L'Ecole valaisanne, décembre 1987

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FIIiII lE El EliE CEV valaisanne

LE FONDS JEUNESSE DE LA CEV créé à l'occasion de son Centenaire récompense des performances particulièrement méritoires de jeunes valaisannes et valaisans de toutes professions Demandez des renseignements complémentaires à nos guichets

CAISSE D'EPARGNE DU VALAIS

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L 'ÉCOLE VALAISANNE paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés . RÉDACTEUR , ad intérim M . Jean-Pierre Salamin . DÉLAI DE RÉDACTION

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

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ÉDITION , ADMINISTRATION , RÉDACTION ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion , téléphone (027) 21 6286 . IMPRE SSION , EXPÉDITION Imprimerie Valprint SA , Sion . ABONNEMENT ANNUEL Fr. 25 -, CCP 19 - 12 - 6, Etat du Valais , Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement es t retenu sur le traitement) . TARIF DE PUBLICITÉ Couverture: 4 e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

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ÉDITORIAL

Lévy Dubuls

Après l'école obligatoire

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Charly Dayer Quand c'est blanc, quand c'est noir (GRAP) Chnstlan Molk . Séminaire «Jeunesse et économie » EV La Fédération romande des associations de parents d'élèves du Valais a 10 ans Université européenne L'Université européenne en Valais

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13

INFORMATIONS OFFICIELLES DIP Passage au CO : etjou DIP Examen de fin d 'année et document du GRAP DIP Ouverture de l'Ecole technique supérieure ETS EV L'adjointe de l'ORDP est nommée DIP Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique DIP Inscription en vue de l'obtention de l'autorisation d'enseigner CDIP Le perfectionnement des enseignants : point fort de l'assemblée annuelle ordinaire des chefs du DIP ORDP Vœux et horaire du service de prêt CDIP Le perfectionnement des enseignants : un avant-projet CDIP Se Forum suisse, Langue 2, à Montreux . . . . . . . . CDIP XIe Forum suisse sur l'enseignement de la mathématique Service de la santé Médecins scolaires du Valais romand VIE CORPORATIVE AVMEP, C. Dini ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ EV AVE EV Jocelyne Gagliardi Anne-Marie Matter Service Ecole Tiers Monde DIDACTIQUE Elisabeth Sola Bernard Jacquod , Dominique Pannatier François Mathis A. Alami Animation ACM

Mouvement et musique 88

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Un cadeau original : le don d'organes . . . . . . . . 13e concours littéraire à l'intention des jeunes du Valais Il était une fois .. . un régent Mélody L'école réparatrice Une école pour les enfants de la rue «Le village Don Bosco à Medelin (Colombie) )

35 38 38 40

Pour la bibliothèque de classe

44

Une activité-cadre : la réalisation d'un journal en S et 6P Programmes démentiels Les plus beaux contes de Suisse Sculpture en plâtre avec armature métallique

NOUVELLES ACQUISITIONS ORDP Liste des nouvelles acquisitions Encart, Pierre-Alain Oggier Ornithologie : connaissance de l'environnement Photo de couverture :

Oswald Ruppen

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49 52

1/ y a quelques décennies, la majorité des jeunes cessaient de fréquenter les salles de classe le jour où, soulagés, ils terminaient l'école obligatoire. Ce que l'on pourrait, par opposition, appeler «l'école facultative» ne concernait que quelques exceptions. D'ailleurs, le fait qu'on ait parlé de libéralisation de la formation montre bien qu'il s'agissait d'un phénomène ne touchant qu'une tranche de la population. Mais à mesure que les divers secteurs cherchaient du personnel plus qualifié, il devint évident que le sacrifice de quelques années supplémentaires de formation était nécessaire. Nous sommes actuellement en bonne voie puisque le nombre de jeunes qui, au terme de leur scolarité obligatoire, entrent directement dans la vie active ne représente qu'environ 4 % pour les garçons et 9 % pour les filles. D'une enquête menée, en 7985, par les offices d'orientation scolaire et professionnelle sur la formation des jeunes nés en 7968, il ressort qu'à l'âge de 77 ans le 65 % des garçons et le 42 % des filles ont choisi la voie d'un apprentissage reconnu par la législation sur la formation professionnelle, alors que le 24 % des garçons et le 35 % des filles ont poursuivi leur formation dans une école du deuxième degré. En Valais, l'évolution du nombre d'apprentis a été faible jusque vers les années 7950. Par contre, durant ces dernières décennies, la progression s'est fortement accentuée. Si l'on comptait 7675 apprentis en 7950, leur nombre atteignait successivement: 3200 en 7960; 4700 en 7970; 5800 en 7980; 7800 en 7987. Ces apprentis se répartissent dans plus de 740 professions et sont formés par environ 4000 maÎtres d'apprentissage. Ces chiffres font ressortir l'importance du concept général de la formation professionnelle fondé sur le principe de la responsabilité du maÎtre d'apprentissage et de l'école professionnelle. L'ouverture d'une école d'ingénieurs ETS ainsi que d'autres écoles de niveau «école technique» (ET) ou école de métiers vont encore dynamiser la formation professionnelle. Notre souhait est que très prochainement chaque jeune fille et chaque jeune homme poursuive une formation au terme de la scolarité obligatoire. Lévy Dubuis chef du Service cantonal de la formation professionnelle


Les différentes informations déjà données dans de précédents articles ont montré que le projet du document GRAP a rencontré un écho très favorable dans le milieu enseignant. La commission mandatée poursuit ses travaux, avec la collaboration de tout intéressé, en vue de l'élaboration du document final.

Photo Jacques Oussex

Photo Oswald Ruppen


&ÉMINAIRE «JEUNE~E ET ÉCONOMIE» PETIT RAPPORT 8UR UN VA8TE 8UJET

BRAVO! Enfin du concret après tant d'années d'abstraction!

Enfin un instrument de travail, le meilleur depuis de nombreuses années! SURCHARGE?

Le Fundamentum est vraiment réduit au strict minimum!

FLOU? La présentation des objectifs est très claire.

L'essentiel est clairement défini dans le Fundamentum . Jusqu'à présent, on avait trop tendance à tout mélanger, on ne savait pas ce qui devait être acquis.

RASSURANT: La distinction Fundamentum Sensibilisation - Développements délimite mieux ce que les élèves doivent savoir: cela nous enlève des doutes .

INTÉRESSANT: On a toujours sous les yeux les objectifs des pages de gauche, c'est pratique, ça donne des idées!

BEN, BOF! Sans m'enthousiasmer, il a le mérite d'être aussi bon que le plan d'études romand.

ALLÈGE? Ce document n'est qu'un aménagement, il n'a rien allégé du tout.

Il Y a gain de clarté mais pas d'allégement réel. CLAIR? A force de simplifier, on complique et l'on ne sait plus ce qu'on doit faire.

Par rapport au plan d'études, le document ne clarifie pas les objectifs, bien heureusement.

AMBIGU! Je ne vois pas comment on peut s'arrêter à une sensibilisation: on maîtrise ou on ne maîtrise pas une notion.

JUDICIEUX? C'est inutile, car les objectifs généraux sont évidents!

Ces pages de gauche sont peu utiles, sinon pour les parents, le plublic!

DIFFUSABLE? Les termes employés ne sont pas suffisamment explicites.

Ce document doit rester interne, il est réservé aux spécialistes de l'enseignement. LISIBLE? Le document peut être mis entre les mains des parents. Il est clair, vite lu, et peut être compris par eux. UTILE? Par rapport à l'utilisation des moyens d'enseignement, il m'évite de faire des choses inutiles.

Il me permet de mieux voir la proportion des choses. Le document permet de choisir les activités adéquates.

PRATIQUE? On trouve des éléments utiles, mais cela est nettement insuffisant pour naviguer valablement dans la mare des moyens d'enseignement.

à suivre ...

Les 6 et 7 novembre dernier, la société «Jeunesse et Economie» organisait aux Rasses ses 27e5 rencontres ayant pour thème le sujet fleuve: les communications du futur. Faites-vous partie des gens qui sont enthousiasmés par toute cette puissance que peut apporter la connaissance des renseignements informatisés? Alors lisez ces quelques lignes. Vous n'en faites pas partie? Vous êtes imperméable à cette extraordinaire infiltration des rêves technologiques? Alors lisez tout de même car cela ne saurait tarder.


LA TECHNIQUE

Au travers d'un conducteur de verre qui véhiculera de la lumière (la libre optique) et non plus de l'électricité, votre appartement va se transformer en un centre de communications audio-visuel qui tient du féérique. En effet, sur ce seul canal vous raccorderez votre télévision multichaÎnes, votre téléphone visuel, votre chaîne stéréo, votre micro-ordinateur capable de se mettre en connexion avec une banque de données, votre service Télétex ou Minitel qui vous renseignera sur l'horaire des trains, bus, avions, places de parc disponibles en ville, petites et grosses affaires, rencontres, etc ... Je vous laisse imaginer la suite de la liste, tout est possible. Le nom de cette installation qui vous laisse rêveur? RNIS. Entendez par là Réseau Numérique avec Intégration des Services . On peut penser avec raison que cette description découle des fantasmes d'un futurologue illuminé. Et bien pas du tout. Sachez que certains secteurs de Genève sont déjà équipés de fibres optiques et que les PTT prévoient le développement de ces conducteurs dans un avenir proche . L'HOMME

Mais la question primordiale qui a animé des débats passionnés a été : et l'homme dans cet univers? Avant de répondre (?) à une telle question, il faut prendre conscience d'une différence fonda-

mentale entre l'environnement de communications actuel et celui qui nous atte'nd, ... D'AUJOURD'HUI

On peut qualifier notre système de communications d'unidirectionnel , le téléphone mis à part. En effet, la radio et l'omniprésente télévision procèdent par arrosage sans qu'un quelconque dialogue puisse être instauré . Cet état de fait engendre cette passivité si souvent dénoncée, à juste titre, par les adversaires de la télévision ... Il n'y a pas d'interaction possible, l'homme subit l'information et force est de reconnaître que cela ne lui suffit pas . Pour des raisons de marché, les moyens de diffusion se livrent à une surenchère de titres et d'images chocs . Ce phénomène que l'on ne peut pas qualifier de sain échappe malheureusement à notre pouvoir d'action de lecteur ou de spectateur et cette succession de stimuli voulus de plus en plus intenses ébranle ma superbe conviction d'indépendance et de libre arbitre face à l'information. Ce système ne comble pas nos besoins profonds en matière de communication et sans nous éveiller vraiment, nous laisse frustrés, en manque de quelque chose. Et alors? l'homme serait-il déjà, et ceci par ses propres œuvres, si totalement abruti qu'il ne soit plus capable de réagir à cette lente asphyxie de son identité consciente perdue dans la multitude anonyme des autres? Eh bien non, pas encore.

Parallèlement à la pression omnipotente qu'exercent les médias sur la conscience de l'homme, on constate ci et là des résurrections miraculeuses telles que renaissance de troupes théâtrales locales, balets amateurs, nouveaux clubs sportifs ainsi que l'ouverture de nouvelles salles de spectacle. Le Valais culturel de ces dix dernières années en est un exemple convaincant. Le besoin de communiquer véritablement, d'échanger des messages , de rencontrer physiquement ses semblables est une condition de vie de l'humain et le sourire chaleureux d'une charmante présentatrice de l'audiovisuel ne remplace pas une poignée de main amicale .. ET DE DEMAIN

Le futur offrira la possibilité d'une communication bidirectionnelle dans laquelle l'usager choisira, triera selon ses besoins du moment le destinataire de ses messages ou l'émetteur qui répondra à ses désirs . Un exemple restreint de ce processus nous est donné par l'expérience du Minitel en France. En tapotant sur un clavier des ordres très simples, vous entrerez en contact avec des banques de données qui vous offriront des renseignements dans des domaines extrêmement variés. Ce système de communication interactif modifiera notre manière d'être face à l'information , car de passifs-obligés que nous sommes aujourd'hui, nous pourrons devenir libres-actifs demain . Quelques exemples de cette interactivité future: l'enseignement télématique , la vidéo-

conférence, les échanges particul iers de textes , données informatiques , musicales, graphiques, etc ... On peut donc se rendre compte que le paysage des communications aura passablement évolué et que notre com portement en sera, pour une part, affecté . MAIS QUE DOIT DONC FAIRE L' ÉCOLE ?

En guise de réponse voici quelques idées tirées de la conférence de M. Robert GERBEX. Depuis longtemps, la majorité des activités humaines s'articule autour du phénomène de la communication : les dessins de Lascaux, les manuscrits de la Mer Morte, c 'était déjà de la communication . Seules les techniques ont changé et la question est de savoir si elles ne sont pas devenues elles-mêmes, de par leur complexité et leur multiplicité , des contenus. Autrement dit, l'outil d'information n'est-il pas

devenu plus fascinant que ce qu'il véhicule? Cette multiplicité de moyens n'aboutit pas à un accroissement de la communication entre les personnes mais à un accroissement de la réception individuelle des messages. Mais il n'en demeure pas moins que l'homme cultivé du XXle siècle sera celui qui aura accès le plus aisément possible aux modes de communications existants . L'école n'est plus et ne sera plus uniquement le lieu de la communication du savoir, mais aussi celui de la communication entre les hommes et de son apprentissage. D'où la nécessité de l'éducation aux médias. Cependant, cette communication ne s'apprend pas, elle s'éveille comme on éveille le goût artistique. Elle s'éveille par l'échange des perceptions subjectives, la connaissance des moyens qui les véhiculent et la pratique de ces moyens.

