: étUdes surveillées, 3.2 TranSfert la division B en A cours , etc. ,,aPPUI.de
co~tact ave~ I~
. t tian conseiller d 'onen an Plus qu'ailleurs, u
préalablemen étroit parents t chaque decrslon .
est ici indispensable avan
d la classe 3.4 Transfesrt g:nérale Classe
de B terminale en
.
t envisagea . bl e dans les sltua-
conseil de classe si le's conditions suivantes sont cumulativement remplies :
Un tel transfert es tions suivan es: , - l'élève a tréalisé d~s pro~~es sent espérer une Integra Ion
- la mOyenne des branches prinCipales et la moyenne de l'ensemble des branches sont supérieures ou égales à 5,0;
sion B générale ;ou conseil de cI~sse ,et le - les parents e.tJ .Ie sur la base d une etude conseiller d'onentatlon , ent ce transfert. attentive du cas, propos
Il peut être proposé par les parents etjou le
4.2.1 Passage de IVI , arallèle ou à un degré
de~:~enter B ~:r~IIèle, c~IIe qU~~~~~~~~~O~st
4.2. 1 Passage au degre p inférieur.
nées de la divi-
A la fin de chacune
à un exa-
ail
classe '. 3. 1.1 Il peut être proposé par les parents eljou 2 L'élève qui note 3,5 les classe dedans division conseil de classe si les conditions suivantes 3.3·énéraleet qUI n obtient mathématiques) ou g Cumulativement rempiles: Bb 9anches prinCipales (Ian , u semble des branches l - la mOyenne des branches principales (langues, la moyenne .' trimestre est automa 40 dans en tiquement de l'ensemblen'atteint des branches pas Iransféré dlvisi ne ou la àrla fin duen de B terminale. mathématiques) pas 3,5 n'atteint
mOye~ suffisa~1
d " "sion S en division A
rincipales (langues,
colaires qui laisla divi.
~ormale à
4.2. l'élève promupeut se POit dans la classe sion d'entrée en divIsion A, s't dans une classe
à organisé par le Département de lins t ru ction., publique. ée de division de degre Infeneur;. 1 premlere ann t tl
o~ ~~
CI~S:~:~~nditions prop~
42 1 2 A la fin d,e a
le conseil d,e B' élève peut etre Il men en premlere
sé par les paren s e
suivantes transfertprinCipales sans exa-t des un branches
à 5,0; 0 'l( de la - et la m ay enne de' gales 1 ensem la moyenne ou annu~ des branches supérieures e ermi lesblepremiers 1 ° son _ l'élève se trouve pa . _ classe "élève 'fait ; preuve d 'un grand intérêt scolaire.. . ., me année de la dlvl42 1 3 opose p
SltO/~UB .' .
e
P~ounditions ?nnu~sed~~
la f'ln peut de laêtre deuxle ' transfert ar les parents unA élève pr r un sans ie conseil de classe suivantes: 2A u en 1A au x .
la moyenne l'ensembleprinCipales des branexamen en . aannuelle branches et la moyenne ou égales à 5,0. ches sont supeneur . rs 10% de la armi les premle ll _ l'élève ,.se trouve p
. t' rêt scolaire. .
classe '. d 'un grand ln e l'élève fait preuve
comme tra~,sff~~~t~ndecours la classe en début d 'an née scolaire, 53
' Pour tout a e se rapporte
en fin d 'année , le 10 %
,
Dispositions du 25 octobre 1984
concernant la participation du corps enseignant valaisan aux cours de perfectionnement organisé par la Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire en juillet 1985 à Brigue-Glis, Naters, Viège
4.2. 1.4 A la fin de la troisième année de division B, un élève peut être proposé par les parents et; ou le conseil de classe pour un transfert sans examen en 3A ou en 2A. 4.2.2
5. Dispositions finales 5.1 Les présentes dispositions entrent en vi. gueur le 1er septembre 1984 et abrogent celles du 7 décembre 1977.
Passage à un degré supérieur.
5.2 Les cas de recours sont de la compétence du Département de l'instruction publique. Sous ré. serve de la législation cantonale en vigueur, le chef du Département de l'instruction publique tranche en dernière instance.
