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SION, 15 Décembre 1947.
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fi propos de la Caisse de retraite .ra i lu :l ve~ beauc oup cl jntérêl l'articl e concerna nt l<t Ca i"se de r tr aite. COlu lne le con espond:3,nt, je trouve aussi qu'il est inacln1iss ih le que les r-etrait s servies 'p ar notre Caisse 'ioien t d ' us bien d es ,c as plus p etites que les rentes de i A VS ., don c cl(' (" \l X qui n' aur ont presque rien versé eom m e cotisations . On rut qu notre Caisse de retraite ne 'p eut pas don ner pl us C(n les intéressés n 'ont veTsé; et la p art ·de l'Etat alors ? et ,le~· intérêts et les bén éfices réali sés -UT c,eux qui ont quitté? On n~ devrai t 'pa:; oublier que les instituteurs qUl ont cotisé depuis \:t fondation d e la Caisse ont versé ju s qu' ~n 10 % de ce qu'ils gaGnaient ; lua is les gains étant ' petits, il ' n ont presque rieu au rour d. hui en tant que retraite. E st-ce que cela es t bien juste ? En dO'l1 uant Ù ,ces instituteurs un traiten~,ent déTisoÎl'€, l'Eta t n ' ,1 pas f::tH son devoir. Ne d evrait -il p a s s racheter aujou rel hui eH 1 nl' versanl des Tentes convenables ? La 'p roposition de notr e collèaue de ne COll1pter pour to u:;, le.s .xctuels .t les futur s retraité ' que les 20 dernières années devrait l!lre étud l' e, 111ê n te si elh" par aît -consacrer certain es i.négalités : le", institutions ,de retraite ne peuvent jamais appliquc'l' dan s low' les cas un stricte justice distributive. Le principe de ne compter les verSeUlel1ts du début se ren contre d ail1-eurs dans l AVS. puisqu-e l'on ne cOlnpte pas les an nées de cotisations les plus basses ' par exeIl1ple on avantage celui qui aurait v-eTsé 40 cotisations en ne 'prenant que ]a moyenn l:' des 35 meilleures.
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Dans la ConfédéraLioll et èlans beaucoup de cantons ~ .en Vala ' l cl l " IUenl E' c lS, quanc on onne c es_ aJlocations de renché6s':\-emenl au personne1 en éta t de service, on en alloue aussi aux l'et· 't' ., ce·Ja 11 t 't' P ourquOJ, ne ferait-on . l aI es , c , ~s que JUS lce, pas de même I)OUI' Jes ln tJtuteul's, . Je suis sûr que si le sort des vieux maîtres d 'école ( , u rehr · J' l l a nO~lVell loi était sOl11uis à lLU nc " ,'- llt. aU?U11 Jene'f"l.ce (e notr{~ .~l31e 1., . JI l ~ll . , ~lo~ner~rt une SolutIOn saHsfaisante, comIne il a 1 l.l.'iSl a~lt.lel .Ols a faIre verser un.e retraite aux viellx instituteur" qlll ne f ::usment pas partie d " notre Cai·sse. T. AVIS Par suite de l'abonclpllce des lllatl'e' .1" '-".". . '" ". p l llSleUI'S c1ü être renvoyés all prochain numéro.
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ues petits Enfants, nos maîtres Dans une conl\;rence sur ( la Radio au servi ce de 1 Egli5e (donn' e dernièrement pal' le R. P. Loslever, O. P .) il était dit: «( La parol ~ a perdu rie nos jours les neuf dixièmes de son effi cacHé. L exemple doi l prendre le pas sur la parole. Aussi Cl" sont les reportages ri e faits vécus qui ont quelque chance cl êtrf' {contés ». C'es t ce que lll.odestement, nous voudrions faire pOli r illu strer cette imp ortanl vérité: les enfants sont nos maîtres. Dans Ull réunion d e patronage, pendant les dix Ininllte~ ïéservées ~ l'Evan g Î'l ~, les tout petits sont gentiInent assis ~ll J' une banquette. On leur demande de faire, à tour de rô'le, le SiglW de la croix. Il est plus Ol! )110in8 . bien réussi. On alTive au der nier, un petit luron de quatre ans. Il regard la catéchiste dall . . les yeu x, nIais la petite Inain n e délTIarre pas. « Fais le signe "cIl ln croi x ». F aut m "a:pprendre, l'épond-il d'lm ton ferme e l suppUanl. « Com.b ien volontiers je nle SOUlllis à -cet or d re, c l avec quell e' énlOuvante attention , Paul a reproduit 1 geste 5 <1 cré ! L es enfants du mond enti er , dune InaIüère ou d 'une au , lre dise nt ù 1 ur~ éducateurs ~l leurs parents surtout: F aut m.'uJY· prendre ... le bien , la vérité, Et par leur bonch'e, c ·e st l e Seign cur même qui parle « suaviter et fortiter » . Le dilnanohe suivant, la petite Ginette, 6 ans , m e rlon n !1 lI!1 è aulre lcçon. On avait joué un bon 1110ment ,à la corde. - « OU " montons nulÏntenant clans la salI. «· Pour le catéch 'sm é' lI . cli t-e'lle d\m ton llléprisant. Quand j'ai voulu la faire asseoir Il rond avec les autres, impÜ'ssible! Elle s'enfuit au corridor . Après trois ssais infructueux, j'avais grande envi e de lui don · ner la clef des champs, mais sa lll.aman nous l'ayant confiée, il fallt la garder. Voyant qu' elle avait le ·genou blessé elle avail fait une culbute 'le luatin je lui propose un pansenlenl. C'est vite.' accept'. Je fixe de Illon n1ieux le sparablanc en trois b a ldes ho rizontales. - « EncorE' unc conuue ça (de haut en bas) lue di telle. » .r e lui obéis IllllnhleUlent: elle m'apprend cl fair e }P"j choscs solidelnent! Au retour dans la salle, je tente encore d e Ja faire asseoir, <J11ais la compagne hli déplaît.. .. J'essaie ct -la prendre d un autre côté: « Allons, Ginette, dis-nous quelque chose. La 'S œur vous a sûreUient raconté une belle histoire? - J e ne sais pas, - Hé bien, va dessiner le soleil au tableau. » On voulait 'Parler ·de la création du monde.) Cela lui sourit un peu, mais le « rond » a lnal réussi! Elle jette la craie et. fait Inine de i)'
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.. ·eJ~LlIi.l'. Cornme les dix minutes sonl bien passées, OB J'jnit b ~at~ch~Sllle 'pa:' l-à t l'on re.prit le~s j~ux. Cette brav petit, qui .1V::!lt ecoute bIen sagenlent a la reUlllon précédente, m' a appris (~llt]'e l,a m~lljère de faire un so' ~de panseluent, la patience, J.'~ ?l~lp~'ehensIOn : on. Il ~st pas tOll.l?l~rS également dispos" et l' j .. J1lllatIv~, car eU m a InspIré le desH d'étudier sOT} caractère dl' plu:') pl' S pOLIr trouver le point sensible. Les caprices Inême. des p I.'ts HOllS apportE'nt un enrichissement comnle on dH allJ'ourd hlli.
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après, MU!::' Mélol, jeune fille belge qui
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(:(~Il,IP de cO,nC~nll'~tion, el qui consacre une lie mûri' l~l' l'éprell El tec]us'atIOl1 des enfants pauvres, donnail, à t'Ecole nor llne cÜ'l~férence sur ~'édncation religieuse du tout petit. ~Ilf' J JI ressortIr <IV c cOll1blen de chaleur, les qualités 0 21 cehll~I {>~t passé maîtr'. « L'enfant, disait-elle st divinemen simple, il Il esl' pas da.ns le passé. pas dan. ' l avenir il est tOlll "nti j' d.u ns Ip pré.sent. 11 praLique, :'l la. perfection la maXllllf' } s an(' len, : « FalS Cl' que lu fais ». ] 1 est optimiste, détaché de ' J ien~ de }.u, lerre. il est l~ .c~nfjaJl'ce , 1<1 foi vivante, toujours ,'1 ln éli sP(~· l hon de tous, clehclellsement Inllnble et sincère. }) Tout cela fait de ln IlHlllre enfantine nn chef-d'œuvre, S~ll1~ dOlrle, le lOlll' petit n 'en ,1 ]Jas le Inérite. L 'hom'me J'aiL. qui les ;1 perd lles .en route, c10~ 1 reconq~l~rir ces précieuses qualités , (!u Il l veuIlle ou nOI1. DIeU en a faIt une condition péremnloire Cl salut: « Si vous Ile devenez conlnle de petHs enfanh, 'ou , Il entrer"z pas dans le Royallllle des Cjeux )}, ;1\1nsi, de par~ le Maître suprêlne ~'enfant est notre m:.tiLn' . rerrible, douce miséricordieuse punition de IH fante d'orgueil d notre prenlier pre, au PaTadis 1errestre ! S. M. \ l .;1
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Les jeunes dans la révolution spirituelle.