La rapidité de l'évolution des moyens techniques a tendance à nous submerger. Mais ne nous cachons pas une évidence : si nous refusons ces moyens maintenant, ils s'imposeront à nous dans peu de temps. Ces nouveaux langages ne sont pas une négation des anciens, et les accepter c'est faire preuve d'une qualité qui a permis à l'homme de surmonter tous les changements du monde: l'adaptation. Un dernier mot encore en forme de remerciements au DIP qui a permis ces deux derniers jours de séminaire sur le temps de classe et à la SPVal qui les a permis dans des conditions matérielles idéales . Au nom des participants: Ch. MOLK

LES DEUX DUFOND QUAtJD X

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LA fÉDÉRA110N ROMANDE DES ASSOCIA110NS D'ÉLÈVES DU VALAIS DE PARENIS A ÎO ANS LA NAISSANCE Au début des années 60, la société change, l'école se transforme; les parents veulent vivre les réformes qui s'annoncent. La nécessité de se regrouper se fait alors sentir; les associations de parents app,a raissent en Suisse romande. En Valais, la première association de parents voit le jour à Sierre, en 1968. D'autres sont alors créées à Saint-Maurice (1972), Vétroz (1976), Martigny (1977). Le 13 juin 1977, les responsables des associations de Martigny, Sierre et Vétroz, constituent , à Sion, la Fédération romande des associations de parents d'élèves du Valais (FRAPEV) .

16 associations

Chalai'~ 1985

~p"e"t'italie", 1982

Parents espagnols (1978)

Chermignon 1978

Vétroz (1976)

Collombey-Muraz (1986)

Val d'Anniviers (1986)

Les statuts qui y sont alors signés définissent les objectifs, dont les principaux sont: - représenter les associations de parents d 'élèves au niveau cantonal ; - faciliter les échanges entre les associations de parents .

St-Maurice (1973)

Monthey 1978

Sierre 1968

AUJOURD'HUI La FRAPEV est formée de 16 associations, réparties dans l'ensemble du Valais romand; elle est formée de l'assemblée générale et d'un comité composé d 'un à deux représentants par association . La FRAPEV est rattachée à la Fédération des associations de parents d'élèves de Suisse romande et du Tessin (FAPERT), elle-même rattachée au Forum suisse des associations de parents (FSAP). 10

BILAN DES ACTIVITÉS Dès sa création, la FRAPEV définit quelques thèmes d 'activités tels que la mixité à l'école, la semaine de cinq jours; des enquêtes sont organisées pour connaÎtre la position des parents sur ces sujets . Des relations avec le Département de l'instruction publique et les enseignants s'établissent.' Elles sont favorisées

par la mise sur pied de groupes de travail, par exemple: le groupe information, et un groupe de réflexion tripartite qui a pour tâche de se pencher sur le thème «Fossé entre école et parents». A partir de 1981, la Fédération participe à quelques commissions du DIP, notamment la commission cantonale de français, la commission cantonale de la connaissance de l'environnement.

Mais, les 10 ans d'activités de la FRAPEV ont été marqués, avant tout, par la révision de la loi scolaire; ainsi elle a participé, activement, aux travaux de la commission «dite» des 29 et a réali sé, au printemps 1981 , une enquête sur le cycle d'orientation. Le rapport, établi à la suite de «l'interview» de plus de 450 parents, a été adressé à la commission des 29, dès le début de ses travaux et a fourni à celle-ci des données concrètes et vécues, puisque tous les parents qui s'étaient exprimés avaient , au moins, un enfant au CO. En automne 1982, malgré ses modestes moyens, la Fédération a lancé une enquête généralisée sur l'ensemble de la scolarité. Elle a distribué près de 4400 questionnaires, en ville et dans les villages, et a obtenu plus de 1720 réponses. Les résultats chiffrés ont été transmis égaIement à la commission des 29. Après le refus de la loi scolaire par le peuple, le 4 décembre 1983, la Fédération s'est préoccupée de la nouvelle loi sur le cycle d 'orientation, en donnant des préavis au DIP sur les différen ts projets qui lui étaient présentés et en participant à la commission des programmes .

ACTIVITÉS DES SECTIONS DE LA FÉDÉRATION Sans vouloir relever ici toutes les activités de chacune des section s, il est intéressant de con naître les plus spécifiques. Cette énumération permettra au lecteur de se faire une représen-

tation du large champ d'action des associations de parents dans la partie française du canton, concernant: - la collaboration à l'étude et à la résolution de problèmes traités par les commissions scolaires: la sécurité des élèves sur le chemin de l'école; les transports scolaires; l'horaire continu des élèves; les plans de scolarité; les leçons et les devoirs à domicile; la mixité à l'école ; les frais de scolarité ; - l'organisation de conférences ou de débats sur les sujets les plus divers : le stress chez l'écolier et son entourage; la collaboration entre les parents et les enseignants; l'avenir professionnel des enfants; l'écoute et la connaissance de nos enfants; la santé des enfants ; les programmes scolaires; les lectures de nos enfants; la place de la bande dessinée; le sport et l'enfant; la drogue, un danger pour nos enfants ; - la mise sur pied de cours tels que : l'enseignement renouvelé du français ; l'enseignement de la mathématique nouvelle; des cours de natation ; des cours de cuisine; - des réalisations propres ou en collaboration avec tous les partenaires de l'école:

la mise sur pied d'un centre de loisirs; l'organisation d'un Noël des aînés, d 'une fête de fin d'année ; la création et l'exploitation d'une bibliothèque ; la parution d 'un bulletin d 'informations ; l'organisation du passeportvacances; l'organisation de vente-échange de vêtements et d'articles de sport.

CYCLE D'ORIENTATION PARENTS.. . LA PORTE EST OUVERTE

A NOUS D'Y ENTRER f~d~ration

romande des associations

de parents d'élèves du Valais (F.RAP.E:V) novembre 1987


Photo Jacques Dussex

LE FUTUR La nouvelle législation sur le cycle d'orientation reconnaît les associations de parents comme interlocutrices pour les problèmes généraux intéressant les élèves et l'enseignant. La Fédération devra donc inviter les parents à créer des associations là où elles n'existent pas encore; elle devra informer les sections locales sur les nouveaux droits que leur donne la législation. Les contacts avec le DIP et les enseignants devront être renforcés. Et puis, de nouveaux textes législatifs, concernant l'organisation de l'école et la formation des enseignants sont en préparation; comme par le passé, la Fédération devra se pencher sur ces projets pour défendre l'intérêt des parents et l'épanouissement des enfants ...

Ce futur est très proche. La Fédération s'y est engagée en éditant un bulletin d'informations à l'intention de ses membres (cf photo). Ce bulletin précise les droits et devoirs des parents. Ces droits et devoirs sont déterminés par la nouvelle loi scolaire régissant le cycle d'orientation. Les parents font part de leur choix en prenant la position suivante: «L.e cycle normal, prévu par la lo~ -est composé de sections gén~~ales et secondaires, en premlere et deuxième année, et d'une classe d'orientation, avec des cours à niveaux et à option, en troisième année. La loi offre la possibilité d'organiser les deux premières années en classes intégrées, avec cours à niveaux; elle permet égaiement de structurer la troisième en deux sections.

Le choix n'est pas facile. Plusieurs critères et intérêts doivent être pris en compte, tels que: les finances, le nombre d'enseignants, la grandeur du cycle, les locaux à disposition, la peur du changement, etc ... Pour nous parents,

«nous devons choisir ce qu'il ya de mieux pour nos enfants» Le système des classes intégrées, avec cours à niveaux, s'avère le plus équitable (schéma 2). Il prend en compte le rythme de chaque élève, il assure un épanouissement de la personnalité, il ne cloisonne pas les étudiants et permet un passage harmonieux entre le primaire et le cycle. Le système à sections risque d 'être mal appliqué; comme par le passé, nos enfants seront catalogués en bons et mauvais; l'étiquette A et B risque d'y rester collée. Les enfants n'auront alors qu'une envie: entrer en secondaire (ils diront en A, c'est sûr!.. .), ce qui rendra souvent douloureux le passage du primaire au Co. Si le système à sections (sché-

ma 1) est adopté, nous devrons à tout prix éviter de «poussen) nos enfants en section secondaire,' les associations de parents devront contrôler que l'esprit de la nouvelle loi y soit appliqué.

.sCHEMA 1

/! faudra, dans tous les cas, s'opposer à des cycles qui seront organisés en sections sur les trois années (schéma 3).))

SCHEMA 2

ôCHEMA

~

E. V.

Fondée à Anvers (Belgique) en 1973, établie en Suisse depuis 1985, avec son «antenne» de Montreux, la European University connaît un développement rapide. Depuis ses débuts modestes, la European University a rencontré un succès croissant, en vertu de la qualité et de la diversité des cours qu'elle propose à des cadres de haut niveau ou à de futurs entrepreneurs. C'est ainsi que, quatre ans après sa fondatian, en 1977, notre institution a bénéficié d'une première série d'affiliations avec des universités américaines. En 1977, égaiement, la European University s'installait à Bruxelles, portant le nombre des étudiants belges à plus de deux mille. A Montreux, l'effectif dépassait la centaine d'étudiants en 19861987, un chiffre qui pourrait doubler en 1987-1988. Tout en confirmant sa vocation d'institution académique, la European University renforce et accroît les liens qu'elle entretient avec de nombreuses entreprises suisses qui se trouvent en situation de concurrence lorsqu'il s'agit d'engager nos étudiants au terme de leurs études. La European University doit son existence à un professeur belge, Xavier Nieberding, un homme d'une vaste culture qui, avant son doctorat, a obtenu plusieurs licences à l'université de Francfort. Issu d'une famille d'ensei.gnants possédant une école privée depuis 1860, le professeur Nieberding est connu pour son esprit européen, si bien que plusieurs universités, en Europe surtout, ont déjà eu recours à son expérience.


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III 1 UN TOURNANT DÉCISIF

La direction de la European Universitya maintenant pris une décision dont la portée n'échappera pas aux milieux économiques suisses: le siège central de notre université sera transféré en Suisse à court ou à moyen terme. Dans cette perspective, l'Université ouvre deux nouvelles unités d'enseignement, à Genève et à Sion . A Genève, les cours ont commencé en octobre 1987. A Sion, l'enseignement débutera en janvier 1988. A cet effet, le doyen Dirk Craen a pris contact avec le Département de l'instruction publique du canton du Valais qui a réagi d'une manière très positive à la prochaine implantation de la European University. Par ailleurs, des conversations ont eu lieu avec M. Debons, président de la ville de Sion. Précédemment, la SODEVAL ou Société pour le développement économique du Valais, a joué un rôle important dans la préparation de notre installation à Sion. D'ores et déjà, la European University est reconnue par l'Etat du Valais comme établissement d'enseignement, en attendant la reconnaissance des titres qu'elle délivre, laquelle devrait intervenir quelque temps après le début des cours .

LES ÉTUDES À LA EUROPEAN UN IVERSITY

L'enseignement à la European University est confié à des professeurs dont le niveau académique élevé est complété par une 14

solide expérience de la vie économique et professionnelle. Au surplus, plusieurs d'entre eux jouissent d'une réputation flatteuse, au premier chef auprès de grandes universités européennes et américaines . En pratique, l'enseignement dispensé est complété par au moins quatre cours de langues différentes, tous axés sur les besoins de l'administration des affaires. Au niveau du BBA, chaque étudiant choisit une langue ou plus, tandis qu 'au niveau du MBA les cours de langues sont à option . Plus encore, l'Université met l'accent sur un enseignement personnalisé, au sein de petits groupes, permettant un contrôle continu des connaissances et de nombreuses études de cas qui sont mis à disposition par les entreprises et par les grandes universités américaines. Tout en étant une haute école des affaires de type américain, la European University est enracinée dans le fonds culturel du continent européen. Sa conception des programmes est, de par ses exigences, essentiellement européenne . A l'heure actuelle, les programmes comprennent notamment: l'administration des affaires, l'économie, l'informatique, la communication (relations publiques), l'administration hôtelière et les langues européennes. De plus, la structure européenne de l'Université offre des possibilités supplémentaires aux étudiants, leur permettant d'assurer leur avenir professionnel, tout en les initiant à diverses mentalités .

Dès lors, l'Université est prête à tirer avantage de l'ouverture des frontières de la Communauté, prévue pour 1992. L'objectif est clair : être présent dans la plupart des pays européens, avant tout en Suisse, pays leader en matière de qualité . Dans le même temps, d'autres campus ont été ou seront inaugurés : à Versailles en septembre 1987 et, dans le courant de 1988, à Barcelone.