4.2.2.1 Un élève de la classe 1B peut, en fin d'année, être directement proposé pour la classe de 2A aux conditions suivantes:
- la moyenne annuelle des branches principales et la moyenne annuelle de l'ensemble des branches sont supérieures ou égales. à 5,0; - le conseil de classe préavise favorablement ce transfert; - l'élève se trouve parmi les premiers 10 % de la classe 1; - l'élève doit réussir l'examen figurant sous le point 4.2.1.1.
Le chef du Département de l'instruction publique
Vu l'article 90 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique; l'article 11 du règlement du 23 mai 1973 concernant les cours de perfectionnement selon lequel le personnel enseignant valaisan n'est astreint à aucune finance d'inscription pour les cours de perfectionnement organisés dans le canton;.
vU
vu sa décision du 17 juin 1983 par laquelle il approuve l'organisation des cours normaux suisses dans le Haut-Valais en 1985; sur la proposition des services du Département de l'instruction publique, décide:
Bernard Comby
Article premier 94 es
Les cours normaux suiss,es , organisés par la Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire, auront lieu dans le Haut-Valais au mois de juillet 1985.
4.2.2.2 L'élève pourra, au besoin, être astreint à un cours de rattrapage pendant les vacances.
Art. 2
4.2.2.3 Dans les cas exceptionnels, un passage de 2B en 3A peut être effectué dans des conditions analogues.
Aucun cours ne sera organisé en 1985 pour le personnel enseignant du Haut-Valais, sauf en cas de besoins particuliers. Le personnel enseignant du Haut-Valais a dès lors la possibilité de prendre part aux cours normaux suisses.
Passage de division A en division B
Les enseignants du Valais romand ont la possibilité de suivre des cours spécifiques dans le Valais romand. Ils sont cependant invités aux cours normaux suisses dans le Haut-Valais.
4.3
En principe, lorsqu'un élève n'est pas promu en division A et que ses parentset;ou le conseil de classe proposent son transfert en division B générale, au degré supérieur, le passage est subordonné à la réussite d'un examen. Lorsqu'un élève n'est pas promu dans Un degré de la division A et qu'il a déjà doublé cette classe, il doit être transféré au degré supérieur de la division B. 4.4 ,:assaf!e de B terminale en B générale et
Inversement Le transfert d'un élève d'une classe de B générale en classe B terminale doit, en principe, être effectué s'il n'est pas promu dans une classe répétée de division B. Un passage d'une classe terminale à une classe B générale est envisageable dans les conditions définies au point 3.4. 54
(
Art. 3 La participation financière de l'Etat aux frais de cours pour les enseignants valaisans est réglée de la manière suivante: - le Département de l'instruction publique verse une somme de 300 francs au maximum par semaine et par enseignant sur le montant de la finance d'inscription; - aucune indemnité ne sera versée pour le matériel de cours, les déplacements, les repas et les logements; - chaque enseignant a droit à une semaine de cours. Si un enseignant désire suivre des semaines de cours supplémentaires, il doit au préalable adresser une demande au service compétent du Département de l'instruction
publique (Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, Service de l'enseignement secondaire, Service de la formation professionnelle) ; - les enseignants qui n'exercent plus leur activité n'ont droit, en principe, à aucune indemnité. Cette règle ne s'applique toutefois pas aux enseignants sans emploi.
Art. 4 Le programme et les bulletins d'inscription seront envoyés au personnel enseignant à la fin de l'année 1984. L'inscription ainsi que le versement de la finance de cours sont effectués directement par les participants.
Art. 5 Pour obtenir de l'Etat le remboursement de la finance d'inscription, les pièces suivantes doivent être adressées jusqu'au 31 août 1985 au plus tard au Service compétent du Département de l'instruction publique: - attestation de participation au cours (formule d'attestation dûment remplie); - quittance originale du paiement de la finance d'inscription; - indication du compte de chèques postaux (CCP) ou du compte-salaire personnel (joindre l'avis de virement rempli). Aucun versement ne sera effectué par mandat postal.
