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Leitgedanken für den Nlonat F ebruar
Von der Stme und den Fastnachtsfreuden
Le privilège
du
maître primaire
A. iJEN,ZON:EN
V iele Leute, grosse und kleine, gescheite und einfaltige, sind an Fastnachten unterwegs, die F'reude zu suchen. Der Mensch ist, obwohl nicht selten die Tranen seine S peise sind, (Ps. 89,10) für die Freude geschaffen. Wïe die Blumenkopfchen das Licht der Sonne suchen, wie die Früchte am Baum Fm'be und Fülle ihrer H elle und Warme danken, so braucht auch des M enschen Gemüt, soll es nicht verkünunern, die Freude. Die Auslander, die über die Schonheiten unseres Landchens, den Fleiss und das Konnen seiner Leute, voll des Lobes sind, behaupten, dass die Schweizer - auch wir Walliser gehoren zu ihnen - ein trockenes, humorloses, frelfdeannes V olk seien. Manches daran ist wahl', manches Übertreibung. Viel wird bei uns gelacht. Oft ist es ein beherrschtes Lacheln, ofters rohes Gelachter. Selten ein Lacheln, das beseligt, hau figer ein Lachen, das verwundet. V iele kommen überhaupt nul' zum Lachen, wenn dem lieben Nachbar etwas ganz bos «abverheit» oder dem Kollega ein saftiger Witz gelungen ist. ,W ir festen viel und singen wenig. Auf Feld und Flur, in Haus und Heim warten und ho l'en wir vergeblich auf die trauten Weisen des Volksliedes. Das V olk singt nicht mehr. Es muss einer schon ein wahrer Zauberkünst1er sein, um den Kehlen junger Burschen ein Lied zu entlocken. Die junge NI utter hat nicht mehr Zeit, ihr kleines Madel mit einem Wiegenlied einzulullen, schnell, schnell muss sie rüsten für den Maskenball. Die Freunde des V olksliedes und der volkstümlichen Musik geben sich verzweifelte Nlühe, diese Kulturwerte -182 -
dem Volke im Zeitalter des ]etzz zu retten. Warum ist es so ? Weil wir lGnder der Zeit sind. Weil wir uns von der Zeithast wie ein Schifflein auf wogender See unstet herumtreiben lassen. Unser Herz ist zuwenig verwurzelt in dem fruchtbaren Boden der Stille. Es ist geteilt, voll unru:higel' Sehnsucht nach den Dingen diesel' Welt. V ide wissen nicl'a , was echter Frohsinn ist und gehen wie Blinde an seinen Quellen vorbei. Sie geben sich der Illusion hin, die Perle der Freude in triiben Gewassern fischen zu konnen. F astnachten ist kein reicher Freudenbringer. Es ist zuviel Larm, zuviel Sich-gehen-Iassen und zuwenig beherrschtes M asshalten dabei. Die landlaufigen Fastnachtsbelustigungen sind mehr ein Austoben und Krafteverschleiss denn Vergnügen und Erholung. Was ware zu tun? Sich vom Strom der Zügellosigkeit nicht mitreissen lassen. A uch in der larmenden Fastnachtszeù die lnse'l der Stille aufsuchen. Die Stille ist die fruchtbare N ahrmutter der Freude. Wie mancher Bergsee von den muntern Bachlein genahrt und gefüllt wird, die von allen Seiten ihm zufliessen, so darf auch ein Mensch, der die Stille liebt, FreudenqueUen in reicher Zahl in sein Herz aufnehmen. Wer die Stille liebt, dem eroffnet sich die Freudenquelle des guten Buches. Der Liebhaber der Stille findet den Weg in die N atur, die unerschopfliche Freudenbringerin. Der Freund der Stille findet Gott, die Urquelle der Freude und darf erfahren, wie süss der Herr ist. Die H eiligen hatten, weil sie ergiebig aus diesel' Quelle schopften, goldenen Humor ...
M. ZUNDEL
Wenn wir der Bedeutung des franzosischen W ortes «maître », das vom l~teinisch~t «ragis. ter» kommt, nachgehen, lautet die Sendung des Lehrers : wachs~n oder g~'osser weI en.. as~en. Primarlehrer ist der erste der den grundlegenden Unterricht erteût und d~e berj,~; unerl~s1~ch~ [ü~ltur vennittelt,indem: el' die Begegnung des Kindes mit debr NI~tLt:' '~r ~rt ~m "k~,mt 'ene innere SammlulIg, die das Erlebnis des Schweigens, d,el' eg uc en en U e. ewu. , ~uf diesel' Erzielwngsstufe ist die ganze Haltung, das V orbLl,d des, Lehrers entsche~de1td bl~e,,:n el' wirkt da vor allem durch die Ausstrahlung seiner ,Per~onbchkeLt, Dar,!m "!us~ er L~na ,a,sszg trachten nach innerlicher Fiihlungnalune mit den kmdhchen S~elen'ddze ,seule~ El'u;hell,ze;e anvertraut sind und sie hinzu.lenken ZtL jenem warmenden Lzcht, as m semem 1tnel s n leuchtet,
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l'étymologie découvre à l'origine du moy « maître» : l'adverbe « magis » qui ve:ut dire «plus» comme l'allemcmd « mehr » et qui s'apparente égaIement à majeur, majuscule, magistrat, majesté. La racine «mag» signifie grandir. Ce ' sens indique immédiatement dans quelle direction se situe l'action du maître: sa mission est d'accroître, de faire grandÏl·. Le maître primaire est, pCir définition, «le premier maître» (primarius: du pre1mier rang, de premier ordre). Pour bea'ucoup il n'yen aura pas d'autres et toute leur existence dépendra, dans une large mesure, de l'orientation recue de l'instituteur auquel la scolarité ~bligatoire a confié l'éducation de leur intelligence. Il ne peut s"agir, assurément, d'un lourd bagage scientifique à ce premier stade de ,l'instruction et il serait absurde d'inscrire, au programme de l'école primaire, les problèmes qui se -183 -
posent à l'université. Mais les limites inévitables d'un enseignement élémentaire n'empêchent pas l'éveil à une. « culture» dont le ferment peut durer autant que la vie. Elle consiste, au premier chef, en cette puissance d'émerveillement qui suscite ce dialogue avec l'univers où la pensée humaine est toujours, même à son insu, à l'écoute de la Pensée divine. Le chant, la rythmique, le contact direct avec la Nature, le jardinage, le cinéma documentaire, le disque musi· cal, la radio et la télévision utilisés ave,c discernement: autant de moyens d'apprivoiser l'enfant à un recueillement sans contrainte où le silence est vécu comme une présence. L'attitude du maître demeure, cependant, le facteur le plus important de cette ouverture à une rencontre personnelle' avec le mystère qui est au principe . de toute recherche et qui fonde la dignité humaine.
La conscience d'un enfant est, en effet, aussi sacrée, aussi inviolable que celle d'un adulte et ne se conquiert pas autrement. Elle n'est sensible qu'au «rayonnement personnel» de l'éducateur, seul capable d'atteindre son intimité sans faire effraction dans son secret. C'est uniquement par cette lumière, respirée dans une générosité transparente, que l'élève écha,ppe à une soumission qui le rendrait esclave de la discipline. C'est en elle qu'il s'éprouve libre et donc capable de se donner. C'est sous. son aimantation qu'il grandit au sens où ce mot veut dire: atteindre à la grandeur. Et c'est exclusivement de ce point de vue que l'effort de l'instituteur peut fructifier dans une durée illimitée. Tel est justement le privilège du maître primaire qu'il ne peut agir sans s'engager, sans payer 'c ontinuel-
lement de sa personne, sans dialogue,.. silencieusement avec l'âme cachée derrière chaque visage: en raison même du caractère élémentaire des notions qu'il a charge d'inculquer. Ce premier savoir est trop manifestement incomplet, en effet, pour ne pa:> se modifier et se rectifier avec le développement de la raison. La seule donnée immuable et qu'aucune formule ne peut ni construire ni limiter est ce soleil intérieur à la conscience où chacun peut découvrir en soi, comme une vie confiée à son amour, la vérité qui est le jour de son esprit, le bien qui es" le trésor de son cœur. C'est le rôle du maître d'orienter discrètement l'enfant vers ~e soleil qui l'attend au plus intime de soi et qui veut luire en tout son être: comme la lumière chante dans le vitrail dès que l'église émerge de la nuit.
Die Aufmel'lŒamlœit Triebfedel' des Uuterricbtes K, GR'IBLIN G (Suite).
(I.F101,-œetl)ung)
~ég~~l.geréfsUl~t des cl~nnai;ss~1.1ll.ces variées et nombreuses, certes mais trop superficielles. 0" , . aCL ement . essentze et on recule devant l'eff ,', ',. • L attentzon est une activité psychiqu l , . ort qu exzge U1~e formatzon seneuse. facultés sur l'objet d'étude Ell de c0';1P ~xe qlbL c,oncentre le fonctzonnement de diverses volonté qui y joue le rôle ~rinc~palmÏ}~ :" ~ u recuL ezUer;z-ent et le concours constant de la ln el et, que que unportant 'lu'il soit, lui reste subor. donné. . Au cours d'une leçon Sur une unité didacti ue l'au ' " , dans ~es premières phases qui ont pour tâcle de ' l' t;ntzon. Ltnee , s~ontanee es,t surtout active c,oncret:; par contre dans l'élaboration didacti u: eS~l.tel l; sav. 0u , .no,uvea..u sous une forme ,q et bans, applopnatzon zntellectueUe, c'est l attentzon volontaire qui fait aboutir à l L'attention sous les deux formes est le l:;S:;;~ssance a stl:azte, moral et religieux. La valeur d'u l e tout ~nseLgnel1~el,l.t, de tout travail intelleotuel, ne c asse se mesure a la quahte et au degré d'attention,
Mea culpa Lrostet n10hft die Lehl~pelison seliheu.. der heutigen Zersplitterung Vlo rS'ChUib ? W~r Idülifen rums selbst IprrÜlfen, -184 -
sohonungsllOs, O'hne cler TlélJ1lsadhen.
VerB'ohIeimrung
Heute stehen der Sdhrulle allel~lei Hilfsmittel zur Ver,[ügung, um die
Aufmerks'a mkeit der queoksiiltbrigen Kinder <und die Konzenrt11artion der u nbesüindilg en J I1.lIgel1'dIichen ·z u fe:sseIn: Anschauunrg.smitt:etl, Al,beiibsschU'l'm ethoden, LaiUiflhiId, RundfIUJllk., vtieHeichrt Flerns ehen und ,anclle re padélJgo~ische Zrug,albffll. Die SchuillSltJunde soll..! zmll Elrlehl1':Ïis werden. Al:le ,diese ,Hill fsmittel wirken niclut soh'o n an unld für Is ich bilk lend; lihlr Nurt'zen komrmt nur bei Masshailten recht zur Geltung. W 0 .sie aber Selbstzweck werden, verfehll en 'si:e rihr'e Bei'eohtiguTIg, wie Erzahll en von Geschri'chtchen zUim hiossen K'ltrzweil., Ve11wendung von .AJl1'scharuungshi~dern l)um ungeo11clneten Forage- und Antw011tspieiI, Anf'eJ.·,tJigung v.on s'Cih onen. L andk.'arJten ZfU..r SChafU!aJllsteiJlliung, iEiÏnscihalltung von Sohulfunk.sendungen . zum ZeifINerü'ei'h , Vot1führung von FiJ.men, um fo.r.tS'chritttllich zu scherinern, u.s.w. Dm zum Heispid · TI11Ïrt StJeihhi!1dern e;Ïnen bllelÏ.,b enden untel'l'i:ohtlid1len iE)rf olg zu !e:tTeilo hen, begnüge man sidl :mit 'l Q blÏis \2.0 IBi:1dJern Wlas ungefahr der F la'slSungstkl,ruft der 112 hilS ,18jahrigen S dhÜtler entSlpricht. Der zu S'ohneHe und ofrtere BiJlJdw·echse'llals st den IB'illd ungswel't n11dht Zlur Getlrtung kŒnmen. Beim Zu'v iel
bleibt man an der Oberfliiche haften, erg01lzt Is:Ïioh 'rum T'On- und Li'c htspiel, /I eistet relrer F,lÜtchtigtkeit Vursohub und hlùngt den Schü(ler um den Ig eistigen Gewünll. Non mu!1ta, s'e d mullÛum, Id. h. nidü Vieies, s'OUldel'n Weutv:o!hles b'leriht auoh im AtJornzeirtal!telr eine gu1te Schull hausregel. In den J.aihl'en 19,214 :bils 19'30, IaJ1S'O in Iclen Wiegle njaihren des schwerizel'ischen Schulkri.nos, hahe ioh in Id en -185 -
SitteneT S1Jrudtsch.ru,l en s'Oigenannte « ,s éances IScd.lJaires» gemeÏTI'same Untel'l'tid1tJsstJundlen ei!I1geführt; die SohüJer iUncl SohüJlerÏnnen wa'r en IÏn zwei Grupp'ffll geteilt: die Jüngern Vlon 6 bis III un:cl lcHe all tel'n V'On l'2 biÏis 1'8 J,ahren. IFür Iclire IGnder ga,b les cine kurze Reithe 'Von fwrbig.en LÏlohthitl,dern tIlliit enrfjg'p11echeIUcler BeJhancllung, ·d ann einen .J{JUtl~zfiJl,m, deil." ebenf'aUs bes-pra.chen wUl~cle, uncl zum .A!bsdirluss eilIl'en IQJcleJ.. zweri Ku.rzH.1,m e für den Fl'ohsinn. Ein ahnfl~lche.s Prog'r aannl w1ll1cle mlt sel!bstlVleTsltan'ClEcher Anpa,s sung an drie g,roS'sere Fassung'3kll.1aft den J,u@enlcHichen ~eboten. Heultzu1!alge I1iBsse !Si/ch etwas Ahnlielles mit b eJsseTn Hilfrsmirtteln verW1irkll ichen, z. B. alile 6 W ochen. Au oh .r·ed1ltJe Lehrer Isincl d'e r «fasctÏnartio ,nJu~élJClirtJattis», dem verführeri-
schen Zauber des N e,bensiichlichen ausg'e setzt, ·cler ,clen :Srinn .für d'as Gute verdurnke:lt. 'E 's kosN~t wh~kHch Mühe, inullJer wrie;aer drie Au,fll11erks almikeÎlt auf das W,e:sfflll~liche ~u IsalIIllllellIl. 5-0[(Yhen Ge:f,ahlrenmÜlillffll1Jen hergegnen wir 1,m ISohut}tlehen aUif SCJhrlÏ.tt und Trirtt, ,glob:aJld uns der IMurt uncl drie GeclU'I,cl fehlen, Icllie See'lenkrafte bis zum Ahsdhll uss ,der Dn1!errichts'elÏniherit zusaJll1menzuha,1 ten. Dies kO'll1mt vor in ,cler Vlerb:e:sserung von Rechena.uflgalben, wo m,a n bloss clile .ddhtÏJge A!I1twort veril.'alllglt, ohne Iden W-eg 'ZiU suchen; in der Recih.tschrei,bul1!g, wo mlan den IFeJhiel~qU'ellen uicht lJl!a'c hgeht, 1Î.!I1 .d'e!I1 NaturwÎlsS'enschruften, wo intel'e'Ssante Vel'suche ohne cleren gei's1:JÏge Ver arb:eitu!I1g 'l~ehoten ·weliclen. Der Mittel-
schulunterl'icht ist in diesel' llinsicht
kaum seuchenfester aIs die Volksschulpraxis, Es 11al1 mauchlll'a'l clen Ansehein, claJss zum Larm no,eh me1u- Lan11 kOmlmt, Ulm :d als Gera ll'S ch der UnweJ.t zu übertonen, dalss ŒeudHel1de S'trlassenbi'lder von nO'c h greUle rn ii.berstralh lt wm'den soJJen und dalSs <:leT larufende ,RhY'~hmftliS Ides IA1HtJagls~elbens beim Renl1'en überhio~t weolxle, D~es hi'esse, ;den Teurfel (l11it Bee1z.ehub austre:iJhen,
es in den ,L ehrbüohern oder âll1 den PrO'fessO'l'enheften schl,ackenr,ein aufht::w ahüt wird, s'o hon langst -a nfge-. zeigt, E,s ,h andelte 'sich blo ss :c1anlll11 , di,esen von Gebi'ldeten oder anoh 'Von unge1bi1detJen Nutzniessern fein sauberlich konservierten W issensschatz in seiner abstrakten F orm in die So'hülerko:pfe üherznlciten, um eine Art gBiSitigler (o:d er geistlo'S'er !) H1utü,bel'leiltu'l1g, zn der da'S W ol'tvens1alllldl1Iis genüg'te, aŒso ein'e gewoUte 'Oder erzwrungelle Aufm,erl{lsallIl'keit, Konzen'tration in den ahstr/arktell LelwinhIah, A'b er ebensowenig wie die IB lutüb ertJl'alg ung die hi'o'llo gilsche B1utIhlÏddung el"iSertzen k'ann, 'ehens'Owen~g k/a11n der 18o'ehen erwalh ntle Wissenshefmieh den 11 atürll i ch en Bil/dung,s gang el'setz'e n, Dabei werden die unersetzlichen vorbereitenden Entwicklungs_ stufen übel'gangen, 'aus drenen iClas 'OrglalJli's che W,j.ssen emporwaohst. .AUJch die hochstJen SohU;l's tufen w-a ren Iv on diesem Ühel nicht f.l'ei: Mag'i ster dixi,t , 'P iUnktum !
Der bereits übermassigen T echnisiel'ung des Lebens lUUSS bewus8't die Sahule 'e nrtgegenwlÎrken, da von i11.r eÎTIie tiefere E 'i nsioht in dais Zeilf:übel , zUg'B111u teJt weI den 'k ann, Die lE ntl wi ck1ung k1ann ia nlicht rü'c klgall1gig gemad1t werd'e n ; aber wir sollen der Aufmerksamkeitshaltung und Erziehung eindringlichere Pflege widmen: Ruhe will 'kt heru!higend, 'S amlnlung S-élJm'llle'l't auch di:e IS eelenk,ra,ft'e cle'r Jungen ,Beisid1S'ein le'gt Eill1keJul1Iahe, W'al1U'm witd Idas Srtila's'chweŒ:gen deill modernell1 Mensdhen '80 !}a,s1Jig? Weru el' cl/aIs ReisichS'ein vel,lernt hart, Diesem geidalchitnilsma/ss~ge'l1 LehrBrU/der Killans, dru grosser Schweig,er, betrieh sUlchen die ll'e'lle!l'n 'Unlel neue1ehl1e iUns d'aiS Sch weirgen wie,der ! st'en M'e thoden 'ahzUlhelfen, Da das Worin besteht eigentlich die GeLel'nen ein Wa'c histum 'Î1S't, cine ans fahr der HiIfsmittel? Da'ss mla n es d em Innel'l1 Ih erv-o l'Spriessende Ta'tJÎghffi der tdehma:s sig-e n Auflll1 erk's a mkeit, so h tat s<Îlc h d'Î'e Didra ktik den roeit bm.y;enden lals st und dean u\JltSihau Vorstufen des Wissenserwerbes zudes W:issens in hewusster, gewoJ.1lt'er geWiandt. Edebni,s, 'E-rflahrull1lg, He'O.Awfilnerksamlœci.tshal itning . ,aruS'Weioht. ha-o'htung, d, h, der lunmirtneJJJhare VierDie einseitige Betonung des Interesses kehr mi,t :dem Wü"'ktHchen i's t ISO ,r ed1t im Unterricht und im Schulleben zur Gelltung Igeko'l11ll11 en , na tJl'eJffen überhaupt wirkt wie ein doppelwir ber1eits erwahnœe Unte:r,r iohtsfor_ schneidiges Schwert, Sehauen wir uns m,en, wie A11heÏts-, IL ehens- und grdile se Lage ,s 'dla/r f -a n, le:hni/s-g chulme:t:rhoden, Da's J,nteresse Man hait clie Mangel ,d er eil1lse~tJilgen 1 am hunt-en Re:icJlItull1 der Natm.' ullid Ühe1 1ieferung fel~trigen Wj's sens, 'wile cler Technik s-pornte das 'a nge'b 0 l'eue, -186 -
unw@llkül,liche, triehhafte AlUfme~' ken la n, Stoffe 'V'lu',den 'gesa'l11'lndt, ,dtie " Ve 11aI'b'v I'ff-ung hal'l'en de:r g'elstl!gen sdllten, E,il1'e mannigflatJtige W-elt hwlt ihren Einzug in ,die Sdhuistuhe und zug1l eich li n den Seel1en:11aum, Wenn eimnaJ Jungle Vion 1'2 bis 14 J,ahren an ·die Eil'z(lleler ,deT StJOiff'sai11ll11il.u~g hingewiesen wurden, 'entJwück~lten !SIe eine sNlrunenswerten Samll11elelfer, ('E tS sei hier -a ng,e:deurte t, dalss mit 16 J aihl"en di'e IL ust 'am Samnl'eln a,h geflLaUlt i,s t, ela,ss a1so die V'ollktS'Sdl1Jl~e auf diesem Gelhiete cler Lehr-el~hl'1dung vlo l'arhffiten solll , weil sonst ,clas M<alllg'e lnde 'mrÜ!hsaan und nicht gJelchwel'üg l1'achg,ehdlt wel~den mu~s,) , n Saanmll m' 'b rauchen 80lch Dl'' ese Junge Moss am Gangelband der Iustbetonten Aufmerksamkeit führell1 J,assen; der nin1'lnermÜJde ,A ntrieh ,des unmittelharen ilntel~e:sse:s Isor~t ,d'a für, ,d a,s8 der kin'cUidle Gei:slt nicht sttrelÏkt; die ZeÏ'tstromung blBist Ija Id en WlÎnd :in clire Segel. Da'ss 'Unn der ausserste Âus'S'chlag " l, al~O gils chen Pendels nad1 ,ch~!r clleS pac , k'o nkreten Se'Î1e hin eine neue Kmseitigkeit 'aus.Joste, wa'r f als t U'Il'Vell'm eÏJdiJi ch , Nicht Wli S'sen, Vel1stelhen, Einsicht, Weisheit 8ot:ehen in Vollkes G 'l ondern Wil'l e, Trutronafit, na.c en, s , E'l;lebnis , DUl'chsetzen, Wruoht, SPOIt, Man IbeJtont nalchd'l'Ïi!oklicihes - gr~iben im ,Gegeil1'satz zum hequemen ub-ernehmen, wUIClhügle:s Dl,aIUlf.lO'sgehen slla:tt llntatige:s Ahwarten, Dem bleichen Begriffsdrechsler von ehemals stellt man den blutvollen Jungen gegeniiber, -der se~ne ~a;cht entfa'h et, etwa8 leisteu wlill, lmm.er allf Nenes sinnt und seine Mu:skdn Of
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für .{Ir i,s'c:he Tatlen be:rcit ha~t, W~lch ein Gegensa't z! Die heutigen VleTkünde-r des KI~a..fltJmenschentU!Ins ha""'s' eru Erfolg aIs ,die f,r i:ihe'l'n J)en gro~ a,s thetislÏerenden DilettJanten, «denn», meint Œ YLon.lt e:squieu, «es ilS:t ,1eÏJchte~., in di'e Seelen ,der KindeT U/ll'sere Le'!denschaften Z'U übel,tragen aIlS iU'llSere Kenntnisse in Huen Gei.st », " Hier lHegt eine andere noch grossere Gefahr, namlich die Verkümmerung der hohern Seele~~ra~te, Mla~ suoht IŒa's unlm iUellba.r Nutzhehe und A111g-e nehme unld Il eht in den T'a g hinei'll in blinder E'l'wartJu'llg ,deI' kom' luenc1en D'ln ge , Die neue Gal1ung 'g eht . ohne den Sauertei'g der ohrisvliohen Wahdle'Î,t VOl' 's ich, Vtielilieichrt ist unse'r VeI'tliaUe:ll in cHe eTll'euern:de KI~a,f-t d'el' ewigen LeJbefliSWeI'te ,so l~~_ clals8 wir sie nicJl1't melu fUT 1 'Suncen, l' fahig halten, die kranlœ KJU11:turweiLt zu heilen, Die Umwertung ist tief in katholische Seelen hineingedru~g:n, Uilld dO'c h 0aiht es gegen :die 'gel'srtlge , ' 1œan an deres Heillaniuel Vier-WIrI1Ul1Jg ruTs Idie W'a h'l,heit, das kJ'alJ.·e Denken, die ~Tiederbele:hul1!g ;der iLeitende'~ Beeâner 11uhl'g ern, grl'ff'e, W['. \'\ II TT J.'\.:1'nder ' " Zei,t (ti·eh 'm ei'flle die .A!ltest1:en l~nteI uns) kennen 'clie Quall erll1stel' Gels~es arheit, U m wie schwerer muss d'Lese Zucht des Denkens der heutigen lugen d f a Il e n , Ideren Im 'sten Sohritten am' S'amme1n de' IF'!'i~ae ,feihhe und c1e11en Reifez'e i,t an tlucl für silc h he, un-d zn cl em l'n einen Zeiltw1egter Ilst 11élJUTIl hefltigel' gci-strigeT StromlUngelll falilt ! W 0 lasst die Reizüberflntung Stunden der tStille ? Da tut einclringliche Pflege der Anfmerksamkeit bitter not, 187-
L'ATTENTION DANS LE CENTRE D'INTÉRÊT Yvonne GROSS
Jeder Lehrer weiss Um d' . . Aufnahmefahigkeit diese/~/' osse Bedeutung der Aufmerksamkeit . . Methode, die vor alzem auf d 1-. In nern verborgenen, nieht immer l . l,n der Eruehung, dieser Seelenleben berücksiehtio-e ~ s~g. «lnteresse.Zentrum» abstellt el,eht weekbaren lCraft. Die Sonst dürften wir ja nielu n. s. lSt zwec1clos, etwa.s nUr von aus;e'::uss .vor aZl~m das kiniUiehe m eh, von «Interesse» spreehen d l~el aufzwutgen zu woZlen. Lelll'er kann es wohl ' as von znnen k wee k en und l . k A nspreehendes usw Ab",. d' W en en auf aZlerhand Di f' ommen mlf,SS. Der e AI.ter, seinem EmpÎinden' ~thl ~er .Obj.ekte muss den Be':1~;. ?'men auf .S ehones und sellen des Lehrers eine ." ddt el Wzehtzgkeu der Sache selbe' fmssen des lCmdes, seinem L fiiltige Bereitstellung mat. •lIt zcl1.e? personliehe V orbereitung 1 e~tsp:ehehen. Dus braueht von elze ll el' D znge. un lue t etwa nur eine sorgo
w:
Je Hs/aris ia y ·a 'p eu ICl e .,t'en1pS les «Réf~exi'Ons Sur Je ] , Jon usage des etuldes soO'lai'r es» , Id e S . W\'VTIe'!''1 . L"lill1pOltance lqu'efhle la'c coule à l'att't'e lltion Iles 'ana1ylSes qu'eŒle 'e n fait S'Ont in~ oompa'l'ahles et, pour nOll'" . '" euselgnantJs, partJi'oull~èrement ,d''lignes que II'ous mous y -an"êtions.