De nombreuses demandes de précision parviennent au DIP concernant l'interprétation des dispositions chiffrées d'admission au CO : l'expression et/ ou pose quelques difficultés de compréhension. Le tableau récapitulatif ci -dessous résume les cas possibles d'admission au CO ou de doublement de la sixième année primaire, le choix appartenant aux parents:

Admission en section secondaire

LES PROGRAMMES L'European University offre les trois cycles de cours suivants: - le Bachelor of Business Administration ou BBA (4 ans); - le Master of Business Administration ou MBA (1 année suivant le BBA ou un titre équivalent) ; - des sessions de cours brefs et intensifs ou Management Development Programmes (MDP), essentiellement destinés aux praticiens et aux entreprises.

A Sion, la European University offrira un programme spécifique débouchant sur le titre de Doctor of Philosophy in Business Administration (2 ou 3 ans après le MBA ou le BBA). D'autres cycles de cours sont au programme de Montreux; ce sont actuellement: - l'administration hôtelière, maintenant au niveau postlicence; - la communication et les relations publiques, maintenant au niveau licence ; - les langues européennes, maintenant au niveau licence.

A U CO

Moyenne des notes du 1er groupe

Admission automatique

5 (et +)

et

5 (et +)

Au choix des parents

4,7 - 4,9

et ou et ou et

5 (et +)

5 (et +) 4,7 - 4,9 Redoublement de la 6P

Moyenne générale

Au choix des parents

4,0 - 4,2 4,0 - 4,2 4,3 (et +)

et ou et ou et

4,7 - 4,9 4,7 - 4,9 4,0 - 4,2 4,3 (et +) 40 - 4,2

:: .....

Admission à un cours à niveau 1

Automatique

Au choix des parents

;:

Chaque fois qu'un élève a une note annuelle de 5 (et +) en français, mathématique, ou un préavis favorable de l'enseignant de 6P pour l'allemand. Français Mathématique

note annuelle comprise entre 4,7 et 5,0

Le chef du Département de l'instruction publique Bernard Comby

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EXAMEN DE FIN D'ANNÉE ET DOCUMENT DU

GRAP

• OUVERTURE EN AUTOMNE 1988

Au début de cette année scolaire, les enseignants ont reçu deux documents concernant l'enseignement du dessin et du français. Ces documents prenaient en compte les remarques faites par les enseignants à propos de la publication du GRAP et apportaient les précisions souhaitées. La lettre d 'accompagnement précisait que les documents du GRAP serviraient de référence pour l'élaboration des examens de fin d'année de mathématique et de français: les exigences minimales étaient ainsi fixées et plus clairement définies que dans le PER. Pour éviter toute confusion, nous rappelons que le programme annuel recouvre tous les objectifs de l'année, les objectifs généraux (pages de gauche) et les objectifs dits de sensibilisation, de fundamentum (pages de droite du document du GRAP), voire de développement dans certains cas. Le programme annuel ne se réduit donc pas aux seules notions définies dans le fundamentum , même si celles-ci devaient être maÎtrisées par tous les élèves, pour passer au degré suivant. C'est ce que le 80 % des enseignants avaient compris (cf. résultats de l'enquête du GRAP, E V fJJ 2, octobre 1987, page 12). Ce rappel n'est peut-être pas inutile pour les autres ...

Service de l'enseignement primaire et des écoles normales Anselme Pannatier

ÉCOLE D'INGÉNIEURS VALAIS (EIV)-SION FORMATION D'INGÉNIEUR EN: ÉLECTROTECHNIQUE MÉCANIQUE CHIMIE AGRO-ALIMENTAIRE/ BIOTECHNOLOGIES Durée des études: 3 ans SPÉCIALISATION POST-GRADE EN: - GESTION INDUSTRIELLE Durée: 1 année Renseignements, brochures et inscriptions: ECOLE D'INGÉNIEURS VALAIS (EIV) Route du Rawyl 47 1950 SION - Téléphone (027) 22 29 12 Préinscription jusqu'au 15 janvier 1988 Inscription définitive jusqu'au 31 mars 1988

Possibilité de suivre un cours préparatoire à l'examen d'entrée, de fin janvier à fin mai 1988.


L'ADJOINTE DE L'ORDO E8T NOMMÉE

En séance du 18 novembre 1987, le Conseil d'Etat a procédé à la nomination de Madame Marie-France Vouilloz-Bekhechi comme adjointe au directeur de l'Office de recherche et de documentation pédagogiques (OROP). Cet Office, nouvellement créé et dirigé par M. JeanPierre Salamin, regroupe des institutions existantes comme l'Office de la recherche, l'Office de documentation et d'informations scolaires (OOIS) et le dépôt des ouvrages scolaires. Marie-France Vouilloz-Bekhechi est née en Valais en 1957, à Martigny-Bourg . Après avoir obtenu sa maturité classique à SaintMaurice, elle s'en alla à Genève pour effectuer des études universitaires à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education (FAPSE). Elle est en possession de la licence en Sciences de l'Education et de la licence en Psychologie. A l'OROP, Madame Marie-France Vouilloz-Bekhechi reprend le rôle tenu par M. Jean-François Lovey avant son départ à la direction

de l'Ecole normale du Valais romand : elle assumera la rédaction de «L'Ecole valaisanne» et la gestion du service de documentation . L'expérience acquise par Madame Marie-France Vouilloz-Bekhechi lui permettra de remplir au mieux sa nouvelle tâche pédagogique. En effet elle a eu l'occasion d'être confrontée , durant plusieurs années, à la pratique quotidienne de l'enseignement au niveau primaire, au niveau de l'école secondaire (cours de français, latin et anglais) et au niveau de l'enseignement spécialisé et universitaire (actuellement assistante à la FAPSE) . L'OROP se réjouit d'accueillir Madame Marie-France VouillozBekhechi et espère ainsi donner un nouvel essor à la revue «L'Ecole valaisanne» ainsi qu'à sa section de documentation, pour le plus grand profit de l'ensemble des partenaires des écoles cantonales.

Inscription en vue de l' obtention du brevet pédagogique

Le brevet pédagogique est délivré trois ans après l'obtention du certificat de maturité pédagogique ou du diplôme de maÎtresse enfantine. Par conséquent les enseignants qui auront exercé leur activité durant trois ans au terme de la présente année scolaire sont priés de remplir la présente formule et de la faire parvenir au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Rawyl47, 1951 Sion, pour le 10 janvier 1988 au plus tard. Ils joindront à leur requête les photocopies des attestations relatives aux trois prestations pédagogiques exigées (cours suivis ou travail compensatoire). Pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis ci-dessus le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance du brevet pédagogique. RAPPEL 1. Le certificat de maturité pédagogique est délivré après 5 ans de formation à l'école normale. 2. L'autorisation d'enseigner est obtenue après la première année d 'enseignement accomplie avec succès. 3. Le brevet pédagogique est délivré deux ans après l 'autorisation d'enseigner. INSCRIPTION EN VUE DE L'OBTENTION DU BREVET PÉDAGOGIQUE

1. Curriculum

2 . Lieu d'enseignement en 1987 - 1988

Nom: _____________________________

Commune: _________________________

Prénom : ____________________________

Lieu : _____________________________

Né( e) le: __________ _ _ __ __

Année(s) de programme: _______________

EV

Rue : _______________________________ Domicile (N° postal) : ___________________

3. Titres obtenus - certificat de maturité pédagogique en 19_

Tél. privé: _________________________

- diplôme de maîtresse enfantine en 19___ _

Tél. de l'école: _______________________

- autorisation d'enseigner en 19__________

Etat civil : ___________________________ célibataire 0

Très important!

marié 0

veuf 0

séparé 0

Communiquer sans retard tout changement d 'état civil ou d'adresse.


4. Années de service (indiquer également les remplacements éventuels). Année scolaire

Lieu d'enseignement

CI. an. progr.

Nbre de semaines

Inscription en vue de l'obtention de l'autorisation d'enseigner

1.

2.

3.

Il

4. RAPPEL

5.

1. Le certificat de maturité pédagogique est délivré après 5 ans de formation à l'école normale.

Jour

Mois

Année

-

Entrée dans l'enseignement en Valais

-

Interruption d'activité du _ _ __ _ _ __ _ _ _ _ _ _ au _ _ _ _ _ __ _ __ _

-

Motif de l'interruption - -- -- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

2. L'autorisation d'enseigner est obtenue au terme de la première année d'enseignement accomplie avec succès (90 jours d'activité pour le personnel enseignant sans emploi fixe).

2. Lieu d'enseignement en 1987 - 1988

1. Curriculum Nom: _ _ __ _ _ _ _ __ _ __ __

Communes: _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ __

Prénom: _ _ __ _ _ __ _ _ _ __ _ Né(e) le: _ _ __ _ _ __ _ _ __ _

5. Cours de perfectionnement suivis (ou travaux compensatoires) Année

Cours

Lieu

Nbre de jours

1. _ _ _ _ __

Rue: _ _ __ _ _ _ _ _ _ __ _ ___ Domicile (N° postal): _ _ _ _ _ _ _ __

Lieux: _ _ _ __ _ _ _ _ _ __ __

2. _ _ __ __

3. _ _ _ _ __

Tél. privé: _ _ __ _ __ _ _ __ _ _

4. _ _ _ _ __

Tél. de l'école: _ _ _ _ _ _ _ _ _ __

5. _ _ __ _ _

Etat civil: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _

6. _ _ _ _ __

célibataire 0

marié 0

veuf 0

séparé 0

Année(s) de programme: _ _ _ __ _ __

6. Remarques:

3. Titre obtenu

1-------------------------------------------------------ii:

- Certificat de maturité pédagogique en 19_

JI.. jO

TRÈS IMPORTANT!

=

Pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis ci-dessus le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance de ce titre.

1

Lieu et date : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __

.11.

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Lieu et date: _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ ___

Signature : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ __

Signature: _ _ _ _ __ _ _ _ _ __ _

Inscription à retourner jusqu'au 10 janvier 1988, au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Rawyl 47, 1951 Sion. 20

Inscription à retourner jusqu'au 10 janvier 1988, au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Rawyl47, 1951 Sion.


CDIP Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique SECRÉTARIAT: SULGENECKSTRASSE 70,3005 BERNE - TÉLÉPHONE (031) 46 83 13.

Le perfectionnement des enseignants: POINT FORT DE L'ASSEMBLÉE ANNUELLE ORDINAIRE DES CHEFS DES DIP prévisions établies par le Centre suisse de documentation en matière d'enseignement et d'éducation à Genève indiquent une légère diminution du nombre des postes de profes. seurs de gymnase dans les années à venir. L'évolution varie cependant suivant" les disciplines et les groupes de disciplines: en informatique, par exemple, il faut s'attendre à un besoin accru, tandis que pour les langues mortes, la demande s'abaissera au-dessous de la moyenne.

Présidée par M. Jean Cavadini, conseiller d'Etat, Neuchâtel, la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique a tenu ses assises annuelles les 29 et 30 octobre à Bâle. Le premier jour de séance, le conseiller fédéral Flavio Cotti a pris part aux délibérations.

Les points principaux à l'ordre du jour: le perfectionnement des enseignants et la politique de l'enseignement secondaire. La Conférence a décidé d'évaluer d'une manière systématique les expériences faites à ce jour dans le domaine du perfectionnement des enseignants et de suivre avec attention les mouvements de rénovation très prometteurs dans certains cantons et d'en examiner les effets. La Conférence entend ainsi reconnaître, sur le plan intercantonal, l'importance et la valeur 1 du perfectionnement des ensei~ gnants, garantie d'une école à la 1&1 hauteur des exigences de son ~ temps, alliant la qualité à l'es~ prit d'ouverture.

1

Le projet sera réalisé en étroite collaboration avec les associations d'enseignants et les centres de perfectionnement existants. La CDIP a donné le feu vert pour sa première phase. A l'avenir, la CDIP fera élaborer des programmes-cadres à l'intention des écoles de maturité. Il s'agira de définir des lignes directrices communes et des objectifs généraux destinés à servir de base à l'établissement des plans d'études des cantons voire des gymnases. U ne sous-commission de la commission pédagogique assumera la responsabilité du projet en coordonant les travaux des sociétés affiliées à la SSPES (Société suisse des professeurs de l'enseignement secondaire et du centre suisse pour le perfectionnement des professeurs de l'enseignement secondaire). La Conférence a en outre pris connaissance des premiers résultats d'une vaste étude sur l'évolution des postes d'enseignants dans les gymnases et les écoles de degré diplôme. Les

22

Enfin, la Conférence s'est informée sur l'état des travaux relatifs au nouvel atlas suisse pour l'enseignement secondaire ainsi que sur le projet VIDÉORAMA préparé par la SSR. On espère que l'atlas suisse, édition entièrement remaniée, sera disponible en 1990. Dans le cadre du projet VIDÉORAMA de la SSR, sorte d' «encyclopédie électronique)) de la Suisse, la CDIP étudie un projet partiel PANORAMA qui comprend l'établissement de portraits audiovisuels des communes suisses élaborés par les écoles de notre pays.


