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' -EDITORIAL
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Nom/Prénom
Abondance et gaspillage, par M.-F. Vouilloz-8ekhechi IJO~~IER
- 3, L'ENVIRONNEMENT», PAR LE DÉPARTEMENT DE L'ENVIRONNEMENT Avant-propos Protection de l'environnement - Un défi de notre temps Les causes du mal Expansion démographique, énergétique et technologique
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MOIS-CI
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Définition Environnement et protection
de l'environnement Bibliographie Département de l'environnement Poilu lion des eaux - Le cycle de l'eau - Pollution du Rhône et du Léman par le mercure - Eutrophisation des lacs
8 10
Pollution de l'air Ol'igine et nature des polluants atmosphériques Etat de la pollution de l'ail' Le problème du fluor en Valais Effets de la pollution atmosphérique
13 15 18 20
Protection de l'environnemenl Qne faire? - Tâches de la Confédération et des cantons - Efforts individuels
22 22
DIDACTIQUE
Bibliographie commentée Une invite à la méditation
24
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Acquisitions ORDP Nonvelles acquisitions
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((Faux pas»
D'accord 1 pas d'accord La parole aux lecteurs
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Ecole Tiers Monde Biblioscopie du Service é3m
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- 37 Le CC informe, par F.-L. Décaillet .
- 31 Jean Follonier Journal Ecole romande Mouvements et musique 1989 Lecture Jeunesse Les meilleures nouveautés Noël 1988
Résumé du synopsis Une nouvelle calte scolaire du Valais, pal' A. Mudry
INFORMATION CORPORATIVE
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Date de naissance
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INFORMATIO:-JS OFFICIELLES 31 32 33
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- 38 Inscription au brevet pédagogique
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PAR MARIE-FRANCE VOUILLOZ-BEKHECHI
PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
ABONDANCE ET GASPILLAGE «Gomme la société du Moyen Age s'équilibrait sur Dieu et sur le diable, ainsi la lIôtre s'équilibre sur la COIISommalion et sur sa dénonciation.»
Baudrillard 1
L
UN DÉFI DE NOTRE TEMPS
nouvelle logique sociale où il prend une fonction positive car «c'est dans la consommation d'un excédent, d'un superflu que l'individu comme la société se sentent non seulement exister mais vivre comme si le gaspillage était producteur des valeurs, des différences, du sens». 2
,L'intelligence est camcté'risée par une incompréhension de la vie.• Bergson
e malaise des pays riches réside dans les conséquences des sociétés d'abondance. La survie de l'être humain ne nécessite pas les De la prise de conscience des dégrada- productions et dépenses considérées comme un tions infligées au cadre devoir par la société de collectif par les activités consommation mais eléconomiques sont nés les obéissent aux proles services de proteccessus de démonstration tion de l'environnement de soi, de sa propre mise et les associations écoloen scène; ainsi en est-il gistes. Les activités prode la mode vestimentaiductives de ces services re, de la poubelle aline sont que des palliamentaire, du suréquipetifs aux nuisances d'un ment agricole, du système basé sur la renouvellement induscroissance à outrance. triel croissant, des jeux Le bruit, la pollution de militaires et du monde l'air et de l'eau, la despolitique. truction des sites, la perturbation des zones Les contraintes de la résidentielles par des aésurproduction éconoroports ou des autoroumique se vérifient sitôt tes ne sont que les résulque la consommation et tats des progrès de le gaspillage sont devel'abondance. nus une obligation quotidienne des sociétés où Or, dans nos sociétés, l'abondance est devenue l'excédent s'érige en règle. une valeur en soi puisque la production éconoMarie-Prance Vouilloz-Bekhechi mique est telle qu'elle ne produit plus le nécessaire mais le superflu. Ainsi , le problème de l'industrie automobile ne consiste plus à savoir 1 rt2 BAUDRILLARD , j. - La société de consommation. Paris, comment faire des voitures mais plutôt à savoir Gallimard, 1970. (Collection .Idée.. ). comment les vendre. Dès lors, le gaspillage n'est plus considéré comme un comportement dément mais obéit à une
S'agit-il de mode ou de sensibilité momentanée? A cette question, et sur la base de constats objectifs, il faut répondre non. Le milieu vital, les cycles naturels, ont été profondément perturbés par l'homme, les ressources naturelles exploitées à un rythme qui ne tient aucun compte de leur disponibilité. La civilisation des loisirs que nous prédisent les futurologues ne pourrait bien, sans prise de conscience collective, n'être que celle des déchets. La protection de l'environnement est l'un des plus importants défis de ce siècle. Il appartient à chacun de tenter de le relever. Ce que nous faisons pour l'environnement, nous le faisons pour nousmêmes, car nous y vivons!
Le n.éparten~elll de l'eIJvj~orlnem en l
a vivem~'lt SOUhll!t~ ~I/e ~e ,/Ilmero de decembre de RESONANCES 50l( comacre a "envIronnement: la rédaction lui laisse la parole. R~NANCIlS
OÉCBM8RE 19BB
Il ne se passe pratiquement pas de jour sans que les médias fassent état de catastrophes écologiques: accidents nucléaires ou chimiques, marées noires, pollution des mers, mort des phoques, dépérissement des forêts, etc ...
RÉSONANCES OfA:EM8HE 1988
- - - -- -- ENVIRONNEMENT'--
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Les causes du mal
Utilisé massivement, ce pesticide orga· no.chloré à permis de lutter effica~e. ent contre le paludisme (destructIOn ~e moustiques) et d'augmenter très sensiblement la production céréalière. Soluble dans les graisses et non biodé· gradable, le DDT se retrouve aujour· d'hui en quantités importantes dans les mammi fères supérieurs. Il est présent,
Située sur le territoire des commu· nes de Grône et SielTe, la réserve de Pouta Fontana s'étend sur une superficie d'environ 32 hectares. Elle constitue l'un des derniers té· moins de ce qu'était la plaine du Rhône marécageuse, tributaire, pour J'essentiel, des caprices du fleuve.
s causes principales des atteintes à l'environnement sont au nombre de trois, la part relative de responsabilité de chacune de ces causes dépendant évidemment du contexte local.
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Il s'agit: - de l'expansion démographique, pri· mordiale dans la plupart des pays en développement. La population mondiale croît selon une courbe ex· ponentielle, la période de double· ment de la population étant d'envi· ron 30 ans. Ce phénomène pose, de manière cruciale, la question de la production de biens alimentaires et des réserves de matières premières disponibles, comme chacun le sait, en quantités limitées sur notre pla· nète;
par exemple, dans le lait maternel, Les pays industrialisés, quant à eux, ainsi que dans la graisse des animaux ont développé de nouveaux moyens de antarctiques, où cette substance n'a lutte inoffensifs pour l'environnement, pourtant jamais été util isée. ainsi que le démontre l'exemple valai· san de la réserve «Pouta Fontana»: Le DDT est aujourd'hui interdit dans la plupart des pays développés; il continue à être vendu et utilisé dans La réserve bon nombre de pays dits «en dévelop· de pement». Pouta Fontana
Ti'ès vite se posèrent des problèmes de cohabitation entre zones habi· tées proches et prolifération de moustiques dans les parties inon· dées de la réserve. Le problème nécessitait une solu· tion efficace et respectueuse du mi· lieu. Après quelques années d'étu· des et de rec herches en collaboration entre milieux universi· taires et Service de la protection de l'environnement, les mesures sui· vantes furent prises: - mise en place d'une écluse pero mettant la régulation du niveau des eaux et la «programmation» de l'éclosion des moustiques as· surant un traitement .efficace; - développement d'une bactérie spécifique «Bacillus th1!1'ingien· sis. qui est épandue SUI' les plans d'eau au moment de l'éclo· sion des moustiques. Cette bacté· rie est un prédateur spécifique de la larve du moustique; elle ne s'attaque à aucun autre être vi· vant et ne cause par conséquent aucun dommage à l'environne· ment.
- de l'expansion énergétique, parti.' - les mutations technologiques, qui culièrement marquée dans les pays permettent la production, en quanti· développés, qui est induite par l'ac· tés toujours croissantes, de produits croissement de la productivité et du de synthèse entièrement artificiels bien·être. La plupart des atteintes à c'est·à·dire n'existant pas à J'état l'environnement, telles Que bruit naturel - dont la nocivité et le com· pollution atmosphérique - déchets portement à long terme dans l'envi· utilisation de l'espace - destruction ronnement sont très souvent mal connus. de milieux naturels, sont directe· ment liées à la consommation crois· sante d'énergie. L'exemple du pesticide DDT illustre A titre de comparaison, indiquons parfaitement le problème des substan· que les besoins énergétiques de ces de synthèse. J'homme, essentiellement sa nourri· ture, représentent 2 à 3000 kilocalo· Considéré comme un bienfaiteur de ries par jour, alors que la consom· J'humanité, le Suisse Paul Hermann mat ion d'é nergie de s pays Müller se voyait décerner, en 1948, le industrialisés se situe à 400 000 ki· prix Nobel de médecine, pour la dé· localories par personne et par jour; couverte du DDT. RÉSONANCES . D ÉCEM BR ~ 1988
Ces types de traitement s'appli· quent chaque année, avec succès, depuis 1978. Rf:SONANCES . DtŒMHNE t988
- - -- -- -ENVIRONNEMENT- - --
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Définitions
- ea,Tt salée deb' mel's 97,4 J ; - eau. dOl/ce 2,6 J . L'ea,u douce, direclement utilisable po.r l'hall/Ille pOlir la. sMisfactiOlt de ses besoins, se trouve, pour les 3/4, sous 'orll/e de gu.ce,
LE CYCLE
Les polllltiOl/1l des eallx salit de trois origines:
Le législateur a, pour sa part, une vision moins poétique de l'environ nement qu'il définit comme suit:
8/,r
La qual/tité totalt d'eau présente la terre représente environ J 500 II/ill-iolls de km'. CeUe /liasse constante d'eau se répartit
comme S1Ul:
- l'environnement, aussi appelé écosystème, se compose de quatre domaines en étroite interaction les lins avec les autres: l'air l'eau - la terre - la vie, Les nèches de la fi gure ci-après indiquent les interactions ou relations de ces domaines entre eux. La qualité d'un sol, par exemple, est liée à la qualité de l'air (retombées atmosphériques) et des eaux (précipitations ou eaux souterraines), mais aussi à la présence d'êtres vivants (micro-organismes, vers, etc...) dont l'abondance et la diversité dépendent à leur tour de la qualité de l'air et des caux.
DE L'EAU Ce cyclt de t'ea" s'est déjà déraillé plus de ceut ",ült fois de·
- La protedion de l'environnement relève de la maîtrise de toutes les composantes du milieu matériel qui exercent 011 peuvent exercer un effet délétère sur les quatre do-
VENT ••
délétères sont aussi appelés atteintes nuisibles ou incommodantes.
tion de l'environnement seront évoqués dans
les chapitres suivants.
- pollution organique: pm' déverselllent des égouts des I/gglomél'utiolls dam; les C01L'1'S d'eau;
LE CYCLE DE L'EAU
maines composant l'écosystème. Ces effets
Seuls quelques aspects paliiculiers de la pollu-
ENVI RONNEME NT'-
puis que u, terre existe. A chaque fois l'eau quitte les océans S0118 une forme pa1'faiiement pure, P01I,T se trolLver contaminée par les poU",,,,ts atllwsphéri· ques, pILis les rejets industriels et domestiques da11S les COUTS d'eau. De plus, l'ea" ,~tOltrlte à l'océan chargée de toutes les s"ostallces solubles qn'eUe a arrachées "" cOl/tineut. La plus connue de ces substa.'/lces est le chlo",,.e de sodiu", (ou sel de cuisine) el/t,'afné par les elLl"'. La répétition du cycle a prog,'essivemellt permls la salinisal1"on des eaux de mers.
La plallèle lerre se distinUlle de ses voisines par la présence d'eau $""S ses trois fonlles physiqlles: liqllide - solide - gazeuse.
pour l'environnement.
