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Monsieur Alfred Pulallaz
Le 118 .n ovembre était 'ensleveli -à Alidon notre calilègue Alfred PuiJal'1az. iN oUiS aimerions rela-ter id, coonme dll se - doit, la oorrière de :notre a;mi; maWheurreus€lffient nous wvO:J1IS étéem-
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pê0hé d'· as.s.1~ter là iS?~ ~en:sev,eHs·se~ent ,et a,es 'rense-ÎIgnements qu'e nous laVIons Is·O!~hrcl"bes ne ,h ousetant !pas p.arv-ooil'S au mom'e nt .où le j'Ournal .doit lêtre Im is sous IPr'esS'e, nous devons nous borner là ra'P'Pell,e r !quelques fSourv'eni.r,s. Nté là Vétroz en 1892, notre coUègue entra à ['Ecole normale . en 1908; ,c"esrt 'llà que ,noUlS il'laNlOllIS ,c.onnuet .apprécj:é. C'était un ,carwctèl'!e 'Ouvert, toujOWl':S sour.iant, ail1l1!ruble mec ses' cama.rades Ipal1mi il,eS/quels il ne ,co1lllPtait que des :amiis ; Igr-âce à so.n entl'legent et là Sia Ico.ridÛiwHté ill létait d'un ICO!Il1meree 'a,g réable . aussi ,Clhacun reohe~hailt-i[ s.a Ic ompagnie. ' . Il débuta 'daillis l'·e nseignement en 1911; ipu,i s ,i l s'étab'lit bI,entôt à Ardo.n 'Où rul !fonda un foyer qui fit L8a jQie. AJ1lfr~d PutalUaz venaÎJt de p'r.endl'le s'a retraite il y a quelques ·alllnees .seuJlem,e nt; ma;l heureusement , ~ santé devint chancelante le t il} ne put bénéficier Il>lleinement que fort !peu de temps d'un r8lpois IPo.wtwnrt Ibien Imél'à!Ûé. N OUiS ,g arrderons de üe co'1:1ègue -obarma:nt Je me~lleur So.Uv-eni.r; no.us ardréssons ,à Is a :fiarm~]lIe en p1e.u,f:s ~" pIus ' palJ.'ticu~ièl'lement ,à ,s a fiUe Madel,eiln e, <institutrice, nos condoléances émues. Cl. B.
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mi]le, ·à ,oe hon citoyen que [ut notre ,coHègu€, rl'ènouvantes funérailil-es. MesL8ieurs les iColl1seil1J.ers d'Ertat Gross .et Lampert, M. finspecteUir ,Gay-Crosie'l', Ile \c onsei,l 'camlnunall de Saxon, Iles instituteurs du .di's trict ont accomlPaJgmé Ile défunt à Is a :d-erllière demeure. L'Ecole !JyrÏ1naire p 'r ésente à Is a fa'lniUe (éplo.rée ,s es religieuses ,condoléances. Cl. B.
~. COJM[]MUNICATIONS DIVERSES ~ DÉPARTEMENT
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AVIS Les !personnes à qui .J'Ecole pri1naire serait adres's ée Ipar erreur no.us rendraient .service ·e n renvo.ya.nt le jo.urnal avec la mentio.n « Refus·é ».