Proposition du comité de la CDIP du 4.9.1987

LE PERFECTIONNEMENT DES ENSEIGNANTS un avant-projet

Projet de mandat à l'intention de l'Assemblée plénière de la CDIP 1. EXPOSÉ DES MOTIFS

Le perfectionnement des enseignants a vu son importance grandir dans tous les cantons depuis une vingtaine d'années. Avec notamment son rapport sur la formation des maîtres de demain, la CD IP a grandement contribué à asseoir la justification pédagogique et l'orientation de cette formation continue. Les impératifs croissants touchant la charge pédagogique et l'importance du perfectionnement dans le contexte de la rénovation pédagogique resteront le moteur de la formation continue. Aussi s'agit-il d'en améliorer la qualité et la palette des prestations en fonction des possibilités structurelles et financières des cantons ainsi que des besoins constatés aux différents degrés scolaires. La CDIP est décidée à encourager l'échange d'informations, à suivre systématiquement les évolutions les plus prometteuses et à élucider les questions de fond afin d'aider les cantons et associations d'enseignants à réajuster le perfectionnement pédagogique aux exigences nouvelles. 2. MANDAT PORTANT SUR LE PROJET GLOBAL Le projet «Perfectionnement des enseignants» concerne tous les degrés scolaires, de l'éducation préscolaire à l'enseignement secondaire II. On en attend des idées novatrices pour étoffer et renouveler le perfectionnement à partir d'un inventaire dressé dans le cadre

des cantons, des régions et des associations d'enseignants. Le projet présidera par ailleurs aux échanges d'informations entre organismes responsables du perfectionnement. Priorité sera accordée aux préoccupations suivantes: - établir un juste équilibre entre la formation pédagogique de base, l'initiation professionnelle et le perfectionnement des enseignants; - assurer . l'interaction entre la formation permanente et les autres secteurs de la rénovation pédagogique; la coopération entre les enseignants (p. ex. dans le cadre de séminaires de perfectionnement internes aux établissements; . la formation continue interdegrés; - élucider la position de l'enseignant: sa motivation, son concours, les conditions générales de son engagement. 3. AVANT-PROJET Remarque liminaire

L'avant-projet permet, à partir d'une analyse des problèmes et d'une analyse prospective, de jeter les bases du projet principal à soumettre à la CDIP en vertu des articles 8 et 9 de son règlement. 3.1 Organisation de l'avant-projet La commission pédagogique institue un groupe de travail «Perfectionnement des enseignants» qui comprend sept membres.

Elle désigne le chef de projet ainsi que, d'entente avec lui et sur proposition du groupe de travail «Formation des enseignants», les autres membres du groupe: - 2 responsables du perfectionnement dont 1 Romand et 1 Alémanique; - 2 représentants de l'Association faîtière CASE; - 1 responsable de la formation pédagogique de base; - 1 membre nommé ad perSQnam.

Les conférences régionales y seront équitablement représentées. Le concours d'autres experts peut être requis pour des missions spéciales. Secrétariat: CD IP, Berne. 3.2 Marche à suivre Les démarches seront les suivantes: - étudier la situation compte tenu des évolutions récentes et des efforts consentis au titre des réformes scolaires. Dans cette perspective, établir à l'intention des responsables de la formation continue un inventaire englobant une esquisse prospective des évolutions en cours; - organiser des débats avec les responsables de la formation pédagogique continue, notamment aux niveaux cantonaux et régionaux, pour stimuler les échanges d'informations; - mettre enfin au point un rapport et un projet de mandat définissant les objectifs, les démarches, le calendrier et le coût des travaux découlant du projet principal.

3.3 Contexte général de l'avant-projet Le groupe de travail «Perfectionnement des enseignants» relève du groupe «Formation des maîtres» de la CP. Des liens étroits existent avec les conférences régionales de la CDIP. Les travaux découlant de l'avant-projet dureront deux ans au maximum et aboutiront à un rapport de synthèse destiné en priorité aux DIP, aux institutions et commissions de perfectionnement. Le rapport sera également conçu à l'intention de milieux plus étendus comprenant notamment: - les institutions de formation des enseignants;

- les associations d'enseignants; - les collaborateurs de projets suisses, cantonaux ou régio:naux visant à la rénovation pédagogique.

Il convient par conséquent:

4. LE PROJET PRINCIPAL

- de tirer profit des modalités de coopération et d'échange d'informations instituées entre les responsables du perfectionnement des enseignants; - de vérifier l'efficacité de la formation continue; - d'étudier les questions qui se posent en matière de perfectionnement des formateurs (formation des cadres); - de lancer des idées novatrices dans le domaine de la formation pédagogique continue.

L'assemblée plénière de la CDIP sera appelée à donner son accord à la mise en œuvre du projet principal. Ce dernier s'effectuera en étroite collaboration avec les institutions de perfectionnement cantonales et régionales.

Les travaux relevant du projet principal dureront trois ou quatre ans. L'avant-projet donnera toutes les indications utiles concernant les objectifs, les démarches, le calendrier et les coûts afférents.

Les crédits accordés pour l'année 1988 s'élèvent à 60 000 francs. Il faudrait envisager un même montant pour 1989.


Se FORUM SUISSE LANGUE 2 À MONTREUX:

Quand les maîtres retournent à l'école , D'un côté se trouvent des spécialistes de l'enseignement secondaire inférieur ainsi que des ! écoles professionnelles; de l'autre côté un apprenti. On interroge ce dernier sur ses expériences dans l'apprentissage de la deuxième langue nationale: il ne se rappelle même pas le nom du manuel qu'il utilise. C'est la première leçon pour ces enseignants, qui retourn~Il:t eux-mêmes à l'école en partICIpant au 5e forum Langue 2. L'apprentissage du basque Le deuxième choc les attend lorsqu'on les invite à assimiler en peu de temps quelques rudiments d'une langue pratiquement inconnue chez nous: le basque. «Ni Gaston naiz; zer modus? - Je m'appelle Gaston; . comment vas-tu?» Ils doivent ensuite transmettre ces notions à d'autres collègues, ce qui déclenche certes l'amusement géfi) néral mais leur apporte aussi lU , une 'expérience instructive: il ~ n'est pas si agréable d'être dans :~ la situation d'un débutant absolu.

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~ Points de rencontre ~ ' à Montreux !)

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Environ 140 enseignants des écoles secondaires et professionnelles commerciales se sont donné rendez-vous à Montreux du jeudi au samedi pour participer au 5e forum Langue 2. Comme l'explique Beat Vonarburg, l'organisateur du forum «le but de la rencontre est de faire connaître le nouveau rè-

26

140 enseignants apprennent le basque

glement d ' apprentissage et d'examen de fin d'apprentissage d'employé de commerce, afin de favoriser le changement de style dans l'enseignement des langues». Le nouveau règlement est entré en vigueur le 1er janvier, et la Conférence suisse des directeurs de l'instruction publique (CDIP) a marqué cet événement par la pubication du document «points de rencontre». La transition entre les deux types de scolarité Ce document est consacré au passage entre l'école obligatoire et les écoles professionnelles.

La rencontre de Montreux était d'ailleurs entièrement centrée sur les problèmes délicats de cette transition. Répartis en groupes de travail, les participants ont élaboré du matériel d'enseignement destiné précisément aux classes de transition entre les deux types de scolarité. C'est au cours de ce travail concret que s'est révélée la nécessité d'une information détaillée sur les acquis ainsi que les attentes des deux ordres d'enseignement. Ne rien laisser se perdre dans le sable Quelle suite convient-il de donner à la rencontre? Comme le dit Beat Vonarburg «les expériences recueillies dans le cadre du forum doivent entraîner des changements concrets au niveau cantonal et régional». Selon Beat Vonarburg: «Il n'est pas question que les activités qui ont pris naissance dans le forum de Montreux se perdent dans le sable. Il convient de se rappeler que c'est le premier forum Langue 2, organisé par la CDIP en 1980 qui a donné la première impulsion à la ré~i­ sion du règlement d'apprentIssage des employés de commerce. Pourquoi le forum de Montreux n'entraînerait-il pas des effets aussi novateurs?» Personne à contacter: Aldo Widmer secrétariat de la CDIP Sulgeneckstrasse 70 3005 Berne Téléphone (031) 4683 13.

XIe FORUM SUISSE SUR L'ENSEIGNEMENT DE LA MATHÉMATIQUE

Le onzième forum mathématique a eu lieu à Locarno, du 16 au 18 novembre 1987. Il a réuni 130 professeurs de mathématique provenant de tous les cantons, qui se sont penchés sur le thème de ces journées; «Comment moduler l'enseignement des mathématiques?» Comme l'a souligné M. G. Buffi, chef du Département de l'instruction publique du canton du Tessin, l'école d'aujourd'hui se doit en effet de mieux tenir compte des aptitudes individuelles des élèves. Le forum de cette année visait à élucider les moyens de mieux adapter l'enseignement des mathématiques aux possibilités de chaque élève. Quelles initiatives les enseignants peuvent-ils prendre en classe pour permettre à chaque élève d'épanouir les aptitudes qui sont les siennes? Le bilan des débats et des travaux de l'assemblée a été impressionnant, notamment par le nombre d'outils et de moyens didactiques mis en commun et promis à des échanges intercantonaux. On en attend d'ailleurs d'excellents résultats mais à terme, car jusqu'à ce qu'une idée de réforme pédagogique prenne forme et se traduise dans les faits, il faut du temps, celui d'un cheminement mental et d'une mise en place pratique incluant au demeurant la formation permanente du corps enseignan t. Ce onzième forum a permis de franchir une étape sur la voie de l'amélioration et de l'harmonisation de l'enseignement des mathématiques. C'est désormais aux régions et aux cantons qu'il appartient de prendre les choses en main.

Personne à contacter: Bruno Merlo Oberstadt 3 8200 Schaffhouse

Werner HelIer secrétariat CDIP Sulgeneckstrasse 70 3005 Berne

Téléphone (053) 5 21 50

Téléphone (031) 46 83 13.

Photo Oswald Ruppen


• MÉDECINS SCOLAIRES

.-r--

DU

VALAIS ROMAND

Médecin

Adresse

Sion (suite)

Dr Eric Lorenz

1965 Diolly /Savièse

(027) 23 40 93

Collèges de Sion : Creusets et Planta, Sion-Planta: primaires

Dr André Spahr

Rue de Lausanne 20 1950 Sion

(027) 22 38 91

Sion: Sacré-Cœur, Sous-Ie-Sex, Blancherie, Institut Sainte-Agnès, ENF, ENG

Dr Guy Délèze

Rue de Lausanne 35 1950 Sion

(027) 22 28 53

Sion Saint-Guérin: primaires et CO filles, Ecole de commerce, Ecole «Fleurs de Mai}}

Dr Henri Kuchler

Rue de Lausanne 35 1950 Sion

(027) 22 28 51

Sion Collines: primaires' et CO garçons, Ecole protestante, Ecole Montani

Dr Emmanuelle de Wolff

Rue du Sanetsch 7 1950 Sion

(027) 22 53 16

Salins, Savièse: primaires et CO : Sion: Bruyère, Platta, Bramois, Châteauneuf, Pont -de-la -Morge

Dr Emmanuelle de Wolff

Rue du Sanetsch 7 1950 Sion

(027) 22 53 16

Conthey : primaires et CO, Vétroz

Dr Jean-Rémy Claivaz

1961 Haute-Nendaz

(027) 88 32 32

Nendaz: primaires et CO, Veysonnaz

Dr Jean-Luc Held

1917 Ardon

(027) 86 18 58

Ardon

Dr Henri Kuchler

Rue de Lausanne 35 1950 Sion

(027) 22 28 51

Chamoson

Dr André Franzetti

Case postale 56 1912 Leytron

(027) 86 24 88

Leytron: primaires

Dr Joseph Roggo

1908 Riddes

(027) 86 29 27

Isérables, Riddes, Saillon, Leytron CO

Dr André Pasquier

1907 Saxon

(026) 62335

Saxon

Dr J. -Pierre Bossi

Nouvelle-Poste 7 1920 Martigny

(026) 21077

Bovernier, Charrat, Fully, Martigny-Combe, Martigny-Ville, Ecole «Fleurs de Mai}}

Dr Gérard Kuonen

Place Centrale 9B 1920 Martigny

(026) 2 78 88

Martigny-Bourg + 2 CO Martigny-Ville

Dr Marcel Moillen

Av. de la Gare 10 1920 Martigny

(026) 26464

Ecole supérieure de commerce de Martigny

Dr Gilbert Bruchez

1934 Villette

(026) 72223

Bagnes : primaires et CO

Dr Jean-Pierre Deslarzes

Villette 1934 Le Châble

(026) 7 22 24

Vollèges, Sembrancher 1987/1988 et 1988/1989

Dr Marin Barada

1937 Orsières

(026) 41264

Orsières: primaires et CO, Ecole Maya-Joie à La Fouly, Bourg-Saint-Pierre, Liddes

Dr Olivier Favre

Rue F.-Dubois 42 1890 Saint-Maurice

(025) 65 22 49

Finhaut, Salvan, Trient, Ecole Notre-Dame des Monts à Salvan

Dr Jacques Pa ratte

Rue du Simplon 21 1890 Saint-Maurice

(025) 65 20 06

Collonges, Dorénaz, Evionnaz, Massongex, Mex, Vernayaz, Vérossaz, Saint-Maurice: primaires

