L'Ecole primaire, 15 décembre 1954

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M. Pitteloud Barthélemy, inst.

Sion

1. A.

SION, 15 Décembre 1954.

No 5.

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L'ÉCOLE PRI

7 4~m.e A nnée.

AIRE

ORGANE DE LA sOCIat VALAISANNE D'rouCATION SOMMAIRE: NéCI"ologie. COMMUmCAfI'IONS D1VERSES .: Aux <commissions iS!colaires. - S. V. E. - Enquête à propos des manuels. - Le coin de la gYJl1L11astique. - Le métie·r c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Peu à peu les méthodes nOUJVlelles :pénètrent dans illOS classes. - Les enfants di.fIf10i1es. - L 'école, <SQIUirce de jaie. PARTIE PRATIQUE: Centre d'mtérêt. - EtUJde de la, di.vision. - Fkhes de lecture silencieuse.

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CllFÉS

No 5.

NÉCROLOGIE

t

Monsieur le Conseiller fédéral Escher

Le Valla i!s .est en deuil : il vient de perdre le plus grand et 18 urenùer .de 's'es enf';ants, Monsieur le cOl1iSeHler fédéral Escher . NoUis ne dirons 'Pas ici ce que fut l.a vie de cet homme de caractère, ni Ja dette de reconnaissance que notre petite patrie a contr3!ctée viiS-à-vis de ce travailleur infatigable, de cet ardent .p atriote ·e t .de .ce chrétien aJux convictions inébranlwbles. Ces jOU1'S derni1ern, .la radio et la pressé ont retracé la carrière du grand magistrat brutalement arraché à sa tâche: nous ne ~'au­ rions .riel?- ajouter à ce qui a ,é té dit. L'Ecole primaire et Ire personnel enseignant partagent .. la tristesse dans laquelle est plongée aujourd'hui toute la population v·wlaisanne. Le réd3!cteur de ce journal en particulier, honoré naguère .de .la confianœ de Icelui qui pendant :un temps malheureusl8Jment trop court dirigea le Départe,m ent de l'Instruction publique, Is 'incline avec chagrin sur la tombe .qui vient de ISe fermer et présente à la famiHeses respectu,e uses et chrétiennes .condoléamces. Le V'aJ.ais garDera le souvenir ~·mpéri:ss·aJble de celui qui l'a servi ·a vec une .remarquaJbl.e intellig.ence, un cœur généreux et un déViouement aJbsolu. Que Dieu lui donne la récon1p8.ll1S-8 pronlÏise aux bons ,e t fidèles serviteurs. Cl. B.


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LI-colonel David Pitteloud lNiSTIlTUT,E)UR

Au matin du prem,i er décembre, une foule im'm ense 'accom-

pagnait à :s'a dernièr~ demeu.re la dépouHl:e 'mortel1e du lt-colonel David Pitte:Ioud, :de Vex. On y notait :la présence des .conseillers d'Etat M·a rcel Ga:rd ,e t Gross, chefs .d es DéJpartem'ents des finances 'e t de .'l 'instruction ,p ublique, ainsi Iq ue de nomhreux r.e.présenta:nts des 'autoI'lités religieuses 'et civile'8 de tout le centre du Valais. Dire tous Il,es Im érites que 'le Ilt~colonel Pitteloud ,s 'est a,cquis durant Jes 70 'a ns .de Is a vie privée ,e t !J)ubU,que, rdép~s'8e le cadr,e de !Cet article. On n"arrive pas :a ux plus hauts 'g rades de l'armée ,s ans ,c onnaîtr,e ia ipsychologie humaine et êtr,e meneur d'hommes. üeux qui ont eu ·le bonheur -de 's'a:s:seoir sur l,es banes ·de l'.école 'Sous .sa dir.e ction, 'se Is ouv,i errdront de son (caractère ferme, mais ca'Clhant un Ic œur d'or d'une infinie bonté. Ils se .souviendront toujours de ,c et instituteur émérite qui 's avait 's i Im'a gi,stralerrnent ,l eur incu.Iquer les matières de l',instruction et de l'éducation; de Icet éducateur qui 'a fait .son devoir jusqu'au Ib out, puis:que, Il 'hiv,e r -derni,e r 'e ncore il a diri'g e avec _ compétenee des cours comp'l émentaÏ'res. ·Chef 'a i'm é de ses homm'es, père de famille .e xemplaire, -s a vie reflète .sur 1'a terre ICQmm·e une lumière qui indique le chemin à suivre pour obtenir le respect de fs es 'semlhlabl,es et aoquérir la vie éternelle. Les r ,egrets ·que lais·se cet homme de bi'en trop tôt di,sparu sont unanimes. Aux f,a milles fr81ppées par ce deuÎ'l cruel, nous présentons nos religieuses condoléances. A. B.

AUX COlVIMISSIONS SCOLAIRE,S Monsieur le Président et lVles-sieur,s, Nous réf>érant à notre lettre-circulaire du 'm ois de décembre 1953, no.us vous informons qu·e Iles di,s;positio.ns 'Prises, à titre -d'IE~ssai il 'année dernière, ,a u Is ujet des congés demeurent vaJlables pour le 'présent cours scolaire.

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,L es ICJhvsges de 6 là 7 mois auront don~ 3 jour,s de congé à YoccaiSi011 des fêtes de fin (l'année. ·Ces congés sont fixés, ·e n règle générale, à .la veine et 'a u lendemlain de Noël et au lendemain du N ouv.el An. Le 'l undi de Pâques devient ègalemreIllt jour de congé officiel. Les institutrices désÎTant ,p a.rtidpe.r à :la r.etraite du 2 au 5 janvier ont la .facUilté ide reporter leur congé sur :ces dates. Veuillez 'a;g.réer, Monsieur ,le Président ,e t M,eg's ieurs, l'assu.rance de notre ûonsidération dilSting.uée. Le Chef du Départeme·n t de l'Instruction publique:

M. G'J"oss.

S.\7.E. ,Contrai.I'leme.nt â ce qui a été annoncé au dernier numéro de « l'Ecole primaire », par suite d'une ·m éprise, ~l a été retenu à ,lia fin .n ov'e mbre F.r. 1.50 la u lieu de Fr. 5.- pour la ·coti's ation à la.8. V. E. La différenCie (Pr. 3.50) sera perçue il. :la fin du mois de maT!S en même temps que la !prime de Fr. 1.- pour l'assurance r,e sponswbilité ciViile et Ja cotiiS'a tion de Fr. 2.- pour la Féd~­ l'B/tion du personnel des services publies. De la :sorte Fr. 6 ..50 s'eTont déduits du traitement du mois de mars. Décembre 1954. Sec'f'étariat du Départe?nent. ,L es Tai,s ons d'être du CLUB EUROPEEN DU DISQ.UE El! Vous procurer des microSillons de qualité .impecc.a ble à des ,p rix Tléeohlemffit IélIccessi!bles; Il Vous offrir des disques choisis p ,a r des IcompositteuTs, dÎJ."i~ ,geants et &nie,l l€ic tue'ls de ireno.mmée mOIlldiale .et ,cr.éés a,yec J.e ,cor.nrcoUJl'S de IS01:Ï!Ste:S .et d'.or.chestres -le.s !plus ,c apahles; !il Chaque disque est accompagné d'une description détaillée de l'œuvre, ide san compœ1teur et de !l'.eIliregistr.ement. Condition d'admission: Par ,l e versement d'u'll-e s()Iffime symbo J:ùqU€ de Fr. 1.-, '\T.OU!S reœ,v rez votre 'CaTte de :membre et vous ·ser.ez tenu au IcouraIllt de ila vie idJu club ;par .notre j.ournal « La Ronde » . - Demandez la liste des disques ~arus à la librairie.

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Enquête à propos des manuels

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NO'mbreux 's ont les coHègues qui ont -répondu à notrB enquête à ipropo~ des m3lnue'~ls ' s~lair€'s; Mai~ les résulta~s d'une telle consultatIOn ne sauraIent etre deteI'lffiIuants Iq ue ,Sol la plupart des membr,es d;u ICO.I'IpS, enseilg .nant y ,participe1ut. Qu.e 'o eux qui n'ont Ip as donne SUIte a notre ·a ppel ,1: fassent. do~c sans tarder. L Ecole pr~rnQ,~?"e.

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lLE COIN

DE JLA

GYMNASTIQUE

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COURS DE SKI L'31ssociation des maîtres d.e gymnastique du Valais Romand organise un eOUl"'S de ski de troils jour's à l'intention de tout le 'perlSonne'! enseignant du eanton. Lieu du COU1~S : VERCORIN. Dates du cours: 25, 26, 27 ,e t 28 décembre 1954. OUVe1"ture du cours: 25 décembr,e, à 20 h. 30, à la Pension V iotoria, Verconin. Le -repas du ,s oir pour le 25 décembre est prévu. Arrivée des trains à Noës: Direction Brig.ue 18 h. 32 Direction Lausanne: 19 h. 03 Le téléférique fonctionne dès l'-arrivée des particj'Pant,s :1 Chalai,s. Indemnités: L'!3;ssœiation paye les frais d.e pension, de 10g',ement et d,e voyage. l'l1Js,cr.1ptions : Pour le '20 décembre 'a u plus tard chez Eli Bovier, M,arti:gny, tel. 6 17 42.

