L'Ecole primaire, 15 décembre 1949

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Sion

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69ème Année.

No 5.

SION, 15 Décembre 1949.

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",';"'1 ON) 15 Déce1J1bre 194·9.

No .'5.

69ème Année.

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Les études contenues dans ce nouveau volume sont les suivantes: appréoiation du travail , scolaire, Pestalozzi et la psychologie expéri.m entale, les dasses nouvelle.s en France, la formation des pédagogues curatifs, l'UNESCO et les œuvres d'éducation. On y trouve en second lieu des exposés se rapportant à l'organisation et à l'activité scolaires, des comptes rendus et les chroniques cantonales, enfin de,s analyses d'ouvrages parus récemment.

ALMANACH PESTALOZZI 1950, 41 me éd. Un volume .de 304 p., 10x15, avec 20 hors-texte et de nombreuses illustrations, relié . Fr. 3.20 Les éditeurs de cet agenda, où les éco1iers suisses peuvent glaner 1argement, ont à cœur d'en renouveler toujours la présentation et le contenu, tout en conservant la diSlposition traditionnelle de certai!les parties. Les articles, très divers, se rapportent soit à l'art et à l'histoire, soit aux sciences, à la technique et àux ,s ports. Jeux et concours y ajoutent leur attTait.

LIBRAIRIE PAYOT Lausanne, Genève, Neuchâtel, Vevey, Montreux, Berne, Bâle, Zurich

SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Geo-rg.es .Hopfner, direüteur. - Association des ~aÎltreEJ de gymnastique du Vala~s romand. - Aux maîtres des cours complémentaires. - Oeuvre suisse de lecture. - Fribourg, caisse de retraite. - Examens pédagogiques des recrues. - Visite à l'exposition de' la Famille. - L'a rgeur d'esprit. - PARTI~ PEDAGOGIQUE: communisme péèagogique. - Nos jeunes frères qui émigrent. - L'école et la famille. - Comment se préserver de la routine et se perfectionner ,t oujours dans son enseignement. - A travers le monde ,pédagog~qU'e. PARTIE PRATIQUE: Centre è'intérêt. - Fiche:s de calcul.

~~UNJ[CAT][ON§

, DJÉJPART1KMJENT

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D][VERSES

S.V.JE. ce S.JLV.R. UNION

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Georges Hopfner, Directeur Ce nom, à 'p eu près inconnu .de la ',gléné-ration a'c tuelle, éveihlle des échos bien 'lointaill1's, il ,e sf vr.ai, auprès de ceux qud ont eu Il e privilège de s'asseok .sur les bancs de l'Elco.le Normale de Sion, dans le dernier quart de siècle passé. L'auteur de ces lignes se IDatppe:Ne !l 'éulotion r,e ssenHe pal' le p~rs-onnel enseignant et par Je peuple valai,s an tout entier, à l'annonoe du décès d·e M'r 'l e directeuT Ropfner. C'était Je 6 décembre 1899. L ' cns.eveli's's ernent la eu lieu le 8 décem.bl~e, jour de la fête de l'Im·m a.culée Conception, dans l'église du CoHège~ Ce jour-là, de la Furka au Lém,a n, on était accouru nOlllbr,e ux, non seulement pour la pporter un dernier témoign3.'ge d'estime et de grali tude à ceiui 'q ui s'éItlait distingué comme professeur et - directeur, ·m ais auss.i pour -rendre hOllUTI-3.'ge à ses luérites 'eom;m e maÎtTe en 'a griculture et spéciale1nern t en alJ.'1boriculture. L'activité de M;r ~e di'l'ecteul' Ropiner, en eff,et, n'était pas· !}ilnitée à l'irlstrudion et à 'l 'éducation des élèves qui!ui étaient confiés. La fondation de sÜ'ciétés d'agricu~tuTe, les cours de vi1iculture et ' d'arborkulture l'intéressaienf ,p adkulièreme.nt. Bien des soCiétés d'agri,c uHuIe du Centre SUTtOUt ont vu le jour grâce à son initiaf.i.ve et à ses· judicieux consei~:s.


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, ':Enfin; 'S'~ l'O~l trouve ce ·prix , 'e ncore ; h~(j)p 'élev.é, on peut s,e de « chemises ' >~ dont. lcs. plus' simples ,s'Ont . constituées par du papi~T-'canton , p'I:Ï'~ en deux; elles présentent cet inconvénient que ies 'dncÙJlneirts n'étant ni perforés, ni reliés entre eux, risquent de glisser et de ,s 'égarer. Le .classeur est donc bien pré(érahle . .

' Ayons, en 'Ce oinquantième anuiÏJversaire, une pensée pieus'e de reccmnais,s anoe envers ce 'bon s'e tviteui.. du V,ailaJis.' ,i

~ervjr

.l!I}. aàclen 'nol'1nalicl't,

flssociation des maîtres de G~mnastique du \7alais roma'nd 1. MIlle ,l\tlabHlaJl~d, pr,oo. 'de gy,m à un ,c ours po.ur ,les sœurs e'n seignantes rég-ion à Vouvry, le jeudi 22 décembre. de gymnasfi,que, Vouvry, à 13 h. 30. nOTIllbreuses à ce cours.

Du point de vuc matériel" l'introduction du dasseur nc plésente aucune difficulté; et a'u point de vue psychologjque. fexpérienoe nou.s a démontré qJle , Sm) etuploi produit d'hem'eux ,cHets sur le. travail et -l'application des é1lèves.

rE'cale Norulal'e, donnera et les 'institutri,ces de la Rassemb1ement ,à la .saLle Nous e8Jpél~OillS vous voir

Faites-,e n donc res,s ai. b) Manuel d'agriculture

Le comité tec1.mique. 2. Appel du caissier. - De rio1l1breux membres nous ont déjà veTsé leur cotÏ!sation pour 1950 (f'r . 7.50). Les ,a utres ;le feront sans doute dans 1e plus Ibref dé'Lai. Le 'ca,i ssier :leur exprhne d'avanoe sa :r,econnaJissaTIlce. Nous adressons un ,;:lp:pe'l tou.t ipaliicuHer à tous nos jeunes coLlègues (Cteci -s'adresse aussi à vous, Mesdemoiseliles!) Les fonnalités d'adnûssio!Il. sont très sÏ.In'P1es: , verser fI'. 7.50 sur com'Pte de 'c hèques I1c 838. Le caissier.

'flux maîtres des. ,cours complémentaires a) L'e~ploi d}l cl~sseù.,r

A ,l'occasion de la journée d'in:foTlll'afian or.ganisée pOUl' l~ -lnaîtr,e s des .cours '~01npl~mentaires', nous avons propos'é l'a-

handon des .cahIers qw ser.aIent avantageusement 'r emp1aüés pal' des feuilJ.les volantes, 'c onstituant c-h'a'cune un do'cument trouvant sa plac,e dans un olasseur. , Cette idée, sur ]'aque1Jle nous ne revi'e ndrons pas, n ' a pas été -combattu~; tou~~fois, aprè~ -clôture des 'c ours, certains ,'m,a Hres se soùt ,i nformés ' dti pr.ix ' dü cl as,geul', 'et iIls l'OIit trouvé h:op élevé. En ·effet, ,celui que nous avons p.résenté, revient ~i 2 fI' ldasseui' Viria, BieHa' No 4802). Mais on ,e n troüve à ):>ieil meil-leur" 111àrché. Ai'l1s"Î ' I,e cIl'as'Seur Biella No 4784 coûte seulement 40 eenthnes et ill ;répond parfaitement aux besoins des cours CO'Ill:" plé.nlentaires dont la çlurée n'est que de .12'0 heul'es. " Ce ptix., on en 'c onvi'endra, est à 'l a , pmiée de toutes les bourses. D'autaht p'lus que si les· 'élèves sont soigneux, ils peuvent .le consel ver durant II ans. lVf'ais çà , c'est une autre question. ' ,

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Les calcul,s qu'i figureTont d:ans la 2ème édition du ~tlanuel (fagriculture ne s,e ront pas assez nombreux pour que Il es luaÎires soient dispensés de glaner aiUeurs. Si l'on en ava.it publié en qllantité suffisante, le ilivre serait devenu trop volumineux. 'routefoilS" indé1penda1mnlent des problèmes que nous a'VOllS insérés, nous serions heu-reux d'en ajouter quelque,S-11l1S d'autres qu'on voudrait bi'en nous SOUlnettre. Une ou deux pages 's upplén1entai.res , ne 'c ha.rgeraient pas outre mcsure le J11'unuel. Nous a'vons d ' ailleurs 'indiqué aux nlaÎtres 'COll1ment ill leur serait 'p os,s ible de remédier à la earence du livre. On a soUlevé avec raison .t'util.Hé de faire rés'oudre des cal- ' cuis 's ur le rapport ,e t le :rendeluent des propl'iétés : vi1gne.s, verg·e rs, etc. Qui donc nous enverra un ou deux problèm,es s'c rapportanl à ces questions im.polif-antes. Un bon mou veInent Messieurs, ce livre devienç1ra votre principal outirl de travail, 1'1 ne ti'e nt qu' ù vous (le le rendre aussi profitable que pO'ssible. Cl. Bérard.