Dr Pascal Piccinin

Av. de la Gare 9 1890 Saint-Maurice

(025) 65 30 15

Saint-Maurice: Lycée-Collège de l'Abbaye et Collège La Tuilerie

Année scolaire 1987 - 1988

Conthey

Région Sierre

Hérens

Sion

Médecin

Adresse

Téléphone

Communes ou centres scolaires attribués

Dr J.-Paul Berclaz

Avenue des Alpes 21 3960 Sierre

(027) 55 54 52

Chalais, Chippis, Sierre: école protestante et CO Liddes

Dr René Tabin

Général-Guisan 30 3960 Sierre

(027) 55 05 05

Sierre: CO Goubing

Dr Alain Cordonier

Avenue de la Gare 4 3960 Sierre

(027) 55 82 13

Miège, Veyras, Muraz/Sierre

Dr J.-Paul Frochaux

Général-Guisan 38 3960 Sierre

(027) 551313

Sierre: primaires et écoles de commerce, Institut Les Nouveaux Buissonnets

Dr Urs Wiget

3961 Vissoie

(027) 65 11 09

Vissoie: primaires et CO

Dr Stéphane Bettler

3941 Lens

(027) 43 38 38

Chermignon, Lens

Dr Gilberte Barras

3962 Montana

(027) 41 21 67

Randogne, Montana, Crans: primaires et CO, Venthône, Les Coccinelles

Dr Bernard Croisier

3941 Grône

(027) 58 21 00

Granges, Grône: primaires et CO, Saint-Léonard

Dr Eric Lorenz

1965 Diolly /Savièse

(027) 23 40 93

Les Agettes, Hérémence, Vex, Euseigne CO

Dr Henri Kuchler

Rue de Lausanne 35 1950 Sion

(027) 22 28 51

Nax, Saint-Martin, Mase

Dr P.-Yves Bernhard

1968 Evolène

(027) 83 11 22

Evolène

Dr Joseph Lorenz

Rue Cathédrale 16 1950 Sion

(027) 22 50 54

Ayent: primaires et CO

Dr Joseph Lorenz

Rue Cathédrale 16 1950 Sion

(027) 22 50 54

Arbaz, Grimisuat, Institut Sai nt-Raphaël

Téléphone

Région

Martigny

Entremont

SaintMaurice

Communes ou centres scolaires attribués


OBERWALLISER SCHULARZTE Schuljahr 1987 - 1988

Région

Monthey

Téléphone

Communes ou centres scolaires attribués

Region

Arzt

Adresse

Telefonnummer

lu besuchende Gemeinden und Schulzentren

Hôpital du district 1870 Monthey

(025) 70 61 11

Monthey: classes enfantines et de première primaire, Ecole «Fleurs de Mai»

Goms

Dr Bernard Vol ken

3984 Fiesch

(028) 71 17 31

Bellwald, Binn, Ernen, Fiesch, Fieschertal, Lax, OS Fiesch

Dr Hermann Wirthner

3985 Münster

(028) 731414

Dr Dominique Richard

Martoret 29 1870 Monthey

(025) 71 75 71

Monthey: classes de quatrième primaire et CO

Dr Ch.-H. Galletti

Route de Choëx 6 1870 Monthey

(025) 71 23 43

Morgins, Troistorrents : primaires et CO, Val d'iiiiez, Collombey-Muraz, Champéry, Ecole Alpina à Champéry et Collège Alpin à Morgins

Biel, Blitzingen, Gluringen, Münster, Obergesteln , Oberwald, Reckingen, Ulrichen, Geschinen, OS Münster

Dr Beat Imesch

3983 Morel

(028) 27 10 27

Betten, Bitsch, Grengiols

Dr Siav. Radovanovic

3983 Morel

(028) 27 15 65

Greich/Goppisberg, Morel, Ried-Morel, OS Morel

Dr Andreas Guntern

Bahnhofstrasse 6 3900 Brig

(028) 23 64 64

Brig, Institut St. Ursula

Dr Jürg Kampfen

3901 Ried-Brig

(028) 23 91 47

Ried-Brig, Termen

Dr Th. Pfammatter

Bahnhofstrasse 8 3904 Naters

(028) 23 52 52

Birgisch, Mund

Dr Heinrich Schmidt

Bahnhofstrasse 20 3904 Naters

(028) 23 19 82

Gondo, Naters, Simplon-Dorf, OS Naters, OS Simplon-Dorf

Dr Diego Verasani

Englisch-GrussStrasse 1 3902 Brig-Glis

(028) 23 49 37

Glis, Heilpadagogische Schule Glis, OS Brig

Dr Ulrich Peter

Belalpstrasse 6 3904 Naters

(028) 23 68 68

Kollegium Spiritus Sanctus, Brig

Dr Franz Briza

3925 Grachen

(028) 56 15 26

Grachen

Dr Theodore Wyss

Kaplaneihaus 3924 St. Niklaus

(028) 56 20 20

St. Niklaus

Dr Daniel Eggen-Schwiler

3922 Stalden

(028) 52 21 41

Embd/Kalpetran, Eisten, Stalden Staldenried, Torbel, OS Stalden

Dr Rich . Imoberdorf

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(028) 67 27 79

Zermatt, OS Zermatt

Dr Herbert Roten

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Visp, Zeneggen, OS Visp

Dr Stefan Koenig

Villenweg 12 3900 Brig

(028) 23 10 55

Ausserberg, Baltschieder, Bürchen, Eggerberg, Lalden, Unterbach

Dr Martin Ninck

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Médecin

Adresse

Dr Claude Godard

Dr François Pilet

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1896 Vouvry

(025) 81 21 01

Vionnaz, Vouvry: pimaires et CO, Port-Valais, Saint-Gingolph, Le Bouveret : Institut et Collège des Missions

Oest. Raron Brig

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LES DEUX DUFOND

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+ ÉCOLES PROFESSIONNELLES DU VALAIS Liste des médecins-conseils désignés par le chef du DIP Region

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Dr Werner Schaller

Bahnhofstrasse 3920 Zermatt

(028) 67 30 20

Dr P.-Josef Studer

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Dr Franz Werlen

3903 Wiler

(028) 29 17 27

BlattenjLo, Ferden, Kippel, Wiler, OS Kippel

Dr Marcel Lehner

3945 Steg

(028) 42 31 03

Steg, Hohtenn, Eischoll

Dr Stefan Perrig

3942 Raron

(028) 44 23 33

Dr Otto Belwald

3945 Gampel

Dr Guido Loretan

Te/efonnummer

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Dr B. Huhnholz-Schibli

Bahnhofstrasse 21 3930 Viège

(028) 46 44 43

Généraliste FMH

Dr U. Peter

Belalpstrasse 6 3904 Naters

(028) 23 68 68

Généraliste FMH

Dr M. Barenfaller

Furkastrasse 9 3904 Naters

(028) 23 61 00

Généraliste FMH

Dr O. Bellwald

Postfach 3945 Gampel

(028) 42 25 55

Généraliste FMH

Raron , Niedergestelnj St. German, OS Raron

Dr J. Charton:Furer

Rue du Stade 3 3960 Sierre

(027) 55 55 95

Généraliste FMH

(028) 42 25 55

Ergisch, Gampel, Niedergampel, Oberems, Turtmann, Unterems, OS Gampel

Dr J. Rudaz

Rue du Rhône 25 1950 Sion

(027) 23 37 25

Généraliste FMH

3952 Susten

(027) 63 23 66

Salgesch, Susten

Dr J. Lorenz

Rue Cathédrale 16 1950 Sion

(027) 22 50 54

Interniste FMH

Dr A. Zen-Ruffinen

3953 Leuk-Stadt

(027) 63 12 10

Agarn, Bratsch, Erschmatt, Feschel, Guttet, Leuk, OS Leuk

Dr G. Kuonen

Place Centrale 9b 1920 Martigny

(026) 278 88

Interniste FMH

Dr Arthur Julier

3954 Leukerbad

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Albinen, Leukerbad, Varen , OS Leukerbad

Dr M. Barada

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(026) 41264

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Route du Simplon 21 1890 Saint-Maurice

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UN CADEAU ORIGINAL: le don d'organes

MOUVEMENT ET MUSIQUE 88

Une occa~ion pour tous de se familiariser avec la musique et le rythme grace au rayonnement d'artistes professionnels . yivre un~ expérience riche d'enseignement par le contact et 1expression . But: Lieu: Date:

perfectionnement dans le domaine de l'éducation du mouvement. Bussigny près de Lausanne (autoroute, sortie Crissier). semaine du 4 au 9 avril 1988.

Enseignants principaux: - FRED GREDER (musicien) - USCHI JANOWSKI (danseuse et chorégraphe) Ateliers donnés par: - MADELEINE MAHLER - KARLA WEIDLICH - MARIA KEISER Organisation: - PHILIPPE VALLOTON (MEP) Au village 1030 Villars Sainte-Croix Renseignements: auprès de l'organisateur. Délai d'inscription: 20 janvier 1988.

o 'entente avec /'AVMEp,

Chr. Oini

Trop de gens meurent qui pourraient être sauvés. Le don d'organes pourrait devenir un cadeau original en cette période de fêtes. Cela mérite un peu d'attention ' et un brin de réflexion, un cadeau qui peut prolonger une vie et porter la solidarité au-delà de la mort. Pour beaucoup de malades gravement touchés, la seule chance de survie est la transplantation d'organes. La médecine est prête mais, les donneurs manquent. Des milliers de gens en parfaite santé meurent chaque jour à la suite d'accidents. Ce sont des donneurs en puissance. Oui, mais .. . dans certaines circonstances, il est difficile, voire impossible, d'aborder, avec la famille en deuil, la possibilité de survie de quelqu'un d'autre par une greffe d'organe. Il suffit d'imaginer le profond abattement d'une famille qui vient de perdre, dans des conditions dra-

matiques, l'un de ses proches. A peine le décès annoncé, voilà que le médecin arrive avec sa requête, car il faut agir très vite pour une transplantation. Pour éviter ces situation pénibles, des personnes ont imaginé de faire appel à la générosité des vivants, des biens portants, des jeunes en pleine espérance de vie, c'est-à-dire à la générosité de chacun d'entre nous. En effet, un acte de générosité manifesté aujourd'hui peut demain faciliter la démarche d'une transplantation d'organes car la décision n'est plus à prendre. · C'est dans ce but que les greffés du cœur ont fondé, il y a une année exactement, une amicale appelée «Les As de Cœur». Ils poursuivent les objectifs suivants: - rechercher des donneurs d'organes; - faire connaître les buts de la transplantation;

- rendre possible le prélèvement d'organes chez un donneur par simplification des formalités. Ils ont commencé leur activité en créant une carte de donneur (voir ci-dessous) illustrée par un artiste-peintre de chez nous, Monsieur Albert Chavaz, qui fête ces jours-ci ses 80 ans. L'image représente deux cœurs, l'un net de couleur rouge vif se détachant sur un fond blanc; l'autre estompé et semblant sortir de l'ombre. Le dos de la carte porte l'autorisation de prélèvement faite par le donneur de son plein gré et de son vivant pour sauver un être humain. En portant cette carte sur soi, le cadeau est instantané en cas de décès, sans aucune autre formalité. L'acte de solidarité est d'autant plus méritoire qu'il est entièrement anonyme. En effet, le receveur n'a aucune possibilité de connaître le donneur.

J'autorise tout prélèvement d'organes sur mon corps, en cas de décès, si cette opération permet une transplaf1tation sur un être humain.

lm Falle meines Todes ermachtige ich hiermit die Entnahme samtlicher Organe, vorausgesetzt diese ermoglichen eine Transplantation an einem Menschen. . Autorizzo il prelievo di qualsiasi organo dei m io corpo in caso di decesso, a condizione che l'organo venga usato per un trapianto su un essere umano. Nom : _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ 19 _ _ Adresse : _ _ __ _ _ __ _ _ __ Signature: _ _ _ __

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_ _ _ Date : _ _ _ __

Les As de Cœur, case postale, 3963 Venthône


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13 e CONCOURS LITTÉRAIRE À L' INTENTION DES JEUNES VALAISANS

Les raisons de cette action Les «As de Cœur» vivent tous grâce au cœur d'un généreux donneur inconnu. Leur vœu le plus cher est que tous les malades condamnés profitent de la chance extraordinaire qu 'ils ont eue . Ils sont tous, aujourd'hui, en bonne santé, actifs et pleins de projets. Il suffit de se souvenir de leur parcours, l'été passé, sur la piste de la descente hommes des championnats du monde de Montana-Crans.

La campagne de recrutement A ce jour, plus de 400 000 cartes de donneurs, 400000 dépliants d'information ainsi que 10000 affiches ont été déposés dans les pharmacies, les hôpitaux et chez des médecins.

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Une campagne publicitaire a été lancée dans tout le pays avec l'aide des médias : presse, radio, télévision. Les «As de Cœur » souhaitent poursuivre leur action en touchant, par leur carte, tous les collèges et les universités de Suisse, ainsi que les écoles de recrues et les grands centres de vente . C'est la raison de cette publication dans «L'Ecole valaisanne» : faire connaître la carte de donneur et aider les «As de Cœur» à atteindre leur objectif. (Des cartes sont déposées à l'ORDP à Sion , au service de la documentation) .