Art. 6 Les présentes dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 1985.
Art. 7 Les difficultés pouvant résulter de l'application et de l'interprétation des présentes dispositions sont tranchées par le chef du Département de l'instruction publique, sous réserve de la législation cantonale en vigueur. Le chef du Département de l'instruction publique Bernard Comby
Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique
Le brevet pédagogique est délivré trois ans après l 'obtention du certificat de maturité pédagogique ou ·
du diplôme de maÎtresse enfantine. par conséquent les enseignants qui auront exercé leur activité durant trois ans au terme de la présente année scolaire sont priés de remplir la présente formule et de la faire parvenir au Service cantonal de J'enseignement primaire et des écoles normales, Planta~, 1951 Sion, pour le 10 janvier 1985 au plus
tard. /ls joindront à leur requête les photocopies des attestations relatives aux trois prestations pédagogiques exigées (cours suivis ou travail compensatoire). pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis ci-dessus le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance du brevet pédagogique.
RAPPEL 1. Le certificat de maturité pédagogique est délivré après 5 ans de formation à l '~cole normale. 2. L'autorisation d'enseigner est obtenue après la première année d'enseignement accomplie avec succès. 3. Le bre vet pédagogique est délivré deux ans après l 'autorisation d 'enseigner.
INSCRIPTION EN VUE DE L'OBTENTION DU BREVET PÉDAGOGIQUE
2. Lieu d'enseignement en 1984 - 1985
1. Curriculum Nom : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
Commune: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
Prénom: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ___
Lieu: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ___
Né(e) le : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
Année(s) de programme : ______________
Rue : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ____ Domicile (N° postal) : _ _ _ _ _ _ _ _ __
3. Titres obtenus - certificat de maturité pédagogique en 19_
Tél. privé : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
- diplôme de maîtresse enfantine en 19_ __
Tél. de l'école: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
- autorisation d 'enseigner en 19_ _ _ __
Etat civil : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ célibataire 0
Très important
56
marié 0
veuf 0
séparé 0
Communiquer sans retard tout changement d'état civil ou d'adresse.
4. Années de service (indiquer également les remplacements éventuels) . Année seo/aire
Lieu d'enseignement
,.
CI. an. progr.
Inscription en vue de l'obtention de l' autorisation d'enseigner
Nbre de semaines
2. " ......... " ... . 3 . " ".""." ............ "" " 4.
5.
RAPPEL -
Entrée dans l'enseignement en Valais
-
Interruption d'activité du
-
Motif de l'interruption
Jour
---
Mois
Année
Le certificat de maturité pédagogique est délivré après 5 ans de formation à l'école normale .
2. L'autorisation d'enseigner est obtenue au terme de la première année d'enseignement accomplie avec succès (90 jours d 'activité pour le personnel enseignant sans emploi fixe) .
au . 1.
2. Lieu d'enseignement en 1984 - 1985
Curricu lum
Nom : - - - - - - - - - - - - - - Prénom : - - - - - - - - - - - - - Né(e) le : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
5. Cours de perfectionnement suivis (ou travaux compensatoires) Année
Cours
Communes : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
Lieu
Nbre de jours
1. .""" .. ...... .....,, ...... ..
Rue : - - - - - - - - - - - - - - Domicile (N° postal) : _ _ _ _ _ _ _ _ __
Lieux: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
2. Tél. privé: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
3.
Tél. de l'école: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
4. " .. .. ""." .. ... " .. ""
Etat civil : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
5.
célibataire 0
6.
6 . Remarques:
marié 0
Année(s) de programme : _ _ _ _ _ _ __
séparé 0
3. Titre obtenu - Certificat de maturité pédagogique en 19---,-
... ........ .... ....
"
." ."
.. ............ ..
".
TRÈS IMPORTANT Pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis ci·dessous le Département de l'instruction publique décline toute, responsabilité en ce qui concerne la délivrance de ce titre.
lieu et date : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ Lieu et date: ln:.criP.tion
P"malre e 58
at '
' Signature : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
Signature :
dretou~ner/jusqu ' au
10 janvier 1 . 985, au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement es eco es normale, Planta 3, 1950 Sion .