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nos informations RETRAITE Comme a,n noncée, elle aura 1iéu à Bon-Accueil du 2 au 5 janvier. Prédil0ateur : Mr l'abbé Aubry, 'Profes:s eur, Porrentruy. Dépa'r t : En gare de Sion par car spécia'l le di,m anche soi.r, 2 janvier, à 18 heures 30. 41 p.rix : 25 fr. Inscri'Ption: Dir'e ction de Bon-Accueil, aux Mayens de Sion, té'l. (27) 2 1949. COURS DE DESSIN Son 's uccès ,s ',a lfirme et se renou.v,elle comme l'a prouvé notre ,s éance du 5 courant. Tout le mérite 'e n r,e vient à Mr Guidoux, 's a modestie ne ln ',e n voudra pas 's i je lui redis combien nous .a'Vol1JS été heureux de bénéf.icier d'une « expérience» communiquée avec une conviction qui r,a:llie les adhésions, un souci consta;nt de ne jamais !perdre de vue Je côté éduéatif 'de chaque di,s cipline d'·e nseignement, «une expérience» convaincante ffi3lis ,S'ans aucun 'Soupçon de d0g1m'31tisme ! Tout ,cela a porté des fruits et provoqué un démarrag.e. En effet, un courant d'entr'aide ,émine,mmenrt sy1m'Pathique a marqué ces 's éances, des réalisations les ont 's uivies, des initiatives ont été ,a morcées ;parmi 'lesque}.les le proJet de créer sous les auspices de l'assodation une 'c onlmi,s's ion dont les .responsables l8'e mettraient au IservÎ'Ce de tous les Icollègues désireux de progresser, de 'm oderniser, d'améliorer leur ensei,g nement du dessin, br,a nche qui fIa it iBouv,e nt fi.gure de par.ente pauvre dans nos .classes ·e t ,q ui ,cependalJlt 'Pourrait ,a ;pporter à nos élèves un merv,eiHeux épanouiss'e ment éducatif et · utiEtaire (acqui'sition d'une technÏJque). J ,e m'en voudr,ails de ne pas mentionner :les réalisatiol1Js si intére8'santes communiquées 'pa'r 'Plusieul'Is de nos collègues mais ItoUt spéciJ3J1ement !p ar M,m e Huihert et M. Sa,HIen. PROCHAIN COURS 19 décembre à M,ar.ügny-ViHe, E,cole ,com,m unale, de 14 à 16 h. Ce cours, bi,en 'q ue ~lus IS'Pécialement destiné aux maîtres des classes .m oy,e nnes et supérieures ,e st ouv·e rt à tous. Prière d"~pporter également lSes essais bons ou... moins bons.


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En plus de l'introduction 'a u dessin.libre et af.in de préparer plus directement nos ,élèves à "l'apprentIssage, le cou~s 'cOlllprendra des directives concernant : .le dessin géométrique - le dessin technique. ATTENTION! Le couns se donnera également à Sion le 23 janvier 1955. Nos collègues du Centre et des va:lJées pourront de cette m anière profiter d,es la vantages procurés à (celles du Bais: Le progr·a mme de cette journée paraîtra prochalnem€nt. NOS PROJETS : Le fichier ,personnel.

Le fichier 'Scolaire. II y .a longtemps ,q ue nous y

,pem~i'Ons

!

Que de temps perdu à -la recherche de ,l a fiche, de Ja documentation, de l"artide ,so1Jgneusement ,m is de côté et ÏJntrouvavables au moment 'précis où i1s rendraient v,r aiment Is ervice. QueLs regrets de 'livrer à la cOl'lbeille à .p'3{pier, la gravure, l'information, les.p.ages ,i ntéressantes qui finissent par créer un tel encomhr'lement qu'un sacrifi'c e est périodiqueme.p.t nécessaire! Grâce 'a u fichier personnel il nous sera: possible de .cla's ser tout :ce que nous :estimons utile de Ic onserver et 'Oe ·qui est mieux, de le retrouver .dans un temps record. Grâce au fiohier s>colaire nous :a urons un -instrument de travail de ,grande v,a leur qu'il nous Isera tpOssible d'enrichir par de contin.ueLs wp po rts , une ,expéri:mentaJtion, des ·é changes et d'adapter à notre milieu, ia u :degré de 'd:évelappement de nos enfants et à leurs hesoins ,pa.~ticu'lier·s. L'important travai.l de .classification représenté par ces fichiers a -é té entrepris ·e t mené à bien 1P·a:r une .équip.e de la « Gui:1de du Tœ--avaiI » de nos collègues vaudo~s. Il ne tÏtendra Iq u'à ·n ous d'être ·égaJem,e nt hénéficiaires de ces ,eXICelIents moyens de 'cu'l ture 'p ersonnelle et d' 'Organisation profœsionneHe. Nous :aurollis ,e ncore durant cette 'a nnée scolaire l'oocasion de nous ramHiadser :avec le 'sy;stèlne de classif.ication et Is on .organisation pratique, de nous documenter sur J,es :difrféren'bs genres de fiches, Is ur leur utilisation, sur :l a manière d'.e n ·étwblir dans ,le but bien déter.miné d'une ooquisation, d'une ,i nformation ou d'une vérifieatiOJ1. N os collègues ~ecevront par 'l es is oins de Yas'Soci'a tion une documentation qui 'l eur Ipermettra de se -rendre pernonnellement compte de l'intéret de 'OOS questions. Et maintenant à toutes : J oy,e ux Noël, chères côllègues. Y. G.

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ET VOICr DES VERS POUR LE NOUVEL AN ·P OUR MON PIDRE

Mon pèr,e aimé, ,m on ·p ère à moi, Toi qui ,me fais bondir Sur tes 'gen'Oux Comme un 'c ha,mois, Que pourrais-j e te dire Que ,t u ne Is ais déjà ? Il fait ,s i doux Quand ton sourir·e E c1aiTIe t'Out Sous notre toit ! J,e me sellis fort, je me 'SEilllS r'Oi Quand je ,m arche à ,côté de toi. Maurice Carème. et... B OUR MA MERE

Il y a .p lus de fleurs

Pour ma mère, en. mon Icœur, Que dans tous -les vergers; P,lus de mer les -rieurs ,P our ma mère, 'e n mon cœur, Que dans .le monde enti'e r ; Et -bien plus de baisers Pour ma mère, en mon cœur, Qu'on en pourrait donner. Maurice Carème.

PARTIE PEDAGOGIQUE

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Peu à peu les méthodes nouvelles pénètrent dans nos classes Avant :de ·s ubir l'examen pOUT . leur ,h revet de capa/cité, instituteurs ·e t institutr,ices ont :1' obUgation de 'P.r ésenter 5 années de suite un tMIVam d'intérêt profes:sionne'l : 'le plus souvent €xamen d'un ouvrag·e de :pédagogie pratique en rapport avee les méthodes, les Ip.rocédés ,e t 'les teohni'ques modernes d'ensei,g nement. Nous n'avons rp as J'intention de :porter laujourd'hui 'Un jugement sur ,l a va.leur de loes travaux. Disons 's eulernent que certains ,i nstituteurs, trop 'p eu nombreux à notre -avis, font part


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des expériences réalisées, r~con~n~ !le~rs .,s uccès ~ns oublier de mentionner ,les échecs subIS. C est tres bIen. Le Departement de l'Instruction publique n-'impose pas cette €tude dans un seul hut d'information ou de docum,e ntation, ·m ais bien plutôt pour e.ssayle r d 'infuser 'u n espr it nouv~au ~ ,~otre eJ1.sei,g nement. 0.r, il f,a ut pour Ic ela passer p a r.} 'experlmentahon, une expérir~~l:entation pr udente, .bien '~o,s:ée et ,g r aduée certes, Ic ar iJ n:e conVIent pa s de prenldre nos eleves pour des cobayes. Mals )l ne convi,e nt p,3JS tdav'a nt age de Is e draper d'a ns une orgueLneU ~€ suffisance - qui masque souvient une insuf f.i.sance notoire et de dire: Mon m'aît;r,e a procédé ainsi, j'ai été formé de cette façon, je réussi.s hien :dans m a ,classe, les notes d'examen en témoignent. pourquoi 'tJenter ais-j e a ut re chose? Raisonner ,a insi lCe 'n ',e st f air,e Im mltre ni d'esprit ,d'initiative, ni .de :larlg eur de vue, ni !surtout de /Cette c ur io.sité intellectue1le et ~ l"of'essionnel1e qui p ermet de 'Se renouveler et :d'intéresser. Examinés ,s ous cet angle hea ucoUip 1Jf!op de t I'tavaux n 'apportent rien, 'Par.ce ,qu'Hs ne ,constr uisent pa's. « Oui, rce lSont }là de belles théories ,c ertes, .les 'e nseignements donnés sont intéressants, mailS i,ls sont jnaipplkaib1es d~ns ,m a classe à tous le degrés. » C"est dit ,p arfois ,s ur un ton pé!,emptoire et d octrinal, tranchant 'c omme une 'lame de r asoir. Pardon! 'q u',e n 'Savez-vous .tant que vous n'av€z pasexpérimenté vous ...luême, que vous n"avez Ip as' rfait .eff ort pour r éussir, 'Si ,d"avance vous vous êtes d,é0J.aré va incu? Qu'il y ait de sérieuses dif,f i'c u'liJés 'à vamcre, que 'les da ses à tous Jes degrés présentent d'indéniables inconvénients, que 'les méthodes nouvelles 'e xjgent un eff or t plus gr and de la part des maîtr.es, et demandent ,p lus ,de tem'p s !pour pr oduire l,e ur plei'll ,e ffet, c'est 'e ncore incontest3Jble. M'a is 'a ussi, ,s i el,l es sont ,app'liquées Ip ar des éducateur,s qui ne -redoutent pas un travail tsupplémentair.e, éo'm m€ 'eH'e s permettent un épanouÏ'ssement plus complet, une formation plus rprofonde et plus équiEbrée de .l',e nfant ! D'~illeurs, entendons-nous bien: .on ne demande l'impossible à personne. Tout au ,l ong des articles que nous avons puhUés ,ces années dernièr,es pour faire ,c onnaître ,les méthodes Houv,elles à nos ,l ecteur,s, nous n~'avons ces'Sé de les mettre en g.arde, les j,e unes ,s urtout. contre un 'e mballement dangereux, et nous l',e ur ,avons touj ours conseil'lé :}'a prudence, une application graduelle, par étapes suocesslves,et 'Soigneusement dosées, des techniques modernes d'enseilg nement. De cette façon, si ,r i,s ques il y 'a pour ,les luns, 'les conséquences n 'en sont Ip as dangereuses. , Duran.t le dernier Ic ours scoLaire nous avons Ic onstaté avec satisfaction dans icertaÏJnes dasses de notr e cir,c onscription, que 'les fenêtres s'ouvrent enfin, que Im ênle dans des écoles à

