L'Ecole primaire, 15 décembre 1948

Page 1

JI Darbellay René, inst.

SION, 15 Décembre 1948.

Liddes

No 5.

68ème Année.

10 mois de

crédit 1 Grand

1 cboi~

de

manteaux, jaquettes, capes, boléros collets Demandez notre catalogue Envois à choix sur demande

NICOLAY, MARTY 1 Cie S. A., GENÈVE

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOC1~T~ VALAISANNE D'EDUCATION

Case postale Mont-Blanc 240 Représentée en Valais par

Mme Yvonne Nic·olay, Place Centrale, Martigny ancienne Institutrice

AB 0 N NE MEN TAN NUE L: Fr. 7.50 Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Sierre - - Les annonces sont reçues

exclUSivement par - -

PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION Avenue rJe la Gare Téléphone 2 12 36


SIO N) 15 DécembI'e 1948 . UNE NOUVEAUTE:

Collection d'albums pour enfants

illustrés par la

photograp~lie

en [ouleurs

1. P REMIERS OB JETS. - Un volume 18 X 19, avec 24 photographies en couleurs, cartonné Fr. 4.80 Destiné aux tout petits (2-3 ans), ce livre leur apprend à distinguer les formes et les couleurs à l'aide des objets familiers de leur entourage. Il. LE BEBE. - Histoire de Pierre et de son frère nouveau-né. -. Un volume 18 X 19, avec 24 photographies en couleurs, cartonné Fr. 4.80 Une histoire pour les enfants de 4-6 ans, qui montre avec beaucoup de charme et de vérité les réactions d'un garçonnet devant un nouveau-né.

III. FLEURS ET FRUITS. - Un volume 18,5 X 24, avec 30 photographies en couleurs, relié spirale. Fr. 4.80 Cet album, d'une conception nouvelle, permet à ceux de 6-12 ans de reconnaître les fleurs et les fruits de 15 plantes tout en admirant les images. BEAUX LIVRES D'ETRENNES FOLLONIER (Jean): Marguerite Voide. Un volume de 248 p., 14 X 19, broché Fr. 6.50 Dans ce nouveau roman montagnard, profondément huma:in et d'une frémissante poésie, le jeune auteur valaisan donne la mesure de son talent. A son r.§cft il a mêlé le thème de l'attachement à la terre nourricière. REYNOLD (G. de) : Cités et pays suisses. Edition définitive. Un volume de 360 p., 14X23, avec 40 illustrations hors texte, relié Fr. 16.-, broché Fr. 12.Un tableau magistral, composé par un savant et un artiste, qui nous révèle les beautés naturelles du pays, son passé et sa mission, ses monuments et ses trésors d'art. SCHMID (W.) : A la découverte du Valais. 2e édition. - Un volume de 224 p., 17,5 X 25, avec 110 photographies hors texte de l'auteur, relié Fr. 16.-, broché Fr. 12.50 Aucun livre ne fait mieux connaître les aspects si divers de cette terre; il en évoque les paysages, de la plaine aux sommets, l'histoire et les traditions et loue les efforts de son peuple qui l'ont faite en grande partie ce qu'elle est.

N o 5.

68èl l1e A. nnée .

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCI B'~ VALAISANNE D'~DUCATION SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES : Abonnement. Feuillets de documentation. - Caisse de retraite et assurancevieillesse. - Le nouvel inspecteur scolaire du distr ict de Sion. ~ PARTIE PEDAGOGIQUE : Comment on abêtit la jeunesse. - De l'Ecole nouvelle. - Du brevet de capacité. - Simples questions. Noël chrétien, Noël pa ïen. PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Fiches scolaires. - Thème d 'examen donné aux recrues. - Promenade à travers la langue française. Variétés. BIBLIOGRAPHIE.

~~ ' -

.

~~ ,

,1

~n0~

i ~É~1::~~J~~~~!?~~.X.~~~:W~!E~ ~

;3

LIBRAIRIE PAYOT Lausanne, Genève, NeuQhâtel, Vevey, Montreux, Berne, Bâle, Zurich

Abonnement à l'Ecole primaire Nous prÎ'ons 'l es abonnés à qui le prix de .lIa r evue n 'est p as retenu d 'ofüce sur l e traitelnent, de b ien vouloir v'e rser au p l us tôt tie '11lontan1 de f I'. 7.50 sur -l e C0ll11pte de chèques Ilc 57 Ecole pr imair e) S ion . No u s< les en r enler-cÎonsd' avance.

Feuillets de documenfation Dans les fiches degéogl"aphie éditées par 'le Département de 1'lnsioructi'Ül1 p u blique, il ,e st denlandé au x élèves de dessiner les écussons des -districts. :M,ais où ur'o u ver les Inodèles ? Cette lacu ne est maÎnten'a nt cmn'blée pUÎ'sque Monsieu r l e professeur H a seH vient de publier dan s les nUl1'1éros 4 ·et 5 de <l'Ecole p l'ilTIail' e la co'li),ection Icoll1iplèt e des arlJ1Toiries .de nos distrkts. Les m aîtres n 'au ron t p lus qu'à découljer, coller et classer dan s la co1'1ection d·e s fiches ode géogr aphie. Nous 'l'oBlneT"cions .le Inaître -de des s-in de 'l'Ecole N'Ünnale pour sa beUe r éussite . . Nous tenons a u ssi rà le féU:citer p our son tr'a v'a il de docu ment at ion ·c on:cernaIlIt lIa catastroph e qui s',e st abattu e sur le Valais en septembre 1948. L e~ maîtres Ip ourr ont s'en inspirer pou r illustrer :m a:Ïntes l>eçoiJ.1s. R.


-

130-

-

Caisse de retraite et assurance .. vieillesse Nous .av'Ons /pu n'Ous rend De c'Onlpte à maintes -reprises que na.mbre d'instituteurs ne s'Ont rpas du t'Out rensei'g nés sur l,es relations qui 'e xi'' i,t ent entre l'A. V. S. et les différentes caisses de l~e­ {·r:aite. Certains s'.i maginent que la retraife servie par n'Otre caisse sel~a réduite de ~a 'rente de fA. V. S.; du moins en partie. 01') cela est totalement faux . Si nous .ne demandons pas la rec'Onnaissance (et nous ne deV9ns la demander en aucun cas) n'Ou ':Y recevrons ,l es ,d eux rentes indépendam'm ent l'une de l'autre. 11 suffit p'Our eoela que nous ayons payé au moins une annuité à l'A.. V. S. C'est le cas pour tous l,es instituteurs arctUienement en activité de servi.ce. Evidellllllent il en va .a uhement pour ,c eux qui sont auiourd' hui âgé de 65 ans. Ceux-là recevront ce que ,l 'on appelle une rente transitoire, qui n ',e st d'ailleurs 'Octr'Oyée que ,si le revenu n'atteint pas un montant: détel"tl1l.iné. M,ais enlc or,e tine f'Oi:s, p'Our Les autres, la fol'tune et le reuenu n'ont rien à voir dans l'établissement de l'échelle des l'entes. Le mil:li'Onnai'l'e et l,e p'l''O~étair,e sont p.lacés sur l,e nlêm·e pied. à conditi'On qu'Hs aient fait les lllêules verS'ements. . Deux fa:cteurs détenllin:ent .la rente: le montant des vel'sernents et leur nombl'e. Pren'Ons :l'exem:ple de quel!qu'un ,q ui 'c'Otise sUir un traitement total de 6000 fI'. Ses v,e rseIllents ·e t 'c eux de S'on eIllployellir s'élèvent. 8 t-JOOO : 100 X 4 = 2,'40 fr. Calcul de la l'ente: 240 150 >< 6 = 900.180.90 X 2 = IJ.llontant fixe 300.rente totale 1380.p'Our celui qui .a ur.ait fait' 20 'v,e rsements. S'il eirt 'l llarié, ·ce 1llontant augm,e nte du 60 %, 'ce qui fra it 22.08.-.

Calcul

ceux qui ne cotiseJ'ont que dUl'ant quelques années: 138'0 - 750 (-chiffre de base) = 630.630 : 20 ans 31.50 Calcul de.la rente après 1 .a n de c'Otisati'On : 750 -+ 31.50 = 781.50 » 2» 750 63.- = 813.- 3 7 50+ 94.5.0 = 844.50 et ainsi de suite en ajoutant 'c ha'q ue .année fr. 31.50 jusqu'a.près 20 ans. P'Our 'l,e s ,couples la rente est aug.m entée du 60 %. pOUl'

+

131

La non-reconnaissanc\e favori"i·e les vi,e ux instituteurs . .Majs eJIe favorise surtout 'l a famill·e, ou du moins les 'Orphelins. Ainsi la veuve d 'un instituteur avec 4 enfants, ,r ecevra si le nlari a versé une s·e nle cotisation où l'A. V .. S. sur la base d'un trait~lnent de 6000 fI'. : 781.60 X 60 : 10'0 470 fI'. et le<; 4 o'l'phelins 4 X 360 1440 fr . T'Otal

1910 fI'.

Et si le 'p ère ·et la mère sont décédés, -les 4 orphelins recevront : 4 X 540 = 2160. Ces chiffr,e·s se passent 'de c0l111l11entaires et montrent ass·ez que, vu 'la Ino:clÎ'cité de n'Os lietraites, nous ne pouvons n'Ous payer Je 1'llXe de de~nander la r:econnai's sance. Cl. Bérard.