Monsieur Adrien Vouilloz
Le 28 novembre au ISo.iQ' .Adrien VooHloz, instituteur à Saxon, était teTr.as'Sé pia:r Uil1Je cr.i!s'e lœrdiaque. Le jo.ur ~nême il ta v'a it f,a it I}.a d la'SISe ,a ve,c ~on ,h~bi:tueI dévo.uemeU1Jt 'Sans lSo.n~ ger Iq ue Ique!Lques heures !Plu.s tard !la mo.rt Œe raviT'ait à l'aif.ection des :siens. AdI'l1en VouiHoz était :e ntré ,à ~l'E:ool'e nor-ma.lle en 1926; Q.prè~ ,a v,oi'r débuté dains .l'ens,eilg nement là Co.llo.mbey-Muraz, il dut :mtarr<>mp,r e a:a :da'Sise pendant une tannée !pour l',aiso.n de santé; pms, 'C'OOllpffètement (temis, il !prirt :l a di'riection du 'co.u-rs ,c omplémentaire de St-Léo.nard -et furt re nfin no.mmé ,d'ans :s a co.m,nlUlue '8 n 1935 'Où :Ïil déipIT'Oy,a une lact:Î'vHié 'r ,emar:qurub'l,e dl&ns -to.us. aes :dom·ruines. . . ,L e tdéfunta{pIPo.rtait à l',a'ccompli.s'seim ent de !sa tâche un gr'a nd ~dévou:e!ln~nt, :son ,eLtlJseilgnemle nt était méthodique et paer' ûellia meme 'Prof'Irt~ble. Il ,sarvait intéresse1r !s es élèv-es ,q ui étaient 'a ttachés à leur m'a ître. A'dnile n VouiUo!Z n'a jamais ,m·arohwnld:é Is on ·a ppui Jaux ISOci~s Ilo:ca~'e.s, 100 p.artiouJder là Ua f,a,M arel'A venir qu'iŒ .p résidalt. AUSISI, ila Jpo.puaation de lS axon et des enrviirons a-t-eft,le fait 'à :00 !maître d'éco.le aIp;priOOié, à ,cet eXlCel1ent père . de fa-
Les réolarrnaiions \c o.ncernant les ,e nvois ir.régu'liers, ainsi que les demandes de 'Clh&ngement d'adresse doivent être communiquées di,r ectement à Il'Illllpliimerie Beeger à Sion.
REGLEMENT d'application du décret du 12 mai 1955 sur le traitemént du personnel enseignant. LE CONSEIL D'ETAT DU CANTON DU VALAIS, Vu ,l es dispositions cliu décret du Grand !CoDls,eil du 12 (ffi·ni 11955, relatH au tr,ali rtement du Ip er's onneù :ensei'gnall't, arr .ê te:
1. Tâches du personnel Art. 1.
Le 'm aîtr,El Icons'acre à l'é cole, ,en plus des heures de présence \p'l'es\c.rit.e ~: !plar l'IhoT!aire, lie tlemp\9 et les moyeDls pro,p res :à assurer au mieux '1'édiUcation et :l'insil"ucüon des enfants ,cÜ'rniés à ses soins. En vue d',altrt'e indlr.e ;~e Ibut re.cher1ohé, il ·e x,e rce 'u ne survei·l lance vJ gi~an.te SUl.' ·s es élè'V1e,g" là J/écoJIe le t lau deho'r's, i.1 .prépare sa c1él1sse, .rédige 'son jOUl~I1Ial et voue .une attention ipa,r ticu1ière à to:u.k r,e.Clherch€ !Susc€1Pt~bJ.!e d',a'm éliorer la qualité de son enseignement. Il s'-eff.orr:ce ,d'ét,a:blir .lies ,contalCts ut-Ues avec Je·s patrent's.
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Art. 2.
141 Art. 12.
11 ne peut se {mar,g er d'adivités ,complémentair,es Qncomp~ti bles avec JJa ,boJnne mar,che de l'écoLe. Dans le doute, ,le maître doi i1 en TéLérer ,au népartement. II. Organisation et horaires des écoles Art. 3. La durée journallière des clJaSlses !primad'r es est de 6 heures, récréations ,compdses. Pour ,l es erufantlS de 7 ans et malins, ~tte durée 'eslt de 5 heur-es.
III. Cours complémentaires
,L orsque a'dntérêt dœ deunes ,gens le requiert, ou que des .drconstances spéc1a~es J.!8 justifi,ent, ille iDépartement de l'Instruction pUlbUque Ipeut ordonner .La [Ulsi'Ü'n des cours d~ !plusieurs ,c ommunes et !prendre 1<outes les mesures u fUes :à Ic'e tte fin. Art. 13. Til'ois 'COUlîS cOl11!Plémentai.res, -ch. u',ant une année 's colaire. comptent ·comme lUl1e ,année )de 's ervice :et justiftent l'augmentation annuelle des \primes d'âge. IV. Mode de rémunération Art. 14.
Art. 4. En règle ,génér.a le ,et s'a uf r,a iso'!lis ffiaj,e ures ,r econnues par ] e Département 'de :l'Lnst,r uction lPub.1ique, un cours complém,entaire doit 'coffiiPter .10 élèves ·a u moins ipour justifier l'eng.agement d'un maître rspéci-a'l.