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) mois ,e t à tous .les 'degrés on lalp~lique intellig,e mm,e nt 'Certains m?dernes. E t que ~' on !flle p~étende pas q u'il y a d isller slon a u :heu d e COThoentrabon de ,la. pensée et Ique' la ,f oTm'a tion de l'enfant te n souffre. Bien a u ,contraire, d ans d eux clasSes à tous ,les degr és Otl l'on 'a ,a ppliqué dans l'une .l'étude du m ilieu par 1a méthode es centr.e.s d 'intér êt ,et d ans Il 'autre le.s centres ,d 'int érêt a vec e,nquête et trawail ~n ~uipe, l1?US a vons \Constaté une .p lus g,rande ouverture d .esprIt, ce qUI 'e st naturel, et, même 'e n ce concerne 1es ,questions d e p ur tSavoir, ,l es Iconnai,s,s anoes ,de cas élèv,es ne le ûédai,ent en r ien il 'celles des aurtr,es. L'eff'ort ,e st d'aut ant plus m éritoire qu'il a été f our.na par des institutri,ces qui s ont loin d'être ,a u ,d ébut de ,lie ur -carrière. Ajoutons Iq ue m aîtresses et télèves sont sati,s iaites de lieur ,e~érience d€s !réslliltats obte~us et q u'e.I:1es ,se proposent de récidiver du~ ra nt ce Icours scolaIre. Nous rffiTiie:ndrons d 'a:i.IleuI"Is :sur ces deux essa'i s Iq ue noUis noUiS f.aisons un plaisir d'encourager. , " Il est )n;ste .de dive que 'l 'enseignement par ,les centres d 'inter et &e generahse heur eusement; certains maîtres lui :donnent beaucoup d'extension, tandis que d'autres ,se bor nent à de timid'e s e ssais. Nous 'a vons pu constater !Ce fait dans une forte propor:tion d'éco'!es d€ notre district. Sans d oute, l'espr it q u'ont voulu ll1Buff1.er a oette technique Decr oly, F,errière et F reinet ~l'.e~t p~s p a: f aitemen t a:ppl!9-~é, Œll t ous Il,es tprindpes d e l'édu~ catIon fonctIOnnelle. MalS 1 Id ee .est en maI'lche· on ne sa ur ait trop s'Ie n r éjouirr et encour ager une 's i heure~s'e réforme ' de notre e nseignernent. Cl. Bérard. proo~dés

Les enfants difficiles , Nous n'avons pas oosisté à lla Ic ollférence que M. le Professeur l?ottr.ens, de Ge nève, a faite il y a quelque temps à Sion, " Ul" le t heme : Les enfants sont difficiles à élever. Pourquoi? . N ous ne .nous rpropolsons donc pas dans les .}ignes qui vont , u~v.re, rd'e~ ?o~ner un ;compt~ rendu ni de reproduire deR idées q UI y ont ·e te develO'Pp ees, ipuJsque nous ne l es ,conna'issons 'Pas. N ous lais,s er ons simp1ement 'parler notre e~érience car dans notre longue Ic arrièr e d'éducateur nouIS avons été en ?ntact avec des enfants et des Jeunes g,ens d'âge, de milieu s o.lal et Is urtout d e earactèr€ très différents. N ous pouvons, d',a ccord avec .des pédagogues de va'leur d es ~{}mmes au ,c? urant de l'histoire, donc des mœurs de diver~ &es. epoqu,es: affIrmer qu~ ;l'humanit é est restée oe qu' eHe a tou~ ouY:s -et-e avec oos quahtes, ;ses déf'a uts, que par conséquent la Je?ness'e moderne ne d~it guè~€ ;différ,er de üelle des temps p:3JSlSes. II y a €u des progres consIderabloo dans ,le domaine ma-


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tériel ,e t dans ICelui de l'instruction; d~ns le dom-a ine moral, le plus -impol'ttant die tOUtS, - ~n es.t. ,arrri.vé _?g.a-~ement à üertain~s amélior.ations, teM'es IqUie 1 arbohtlOn de l eSldavwge, um cert3:1n adoucissle ment des mœurs, que nous devons ,s urtout au ,chnstianÏ'smle. MaiLhell'r,ell'sement Il'a relÏJgion ,c'hrrétienne -si bienfaisante ne s'étend qUle sur ,l a moitié de 'la population du globe, et dans bien Ides paJY,s où -eUe ,s'est implantée depuis longtemps, elle semble en décadence, 'c ombattue p~r toutes 's ortes d'erreurs et un hideux matérialisme. Cette ,s ituation 'ex'e rce certainem,ent une inf,luence fâcheuse sur lIa jeunesse si àvide d'i,n dépendance et de jOll'ilsslances. L'ins-t ruction à 'eUe ,seule ne .s uff,i t p.~s à 'la maintenir dans le devoir. Et V. Hugo ,s 'est trompé quand il a ,a ffirmé qu',e n ouvI'lant une école on 'f'e rmait unre prison. On :peut 'p resque dire que le contraire ISe réalise dans certains 'p ay's où l'on a prolS'Cr.it l'ens'e ignement r,e:Iigieux à 'l'école. De nos jours on a beaucoup travaiJlé 'a u perfectionnement de l'écolle. Le personnel ens-eÏ-gnant rreçoit une meiHeure for mation; Ile programme s',e st ,a ugmenté de plusi,e ur,s branchesdont on ne Is'QcCiupait guère ou pas autrefoi,s ; ,l,es 'm éthodes sont devenues plus rationnelles et pl,UJs pédagogiques; la durée des étud·es ,s 'est ,a'llong.ée, le matérie'l ,s colaire ·a'mélioré. Tout 'Cela est fort bien et peut jusqu',~ u:n Ic ertain :p oint favoriser ,chez les élèves. ,l a ,(U's cipline et }e travail. Mait 'a"",t-on 's ous ·,l'e r,a pip ort reli,gi,e ux et mor,a l réwlisé autant de progrès? Les élèves ont-Ï'1s pou.r 'la conduite et ,l a di,scip'line, la pr,a ti,que des vertus lohréUennes, obtenu 'les mêmes résultats que Ip our l'instruction? Nous ·e n doutons 'b eaucoup, au 'm oins pour la g.énéralité. N'a-t-on paIS, .a u 'c ontrair,e, interdit dans certains payls l'ensei·gnement relilgieux à 'l'école? Et ,llà où il le st ;enlcore .autorisé, lu.i donne-t-on ,l 'impor.tance qu'i:l mérite ? Le met-on toujours au nombre .des branches obligatoi:r;es d',e xamen ? Or? l'enseignement religieux ,e st à la ba'8'e d'une fonnation morale sérieuse, donc 'du respect de l'ordre ·e t de la discipline en tout .et partout. Vouloir o8'en pas-s er c'est bâtir ·s ur le s-able. Les règ11es de Is avoir-vivr,e, l'olbservation delS 10is purement humaines, !1es vertus d'un ,s.ïmpl!e honnête homme ne ,s uffisent pas à -faire un vrai 'c hrétien. Ce qui fait réellement lIa v,a leu-r ,d'une homme, c'est 'en plus la pratique des vertus ,c hrétiennes, 'l'amour de Dieu, 'la .soumission fidèle 'a ux 10ils divines et ecdésülJstilques. Cela demande des ,e fforts, une volonté forte et ,c onstante, le renOThcement aux a.ppétits déréglés, ~e -r ecours à l'aide de Di,eu .par la prière, autant de Ichos·es auxquelles il faut e~er' cer ,les ,enfants dès lI eur âge de raison.