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Est-ce bien moral que tout cela? La question a été posée à Monseigneur Henri Schwery , évèque de Sion, qui a donné la réponse suivante:

((J 'ai pris connaissance des buts que vous vous assignez par statuts ainsi que de la déclaration que vous envisagez de diffuser et de proposer à la signature d'éventuels donneurs d 'organes: «J'autorise tout prélèvement d'organes sur mon corps, en cas de décès, si cette opération permet une transplantation sur un être humain .»

)) Une telle déclaration ne me paraÎt aucunement incompatible avec la morale chrétienne et avec la dignité de l'homme qui implique qu 'après sa mort son corps soit traité avec respect. Le Pape Pie XII l'affirmait déjà tout en invitant à une information éducative de ceux qui pourraient ainsi accomplir un geste de solidarité, un don suprême au-delà de la mort à un malade inconnu. «II faut éduquer le public et lui expliquer que consentir expressément ou tacitement à des atteintes sérieuses à l'intégrité du cadavre dans l'intérêt de ceux qui souffrent n'offense pas la piété due au défunt.» Pie XII, 14 mai 1956.

)) Le Pape Jean PaulI a encouragé les chercheurs à éclairer et approfondir les graves problèmes humains et moraux en jeu ((Dans les transplantations d 'or-

ganes et il ajoutait: (( Tout le pràblème est d 'agir dans le respect de la personne et de ses proches, qu'il s'agisse des donneurs d'organes ou des bénéficiaires , et de ne jamais transformer l'homme en objet d 'expérience. )) 6 septembre 1978. )) Sans considérer ici l'ensemble des problèmes complexes que posent encore les transplantations d'organes aux spécialistes de diverses sciences médicales et humaines, et me limitant aux buts exprimés dans vos statuts du 12 décembre 1986 ainsi qu 'à votre projet de déclaration déjà citée, je ne puis que vous encourager et bénir vos efforts qui visent le service de la vie humaine, dans le respect de la dignité, afin de la prolonger dans les meilleures conditions possibles. )) Vous faites œuvre utile en prévenant ainsi des atteintes à la liberté des donneurs ou aux sentiments des familles en deuil. Vous faites œuvre de charité en organisant l'entraide et la solidarité. Vous contribuez concrètement au respect de la vie humaine. Que Dieu, l'auteur de la vie, vous bénisse.))

Conclusion Faites connaître autour de vous l'existence de la possibilité, imaginée par les «As de Cœur», de faire cadeau de vos organes pour le prolongement d 'une autre vie . Pour tous renseignements utiles s'adresser aux

«As de Coeur» Case postale 3963 Venthône.

L'Association valaisanne des écrivains (AVE) invite les jeunes à participer au 13e concours littérai re organisé de la manière suivante:

1. Qui peut participer? Tou s les jeunes domiciliés en Valais. Sont exclus les élèves des classes primaires et les étudiants universitaires. Les participan ts seront partagés en deux catégories:

première catégorie: classe d'âge 1972 et plus jeunes ; deuxième catégorie: classe d'âge 1971 et plus âgés.

2. Genres littéraires Les œuvres devront appartenir à l'un des deux groupes suivants: - la nouvelle ou le conte ; - la poésie.

3. Modalités pratiques a) Les œuvres inédites doivent être dactylographiées (format A4) en trois exemplaires, sans nom d' auteur, signées d'un pseudonyme; b) leur envoi sera accompagné d'une enveloppe fermée avec le pseudonyme et contenant:

1. l'adresse complète du concurrent ; 2. son année de naissance ; 3. le nom et le lieu de son école et l'indication de sa classe ;

4. la phrase «Je déclare que mon travail est entièrement personnel», suivie de la signature;

c) pour la poésie, il est conseillé de présenter une œuvre ou un groupe d'œuvres représentant entre 100 et 200 vers ; d) le même concurrent peut participer aux deux concours:

1. nouvelle ou conte ; 2. poésie. mais chaque envoi se fera sous enveloppe séparée;

e) récompenses : quatre séries de prix de Fr. 200.-, 150.-, 100.- récompenseront les meilleures œuvres . Ces prix sont répartis comme suit: 1. nouvelle et conte , classe d'âge 1972 et plus jeunes, 3 prix de Fr. 200.-, Fr. 150.- , Fr. 100.- ; 2. poésie, Classe d'âge 1972 et plus jeunes, 3 prix de Fr. 200.-, Fr. 150.-, Fr. 100.- ;

3. et 4. idem pour les classes 1971 et plus âgés . Les travaux présentés par des classes entières ou des groupes de classe, ce qui devient heureusement le cas, sont vivement recommandés . Ils seront dotés de prix spéciaux , selon l'appréciation du jury.

Les œuvres ayant obtenu un premier prix seront publiées dans des journaux ou des revues (délai de publication selon les possibilités). Les manuscrits ne seront pas rendus. f) Jury

Il est composé de trois membres : Mme Catherine Zufferey, Georges Dorsaz et Danny Revaz . Ses décisions sont sans appel. Il se réserve la possibilité de ne pas attribuer tous les prix en . cas d 'envois insuffisants par le nombre ou la qualité. g) Délai

Les envois devront être expédiés jusqu'au 31 mai 1988 au plus tard . h) Adresse

M. Jean-Marc Malbois vice-président de l'AVE Chemin Lézard 11 1950 Sion. Le comité de l'AVE prie instamment les professeurs de faire connaître les présentes dispositions à tous les jeunes Valaisans et de les afficher dans leur classe et dans l'école dès réception et jusqu'au 31 mai 1988.

Le comité de l'AVE


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ASSOCIATION VALAISANNE DES ÉCRIVAINS

CONCOURS LITTÉRAIRE

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Photo Jacques Oussex

1. L'Association valaisanne des écrivains (AVE) organise son 13e concours littéraire 1988. Il est ouvert à tout le monde, à l'exception des membres du jury. 2. Ce concours est réservé à des œuvres inédites : roman, nouvelle, poésie, théâtre et jeu scénique.

AGNES EGGS-MOTTET

R était'une fois ... un régent Romall

Il va épouser Rosalie Morand, femme aguichante mais perfide, qui fera son malheur.

3. Le prix est de Fr. 2000.-. Il est divisible et peut ne pas être attribué.

4. Les œuvres doivent être présentées en trois exemplaires dactylographiées, signées d 'un pseudonyme et accompagnées d 'une enveloppe contenant l'adresse exacte de l'auteur.

LA MATZE

7. Les travaux doivent parvenir pour le 31 mai 1988 à M. Jean-Marc Malbois Vice-président de l'AVE Chemin Lézards 11 1950 Sion. Ils ne seront pas retournés à leurs auteurs. 8. Les résultats seront annoncés dans la presse et les prix décernés en automne 1988. 9. Renseignements éventuels : M. Jean-Marc Malbois Vice-président de l'AVE 1950 Sion. 38

L'introduction du télégraphe, l'arrivée du premier train en Valais, les intrigues qui se tissent dans un village, la vie au temps jadis, font de ce livre un véritable document qui se lit d'une seule traite . (Editions de la Matze).

5. Le jury est composé de Mme Gaby Zryd, écrivain et de M. Jacques Tornay, journaliste. Il est présidé par M. JeanMarc Malbois, vice-président de l'AVE. Ses décisions sont sans appel. 6. Le même auteur peut envoyer des œuvres consacrées aux divers genres, mais sous plis séparés .

Florian Favre est, au siècle passé , le premier régent breveté de son village. Plein de fougue et d'ardeur, il se voue à l'enseignement et rencontre bien des difficultés auprès des paysans pour la plupart analphabètes, méfiants et supersticieux face à l'instruction scolaire obligatoire.

Melody Prénom chantant comme il se doit quand on a une maman dont c'est le métier de chanter. Melody dont les pépiements allègres soudain chantent en sourdine, au bord du Requiem, parce que des méchants se sont emparés d 'une enfance de six ans, innocente bien sûr, comme le sont les enfances de six ans. Et c 'est, pendant quelques jours, à la une des lèvres et des journaux, la noire mélopée d'une populace terriblement sollicitée du cœur. Et c'est, dans les foyers et les colonnes de premières pages, la complainte indignée de ceux qui vivent sur photos-textes jamais suffisamment détaillés un suspens épa-

tant. Et c 'est crime et châtiment version opéra : «Aux ravisseurs, la torture, la prison à vie, la mort - mais lente -!». Les arias sur fond de diamant, rien de tel pour développer le sens de la justice. Surtout si le papa est sans nulle autre fausse note que celle d 'offrir à sa bambine de six ans, une dérisoire Mercédes, réplique exacte d 'une grande, histoire de prévenir les éventuelles fantaisies d'une jouvencelle qui pourrait, plus tard, prétendre au détachement des biens de ce monde. Cela s'est vu et le naïf d 'Assise traÎne ses va-nu-pieds de disciples jusque dans ce siècle où jamais, pourtant, chaussures ne furent plus jolies.

Mais ça c 'est une autre chanson et, fausse note ou pas, la symphonie déconcertante s'est bien achevée: Melody, gavée de terreurs et de pâtisseries a retrouvé le diapason familial. Alleluia! Jocelyne Gagliardi

p. S.: en ces mêmes jours, en Iran, des centaines d 'enfants avançaient en rangs serrés sur un terrain miné et sautaient, un peu plus lentement que des ballons de baudruche, assurant ainsi aux soldats de leur pays un passage sans danger. L 'information, dans l'ensemble de la presse a bien dû occuper deux lignes et demi . Sonate en mineur.


L'ÉCOLE DANS LE TI ERS MONDE Une école gour les enfants de la rue: le «Village Don Bosco» à Medellin (Colombie) AUX ÉDITIONS DES SENTIERS

L'ÉCOLE RÉPARATRICE ESQUISSE D'UNE PÉDAGOGIE SPÉCIFIQUE POUR LES ENFANTS HANDICAPÉS MENTAUX

ANNE-MARIE MATTER ,

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Malgré les particularités de la population d 'élèves dont il est question, L'OUVRAGE s'adresse à un large public: enseignants d'abord, mais aussi parents, éducateurs, spécialistes, appelés à collaborer au projet qu'il préconise . Rigoureux dans sa pensée et simple dans sa forme, il présente une conception originale de la scolarité spéciale, redéfinit les objectifs, élabore un programme sur des bases nouvelles . Il témoigne d 'une foi solide en la vertu intrinsèque de l'école et des solutions pédagogiques qu 'elle offre aux difficultés des enfants handicapés mentaux. L'ouvrage est à commander à la SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE DES ÉDITIONS DES SENTIERS Avenue de Provence 22, CH - 1007 LAUSANNE. ANNE-MARIE MATTER, docteur ès sciences pédagogiques, s 'intéresse aux enfants handicapés mentaux depuis plus de 35 ans. En 1952, son maÎtre Louis Meylan, professeur de pédagogie à l'Université de Lausanne, lui fait rencontrer Alice Curchod, fondatrice de l'Ecole d'assistantes sociales et d'éducatrices. Après en avoir pris la direction, elle crée un cours pour ((éducateurs d 'arriérés». En 1969, l'Association vaudoise de parents de handicapés mentaux lui confie la direction de ses écoles (externats). Dès 1972, elle occupe l'un des postes d 'inspecteur au Service de l 'enseignement spécialisé qui vient d 'être créé dans le canton de Vaud. Alors qu 'elle jouit d 'une retraite active, elle lutte toujours pour la reconnaissance des besoins particuliers d'une minorité parmi les minorités que sont les élèves gravement handicapés mentaux. L 'ÉCOLE RÉPARATRICE est un appel à une réorganisation de la vie sco/~ire qui pourrait bousculer quelques habitudes, mais aussi réveiller l 'imagination et renouveler la réflexion des enseignants (spécialisés ou non).

Après avoir présenté l'école au Tchad (Ecole valaisanne, juin 1987), nous nous intéressons aujourd 'hui à la situation des gaminès de Colombie. Parmi les efforts entrepris pour sortir les gaminès du cycle infernal de leur marginalité, le «Village Don Boséo» a retenu notre attention. Cette initiative d'accueil et de formation est soutenue par l'Action de Carême. Le marginal, selon les sociologues, est celui qui est exclu de la participation à des secteurs importants de la vie sociale. Cette définition s'applique bien aux «gaminès», ces enfants de la rue que l'on rencontre dans toutes les villes d 'Amérique latine. Ils vivent en marge de la société, de la famille, de l'école. Ils participent à ce qu'on appelle «l'économie des pauvres», c'est-àdi re, que, pour survivre, ils pratiquent douze métiers, treize mi sères. Nous les avons rencontrés à Medellin, en Colombie. Medellin, 2 millions d'habitants, laisse au chômage 20 % de sa population active . Parmi ces chômeurs , une majorité d 'expaysans, victimes de l'exode rural, chassés de la campagne sous l'action de différents mécanismes socio-économiques et politiques : concentration foncière, baisse des revenus, pressions de la guerilla, de la mafia de la cocaïne, etc .. .