" ues petits enfants demandent du pain
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Dans l'Europe clév.a~tée la détresse des enfants est le eUI1I' hl (~e Ja misère: des corps émaciés, cres membres squelettique..;. de ' .Jol~es creuses, .des figures haves, des yeux éteints et dfS li>vres phssées, fina1lement un avenir sans es.p oil'. , .Jéré~'ie peint la calalnité extrêrne en ·ces termes: « La l<tJ!!}UC (fU nournsson s'attache à son palais, à cause de sa soi/: les petits
enfants del11undent du pain , et personne ne leur en donne . " (Lam. 4,4). COlnbi~n la jeunesse de notre pays est pdvilégiée! Certe~, Ions les. el1fatns de chez nous n'ont pas un physique robuste des ux brillants et des jours de pur soleil. ,Mais ils vivent en ~écll1'1 té. sans cTainte de -la m4sère noire.
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Es l-c que leul' alimentation spirituelle ,e st aussi assùr€e? \ quinze ans ou plus tôt, ils s'en vont 'a vec 'le viatique de 1'écol{> pJ'ünail'e, celui-ci au travail de la -campagne ou du chantier, un autre. en apprentissage, un troisième vers une éco.le supérieun.', emp ortant a ec eux Iles provisions amassées et 'les habitudes acquises . Si on interroge les parents, la plupal't -diront: Pourvu que ~J)Ol1 garçon ou Ina fille sache s'en tiTer -dans la vie ,e t ne fass pa.s cl histoire! Idéal vràÎ'l11ent trop modeste. L'opinion commune t' , t trè ' pragmaliste: l'école est déclarée bonne si elle an'jve :'1 l'or Hl r des individus débrouillards. Le succès devient le 'c ritère de- l~ j'm>ma tion. Ne voit-on pas des 'g ens 'a dmirer des 'a,rrivistes <.;all~' s t:' clelna~lder quels 1110yeIls ont été ,e m.p loyés ? Les sY'stèm'e~ If' ," pins absludes ont la chance de s'iIll.poser 'à lI a foule, pourvll ([II ' j h rl'llssi 'sent. Il y a clan.' ces déviations spirituelles une détresse intellec .. tilt lle très .répandue . Le sens du vrai et du fallx s'est lentement émoussé, !Hlis atropbié n sorte que des erre.urs 11lonstrueusp.. Il rlnrl1wnl plus et finissf'llt par passer comme une lettI~e à la pO,"'lp, Ces l'neu rs se glissent insensibleIllel1t dans le langage et le", lHœUTS et se Iransfusent clans les jeunes esprits qu'elles façonnen t. sans cru on Il 'y prenne garde. Le lllélange des vérités el1. . eign ' es pa l' les éducate1..us et ,des faussetés respirées dans une ~rhnosphère banale on contaminée crée chez les enfants un état (l'esprit compI xe; le manque de sens critique laisse 'c roître en aH ndanl l'ivrai a'vec le bon grain . Est-ce la bonne ou ]a lllaiU ajse ' mence qui] emportera au mom·ent où 'l a jeune person nalité 1 ojsira ? Voilà une question qu'il fa lt se poseT dès It' cl{>hl1t clf' 1 école primaire. Lor .. même que la prudence la plus élémentaire et l'amour de~ :Îm s nous obligent ù écarter les err.eurs 'le plus possible., nOlis ne pouvons el ne devons pas é'l ever :l es enfants en vase d ,. Mais il faut consel'vn, cultivpl' et développer chez eux l,> .'ifflS .rle la vérité. L '.intelli.gence frruche et naïve se t01une ve.rs le vrai <Jomme 1~1 fleur vers l soleil. L'histoire des jeunes âmes d'élite esl instructive ù cet égard. Dans un mi.rieu familia'l où règne un" .-age franchise, c est une joie de voir l'esprit de l'enfant s'épanouir fI la lumière de la v·é rité. Et gare aux visiteurs Tetürs qui ouh'l ienüent ,le respect de ce qu'il est! un enfant terrible les aurait vitE" rappeJés à la réalité. L éducateul' peut cultiver l'amour ,d e la vérité tout 'l e long dn jOli!' : dans J observation des faits, dans -les récits qu'il pré.'ente, sujva'I1t le cas, CO'l1'lme réels ou sup.p osés, dans les juge· linent ' à l'occasion aussi en avouant qu'il a oublié ou qn'i-1 ignoré Ci> qll on lui demande . l
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I\t{ais il fera SLlrt01.ll estilHel' et aiIneJ' les vérités qui j'orw ell ! la base de notre vie religieus e et l1wrale. Sans s ous-estim er la Vê leur des ,c onnaissances natur,elles qui se raUa·chent aus '1 :'t LI clarté ,d~ vine, il n 'oublieTa 'Pas la hiérarchie des vérités, 'cc qll i ~st eXIge Pa,l' le respect m~me de 'la vérité. Déjà -aux jeun s en fants se presente la quest'lOn austère: A quoi cela sert-il pou r l'étel11ité ?
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PARTIE PRATIQUE LANGUE fRANÇAISE
. ~l faut bien avouer que nous SOllHnes très exposés .n. IH rn~ Cll1atlOn de la bagatelle: ce qui fait l'objet de la réclanH' et dl! 'I rafic littéraire ou pédagogique, ce qui saute aux yeux a chane t' cl.e captiver notre a ttention. ,M ême dans les productions d la li ttérat~l,re Teligieuse, les friandises occupent les premiers rayon s. tandIs qu e le pain substantiel es t r elégué en a rrière. L a p eur de rebuter les jeunes â mes p a r la vérité touL pure el pal' les exigenc€s évangéliaues provient cl un TIlanqu c de [ () i cn la puissance de ,l a grâce divine. L'a raison humain suffil ;'1 l'enfant p our progr€sser dans les 'connais's ances n atnrellt' ,. Quand il s'agit des vérités plus haules qui doivent d iriger );1 vie c'est Dieu lui-même qui instruit les }eunes intelli ge nce') pHI' l a veliu théologa le rIe foi infusée dans le, baptême et p a r 1er; don <le J'E sprit sainl: il demande et soBicite sall s cl o ute la r> oll a hor uli on des éducateurs m a is il reste le sol eil d e vérité. . Dans la révolution spirituelle du temp ,' p résen l où des lo u r }.)111ons d 'idées fa usses lancées avec un dyl1'anllSm e calcul : .'· l'j ..;quent ,cl a ssa,irlir l es jeu nes, il est p ar ticulièremen t nécessa i r c1 ~ renforcer la vitolité d es certitudes chrétiennes éléJl1 entnil'e:', Il 'con vient -èl'appli quer déjà à l'âge scolaire l es paroles su i · .a n t-'s tirées de la lettre collective d es Evêques . llisses ù l'occa .. sIOn de la fête fédérale d 'action de grâ ces 1947 : « Il j'mlt !' cd on lI el' au monde le sens d es fins suprêm es d e l' homm e et r{p lu société. » . Au-dessus de la noble tâche cultu relle, l' ~col e p o pulaire cl u ,"'ll enne a la tâche encore plus noble d e frayer le chenün ù 1:"1 vC>rjté .qui éclaire tout hOlnme venant en ce Blonde. L 'âm.e cl -' 1 . 1 f ant haptisé est toute prête a se laisser instruire par 'l€ divin Maître chez qui nOllS pouvons 'l e -c onduire , Nos petits élèves s ont les frères et sœurs du jeu ne ~ i ' 01u de Flue sans ·cesse en quêt€ de la IUlnièl'e d'en haut ; ils aSl~ il' ni Je plus souvent inconsciemment vers la vérité substanti ell e" seul , nourriture qui pu~sse apaiser .leur faim spirituelle. « Prenez gal'de de Inépl'iseJ' aucun de ces petits; COl' .i~ VOLI s que leurs anges dans les cieux voient sans cesse 1(1 f(le e de mon Pèl'e qui est dans les cieux. » (Motth. /8.10). C.· (; •.
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Ce nt re d'intérêt : L'AUTOMOBILE 1. RECITATION
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poli'ce
_\ \ eo l CUl' bâton b'lrun c \' ul,e nt. qU '011 o·b éks'e.