.Pour J.a 'llépartiJtion d,es Ichar,ges entre l',E tat -et ,l a ,commune, 1a :.loi de 1-930 'e t il',aT'tide 1er du dlé'ol'-e:t !du 12 ,m ai 1955 font règ.le.
Art. 5. .Dans ,les ,communes OiU Il es localités 'comptant moins de 10 élèves ,als treinlts ,au ,cours :po's t- scolaire, le maît-y.e prJma'i.re peut êtr.e t·enu <de donner l'-e,n seignement 'cmnp1éme:nt.ake selon le ,progr.amme o'f fici le1.
La coniribution de ['Etat est r~artie ISU'r ;1e nombre de mois de .classe :a'Ugmenté d'une uni:té . V. Allocations sociales
Art. 6.
Lorsque le 'cours ,compte moins de 6 élèv,e·s, -hl est dOmlé simultanément av,ec l1a 'd1a's se primaire si ,alUl0une 'a utre 's01!Ut ion n',e st possible. S'il compte de 6 là ,9 élève Si, oiJ 'est tenu indépendaùmne'l1t de Ja da's se IPrimaiTe. Art. 7.
Cette ,a'ot-iv.i.té supplémentaire .est Témuneree à ,D3..ison de Fr. 100.~ ,p our run élève 'et de IFr. 50,. - [pour ,chaque élève en pb..1s jU's qu'là ,concurrence de !Fr. 13DO,. - !pour 5 él~v8's. Art. 8. un cours comp1émJentail!'e Téuniss'amt 6 maître ,r eçoit rune rèriunération de FT. 480,.-. !POUl'
là
12 ,élèves, le
Art. 9.
Si, par Is uite des circonstances, un ,cours ,de .pLus de 12 élèves do:i't êtr,e Iconfié à .u n m-aîtr.e :primaire, ,celu'i -ci touche un trfaitement de iF.l ' . .5'50..--0, s,a:ns ég.ard au nomb:r:e d'.élèfVies. Art. 10.
Les dispositions de l'art. 118 du décret du 12 mai 19515 relatif au r,elllchérJ,s's-ement Is ont arw.likahles, par .analo'g ie,aux trahements !pl1éViUS ,aux ,a,r tides précédents. Art. 11. IAMBe J'.ajp:proba·t ion du Dépar.tement de ill'InstTUictllon .publique, tpliusieuI1s oeœnmun:es :peulVent ISe groupe.r paul' /l 'org,anr1sati'o n de cours ,coma;>1émentakes c.Qillle'0td.:fls. Dans ICe cas, .l'Etat peut inter,venir ipour subventionner les frais de d~acement des élèves" ,ainsi que 'PO!UT la distribution de soupes scolaires.
Art. 15.
Art. 16. E-st cOllis,i déré ,c omme Jnva1ide, ·au sens du :décret, l'télpO'ux dont J'1ncapacité rde travail. 'e st lPer.manJente let dûment 'r:8ic;onnue 011 étatbHe !pail' :experttse médie·aLe. ,L a preuv,e de :l'inv,alidlirté doit ,ê t'r,e 'alpIpol'tée par le requérant. Le Département de l'Instruction publique \peut 'e n tout ,état de cause requérir iUDJe nouv.exle 'exiPertllis·e. Lorsque J.'inv.a1d.dit.é est !partieLle, 1'e1s ,allooations sre rvies sont prQPortionnehle..s ,au degré d'inVailddilté. Art. 17. Est ,considéré 'comme en étai de carence, lau 's ens du décret, ile ·m ari .qud ne Icontr'Lbue !pas ,à ~',entretien de \S,a famHle. La preuve de la car·e nce incombe à la T·e quér,a nte.
Art. 18.
·L'iLnstHutrÎtCe, dont 1e ~nard ne 'r eçoit lPas d'alJloc-ations pour entants, hénéfi.cie des dispositions de la loi ,cantonMe sur les allocations :flamiUaJes., Le même ,emant ne peut donner IHeu là IP'JJUS d'une 'aJllO'cation Îarni,l,lalre. VI. 'R emplacements Art. 19.