Oeuvre suisse des lectures pour la jeunesse (O.S. L'.) Le pèl'e Grégoire ' Giral'd En 1850 s?'é teignait à Fribourg un éducatcuT qui a fait honneur à, notre pays au même titre que Pestalozzi, son contenlpo}' ailll et 'a ;m i. La 'vH~e des Zahrîngen célébrera en 1950 l'anniversaire de la mnd de cet hOffi'm e « 'q ui a bien mérité de ,la p'a~ri:e .et de l'humanité» ,a insi gue le décrétarit il y a 100 ans, le Grand Conseil fJ.'itbou:vgeois.


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Afin :de 'rap'peleT la il11émoÏ're de ce g~'and homme d"éco.le .e t pour .p;eIipétuel' ,s on souvenh\ ~'Oe1.lJviJ.'e suisse des lectures pour la jeunesse .a publié une brochure instructive rappelant la vie et 'La féconde a'CtivJ,t,é du oordelier de Friboul~ .. Due à la plume .al,e rte d e MT Pfu1d, cette biogD3.lphie écrite pour les enfants de 12 à 16 ans est ,d'une l,ectuTe aisée, et nous SO:l11JlTl'eS persuadé qu'elle saura 'l es intéresser. C'-e st pourquoi nous lI a recornl11-a ndons vivenlent, -GOlnme nous ,c olls,eiUol1.s d'ai1!leurs toutes ,l es bro'c hures de ro. S. On !peut obtenh- oes puhl1cations au prix de 50 ct. en s'adTessant soit à lia dil'ectilon des Ecoles de Lausanne, Beau-Séjour 8, soit à Ml' Vicror Jori-s , directeur des E'c dles à Sion. Cl. B.

Pribourg Caisse de retraite R etraités de 1949. L es fonctionnaires -d'Etat qui ont pris leur retraite en 1949 s-e ront m,i s au bénéfice du nouveau statut des caisses, dès son entrée en viguelJ.l'. (Décision du Cons-eH d'Etat .) Retraités. Le Crédit affecté à des suppléInents de retraite a été porté ·de 20,000 fI'. à 100,000 fI'. Cela pel~l11ettra d'.allnélio'reT un peu le sort des retr.~ütés. (DédSt~on du Grand .ConseiJ.) Gratification après 25 (ms de service. Les tOl1'otionnaires qui ont 25 ans de service et plus bénéfideront d'une grlatirfi'Oation égale au 50 % du trait,eqllent nlensuel. (Trairten'lent de base plus régi'l11e 'transi·boire. Décisioil du Grand Conseil.)

Examens pédag'ogiques des recrues Extrait du l'appol't cie M. F. BÜl'ki, expert. en chef

Sur les 26,000 jeunes .gens 'e x.aulinés, 22,000, sOli t 84 % sont d 'anciens élèy,es !prhnah'e~ et secondaires. 19,000 d'entre eux, soit 86 % ont suivi une éoo1le c0t111pl1érnentaire prof.essionnelle, COllHl1el~c.ia'le, artisana1e, ag)rÎ-cole ou des 'c ours d'édacatIon d ,vique. Cette fois encore, les l'l'loyennes -m ontrent 'La supériorité des élèVes ay.ant fréquenté ces écoles oU ,oes 'o ours sur. ceux qui· n'ont bénéf,idé d'aucun :enseignement dans 'l 'â,ge post-s'c olaire. Elèves pl'imaÎl'es et secvndaires Moyennes: Ecl'its Ol'aux Sans enseignement post~sco:laire 2.79 (2,84) 2.56 (2,60) * Avec enseignell1ent post-scol,ari:re 2.32 (2,34) 2.18 . (~,22) :i: Enbe parenthèses, les résultats de 1947.

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Lors des -ex,a mens on a dénombré trois inalphabètes, et pa,r hasard -les trois sur ~- a Inêlne 'p lace d'arm'es. n s"agissaH pour le premier ,d'un vallni.er ambulant du canton die Neuchâtel qui avait su. .habileluentéchapper à toute obLigation s'cÛllaire; le second, un . domestique de cllompagne fribourgeois n'avait: suivi ,l 'écoie qu'une année; les deux ne s·avaient ni Hre ni écrire. Un troisiè'l ne, horloger du Jura bernois, a été élevé 'e n Tunisie et. n"a j0';li d'aucun enseignement régulier; i:l p.eut à ·J,a rigueur Œlre, 1n3.l1S pas écrire. Il faut encore .signaler eo-rnl11e voisins de l'analphabétisme quelques Suisses de retour d'Alillffil1alg ne qui, ensuite des circonstanoes de la ,guen'e, sont restés pour . ainsi dire sans fol'ination scolaire et S'ont .tqïalement incapables d'é-m'Ïre,

\1isite de l'exposition de la famille par les écoles de Sion ' POUl' plopa,ger -les idé es concernam .l,e bien ,conlolnun des famUles , le SoCÎ'été suis-s e d'll'ti1ité pub1ique a ' créé un Inatériel à ' expo.sition destiné -à -c ircu1er dans tout le pays. Cette exposition était instaHée au ·Ca's ino de Sion -du 23 novembre au 4 ,décenlbre. Coun-lue eHe a une portée éducat,i'Ve et fournit r ,uocasio.l1 de famiLiarisel' les jeunes avec des institutions et des initijatives heui'euses, il faLlait faire .p Tofite r la jeunes;s e des écol1es du nlutérie1 'mils ,à .noiTe disposition . . Au dé but de l'exposition ,- .le personnel enseiignant a reçu nne initiation qui lui a pel,mis d'eXlpUquer ,l es tableaux et les ob'jets en comlai'S'sance de ·cause. Avec il a bienvei!llante autorisation de Monsieur A. Bacher, président de la viLle, la visüe dans la salle du Cas'Îno a pu être -O'rgani's ée pour tous les élèves à partir de l'âge de 13 al1Js. A ca'use de l'exiguïté de la pla'c e disponible, ']1 a faÜu .fOrIneT des groupes de visiteurs ·ass-ez res1:reints. Les -écoles <des fiUes (école norma:le, école valaisanne d'infh)mières, école sup-él"Îeure de ,CQllnmer,ce, écoles .m énagères, école pTolf'essLonne'll e ,e t müyenne, école primaire) ont visiM l'exposition (>n 21 grolljpes ,coll1pl'enant un effectif tot'al de 478 élèves. I.l y a eu de mrune un as-s ez grand nombre de groupes de gaTçons. Les cours professionnels ont eu ,l'.occas,i on d'entendTe quatre confél'\e nces sur l,e s -q uestions intéressant aotueWIe1l1,e nt 'la falll1iNe 'chez nous . . Ce -s ont en tout p:l us de 1nHl,e Jeunes visiteurs qui ont été rendus attentifs à des questions fami!lial,es. Le soir, 8 eonférences publiques ont él,a rgi .:les ,e nseigne .. -luents de l'ex'pnsition. J'ài constaté avec joie que bien des je.unes ourt ·suivi le.5 exposés -et ,les -conférences a'v ec beaucoup d'intérêt et ont e'lnporté


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des su.ggestions uti1es. BtS -ont -en· particulier prêté une attention m~rquée aux points sui'v ants: .. Les' b~s.es r chTé~iennes du mariage et de la tfamiin e. l ' . Le 'devoir ' de l'Etat d·e respecter ,ces ba'Ses 'et de !protéger la fmnnIe tOl~t en se préoccupant de prolnou'Voilf sa stabilité et sa prospérité. La 'r éduction des j'l npôts ·en faveur des fam.jl}l-es nombreuses. L'assurance .m·aternit~. Le rooin de terre valaisan. La possilbHité d:enrÎlc hk il a maison IpaT du .travail personnel, du 'b on bT'Îcolage. Le chirffTe des dépensre s annuelles du ,peu/p[e suisse pour .Ies boissons akooliques. La ImaisolIl ,cou.pée en deux par la plaie du divOl"Ce. U le st à 's'OuhMter que, dans les locaHtés où 'l'exposition de la famiNe ·: e8.t . instaUrée, .le peTs{)nnel enseignant fasse pl'ofiter la j~une.s;se scolaire des clas·s es 'Supérieures des ensei'g nmnents précieux 'de !cette ·m anrifeta't ion. . C. G.

uargeur d'esprit! Dans le nUluéro du 30 nOlve.mrb r,e, nous avons l'appelé en queLques lignes ~es votations des 4 ·et 11 cour.ant. Cela n'Ous a valu la 'l ettre suivante d'un ,a bonné: « Je renonce définitivement là l'Ecole Pl'imàhe, car je ti"ouve inadmissible qu'un journa!l d'éducation fas's e de Il a propagande électorale pour des il oi,s où .aucun principe moral n'est en jeu, (voir R.), m'a is unriquel11ent une question d':a:ppétit». -Il est YrMlnent difficile de contenter tout le 1110nd.e et son père. Et dénieifa-t-on bienfôt aux instituteurs ~e droit de dérfenoce. leurs intérêts dans !leur prorpl}'e -revue? rvfais nous tenons ,à assurer nortre rc orrespondant que, de tous les journattx pédalgogiques de la SuiS'se romande, .c'est l'Ecole prim.a ire qui a .le ln oins ins1sté sur Iles votati'Ons des 4 et 11 courant. E~ effet, dans plusiel~l~s nUlnéros, .l'Educateur a luené .cailllpa'g ne en f.aveur de la loi sur le statut des fonctionnaires, et le journal de nos ·collègues rfrJbo'Ul'geois a pll.hlié sur le même 1hèlne un :Jong arHc1e de son rédacteul' Ml' Repond. On est éviÏdemment prLus la.rge d'eS!plit chez nous qu'ailleurs !... et pl!Us toJél'ant! ,Cl. Bél'anl.