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C',e st quand .les 'a !1bressont tout petits ,q u'on leur donne .la forme vou,1fue· qu'Ï;}!s .,garoent !plus 'bard. Nous avons constaté que les lemaonts ,q ui ont eu de bons parents, une mère et un père iprmonldément religieux, convailltCl1s de la nœessi,té de faire prendr,e à l,eul's ·enfan.ts de bonnes hrubitudes, de 'leur ,faire éviter des manquements ·déUbérés, ont été 'Pour :l'ordinaire des élèves rangés, respectueux de l'~u­ torité et de ~a di's-cÏq!Hne, même 'sévèl"1e. Les 'c ancres, 1es mauvais Is-uj,e ts ,s ortaient 'g1énéralement de famiUes Ipeu reoommandablelS. LLe proveribe : Itell père tel fils est touj ours 'VmÏ. Si ana'lgr.é un grand nombre de .l'eçons de catéchi!Sme, malgré tant d'exhortations et .de pratiques reIigieuses , données ou reçues à l'école, des jeunes gens ne mettent !p1us les pieds à l'église après ,leur .sortie de Œ'écoJe, ,l a cause en ,e st neuf fois SUir dix a.ux parents, surtout 'a u père, qu~ lI eur a donné le ·m auvais exemp'1e. Aujourd'hui il y a ;:m alheureusement des C'Ïrconstances qui inf,luencent défavor~ble(ffient la jeunesse sans que les ·p arents en !Soient directement la caus'e. Nous vivons actue'llem.,e nt dans l'agitation, la nervosité, dans une soif ,i nextinguibl,e de jOllÎ'&s:a nces matérielLes, dans une -lutte économique effrénée, qui cfont passer l',éd ucati on, la surveillanc'e des eruf:ants au ,sooond p'lan. Il faut d'abord vivre; on philosophera -après ;c' est le princi,p e dir,ecteur de beaucoup de parents. Ce sont .1à des causes contre lesquelles l'école T,e ste impuissante. 'C'est dans les \Sphères ISup,é rieures de 'l a 'Société, dans ~les classes dirig,eantes qu'iJ faut -chercher ,les remèdes. Ma.is ici on Sie heurte trop souvent au principe !Sacro-saint, la liberté de conscience, qui permet là chacun de croir,e et de faire ce qu'i.l veut, pourvu qu'il respecte les droits du prochain. V -n jour uh ennemi de la re'ligion déc.1arait dans une conférence que le moyen le plus efficace de ruiner Ja religion, c'est de perv,e rtir la jeunesse. Prenons l'inverse 'e t di,s ons que pour conserver et faire propérer la r ,e1igion, il f 'a ut éduquer chl"1étiennement la jeunesse. Aus'si saillIOns gré à nos autorités qui mous laiss-ent entière liberté pour remp1ir notre devoir il ,cet égard. Après Ices cons1dél"ations un peu généraiJ.'8's, voyons .ce que peut faire l'école 'Pour 'la conduite des enfants difficiles. Tout d'abord le maître devra ' a,g ir ·e n bon psychologue. Il étudiera de près le cara'c tère de ,c hacun des élèv.es qui lui don,nent du fil à · retordre. Il cherchera par quels moyens il pourra exercer sur lui une inf.1uence bienfaisante. Parmi 'ces moyens ramour, mai's un ' amour ,sincèr·e, jouera un rôle prépondérant;


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les natures Ires 'p lus mauvaises n'y so.nt pas insensibles. Cet amour rendr.a .I.e ,m aître dévoué, ~atient et .lui f,e ra trouv.er bien de petites industries pOUir ,e xciter elrez les fautifs <le désir de s'amender pieu à peu. L'a,m<our des ·e nf,a nts ·e t Ja bonté sont les deux instruments de conversion -dont se servent par exemple les di,s cip'1es de St. Jea·n BOHco, qui opèrent :de véritables merveilles, 'm ême av,ec des natures r,e vêches et viciées. Ils appliquent le princi~e de St. François d·e Sall es qui, par la bonté 'a ramené au cathoHS'CÎls me 'Près de s~tante m,NIe hérétique-s et qui disait avec ifaison ,qu'on prénd plus de mouches avec une goutte de miel qu'·a:vec une <cuillerée de vinaigre. U-n autr.e moyen d'obtenir. de la discipline d'élèves, même très volag,es, c'est de leur faire ai,m er l'école par un enseignement 'pratique ·e t 'Întér,es's ant, par 1e recours fréquent à l'intuition qui ,eX!d.te ,l 'attenüon et aigui'l'lonne Il'Ie sprit d'olbservation, par l'alternance des ·exercÎlces .d ifficiles et :d~s exercices faciles, par un système d.e .sa~ne émulation où l,a ,louange ·a ura beaucou·p plus de part que 1re blâm'e. On aujra ,égalem1ent Is ain d'occL~pe;r toujou1rs utilement les élèves, de ne les lais·s er j amai,s üi,s.i f's. Les récréations qui cOUiperont de tem'Ps en tem'Ps Iles 'leçons pour aecorder une détente :des nerf,s, ne sont Is ont pas du :temps perdu, 's ur.tout si on y fait travailler ,le corps 'e t l"attention, si on y exilg e le r-e spect des conventions -sociiflll'es : .l'ordre, la justice, la loyauté et la .soumission aux chefs ,et aux règles du jeu. Voil1à, ce nous 'semb1.e, l,e rôle de l'école vi1s..Jà-vis des enfants diff,ici'les. Si Iles diffilcu'l tés 'q ue sus'CÎ.,ten-t certains enfants ont pour ,cauS'e des ,i nfirmit.és, des -tares physiques, IC' est alors au dé'decin à trouv,e r des moyens de guédson et de ,s oulagement. L'éca.le aura fait ee- qu"elle a pu; eHe n'e.st Ip as obligée d'aller plus -loin. J.

RABAIS 5°10 au corps enseignant

~U1'

présentation de la carte - Articles réclames exclus

Tél.

Tél. 211 80 MONTHEY TÉL

25) 4.22.52

211 80 MARTIGNY (1Ylô) 6.12.62

SAXON

SION

SIERRE

(026) 6.22,12

(027) 211.80

(02'1) 5.19.5!I

VIEGE (œ1J) 7.21.22

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L'école, source de joie Que v-o:Uldr,a is-j,e lui H ne m'-a.une pas.

aplPr.endre? Socrate.

Si nous denlandons à 'ceux qui s' oocupent du relèvelnent ,e s délinquants pourquoi 'ces êtres :que la société condamne sévè~ement ont-Us été !poussés à conl:m~ettre tel ou tel méf.ait, lSans doute nous répondrai.ent-i1s ,que dans beaucoup de ,cas, la faute en revient à l'éducation. Ici, .les \poin~s à examiner seraient for.t nombreux. Certes, la nature ,m ême des hommes n'est palS identi,que. N:ou-s ne nous sentons ,p as tous' régalement portés vers le 'matI. Et 13u1s, les nlauvais exemples reçus ,soit en fami'lle :soit dans :le milieu 'P.Jus étendu sont lourds de conséquences. L'éducation donnée aux enfants peut être tout à fait insuffisante ou faussée. Et .quand la ,f'a miBe a manqué, on peut bien construire un édifice, m,a is qui 's ouvent n"a pIus de base. Pourquoi tatnt ,d"enfants ,s ont-ils devenus des criminels? Pourquoi :sont-i1s :si nombreux qui 'p euplent 'les pr,i sons ? Pour beaucoup d'entre ,eux, c',e st ,S3Jns doute par'ce qu'ils ont eu une enfance malheureuse, sans affection et /s'a ns joie . . En effet, renfant ne s'épanouit pleinem,e nt que dans la joie. Les vis'3Jges sur lesqueœ ne fleurit 'a ucun sou.rire no.us font peur. I.l est ,s i important que ces petits 's ojent aimés, surtout 'Pendant cette période :de la vie où iLs 's e 1Jréparent à devenir des hommes . n ne nous appartient ,p as de pader ici des déficiences de l'éducation fa,m iliale. Il nouls -s uffira de nous demander si l'école favorise en générrul ,l 'éclosion de la joie. L'école mérite son nom si el'1e est basée siur ,l a coHaboration étroite entre :parents, ,m aîtres et ,é'lèv,es. Elle est une fanlille ou elle n',e st rien. Tout tro.avail fructueux ·e st œuvre d'amour et toute vie sans j oi'e est un wbominable ,e sdav,a ge. Ce point esse·n tiel mis en lun1Ïère, le rôTe de .J'éducateur 'a pparaît clairem1ent. Si ,le maître n"aime palS les 'e nf·a nts, il est un horrible profanateur de l'enseignement; i,l s"est ,e ng·a gé dans une voie qui n'est pas .la sienne. Et :si les ,é'l èves n'a-Îrnent pa's le Ilnaître, l'instruction et l'éducation sont vouées à un échec 'Pr,esque certain. Il ne s"agit point ici d'accorder de l'importance aux mécontentements passagers des élèv,es ou du ma~tre. Le-s enfants ai'm ent leurs parents ,m ême Isi 'par.fois il e-st dur d'accomp'lir leur volonté. Us peuvent éprouv'er une certaine répuJ.sion à 's 'acquitter des tâcpes ,difficiles. ,M,a is l'amour et ,la joie -sont frères de la peine et de reffort. Le bon maîtr,e comp-r end les Ib esoins des élèv~s. Il lui faut, dit Vinet, «une .instruction -supérieure ,pour s'élever à la sim-