Le remplaçant \provii'soire est ,celui qui dlird,g.e la classe .pour :un temps ltimité eThSuite de mal18œe ou de 's ervi,ce mÏ'litaÎTe dIu rti.tulatre ,e t d!t1rant Jequel oe dernier ,c ontinue ·à pereevoil!' le traitement !Dans ce eas" le Ten1\PLaçffi1Jt reçoit Fr. 30.- {paT jour, à t ,aison de 6 jours pair semaine. Le traitement de Ibase pour r1a :r.épartition des ,charges é:l1Jtre l'Etat ,e t J,a ,c ommune est cewi qui est :flixé à J,',arrti<:le 1er du décret -du 12 mai .1.955.
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Art. 20. Le maître .rempLaçant, dont J;a rém'Unér,ation est fixée à la journée, Ib énéfdcie des dd's pooitions de :la loi .cantonale sur les allocation9 ·f ,amiI1Jale.s. Art. 21. Lorsqu'il ,eslt étabJJi qu'un rempLaçant, ,qui prend une classe au cours die l'année scolaire· 1!a ,g Jardera jus.qu'.à la .clôture ce maître est c<?,n~d?ér.é 'comme J:e IPrincLpa,l, à Ja conrution tout~fois ,que son 'actLVlté dure ,au moill1lS trois mois. Ses lappointements <sont. ,ceux atffér.ents là ses 'a,n nées de -service .e t ·à -sa .situabion de faffilllle. ~e m .aîrt'l",e d'une lOlasse tempoI'la'ir.e est considéré ;comme Ip rincipal. Art. 122. Un remp,1a.oement doit avok une duréle de 1rOÏ's mois .au minim~, dans. le ,:c?urs, d'une ,annJé1e sco!1ai:re, pOlllr v.aWir une ,année d 'e 'servlOS ,et Justllf1.er 1.élIU.g ;mentation 'a nnuelille d'es primes d'âge. Art. 23. Arucun , ['empllaçant . ne !peut ,assumer la direotion d'une cLasse, en ICOUI'1S :ct ,a,n nee iSlco.1a:life, .s ans ['.assenrt:iment du Département. A':.élIIlt de ~end~e un emplo[· 'en quaJJité de r ·e mpl!açant, :le maîtr·e dOIt prO'dmre uncerW'Lûat méd~oa,1. iL' Administr,ation ,communaJ.e .1e tr:anSiffiJ~tau IDépar.tementb. VII. Congés Art. 24. Dans Iles ·cJJas·s es de 35 \Semaines et IPlus, les ,y·acances de Noël vo,n1 du 23 décemJbre lau 2 ,ja'l1lvloer eit ,c,ellles de Pâques- du ~,ame'di samt au lundi de Quasimodo. Les .autres ,c1asses ont quatre .jOfUT,S de ,c ongé ,à iNoël ·e t d'e ux jours à il!'époque du ipTilfiteInjpS, .au ·clho,i x de la lCommi's sion sco.Jaire. En outre, Le :l undi de ,P âques leSit jour de congé olffici.e1. Art. 2'5. La commliS/9ion s,colaire lPeut, ,aprèsavair .r·e quis ,1'a·c cord du D~artement, dép:1Jacer ù,a d.ate des v:aca:nces, ,alv .anoer le début de ]'.année sca.lalir,e ou ·e n Tetarder ila olô:ture, :soUS' Téserve 'que l,a durée de .la Iscoil.a rité ·s oit lTespecree. Art. 26. Les da's's es Idle 13'9 semaines ie t p'lIu's ont une Ijournée ou deux demi-journées de -cong€ heibdomaJdaÎ'Iie. <Dans les -cla.sses de 35 lS'e maines, 1e congé h'ebdomad.aire est alternativ.ement d'UlDJe demi-,j omnée ·e t de deux demi~journées ou hten d.'une demi-jouTnée ,e t ..({t'une journée . . L',altffnance est fixée lPar Ja Icomm[·s sion scolaire. Toutes Iles autres Ic·lJasiS:es ont unte .~emi-,journée de ·c ongé par semaitne. Art. 27. iLe .m .a îtr e ,n e peut ni prendr,e ,coo:gé, ni permuter die jour de conglo aMddeU salIl!S Il'·a utoris·a'Vion die ;lJa ·comm'Mssion ISlcrua,r re. VIII. Caisse de retraite Alrt. :28. L'ra ugmentation des 'tr,aiteme'IlJts !pTévue ,par le décret du Ut mai 1955 n'est paJs ,comprise dans ile tr,a.itement ,a ssuré auprès do J.a ,c ai,S'se dEr retr,aite.