Il s a iT ' ten t l'Han De, ' R U t.OS en furi e. '\.f1li ,' d ès qu' O'l1 l es en 1:Jl'i e', Ih' v ous font. tr av ers er "'<11'1. ' qu on .'oi t l' nv ers é. Et Ri. p a r {'\.V entu r e,
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Prparation : S'en référer au 111uuéro 1. Vous avez une auto
Vou!S Ouvrez le robinet d'essence, VOLIS fennez le viel d I ~ arburateur, vous mettez l e contact, vous appuyez sur ,1 at: éJ{'rateur. Voilà votre Inoteur qui tourne doucelnent, !Sans bl'llit, t:Ol 1. me l"exige la mécanique moderne. N'était cette légère trépidatioH . il est tellement silencieux que vous nè saluiez pas qu'il !S - pl' : p::U-l' à l1louclre des kilolllètres. Vous voilà parti. Vous êtes attentif: Il c,h angeluent de vitesse, au ronron ,de la 111achine. Votre mot U l ' JUi-Iuêlue, vous invite à l'accélérateur. 'otre VOÎtllJ' VOLIS <..:011duit, à une forte nloyenne, sur le dos d ces serpents entrelacé, qui sont 'les routes. Le démon de ]a vitess ,' vous glisse ;'1 l'oreilll' rlf' pernicieux conseils. Prenez garrle ! llJ/. r:onst((l1tin- Hl eye l', En automobile
C'était une autOluobile de tourÏ'sllle gri:se C'Ü1l111H:.' LUI lo/',pil ur, très basse, longue de capot, avec ùes l'OU s pareilles il Ô " boucliers et des nickels étincelants. Deux sièges seuleulenl sou.') une capote de toile blanche. Le coffre se recourbait en do.' dt , scarabée. Les mains au volant les pieds aux pédales, f udauJ l'air humide qui se divis aH en un double courant mystél'i<:'lI st' ment Inusi-cal, Geneviève allait, confondue 'avec la machiI e, pa 1'eille ft que'I que oiseau migrateur et solitair llfal'cp lle Tin rq//'(' En panne
La journée était radieuse; la promenade s'anJlo nçait lllcrvei l_ Ieuse. L'automobile roulait, légère, sur -la route. Soudain. (, moteur toussa comme un lnalade; ,l a voiture ralentit; après deux ou trois soubresauts, elle s'arrêta. Nous descendîmes: le chauf feul" 'leva ]e capot, démonta les bougies, tourna la man; V{'nl' : ce fut en vain ... nous rentrâlnes à la renlorque d'lln camio!l , En aut()mobile
L'a1lure s'accéléra ... Tout d'abord la route vient à moi d 'uu mouvement 'cadencé, mais bientôt -elle s'anÎlne davantage, ~ll . se précipite sous Je char comln~ un torrent furieux qui m'av~~u-
-
137-
~.; ()n souffle. Oh ~ c souffle aelmir<.lhk. On dirai! lfue des l'Hilliers cl ai'les qu 'on n e voit pas viennent cingler ainsi dl:' ku r vas te fraîcheur 111 s telnpes et mes yeux, A prése,n t, les a rhres qui hOïCient le chemin depuis tant d'années lenle,,;, redoute nt un ' a tacly me. On croirait qu'ils accourent, Tapprochenl tt'u rs têtes vertes, se Inassent, se concertent devant le phénomène qni SUl"git, pour lui ba rer la vo ie. Puis soudain cnmnle il n e .:lnête pas les va iU pris d 'effroi. Ils se sauvent, se dispersent, r -'gag nenl il tâ to ns leur place séculaiJ.'e et .. e pench ent ,tu-multu . ('tl. ement su r Illon passage. Maeterhnck. EXEreices cl' a pplieation : S'en référer HU JUlIl1t-ro 1.
S( k de
IV. COMPOSITION i:uRANÇAISE
La phrase -
Le paragrallhe -
La rédaction
1) Composer des phras s av c les mots du vocabulaire. 2) ,Conjuguer les" verbes d1l vocabulaire. 3) En un paragraphe, rl éeriv ez : a) une auto a rrêt ' (' sur ici route ' b) un au to qui passe en trorn he clan s la nl e. J) Rédac tion s: 1, Un acciden t d auto. 2. Décri, z l'arrivée do 1 autocar posta l clepnis l'instant olt h,s voyageurs se sont dispersés , 3, Un b eau vo age en auto ou en car, 4. Une automobiIe s'efforce de dépasser un troupeau de ,-aches, décrivez la scène. 5, Un camion lourdement chargé. G. Une: utolnobile passe à toute allure dans l unique rue dll yi Ila 0' . Dos volailles affo'lées traversent la route; l'une d'elle, ~, .. t é~rasée. Le conducteur stoppe, 1a fern1ière accourt. Racontez la scène il votre gré. c>
llautomobile L'HutO'lnohil c ,'(' campo. e cie elif,f él' ente' '})'arti.es qui 'ont: L'e lTI'oteul', - Le châssis. - Les organes d e transmission H vee l'em:bl'a.yag,e, la. boîte cl (' vi · Tl'-s:',e, l e- pont arrière et les li'ai-sons entl'e eux. - Les ol',g a-nes d'B cliI~ec.tioll, Les orrg,a:nes ·d,e f.reinage. -- Les organes dE' susp'ensi'On. - La ca rro,sserie. ~ous a,l,Jons clé'finir ce" -clif,f érents organes et lem' ·fonction.
-
13-8 -
Le châssis se ,c o'm po··e li\m 'Cé\ldl'e 'méLalliqu' qui e '1:, Cil ,'-i()llllllf,'. 1(\ lan el'e base d,e lI a voiture. Il ,eoIIlipoTte deux 10ngeroll s l'eli és lJU r' 1€\S tl~aVel\SeS, l'elûsenlJb:l,c formant un cadr'e e1.e forme ü'H:}Jézo'lcla[c, Il Is e ifait l e Iplu·s !Souvent ·en -tôle e·ll1.b outie e1 Ml't clC' ' uQ)'])ol't il hl ]) l wpa rt ,des autres organes de la. voHu l'C, Le moteur est l'or,galne qui fournit il l'automolb~l'e l'énel'Jgic' 11"cessai l'e à; SOIl mouvement. La contbustion elu 'carburant, pl'(}clui1 L11lC' ôneJ'.gie thermi'que que Il·e moteur tl'ansforme en énel~gj.e 111' cl:11lique. Le.s ear,b ul'ant,s l 'Rlcool, le gaz-oil.
en1!ployés
l e plus
co Ul'a')Yunent sont
l'c::;scnc0,
Le ,pl'il1:c~p'e .du Hl'oteUl' Ci3t l,e suiv-a,nt: r essencc, mél·angéc il l'ai l' (IHnoS j·e 'carburateul' est tntro:cluite o([,ans l es cylindres pal' Il.e, · . OUpctJp .... (l'admission. Fonctionne·ment du 'moteu1' : 4 tell1jps. A leI' t " I1lQJ s (a:', pil"ation)' : .le IpilS'tcm descend, volume de la 'cham,b re d eXfplosioll H ug · menté, alppel rde carb u.ra nt. . l'a , ol.lJp,ap€' od 'tatCl·miSlSion s·ouvre. Au 2\' tmlllPs (,co'I npreslsion): l e ,piston remonte -gaz ,comprimé, l'étin.-ccllc' j ai,llit. Au 3me tem·p s (explosion): rI e g·az eXJplo&e et se déte.nd, le piston est refoulé et descend, Au 4e temps (écha,plJ)(~lmEtl1t) : Je pi. t011 remonte, la soupape d'.échélJp,pel11e'nt r. 'o uvre, }es Ig az sont chA. "8<*' .
139
~
€l'L'1iues v,oitures ..sont ·]ll'ainte-nant conçues de teolle or e cfue c'~' "ont e11 mêm t '0mps ,1e,s l'one' ·a va.nt lui sont ,à IF\, foi , motrices cl Il i l'e-clri 'e··. Les roues 1::\ ont faites soit de èUs-que·s ernbo.uti·, lSoit cl'une jante i'(.'liée au l1'1oyeu '8 ,l "aide ,de l'ayO:l1·s. Ces roues lSont munies -de pneu .. ruatiqu " - p·neu·s et 'chamibI'C's fi. 'ail' - qui donnent un r0111e'll'lent }JeaUC01.l0J plLl' 'ou'Ple. Et clan ' toute voitUl'e, les clive l', oH;Hnes !pel1\"el t s'e cltllsser en 1e LI. X gTa-nde' Clatégori'e.s:
-
L,e s mécanismes suspendus. Les mécanismes non suspendus. Parm.i le6 1])l'erni l'S , il yale ·chàssi · et. le,s orog,a nc' fixé ..sUL' ·l ui :
l11oteul', ,embrayage, boîte de vHesse eL ,calTo,SS'E'l'ie . Le pont 'arrière ct les €'tSsieux, par
con·~l'€.,
ne sont rpas ·u1Slpcnclw'; .
L n ré81is:'1tion d, la 6utS,pension .des ol'tg'é\lne,s se réali,se là raide dl' l'es'<" oJ't,': l'oo·<::·orts à rl an es et J"e,s 'OTt!S là lboudin.
Les organes de direction permettent ' le guklE'l' la \ 0.itu1'6 en agi -".f1l'1t
:lll'
les roues -cl i.l 'e c-tl'1c es.
La fO'l'üe cl'ex,pa-nsi'o n d'8<s gaz' ·prod,uit.s })al' cette exrp lo· ·jon e ' j utilisée IpOU1' agir SUl' un 'Piston et le re.foul€'I'. P ,ar l 'intermédi.airl ' de la bielle, l e ,p iston tl'anS'lll'et rI a .fonce odes gaz au vH6hT,ecfuin. L'éncl'o'je thermique ·est alors tl',a'l15'f or·mée en énergie 'm écanique ct c' .. 1 j" e-mib rayage, fPl'€'miel' organe ,de ' tralhsnüs,sio'l1 Cfui transmet cett e fOl'ce au.x ol"g·ane· · de tractio.n.
L r.'l organet;. ,l, clil'ectio.n ·co'mpre'nnent.: - Le, tubB de dh'ectioil t erm iné }1. ,sa ipartie inférieure par la vi ,' ,: <l ll :-' fin et là sa Ipal'Ue sUlpérieu.r.e pa.r ,Joe vo.Jant.