Le nouvel inspecteur scolaire du district de Sion C'.e st avec une très g·r ande satisfaction que nous avons ,a ppris la nonünati'On de Nf. Paul Nhzdl'Y, pr'Ofesseur à l'Ecole industrielle supédeure de Si'On, au poste d'inspecteur s;colaire du district de Sion. Ce ,c ho'ix est ex,c ellent, -car nous c'Onnaiss'Ons de près le nouveau tituJ.:aÎ1~e. De ,s'On Ecol'e norma'le, il nous a laissé le meilleur souvenir paT son intelligence, :s on bon esprit ·e t ses Tésultats. dans l'instruction. A:près une courte période d 'el1's·eÎ'gnement dans une éc~.Je primaire il ·e st allé ;c'Ontinuer ses 'é tudes à l'Université de FrIbourg, 'Où il ~ 'Obtenu le d:ÏJplôllle de ,l,i cence. A ses . connaiss'aI~~es, il join~ un ,c aractère ·ailJ.u,abI.e ,e t un esprit cÜ'lllpréliensif, ,e onclhant. AU~SI n 'av'Ons-nous pas été étonné qu 'i'l aH été . nOrlmné ' C0l1. :~11irer aux dernières élec.tions ·m uni'Cipales de la vi'hle de SIOn, et qu'au Ill'i'litaire il sori t déjà parvenu au grade de capitaine. C'est dir·e que le personnel ens-eignant l'accueirllera avec .la plus entière ,sJnlllpathie et se {era lU1 devoir de se n~ontrer dIgne de lui c.e qui ne lui sera pas difficii·e. c.ar n'Ous ·c'OnnaIss'Ons ce pe:rsonnei depuis .J'Ongte.m ps, puisque nous avons dé~uté dans l'enseignement dan~ le district de Si'On, ill y a plus de 'C Inquante ans, et que nôus avons pds paTt à un grand nom'br,e de conférences l?édag'Ogiques ' Où nous ·a vons c?ns~até avec plaisir. Ile . b'On esprIt et le sav'Oir péd,ag'Ogilq ue des InstItuteurs de 'Ce dlStflct, d'Ont un ·certain n'O'm bre 'Ont, hélas ! -déjà 'q uitté ce monde. Il est d'Onc permis de 'cr'Oire que ,l es l'elations, ·e ntre le nouvel inspecteur, s'On pers'Onne,l .e ns·e ignant, Il es .autorités 'cÜ'm~una'les et le DépaJrlement de flnstTuction puhliiq ue ser'Ont des meI1l,e ur·es


-

132-

et procureront de grands ,avantages ·aux écoles d'un d.istrict qui, au tem!ps des, ·ex,a'm ens du recrut,e lnent, Sie plaçait ordinaü'elnent pal1mi l,es deux ou trois preJ.niers. En notre nO'111 per.sonnel et ,a u nOln du personnel enseignant du distri,c t de Sion, nous :présentons d'abord au Dépariem,e nt de J'Instruction nos relnerciements pour son choix, ·e nsuite à M. Mudry nos f'é licitations auX'quel:les nous joignons. !l e vœu ardent que ses nouvellles fonlc tions soient couronnées dé succès. J.

Comment on abêtit la jeunesse Sous ce titre, M. E. Ganter, a :puhlié dans ,l'e « Courrier de Genève» du 27 novelnbre écoulé, un artide où il dénonce .J'action malsaine, ,a ntipédagogique .de certaines publications, ,e n vente dans les kiosques ou des magasins, et ,qui sont le plus souvent importées de l'·é h:anger. . . Nous nous peJ.'nl·ettons de tra'llscri'l'e id quelques passages dudit .arti'c le : « En papcour,a nt ces publieations, je passais, d.e l'étonnelnent à la stupéfaction. Ainsi une pr-e ss,e enf.antine importée de réfranger peut Ehrenlent et impUnélnent abêtir notre jeunesse, corrOffip've ·s on sens de 'La vi'e, de Ja justke, de l'amour du prochain et de la charité, en offrant à n'impo,r te qui pOUl' cinq sous une moisson de dessjns grossi,e rs ,e t de textes idiofs ? Ainsi, toute une génération de 6 à 1.6 ans peut ingérer à longueur de journée ces insanités? Ainsi des i'n l-a ges ,grossières Ilnontrant des êtres hunlains systéluatique,m ,e11.t défonnés, des 's:pectaJc1es de supp'lices, d'ha'Nucinations, de bagarres et de violences, 'v'enant souvenf des EtatsUnis, sont off.el'tes à la juvénile cUTiosité des enfants? » Ici M. Ganter cite un 'certain nOllnJwe d'exeInples rencontrés dans une poignée de jouTnaux qu'il venait d'acheteT pour se renseigner. Nous n 'en relaterons. 'q ue deux, qui suffisent à faire connaître la valeur des autres. 1. « Les trois lnousquefa.i res du InaquioS » . Tous les personnages sont déformés et pourvus de nez 'VemniUons. Un simple échantillon :du t'e xte indique Le niveau de l'œuvre: « Dans la cave du père Lagl'atouille. Je vais C0111menCel' pal'

-

133-

vous sucrer le museau avec un petit vin de paille (?) du tonnerre 1 - HUll1 1.. . si on pouvait nl'assurer un biberon comme ça tous les JOUl'S, je demanderais à l'etoUl'ner en nouI'l'ice... - Salut, mon tout mignon, tu viens te rincer la glotte? » 2. Sens de 'l'.aumône donné à nos petits. « Un lllendiant delnande ,l a ,c harité. Un premier passant ,c r,a che dans ·s a sébile; un deuxièm·e y secoue les ,c,endl~es de 's on 'cig.a'r e. Survient un troisièlne quidam. « Pitié pOUl' un pauvre homme qui n'a jamais mangé de caviar de sa vie .. . - De suite, mon pauvre 1 J'en ai ,iustenlent attrapé une indigestion 1 Si vous pouvez en faire autant 1» « NuHe h·a1ee, dan.;y· ,ces ;public·ations, de joie, de fraîcheur, de spontanéité, de dét·ente. Brutalenl,e nt nos petits ,a lnis sont mis en contact non pas avec la vie, -m ai,s avec une forme d'existence purement ima gin aÎl'le , a v·ec des personnages fi'c tifs<, eng,a gés dans d'invI:aisem.bI.ahl,e s a'v entures ·e t utilisant n'i'mportequel moyen pour réusslÎ.r, !luême si, 'e n .fin de ,c ompte, ,le justilCier parvien.t à masosa,c rers,e s advers·aires. Cette I.ittèraÎlu'e prépare le chenün à l'action néf.aste d'un cinélna de la nl'êlne V1eine. L ',a dolescent assisfera ,a lors à des bag.an·,e s plus réelles, à 'd,es lnass:a,c res autrement J.nieux Teprésentés que par .J'image, ,a vec en plus ·cette pointe de 's'enti<mentalité et 'parfois d 'érotisnle absente des journaux enfantins ». Ici, en V.alais, les publications dont .on vi'e nt de par:Jer ne se vendent pas ausls i 'COUlianlment que dans les grands 'c entres urbains de la Suis's e rOllllande. Néamnoins, nous ,a von.scertainenlent plusieurs localités où il s',agit de veiller au grain, connne .on dit. Il est bon, par ,conséquent, que 1e personnel ensei.gnant s'infonne dis'c rètenloot de ,c e ,q ue liste nt s,es é1,èves ·et que, dans le cas où ces lectures serai'e nt dangereuses i'l voulût bien 'a vertir !les parents et leur parler de Il eul' TesponsabïHté dans ~C'e dom,a ine. En principe, 1es -e nfants devr.ai'e nt toujours delnander 'l '.autorisation à qui de droit d'acheter des lectures ,aux kiosques ou de cher,c her des :lrivries dans une bibliothèque publique. C'est une Inesure de pl'uden.ce contr-e ,l es em,p oisonnelnents ·m oraux. J.

BAN DE TROILLET MARIII y Exécution rapide, discrète et soignée de toutes opérations bancaires aux meilleures conditions du jour.

1 Bagnes 1 Orsières 1 Salvan-Finhaut 1 Leytron-Saxon 1


-

134-

De ,,l'Ecole nouvelle" De temps 'e n teln;p s i,l ,e st question d'école nouvelle dans les revues ou les conférences pédagogiques. . N~us nous pr'Üposons, dans les cou~·tes ligne.s qui vont s-uivre, d 'en dl,r e un mot, afin que le personnel ens'e ignant sache assez exa'c te'm ent ,à quoi s'en tenir -q uand i.l en entendra parI'er. N<;>us n'aboI~~erO?1S pas 1a question disciplinaire, vu que dans un artllde, paru Il 'li Y a 'p as longtemp.s ,dans not'r e re'Vue, nous avons déjà eXJplHq'llé ,c e que c'est que .le self-gov'e rnment ou la' discipline libérale, opposée à Ja disci1pline tr.aditionnelle basée sur l'autorité du maîtr'e. ' Nous nous ,c ontenteTons d'énun1érer, sans entrer dans une ~nalyse serrée: un 'c ertain nOllnbre de points ,q ui nous sen1blent e1re, a'Vec la dI,sdp:Line, ,}la caradédsib que de oette écolre. . ,1) ,Le succès des éco'Ies nouveLles demande qu'eUes soient sI.tuees a la campagne, paI~ce que .l'hygiène y ,e st meHleure qu'en vIUe, 'et q~l~ l'en~- eignelnent intuitif, Œ'étude de ,l a nature, y fouTnit une proV1slOn :p lus aU1ple ,e t plus intéressante de thèlnes. Mais de là découle la nécessité de transports et de dép'lacements peu ~om'l110des ~t coûteux pour les élèves citadins. Ce qui fait que ces ecoles conVIennent plutôt aux enfants des 'Ûlass,es aisées. 2) Le t'r avail s'y fait pwr équipes de 10 à 15 élèves s'Üus la direction matér~eUe d'un éducateur, ordinairement s'e, c~ndé par ~ne. coHa:b.o~~atnüe, sa femm-e ou une autre Ip ersonne. Chaque equ.Ilpe chOISIt son ,c hef de travail selon ses ,a ffinités affectueuses; le dIrecteur n 'exerçant qu'une haute surveillance. 'Si donc une COIumune compte de 40 à _60 élève~, H faudra quatre ou cinq locaux pour log'e r 'les groupes. Bonne aubaine pour les ar-chite,c tes ·e t 'les o~,vri~s en bâtiment! mais nécessité peu enviable pour l,es -c ontnbutwns ,c ommunales, d';autant plus qu'H ser,a nécessaire aussi de l'étribueT le p, m~sonnell enl\-eignant de ,c haque équipe ' considél~ée ·Oomme indépendante des ,a utres. ' 3) Chaque ,g roupe chois.it la nra'l1'che ou partie de branche d'oenseigueruent ,q ui .a sa ;préférence et ,s 'y adonne un certain temps, à l'exdusion d'autres n1atières. Les élèves se livrent à un travai,l C01nn1un de recher,c hes à .J'aide d'une bibl,i othèque de visite~ d'études; ils discutent, adm-e ttent, rejettent en phi1~sophes ou pr?fesse,urs .en ,herbe. La h~aute -? irec.tion n'·est là que pour conduIre tres ,di'S'cretem'e nt la dISCUSSl'On et redresser ,l es erreurs. C',e st waiment une petite '1 andsgemeinde s'col.aiTe. Rousseau, dont on -appl~que 'Sli naïv'e m'e nt ~,es p'rnCÎ!pes, faisait de même avec son « Emile»; il ne ,l e préoédait pas, il ,l,e suiv:ait, 'co-m ptant sur la bonne nature pour coTri~'er -les fautes ou ,les erreurs. 4) Dans 'ces équipes on a introduit la ·coéduoation, donf le~