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La pollution des eaux
Pour le commun des mortels, l'environnement est très souvent pris au sens de nature. à laquelle sont associées les Ilotions de beauté, d'harmonie, parfois de rareté,
Au sens des définitions qui précèdent, la protection de l'environnement doit donc se comprendre comme la protection de l'homme, des animaux, des plantes, contre les atteintes qne sont la pollntion de l'air - des sols - des ean)(, le brui~ les déchets ou substances dangereuses
-
BIBLIOGRAPHIE Les docu ments suivanls sont disponibles au Selvice de la protection de l'environnemenl:
- Réserve naturelle de Pouta Fontana; - Casse-moi pas la vie;
-
Compost: Options cantonales en matière de protection de l'environnement; Le Léman, un lac à protéger; Charte de l'environnement: Le Service de la protection de l'environnement, c'est qui, c'est quoi, Keskifon ? - Le Valais et l'année européenne de l'envi ronnement. Rf:SONANŒS . DÉCKMBRF. 1988
RÉSONANC~
. DÉCF.MBRF. 1988
- pollution industrielle: SOl/S fO/'llte de produits chimiques dive/~ déve>'Sés par les iudl/stries ou .stockés. eIL fûts lm fond des océans; - poll ution agricole: par lessivage des produits de trailement ou engrais épandus $ur les sol8.
Deux cas exempu.ires de poUution des eallot concernant le Valais seront traités ci-ltp1'ès.
-------ENVIRONNEMENT' - - - - - - -
Pollution du Rhône et du Léman par le mercure Un cas d'école Les campagnes de mesure et d'analyses effecluées au début des années 70 indiquaient des rejets de mercure d'orib"ne industrielle dans le Rhône atteignant 10 à 15 kg par jour. La dilution de cet· te quantité de mercure dans les eanx du neuve, dont le débit moyen est de 150000 litres! seconde. laissait penser que la concentration de ce polluant dans l'c8u était parfaitement inoffensive.
Exemple de chaîne alimentaire :
ABSORPTION DU MERCURE LE LONG DE LA CIIAINE ALIMENTAIRE Le phytoplancton ou plancton vé· gétal sc développera à partir' de l'énergie solaire et des èlémenfs nutritifs en solution dans l'cau. Le phytoplancton correspoud à I·her· be de J'exemple précédent. Le phytoplancton est mangé par le zooplancton (plancton animal), cOITes!Jondant aux insectes du pre miel' exemple, Les carnivores et supercarnÎvores sont les poissons et poissons carnivores, tels que le brochel. ou J'homme, consommateur de poissons.
Ces rejets, estimés acceptables en première analyse. curent cependant pOlir conséquence une conta-
mination très sérieuse du milieu lacustre. POUf comprend re ces phénomènes. nOlis ferons appel à quelques notions d'écologie.
CHAINES AUMEN1l\JRES ET Pl'RAMIDES IiCOLOGIQUES Seules les plantes vCites sont ca· paules de se nourrir elles-mêmes en sc passant de tout autre être vivnnt. cela grâce à la photosynthèse. TOlls les autres êtres vivants. herbivores ou carnivores sont liés entre eux par des dépendances Ilutritives. Les êtres liés par une dépendance nutritive rorment une chaîne alimentaire. J'herbe pOlisse sllr le sol en tirant son énergie du soleil et ses éléments nutritifs du sol. Cette herbe est consommée par des insectes herbivores. Ces insectes sont à -leur tour consommés par des carnivores (oiscaux) qui seront dévorés par des supercarnivorcs (rapaces).
Pl'RAMIDE DBS BIOMASSES
Revenons à notre exemple de contamination mercurielle en considérant maintenant la chaîne alimentaire présente dans un lac.
Le mercure rejeté, bien que présent en concentrations infimes, dans les caux, va se concentrer tout au long de eette chaîne alimentaire, ainsi que le montre la figure sllivante.
Cette figure montre qu'une tonne de végétaux assure la présence de 100 kilogrammes d'iusectes qui constitueront la nourriture de 10 kg de passereaux, à leur tour mangés pal' 1 kg d'éperviers.
. milligrammes de mercure dans 1 kg de chair humaine. A noter que des maladies nerveuses ou embryonnaires sont possibles pour des concentrations atteignant 55 milligrammes par kg.
Définition Le ppm - qui signifie part par millions - est une unité de concentration qui donne le rapport de deux quantités ex· primées en poids,
Les poissons de grande profon· deur que l'on trouve dans le Lé· man, par exem ple les lottes, ont présenté des concentrations en mercure atteignant 500 micl'ogrammes par ki lo, alors que la concentration en mercure de l'eau du lac ne dépasse pas 0,15 micro· gramme par litre.
1 ppm - 1 milligramme par kilo
1 poisson conta miné par 1 pprn de mercure contient 1 milligramme de mercure par kilogramme de chair,
CHAINE DE CONCENTRATION DU MERCURE Cet exemple montre qu'une très faible concentration de mercure dans les eaux, de l'ordre de un dix millionième de gramme par li· tre d'eau, se retrouve concentrée par un facleur de 2 200 000 dans l'homme; on trouverail donc 220 MILIEU OU ORGANISME
D'importants efforts d'assainisse· ment dans les industries concernées ont permis de ramener les charges journalières de mercure rejetées de 15 kg à moins de 200 grammes, La concentration en mercure des poissons a également diminué de manière significative,
T ENEUR EN MERCURE
FACTEUR DE CONCENTRATION
11
o A 527 ppm
2.200.000
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4 ppm
40.000
0,5 At ppm
5000 A 10.000
CONCENTRATION EN MERCURE EX PR IMEE EN MILLlO· NIEME DE GRAMME DE MERCURE PAR KG DE LOTIE 500 400 300 ~-IJ-~~~ 200 __~~__" __~~-IL100--~Ir--jl--~~~__~~-II-~I-~
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CONTAM INATION DU MILlEU
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POISSONS CARNIVORES
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0, 1 A O,S ppm
1000 A 5000
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PLANcrON
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PLANCTON VEGETAL
PLANCTON VEGETAL
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Ilf:SONANCgS . Of:CgM llm: 1988
0,0001 ppm
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.~.' .... .. . .. ' POISSONS ET INSECTES
POI SSONS ET INSECTES
Si J'on suppose que la tonne initiale de végétaux est contaminée par uue certaine quanlité de pol· luants (hCl'bicides, pesticides. etc ... ). on réalise que cette même Quantité de polluanL, se trouvera finalement concentrée dans 1 unique kilogramme d·éperviers. Le dernier maillon de la chaîne ali· mentaire contiendra donc une concentration mille fois plus Împor'lanle en polluants que l'herbe qui constitue le maillon initial de cette c1mîne,
ÉVOLUTION DE LA TENEUR EN MERCURE DES LOTTES DU LÉMAN
EAU
-------ENVIRONNEMENT'-- - -- - -
AUTRE EXEMPLE DE POLLUTION DES EAUX
L'eutrophisation des lacs DEFINITION DE L'EUTROPHISATION Une p(fT'sonne qui mange trop grossit; si elle p(fT'siste, elle devient obèse! Un lac eutrophe est un lac obèse, Il reçoit t?'Op de nourriture, sous forme d'azote et de phosphO?'e, Ces substances p1'OVOquent la prolifération de très grandes quantités d'algues. Lorsque ces algues meurent, elles se déposent sur le fond du lac où elles se décomposent en consommant l'oo;ygène dissout dans l'eau_ 1 kg de phosphore permet de produù'e 114 kg d'algues, 114 kg d'algues consomment 140 kg d'lJX'IJgène pour leur décomposition. 1 litre d'eau à une température de 4° contient 10 milligrammes d'IJX'JI gène. 114 kg d'algues consomment donc tout l'oo;ygène contenu dans 14 millions de litres d'eau! Comme nous J'avons vu dans l'exemple précédent, les végétaux constituent la base biologique d'une chaine alimentaire. Dans un lac, les
végétaux se présentent sous forme de plantes f10ttanles ou immergées, algues, organismes libres très petits (phytoplancton) . Ces végétaux croissent et se développent en tirant leur énergie du soleil el en se nourrissant du dioxyde de carbone, de l'azote ct du phosphore contenus dans les eaux. Si la teneur du lac en azote et phosphore est faible, la production de végétaux est réduite. Les organismes vivants se nourrissant de ces végétaux seront peu nombreux. C'est le cas typique de la plupart des lacs de montagne aux eaux transparentes, abritant quelques poissons du gen re des salmonidés.
Lorsque de fortes quantités de nitrates et de phosphore parvienneut dans uu lac, suite au déversement d'eaux usées, au lessivage de sols agricoles, aux précipitations, on assistera, du· rant la bonne saison, à une prolifération anarchique d'algues de toutes sortes et de végétaux, peu agréables à l'œil, et gênant les baigneurs ou navigateurs dans leurs évolutions. Un lac recevant trop d'engrais est désigné sous le terme d'eutrophe. Examinons maintenant les phénomènes se déroulant dans un lac eutrophe durant l'été, puis l'him. La figure suivante indique la répartition des températu res dans un lac, en fonction de la profoudeul·.
des organismes consommant de grandes quantités d'oxygène. Cet oxygène sera prélevé dans l'eau, qui contient cet élément en solution (environ 10 mg/l à 4· C). Si la quantité de matière organique déposée sur le fond est trop importante, tout l'oxygène dissout sera consommé, particulièrement en été, où n'intervient pas de phénomène de brassage du lac_ Le lac s'asphyxie, la couche de vase organique augmente, sans être décomposée. On assiste progressivement à la transformation d'un lac limpide en maraIS. Les pOIssons nobles dISparaissent, les organismes anaérobies (vivant dans un milieu exempt d'oxygène) se développent, il y a dégagement de gaz méthane... Si l'hiver est très froid et les vents violents, il peut y avoir brassage complet du lac. Les couches d'eau supérieures deviennent plus denses, du fait de leur basse température, elles descendent au fond du lac, y apportant l'oxygène qui a fait défaut durant l'été. La situation est momentanément sauvée. 11 ne faut, toutefois, pas trop compter sur les hivers froids, ainsi que le montre la figure ci-après pour le Léman. CONCENTRATION EN OXYGENE (02) EN MILLIGRAMMES PAR LITRE D'EAU AU FOND DU LEMAN R~SONANCBS
Mensuel de l'école valalaanne. _ 10.0
BdjtiOD, adminiltntioD, rédaction Département de l'instruction publique (OIP) Office de recherche et de documentation pédagogiques (ORDP) Gravelone 6 19DO Sion ~Iéphone (027) 21 62 8•.
EXEMPLES DE BRASSAGE DES EAUX DU LÉMAN
Di_OIOP Jean·Pierre Salamin.
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lIétIadriœ on <bel
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Marie-France Vouilloz.
HIVERS PARTICULIEREMENT FROIDS
,
1 1
1960
1 1
1965
1 1
1970
1975
1 1 1 1 1 1 1 1 1
1980 1 1
Pholojraphe Christine Antonin.
r
Gnphi,te François Gay.
LES HIVERS FROIDS ONT PERMIS UN BRASSAGE COMPLET DES EAUX ET UNE REOXYGENATION DU FOND.
ETE: STRATIFICATION
HIV ER FROID: BRASSAG E TOTAL
En été, le lac est dit stratifié. La couche d'eau supérieure a une température élevée, du fait de l'ensoleillement. Les couches profondes du lac sont à température constante d'environ 5 • C. Rappelons que l'eau chaude a une densité plus faible que l'eau froide. L'eau de surface ne peut donc descendre au fond du lac. Il n'y a pas de mélange des eaux, mais des cou-
HIVER DOUX : BRASSAGE PARTIEL
ches bien séparées, immobiles, d'où le terme de stratification. La prolifération des algues a lieu dans la couche supérieure, exposée au soleil. Lorsque ces algues meurent, elles se déposent sur le fond du lac, sous forme d'une boue de matière organique qui sera d'écomposée (minéralisée) par RF,sONANCF,s . Df:CEMBH~; 1988
Il convient plutôt de réduire autant que possible les apporta d'éléments nutritifs au lac, en construisant les stations d'épuration nécessaires et en incitant les agriculteurs à utiliser moins d'engrais. Si toutes ces mesures s'avèrent insuffisantes, restent les mesures exceptionnelles, internes au lac, telles que l'oxygénation des couches de fond et le pompage des eaux putrides de fond. De telles opérations ont été pratiques sur de petits lacs suisses, notammentie lac de Baldegg et de Sempach_ Une mesure particulièrement efficace et dont I~s effets ont été spectaculaires a consisté en 1Interdiction, par le Conseil fédéral, des phosphates dans les lessives. RÉSONANCES - DÉCEMBRE 1988
Coût du phosphore et de son élimination
J kg de phosphore acheté en pharmacie. CoUt: moins de Fr. 1.Les moyens techniques mis en œuvre pour l'éliminer après qu'il ait été rejeté dans les eaux représentent une dépense de Fr. 40.- par kg de phosphore!
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EFFET DE L'INTERDICTION DES PHOSPHATES DANS LES LESSIVES DÈS LA MI 1986 EN SUISSE
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La pollution de l'air La réduction des apports en phosphore au Lé· man depuis mi 1986, date de l'entrée en vigueur de l'interdiction, est indiquée à la figure suivante.