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l'CA QUETTE PROSBER THOMAS Il rest.e encore quelques exempl,a ires du « tirage à part ;) de la p:laquette '« Prosper Thomas ». 'On peut l'.obt~nir ~n versant 06 et. sur le com,p fe de chèque Hc 56 Ecole PnnWll'e, SI'On. AVIS Pour tout,e réclamation concernant 'l 'expédition de l'Ecole Pl'imaiJ'e, on est prié de s'adresser directenl·e nt à l'imprimeI'ie Beeger, à. Sion. Les personne.s qUI recevralelh 1e .J'0 ur I1Ul' 1)'11' . ~ e l'I'e tl l' sont priées de bien voU'loir le r·envoyer avec la nl·entlOn « refusé ». •

,4.

PARTIE PEDAGOGIQUE ,:'

Communisme pédagogique Hans l'antdqui.té le t jtisrq u',à ,l.a · Révolution fl"~if1~~'~e, à la fin du XVIIInle siècle, ,p resque tous Œe.& peupl,es, 'clvI:lises ou no.n, possédaient ùn chef d'Etat '~ autodté-.a·~~o!lue: ;Lui faisait le~ . 'l~lS, les modifiait 'ÛU 1es .ahrO'gealt selon. la .I!'ecessü~ ou s~uvent .sel~l~ ,ses capdces. HabitueHelnent ce 'c hef Jé taH àssisilé de conserHel's, q:u,i 'a vai:e nt intérêt à être dociles, alOCOlIUnl{).dants. .. . Révolutfon -française a a'n~ené un ,c hangeunent profond fi 'c ette sHuation,' cl'ia;borrd en Fra:nce, !puis p'alr 'c ontre-coup dans d ' auh~es pays. La monrnrd1Ïe albsoJue dèvint représentative, ,c 'est? -dire que le peuple pa.rt:irc.~pa à ,)' adll ninishiahlron -du Ip ays p,a r s~s déléguis ou députés élus. Cettê f'Û'rm-e 'de g'o uvernement se m'Odl~ fia, el,l e ,a ussi, 'pOUI' -devenriT :ré'Pub.Ji.c~ine ou. dénl0Œ·.atiqu~: Au.i()Ul~d'hui, un"g1l':a nd hOrlnhre de royaut~s ,o nt disparu. Com'1:nen de temps dureront 'enCOir,e ce!lles qui subs'is1ent ? Dans plusi,e urs pays, la: fo<Î'nle l'épublkaine te~d à · s~ " d~ ~ In'ocI~atiser de plus en .plus. ,C'est la: lUJal'che l,e nte, maIS pTogres,s~­ ve, vers l,e ,cOllnmunislue qui , seluble-t-il, sera tôt ou tard ; :1e r·egi'me 'lmiv,e rsel. ,C:ette t.!-ansf011ITIration est due à l',ap,p-lica:bion 'de principe·s l'ousseauistes. Selon Roüsseau, -l'autorité ne vient pas d'eIi ' haut, 11lais d'en ba·s ; ~.me r éside dans · le peupl'e, qui est le :lTIlaîh~e sou~e­ rain, unique, à qui 'a ppartien.t tout droit, qui nOlll~'1e " se~ nla:glsb'ats, que, du reste, i.l considèrecomnle ses em,p loyes ou fonchon-

La


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naires, à qui .il demande .des ,-c'Ollnptes et qu'il peut r'é élire ou desHtuer à v010nté. Selon ;l e m.ênle phHosophe, tout' d,a ns l'Etat, est propriété du ,p euple; ,l a proÎ)il~iété -privée est un vol; voilà pourquoi tout doit être éta!tisé: fami~le, école, industrie, InÜ'yens de communication. C'est bien là, 1a caractéristique du ,cŒn:nlunis,m e. Or, nous avons quelque peu l ',i'l11.p'ress:ion que la Im entalité communiste tend actueHement à s'inrfiHrer jusque dans ':l 'éducaHon de la j,e une·sse. On a, du 'r este, constaté que les nloU'vements pÜ'litiques exercent toujours une ' 'c ertaine influence SlU" l'école. Si on veut, .en effet, prépa'rer la voie à un ,c ouran't, j.l faut conllnenceT par 113 jeunesse. C'est' quand les arbres .s'Ont jeunes et flexibles qu'on pall'vient à leur donner la ,direeotion 'Voulue. C'est dans des terrains neufs que les sen1ences .genllent 1e plus facile'1nent ·e t que 'l,e s plante.s prospèrent ].e nlieux. Voilà pourqu'Oi nos constatons ,q u'aujourd'hui on s'efforce' de · 111ettr,e en pratique les nléthodes d'instTuctÏon et d'éducation renfe.rnlés dans l' « EmUe» de Rousseau. L'auteur de ce,t ouvrage nous affiorme que 'lia nature ·étant bonne, renfant est bon pair nature, qu'il faui donc lui la,isser 10ute lliberfé, éviter de le contraTier dans s'es désirs ou s,es volontés, l'abandonner le plus possible à son iniHative personne~,le, à 'Ses ,g10ûts et fantaisies, le suivre plutôt que le précéder, luÏ l,a issant 1.e 'Soin de se coniger lui-ll1ême quand il 'Vel'l)a les suites d\une erreur ou d'une jnlprudence; ne pas lui parI,eT de lois mO'l~ales avant 'l 'â,ge de 18 ans, .paT la raison qu'il ne ~es c01nprendrait pas; ne pas recourir avec lui à la Inéthode expÜ'siHve d'ensei'g nement, mais l'obliger il trouver lui-ulême lia vérité; us·er dans l',acquisiti'On des ,c onnaissances de Dloyens sensorile ls; y j'Oindre le jeu, les exercices physiques, les petits tr,a vaux Inanuels, et'c., ebc. Voilà de quoi fo.nneer un jeune hOlnnle bien constitué physiqumnent, a'gUe, la d'r oit, ingénieux J.nême, mais dont l'instruction et surtout l',é ducat'ion morale resteront bien squel,e ttiques. N'en a'l'ri'Ve-t-on pas 'là ,aujÜ'U1':d'hui a,nec les fallneuses méthodes nouve.Ues? Le prograln'me édueoatif de l'un des novateurrs 1110.dernes ne se l'éSUlne-t-H pl3S dans: 's e noul',l'i,r, ~ü1:ter contre les in tenllpéries, comhattre l,e s ennemis, a.gir? Au physilq ue, fOrTII'e r des Mümaux Tobustes, endw'ants, agiles; au ilIl'o'l'al .l'ex€ll'clke de la .Jibel1é SOUts sa resip'Onsa'hilit'é personnel1e, suppressi'On de la 'c ontraint'e, dis1cipline librement acceptée, manquements jugés par des t:riJbulliaux composés· de condisciples, ,a utorité du maître rédtrite au ;rôle de simple cons,eHler, trava.il 'c ommunaut-aire 'Ou ·e n équipes, s'ous pTétexte de cultiver le sens soda~, de .fraternité ef ·d'entlJ.·'a:ide; -dans l'-acquisifion des connaissances ne plus recev'Oir comme Ipalr des tuyaux, mais chel'cher, trouver, inVie.nte1J.' :et s'assimiler par ses prOlpl'es 'lnoyens., · maI'g,l'é un ,c hemin long et pénible à parcourir t p'OU'vo-Ï1: s'écTier-

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de temps en telnps: Eurêka '! .m ais ,c 'est 'l uagnifique que toitt e,eJ.a! Qu'ils étaient donc dans :l'erreur 'les anciens qui emp1oya,i ent la méthode exposithre, discourant, expHquanf, démontrant l'Onguement as's is dans une 'c haiTe de -classe supérieure ou derrière un pupitre d'école prhnai'l'e ! Quel f'Ou que ,ce philo:sophe Ig rec qui, dans ses doctes 'leçons, eXJigeait de ses diS'ciples un silence de sept .a nnées ! Pourquoi M'Oïs,e, les Prophètes, Noh'e-SeiJgneu'l" les Apôtres, <Iuantité de docteurs, de savan.ts n'oll1t-iQs pas invité leurs auditeurs à ,c hel'cher eux-'m ,ê mes lIa vérité? Pourquoi Dieu lui-.m ême, n'a-t-H pas, en .c réant 1'hollllllne, Jaissé ,celui-tCÎ tl~ouv.er :I ui-'lnême Jes lois néces·s aires à la vie s'Ocia1e, au lieu de les Jui mettre directement dans 'le cœur? Ans·s i les 1uéthodes nouve11es nous lia is sent passablement s,cepHque. EUes feront un teITllps, puis seront remplacées par autre chose. L'h01ll!Il1e aime !l es nouv,e autés. Dans la peinture ef la sC.ulptul~e on est, semble-t-il, fatigué des vieilles beautés et on produit de beJlles hOflreurs. Les anciennes Inéthodes qui, là 'P'lusïeur·s,. paraissent dél110dées ont réussi à fOl',m er des lI égions d'honllInes é,llninents dans ~les sciences et la m'OraI,e. Quand les ·m éthod,es nouvelles auront pr'O.du;i.t les mênles résultats, n'Ous les adn1Ï'r,e'l"ons; m,a is n'Ous ne serons plus alors de >ce monde; en attendant nous l~esterons dans J'.expeotaüve. Qru'on nous permette, ,e n conclusi'On, de citel" la Téf.lexion que fit un jour, Ml' Bui'S'son, ins!pecteur 'généra'l de ['insil:rueoti'On publique len France, dan.s uneconfér,en'c e sur l'enseignement intuitif: « C'est une 'c hilmèr,e d'espérer que :l'instrUict.ion dans les ,écolles ·s:e donne et ,s e l'eçoive 'COl11Jme en jouant. ·n isons plus, ,ceHe ,c hilnèr,e n'es,t P ,RS s'Ouhaitable. Si nous devions aTriver un jour à -ce résultat que iJ',idée ,d e .l',eflf'011, l'idée die ,1a !peine et du tl~avail vînt à disparaître de ,J'école, ,c e jour-là, [a 'mênle idée serait bien près de dis!paraître ·a ussi de .ia société. Et une société à qui la l'Oi du travail et de !l,a ,s ouff'rance ,e st -devenue insupportable, ,c 'est une société inlûl'e aujourd'hui .p.oUl' ['anaTichie ,et dmnain pOUl' le -despO'sti'Sme ». . J.