~n . eUet, IS. WeiJl constÎld ère que Je pmmmpal intérêt des ,,:nUC ,,:;... ,1es 'e st Ja . fom11a'ÏlOn de 'oeHe fa cu'!Iltt: e' d' altte.n. bon, dont Bel'gson a dit poar .aiiJ1.eurs que «la vil'atÎle surpél'ÎIO l'it' . " e ne pOuvaIt e1.re aut'r e ohose qu'une p'1u 1 fOl'ce cnattention ». . s gl"an'c e Oe11'e ,alttention, oiseau ,p d, l ' Meu, ' ont es eIl'seI~nants d'aujo'lwd'hui 'Conn11e ceux d'aUItrefoŒls ont t . , oUJours tente la oaprture ma'laisée, oiseau hJo[1, qlU. se Joue Ides ha'lTealtlX disoipHnaires ! Rappelons-nou's ; conlhl'e:>1 .. cIe fois, •
VI
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denière la fraçatd e d' une , .1 " . atpiplUicatlon pal,f aHe, «no.tl'e pluilne l.o.d o1" . :hl v ,-,YenaIte. e oiseau, no11'e banc forêt », combIen de fois 1 . ] . . es murs Cie .J'a Cllasse ontIls croulé et ' . . ,nOlUS etlOns si sages et SI profondément ahsenrts !
~ t )11'a~ntenail1lt, «êtl'e atmentif », qu .'e st-ce pOur nous?. L' a·s pect qua l 1' tatlf nous al".r ête nous -pas éta d' . ' . sons S'Ur cerf: t , .attentwn qui est //" f acu lte» ' cl ,aOClN:~lll, «ouverture ' 1 chose Bi . ' , » a que que . , t a Quelqu un, oondirtÎ'OIn de VIe, pl~elu.de à toute aoûtJivi.té inte/HectueHe , al' t'lSL'lque, ,.,' mO'l~ale ou S'pÎlutJue'llle. C'est dans ce sens qu "ÎJl f atut c~mp~encll'e a'a conc1usi'OIn donnée aux
~'ef1exlOns cirtées p1us haut: «Les etUJdes scolaires sont un de oeS oHamps .L . qUI ellfemll'eut une pe,·l Lll'e pour 1laCfuéhle ceh Vlaut Œ 'a peine {e 1 vend,r e t'ous ses hi'e ns, sans lli'e n gal~cle.r à soi ,
afin de poulVoir l'a'c heter ». CeHe pelile c"est r a1:ttention à Dieu, f'o rme sUlpélueuœ de l,a prière et tous les exercices 8'coilai,r es qui nécessitent un eHoo.,t d'attention et qui par là mœne dévelo:p-pent cettJe fOl'Ce intéûle ul'e cap'alb le de nous ,c entrer, dev,l' aient être envisag,és par des enseignants ohrétiens, oomme moy.ens d'ajouter « un 'p eu d'or à 11111 tréso'r que a.,ien au monde ne peut ravi·l' ». Et c'est ainsi que j'a,i été a'luenée à pensell' à nos nlOyens d'ense:ÎtguemeIllts, à 1l10S ll'léthodes et à l'egretter que nous ne les enviJsargions t ,l'OP souvent que sous ,l ewr aspect technique et u lt11Ît1atire .sans vl,aill11ent fttenter d'ell1 pénétrer J'es'p I,it éd'll'catJi.f. Et je me pose la quesüon: Que drÎ.!,ati,t parr exelnple le Dl' Deoroiy des 'l~éaŒisa nions sans doute remal'quaihles à 'c ertains points Id e vue ,que nous !lui ,f aiSOII1S 'pla ltl'onner ? Cela V'aIUt l,a peine qu"on s'interr-oge, les centres Id'intérêt af1anrt vraiment le vent en poupe chez nous. Accordons-nOlUs ile ,10lÎ.'s ir de Il es con\SIÏc1é11er bluèvement non plU's 'Silmpilemeurt comme un ensemble de 'p rocédés pédagog}~ques m,ais en essayant de saisirr quei1ques données qui ont plU ,a mener Je Dr Decroly à (loes lI11e1'tre au p-oint. Pour Decl10ly posiltiviste et évofuti:onnist-e, J'enfant ,e;st poussé à lia conna'Î'sislanee par ses besoins instJinotMs. L'inté.rêrt est en lUJi ratU 'plus profond de son indiV1ÎldualLi.t é. P'a.r t,ir de ce hesoin, s'en servir c.on1llll-8 d'ruue arno'rce, saisir 'CetJte ourÎosité di.f.fuse, dont une simple conver,satbion 'a vec un enfant nOT'l11al nous dorme tant ,d'exem-
pile-s, pour la cennrer sur un poiÎnt précis, .J'exploiter Ipa'!' des rnotirv,attJioill'S cons1amn'lent renouvelées et pl1aui&ibles pour étendre J'a connails's ance nOIl1 seulement à ce qu'on épl~olUive le heSOlin de savoir maJÏs enoore à -ce que l'on doirt ,connaîtœ, tel est le propos de Decroly. Ce n'est Idonc pas tant la .façon plus ou moins 'a Urr ay'antre dont le maÎltre prr.ésente Il e 'Sav.oir qui pl'ovoqll'e l'intérêt ('en rl 'Iamusant disent qU'etlquBso(~ns), ce dellmier réiside dans le 11alp polit qui s'étJah.Lit entre ce besoin tout rinrstin:otif d"ahOl~d de COOlnaît'r e et son ohjet. P l us eerui-oi . atteint un cemtaJÏn nive.au, pllus rintérêt s'intèriorise et devient a'tttetnti01Il, opér,a.tion intellectue!Jrle à pxolplJ.'e'll1ent parler. On sarit que lia connaissance provoque la joie, l'enthousiasme, le dé'S1Î'r d'arliler pŒu-s aVlant, qu'dIe devient fruil rdélectahŒe, oette <<alll'ande» dont parle Alra in. EiJJle centre aloll.iS si f Ol~tement toutes nos puissances, que l'efforI1t, mème prolongé, devient aisé et ne se tradurirt Ip 1ar auoune hssit:ucle. M'a/dam,e MronrtBsSO'l"Î p'a dant de cette foroe d'intéliiO'lûsatlÎ.on l'1a:ppeHe «l'esprit absOl,hant ». No.us c'Onnraissons tours 'p ar ,e x'p éluence ces pJ.ongées dans un autettl'l' fratV10Il'i, ces éVlasi,OOlS clans la IIlIUsique .ou Ja contemplLartÏ'on d'une œUVil.'e al;tistJiqru:e qui nous \laissent IS'OUlicls, lÎn:conscieIlftis de no:tre entourage. Mla is ra:plpeJ1ons-nolUs également nottre (premier connact arvec cet auteu'r qui nOlUlS enohante 'aujoull'd'hui: ·p resque toujours ill a été di.fHoill e et c'est pm"ce que notre intuition décou vl1ai,t l'·anliall1de à travers la ooque que nous nous y .som mes mis et -remtÎs jusqru'·a u jour où Penve-
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loppe a cédé. A la bais e de ~ra créa.tion artistJÏque nÛlUS ü 1ourVO'll'S enCiQ.re l'artteution: le poète, le peintre authentique 'e st celui dont ~I a vision nous restitue ce que notre pel'pétueiJ. ép'a1-pillem'e n't nous ,arV'ait empê-chés de découvrÏT en nous et dans rl'e 1l11'onde. Et je ne 'Peux rm 'em'p êche'l' de penser ,à cert:tte réElexiron dés'arb usée rd 'un homme qui se voulait lSp'i'r1rue~ la u 's ens que le gl~and 'Siède douTIlalit à ce nl'Ort et quti cli'Sad,t : A quoi ser,t la beauté, eUe n'aide pas à lain er 'em pa'l'adi's ! Oomme si la beauté n'en értrairt pas 'l 'invitation la pŒus expHfo ite ! Mais le petirt galrçon qui me 'Confa'a it: «Qurand je vois l,a chaîne ·du ,M ,t -Blanc en f a'c e
de moi, j'ai envie ,de ohanter, d''OUVI'~I' les hras et de dire aUerluia », cdui-là , a com1)1'i s fp al'ce qu'entre sa pureté int'a'ete et la Beauté i,l n'y a paa'ce que pOUl' .l a Joie. Et c'e's t précisémentcet'tle aif:'uentÎ'on accO'rdée ,à 1a Beaute virs ibJe épral'l8e autOJUrr de nous qui Va incJ.irner ce qlUi en nous a f alim Id 'lahS'Oll u il se to urn el' Viers }a SOUiI1ce, comme nous voyons avec émel'veiHement ces petites potenrtiHes '<}llvi ,fJ,eurÏ:ssent ' somptueusement nos ;l 'odhers lSui'V,r e ara m1arrche du soUei.J, 'WVIe:C une « .aJtterntioTI» j'armais Id éif,aiihl ante. Rertrouver l'afttenrti'OTI dans S'a Hari.:s'Orn avec l'intérêt au cœurr 'm ême de ~a métho,de tDeOl~oly, si éiJ.olÏgnée d'autre pal1t. de la pensée id 'une S. 'W 'e lll , pose Ile pro,b lème ide ~Ia ,réailiisa.tJion ,p l'atique du 'c entre d'inrtél·êt. Le f arÏ.t que nous déclari'Ons beau jo.ur :« Nous û'o mmençons jour,d'hu~ nortre Ic entre d'intérêt le papillon» e's t impenS'a'b l e ,
un 'a usur et
pourtant! Nous céJd'eni'Ons a'l'Ors à un 'c ertain snobi1sme, à Œ"a-ttrai,t d'une étiqu:Nlf:e 's ans qwe fp our 'c da notre enseignement ,s oit 11110 œi fi é. ern rien. L'idéa'l s-era'Îlt que nolUS 'Conna~s'Si'Ons suffis'aUlnl'e'l1t Je monde en tl'aICiCOUI1C~ qu'est notre dl1a'sse poru.r le ·sai'S~r du dlèm;e qu'i,l éJiraJÎt si le choix lui en était lais'sé, ·eft lüela après des m'OtiViartlÏons si dmrp érieuses que l'intérêt gén&'all isé en COI11Jmall1Jde aa ' mise en ohantier. J,e diréllis volonrtiers que nous soml11es c1es sOŒl'ciers pr0111enant notœ haguette de cou.drier, jusqu'au point X, où l 'intérêt S!oUiI~d. A mes yeux, i'l11JpOsel' un cent'l'e d'intérêt éqlllÏvaUit à rI e 'Vider de sa sève. IL e CihO'ix [d oit en étir e pesé 'p ar ch'élIque maître la dlopt'aJ.1tce Im oyen Ide 'iraViai.J. IJI s'Ii nspirera de l'âge -des éilèves (on ne peut guèlle pa.lller de centœ d'intérêt 'a u degré inférieur ({11ais plus m'O-destool'ent d'oocUipati-ons sur un thème), itI tiel1!ch'a OOilnpte ,de JI'e ur I1niHeu, et ceoi est rtrès ~mpON[ ant, de leur affecti vÜé, COUlime aussi de Pa'cûuarli.té et des possihifl,irtés prartiques de réarl isaûon. ]l Sel'a aiS's ez vfasrte, a's's ez ·d ch'e, ,p our pel1lll!ettre les déVie100ppem'e nis qu''On en attend e,t accrooher les int-érêtts très 'c1Ï,f.fiél"entlS de sens-ihiHtés indiv-i1dueililes et ,de tournures d'esprits palr ti'c ulières.
P fr édser Ce pre:m~'el' ipoint c'est aholder reelui ,de Jla prépaliarti'o n du centre. El:le ne peut êtl1e que ip'el'sonl1IeMe. Non .s eul'e ment i1 y a une vériÏ.ta.h'le OS'1ll'ose entre notre intérèt et cerlrud d'e nos élèves, m1aris seuile rune pI'ise ,de cO'l1ItaletcHrle cte et en profondeur [dru t11èm!e à prospe'c ter, une oOllJ1laissance parfiai,t e du chan1lp de
nos investig,a"tions conunUIl1'e's, ~·a ~OUIS pel'iJ.neUI'e de WO'Ll'ver Jes nlÛ'tlv~ttl'ons 'U!stles et de nous 'wdralpber à l'onentrasouvent i-mprévœsi,b le que prencha le développement ultér.ieur ,: lu centre ohloilSi, 'coonme aussi de f wue ~ace aux questions iLes 'plulS i!Il!~ten dues. N'Ous aurons certes donne un cadre à notœ travail délirm1,t ant la teneur ,des connaissances que [l e centre nous off"e lia possihiJ-ité d'ahorder, S'RllS le 'd10isonnem:e nt qu:e ~O-l~naissent p'l~esque tou t·es les c1ISCllpJJIne,s ICI,ans ]'enlC '1. " eiÏgnmnellt traùiûonneJ}, . mais ~'ol,don'll'ance intél'ieU1'e, ,l e p~a!l1 génbl'a'l sera assez s~UJp~[ e. p our'" fla"lre .1 oer·t'a ine lIl!cb.'wduarhsalÎllon pwace 'a"ne u des !travaux et des r,e:cherches. Comlnent une p.répal1ation glanée dans une publiea,t ion pé;.dago~ilque pOiUt~' raIit-elile se SluJhstÜuer à ce t'l"aViall . prép-a-ra1tollre qUI!. es,t de rnlu' l.~ S notre • meillleure ga-l'antJÏ!e contre lia -l'out'l ne . 'N'1'1' ,• Le et Il e moyen de ne p·as VIel
~ion
\L
tout fait ne rsréllUI~airt qu' offm'!' un sup. . . utiEsable pléll11[entt cIoowmentJaue après adarptJatJÏon ou fourm,r des ~'~lg gesüons à e:x:pŒoiter. D'une lnall'lere
génél'a,l e notre prépla'l'a~on s'~~i'eJ.'a sur l'obsell"vla tion conürert e et duecte des chos'es, ,tJolUj'ours si l'enrrOh1's sante,' eUe 's'e comp,l ètel'a par le reooutl'.g a la hihiiorthè<}llle de tr-avai~. Si l,a première . pa'l,tie Id e 'oe prolgra'l11lm e ,est l'e, a,J'liS'a b·Ll'l e en f'alisanrt preuve d un •. lU cI'e sa-voirg-faiœ, Il a seconde mŒll':11l11U nous, pose, 'P our be'a ulcoiuip d'enltr;e . . UIll proh'lènle. Cependant SI. c~t ['ll'~trunlent cIe tr·aViari:l nous flalsallt defaut, i~ nous resterait Œ le recours ~u~ hibl~' OIthèqUies rpubHques et la 'ChSSlfI" , de l"abonoatioill 'après un tn. severe clante clrocurn1lentJa,tJÏlol1 de toute ~a.lI:ruT~ q:ue nous ofrfrr ent journaux et [p enochques et Il'inf-orrl1'at'Ïon auprès des perS'Oll1nes spbC1Ïla l,i.gées. H s"en renC~I1!tl~e IJ\artout: botanistes, chaiS'Seur.s, Inge. ne c~'+'e nierurrs, peintres et Je ~' . qu'une .
fraot:Jion Id e ceux aJUXfqUeJS J ail SI sÛl~ vent re,c'OlU:r ·s, t:OUIS p'l'êts à nous enrIchir de ce qui fwÎt 1etl:l' vie journa. ' avons f a'Vlanlièr,e . Ert plusqure nous talg e cl '~lll1 off~ce de l'enseignement, souhallte,r• . y peut-eAt'l'e p'OurraJilt-(')n 1 . trouver des inicli.cartloll1's, des sour,ces, l' f1"er',wient nos red1'e'l'ches. qUI. S'l. mp}l. ' l-
'
•
.. . h l han t von dem Oeiste ab, der die Der Erfolg der Erzielumgs~rbeLt Ut d~, i~~e ~:r Er~eherpersonliehkeit .. In allen anZ1e Sehularbeit durehdnngt v~m e. h auswirken konnen, wenn dLe Sehule L h l s Erzil'eh' e r SLe 1 1 . . L. F aehern muss der e 1·el. a . icht in erster Lune el nsc hule · im vol/en S ,nne <les W ortes ErzLehungssc lU e, n . h g
sein soll.
na~
.
heisst den M enschen so bilden, WLe er d . er nach dem W illen Cottes seLn der Absicht Gottes beschaffen ~e.in ~:l ;~':n.eichen, für das er geschaffen i~t. Leben führen soll, um das el h~ ene en die nicht ganz auf das letzte ZLel Es kann also keine wahre ErzLe!~~ng ge.b S' 'nem Eingeborenen Sohne geoffenhingeriehtet ist. Nachdem Cott s~c ';;~r";:eite~nd das Leben ist, kann es .in der bart ha..t, ·t;gon der allein der W eg, eLne ~Le ange messene und vollkommene ErzLehung Ordnung nul' gegenwal " geben: ,die ohristlilo he Erzwhung ». Pius XI. Was hei's's t Erziehung ? «ErzLehung
C-'
•
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Freude am AuJsatz Alfred ZURFLUH S. M. (rFûl,tsetzung)
. nie -:ruJf,satz11hemen, die siJch für die P Il"'ImarS'ohuJISttufe eigncn, sind seihr z ahlrei ch. M.a n "'utne.l. iUmeSl'e wie dies bereits tin Id er letz.ten Ab' ' " r eIt erwahnt wuI,de, der Umwelt d le U
des.
es .
~n-
Ein Ip a,ckendes Tt.eIDa sohaift dais AusdrucksbBdü'rfnis, das die Grund-
lage jeder fruchtbaren Ausdrucksgestaltung ist. Das Aufsatzthema wivd a1s Rahmenthema gegeben. Eis liegt nun an der LehrpersûJ1 Idn'l'nlh . 'v, eIne gescl1J1cktre Elnführu'Ilg da·S .é1JUSu,J"urc A ~L k shedürfni,s im JGnde zn weck WT' ili ~ wre , es ges'o hehen kann, WiUlde früher aufgezeigt. •
•
'
U!
Nalch ,d er Eli nfühvung duroh den Lehrer ist nrun das Kind ,heI"el't , seIne . Gedanken ,sChl,iftJich niederzu'l egen Oft weiss es aber nûch nicht SOfO:I"t:
welche Begebenheit es erziihlen il b .
'11
w~ , we ' el der E1instimlIllung vieMeidH mlehl"oere Edebnisse wachgerufen wurd~~. Deshalb bl,auoht deT rSchiiller
e~n~ge Augenblicke der Be . . s~nnung. S.ofel~n das Kmrd zogel't mû" . . ' ge es Jle nês ~d:ebnl's fe:srthalten, vûn rd em es am
hebsten erziihlen mochte. In einer Aufsatza'l'beti'f-'1. werd,e nu~: eme Hegebenheit dargesteJlt, UID clel' Obel~fHiJclhai'Chkeit zn Is teu'ern. •
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Hevor das Ellilebnis nie:dèrgesoIwie_ hen wil,d, lasse ilIlla n dasS'ellbe vor seinem Geiste wie in einem RiJ,m abrû~ len, urm sich den Aufhau nû,chma:Is zu vergegenwa.J'Ügen. Enst dann darf mit deI' Arbeit begûnnen werden. 1
BesS'el e Schüle'1.· (der Obel'stufe) bréllU!chen roaurm. eine haJbe, schwaoheœ hochstens eill'e Stunc1e ZUT N~e derschrift il1l"es ErJebn.~ ,....l.J.sse:,s. E s elUpfielùt sioh, Iclen Alufsatzuntrerrioht Ja n dre n Schlass des Schulhalbta gs zu ver-
legen, u~u a;~oh jenen SchüJern genügend, Zen 'elnZU1"aurmen, ,el'Il e 1angs:a m
al'~eltien. Auf diese Weise wÎl1d eine Stûrung des Stundenplan . den. . es vermIeDas Awfse> t zen dal~f mit BieiSttift geschehen. Hei'c ht ,die Z'e it einma,l nid1t m'e hr aus, um eine angefangene A'1:berÏ,t ill1 der SchUIle fertigz.ustellen, karnn diese ausnahm·s weils e zn Hause beendigt weI"/den. Es wil1d dem Lehrer moht ahlzuschwea: f,aillen ' Id en TT ' d I em ~ . An . z'eIg.en, dass :ei'll durch Id ie Eltern ge-
~el't1rgte'r Aulfsaitz für sie wertlos jst. Steilih man te's t, da>ss sich trûtzdem ein lGnd zu se . h r. « b :er'a ten» liess f,ûl1del't IDla n d'e n Soh~!.l· f cl ell1' weI aU!, Aufsatz in dea: KI,a sse vÛl"zu lesell1. Den ' ZuJl0rern stelJ,t man di e A··.i' L 'UJJ~al.lJe,
jene SteHen restzuhail.ten, ,die Fl'emdgut sind. Dies m ,r d hewirken, Id.ass die Kinder ein 'a nderes Mail audl zu Hause selbstandig arbe:iten.
Das ~bei,tsprog.nlIInm IÎn den Hiilfsfa,ohern l'Î.lohtte1 silch zum Teill naoh den in den vorangegangenen Aufsiitzen f estgesteUten Lücken.
J,m allgemeinen fre rtige man die Aufsatz,e in der Schule an.
« Ein l'ichtiger Schüile:r aufs,a tz bl'Î.ngt da-s' dargesrellte Edebnis vûn8'tandig und in der 'r einen Wahrheit, in ider richrtigen Reihenf.ûlge des Ablallifes, stellit dar, was das lGnd, was anclere ,gesprochen haben, wm; de'r Junge :s ich geda'ohrt hat, kUIl'zum, der Aufs'a tz erzahllt uns das Ellùebnis sa, wie W1Ïr es in seine!' V OIU.SJta'llldigkeit wissen wûiIiLen ». (R. Wegmaml).
Freuen wir uns über die gurten Arbeit:en der besS'eren 'S chüiler, aber achten wir die der schwiicheren. Mit Schimpfen üble r ,mi'SsI ullIgiene ,Leist:uiJ1lgen welden 's chwalche 1S!(')hüler weni'g gefordel~. Die Auf gabe des Aufsa1Jz'lmrterrichtes be,s 'teht dal11in, Idras Kind dalhin zu führen, elÏne HancUung sû nireJderzuschr:eiben, wie man sie mündlich weitererziihlen wül,de. Wh: Wli'Ssen al}rle, wie schw'e r dri:eses Ziel zu e'r reichen ist. Da's Auf.sert~en schliesst eine Reihe von Schwierigkeiten in 's ich, die es a1l1le glle lÏdlzeitirg zu bewa[,v igen gilt : das logis'c he Denken, daiS SUichen des 'P'assenclem Ausdruckes, die Reçhtsohre'Îbung und das eigentliche Setzen. Die Still istik, di'e Rechtsch reibung, die Spl~a.chilehre, die 'S chreibstunc1e und nicht zurletzt die mündHchen Übungen iheJlfien urns, diese Schwi'e rigkeit:en ~u meisrtel·n.
Planmiissiges V orgehen in aHen Fadhelm ils t unedass'lioh. Wh iiben das Nachea.-ûihlen, das Heûbard hten, ·d:as Besdueihen UI1!d frerügen Arbeirtlsiberichrte an. DU'l'ch ,aUe ,die'Se TatigkeitJen wûlil en wi:r dlie Kinde1' ZiUm merl~samen Hinhoren, zur geuauen Betlr achtung uIlld Beû'b a:c hrtung der Dinge un,d ihœr EinzeJIhei:ten anleiten. Sie sl'n d Id eshra!1b aIs Aufsatzhilfen vûn entscheidender Bedel.ltung.
am-
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Der Leh:r er erziehe ,d i'e Kinder ZUT
Selbstkol'l'ektul' ihrer Arbeiten. Erwal'ten win.' 'aber ni(')ht, Id ass a,}J.e iF'eh1er gefunde'!1 werden. Am Anfang begnügen wh- uns mi!t dem Verhessern cler grobS1len Fehler. AHmahHch welden die Anfûl1derll'ngen gesteigelit. Bei der Vel~besseruug konnten, je nach der geistigen Reife der Klasse, f ûlgencle Punkte berüoksid:ltigt wea:den: 1. Der Satzhau, 2. Die Satzzeichen, 3. Die Dehnungen, 4. Die 'S charfungen, 5. Die Grûss- und KJ·einscihreihurng, 6. Der GebliaUJoh der Zeirtem, 7. Der passencle AusdrUlck (schmückl'elJl.Œe Eigenschafrt'swortler) und 8. Del' 1'0gische Auflb au. Jeclel' IS chiller sdlJrte im HesÎttze eillles Mein'e n Rechtschreibebüchieins sein. Der KJ;asse stehe 'a uch ein Duden ZUT Verfügung. DUll"ch wieldell'hûhes üben führe miarn die Kinœer in den Gebrauch des RechtschreibebüchIeins ein. Man gewohne d,i e Schüler dara!ll,
im Zweifeisfalle nachzuschiagen.
,
La joie a l'école par le disque Jacques DUBOSSON, professeur, Genève
(suite) Nach den Ausführungen des Verfassers' 1 . '. SCHULE! über die Vorteile der Schall z;ntt . {~zl dzeser :J.rbeit (cf. Nr . 3 der W ALUSER Not~endzg~eit, je de Vorführung von ' !ci:azf z ezm Unter~:zc~t, weist er diesmaZ hin auf die Sohulern dze MogZichkeit zu bieten sich J ~t.~~n so.rgfaltl.g vorzubereiten und au ch den Er macht soda/ut aufmerksam auf die S 1. ~ek l.l;~r dte erhedtenen Eindriicke auszusprechen Plattent~ahZ: ~eil deren Herstellung ins c Ù~;:b':~bf::k~it~n der passen~en, wirklich vorteilhafte~ dann mu emzgen Beispielen von Liede ' d F b l a/e.gewachsen zst. Der Verfasser schliesst 1 n Un a e n, dze besonders für [(inder gedacht sind.