Les enfants sont les victimes les plus vulnérables de ces mécanismes. Ecoutons ce que nous dit Jaime, 16 ans, ex-gamin : «En arrivant ici, mon père n'a pas trouvé de travail. Il buvait et nous battait. Alors je suis parti dans la rue retrouver les copains. Et puis mon père a quitté la maison, et j'ai dû me débrouiller pour aider maman avec mes trois petits frères» .


Se débrouiller, c 'est la préoccupation majeure de tous les gaminès, environ 10000 à Medellin . Certains se retrouvent dans la rue dès 4 ou 5 ans. Pour survivre , ils exercent de petits métiers, mendient, volent, consom ment de la drogue. La police les traque : «J'ai été plusieurs fois en prison» nous dit Jaime. Pour les marquer, les signaler, la police leur tond les cheveux avant de les rejeter .. . dans la rue où ils font progressivement l'apprentissage de la délinquance. «A 15 ou 16 ans, la majorité des gaminès restés dans la rue sont des délinquants», nous dit Manuel , un sociologue colombien. Parmi les efforts entrepris pour sortir les gaminès de ce cycle infernal , celui des Pères salésiens du «Village de Don Bosco», un village construit tout exprès pour accueillir les enfants de la rue et leur offrir ce qui est primordial à leur âge: une ambian-

ce affectueuse , l'apprentissage de règles sociales non déviantes, une formation débouchant sur des possibilités d'insertion socio-professionnelles . L'un des animateurs du Village , le Père Ricardo, nous dit: «Deux fois par semaine, à la tombée de la nuit, nous allons visiter les gaminès dans la rue où ils dorment à la belle étoile. Il s'agit de nouer le contact avec eux, de leur témoigner une amitié et un intérêt auxquels ils sont très sensibles». Les gaminès sont invités à visiter les Pères pendant la journée au patio, une cour intérieure qu 'ils possèdent en ville de Medellin . Là, le contact s'approfondit et les gaminès sont progres-' sivement informés de la possibilité qu 'ils ont d'accéder au «Village Don Bosco». Schématiquement, les étapes de la prise en charge sont les suivants:

- prise de contact dans la rue; - approfondissement du contact au patio. «Apprivoisement», motivation , sélection; - pour ceux qui le veulent vraiment , accès à un foyer de transition où le gamin reste 4 mois. Il y fait un premier apprentissage d'une vie sociale différente de celle de la rue ; - le gamin motivé à fournir un effort accède au Village Don Bosco. Il y reçoit de manière accélérée une éducation de base pouvant aller jusqu 'au niveau de la 2e année secondaire; - devenu adolescent, il peut, selon ses possibilités et souhaits, être intégré au système scolaire public ou recevoir au Village une formation professionnelle dans différents domaines : agriculture, élevage, mécanique, menuiserie, couture, électricité, arts graphiques.

'P La Colombie

Superficie: 1 138914 km 2 . Population: '28 millions d'habitants Taux d'analphabétisme : 14,8% Villes principales: Bogota: 6 millions d 'habitants ; Medellin : 2 millions d'habitants .

L'ACTION DE CARÊME ET LA FORMATION

Une classe au village Don Bosco.

L'Action de Carême ne finance pas les écoles traditionnelles. Par contre , elle intervient dans les cas suivants: - la conscientisation des membres d'une communauté; - la formation professionnelle et technique à l'appui du développement communautaire ; - la formation d 'animateur et de leaders du travail communautaire , de promoteurs de santé, de coopérateurs, etc. toutes les fois que la formation proposée recèle un caractère alternatif, novateur ou multiplicateur. Par exemple, en Haïti, l'Action de Carême a financé une école normale rurale préparant des maîtres spécialement adaptés à l'enseignement en milieu rural; - la formation pastorale et catéchétique.

Le village Don Bosco sur les hauteurs de Medellin.

Chacun participe à la vie du village.

Actuellement , le «Village» abrite environ 300 enfants tandis que 30 candidats se trouvent au foyer de transition. Depuis 1978, l'Action de Carême assure le financement de la formation profes sionnelle des jeunes. Actuel lement, 60 jeunes sont pris en ch arge par l'Action de Carême. A noter que seulement le 25 % du budget global du «Village Don Bosco» provient de l'aide étrangère.

Un montage audiovisuel: Les enfants de la nuit dès 12 ans, 80 dias + cassette, 25 min . présente les gaminès et le travail des Pères du Village Don Bosco. Ce montage est en location à: Action de Carême Secrétariat romand Case 103 1000 Lausanne 13 Téléphone (021) 278881 CCP 10 - 15955 - 7 Service Ecole- Tiers Monde


, de c\ass e ... Une act.ivité cadre en 6 e primaire: pour la bib\iotheque

... des contes

le journal scolaire

Superbes, les illustrations de Kelek qui animent une nouvelle édition des CONTES DE PERRAULT (Editions Hatier), version intégrale où le Petit Chaperon rouge ne ressuscite pas, où la morsure des moralités renvoie les fées aux étoiles. Quant aux images, elles sont une nouvelle révélation de Kelek . Elle saute sans vergogne d'un siècle à l'autre pour illustrer les contes, emprunte à le Titien ses poses de Vénus, coiffe de Moyen-Age la femme de l'ogre, promène Cendrillon dans un décor surréaliste et habille Peau d' Ane en infante.

arguments, de formuler des critiques sensées, d'accepter l'avis des camarades et les recommandations du maître. Et comme le dit si bien R. BORGlK. «Tous les jours, au début de chaque heure, même si le planning prévoit quelque chose de précis, chacun peut présenter à la classe ce qu'il veut insérer dans le journal. La classe se transforme en comité de lecture» . Bernard Jacquod

Chaleur des tons , détails soignés, un vrai plaisir de l'œil. Le journal scolaire n'est pas une activité inventée tout récemment par des pédagogu~s soucie.ux de promouvoir une ecol~ ~~tIV~ et utile . Son origine est difficile a déterminer, mais on en trouve des traces à la fin du Xlxe siècle aux Etats-Unis, en Allemagne et même en Russie.

Traversons les océans en lisant aux Editions Ipomée trois contes africains NTOTOATSANA. Le berceau de l'humanité serait-il aussi celui des contes? Car point de dépaysement si ce n'est celui des noms et des lieux dans ces légendes qui ont voyagé à travers les siècles. Les belles illustrations de Laura Rosano plantent les personnages sur le fond chatoyant des tapis africains racontant dans leurs motifs la suite de l'histoire. Puisque la dimension des contes est universelle, envolonsnous avec CHIPIYAK, LE DIEU BÉCASSINNE, aux Editions L'Ecole des loisirs. Les Japonais attribuaient de grands pouvoirs à la bécassine. Elle raconte aujourd 'hui son arrivée au pays des hommes où elle connaît souffrance et beauté. Les Japonais ont longtemps déifié les animaux . Maintenant encore, ils

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Dessin Etienne Delessert

gardent vis-à-vis de la nature un profond sentiment religieux . Bouclons la ronde autour de la terre en revenant aux petits européens qui construiront leur propre conte en suivant HISTOIRES COMME TU VOUDRAS chez Flammarion. Un conte dont l'enfant sera le magicien en choisissant le parcours de la princesse aux yeux d'or ou de la méchante sorcière. A lire avec lui pour le plaisir de la découverte.

Toujours chez Flammarion, un dernier conte, moderne celui-là avec un loup vieux comme le monde qui , cette fois , nourrit sa victime aux maigres cuisses. Mais aujourd 'hui, les loups dégénèrent! Ce gros bêta se laisse attendrir .. . Charmant et sans risque de perturbations nocturnes! (UN LOUP TROP GOURMAND 5-7 ans).

E. Sola

John DEWEY, ce grand pédagogue américain, dans un ouvrage publié en 1919, affirme avec conviction : «Composer un texte en vue de l' impression et corriger les épreuves sont d 'excellents exercices d'orthographe, de ponctuation et de rédaction; travailler pour l'impression incite les élèves à éviter les fautes bien plus que la remise des devoirs au professeur ... ». Célestin FREINET, un autre pédagogue français , tout en reprenant les idées de DEWEY les prolongera et proposera que la clas se soit organisée autour de l'imprimerie, du journal scolaire.

Et l'on verra éclore en France, aux environs de 1930, toute une génération d 'enseignants «F.REINET» qui publieront des )OU;naux scolaires, journaux qUI demontreront que les jeunes ont leur propre information à f~ire circuler, leur propre expression poétique et un sens ,~rt i s~i,que qui ne demande qu a s epanouir. Je me suis mis résolument au journal scolaire et, u~e fois par mois, paraît «Le Petit J.ourn,~I» . Le supplément de travail qu Impose pareil exercice est largement récompensé par l'enthousiasme de mes 23 petits journalistes et par les avantage,s considérables qu 'offre cette demarche. Elle permet en effet d 'accomplir conscien?ieus~­ ment un devoir non Impose, mais librement choisi , de planifier un travail appelé à s'appuyer sur un effort constant, de travailler en commun, de défendre avec conviction ses opinions en public, d'étayer solidement ses


jeux, concours, météo , sports , sciences , critiques, feuilleton, horoscope, présentation d'un livre ... )

programmes

«

d' mentie\s» e

4. Répartition du travail (individuellement ou par équipe). Dès que les articles sont prêts, le maître les affiche dans un coin de la salle de classe réservé à la rédaction du journal. Éditer un journal (format A3) composé d'articles rédigés par les élèves . Destinataires: - la classe elle-même; - les autres classes du centre scolaire ; - les parents . Parution du journal : à la fin de chaque mois .

Les étapes de l'activité 1. Observations en classe de différents journaux (Tribune, La Suisse, .. ) selon les critères suivants : a) -

Présentation générale : la première page; le titre; disposition des articles; utilisation de la couleur ... - importance des photos, dessins, caricatures .. . b) Le contenu: - inventaire et classement des diverses rubriques; - étude de la mise en valeur des articles (titres, couleurs, encadrés ... ); - répartition des rubriques le long du journal. c) Comparaison de plusieurs journaux : - présentation générale; - équilibre entre les rubriques; - avantages et inconvénients. 2. Choix d'un type de journal pour la classe et recherche d'un titre. (Etablir la list"e de titres connus et en créer un nouveau). 3. Par rapport aux destinataires, choix des articles figurant dans le journal. (Reportage, interview, enquête, faits divers, annonces, mots cachés, mots croisés,

5. Rédaction en commun de l'Editorial qui présente le journal aux lecteurs. 6. Assemblage et édition du premier numéro. 7. Création d'une manchette annonçant la sortie de chaque numéro. A ce niveau, une étude très intéressante de la publicité et des slogans publicitaires peut se faire .

Remarques - L'édition d'un journal stimule la classe au niveau de la composition de textes et du vocabulaire. - Chaque élève peut écrire un ou plusieurs articles selon ses capacités. (Articles de longueur variable) . - Cette activité permet un éventuel échange entre classes . - Un tableau de contrôle tenu par le maître aide l'organisation : planification des numéros; choix et répartitions des rubriques; contrôle de l'activité.

n-1

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n-3

Le 30 octobre dernier, à Neuchâtel , dans le cadre d 'un séminaire sur la formation des enseignants organisé par la Faculté des Lettres , Samuel Roller proclamait, une fois de plus haut et fort , le con stat: «Les programmes scolaires sont démentiels». Curieusement, la plupart des enseignants, lorsqu'ils abordent le «Plan d'Etudes», s'exclament: «Mais, il n'y a rien là-dedans!» «Si l'on s'en tenait à son contenu, l'on n'aurait plus rien à faire!» (dl faut préciser (sous-entendu étoffer ou alléger selon les points de vue) les programmes!». Et pourtant, la chose est simple: enseigner la langue maternelle n'est rien d'autre que d'appren-

dre aux élèves à maîtriser ce moyen de communication privilégié, autrement dit, lui permettre d'apprendre à savoir parler, écouter (comprendre), écrire et lire. Eh oui! Si l'on commençait par là! .. Permettez-moi de rester songeur, lorsque je vois des élèves de 5P ânonner la conjugaison des verbes «égayer» ou «haleter» au subjonctif présent avant d'avoir acquis le réflexe de mettre instinctivement un «s» à la fin de «tu chantes» ou «-nt» à «ils appellent» ... Jean Guion n'a-t-il pas cent fois raison d'affirmer que << ... l'école est fort capable de ne rien changer de ses habitudes , même avec une orthographe simplifiée:

rien n'interdit d'imaginer des examens où les dictées en orthographe simplifiée seront toujours l'occasion de sélectionner un mince pourcentage de candidats, ni d'imaginer des règles d'orthographe simplifiée que des enfants malchanceux auront à copier dix ou vingt fois!». 1 Programmes «démentiels»: pour qui? Pour les élèves? Pour les maîtres? Pour les parents? Pour les professeurs du secondaire? A-t-on cherché à savoir où était l'essentiel? F. Mathis 1 J.

GUION «L'Institution orthographe» , Ed . Le Centurion , 1973.

n-4

Editorial

LES DEUX DUFOND

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R~ortage

C~' Dominique Pannatier

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ACTIVITÉS CRÉATRICES MANUELLES, Se et 6 e PRIMAIRES

LES PLUS BEAUX CONTES

SCULPTURE EN PLÂTRE AVEC ARMATURE MÉTALLIQUE

DE SUISSE Redonner vie par la parole à ces mots endormis, c'est aussi recréer la chaîne de conteurs, jeunes ou vieux, qui pourront les raconter à leur tour!