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, ~os leunes frères qui .émigrent · Huit euf'ants sont " a, s: si'~ à "côté 'de:s ;paTent~. autour de -la table La ,mère. doit faiTe de~ me:rveil,les d'économie et d'ing'~­ ll'lo.slM pOUl' nOUI'T1T ,tou.te la maIsonnée -8'~ns trorpan~:inciI' la paTt de chacun: Le domaine est petit, .Je tel'rain peu fertile ·e t ~es uccasions , de gain sup:plémentai'r e plutôt rares. L'aîné vient de sortir de l'école. Que fai·r e avec le gars d~ 15 ans bien sonnés? La question ne se pose pas; i'l travaillera avec .:le père et sera s'w"tout -occupé là ,l a construc,t ion de la TQute qu'on va comm,e ncer. Une :autre perspective ne vient à l'esprit de persanne. ILe print'eJ.nlP~s su~van~, c'est l'aut'r e enfant,' une tfille de quatorze ans et demI, qUI qUItte ~es ,b ,a ncs de l'école. La Inère aurait bien besoin de la 'garder :à la InaÏoson pour trouvel' en elle u.n e a~.de . Mais le pnr.te.-Inonna~e ,c rie famine. Au fw' et à Inesure que l~,s enfants gran:dlssent, 1~ .faut auglne.nter 'l a p0l1ion journahere et ~'enouv,eler ,les hab.Jts. ,L es parents se consultent, un peu COlnme des gens qui vont faiTe une :chose hlàlnable; Hs ont ,l u une ~nnonce : on delnande une fiNe à tout' fai'r e pour un l'estaurant en- viUe. Ils n'ignor.ent pas qu'une ,enfant au milieu d'une foule groiuilHante et en 'c ontact de ,g ens de tout acabit, 'c 'est une très petite chose. Que faire? On écrit à l'agence anonym·e; deux jours pl~lS taTd, la réponse est ];à . Le cœur gros, très gros, ;m unie 'd e son luaigre bag.age et des recOlnlUiul'dat,ions pressafll:ues, luais trop vagues de sa nlère, la jeune fi'Ile quitte Je foyer pour une terre inconnue, à destination d'un e'111ploi où son inexpéri'e nce doit ,se débroui!ller. peux ans après, :le second d!es garçons va rejoindre la sœur COlnm,e plongeur dans le même établissement. ~~ril~.I.i,ale .

.cO'mbien d e jeunes Va~'aisans doivent ainsi quitter le nid fa1J11ilial, .Je bosquet du vill.ag.e natal" la '.r égion où Hs se sont sentis dans l'ahuosphère des luêmes ·coutumes? Un lniHier chaque année? Dans notTe canton à fo'd e nla1:a~ité, avec un ex,c édent marqué de tra'Vu-iUeuTs; il y a nécessairement un mouvement intense de popu1la'Î'Ï'on. Ce s'Ünt nahrrellement ;les 'e nfants de famil'~ les nOlJ.nbreuses ' et modestes, très peu ,foDtunées , qu'en1porte l·e courant des néc-essj,t és économiques. . ,' , Quel viatique ' es,t -ce que èes éInigrants reçoivent pour ~eur voyage? L'extension de la fonnation pfl'ofessionnellle lnettra un nOll llbr'e ' de p1u.s en plus grand en possession d'un il11éHer. Mais il en res'Îe un ,contingent important dont le capital à faire valo.ir consiste en déux bTas manœuvrés 'piaT un 'savo:ir-fai'Pe campagnard. .

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Il Y a là une situaHoill 'dont l 'ampleur s'i.mpOse' 'à nbh'e at'~ tention. Puisque l'école doit ,p-répa.rer ,l a jeunesse à ' la ' vie, nous devons songer àux .'centaiqes d'enfants que va s'aÎ'sir Œe' flux et 'le reflux des .mig~' ati'~ns dues, urt peu c'Ümme les voya'ges périodiques des Olseaux, -a ~a recherche 'du ,pain de chaque jour. :B ien qU,e la sÛ'~'eté de i'instinct gudde :La gent ,aiMe, un grand nombre devient :la proie des inte.m péries et des oiseleurs. Quel est' le sort de nos jeunes émigrants? n ne semble !pas qu'une enquête existe Sur ,c ette question sociale. Les remarques qu'@n entend incidemment et des observations qu-'on a de bonnes Irai's ons de considérer ~omme sérieus,es, nous donnent à réfléchir. Sans avoir entre les InatÏns des statistiques authentiques, on peut souhaiter que nos jeunes déracinés -rencontr,e nt un Raphaël qui :les a'ccollllPagne .dans 'l,a terre nouvelle pbur qu'ih s'y im.plantent s,a ns devenir des 'fonces et des 'é(pines,. Pendant un deu1.i-'s-iècle, les élnigrants d'outre-mer avaient étéahandonnés à leur aventure, et un t.rès grand nomhve a sombré dans 1es fotêts et les dtés 'Populeuses du vaste continent americain. Mais ~ors­ que fœuvTe Saint-Raphaël se fut nlÎ'se à .J'a tâ,che, les arI"Îvants eurent l'heur de u'ouve.r sur le 'soQ -étranger des pTêtres de leur 111ère-patrie pour .les aocueilU,r et les diriger vers des centres de vie l'enligieuse et 'cu!lfureJile tout en leur aSSUTant aide et conseil pour leurs affaires telll!po:relles. Dans 1.e 'c as de nos jeunes émigrants au-delà .des frontières cantonales, il s'a,g~t aussi d'un problème d'O'flgan.Ï-s'at,i on. M,ais une autre question se pos'e enco're. Tant que la jeunesse reste da'l1.s le ,c adre des Hens traditionnels, eille est comme entrainée par ~a luasse vitl-ageoise, oe n'est certes pas l'idéa'l puisque, dans n'importe queUe 'c ondition, il faudrait rugir -en vertu d'une conviction ,p ersonneUe. Quand l'adoles,c ent s',e st sépaTé de ramhiance traditionnelle, il est très exposé à Tejeter aussi -les valeurs spirituelles que !les us ,e t coutumes du luHieu natal incarnaient. C"est id que l'éc01e doit faire œuvre de prévoyanoe socia;}e. ,Cm11'ment 'c-eJ1a? 'e n a1ccenfuant la f0l1mation de la persoill1alité. L' U'rgente nécessité de pTéparer -les jeunes à s'aftfirn1er dans un ('ntourage indMférent et 'm êlne hos.tHe nous impose le devoir d'approfondir la formation 'luora'le et Te1i,g ieus'e et de créer des habitudes, ee qui est déjà un a'CJquis sérieux, lnais sUl10ut de ,c ultiver 'l 'énergi·e inHme, le 'c aractère, 1a volonté de suivre la bonne voie sans se ,p réoccupeT du qu'en dira-t-on. Le respect hun1ain eXeI~ce ,c hez la plupart des jeunes un POUvO.1r ,c onsidérabl,e et parfois di'ctator.ja~; il doit être con1baHu au nom de la libeI,té chrétienne; il a été entamé par les mouveInents de jeunesse qui ont osé 'S'affirmer ... en -orgamsation r,e conllue. Il faut fai're un pas plus décisif ,e t provoquer ,chez les élèves du degré fi.~l'al de 1'école primaire des réa'c tions 'r aisonnées et