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Reste il p'arJer ,de ,l a ,drida,oti'q lle du œno.de d'elllllp1llo.i du Id isque si l'o.'l~ me, pa'l,ido.nne ici 'c ette 1J.·r.mag ' e un pelU menagere. }e 'Po.urrai du 'r este être bref puisque je une prOipose de do.nner, dans Œa dernière 'p ar,t ie de cet -a,rtide, que~qu'es exemples d 'aetiviirtés centrées autJourr du disque. Posons une règl,e initiall e: toute éCQlUte Id e dis que do.Ûif: se Jaire dans des co.n'ditilO:11's telles que l'enf ant en sente l'intérêt et que les réa'ctio.ns 11'aissant de cette alUdilt!ÏiOn puissent Hbrement se dé'VeJo.ppe'l·. Quel! 'q ue S'o.i<t ,l 'o.bjectif qu'o.n v,i se au tvavers et ,gl~âce 'a u disque, l'.a uditio.n _g eule ne .suf,{iif: pas, lelUe d'Oit s'Iac,coonp.a gnel· d'un avant le t d'un après. Oe!la llnip'O'S'e à !l 'éduoateur une éco.ute PI'éa1.aM e aU'eIltfiive, une prépa'ratâo.n minutieuse qui sera faciHtée clans celma-Ïns cas 'p 'œr J.a d'Ooume'l1'f:'art,jo.n_ çommentatÏI1e mise ,~ sa dispo.sitio.n
pal: l' é~iteur dru 'd isque; d-allS ce dlOl~al}ne, Il ,f,aut reco.nnaÎ,tl'e a'v ec pŒlaiSIr que depulÎ.,s qUelllq ues années, Je Co.nlmel'oe a hien oo.mpris eel/:-te nécessité et que Jes do.-oUllUents accoffiiplagnant .Je dis'qlllie :So.nt 'S'o .uvent ,d'une ~u'a,liif:~ remarqularb1e. Cette préparaho.n V-l·se·l~a a,uss,j hien 'l es oo.ll1lmo.tlûtés m,~rtél'iellJJ.es (Iavo.ir du temlp s dev'a nt sm p'Our ,l ra isser se ,déve:lo.Pip er aes harrmo.niqu,es intelll ectueUes et sensih1es nées de Il ' audi,tâ'On) que Œes reche rches permettant de si,t uer l'œu'V'r e dans le te'm ps, l'estpace ou 'p lus SlÏmpJement l'e~pélu.ence qruo.tildienne de ~'enf,ant Cella en foncti'On de 'So.n âge et de s:o~ déveJloppeœnent. J'rinsi's te réga~ement Sur 1a nécessité pour l'éducarteU'J.· de prévo.àr un moment, inmlédi,art ou no.'11, dans lequel Il 'enfant aura Je loosh' ,d'·e xpri'm e r libl~em- ent ..so.n émo.tio.n (!dessi'n , dram·a.tâsa:t!i'Ü'n de cert'ains ép'iso.des q,ui Il ' ont ém,el'veiJJ1é).
Si la -p répa'latio.n est !UJtiJe, elŒe ne ,do.it j,ama-is IdeVJenJi r ipl étJlo.'l'ique e'f: fatâguer [',art-tenrtion. Toutes iLes fo.ilS que ceh sera ipo.s'siblLe, eUe sel'a de préférence Vii's uelle. Pend'ant ["auditio.n, on se tait paœe qu' o.n écoute de tout'e.s ses fo.rtees - 'l e ho.n maÎt-r,e o.'h servera ·s ans rel â,c he , noter,a Ires réa-ctio.ns de 'ses ,élève's et do.nnel'a au beso.~n, mais .après, Il es exp[,i caüo.ns supp'l émentaires que ses 'o.hserViartio.ns Jui dicteront. L'« après» de l'audrirt-ion dépend sUl,toutde ce que les enf'ants en 'Ont gar,dé. n n e sel'a pais néoessair,enlent immédi'a t, pédago.gique, mai8 a-v ant tOlUt une répo.nse aux réacÜo.ns des enfra nts. Il sera r-e'lié si 'Possible aux autres activités ,c réat'l,ices Id e la ola8se. H lenco.:uragel~a .Jes ,enf'ants à 'r echercJher 'e n ,deho.Œ de la olals's e to.us les documents Ipo.uvant éliVo.Ï'r un rappoI,t avec I,e Id isque. Oo.mment et 'po.UI'quo.-i ch'O!Ïls ir un disque? On -p eut répon:dre si'l upJement: On 1J'eut f'alÎre éco.iUter t'Oute pro.ductio.n ,de quaJité ir-r épl'o.ohaibrlre, à ·co.ndi,llio.n -d e cho.isiT co.lm ·m e critèl'es les beso.ins ,pro.fo.nds, les intérêts et les po.s-s ibir}iités rèeUes d es ,enfant's. y a-t-i'l ,des disques qu'on doit faire entendre? Je réplOl1Idrais vo:llOnJtieŒ d'un mo.t : ,i l m-e semb~e nécessarire d'êtl'e écleotique. E.clectique po.ur pJusi,eUl.'ls \l'ai,so.ns: Tout d',aho.I~d'-.un bduoateur ne peut pas co.nnaîü'e to.u.te h p ;l 'oduotio.n actuel:1e dans Il e Ido.'l11alÎnre dru Id ilsqrue, même 's i so.n métier était cl"être oritique attitré d'une n1'a,i'so.n d'é ditio.n. Il est -do.nc Ji,m ité par sa do.cunlrentation et il semhle enco.re prématuré
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de préparm' un Ipr()lgraimllne rd' enselÎ.gnelIl1Ienrt -p ar le Idisque. J'ajo.urtel1a i que -céLa ill'e 's emb}era to.Uj'o.UI'S i'mp'Ossihl'e puisqu'uilie Ides vel'tus majeures du disque est Id e 'Cl'éer ,de la j'o.ire et de la beauté dans le cœur .et J'eSlpdt de nos .enfantJs, c'est-à-drh e ceux qui lio.ns so.m acitlueHement confli és. Ensuite: Qu'il Je veuille o.U no.n, l'écliuoarteur le st -m al'qué par J'éducatio.n Iqu'il a 'l,eçue, spécialemenrt par so.n é:duoaivio.n l1illtél'ari'l'e et musicale et par 'Ses go.û1ts. M,ais ·enco.re ill do.itco.mJPrter avec les go.ihs de ses élèv,es, go.ûts qui so.nt le -r é'sultat ,d'lUne édulc'arti'o.n f.amùHa(lJe sur Ih -quehle Ii I a peu de pnise. C'est do.nc dÜ'e que l'éducateur partira alv ec ri,dée d'appo.:l,ter là ses enfants des refJet's ,de la healUté, l'efle1s qui se Iso.nt IpI'ésenté's ,à !S'o.n esprit un peu au hasard peut-êA:'l~e et qui peu à peu se -s ystématisero.nt ,dans telle o.U te!1le directio.n. Il ne faut ,do.rn,c pas -c l,aindre d'êtTe édercûqUle à la ,t'o.is p-ar nécessirté et par Vel~tu. A ,e n jug,er p,alr les l~ésultats o.btenus -d epuils quelques années 'a vec mes éJlèves, je ne 'pense 'Pais à ôregretter oet éclectisme. Si cette attitude me dispense de do.nner ioi une liste pour une disco.thèque de bas e, je voudIiais cerpend'a m citer quelques titres de disques et surtO'Urt f aire p-a'l~ de certaines expériences plus ou mo.ins réussies m'ais qui furent ~outes éto.nnamment enrichiss'aJll!tes puisque mes enfants ar-rivent ma,i ntenant là aimer par,t iculièl'em 'e nt cel~tains dis-q ues, à s'a'V'o.'Îr écoute-r la radi1o. fmnHiraile eIt n1Je ,f arire part ensui,t e t'l'ès .fièrement de leur 1
écüute: «M'si'e ur, à mi,di, j'ai entendu «J,a ~hans'On des deux escargüts »; .... « rai enlJendu, di,m 'anC'he, un al~tiste qui jO/lIlait de la harpe ». Nous alVüns écüurté ens'em!b~e: Des chansons. Des chans'Ons de tüus les styles, depui,s des challliSüns de Prévert et Kosma, de B'l'assens jus'qu'aux yieH1es chansons françaises. Les enrf anrts ünt beaucoup gOÛlté un disque que nous avons dégusté en p'I usi e urs séances et qui contenait p'a r eJQemJple: «IL e P 'e tit OO'11don n ieJ:», «La cane ,de Jeanne» üru «La Fou.r!lni», «Luciel1llle Velmay chante pour les enf.ants ». (E!dJite-ur: P ,llÎlHps, 3'3 1J~ tüurs N 7'6.037 R.) Pour aider Il es mé'm oires récalJ,aitralIl!tes à l'aJpipreIl!t:issage de l'.al1 phabet, nous av:ons écouté puis chanté l'kBIC de M.oZa.l~, puis c1u même coup écüuté «0 VenerabiHs barba crupucÎIl!orum» après une hrève incursÎ'on dan's la V'Île des Cüuven~s et la vae ,de M'O'za'l1f:, au momelltt du bicentenai11e de la naissance du merveHl,eux enfant IP l,odige. (Les gl'ands musitciens ,r evus et corri'gés par les Quatre bal,bus. gdit. J>ihH~ps, 45 t. N 4312.026 NiE.) A pal·ti'r d'une chans'On de saisün étud.iée en dalsse, «Ohanson pour les enf,anrts, l'thi'Ver» de P.réveN et Küsm'a, noiUJS 'a'Vons éC(}!UIté en deux üu trüis séances certaines chansüns de oes auteurs, ~hansüns f an/f:Jaisies püé1Ï'que's, cho/Î'sies parmi ceHes qui ne S'OUrt pas bliUtaJes ou pesS'Îlll1iÎsues. «La page d'écriture» (<< Les Frèl'es Jacques» 3me série, m'Î'c110sihllOn 33 Y3 t. de P'01'Ydo'r N 5,30.0212 LP) et «En sürtant Id e ,l 'écule », «Deux es-196 -
cargüts s'en vont à l'enterreanenrt », ( « Les 'Fll'ères J alcqtl'eS chantent leurs derniers succès» lèœ série, 1111icrosHIon 33 1;3 It. Po'lydor N530.003 ILP). P.armi les illil ustrations ,d'rune Clause11ie faite p'ar un érudila'l1lt !Îsraél~en, en stage dans notre dasse, nous avons écouté pJusife urs füi's les . deux chantem',s Hi.hl'eù et AVliva dans « SÏng by the Pümegranate Trec» a'p'l'ès av'OÎr entendu une présentation t,r ac1uisant et résumant chaque chant. (E:dit. The Mus'Î,oa:! MasteI'piece Soci'ety MMS 90). Connue nous a'V i1ü'l.1s eu Ja 'Visite d'une anci'e nne étudiante enseignant à Nîmes et Clue nous éti'ü ns encore inondés de IsolelÎtl, ,de pal~fums p.l'üvençaux (aIU mO/ins en paroles !) l'idée m'est venue un jour, lors d'un 'Voy'a ge prüfeJssi'o nnel en Vahis, de c1em'a nder à Jean Daetwyl'e r, Il e 'musi'CÎen sie1'rois créateur et animateur ,de «La ChansOIn du RJlône », de noU's parler de oet autre pay's du s'O/lei!}: Sietrre. Et avec heaucoup de g,e ntiUesse , de bünhOOTIJÎe et ,d e tall ent, Jean naetwyJer m"a perm~'8 d'enœgistrer ses propos « Comment j'écd,s une chanson» au m1argnéto.phüne et de prépaœ'l: du même coup une magnifique matinée mUS<Îcale (aO'clOimpagnée de pain et de fromag'e va1laisans püur faire plus Cloncœt enoore) d'Ont les enfants se souviennent avec ra'Vissement. IJs ava,i ent entendu les commentai'lles du mll'silCi'e n püur quatr,e de ses ohansons «Le Plays du soleil », «,La C1l'ans'On du Pâit.re» (1 disque 78 10urs, La voix de son Iuaîrtre HE 3"8'4), «Sandoulinertte », «Le Rlh ône danse» (tl , disque 78 tÜUŒ, La y01x de 1
avüh' son nla]At1'e HIE 3'8'3) . À1"1rès 'f:' tl'ansŒ,it h dernière de ces chanSl~ns, nüus ~'avons étudiée en collhho'l'ia.tJ.~n avec d'eUX arutres cII'a'sses et, e:~regus trée à n'Otre IJl!agnét'Ü'phüne a llntention du <c-o.mpositeur. Un jour üÙ nous pouvi'O>l1s inaugU11eT un nouvel électrophone, pJus p'e l'fectiol1Jl1é que Il e préc~deTIft, ~üus avons écouté pui,s ohanlbe certaInes )ièces de «La Nursery» de D. E. en ·c<>mparant le.; mélol' . " au piano et tuees ,des, O!les Jouees r,eoueils scolaiœs de chant et 101chestl'a~'On d':l ngelbrecht ('Eclit. Disques Ducretet-ThO'll1S0n, 46 .t. c1ul,é-e p,r olongée No 4'7.0 Co. 18). Pa~r assüci'RIJÎ'on, à CfU'e~l<iues jüurs de la, nous aVions éc'Ou1é d"aulbœs vieiH:es ch a n,süfl.S de nO'luôce (<< Les 'Cü'l1"1édiens français ohantent p'o ur ~es enfants », Edit. DucreA:et-Thollnson, 2 disques) : N'O 4150 V 016, 4'5 t. longue durée, « A la ·c laire fontaine ... »; 4150 V 0117, 415 t. longue durée, « Ma/llbt'üugih s'en
du disque coonme fable de La Font,aine, pui,s en avons mémorisé ~er t'a ins vers. ('F ,ahles de La FontaIne GaJtlon . Edit. Pathé, pa'l' A C'l I,"""nl1e lv. l1ücrüsi!l!l'o n super 45 t. 415 EA 5,3 s). Ou pour encourager ce'r tains enf'a nts à n"1émoriser des poéS<Îes, nous avüns éoouté d ' autres f.aibles (-Le Oül'beau et le ReIl!ar,d" le Lion et le Rart, la Cigall e eA: ~a Füurmi) dites par l'.étonnant petIJit M,i chel (<< Le Petit MiClh.el dit les Fables de La Font'a ine ». EtelI,t. La vüix de son maître 7 EGF 2 611 M.). Dans le domaine des disques spécialement destinés aux enfants, des réussites' totaJ1es furent réalisées avec·:· L'histoire de Babar ('colilectiJon· les discophilIes franç'a is, 1 micro~inon de 33 113 t. N. 425.,105), m'lls'l.lq ue cle Francis Poulenc. L'histoire du Petit Tailleur, suite d'après un conte ,de G1'im'~l1, mu~iq'lle de T. Hàrs'a nyi. (,E dit. LIVJ:e dl~que Philips. Série contes niusi'Ûarux 3'3' 113 t. EIR 0.003). Le Compagnoil, de Voyage, conte musi,cal d'après A:Il!clersen, musique d'l. SeJm'e noff (:E 'd it. Philips disque de 3,3 113 t. N. 00.992 R) . . Le Joueur de Flûte, text'e ert mUSIque de ,M arius Constant: Pr~x Irbi:dia, 19\5'2. (Edit. PhiHps, l11l'Crosllli1ün de 33 113 t. A 76.7'50 R.)
~nge:J.brech1
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va'ë:;.'taines fables de Florian ou de La Fontaine, soit p'Our iHurstrer une idée (cert'Mns éIlèves se moquent de leurs call11tarrudes mM'S ne s'Out ·pas ûarp'albles de réJailii,sel' ce · qu'Hs critiquent ohez aru1mJli) et arlors nüu,s avons écourté la faible du Perroquet, annüncée à t011t sur ,l ia 'c üuv:ertut'e
COMMUNICATION -
cJ.~s'se
UR L'OBTENTION DU BREVET DE CAPACITE
TRAVAIL ECRIT PO cl :r 'tif Hpp'l ique,rol1't dans leur le 'l'année en cours, les canclicl-a~s au Bre;y>e,t l ,e Ipl1l~oO'ra'll1ilne qu'i1s vi.ennent de 'r ecevoir; OUI ell ( ' 73 154) du nouveau . tl " l J 'opres ,c hapitre «Langue materrn; '~» 'P: . O' , )I'J .é.r,ÏJmel1'tation 'e n f'a,i'S'a nt part (e , ~'Ul".s Pl, ' , , i'lls {'e ront un r,aIP'Por~, 'e~rut. SUl , c.e~t,u . ele~ reJtar,clarta,u'ers, voi.ci Iles 1Q1.lV>ra~es, ?l1t ducl etrHe ' -iencers A 1!Î'tœ lId md'I'cMIOn et pOUl N al', , Mé' tho~doJoO'ie de 1 HI's tolre (E, . 'e xp el, . cl 's 1955· Ernlest at liS. "(Ecl L P Ul'e tl'ue arra'lysbs cers précé el1'tes 'a nnee 1 : . E . f 0t Ad'O:lerscence, 1èDe Ill 'a'l'ti'e , a r.oc, , " Dessain, Liège), 1956 : Fr, Anse me : " n 'an~e ',u a,r\JÏ'e: L'Ad o'l es rience , 1958: L es ,Etape" ~.co. des Tm1ll'eUliS 161, Br'UX'eUes): ,1957 . ,Id., ,l Ierne '~" ' au 'ohoix {'Ecli,tioll's Bourtl-'e1Iers, PalLls). ,lau.;es : 'Courts 'Imé,p'al'ato1re, er1eInel1italll~e ou supeIH' IliI, P
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Das Lehrerseminar ln Sitten R. LORETAN S. M. lm Hel,bst 19.08 'l~esigni'e.vte DüektOI' M'UIl~a rinfoŒge seines Ailters u~d S'einer geschwaohten Gesundheit. Âcht }ahl'e Il'a ng Iha.tte el' mUJtig die Zügel des ,L ehl'erseminars gefüJl1~t. Wenn el' 'auch ni'o ht die Fahigke~ten seines VlOrgangers besass, so hatte el' doch dank seiner schlLchten Einf.aooheit, seiner ,GÜJte und M.j'1de die HerZiend:er iSohütJer unrd Id er ILehtœx erohell't. Seine wei.se· Iillugheitt V1el~büJ.igte ilim die Achtung Ider Heholiden. Der hOlhe 61Jaatsrat nahm. ni,cht IQhne Beclaue.vn von seinem Wegzug Kermtnis. H'e rr MUI,a ZlOg siJah anfangl1.i'Clh lllalOO Pallanza zUI'ü-ck, verbraohte dann aher seinen Lebensa'b end tin M' a'l~ti nalClh, wo el' 1'919 stlarb. Ails iNalchf()llger ,[ü.r ,H em'n MUl'a sohlugen die Obern Herrn Albert Hoeh S. M. VOl', ,der bislang ,dtas Amt eines Unt!el~dÏl'ek1Jo:vs i'm ·L ehrers'emi_ nar versehen hal1Jte. Der Staatsrat erte~lte seine Zurs-timmung zu diesem V o:rsch~ag. Âm 24. Februar 191.0 genehm,igte der Grosse R,a t da's Djeue « Regl'e ment be1:reff,end die Normailso~lulen», na ohdem ,d ieses Yom Staatsl,at bereits am 12. ,M arz 1909 gutgehei.ssen wOl~den war. Das Reglement, ,d as his au{ einige wenige Xnderungen 'aJUoh heute noah ,i n J('r aft ist, bringt die naheren Bestimmungen üher die angemcine -198 -
Organi's'a ûon des Lehrers'e minars, über dite HeaingungeJ.l zur Aufnahme in die Norma:lschUJ1.e U!I1d ru den Bef ol1d erun'g'en 'VIOn ,c inel' KJ,a'sse !in die a:nclere, über die Prüfung und Erlangung del' Le:hreI1ma,ohrtJiguil1g, über cI.as Temp'oralie wnd ·das FahigkeitsZ'erugni'S sowie über die ÜbungsschuJe. E:ÎJgen1'3 erwwhnt sei Artilœl 30, der verfügt, dass j.e.der Sohüiler, ·der 90 % der tota,l en PUln.rotz.ahl in d'e n versohiedenen P.rüfungen eIlTe:ÎJoht, in die nachst hohe:re Kil'asse übertreten daxf mit dem ,Reoht 'aU/f .d ie ho'Ohsœ Unterstützwng ""on Sei,t en ,dies tStaiates. Diese ,ue:sllÎmmung wUlde 1938 ,b ei der Revision des Reglementes wieder ausgemerzt. Dm die gleiohe Zeit el~scihien auch der LehvpI,a n mi,t je einem geson:del1!en Program,m für die' LooIJ'eJ.' und die Lehrerinnen. Hie!' werden erstma!l s für Musik (H'aI1moruum o.der VioHne) 'Und Gesang 5 Wochens1mnden eingeraumt, aHeldings nul' füll' die Lehre'J.·, die Lehrelinnen müssen sirch mit 2 W'Ochenstwnde~ Gesang begnügen. 1911 8 W1Îrd in einer lnte:Iipe!1Iation im ' Grossen Rat verlangt, d~ss die ausHindisdlen Pro.fessoren im Lehrel'seminar ,dull'ch cinheimische ersetz't wel~den. Herr Staat'Srat Buvgener eutgegnet, es 'g ehe ni'o ht an~ einen L~hr-
orden, der seine didaktlis'Ciben Fanigkeitten 'UJnter Bewei,s ge8'te'l lt h~e, sang- und klang/los z.u entlassen .. HIngegen ,s ei d,a~s Depa;r.tement bel der Genel'a,laidm~ni\9tl'aitJion der ·Ges'eiLlsohaft ,Ma'l~ia vl()lrstelHg 'gewo.vden, auf dass in ZukuIllft Schweizer und wenn mogli'o h Wa.JJ1.i,s er BrÜJder 'ail s PIl'of essoren ange:stteJlilt wel1den. Es wuI~de denn ,aruch nooh im 'gI.eilo hen lahre deI' DnterJ.1i,oht in fr,anzosisoher Mutt!erspl1ache Hel'rn August Juilier S. M., einem gebürttilg t'e n IG oamner ans ~T nen aIllv'e1.'tl~aut, der di:e:se:s Falcn eln ha,lJ~es JVlen.sClha'J;lJer lang unif:el'l'~chltete und no.ch lheutte aJ1s ~Htesrter V'e temn der Normail.schulle m,an ch guten Dienst lei,s tet. Untel' de'r ,ra,t k'riilftli'g en :und WIll'si,c hti'g en Leitung 'Von IH er,r n .A!Lhe~1t Hoeih O"eclieh da,s ·L ehrel'8'e minar Welter. Es o hi tr,at m,:m eine tlainge tP el'iode ,d er I~UJ gen Enttwicklunge:in, . wiiIl1il1end ~der da's EI'reiohte gefesti.g.t und v.el1tl'ef1 weliden kônnte. lm. J,aihre 11934 wUl'Iden auf Besohluss des Grossen Rates ,die Al'tikel des Regl'ement;es, ' dile si,eh 'aillf die A1lJfn:ahmeprüfung hez'o gen, etwalS a.bgeandel't. Bei der 'g/leichen Geleg'e nheit hob man 'al1.l!dh samtJ.ilche Unterstützungen, Idli e Ider ~SitJaM hislang ·an das KoSttg,el1d (dler ,Sohi.il1e:r eIlJt:rÏtchtete, auf. Zu Be:~inn ,de:s Soh'l'[[jahl'es 1935 wur.de dem Gesuch Henn Hoehs um Entlhebung 'Von seinem .Amte enltJsprochen. Eli n ,sohwel'es Augern1e i,den batte zu seiner fialSlt vO'l!ls't a,ndtigen ,Ellmlindung tgeführt: Seine Nachfloilge übernahm diesm'al cin W'afllilSeI', Herr B:em.hal1d Schenkel S. M. aua SiUen, -199 -
,der bereirts seit m'e hreren J.ahren den ,Sitttener IP ,l'Ïlm aI1sohwl'e n a'l s Di'l"ekiIJol' VloI1gesta<ll!c1'e n 'Wail.. Herr' Sohenlœil. . aiber :stitrbt ganz p'lotzll1i'oh, n lo'c h bevor el' ,s ein neue!s Amt l'ÏchtÎtg a,ntt'l'eten konnt;e. Zum neuen nirektor wÏlid abel'mals ein W'aJJJ~ser IhestÏllnmt, H.err CaSaI' JVfudry ,S. lM. la us Nax, tcleT I~~r hi~~~l' f aSit at1!8-sdIilœessl1ich in Belgl'e n tartlg 1' Heri- MUJdll'Y koIinte gew1esel1 """' n sÏiClh nUir Is ohwer rin Id lle Ifur Ihn ungewohnten VerlüiJlitJn!ÎsS'e des Heimatk'anlions ein!lehen. 1Er :dankif:ie lSc!hon naloh zwe!Ï: J ath ren ab. . U:nterdessen war im }ahre 1935 tein n~er ILeihrpŒan für Idie Nornlia11S'ohulen 'Bl'schierren. Elr war V1ohllsta'11c~ig UJlIlJgea'r beitet und den neuen lBe:d~rf Iüssen :angep1asst W'orden. E,s WlII~~ darin ,er'8'tmatls ,die rSoÛ'o'lo~ie lal s ohhgla to:r isches IF aoh angefWllit. Naoh Id er [),emtÎ<ssioil1 von ,H en'n IM udl'y wurde 11937 ,dler Œl'ochw. Herr Or. LOIUis :BOIUicalid .g. M., id er s'Oeben an F.œ:i:buIg 's eine Ip ta,diagolg ischen . SrlJudien abgesch!l ossen h 'aHe, zum Dlll'ektOir Id es ILelue:rsem~nars lernalllllit. Uerr B0'1l1CaI1d habte wie ka1l'lll ein ZweiIter, dlank einer tiefischülifenden DokrtJorar.beit, ElÎnblitck in ,die 'g,esdhi.chrtliohe FmtJwlÎok,l ung der WlaJhliser Sohuille. Daniel und Leuif:ie klaunte el' au.s einer I.angjahl'ligen EIl'Û'e:hertatiglœit an deI' E!cOll.e Indusit:l1Î'ellJe V.0Il1 ISiitit;en iUndam Oàhlège Ste-Mla;lu'e 'Von Mia rtigny-Viilile. Da die Pr1atzverhahni.sse in deI' NOl1malsohuilie IÎllllnlier U'll'el qllli:ckli>oher g.ewlol;d:en waren, untel,nahm der Il'~ue Dh'ek1Jor 'll!llvei·zogHch die V Ol'studlen zu eIDe'ln NeUlhau. Die clieshezÜ!gH:ohen Vel,hallldlungen z'Wi's chen de,m Stala t QI
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und der. GeseHs,chafrt 'M alr ia ge!diehen sehr welt. Man stand VOL' dem l.AJbschluss cler VertI'a'ges, ail s e:Lch da:s Vorhahen an rder Ungunst der ZeitV'eI'haltnisse zerschlug.