L'embrayage est pla·cé entre le ,moteur et Ja rb oHe de vi le 'sc. Il e.l 't ·à l'éunk ou 1:1 . éJparer ces d·eux or,g anes , h laque foit; (fliC :1' concluct,eur loe désirE'.
d (1
L'embr,ayag'e doit être rprogre. ·sif. Le,s prinCÏtpaux type' bl'aya/g es actuellement- em'p loyés ont: -
l' em -
L'embr,ayag-e coni·que.
L'embra) élg-e à cé 1,ent.
cliosques, bE'aucoUip 'p lu,s
'ouple que .1·C'
PI'l'-
La boîte de vitesse €\St constituée rpar un ensemble de train, (l',engrenages que l'àn int l'c'a,le entre le moteur et .les ,roue~ ' motrice,'; ':tfi'l1 cl'obtenir U'lle vitesse d'entraînement du vélücule 'cor'l'C 'pondant il. un utilisation optimum du 'mot€'ur. EJl.e Îpepmet généralement cl 'ol1tenir cl ux ou troi .. \ ite,s ses différent .. pr)1ll' 1.a voiturC', le 11oteul' tournant toujOUl',S a\ ee un même nombre de tours. L'aI'bre qui sorL de la boîte de vitesse r-elie ceDe-ci il u pont a 1']'ièl."e. Cet arbre GISt généra-le'n1:ent muni de jonction, mobile/'; a.utOlll· (l'un point que 1'011 arp.p elle ,car,dan. Le pont artl'ière comprend le ,clifiér,eni ieJ 'et les a,l'bl't', ,d s l'OU€':-; I11otrices. ., I l
Ln. lirection doit ètre douc
et ilTéve'l'sible.
- La. vis sans fin agit 08111' un secteur denté oIitClail'e du levi er Ilr dir ction qui agit. SUl' .l es roue ' l1)a1' l'internlé haire de la. bieU e clil' e, ~ tioll.
Le l ux. J'oues c1il'fctl'ices o'nt rendues Isohcla·it~ es li l ai.cl e la bal'r'e cl accou'P1ement. Tou.l automohiJ.e doit ~ t.l'e munie cle deux freins au minimum. L'un d'eux e, ,t 'act.ionné I ~l la. ma.in ,à l'aide d'un levi,el' et .l'aut-re ,e.Rt ëlCholll l6 au pied a raide cl 'une IP éd,rule , Les fr€<Ïr1s rpeuvent .agil' solt dll' LlI'bl'e seco11'cl'air·e el,e }a 'b oîte rde vitess'e s'oit directement Bur le.;:; 1'0 Lle,'. Il.' pe-u'Vent clgil' égaJoement. rSur ,1ec:; r ,oues avant ou sm ~e · · ({uatr,e l'oue s, e cfllÎ "st mie.ux, tl
Ut carl-osscrie d·ép.end clart'lB lI a forme et s'a l~é.ali8'ation cl·e l'utilir-.:I.tio.n il laqueHe cst dest.inée l,a voiture, II ,existe U'l1 ylOtITllbre infini Ide 1y'pe Icle .carrossel'ie, depuis ,la. benne !pOUl' o-r.c1ur,ea luéll'a:gèrelS jus· qu 'au caJ)]'iol-et grand luxe,
L·autoll1o·biJ.e e,s t faJ)T'.iquée a-ctuell-ement en Is,e·l 'le dans -l'a :vlu1 al't cie gTancl· s natioll ~' du monde et, en ,p artioculieT aux Etatsl ni s .
Quo cCll ui ·qui veut .mouvoir lE' ,monrle ·s a,dhe d'a,bol'd se mO\l'loi l' lui-nl'ême. Socr.ate,
-140 FICHE DE VOCABULAIRE
No
tO~
L. L'automobile
447) L'esl1lots dans le texte. Oh ! la belle auto qu 'a ae!H:J :l' (' ,M. Pier.re lors de sa dernière visit,e au Salon de .l'automohile ;1 Genève! 'C 'est une limousine tout à fait il110derne; une Chrysk l' aérodynanTique ·av.ec conduite intérieure. Elle est ba sse et t r è"ï bien suspendue. Les ,p neus bien gonflés atténuent les durs Cètho b. Fixée sur un solide châssis, l'élégante CfuTossel'Ïe s t Tecou vc rl p d'un vernis bleu de roi et les l11al'cbepieds fonnent une ])(Jrd u f e l)leu foncé. SUT la vitre de devant, face au cha uffeur, un essu ie glace efface les gouttes d'eau Den'ière il y a h'oi s pla eu; hi e n capitonnées. A la nuit tombante, M. Pierre l'evi,ent, tou s phares aJlulU t''> C'est lui qui est au volant. Le l110teur puissant de la voiture l'an nonce de loin. Un coup sur la pédale et les freins sont hloqu ('.'" La luxueus'e ffifrchine s"mrête. L'autOrffiobiliste en descend et f erme la portière. Il soulève le capot, tâte le 11a-diateur et le lTIo" eur. c'elni-ci n'a pas ohauffé. M. Pierre ·est ·content.
Les luénagèœs, les poings sur les hanches, s inter'p elieul ~ Vous avez vu ça ? Quelle belle voiture! Quand on est d eda us. jJ paraît qu'on ne sent pas To ul er. C'est tout d-e m ême m el' , .. jI ,. leu x le progrès. » «(
J48) Qu'est-ee que le salon de l'autOluobile et où a-t- il 1ieu ? Qu'est-'c e qu' une lim'Ü usine? un e conduite jntér ieu r·e? un e tn! 'pédü? u n e autocheniHe? une voiture aér-o dy n a miqu e . Q[!'e"l lce q u o cela veut d i-r e : elle est bien suspendu e? App ren ds ù co n !l aître le moteu r, le ·châssis, la 'c arrosserie Qu-e t ra n port.t' -t-tH l gén ér a lem,e n t avec un cam io n? avec un ca r ', Quand l'aulo111ohi li ste elîlp ]oie-t-il l'indioateu r de direction l e;sui e-g lace? :\ Y (" C q uoi diri ge- t-i! sa lnach ine? P ourquoi M. P ierre ,o.:. ulève-t-iJ le capot de sa voiture? Qu 'est-ce qui refroi dit le m o te ur ? Où SI' produit -l',e xplosion d es Igaz? Qu'es t- ce q ui :prod uit cett t'xfb losi on? Connais-tu q uel·ques ln ar ques d·a utomohil es. Si lu a~ déj'à fait un vo ya ge en autonl obile ou n ca r, r aco nt te' im · pr essions. Sais-tu que] est le Val,a isan qu i, dit-on, sera it l'i nve n teur de l'automobile? Conn a is -tu u ne grande fahriqu<., d ca mion s en Suisse? Quelle est la q ualité r-eoomnl andée aux a.n i o" m obiUstes ? Qu'est-ce que les enfants ne doivent jamais se pel''' mettpe s ïls n e veu vent p as expos'er leur vie et parfo is c 11 l ' d ES autres?
141 -
FICHE DE VOCABULAIRE L'automobile (suite)
NotM
-LW) H e ll11~laoe les points par les mot ~ suivants: automohile r é!:icl'voir automobilisle ch â ssis }J'neus essell-ce direction carrosserie ch a Inb!' bougies phares vilebrequin pi ston eonduite aéT,odynam iq [H' moteur gaz capot l' heure c ~dindres benzine , radialeur carburateur Une comprend cl abord un solide ". qui repose sur qu a tre roues Inunies de ... dans lesque lles se trouve la ... ft air. LH ... donne sa fonne à la v Hure: on s'efforce de la rendre " . pOlir diIniuuer la résistance de l'air. L 'automobile se lueut grâce au .. . ; Inai · il fant pour eela de la ... Jogée dans' 'le <réservni r' Uil petit tube condui t l' '" all ... où elle est transformée en ... qu i explose dans 'l es ... grâce aux ". Cette 'e xplosion 'p ousse les '" qui J'ont toulner le .. . ; celui-<CÏ actionne les roues 'a lTières qui sont motrices. Le ... recouvre le filoteur , l'hélice et une partie du r a diateur. Aujoupd 'hui lI a phl'p rui des voitures s'Ont à " intédt'lIre . Pour ·conduü'e sa Inachine, ". dispose du volant, des frein ,, > de l'accélérateur ; lÏndicatelu' ,rte direction indique les chang ment:-. de ... , et les ... puissants éc1airellt la route la nuit. Cette ,oitlllT fait 80 kilomètres à r ... J5 0) Nom~. F orm e d es phrases avec les nO'lllS SUiVèlllb : tille auto , lUl H utobus, un car, Ull canüou, un e lilllousine, une torp édo. Jr, volanl, les phares, la carrosserie, l'amortiss·eur les p a re .l )<lll '. les pis tons, le ,cyljnd r e, un e h ui t ch eva ux le kl.axon . 451) Ad.iectif~. Qualifie les 110111S suivants: un mote ur. LlIll' voiture, une autOlllobil~ , un autolll 0bilis te des fre ins, Ull cam Îllll. un 'caT, des pneu s, un gaz , une conduite, une carrosseri e, Il' t1 (., malTage . 452) Ve ]'b e ~. Forme d es phrases a vec les verbes s uivants : rlL' m a rrer , s toppe r , s'arrêter, prend r e de l.a vitesse, s gal' r, anc(' " lér er, l'rein l' , d éTape r capoter, r alentir, fai re un têt e à queue. culbuter dépa sser le m ot eur Ure bi 1 1'ontl , cha uffe, monter en première vitesse . 153) F amilles d e m o ts. Ch e rch e 5 Homs COllloln en çanl pa r k préfi xe aLlto et emploie-les cl ans des p h r ases . E ffor e -t li cI e 1 iCl1 s; ,ü-:dr la signaficat km de ce préfixe . 454) H o D10ny111 es. Donne les homon ym e' des Illots suivant s : ru liale nr, b Oll gi<e, volan t, essence, pédales . 455) Remar qLl es orthographiques . RappeHe-toi que l'on "crit. : des je ux et d es f.eu x , m ais des p ueH,," , c1e.s bl ens l de s oJJ.i e l,-; b le us ' un e b or du re bleu f oncé. 45(-» E .t{) re ss io n : un 1110teur n er veu x : Cl ui démarre ,itl'.