Avec l'apparition de la vie sur la terre, la corn·
ÉMISSION - TRANSMISSION - IMMISSION
position originelle de la «soupe» brunâtre qui constituait l'atmosphère - gaz carbonique, méthane, ammoniac, eau - s'est peu à peu modi·
fiée. ÉLIMINATION DES MATIÈRES ORGANIQUES DANS LES STEP
Duran! les derniers millénaires, la composition de l'air, 78 ~ d'azote et 21 ~ d'oxygène, n'a que peu varié. Seuls des phénomènes naturels tels qu'incendies de forêts ou grandes éruptions volcaniques ont perturbé momentané-
mentla qualité de l'air. Pour lutter contre la pollutiou organique et l'eutrophisation des lacs, près de 700 millions
15500 TONNES - l'OLLUTION GLOBA.l''(M ATI ERI:: ORG ANIQUE)
Lors de l'éruption du volcan Krakatoa en 1883, par exemple, les gaz et cendres rejetés ont atteint une altitude de près de 80 km.
de francs ont été investis en Valais ces vinf,rt dernières années, pour la construction de 54
stations d'épuration (STEPl.
C'est à l'avènement de l'ère industrielle et au développement du trafic motorisé que nons de· vons la pollution atmosphérique constatée à l'heure actuelle.
Ccs installations épurent près de 86 % des rejets d'eaux usées domestiques, mtisanales et
industrielles. La pollution organique est élimi· née à raison de 86 %dans ces STEP, alors qne le phosphore y est retenu à 87 . Les 2 diagrammes ci-après indiquent l'effet des stations d'épuration sur la réduction de la pollution orgauique et du phosphore.
Les principales sources de polluants, ou émetteurs, sont généralement au nombre de quatre. Il s'agit du trafic automobile, des industries, des usines d'incinération des ordures et des
chauffages. Le tableau ci·après indique les polluants atmosphériques principaux émis par ces 4 sources, ainsi que la cause de ces émissions.
REJETS DlRt:CTS
RI::J ETS EA UX EPURIiES
ISOOTQNNES
1280 TONNES
ORIGINE ET NATURE DES POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES 12120 TONNES
La pollntion de l'air peut être définie ou quan· tifiée pal':
ÉLIMINATION DU PIIOSPHORE DANS LES STEP 324 TONNES '" POL.LUTION GLOBALE
les émissions qui indiquent les quantités de
(PHOSPHORE)
polluants rejetées dans l'atmosphère par des insu!llations (industries - chauffages - voitu· res). Elles s'exprimen~ le pins sonvent, en tonnes par an _
Les polluants rejetés par des installations se
diluen~ se transformen~ se déplacent dans l'atmosphère sous l'effet du ven~ du soleil,
etc.
Au lieu ou les polluants agissent sur l'environ-
11Mh
BOUES
~
F.AUX
REJETS
EAUX
[PUREES
DIRECTS
EPUREES
BOUES
46.3 TONNES
198 TONNES
1.8 TONNES 4 .2 TONNES 74 TONNES
Rf:SONANCKI . DÉCEMBRE 1988
nement on définira:
les immissions qui indiquent les concentmtions de l'atmosphère en ces différentes subs· tsnces polluantes. RÉSONANCES . DF.cEMBRt: 1988
La combustion en bref: Vers le milieu du 18ème siècle, le chimiste Lavoisier découvrait le rôle joué par l'oxygène dans la combustion. II est l'auteur de la célèbre formule: ((Rien ne se perd, rien ne se crée.»
Brûler une snbstance, c'est la trausformer à haute temllérature, en présence d'air, en cendres et gaz de combustion. Toutes les substances contenues dans le combustible, par exemple soufre, plomb, etc. seront également présentes dans les gaz rejetés. L'oxygène nécessaire à la combustion est prélevé dans l'air qui se compose de 78 % d'azote et 21 %d'oxygène. Les gaz de com· bustiou contiendront uue pmtie de l'azote de l'air, sons forme d'oxydes d'azote.
SOURCE
POLLUANT
CAUSE
'!Tafic automobile
CO:
monoxyde de carbone
Combustion incomplète
NO,:
oxydes d'azote
Généralement lors de combustion
HC:
hydrocarbures
Evaporation, combustion incomplète
Pb:
plomb
Combustion de benzine au plomb
Industries
F:
fluorures
Fabrication d'aluminium
SO,:
anhydride sulfi"eux
Combustion de carburanu; contenant du
NO,:
oxydes d'azote
Voir trafic automobile
HCL:
acide chlorydrique
Combustion de décheu; de plastique
HF:
acide fluorhydrique
- - - - -- -ENVIRONNEMENT'- -- - - - -
L'état de la pollution de l'air
soufre
Usine d'incinération des ordures
Chauffages domestiques
Combustion des ordures
Métaux lourds
Combustion des omures
SO,:
an hydride sulfureux
Combustion des huiles de chauffage et charbon
NO,:
oxydes d'azote
Voir trafic automobile
Concentrations annuelles moyennes des illlmissions
RÉGION
Anhydride sulfureux SO,
Oxydes d'azote NO,
(Fmne 0,
Microgrammes pal' m3 d'air
1- 3
1- 3
60 - 80
6 - 12
20 - 30
40 - 70
25 - 40
30 - 50
30 - 50
30 - 60
50 - 100
20 - 40
30
30
100
Centres des villes Normes à ne pas dépasser
RtsONANCES - DÉŒMURE 1988
-
fi Le législateur a défini des valeurs limites d'immission pour les quatre polluants amtosphériques les plus répand us: anhydride sulfureux SO, - oxydes d'azote NOx monoxyde de carbone CO - ozone 3, ainsi que pour les relombées de poussière ct leur contenu en métaux lourds.
°
Lorsque ces valeurs limites ne sont pas dépassées. on peut considérer que le milieu vivant n'est pas menacé. Le tableau ci-dessus indique l'importance de la pollution atmosphérique, par type de localisation, cn moyenne suisse.
La situation valaisanne ne diffère pas sensi blement de celle généra· lement observée en Suisse, à savoir:
- faibles concentrations en anhydride sulfureux pour J'ensemble du canton (10 microgrammes / m' d'air): - à la canl!)agne et à la montagne, concentrations très élevées cn ozone, dues à la présence de certains polluants primaires et au fort ensoleillement (120 - 160 microgram· mes / m' d'air) : - dans les agglomérations urbaines, dépassement des normes d'immission pour les poussières et les oxydes d'azote (25 - 50 microgrammes de NOt / m3 d'air).
MESURE DES VALEURS D'lM MISSION DURANT L'ANNÉE 1987
Polluanls primaires, polluants s«ondaires Les pollnants primaires sont ceux qui sont directement rejetés par des installations, par exemple oxydes d'azote plomb - dioxyde de carbone, ele. Un polluant secondaire est obtenu à partir de la transformation de polluants primaires dans l'atmosphère sous l'inflnence de J'h umidité de J'aÏl', de la Inmière, ele. L'Ozone 0, (trois atomes d'oxygène) est fOl·mé à partir des oxydes d'azote, sous l'in fluence dn soleil suivant les réactions suivantes: NO, soleil NO + 0
PERIODE DE MESURE
SIERRE
S. 5.87 - 7. 6.87
FINGES
15 . 6.81 - 18. 7.87
INFORMATION SUR LA POLLUTION DE L'AIR Les deux quotidiens valaisans publient chaque semaine les valeurs de la pollution de l'air mesurées pal· les laboratoires du Service de la protection de J'environnement sous la forme suivante:
NORME A NEPAS DEPASSER 100%
SNURFEUR COMMUNIQUE
~
TURTMANN 28, 7.87 - 18. 8.87
VI.EGE
20. 8.87·24. 9.87
MASSONGEX 27.10.87 - 4.12.87
MONTHEY
1.1'2.87 · 22.12.87
o + 0, ---+- 0,
Cet oxygène atomique réagit irnmédialement avec l'oxygène de J'air pour former J'o,"ne 0,. ÀlI cours des dernières années. le Service de la protection de J'environnement a implanté et exploité divers réseaux fixes destinés à mesurer l'évolution des immissions de polluants spécifiques fluor, anhydride sulfureux, poussières el particules solides - au cours du temps. Labo1'Oloù'e mobile de meS1t1'e des immissiolls. Il a, en outre, exploité, depuis 1980, un laboratoire mobile de mesure des immissions des principaux polluants atmosphériques et dès novembre 1987, deux de ces laboratoires. Ces systèmes doivent être complétés par un réseau fixe permettant la mesure permanente des immissions des poll uants principaux, simultanément à la mesure des différentes données météorologiques. Le tableau suivant indique les résultats des mesUl·es de la pollution atmosphériq ue obtenus au cours de l'an née 1987. Ces résultats sont à comparer à la norme OPair (ordonnance fédérale SU I· la protection de l'air) qui ne doi t pas être dépassée.
MESURE DES VALEURS O'I MMI SSION DURANT L'ANNEE 1987
mm
NOl OXYDES D'AZOTE
S02 ANHYDRIDE SULFUREUX ~ 0) OZONE
La carte du Valais schématisée ciaprès représente la localisation du réseau de mesure des retombées de poussière. Les bâtonnets indiquent la teneur en cadmium (métal lourd toxique) de ces poussiè-
l'es, La norme à ne pas dépasser est de 2 mierogrammes de cadmium par m1 de sol et par jour, Les résultats indiquent d'importants dépassements dans les régions fortement industrialisées.
f- 180
!JIIIrriJ 200
1-
1-
180
r- 180
f-
160
'-
140
1-
140
1-
120
1-
100
rr-
80
160
100
[
!
60
~ 0
Colttenu el! cadmium.
Il/irrtJ
1- 160
OZONE 10:1)
RÉSEAU DE M~SURE DES RETOMBÉES DE POUSSIÈRE
0
1- 200
I-B _
SION - Gare _0_U_3_I_o_3_.8_8_8U_2_1_.4__8-,8
Il/irrtJ f- 200
1-
~
Le dioxyde d'azote se dissocie en monoxyde d'azote (NO) et oxygène atomique (0)
P-
r-
Etatd.11 pollution
Nonne' ..
. . ~r
DIOXYDE D'AZOTE 1N02)
..
~
ANHYDRIDE SULFUREUX IS02)
'*
=
Moy,",,- mlnlrNI. Moyenne mu.lrNI. durant 1. P4rlodt duBnt 1. pMlode
oonoom'"
concomft
Les graphiques indiquent les valeurs journalières maximale et minimale mesurées durant la semaine pour les trois polluants oxydes d'azote - ozone - anhydride sulfureux. Le chiffre inscrit dans la fenêtre correspond à la norme à ne pas dépasser. Les dessins sY mbolisent les installations responsables de la pollution: chauffage - automobile - industrie, ainsi que le soleil responsable de la formation d'ozone.
RÉSONANCES - DÉCEMHRE 1988
Rf:SONANCf:S _ Di:CI:MHRf: 191U!
-------ENVIRONNEMENT'-- -- - -
IMMISSIONS FLUOREES DANS LA REGION DE MARTIGNY
En octobl'e de la même année, après examen du 1'ap1101't de la C011L-
,ni83ion fédérale, la Commission interdépartementale cantonale pm· pose au COI!seit d'Etat d'ùllposer des limitatiolls des émissi01Ui fluo· rées auX 1lStUes COllcemees.
Le problème du fluor en Valais
Les usines de Steg, Chippis et Ma/·tiglly se voiellt i'"poser "'.. timita· tian des émissions de fluor de 1,5 kg de fluor pal' tonue d'aluminium produite, alors q... ces émission" atteigllaim.t j,u;qn 'à 15 kg de fluor avallt assaùtù;sclIlenl.
fJes (Iuantüés
maxi11lal~
POSTES DE MESURE A UTOUR DE L'USINE
0.5 1 I l Il 1 11111111
0
d'alwnini1l1n Que les trois
ll.si1t~
48000 tOllnes 1 an 2H000 tOllnes 1 an JO 000 tonnes 1 aIl
FELLEY SUD
Allant assainissement, ces trois usines rejetaient donc eJl1'il'On
r
r r -r rr 1987
1974
1987
1900 tOlllles de flu01' dalls l'lLt1llosphère, chaque 'LImée. Aujourd'hui, ce sout encore 35 tonnes de fluor au maximum Qui sont rejetées pll.f année.