~

135

partisans disent beaucoup de .b i,en, a~ors qu'en Rusc;;;ie on y a l'enoncé après expéri,ence faite. 5) LelY travaux manuels ont une .la'rg,e place dans !l'école n'Üuvelle; la n1,e nuiserie, qui était ,c hère à Rousseau, y tient le premier rang. Ces travaux pTennent tous les j'Ours 1 V2 h. 6) Les p'rogramn1es journaHer, m -e nsuel, trim-e striel, etc., s'y rédUJis·ent à 'l a plus simple expressi-on. « Peu, ,m ai,s bien», disait déjà Montaigne. L'e ipeu es-t plus f,a cne ,à obten.ÏT que :l e bi·en. Mais passons. 7) Une importaU'c-e frès granlde ,e st aus-si accordée à la ,c ulture physique, à ,la gymnastique. Gelle--c i se fait en plein air, l,e ,c orps souvie nt tout nu 'Ou du 1I110ins Il e thorax. POUT nos m'Üntagnards vala,isans 'ce :s.er,aH un ex-ercice quelque peu d.ésagréable que de -Sie :Livrer à <la ,g y,m nastique à raiT t}i'b re et en tenue d'Adam en hi'Ver au ,m ilieu de 1a neige, par 16, 15 ou 20 degrés de fr'Üid. C'est dire -q u'av1e c ,1es nouveautés on v.a p,aT1fois loin, à l'absurde. Et des 'l11édedns, des hygiénistes ne ,m anquent pas de louer la bienfais:anoe physique ,ef Inême mora'l'e de la nudité. EUe S'erait, selon ,eux, UJ1 antid'Üte ,contre les 'cur'i'ÜsHés mals-aines qui assaillent ,I,e s ado~esoents , Voilà les point.s l,es p'l us 'Ïn1portants à signaler à nos lecteurs. Et m 'a intenant 'q u"on nous per,mette .de di:!"e 'ce que nous teno:n5 du -dÏ2rec.teuT d'un Icohlège secondaire de P,aris. Un jour ce directeur reçut .dans Is on établiss,e ment un élèv·e qui avait fréquenté pendant 'q uelque temps une « école nouvelle». Or, quoi'q ue d'une int.elligence au-des,s us de la Inoy,e nne, 'c et -é lève se révéla ext'r êm'e ment ·en retard, manquant de lb ase sérieuse pour l~ussir dans l,a class~e où il dési'ra:i.t -e ntrer. Nàn, :~1 nous 's,m nble qu',a ujourd'hui i,l se 'PToduit dans certaines régions, sous I·e nom de progrès, un 'Véritable sabotage de la ·culture de la pensée et de J'i:m aginati'Ün, une 'c ourse au mat'érialis'l ne, un ;assaut 'c ontre .J'éducation vrai,m ent mor.a le ,et l~eli­ gieuse. C'es't une s'Ürte de ·conjuTation ,coJ1'h~e 1a traditionneUe édu-cati,o n -chrétienne qui ,é tait fondée ~ur Je respec.t' de l'autorité et qui .a formé des Œégions d'h'Üm, mle~ éminents pa.r lI eur scienoe et leur ve'l'tu. Nous 'v oudrions que queLqu'un eût la paHence et ~es moyens de se documenter sur 'l es liésu:ltats obtenus d'un 'c ôté par l'école h~aditionaliste le1: Ide l'autre paT l'écol,e nouv.eUe ou les !l néthodes 'R ctueHement en vogue dans ceTtaines légions. Nous c~royon5 .au moins pal' '0e que nous avons déjà vu ,ou la ppris que lI a bonne ancÎffi1l1,e éco.l:e n'aurait pas 'lieu, tant -s'en faut, de bais'ser la tête. e"est %e -oas de d'ÏT:e que souvent le Imieux .est [',e·n nemi du bien. J.


136 -

Du brevet de capacité D,'apI:ès ,la Loi, les ins~tituteur~ ,e t les instituh'li œs ont l'obligation, apTes 'c Inq ,a ns de prahq:ue ,dès Il'e ur sortie de l'Ecole norul,a le de subir un exim·en pour !l'ohtention du brevet de capacité) qui doit l'empla,c er l,e brevet provisoire. ' Le' progra-mlne d·e ce second ex'al nen a déjà été modifié depuis son éta'b liss'eluent, ulaàs nous jugeons les modifkations in·ç;uffisantes. ,Ce que nous proposerions, ,c 'est un ,e xamen erclŒsivement pédagogique) théorique et pratique) s'ans tenir ·compte de :l'étendue des connais·sances dans les divers'e s lnatière,s d',e n:seignelnent. Nous penso:n:s que l,es jeunes g'e ns qui ont fait 'q uah'c ans, et la pl~p.aTt Iuêm·e ciill,q ans, de prépaJr:ation iilTIlmédiat'e connaissent suffisarrnInent les 'luatières à enseigner dans une école pri<lllai'r e, · Ce 'q u'i,1s ,c onnaissent probahJ:ement nloins, ,c 'est .la rr~anière d'enseigner, 1a ·m anière d'éduquer; d'autant moins que bl'e n des nléthodes .et des procédés ,c hang'e nt a's.sez fréquem'l uent selon les 'c onditions économiques, polifique.s ·e t soôales·. Durant Jes dnq ans qui précèdent l'examen du brevet définitif, ,Ile s instituteurs s'exercent à la pl'.atÎlque -de .J'ens,e ionelnent et' de .J'éducation; Hs aic1compli's,s ent une sorte de stage, dŒ~t les I,ésultats .se consÎlgnent dans les T,a pports annuels des inspecteurs. On pourrait ,a ussi, si on ,I,e jug,e ait uti'le, y ajout'e r }es 'a ppréciations des président~ de 'c Olnluissions scolaires. On nlaintiendrait 'COlm me ,c 'est I,e .cas actuellement l'étude ,a nnuelle avec co,mpte' rendu éerit, d'une Œuvre ou d'ul; auterttr pédagogique. IVr:ais pour f'exanloo fina~I, on n'.exigel'ait qu'rune dissertation écrite Sll'r un thème fixé pal' la Icoilumi's sion et une 1,e çon pratique, abstraction fla it'e de dictée, de sülution de proihlèIues, d'ïntmTog.ations SilLr 1a langue :Juaterneill e ,e t ,l a bfianche fa'c ultative. On alu'ait ,a insi plus de ten1ips d'.approfondiT :le savoir pédagogique du 'c andidat. Et 'l e progr,a mme étant trèlY 'H mité, bilen précis lés jeunes maîh~es s'y intéresseraient davantag.e et s'y prépaTer~ient' plus sérieus'e ment. Et ,a près aV'oi,r subi avec succès cet exmuen, ils entrer/a ient en posses,s ion du diplôm.e d)aptitude pédagogique. Dans 'l1'ÜTI'ecanton, où ,l a 'c ourte durée de l'année ' ''co.].aire pour un très gl'iand nombre d'écoles d'écoles est un séTieux obstac,l'e au progrès, ill faut un personnel particulièrffillent bien fOTmé au podnt de vue pédagügique pour obtenir en lnoins de temps des résultats aussi bons, rq u',a illeurs. Encore une fois, ,c'e~t moins les ·c onnaiss·ances dans ~es branches d'enseignement qui importent à .J'éducateuT 'q ue 'J.e 's avoir-faire. Du l'leste, J'.acquisition du miniInum néces·saiT,e de :o onnaissances à ,e nseigneT a dû être pTouvé à l"examen de sortie de 1'EcoJ.e nOllnl'ale pour l'obtention de l'autorisaHon de teniT école.

-

137-

Si on voulait maintenir chez ,le pel'sonnel enseignant l'obligation de r.ep.asser constaJlnlnent le.s matières -étudiées à ·l 'Ecole normale ou de s'y perfectionner plus ou moins, il faudrait lui faire subir un examen non pes seUilelnent une fois, Il uais tous les 5 ou 10 ans, ,r:e qui ,constltueralÎt, sans aucun d'Üute, une servitude inadnüssiible, qu'on se gaTldel',a it .d'introduire dans n'h11iporte quelle autre profession. Ce serait, en tout ,cas, a'ÛcOl~der une médiocre confiance à la conscience profes·sionne};le des éducateurs. J.

Simples questions Cet 'Organe ,c orporatif étant un lieu de libre dis1cussion , je me permets de poser ,c ourtoisement 'q uelques questions . COllllue nous ne somInes que de nl0destes umîtres d'école pa~ tTès luÎlrs ,e ncore pour lJ.es Inéthodes pédag'Ügiques 'l'évolutionnaires, notre ,e nsei,g nement se C0111plète par Iles livres d'étude, dont l'énuluér,ation serai,t pour le lnoins fastidieuse. Or, tous les maltres auront pu 'constater COlUIne moi que 'c ertains de Ices Hvr,es deviennent introuv,ables, du moins au Dépôt .du matériel slc:olaire, Le p3Jp.ier est donc si rare et les impTim:eurs 'Valais,a n3 tellement débO'ldés d'uuvrage? Au début de l'année SIC01,a ir e 1-947/48, ':' L'Histoire suisse » et « L'Atlas » étaient épuisés. Au courant de l'été pas·sé, on paTvint à réüuprÎlner « L'Histoire suiss,e ». N'aurait-on pas pu, à l'occasion, en renlaIÜer '1e texte ,a fin de rendre ,e ,ertains chapitres inte1hlgibJ.es 'aux ·enfants? N'aurait-on pas pu, en profitant de la mênle o.Qcasion, y adjüindre un ou deux ,c hapitres se ra1prport,a nt ,a ux événelnents :r éüents de notre pays? « L'AtJ1as », Ip ar contre, attend encore qu'on le I~édite. Ce sera peut-être pour l'année prochaine, im ais qui nous dit 13,IIOr5 qu'un nouveau livlie ne 'sera pas épuisé ·à son tour? Pour ne pas perdre l'habitude ... L 'autre question est ,d' un ordre tout différent. Dans quel.ques jours, nous pourrons lire dans différents journaux du canton: « Les éco:l es pr1Î:maires de X ser,o nt fermées :du ". au '" » Vacances <le Noël, aillant de dix à quinze jours. Pendant ce teul'p s, 'c eux de la ,m ontagne, .les moins, favorisés, continueront, Une p.etite détente seTait pouTtant salutaiDe ,a ux ,m aîtres et aux ·é lèves . Je sais, 'l es écoliers qui ;r epr,e nnent leurs ·cours en septembre déjà, doivent s'e nHr, à Il 'approche des fêtes, un impérieux besoin de repos. M'a ,is je sais au s'si que dans ,c ertaines éco'}.es de la Inontagne - et peutêtre de la plaine - on n':a,'Clcorde pas 1].11ême congé 'I.e lundi de Pâques, .. n n "est pas question de jalouser les 'c ollègues privilJégiés, loin de ià. Ceux de la 'l uontagne' ont déjà Slix mois de congé en