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pli.cité ». Il ,e ntoure les enfants de bonté, d'indullgence. Il ne 's 'acharne 'pas à iS-aIllctionner tous leurs petits !nanquements, sachant ·que ~la volonté de Ices enfants 'n 'est ip:3;S enoore formée. Il est comme un 'p èr,e de famiUe qui 'p:a rdonne Iq uand i,l voit chez ses enfants de la bonne volonté. fi ne ,pu'llit jamais pOUT punir ou pour inspirer de .la «crainte ». TI hannit les ,sanctions -g.pectacula-i r,e s ,qui rabuttent l'eruf,a nt et lui ferment Is on 'c œur. On ne s'a urait pas's er sou's si,l ence 'le danger d'une discipline purement ,e xtér,i eure -qui :n '!ajoute rien au IPOUVOir de 1':autorité, mais ,qui bien au ,c ontraire, l"amoindrit. ~ Le Imaîtr,e est enf.in un ,e ntraîneur. Se'S élèv-es ,t ravaiHent avec ardeur, IpaDce que Ilui, .leur -c hef, ne meSlur'e pa's sa ipei,ne. La ,reconIllai,s's ance vient plUls tal'1d, souvent, 'mai.s la 's éyère ,r éprobation aussi, si ,le maître .a failli. L'école n,e 's e !conçoit pa's s-a ns 'cette union profonde. Par l'esprit ·q ui Il 'anime, elle est -u ne vraie falnille. Cela ne Isignifie pas que le maître ne 's oit pas obligé d'intervenir. Mai'S :l es élèves le comlp rennent f.ort ,bi.en et a'c ceptent lUne juste l'Iépres'sion. « De 'n otr,e temps, ,m e .disa,i t un père -de rfa'mille, on 'av~it la terreur d.'u maître. Venait-il dans la :r ue? Vite, on :s'esquivait, de peur de rencontrer :so.n terrible r.eg-ard ... » Cette mentalité 'a -dispa'r u, heureusem,e nt ... Les maîtres ne Is ont rplus pour Iles ,e nfants des suj-ets Ide terreur. Ds ne ,s ont plus -des « étranger.s », rm ai,s hien ides guides qui l,e ur tendent généreusem·e nt la :m ain 'af.in qu'Hs arriv-e nt plus facilement au but. Dans ce dom'a ine, l'école dite « nouv,elle » a apporté d'heureuses ,innovations. Je suis rpersonnelleiInent ,c ontre l'écol,e du 'b lâme incess.ant, comme aUSisi contr€ 'Celle de 'l a !louange irrai,s onnée. MailS il y 18, le juste -m ilieu. Les ,e nfants ont hesoin :de notre encouragement. N oU's devons -r elev,e r les mérites de leurs effor,t s ,e t ,l eur exprimer notr~ joie 10l'l8qu'i1s 'o nt bien travaillé. Ainsi, Hs ,a iment l'école, Ic 'est certain. Nüt:r,e joi'e à nous, édu0ateurs, Ic'·e st de -donner; :la Il eur, Ic',e st -de r-ec'e voir. Us nous aiment -dans Ila m,e sur,e . où nous nous intéres'Süns à eux, et noUlS ,les aidons. Et maintenant, 'leur fête !ap.proche. Dans beaucoup d'écol~s, il ,e st ,c outume de prép.ar,e r le Noël des ,enfants. C'est une heur,e use tradition -q ui f,a it plaisir ta ux par.ents, :ee,r tes, mai's 'Surtout ~ux -élèves eux-mêmes. Oar i,ls y ont la toute grande part. Mille moy,e ns 's ont à notre disposition pour faire fleurir la j oi.e Isur les vilsages enfantins. Ouvrons no.s mains toutes larges. Ouvrons ,s urtout notre cœur. Nos élèves 'Seront heureux parce que nous .les aimons. Et ils com'Pr-endront mieux 'la grande leçon de Noël qui est cene de la bonté et de l'union ,entre .les hommes, .source de la vraie joie. Candide Moix.

~.v",~

~

JP ARTIE

PRATlIQUE,~

Centre d'intérêt 60. h' eau .. Fleuves et rivières

Leçon de choses: L' EAU M atéTiel. - Eau, verre, bouteiUe, carafe, sucre, s,el, etc. Ver's ons de l'eau dans un verre. Plaçons un caillou, un clou dans le verre: nous les voyons à traver's l'eau. L'eau est transparente. E:l'le n'a pas :de ,coul,e ur. En g.rande quantité oepen'dant, eUe est bleue ou v,e rte (il·a'c profond, ,go.uf.fre, mer). Conclusion: L'eau n'a p.as de couleur; ,eUe est transparente. , Sentons ,J"eau, goûtons-la. Elle n',a Ip as .d'odeur ni de goût .. EUe est fraÎIChe. Comparer aN,ec .l'odeuJ' de l'éther de l'a:J.cool " d·e l"leSSenc.e, du petrole. Notons que }'.eau de 1a mare a une mauvaise odeur ,e t un ,g oût :de vase. Conclusion. - L'eau pure n'a pas id'odeur ni de goût. EUe 'e st i lr aî:0he. Ver's ons quelques ,g outtes d'eau dans notre main: cette eau s'étcûe, glisse, coule. Conclusion. - L'eau coule; c'e.st un liquide. Ver.sons de ,l'-e au dans d.ivers récipients: v-e rre, tube à essais, boute'Ï'l:1e, caralie. L'œu prend la lionne de ces récipients. Conclusion. - L'eau prend la forme du vase qui la contient.


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forment :l'a mousse. C'·e st du gaz car.bonique qui s'est dissous dans J'eau et qui pique la lan-gue lorsque nous goutons cette au. Conclusion. - L'eau dis-s out aussi l'air, I.e gaz cay,bonique.

L'eau est-eUe toujours liquide?

En hiver, l'eau gèle, se trans:fonne :en ·gl~e. EUe ne coule plu.. ! La .g,lace .est un corps ·soUde. Si mous chauffons de >l'eau, elle s'e transforme .en v:apeur. Conclusion. - L'eau est liquide. Suffisamment r ,e froidie, 'eUe se tra'n s[orm en ,gl,a'ce (solide). Chauctifée, elle devient de lIa vapeur (gaz).

D'où vient l'eau?

Nüus trouvons de 'l'eau rà l'a fontaine, 'a u .r()jbinet. D'ou vient eau'? D'un-e source, que 'l'on a recueiHie 1dans un grand bass,l n ,e t .que l'on (Hstribu.e à toutes .les ma,i,s ons. S'il ne pleut pas 'Pendant de ilongrS moi,s, .les sources donnent :moins ,d'·e au u taris's ent, Il es rivières ba'Î!Ssent. L'eau des sources vient donc te 1a pluie. Il ' y a Ide l'eau dans '},e s rui·s seaux, les l'ivièI~S, les gr,a nds fJe~ves, les oana.ux, -les mares, Iles étangs. Il y a enfin de l'eau 3alee dans :1es m€rs. Cette ,e au ;s'évapore, d.onne des nuages, qui, en ISB refroidi's sant, !deviennent d.e 'l a plui'€. ' ( sourcef.l Eau - nuag-es - .pluie (rivières. lac ( me'l 'Cet~

L'e, u salée, l'eau sUCl'ée

Mettons un mor·ceau de sucre dans u.n ver.re d'eau et une pincée de :sel dans un se.cond verr,e. L'eau ,du pr.e m.i er v.erre a un goClt ,s ucré très 'a'g réable, cel,le du deuxième un goClt salé dés'a gfiéahle. Le SUCI'ie et le ·oel ont fondu, 'se sont dissous dans l'eau. Conclusion . - L'eau dissout le sucre et I.e ISel. Plaçon quelques ,g outtes d'·e au sucrée ·d ans un couvercle de boîte à cirage ou dans une cuiller en fer et chauffons à 1" 'l ampe à alcool ou au gaz. L'eau 'ne tarde pas à .disparaître en v:apeur. H reste au fond :d u couvercle ou -de la 'cui.I1er une poudre grisâtr,e. Goûtons-la : c'est du \Sucr·e. Même expérience ave·c l',e a u !Salée. Conclusion. - Si l'on chauffe de l'eau su,c rée ou de l'eau sa'lée, l'ieau Is e transforme ·e n vapeur; il reste ,le ,sucre ou ,le sel sous forme de poudre grisâtre. Application. - On obtient par un procédé semblable ,le sel à Bex, à Schweizerhalle et au bord de lI a mer. L'eau dissout-elle d'autres corps?

Plaçons dans divers verl'ies d'eau: un cai'Uou, un moroeau de craie, une pineée de terre. Conclusion. - Certains corps sont insolubles ,d ans l'eau: .caiHou, craie, terre. D'autres sont solubles : 's ucre, se'l, etc. L',a ir aussi ,s e .di,s sout dans ,l'eau: ,c 'est pourquoi les poissons peuwmt y v.ivre. Une bouteille ,d'eau de Seltz, de 'li.monade, .lorsqu'on i es débouche, 'laissent échapper des bul'les de gaz qui

VENTE

Harmoniums Radio$

Disques

LOCA.'1rION RÉPA.RA.'FIONS

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A quoi sel't l'eau?

,

Nous buvons -l'eau pur:e, 'mé1angée de vin de cidre ou de bière. Les animaux boivent aussi de l'eau. L'-e~u sert à faire la soupe, le Icafé. EUe est employée pour 'lav·er la vaisselle, Jè :linge, et pour nettoyer notre 'corps. Elle iJ)e:tm1:-et aux plantes de pousser et de vivre. L'·e au de ,l a m·er, d.es f:1euves, 'des canaux, porte les bateaux. Ce ,sont. des routes liquides. La vapeur d'eau fait m'~'~c~er l,es locomotlves et les ·n avires à vapeur. La g,lace est utilIsee pou.r le~ rmarlades,. ,p our rafraîch~r n,es boissons -et pour conserver :}e pOli8son, la VIande. Concluswn. - L':eau est .un liq uid,e très utile. Sans -elle, nous n-e .p ourrions pas viVlre. Observations. - Placer dans des verres distincts: de 1'eau du robinet, de 11'eau trouble, de 1':eau d'une mar.e ou d'un bals sin. L'eau du robinet est daire, 'limpIde. L'eau trouble lails se déposer au bout de quelques minutes de .la terre, du limon . L1,e au de Ja mare n',est pas claire: elle contient des particules terreuses, des débris -de plantes; elle \Sent ·l,a vase; l'eau du robinet n"a pas d'odeur. N'y ' a-t-il rien dans l'eau du l'obinet?