1.5 Il
1976
BONVI N
11altûSlI.Itlles sont à même de produit'e, s'élèvettt à:
STEG CHIPPlS MARTIGNY
F LUX DE FLUOR EN mg/dm2 30 JOURS
RANCO NNEX
1974
1987
ANEMOGRAPHE MARTIGNY
Les instaliaLions de captage eL d'épuration des gaz sont mises en service entre 1980 et 1982. Les contrôles effectués chaqne année par le Service de la protection de l'environnement indiquenLque les quantités de fluor rejetées sont très inférieures aux normes.
1987
PASSAGE A NIVEAU
Parallèlement aux mesnres d'émission, le SePE poursuit ses campagnes de mesure d'immission, soit directement aux environs des usines, soit dans certains vergers d'abricotiers ayant subi des dégâts par le passé. Thutes les valeurs d'immission montrent une baisse sensible de la teneur en fluor de l'air depuis 1974. La réduction atteint, suivant les sites de mesures, de 40 ~ jusqu'à 80 ~ .
1974
1974
1987
CHEMIN DES VORZIERS
1974
1987
Le graphique présenté ci-contre indique l'évolution des immissions fl uorées dans la région de Martigny, entre 1974 et 1987. CERAM
Les quantités de fluor mesurées sont celles recueillies durant 30 jours sur un disque de papi,,· spécialement préparé.
En 1908, débnte l'exploitatùm des usines d'ol",niuiu1II de Chippis et Martig.lY. Dès 1913, des dégâts à la végétation sont cO'Uitatés dans ta région de Chippis. La respOlUiabilité des usines, relativement aux dégâts cO'Uitatés da.Ui l'agriculture, tes foréts et S'nr certailUi auin",ux, vaches en partieu· lier, fait l'objet de très nombrellses expertises contradictoires de la part des usines et des lésés. Ce n'est finalement qu'en 1970, avec la création de l'Association de défmUie contre les émanations nocives des usines que les problèmes seront réellmnm.t empoignés. Suite à diverses meS'ures et estimati01Ui rela,/ives aux émissi01Ui fluorées en Valais, te COllseil d'Etat no",me, m. 1976, une Co",mission intm'départementale chargée d'examiner les problèmes d'émissi01Ui des industries. Cette cOl"..ission regronpe des
représentants de l'agriculture, de ta protection des travaitlmtrs, des forestiers,
U1L
vétérinaire, le médecin ca1tto1tal elles chi11tistes respon-
sabtes de la protection de l'environnemm.t. Le Sm'vice cantonal de la protection de l'environnement (SCPE) voit se cOlUitituer "ne section .Nuisances., composée d'm, chimisle et d'un [abarant. Les immis~;ions
fl'lwrées qlli étaient j11.Squ'aiors mesurées par des instances
extérim/Tes au canton, le seront par le
scn;.
Le Déparlement fédéral de l'intérienr no""ne, e1I 1977, 'Ille cOIII."is· sion chargée d'étndier la réduction des émlesi01'S fluorées de /,iud,..· trie de l'alumiuium. Cette commission dépose ses recommandations
['intention du
Conseil d'Etat, en avril 1978. RF,sONANCF,s . DÉCgMBRE 1988
RiSONANCES _ DÉCgMHRt: 1988
J
1979 1986
- - - --
-
-ENVIRONNEMENT'-
-
- -- -
Les effets de la pollution atmosphérique Les substances polluantes émises dans l'atmosphère agissent, soit directement, soit après transformations physico-chimiques. sur le milieu, La figure ci·dessous indi· que les formes sous lesquelles agissent les polluants atmosphéri· ques.
DÉGAGEMENTS, TRANSFORMATION ET DÉPOSITION DE POLLUANTS La pollution atmosphérique est à l'origine d'effets dommageables sur l'envirollnement qui peuvent
être regroupés en quatre catégories: - Les risques pour la santé La pollution atmosphérique pro· voque des troubles sur certaines catégories sensibles de popula·
tion : enfants. personnes âgées,
asthmatiques, allergies, L'effet de la pollution se manifeste surtout au niveau des voies respiratoires: irritatio ns, asthme, bronchi te chronique. dangers accrus de can-
cer pulmonaire.
Selon les résultats de l'enquête Sanasilva, près de 60 ~ des ar· bres des forêts protectrices des alpes présentent des signes de dé, péri ssement.
Certains polluants - anhydride sulfureux, oxydes d'azote, ozone agissent directement sur les feuil· les ou aiguilles, alors que les pluies acides et retombées nocives perturbent l'équili bre des sols,
GA Z D'ECHAPPEMENT ET l'UMEES
- Les alteintes à la végétation Les enquête. SANASILVA L'Office fédéral des forêts et l'Institut fédéral de reeher, ches forestières de Birmensdorf établissent chaque année lin inventaire des dégâts aux
forêts suisses. Quelques dizaines de milliers d'arbres se situant dans les forêts publiques sont notés
_ Les modifications climatiques Près du 90 %de l'énergie produi· te fait appel à des phénomènes de combustion à l'origine de dégage· ments de gaz carbonique CO" La courbe présentée ci·après illustre l'augmentation de la teneur en CO mesurée ces 40 dernières an-
néis aux îles Hawaï. La mesure des concentrations en gaz carbonique de l'air aux Iles Hawaï,
L'Ile de Mauna Loa est située loin de toute concenlration in· dustrielle ou humaine, L'évo· lution de la concentration en CO" mesurée depuis fort longtemps sur cette ile, indi· que donc une tendance géné· raie de l'évolution de l'atmos· phèl'e terrestre,
Le CO , gaz transparent, a pOlir particularité de retenir les rayons
infra-rouges, comme le fait le vi· trage de la serre du jardinier, Les scientifiques estiment qu'une teneur en CO, de 400 ppm pourrait enlrainer un échauffement de la planète de 1 à 2" C, La nlSion des glaces consécutive à cette élé, vation de température occasionnerait une surélévation du niveau
des mers comprise entre 5 et 10 mètres. L'examen d'une carte de
géographie permet de dresser la liste de tous les pays qui se re· trouveraient les pieds dans l'eau ...
AUGMENTATION DES CONCENTRATIONS DE GAZ CARBONIQUE DANS LES ILES HAWAI (MAUNA LAO)
Les effets de la pollution atmos· phérique se manifestent sous les mêmes formes sur les surfaces agricoles et sont à l'origine de baisses de produclivit,; et de contamination des produits de consommation. - La destruction du patrimoine Les polluants atmosphériques aci~ des rongent les monuments, im-
chaque année.
meubles, ouvrages d'art. Les coûts de restauration sont consi· dérables, certains chefs·d'œuvre
En 1987 deux arbres sur trois pl'ésentaient des dégâts dans les forêts des alpes, L'une des causes de ces atteintes est la pollution de l'air,
Songeons que l'Acropole a subi plus de dégâts ces 40 dernières an nées que durant les deux millé· naires précédents.
sont irrémédiablement perdus.
315
1 1960
1 1
1 1
1965
1970
1975
1980
- - - - - - -ENVIRONNEMENT- - - -- - -
Protection de l'environnement
QUE FAIRE?
QUE PEUT-ON COMPOSTER?
Ne les jetez p"s UOll plus à l'égout
Tous les matériaux organiques
Des endroits sont prévus pour le ra11lassage de vos déchets spéciav:<.
Si votre jardin n'est pas clôture, organisez de préférence IIU compostage en silo polir ne pas attirer les chiens du voisinage!
Pneus
Evitez de composter les mauvaises herbes grainées et laissez sécher I~s mauvaises herbes vivaces (renoncules, liseron) avant de les ajouter à votre tas!
Les récupérat...rs s'intéress..li à vos vieux pU""', ne les brillez pas en plein air_ Leur destnlClioll sa,Ui pollution esl asmrée par u.ne âmenterie.
A noter:
Chaque valaisan pl'Oduit 2,5 ,n' de déchets par an.
Les orties constituent un très bon activa· teur de compost.
Ces déchets sont:
Déchels de cuisine: Toutes les euquêtes démolltrellt qne la dégradatiolt de l'euvi1'Ouncmcnl figure au rang des preoccupatio/ls prioritaires des Suisses. Les progrès ell la Tlwti.... salit loulefois peu perceptibles, ch,,,,,,,, eslimanl que c'esl à l'aulre - Elal, industrie - qu'il apparUee!1 d'agir_
Si la protecliou de l'elwironnemcnt relJré$t::nle efJ'ectù'cmcnl une tâche essentielle de '/totre Etat, elle '/le saurait être menée à bien sa?l$ la, participa_lion de chacun. LES TACHES DE LA CONFEDERATION j,a, contributioll de la COIl/ëdératim, relève essellt-iellemelll de l'élaboralioll d'ulle législalion-cadre el de prescripliO/Ui d'ap/llicalioll spécifiques recoltl'TCml les di fférents Mmaines de la pro/eelio" de l'elw';ronncmcnl. Le Conseil /ëdéral élabore, en outre, des slratégies de luUe contre la poUnlioll el établit des catalogues de mesures à prendre_ 011 peul citer, par e:rJ!mpte, l'iulroducliO/! du catalyseur sur les Iloi/ures, la baisse de la tcutur eet soufre des hlliles de chauffage, etc_ .. LES TACHES DU CANTON
Pour l'Etat cantollal, la, mise en. Œ/lI're d'une politique IW"I/collieuse de la protectioll de l 'ew1irouucmenl 'IL 'est possible Qu'à !J'allers 1UW prise de couscùmce P(t1' chaque cUouen
L'Elal doit, en ol/lre, à tral1ers ses adivités propres - projets, réalisatiolll!, octrois d'anlorisaliolls ou de concessions, elc... - c01lsidé· rer la protection de l'envù'mmement comme "'t but fondamenlal.
Les options (lmlollales en IIUZtière de protec· tion de 1'''!I'ironnement, récell,menl publiées par le Déplu'tement cantoual de l'environne· ment, détïllissenl le cadre de l'aclivilé élaNque elL III. matière. LES EFFORTS INDIVIDUELS
Toul être hulltaùt es~ par exceLLence, COl/som' /lutteur de bieus, d'espace, de lwtUl'e, d'éJler· yi~ d'eau, etc". Par de pelits efforts quotidiens, il est possible de co"lribner efTicacement à l'améliorotion de la qualilé de la 11ie par: - Des économies d'énergie, d'ean, de produits de cOl/sommation, elc... Lerez le pied: rO'lIlez moius, moills /lite, IIWÙ/3 serû. Chaun .. fcntré: 1/1! pullO/'er de plus el n" degré de 11Ioius, Moills d'ord,ms: compostez les déchets organiques, triez le ver,~, le p"pier, etc",
- Des choix de compOI'tements respeclueu" d. l'environnem..nt (l""nsports, gaspilwge, etc".). - Des engagemenls (professionnels, politiques, etc,_.! ayant valeur d'exemple pour la collect-i11ité. Sontenez les projets politiques bénéfiques à l'envirO/",emenl. Défendez let qnalité de la vie dans ?Jot?'e commune, faites pm'tie d'asso· ciations a,ctives dans la. pl'Otection de l'envi· 1'Onnement. Examinez les p1'Ojets de 10 collectivité (écoles, piscines, etc"" d'nn œil critiqne__.
épluchures; restes de repas; coquilles d'œufs; lliarc de calé; tM
-
fleurs fallées; reuilles ",ortes; oiguit/es de piu, de lhuya, etc", guzon; tailles de haies; mu.1t1Jaises herbes (non gfU,minées) ; résidus de récolte.
Déchels de jardin:
Litière pour chal. Cendres de bois. QU'EST-CE QUE LE COMPOST! Le compostage n'est pas une métllOde revolutionnaire puisqu'il était déjà conuu dans l'Antiquité. C'est la décomposition des décheL<; Orb'lmiques qui, sous l'effet d'un apport d'oxygène et par des processus biologiques, permet d'obteuir après quelque tem ps, un produit comparable au terreau fin, qui contient en plus des nulri· menL<; pour les plantes. C'esl le compost
de ses respoJlsabilités pleillement assumées. Cette prise de conscience 11 'est réalisable Que dal/s la mesu.re oit fEtat iuforme complète-
ment et régulièrement la populo lia" danl! les domaines sltirants: - état el évolution de l'elwironuement el des mdsauces qui le grèveJlt; - dé/ïniti01t des exigences de la proteclion de 1'..",irQ/mement et des objectifs à atteindre; - moyells à meUre Clt œuvre pour satisfaire a1/% exigences el pm'veltir a1lX objectifs fixés; . - cout,'ôle dt, respect des exigences posées aux IJTOpriétaires d'illslaUati01l1! à l'origi· ne d'atteintes exc~si1Jes à l'envirolme· meut.