-

138-

été, n'est-'ce pas suffisant? M'a is on peut tout de luême se demander s'il ne 's'e.rait pas posls ible d'uniformiseT ,l es congé.s de Noël et de Pâ'q ues, fout en 'les proportionnant à la !longueur de l'année s'Ool.aJÎ.re en vigueur dans ~'a localité? On rétahlirait ainsi une espèce rd'équlHiihre nécessaire paDm'i les membres d'une cor·· ipo1"ation. Les livres nécessaires à noh'e enseignement disponibl,es, au début de -c haque année S'colaire· et... ,q uelques jours de trève à Noël et à Pâ'q ues, ·e st-,c e vraiment trop demander? J, F.

floël chrétien, noël païen Lorsque nos ancêtres païens ont a,ooepté -l a bonne Nouvelle du Christ, Hs ont Ic onservé longtemps .encore les Icoutumes et les pensées de leurs pères. Pour faire pénétrer davantact'e 1a conceptÎ'on du'étienne de 1a vie, l'Eglise ;a ,êu le souci, de dononeT aux fêtes en usage un sens nouveau confonne 'RUX 'm ystères divins. C'est ainsi 'q ue .la fête de la lumière que cé1ébraient les Helvète\;)· COlnme d'autres tr.ihus .avoisinant'e s devint la fête de La naissanoe du Sauveur, 'l a Lumièl~e du m.oil1Jde. P.endant plus d'un IniH.énaire, Jésus était le r'Oi de Noël. Nous assistons à une ·évolution où Il e pag,a nislne 's emble prendre .,·u revanche. Il est vrai que oe ne sont plus 'loes idoles des bois de~ fleuvle s et .du fil"m'a Inent qui hantent les f.malginat'ions cT~uses mais des divinités .plus Inodernes: ·b'Oute une luxuTiant'e végétation de bag,at-eHes qui ont fini par submerger le souvenir vivant et eJfica'Oe de l'Incal~nation du Verbe. Les Inag.asins alcha'l:andés ·a vec un luxe séducteuT nlettent les parents dans un embarras cruel, et ,l orsque 'c eux-d ont ·c ru trouver de quoi faire taire la ,c onvoitise du petit, ils constatent que le jouet payé avec un biUet brun ou bleu a plutôt excité des désirs insati3Jbles. Le modeste réveiUon traditionnel est devenu chez bon nombre une 'Oücasion gastronomique, et on voit -des gens aller à la messe de 1ninuit 'C01111me à une audition théâtrale. Tout y est, exoepté Jésu~ avec M·arie ·et Joseph. Dans la vie rel,igieuse des enfants où manque l'expérience noel'l iste, il y a une lacune; cal' s'il est une fête chrétienne capable d'attirer les àm-es naïves, ,c 'est bien Ice}il,e qui 1eur présente le bon Dieu d·evenu enfant. Ceux qui 'Ont l,a préÜ'ocupation de :l'éducation religieuse Je l'enfant do~vent song'e r à .réhabiliter la fête de Noël. Il ne s'!1git u.u llelnent de. su.ppri,meT }es manifestations tout humaines de la joie; le SeigneuT veut être servi avec un ·cœur où la joie abonde. Il suffit de redonner à i)'anniversa ire de 'I a nai's sance de Jésus

-

139-

son sens véritable. Il n'est peut-être pas inutile de ra:ppeler qu'il convient -de ne pas entretenir dans 'les jeunes 'e sprits des 'c ontes et des légendes qui offusqueraient plus t3'1:-d le souvenir de cette fête ·e t qu'il faut rejeter 'r ésolum'e nt l,es inepties que l'indifférence religieuse a nüses à la p 'l<ace de la sublim.t l'éaHté. Il faut avant tout ,c ultiver la foi ·a ux nlystères (J·e Noël, avec 1',espéral1'ce chrétienne et l'a.mouT du Dieu devenu ·e nfant. C'est surtout le temps de Noël qui n'Üus présent,e des faits religieux le ]Jlus à 'l a Hl'eSUre des enfants, et alÜ'rs peut se ré.alis'e r la paro;}e du Sauveur: « De la bouche des petits enfants et des nourrissons, vou~ avez préparé une louange» (Matth. 21, 16). La pédagogie noeHiste n'a pas à inventer la nlatière des leçons ,qui .peuvent a!chemineT la jeunesse vers une célébration -de la fête de Nël en e~prirt ·et en vérité. La litm:gie de l'Avent est un guide sûr. Les enfants attendent la nuit sa!Ïnte avec une impatience bien ÜOllllpl:éhensiblJ.e; il y a là une situation psychol'Ügique dont on ,p eut tirer parti en élevant Iles désirs du jeune C~Ul' du niveau matérie~ à 'l a hauteur ·spirituelle. Les ea'deaux de Noël étaient d'·aHleurs pri-mi'bivenlent conune les syn'1boles -des dons céJestes. C. G.

PARTIE PRATKQUE LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: JOUETS - ETRENNES J. RECITATION

En regardant la vitrine aux jouets

Le maig'l'i€ gos·se, 'e m'l11titouflé ·dans son écharpe, Par la vitrine aux feux féel,iques ébloui, Colle au verre, en ouvrant une bouche de Ic arpe, Son nez bleui. Un 'c arrousel de 's oi'e où n1i:Hes glaces bl'iJ.lenf, Aux sons pincés d'un luth mince ,e t Inéticuleux, Tourne ,a vec ses ,chevaux ,e t ses petit,e s fUIes. En 'c h3!peaux . bleu.,..


-

-

140-

141-

En ·chausses de dentelle'Y et' justaucorps de s'0ie Un rang de cy.m ba'liers choque les disques d'01: Tandis ,q u'un -chevallier dont .Ie 'c asque f'l,amboi~ Sonne du cor. V. ·[(inon.

les enfants ,a dmirent, déskent beauc()IUp; ,l,e pantin fait tinter ses grelots; 1.a ,p oupée sourit t'Ûujours, elle dO'rt et el[e parie pa'r fois; une trousse ·à 'Ûuvrage contient du fH; des aiguiUes, un dé, la patinette fHe Ta'p'~delnent; les jeux ·calmes eXeJ.1c·ent fattenti'Ûn et ]a patience des. joueurs. Avec des jouets, on s'amuse, 'Ûn joue; on ber,ce sa poupée, on tient soHdement son baUon de Ip eur qu'il) ne s'.envole, on pOUSS'è son ,c erceau, on l,e .guide, on gagne d,es -bines, '0n en -perd, on fait maJ'lcher son 'train Inécanique.

Les yeux de la poupée

III. ORTHOGRAPHE

Deux kobolds souriant sous lie urs ·capuchon'Y rouges ManœuVl',e nt une s'Cie à travers un tronc mort Et sur l,e urs frocs givrés leuTs barbes gPises b~ugent A ·chaque ,eff'ÛTt.

PetHe fUIe, qui t',end'Ûrs, Ton âlne ·est bien préoccupée, Aluais-tu donc que'LqlJe remOl,ds ? Prends ga14de ! T,a poupée Te regarde! Te regarde! Sans qu'on le sache, as-tu Tll,e nti ? Loin de ta m.aman oocupée As-tu hattu le p'1U'~ petit ? Prends .ga14de ! Ta poupée Te l~egaf'de ! Qu'eUe ait 1es yeux noirs, .b1eus ou veTts, Qu'eUe soit' neuve oru hi.en Tâpée, Ta poupée a ,l es yeux ouverts, Prends garde ! Ta poupée Te l'eg.arde! L. Delarue-Ma.rdrus. II. VOCABULAIRE

NOMS. ~ L'étalage des Jouets, un pantin de bois, une ' poupée à la tête ·en popcelaineou ·au corps bourré de son, une trousse à ouvrag1e, un coff'l'et d'iu1'P'rÎ-m:euT, un -c heval à bas{~'Ul'e, une patinette, des jeux de 'co'l1''Ytruction, de dominos, de patience, un joujou, un poHchine!lJe, un baH'Ûl1, des biUes, un train. ADJECTIFS. - Un pantin à la figure réjouie, aux VHelllenfs chmna'l'rés d'ur; une poupée bl'Ûnde, jolie, élégante, artl1c ulée, parlante, do.rn'liante; une trüuss'e 'c omplète; un ,c offret bien garni; une patinette aux roues ·c aoutchoutées, des Jeux ,ca'lmes, nlais très alnusants; un ·cheInill1 de fer électrique. VERBES . -

Les ,g'r ands nlagaS'il1'~ prés'e ntent des jouets -que

Préparation: S'en réfélieT au nUll1'éro 1. Le ballon l'ouge

Line a un ba110n rouge. Elle a ·enroulé le nI plus de dix fois après sa Il1.ain, l'a nlême un peu incrusté dans ses 'chai.rs. EUe a si peul' de ,le Ifl.cher 1. .. Qu'ill est joli! Il a l'air d'une grosse cerise ,l uisante et 111Ùre, COnll1ne ·oeHes dont on se {,a it des boucles d'ol'eiHes. Et: il est vivant, ,H a d'invisibles ailes! Que n'estil assez fO'ft poulI' l'enlporter dans l'.espace, au-dessus de la villIe, des ·m aisons, .des 'm'e rs, de~ n10ntagnes, loin, aillleuTs !

Severine. Devant

l'ét~lage

du bazal'

La ulèr·e admirait ,1 0ngueluent les étalages des ,bazars. Les exdamations de .ses ,e nfants la J.',e mpIissaient de joi'e. Us désiraient tout: les poupées, 1e\5 toupies, les bilboquets, les mirJitons, le'3 trompettes, Il es jeux de l'oie, les boUes -de ped.es, tout, jusqu'aux panop1ies et aux costUJ.nes de süldatset de cantinières dressés sur desc.artons dorés-. _ .Mes petits Il nignons, c'est trop ,c her, disait ,l a nlère, e~ tournant la tête du côté de Nieolas Fruytier (épeler), qui savaIt bien 'ÛoffiŒIl'ent Icela finirairt. Et les deux parents , 'a près un peu d'hésitation 'e t quelques hausselnents d'épaules, pour nl'0ntrer qu'on 's,e s'e nt faibl,e ·et déraisonnable, ,e ntraient dans ~a boutique. Ils e.II sortaient aveccles jotU!e ts choisis ·dans -la boîte à treize süus, et ,qui Inettaient au retour, la Geniviève (épeler) en fHe .