Fair.e 'e ffectuer .J'.eXJpéri.ence Isur l'éhuHition de l',e au. Des bu:lJes d'air se 's ont tout d'abord dégagées. L'eau du robinet contient de rair dissous. Expérience. - Chauffons quelques ,g outtes d'eau sur une ,lame du couteau ou dans un couvercle, jusqu'à ce qu'€I1e disparaisse. LI reste une poudre gdsâtre. Observation. - L'eau de la bouillotte des cuisinier·es laissp un dépôt solide qui obstrue souvent le robinet (dépôt calcaire):


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Concl'l"sion. - L'eau du robinet ·c ontient aussi des corps solides di's sous (caka:ir€) . : Que peut-el1-e encore contenir? De.~ mic1'obes,. êtres . microscopiques, 's ouvent dangereux (typhOlde). Ces mIcr obes ne troulblent pa'S l'/e au, on ne les voit pas. L'eau p otable

L'air dils'SOUts dans l'eau r,e nd lCe11e~ci légère, facile à digér er ; le -c alcaire est utile à la f.or'm ation des os du ,s quelette. Les microbes :sont ,e n ·g.énléra:l danger,eu~ (tr.ansmis-s ion de maladies)_ Une 'eau pota:hle .est une eau bonne à boire. Caractères d'une eau potable

EHe doit être daire, limpide, ,s ans odeur. Elle ne doit renf,e rmer aucun débris de plantes ni d'animaux. Elle doit contenir :de l'air, un peu de calcaire. Enf.in eIle ne doit renfermer aUJcun m'Îcrobe dangereux. Quelques moyens pratiques de r econn aîtr e l'eau potable

El1e doit f.aire mous-sel" }'e Is avon et le dissoudre. Dans le -c as contrair-e, el'le contieht trop de -c alcair,e. Elle doit aussi bien cuire 'les <légumes. Dans une eau ,c alcaire, ,les .Jégum-es durCÏ<ssent en cuisant , L'·e au de 'pluie est-elle potab}e ? Non (pas d'air, pas de cakaire.) Comment rendre une eau potable

a. La filtre?". - On f~;llit passer l'eau '80US pr,es'Sion, à traver.s un tUlbe Ic r-e ux en porcelaine poreuse, ,e n form·e dé bougie (,b ougie .Qham1b er,l and). Les nlicrobes -s ont a'r rêtés par 'J.a por celaine. b. La faire bouilli1" pendant sept à huit min'l~tes . - L'ébul- ' lition prolongée détruit les mircr?rbes danger,eL~x. Mai's, ?ette. ~au doit êtr,e battue rpour qu'elle dllssolve de lalr que l ebulhtIon a fait di;gparaître~ 'co La iavelliser . - On peut enf'i n l'additionner de quelques gouttes d'eau de J av-el, qui tue les Ifnicrobes s-a ns modifier son goût. Quelques propriétés de l'eau

Faire -rappeler les propriétés ,es-sentiell.es d.e l'eau: ébullià 100° ,conrgé'lation à 0°. N o'ter que l'eau 'e n se congelant aug-

mente -de vo~ume (glaces f.lotta:nte~) et que l'eau a son maximum de densité à 4°. Conséquences. - . Le fond des laes, des océans est à 4 (vie des rplantes le t des 'p ois-s ons). L"eau dissout un Ig rand .nombre de IC01"lPS : 'air, gaz ,carbonique, se1, :soude, ca1caJir,e, 'etc. Qu'-est-ce -q ue J'eau distillée? ,C'est de 'l 'eau chimique'ment pure. E,He ne -c ontient aucune ,s ubstance di,s-sou:te mi ,e n sU'sp.e n-

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s ion. Noter que l"eau distillée n'est pas Ipotahle (eUe manque d)a-i r et de Isel1s). L'eau est formée par ,l 'union de deux gaz: l'hydrogène et l'oxyègne. EUe Icontient un volume d'hydrogène double du volu·m e d'oxygène. . Résurné. - L'sau potah1e est :de l'eau bon~e à boir~. EUe.est cla ir e, Ic ontient de l'air -e t ,um peu de calcaIr e en d-IssolutIon, elle ,ne :r enferme aucun microhe dangereux. Pour rendre une ea u ;pot able, on Œa iiltr.e, on -la f ait boui1lir ou. on la javellise. L'eau est ,c omposée d'hydrogene ·et d'oxygène. Le cycle de l'eau dan s la. n a t ure

L'eau des meflS, des ,}.a0s, -des mares, des rivières, etc., s'évapore dans '1'la ir. Cette vapeur 'refroidie dans les hautes r égions de 'l'atmosphère se -condense et -donne les nuages (tres f ines gouttelettes d',e~u le n suspension dans l'air). Une condensation plus avancée réunit ces gouttelettes d'eau qui tombent en pluie. ( ruisselle sur 1e ,sol, et retourne aux rivières ( et à la mer L 'eau 'de pluie ( s'infiltre dans ,le sol ,et donne naissance aux ( sources ( ;8' évapore le n partie Toutes ces -e aux s'évapor,e nt et le cycle recom-mence. Ruissellement

Une partie de la pluie tomibée ruisselle, coule 's ur le soIf ,s ur tout si ce :sol est imperméable (argi,leux) et en forte pente (Tégio.ns m on tagneuses ). Ce~te ~au rav,ine Je ~ol, e~traîne des cailloux, de la terre et gros!s It demesur,e ment· ~es rUIsseaux, les r ivières (inondations). Il y a t ransport de terre des montag nes ve rs les plaines où ces matériaux se déposent. I nfiltration

Une 'autre partie de il 'eau de pluie s'.ïpfiltre dans ~e ~ol~ Is ur tout s'il est perméable (sableux, ,c alcaIre) et peu ~nchne (plaines). L'eau d'infiltration 's 'enf.onœ d~ns le sol ) usqu'au moment où 'elle trouve une couche I-m permeable (argIle) . Elle suit cette couche et for/m e dans 'Je .sol une nappe d'eau. A certains endroits, cette nappe .sort de la terre ·e t donne u'Y!e sour ce. Parfois, en cr,eusant 1e sol, 'On ta rencontre : o.n obb,e nt -a lors un puits. L'eau d'infiltration :s',e st changée, en traver,s ant l'air, de gaz ·üarbonique. EUe di,s sout le ~alcaire du ~ol .e~ creu.se dans les terr ains qu'leUe t r av,ers-e d I>InmenSes cavites (grottes) . (Exempl,e : Lac de St:Léonard.) Da~-s oos ~grottes, ~'eau ,s uinte goutte à goutte et depose .1e calcaIre ~u elle -a dI,S~OUS Bo.UIS f orme de colonnes cylindriques (stalactltes, stalagmItes).


196 Glaciers

La pluie devient de la neige si la tem.p érature ,s ' abaisse au-dessous de 0 deg.ré. Cette neig,e s'accun1ule 's ur l,es hautes , montagnes (au-dessus de 2000 m.) et ne fond jamais 'c omplètement même en été (neiges éternelles). ·Ces neiges tassées, com'p rhnées, donnent de la glace et forment des glaciers. Les glacier's ifondent 'p ar leur base et donnent na'issance à des cours d'eau ( Rhône, Rhin), qui Is ont gonfilés d'eau en été, au mounent des .fortes ,c hal,eurs. Les g,lacie1."ls constituent donc pOUf les f.i vi ères un Ip récieux réservoir d'eau. Les glacieI'ls,se déplacent lentement et usent, par le f:rottement, les paroi's des vaHées dans lesquelles ils se tro)Jvent, Autrefoils, de nombr,e ux glacier'8, très étendus, recouvraient une parti,e de la Suis'se. Hs ont aujourd'hui partiellern·e nt disparu, mais Iles :l'a rges vallées 'qu'i1s ont creusées ]Jer·s istent. Les glaciers ont donc joué un rôle important dans la formation du relief terrestre. '2. Le texte a) Introduction: Ce texte con1prend deux parties bien di,s tinctes. Dans la premièr,e on explique le voyage et le travail de l'eau. Dans la deuxième on s'adres's e à -la rivière que l'on suit tout au 'l ong de son cours. b) Préparcdion: Lecture et r·e cherches à la maison par les élèves. En .cIws·se, question:s de contrôle par le maître; puis lecture eXJpressive. Ensuite, Evres fermés, tête dans les mains, les élèves s'eff'o rcent de ·c réer la vi'sion. Après qu'Oi, questions plu.s complètes pour -la compréhens'i on du texte. L'exercice d'élocution !doit .a ussi .être 'PTéparé à la maison, 3. Vocabulaire Ruissele?' : couler sur 1e sol en faisant de petits ruisseaux, être tr'ffinpé : lIa sueur ruis'S'elle 'Sur 's on front. Infiltre?" : pénétrer à tr,a vers un corps poreux; s'insinuer à traveDS l'ennemi. Dissoudre: Faire fondre dans un liquide; rompre, congédier : a'ssemblée dissoute. Caverne: excavation profonde; ,s yn. : grotte. Tapissé: r·ecouv,e l't : ta,pils'sé de Herre. Stc()lactite : ca.JcaÏ're qui se forme goutte à goutte au plafond des grottes. Stcilaf/?!"ite : cwl.caire qui s·e form,e sur le ·sol d'une grotte; parfOl'S ,s ta'l achtes et stalagmites se rencontrent. Entonnoir' : cône éva·s é formé par l'érosion. Gouffre: abîme, précÎlpifce. Mystérieux: qui 'Contient ,queLque cho's e de ·s ecret. Capricieux: irréfléchi.