Les ,m ernlbœs quittanJt l'a cais's e de retr·a ite sans :avoir droit à une prestation déco!Uiliant de ileur.s 7 'v·ersemenis à wa réserve de cotisations toudhent leurs contl';ï.butions là !La réserve précitée augmentées des dntéI1êtJs lau 3,%. Art. 29. Les membres mi:s :à :1a il'IetraLte pOUT roilison d'âg·e ,ainsi que les ay,ants ,droU d'un membr,e décédé toulc hent en plus, la 'part de a'Eta<t augm:entée des intérêts .au taux lCiÏ-des\SlUls indi,qrué. .cette dÎ'!5Ip o.s ition est ég;alement IB(pIPld.calble en Ica's d'inv,aJ,idité .p enmanente. IX. Dispositions finales ,Ar,t. 30.. Le !présent règ;J.ement ,abroge toutes !l:e's dispositions qui J.ill <sont <contr,a ir,e.g et ·e n lPall'tiÎJouilli:er celles du xèg.l ement ;POUT J.es écoles prdmaires du 5 il10VlemJbre .1910 :erl ce qui .concerne les ·congés .ainsi que l'or,gland.sJatioo et ~'ihor.ai;r.e des écoles. Art. '31. Il ,e ntre immédiatement en vigueur. Le D~artement de l'Instxuction ;pulb.llitqule ·est .chargé de '1' appliquer. Ainsi .adopté ·e n ConseÎJl d'Etat J,e ,10 décembre 195.5.. Le Présidel1lt du Conseil -d'Etat: .Dr O. Schnyder. ILe Chancelier -d'Etat:
N. ,R oten.
Brevet de capacité ElU vertu Ides /dispositions du règïle:ment des Etcoles nor!mà1es, Ues membres du cOflP's 'Emooi!glnaJnt qui ne sont pas encore en possession du b1'levet de c~cirté Jd<oiiV'eIllt la nn uellement anaJY8er un .ouvr·a ge d'or.dre Iprofessionnel. Oette ~,Ilinée ·miS ,sonlt .p riés d'Ian~ly.ser U\n In'anueï1 de ipsychologie : 1 ENFANIGE ET ADOLESCENCE J. D'haes'e Dil'\8cteur de il a nouvel,le ~revue 'pé.d.agoglique ~ba1ge. Ainsi que n,e titre Il'tÎllldique, Ice liv,re oo·mpl'\enJd /deux parties. Les mlaîtres f,e ront cette 'année ·:le résumé Ides chapitres se rapportant à ij'ENFANCE. ~a partie trairtant de l' ADOLESCENCE sera .e xam,i née une autre f,ois. Les instituteur,s sont ipri\ég Ide !pr'éselllter ~, eur rtr~va,iJl ,à -la fin de l'année ,scol,a ire taU \plus :ta-l'\d, I<fe manière qu'au moment de l'Iexamen cette aff.aire ,soit ,rég11ée et ne Iretarde ;pas a:a dtéliv,r ance du Ibrevet.
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·L 'analyse ,e st adressée à il'Lnspecteur :sc<Y.lairre Iq ui la transmet au Département. .L es -intéressés peUivent Is e !procurer Il'ouvrage 's us indiqué en 8'ladressMllt là !leur J;ilb ra,ilr e habituel1 ou !bi'en en <écrivant à
La Procure, NamU'r, 14 Boulevard E. Métot. Sion, Il e 10 décembre 1955. 'L e Chef du Dé.p arte,m ent : M. Gross.
Communiqué !Concernant
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[a, ,nouveU;l e
grammaire française
.Au Dépôt du ,m ratériel ls'coilaill'e, 3 manuels ·s'Ont :actuellement à la diSjposltion !du pemonnell lensleilg n:a-Il/t. Nous /pensons devoir préci,s er le e Iqui :s:uitt: - Ille «premier liV1~e » - C'OUl'iS réJlém'entaJL'l'e et moyen, peut ,s erv,i'l' mormla,l'ement jusqu'là ILa .firn Ide Œa Iq uatrième année pri'm air.e; . - Ile « deuxième livre», - !CoU'r:s moyen, - est à mettre entr'e loes mru-ns Ides élèves de Icinquième (a nnée, et ce manuel -servi'ra da/us (Je's ·C4kts.s es or!di-naires jUSiqu'à ,l a filn de aa scolarité; - Ile « Certificat d'études» n',eSit ·à utill-is·e r que dans les cla:sS'es torVes rOU ·,dJWlliS fies ,0~a.StSleS .seconda-ÎI'Ies. D'iarutre (part, ne Livre du maître ldes !deux derniers m·a llwe1s ,s era à diS}position lau 'D êpôt Isco}aiY1e dès JJe mois de janvlier. Pour lIa ,Commission \de Œa '~r.a·mmaire, C. E.