-
143-
142FICHE DE VOCABULAIRE
FICHE DE VOCABULAIRE
No 115
LI. l\Tavigation
457) Les mots dons le iLL·te . Depuis qu elques in~tanls lec., 11 Llissantes lua·chines se sont lnises à ronfler et le p~HIuebot tremJ k d e toute sn. "arcasse. Prévenus par la c.loche visiteurs et paren ts quittent le bord, et le pont paraît vid e. Des ch , Îllf'" grincent. La sirène 'll1ugit :- nous levons 1'ancre . Des mô les, ,des bassins du vieux port, des quais coup és cl' . "oies, bordés de grues géantes montent clesacclamations. U n J'emorqueur hale le gros navire en ntten.dant qu'il puisse se condu i 1'e lui-lnêule clans le brnissement a douci de ses hélice~. D au tres navires {(ccourent de tous les points cl 1'horizoll \ ers la jeté p qui les avale conlme une bouc.hée l'un après l'autre Des barques de pêche, d es voiliers aux m:â tures légères nrri . \ ent vite on lentelnent , v,er<; 1 port , ,cet og r e dévorant qui, de> telTl'pS en tenlps, selnble repu et rejette vers la pleine mer une au tre flotte de paquebots, cl bricks, de goélettes, de t rois-ln âts charo'és de ramures em'mêlées . Les steamer s hâtifs s'enfuien t Sllr rOcéan, tandis que les bâtiments à 'Voile abandonnés par le:; 1110uches qui les ,avaient hâ1és , demeurent imnlobiles, tou t en s habillant, de la grande hune au perroquet, de toile blanche ou de toile brune qui selnble rouge au soleil. Maintenant nous n 'apercevons plus qne quelq ues panaches de fUTIlée : le p ort a clis1 nr u. D'après Maupassan t. EXEHCICE D ELOCUTION 458) Quelles sont ces machines qui se sont 1l1ises à l'onfl l' ? Par q uel signal les visiteurs sont-ils infornlés qu'ils doivent quit: 1 el' le bord? Que s1gnifie l'expression: nous levons l',ancre '/ Pour quoi la sirène mu git-elle? Qu'.esi-ce que les quaIs? les luôles-? la jetée? les bassins du pOTt.? A quoi servent les grues géantes? Qu'est-ce que hMer un bateau? un chaland ? un na-viTe? Où sont placées les hélices ? A quoi servent-elles? Remarque ces figures de granuuaiTe : « le Inôle les aval(' 'COlume une 'b ouchée»; ,e t « ·cet o·gre r'ep u qui rejette vers ln p leine 111'er une autre flotte de paquebots », Qu'ent end-on pnr ~( les nlouches » (fUi les ,a vaient halés. Recher,che dans ton diction· naire tous l,es IllOts que tu ne ·cOlllprends pas. Regarde la gravure de ton dictionnaire se rapportant aux navires et efforce-toi ·(h~ connaîtT,e les principalels parti es d'un navire. Qu'entend-~n ei: pa'l'ticulier p ·a r la coque? par '1.a proue ? par les expreS'SIOI1 a bâbard ? oÙ. h'ibord ? Qu'est-ce que .}e roulis, le tangage d'un navire? Etudi.e la Tègle des verbes qui ont un e là ravant-dernière sy!labe de l'infinitif. connue lever. A quels tenlps le verbe aCCOlUlr .:êl -t-il .deux T ?
No 106
Navigation (suite)
459) Remplace les points par les mot· ,'uivallts : sirène ·capitaine mousse eau rédf pa1quebot ancre escale cabines traversée armé chalou pe luer aborderons, ogue lancé sous-nlarin passagers affrété navires pont pilote porte-aviolls caravelle La '" a nUlgi , le Iuajestueux ", vient de Lever r ... ; il a pris la ... Il ." maintenant sur le vaste Océan. De nombreux ... se proInènent encore sur le ... ; d'autres ont pris possession des ... qui leur serviront de chau1!bre ,pendant toute la .'. Dans qllelqllc~ jours nous ferons ... 3 Port-Saïd; puis a'près un long COli 1'1'5 nous . .. en Chine. Le bateau suisse « Général Guisan » vient cl'êtr=' '" claus Lill chantier Inariti'llle anglais. Durant la guerre, la Suisse a affrété une quinzaine de bateaux pOlIr SOIl ravitaillement. Le ". el le .. : sont responsables du bateau. Le ". n 'est encore qu un apprenti lnarin. La reine Isabelle de CastiHe a ." trois .. . qu eHe a mises ù la disposition de Christoph e Colomb. Pendant la ,guerre les ." ont coulé de nombreux .. ' Sur les .. ' le pont est am.énagé cl ~ façon à pennettre aux avions de pl'endre .l'envol.. Le n,a vire fi heurté un .... il fait ... de toute part ~ le capitaine ordonn e ci e lancer les ... à la 111e r. 461) Noms. Cherche les noms suivants dans ton dictionnni r c, pui~ fais-les entrer dans de courtes phrases : 1e pont, les calJilll''-;. le hublots, 1es lllâts, les cordages, les voiles l'ancre, la coq ue 1:1 carène, le bastingage, les soutes, la 'p roue, la poupe, le roulis , le tang3!ge, à babord , ft tribord , des corsaiT,es, des pirates, cl es fli · bustiers, des galériens, lUI loup de nler, la vigie, le ti1110ni r I"en seigne, l'esoadre, l'esc.adrille, la flotte, le Inal de mer. 451) A.clfectifs. A1pplique les adjectifs suivants a,ux nom auxquels ils conyiennent : lnajestueux , frêl e, ballotté, clénlOntée, 1nugissante déchaînée, balayé, grosse . . 462) Verbe. Fonne des phrases avec les v rb es slllvanls : ar111er, affréter, radouber, renflouer, amarrer, jeter, lever l ancre. aborder, faire escale, naviguer, aUlener l'es voiles, hisser ,l,es voiles, lancer un sous-ularin, couler,. saborder, torpiller. Conjw:tllC! le verbe lever au présent et le verbe accourir au fl~tur et à l'imparfait. 463) Synonynœs. Donne des synonymes aux 1110tS suivants: f1bOI der, ,chaloupe, nler. 464) H0l110nylnes. Donne des hOlllonymes aux n'lots suivanh: ancre mou sse, p erroquet, haler, rp ont, Ianle, sirène, Iller capi laine. .