-

,197 -

Galet : cai,llou arrondi p'a r le frottement dans l'eau. Berges: bords ,e xhaussés d'une r.iv.ière. Effleu1'e?' : toucher 'l ègèrem,e nt; aborder -se1..üement (une que~­ tion). Ra'meau: petite branche d'arbre; hamonymes : Les Ram-eaux. C?'istal : eau limpide; verre transparent; (,s ervke en cri,s tal) ; r oche. Mou tonne?' : commencer à s"agiter et à .s e couvrir d'écume. E cU'me : mouS'se b}anche qui se form'e 's ur un liquide; bav,e, sueur: .lIe r,e but : c'est l'écume de ,l a société. R emous : tournoiement de l'eau qui se bri's e contre un 'Obstacle; a g.itation : il y a du ·r·emOl1S dan:s l,a foule. Rejaillir: jaillir avec fOfice; retomber Is ur; que Is on sang rej'ai'1liS'se 's ur nous. S'ég1'éne?' : se détacher; réciter le chapelet, des lita'n ies; égrénff. . Aff.luent : COUT'S d'eau qui se jette dans un .a utr,e. Tribut: 0e qu'on donne, 'ce ,q u'on f.ournit; T,e devance, impôt : payer .Je tfiilb ut à Oésa-r. Homonyme: trilb u. Cascade: chute d'·eau à .air !ld.bre; ,s yn. cataracte. CapteT: am·e ner 'les eaux de source -dans un :lieu déter-m iné ; m·a is aussi, gagner : capte1' les bonnes grâces. Fécondité: ifertï.lité; qui produit beaucoup. 4. Les idées L'eau de 'p luie: eUe rui's selle; s'infi'ltre ; forme des grottes; ,se transforme ·e n glace et en neige; form.e des torr·e nts. La rivière: tu t'rumuses comme une petite fine; tu te heurtes ,contre une pierre et tu te fàches; tu grossi,s 'p ar :l'apport des -a ffluents; tu te r ,e nds utile; tu retournes à kt ·m er. 5. Exeycices tirés du textes ' SUT les verbes : temps et modes. Conjuguons ·c ette phrase ,à tous les temps : PTésent : Et maintnant petite rivière, tu ·cou'les caprid.e use sur ... Imparfait: Autref.ois... Passé simple: Toute joyeuse tu la rriv1as dans la vallée, tu ... Passé compasé : Pendant tout .J'été... PŒssé antérieuT : Tu t'élanças dans la gorge ,q uand tu ... Plus-que-parfait: P,etite rivières tu serais heuI'tewse ,si depuis ta nai's sance ... a)


- , 19-9 -

-198 -

FutU'f simple : L'été prochain... Futur antérieur: Tu te reposerais, petite l"lVlere Q'wand ... Impératif: Et maintenant petite ... Conditionnel p1"ésent: Si tu trav·e rsais ce 'p âturage tu ... Conditionnel passé: Si l'on ne t'en a.vait pas empêché, dur·a nt toute ta vie, tu ~urai,s ... Subjonctif présent: Petite rivière, .il faut que ... Subjonctif passé: Il ISe peut que l'année dernière -cette rivière ... Subjonctif impœrfait : L'hom'm,e voulut que Il'a rivière... Subjonctif: plus-que-parfait: L'homme aurait souhaité que ,l a rivière eût coulé... b) Sur la jor1ne du langage: For1ne affirmative: La petite rivière .coule... Forme négative: La petite rivièr·e ne IOOUle plus.... Forme interrogative: La :peti,te rivière coule-t-elle ... Forme négative-inte1'rogative: La petite rivière ne coule-t-eHe pas ... Porme impérative: Petite :rivièTle, Icoule donc ... 'Porme exclamative: Comm'e :la ,petite riv.i ère con'le pr'estem·e nt ... c) Phraséologie. 1. Imitation de phrases: Transposez le 2mB paragràphe ou une partie de ce pa-mgraphe €n ,l'·a ppliquant : a) à une petite f.ille; à un petit garçon; -b ) à une :abeille, etc. 2. Le vlerhe babiUer. FQrmez avec ce verbe une phra;se aussi eomplète que possi,ble en répondant 'aux questions : qui est-ce qui ? où ? ,q uand ? ·c omment ? pourquoi ? etc. EX!emple : Malgré les reproohes de sa maîtr,esse, ma voisine Lucette babi,lle en cla'sse, du lITl-a tin au ;soir, pour le \Seul :p laisir de remuer :sa :langue. 6. La chasse aux mots: Cet exercice, complètement dév,eloppé, figure dans la. partile méthodologique, livre du m'a ître; nous y .r envoyons nos lecteurs. 7. Exercices sur les verbes, les adjectifs, les noms.' s'en référer au manuel. 8. Sujets de composition française: S'en Téfér'e r ·a u Im anuel. 9. Poésie: Âu long du ruisse.au

Les grands peup'Hers :longent Il,e ruisseau. Et vont, d'un air grave, Rev,erdis à neuf par Je renouveau Qui fait l'air 's uave. 1 Un p.ar un, fais,a nt un tre'm blant rideau Au torrent qui bavle, Les grandiS peup.liers longent J-e ruisseau, Et vont d'un air grave.

Fiers de t out ce qui 'se pas,se là-haut Et qu'eux -g·eu1s Hs savent, H ochant sur le ciel leur léger plumeau Avec ,des 'a irs Ig raves ... Rosemonde Gérard. 10. Orthographe: L'eau

Sur la terTe, :}'Ieau sy.mbolise ,par excell~nc,e ,le mouvement. EUe coule, coule toujOUl'iS !sans répit, lS'ans fatigue. Le·s siècles ne parv.fennent p:as à dessécher le mince filet Id' eau qui ' ~' échappe 'des ·:fissur·es du rooher ni à étouffer Is on doux et !ClaIr murmure. Joyeux, -il !bondit, s'e mê1e -a u torrent 'Ïm'p étueux, puirs .a u neuve calme -et puissant, ~pour se 'Perdre ,e nfin dans la mer immens,e 'e t mYlstédeuse. Qui dit lTIOUVement dit action. L'.eau ronge, mine, entraîne, soulèvle incess'a mment :les ter.r es et .les ;rocheI'ls qui 's 'opposent à :son ,c ours; caHlou à c·ai.llou, grain de -s a·b1.e à grain -de :Siwble, eUe porte -les 'm ontagnes à la mer. Elisée Red~{,s. Une rivière en été

Dans la Is aison chaude, .la bel'lge, p'lus élar·gie, découvrait jusqu'à ,l eur base .l,es murs des jardins, Iq ui la vla ient lu n ,eS'calier de quelques maroher,s descendant à Ila tTivière. E.I,le coulait :sans bruit, rapide et f.r oide à l'œil; de grandes herbes minces s'y courbai.ent ensemlb1e, selon Ile icourant Iqui les pOUlS>8aJit, ,e t comme des -chevelur,es vJe rtes 'wbandonnées Is ',éta,l,a ient dans s'a lim-pi<lité. Quetquefois, à fl a ,p ointe -des jorros ou Is ur la f,euille des nénuphar,s, un insecte à pattes fi.nes m,aT'c nait ou 'Se po:.s,a it. Le soleil traver!sait d'un rayon les petits 'grlobules b1eus ·des ondes qui ,se is uccédaient en Ise crevant; les vieux IS-aJules ébmnchés miraient dans l'eau leur .écorce· 'g dse; :au del à, tout ·a lentour, :la p.rairr ie s'embJ.ait vide .• C'était l'heure du dîner dans l,es Gustave Flobert. fermes. l

La rivière dans la plaine

Le flot couJait à 'p etit bruit, -au lbas des rives crouJ.antes de terre 'e t de gravier. L'eau, jaunie 'Par des 'crues récentes, pas-s ait le long .de lIa ber,ge avec 'un mu.rmure ca'lme. Dans des coins ,s'wblonneux, 'de ,l égers remous se form'a ient, fra i,s ant tourner sans trêv,e de vieux bouchons, des jülllCS des,sechés. La rivière gli,ss-ait aN.ec !son petit bruis,s ement de chose vivante, aya-n t l'!ai.r d'appeler, d'inviter, de raconter de vieiHes histoir-e:s. M orelly. La source

A m'i~côte de la colline boisée, le sentier, qui des-cend. parmi les hêtres ,e t :les 'bou'!'e aux, devient plus élastiqute, et l'e profond


• 200

tapis des feuilles 'mortes du dernier autOJ.llne s'assouplit iSOUS les pas du promeneur. tCerminernent ,la lÏlsière de la forêt n'est pas bien ,loin. Déjà ,00 n'e.st plus ·le terrain poudreux où fleurit la Tooe et ,s èche tla bruyère; ce n'est ~)'lus .la forêt sévère et silendeuse. Quel'le :subite fraîcheur! On .entre dans le taiHils, d'un vert si tendre. Sou,s les f.euilla'g.es entremêlés, Iles herbes foUes sont plus hautes, les velours des mousses plus drus. et plus -épaitS, et çà 'et ,l à !S'arrondit l'a pâ'l eur ma:Ls,aine des champignons. Dans Ile fourl"é, Ique de cha.nts d'oisewux, que de froissons d'ailes! U doit y .avoir de ,l'·e au par ici, ibien 's ûr. Chut! Un ·n uage \3. voilé 'l e ,soleil. F·a uvettes et pinsons sie tai,s ent un moment. N'entendez-vous p3JS oe bruif frais, ce murmurecl-air? Pénétrez sous boi'S. Gare 'a ux branches ! Et faites attenti011 à ne pas glitsser 'Sur le sol slp ongieux. Rewa,rdez près de .ce ta;s <i·e :p ierres verdâtres, des ,c ressons f.rémissent. Et, plus loin, ne voyez-vous ;pas ce mince ruban d"ar,g ent liquide qui :serpente et court 'c omme une cou'l euv.r e ·eff,r ayée ? C'est ,l a !Source. Ft'ançois Coppée.