-
- bridés da.1S les qualre usines d'incinération des ordures du canton, à raison de pb", de 150 000 tonnes par an;
- mis el' décharge de manière plus ou 11Whl.S anOl'chique sur plus de 300 emplacements; Déchels organiques fi,iller de l'ean?
- ee, partie recyclés (verre, papier, métau", bones, CO"tpost).
Les déchets organiques contiennent au moins 90 X d'eu".
Papier
Recyclez vos déchets m'ganiques ell hUI"'''', Compostez-les Mm vot,'e jardin_
Organisez un compost de qum'tier. Déchels spéciaux
Les ordu,'es ménagères contiennent 25 % de papier et carloll. Ces déchets sonl ré."pérables pou.' la fabricatioll de papier et carlon recyclés, Ne jetez pas les jourIlOlI-X et cartOlUi prop,'es dans votre poubeUe_
Evilez nne-pot/ntioll de l'air inulile_ INFORMATIONS ENVIRONNEMENT
Plastiques
Les ordures 1llénagères contiennent heaucoup de plastiques, essenliet/ellient des embaUages, Il a f"Un des millio,Ui d'années à la nat",,~ pour tntusfonner des déchets végétau" ell pétrole, à p",'li,' duquel l'homme fabrique du plastique_ Evitez de cousommer des produits suremballés,
Ne jetez pas vos déchets spéciau-" (piles, peintures, .nédicaments, huiles. .) à la poubelle.
Verre Les ordures ménagères cOlltiennenl 6 à 10 X de ven'e. Les verres triés par couleuT permet· t"tl la fobric"tion de nouveall-X verres en économisant beaucoup d'énergie. Ulitisez de préférence des ven'es cOlUiignés, Vous contribuerez à une éC01lO1nie d'énergie encore plus grande,
POURQUOI COMPOSTER!
• Pour obtenir un amendement naturel: Aluminium
La falJ1'icatio1l d'une boîte d'aluminium né· cessite: 4 X pl,,,, d'énergie que la fabrication d'nue
-
- - LES OiCHETS TRi~5 (ORGANÏlillJE5) UNiQUEMENT! Ri:SONANCES - DÉCEMBRE 1988
c'est un moyen simple d'amender la terre en améliorant sa structure (aération, augmentation du taux de matières organiques et de la vie microbienne du sol) .
bouteille de même coutenu 18 X plus d'hICrgie que la fabricalion d'une bouleille COl"';gnée, util,sée 20 fois,
• Pour recycler biologiquement les décheL<; du jardin et de la cuisine dont on ne sait souvent que faire.
Tm", les méta,u" p..tv..tl êlre recyclés.
• Pour diminuer la quan~té d'ordures toujours croissantes à traiter dans les ins· tallations centralisées.
Evitez l'achat de boissons contenues dans des boites d'aluminium. RF~ONANCES - mi.cEMBRE 1988
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Bibliographie commentée UNE INVITE À LA MÉDITATION Si nous voulons relever ce défi, probablement le plus important auquel nous nous trouverons confrontés au seuil du deuxième millénaire, il ne suffira pas que nous nous en remettions aux experts et aux politiciens: ce sera à nous de prendre nos respon· sabilités. Mais cela suppose le savoir et la conscience qui planent sur nous. Le livre est une des formes susceptibles de transmettre le savoir. Mais, pour être lu, il doit surmonter deux obstacles: la crainte que peut avoir le lecteur de ne pas comprendre, s'il s'agit d'un ouvrage scientifique, et le manque de concentration de ce même lecteur, S'il veut avoir une chance, il faut que le texte, le sujet, la présentation, séduisent,
LE CLIMAT - NOTRE AVENIR? Seme, Commission suisse de recherche sur le climat et l'atmos· phère, 1988. Comment ceux qui détiennent le savoir peuvent·ils le communi· quer à un large public de manière intelligible et sans pour autant le tronquer? La question a reçu déjà de nombreuses réponses, plus ou moins bonnes, il faut le dire. Celui qui sait porte une responsabilité. Le savoir, et donc la responsabilité, doivent· ils être réservés aux spécialistes et aux experts? Et si beaucoup prennent la fuite en prétextant qu'ils ne comprennent pas, n'est·ce pas devant la responsabilité qu'ils fuient? La science est aujourd'hui unanime à reconnaître que l'intervention incontrôlée de l'homme sur le bilan du rayonnement de la terre aura pour conséquence, dans les décennies à venir, des modifications climatiques à l'échelle du globe tout entier. Pourquoi? D'une part, il semble peu probable que l'on puisse sOltir du cercle vicieux «croissance démographique - besoins en énergie - modifications du climat» pendant qu'il en est encore temps. Et d'autre palt, les ressources en énergie proviennent à plus de 90 % de biomasses produisant du CO,. lequel renforce l'effet de serre.
Le temps suscite souvent de l'intérêt, mais la simple notion de climat n'évoque rien de précis; Quant aux changements, à premiè· re vue, on s'en méfie, Si l'on a opté pour le langage des images, c'est pour qu'un public aussi large Que possible, sans préconnais· sances particulières, puisse aborder une matière très complexe dont l'objet influence de façon multiple sa vie quotidienne, On espère, au moyen de légendes concises et de textes courts, main· tenir en éveil la curiosité et l'intérêt; à de longues explications, on a la plupart du temps préféré des constatations lapidaires, dont le caractère parfois trop laconique est compensé par la force associative de l'image, Le livre n'est pas uri manuel, et le scientifique restera certaine· ment sur sa faim. S'il souhaite en savoir davantage, il devra recourir à des publications spécialisées beaucoup moins accessi· bles au profane, Les graphiques et les dessins ont été réalisés par des jeunes gens confrontés pour la première fois au sujet Le professionnalisme scientifique a été remplacé par la spontanéité de l'expression. Nous espérons qu'elle saura toucher le lecteur et l'inciter à la réflexion. Le but recherché serait ainsi atteint: avoir composé un livre invitant chacun à méditer et à prendre conscien· ce que son environnement subira un jour de profondes modifica· tions.
U. Scholtlil'lil' Institut de physique Université de Berne
Hf;soNANCBS . DeCP.MHRt: 1988
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------ACQUISITIONS ORDP'---
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Nouvelles acquisitions ART - CAPITAINE, J.·L., ZAGRODSKI , Ch . - Le peintre et l'affiche: de Lautrec à Warhol, Paris, SPADEM . ADAGP / Adrien Maeght, 1988, 133 p. ill. Catalogue d'exposition. - DEUCHLER , f , - L'économie artistique, Disentis, Pro Helvetia / Ed . Desertina, 1987, 230 p. ill. - GAMBONI, D. - La géographie artistique, Disentis, Pro Helvetia / Ed. Desertina, 1987, 236 p. ill. - GIRAUDY, O., BOURGEOIS, D. - Picasso linograveur, Antibes , Musée Picasso / SPADEM, 1988, 126 p. ill . Catalogue d'exposition. - Jules Bissier, Mendrisio / Martigny, Museo d'arte / fondation Pierre Gianadda, 1988, 195 p. ill. Catalogue d'exposition. - MAÎTRE, H. - Sources culturelles valaisannes, Mu· raz·Sierre, H, Maitre, 1988, 44 p. ill. - 1788-1988 Sion la part du feu, Sion, Musées canto· naux / Archives communales , 1988, 287 p. ill. Catalo· gue d'exposition.
FRANÇAIS - LlTIÉRATURE - THÉÂTRE - CLAVIEN , G. - Le Mulot, Pont·de·la·Morge , La Dourai· ne, 1988, 178 p.
LECTURES SUIVIES LS 8 - 10 ans - LUTTEN , L.·P., HOWE, J. - Borie, le lynx, Strasbourg, Société nouvelle d'édition et de communication de · l'Est / Bueb et Reumaux, 1984,32 p. ill. - TOURNIER , M. - Pierrot ou les secrets de la nuit, Paris, Gallimard, 1979, 37 p. ill. LS 10 - 12 ans - KIPLING , R. - Histoires comme ça, Paris, Gallimard , 1979, 188 p. ill. Collection Folio junior. - SEMPE . GOSCINNY. - Le petit Nicolas, Paris, De· noël , 1960, 157 p. ill. Collection Folio , - SEMPE . GOSCINNY. - Le petit Nicolas et les copains, Paris, Denoël / Gallimard , 1963/1988, 184 p. ill. Collection Folio Junior. - SEMPE . GOSCINNY. - Les récrés du petit Nicolas, Paris, Denoël / Gallimard, 1961 / 1987, 181 p, ill. Col· lection Folio Junior. RÉSONANCt:S . DÉCEMBRE 1988
- SEMPE . GOSCINNY. - Les vacances du petit Nicolas, Paris, Denoël / Gallimard , 1962/ 1987, 186 p. ill. Collection Folio Junior. - VAN WARCOM, D. - Perle et les ménestrels, Paris, Flammarion, 1983, 249 p. ill. Collection Castor poche . - WILDSMITH, A. - Un hiver aux arpents, Paris, Flam· marion , 1981 , 219 p. ill. Collection Castor poche.
LS 12 - 16 ans - BARJAVEL. - La nuit des temps, Paris, Presses de la Cité, 1968,381 p. - BARJAVEL. - Ravage, Paris , Denoël , 1943/1972, 311 p. Collection Folio . - CURIE , E. - Madame Curie, Paris, Gallimard, 1938/ 1975, 111 p. ill. Collection Cadet biographie. - DAUDET, A. - Le petit chose, Paris, Gallimard , 1984, 280 p, ill. - ETCHERELLI , C. - Elise ou la vraie vie, Paris , Galli· mard , 1982, 276 p. Coll. 1000 Soleils . - JOFFO, J. - Simon et l'enfant, Paris , J.·C, Lattés / Librairie générale française, 1969/ 1985, 159 p. ill. Col· lection Le Livre de poche, - GASTELLlER, M. - Comtesse de Ségur, Paris , Galli· mard , 1986, 62 p. ill. . - GILBRETH, E. , et F. - Treize à la douzaine, Paris, Gallimard, 1988, 264 p. ill. Coll. Folio Junior. - HEMINGWAY, E. - Le vieil homme et la mer, Paris, Gallimard, 1987 , 160 p. ill. Coll. Folio Junior, - LE ROY, E. - Jacquou le Croquant, Paris, Librairie générale française, 1985, 415 p. Collection Le Livre de poche. - MÉRIMÉE, P. - Colomba, Paris , Gallimard , 1986, 211 p. ill. Collection Folio junior. - PERGAUD, L. - La guerre des boutons, Paris , Mer· cure de France / Gallimard , 1912/ 1987, 330 p. ill. Col· lection Folio junior. - ROSTAND, E. - Cyrano de Bergerac, Paris, Galli· mard , 1983, 359 p. Collection Folio. - SABATIER , R. - Les allumettes suédoises, Paris, AI· bin Michel/Librairie générale française, 1969/1985, 383 p. Collection Le Livre de poche jeunesse. - VOLTAIRE . - Candide, Paris, Librairie générale fran· çaise, 1983, 542 p. Collection Le Livre de poche. - VOLTAIRE . - Zadig, Paris, Librairie générale françai· se , 1983, 536 p. Collection Le Livre de poche.
-GÉOGRAPHIE - L'Australie, Amsterdam , Time lite, 1987, 160 p. ill. Collection Peuples et nations. - Israël, Amsterdam, Time lite. Collection Peuples et nations , 1986, 160 p . ill. - L'Italie, Amsterdam , Time Lite. Collection Peuples et nations , 1985, 160 p. ill. - RHYN , H., IMBER, W. - Voir nos Alpes, Lausanne, Mondo, 1988, 154 p. ill.