malschu1le, der 'e in rganzes ] alu dauert, und den 'cler ,Grosse Raot- aJls ohfigat'Û11is'c h erlclart" 'l1iaichclem el: p,roheweise -bereits ei'l1 J,ahr zu:vor Blll1geführit WOI den war. Für rdie w'el~ 1938 helsst der Grosse Ra't :erneut sahe Ahteilung findet der Krurs. in e~lllÏg~ And:l\Ungen im R1eglement gut, ~~al ti~lalch ,i m GoHège St~-Marie sta/H, dIe sl'c h WlIeder 'auE ,die .L-1J A!U'f l nalffiefur che deut'Sche ln 6it1en im neuen prüftungen heûehen. Dies e waren inKn:&bel1-Primar.schuUl,aus. Diesel' Vorder T,art von jeher eine do~-"nenvoHe kul'..s wirr d 1940 ŒU die N 011ma!loscl1IUŒe Angdegenheit gewese'l1. Der Numerus einhez'o gen, 'so da's8 di:e:se nun vie,r clausus eIÙa'Ubte nul' eine seth:l' ,b e] ,ahrgange ûihlt. Die welsehe V:Ol'. S'chl'ankte Aufnahme. Da ,s ich 'aohel' hel'(7itungskJasse hIeiht ,ads fakudtati'V'e ailtlj~hrlic~l eine sta.ttJHche Anzahf junInstitution bestehen, wahrend sich ger Kanchdarten für die Normal1 sohule che SchÜ'ler aus dem Obel'w,alHs ,i mmeldeten, musste oftt in ziemHch m'e r 'll1ehr ,in den Sekunc1a'rsohullen dra'stis:cher Weise 'alli>geschieden vverh~w. rin~ K,oHegium '''o.n Brig auf 1 den. Die einf adlste 'Und saouherste Art che AUifnahmeprüfUlllg vOl,hereit:en S'chi'e n. !die einer Au' f n Ml ln' .. f . epQ'u ung trot~dem ailloch das Reglement VÜ'l: zu seIn, ln ,d'e r sl ch ,die I{jandircl:aten 19'38 l,~eill': 'al1del'e V orhereitung für üher io11r Wi's sen und indirekt aucih den E.lU1111t'1 ins Lehrel"seminar aJs üher ihl'e Bega.bung ausweise!l1 kon n die ahgeschI'Ossell'e Pl1Ïm ars ohulbiJten. Hm jedoch nÎlcht einzig und fOl'del11. Kandidaten ohne Sedrung aUein auf ein Exa'm en mit aU seinen kundarr s'chulbil<dung sind ,he'Ute jeunvermeidlichen TÜtcken abzus't eUen doch nul' noch 'Bine Â.usnahme. wUl'de das el~ste Tl'Ïmester VŒn 'M't e; AJm 116. N o.,"emheT 1946 genehmigte Reglement aIs 'P l'ohezeit bezeiehnet der 'Gl'o'sse Rat - e~n nenes Gesetz üher néllch ,del'en A:h'lauf die Professoren~ das Pri~ar- und. Hraush arltu'l1gsschu1_ konferenz endgültig zu }Jefinlden v\liBSen, lU ,dem 'a u'c h lelie gesetzJ1 icheu l~a,t;1'e, wer flir !den 'L elnerberuf geBestiommungen wJer Idie NomnaJel'~net und wer dafür un'geeignet sei. schule entJhahen sind (XVrI. I(apiterJ., ~Iese ProhezoeJit war nie :l'eeht p-opuArt. 123-1130). Bas Gesetz wurde am laI'. .Aus versHmcllichen Gründen galt 2'2. ]uni '1,947 "'om "l7: 'l k • v'o 'angenOlll11lnen es 'aIs ehrenhaf.ter, nadl hestandener ~lond am 12. Marz 194'8 vom Staratrsrat PrÜJf,ung inf,oŒge des Numerus -clausus ln K,ralft gesetzt. Dieses Gesertz, das üherhaupt moht ins LehrerseIJ.nina.r hedeutend l~ürzer 'geLia' s st lS . t al s s'eHle . l' élIufgenO'lumen lVlOl11den zu sein, aIs V 011ganger, ve11fÜJg,t in Art. :1124: na:ehtraglich 'all,s ungeei@net Wlieder «Dauer und Leluprogramm ders'eJentlassen zu werclen. Die Pl'o'h ez'e i,t hen (Id er Nonn al1schu'len) sind in wlI'd dahe:r durch da.s Reglement faldem Reglement üher die Normalleu gelassen. An ihre Stelle kom'lnt schu' I~n ,fiestgel'e gt ». Ms so:1chtesgih eiu Vorhereitung,skul'S ,f,ür ,die Nor11'o.eh 1111'1ner jenes vou 1907 mit den l
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ModifikartJionen von '19314 und 19'38. Auch d,(llS Lelll'progr,amm iSit seit J93S niéht meJhr tUeu herausgekomm'e n. Mit ,dem gephnten Neuhau des Lehrer.semina'Œ soM die N omnailS'chule elin . nenes Stla tut edlalten, das tinshesonrclere eine VieI,la'l1~eI'umg auf fünf }ahre v'oreieihrt und 'Worin aIs Aurf'llIàhnl'ehe:dingung 'e ine zweijahrige Sek.undM1sc:hule 'g efol'dert wird. Um einerseitos das LehreI'semimla r ,d en sich arnderhden Z,eitmnstanden anzurp'ass'e n und mn an del'seits die notigen ETE aJ1rungen für ,d ie Neuf assung des RegiLeul'entes und des Lehrrp rogr,a'lnlues' zn S'allnaneJ]n, sind !in den letz.l'en Jarhlien 've:t~schiBdene Àndel'lUngen .vol'g.enommen wOl,den. ISo wul~den sukzessi1ve die veflsohliedell'eu Ktwse für Wel'kunten:i'dhtt eÏngefrüh-rt : hn zweiten Jahrgang Cartonnalge, F,lie!chtarbeiif:en UIl!d Le:del1al'beit, ,i'm d'l:lÎ,ttten Hal~arheit, inl vi'ertJen MetJaHart~beit. AMe ,diese I(u'l1Se betragen zw,e i W 0chenstunclen. Der 'F remdsprachuntel'l,i'c ht erfuhr eine UlTiigestJal'llng in clem Sinllle, da,ss ilh m inl 'e11s>ten J,ahrgang -5 W'o chenstunden z.ugerteih wurclen. M1an ging dabei von der überlegung ans, ,dassclie fiir 'V'ÏeJe v,ieilleieht einma'lige Gelregenheit, ,fl'anzosische, ,r esp. deul1JS'che Konse'l 'vation zu 'p flegen, nul' claun ge:gBhen sei, ",Tenn 'cHe jungeu Leute bereirts am End'e des el~ten ] a,h rganges in de,l' Lage se;Ï,en, sich oh'l1e ahlzu grosse Schwiel'igkei,t en -mit ihren ,a n,d ersspl'adIigen I(ao.ne11aden zu lmterha,l- _ ten. :' D:a mit wan~ a'llch die ell'gel'e -Herührung . ,m it der ,f,l'aIizosj,schen, resp·. cler cleutschren Ku!1.rtur ein gultes Stü~k er.1eichter~'t: Wrenn einmaiJ. schon -
heim Eintol1Îtt ,i ns liehrers'emrinar zw-e:i J'a'h re Frem:clspl'achuntenu.aht ,v orausgesetzt wel,clen Iclürfen, wiI'd dje~s unser Bemühen noch um ein Betrachtliehles el1leiahtel'n. Dire padagogisc:hen nis~ipHnen wel,den erst vom zweirten J,al1l1gang am unt'e niichtet, es steh'e n rihne.n ,alber dl~ei sta.tJt WlÎe hiosher nul' zwei W ochenstJunclen zur Verfügung. Dahé!i wircl Im it cler Psycholog'i e ~ego~lnen ah .aer Gl'u'l1dla'ge fiir Paaa'l?iogik und Metnoclik. Dank cleln Entgegenk_ol1uIl'en ,d er sta.d.1lischen SchUilhehol'den konnte ,auoh clie pl'akitisohe Aushildung hesser alU'sgel?élIut werclen. Die SlchüJler ,d res vier:ten J ahrgangs lhahen mun ZutJriu zu raŒlen ,cleutschspleJohen:den IGass'eoll der Stadt. J ecler K1a'lldiclat rhrat clia:mit die Mog.Hchlœit, minJclestens aille zweJ:Î W o oh en eine Prohelektilo n zu haŒten. Hinzu kommt noch das Pl'akitikum: dl'ei W'oCihen in Sitten und clrei Wochen in eÎll1'er DOl~f:schulle. b 'a in den letz't en Jlahl~en der viel,te J ahrgang infdlge ,des 'e mpfindHchen 'Lehrermangds das IL ehr.erseminar zn Allerhei'li.gen verla'ssen musste, konnrte dieser l'e tzte TeH cler 'Prak.rt:iJschen Ausbil· clu'llg nur in hesohrauktem Masse ZUT Ausführung gelJaIllgen. Auch rÎ'l11 Internats1leben ,hart 'es manche Â!J.lIclel'Utlllg gegehen. ner Betl,ieh ist gegenüber friiheren ZelÎteu gelockevt wO'l,den, so d,a'S's :die Kanldidaten ihr VedulltJen ,m ehr 'a uf ihre eigene Verantwo'r tung arhsteillen mfusen. AI,l elid'ill'gs setzen die gegenwa,rtig'e n Vrerha.JtmrÎsse diesen Bestrebungen nllanche Grenzen. In clen ~eizten Jahren Ih at cHe Legio M,ari'a e 'Îm Le:hrerseminar EingaIl'g ge,f,unclen. -Es
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eXiistJieren das'e1bst gegenwaii:ilg viel' Prrarsi:di'a. nie deultS'dhe Abllei'lunrg blesJotZif: 'e ine Sek.J:rÏ'On der ka.t h, JungmamnS'ohaft. Elu «CerdJ.e» vere:inigt bei ·der welrsche:n AbteiJam g j'Bue Schii'ler, Id ie sila h !bes'Onders füt, Film, Trheater und ,L itel1aitJUr interessieren, Dire SitJa.rke Zuna'h'me dle r Sch ülerz,a llll, ' - 'dars Lehrersemrinar hat in den letZft'en vi'e r Jlalh l'en seime Bestalfllde nalhe'~u V'erd'Olp rpelrt - brachte es mit sri/ch, dass rdri'e Selninraristen in mehrere Srtudiel'sa:1e illnd in viele k~eine Sohla,f.sa'l'e ' aUl~gete:ih werrden lUillssren. Die al,t e Erfaihrung, da'8's rg erra de di.e gutJen Sohiller ,c ine stI'affe DiszipHn im Studiel'sararl nioht nUL" begrüssen, sonde:rn 'g eradezu ved.angen, WUl,.Œe hei di'erser rAurfiIock'eruTIlg in unzwe:ideutrirger Wieris'el' wiede'l' he:Sitati/grf:. Die
schne'Hen und ·b eque:men Vrerbinldungen, dire der '1l1Jo:dem:e Vierkehr geschaffen hat, hIliehen m,oht oooe Einwirkung auf d/as rJin t::ernat. Den Sdhülem i'Srt ·die MogJÏ/c1hkeit ge'hotte:n, ungefahr jecleu ddt·tlen S onnttarg naldh RaU'se zu gehe:n ; Idall1ltÎt soU in ers'trer Linie die Vierwurrz·eJ1ung mit dem Ea.ternhaus und der Kon/tia!krf: ,m it deI.' engern He:imalt ~efofldert weIidern. Di'es sind nu'!' einige von den .Andel'ungen, -di:e 'd i'e IetZ'tJen ].a/h l'e mllit 'si'Cth g·ehl1acht ha,b en. AlI diese Neuel'!Umgen herreichel'l1 uns 'targli.dh mit neuell1 Erftahrunge:n, die nmwendig sind, um für daiS nelllg'e lphnte Lehversemina:r ein Reglement alU,[zrtllSrtetlrl en, das m 'c ht nul' lU'Ode'r n, sonrdern VOl' aHean erziellerÏrsch l'iohtJig ist.
PRAKTISCHER LEBENDIGE
Ausdruckspflege auf der Oberstufe Sr. Loyolra ZUMTAUGWALD
· sell!b' er W'enn wir o,flf,enren S Inn 'a uch für uurs ., auf hahen, el~tarpp'el1 wH.' uns ,i mau:e'l.' Wl'erdel !!ÙeidI:e ,Wori~er und Satzwenldullig.en. D~s C" :Cll rd,el'a'r t rin uns /einni:slllen, das~ W111' 10 Ctann '.xl .. h N'oht UIliS ila'c herlriche Beiwo1~ter la ngewo nen. ,1 Tr~ " ld k' e nnt lerine Spl~adlllOt, d nul' ·as 1J.'\..'.ili hauch . . l'd wu' etl· '00 IdaI"U11lter /Und 'suchen oftriilil :erl\SS dlie nach .erin'em 'trmf.e.nrdren AU5'drUlclc. W Schu:lre drire s·er Ausd'r ucksno1t Ihe.g·egn'e n, krann sire d ·as Id ur,ch ,erime lel~gi:erblÏ:ge AUIS.drwoklSpfileg'e. In ,dli eser 'wlh~d ein re,ic-her WOI1ffi.cll.a'Î.z ~ersamm.eJ:t, Sratzwre ndung·en 'Wler,den m.eich~11l' h 'e Gramma'Î'Ï! k wü,d '~eubt, si,eDt, pna1{j!rnsc , . k/Urz oO1esa~t : dats Spra.chg.efühl wmd beW1UlS<st fl E" ' hesond'el'e Not .k,emut de'!.' g~ . egt. . lme T.I 'r k'eri,bsSchü1I'e r im Mla'n~ell ,an 'tl~erftf.enldleAl. atug • 'er K i's t S'lr n dl -.in 'l.ltllId WOl'~e.rn. Dol.erse ,e,woen ~ .. der r
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RESUME DE L'HISTOIRE DE L'ECOLE NORMALE L'Ecole Normale a ouven ses pm·tes au début de janvi,,' 1876. Après les grandes difficultés qui ont précédé sa fondation, Son histoire ne cannait, dans la suite, rien de sensationnel. On peut, par contre, constater un développement continu et tranquille, mais d'autant plus fructueu::l.:.
Sous le di"cto,"t de Monsiew' Georges Hopfne, 0876-1899), l'Ecole Nom,ale et le Collège
s'établissent dans le bâtiment consrt ruit pOur eux en 1892, au Nord de la Planta.
Sous le directm'at de Monsieur Antnine Murat 0900.1908), la durée de l'Ecole Normale eSl portée àde31907. ans (1903), disposüion qui devient définitive par son introduction dans la 'l oi scolaire
Le long directorat de Mo""ieur Alli",., Hoeh 11908.1934) se caractérise par Un développement
continu.plus En tard. '1910, sort . le Règlement des I<:coles Nor"'<lles, suivi du Plan d'études, quelques années
celu~ci
Le successew: de Monsieur Hoeh, Monsieur Bernard Schenkel de Sion, meurt peu api'ès sa cependant aban.
nomination. C'"" au Monsieur Mudry donne la direction bOllt de César deux ans déjà. de Nax qui lui succède;
Sous le directorat de Monsieur l'abbé Louis Boucard 0937-1954), la durée de l'Ecole Normale est à nouveau prolongée d'une année. Le programme des études est étendu: en particulier,
on introduit un · Cours de travaux manuels (cartonnage, travail sur bois),
Aujourd'hui, l'Ecole lVormale se trouve à la veille d'une nouvelle étape importante. Une co....,. truction nouvelle, qui doit pouvoir répondre à toutes les exigences, est déjà concédée. En ce moment même, on travaille activement aux plans. Mais il s'agit aussi d'envisager Règlement
et Programme dans un esprit renouvelé, car lors de son entrée dans les nouveaux locaux, l'Ecole Norm.ale va recevoir un nou"eau Statut. En vue de rassembler les expériences nécessaires, int"oduit darnièrement certai.., changements dans le programme d'études et dans la vieon de al'internat, -
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SCHULE
hahen ! » loh 'gll'alu he d..as'5 Ausdrru cks's'CJhwlung ,gerade
w~eib h den . . l'aJUC
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des :~rm·flend,en TalligiLeritswol'ters zw: Hau'P~~.. Hi"'r 'l iegt dlle fgab e Il1Ia'c hen lllUlss·en. au af,t und Wrül~ze .anser.er S pl1a he' Kl1 c , hier [iir 1e gits auch unsere .grÛ'sste Spm:ohrh'eAnrmull'g, ~iIlle ,cht» ai1~es «,goot », ail:les «~It », « « 'ma sind» 'Und « 'tut ». Sc'Ilon ISte'hen IWÛr mtlltlten . , . el' Siprachll ichen UnlYehoM!enhelt. iDa 111 • erm berwusst d.en Ausd,r uck pf.1.egen h ellS's t ,ers . en na'ch TIJ.'.effred'lldem, dl\.wch H erl'srSll'ges Such ,. , G enaiU.~m, " D,el' Schü:ler muss. d'e nken, l uherr'E 1eg·en, !"'' bwa'gen ,en , s ' , v:er~leÏrc'hen, wah 1 üh ! .L el" f,ü1rle 's'Oil cher Ausd'l'uO ~s ungen. g'J)JJt . m e . d', spiiJter ln d;er Folge ,eàullg.e Anr·egul1'gen, Ile no'c.h erweirl'ert werden. 1
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.DAS WORTFELD : BEWEGUNGEN:
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. . , W'Ûchoo .. Zedtt· Samm1le lim LaUif,e ,eaaN.ger .. 1 ter, . d'ilJe ·elne :. 1 :For~bewegung au,s d,!.'ucken W01 d ·ordn:e ,s ie in .fo.}·g.en:d:e rGruprpen. Ulll l Die MogUii:cllk,eJ~t1 Id e s G·e1lens, und zwa'l' lb ., e· . .}'aner.sam,ers, l'ascITes, ,1eri,s'es , laultelS, hindel'tes, Iz-ielilors es, tflerielMches Gehen. Wler schlLericht, rtrlÎ.prpelt, hursoht, hurnrp:elt, scM'enld·err<t, rSohlielÎte't ... ? 2 Glaner- und Fllugaln ten Id er Tlitere. 0 d,es Wras'sel1S, 3.• Bewegungen . d,el' Sohiffe.
4, Beweglwlg.en vo.n Ma's·chill'en. , 5. WOI'~er, dlie Id:en Hegmn 0 :d·er daiS Eude einer BeM"egung be.zeichnerIl,
WIE DIE LEUTE REDEN :
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., Illioh 'tro.sternd, 'V,eQ'rd l'iesslich, argerhch, al1Jgs, .. 'duMig .el'be'stürztt, Id'r ,ohernd, 'en trU'~tet, unge , h!li:ch ~ert, frolM ich, kOlpfsohÜuell11.d, VO'l'WU~S' vom, veIl"i},eg,en, zweàrf~lnd, herfal1'gen, ruhig, he>;~immt, Iha<Sl~ig,... ,. . Dana'o h ,n ichtet iS'i'c h 'arUch d ra s .Anlkund.lgungs-
WlOl<t. ,. 1œn IPralS'S'e nde a) SU'Clhe ,zu rdJ\e:s en Aus d ·r uc ,Z'elÏ'twoliter urntd AnlHisse, :z. B. : Un.g,edul. .d'~g rbl'ummM 'eIl': « W 0 nur FIfII·tZ so L teu''L. 1a'llg'e ....,. [)l t ?• » Besltürzt ,fraglle:er : «,Was f 'Ï's't ihm zug,es'tols·S 'en?» Erregt war· , eŒ' eilll : « .. , . » Hertroff.en ~est·aru:l \Sl'e: 1
« ., .. » usw. .., ab b) A'llder.e .Aaù!:ünd,i gwlgen ,fur r~.fle . 11i:i,n erii'g e :Req.e : melintoe, ,grlauhlte 'WiUlllSichte, b erh:U'!Jte te, IbraClhl'e z.um AusdlJ.'U'ck, 203-
s~e1III,te tin Adn ed'e, rhetûchtete, freu[~e stÎch da l'über, 'lÛ[e t Hl1n, hatte di,e Anslicht
sohl'a cht>et'e ,ein Sohwein; e il1'en iHla mmeJ und e[i n KaŒb f ür da's F'e s'limla.hil. _ DtÎe MUllter hack,te P ,lal1tel1lm.lcheill un[d Hornch en, Am Ho,chzeiflsliage If uhren WÜ1' wm
hiie,Lt für gut, hilelt tihm , enll~egle!ll, dais'; zWieif'eIl[lie, [s[telJ! te in F.rag,e, Il,ile s's es U11eallt,s'chied[en, o'b .... M:ein F'l'oorud Sclll'LeJb mir 1(I~eii}lle mir mü), er ' komme
n e UIl Vhr in eline r Kutsohe zur 1G'l',chie. Ms Wli'l' zUlü c.kkrumen, rfanden si'o h die Ga· 5'~e ci'll. Sie w,a ren ,i n KUbSdlle n und aaf L eitel'wa,g,en gek'o'mmen. Ms s'i e rœns iJ1l1e GliiClkwünlsch e -aus'g'esp rochen hatlJen
auif OSllern mu~h Bl"Iig. Mein Via ' ~er 11Ï:et mir, liiCh 'soJll ....
STEIGERUNG lM AUSD,RUCK :
drückt.en sie UI1!S ,e inen T,aJlrer lin d~e iHanrl llillid üb en 'e,ichil1en un s ein rHod1>zleitsg,e-
durch Zusammensetzung : bitte11kah, e.irskah Sell1l1'e~dellJd,lœlt, ,eine ls<ibirisCJhe Kahe . '
Vorworter: ur,plOtzll[i ch, üher'VolLl hoc.hans'tan:dli g, erZlIHngweilLig, tful1'k:ell1'ag'e/l : neu, koMralh'ensdl!warz.
soh enk Nruch Id em IB s'Sen isp,j·ell'lJell d~e MU'SlilŒlüen . Anf der gediul11'igen Di,elle wurde gertanzt. Wir m /a chten Ge:s,e:Ns'dl'ahs'Sipi ele : DeokleJ1dl:ehen , T,elek,e'S'5'e l, r,allen und P,fanclle11sp,ie,1Ie. IDann wm',de
Wiir S'amane/l n ', slo,1 che StelÏg'el"tLugs'W(Ülter 'Und ' b1~a'Uohen stÎle in Satz'en:
g'esungen ullid glelschu~lIk eM : « W'e nn's IÎm1111er, wenn'IS j[mIner , w enn's ,j'JuInet' so
g~ü<hendhei'sls, 'k ,o'c.healldheŒS's, Pl,sohe Hi'tZ'e, :bllÜh~'\'a'l1m .. ,
$edehit>Z'~,
t'l"0'
durch
V.ellstarkull'g'en - ,s ~ein
m~t
hli'tz -
wUlld'e,l' -
war ». E s war ei[ll Wlunderschones F ;eS>t, d,rus l~ chi:inslJe Fe's t m eJin es ILeib elliS ». a) .ErziihJ[e von e1.J1Iel' Ho c.hz ei,tsif'eJ:er, ld~le du m'>i~erlehit Illals[t.
'ha,arl'
NUN NOCH EINIG'E AUFSATZBEI5PJE.LE:
b) J e/de Erzahlung
So ko:nnten &i,e alu s A,i :b:eüsl'eithen hera'llS,~nell tel'er Splla:ehal1heilt ,setÎn . - Oel1ade d rile
zu 1P~':ak'bilSoher, w;~rtvo'li'er A1lIsdrtUck<srpHeg'e. DaIS liS't dann b es~e V~rhelS's'Brullig. kh 'WetÎse auf .d'as hin, was Idm1über tim tRJelc hœdlll'letÏJb, ul1Jten1i oht gesa[gtt wOliclen [i,s[t. E [s giJlt auch vom AU'~f,artJZ.
d) Gro SlS'mutlier zalh Jt auf : BrÜJder, Sohw,estern, Onkel, Tanten . " Sie konnl'e daf.ür allch den Sanl'mellnallnell «Ver'\vandte» gedwauchen. Wr:ie h ûss t d'er 8all11melfllaTI1'e fül' :
rf/IR ERZ;iHLEN, 1f/AS rf/IR ERLEBT HABEN
Ti sch, Stuhrl, Sc.hr.aak, Bet>t - (ür Zimm et"l'incle, AJpenveillchell, Hyazin.the _
, Gl'ossmutlJer erza'hlt, wie site Ho ohzeat lfieierte (,Au's ' « Sp11a'c he und Leben von 1Genlllue11ich. ) «Es lSind selhon lSechzig J.ahœ her », .er" ' ûi:hJL~e Gi~oS'smU'l!ter" <~aILs Gros'V'a'ter u ,'nrd ,joh Hochzeilt ,feliel' ten. nas war 'e ine Fil'Bude! "W.i,e ,w.al"l{}i'e Verwandl1s'ohaf.r und BekanntlS'chaft '.plOll1z1i-CJh ,so gro's s ~wol,dren! Bl'üd;er, Schv.~els tern, Onk,eff, T[anten, Vre[tte'm, ~a/sen, NBffel1, Niohten, Nachihanl, Ge:oharftlS'l eut-e, GrÜ's,svaflel's 1GoHe,gel1, m eJlI1e .8c:hUlUIl1eun:dinrren - aihle .wo!NJven dab ei Is ein . w'a,s war dia a[1less VOl'z.U'bel"leliteal! Oa,s Haus ' wurd e gtelstridl[en. Mein lSohwal'zes Brautldeid muss te ,'genaht wel"Clen. V.altel'
-
LEI'-
c) Gro sSI11U>Ut11iS Erûihlung hat dll'ei Atbsohl1Jüte. 1(,a>n11'slt du die Ubel1s'Cl1l1iJftoo drufiil' f'inJc1.en ?
Alufs'alizk(}lT:e ktm' IC<ann Anhall'lispunlm i" "erd'e n
,
e twas B es on;d:eres
efltha1ten. !s't d rus .b ci Gro'Ssmut>te11s ziihi1ung der Fallil ?