FICHE DE
144 VOC ABU)~AIRE
LII. L'avlaHon
-1:65) Le,; mo ts (/([n s le te~rte. Le déport de 1 U Ui017 . Elllllitollnt, dans sa combinai .. on de toile fôurrée, le têt e emprisonn~{ dans U1 casque de cuir les pieds enveloppés d.an · cl s chall~~on.., douhlé:: de p eau cl mouton Je pilo te s'· st hissé dans la carlingue. après avoi r examl11 ~ soignell sement le lourd biplan prêt à prend '( J'envo l. Il s'attache sur sen siège, ,él'ifje t s appareil s cie hord . . <:<.lI'tl ', boussole, a ltim' tre, ant Hile':; de T . S. F. Le mécaniciell a e 1ioilne les maneltos, les t-rob nlote llrs ronfl ent el l s hélice'· tom'" II ~ nt, presq ue in\Ïsibl s, jetant (lerrière lIes lin ouragan glace Maintenant- sur la pisic bétonné de -l'aérodrome, 1 ~n ion vibrc dans toul son fu ' lag aérodynali1ique. Le pilote fail signe d'enlever les cal s. L'av ion libéré roule d plus eu plus vite sur lt" sol: tout à coup il. a du jour SOLI.' ses l'mI es: il décolle ' il plane. 111' ~t:'s ailes ÏInn10biles, il s'élance dans )" lzur du ciel. .L trnin d'n lterrissage s'escamote dans la carlingue . Le pilot m ::mœuv re le goùvernails de direction et de profondeur ' loi seau d cil g lis 'P s ur 1 aile et esqui sse lm graeÏelL' 'ira ;e. Une traction sur ho manche à balai' 1 appareil pique lout droit dans le ci l et disparaît dans les nuagos : on n'entend plus que par intermiHen c le Yl'omblssel11<ent ct s moteurs. Ma is le radioLélégraphist.e l'est ell (' )ntnct avec la terre: il lance et 'c apte des Inessages, demande Sd route. Après un 01 ans esca le d·e qualre heures, il fltterrit h rul' lI Sen1ent à l' aéroport : sa n118sion .. t term inée. l
EXEBCI.cE D'EILOCUTION
Quels sont 1 s principaux aérodr01nes de Suiss ·· ? y l'Il a-t-il en Va lais? Pourquoi les aviateurs son t-ils si chnud(\ · luent habillés? Pourquoi sont-ils atta,chés s ur leu r siège ~ En cas d'accident, comment peuvent-ils se sauver? Comment nomme1-on un avion muni de trois lnoteurs ? Un avion 'm uni de deux paires d'ailes? Cite quelques appaT-eils d e bord. Quel est le rôle: clu télégraphiste? Qu est-ce que le train .cl atterrissage? Pourquoi 1 escamote-t-on durant le vol? Quel est l'aviateur qui , 1(' prenlier a franchi l' Océan ,a tlantique? les Alpes valaisannes? Quelle es t la vitesse moyenne d'un avion de transport? A 1 aide de la carte, cal'cule donc le t·emps que met un avion pou r faire ,le trajet de ,Genève (Cointrin), à Zuôch (Dubendorf), :1 PaTis (Le Bourget) et H Londres. Quelle vitesse peuvent atteindn' les avions à l'éaction? Qu'est-ce qu'un bombardier, llne forte· l'esse volante, un aérobus ? Remarque l'orthographe de ces expressions prêt il ,e t prè,., d~: dans le premier cas prêt est un adjectif et il s'a,c corde; exelnple : mes sœurs sont prêtes ,à paliir. Par quel procédé peux-tu savoir s'il faut la négation entre le pronom Û'n et le verbe qui suit: ex.empIe: on n'entend plus que ... -1:(j(j)
FICHE DE VOCABULAIRE L'aviation (suite)
No 187
No lUtt
-!(7) H m'Place les points par les lnols suivanls :
bombardi r atterrir cabines manche à b a lai leviers avion la essage . nloteUI'~' départ hélices forteresses escadril1 piste volanles pHote 1 r~lül pilott lrinloteur décoll cl':ltil' rri ssag' J'èldiomécal1':cien aviation jJèlrachult, légraphis le l'a ile l' ... d ~ Cojntrin , les vO,\ HO'eur. achètenl leur' b.illets : Ull ... de la Swi 'sa il' va prendre i .... il sort maintenant du ". ' ïmlllobili s sur la " bétonnée. Le personnel de bol' l : ...... , ." Illun te clans l appareil: les .passagers entrent dans 1 s .. . Le mécaIii ·jen manœuvl' des ... ; ,les ". gronde nt; les ". touTnent · le lonril .... roule snI' son ... : voi"'i maintenant qu'il ... et monte dans k ci ] hleu; il vire sur l' ... et fil en di" c li on de Paris, où il doit ,té rudronH' chass 11. dra ion h ange r (' .- 'ê.! le
d ans un
heu l't".
Le pjlote mHnœuvre 1 ... ù balai' 1 télégraphis,t lane'" de .. L'en an t la gu IT , les ". on t bombardé nuit et jour -les villes d Al ·· 1, rHa gl1e et d 'Ita1ie. Nous avons fait un voyage sans '" de Zurich à j ,ondre~ ' U r un ." priv p . L'avi on a pris feu; l'av iateur a pu st' ~all\'e l' en ... . ; mais l'app hrei J s' st écrasé SUr le sol. Notr L'li libdre ne peut pas se payer le lu xe d',a.cquérir de lo u rds ." mais elle doit posséder une forte .. , d ' appareil s de '" Un .. . s es l jJosé sur le Lén'1an. 4(8) Noms. Donne un cOl11p lém,e nt déterminatif a ux nom s 'uivants : un avion de ". , un" escadri1l de... 1 s appareil. de .... les flotteurs de l' ... . 1 antenn de... un terrain d e .. .. , un j,JI'ui l de .. ., un aviateu r cie la ... l'aérodrome de ... un casCf11e d' ... . l'explosion du ... Emploi e les noms suivants dans des phr,a ses en variant la t o rm e : les hélic s, les ailes, le pi1ote, l'atter,rissage Les aviateurs, j' hydravion, le gouvernail les cabines. 469) Adjectifs . Donne plusieurs qualificatifs ~l chaeull des 110111S suÎ'vants : un aéroplane un avion, un bO'll1bardier, un avia · lt-'lU' , des ailes, un hydravion , LIn atterrissage, une combinaison Hll pilote, une descente, un observateur une piste, des :signau'X, ,lin accident un vol. 470) 'erbes. FO'f me d es phrases avec les verbes suivants: L'o ulel', décoller, s'élever, prendre de la hauteur, disp.araître, virer, glisser sur 1 a'Ïle, capter des mes's alges, planer descendre en vrilte en feuill e nlorte, en .parachute, piquer du nez, faire un atter·· ris.sage forcé capoter, ,a tterrir, se ]'edresser, exécuter un looping, ~ j l'endre feu. 471) Ol'lhogl'aphe. Attention: on dit aérer, donc aéroplane. 472) Famille de nwts : Donne au .moins 10 mots de il a falnil h . de aiI- et. fais-les entreT dans des phrases.
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FICHES POUR LES PETITS Vocabulaire et formation de phrases
LE NOM Les jouets
Les cubes, 1 avion le hochet, les quilles, la poupée le halloll. le ménage, les billes, le tam.bour, le 'c a'm ion, le couteau (féclaireur, la ·trottinette, 1 ous, le livre d histoires la 10CÜ'lllOtiv€' la ironûpette la bergerie le nlénage, le fer à repasser, le c-allH rd. le'i patins ù roulettes, le m.écano, le violon le héhé incassable, la easquette et la _pa,l ette du chef de gare , Copie -les noms de jouets dans ton cahier de vocabulairE:' en grnu pant ,e nsemble: Les jouets en bai en mét,aol en porcelaine, en ,erre, en terre? en caoutchouc en papier en étoffe La pet'i te fille joue Ù ... 1101111ne [) choses Le bébé 3 Le grand garçon » 5 Connais-tu des jouets et des jeux utiles? nomme-l es . Quel est le jouet que tu préfères? Dessine Ou découpe Je jouet que tu aimerais recevoir ù Noël ? Où m'e ts-tu tes jouets et tes jeux quallcl tu as finis de jouer '! Réponds par une phrase entière. Ex. : Je connais .... M. y, Complément à l'étude du pluriel dans les nams La visite d'un grand magasin
La petite fiU désirait tout: la poupée, lI a toupie le mj l'Elon. la b ergère, avec la vache, ,l e veau, la brebis et le troup au, la ferme avec le cheval, le fer à repasser et le fourneau Je berceil.li a, ec le bébé. Ecris cette nl~Ille visite, mais faite par une petit fil! " ~l un petit garçon, La pet~te fiH et le petit garçon désiraient tout: Les ". les .. . les ... n 'oublie pas l's du pluriel. Sur le même nlOdèle, raconte une visite à la ménagerie: La petite voulait tout voir, 'les cages avec le ... les ". les ." Nonllue les bêtes à quatre pattes ... Les serpents ", L, ' oi ·.-e-lllX ". Les poissons '" qu'on voit dans une Inénage rle, Lu a. 'u celle des Knie ... 1\1. y,
LES ACTIONS rait -on avant cl" nUl11O'er une 'p onuue ? une grappe de raisin? une noix? ». une banane ? Q lle rail-oJ1 avant d e s :> m e ttre à table? » » le partir pour l école? » cl 'employer un crayon? d' c cheler des souliers? de r épondre? Que l'aic -on pOUl' tirer le vin du r'a isi-n ? 1 eau-de-vie des fruits? » » le heurre cl la crème? le fromage du lait? » les '])omrl1.es de terre du champ? le c.harbon du sol? le paresseux de son lit ? Chaqu roi ' que Ln clis ce que font les personnes les nniman \. . tics chos s tu elnp loies un 'ERBE. T rçmvp loi-mÊ'1ne 2 actions faites pal' une personn c' . 2 a,ctio11s faites par une chose , 2 actions faites par un animal. M, y , QUl'
L.ec tlHe silel1cie •.ls e et préparation il l'adjectif et à la Rédaction I.e vent a fait le tour du mond'e
L ven t a fait le tour du nlOI1'cle, a cueilli toutes les fl eurs de Ch ine, des l'ose,', des mauves, des blondes , des grise , L~ ,i OU l'. lu l1lLll, - voici le vent. pour tout le l'londe. Le' ven t a fait le tour du l11.onde, a cueilli toutes les feuill e::, ' 11 1< rance des brunes, des vertes , des jaunes, des blanches, Ln lluiL , le jour - voici le vent pOUl' tout le T?o:nde. , . ,.. Le vent a fail le tour du 111.onde, a cue..l'h tous ,l es trmts d lCl, <l S l'oucres, d es ors , des noirs aussi . Ni jour, ni nuit, - et c'est J' ()Tage pOUl' Cf'UX .cl ici. Paul Fort. Lis bien lentelnent ce texte. COlllment le trouves-tu? POUl' .aller en Chine, qui est un immense pays de l'Asie, ,il faut faire an long voyage .... La France est plus proche, plus loin que Châl elard, su)' l'autre l'ive du lac Léman c'est déjà ~a France. Comprends-Ln qu le vent vient de très loin? Ecris les couleurs des fleurs de Chine ... , celles de L chez nou'i 'o nt pareilles ... (elles y sont très belles, surtout les chl'yscmthèlnes .qne tu as vus au cÎlnetière le JOUI' de .la ~oussaint). Ecris la ,c ouleur des feuilles d'automne. Regarde la forêt , Ecris la couleur des fruits d'ici. (Tu les a vus cueillir, ceux qlk i ~onl noirs sont ·ceux qui...)