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des détel'lninations persolllIlelles dont '1e 11l{>tif est la volonté du bien. Lacollecti vjlté ne 'p eut pas se dispenser de l' ohI.ilg ation de ,pTotéger ~es jeunes en répri!lllanrt les inani.fesfations dangle reuses pOUir beaucoup -d'âmes, au témoignage d'éducateurs expérimentés. M\a:j,s l'a:c.tion pl~servatrice doit être aücmnp-agnée du développe'll1ent des JOI'lces propi'es de la j'e une personne hum·a ine qui devient àinsi apte à résister à l'entraÎnenlent néfaste d'un entoUTage hos·-. tile. . On '3. diSlcuté .q.uel.l,q uefois la question de savoiT si c'est la lnéthode' du patronage ou ,ceHe d'une formation plus intense du caralc tère qu'H. faut adoptër. Question oiseUls·e. n faut fai:r e l'un 'et rautre. H y :aura tOUjOill'S des âmes qui ont besoÎln d'une tùteUe' vi-gi:l ante, ,m ·aJs l'œuvre éducative se révèle particulièrement féconde d.ans l'épanouis's em'e nt des én€'ligies juvéniles. . Notre s'OlllitQitude à l'égard de nos joeunes émigrants fait partie de 1a justi'ce plus ·a ctive et plus inte1.ligente qui cherche à donner ,à chacun suivant ses besoins. Ene 's'inSipire de la charité du Sauveur envers les pauvres et les faJ'bles. C. G. 1

Il école et la famille M'e .p erInettez-'v ous de vous f,a::Î1',e part d'une préoccupation (fui nl:e - chicane 'I.,égutlièrelnent au début de >chaque année socolajre? Je vous avoue que je SlÙS frappé du peu de 'c ontact qui exis,t e eptre lia rfami:l1e et l'écoIe, c'est-Ià -dir,e le maUre. L'école qUI. '~M bb-ar'g,ée '" de continuer l'œuvre d',é ducation amorcée par la famil!le et de donner un minimuln d'instruction, devrait, selnble-t-il, être. l'oibjet d'une paTti' cu~ièr,e sülHtCitude de ~a part de ~a famille. Qt, ,qu'enest-H ·l'ée.lJl,e ment? Confiance eX'0esstÏve ou sUlperbe ind.ifférE!:il'ce? Je ' lUe sais, InaoÏ:s ,c'es"': bien souvent le vide. Plus -pense,. lplus je song'e par :anaJ()Igie, ,a u divo,j,ce : la gr:ande séparation', après 1,aqueHe chacun 'Va de S'on côté, i'gnoranrt l'aut're, et ne préqoocupant des vkthnes, ~es eIlNants, qu'au moment où iits lui sont confiés. ,Ce ta'b leau peut ,paraître sombre; il n'est que trop vrai Peut-on s'étünnerdès lOTS que i'léduClation soit nettement éù h:aiss:é, que' .1' au.torités' amoindrisse de p~us en plus et que tout "é.ducateur ' éprouve une va'gue ü:i.quiétude et t'e nte de réagi'r JpOl}r cc).Inbler ·cè vJde nM aste: A chaque s!cÜ'larité nouvelle, je prends, depuis trois ans, la résolution de rréunÎir les Iparents de Irues 'éIlèves, de leur exposer ce que j'èntends' .faire à l'éco[e au point de vue éducation, et de ;l èir ' demlallld:e r' . queUes rem1a'l"ques - ils pourraient éventuell1ement' avoir à !fillmulei. Mais, ô .faiblesse humaine, je n'ai pas encore eu. le· courage, de faire·. cette expérience, me laissant influencer au dciTIi'€lr moment pm.'. la peUl' Te ' rencontver chez 'c ertains parents, unerrop ~andeincompréheI1'sion.

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Lors d'un l,écent cours de gynlnastiql~e, - seule oo~sion d'ml libre échange d·e vues entre 'coJllèguE;s, - j'a'Vais ,ço~nmuni­ qué à que~ques camarades 'J.e sujet de ma préotC'cup.aHon. L'Ul~ d'eux me confia qu'il avait pOUl' sa pa'rt résolu le prohlème en COnSaCl'iant foutes ses soirée,s à la visite des rp.3!fents, au COllllmeucement de chaque année scolaire. Cela lui prend deux ou trois semaines, 'mais i:l estime que ce temps n'est pas perdu. Bravo! et merci pour la recette. Un deuxième 'cam31'ade rela:ba la suggestion qui ~l.'vait été émise par un Rd. Père lnissiounillre lors d'une conférence sur la famine et l'école, soit: les autorités dev.r!aient or'ganiser des I~U­ llion~ de !parents ,'e t y traiter des questions d'éducation. Voilà, pour nos cOJ.nnlis>sions 'scoLaires un cha,m p d'aütiviié qui com-;p'létera'Ïi fort uti1emenrt les tTOp pT'ortoco:1aÏTes TI's ites mensue[,Les. Enfin, dans Il ' Ecole primaire du 30 novembre, on indique, sous la rubrique « A travers il e ,m onde pédago,g ique », ce qui se fait dans d':aut~'es pays p'Üur parer à ce que 'l 'on peut considérer comme une gr.ave lacune: 'conseills de p:a'rents t journées de parents, semaines d'éd'u cation, etc .... Vous le voyez, ,les .idées ne ,m anquent :pas. A quand leur réal~sation ,gé~éTa1isée chez nous? Le plus tôt sera le Blieux, R. Fl'ossard. ca'!' Je ten1ps pT,ess'e.

Comment se préserver de la ' routine et se perfectionner toujours dans son enseignement? Tout d'abord, i:l faut l,e vouloÜ', et le vouloir énergiquelnent. Oui, avant tout, il faut éprouver ,l a né·c essité du .progrès. Or, la raison, 'e n nous faisant entr:evoiT 'le bien infini, nous inspire le désir d'y tendree. Elle nous montre le but, et nous a~Tons en nous une f'Ol~ce qui combat l'action pét,rilfiante de la routine. Cette [01'ce, c'est l'attention, l'attention, qui a précisément pour ' effet de eonserver ou de T,e placer sous 'le regard de la conscience les phénomènes que la routine tend sans cesse à lui soustraire. Il .faut, ensuite, entretenir dans son â,m e f ·e nthousiasnle. L'enthousÎ'als me est contagieux! Un ll1aître indifférent, blasé, qui s'est laissé user par une longue Toutin-e, ne pa.rv,i endra jamais, quel que s'Oit ,son talent, à dOBner à s es .leçons cette vie ardente sans laquelle elles risquent d'êtTe stéri'les. La passion d',e ns,e igner, - passion 'c ontenue par la raisün, ·e t guidée par l'expérience, persistant ·à travers les annéeSC0l11'l11e une éternehle jeunesse de l'â'll1e, - voHà ce qu'-ii} faut, pOUT éviter ]a routine et f.ah~e, en pédagogie, œu VT,e vivante.


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. M 'àüf, poui' gaTd-er ' en iloüs cettè ' .p,a-s sion d'iIistrulre', (iùi ù6us' préservera de la rmitine, la- ',c ondition', ptïrilordial€ est · 'éeUe'~d : nourri .. et développel 1 notre vie intellectuelle. · .

Si c'est un devoi.r· grav,e pour les' jeunes professeurs de -continuer. de fortifier leurs études, ce :devoir ne S'i'l upose pas 'lllOihs à tous .les ,é ducateurs. Les exig€HCeS de la vie nlatérieUe sont grandes, aujolu d'hui surtont. Com'm ent trouv·e r le temps de faire un peu de t,ravail personnel? Je 'cTois que nous ne pou"Vons .,guèl'e le pTendre que sur les heures des -corrections. Ne soyons pas 'etes ·m.inutieux, des man·j,à ques. Le tem.ps n'est plus, il semble, où l'on 'a ppréciait la 'v,a leur ,d'un 111aître surtout -ù la quantité d'encre rouge qu'il déversait sur les devoirs de ses élèves, devoirs qu'B -refaisait parfoi,s, ou à peu près, et que le,s élèves s'emp.ressaient de ne pas reg-al'der. La 'c orrection écrite doit préparer ou contrôler, selon les cas, la 'cû>rrection orale. Elle est indispensable pour le maître qui veut connaître ses élèves, suivre leurs prÛ'g'fès, ·corri.ger certaines fautes ,paliiculières. Faisons des corrections attentives, iaisonnables, pratiques, Inais ne perdons pas un temps trop précieux, à souHgner des multitudes de fautes d'orthographe ... ou à caUigraphie:r des titres de devoir.s. Le teulps que nous gagnerons ains·i, elnp10yons-le à renouveler notre savoir, à -l'étendre, à l'appTofondir. Lisons ,l,e s ouvrages de :pédagogie, afin de profiter de l'expérienc.e d"autrui. De ,ces lectures variées, sans 'c es,s e c()ntrôl(~es par notre 'p ropTe observation, 'vivifiées paT nos réflexions particulières, nous letiendrons ce qui s'acc01,de ,le mieux avec notre telll'péraIllent, avec le but que nous pou.rsuivons et nous nous ferons, ainsi, not.re péda'g ogie personneHe. Eilfjn" voulons-nous sincèrement nous ,p réserver de la routine, pré.parqns soigne~lsel11ent nos cours, nü:s 'l eçons. Nos ,progran1'lnes sont chargés, certes! Saühôns choisir! TeUe question inlportante, bi€n h'aitèe, nous permettra de vassel' rapidem,e nt Sur quatre ou cinq questions secondaires. Ainsi, on arrivera à donner une vue co,m plète du prngramnle en jetant setl'lellnent une foTte lumière s'Ur quelques pmii'es hien choi.sies. Dans nos préparations, reéhel'Chons non s,e ulement le fond lnais encore la forme de l'ens,e ignement qui éveillera, animer.a, ex'CÏtera l'e plus l'activité -des facultés de l"enfant et développera Il e plus en lui l'esprit d'observation. Ce sera un excellent moyen d'éviter la monotnnie et de rendre notre enseignement attrayant. . Chois'issons .la forme, varions les ll1éthodes et le,S procédés selon les matières d'enseignement. Un exemple? Autant la gramJ11uire est sèche et rebutante si on enseig'l1e les · règles sous une