,

René Bazin.

Les joujoux de Suzanne

Suz,a nne à une glrande ,cŒ'beitUe pleine de joujoux, dont q~el­ ques-uns seulem:ellt sonf lde~ j'0ujoux pa'~' :r;-atJur,e et ;par deshn~­ tion tels au'animaux en bms blanc et bebes de 'c aoutchouc. Lesauh:es ne ;ont dev'e nu1s des jouets que pa'r un tour partkulier de leur fortune: ce sont de vieux porte-nlonnaie, des chiffons , des


-

142

fonds de boîte, un 'mètre, un étLù à .ciseaux, une bouillotte un indic::Ü'eur des -chemins de fer et un caHlou_ Ils sont le~· uns et les autres pitoy.ablement avariés. Chaque jour, Suzanne les tire un par un de ,l a corbeiUe pour loes dOill.ner à sa m.ère. EUe n"en ren1·aTque aucun d'un e façon spécial,e, et elle ne fait- général,eI11ent aucune distinction e11.tr,e 'oe petit bien et le Teste des choses. Le monde est pour elle un Ïl111nense joujou découpé et peint. Ca.[mann-Lévy. Le polichinelle

On lll-e fit prés ent d'un '~U'perbe polichinelle, tout brj!}]ant d'or et d'éoarlate . J'en eus peur cl',abOl'd, surtout à 'c ause de ma poupée, que j'e ·chérissa~s tel1tdn~llnent ,e t que je 1ne figurai s en grand dange1' auprès de ce p'e tit n10nstre. Je la serrai IPrécieuselnent dans l'an11oire, et je ('ons'e ntis à jouer avec p olichinel'le. Mon pol1-c hinelle reposait sur le poêle, étendu SUir le dO'~ ·et regapdant 1.e plafond avec ses yeux vitreux et S'on nléchant riTe. George Sand.

-

éiait inertie 'e t in1lIWoduJctif. M,o n a-m bition aurait été de posseder quelque -chose .q ui puisse être utiHsé. Je rêvais de faire tourner les moulins à ·caféa'v ec un moteur é1eetrique. La joie d'avoir un jouet

A peine habil'lé, Je petit Pi-e rre ouvrit la boîte et vit les moutons, les v.a'ches, les ,c hevaux, le~ arbres, des arbres frisés. C'était, pour être .exa1ct, une ferme plutôt qu'une bergerie. Il vit 'l e fernuer et lia f.eTl11ièr-e. Le fermier portait une faux et la feIil11ière lm râteau. Ils aUaient au pré faiI'e le foin . Mais ils n'avaient pas l'air de marcher . La ferlluièfie était vêtue d'un cha-p eau de paille et d'une l'ohe rouge. Pierre lui donna des baisers et .elle lui barbouilla -la joue. H vit ,l a u1Jai,s on : elle était si petite et si basse que la fen11ière n'aurait pu s'y tenir d ·e bout. Mais ,c ette mai",on avait une pm'te, et :c'est ,à quoi Pierre la reconnut pour une mai-' son. Exercices d'application: S'-e n référer au numéro 1. VI. COMPOSITION FRANÇAISE

La pipe en sucre l'oug'e

Mim e Lepic oU'vré lie buffet: Pot! de Carotte .bai·ette. Elle enfonce son bras jusqu'à l'épaule, et, lente, mystérieuse, ramène, sur un papier jeune, une pipe en SUCTe rouge. Poil de CaroUe, sans hésitation, rayonne de jo.i'e. Il sait -c c qu'il lui rest'e à faire. Bien vite, il veut fm11er en iprés'e nee de ses parents, -~'ous ,l es regards ·e nvieux de gTand frère Félix et de s'a sœur ErnestinE'. Sa pipe de SUicr:e 1,ouge entl'e deux doigts seulenlent, ill se caul:bT,e, inclin.e 1a tHe du 'c ôté gauche. Il arrondit 'la bouche, rentre ,1es joues :et a-s pire avec force et bruit. Puis, quand il a lancé jusqu'au ciel une énol'l11e bouffée ~ « Elle est bonne, dit-il, ·elle tire bi'e n ! » J. Renard. Catalogues de jouets

P.ar-m i les plaisirs que j'attendais de ces va,cance~ figurait uu premier pl1an la lecture ,des cata,l ogues de jouets des ,gr.ands TIlagasins. Ma luèr·e, qui connaissait mes goûts, les nleHait soigneu~·ement de côté. ' Dès l,e lendeI11ain de nl0n r-etour, bien insta.J'lé dans un ·coin chaud et ,c onfô'l'lable de 1a salle à :J.uang:er, .à l11'es côtés la pile de catalogues, je me pl'Ongeais avec r.avissel11ent dans ces richesses inae.c essibl'es, n1ai~ si bien figurées . En- ai-je possédé ainsi en imagination des usines électdques, des l11.achines à vapeur, de's chenlins de fer aV'BlC tunnel, sé1naphopes et aiguilles. Je n'avais que lnépris pour l,es soldat~ de P.}OIl11b, ,l-e s ,chevaux en carton et les chiens en 'c aoutchouc, et, d'une façon généra.le, pour tout ce qui

143-

La phrase -

1. 2. 3. 4.

Le pal'agl'aphe -

La rédaction

COII11pos,e z des phrases avec les 1110ts du vO'cabulaire. Co:p.juguez les verbes du vocabulaire. En un parag'raphe, décrivez vot1',e objet préféré. Hédalc tion.

Vous ·exal11ünez un ·catalogue de jouets que votre mère vient de r.e cevoir. Beaucoup de jouets vous font envie. Pourquoi? Cependant vous .parvenez à faire votre ,c hoix. Sur ql;lel objet ~'est pOl·tée votre préférence? Déerivez-Ie. Donnez les raIsons de votre choix . . _ Vous ,a vez conte-m plé la vitrine d'un .nlagasin où s'arrêtent vo}onüers -les enfants, ,e n oe 1110l11ent .de J'année. Qu'avez-vous vu qui ait parüculièrement attiré votre aUenti:on. Dites aussi qu<e'lles réflexions vous avez faites et quelle~ réflexions vous avez entendu fail"e -a utour de vous. - L'objet que je prèfère. 1. A .queUe occasion j'ai eu ,c e jouet (anluvers'a ire, fête, Noël, étrennes, ré001npense) ; 2. 3. 4. 5.

Des,c ription du jouet; Pourquoi je le préfère aux autres; Le.s a:J11'llSenl-ents Vlariés qu'il me permet; Les soins prÏ,s pou.r asg.urer la ,c onservat io n de ce jouet.


-

144-

-

Vous r·etrouvez au fond d'un tir-air un jouet qui vous a alnus'é quand vous étiez tout enfant. Dites les souvenirs qu'i1 vous Tappelrle.

FICHE DE VOCABULAIRE

.ou l'objet -

Lecture.

Le sapin de Noël. Oh ! le j'Oli sapin de Noël! Une étoile d'argent brllliait au S01111uet. Des pomlnes rouges, -des oranges· dorée ", des noix -et des cornets de b-Gm:bons étaient fixés aux branches. Des bougies roses .et bleues éc1aÏ-rai.ent de ~-eur fla1mme tren1blant'e toutes ,oes friandises. appétissantes de'Vant les -q ueHes les petits écolleTs ouvraient des yeux tout ronds. Au pied de l'arbre, J.ésus était couché dans l·a ,crèc.he entre la Sainte Viel~ge M,arie -et Saint Joseph. 'Le bœuf ·e t l'âne l'échauffaient de leur souffle l'Cs -m embres grêles de l'enfanf divin. Lle,s rois luages, a'Vec l,e urs ,chameaux, les bergers. av.éc Leurs l11out0-l1:s, offraiel1't leurs prés·e nts au nouveau-né. Sur le s l'ochers ·en papier hl'un on ,av.ait fixé du lierre -et des morceaux d'ouate qui ress-e mbhient à de la nei,ge.

que vous désireriez.

Plan pos·sihl,e. 1. Quand et COlTtInent l'avez-vous reçu? 2. Décrivez-1-e. - 3. Dites l'usage crue vous -e n ,f,erez. - 4. Quel terr1Jps lui ,consacrel"ez-vous ? - 5. En conclusion, -e xprimez votre joie - et aussi votre reconnaissance pour qui VOlIS l'a donné.

ùe colimaçon Sans amis 'COIll1ime s,a ns familLe, Id-bas vivre en étranger; Se r-etiTer dans sa üo'qllÎ'l!le Au signaI du 1110indre dang-er ; S'-ai,mer d'une amitié sans bornes, De soi seul ,e n1plir sa Im aison; En sortir, sllÎ'vant Il.a saison, P.our fair-e à s.on prochain -les. cürnes; Signa1ler ses pas ·destructeurs Par J.es tI'la ces les plus impures, Outr.ager ,l·es plus tendl'es f,!.euTs Par ses baisers ou 's,es 'm ors'u res; Erufin, chez soi, 001ln!Il1e ,e n :prison, Viei11h' de jour -e n JOUI' plus triste: C'est l'histoire de l'égoïste Etceil le du -co1i:maçon.

\ 1

Pl'éparation à la l·édaction.

Que .nous rappeHe la fête de Noël? Pourquoi pla.ce-t-on une crèche au pied de l'milire? D'où venaient Il,es l'Otis n1ages? Par quoi ont-ils éM guidés ,dams- leur voy.age ? Pourquoi Hérode V011Jait-il faü'e 'mourir J.ésus? Qui a infonn:é les beTgers que Jésus était né? QueUes. offTandes les Inag,es ont-il apportées? Et 1es bergers? Pourquoi Jésus 'e sf-il venu sur la terre? Où ·e st-il né ? A quoi pensent SUTtOut ,l es enfants à Noël? Est-1c.e bi,en I.e bonho'mn1<e Noël (fui leur apporte des étrennes Ic e jour-I1à ? Vocabulaire.

Arnault.

GRAND CHOIX

H RMO IUMS

neufs et occasions. VENTE - ÉCHANGE - LOCATIONS - RÉPARA TIaNS - REVISIONS Devis sanl engagement.

Recueils de chant Musique pour Harmonium et Orgue ~Tél. 21063

No 19

9. Noël

- Votre tanbe vous a prÜ'lnis une jouet à l'00easion du Nouvel An. Vous lui écrivez pour lui indiquer votre choix.