Séance du Comité de la FPSP Dimanohe 27 nov€JlIlbre 1955 S'test 'réuni à ,l'Hôtel de la PLanta, là Sion, :le Comité Ide la Fédération !du p.ersonnel des ServÏlces pUlhHcs de Il'Erta,t du Va:la-Î's (FPSP). y ip a'r ticipait -égalem·enrt une délélgiation de :l'a;sso.ciation des cantonniers qui ne font ,p:as encore paœti'e de (la Fédération, 'm ai's qui 's emblent rtout disposés à lell1trer :d~ns !lla 'g:r8iIlide r.fla'mi]le .des serviteurs de \l'Etat. ,L''Ordre du jour .é tait [e s,u i1v ant : 1. lRaJP:po!r1t concernant unie .a\StS'u\ra~ dUI personnel de Il'Etait !contre Iles 'risquesd'.aœident et de maladie 'profe.sis ioooe1s ~t noo professionnels.
2. Raa>port concernant urne',éventudle 'loi sur :l'organisation prOlf.essionnelle. 3. ,R apport isur Je.~f démarches effectuées en vue d'obtenir' -c ertaines réductionS en !faveur des mffilllbres .des groupements de lIa ·F PSP. 4. Oréation éven1Juelle d'un journaa fédét.atif . . 5. Inmitution ((l'-un secrétai!r'e Tié d.ératif ISerr-o n 'art. 20 des Istatuts. 6. Div,e r!s. ,M. ,l e préSlidoot M. IRevaz IprQpœe de ttr,a,iter ·atprès le point 1 -d':aha.rtd Ile point 5; !pJ:'Dlpo.sirtion oomi'se, mœis... atten-
dons. La p:aroiJ.e ,e st donc !donnée là' 'M. Il e professeur G. F '3Jvre qui expiliqUie Idw11JS !Uin mag1str.al eXipos,é ,l,e s Ip'rillldp~es le t modalités d'une assur,ance..,accident ,et mrulaJdie !professi.onnels et non p:rof,e ssionnels. Cette asswance, !dont ~'emploYleur a un i.ntérêt à ,pr.endr-e ,à !Sa ,Cha'l'l~e une !p arti\e des lP,r imes, doit être !1"endue obligatoire Ip our tous. Il est évident qu'un .a cte de Is olidarité est nécess'a-ir,e, :ca'r ,ii!. résulte une diffioulté :du fait 'que dans le corps ensei-g nant il y ia une très :gl'lande divlersité de :s ituations à ila 'suite de lia d~ffèr' en:üe ;de dU'l'.ée de la ,s'co'la:rillé ,annueUe. M. Fa'V!r:e estenlfin d'.avils que ,l 'introduction de cette ,a ssurance pour,r .ait ,être Ifa>d~ité'e :par une ,loi .sur J'ol'lg-auiis ation prOlfessionnelle -et ,i,l 'cornsttate Iqu-e ,ce p-remier \poi.nt !est -donc -en relation avec 1e ,s econd à l'-ordre du .joUir. M. iSew·e r comp'lète ,ce 'rap!port IP8!r une ~étu!de ,comparative entre ,les -dif1fér,elllts io ontons, d'Ont :0ertailll's ont trouvé 'e t adopté une 'so!lution très intér'e.8:salllte de 'ce ·prOlhlème. IGomm,e ill y 'a, là lSon avis 'aussi, ;conillexité ,a v'ec 'le point 2 qu'B a :été pUus :p.a rtkulièrem.o ot ,c hargé d'étUldier, il 'e'1lchaî,ne en raiplplOrtant tout ,de Is ui,t e 'sur ù'OiPiP ortunité id'une ,l-oi sur J'org.ani's ation profes's ionnelle. Il 'e st Ip ersua:dé Iqu'ull'e te11e IOli 'e st utiJe ,et 'm êm,e néces's aiT·é IpOUT notre :c3.Jnton, ·s ans dire 'p ar ]à que Iles Iservi.teurs de l',E tat le n l'IeiU rer.ont un -grand avantage. Quoi'qu'ill len ISOit J'idée doit êtr-e !sleil'vlie, même si 'Sa ·r éalisation sera peut-être ,enCOl'le ~oi'ntaine. Prra tiquement iPaœ Icontre .il est ~IUls uTig,ent rpOUll' ~a Fédération de 'Vi,s er d"aibord à ,l'institution d'une lCo'm mis'sion pa'l'ita:ire. Dan!S Ues 'a utres ,g roupements, patrons et 'emlployés \dis0utent librement is ur un :pied d'égalité, seul Il e ,sal3Jrié de Œ'Eltat B'e prés·ente 'e n qu.