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fonne ,qbstraite, . au~ant 'eHe peut .devenir vivante et , j)1téres·s ante si on fait usage d'exemples et de textes heru'r eusemeut choisis. Mais ce n 'est pas à l'instant 'p récis où nous ' cOlumençons une Jeçon de gram·m aire .'q ue nous ,pouvons trouver ou choisiT les exemples qui aInènent à' découvd.r ,l~ régl-e.. " , . Le ten1:ps qu'on . m'e ttrait alOl~s à chercher l'exelnple serait du . temps perdu . Hendons tout notre enseignement de plus en plus concret. Ne nous cOntentons pas de .mettre les n1:ots dans la Inémnh">e de" enf ants, sans qu"aucune notion juste, vraie, -exacte, soit entrée dans leur ,e sprit! Ainsi, par exemple, c'est en CÜ'll1ptant des objets r.é·els que Il' enfant ~'cq>uerr:a :la premlere idée . du ll'omlb~e; c'·est sur .des ,o bjets ré.els que nous devons aussi opérer .les pl"eunières combinaisons de nombres. ,Ce n'est qu'à cette condition qu'un nombre l"eprésentera -autre chose qu'une abstraction iusai,s·issab1e. · ' VeiNons, surtout, à rendre trè.s ·concrètes les leçons de choses. Là, surtout, crai,gnons de nous laisser p.rendl"e pal' .Jta routine" redoutons l'abus .des nlots! Leçon >de choses! Choses vues, · touchées, ,entendues, au besoin Igoûtées et senti,e s ... sinon, verba1lisil ue. Ce n'est .pas avec un livre qu'on la donne, c'est avec des réalités: blé, fprine, pâte et pain, et images du moulin et du four ... lnieux encore en étudiant les objets à l'usage de l'écolier lui-nlê1ue : plulue, Cl~ayOtJ1S, ,g omm,e:, gibeClièret, 'c ahiers, vêt~lnents" jouets ... sOl1~'ces variées et fécondes d'observations utH·es. Dans les leçons de sdences, sans prétendre tout faire découvrir aux élève.s, n'est-il pas toUjOUTS possible de f'a ire .une « expérienc'e »? Mais cela suppose, évidCJ.l1.lUent une sétieuse préparation de courS . Les leçons d'histoire et de géographie, pal' l'emploi de reproductions de tableaux .de maîtres, des im·ages, des cartes postales... seront aussi rendues plus concrètes et plus intér'es·g.antes. L 'Histoire sainte et la morale peuvent uti,l iser de seil11blables procédés d'ens'e ignement. . Enfin pour remédier au 111'a1 ou pour :l'éviter ne nous contentons pas d 'uneconnai,s sance superfÎtcieUe de notTe religion. Plus instruits 'i1ou.s-n1.êmes, nOlus donnerons à nos jeunes g,e ns, à nos jeunes filles une plus solide et plus intelld.'g ente .f.oT,matimi. Qu'à l'appui de leurs 'c royances, ils aient un ,c hoix bien ordonné de raisons ' et de faits, 'q u'ils se sentent capables de défendre la \'érité, le -cas échéant. A l'étude, ajoutons la . prièTe, la vraie piété. Soyons convaincus, prions avec foi, si nous vqulons que nos écoliers soient 'aussI des convaincus , des ardents ie t qu'ils prient toujours avec dévotÏon et non par routine.


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fi travers le monde pédagogique Du Bulletin du Bureau international d'Education SUISSE

Méthodes et techniques nouvelles. B. I. B.

Quelques instituteurs et inslitut6ces sLlÎ>sses romands, désil'eux ?e l'épandre,. en· les adaptant à ~a Suisse, les princip.es el les tec.hnlques de Frel'net, ont créé l'écelnment dans 'c e but une « 'Co~péraHv~. de I:Ens~i,g~1el~:ent». D' autre part, les 111:aître·s qui pratlquent IU11Iprunene a 1 eco:}·e ont ·commencé la puhlication d'un journal ·~oml1~un « Petites Glanes », à la .l,éda,c tion duquel chaque classe d ;l,m ,prlllleurs peut ·collahOl'.er. Une diz.a ine de classes ont part.icipé . à l'é'l aboration du premier numéro.

GROENLAND

Activités de la Croix-Rouge de la Jeunesse. B. J. E.

La Croix-Rouge de la Jeunesse est en voie d'organisation au Grœnland où eLle fonctionnera bientôt dans toutes les écoles, att:eignant .ainsi 5000 enfants. Ses .arctivités :porteront, pour COll1 'inencer, sur la cOJTespondance inters·col.aire international.e et sur fensesi,gnement d·e l'hygiène.

* * :\: Introduction de cours d'esperanto pour les instituteurs. B. J. E.

L 'Institut des Sciences éducatives de Budapest ainsi que la viNe de Szeged ont introduit des 'c ours ·s péciaux d'esperanto pour 'l es instituteurs.

INDE

Education des adultes à Bombay. B. I. E.

L'e ,gouvernen1enf de . Bombay a mis sur pied un p1-an de .clix <ans vi~ant à liquider l'analphabétisrne dans 'cette VlHle, qui compte enVl1'on 660,000 illettrés. La réalisation de ce plan, qui doit ·enher immédiatem·e nt en y,j,g'ueuf coûtera 5,500,000 roupie". Plus de 800 classes pOUl' illettrés seront ouvertes dans les divers 'quartiers de la viNe; la dUI'ée des cours y sera de quatre moi~. ~The InJdi'a n Jou.rnal of Education, vol. XIII, No 3). j

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ESPAGNE

Carnet scolaire et certificat d'études. B. J. E.

A partir de septenlbre prO'chain, tous .tes 'enfants des écoles primaires esp'agn'Ü'les devront êtTe 111unis d'un « ·carnet de s'c olarité » . En outre, dès la fin du p.rés'e nt cours, tous les élèves ayant fini le cycle primalÎre auront droit à un certificat d'études s'ils pass,e nt avec succès les eXa1neDS qui auront lieu chaque année à -la fin du mois de juin. Ce ·certifkat sera exÏJgé non seule.ment pOUl' l'1Î'IIunatriculation dans d'autres ,c entres 'S'colakes, ·m ais ia ussi pour cmllmencer un apprentissage ou obtenir un elnploi. Un villag'e d'enfants. B. I. E.

C'est :dans la région de GarlilCia, ·au 'l1Iord-oues't de tl 'Espagne, que va S'OUv.ri'1' un vHlag'e d'enfants inspil~é des ,principes appliqués par le Pèr.e Flanag.an dans sa célèbre institution du Nebra"ika. La méthode du self-government sera introdui.te dans la « Vila d'os Nenos» ainSii que l,e principe ·de l'autoproduction. Le v:llage hébergera des enfants .a.bandonnés et prédélinqllants. Le directelu' ,e spère VOiT ·confil~lnée une fois de p'l us la règle: il n'y a pas d 'enfant 1uéchant si on le 'Place dans une ambiance propke et' si on 'l ui donne une bonne éducation.

* * :1: NOUVELLE-ZELANDE

Education des apprentis. B. J. E.

HONGRIE

:1:

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Les -dÎlr'e cteurs d 'écoJ,es prIDn:aiTes et d 'écoles n10ye nnes ont été priés pal' le Comnüs'saÎ!re de l'Rlpprentis'Slag,e d'attirer l'atten-

tion des ·g,a rçoIIlis dont l'a s·colarité ohlilgatoi're prend fin cette année, sur les nouve}.l.e:s . dispositions pédagogiques réglant maintenant l'.adluission à certains métiers. Pour ·00'InlUen'c er un apprentissage d'électricien, de mécanicien dans 'l a br,a nche autOlnobilc ou de plombier, i~ faut avoi.r suivi pendant au moi'n s deux uns un enseignement post-pTÎlnair,e. Il ,e st probable que cette condition s',é tendra ;Pl~ochainem.enf à l'rupprentÎssruge de charpenüeiJ' ·e t de .menuisiel'.

*** PEROU

Les maîtres et les écoles normales

Vin décr'et ~récemnlent prOll1ulgué obhge les -rnaîtres- en fonc'ti.on à gal,der des l'elations très étroites ·a'vee l'école normale où .ils ont été forlnés, celle-ci devant constituer pour eux un laboratoiœ en 'mêtl}.'e temps qu'un centre de conslUltation pédagogique


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vouvant guider et O'rienter leur vie professionnelle. Les nouve'a ux maîtr'es devront envoyer à leur e-col,e nomnale un r,~p.port 'SUIr -leur activité scolaire q,a ns la classe qui ,l eur a été confiée et pourront demander des suggestions sur :I a solutio,n à ,donner aux problèmes pédagÜ'giqJJes 'que 'leur pose la pratique quotidienne. l]s tâcheront aussi de retourner de h~lnRs en temps à 'l euI: 'a ncienne éco1e no1'lnale ,aJfin d'expÜ'ser aux éIlèves !l eurs succès ou ~eurs débnhes dans l'exercice de l,e ur fonction . Chaque école n-ormale HendTa un registTe 'c ont/e nant les faits les p1us saillants de la vie professionnelle de leuTs anciens élèves: A 'l'o'C'casion du « Jour du Maît'l'e » des prix s'e ront décernés aux maîtres de chaque promotion qui se sont le plus distingués pendant l'année.