X Sujet: Le j.ouet -

145-

PIANOS

et Instruments de musique.

Faisons la chasse aux mots. Copie les 01110'10;;. suivants -et faisles entrer dans de peti1es phras'es. L'a1~bre de Noël, l'étable, la crêche, Jésus, la Vi'Crge Mla rie, Saint Joseph, les lnages, l'étoile, les anges, les ber,gers" -Les chameaux, un agneau, ~· e bœuf, l'âne, la Inesse de TIl-Ï:nuit, les ,c hanfs, les cadeaux, les ,é trennes; -les joujoux, des bougies, l"église hlhullinée. Orthog'raphe. Les sons.

Copie les Inots suivants et fais~les entrer phras·es : inonder imn10bile Illuminé im,m .e uble inachever iHusfl'é inoubliable i1n11noral Illégall ~nutile Î-lnll noler Hlisible

dans de cow'tes innov-e r 1nnombrable irl'esponsab le ilrrecevabl-e


-

FICHE DE VOCABULAIRE Noël (suite)

Rempl.ace les points par

-

146-

FICHE DE VOCABULAIRE

No 26

~es

ll1.0ts suivants: Noël Viel~ge étahle ég.lise crêche Bethléenl 'lnag'~"Y bergeT cadeaux anni'versaire minuit sapin Jésus . Saint Joseph !présents .an gles La belle fête 'de ' " nous rappeHe la n aissanoe de '" à dans une ,pauvre ... En soufV1ooir de 'oe jour, on as 'Siste à la messe. de ". dans l' .. . tout illuminée. A l'école, la 'maîtresse a o'fné Ire .. . et préparé la ... dans la;queUe l'enfant Jésus est 'c ouché sur de 'la p aine . Sa mère, la ... M·arie ,e t .. . sont penchés sur lui. Les trois l'ois ... venus de l'Ori'e nt lui apportent des ... ; le'5- ... avertis par les ... lui offrent un agneau. Le jour de Noël 'les enfants reçoivent aussi des '" C'est pourquoi ils attendent avec imp.aüenoe ]' ... de la najssaLlllc è du Christ. Conjugaison. Passé composé des verbes avoir et être

J'ai eu de ,b eaux cadeaux ,c al' rai été sage, Tu as eu de beaux 'c adeaux car tu as été sllige, Il a eu ·de beaux cadeaux 'c ar H a été sage, Nous avons eu de beaux cadeau x ·car nous avons été slliges, Vous avez eu ,de beaux 'c adeaux car vous avez été sages, Ils ont eu de beaux 'c adeaux ,c ar ils ont été sages. Conjugue négativement avoir et être au pas'Sé composé -00'111Ineci-des'Sus. E'c ds : Je n'ai ipas eu de .. . Me ts l'exer cice suivant au passé cOlnposé: Le soir de Noël le vent souffle avec violence; il f'Ouette les passants qui avancent péniblement; les fidèles pénètrent dans l'églis e; il~ Tegardent 'l'arbre tout iUumülé et iLs écoutent ·}te'5- sons harmonieux de rl'Û'rgue; ils quittent à regrle t le lieu saint et ils pensent au petit Jésus 'c ouché dans il a ,c rêche. Elcris : Le soir de Noël ,l e vent a soufflé ... Grammaire.

Pluriel du ' non1 et de l'adjectif. Le~ noms ·e t les adjectifs terminés par al changent g.énél'al.ement al ,e n aux. Ex. : Le journal local, les journaux locaux. 111 ets au pluriel les mots suiv.ants: Le général, Je caporal, le végétal, l'animal, le si,gnal alllÎc'al, le local, le maréchal, le - ch eval, l'hôpital régiona:l, I.e rival. Mets la tern1.inaison du pluriel si le sens le denlande. Fais les cakul ... or ... ; I,es génér .. . arabe ... lllontent parfois les beau .. , chall1'eau ... du désert. ,Le~ chev ... sont des anim ... domestique ... utile .. . aux ag6culteur .. . M,o n ami... me fait des s1gn.. amic ... Les roseau ... sont des végét... qui croissent sur 'le bord des eau .. . dormante ...

147-

No 21

10. Notre chat

Lecture.

Puss et Jip. P uss notre chat a un pelage soyeux ,CO'lnUle du v elours. Le voici jU"ltœnent qui lustre son poil afin de le rendre brillant; il est toujours très proppe et il a peur de poser ses pattes sur la boue. Padois il se couche en rond devant ,l e f.eu -clair 'Car il est douiHet, ,e t si on le 'c aresse il ronronne et fait le gros'dos . Par 'c ontre, il n 'aime pa,,· qu:on lui tire la mousta·c he ou la queue ni qu'on-.l'e ca'l'esse à rebrousse-poil. Il lape à grands coups de langue le bon 'lait que l11.aman -lui présente dans une écuelle. Ses lnouvenlents sont souples :et vifs. Puss est un exeellent 'c ha"seur de souris. Lorsqu'il aperçoit son ennemi le ,c hien Jipp, il hériss e son !poil, il arque sIOn dos et il ')-art ses griffes; il JUTe et ,cT.a che cornIlle un furieux 'e t il est prêt à bondir. Préparation à la rédaction.

COlum'ent est le p~lage des ,c hats? Av-ec quoi le ,c hat lustret-i'l son poil? QueUe qualité donne-t-onau chat? Lui connaistu un défaut? Quel est l'anü11.al -domestique avec lequel il ne s'accorde pas? Qu'est-.ce que cela veut dire: Hs s'accordent 'COilllm·e chien ,et chat. Que fait Pus~ lorsqu'il aperçoit Jipp ? Où aÏ1net-Ï'l se -coucher? p.oupquoi? Que fait-il quand 'On l'e ,c aresse? Mais il y a une ·c hose qu'il n'ai'm e pas; .laquelle? Qu'est-,ce que <cela veut dire: faire pattes de velours; m3.'l~cher ·en t'a pinois ? Vocabulaire.

Faisons [a chasse aux mots . Co.mposle de petit'el)- phrases avec les lllOtS suiva.nts. Observe un rc hat; regarde ses griff.es qu'il relil~e ,pOUl' il11ar cher af,in de ne pa~ les user (on dit qu'eUes sont rétTa1ctiles) ; son poil s'Oyeux, ses oreH.J.es ,a ttentives aux moindres bruits, la pupiUe ,e n an1ande de s·es yeux, sa tête l'ourde, ses f.ortes· canines ,p ointues" ses Il ongues moustaches, son nez -aplati. Regarde quand il luarche, quand il lape s'On 'l ait, Iq uand il guette une S'OUTis, quand il se fâ-che, quand j.] ·e st content. 1

Ol'thog·raphe. Les sons.

Copi.e les 1nots suÎ'vants et fonne de petites phras'es : chat .chaton chatte 'chntière

ohant chan1'P 111bchant lnarchand

,c,haurd réchaud


-

148-

FICHE DE VOCABULAIRE

No 22

1948

Notre chat (suite)

Relup.J,a ce les points ,p ar les 'IllOts suivants : Souris crache ca 3~ 2 lap e ronronne icu e: nüaule r é tracÜl'es frissonnent soyeux <..;.~ ~:urité velours Void Mistigri qui guette une ... ; il ·e st hnulObile, s-es Illoustaches ... ; l'imprudente SOTt du trou. L'assassin lui coupe la 'l"etraite, puis il ... avec ,eUe et finaleu1ent il lui ." ,l es reins d'un coup de dent: sonc'l"Ï.Ine 3'c con1pli il l'emporte pour 'l a dévorer e.n toute ... Le ,chat à des griff'es "' , quand il ma'l",che il les r'e tire; il fait alors patte de '" Quand on 1e 'caré s~ e il ... ; Inais son on lui tiTe la queue, il ... Son :poil est ... Lors'q u 'il veut sortitr il ." afin qu'on lui oU'v.re La porte. Regardez com'm e il ." .gouhunent son lait dans. l'assiette. Conjugaison.

Avoil', être, lTIw'chel' au présent, au passé et au fulur.

CO'IllIplète : Présent .' Quand j'ai ft 0 i-d , je n1Cl1'che pour Ille réchauffer. Quand tu ... Passé: Hier j'ai eu froid ·e t j'ai marché pou~' me réchauffer. Hier tu ... Futul'.· En hiver j'aurai fl'oid et ,;e marcherai po,!!r Ille ré·chauffer. Conjugue négativem·e nt : Je ne suis pas Ina,l ade; tu n' ... Je n'ai pas été 'malade; tu n' ". Je ne serai pas ulalade; tu ne ... Grammaire.

Le féminin. - D'habitude on for.m e I.e fén1inin -des adjectifs et de qnellq ues noms en .a joutant un e au lJl1.asculin. L'adjectif s' a0cor:de -ave'c l,e nom 'q u'il qualifi.e. Ex. : un ·étudiant intelligent, une étudiante intelligente Ceux qui sont terminés par X ·c hangent X 'e n se. Ceux qui sont terminés par eUl" chang.ent eul' 'e n euse. Ceux qui sont teTn1.iné~ pal' f ,c hangent f en ve. . M·ets donc au félninin : Un veuf malheureux; un petIt boudelll\ un négoôant conciUant; un tireur adro,i t; un orgueilleux détesté; Œ.e petit Val1iteux; L'Ouis 'e st un n1.enteur. Comp'l ète les IllOts éerits en caractères gras : 'La petit... fille cr-aintiv ... a peur des souris . Cette marchand ... aUlbulant. .. 110US offre de ~ a ll1clUva{s ... ulal''Chailidise. Ma 'sœUI' aîné ... a une haut ... taille; sa 'c hevelure ·e st blond ... et s·a délllarche est grClcieu ... et aisé ...

149-

Thème d'examen donné aux recrues LES fRUITS DU VALAIS «

Les fruits du Valais se distinguent par une qualité diffidle

il sUl'passer, notamn1.ent pour les po-mmes et les abrkots

».