-

201-

En suivant la rivière

Ils T,e prirellt ,l eur marche 'le long de ,la rlVlere. Parfois, il aUait escalader de petits murs de ,pierre 'sèche, ,e t parfois aussi leurs Isouliers ferrés, Is "enfonçant dam .l',a rgile 'g rasse des labours détrerll'pés, leur donnaient la lSen~tion qu'illS allaient rester l à, cnllés .à cette terre moTIe, doués 's ur p1ace, .e t qu'Hs .s'y :en'l.18'erai,e nt. Tout près d',eux, .}·a riv.ière glissait :3.vec son -petit bruissement .de ,chos,e vivante, :a yant l'air de les 'a ppeler, de les inviter, de !l,e ur ;raconter de vieiUes histoires. Et, 's ur toute .J'étendue des beI'lges :sablonneuses, o-n ne voyait .rien que, de temps ·à autre, un v,ieux ,chal,and ,à dmni !ensablé, qui pourr,i'Slsait, ,m ontrant 'le squelette de .sa membrure, ou :b i€n uTIle drague, qui flottait .mélanooliiq.uement ISur 's es tonneaux, à 1a dérive. Emile M oselly. Cl. Bérœrd.

Etude ,r de la division DIVISIONS SERIE 1 -

552

5

887

8

661 661 632

Quj n a Illas l'êvé Id'.aJVlOir 's a tpl'Iopre 'l1l1a,c hine à .écrire, m()rlerne et bien adalP'té.e à .ses besoins? Les Fêtes de ["lm d':a.nnée Ille sera1ent-eJ1es (pias l'.ocic asion de J'éaHser Ice désir ? C'est un cadeau utilé et durable. Na1ruJrellement, le pJus !Sûr moyen pOUll" ,Le T€lClerVJO,i r, .c'.e st enco,r,e Ide 'se il',offrir 1SQimême! Nous vous dO:ClUl11enter,ons volontiers :sur n.otll"·e grand ,choix de mactb.Lnes et sur nos conditions spéciales de décembre pour le personnel enseignant. Nous ,s aisissons l"Olclcastolll (pourr 'Vous r ,e mexlcier Ide .La ,confiance aocordée ,cette ,année et pour vous ,s ouhaiter de bonnes FêtelS de fin d'.arnn.é e.

6 2 3 483 : 4 821 2 480 8 750 5 900 6 960 8 910 : 7 600 : 4 320 : 8

Fiche 8

Le Dividende provoque un zéro final 992 : 3 241 : 2 776 7 560 8

843

4

720

9

361

3

630

7

881 4 665, : 6 662 : 3 216 : 7

540

6 7

360': 9

810 : 9 78400 : 7 5600 : 5 7300 : 2

280

7700 7 67500 6 8500 4 ·809000 : 8 90900 9 94800 : 3

3600 : 3 DIVISIONS SERIE 1 -

Fiche 9

Toutes les divisions 'parti:eHes laissent un 532 : 2 743 : 3 908 929 : 7 897 : 7 904 : 352 2 937 463 3 Le grossiste va.Laisan s.pédalisé dans ilies articles d'·ens.eignement. ~ Place Cenwale,et Av. IdeS ACladas - T:él. (026) 6.11.59.

r,e ste 8

4

7 857 : 3

704

4

9960

8

865

5

5737

2

978

979 675

4 5

7409

6

999 : 8

889

6

5


... -

9018 : 4 1114 4 1539 4' 2135 4 3851 4 6915 5 2619 5

7415 8712 7914 5916 9714 46520 56214

2ù2-

223618 : 6 7346 : 3 19641 : 3 3775 : 2 5933 : 2 7915 : 2

: 5 : 5 : 6 : 6 : 6 : 6 : ()

DIVISIONS SERIE 1 -

Fiche 10

Le DilVidende est trop faible et produit plusieurs zéros au . quotient 24045 : 8 16034 4 7'2064 9

45035 32036 45072 36045 25043 36024

5 4

: : : :

9

9 5 4

32045 :8 81009 9 42098 7 14084 7 18036 2

14007 7 48069 8 28063 7 27021 : 3 36036 : 6 56063 : 7

No 8 FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE Le papülon

Le papillon voulait une rf.iancée, .n atur.ellement il la cherchait \pa~mi ;}es f1eurB. On éta'Îlt au Icommencement du printemps, il y :avrait 'q uantité de perce-neige et de Ic rocus. « - Très gentil .dit le 'P~pillon, 'm ails un rpeu jeunettes » et il vola vers Iles anémones, .q u',B trouva 'un .peu trop amères; les , violettes, trop sentimentales; les tulipes, trop rs uperbes, :les narcisses, tro.p hourgeo1ses; Il es fleur.s de tilleul, trop rpeti~; les fleu:ns de ,p ommirer.s 'a vaient -bien un air de ,r oses, mai,s épanouies !3.ujü1Wd'hui, ,elles tombaient d.emain, si le vent soufflait, ,et Ile ménage dur,erait trop peu, lui semblait-il. Le rprin- ' temps passa, il 'été passa, et ce fut -l'automne. Il n'était pas ' plus 'a vancé, ,i l avait chertché trop rlongtemps et le rpapillon resta vieux rg1arçon, comme on .dit. D'l3.près Je rc onte d'Andersen « Le

André RODUIT

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.papil~lon ».

No 8 ' Fiche de travail

1. Lis ,b ien ,a ttentiv'e ment ton texte, relirs-le trois 'fois. 2. Cherche et copie la phrase qui commence par: On était au ,c ommencement :du ,p rintemps ... 3. rCheT\che et copie toU!s ,l es noms de fleurs avec leur qualité. 4. Imite Il a vhrase : Le /printemps pa;ssa, l'été · passa et ce fut l'automne ! Le vent !CeSlSla, ;1es nuages ... .et ce fut la - essaie tout ISeut

5. Que penses-tu du papi'llon? De toutes-,c es f l eur.s, laquelle préfères-tu ? Pourquoi? 6. Dessine un 'p apiHon.

LOTERIE .R OMANDE samedi 29 janvier' 1955 à Verbier

7. Regarde bien ,comment on ,é crit: Il n'était pas p'l us awancé, ril 'a vait cherché trop ,longtemps et ,l e papiLlon resta vieux gaçon, !c omme on dit.

Porte ta ,f iche sur 1e pupitre et retour.ne écrire cette phra-' !oSe :de ImémoÏTe dans ,t on ,cahier.


-

Instituteul's, Institutrices . . . N otez la bonne adresse :

205-

No 9 FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE La ,fée \des g'laces

Le pl intemps avait déployé sa délectable guir,lande verte de noyers et de 'c hâtaigniers, qui 's 'épanoui's sait 's urtout -depuis le pont 'p rès de St-Maurice jusqu'au bord du lac de Genèvè, le .Jang du Rhône .q ui 's'élance avec .f orce de 's a ·s ource au pied du g.lwcier, du palais ,de glace où résiae la fée des Glaces d'où elle se fait !porter par le vent aigre 's ur le plus ha.ut 0hamp de neige ,pou.r 's 'étendre, ,à la vive 'lumièr,e du lSoleil, sur les cous'sins de flocons; c'est .là qu',elle était, contemplant -de son regard perçant les profondes vallées où les hommes ,s 'agitaient comme des If ourmi's Isur .la pierre qu'éclaire 1e soleil. De la vallée ,m'Ontèrent .un grondement, des ,é clatements de rocs; Ic 'était l'œuvre des Ih ommes, on construisait des voies, des .t unnel·s pour ,les chemins de .fer. J ,e ux .de tau'Pes ! dit-elle, quand je dépl'3Jce mes châteaux, 1e bruit est plus fort que le grondement du tonnerre. D',a.près le conte d'Andersen «-La Vierge des Glaces ».

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No 9 Fiche de travail

Tableaux Iloit·s et llIeubles d'école vous livre la maison spécialisée

1. Lis très attentivement ton tex·te. Relis-le encore quatre fois. 2. Ecris Ile nom du glaJcier dont .parle 'la .fée. Que f!a isaient les hom,m es de la vaLlée ? Où la fée des Glaces 'a im,e -t. . eHe vivre? 3. Imite l.a phrase; Le printemps avait déployé sa délectmb'le guirlande verte de noy,el"S et de châtaigniers. . L'hi v,e r avait .. . Le givre ·a vait .. . La nei.g~e avait .. .

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4. Cherche les ,s ujets du verbe monter dans la phrase; De la va:llée montèrent ... 5. Des!s ine un tunnel, un train. 6. Regarde bien comment on écrit: Jeux de taupes! ditelle, quand je déplwce mes châteaux le bruit est plu.s fort que ,le grondement du tonnerre. p.orte ta ,fiche Is ur 'I.e pu.pitre et retourne écrire cette ,phrase de mémoire dans ton cahier.


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