PÉDAGOGIE - PSYCHOLOGIE SOCIOLOGIE - PHILOSOPHIE ETHNOLOGIE - AVVANZINO , P., HEUGEBAERT, S. - La sanction et le soin, Lausanne , Réalités sociales , 1987, 219 p. Col· lection Travail social. - BORZYKOWSKI, R., ROUGEMEONT, M. - L'apprentissage de l'autonomie: un moyen de différencier l'enseignement et de luller contre l'échec scolaire, Genève, DIP / Service de la recherche pédagogi· que, 1986, 129 p. - Education aux droits de l'homme, Paris , INRP, 1987, 372 p. Collection Rapports de recherche N' 13. - L'Esprit de la fête populaire, Pully, Présences / AI · liance culturelle romande , 1988, 197 p. ill. - FRYDMAN , M. - Les habitudes tabagiques, comment les démystifier, Bruxelles , Labor, 1987, 196 p. Collection Education 2000. - GATHER·THURLER, M. , KOPMELS, D. - Innovation dans l'enseignement primaire: projet N', Conseil de l'Europe, Berne, CDIP, 1988, 12 p. ill. - GATHER·THURLER, M., PERRENOUD , Ph . - Savoir évaluer pour mieux enseigner. Quelle formation des maîtres? Genève , Service de la recherche socio· logique, 1988, 142 p. Cahier N' 26. - HELLER, G. - «Propre en ordre» éducation et vie domestique 1850-1930: l'exemple vaudois, Lau· sanne , Editions d 'En·Bas , 1979, 248 p, Collection His· toire populaire . - HELLER, G, - «Tiens-toi droit!», l'enfant à l'école primaire au XIX· siècle: espace, morale, santé, L'exemple vaudois, Lausanne , Editions d'En·Bas, 1988, 292 p. ill. - HUTIN, R. - Des chances pour tous, .. , Genève, DIP / Service de la recherche pédagogique, 1979, 191 p. - LÉVY, R. - La vie au travail et son avenir, Lausan· ne , Réalités sociales , 1988, 196 p.
- MONTANDON, C., PERRENOUD, Ph , - Entre parents et enseignants: un dialogue impossible?, Berne, Peter Lang , 1987, 229 p. Collection Explora. tion . - Objectifs d'apprentissage pour un seul monde Zurich, UNICEF / Forum «Ecole pour un seul monde,' 1988, 178 p. ' - PANCHAUD, G. - Ces impossibles réformes scolaires, Lausanne, Réalités sociales , 1983, 334 p.
-----D'ACCORD / PAS D'ACCORD'-----
La parole aux lecteurs
VIE ET SANTÉ - BURY, J.A. - Education pour la santé, concepts, enjeux, planification, Bruxelles, De Boeck / Wesmael , 1988, 235 p . Collection Savoir el santé, Questions.
Les corrigés du bac 1988 sont à la disposition des enseignants.
CONCERNE LE NUMÉRO DE SEPTEMBRE
Après avoir lu votre joumal de seplembre je tieJ/1; à VOI/1; féliciter très viveJ/Lent:
VACANCES DE
NOËL FERMETURE ORDP SION du lundi 19 décembre 1988 au lundi 9 janvier 1989
ODiS SAINT-MAURICE du jeudi 22 décembre 1988 au lundi 9 janvier 1989
1 téléphérique, 2 télécabines, 5 télésièges et 34 téléskis pour 200 km. de pistes balisées à CHANDOLIN/ST.LUC - GRIMENTZ - VERCORIN - ZINAL R~SONANCES . DIÎCt:MBRR 19BB
- d'avoù' eu le courage de préseJ!ter le probliime des élèves 1Iligranœ eJ! premier nmnél'O; - de l'avoir fait de façon aussi seJlsible et complète, Vous auriez pu commenCe!' l'exisleJlce de votre journal par la pl'ésentation d'une école plus satisfaite d'eUe'1Ilême, pll/1; conventionnelle. Vous avez pl'éféré eJ! fai?'e voù' les difficultés quotidieJmes et nous com1llUniqueJ' vos soucis - ce n'est qu'à votre avantage, Ainsi me ô'Uis·je permis de vous écrire sur une des c01/1;équen· ces de IlL préseJ!ce de ces élèves étrangers - notl'e pl'ésence: nous travaillons en Vall!is defJ'Uis 7 aI/1;. Les cours de llmgue et cultm'e portugaise fonetiomleJll mljol!l'd'lmi à Monthey, Martigny, Sion et Sierre sm/1; IlL resp01/1;abilité de trois et/1;ei· gnanœ, dont deux résideJ!t dans le canton. Ils ont eJ! charge plus de 200 élèves po1'lugais dal/1; la scolarité obligatoire (l'ins· cription et Ii'équeJ!tation des cours est volontaire). Les cm!rs sont organisés pour permettre aux élèves de maù!teJlù' une progl'cssion dal/1; leur IlLngue simultanément à la poul'ô'Uite d'études eJ! Suisse, et d'obtenir leur équivalence aux études portugaises une foi:! Telltrés (dans le cadre de la CEE cette équivaleJ!Ce prend déjà une valCl!r dont je ne sais si les pareJ!œ ont réalisé l'impol'tance.. .). Malgré quelquéS contacœ ponctuels eJ!tl'e des maîtres suisses et portugais, notre eJ/1;eignement reste très éCal'té de la vie scollLi· re vallLisanne - nous obteJ!Ol/1; tl'ès SOUVeJlt avec difficulté tes dispel/ses nécessaires à des conrs intégrés - dans le meillew' des cas, eJ! début d'après·midi. D'autre Pal't, les parenœ l'eft!· sent SOIWeJ!t que les eJlfanœ manquet!t des heul'es de ctasse suisse pOUl' suivre celles de portugais. Cette séparation n'en· Courage pas les reJ!Contl'es. Il Il 'existe pas non plus en Valais un lieu officiel de rencontl'e enll'e les respol/1;ables cantonaux et étrangers pOUl' IlL scolal'ité des enfanœ migranœ. Des contacœ sont pl'is avec le DI? et la cOmmunauté de tmvail Valais·E/:rangeJ's mais n01/1; n'aV01/1; jamais été sollicités pour une action commune, R~ONANCF,s . DÉCEMBRE 1988
Nous comptm/1; ail/1;i sur la collaboration des directi01/1; d'éco· les qui nous cèdeJ!t les salles pour nos COUI~ - c'est déjà beaucoup, mais c'est tont, Il me semble que n01/1; deVl'i01/1; nous domleJ', au nwil/1;, IlL possibilité de mieux nous connaître, Vous avez des difficultés avec les eJlfanls arrivés réceJl!llumt - que veut dire celte scola· rité portugaise? CommeJ!t les intélJl'eJ', à quel niveau? Com· meJ!t testeJ' leJm connaissances s'ils ne compl'eJ!Ilent pas le français? CmnmeJ!t eJ!trel' eJ! contact avec les parenœ pour qui le lIlaître(sse) est une autorité avec qui on n'ose pas discutel', expliqueJ' ses poinœ de vue? Nous sommes là pOUl' ça aussi. Les seJ'vices de l'eJlseignement du Consulat sont à votre dispo· sition. Maria José Seixas Respollsaule pédagouiqflf
COllsulado . Geai /Je Portugal 220, route de Feruell 1218 Grlllld-Sllcmmex
Areu, areu ... CONCERNE LE NUMÉRO D'OCTOBRE Le mensuel de l'école valaisanne vient de faire peau neuve. Il se présen· te désormais sous le titre de • RÉSONANCES", un bulletin coloré nette· ment plus attrayant que l'ancien, Ce mois·ci, . RÉSONANCES. consacre SOn dossier du mois à l'éduca· tion de la petite enfance, une éducation que le mensuel range dans le tiroir des attributions exclusivement maternelles si "on en juge d'après la diversité des titres: . Respect du rôle maternel ., . Entre mères et médecins», «Le. service des mères gardiennes», «Prise en charge du nourrisson et éducation maternelle li " . La seule rubrique consacrée au rôle du père s'intitule avec vaillance: (cL'éternel abscnb), Merci, on l'avait déjà constaté à la lecture des autres chapitres! Pour le surplus, les conseils. maternalistes» et les sempiternelles défi· nitions des mères (les bonnes, les justes, les sérieuses, les tendres, bref, les vraies) ne manquent pas, On relèvera au passage quelques pedes du genre: «Une bonne mère (à ne pas confondre avec les autres) c'est
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, celle qui réussit à salisfaire les besoins de son enfant. qui sait dialoguer avec lui el comprendre ses demandes,)) «II faut que les mères apprennenLà observer leur enfant.» ((C'est cela une mère: une femme heureuse que son enfant soit heureux.•• 11 faut qu'elle accepte l'idée qu'elle doit prendre tout son temps pour son enfant. Dès qu'elle a compris ccla, elle supporte mieux le nourrisson et vit en symbiose avec lui .• (Propos de médecins. évidemment!) . Pour une mère, s'occuper de l'enfant doit être un plaisir. La mère doit vivre avec son enfant. Si la mère travaille,
il ne faut pas être trop mOl'aliste (sic) mais lui demander d'essayer de garder son cnfant près d'elle le plus possible .• On admet tout de même que la mère apprenne un métier, «avant de sc marie!'» , mais c'est uniquement ~( pour que, s'il arrive malheur au mari, par la guerre, un accident ou une maladie, elle puisse conlinuer à assurer à ses enfants vie et éducation qu'elle et son mari préconisaient pour eux•. (Pl'ançoisc Dolto) .
lorsque la petite dernière enu'cra au jardin d'enfant.<;, la seule grande question posée sera celle-ci: «Et pour vous
maiJltcnan~
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- - - - - -ÉCOLE TIERS MONDE,- - - - --
que faire de
tout ce temps libre? SUltout ne prévoyez pas trop d'activités variées car la matinée file à une vitesse d'éclair», nous prévient-on gentimenL ' «RÉSONANCES. s'adresse smtout au personnel enseignant de cc cano ton. Les enseignantes constituent, aujourd'hui encore, une majorité au sein de la profession. Une bonne partie d'entre elles sont non seulcment des femmes, mais aussi des mères de famil le qui assument leur rôle solidairement avec le père de leurs enfant.<;, ce qui ne les empêche pas de trouver quelques autres joies dans l'existence.
Biblioscopie '" DU SERVICE ECOLE TIERS MONDE
Jusqu'à quand tentera-t-on de réduire leur univers à la scule relation mère-enfant? Jusqu'à quand continuera-t-on à prendre les mères pour des demi-demeurées qui ne trouveraient le bonheur qu'en vivant en 11symbiose» avec des nourrissons?
Et voilà l'hymne à la maternité entonné une fois de plus, sur l'air du «RÉSONANCES» serait bien inspiré d'adapter son contenu au goût du sacrifice et de la culpabilité, modulé de conseils pertincnt.<;. On ose à jour et d'apporter au «fond» le soin qu'il voue depuis peu à la «forme». peine se demander où la mère (la bonne, la vl'aie ...) pourrait bicn CileUe C"etùm trouver du temps pour elle. Question saugrcnuc, semble·t·iI, puisque
DES BANDES DESSINÉES Partout dans le monde, le neuvième art s'est imposé à toutes et à tous. Dans un supermarché de Sion, entre les rayons, des enfants allendentleurs parents en feuilletant des aibullls. A Bangui, trois écoliers lisent les avenlUres de Tekoué, un héros local plein de défauts mais très sympathique. Aux Philippines, dans des villages très reculés, la population apprend les principes de travail du CICR en lisant une BD réalisée par un artiste philippin. Le Tiers Monde est largement présent da ns les BD et 17 'est plus seulement un terrain de «chasse}) oû le héros blanc évolue. Des artistes du Tiers Monde nous font découvrir leurs problèmes. Des dessinateurs occidentaux racontent de véritables romans historiques sur la traite des Noirs.
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Lcjury international du Prix Philip Morris a distingué à l' unanimité le Wallaye de Jano pour la qualité du dessin et des textes, ainsi que pour le portrai t sans condescendance ni racisme qu' il donne d'une certaine Afrique contemporaine. Mais quel co ntraste avec l' imagerie africaine traditionnelle à laquelle on nous a habitués! Un portrait sans complaisance: scènes de gabegi e, corruption de fonc-
tionnaires, coups d'Etat, tout y passe ... Mais la solidarité et l'amitié se retrou vent aussi dans cet album. Jallo, éd. Les Humalloïdes asso-
ciés. A signaler du même auteur "Sur la piste du BOllgo)).
derniers volumes, on est projeté dans l'univers cauchemardesque des négriers et capitaines transporteurs de «bois d'ébène».
François Bourgeon, éd. Glénat, 5 volumes.
LA NUIT VA FERMER
LES PASSAGERS DU VENT L'auteur décrit avec rudesse et précision le temps de la Marine royale sous Louis XVI, au XVIII' siècle. A travers son récit historiquement correct, on découvre la vie à bord des grands voi liers, les dures conditions de travail des matelots, la rigidité des rapports entre classes sociales. Et puis, dans les trois
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Afrique de l'Ouest. Encore un coup d ' Etat. On retrouve un homme mort, sans blessures, dans la rue. Victime du putsch ou d'un sorcier? Ses proches s'interrogent. Parmi ses amis, un Noir et un Blanc: Pascal et Thomas. Ce ne sont pas des héros, mais ils prennent ensemble des risques. Le besoin de comprendre ne les quitte pas et les mène dans une aventure passionnante.