é,mam!deur. L'Etatpatœon 'n e 'pleut :10'g iquemen:t !p;ws ·l"ef.us·elI' là Is es , salla.rié~, ice qu'il iUl)pÜ's:e a;ux ,a utres CO'l'lporations. Le président Re'Vaz .a de la .suite d3.inlS !1es idées: i1 groupe ' .ces deux objets là Il 'o-rdre du joour -et introduit ;la discussion iSU.r
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l'institution d'un ise,créta'Îr,e fédér,atif. Ge !Stecr.é tai'r e delV'r ait être rétr:iJbué et sa tâclh e. ,s erait d'i.ntel~eniT pour ,la F·é:dération ou Jes groupe·m ents Iqui '}a ,cOIInpos-ent, Id'as,sist·er Q'e ,Comité ,e t de Je cons!eiHer. P.r.écisément 'Pour lP'n épar,e r ,c ette assurance professionnelle le t non 'PrQlf,es·sionnelne -oe tSec~é;taire pou:rrait être d'une grande wt1lité. lLe lP'rincilP,e est ,aldJmis ,e t Ille -Bureau ,e st · chal'lgé de'S tr;a vaux pré11'i minair,es et ipTépa\r 'a toires. iL e sleorétair~ 'a ensuite il·a 'P'arole pour ·e xposer Ù'e résu.ltat · des démarches ,effectuées en vue !d'obtenir Ic ertaines réductions · \Sur .lpr.ésl8ntati-on de lIa Ic arte de ·m e·mibrle FPSP. Il y a eu de·s résultats !positifs, mai's ;a ussi des técheC!s. L'·effo-rt doit ,c ontinuer. ,L e ,président :met enOOT,e ,en dris-cusls ion le Ip.rincipe d'un journal} fédéT,a tif. SO'n u~nité .e st Tle connue le t le principe ,e st · admis. Le Bur,e au ,e st · 'C1ha;l'Igé d'en .é tudier :}.es pos·s~billités ,de réalisation. ,sous «rdtiver,s'» ile il-résident rf,a it un !bre!f ,c ompte rendu de la Is éance de ,l 'Union œomamde là Genève .et ,suœtout de lIa co,n férence ·s ur l'jndiüe du :0oût de lIa vie, Iqui doit ,ê tre publié .dans l'E-mprloy.é let rqui 's era Temis la ux Il nembr·es ,de tous Iles 'g roupements Ip ar les :soillis die .l a .Flédé-ration. P.lus perls onne -ne Idemande lIa paroUe, l'o-rdr,e du jour est épuisé; l'heure du dtépar.t Ides rtr·a ins ~Iproche ,e t ,le président c,l ôt aa séance 'e n remendanJt chaoun du travail ,aœompH. G. B.
Flatteuse distinction Nous apprenons !ave'c plaisir que not'r:e cOj]lègue ,M,LIe Ros:;t Binder, irnstitutriœà Miège, dont nous avons pubdié à plus d'une 'r elpri.se ,certaine.s productions, iVi,e nt ,d'êtr·e l'objet d'une flaJtteus'e dis·tinlCtion. .E n ·effe.t, l'AlCald'émie Ides pO'ètes icJlrassiqu.es de P.aris vi.ent de tlui décerner lle titre de «Ghev,aHèr de l'Ordre du Mérite poéüqUle» pour ~'€nsemrble de 'S'e s œuV'res. ,MŒle Binder a reçu lIa croix .e t Ile idi:pJô'm e 'a iTérents rit ·c ette ddstinlCtion. Nos compHm'e nts. 01. B.