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Refais le voyage du vent. Il a été en .. . a effeuillé les ... LI a cueiU i ... 11... l(~s b rune~ d ... -et ". et .. , Ici il a fait tomber ... Jes dernièr s ... d li VE'rg.er ~ clan s la forêt les .. . et c'est il' ". qu'j,) nous cl mène. M Y. :riche co-mplémentaire suivant l'bistoire de la chèvre de M. Seguin
que
nOliS
avons racontée. Préparation à la Rédaction M. Seguin trait sa petite c'hèvre
M. Seguin appolte son seau rempl·i du heau l:'1 i L lllOlt:iSl'n:\ d(' Blanquette dans sa laiterie. Il pOSi:' une pas 'oire tl'S fine sur un grand pot de terre et fait couler le lait à ITavers 1 hn Lamis l'écUlne reste dessus. M. Seguin met ensuite un peu (h.' pouore ù cailler. appelée présui··e, dans .le lait légèrem nI tié(ti. n renlplit un moule rond, en bois, perc; de trou..., êl\ ec h ca j]1!'·. t'.e moule s'appelle une faisselle. Le caillD se tasse dans 'lH l'ais.. elle et par les trous s'échappe le 'Petit-lait. Le lendemain. 1\1. Seguin renverse la faissell-e sur une assiette, puis la sOlllève .. . 01\ ~ le joli frOlnage tout rond, tout blanc! M. Seguin aurait-il pu employer autr lnent le I~lit rie 1 lailqll tte? qu'aurait-il pu f.aire avec? M. Seguin ailne le fronlage frais, celui que lu Il anges esl '! \-t-il tout il [nit le mêlne goût qu.e cehü fait av c le lait 'e '1:\ petitf' chèv re? Trouve le contraire: du frQll1age frais .... du fromage dll l'romag-e gr-a s du fronlage '" - du frmnage 111 H, du fI' mag' .' Blanquette la chèvr de M, Seguin, est rloeile mais "l1e au· J'Hit. pu être ". EUe est caressante' il y a d-es chèvres '" Elle avait les yeux doux' le ,l oup les avaÜ Ses poils étaient Jongs et blancs ~ certain s chèvres BIanquet1e ;tait un amOUT le petit ch'vre: il y ell ~ I qui ~ont ... i'/l. Y. Répétition de la même id.lée et con trah'e Histoire d'Ull nuage Le petiL Iluag·e s'élève de la vallée el ... clans le ci ,, !' Lors(l'lil veut aider les hOlum.es il] .... Le petit nuage était '!WllH'l1 ~ .. , mais il devint chagrin ... en pens·ant qu'il 1110urrait bientôt L ' petit nuage fut effrayé, il eut très ' .. Mai .. bientôt il ,devinL bray . et.... n prenant la résolution de soulager et ct' .. , les hom.llH>s. li était, avant un petit nuage ... Il devint 111a.;estucux t, .. JI n'~tait qu'une écharpe transparente e1 ". en s"levant cle la mer .
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l:.x. : ohéiss~hl1t = docile. Légèr , triste, joyeux, gris, courageux, s'ahaissp monte, d'aider.
bleut~,
imposanl, peul'. M. Y.
Idée du contr.aire faux qui n'est pas tranchante est? Le blé qui n est pas lllûr est '? Le ciel qui n est pas bleu est '? 11<:'
Une soiré qui n'est pas fr-aÎ,che est? Ue temps qui n'est -p as sec -est? Un écolier qui n 'est pas travailleur est? Une ,camarade qui n'est pas franche est? ne l'ohe qui n'est pas neuve est? Développement, extension d'un mot
L es hOllllnes sifflent un .. ' Les chasseurs sifflen t leur ". Les agents de police siffl nt pour .-. Les anilfil-a ux sifflent Les merles sifflent sur ... Les serpents sifflent 'p our .. _ Les cygnes siffl-ent quand ... On dit que les chos·e s sifflent La faux siff,le en ." Le lïa in siff} en pas an t ... Le vent siffle dans ... La nèch.e, b halle la pierre sifflent ù
M. Y.
LmCTURE '}LE ,CIEUSE A l'école des oiseaux
Hier, il avait fort neig' et la cour était couv >rte d'un g"a'l1d pied de glace. Jean vint au nlÎlieu et balaya -c-ertaine petite place panni la neig -, et jeta là d la graine à manger pour les pi · geons qui ,inrent tous ensemble en mal1ger bien sagemellt san.s .. e disput r. Je Il'amusai il ,l es regarder: coux qui ure1l1 tôt fait de manger, s'envolèrent lù auprès pour attendre les antrf's. El quand jJs eurent vidé la Inoitié de la pla'ce, une quantit€> cl'o i~ iHoli s qui les r gaNlaient vinrent -lù autour d'eu.' et l'ous les pigeons qui luangeaient encore, se retirèrent en un c in pour lais ' sel' la plus Brande part d, la place aux petits oiseaux, qui vin rent aussi se mettre à table et manger, s·ans que les pigeon:) s ('11 Lrouhlas .. ent. D après St. F. d Sai s. Li~ 1el1 temenl ce l xte. Comment trouves-tu la conduite des pigeOlls entre eux.? .-\ 1:1 luaison quand on te donne quelque ·chose ft partager av 'c l ('~ !'rèr 'S t sœurs, est-lU aussi raisonnable? Que penses-hl de ln
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condu,He des petits oi~'eaux qui at.tendent que les pigeons ai ni Inange? et de la gentilles·s e des pIgeons qui. luême n'ayant pas tenniné -leuT repas, leur ont cédé la pla'c e .... Quelle leçon nous donnent oisillons et p igeons? Essaie d 'hu'î ter la phras,e : Je Bl'a:musa i Ù 'les regarde r. Explique comment les oiseaux se m ettent :' table Raconte cette petite scène. . Pourquoi 'c rois-tu que ce titTe v,a bien au récit? Qui va se Ine ttre à cette école pOU l' ) apprendre quoi?
1. Y. Imitation
Un soir, u n grand vieil1ard qu personne n'avait jamab vu, "int frapper ù 'l a porte et demanda à entrer. Un 111atin de '" heure nn chien .. , Un après-nudi paisible, un pig'e on égaré '.' Après le dîner, des visites inattendues .. .. A l'aub - de très bonne heure ." Trouve une cinquièlne phrase .... L,es métiers
Complè te les phrases : C'est pour toi que le Ineunier est? le bol. cher est? le laboureur est ". du ." le cordonnier a le clos .. , le 111açon li les luains .. .. » le .~lécanici en est ." su r sa .. le soldat se ... . le savant cherche ". 'l e l'anloneur est ' .. l'écrivain écrit des ' .. le musicien C0111pOSe des » le bûcheron abat ." le mineuT fore ... Connais-tu encore d'.autres métiers? lesquels? Que! méti - ~. choisiras-tu quand tu seras grand? M.. ). LE'CTURE SI,LE,N Cl EiUSE Maman
Etre heureux d'avoir une ma'm an , c es t .l'ainlel' de tout son c~ur et le lui montrer ,p:rr ses. caTes~es ~t ses gentillesses. Quan<l les . 111al11an~ seulbl·ent tnstes, 11 suffIt d un baiser qu'elles reçoivent ou qu elles donnent, pour que toutes leurs l,ann es deviennent des étoiles dans le fond de leurs yeux. .Lis attentivement 'c e texte . Etre heureux d"avÜ'ir une maUl'an c'est C0ïl11'pl'endl'e cc qll 'elli:.' fait pour nous . Que fait-elle? '
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C esl \'o liloir la garder longte mps qu e peux-tu raire pou r k montrer? Que fel~as-lu quand tu seras plus n.gé '? Ici , en ,c lasse, peux- tu faire pl,a isir à ta maman ? Toi qui as une bonne lllaman Ù qui dois-tu ·aussi p ense r ? Quelle ,e st la I11al11an qu e tu n e vois pas , nl.ais qui 'pense il loi et te protège toujours? Expli,q ue comment, -tes larm es dans les ) eux d ' une nlatnHn peuvent devenir des étoiles? • Ecris une phrase clans ton oahier de brouillon , com·me si tn parlais il ta nua'man. :'vr. Y. Voici l'automne
Voici l'automne. L e vent qui souffle dans Les hois fait tour·· noyer les feu'i lles lllOrtes . Les châtaigniers sont déjà dépouillés et dressent dans rail' -leur noir squelette. Les boul ea llx et If's ITel11bles sont devenus des arbres d 'or et seul un grand chênr. garde ericore sa verte cou 1'0 l1'n e. A natole Franc e. Lis bien ce texte . Au lieu ode dire: les arbres n 'ont plus de feuilles, Hs Jè, en 1 leurs branches noires , des 'a rbres jaunes le som.met du chênl'. l'auteur écrit: Ces quatr mani ères de dire ,plu s vivantes so nt des compClraisons Toi aussi tu sais faire des cOlnparai so n s quand tn clis : Ln fumée s'envole dans l'air COlllme un e ... La neige saupoudre le pré comme une tartine de Dans le ciel , le ... des nuages es t chassé pal' le Le Rhôn est une route qlÙ ... Tu peux rapproche r le bruit de -l'orgue de celui oe la cas'c ade de .. . ou vent -dans les arhres du pic dans la forêt .. , La couronne 'fai t p ense r ù un ... Le chên e si fort es t ... L aigl est. le roi des ... Le roi clES aninraux c' st .... On dit le foi' des 111ers de .. ., la r eine des fleurs , de ... , le roi oe la cl'éation de l' ... , le roi du deI d e "', quel est l'arbre qui est une fusée d'or clans la sombre nuit des . savins? M. Y.