1 et 2. GEOGRAPHIE ET ECONOMIE

Pourquoi le Valais donne-t-il des fruits de 'q ualité ? A ·caus·e de s·on climat. A 'c ause du s'OI. Pourquoi le c1Ïn1at du Valais convient-il à la ·culture des a'rbr.es fruitiers ? P.eu de pluie. Chal,e ur. Vents -du nOl'lCl faibles. Pour queUe raison -le Vala.is reçoit-il peu -de plui'e ? Les nuages viennent de -l'océan ANantique. Ils sont arrêtés 'p ar les Alpes bernoises. et ·savoyardes. Hs ne peuvent pénétrer dans la vallée du Rhône encais·s·ée. Quelle est .donc la régi'On du Valais qui l'eçoit -le plus de pluie? La -région qui s'ét,end du ,l a'c Léman à M,artigny. Le fond des vallées. Pour quèHes raisons le ,c lÎlnat du Valais- est-Ü' ·c haud ? Le Valais ·e st situé au sud de la Suisse, au 46ème degré de latitude. La vaHée est encaissée entre deux chaînes -de :m ontagnes . Révelbération du soleil sur les pentes ,calcaire"i' de la rive droite. V,e nt du no-rd arrêté pal' -l'es Illontagnes. Il y a ce;pendant beaucoup d e vent -dans 'l a région de Martigny. Pourquoi surtout dans Ic ette région? Consultez b ca~·t.e. VaLl·ée ouv.erte vers le nord-ouest. A'ppe1 d'air de la haute vallée du Rhône surchauffée .. Le vent, s'il n'est pas trop violent, est c.ependant favorab le à l'arborkulture. Pourquoi oela ? m favoroÎse l,a pollinisation, c'est-à-dire :la fructification. Il dessèche le sol ·e t ·e nlève -l'humidité de l'ail'. lI ais le Valais ·donne des fruits de qualité, non seulenlelü ~l cause du -cliulat, n1.aj·s aussi à cause du sol. ,Con1.ment oela ? Les plaines -d'alluvion sont ~-ouvent fertÏ'les. Le terrain est sablonneux. Il est sec.


-

150-

Les fruits de la plaine se conservent moins bien que ceux du coteau. Pourquoi cela? Ils s.Ql1't plus aqueux. Le terrain est généralement plus humide. L'air surtout est moins sec en ·plaine que SUT le coteau. Pourquoi 'c ultive-t-on l'abricotier seulement sur la rive droite nu Rhône? Cet arbre p 'r écoce fleurit très tôt s'il est cultivé dans une r é.gion ens·oleillée. Il y a donc danger de gel. Comluen-t lutte-t-on contre le gel? . Par l'utilisation de chauff.erettes. En juin dernier, tous les soirs, des avions em.portant une cargaison de frai s,es, ,p artaient de Châteauneuf pour Londres, pour la Berlgi.ue et la Holl.ande. Quels avantages y a-t-il à faire ces envois par avion? Rapidité du transport. Les fruits 'c ueillis la veille sont servis le lendemain, à midi, dans les hôtels. Le transport par avion pTésente-t-il des inconvéni'e nts ? Cherté. Mais si le Valais produit de beaux fruits, il .le doit aussi au travail de ses habitants. Quels travaux? Défoncement du sol. Drainage. Plantat.ion. Irrigation. Soins .apportés aux arbres: taille, fumure, lutte contre les ins-ectes, lutte contre le gel, ek. Soins apportés à la cuei'llette, au triage, à J'.embaUage, ek. . Construction d·e routes p.e rmettant aux camions de se rendre directeluent SUT les lieux de la production. Pour donner aux arbres les soins voulus, il a fallu aux arbol'iculteurs une bonne formation professionnelle. Où et cOlument l'ont-ils obtenue? A l'Ecole d'agriculture de Châteahneuf. Dans les cours régionaux. Dans les ,c ours ür.ganisés par les 'COnl111UneS; par les sociétés d'agricultur,e. Par l'enseignement rudinlentahe donné déjà aux rours COIn p 1ém'e n taj l'es. Saxon est .Je centre de la culture des. abdcotiers et Fully des pommiers. Qui sait montrer sur ta ·carteFul1y, Saxon? ? ? ? POU'l~quoi ne cultiv'e -t-on 'pas. l'abri.coüer à Fui.l y ? Fully est situé SUI' la rive droite. T'l'ès ensoleillé. Danger de gel.

-

151

On cultive les aIbres fruitiers surtout de Martigny à SieI'Te. Qui sait montrer? ? ? ? Mais on en cultive fo'r t peu dans -la région de Monthey . Pourquoi? Région et terrain trop humides. Trop peu de soleil Nos fruits sont ,a chetés à PaTis, à Londres, en Suède, en Allemagne, au Danenlark, en Belgique. Qui .s ait montrer Londres, la Suède, -le Danemark, la Bel:gique.

? ? ? Pourquoi ces pays achètent-ils 'n os fruits? Ils n'en produisent ;point. Ils entr'e tiennent d'exüeUentes relations avec la Suisse. 11s ont comnle nous un standard de vie élevé. ? ? ? Notre principal acheteur .de Canadas est Paris.. Qui sait montrer ?

? ? ? Par contre nos prinôpaux concurrents sont le Tyrol et le 'Trentin. Qui sait lnontrer le Tyrol, l'e Trentin ? ? ? ? Pourquoi ces pays produise.nt-ÏJls 'a ussi des .fruits de qualité? Régions abritées. Exposées ·au midi. P.eu d'humidité, peu de pluies. Les. fruits de Californie et du Chili font aussi concurrence aux nôtres. Qui sait montrer la Californie et le Chili ? ? ? ? POlUrquoi ces p'ays ,c onviennent-Ï'ls à la culture fruitière? Régions bien -e xposées sur les -pentes des grandes chaînes . Irrigation possible. Olimat convenable. Latitude se rap.prochant de la nôtre. Qui sait nlontrer le pal"lcours effectué paT les· fruits venant du Chili ?

? ? ? Ils nous a.rrivent par les ports du Havl',e, d'Anvers, de Rotterda'm. Qui sait nl0ntrer ces .p orts ? ? ? ? A quelle condition le Valais pourra-t-il ,c onserver sa clientèl e ? .Par la qualité de ses produits, l'honnêteté professionnelle des producteurs et des com.merçants. (A sL~ivJ'e.)


-

152-

Promenade à travers la langue française Remarques diverses

Dans la fornl:e active on enl'P~oi, e la ~pTé:posiHon à; tandis que dan~ 'la passive on se sert de de. Ex. : On 'le contr'aint à partiT. Il 'e st 'contraint de partir. :i: :1:

*

On doit dire: faute (,c 'est-à-dire ll11,a nque) d'avoir pu parler, et non: faute de n'avoir pu Ip m'1er , sans 'c ela il y aurait deux

négations, dont l,a seconde 'est inuHle.

*** Dans: i1 est assez hardi de vous insulter, il faut pOlll' et non de, parce que ole 'm vÏ il est id persünnel, 111 désigne quelqu'un. Au contr,aj're, quand U est 'Ï'Hl'personnel, on doit dire: ill . est ,assez hardi de vous insulter, 'c'est-à-dire il est une ·chose ~ssez har:die.

* * :1: Dans le~ ,e xpr,e ssions: attendez voir) voyons voir, regarder voir, on sous-entend la p.réposition pOUl' et on. veut dire: attendez pOUl' voi'r , ,e tc.

-

153-

VARIÉTËS LE PINSON DU COUVENT Certain pinson y trouvant Une existence facile, Dans le jardin d'un couvent Avait élu domicile.

Mais le pinson du jardin Ayant franchi la limite, Un vautour fondit soudain Sur notre imprudent ermite.

Il y passait les saisons, Et les Sœurs, par les allées, Récitaient leurs oraisons Sans troubler ses envolées,

Le pauvre petit cria Par un reste d'habitude, Les mots : Ave Maria! Sous la griffe aiguë et rude.

Or, à force d'écouter Les novices réunies, Il apprit à répéter Deux mots de leurs litanies.

Et tel est grand le pouvoir De ce doux nom de Marie Qu'il a le don d'émouvoir Même un vaut6ur en furie.

Deux mots apportés du Ciel, Suivant le récit biblique, Par l'archange Gabriel, Pour le salut angélique.

'L e vautour, vers l'horizon Reprit son vol solitaire; Et notre ami le pinson Revint vite au monastère.

Ma mère m'avait un jour Conté cette simple histoire; Je vous l'ai dite à mon tour: Tout bon chrétien peut y croire.

*** Les expressions: je demande à ce ·qu'on fasse ... , je consens ù 'c e qu'il ,s',e n aine, et d'auh'es de mêlue f.orme, sont incorrectes et doivent êtlie relnp'lacéc:s par: je demande qu'on fasse .. " je cons'e ns qu'.i1 s',en ,ai~le, etc.

*** Dans: c"est donuna.ge, Garo, que tu n'es poJÏntentré au conseil, etc. (Le gland 'e t ,la 'CÎh'ouiUe), la grammaire dmnande le subjoIl!ctli f pow' l,e verbe enh,er (que tu ne sois entré), à cause de reXlp.reS's~on impersonne:.llle : ,c 'est dommage. M'a is certaines 1i.cences sont pel'llni1ses aux poètes.

Soutenez votre journal en lui procurant des annonces. Soutenez vos annonceurs en vous seI'vant chez eux 1

A. Besse-Deslal'zes.

L'aiguille Je suis la petite aigu ille : Aux doigts de la jeune fille Et des mères de famille; Je vRis, je viens, je sautille. Pour que le 'monde s'habille, Selon l'âge et les saisons, Nous cousons, nous couson~. Les langes et les layettes, Les mignonnes chemisettes, Les coiffes et les cornettes, Nous les faisons très bien faites.

Pour les petites fillettes Et les tout petits garçons, Nous cousons, nous cousons. Dans la toile, dans la laine, Dans la robe de futaine, Dans le manteau de la reine, Avec mon fil que j'entraîne, Nuit et jour, je me promène, Et, dans toutes les maisons, Nous cousons, nous cousons. J eau Aicard,

(Le livre des petits; Ch. Delagrave, édit. 15, rue ·Soufflot, -.Paris.)