,,~~a~hsen , und S'~et· wtÎoo'er Anr,e,gung . iZU
a)
nlfU&S
für He'ch er , G las, T'alss'e - , f,ür Koh1e: Koks, Holz? usw.
c) Wenn Dinge erziiM,e n konnte'll ! L ruSIS e inen Rei'Se'k'Ofmer - 'eŒn ' Auto _ e.inen .ahen LehJlis'essel, einle Dorf[l,i nd,e elizahlle n.
b)
MAN ERZA'HLT, BACHTET HAT
JT/ AS MAN BEO-
Der Fuchs au! einem Raubzug. E';; dammert <s'oh on . Da Is ohnfu"t M~i'Slt,er RleJi'neke d 'en HoŒ,~falhrweg entd1rullg, findet am Forüh;;liÜckspl,atz e ine Wunslthaut, aa e.i[n eIJ11 Stück P[alpiel' etwas SchmaJz, gœi,f.t am
204-
Bach ,e,ine :l\1.a u>s,
r eg t sic.h zwischen
Holz und 'F eldüher di'e f'l,i,s~hen Ha'Sen,'Spu'pen 'runf, Ischarl1t auf d [em F eJld aUis dem MlÎst ron 'en ,f'aUlI:en Hühl1'el'klo[p f und ,s'chrlre.'Ï'oht UIll1 d,~>s 'G ut 'h e,rul11, bitS lLa1llte M.ens'c:hens1tÎmll11e n ihn V1erjagen. So 'tliwt ,el' ,i n grotS'.s'e mBo,g,a n zum D011He, lanld,et 'a m l'Btzten IH aulSe 3Utf o.em Dungp'l a'tIz 'eJi'llJe!ll :BaIlJlen fe't1ti[g,er SolmVlelÎnl~ hra'a œ vom S.clhr1alchtif'es1t, Id ,ie ,et.' herunit'et·, WiÜÙgt, und d,a~m mtUlSs er ,eil[g la!b!brolil1e n, welÎJl >eÏn kliifrf,enld'er s,ptÎtz in ,d'e n iHof hiilÜllUSfa'h rt. Am Bache s'te1l!lt 1er lfies<t, Id ,a'Ss [<He iEn'tJet} und GÜJlise wOIhJI da ,wal1en, (a!ber nÎ'Cihtt ll11'e ru' dort Isind. !Eine [eÎnzigTe M ,a us lS'oh la mit e r 1l11r:Ït v,leJ!ter Mühe laIll1 Urer noch aws. [)aml IÎSlt dlÎle Nacht hin, un~ el' 'tl'01lt d [eJIn Hooz'e zu. (Nruch lHerrri[allin Li:inlS) Der !I)i.chltelr Hermann ,L ons [<st .eü~ · Mei.s~ù in der ,He()lbruchrunig d ler TlÎeœ. W /ol'l8n merk't man dla:s IÎn dies'e'!' Ge;sd1!Ïlo hte '? An [di'ei tPJaltzen hait ,d[er DJohilier d iOO' 'F uchs beoibachtet. nal'UJm Il a'S'st ,si~h dlÎ~s'e ,GesclMohte gut in !d[l'ei AbschnÏtlle ~lUtfooi1leil. B ela:ohte b elm AhS'chreihen Id ,i[e Zeichen !
,rf/IR BESCHREIBEN :
c.
Eine neuzeitliche Küche T[l'ell1e ein tÎn d 'Î1e/S'en schnl'allen, 11i,ohlJen Rlaum. At!tles ist ihlitzb1ank und [n feNlIS'llm' Ordnung. Rec:hlis hinter die!' T IÜ'l1e ~ade;troll1~ heUbraune Ecl{!ban,k mit gtlei'chf'a rbrigem Tli<soh zu ,eine!l11 M leinen Sohmau[s ,ein. Ein hailber Me te.!- üh:er d,el' [Brunk nang'te'Îtn lSc.hmiJed'eeils:el'll1es ,Liimp~hen. An der arule:rn ;W 'a m r,anl{len e·i n plata!' Ef[euzweÎgll ein 'aUIS ~ cl,i ler Gll,a ~lilllg,el hel1aUS und h'ewegell tSich J.eilS'e IÎlnl Lufl~zug. Auf :diffin T:Î>sch ISi~eht , ~ine gefü l1te ObStls'chai1e. Die Wlelil~erifülll'1U1Tg dlies:et' ECllœ biiLdeJt Clin gll'ass'e r Schl~anl~ ~n Iges<am ter Lange. Er 1st aher uIllrel~elmas.sig und do.ch rhythmisch in v,elischÎ'e'den g,r.otS[S'e Fii'CJhrer, SchuJMad:en ul1ld Tei/llSOhra.n ke abg,estuft. In d [er SOhl"anlmrui He f.in:dle't man ,Z,W.e1 K.l.rupipruren. Oiff'll'el1 wti,r ,s ie, IS[e hell WIÎLr (las ei1
gentilicJhe EssZ>Îmmer. ner VlOrsaltzdes SchrrurlCle'S ciS't gel'ad'e in (l,el' S,Chil"'a111lkmtÎttte v'Ül,gte'ba1llt und MMet ISO eine Ar.t Tris'ch, Gegenü-ber dem Scln,ank [stehen ,in emer FOilge : Kühlsclmanlt, Iellektl'lisoher Herd lli1!d
Kes[seilchen und Ei,rri'el'. Üher die'!' g,es'a niten I<JÜ~h~J1ieJill!l'ich~tiU:l1g, ,s tehtën noch ,e li ne lt:etihe >S CihieJf;g:ebaiu tèr 'Sclualiùce l111itt SchÎleJbeïtürten. Ailil es i,slt >5 0 gœiflbar nahe. Ühei' der Tüœ elbl1idn. Til'ain Ie.j;ùen ILa'l1;tg.pl·~clwr. ' [)Ii'e Kücheil1.fee hat manohmal Lus t, [d,aiS" RadiQ a~l zUistetlllen. IG eg,enübel' [d elr Tcüœ Ille uchte[t tHe Wlamii'e' Soml'e rllll'l'lCJh 'eli'l1 grols<s'eIS Fie1,l'Slter, ge: dumpf.t d Ul',ch :hun'te IFe:ns~ei'g'Br,dinen. Übe r cl~n IF[eIllS'tell' Ih anglt lein ISCJhlic.htes, sohtnmll es HoŒzl~nmz. o,a's 'i st [eine mo:d/e rne Küche, ,in dier lSIich dlÎJe h'm1Jtij,~e Hausfl,au woM f:iihil:t. Wlir 'h BS!pre'cJl en d,en' T,extund ühel,legen, w:~s . and e r s -lausg[elch-ückt W;'el~d,etl konnte; h'em ' t>eÎ,l en 'dtÎe ,B o[l g,e ').1l1:d ',·prohi'e'!··en drum flnha'l1Jd relier Bes'Pr:edhul1!gen 'e iJ1'en 'Ilml<ern Raum tal1zurschauen und zu h e'S'pr,echen. E s kOilln:en )i.lU'ch" Mel1s'Chen iheschnÎ'elb en 'w er,d en Ben Chauffeur [r on Rad - deI' IB rtÎ!eJf,trag:er.
d. BESCHREIBUNG ElNES VORGANGES: rPie eine BuchhiiUe aus Bast angefertigt wird (aulS S pralClh e und IL eJhen) Man kauflt eiu S'tüok' BastgeweJhe, 'Legt d,a s aufgtesohtlagell'e BIU/ch da'liauf l'md lS'c hnèJidelt e in Rechtek ,zu, ,das [e:twa [20 c.m br.eÎJter und 6 cm hi:iher '&RS ,' da'~ . BUCih tÎls t.~ iDae K tanlien 'w.erd'en ,sorgifa[big ums'to dil'e~1, lin eiil er Br,eÏ-t>e 'von 1,5 iom 's cha'lf umg'elSohJarg,en und an cl er Inl1'e~l's'eite d er Buc.hhülllie mit U1llS,ichtbaren S~iohen [,estgeheft.et. Nun: .~mhl1'eÎldeJt m'arr ,eÎJn:en Futtel'<S'tof,~ , d[a zu pas, s'e nd und :b ef'elS t>igt ihn ,mit M 'e i'nren Saum[sl1ilo hen 'an rclean Buchhühl'ènwund. Zmn Sohiluss 'wel1d,e n la11 heiden Se.i.ren 6 - 8 c~ von dem IBa,sltge"w~ihe nach ,iunen ull11:g:eschl-a 2, gen und la n [d eal Ral1d'eml - .l('a nte 'atuf Kan1!~ - m ;it >eÎI~ em t.Balsitf[ad'e n 'l11'ogl1ichSlt unauffal~ lig Vierniiht. nas :ergi'b t ,d ie Tasohe für d le n o,eclwl. a) F1erl:!ige }'Jia,ch di'e~ei' ,Anl\\r~iisl,1ng , ~i'ne iBIllCh., hülle la n ! '
b) An d~es'em tB<eI~Sipi,etl 'e rlœnnst du, woranf e/S h ei elÎu'em Sachihel,ioht ,anllwmmt. !Ile~ ta'chte VIOl" ,aJl/l em, d'as'S '.el' g'ànr.1: unperson i Ilich ~ë'h~~lteil ij~t. /' ! . :~' 1 - ..
c}
Schüttstrein. Uriter .cJ:~esem 'vterls lJecken tSi'oh in ,e.igen:e n Schranken di'e v,el'lS'CJhriedenen
-
d~s L 'a d,enfra1,l!lein
205-
nu, k&nnlSlt , dieJs'en .',Saohb~l'Î'~ht ~in Erll' ebnti<sbe~icht 'Umge~talhen,
ein'e n
1\'\',el1!l.l c1u ler~ ziilh lst, 'wJ'e .du d ,il' Ise'lh s't ein'e Buchhül[l'e
I1il1!gie{,er,tigt hast, w.ek,h e SchlW1Îer'Îgkei rel1 !wI1d weJlohe F'l'leude d.ÏJr ,_dk g'Cjlun, gte~lle IArhei,t ma'chte.
1. der GesaLlll/l1eindrucl( fieS tg:ehaih ell wer,dien 111'1115IS_
r
d~hei awf,tntrten
2. druss danu Vorr,der-, rM i'ttell- und Hintergrund Ib:escm,ilehen wlm,dle u lSol\l.en. WlÏr S'lIchen treJf1fel1de A'Usd11üclœ ulm die Deta,~lles zu ,pl'agten.
Mutter backt Kuchen :
Heu Teig ,in ,d~e ,F ol'rn Iftiillen und die6'e ~n dle n '~'aokofell sohri'eJhen. 200 g' ZuoklerJ.· und il, Bi'e r !dlazuJ"üg,en. D.i,e~e M~a'~se tüchbi'g ,ri.i-Imell. D.ws ahgtewogelle Mehl UI1Jd , dlÎ'e rMi,lch lui'I?,ei'llls'chJÜlUen, ,X l~g BU/he:r ah'w.i'e~en ~lld li n id er Schûss'e l ' ,zert'lnl1l'erJ.~. na's ,~Slt alle,s dui-,cheil1laI1Jd'er: ,Wji" olidnen el'st d,en Vor,g,ang. HernaClh Ihes'dlweiJhell wll' genau, ~Y'ie d li e tMu'Hier il(tu;chen halc kt. M'Uit'tel' wi'eg,t ' X k'g- ,B'Ut.tr~r 'alh . ,$ e 2el~riihrt sire in ejJ\er Sch-ü-soS:eJl. NU/Il " .. , A~, ere , iBeschr.Bitbul1lglen: Wire nm.ln den Rua!Œack ipaokt. Wile man eil1Jetl F ,a hrmdsaMauch ,fr~Îlckt. ~in ' :S'au~ ,~j.11d ~efallilt UoSW. e. ' SJNIf; ,BILDBI{SCHREIBUNG : DaiS mU/ss ~elle11l1Jt ,WlelxIen. Gehen 'Wj~- die Anw~;sutIlg, das's
3. Aruch Idire ,Fa,d Jiung witxl tb.Bspro,chen 'lIM ühevleg,t, wm1U1ffi dj'e!se und j:elle F 'l1il'lb,enwahl. 4. Was lerrwlh"kt 'd,a~s Bi~,d in uns f.ür 'e in Ge,füJl~! und WI~l1Um ? Drie:se v,i,e'l- ,Pul1kltle 's ind le i ne k,1ed.l1Je Stütze. M~t li lmen {ühl1e ic'h ,dl~e Schüle'r ,ZW" !Ilelt1,aCJhr~ung und g,ehe ld,ann rGe!l:egenhe~t ,Z UI'
D!islkuISSIÎ'Ü'll Ul1Jd n l lchher ~lli" Nieder,sc:hdfrt.
Zur HauJpbsaeohe I]S't lU'Un wi,edrer dargreh~glt, W ,alS uns lin ul]serm Awfs'a~ZUl1Jttel'tJ:i,cht helfen kanl1. Natürl1ich ISlil11d lalhlies ,nul' Stoichp~ro.ben im Veq~lci'CJh ,zu IcLertn, wa's 's~ch ühet" AuflSHtz sagen 1i'es",~e.
PRATIQUE-,
PA RTl E
Petites industries , Outre la grande industrie, de nombreuses entreprises locàles apP?~e~t_ u:n peu d'ai'sance dans nos vill'a 'ges. " ' L,a fabrique de conserv~s Florval de Saxon ~raite de grandes qu'antités d-e fruits et légumes. Il existe des fabriques de pâtes à M,a 'iiigny et à Brigue. les fabriques de drap ,de Sion et de B'a gnes jouissent d'une .'réputation méritée 'i cette dernière a passé par des cris'e's successive's. . ' '" Da'ns la région de Sion et surtout dans les environs de Vouvfy, ,.on, 'èultive le ' tabac apprêté dans la fabrique de tabacs et cigares de Sion. Les fcibriques de ,m.e'u'- , bles de Naters et de Sion s'effo'rcent de créer ,un style quii s'adalpte à 'nos cons~ tructions. Dans les va,llées d'Hérens, d'Anniviers et de Saas on .s'occupe de la boissellerie ou de la sculp,ture sur bois i ma,is ce ne s'ont que des o'ocupàtion's alcces- ' soires. A St-Martin, on confectionne des cOlstumes pour l'armée. ~ , Les fabriques de pierres fines, de savon, les ateliers mécéJiilques de MontheYi la fabrique ,de carton de VO'uvry; la fonderie d'Ardon; l'a fabrique d'emballages de Vernayaz, la fabrique de bois aggloméré ,de St-M:a1urice, sOnt plus imiportante,s:' A Vol lèges, à l'sérables, à SailVlan , à Fully, on s'occupe d'horlogerie, tandis qu'ô' St-Nicol'as on fabrique des appareils électriques. Les imprimeries de Monthey, de St-Maurice, de Martigny, de Sion, de Sierre, de Viège, de Brigue et de Naters puhlient les journaux du canton. La Société de reche'rches économiques fait un grand effort pour dévelq'~Qer l'induskie en Valais. Les techniciens nous manquent encore.
L'industrie hôtelière
~OUT
POUR LES ECOLES
CAHIERS CARNETS 1
DQSS,I,ERS PA,p.ETeR 1E '
E_~_G_R_O_S______I
____,__________________________________P_A_P_I,E_RS__ -
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Autrefois, on avait peur de la monta'gne : on I-a di5'Clit hantée. Les voyageurs qui l'e pouViaient s'en détournaient. Il n'en est pos de même 'aujourd'hui et Ièf1owe : des touristes a'ccourt à la conquête des Alpes. Nos fiers sommets, d'où dèscendent de mragh'ifiques coulées de 'glace, sont à l'origine de toutes nos stations d'étrangers. , A tout seigneur, tout honn'eur. ZermaH, dominé par le Cervin, à la silhouette connue de tous, demeure la perle des stations -a'lpeS'tres. Dans la vallée" Saas-~ée . connaît des admirateurs tout aussi fervents. Là ' population 'du VaL 'd'Anniviers s'enorgueillit de Zinal, de Grimentz, de S:t-Luc et de Chandolin. Dans le val , d'Hérens, E'volène, Arolla et les Haudères ont a'ussi une clientèle' fidè~e. Les :Sédu- ' ,nois passent l'été aux Mayens de S'ion. L'Entrelmont a C'hampex et le:Vcfl Ferret; ' la \/Iallée de Bagnes, Verbier, Fionnay et Mauvoisin; dans la y:allée du Trient se succèdent Salvan, le's Marécottes, Finhaut et Trient. De Monthey, par le M~C-M. on : atteint Champéry ,au pied des Dents du Midi, et Morgins, ,à là 'porte de .la Savoie . . Montana est une s,~ation climatique de 1er ordre et Loèche-I~s-~ains possède des ' sources therma'ies réputées et un sanarorirum pOlur ' r:hümati's',ants.' ,Gle'tsch -a~v' iond ' de la V1allée de Conche's s'éta'ie fa'ce au gl'a cier' du Rhône:. ,Le. Uitschenta,i est égale .. ' ment apprécié des touristes. Tanay, Chemin, 8érisal, Riederalp, 8elalp, sont connus ; depuis longtemps. -
207-
QUESTIONS '
~Çt
Cite une fabrique en Valais où l'on met en conserve les 1 la viande? égumes, les fruits, Où y a-t-il des fabriques de pâtes alimentaires? Quelle est la manufacture"de tabacs et cigares du canton 2 . ~ 'D'où reçoit-:.ellè le tbbac ? . . Où y à-t-il des fabriqu'es 'de drap? Où fabrique-t-on les pierre ( 1 ' 1 ',. l'horlogerie? , s Ines, e s'a von, es ap/pareds electnques, de , Que f,abri.que-t-on dans les localités suivantes: à Monthey à Vou ' S' a Noters, a EVlonna~, à Vo'IIèges ? ' vry, a Ion, , Où s'occu'pe-t-on de boissellerie et de sculpture? R~che~chet.oute~ '. les industries de.ta commune, .fnême les plus petites. Ou ex~ste-,t-d une fond~rie ? Une fabrique d'emballages?
vigne
La vigne était connue chez nous déjà à l'époque romaine. Le . Valaisan l n'a cessé d'en développer la culture, alors que partout ailleurs le' vignoble est en régression. Mais la production varie beaucoup d'une année à l'a'utre ; elle Cl été de 38600000 1itres en 1951 : année record, dont 85 '% de blanc. Afin d'assurer l'encava.g e et l'écoulement des vins, les vignerons ont constitué la Fédéra'tion des Producteurs de vin i ils ont construit des caves à Sion, à Sierre, à Leytron, à Ardon, à Granges, b St-Léonard, à Charrat, 'etc. L'effort des marchands de vin mérite aussi d'être signalé. Dans le bu,t de déterminer les pl'ants qui conviennent le mie'ux chez nO'us, l'Et'a t du Valais a créé à Leytron un grand vignobl.e d'essai. Notre cant'on gagne à cultiver les spécialités: ,dôle, ermitage, ' humagne, malvoisie, iohannisberg, amign,e, petite arvine, et le rouge d'unéco'ulement plus facile. Néanmoins le fendant domine; c'est le vin de. commerce par e)(cellence. On cultive la vigne sur les coteaux de la rive droae du Rhône, de Salquenen à Fully, notamment dans les cenlTes de Sierre, de Sion, de Conthey, de Vétroz, d'Ardon, de Chamoson, de Leytron, de Fully. Sur la rive gauche l'important vignoble de May:tigny fournit le Lamarque, et le Coquimpey. Bramois, Saxon, Charrat, Monthey, les iEvouettes orlt un vignoble de moindre importance. Enfin, dans les vallées latérales on cu,l,tive la vigne à Visperterminen, à plus de 1000 mètres d'altitude" à Bovernier~ à V<;>lIèges.
QUESTIONS Arboriculture Qu'est-ce qui attire les ét'rangers chez nous? Qu'est-ce qui f.ait la bea'uté de Zermatt, du Gornergrat ? , D~ns ~uelle vallée se trouve Zermatt? Comment s'y rend-on? . CIte 3 stations d'étrangers dans le distrid de Monthey· 3 dans la vallée du Tnent,2 dàns celle de Bagnes. " , ':, D~~s qu~1 district, se trouve Champex ? Quelles, gorges y a-t-il non loin de là ? _' D.. ou rnonte-t-on a Champex ?', ' Nomme 3 stations d'étrangers du val d'Hérens ; '4 du val d'Anniviers. ' ' Quelle, est là station climatique du distrid de Sierre ? '" D~ms I~ district d~ Viège, quelle est l'a riva,le de Zermatt? .' Nomme ,une station réputée par ses eaux thermales. ,,' RhC~te 'un~ station d~étfiangers sur la , route du Simplon; une autre à la source d, U ,o ne; une autre pres du g'lacier d'Aletsch. ' "
:~le' t:,'sc, C,:Ohm~Len~ ~ Ph'e'lJtl~o~B's~ re~dre_ âFirihaut, 'à a oec e- es- alns 9 ', " ,. ~~ '
,
D~s,~in~ i~ , cbrte
Champex, à Montana"ô Zerm'att 'a' '--
.
.
des st<atio'ns hôtelièrè~' du Valais. :. Collectionne des vues des différentes stations d'ét'rangers. -
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,
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.
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l-'.acole d'agriculture de Châteauneuf a grandement contribué au déve,loppement ,de notre verger fruitier. Comme pour la vigne, le sO'I et le climat donnent aux fruits leur saveur et leur coloration. C'est pour cette raison que nos produits ont conquis leur place sur le marché. De' Sierre èi Martigny, la plaine du Rhône est un immense verger. Mais les fruits qui mûrissent sur le coteau se conservent mieux encore. La récolte record de 1956 a donné 19500000 kg de pommes, dont 14000000 de Canada et 9545000 kg de poires dont 4600 000 de William. La délicieuse cmwcb mûrit jusqu'à 1000 mètres d'altitude. Bramoï.s, Sion, Vex, Fully, Martigny, Con'I-he\' cOll'Stituent ses centres de prédilection i elle s'exporte en France. L'abricotier réussit sur la rive gauche du Rhône, surtoUt à Saxon et à Charrtû. La récolte de 1953 est éval'uée à 5000000 de kg. Saxon a expédié jusqu'à 100 wagons d'abricots en un seul jour! La poire beurrée William si, délicate prospère dans la région de Sion et dans les terrains assainis de Leytron, de Sqillon, de Saxon, de Fully. Le Va'iais cenlral cultive a'ussi la pêche ver/outée i, dans la région de Sierre on trouve le prun~autier. Les pommiers, les cerisiers, les pruniers, crois-$re nt jusqu'à 1500 mètres d'altitude, mai,s le'urs fruits 'n'ont aucune valeur commerciale. Pour conserver les fruits on a construit un frigorifique en g'a re de Charrat. L'écoulement de la récolte est parfois difficile. Efforçons~no'us de vendre des fruits de choix triés avec soin et mangeons-'en beaucoup. ' -
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QUESTIONS
COURS COMPLEMENTAI~ES CENTRALISES
La superficie du vignoble en Valais est-elle en augmentation ou en diminution ? Et ailleurs? Combien le Vdais . a-t-il produit de litres de blanc en 1951 ? Où a-t-on construit des caves coolpératives ? Pourquoi la vigne es,t-elle cu'ltivée 'surtout sur l'a rive droite du Rhône? Où la cultive-t-on égol,ement s'ur l'a rive gauche? Quels sont les principaux ennemis de l'a vigne? Quels sont les principaux centres viticole'S du canton? Pourquoi greffe-t-on l'a vigne s'ur pl'ant américain? Pourquoi +a sQufre-t-on .? Pourquoi la sulfate-t-on ? OÙ 'et pourquoi· le Va'lais a-t-il créé un vigno,ble d'essai? Quelles sont les V'a'riétés qui convienn1ent a,u Va'iais ? Qu'el est le plant com-merôal ' par excellence? Dans quelles va.llées l'aMra,les cUlltive-t-on la vigne? Que sais-tu du vignohle de Visiperterminen ? Quel/es sont les spécia,lités du vignoble de M'Or,tigny ? Les vins qui mûrissent à Fully, à Saillon, à Leytron, ont-ils plus d'alcool que ce'lJX de Charrat, de Saxon, ,des EVQ.uettes ? Explique.
QUESTIONS Comment l'éco,le ' d'agriculture de Châteauneuf a-t-elle contribué au développemen't de nofre verger fruitier? , :" Qi/e'st-,çe qüi don.ne au~ fruits valaisans leur saveu'r èt leur co'fo'ris ? . Po'ùrquo'i les fruits du Vallais sont-ils réputes? Où la plaine du Rhôn.e es,t-eHe 'un immense ve'rger ? ICite 'que,lqU'es Vlariétés de pommes très appréciées. Dans qu,e"IIes communes cultive-t-'On surtout la canada? Combien de wagons de 10 tonnes de 'pommes, de poires a produit la récolte de 1956,? , . S'u'r 'queHe 'rive du Rhône ,l'abfi.cotie'r est-il cultivé? Dans qu;elles communes en ? . .,
particu"/i~r.
. Jus'q u'à qu'elle altitude ' cultive-t-on les a'rbres fruitiers pou ~ le commerce? QU"a-t-on construit pour conserver les fruits? Le Valais' doit~ïbproduire des fruits à cidre? Explique. Comm~nt dQit-en procéder pour l,a cueilletrte--des fr'uits ? pour leur emballa'g'e ? Où exi'ste-t-il ~lJe,fabrique d'emba"'ages ? ' Quels traitem.e.nts fa.it:-9:":l :s;ubir .9px arbr~~: fruitie:s ? Mangeons des fruits, il.s· sont riches en vitqm.ines. ' -
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R. ARB6LLAY, di,recteur de's Cours complémentaires centralHsés, Sierre
SIXIEME PARTIE
Eltahlü,s'e z : 1. La ,letlh,e de \Voiture PV, 2. lia facture rédigée par la FVPL, Sion, 3. Ile bUl1ll:elJin d'e .versement alV'ec annollation die 1',elS'c omp.t;e au venso du cou-
COMPT ABILITE V ()'Us aV'BZ f'alut déJfollloer 'lIn Itenra,i n d ie 14 800 m 2 'à h pelLe méc,a.n ique ,et voms l'avez mis en cu'ltJlU~e. Oes U1WVia:ux 'Ont nécess<ité Iles Id épelllsie s \')uivan~e's :
pOllo
Leçon 3 3. M i'se en culture La mi's e 'e n loulture a été fla ite rpar vo:b:'e flr ère Iq ui faotur,e : 8 novemhre. Tl~n!Sportdes engl',alus 30 fI'. 9 Hov,embre. tDépil~C;elIJlIBJlIt d ie s terJ.'les 27 fil'. 10, 11, 12 JlIovemooe 2,5 h. pour ép'lU'lIdage dels e11~ra,ilS let IS'Bi'glLe il Ifr. '2.50 'Plus 3 X % pour impôt o:u,yl~i'er let Cai\')ls e 'd e compensabion 13 no.v,emblie. Heruag,e au tl'adeur 12 h. il fil'. 18.-;- :l'heW1e. V.ous ipa'y,e z ~el~l'e faorure comme . 8'lllh: un ,a'c ompte 4 :e fil'. 200.~ à ,s a P.I.1é1sBnJllaIlion et ffe s~,d'e 'lle 28 novembre Etl'abliSisez : 1. La flaCItUre de vOltre· fll'ère, , 2. ' !l el"eQu .,de J'aoo!Illipite Ide Ifr. 200.-, 3. l'a quiHanc,e ,pOUl' l'e soldte,
Leçon
1. Défoncement L',ent,r,eptise Id e defonc:emellit lA. IEta'l',r 'als à Gmng,eg VOuiS fa'CtUl~e 148 h. Id e pelhle méoanuque à fl'. 27.-, parliioLpalliÏon au délpllacement ifr: 50.,--. MaJin-d'œ'lllv,œ pour lü",ehl:elJnent 148 h. là fr. 2.50 'P'LuS 3 X % pour lia1'1pôt uU\V1Dier etoruisse de ~omtpetll ,s atli on. Vous payez cene ftalo rure pm' !Ill,a nd'a t pos,tlall EllalhlÏlSis'e z : . 1. ·lJa fucture t1Jeille ·qu'elle VQUIS a éllé adl~esS'ée, (I,atée du 5 l~()vembre 2. Ile !Ill'alnd'a,t postall, tax,e là ,y·oltl'e cha,r 'g e, avec ,m ention ISUl' 1e coupon de l'a d'Bs,tJination d:u montt,a'l1t.