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'Le brouillard

Sut -}oa route flot,t e 'e f s'aUonge vapeur, Qui semble 'en fuite -OOimm'e un songe A qui 'l a lmnière fa,it peur.

Un 'l ambeau d"err.ante

M3Jis un souffle léger s'élèv-e : Au .brusque éclat du jour vainqueur, L 'ho:r izon tressa.ille et se ,c rèv,e, Et tous les nids 'c hantent en chœur.

Suny Prudhomme. II.

VOCABULAI~E

1. RECITATION

Le brouillard, ,la brume, les nuages, les 'nues, les nuées; la luer de brOllillard; les ,c irrus, les ,c umulus, 'les ni.mbus, les stratu~. Une 'lllatlnée brumeuse; une triste jourri'ée; un matïn va-poreux de nove,m bre. Le brouillla)'d se diss'rpe, ~es -I1'l).ages se déchirent. Les coliLines s'estompent, s'effa,c ent, disparaissent. Les nuages g.ris, sOlnbres, bas; ,l e brouHlaTd ,é pais, dense , humide, malsain. Les nua,ges s'élèvent, se traînent, s'étirent. Orthographe: a) Pré,paration: s'en référer au numérro 1.

Chant d'automne

III. ORTHOGRAPHE

PARTIE PRATIQUE LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: LE BROUILLARD

Vous voi:là, saison fUIneuse Et b1'umeuse, Octobre Ja u p.arfum rouiilllé, Qui revêts d'un -oiel brouillé L'air mouiHé. L 'air sent l'eau, ,l a feuilŒe , l'om,bre, Le décombre ... La terre grass~ en h~avail Revêt un givreux 'c anlail Tout d'éul,ail.

Le bl'ouillal'd

Le br-ouiUard nous investit depuis quelques jours; la pl.anète finit à trois pas. Un arbre qui s"égoutte .en larnles pesantes sur la Htière des feui/Iles pourries, des plantes défuntes à -denli vêtues de O',ivre, blanches et noh'es comme des v,eTl~oteries de cÏimeHère, un Ôsquel,e tte de broussailles où piaulent des ois'e aux héris~~~: rou lés en boute, la lis,ière d'un champ où 'le blé Ig relotte, l11urhfH' et 'là une sHhoueUe ,c onfuse qui s'ébauche -dans, le IJar -le bD'el , çà . gris, l'o-Dlbre d'un paysan qui manie le fantôme d'une b~che, c es't tout l'.ho1Îzon de ses promenades. E. POLLV{llon. 1

Matin bl'umeux

Tout s'e tait. Seul dans l'espace TOUl'lle -et passe Un 'l ourd 'c orbeau croassant Ou ~e vol 'b rusque ,e t violent D'':u n ' fais'a n. ' " E Henriot.,

La nuit pâlis's ait, luais l'œH ne distinguait rien encore; la brul1l,e s'était 'e n effet ~nstanée partout; elle rernp'lissait comnle dies boîtes I]es petits j.al~dins ,carrés aux haies basses; , eHe s'empilait sous les arbres; le chemin semblait une rivière blanche ,coulant ent-rc deux rives sombres. Dans 1,e village, 'd'autres portes bat-


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t.irent, qUe'lqu ' u~ touss~; 1I.n h0m~-e passa en sifflotant, imprécis Cû'IIlil1?'e un, f~10ln~. Sevenn sentit 'l a fraîcheur se glisse r sous sa chemn,s:e defa1te ,e t il rentra ,p our 'a'cheve.r de se vêtir. Le temps -e st-il nettoyé? .demanda . Delphine. - Je ne sais pas', fit-il, i~ y a un gros broldllard . Pérochon. Brouillard de ville

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LE TRIANGLE -

LE RECTANGLE -

LE CARRE

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.:J-rn. 60

. Il desée?dit ,~lans la rue. Le brouiUal}'d d 'octobre était épacis e t pI.quant : III avaIt cette odeuT fade de PaT'.Îs, où se lnêlent les exh~' ruSO!llS des usines de la hanl:ieue et ,La lourde ,h a'leine de ~a vINe. O~l n'y voyait ,p oint à dix pas. La lueur des becs de O'az t~·e~blaIt 'c omme une bougie qui va s'éteindre . . Dans 1es de~i­ tenebre~, ll'.?e ,c ohue de g,e ns rou:1ait en flots Ic ontraü'es. Les chevaux ghs~~'lent sur 1~a boue glacée. Ce bruit, ce grOl,liUelnent, cette odeur SaISIrent ChrIstophe. Le IbrouiHa'l'd aug'm entait à mesure q,n 'i'l s'approchait de la Seine. J. Ch1'Î,~tophe.

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La nue se déchire

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av~j.t b'l'ouiUlaIdé .to~t le matin, et l'e'l11brun, qui avait " el nI les ecorces et les ,f euIlles enc.ore gonuneuses, m~s les rameau~, les her~es. et les~~usses en pleurs, fait ch·a nter la grive, em~ue 'l es honzOln~, tralne SUI}' les bois son fi1et' d'eau, cédait enfIn devant le soleI~ .pâl'e de c-e jour d'avri~ quand ·mid'.Î venait. Une h'ouée confuse se ~ais.ai~ 'lerute'men~ et s'élargissait de plus en. plus dans la masse IndIstIncte et lameuse des nuées ; le ciel ~r~s cmnnle un~ é~o?p~ blanchi-ss'a it de pro~he en proche, s'éc1a i1 a-It, nl~ut~nnaIt, fa~saIt des flaches, et finale.ment, quand la nue se déchIraIt, tournaIt au bleu. J. Nesmy. Le brouillard

. J'hésite au S'euill de ce pâle royaum·e. Qu'y a-t-il derrière ce ,,"olle,. 'c ette souple pdson qui s'ouvre à meS'U1'e que j'avance et se -r eferme sur mes pas? J'hésite, et le spectacle 'c hange. Un disq~le ~laI~c, d'un b1a~.c de mét~l, luit tout à -coup, suspendu au p.us epaIS de la nuee, Le s:o~el'l lutte, I.e brouilIal~d recu'le; c'est, pend~nt. .que1qu~s ·m ir;lU tes , une fuite éperdue de vapeurs qui se de chi ren t, qUI se dIssolvent, qui se Teform-ent. Des lambeaux d'az~']', d'un az'ur il1lfiniment léger, infiniment tendre, se révèlent, d~s fragm,e nts de paysage, un houquet de chênes, un rayon de vlgne flottent, 'CO'l.ume des visions irréelles, dans le cadre IllOUvant qui s'étr:écit, s'amplifie, s'éÎ'rédt encnre. Visions brè~es 1 ~e disque pâlit, s'éteint, la hUllière s'obscurcit, la prison se re~ fepme. ·E'lIe ne se rouvrira :p as aujourd'hui. (Suite page 166)

~_---1IV

.g(J La hauteur du rtriangle, à dToite de la luaisonest de 0 m, 40 . Gher,c he: 1. La sUffa'c e totale de chacun e de ces figul',es. 2. La surfa'Ûe hachurée. 3. La surface du reste. If.

?'h.

LE TRAPEZE 25 m,

14

m. 20

Surface? 1. Cher1che la sutfa-ce d,e ·c es deux tr,a pèzes.

2. Un h'apèZ'e ·m esure: gl'ancle base 31 mètre s; petite base 17 Inètr.es; hauteur 12 lnètres ; que vaut -ce terr,a in ·à raison de ·195 fI'. J'are? 3. Un cha,m ,p qui a la fo-rme cl 'Wl trapèze nl'C'sure : bases 42 m. et 2,6 m.; hauteur 21 m. QueUe est la valeur de Il a récolte en blé s'U produit 21 quintaux 'à l'ha. , ,l e blé s-e vend 480 fI'. la tonne? 4. Un pl"é ayant la form.e d'un ttapèz1e .lnesure : bas·es: 96 Jll. et 67 m.; hauteur 48 m. 50. On y 's ènle du trèfle à raison ,d,e 150 graallllues par are; la s'e nlence coûte 5 fI'. 75 le k.g. QueUe est ,l a dépense s'il faut a'jouter 62 fI'. 50 à' 1 "are pour la maind'œuvre? 5. Une vi-g ne en füTnle de trapèze a été vendue 4800 fI'. On réalise' un bénéfke -de 745 fl'.; on l'avait payée 6 fI'. 20 le m2. Quelle -e st ~a petite baise, si la grande mesure 40 'ln. et la hauteUI~ 18 Dl. ?