Inscription à retourner jusqu'au 10 janvier 1985, au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normale, Planta 3, 1950 Sion .
Nouvelles acquisitions OOIS
Pédagogie PALMONARI, A. - Notes sur l 'adolescence. Cousset , Ed . Delval , 1984, 77 pages ill . Ces textes renoncent à expliquer l'adolescence et invitent le lecteur à la réfle xion , à un double cheminement qui lui permettra à ta fois de s'informer su r le phénomène de l'adolescence et de se situer par rapport à lui . BEAUNE , D., GROS, P., DESCOULEURS , Ch. - Des adolescents au cerveau meurtri. Paris, Fleurus , 1984, 265 pages (collection Pédagogie psychosociale) . Ce livre est le premier à étudier dans leur ensemble les problèmes des jeunes traumatisés crâniens , depuis le coma initial jusqu'à l'insertion socio-professionnelle , en passant par l'investigation , la rééducation, la prise en charge psychologique et scolaire .
Français
Photo Claude Vouilloz
ODIS Horaire de Noël L'Office de Sio:, sera fermé du vendredi 21 décembre à 16 heures jusqu 'au mercredi 2 janvier à 10 h 30 Les jeudi 27 et vendredi 28, une permanence sera assurée BONNES FÊTES La Direction
60
- CLAVIEN, Germain. - Au nom du cœur. Pont-de-Ia-Morge , Ed . La Douraine , 1984, 128 pages . Dans la poésie française d 'aujourd'hui , Germain Clavien occupe une place à part. Sa voix, qui rappelle les lyriques grecs et les poètes extrême-orientau x, ne ressemble à celle de personne. Le poème débarrassé de toute préoccupation d'actualité n'a d 'autre miss,ion que de parler au cœur . RAUSIS , Philippe. - Planète des couleurs. Lausanne , L.E.P ., 1984, 47 pages ill . GOLDONI, Carlo. - La locandiera . Comédie en trois actes, traduite et adaptée par Pierre Sabatier, Genève , Perret-Gentil, 90 pages . CHARPENTREAU , Jacques . - Mon premier livre de comptines. Paris , Ed. Ouvrières, 1984, 146 pages ill . (collection Petite Enfance heureuse) . Ce recueil veut donner le plaisir de retrouver des poèmes fredonnés dans les cours des écoles , mais aussi d 'en découvrir de tout neufs . Pour que la formule magique agisse , il faut la dire ou la chanter en marquant toujours très fortement le rythme en se laissant bercer par les sonorités , emporter par les images inattendues et charmer par la poésie . . CHARPENTREAU , Jacques . - La poésie dans tous ses états. Paris, Ed. Ouvrières , 1984, 248 pages (collection Enfance heureuse) . Chaque poème de ce recueil représente un des nombreux «états » de la poésie. Comme la magicienne des légendes , la poésie peut apparaître sous des formes très diverses. Dictionnaire des illustrateurs suisses de livres d 'images 19001980. Institut suisse de littérature pour la jeunesse , Disentisj Muster, Desertina Verlag , 1983, 231 pages ill .
Histoire
La fourmilière: où? pourquoi? quand? comment? 1983,28 pages ill. Le ver: où? pourquoi? quand? comment? 1979,28 pages ill., Paris, Gallimard-Tournesol (collection Le premier livre de la nature). - Aluminium et environnement. Zürich , Infalum, centre d'information -pour l'aluminium et l'environnement, 16 pages ill. Fabrication, transformation, application, problèmes d'environnement et leur solution.