Un livre d'une beauté stupéfiante «Ecoutez tous, petits et grands, si vous voulez l'entendre? Quand la nuit sera venue, je vous dirai des contes: contes à rire et à pleurer, contes à rêver et à trembler, contes à dormir debout, contes à apprendre à vivre, contes de «toutes les couleurs!» Ainsi commence ce livre qui regroupe 27 contes parmi les plus extraordinaires et auxquels leurs auteurs - la célèbre conteuse Edith Montelle et le grand spécialiste de la culture populaire suisse, Richard Waldmann - ont redonné vie. Ces histoires, qui remontent à la nuit des temps et qui tenaient en haleine le berger des hauts pâturages, passionnent aujourd'hui adultes et enfants citadins de l'ère informatique. Au fil du livre, on passe graduellement des randonnées et contes d'animaux pour les tout petits aux contes à rire, contes philosophiques et fantastiques qui s'adressent aux adultes. Pour bien illustrer cette évasion dans un monde où tout est possible, il a fallu l'extraordinaire talent d'un jeune illustrateur suisse, Beat Brusch, qui a consacré trois ans à ce qui est véritablement devenu UN CHEF-D 'ŒUVRE . Ce ne sont pas moins de 70 dessins pleine page et plus de 100 petits dessins dans les textes. Dessins fascinants de fantaisie et de précision qui agrémentent et enrichissent cet ouvrage, mettant en évidence autant les éléments drôles qu'étranges . En bordure du 48

texte il illustre aussi par le dessin les objets de la vie paysanne, qui sont aujourd'hui tombés dans l'oubli. Afin de renouer avec la tradition orale, ce livre est complété par:

Un coffret de quatre cassettes Signe des temps, l'armailli a accroché un «walkman» à ses bretelles et le gnome écoute les contes à travers un casque qui coiffe ses oreilles! Cette couverture humoristique annonce une offre exceptionnelle: dans un coffret élégant (de format d'un livre Mondo) vous découvrirez quatre cassettes sur lesquelles tout le livre est conté par son auteur, Edith Montelle. Elle est accompagnée par Bernard Chèze, compositeur, qui a su créer, pour chacun des contes une atmosphère spécifique inspirée de musiques populaires suisses. Le résultat est spectaculaire et tient l'auditeur en haleine, comme à la veillée .

Ce ne sont pas moins de quatre heures quinze d'écoute, réparties sur huit faces de cassettes, avec un index qui vous permet de vous référer clairement au conte illustré dans le livre. Une expérience unique, une source de joie qui puise aux racines de notre culture populaire. Un petit conseil, en passant. Si vous êtes tentés par ce coffret, pensez aussi à acquérir le livre. Il n'est pas indispensable, mais voir les illustrations et suivre le texte, pendant que vous l'écoutez vous procurera un plaisir complet. «Cher lecteur, cher auditeur, laissez-vous conter les histoires d'il y a longtemps, d'il y a longtemps quand .. .» A. Alamir

«Les plus beaux contes de Suisse» 1. Un livre de 152 pages, 70 dessins pleine page et plus de 100 petits dessins dans les textes au prix de 19.50 francs plus 500 points MONDO directement auprès des Editions Mondo SA à Vevey ou 46 francs sans les points MONDO en librairie. 2. Un coffret-cassettes contenant 4 cassettes, 27 contes, quatre heures quinze d'écoute au prix de 24 francs plus 400 points MONDO directement auprès des Editions Mondo SA à Vevey ou 48 francs sans les points MONDO en librairie.

(Activité réalisée à la suite de la visite de l'exposition consacrée au sculpteur suisse ALBERTO GIACOMETTI (1901-1966)1 à la Fondation Gianadda à Martigny). Matériel (à prévoir avant la visite de l'exposition)

-

Questionnaire; fe uilles de dessin; crayons ; support pour dessiner; cassette vidéo (en prêt à l'ODISjORDP) ; - vidéo.

Matériel (concernant la réalisation en classe)

- Bois pour le socle (diff. épaisseurs) ; - scies, lames, papier de verre (diff. gr.) ; - fils de fer (diff. épaisseurs); - pinces coupantes; - poinçons, chignoles; - voile de rideaux fins; - ciseaux; - plâtre de sculpteur; - colle blanche; - bols.

Giacometti. LE CHIEN (1951), bronze, 45x 98x 15 cm. Photo tirée du catalogue réalisé par André Kuenzi.

1. VISITE DE L'EXPOSITION

(environ 1 heure)

Giacometti. LE CHAT (1951), bronze, 29x 80,5x 13,5 cm. Photo tirée du catalogue réalisé paf André Kuenzi.

Après avoir reçu des consignes précises pour visiter l'exposition chaque élève reçoit un questionnaire qui' l'invite à:

Il. PROJECTION DE LA CASSETTE VIDÉO (environ 30 minutes)

- observer · les croquis; · les tableaux; · les sculptures; - esquisser · des visages; · des sculptures ; - répondre au questionnaire préparé par la maîtresse lors d'une visite précédente.

- la vie de l'artiste; - sa façon de travailler; - l'évolution de son œuvre. III. ESQUISSES Thème: interpréter un animal imaginaire, «à-Ia-manière-de» Giacometti. Tracer rapidement plusieurs esquisses (sans gomme, bien entendu!).

1

L'élève reçoit un' aperçu de:

IV. PROJET - Choisir l'esquisse préférée et dessiner l'ossature, le squelette de l'animal (de profil, de face, de dos); - esquisser également le socle.

V. SOCLE - Scier; - poncer, éventuellement vernir; - préparer les points de fixation de l'ossature (faire des trous au gros poinçon ou à la chignole).


VIII. APPLICATION DES BANDELETTES D'ÉTOFFE TREMPÉES DANS LE PLÂTRE - Protéger les tables de travail; - préparer le plâtre, dans un bol, en petite quantité. Ajouter un peu de colle blanche au plâtre gâché pour éviter son effritement; - tremper les bandes d'étoffe dans le plâtre; ôter le surplus entre deux doigts; - appliquer sans trop chiffonner; - superposer les couches; - laisser quelques zones vides' le fil de fer peut apparaître; , - ne pas trop lisser pour garder un aspect rugueux.

VI. PRÉPARATION DES BANDELETTES

N.B. Lors de la réalisation les deux dernières consignes' ont passé difficilement. En effet quelques élèves ont préféré re~ couvrir complètement et lisser le mieux possible.

Dans du tissu fin (voile de rideau), déchirer des bandelettes de 1 à 3 cm de large.

Par ailleurs, un ou deux élèves ont voulu peindre et vernir leur œuvre.

VII. MONTAGE - Au moyen de fil de fer assez rigide, préparer la colonne vertébrale de l'animal; - fixer en tordant le départ et l'arrivée des parties principales: pattes, ailes, tête; - avec du fil de fer plus fin, remplir les grands vides. CF.: - «MAINS D'ENFANTS, MAINS CRÉATRICES}) de Gottfried Tritten, pages 148-149, 152153; - «SAVOIR-FAIRE POUR JEUNES MAINS}) pages 33 et 39, édité par la Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire, Erzenbergstrasse 54, 4410 Liestal .

Les travaux présentés ont été réalisés par les élèves des CLAp, à Sion, 5P et

6P Pierrette Bérard (tél. (027) 863247) et Elisabeth Schmidt.


ORDP SION - SECTEUR DE LA DOCUMENTATION

Nouvelles acquisitions Art

- BERNARDEAU, T. ; PINEAU, M. - Histoire de la musique, la musique dans l 'histoire. Renens/Paris, FOMA/Hatier, 1987. 127 p . illustrées . Collection «Le Grenier des merveilles». - CUMMING, R. - Regards sur la peinture : comprendre l 'art et la technique des grands peintres. Paris, Sorbier, 1986, 61 p . illustrées.

Français Littérature Théâtre

LOVAY, Jean-Marc. - Conférences aux antipodes. Genève, Zoé, 1987, 74 p. - DUBOIS, Jacques. - L 'institution de la littérature. Bruxelles/Paris, Labor/Nathan, 1983, 189 p. Collection «Dossiers Média». - GALLY, M., MARCHELLO-NIZIA, CH. - Littérature de l 'Europe médiévale. Paris, Magnard, 1985, 598 p. illustrées. Collection «Textes et contextes». NIQUET, Gilberte. - Structurer sa pensée, structurer sa phrase. Paris , Hachette, 1987,254 p .

Contes Littérature jeunesse

- MONCHAUX, M . ~C. - Alexis, le petit garçon qui n 'a jamais marché. Paris, Magnard, 1979, 44 p. illustrées . MONTELLE, E., BRUESCH, B. - Les plus beaux contes de Suisse. Lausanne, Mondo , 1987, 151 p. illustrées + 4 cassettes son.

Lecture suivie LS 12-16 ans

- Une œuvre , Croc-Blanc, un thème , L 'apprentissage de la vie en société, Paris , Hatier, 1984, 127 p. illustrées . Collection «Oeuvres et thèmes». - Une œuvre, Gavroche, un thème, Les enfants dans la ville. Paris, Hatier, 1978, 127 p. illustrées . Collection «Oeuvres et thèmes». - CAMUS, William. - Le Faiseur-de-pluie. Paris , Le Livre de poche, 1982,279 p.

LS 6-8 ans

- DEVOS, Lydia, CORNUEL, Pierre . - Les deux maisons de Désiré Raton. Paris, Le Livre de poche, 1987, 46 p. illustrées. Collection «Copain».

Histoire

- Documentation complémentaire pour le maÎtre: T.1 De la préhistoire à la Renaissance ; T.2 De la Réforme à nos jours, Fribourg , SAVED/Bordas, 1987. - PRIGENT, D., TICHEY, F. - Le Moyen Age féodal. Paris, Epigones, 1987,31 p. illustrées. Collection «Fenêtre ouverte sur l'histoire». - PRIGENT, D., TICHEY, F. - Les temps lointains: de la préhistoire jusqu'en 750. Paris , Epigones, 1987, 31 p . illustrées. Collection «Fenêtre ouverte sur l'histoire».

Informatique

- L 'intelligence de l'informatique. Paris, Belin, 1984, 159 p. illustrées . Bibliothèque pour la .science. . - Récréations informatiques. Paris , Belin , 1984, 143 p. illustrées. Bibliothèque pour la science.

Environnement

Sciences

- THIBAULT, Joël. - Les hommes et leurs paysages: les vil/es. Paris , Epigones, 1987, 31 p. illustrées. Collection «Fenêtre ouverte sur le monde». - THIBAULT, Joël. - Les hommes et leurs paysages : les campagnes. Paris, Epigones, 1987, 31 p. illustrées. Collection «Fenêtre ouverte sur le monde ». BONNET, Claude. - La perception visuel/e. Paris, Belin , 1984, 160 p . illustrées. Bibliothèque pour la science . DUMAITRE, Paule . - Médecine et médecins : la longue marche de la médecine. Paris , Magnard, 1977, 174 p . illustrées. COPPENS, Yves . - Le singe, l'Afrique et l'homme. Paris , Fayard, 1983, 246 p . illustrées. Collection «Pluriel» .

Sciences techniques - Energie - Matières premières - Industrie - Métiers - Histoire de machines. Paris, Belin, 1978, 184 p. illustrées. Bibliothèque pou r la science .

Pédagogie - Psychologie - Sociologie - Philosophie - Ethnologie LEMPEN-RICCI, Silvia, MOREAU, Thérèse. - Vers une éducation non sexiste. Lausanne , Réalités sociales, 1987, 227 p . - BURKI, Jean-Charles. - La mort dans la dignité. Lausanne, Réalités sociales, 1986, 125 p. CHANCEREL, J.-L. - L'enseignement des mathématiques aux handicapés en fin de scolarité. Lucerne, Editions du secrétariat suisse de pédagogie curative , 1986, 159 p. HAMELlNE, Daniel. - L 'éducation, ses images et son propos. Paris , ESF, 1986, 240 p . LANDSHEERE , G. de . - La recherche en éducation dans le mon- · de. Paris, PUF, 1986, 400 p. MEIRIEU, Ph ., ROUCHE, N. - Réussir à l'école. Lyon/Bruxelles , Chronique sociale/Vie ouvrière, 1987, 159 p . . MONTANDON , C., PERRENOUD, Ph . - Entre parents et enseIgnants : un dialogue impossible? Berne , Peter Lang , 1987,229 p. PLAISANCE, Eric. - L 'échec scolaire, nouveaux débats, nouvel/es approches sociologiques? Paris , CNRS , 1985, 213 p. Actes du colloque franco-suisse , 9-12 janvier 1984. VAN ECHT, Anne . - L 'enseignement rénové. Bruxelles, Université de Bruxelles, 1985, 336 p.

Mass-médias

LINARD, M., PRAX,I. - Images vidéo, images de soi ou Narcisse au travail. Paris, Dunod/Bordas, 1984, 243 p. Collection «Organisation et sciences humaines».


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