NUMERATION Qu e m·a nque- t-il à 4 pour faire 1 dizaine?
2 7
1 1
Combi en de boules -dans 1 dizaine et 3 boules ? 1 8 2 2 5 3
-
1~2 -
153 -
Combien de dizain s pOLir l centaine?
La moitié
4
»
»
5
Quand tu partage,' ;) pommes ·en
»
COlll.bien de lilJ11bres il 10 centimes pour affranchi r un letLI' de 20 centimes? un de LlO centimes, lln pafJuel- de 50 enLilues, de 60 centimes de 90 centil11eS ? Conlbien rappoTtes- tu d;> t imbr s ù 10 avec l l'l' ..! Tu as des timbres il 10 et Ù 20, combien en 111 ttnls-tu cl , chaque pour affr·a nchir un envo'Î de 90 c ntimes ? C .m.bien de timbres de 5 centimes Iour affranchi r un ('11 ,"oi de 10 ? de ~O? le 30;? de 45 ? Combien rapportes-tu de Ci01nlnes Ù 20 centimes av ro 1 fr. ? avec 1 fL'. 20 ? av·e c l fr . 50 ? QlI le manql1 -t-i.l pour avoü' un e gomme en {Jlus .
5
Combien·· ct
.")
»
Ù
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)
20 22
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dE' parts '?
14 18 20 Comment partages-tu :) abricots avec lo n ca marade
Donne la 1/2 5 abricots? 7 pOmTIles? 11 pêches? donne la ~::G. Donne la 1/2 de trois h âtons d, chocolat et cl 14 gaufrett es
petite sœu r . Partage p'a r la 1110itié : 2 dizaines de billes et 6 biJ·les. , La maîtress a 23 bon s points, à donner à Georges el à Chwde. Claude plus sa.ge, doit en recevoir 5 de plus que Georg s. C01nbien la maîtresse en donnera-t-elle à Georges? COInbien la maîtresse ·en donnel'a-t-eHe à Claude? Fais la preuve de ton calcul: ajoute la part de Clauoe :1 c lit' de GeOl'ges tu dois avoir 23 . Invent un probl ème comme celui de G orges et d Clauot' . M . Y.
10 1\ 12 Combien de paires ct bas oao s () ba ' t6 18 » » »
~s -tll
7
;'1
bas dans 2 .paires? >} .
com.bien
11 Quand tu as 6 denü-poires, combien as-tu de poires e ntières . » ») 8 » 10
M. Y. Répétition du. livret 2
1/ 2
»
1LI
24
manqu e-t-il à 3 bas pOUl' faire 2 paires .? 5
-4:
)
6 11 8 9 10 18 Dans un sac tu as 2 Lt noisettes, partage-les avec ta sœur. Dans ta division vous êtes 9, je veux donner 2 noix à ch a'lm, comhien m'en faudra-t-il ? Avec 2 sous tu as 3 biscuits ? » ? » 10 ? Tu as 40 centimes, combien achèteras-tu de timbres :1 20 ct.-? et SI tu avais 80 ·centimes, un franc? Avec le même argent , coulbien de timbres ù 10 centimes, ~'t 5 centim·e s? M. Y. 4
8
Observations et expériences simples ·: Décembre Le t,ravai! agricole et les phénOlnènes naturels sonl en riénél'a l compliqués . Pour les interpTéter, il faut les analyser et .l es l'amener à des faits plus ,s i'm ples, ce qu'on peut fa.h'e à l'école 'po pu'lair-e avec ou ·m atériel de fortune: Tant lnieux si le maître ou la maîtresse a pu se procurer quelques instruments de phy':iÎqu€. Mais même ù -défaut de ·c es auxiliaires, on a la possibiUté d'expliquer 'aux enfants un ho'1l nombre de faits qui doivent intriguer le-s jeunes l'UTaux. Voici quelques phénonlènes dont l'-étude sera fort utile dans tln e école rurale: 1) L)adhésion. Le sable très fin (limon tout à fait sec) reste> attaehé au VelT<e pro:pr,e sur J.equeJ on 'le pl'ojette. L'eau adhère aIl
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ORT.HOGRA:PHE D'USAlG'E
Le coryza, lm cobra, un panorama un chat ·angora, le choléra un hourra une annada ,l e llloka, un thuya, :l e bât du mulet, un syndicat, le mât du bateau, un ,r eliquat, du drap, l'anonynlat, un rat, un raz-de-marée, un échalas, un embarras, un hara , les appas de la gloire, -les appâts pour .les renards, du taffetas, lm d~h1ia, une venc1ett~, un iota un ara, un sabbat. un homm fat.
. 'ageust" il ne la cirainera poinl', car il a besoin d une fort litièr pOUl' ses bête.. Son éCUl'j , à quoi bon ;l a réparer? Pourquoi la transformer, Ses feus parents n'ont-ils pas élevé du joli bétail en ce même endrc it ? l es engrais, ça c'est coûteux; aussi convient-il d'en utili,";( r Te moin. possib'le. Ne donnez pas de conseHs ù cet homlue, il pourrait croir.e ( lt ' on vellt l jnduire en ,e rreur. Laissez-le à sa routine il payera i:1 , '<Isse 1(' 'i8 propre hOllrse. ~'I
10 ~ PHliN'TIFiMjPS
\ iens avec Inoi, nous allons voir 'l e 1 rintenlpS dan la cam pagne, Hler 1 neige couvrait la terre; aujoLU'cl'hui c'est un tapi ' superbe, vert comme l'émeraude qui apparaît à nos yeux. Dan. les taillis, les chatons se suspendent aux 1l'ameaux du coudrier . Les bourg.eons des arbres fruitiers se gonflent. Dans quelque: jours ils éclateront et se transform,eronl en feuiLles vertes et en fleur ' uudticolores. Les insectes bOlu'donnent par-ci par-lù. Us sont sortis, on ne sait comnlent. du fond de leurs retraites hivernales. Les abeilles ont quitté la ruche et vonl à ]a recherche des timides fleurettes dont le parfum suave .traverse la haie . Les papinons nous amusent avec leurs farandoles. Mon ami vois-tu le pinson sur l'arbre? Il est revenu de fort luin, Il est g~i COlume le printemps. Ecoutons ces lefrai-n s vil)r::lnts rI soyons dans l"allégres,s e COm'llle lui.
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J' ETAoIS RI,CRE
Si j'plais riche , je Iné plairais ù voyager. Je parcourrai k \'èlsle monde. La plupart des pays recevrai€nt ma visite; chaetH) Ù son tow·. Cette année j'irais au bord de :la m,el', peut-être dn Ctl! l) l ' NiCe. L c nnée prochaine, au printemps, je :lierais couIHlissnnce avc' \' spague enchanteTesse. En été, on me verrait c!nÎls le Ne rd : les fjords de No vège ont des ·a ttraits irrésistibles. .Je Jl'oublierai rien de ce qlÙ peut instl'ui·r e et intéresser. Les , ' :'I1I:'S an liques a v ' . le 11l'S monuments 'et tous -les vestiges de leur p;lssé, retiendraient Illon attention. Pour mes d placeUlents, j'utiliserais l'automobile, le ll'ain. Il' l l'<lmwa~, 'le canot ou le grand paquebot et je me hasarderais dlls si dans les aüs où je me f rais conduiTe par un pilote de ma l'que. Dictées obliyeml1ment communiquée::; pal' un collègue. 1
- le .J connais un paysan qui luanque beaucoup de savoir-fair 11 est routinier jusCfu'au bout ?es ong~es. , . Au 1ieu de 'c ultiver son petIt domaIne selon les methodes qUI (Illt 'té reconnues :l es meilleures, il continue de travailler d'une façon un peu vieillotte et nullement profitable. Ses vergers, i'l ne les a point arborisés, car l'ombr.e des feuil1ages' dit-il, est pTéjudicia.blt> à la fenaison. Cette surface marp -
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