- Va//esia . Bulletin de la Bibliothèque et des Archives cantonale Valai~ , des Musées de Valère et de la Majorie, XXXIX, 1984, ~i~U Archives cantonales , 1984, 238 pages ill. + annexes . n, GRAHLO~, Ros~. - Nos a~cêtres les Gaulois. Paris, l'Ecole, 1979 32 pages III. + livre du maltre (collection A la recherche de not ' passé). re - GRAHLON, Rose, DURAND-BOSSUET, M. - Christophe Colomb la découverte d'un continent. Paris, l'Ecole, 1976, 24 pages ill ' .t . notes pédagogiques, 1976, 29 pages. - GR~HLON, Rose. - Le temps des rois du xve au XVIIIe siècl Pans, l'Ecole, 1979, 32 pages ill. (collection A la recherche de. notre passé). e - GRAHLON, Rose. - Notre pays dans la préhistoire. Paris, l'Ecole 1979,32 pages ill. + livre du maître, 1982,80 pages (collection A 1 la recherche de notre passé) . - G.RAHLON, Rose. - Mille ans de notre histoire: le temps des inva. ~/ons, du ve au xe siècle. Paris , l'Ecole, 1980,32 pages ill ., (collec. tian A la recherche de notre passé). GRAHLON, Rose . - Mille ans de notre histoire: le temps des se;. gneurs, du xe au XVe siècle. Paris, l'Ecole, 1980, 32 pages il! (collection A la recherche de notre passé). " - G.RAHLON, Rose . - Mille ans de notre histoire: le temps des inva. Slons, le temps des seigneurs. Livre du maître, Paris, l'Ecole 1980, 142 pages (collection A la recherche de notre passé). ' - Les Celtes.: I~ vie en Gaule au VIe siècle. Documents Okapi CM2, 8 8 6, 4 , Pans, Bayard-Presse, 1984, 15 p. ill .
Audio-visuel GRAUGNARD, Gilbert et HUGO, Jacques. - L'audio-visuel pour tous. Lyon, Chronique sociale, 1983, 181 pages ill. Connaître et comprendre les nouveaux médias, cette nouvelle manière de communiquer, découvrir ou redécouvrir l'impact des formes, des couleurs et des sons, ne plus être simplement consommateurs mais devenir émetteurs à notre tour, tel est le projet de ce livre . - CAMPICHE J., ROTH, M., DELARUE, M. - Vidéo guide . Genève, cycle d'orientation de l'enseignement secondaire/DIP, 1983, 70 pages ill .
Géographie - BURGESS, Anthony. - New York. Amsterdam, Time Life, 1976, 200 pages ill . (collection Les grandes cités).
se,
Articles de revues Un centenaire de la science aux sciences de l'éducation, dans Psychologie de l'enfant et pédagogie expérimentale. N° 600-601, IV-1984. - L'ordinateur à l'école, dans l'Educateur, N° 8 - 1984.
Environnement - HANSEN, Eric, NIEL, Marie-May. - Dans l'étang. Paris, Etudes vivantes, 1982, 62 pages ill. (collection Ecoramage). HANSEN, Eric, NIEL, Marie-May . - Dans l'étable. Paris, Etudes vivantes, 1983, 61 pages ill. (collection Ecoramage). HANSEN, Eric, NIEL, Marie-May. - Dans la grange. Paris, Etudes vivantes, 1982, 62 pages ill . (collection Ecoramage). - KUCHLI, Christian . - Des forêts pour les hommes. Lausanne, Ed. 24 Heures, 1984,224 pages ill. Cet ouvrage montre les aspects de l'interdépendance entre l'homme et son milieu. Cependant, partout sur notre planète, l'équilibre est rompu. Avertissement, mais aussi divertissement: ce livre superbement illustré nous emmène à la découverte des prodiges de la forêt. - BOUCLON, René. - Animaux d'Europe. 1r8 série: Le papillon Le hérisson Le hibou Le sanglier. 28 série: Le colvert Le renard La tortue Le martin-pêcheur Paris, Classiques Hachette, 1984, 16 pages ill . (collection Livrets d'éveil). - D'AMI, Rinaldo. - Les animaux de la ferme et des champs. Paris, Hachette, 1968, 61 pages ill. (collection La vie privée des ani· maux). - SOUTTER-PERROT, Andrienne. - Le loup: où? pourquoi? quand? comment? 1983, 28 pages ill . L 'œuf: où? pourquoi? quand? comment? 1981,28 pages il!. La vache : où? pourquoi? quand? comment? 1983,28 pages il!. Le chêne : où? pourquoi? quand? comment? 1983,28 pages il!.