Leçon '4
Loçon 2 2. Achat d'engrais et de semences La Féld él'a'ti on lVIa'lais'all1ne dies product'eUl\5 die but à Sion vous a leXipédJé en tPV ~ot;re O',aœ ~t ,factu11é le 7 tllO'V1eŒnbre '
i550 kg ,E ng'l ms org1allHque Ma·r lligny à fr. 32,50 Iles 100 l{!g, av,ec escompte · 2 % !œans h~js 1~ JOU/l'S, Sei'g,le Pe;}ç;:,tus 270 l{!g là ,f,r . 70,50 les 100 IClg, Icha 2,25. % sur les doox 'P110dwits, 3 toiles à f :r . 2.la pièce. Vous payez >CIe !Ill'o ntant d'a m .Leis dela:Ls au c. ch. pOiStalllX II c 400 Sion
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4. A combien vous reviennent t~us c~s da. vaux? EtaibLissez: comptte réC!alpiJtUJl.a tif. Clals sifioatioo d·es d'o-cumen.t s compttabtles .
SEPTIEME 'PARTIE DROITS , USU.E,LS Leçon 1 'Mode d'a'cqui~ition du' s'oi . 1. Ocoùpa·tlion
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~;·
2. Pl'escriptJÏon aoquisitlwe·. 10 ans Ipro-p11iéta~1'e Is ans insoription, s'a ns êtr,e gêné Id ans Il,a jouiss'anC'e d ie bonlJ1e f()li 30 'a ns d:e jOIU!Î1ssanoedle Ib onne foi, poss·i;bi>lité d'exig'e1' l'tins.cr'Ïtpllion ,au iReg~ls lt.re fonoi'er ,à son n0111 3. Contrats authentiques: te.stamenrt, rp'a cte succeSisorl~l,. ,alc~e· . 'd 'achat, échaug.e, par-.. tage.
4, . EXipropôa·t.ioll: ckoiJt C].e1S pouvod'l"s puMics pour 'oaUls,e d'Ul'iilüé pUlbŒ,ique, d'uue société en VUe d'uÜ~üté purMri'q ue (fo'l 'ce hy,dl'arulli que)
l)roit, du - proP;·i~taire. .' 1. de ,disposer (vendre, échang'e1', amél,iolr er) 2. die jouir ,(lsUl1[1ace, 15008"50,1, pM'tJÏ'e <aiéri:enne) 3. de d&f'eIlJdre 's a .p liolp riré té (,dommrag'e , occ'l1Jp'a,tio.n, prrotlelction) Mali s ~e .p r.oprriétlali re n'est pas le maître absolu CIre son soa.
Limites au droit de propriété L. , maltédeJllIes: il Ja surf'a oe, aux cOl-rliil1's à wa. ,pro'~o'l1dèur (,concessions mines) à la ' p·M··l1Ïe aérienne (lilgne<s ' dtiver-ses: haute tension, 't&l'éphone, e.tc.) 2. jùridiques' : 'a) convientionn:eillles (us u6Juri t, hYPolthèque) ..h) liégla·les. 1. dliO!Ït dre ,p néemrpltion 2. ci.'I1te11dri.c.tJiI01l ·dle morc.ru,lement 3. 'LÎ1rnite rdre voci.sirn'a g,e 4. "exprolp riation ('ent'i'e r déd0111mag,ement) 5. drévlesl1Ï·rnre obH,g'atoiJr,e (ind,eml1lÏltJés) L'albandon d,e.s tel'tl.1e<s doci.;t êtœ nota'lùé. PU1~ti'és intégrantes d'un bien-fonds 1, Les ~ons,tl'luCll1Ï ons 2, rL es {ilan't es 'Ca11bres,' ·Viigne:s, ·'e,tc.) 3.6·oul'l(~OO, . à . 'cü9lldri'lÛ!oil qu'·eJhles ne solÎent ,p as ŒP téoo prus has 4. VeiS d.roits de gal~e lelt ,d'hYPol!hè;qwe s'étendent .aurs·s i ,au hi'en.{fonds Perte du droif'de propriété ': 1. pa,r 'COJ1lu'at (v,enfe, don, etc.) 2, pal' ,p erbe Id e rl'i1'!l'm~uhh~ «ébou~ement, glissement)
), piu: .,U]bam:loll" rd le fLa p,rop11ilé~é ,pal' dédIal~at;ion au Re:gci.'Stl',e ~ol1loi,er 4" p·ar eXlp1101prJ'al\Ji-oill
N, rB , -
Les glLi'ss'e!mel1ll!s de t'ffl'l'<Uli n ne 1110di{ri·ent pas ILes IlimiJ1es ,dIes IÏrmmeuhŒ'e1S, Le8 rf;eil'J:·es util! is'a M'e s qui se fl()'l~l11'el1Jt dans ~'es régiqns Isans maÎ'lJr,e par alluvions, !l'lfflllbilla ils, ghs'sBl11enl1S de .tem1ain, lohangementJs die cours üu de niN,eau cl'e s ,eaux, 'etc., arpllJarl1Ï,enJ1le!l1rt au 'oanton. Il le n est de 'rl11ême des ohoses sans 11laÎltrre. Low,qU'e le·s l,imites Isont :inoell1l!aines, chalq ue propl'iétarire es:t tenu, à :la r équis!ittÏon du vo'is,i n, die prêter som ooncours en vue de les If tixersoit pm: l'a 'leot~f,ioatilOn d ie s plaI1lS, soit Ipat· ILa déma11oation SUl' Je 'trel'l'-ain,
Le Ipl'opdéJtlailie Id e SOUll'ces, fonta['l1'elS ou ~:ulilsseaux n',ayant pO-UIl' ilui IaWC'llile ul~iJ,irtJé, ou peu d'u:tillité, leiSt teilm d,e Je's 'céd,er con'u',e pleine in:drern.mité pOUl' les Is ervioes d'la1il~'en tation et ,d'hydirallits 'Ou autl1es entreprIses d'inllérèt rpurhl,ic, L'eXipl'Q!priation peut êtr,e d'e mandé:e.
Conduùes d'eau Le ,p1~ürprié1<air.e est ~enu contre rérpmatÏ'on elt Iplm~a'ltahilie ,du .doml11'ag'e , de permet'tr'e ['éva!h[ils,s'e ;menlt à travel~S son f.onds, d'aoque:duos, Id le {J'11arins, d,e tuyaux d"eau, d,e g,a z, de conduli. lIe:s T,T Is oiUterrMnes IÎnré~-:ale
Bisses Les Ibi'Slses ·do'~vent êtr,e u'acéiS à une di,s.tancre du ,"oilsin IbgaŒe à a'e u!' Pil'ürf,ol1ld leuiL'.
N, B. -
Clôture, ,Chaque p'l'orpl'li&ta,iir e perwt olo'l'ie 50n fond,s IS'OU8 J:ésel'vle .de serv.Ïltuld,es inscri1Je\5 au Re~istre rfonc'1 er ou d'usage de p'l us de 30 rans, LI Is upporte J'elS fmis de dlôtUl'e de son fonds sous l~éservle d'e s règl'es ra,pp'Li1cahlle s aux olôtLu'es comlmunes , (iDèls 1 m. 50 :dIe IhautJem:, retmlÎt de la moi~ié du supplément sur lSon fond8),
el aériennes.
'Leçon 2 Ecoulement des eaux Le IWO,PlI:,i&liair.e 'e st tenu rd ,e r,eoeIVoir &Ul' s'on fO'l1Iclrs 'l e3 ,eaux ·qui 's"éicou,lern.t l1!altur.eUemen:t du rflo .nds Iswp.éir,ÏJeur (rp~'llJie, :n eige, SOrtmicre non ,captée)
Toule la gamme 1
v OIÎIsi lllS n~ peut 1l110diÎlf.rffl' (';et éoouil:emell't natUl',el au ·déou1Ï'lUlen,t d.e J"a,utlie. L"e'altI quli -s'.éoollll1e ISur le fondiS illlf.éri'e ur et qui Il ui !eslt 1l1&C'essai.r,e Ille peUlt .ê!u1e retenue que 's i eUe ,e st :in!cliÏspen's ahl,e au fond,s sUipé'l'jre ur, Aluoooll <les
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MITTEILUNGEN
COM MUN ICATIONS
AU PERSONNEL ENSEIGNANT IDES CLASSES PRIMAIRES MITTEILUNG AN DAS LEHRPERSONAL DER PRIMARSCHULEN A ~·a sui,te .d'uJlJe 'eIlt'ell1'e ~nllennel1lll'e ent·r e Oonseill d'Etat ,m Ile:s AiLminisR'tatli'Ûus CiO'mmunal1els, J·es -t11a.itelIl1lents du Ipe.nsO'nne!l ens'eigJnant iprtÏJm'a,il~e IserO'n't Vler.sés le n entier p'atl· [,E~at ·d ès le l ,el' j.al1lV~er 1959. Une tf:ac'ture sera adr.ess!é.e la ux ·oO':mmunes pO'lur ~·e ip'a i'emen't d 'e J'e!w: 'p a'N 'a vaneé'e pm' l'Etait. D'lautil1e :p art, !l1O'UIS Sali:si:S.SO'l1IS oellot'e o'ooasiO'n pO'ur inflO'l'mer Il e pelisO'IIDel enlse.ignant que le .co.ns·eill d'-ElJa,t, <Se ftOnd'a n't Is ur J.es d.éha,ts qui O'nt eu l1 ioo 'a u Gr,alld .cO'nselÏ l à ce sujet, a Id 'éoLdé, len Id 'alte du 10 ja'Iwi:el', de frixer à fI'. 480.- ~'ia.uO'caltion d'e ména,g e pO'm: l"année 1959. ~e
Le Département de l'Instruction publique
.AJuf Grunid .ei'IlBr V'e reinharung, die VO'l' kurz el1l z""is-ch en dem StRlatsl'alt :und den Gemein,den getr.off'en 'wued'e, le rhiilt daIS Lehl'Isper.slO'nrul 'a b 1. }anuaol' lLfd, J , s:ein Gehah voll'~s'ta'ndig vüm 5tarut a'll!she~ahk Für d'as aUif Idie Gmneinde entfiaHenele BetreffnlÎs W~11el ,diesen vO'm IS taat Recl1Jll!Ung Ig·e s,teu,t. tBei gleichBr Gel:eg,enh:eit br,ing,en wil' :de>m L'ehlipe11SO'l1!aJl zur K ,enntn:Îls, Id'a:s's d 'e,l' Staa-tsrat auf .Grund .el'e r Beratungen, die d-ieshezügiI.ich ,im Gro'ss'e n Rat :stlal'tgefu.nden halb en, 'rulU 10. J1anll'ar ,l f,el, .J, beschilO's'S, d·i e Haushahungszullage f.ür Id lrus Jahr 1959 au[ Fr. 480.- anzusetze-n. WlÎr 'el'sU'chen U'I11 JCellntnisJ1lahme.
Das -Erziehungsdepartement
EINKEHRTAG des KtV des Oberwallis im ST. JODERNHEIM, VISP Gl'e!ich zu ,B,e'~i<l1n d 'es neue.n JIRIhreJs, V'Om 10.-11. J.a'llUial', ha1tl!ien di,e L elhl'lerÎ1111eIl des Ohenwatl1is Id ll!S Gl,Ü'ck, im J od:el'nheim einen ~di,e'gel1'en EinJc'ehrta'g Ilui'tma'c hen ,zu dürf·e n, Unser l'ühr,i.ger VO'l .1stand O'rganlÏ.'sli lel:.te denselhen untel' .eliW'ekhen ISchwie11i>gkeliol.en, an ,einem mOgll'Lohst tallJl.en pas·send'e n !l'ei ,tpunkt ,im 'Exel1ZJitileIlharu!se JUn1Jer zukomm'CIn. W;i'e .d'e r une.r,wanteJt g,rO'sls e Erifo'l g lbew·&s't, hat ,e r Id .amÎlt ill11s SolmVlal'~e geltl1O'flfen: 64 Miltg,He,d,er 'je-den LanidesteiLes, Olo oer mO'glliichen Schu[<Sit.U!f'e und jelden Mter,s fand-en sich ein, hUl1g.ernd naoh ne'll'er Geis:tesnahl'ung ul1ld flu;s'd her Kr,aft f,ür d,en zeh'r.end'e n Alliltag des Schulltj'aru',e;s. Eil1lûg dti'e at'llll'ml E 1'l1.' g eschn eiren m.uslste.n 'e s mit der Anmel' dung und Id em guten W,ifUen ;f.ür d<Ï:eISID1all hewenden Las·sen. Dem Eil1!kehrtag vO'ran gli ng la m ErolffillungsabeJlld di'e Genm'a'!vens'll!m~)1Ilung: gUlt vO''l'bel'eitet, kurz gehail'tell, rasch eliled<igt. WIÏfe
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dtel' HochwIÜl1d,i'ge, geis.t{lIi.che IH erat:er f;estISO' 's chn:eidliig Iahg1e!wa'Cike!lt, :d,aSlS man vO'n « La'llfgitite·r » g,ar ,m 1cht r·eden ,k la nn uni! am 1. ~e!bl'uar '\vahrhaflt vel,sueJ-lIt 1. s't, Ja iZU s:tl1mmen . ,E r hilelt laiber lanch f.est: nie grO',sste Zathl ,d,e.r T le ill nehmeninne.n 'zeigt di!e ltO'bell's~v'el'te Eil1Jste1lllung ·d·e r IL ehreil,iml'en: W!er andere erû,e:hen wUllJl, ,arhe!ite an sich E,eI.lihs't '~U'el1st. HO'chw. 'P a'ter Trurn:iger ha-rte ICI'> tÜtbernO'mmen, uns nO'eh spa'tabend,s our,oh zünJd.el1lde W O"rlte elinz-U's-timmen in Sinn m1Jd Zweck des !m:rnlmel1ld,e n Tag.es: V'e rsuohen w,i r, uns wiledm' ,k.tla-œr zu 'weIid.en über di'e Rersün unel daIS W'e s'e n GO'u.es und, lel'a raus s,i eh Brg~bleJllel, li hm 'wi'e dler fO'lger.ioh~g;er und f!ie.ud,i'g er zu '<l:i'ell!en. Nach d,el' Gem eintscha·ft;smelsse am SO'llntag fO'lg,ten in ktÜrz'els ten Abstanden 4 Vot'tl'a.ge in gf~ballher FO'lim. naos Anvl,i'tz ,GO'ttes wlwd,e in seinen ,pacJkencl's~en ZÜ'gell ' ''0'1' unlser SlJeJU~e,
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GO'u, 'las:s mich ail s ,schouSite Fl~u~ht 'dlÏ~ser Tlagung limlTl'er aUlfm'e rlœ'a mier h~O'r.chlen lIU Diit, ; Id ann wh'à mein ILeJhe'll, meap. lune.l'es .ÏJmmer hchtvO'!l1.er, ,i mmer gll'UltvO'ili1er 'I\I1erden durch tD~ch ; :el,fü'lll1: nul' won Dir ailil<e.in! nas IkeluJ1Idl!i ehe Umsorglen der Hau'siLei1tung ha'ben wh' d,a ne/ben dankbar au sgdŒs te t, d'as wa's die ~~h'tba'l'en unld ul15i'Ohrbiaren d1iB:l'stibar.en Gei's ter uns ~ub'er'eJiteten, d,anlebar 'genoissen. Unser 'Slltill1e1s «Ve.r.ge!lt"s Go,tJt»
" tJ'O'es AUO'le O'ell1'ailt -a us ,dle m Rted:cbtum t:> t:> . . l ' . h~e>r gelS It:> O'rosser EDflahl'ung heraus, m'lt ,elllei sC! ~ll1eJl'. schopf:1ich1en Fül'l e von Blü1d' el~n und V,ergl'eichen aus bekla nnten Geibie'ten und dron tief ,sehür,f.Bnden W O'·r t und s·ltelts fielSsellnden VO'l'trag des Redners: Wer GOI\1t aUS Id.en Gegebenheiten Id'e r Scho,pfun g.. und d,es Lerbens nioht erk.ennen w,il!), d'em nUltz.e:n aueh aUe wieiteren [)3leweise niochts . . - Dl,e V Ol'sehung GO'ue·s zu el'k1Uil~en und aus d ·e n GBschehlli,ss.en nel'uuszUSpül1en, ,ils t Is chwer; und ,doch Itl,iu me im Iilleinen wile IÏm GrosS'Bn Mm- rL'U Tagie, ner SO'nnl'a~sr.egen 'Verpf<U:SClht den .g,epil<atl'llten A'll!sflug, brdlllg~ aher
atllen!
Eine Teilnehmerin.
CORRESPONDANCE AVEC LE J.A,PON
gl' eidhzei~g i(bs ie l1sehn'te Nass und .:dl'e ~n genehme Kühtle [üra1I 1e. !Der Flucblttlmg musste Heim und ·H alh e Vel'llel1en und ans der He'ÏtJ.nat vel1hann't werden, um œrn fremd<en ,L andle d .e n ka-thOililSehen Glauben lœn'l1'en zu lernen Ulnd ,u aoh J ahren eiÏn Pl1ies t,er de.s
ùe Dépal'ltem:ent d Ie J'Ins1tl1ucl'iO'n puhlLique
Hel'rill zu ,,,,erel·en. V,ellgessen "vil' nioht : Der im A,tJ.'ler k.l'eJitse11!el:e Alel,l er hat 1eJ.l1'en aneler·en Bilick mIlf ·elli e iErd,e als Iron schar~'en' ~'es Huhn. SreUoo wi'r UJ1IS GO"tJt ,allsO' wIrkhch ai1s 'Binen Valter IVO'r und be>ten wir dalmm zou hlllm aJJs zu lroner lP.el~sO'n : ' stül'mi's~h "vie cin hunO'·enl'd-er iBe/tller; ·einfahlÎ.g ,Wle das IGnd, d': s mit!: Idlem ,ganz·en ües,i cht heis'c ht, und Isei le s - rwO'rIl1O'.s. !Die IGüte Gobt'e s lass'e uns ruuSel'en Heruf 'aulf.falss'en a~s ffln hes,t andi'ges Gul'sein, l ass'e unser ganzes Leiben ein Vlersl1:il'omen Id es Gul~en sein, VO'n \w elD1 k ,mn d'als Kind -cü te unel HitLf e :erwal'ten, WrBl111 J1Iicht vO'n lel,et' IL ehrel~in ? Und i\V1elchelS KJinel un:d wet1cher M,ensch halt Stie nicht notJÏg, !C,rwartet sile nieht? Go.u 1Ï6·t g.e r.echt; BarullU <Ï.S't el' ha,l 'mherz.ig : Mache MU!t, 'V'e r-
votre région. _ C'est pourquoi je vows écris. Je le fal!s parce que je désire obtenir des renseignem~nts sur votre région, sur sa manière de .~wre: ~ penser et en particttlier sur la mamere ~ agJ,r dans le monde des affaires, vu son attttude
v,i en't 'd e ,r'eicevO'h' la !Lertre ·suiÏl\nante. :
Messieurs, .. , Il a longtemps que je désirais lier amI,tte av:c des jeunes gens et des jeunes filles de
de pays neutre. Cependant, je ne sais comment m'y pre~re pOUl' réwssir. Je me suis donc adresse au «Yonth concil for international contact» qui m'a suggéré de m'adresser directement
s'l'ehe und 'V.el'gib ! ErmutJitg,e, aber ootJmutige ni,cht ! BeiÏ CO'.tt ,s·teht Id,as Uliteil über Tallent und LeÏJstung. Du alb er sei !an 1. Stelllie iErztÏ.eh'er -dJurr ch IdeJ.nen 'Vol;biJ.,d1ich'en Wancl<ed vO'r Idle m IGnde ! W ,e nn es Is:einoo iEl'zœeh'ell' l1icht mehr 'hewur~delm Ik lalUl, dann bl'e iben
aU'oh jeg1iche ErfO'll g'ea'Uls. - AihsCihi~ileJSsle~d die Fr-ag.e naJch ,d 'e m Sinn laJl1en ,L elJldes \lIll1 MBl1Ischen!leben; 'eingiesohilO':ss!en nUltzio'S'e s sidl AIllfœihen, Ve·rkel111lUl1!g, Enuauschung
à vous. Je vous pr·ie donc de faire ~asser c~tte l~tt:e à quelques jeunes de vos ecoles .. J œpprecJ,~ rai ce geste à sa juste valeur. SI" comme Je le pense, il résulte de ma demande un échange de lettres, je puis vows p~om~ttre d'écrire cel,taines choses comme etudUlnt, comme ami et sur tout ce qui concerne les
citoyens dans le monde. Je vous remercie sincèrement d~ votre co~. laboration comme aussi de bten voulotr donner suite à ma lettre. Je suis un jeune japonais de 15 ans, élève d'une école supérieure des jeunes gens. Mes goûts: collection de timbres, musique, lecture, écrire des lettres, etc.
und iM~sselifO'lg. Eines ist skher : !Di'e loog,s't1e Nahe zwrschen GO'tt und Se.e1le 'wu'd auf der
V otre très reconnaissant Y.Okada
WeIlt geschaffen dur,ch ,d'a's IL eiel ?
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P. S. Je suis membre du club sus-mentionné «y outh concil fol' international contact» dont l'activité est de favoriser l'échange des bOlL1te'S volontés dans le monde des jeunes. Les éIlèves ou Jes maitre;s ,q ui d,bsü'enl enh'el' en J.,eJ'a titon avec Ic e j,eune homm,e p'eJUJVletil t a;d:r,eJs'se'l' JeJtu' conre'Sipol1'dla nce au tDépal'tement CJu~ lia f:era Isuivl'e, ou bie n écrh'e dM'ect'ement à ~'mtéres:sé 'à l"adres's e IsuJ.wnf1e: M. Yukimasa Okada, 2; Hamamatucho-4, Minato-hu, TOK[O, Japon.
JOURNEES DE SKI L'Alsso'OÎlation Id,es m~îtr'es Id'e 'g ymnastique du Val'ali,s Romand or'ganÏJse d,o ox journées de .ski pO'1.lr Il e pe'l'ls onne1 'el1's,e.Ïgll'ant, 1. THYON - 15 [ ,é vrier 1959 RalssOO1Mement: ga'l'>e d'e Sion à 8 h, Melss'e à Sion à 19 Ih ., éV'entueilil'e'll1'e nt Thyon là III 'ho 30. 1I1'scniiptlions : IjuS'qu'la u 8 f,évlri'e r aurp'l'è,s de P'alll'i G1alslsey, 24 'a v. ,d'e h Gal1e, Sion. Ce COUliS ,e st r&sel1vé aux Jll1'embres ,d u p'er8'Oru1!ell de Ja ré~ion Rilddles-Si'e rre. 2. LES MARECOTTES - 15 If.évri,e'l' J959 InscrlÎptions : jusqu'au 8 févri.er aUiprès d'e Samuel D el'al oye, Monthey, Ce OOUl1S e's t !l,éser,v é aux m'e mhres du personn:el! de ,l a l'ég,ion Saxon-St-Gingolph. Une ' ciro~aire tsem envoyée 'a ux 'Participants à ce .COiUl'S. In~d' emnif1és: tR'e nllollil'sle mle nt ,d 'es frailS de vo)"a'g-es jusqu'au ~,ieu de l'als'serrrhLement du oour,s . SeuIlS les mernhre,s ,d e .J'A s:soCÎatiol1 ' ont drorit il celil'e ind,eml1litté.
1 B18 LI 0 GRA PHI E
~B ÜCHE R
Le Test de l'Arbre L'absenoe d'une tr,a duction intég'r a,l e du Test de l'Arbre étalÎ-t une l'acU1l'e que d,év~o mi'e nt de,p uis long:tcemps beaUcoup de psyohO'lo'g ues d"exprels,s ion français'e. C"est ' porn" quotÎ 'les P.rofelslSeUl1s E. MW'my et H. Niel ont Ipl'ÏS l'<illdt-ia~iv,e :de pl,ésenter au ipUlbJ.ic f,ral1ça~s illne vel's~on in extenso ,dtu gros ouVil'IH~e où Charles Koch ' if.asi!t 'l 'fexposé d&ta~.1Ié de sa technJqu'e: tâche qilli n'émit pas d elS
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pLus 'RIls ees, car la termlÎlnoilogire et Je styll e pa!l,fois quelque veu « ,impretsts.j;onn~sfles» du psychotechn~cien 'sU!Îs's-e-'aJUemallid Ih'ouV'ent di,f,fi,oilemell t ie n f:J.'allÇia,ils /leuDs éqU1i.vallen~s séma ntiqu es. Le ISpéoila,Li's te ne manquera paIS (J',appr,éc-ie r fI e l'el1du de cette tl1ad'll'ClJ'ion qui, par IsulioroÎt, appOIl.1 t.e d 'es iaulovatlÎlOl1s fort utile,s, notamnl'ent en oe ,q ui COIlC'erne la répartition d'es matières, tltes Iti'tr.es et les sO:US·'f1it11e's, ~elS in:d,e x 'e t lia méthode à lS u~vJ.·e pOillr l'anall yse Idu d-ess.in. Dûme nt lS ~an.dal'd,i-s'é ,e,t étMolmé, Je T'e,st de 'l'A'l.'bœ tile 's a vIHILi,d ,ité ,d u ,f'atÏt qu'il eSit un bon d,étecteur du ,d évd'orprpement atftf:eiotlÎf et qu',i~ veut donc ê'~r,e IUtihs,é rpOIUl' déce1lel' J-es !l'etardlSet Il es 'ré~ressiol1ls de 11'~ndlÎvÎldu dans le d'oma-in'e ,d'e J', afflBctiv~lté. Le thème de ["arbl~e a, en ,eErfet, COll1lTI'e le nl011Jtl~e J"aulteur, des conn'Îvenoes Is ecrètes 'et protfonde;s avec c'e tte zone du 'psy,chilSlITI'e huma.in: d'où J'a s-ig'nitf'i ca'tion 'Symboll ique qu'.jJ r evêt ISOU. vent e t que l"ant,hropo,lo:~ie cuLrurelle conlStalte .(J:a ns J'e:s croyanc,es 'elt Jes cOlUtumes d'un g'l.1and nombre de veU!pI.es. Du point 'd e vue l8'trÎotement ,p r,atlÎque, Je te,st Idu deS'sin d'e I \wb!l'e 'o Ur,e des a'vaJ1ftag:es ind,iscutathles: ' s iTI1!p~,i oi té extrên'1e du matél'id 'e t Ide Il a co I1!s,igl1'e, temps Itrè,s cour't de la passation, possli hi,Litéd"appl,Ï-ca'flion aux enf.ants et la ux a:duŒtels, .existence d'un document qui ip'erme-t ,au p'sy,chorlogue Id'a'llalYIS'e r ,à ~o/i stÜ· ie's IdOIU1.ées Id.e,r.ant /Servir ;au d.ilagnolStic. P.sycho,technioi-elllS, psychiâtt;es, éduc:a'l'eurlS, spéc~lalJ.istelS de ,tO'llIS Il es lSectool\g die la rpsyoholog.ie 'aprpliqué-e auront a,iJl1si à d'Îlsp'O's.ition un J10UV~ a'nlStl'Umellt .d'il1'vestigat.Ïon de lia p'ersonnalillé. Le comp'Let Iremal1!iement, pa[' des tl1alduoteur-s et avec Il 'assenlliment d'e ~'au"eur, de J'œuv.re or~lg-ina1.e .adŒemand'e, fait ,de ce1-t'e éd.ition ft'ançaise un ouvrage entièr,em-ent nouveau et d"actuaIIÎltié.