Dessins de Mauro Frascotti, scénario de Roger Joseph et DominiqueSamuel Bumat, éd. du Soc. Disponible: fin 1988.
POUR EN SAVOIR PLUS
------PAGES CULTURELLES·-- - - - -
Villant Univers, janvier-févrie r 1987, N' 367 «Bande dessinée et Tiers Monde» '. Remarquable travail de recherche dans lequel vous trouverez des commentaires et des analyses sur l'évolution de la BD et de ses rapports avec le Tiers Monde. i'. signaler également le N' 49 de Terre nouvelle où un dossier est consacré au «Neuvième art et Tiers Monde» et à l'utilisation pédagogique de la BD.
Jean Follonier
Toujours disponible au Service Ecole Tiers Monde le dossier pédagogique «Jonathan » accompagnant les BD de Cosey «Le Berceau du Bodhisattva» et « L'espace bleu entre les nuages». Ce dossier fait partie de la collection «Dis-moi comment ils vivent...».
vocation de les transmettre aux génémlions Futures. Et c'est avec son grand talent d'écri· vain. sa mémoire el son affection pour ceux qui l'ont inspiré qu'il transcrit les contes, lé· gendes et récits comme on le ferait d'une mélodie chantonnée dans l'enFance. Les veillées, temps de travaux en commun, mais aussi pau· se après les dures journées de labeur, invi· taient à raconter, encore el encore, telle histoi· re de Fée ou de !"evenant ou tel récit diabolique animant l'émotion de ceux qui partageaient ces longlles soirées. N'oublions pas les veillées de nos pères que l'auteur nOlis restitue avec bonheur et gmnd art.
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Jeall FoLumier présidait l'Associatiou valai· sanne des écrivains. Dans la richesse des traditions populaires et de la vie quotidienne, les récits de veillées ont alimenté la culture, les communautés, les fa· milles du Valais traditionnel. Très tôt, Jean Folloniel' leur a accordé ses instants privilé· giés. A écouter les sages d'hier, est née en lui Rf:SONANCI:S· DÉŒMllKI: 1988
LE PAYSAN DES ÉTOILES C'est précisément dans l'une d'elles que l'autel" nom entraîne pour IlOUS inviter à Jea" Follollier eDf/naît SOl1 pays comme Vioz, hameau d'une commune dont la pas lm, S'illfous l'a prouvé dans chawlJe terre, aballdolltlée par la jeune génération, de ses œuvres parI/es jusque-là, il le témoi- est cOl/voitée par 1/11 promoteur immobigne tille fois de plus da/Is ce roman tout lier, puis par lm liaI/ veau venu, jeulle entier baigné du climat, du pa1unI que Américaill pleill de jougue, mais aussi l'otl respire dès qu'o1l sc hasarde da/ls jéfl/ d'idées, fI 'importe quelle lIallée de ce canton. Le décor étan t piaf/té, les personnages étallt esquissés, que va-i-il dès lors se passer dans ce CO;II de pays délaissé par les AVIS AU PERSONNEL uns, et/vié par les aulres? Que va-t-il se ENSEIGNANT passer surtout etltre le promoteur plus souMatériel gratuIt cieux de ses il1térêts que du sort réservé à votre disposition aux ltabiltH!ts de ['el/droit el Je jeune Américai/l, jortullé, mais au cœur généreux? Jean Folloflier
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But Perfectionnement dans le domaine de l'éducation du mouvement. Lieu Bussigny-près-Lausanne (autoroute, sortie Crissier).
La commande s'effectue à J'aide du bulletin de souscription ci·dessus. Le(s) volume(s) vous sera(ont) envoyé(s) à votre adresse, dans les 10 jours après versement au CCP 19 - 79 - 3. Un rabais de 15 ~ vous est accordé pour une commande de J'ensemble de la collection, soit Fr. 150.- net ponr la collection.
Dates Semaine du mardi 28 mars au samedi 1" avril... 1989 (et ce n'est pas un gag!) après Pâques.
Pour aider le maintien des vieilles traditions valaisannes ct en souvenir de Jean Follonier, subitement décédé à l'âge de 67 ans. A/Jec nos reme1'ciellleuts. Des ami/)'.
N. B.
CIters collègues romands,
Jj 'anuée prochaine, la. Société suisse de iravaU manuel et de té/orme scolail'e se lance dans u'Ile aventure trbi audacieuse.
Elle a décidé de faire paraître son journal en deux versions totalement séparées: l'une en français et l'autre en allemand.
La première ltnnée, pOW' des rawons financières, l'abonnement romand comportera "seulement. six uuméros de 32 pages. Malgré celle cOlleentratioll, le "ombre total des pages en {tançais sera plus élelJé qu'avant! Citers collègues romands, pour soutenir l'audace de la SSTM RS, vous devez aider la ré· dacUoli du journal «Ecole romande ) d'au moills quoit'e manières différentes: 1. restez a.bonnés au journal «Ecole roman-
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que en classe; 2. parlez du j01l1'lLul «Ecole romande •• au-
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vous présentons, chers collèyu@ romands, nos salutations les meilüm1'es.
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prendre un abonnement; 3. em'oyez des articles pédagogiques, des marches à. sUÏ11re, des plans, des photos, le
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Ullunw aux l'édaclcll,1'S de «Ecole roman-
de»; 4. aidez le respollsable de ln. publicité à cher· cher des eutrepr",es iutéressées par la publication d'1lIle annonce dans «Ecole romande». Plus il y au,," d'aI'ticles illtéressauls et plllS il 11 altl'a d'a.bounés. Plus il y aura d'abonnés (et de publicité) et plus les (rais génél'au"
diminueront. Lorsque les frail; auront assez diminué, on pourra revenù' à une pa1'ution mensuelle ?/toins ouéteuse. Nous attendons beaucoup d'ltue collabora·
tion plus soutenue et plus eftïcace et nous
vice·président romand
Dans l'avalanche des livres édités il t'occasion des fêles de fin d'année. certains utitisenl le Ill'étexte du thème de Noël pOUl' n'oFFrir parfois qu'une couvertu re aguichante Ou un texte banal. Il l'essort heureusemenl quelques merveilles renélani une qualité littéraire et artistique que nous présentons aujourd'hui dans un esprit (]lIi va au-delà de toute intention publici· taire,
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Les rédacleu,'s romands: Jürg von Dach rue du Mont-Tendre 14 1007 Lausanne, tél. (021) 275862. André·Daniel Meylan chemin Crêt-Mouton 1603 Grandvaux, tél. (021) 7992883. Le responsable de la publicité: Olivier Rilliet «En Hons-Voisins)) 1812 Riva" tél. (021) 9463102. RilsoNANCES . Df:CI:MRRf; 1988
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Journal «Ecole romande»
Enseignants principaux Fred Greder, musicien. Uschi Janowski, danseuse et chorégraphe. Madeleine Mahler, formatrice aux universités de Berne et de Zürich. Ateliers Uschi JanolVski, afro-jazz, niveau avancé, Patricia Juvet, eurythmie. Maria Keiser, mime, dans la vie de tous les jours ... Christian Mattis, mime corporel: animalier sans bestialité... Karla Weidlich, tentative de mettre en
l'histoire de Gliris qu i interrompt son hibernation pour réaliser son rêve eL finir son long sommeil dans la poche de la houppelande. Les images d'F,léonore Schmid disent merveilleusement bien l'atmosphère d'une fin d'automne ct d'une nuit d'hiver. Elles complètent I)arfaitement le texte et, parents ct enfants ne se lasseront pas de les lire en ct'O isant tes regards d'un écureuil. d' un loir, d'un cerf chargés d'expressions !..endres et rassurantes. ,•• 011
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fin 'Ult yénétal et son ((rmée s'en altèrent une nuit vers t'étable oubliant les batailles ct les chasses? Un texte court, des vers libres encadrés d'espace, des mots en ribambelles qui perpéluent l'écho de la Bonne Nonvelle. Si le message ct le texte n'ont rien d'original, ils sont rehaussés par la richesse de la mise en page el la magnificence des illustrations. Des enluminures au charme coloré des manuscriLIi de la Henaissance.
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lail, pour donner une autre imagc d'une Marie en voiles et d'un Joseph tenant généralement du patriarche, couper dans le viF et prendre la route de l'humour tendre et quelque peu irrévérencieux. Le texte, très proche de celui de la Bible, telld la ·main à des illustrations sur· prenantes, drôl es, qui amusent ei provoquent d'irrésistibles sourires. Des personnages touchés d'amour et d'ironie. A découvrir. AUTOUR DE L'ARBRE DE NoEL Ed. de l'Amitié Revenons aux tradiiionnelles images de Noël. Guirlandes, boules et bougies aux couleurs de la joie, enchantements du sa!>in illuminé ei des cadeaux, ct, snrtout, un patchwork de chan· sons, de poèmes, de dictons et de com ptines répé~s au cœur de la fête. Rn conclusion, des lettres d'adultes et d'ellfallts écrites au Père Noël. Des lettres qui le prennent vraimcnt pour Crésus ! ElisClbelh Sola
PA G E S DIDACTIQUES classes primaires. Et Patrick Rey se dit qu' il fallait aussi s'adresser aux adolescents, mais sur un autre ton . Pendant des mois et des mois, il
«Faux pas» "
consacre tous ses loisi rs à son pro-
jet. A l'origine, il songe à réaliser lui-même un film amateur. Puis , c' est la rencontre avec
"
RESUME DU SYNOPSIS Nicolas est un garçon de J2-13 ans qui mène une vie sans histoire entre ses parents, ses camarades du cycle et ses entraînements de sport. JI fait la connaissance d'un nouveau groupe de copains dominé par un garçon fort en gueule et dominateur: Frédéric. Avec ses nouveaux amis, Nicolas traîne dans les rues et dans les magasins. On discu te des derniers disques sortis ... Quelques jours plus tard, la bande l'invite à passer un mercredi après-
midi chez Frédéric. Il hésite à s'y rendre à cause de Sail entraînement de volley-bail, puis finit par céder. Là il découvre une nouvelle ambiance (chambre équipée de gadgets, stéréo, posters inédits...) et se trouve très gêné, car il se rend compte que ses copains ont volé des disques... Mais l'envie d'être " dans le coup» va le conduire à subtiliser lui aussi une cassetle dans un supermarché. Ensuite, c'est l'angoisse. On parle d'un vol à l'école et il se croit démasqué. Mais il ne s'agit pas de lui ...
Délinquance juvénile
UN FILM ... DES JEUNES ... UNE RÉFLEXION ...
Cependant Nicolas ne va pas s'arrêter là. Il a dangereusement mis le doigt dans l'engrenage. Pour les beaux yeux d'une jolie fille, Rosanna, l'adolescent volera à nouveau. Dans un magasin, il dérobe un disque CD. Et c'est la catastrophe. Filmé par une caméra vidéo, le jeune garçon est pris sur lelait.JI s'échappe et, dans sa fuite, renverse une dame à vélo qui subit une grave blessure.
Suivons du regard les agents de police valaisans Patrick Rey et Bertrand Fournier, ainsi que leurs «compl ices» Christian Decelière et Alexand re Bochatay (réalisateurs vidéo à Rackham, Sion) et voyons donc ce qu'ils ont concocté ...
Conclusion du film: les conséquences de l'acte de Nicolas.
Car, prenant le parti d'innover, Patnck et Bertrand, sur leur initiative personnelle, ont décidé qu'il était
Quand deux policiers et deux cinéastes décident de se mettre au travail ensemble, qu'est-ce que cela peut bien donner?
temps de tenir un autre langage aux jeunes. Foin de conseils ou de réprimandes. Mais plutôt des images. Et une histoire. Pour qu'ils sachent ce qui peut arriver. Ce qu'ils peuvent décider de faire. Comment forger leur malheur... ou leur bonheur. .. et celui de tous ceux qui vivent près d'eux. Parfois, une seconde peut décider d' une vie. Mais cette seconde-là, on peut la préparer et y réfl échir. Ou ne pas y penser... Libre à chacun. Mais en connaissance de cause. C'est suite à un séminaire organisé
en Allemagne par l'International Police Association que cette idée est venue à Patrick Rey. Les représentants de la police vaudoise avaient présenté un diaporama sur la délinquance juvénile, destiné aux R~SONA NC~:S . DÉCKMBRf. 1988
tête basse et bafouille une excuse. (de ne veux pas le savoir!» s'exclame le moniteur (les dialogues ont été conçu par des jeunes de 12 à 17 ans). La ca méra les filme en plongée, rendant la confusion du jeu ne garçon encore plus évidente. Les visages sont cadrés à travers le fil et. Sa isissan t!
jeunes d'aujourd'hui? Quel est le monde qu' ils vont se forger? Les enfants et les adolescents se trouvent essentiellement sous deu x types d'influence: celle du milieu familial et celle de l'école. C'est là que leur «image de soi» pourra être valorisée. Si tel n'est pas le cas, alors il s chercheront peut-être d'autres types d'identification, éventuellement dans des milieux susceptibles de les entraîner vers. la délinquance. Il s'avère donc essentiel que parents et enseignants comprennent à quel point les jeunes éprouvent le besoin de se créer une image positive d'eux-mêmes.