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Demoiselles de l'eau LE TRAPEZE

En toute saison, dès que :le ,soleH est 'c ouché, la brume ,c ou"te ces terres basses, au milieu desquel!les glisse sans brui.t, couverte de nénuphars, la minusC'ule rivièœ. Elle flotte en nappes (Spaisses, à quake au cinq pieds du sol, 111011e, b1anche, coupant la :ligme des :arbres il la hauteur d.e leurs b.asses branches. Quand la Œune 'm onte, c'est une ouate d'argent. Si le vent s'élève, il, brise ·cette 'lnasse floconneuse, et l'empOl,te en lambeaux qui -COUTent sous bois, topdus, laissant 't'raîner 'c omme des chevelures. Plusieurs disent que ce sont les demoiselles de l'eau qui passent, robe~ et .cheveux au vent. R. Bnzin.

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lb) Exerdces d'ap;pH'Cation : s'en référeT au No 1. IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase - Le paragraphe - La rédaction

1. Formez des phrases avec les mots du v'o cahltlaire. 2. Conjuguez -les verbes du vocabu~a,ire. 3. En un paragraphe décrivez }a mer de brouillard que vous avez sans dout'e .observée d ' une certaine hauteur. 4. Rédaction: Martin d'autmllne : Un brouillard 'léger s'étend sur la campagne; i.l se ,dissi.pe peu il peu; les collines, les viUag.es, les bois appa'rais'Sent; on .aperçoit 1e soleil t.out pâle; puis ' bientôt le ciel aplparaît p1us beau que jam,ais. Le brouillard n 'est plus qu'un

1. 2. 3.

de

~'ouvenir.

- RacO'ntez une matinée de brouiHard à la ville ou ù la campagne. - !,ma\ginez l'aventure d'une personne perdue, le soir, 'dans le brouillard. - C'est jeudi: un fort brouiHard ohs'c urcit la 'campalg ne. Décrivez ,et, si ce bTouHlard 'Contr·aT'Ï e vos projets , ·>{~x..prilnez votre conrtrariété.

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SOA:hn.. S,z. Chel'che: La sur;fal(~e totale de chacune de ces 9 fi.gur·es. La sUTface hachurée. La surface du Teste. Remarque: ·L a petite base des 2 trapèzes hadlurés figu.ré droite en haut est de 9 CIn.

5.

111. et 35 111. Quelle e's t la surface de ce losange ? Une p:l anchette rectangulaiTe ,m es·u re 80 cm. sur 35 cm.; quelle est ).a sltrfa'c e du plus grand losange que vous pouvez .décou,per dans ce rectangl e? Q.J.leUe est la surface du déchet? Dessinez la :Ügure. Le panneau d 'une 11o.rte est un losange dont ,les dia'g onales nWSUl"ent 1 nl. 25 et 0 0111. 80. Que coûte .la peinhu'e ou panneau si l''Ûn paye 1 fI'. 60 le m2 ? Un ,c orrido.r mesure 6 m. 60 de 10ngueuJ' et 1 111. 40 de '1ar-' <JetU' . Que paieT,a -t-on pour Jes pl,ane1rles en forme de losange, ~achant qu'elles coûtent 125 fI'. ,le ,cent. La petite diagonale :Il1'eSllre 20 cm. et la ' grande 30 cm.? La .grande -di.agonale d un los,a nge lll,e sure 1 m. 50; la sUl'fac.e de ·c e los'a nge étant le ,t riple de ,celHe d'un rectangle,- mesural1t 42 cnl. SUT 50 cm.; on .demande que1ile 'est lia ,l ongueur de ~a petite ,dia,gona'} e?


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Léon ImhoJf

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:3. Quel est !le poids d',un pl,ateau de fer ayant une surface de 1 'm 2 et une épaiss-e ur de 4 <::m. 5 (poids spécifique 7.25) ? 4. Un ta!s de boi,s de fay.ard (hêtl',e) nleSUTe 4.75 m. de long, 2.4 m. de haut. Les bÛtches ont 1 111. de ~ong. Quelle est la val,e ur de oe tas .de bois à t4 .fr. 50 le ·s tère ? 5. ,La ,c oup,e transversale d'une ba!J.'l'e de ter de 2,5 111. de longuelu' est un carré de 4 cnl. d,e côté. Quel est le poids de cette . barre de fer (un dm3 pèse 7,78 kg.) ?


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LE PRISME (volume)

1. Un tas de fOÎl~ lll·e sur.e 8% de Jong, 5,64 de large et 3 1/5 d e haut. Que pèse' ce tas de foin si l ' dm3 pèse 800 gr. ? 2. Une pièce de hois dur ûquarrie . lm esure :aù .gros bout 38 om,. sur 32 ,mn., au ;p etit .b out 32 cm; sür 21 Œn. ·e t 7.5 m. de .l ongueur. On demande le PTix à Taison d-e 68 fI'. :te H13. (Se servir de la tI110y.enne des 2 bases) . 3. Un 'lllW' ·.a 18.5 ·m. de long,' 0~6 lm . de 'La.l~g.e et 1.8 lU. de haut. Quel est ,be prix d'un m3 ' de cette Illaçonne,rie, si l'on ipaie 399.70 en tout? . 3. Un étang a une sup.erficie de' 1575 , m2. Quelle est la ·v.aleur d·e la glace 'q ui Il e recou,'vre, >si 'e lle. a une é.pai,s s'e ur de 12 .cm.; le m.3 pesan:t 9.20 q. et '~e q. ' valant 1.90 fI'. ? 5. Un mur la 2·8 ,l n. de },O:l1ig', ' , 2 ~ ,m . ·de haut, et 1.2 d'épaisseur. A cmnbien revi,e nt-il? Le m;3 .coûtant 23 fI'. 50. 6. Votre .pèI~e construit une fosse à purin; l'e's fouiNes mesuren t 2 m.x1.80x1.50. A conlbien lui l'ey,ÎIe:ndr:a-t-e1l:e s'il paie 2 fI'. 90 le 1 n3 pour 'l es fouiUes;' l ,fI'. 60 le ' .n13 pour le transport de la terre; 85 fI'. 'l e 1113 pour le bétonnage qui Ines-u re 20 cm. d ép'ai's,s'eur; 4 ·fT. le 1m2 Ipour la -glaçage. On bétonl1e ,e t gla'c e les 4 côtés. et le fond. La d~ne de 'çouvepture coûte .QO fr ~ Qltelle est la contenance .de la fosse ? LE PRISME RECTANGULAIRE (1 . dimensiàn)

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1. Quel1e longueur de ficel~e vous faut-.il pour faire un paque:t IneSUra'l1t 30 ·cm. de l.argeur, 45 cm. çle longueur et 18 cm. de hauteur; ajoutez 0 m . 15 en p'h.:ts pour nouer? 2. Autour d'une cha'Il1Ibre me·Sl1rant 5 m. 50 de 'lo11g et 4 m . 20 de l'al'geur ml fix·e une plinthe qui coûte 1 1'1'. 20 le m. rendu . posé. Que pa1iera-t-'o n ? 3. Pour J'enf01'cer une 'ç aisse vous douez deux listes dans le sens de .la lai~gew', sur le fond ef sur ·l'es ,côtés. Quelle lon'.gueul' totalle f.al,~dra-~-j.l si la caisse nl~sure . 80.' cm., de Il ong, 55 ·Cln. de hautèùr 'et -60 CIno de largeur? . , 4. Quelle lon.gueur de -larù:es faudra-t-il pour boi,se'!' 'les 4 paro.is d 'une cha.n:rbre mesuTant .5 m. 25 de 1. , 3 111. 75 de 1. et 2 111. 80 de haut; l'e s l,alu,es ont 0 m. 15 de .larg-e ur? Déduisez 2 111. 70 sur la longueur de ~a s·a.~.},e pOUT les ouveI1ures. _ 5. Quelle longueur de planohettes faut-il 'pour confectionl1er une caissette à fruits à -claire-voie .lnesurant' 60 cm. de t, 42 cm. de J. et 31 ·cm. de haut; la :lar.geul< des IP~ailchettes mesur~ 9 Icm.; la distan:ce entre 'c hacune !est de 2 CJm.?· 'Comptez le couvercle .aussi. Ajoutez ·e n plus 4 cm. par mètre pour -permettre de dlouer les planchettes:


SCIENCE ET JEUNESSE 6. Un volume de 216 p" 16x24,5, avec 24 planches hors texte et de nombreux dessins, relié sous couverture en couleurs Fr. 9.50

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L'ajustage périodique des pupitres et sièges d 'écolier Embru à la croissance des élèves facilite de les habituer à garder une position saine et correcte . Les transpolis onéreux des bancs lor~ des changement.s des classes sont rendus superflus par l'ameublement Embru . Les bancs et les tables " grandissent" à la mesure de l'enfant.

Cette beHe collection permet aux jeunes de se mettre sans peine au courant des merveilleuses réalisations qui s'opèrent à notre époque. Voici les .princ1paux sujets traités dans le dernier volume: le radar, le cyclotron, la chambre à brouillard, la distillation de la houiUe, les courts-cwcuits, les agrandissements photographiques, la topo.gra,p hie, le mimétisme, le ski, sans parler des voyages, des constructions à faire et des problèmes à résoudre.

Dans la nOl/velle collection illustrée pour la jeunesse,'

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MA YN E REID: Les grimpeurs de rochers Un volume de 244 p., avec Il illustrations, relié sous couverture en couleurs . Fr. 6,50 Ce récit se passe au cœur de l'Himalaya. A la fois instructif et passionnant, il donne a.ussi une beHe façon d ' énergie et de persévérance.

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