-

154-

BIBLIOGRAPHIE

Pour l'enseignement de la Religion Il existe d'excellents tableaux éducatifs illustrant les scènes de l'Evangile ou de la Bible. Nous pensons à ceux de Fugel ou à ceux de la Bonne Presse, que possèdent quelques rares classes fortunées. Nos bibles scolaires sont d'ailleurs la plupart illustrées: .-de ce fait, les maîtres ou les maîtresses sont moins empruntés pour faire revivre les scènes qu'ils expliquent. , Il n'en va pas de même dans l'enseignement du catéchisme. Nos manuels diocésains sont arides. Les maîtres ou maîtresses des classes inférieures ainsi que MM. les curés et vicaires catéchistes seraient sans doute heureux de connaître des tableaux adaptés au premier âge de . l'enfance. Ces tableaux existent. La Maison Blanchart de Bruxelles vient d'en éditer plusieurs séries, de format 35 x 25 cm., qui rendront de précieux services dans l'enseignement catéchétique jusqu'à l'âge de 12-13 ans. Ces t~bleaux so~t d'une simplicité et d'une fraîcheur qui conquiert même des adultes. La reproduction typographique est parfaite et le prix avantageux. On peut les commander chez le dépositaire pour la Suisse: «Mme Vve H. RICKENBACH, Imagerie religieuse, Einsiedeln Voici la liste des séries parues à ce jour: Le Pater. Série de 8 planches. La série: fr. 4.-. L'Ave Maria. Série de 8 planches. La série fr. 4.Les dix commandements, 10 planches fr. 6.-. Les 7 Sacrements, 7 planches fr. 4.-. Les sept œuvres de miséricorde fr. 4.-. Les ' huit béatitudes 'fr. 4.-. Le Credo (sous presse) 12 planches : fr.6.-. Prochainement vont paraître: La journée d"une petite fille, La journée d'un petit garçon, Les sept péchés capitaux, ainsi que 52 scènes de l'Evangile pour les dimanches de l'anpée. Nous recommandons vivement au personnel enseignant l'acquisition de ces tableaux dans lesquels le souci pédagogique ne le cède en rien à la valeur artistique. E. C. Lassene et Grandjean: ETUDE DU VERBE *) Les auteurs de ce précieux manuel examinent les diverses formes du verbe parallèlement aux autres parties du discours; ils indiquent chaque fois tous leurs emplois. Les exercices sont no~­ breux et variés. L'ordre des matières est progressif et tend à enrIchir graduellement les moyens d'expression de l'él~ve . La divisio.n est celle généralement adoptée aujourd'hui, à saVOIr celle en trOIS

-

155-

conjugaisons, deux vivantes et une morte. Nul doute que 'ce manuel, avant tout pratique et conforme aux exigences de la pédagogie moderne, ne continue à rendre de grands services dans l'enseignement secondaire, ainsi qu'aux étrangers qui apprennent le français. ::' ) E. Lasserre et J. Grandjean: Etude du verbe. Enseignement pratique du français. 5ème édition. Un volume de 216 pages, 13,5 X 20,5, relié Fr. 5.-. Librairie Payot, Lausanne. LA USENETTE :::)

Le nouveau roman qu'Huguette Chausson vient d'écrire à l'intEmtion de la jeunesse se déroule à Lausanne, au pied de Notre . . Dame. Lausenette, son héroïne, jeune orpheline, décide de faire sa vie et de devenir boulangère. Elle trouve des appuis chez son oncle qui revient des Croisades et chez le chevalier de ses rêves, Othon de Grandson. Bien des événements surviennent autour de la jeune fille; ainsi cette émeute qu'elle parvient à apaiser, et surtout ce combat judiciaire avec un c<?upable qu'elle dénonce. Victorieuse; elle peut enfin ouvrir boutique au milieu des acclamations de la population. La reconstitution de la vie lausannoise au XIIIe siècle est très habile. Quant à l'illustrateur il a su donner à ses dessins le cachet des anciennes gravures sur bois. *) Huguette Chausson: Lausenette, La boulangère de NotreDame. - Un volume de 176 pages, 14X19, avec des dessins de R. de Vargas, relié sous couverture en couleurs. Fr. 5.50. Librairie Payot, Lausanne .

P. KOHLER. HISTOIRE DE LA LITTERATURE FRANÇAISE, II :i' ) Le premier tome de cette histoire, paru l'an dernier, présente le développement des lettres françaises des origines à la fin du XVIIe siècle. Le second prolonge cette étude jusqu'au milieu du XIXme siècle. Les collégiens, les élèves de~ écoles supérieures auxquels cette Histoire littéraire, est particulièrement destinée, y prendront aisément la mesure des chefs-d'œuvre. Le tome 1 a été adopté par nombre d'écoles suisses; l'étranger lui a fait aussi un accueil fort empressé, prouvant que cette histoire des lettres françaises composée par un Suisse romand répond vraiment à un besoin. Nourri, vivant, varié, enrichi de belles planches hors-texte, reproduisant certains ' documents et portraits peu connus, le tome II ne manquera pas de susciter un intérêt aussi vif. Un troisième volume qui paraîtra sous peu, donnera la fin de l'histoire littéraire de la France, jusqu'à aujourd'hui. Cette suite


-

156-

est l'ouvrage de deux collaborateurs, MM. Ed. Puidoux et G. Guisan. L'ouvrage se terminera par une histoire de la Littératul'e de la Suisse romande, rédigée par le professeur Pierre Kohler, auquel est due la conception de l'ensemble. *) Pierre Kohler. Histoire de littérature française II. Le XVlIIme siècle et la première moitié du XIXme. Un volume de 292 pages, 16,X22,5, avec 31 illustrations en hors-texte, relié Fr. 6.-. Librairie Payot, Lausanne.

--

-

- -- -- -- - - --

Fabrique Suisse de Crayons Caran d'Ache Genève

Pour votre ·publicité

Répertoire des Bonnes Adresses

adressez~vous en toute confiance

feurniture

à

d'école et de bureau

Pnblicitas, Sion

Matériel d'enseignement Tableaux neir.,

KAISER &ce, S. l, Berne Rue du marché 19-401

En 4 mois seulement

diplômes de langues, sténodactylo et secrétaire. Garan tie: prolong. gratuite

si nécessaire jusqu'au succès définitif. Ecoles 'l'amé. Sion Tél. 2 23 05. ~ Lucerne Zurich Neuchâtel. "

Ex.ilg ez dia vos fo.urnhsseurs les c8Jfés tO'flI'lMiés

MANUFACTURE DE PAPIERS

PElLiSSIER & Cie S. doo,t

les

diver,s es

Ai

qualités

toujours soi,gneusement préparées (peu'VleDit saJtJi,sf'aire tous les goû.ts.

Plallerl8 1 Cia SION - Av. du Midi fERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MÉNAGE Calorifères - fourneaux-Potagers ARTICLES DE SPORT

Pour la volaille:

Fourrages "SEG" Fédération Valaisanne des Producteurs de lait SION es


R épertoire des Bonnes Adresses LIBRAIRIE

Gilliard, Siol)

A.MARTI MONTFORT GNY-VILLE Tél. 6 11 19 Toutes Fournitures pour Ecoles.

La bonne bouteille pour les bous amis

Caisse d'Epargne du Valais

SION

Seciété Mutuelle 20 a g ences dans le ca n to n.

Contrô le offici e l permanent.

Toutes opérations de banque aux conditions les plus favorables.

HERME5~_~ {j~r!

L a plu s peti te des machines à écrire portatives. Poids 3 kg . 750, 6 cm. de ha ut SUl' 28 cm. de côté. Fr. 195. - pluo icha . Un produit PAlLLARD

OFFICE MODERNE s. à r. 1., SION ' Dir. E. OLIv r ER - R~e des R emparts - Tél. 2 17 63

ENGINS DE GYMNASTIQ U E ET SPORTS Mécanique générale. Installation complète de locaux ,de gymnastique, places de sports et jeux. ConstI'octions -

J. TESSA

Répal'ations -

L o cation

[OSSONAY -VILLE

Tout pour tous les sports.

Téléphone 8 04 95

e

ra

1\

15_. . .__ _

KüSNACHT .Zch.

Engins de Gymnastique, de Sport et de Jeux. d irecte de la fabrique au e lle nt.

Nouveautés dans la collection illustrée pour la jeunesse AMICIS (E. de) : Grands cœurs. - Un volume de 280 p., avec 21 dessins de Rousseau, relié. . . . Fr. 6.50 Cette suite de récits célèbres cherche à montrer, par de pittoresques exemples, ce que peut faire la bonté pour rapprocher les hommes et améliorer la vie. CHAUSSON (H.) : Lausenette, la boulang'ère de Notre-Dame. - Un volume de 176 p., avec 18 dessins de Vargas, relié. Fr. 5,50 La vie d'une orpheline au cœur vaillant et généreux, dans le décor poétique et animé du Lausanne médiéval. DES BROSSES (J.) : La Tourmente. - Un volume de 176 p., avec 21 dessins de Pizzotti, relié. . . FI'. 6.Où quatre garçons participent à la réalisation d'un film qui se tourne, non sans incidents palpitants, dans les montagnes de la Gruyère. MASSON (M.): Graine d'hommes. - Un volume de 208 p., avec 21 dessins de C. de Meuron, relié. . Fr. 6.50 La plume délicate de l'auteur de Caro et Cie excelle à rendre les petits faits de la vie quotidienne de l'enfant, plaisirs et jeux, et soucis de l'étude. MAYNE REID: Les chasseurs de girafes. - Un volume de 238 p., avec 11 dessins de Hamme, relié. . Fr. 6.50 Le récit captivant et instructif d'une aventureuse expédition dans la brousse et les forêts de l'Afrique australe. PITHON (J.) : La huitième merveille. - Un volume de 200 p., avec 20 dessins de Vidoudez, relié. . . Fr. 6.50 Un savant fait des recherches dans le domaine de la télévision et en instruit un jeune garçon qui s'émerveille des applications que l'on pourra faire de cette découverte. VALLOTTON (H.) : Hommes et bêtes d'Afrique. - Un volume de 244 p., avec 25 dessins de Nottbeck, relié Fr. 6.75 Sous une forme attrayante l'auteur parle aux enfants du continent noir, des grandes explorations, des peuplades nègres et des bêtes qui hantent les solitudes torrides. SCIENCE ET JEUNESSE 5. - Un volume de 216 p., 1,6X24,5, avec 24 planches hors texte et nombreux dessins" relié Fr. 9.50 Le nouveau volume de cette belle collection si appréciée n'est pas moins riche et varié que les précédents; il renferme de quoi enthousiasmer les jeunes esprits. EN NOUVELLE EDITION CERVANTES (M.) : Don Quichotte de la Manche. - Un volume de 208 p., avec 8 hors-texte en couleurs de Mennet, relié . . . . . . . . Fr. 6.50 Les jeunes pourront lire ici les é'pisodes les plus savoureux de ces aventures burlesques du chevalier et de son compagnon. PERRAULT: Contes. - Un volume de 176 p., avec 8 horstexte en couleurs de Mennet, relié. , . . Fr. 6.Une ravissante édition de ces immortels chefs-d'œuvre de grâce et de style.

LIBRAIRIE PAYOT

LAUSANNE· GENÈVE· NEUCHATEL· VEVEY MONTREUX • BERNE • BALE • ZURICH


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.