Diapositives - EV 09
Les fermes
15 dias.
Bulletin d'information de la Bibliothèque du centre de formation pédagogique et sociale (CFPSJ
SAMUEL, Albert. - Comprendre l'information : presse, radio, télévision. - Lyon , Chronique sociale , 1979, 108 pages . 001.8 : 070 SAM
BOSQUET, Robert. - Savoir étudier.. . · méthodes pour un travail personnel efficace . Paris , Le Centurion, 1982, 57 pages. 001.8: 16 BOS CLARET, Jacques. - Organiser la pensée : une formation méthodique au travail intellectuel... Paris , Ed . ESF , 1982, 34 , 103 pages . 001 .8 : 16 CLA LAUNAY, Roger . - La négociation : approche psychosociologique. Paris, Ed . ESF , 1982, 132,57 pages. 001.8 : 3 LAU LEBEL, Pierre. - Pratique de la concertation et des réunions d 'échanges .. . Paris , Ed. ESF , 1980, 127, 48 pages . 001.8 : 3 LEB BIZOUARD , Colette. - Téléphoner ... accueillir. Lyon, Chronique sociale , 1982, 121 pages. 001.8 : 82 .085 BIZ
BURFIN , Régine . - Savoir rédiger : une possibilité pour tous . - Lyon, Chronique sociale , 1981, 109 pages . 001 .8 : 159.946.4 BUR
CON~UET, André. - Comment faire un exposé. Paris , Ed . du Centurion, 1982, 63 pages . 001 .8 : 82 .085 CON
N° 20, décembre 1984 Gravelone 5, 1950 Sion Téléphone (027) 234004 SOMMAIRE 1. Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque . 2. Liste des enregistrements vidéo .
LISTE , DES ACQUISITIONS RECENTES DE LA BIBLIOTHÈQUE DU CFPS Méthodologie générale. Méthodes et techniques de travail intellectuel
*
Psychologie . psychanalyse OSTERRIETH , Paul. - Introduction à la psychologie de l 'enfant. 15e édition , Pari s, PUF , 1983, 254 pages . 159.922 .7 OST
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Sociologie. Psychologie sociale. Statistique
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Education. Education spécialisée
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1
615.83 : 614.25 LtH '
MOREAU, André. - La Gestalt théra . Paris, Malaine, 1983, 207 pages. pie. 615.851 MOR KOZIER, Barbara . - Soins infirmiers : Une approche gl,obale. Montréal, Ed. du Re· ~~~~eau pedagogique, 1983, 1142pa·
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1
droits Les de l' homme dans tous les foyers
Biologie Le darwinisme aujourd 'hui / F. Chapeville ... Pans, Ed. du Seuil, 1979, 189 pages.
576.1 DAR
Organisation d'entreprise Le travail dans le monde / Bureau inter. national du travail . Genève, BIT, 1984.
65.015 TAA
Des bruits , des cafés, des hommes : la vil/e au quotidien. Genève , Ed. lES , 1983, 168 pages . 30 BRU RAUFER , Xavier. - Sur la violence sociale. Paris, Alesia, 1983, 224 pages 30 : 159.943 RAU
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Travail social RICO, Charles. - Politique économique et politique sociale: les assurances sociales en Suisse . Genève, Ed. Médecine et hygiène, 1982,82 pages. 36.07 RICO
64
Complément N° 7 au catalogue d'octobre 1984 Titre
Durée
Divers VHS
D
6
Apostrophes : le futur d 'aujourd 'hui
75 '
fiche
3 x 45 '
fiche
Génétique . Biologie VHS
G
13
La vie sur la terre
me, adoptée par l'ONU en 1948, ainsi que des thèmes la développant sont illustrés par un ou plusieurs dessins ou extraits de bandes dessinées des plus caustiques.
53 dessinateurs , de 6 pays (Algérie, Belgique, Espagne , France , Italie et Suisse) ont accepté de participer bénévolement à la réalisation de cet album , qui comprend 152 pages.