Alexandre Bochatay, ancien vain- Vendredi 6 mai, rue de Conthey, à queur du «GRAND RAID» à la Sion, au poste de la police cantonaTV et ami de Patrick Rey, puis- le valaisanne, se tenait une conféqu'ils usèrent les bancs d'école en- rence de presse présentant le toursemble. nage. Les journalistes, ainsi que Alexandre lui dit: «II faut faire un plusieurs personnalités (Jean-Pierre film professionnel.» Christian De- Rausis, du DIP, le juge Jean Zercelière, réalisateur et conseiller ar- matten , le capitaine Zumthurm) et tist ique associé d' Alexandre s'en- sponsors (BCV, Société valaisanne Mais les adolescents doi vent égaiede patronage et de prophylaxie crithousiasme également. minelle, Loterie romande, Commu- ment prendre leur destin en main . Patrick Rey se met en quête de nauté des assureurs de choses, le Sont-ils toujours conscients du rôle fonds. Pour tourner une fiction Nouvelliste, Pro Juventute) ont pu que joue sur eux le groupe des d'une vingtaine de minutes, avec assister à quelques prises de vues. «pai rs» (camarades du même âge)? Ont-ils un idéal de vie? Choisisdes comédiens, des éclairages et du En direct! sent-ils leurs amis en fonction de ce matériel pour effectuer des mouvements de caméra, il faut compter Souhaitons donc que cette vidéo qu' ils souhaitent devenir? Connais150000 francs. Le proj et convainc puisse aider les jeunes à prendre sent-ils l'influence qu'eux-mêmes une série de sponsors non commer~ conscience de certains processus et peuvent exercer sur leurs copains? ciaux qui s'engagent à couvrir la les amener à discuter des problè- C'est toutes ces questions que les plus grande partie du coût du film. mes de délinquance. Les CO valai- jeunes spectateurs seront à même sans devraient être les premiers béDeux psychologues, Elisabeth Bos- néficiaires de la projection du film . de se poser après avoir vu le film . telmann, professeur à l'Ecole nor- JI pourra ensuite être diffusé dans Celui-ci inform e également sur le cheminement des procédures en male, et Jean-Claude Praz, qui œu- les autres cantons. cas de délit (arrestation, audition vre à l'Institut Saint-Raphaël, se Très musical, tourné et monté fades inspecteurs, audition du juge mettent également à la tâche. Il s'agit de raconter comment un ado- çon clip, avec les images originales des mineurs, confrontation avec les lescent à la vie sans histoire va évo- de Christian Decelière (qui s'est parents). Car, bien souvent, les luer imperceptiblement vers la «dé- déjà distingué par une vingtaine de adolescents n'établissent pas la relinquance» . Le président du court s métrages dont une vidéo de lation entre un geste (malheureux) Tribunal des mineurs Jean Zermat- prestige su r la Tribune de Genève, et ses conséquences ... ten don ne ses conseils pour l'élabo- un récent reportage sur le rallye de ration du scénario qui est écrit par Monte-Carlo et divers spots TV), Huguette Genetti, avec la collabo- ce film captivera certai nement les ration du réalisateur Christian De- jeunes, car il parle le langage de nocelière. Le film se veut tremplin à tre tem ps. la discussion, au dialogue, à la prise de conscience et sera accom pagné Aspects psychologiques d'un dossier de travail à l' usage des présentateurs, élaboré par Cisca de Ceballos. Des jeunes comédiens sont choisis et le 29 av ril 1988, le premier tour de mani velle est donné. Les lieux de tournage varient du canton de Neuchâtel au Vieux-Pays. La scène où l'on voit le jeune «héros» du film , Nicolas (Emma nuel Beck, 12 ans, fi ls de Léon Beck, rédacteur sportif au «Matin») arriver en retard à son entraînement de volleybail, parce qu'il s'est laissé influencer par quelques mauvais copains, a été filmée à Martigny-Croix. Nicolas entre dans la salle de gym la Rr,soNANCRS . DF.CEMHRE 1988
UN FILM MIROIR POUR QUE LES JEUNES S'INTERROGENT
Le fi lm « Faux pas», fiction montrant com ment un jeune garçon à l'existence sans histoire va basculer imperceptiblement vers la délinquance, traite principalement du problème du vol. En effet, nous assistons aujourd'hui à une banalisation , voire une «normalisation» du
vol, phénomène grave en soi. Dans quelle société vivront demain nos
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Une nouvelle carte scolaire du Valais - une photo satellite facilitaut la , lecture. d'un vaste paysage; - une carte lol)Ob'l'aphique de l'ensemble de l'Arc alpin; - deux extraits de cartes à échelles différen· tes (1 : 25 000 et 1 : 50000); - deux situations météorologiques (vent d'ouest et vent du sud) penneUant la familiarisati on avec les images du téléjournal; - 1111 profil de pluviosité du Nord au Sud des Alpes; - un schéma illustrant l'occupation du sol en Valais ct en Suisse; - une carle thématique situant les barrages, les usines électriques ainsi que l'oléoduc et le ga,,"duc; - un schéma indiquant les principales composantcs géologiqucs et leur situation ; - Llne carte des voies de commu nication nationales et internationales; - une carie des divisions polit.iques valaisannes (districts et co mmunes) ainsi que les régions socio-économiques; - unc carte mcttant en évidence le relief el l'hydrographie du canton,
Depuis le 3 novembre dernier, la nouvelle carte scolai re du Valais est disponible aux Dépôts du matériel scolaire de Sion et Brigue, Si cette parution a quelque peu lardé, cela est dû au fait que la dernière mise à jour (1985) ne pouvait être dispon ible auprès du Service topographique qu'au début août 1988,
Ce document est sl>écialemcnt conçu pour lcs élèves de 4 et de 5t primaires; pourtant chaque classe des autres degrés devrait disposer f
de quelques exemplaires,
Cette carte se veut un document de référ·cnce utile et des plus riches: clans ce "ut, le recto
a été tota lement aménagé. Voici un bref inventaire du contenu de ce moyen d'enseignement:
AlI verso; - un paysage élargi. permettant des «ouvertures» aux cantons et pays limilrolJhe.s; - une échelle (1 : 200 000) dont la préci,ion donne encore une très bOlllle image du paysage; - une légende indiquant immédiatement la signification des sy mboles usnels; - ulle carte thématique situant le Valais ainsi que les autres canlons dans la Confédél'aLion.
AlI recto: - la couvel'turc symbolisant les moyens dont dispose le ((géographe )) de l'école primaire;
Le CC informe a) que la formation soit reconnue au niveau fédéral, permettant une mobilité professionnelle non seulement en période de pléthore ou de pénurie; b) que cette formation soit plus solide qu'ac· tuellement.
Associé aux présidents et présidentes de district, le CC a dépouillé les sondages reçus concernant la formation initiale des enseignants ainsi que l'organisation de l'année scolaire_
ORGANISNfION DE L'ANNÉE SCOLAIRE
ÉCOLE NORNALE SIX ANS + UNE ANNÉE PRATIQUE
11 est apparu qn'nne nette majorité se déga· geait pour une semaine de 9 demi-journées. Ceci nous a permis de prendre une position ferme à l'assemblée des délégués du 26 no, vembre à Collonges,
+ Ouverture artistique et religieuse amenée progressivement;
+ unité dans l'enseignement; + meilleure sensibilisation aux branches artistiques;
+ maturité de type D, celle où le côté artistique est le moins négligé; - choix précoce; - sept ans dans la même maison; - maturité de type D dépréciée, féminisée; - ouverture vers les études supérieures quel, que peu restreinte; - fin d'études concentrée sur le soucis des résultats,
FORMNfION INITIALE DES ENSEIGNANTS Remarques générales Quel que soit le type de formation retenu, celui-ci devrait répondre en premier lieu aux exigences suivantes:
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ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE (Maturité + Institut pédagogique)
+ Décentralisation;
+ brassage d'étudiants, bain social, relations plus ouvertes;
+ vrai choix professionnel;
+ enseignants plus ouverts à tout (orientation des élèves primaires favodsée); + mentalité d'adulte pour accéder à une meilleure approche de la pédagogie, de la p&)'chologie, de la recherche; + passage à l'Institut avec des tests sérieux; - qui apl'ès une maturité en poche va aller à
l'Institut, semit-ce une voie de garage? - comment en deux ans arriver à une bonne formation dans le domaine artistique, Tous ces argnments figureront sur le sondage
envoyé en retour au DI P et nous resterons attentifs à ce que dans les futures propositions il soit tenu compte au mieux de nos remarques,
F. -Louw DécaiUet
INFORMATIONS OFFICIELLES 4. Années de service (indiquer également les remplacements éventuels). Lieu d'enseignement
Année scolaire
Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique
1.
CI. an. progr.
Nbre de semaines
------ -- - - -
2. _____._
___
3. Le brevet pédagogique est délivré trois ans après l'obtention du certificat de maturité pédagogique ou du diplôme de maÎtresse enfahtine. Par conséquent les enseignants qui auront exercé leur activité durant trois ans au terme de la présente année scolaire sont priés de remplir la présen te formule et de la faire parvenir au Service can tonal de l'enseignemen t primaire et des écoles normales. Rawyl47. 1951 Sion, pour le 10 janvier 1989 au plus tard.
Ifs joindront à leur requête les photocopies des al/estations relatives aux trois pr,eSI!ati'ons > pédagogiques exigées (cours suivis ou travail compensatoire). Pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais ci-dessus le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en concerne la délivrance du brevet pédagogique.
- - - - - .-_.- - - -
- Entrée dans l'enseignement en Valais
Jour
- Interruption d'activité du _____ __ _ _ __ _ _ __
au _________
-
Mois
Année
Motif de l'interruption ____ _
Cours de perfectionnement suivis (ou travaux compensatoires) RAPPEL
Cours
Lieu
Nbre de jours
1. Le certificat de maturité pédagogique est délivré après 5 ans de forma tion à l'école normale. 2. L'autorisation d'enseigner est obtenue après la première année d 'enseignement accomplie
succès.
1.
2.
3. Le brevet pédagogique est délivré deux ans après l'autorisation d'enseigner.
3. _____
_ _
4. INSCRIPTION EN VUE DE L'OBTENTION DU BREVET PÉDAGOGIQUE
1. Curriculum
2. Lieu d'enseignement en 1988 - 1989
Nom: _ __ _
Commune:
Prénom:
Lieu :
Né(e) le:
Année(s) de programme:
Rue:
5. ____ __
__
6.
6. Remarques:
- - _.
Domici le (N° postal) :
3. Titres obtenus
.-
-
...
_-
- --
- ---
- -- - - - _ . _ ---- - --
- certificat de maturité pédagogique en Tél. pri vé:
- diplôme de maîtresse enfantine en
Tél. de l'école: _ _ _ _ _ _ _ __
- autorisation d'enseigner en ' ''______ _ .•
Eta t civil : ___ _ _ _ _ célibataire 0
marié 0
veuf 0
séparé 0 Lieu et date: - - -- . - - -
Très important!
Communiquer sans retard tout changement d'état civil ou d'adresse.
Signature : _ _ _ _ _ _ _ _ __
retourner jusqu'au 10 janvier 1989, au plus tard , au Service cantonal de )U'emsei!gm~m'entprimaire et des écoles normales, Rawyl 47,1951 Sion . .
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2. L'autorisation d'enseigner est obtenue au terme de la première année d'enseignement accomplie avec succès (90 jours d 'activité pour le personnel enseignant sans emploi fixe). 2. Lieu d'enseignement en 1988 - 1989
1. Curriculum Nom : ________________
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Prénom : _________ ____________ Né(e) le : _____ __ _ __ _ _ __ Rue : _
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Domicile (N° postal): _
Tél. privé: _______________________ Tél. de l'école: Etat civil: ___________ célibataire D
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3. Titre obtenu - Certificat de maturité pédagogique en 19__
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Pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis ci-dessus le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance de ce titre. Lieu et date : _______________________
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