Ed. Emmanuel Vitte, Paris et Lyon. Collee. tion Animus et anima. Wissenschaft und Bi!dlJn9, VOll R. Schwarz, Vemhg ,J(·al'l Allher, Brei'burg/.München 1957, 33615., Ln. ÜJM 19.50. Un s'er Zelitaher de.r TechJ1lik -sohHesslt di'e Ge,f-a'l1'l.' einer 'VIerhangni'svolHell Eill:S'ei,tiglœit
in sich, Id ,i:e Wli ssens'c haft 'MS I~etztes Z~e,l d es Studi-er,e nd'e n zu Is etzen. Od'e r auch (lie Gef'wll- ehenso Isohac1.Ji.oher VerWieohs1Ullg V011 W'ÎIS's'e nsclmft un:d B~lldullg. D er ,ffu· P.sy;C!hol'Og~·e und Pad'a go'gik be's't a.us~ewie sene V,eI1f-alS's'e r giblJ: lin dies'mn W.el,k eine ÜbBI1z'eu~en:c1,e Klal1ung da,e ser P,r obleme vom Gl'UI1Ic1satZilichell her. Er doo·te't den jeweilli<TeIl l Sinn 'Von W,i s,s'eusohaif,t mId IBHdung und : 'eigt Mogll,i,c hkellt und W~rkJ.idùelffl·t ahi'er Synthese aluf und ISpr.i;oht idar'llTIl zu Recht von ,d er «wllss.ens'cha,flllichen Bi-ldung» wld von d'el' hmll'e 'S'O Idâ!l1~J,iohen «Einhei,t d.er \'V',ilslS'ensClhaf/t ». Milt Jc1lal'er Bezugrrahme aillf d ie Schwieûglœ~;t'en, l(l.ie diesem IZiell 'a,u f der mO'd,en 1!en Univ,el1sitat entg'e genstehen, we[st el' h~ll aw Id,ie tÎld·ea,I'e V.el1wil'lclichunlg des \wlahren Bi'Ldungsauftragels der Univel1S,i· tat und der Ahsc:hluss,idlas's'en 'l1nserer Müteil· schUJlen. nrus Buch z ei~t ,a uf, wie Wtiss'ens'c ha fit und Bi1clung lihr-e J.etz'te Süm'Cleu:tung nul' ~n ,d lel!.' R'eJ,igioll lfiTl:c1'en kOl1lteln, o'hue die aiUels Mensohseil1 lœ!i.nen Traggrund, meine «Seele und IQfflllie MilJte» hait, El'zieiher, denen MirhilJe in Rriohllung nach "",its's-en6cha.{,ll1ichen Bel'uf'e.n ohLiegt, kOl1nen aUis d-iesem Werlœ gr,o ssen Nutzen ûehen. E. Soho
Wunderbare Welt, Henler.s Bi ldul1Jg.sblUoh für Buben und Madohcn. Quart (20,5 x 25,2 cm). 256 Seiten milt 480 Abbild ung en, clar· mlter 77 'FarhJ)~llder, ~eb. in fru.'hig,em, gJanZif'olri,e nkaschi,e l' tem HaU>lleinJenba:nd Fil:. 17.40. Wir g1auben, ,dass ll1Î1t ,d'ÎJe8er Ausgahe, die von Schw:eiZier Au'toren und ,Ph010gJ.';a. phen m lilthetr.eut wUl1d,e, ein gu1er Start g'OO1acht ist. Wie die 'beiden rfrüh er 2n E.e-rder,s chen iBiJ· c1'll1ngsbüche!l' mochte Idi el.3'es W'erk n1cht nUl' lexil«oglD aphisches Sac:h· und Einze:lwtÎ!s· sen, -sond'e11n 1(!-i.e ZU!3a111Jl11I:mhal1'ge aufwclsen, dlas «W-ru.·'uIm» und « W ozu» beantwOl~llen, .ein Or,d nungsbild 'V'ermi'U~n. l),a,s-s dile Ihluls tra,lJi'o n hei einem !so[chen tHuoh 'e ine sehr gl'O'ss:e Roil le ISPlieilit, -h'e1vrei'st rdi'e VlÎ:elf~lt Ider IPhot-o'gT'aipMen und ZeichnuJ'lIgen. Bil}d teilll ul1'd TleXlt le rganz'e n 8<Ïoh ;glücMicrh und si'Ild IdellU Vensta11!dnils Ider dlUgendlLichell lJeser von 10-15 J-ahr.en angepruss:t. Eill kur,z er 1
BI.icIe -in d i,es'e «WundedJare Wlelt» zeigt, da ss d'e r Stoff z\VfeIÎf.ach geg:Li,edeJ.'t i'8;t: -der en;;te T:eil lerzahtl:t V0l11 Id en Bing'tm, .cIIÎJe wu uns ,s ind, 'v o,m ILal1'd, V'om Wa:sser, vom W,etter und !(len Sternen ; ,d er z\,y;e'Ï,l'e Teil haJ1!dellit von den M'el1JSlchen, w.ie sle [ethen, \\~aJS Is ie 'al'lh~ te!ll u.n:d woran 1S<1e gbmhen. Geographie, Irrdlllls tl1ie u ln:d ,WlÎIlitschaft, dâ.'e FlOl'l11'eIll Id 'es g:es'elhlschaftLid1en Lehens unlSe· r'es La11Jd'elS .werdel1 .dalb ei hesonder.s he· han,(lelt. Kompl1iz-ierlie Zus'ammenhaJllge w.erden durch IM erk,tafreln rfalslslich g,ema~cht, e1.n ausfü1u<li-ohes RegÎJslJer Il alss t den Band zum id,e all ell Nachschla,geweI1k If ür junge Leser wel,d'en, Auch fül' die V ol'bel'eitung des Unterrichts in der Schule erscheint uns das Buch sehr geeignet. Couvents et Jlé suites. La Constitution fédérale contient, dans ses art. 51 et 52, des dispositions qui, en contradiction avec les principes énoncés dans cette même ConsÜtutiol1, lim~fient la liberté des catholiques suisses. Elles les soumettent à un régime d'excep tion et, pour entrave r leur développement, jettent l'interdit sur les Ordres religieux et les couvents. C'est, on ne le sait que trop, dans ,ces lieux de recueillement et de prière que reposenl les réservoÜ's spil'ituels d'où s'écoulenl sur le monde chrétien les eaux hienfaisantes et nourricières de la piété et de la foi. Non sans ironie, un journaliste catho· lique remarquai,t dernièrement qu'en Suisse il est pernüs d'ouvrir une boîte de nuit qui offrira à la jeunesse ses plaisirs délétères, mais il 'e st interdit d'y fonder un couvent qui, par essence, veille au maint<ien et au développement des valeurs spirituelles in· dispensables à l'épanouissement de toute na'tion. Au moment où la suppression des articles d'Ie xception est m~se en discussion, on s'efforce, pour ne pas mécontenter les catholiques ·et détourner l'attention, de mi· nimiser le prohlème ,e t de le centrer Is ur le danger «jésui~e ». Onsai,t qu'i,l sera plus facile de conserver le statu quo en agissant dans cette direction. Aussi, pOUl' permettre au lecteur de se faire
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un jugement, œtte 'brochure parle d'abord et surtout des Jésuites, non parce qu'i.Is sont les seuls v,i sés par Les articles d'excep~ion, mais parce qu'ils sont l'épouvantail que l'on brandit sans cesse dans cette affaire. Puis eHe décrira la genèse des articles d'exception et répondra aux objections les plus courantes. Le lecte~' tirera la conclusion. Editions Saint-Paul, Fribourg, 82 p., f,r . 3.90.
Anne Marie Norvig, Elternsorgen - Elternfreuden. El'ziehwngspl'oMeJIue d'e'!.. Sclll.rlund Reif'e jahl'e in W o:r t und Bild. - Aus deilU Dani's'c hen ÜbeJI1setzt v,on Dil'. K.a,lll Hellwig. A,l hert MülJler V'el"lag, AG., Rüs'o hlilmn hei Züri'oh. - 1118 Seiltlen mit 29 F,e del'zeiolmungen. - Leinen Fr. 10.- / DM 9.60. W'Ïr aHe wi's's'en, Id alss die Er~i'ehunglS.Gl''lll1Jd siÏltz'e s'e it d'eJI' Zeit 'llIl1's'e'l~er GroslSilUütJter roue cl:ul',DI:\lg'l 'eifen:d,e .Umwanid~ung .erfahr.en hrubell, d'alSs si,e d'en &'klel1n1tnils sen d,el' p.syohooogie Ulnd ,P ,s)'ichi'a1tl'ie R'e chnmlg tmgen und die wei'tlieiohel]den Foll'g en 'e1Îll'er faJ.schen Erûe:hung he,r ückJsichti'g,e n. Aber m li t d,e;m Wisls,e n 'UilU dieS'e Fo[g,{m i's t es l1Iicht getan; es g,j:h VOl' aLLem, deJIl UnlaJchen aJUtf den Gru'l1d zu gehen, und wenn m la n s~oh dlÎlese Mühe nianmt, n1JUIS'S man besClhamlt erkennell, d'a:S's wir, d<i'e EIl'eJI'n, die Erwachsenern , seùhs.t ianm'e r wi'eld'er F'e·hiler maohen, di,e den IGm:1ern ~UJm Scha.d'e n g,ereiohen. Anne MaiJ.1ile No~'vig darf ais bermeJIl heZieWchnet Wel1dell, wenn 'e's lSich dal"llilU hand:eJlt, d,en ga'l1zen FII.'agenk()ll'Uplex drm' K.ind:erel',ziehung aUbU'l'oiLlen. Sie ist einre Pad'ag:o'g in mit l'eÏ'ohe·r Erfalwung und lœnnlt das K.ind, seine W·elt und s'eUl &',leJhen S'O gu t, d"as's es ihr Lei'chit faUt, a1Llro o Vlenwei,fetlnd.en Müttern und Vatell.'n m~t eia1.frachell.1. W O'l'Ven zu erkIlarr,e n, wralrum IGnder urrgehorsam sind; wodurch di.e Reizhall.11œit im FamiJie<nJ.u"eis enJts'l1eht ; wohin die ÜbeJIibelSor~theilt all'g;sclidheJI' Mütter führ't; wile ein IGnd zu gesU11fdem Pleiss anr~ell.iegt weIiden kann; w~e EifeliSJucht unld Ndd enltSillehen und wlÎ,e sœch die's e nega'tÎ'ven Ei:~en:slchaflten 'V'erhüten lasBen; Wal''l1lU Angst un:d Um~oheI~heilt dli,e 11'01'ma!le E11Jtwilc kll ung d,e)s K.ind<es hell11.men; wel'c he Erziehun~smit,ttel an'gewfendet wel'den
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so'hlel1.; wie sohwiler1ge IGndeir behand.eh wm,den müsrs en. Nicht Soluieibtischweisheit wird uns thi'e r vorg'els'e tz't, v,i'eln1.lehr weJ:den p'l'alC!tWsche Wege g,ewiesen, mu aus dJ.'üclœnden E!ternrSOIrgen begilüclœnde Ehernf.reud,e n Z'll m'a chen. Jed,es Elternp'a ar, j e:d,er Erzieher WÙlid in diesem umf.a'ssel1iden Ratgeber VlÏeJe nützli'c he W'i nIœ fü'td'e n.
Die Glocken von Rom von GOl'an Stwius. üh'eII.,setz,t von Rita ÙhquilSi. 2. ArurfJage, 5.-9. T'aiUls'enld, 488 Seiten, LelÎ.nen 14..80 DM. V,erllag : Jos ef K.'Hecht, Fr-al1.kf'lll'it. Fim1ll·antclschw:ed,e Coran Stenius, 1909 in W'Ïrh'ol,d geboœn, i's1 in seiner 's lmndinavischel1. Reianat ein hekanlll'er Schriflts'N~w1e.r. AILs el' - 11'ach d'e m A,brschikts's sein:er Univel1s'Îtatss,rudien in HeJlsiri1lgfolis zunachlSt Jour'l1'aHs't - dn Idle n d ,ipf1omaüs'Ohen Dienst s'eines Vatell.iland,es Itl'at, lag seine K.Oll'V'N·si'o n ZUl' kartihoilisoh'e n K.irche (1938) s'o hon hinl\ler ihm, Ah Diploma:t in Rom gehOlil'e e~' von 1942 \b~s 1951 Id,er Ifü1.11·ÏrscIiell Gesanrdtscharft 'b eian HteiJ1:i'g'e n SlJuhile an, zu[etzt a'Ls Ge s'c h af 1's tdig,el' . A'lls der Umw.elt die:s'eII." Jahre st'aiJ.l1mt selÎl1 1955 in He1singf'o,r iS in s ohw,e d,is'oher &pra'c he ers:chiel1'ener und j'eltzt in .œel1Jtscher ÜberseJtzung 'Voliliregen:del.' ROm'ail. SteJI1.>ÎUlS 'erzaihl,t hier das SchicklSatl ,e ines finn1and,s dnvedi'schen K.Ul1'stlüstorilœrs, der in Rom nach schw,e l'en in'l1.ere'l1. K.ampfen den Wleg zur kathoilischen K.irche fin.d'e.t, ails GeisllLicher 'elÎ.ll'er glanz'en:de'l1. Laufhahn im vatikaI1.ÎIsohen Staatssekretari<a:t entsagt un:d in dell.· Seeil'soll. .ge -in einell.l1 al1luen ".. omisdle1l1 SI\laiCl1tqlllaI1Ili:er am Schatfhhiten}J!lla tz rd en letzl'e'l1. Friedell findet. In der «Her'h erge zum Guten Hirten» rin eil1'eIl1. ell'tlIe~Bl1Jen Dorf de'!.' Albr'llzz'en elileht el' vO!J.1her ,d'as ,Le gend a'r entrücl(Jtte und mit hoher Poe sie vedclall.·te Arhendm-ahil -Biner Hi,r,l'eng'emei11ide, dl~e siJch in ilwer Abge's'o hied'e nheit elwwürdfi ge Fm'men alltchri:s"tllÏ:oher LirlJUJ.~g,Le rb'ew·all.l~t ha't. Di'e r:eligiose SehI1'suoht d,es junrge11. 6IŒl1idin.a:viler\5 durohwlllinrd,e rt ,d ie her,b en LandlS'Chafltten c];eJI" Oampagna und 'd es Gebill.'g,es, VOl' arl1re,)11. aber d,i,e i'l1tell.·Il'a'ti,ol1ra,le un:d Id,ife 'g anz itaili'e nische AtJmo's phare d,e'!." 61'a'd't Rom: Id 'a rin die litel'al'isohen Salons und die A,teJlrileriS ,dlell.· K.ünls t-
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1er, die I(rlÔ'sl\ler der Monche und die AI'b:eiltsz-Ïml11'er d,es Vatiklal1.'s, Id ,i'e berühmtell.l K.OIlleg'i'e n und die lengel1 Oasrs'e n, !d'i,e TII."elprp en un'd dd'e Brunrnen, d,ie Wieil:t Id'el' hohell.1. p.ral},atelll u!l1ld d'el' schl,iühiten Gem~i~]d,ep'faDl'eJI', der bedeuteJIl.Idrell1. Figul'en mût weitem WeltbHlc k und de,r I,Jre inen Leute mLt den g,r os's en Sorge n. Dell." Ved'as'8er z'e'Lgt ,dUliCJhsichtig und ühtel'z,eugend d,en W.eg des ,,,IÏ. s'sônschaftiliiohals theüschel1 lli1id el1foll g:r eiohen 'MannelS zum fil'an-
zi'skal1.Î'sohen MleI1'schen. Nicht WiSS'BI1fschatft und K.UJ1's.t s!Ïl1'd ,d ,i'e Ib esten W<eg:e ~ GOItt, sOIl1Jdern d,ie ,Gna:d,e, dire Gollt mit Vorlieobe den «A'l'l11'en il111. Geistte» s'c h:e nkt. Alles kl',e islt in di'es'e m Buche ruhell.· um die Zentll."arlbed'eullung des AlIt.erssak:rameultels, und das Buoh ist, wire F'!.,ied'e rike GO'l':l"es tr.eftf'e nd sagt: «EiI1'e l'ed1ft hiinrte11gründ,ilge MedlÎlmbiorn üher die ·s10hthaiJ.·,e Unsiohtlba'l'k,e it und d,i,e unsiehthalie Si;c;hthar,k 'eill Goltlie's in der Kil'che».
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BOITE
AUX
LETTRES.
BRIEFKASTE'N
Dan~
la mesure du possible, nous répondrons sous cette rubrique aux questions que le personnel enseignant voudra bien nous poser. Ces questions doivent être envoyées avec le nom et l'adresse de leur auteur. D'alare part, elles doivent évidemment se rapporter à des problèmes entrant dans le cadre de la revue.
In dieser Rubrik, die wir für unsere Leser beifügen, werden wir im Rahmen des Moglichen Fragen beantworten, die aus dem Leserkreis gestellt werden. Diese Frag~n müssen a~er unœr Nennung des Namens und der Adresse eingereicht werden. Anonymes w~rd unter keznen Umstiinden berücksichtigt. Ferner dürfen diese Fragen nul' piidagogische Belange be,t reffen.
Un drôle de rêve! Est-ce une conséquence du départ de la flhsée lunaire? Peut-être, car, cette nuit, j'ai fait un drôle de rêve. Le facteur m'avait remis avec son sourire des grande·s circonstances (je ne lui avais pas encore offert mon étrenne) notre organe: «L'Ecole valavsarvne ». Etais-je victime d'une hallucination? Notre revue avait revêtu un habit neuf, de conception évide7nment peu modente pour un connaisseur vulgaire, mais qui, pour moi pauvre seatimental, me fit l'effet d'une bombe (autre conséquence de cet étonnant engin balistique) et m'alla bêtement droit au cœur ... Imaginez-vous deux ravissants bambins en costume de chez nous, à la mine épanouie, invitant, d'un geste gracieux et irrésistible, le monde pédagogique à pénétrer dans une vaste arène, où, sur un'e scène enfantJÏne, une ardente jeunesse dansait avec conviction la «Ronde de l'Enseignement ». Intrigué, je plantai là mon facteur tout pantois, et,
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pour la première fois, je feuilletai immédiatement (je rougis de honte à cet aveu) notre messagère mensuelle. Selon ma déplorable habitude, je. m'apprêtais systématiquement à «escamoter» la partie allemande mais, ô surpr,ise ! chaque page, et je devavs le constater encore plws 'l oin, était divisée en deux parties. En regard du texte original, s'étalait la traduction française et, douces réminiscences de mes études d'antan, j'essayais, en trichant parfois, de comprendre l'un en voilant pudiquement l'autre. Ce jeu :puéril terminé, je reLisais avec avidité le tout afin de mieux saisir la pensée de l'auteur ... Quelle captivante étude ! Ravi de cette découverte et mû par le démon de la curiosité, je poursuivvs mon exploration et tombai en arrêt devant un titre flamboyant: Forum valaisan. Au dessous: Thème à l'ordre du jour: devoirs à domioile. J'eus un éblouissement, tenez-vous bien ... 4 collègues, je le répète, quatre, partJicipaient à ce débat libre en y apportant, l'un, sa fougue juvénile, l'autre, sa sagesse
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pratique, celui-ci l'argumentation solide de la montagne, celui-là, celle plus subtile de la ville. Passionnante controverse! Quelques notes rédactionnelles en résumaient les idées maîtresses pour faciliter, dans le prochain numéro, la poursuite de ce vibrant échange de vues. Mais, je n'étais pas au bout de mes étonnements. Après avoir apprécié l'article d'un spécialiste sur «la valeur du test », j'abordai, un peu ému, la «Partie pratique ». Là aussi, bouleversement total: 3 grandes divisions: La prem~èl',e s',i'l1,titulait: Oenh'e d'in~érêt:
La Neige. Elle comprenait des leçons à tous les degrés: inférieur, moyen et supérieur et embrassait chaque branche de l'enseignement avec une égale maîtrise, le tout illustré avec beaucoup de réalisme. Je m'arrêtai avec un évident plaisir à la préparation de la composition, à une lecture fouillée, à l'étude d'une délicieuse poésie et d'un chant «f01'mid », pour employer le vocablhlaire de r/,Os gosses. Rien de décousu, tout donnait l'impression de la suite logique d'un plan mûri pour toute l'année scolaire. La delllXièl11e 's'e 'd énommait: Ronde ,des .exp'é ri:ences. -
Dans mon subconscient, ce nom ne m'était point inconnu. Là, deux chevronnés faisaient part à leurs collègues du succès de telle ou telle méthode. J'en parcourais avidement l'exposé. Tiens, chic, ce procédé, je n'y avais pas pensé, si j'essayais! Et encore une note rédactionnelle: Vu le peu de place dont nous disposons, nous prions nos 6 autres cOI'respondants d'attendre encore et de nous excuser. Quel cinglant démenti aux sottes gens prétendant que le personnel enseignant se désintéressait de sa revue! La ftrois'i èm:e au tiItre <l!hléchant: Le Co,i n du brJoOtI,eur. -
Elle contenait de véritables trésors d'ingéniosité, des vignettes parlantes, un tas de petits trucs épatants et de suggestions heureuses allant de l'école de Froebel au degré supérieur. Les maîtresses y trouvaient de nouveaux modèles, des motifs de décoration, -
des dessins inédit;s de quoi ' enthousiasmer les élèves oles plus difficiles. Que toute cette parÛe pratique était vivante! Je me voyais déjà puisant avec joie ... dans cette fontaine de Jouvence! Poursuivant mon incursion dans notre brillant organe je me délectais au «Courrier du cœur ». D'abord le billet de «l'Aumônier» ~ l'entête suggesotif: Confiance! Quelle source d'enrichissement spirituel! Comme ce cher prêtre sait trouver les paroles qui apaisent et réconfortent! Puis, les nouvelles des collègues relatant leurs heurs et malheurs. J'en relevais, au hasard, trois: H., maître à Sion a été victime d'un grave accident, il est soigné à l'hôpital, n'oubliez pœs de lui témoigner votre sympathie. SOS pour B ... , instituteur à Revereulaz, très éprouvé par des malheurs successifs et dans une situation actuelle très précaire ... faites un geste en sa faveur. Une jeune maîtr~sse D. de IVlonthey, nous quitte pour entrer au couvent, pensez à elle dans vos prières, etc. Un chaud courant d'amitié jaillissait de ces brèves annonces et rendait Ip lus efficace ce lien, parfois lâche, cette charité, bien souvent si peu agissante, qui devraient unir tous ,zes membres de la grande famille du personnel enseignant. Dans une autre rubrique «De tout >et de lien », les communiqués succints de nos Sociétés, les comptes-rendus laconiques d'assemblées, les rapides messages administratifs, quelques échos du monde ... sans oublier les trois récentes acquisitions de la bibliothèque cantonale, soit deux pages au total. T out à coup, mes yeux se troublèrent, conséquence sans doute de la fameuse fusée, qui hors de l'afjtraotion ter,r estre, poursuivait incognito son surprenant voyage, je distinguai vaguement un dernier titre dont les lettres initiales Innov ... commencèrent à danser une sarabande folle autour de «URSS 1959» et brusquement, je m'éveillai tout étourdi et ruisselant... d'espoir. A côté, sur ma table de nuit, «l'Ecole valaisanne », en nette voie d'amélioration, me glissait un sourire complice ... P. Pignat.
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FtigU!l',ez",ToWi, üher :M onsieur Pignat, que l es il',édl8.ote<ur s OUit .fa.it, lill ;y 'a 10nglten1lPs, un ,r êve ,s'ellnlM,arble au vôu'e. Ils ont aUls'Sli pensé il m:re 'l',(WiUe Ido~l!t tlBs Ih~ct'etl'l1S s'Bl'alÏien t J,BS colil:arb0l1ateuil's V1ÏJval1'tJs. Hs 'eIl.IVoyèrenft donc UI1 ,jour un 'qUleJslioUinai.l~e posant Cler tain es ifI1ltel'tl~oga'tiol1ls trè:s 'préoÏJses. 'L 'une d"eJlle,s sollicilirai,t LLa ,co'11albora'tion Ides [eoteUl1S: ;vous {ùt;e:s l'un Id es !Seuls ,à rdp'ondr,e à cetlie >Clues1Iiou... et <surtout à tenir Il,a p110fmeJsse ! Un peu déçus, les r&dac'teUl1s fi'l',ent un s econd rêVfe elt, poœ: rtlentJer J.a plume d,e leUl1S lecteu'l1s, :iI1s ouw:'Îll'ell1t cette «boîte aux ~elttr,es ». Si Les l:ectJeul1s haut-vallail3am; se sUCloédèl,el1't r,éguillièrelJ11enlt <l!vec d ,es ques, Ilions fOl<t rpel~IlN1Bl1ites, lew1s ,co!lll ègues boasvaJ,aûs'a uis se Is'ont montl.1és I(l'uue MCel\TI8.Il1Jte dtiscrétioll1. ,M eroi, Mons'l eur P ,igll1H,t, d'av:oJr donné une 'r aûson d'êtr,e à l'a part:i.e frança,ise du ti lire ,d'e CleV~e l'Ulmilque! Entf~n, gll'âce à vOUfS, un 'd,i'al og:u.e 'S"ouNl'e dans lelS colonne's f<l'ançaiselS Ide !la re'VUJe . Et pws'que noUis parlons ,d'e langues, je m'Ie n vailS rbrlÏèv,em:e11't 'COIl11Ul,enter vo'tl'le rêve hiLingue. V OU6 s'avez pourquoi no/UIS '~l!V1ons ad'opté Ile ,système 'a ctuel: hl s'agi~s'ailt de cl'be'l' une ,J.1 eJVUe unique pour les ,d,eux p'al'lties dru Cianton, pel'lnetta~1it Idle cOl1'nraitr,e danlS Le Bas ce 'qui se f,a,ils ait ,dans [e Haut, et , nic'e Viersa. Les rd .eux Il angues lalhel1n:ent clonc, les 'all',tÎdes Id e ['a 'p remière palitÎ'e 'étant pl~éc,éJd'&s :dle quelques ,l ig'l1'e,s :d:e Il,és1lil11'é dans l'larUJN-e ilra.n gue, ,oe fS)'lstèmle ,d evanlt flaciiLi'l'er l'e pre1111ie.r ,c;Ourtlaot aMec fl 'Ia.J.'lJiole écrdt 'e n langue étl'angère. Tout 't1.'ladUJi,l1e nous Isemthl,el'a~rt une injur,e pour .les prof'eS'S'eulis d'raiNemaIl'd de nos ,éooiJ.es 110l1.1IUales ... En outl"e, no:s ŒleCI1Bur,s ,a)'lanlt déjà be<l!UcoUlp rd'e rpeÏlIle à 'li'l~e tOIUt ee fqui d.eVlDai:t ~es intél'e's~e r, Cl'OY'BZ-V'OUIS qu"i,ls li,r a,i'e nt, C'omm'e VOUlS, deux foos Il'eJs 'teX'tes rproipO's'és ? Là, je {)l'Olios w'aim'e nt qru'11 Is"a'g,i t rd'un heau rêv:e! Nous avions aill9si 's o'uha i1é que !llll revue ' permette de déhattr.e C'el,tains problèmes.