Puisse le succès que nous souhaitons à cet album favoriser une meilleure compréhension des droits de l'homme et de forger de nouvelles mentalités audessus des frontières.
Les 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l'hom-
L 'exemplaire Fr. S. 26.- .
AESCHLIMANN - AIDANS - BARBE - BARRIGUE BATELLIER - BELLENGER - BILAL - BURKI - CABU CARALI - CARDON - CAVALLO - COMES - CONTEMORI COSEY - COUREUIL - DELAMBRE - DELESSERT DEVRIENT - DRUILLET - ELZINGRE - FRED - FOREST GOETZINGER - GOT - GOTLIB - GOURMELIN - HONORÉ KAN - KERLEROUX - KOECHLIN - LAP - LEFFEL - LUCA MALIK - MANNI - MITACQ - PETILLON - PEYO - PICHON PIEJvf - PINO ZAC - PLANTU - PUTZOLU - PYM REYJvfOND - ROUGE - SALADIN - SOLE - TIM VASQUEZ DE SOLA - WIAZ
ENREGISTREMENTS VIDÉO
Thème N°
«Dessine-moi un droit de l'homme )) est une véritable petite bombe humaniste et pacifique, qui devrait figurer en bonne piace dans tous les foyers, à côté des dictionnaires .
Institution VHS VHS
1
19 20
L 'enfance nue
90 '
fiche
La vie dans un foyer d 'accueil pour femmes en détresse
65 '
fiche
Alice : un combat pour la vie Avant la naissance
70 ' 55 '
fiche fiche
Nos trois cerveaux
35'
fiche
~
---- - --------------------------------------------~
Médical VHS
M
57
VHS
M
58
NeurOlogie VHS
N
2
PSYChologie VHS VHS
P P
23 24
Le bébé est une personne L 'image de soi
180' 65'
fiche fiche
76 77
Agora : les enfants du divorce Dossiers de l'écran: la prostitution Film: la dérobade
150'
fiche
115 '
fiche
Au cœur du racisme L'histoire d 'un village
135' 60 '
fiche fiche
Société VHS VHS
S S
0 0
Veuillez m'expédier: ______ exemplaires de «Dessine-moi un droit de l'homme». Nom : _________________________ Prénom: ___________________________ Adresse: ____________________________________________ A retourner à:
13 14
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Sociologie VHS VHS
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~hansons musique et fantaisies . 45 minutes, 1 heure ou 1 h 1/2 durant le~quelle.s tout devient «Do, ré, ml, fa, clle».
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JACKY LAGGER courtise de nombreux ins~ruments «g~itare, banjo, mandoline , bousoukl, dulcirn er , charengo, ukulélé, percussions, flûtes, etc.» ... autant de caractères et d'ambiances pour des chansons et des histoires de clown toutes coiffées d'un petit chapiteau . Si vous désirez offrir ou permettre à vos élèves de quatre ans, de dix ans, de seize ans un voyage dans le rêve, le rire, la détente et la musique, téléphonez-lui au (027) 363935. Il sera heureux de divertir les vôtres auX dates et conditions qui vous réuniront.
Photo Philippe Métrailler
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DE MUSICA NOVA SION, novembre 1984 - avril 1985, Grange-à-l'Evêque, rue des Château x 12.
6 concerts lecture de et avec Pierre Mariétan . 20 janvier 1985, à 17 heures
Son Silence Bruit
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L'enfant écoute et joue avec un groupe d 'enfants .
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La banque régionple valaisanne
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Progrès
FI
1 lE JEI EII
sans fin?
CEV
LE FONDS JEUNESSE DE LA CEV ~e documentaire de la C . ~~~e fUisse présente le d~/~:~-ma/adie chrétienne so-
créé à l'occasion de son Centenaire récompense des performances particulièrement méritoires de jeunes valaisannes et valaisans de toutes professions
~éb~t ~~e~i~~:~.~~ ~~~~:: ~o~~Fn;~~~i~:,'~:~~i~~:
d?a~~i~~en~;ogrès apporte a~x~~,':~::r:ts évoc~t~ice . es progrès à l'infini?
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