Nous avons donc rpubHé .l8.lV,eC un pla~'si'l' !presque mal,in, et .beaucoup ,d'es'p oir quelqu~ artiCl~e's pouvant «p'i quer» cel'talÎ.Il!eis 0'P~ niOll15 hien a Sis'ils es, au 'r isque d :e nou:sa'tltil'el' 1e.s g'r os >' yeux ,de quellqU!e<s' CBlllSe'lll'\S 'trop cr,a inti'fis... Une seule réaction ,a '51lé 'enreg,ûstrée jUisqu',à ce jour, et 'l10UIS , 'e n som, utes ,à notr,e u'oÎ'sième ,année. IDe's 'c'l'Ît<ique's très lVagues,des ,s uggestions encore rp~us v;ag'l1le.s, voiLà ce qu'ohtile nlt lllI11Ie «PaTrie '1Jl'<l!tique» qui, d'e 'toute ,évid'euC'e, Ill'ttenlcl qu'on Il u,i IprOipose U11'e Il ri gue d':actiün bien définie . No<us raVOI1!S ,p atilé l1.aguè't'e ensemMe Id e « ,la Ronde 'doe.s ,eXlpétü'eIlICes»: '~Ol1S en ff ûtes j'Ü'squ'fici :l 'e s'e ul 'al'tÎis,a n! M.erci :enf'În Ip our «Je GolÏn ,du bdcolerU!r»: je conna,Îls un 'c ertain MlQJ1's i'e ur Cb11et, fort halM I'e 'et ,foll"t 'cMvoué, ,qui, Idèls loe Ipr.ool1la~n nUmél\O, l,éalûseli~ VO'N',e vœu . . El1!f.in, avec quel Ip l'a,is,i r. nous vel1l'.Îoa1!s s'laU!i~ m er no'We dernièr.e Ipa11tie, 'grâce ,à ,d,e pelti,~e.s l1ouv,el11es syil11path~ques, là IqU!el1qllllCls avi,s sucoints comme fVlO'US Je:s délsir.e,z - , fi t].e vivan~s c01111P'tes-l1ell'dUiS rq ui me seraile ut pas d''ÏnterminaIM 'Bs Pl;otolco!l'e s ! Donc, p'a rtout ILe même 'r efll'ain: V'OIWS <:o~nlne !Lecteur, noUis Icomm'e f1:édacteurs; nous souEf,l 'ons d'e ne rpas vo~r 'S'l8.nilIl1ei' nos pages. Que ce peJliÏJt Itour d'noniz'o n 6lI1SClÎlt,é pail' votr,e Il'ê,~e rp,el1l11'e t,t e donc à celitiMus cIre secouell' ['e ur 'torpellU', Il'eua'' g,&ne ou Ileu!' pM'esse ,pour n0:115 «boll11bat':die!'» au's'si de rêves qtû pOlUr;r afi,eut ,dev,el1'ir d'heUl~elUses réaH~élS.
J'lai négll~g,é pour celtte f.O>ÎIS Ja qU'estron de Il'.a:s'pe:ct ,e:x.télr.i'erur ,de J,a J.'ev.ue, cal' œ prohlème loomp1ex,e Id ép'end tellement des goûts ,de chaoull. ,iiI Die Is aurailt, d''aUJtiJ.'e ' lP'al1t, êWe Il11dd,ifik le n O'oUl'sd'e ,sét'.Ïe, On y peJllS'eT'a donc ,aü moment 10p.pOil.'tun, qU'Mm liJ. :s"ragrit,:a de ,celi lJali lls 'Îlmportanlts Cihal1lgements .iJnsm-,jts à il"Ol'1C1r.e du jour. MlalÎs C'e'OÎ ,est mlle ' autre hilstoill'e fd ont nouls l 'lepaderonlS.
M.V.
1ch erkliire dich aIs unglücklich, weil du nie unglücklich warst ... Du bist ohne Gegner durchs Leben gegangen. Niemand wird erfahren, was du vermocht hiittest, auch du selber nicht. Sene ca. -
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Ali,! die An/rage an Lehrerin,,,en oder Lehrer, ob sie /ür die W AL.
LISER SCHULE einen Artikel scl"rei. ben ,nachten, behornrne ich ab und ~I" die Antavort: «Ja gerne, aber ich henne heine Fachliteratul"" Wü,"den Sie mir diese bescIJ,affen?» W,e nn ieh mem" Zeit hatte, wÜl'd'e .j'c h die erwiilhnte -Bine ~mnler gerne ,el'füUen, tAlb er es 1Is't leicLer l1'ieht mo~li.oh, W,ci.II It eh wle iss, daS!s manche ,SI~ch dU'l'ch ,d,i'e SO'g, SchwlÏ:elJ.iÏJgkeit der Bescnaffung v,on Ba,chl,1tera'tw: d'aV'on ill'hsCJhl'elœn J'ais's en, 'elJwa,s ~u v.erOfrfrentl:ichen, claIS lirhnen lS'ohon ~~ng,e 'aulf d le r See.Je bmnrnlJe un:d Idrus ,s ie rauch ,i hr,eln iKO'lll e1ge.n mut7'Jhringend mi'l!teiJlJen mo:ohtell1, und 'llU!ch, wciJl iob Id ,i e Mitat"h eli'l'et, mÏJt VOI1H'e he ams dllm Rci.hen 'e inlheimliS'cher lP'aldiago~ell1 ami' wiah'Len :molo hte, wiU IÏich Vlelis'Uchell, (He Fmge, wie !Jl1ran ·skh 'BachJl,i't'eraotur vO'l:l'eilhaft v,ellsohaHen .Imnu, mo~liohSit iprak:tisch 'Z!U he. all'twor,llen. Vi'~JJlmcht k 'runn diles'e A:nlliwo:J.~t manrehen a'llloh Ifür Idie Ahifirussung ,and,et'el' A,r ,beiJten IdIÎJel1JI,i:ch s:ein. Be>voi' WlÏr Idiarian Ig'elhen, /Uns IF a'chllitel'llitur (lU Viel1sohaffen, IstieLLen wü- urns 'e l'st ,einmlaJl, kU'rz skrizziel1t, 'a lles Id,a's Z\llsrummen, l'iv'a s lW1Ï.r seiLher zum Therl1la ~u :srugen hab.en : unS'e.J.',e M'e inung,e n, U'l1S'elJ.le EÎll1islÏfshten und IA nllJwoll" llell1.. Dall'n 'el'1s-t Isllelllen wir .d'Î'e F.l~a,g'e n'llioh d'el' tFacMi'l'em,t:ur. :Daibci. Wil1d nun zumei,s t gelf'l'ag't : WIi~viell'e Awtollen mlUJSS ich d'a vorher le'twa Ih~,sen ? IDJe IF llrug'e is olhe a'b er Jaufen: WlelLche tAmtJor.en haiben sÏ<ch ~um he'm·. Them.a gea'lllsS'el;t? Wli'e beS'ohaiffe IÎIch m:ir ih~e W-el1lœ ? Ul1/d daun : Wielche von dieisen e!unS'ohilagli'~flin ,W :erilœnO'dler ,F\t'o hb.üchrern s()ll1 ich mir hesol'gen? Zur ile'b~~en ist rl'U sagen : Mo'~I.ichs;t aille! .no.oh, wie kann clas g,eschehen ? Nehmen wir einma!l 'a n, Si'e 1S'0Hten eil1'e Arbeit Ischr.eiben über daos 'l1hema: «KrJteg und GeschlichtisUlllten1icht ». IFr.agen Sile l(J,a aioht auf gut Glück ,M n 'Belmnl1/te od'er Frewld-e .an,ob ISlve mIfaUIi'g Jein Bueh Qtall.'über besa\Ssen ! D'a's nützt Sie W'el1'ig. Zuerst mü.ssen Sie fests,teHen, wi'e wele VlerOfifen't. lichung-e n -e\S überhaupt zu ,d,ie;s'e m Th'e'l11a
-
g,ibt. Das kann m la n 'erflah11ell !Und es gibt Wleg'e .d;a zu.
V'el~schied'ene
lc.h wür,d e ZUiellst IÏn ,ein:em ogrolS's'en ,L exiko.n, in U11iSerm Fa~'1e tin elÎ.neln LeX'Îlkon d'e r Padago.~jk, ,d'el'e11 j.ed,e r :fo11ts~hliÎllJthefl1ilSlsene Lelll~er leine;s hatben l'ioillhe, na'o hsohla'gel1, was unter .d.em Stoi,chwort Geschichte ozw. Gesoruchtsuntel'l'ioht ig-eiSclll<iehen stOOt. WalJ.· fiml'en danin 'v:ÎIt~nei.cht wenig BI',auehbrares für 'l1l1s,e r,e Al1heit. Alber darul1lt'er fmd'e n Wlh' ,dla s, was wli r suchen : eine ,B ,iJhl1io,g,n llplüe der wichtig'Sll'en ,W 'e l,ke zum Thema. DieJse sohr,eiben wLi'r 11iUn heraUls und zwar g'e ll'au: Er,s cheinungsj,a hr. Vellf.als ser, Ti td. ul1'd LetJzteres dÜl1fren wir jla nÎJchtt Viergessen! Dann we'llIden '\Vlir uns personilk:h o~d 'el' sohrif'rl'~oh an Ul1'semn IBUlehham:lJ1el', d !er Ia'll:oh dile l1iooesten El~sohein'llng,en ,zu 'lltl1isenm The. ma li n ,seil1'en K 'a;t'aloglen f.in:d'en soHo Damj't ist la,b er ,d'as Ver.zeÏ'ohnÏls no'c h l1'ioht 'VoUstanldl1g. W'e nn ,uns .d,er Buc1hhandll er ~lUJoh nul' eill Ip a'alJ.· der einS'chlag,ig<en Wei,}œ zur Ansioht 'g,iht o'd'er Is ehiok/t, 'Wlel''Clen wir lin di'eS'ell wti'ed'e rum ,e ine retiche QU'eIllLensammlung antrérf.en, ,dÎ'e laulf rWieitleœ Wiel\ke ver. ,,,,eli's,t und siehe: ,aws d,e n anfangrlÎtchell se'ohs oder z'e hn Büchle:rn, clie WlÏ'r 'd,e m LeXii,k on !UnJd Id en K,atoaJlo:gen ,des Bu:ch>handJ-ers entll'ahIl11len, welid,en v,i eUeicht '~woM, fünlf'z'e hn ,oder ~wanzoi' g, d,ie wj'ed,~r :ne'll'e QU'edJlena'ngatb:en enthallten, s'ovti,el,e, dastS wir davo'l" falst 'ellsom~eok'en Ull'd 'VOl' ,lau'l'er Baumen den -W'rul:d ~lilcht meln lSehen. Mit der Büehel,l,i,s te vel1lange.J.·-!1 lS'kh ,a uch unSel'e GesÎ-chter. lDi,e gros's'e Aalzoaihl Idler Büciher the. d.rüoklt uns. Unrd vo,r aHem : woher und "vie konuen w.ir ,soie hek o.mm en, 'ohnJe .dorus's wii'!' ,eine ganze Summe GelLd ausge'b en ' müs'S'e n ? Da,zu giht ,es heut'e einen Je'Îlcht,ell und ziJeJI. sichtern Wieg: der zu den Bibliotheken. Die üMilchell HücthoelieÎ-en Isil1ld iI1a-tür'lIioh n:icnt .a'lllf F1achsohl,il{!ttum einges'teJllt. lAbel' Wiir hahen jla W1iser-e I('antolllsbibILio.thek, I\vll' haiben Ul1ivel~si' tail'sihibliothek-en die SchWieliz Lan'd'eshi'biLiothek, ,d:i'e ,SCihweilZ.' V.oI,IŒbibiLi, o~ thtek usw. nOl't s'Î:J.lId uns'e re 'Fa,CJhbüoher 6~ oher v.o,l'l1.and 'eu, wienn lIücht hier, .go dort. Alber wir mÜtsS'en .uns lIuelikel1: Btih.lrioth~kare S'ind Illicht etwa nul' UllIser,e La:denc1iener! Sie gehoren zu den 'ca'ri'l!a'~i'ven Berurfell ,im
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b'esteu Sinne Id'es W ol'tes. Il ch hahe 'einma!l d,i'e iBezeichnung ,« GebulJ.·-tshelfer» 'g'e:les,e n. loh f.ind'e Is Îe gu:t. iMaI1iCJhl11'al :S~lJ.l'd ,vtir :in ar.gs'tler iHe'd'rangl1l~s :S'~ln: ,ruuf IS'e in W'Ohl1woll1el1 angrewÎ'es!en. Er 'koarID uns :m it ~i nem 'Oder z\,y;ei Büohenn :ahspeisen. Er k-al1Jl uns .aber nieht nID' ,d ,i e 'g'e wünschl'e:n BÜ'cher 'sohiolœn, sOl1id-ern 110ch 'zUisa tzHch .soll che, Id ie wir m:Îlt 'Ilm.erer Liste Il'ooh 'gal" Il1lÎ1cht 'erfa.g,s't h.aben. Er ll;mnn 'llI11lS Hooch 'a nd,elle HÙ1JWle:i.se g'e hen. Dal'urnl s oill1ten 1UJl1lS'elle BeSiteLI'llugren und Ge:sU'che an Bjbd.iO'lJhekm'e immer voU'e r FœUllldl'i chkeit und HOfJti.oh!lQeit ,s ein, nllic:ht
nul', um ipel'son'l i Cih e VOl<f.eile ,z u el1l,eü.che.n, sondern weiJ si'e ,es heSOl1id'el1s ver.dienell1. Ans :d:ies'e m GrunideS'chicklen 'WIir d ,e u Betrag If ür dti'e UnkorSlten ,a uch moglli ohs,t l~aS'ch ein ru,nd s'c hrieibe11 lein W'01,t ,d-es !Dtanlœs doazu, damtÎt d,e n BI~hl,io'bhek,anen lauch uns'e re Fl"eUllldll,ichkleit 'e r,h a'lten ibleib,e. !Doas lSi'llId ein paal' HinweÎlse für ,d i'e Beos-chaffung von F.acl1lhüchel1.l1, o:l ule sile kla'lll~en zu müs's-e n. D.as rn aoh s'te Mrllil wet1d e ioh Ilm'e n etin~g,es ' ·dra l'ülh er s-ag'e n, -wlie man di~ e11ha,hel1len Fachihücher ,l e/sen sool, lb e,sond.el1S, weill1 es d,er-en vide lS:Ïnd. Schmildt Ernst.
UNPRAKTISCHER TEIL komponiert von Ernst Lachgas Humor
im Schulleben
Film-Abc im Schulzimmer Schulbegriffe -
durch Filme erlautert :
= Ge:fangnis ûlme Gill~rer = Zur BoIlle !Ullid zurüok = BelTtS oher ohne ICt'one = Dtie ,ahel'en rZ'ehntau.8'end = ner MaI1Jn, d'er l~u'V,ie:l WllIsslte = ':Deuf:el Jn Se/ide = ,Der Stollz dter Kornrpa'gnie = ,End.g l'aillion Sehl.1'suoh t = V:el1dammt ~n allile EWli~keit = ni'e ,Flaust im Nack'en = DJe rRel1d·en siI1Jd ml'~elJ.· = Retbelhl fül' d.ie Fi eiheJitl: = Aru.sser Rand und Band = ,sohmutZ'uger Lorbeer = lD.enn Isie lWIÎ!S's'en nlichJt, soie rtun . = SoJ'an~e du (l'a biSit
Sc:hulle SohuiLweg Dü',ekttol' LehrerkollLegium Lehrm' Lehr.elJ.·in Kll a'ssen:&preohel' Feri'e n KI a'S's'e n,a l,b:eit VOl' der KiI.a:sS'enalibeit ln d'e r Stunde Wahl'1el1.d 'd es Ullt<er.rÏ<ohtJs ' In der Pause AIb'schœibell DJe Lehrell' koril."Jgieren ner SlPickzettel ReJli gion Na'c h dem Z,eugl1'is Sohu'lentJI,a'Sfsrung
U11!S
1
I\V'aS
= Zahl hilS o11ei und Ib-ete = Auch HeLd,e n Ikoll1.11en w'einen = -Ein'er kam drul"oh
W ie sag ich' s meinem Vatel' ? Fritz ist von ,19 MhS'chüllern hei de,r PlatzV'ert'e:irl ung ,d'er !lelizte. Er m:eM'eit 'c bs IS-e inen Eitern mif sehr ,S'eholl'ell'd'e W'e:ise: «Ste'li1t euch VOir , 18 :M'all1n hrut'Ls Igreibr,aU'cht, lUJlU ~ni;ch
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zu sch1ag'e n ! » V'a-lier {,ragrt seinen Hans, der nrur eil1'en MritechriiJl:er ha't: «Der wJevi'eJlte bis1\:? » Hans : «Zw'.eitter, U'l1Id o.enk einma~, Fl'anz i's t V0111etzter ! »
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[(o'r/,sequenz
Fachsimpelei
ner V'ateJ' maoht s'e inem Buben SeiPP, d'el' auf dem Solf'a baucM'inglS iliies't, dJJe HauSiarufgaheri. Valter: «Sepp, ,eri.lg'entltilClll kounteS!t du mi'!' j,e tzt aUidh leàn IbiJS's,c hen hel1fle n ! » Se!PIP: «nad 'Îlch moot, der Her;r Delmer nlÏimm't nm' lSellibs'tand,ige Atbei ten an!»
:Di'e HaUlS.Jmllltung>Sll'ehl;el~in If!l:ag't in de,!" Geschkh!JsslJUlnJde: ,« EI.s,i , 'w'rus ,S'Înld dilllS, Mum~'en ?» EIIS~ : «EiJl1g,em:achte Kornge ! »
Vient de paraitre
Ein kleiner Philosoph
Un cahier didactique illustré en couleurs sur le lait
Der ,Lehr-er 'e11k!lant ,d'e n Sc;hüll,e rn di'e Bedleutung der 'wleJil8s!eJn IBalrhe 'l ll1d f,r a:glt: «Wal'll'\11 traglt teill'e 'F:r,alU la n ~hl'em HochzelÎl1Si~age 'e in rWeJÎlssets l(jleÎJd?» !Dia aillle Sohiill er verilegelll 's'c:hweiglen, giht ,eIl' sclrb:st die AntWQ.l1t : ,« W:eill Wle'Ïs!s. d'ÎJe 'FIl··eud:e versi>l1lllbliLa.lri cht !Und der Hochz'eJi,tlStag If,ür ode F'l'au der 'soho\1>stJe Trug œn ihl1ffl11 Leb:en iÏs>t ». Da fragt ean ,ein ldmuetl: Junge: «Wm'um tliage1l1 d'enn Idti'e Manner an d:ie's em Tag,e sClhw.arz ? »
Ungleiche Vorstellung
AIJ1II~i ,sotLl die Berge ~im JUl1g,fr,a uglehi.et au[ûihl1en uI11d sagt: « Der Eiger, de'!' Monch und .',. Jl)re ILel1l1eliin will w'ei terhe'1f,e n : «So denk' ,doch 'an tl'nieh!» Anni: « Aoh j'a , dais Scl1'l'eCJkhorn ! »
Ironie des Schicksals EiIn \Schul,ûns,v'ekotor wi.1l ull'ang,oolelMelt eine SchuJe heJsu.chen, di'e weg'e n scM'e chter nilszlÎlplldn rvIersohri,ell1 i'st. Vor der K.lasiSentüre slJeJhBnd, merkt lei' r,e in gm' nÎ'<m·!Js 'Vou Un. l'uhe, klop:ft hedachtùg und ,eJin Bulb o:f.fnet har1b und leise Ulld gelhiletet mit Id em ZelÎgef,inger Schweûg:ell. Der Schuilinspek,t.or sieht den ILelwe'l',n mIlf ,d'e m Leln:iJ>ul,t 8ohJaflen und ,d,ie Schü1ler ,an li lmell PJatzen Schol\1,sch11Ïlflt Isclu·'eirhen. Er tritt '}.e~ls,e e:in, seltzôt sich lZuhin'te11st urrd 'wlil.lJl w,a rten, hitS d'el' Lehr·e'l· erwacht 'Und '" a,Ls d 'e r SehuJiJ1lSiPeJkl'ko.r elnvachte, wm' :d laJs S.oh'UllZ'imm.e r lee'!',
Aus Erfahrung L~h11er: «ni'e 'E ull'e ,schliirflt talgisÜ'her und s itzt ,d'e s H'aJc'hts wach Idla. {(.a1ill's t du mir lenwas nennen, das ,es 'e'bens'O mnachrt ? » Sepp: Jtawohl, ,Hem' LeJln,er, IUHls'e r Mantmi !»
Zusammenarbeit Ein IEl'&tJklliiJssh~ll' VleJ;suc;ht, daiS «Iλ mog[lichsrt gut la uf d,er 'Dwf.e'! nachzumalJ.ell, PIloJt'zll,w h, d'e s Scll'l"eih'el1's üb.BIÙ11ÜS's ig, nIft er: <~Lehll'e r,in, Bna'Ohen Sie rdoch hiue das GeSl~eihl, lioh mra oh dann d·en 'P unkt d:l'auf ! »
Realismus «WleJlchen tA'U's.dnUick giht le s noeh Ifür Stauibgefa,ss, AtLf'l 'ed?» MüHeimer, He,,:r Lehrea' ! » « MOl'itz », Sllgt oer l.JeJh11er », l1'erme mrÎJJ: ein 6trdchinstrument!» «Elin PlÎ:ns,e[, Hel'l' Lelu'er ! » mÜJS's,t 80 « l(.inder », sagt Idlel' Lehrer », l'uthig Is ein, dalss malll ,etûne NaldleU Ifla'l1en hOl'.en kann !» - Hire Kind'e r w.al'en marusooel1S'tille. Auf einmall schreit der k!leJin:e Modtz auf:« Jetzt ~'alsrsen Sie aher end'l 'Lch die N a:doel f allLen, Hen' Lehl'ell' ! »
Ein grosses Wunder P lf,al'rer : .« W eJ' lœl\l\1>t ,Bin gt'OIS'Ses W'llnJCler ?» - Toni: «Hem: P ,f.a:r'l'er, d la s 'Von uns'e rer LelU",el'in. :nie <\vilil iman'er aJ.lJl,eJS 'w ,ilSs'el1, was Mie (nri.dll~s lall'geht ». -
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«Und wer kennt e'Îll1 g,r oss'eJs W'UJ1Ider aJUlS d'em Ail ten TeSitamel1l1:? RudJ: «,oas, IWO d'e r lE)lli as h'eim H~mmellfalu'en aJUf d ,OO1 ifle ur,ûg'e n Wla g.en IM e Hors en meht 'V'enbl'a:nnt hait ! »
Exemplaires gratis '\ (y compris tirages à ' part) pour membres du corps enseignant, à la Centrale de propagande de l'industrie laitière suisse (CPL), Berne
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LA
LOTERIE ROMANDE FAIT
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« Le lait dans l'enseignement», re partie, degré inférieur, 1re • 3 me classes. Document de base idéal, de conception toute nouvelle, pour les leçons de choses sur le lait. Avec tirages à part de toutes les images, pour collage dans les cahiers
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HEUREUX -
224-
de « L~ lait dans l'enseignement»,
1re partie, degré inférieur, avec feuilles d'images séparées pour les cahiers.
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225-
SOMMAIRE
A..
'Zenzünen iv,{. ZundeJ, K. Gl-Jbling Yvolllrue Gross
A'Lf,œ.d Zurmtuh S. M. Jacques Duibols'S'o:n R. LOl,éJran S. M.
-
INHALT
Von der Stihle und den Fastnachtsfreuden 182 Le' privilège du maît/"e pri1iw,ire 183 Die Aufmerksamkeit, Triebfeder des Unterrichtes (Fol'tsetzung) 184 L'attention dans le centre d'intérêt 188 Freude am Aufsatz (Foli~se'tzung) 191 La joie à l'école par le disque (,suite) 194 Lehrersemina.r in Sitten (Foll'bsetzung) 198 Prak·ü scher Teil: Ausdruckspflege auf der Oberstufe P'a'r lie pra>tiq~e : Fiches de 'géogmphie (!Sai'lie) Etude du sol et des engrais {>suite)
203
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HINWEISE
«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 1er de chaque moi,s de nov.emblJ.'e à juin. En été, numéros doubles le 15 juillet et le 15 septembre. Die, «Walliser Schule» erscheint in Sitten am 1. jedes Monats. lm Sommer, Doppelnummern am 15. Juli und 15. September. Edition et administration Département de l'Instruction publique, Sion . Herausgeber und Verwaltung Erziehungsdepartement, Sitten Impression et expédition Imprimerie Buchdruckerei Fiorina & Pellet, Sion Druck und Versand Publicité Publicitas, avenue de la gare, Sion Inseratenannahme
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10 fois au minimum , 10 mal wenigstens
5 inse11tions = rabais de 5 % 5maliges Erscheinen = 5 % Rab. 10 insertions = rabais de 10 % 10maliges Erscheinen = 10 % Rab. Prix de ,l 'abonnement annuel } Fr. 10.- { Cpte de chèques II c 12 Abonnementspreis pro Jahr (Etat du Valais· Sion) Délai de rédaction } le 15 de chaque mois Redaktionsschluss am 15. des Monats
Page ordinaire : Gewohnliche Se'ite :
60.-
33.18.10.-
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Notre établissement traite toutes les opérations de banque. Il exerce son activité dans le canton depuis 1876. Il ne poursuit pas de buts essentiellement lucratifs puisque ses bénéfices, après les prélèvements nécessaires à sa consolidation financière sont entièrement affectés à des œuvres humanitaires et sociales. _
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214 RENSEIGNEMENTS
CAISSE D'ÉPARGNE DU VALAIS
CRAYONSI
CAHIERS VALAIS CAHIERS
ENCRES
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