COURS DE SKI L'A!s soeiation des ,m aitr'eJs -de Igy,m·n asitÏcque du Va~ais Ro · mand organi,se là Veroodn un :cours de ,s ki de trois jou~s à 'l'dntention de rUout 1e 'per.gonnel leIllsei1gnant du ,c·a nton. . ILieu du ,courls : VERCORIN. Dates du -cours : 25, 26, 27 et 28 décembre 195·5. Ouverture du 'c ours : 125 décembre, ,à 20 heures ' 30 à 'la Pension V1otoria, V,e~coritll . Le ,r e.pa;s du soiT pour ,le 25 décembre ·e st prévu. '
Horaire des trains:
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Mach ines , , a ecr l r e depuis Fr. 297.Location ~ Vente ~ Réparations Révisions ~ Echange Demandez nos conditions
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~~_______________________T_él_._(O_2_7)_2_._10_.6_~_____S_IO_N___~__~
Direction Brigule : 18 h. 38 à N,oës . Direction Laus·a une : 19 .h. 03 !à Noës Lè téléfédque Oha:laLs-V'e r.c orin fonotio'lllUe dès ,l'arrivée des p.artÎtC~panrts là Oharra'Îls. l'ndemnités : .L'laJsso.cÏ-atiOln pa1ye !les f.r:ais de 'pension, de logement et de vOy'alge. .L es plar.t icipants Ipayernt une · finance d'ins·crirption la u cou,r s de d5r. 15.-. Inscrtptions : en i\T·elisan.t -la finance d'inscr,iption de fr. 15.au compte de·chèques de il ' AJsso.ciation Ile 838 pour le 20 déce1n-
bre au plus tœrd. IDe Chef rVoohni.que .de il'AMGVR, E. Bovier, rbél. 617 42.
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!.LE METl[ER eEST CE QUl[ UNl[T ~ ..
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Xlerrne dizaine, ILa numération juslq u'à 100 sera acquise 001' les enfanbs auront tôt fait de Ic:oootaterque « ·c 'est toujours .la m'ê me cho.s e » 'c{)mme ils dislent ! U;ne p14.e rnière étalPe importante vers cette réalisation
est J:e 'p:us1s age de 10 à 11. li est nécessair,e ,à la compréhension.
L'apprentissage du calcul III Il sera profitwbll'e là naIS 'c a,kul'ateul'is en herbe de manier dte !nOmlbreUises formations de Il'a diZlaine for.mée de jetons, de pl3Jquettes, de iboutolIl's,etc. que chacun Ipourra pllia cer "sur son pupitre ou !.Sur son ·3.lrtlo-ise em pile ou le n paquet -de dix objets. Le résultat Ide 1euns mamipulations : 1 !p:iJle, 1 Ip3.lquet s'inscrira tout 'l1atureHeme'l1it sur l'IaI'ldoi,s e .ou ,le ipujpitr,e, sur ce deTnier à .J'·a ide du ;chifcfroe molb.il~ 1; !pui,s ·c omme i~ n'y a ,rien d'autre à :écrire, Ile 0 occuIPera s.a plaoo aux unités, nous n'emploierons pas encore ,ce .der,n ier ter.me. 'Lol"sque la 'connaissance de la diz:aine la été .ainsi :a;mo:l'!cée dans ile ~C1oncret, nous ,c hercherons à ce qu'eLI,e s'intériorise ,e n Ipermettant à nos élèv·e s die réaHser avec le matériel d'abordpu1s 's ans lui ide 'l101mbreus~s recompositions du -nombre 10. Nous ,lieur Ipropo.serons de :nombreux «problèmes Ip.ds dams Ila vie. N OUiS emploierons dans oe même but des bamd.les en papier fOTlt 'ou €JIl mi . . oarton de 2 cm de larg.e représentant le dm, Iles 6 piremie:ns ·e m étamt slép,a,réR des autres 'parr um trait fort en !Couleur. Ces d'm de fa;brication personnellde rpffi'tmettront de réa1j,s er d'intér-eSISants mesurages. Comme ·atPIPrr·LcatioThS u:sons lal'lgement des exercices de comptage. Les élèves qui .ont de :la !ple ine pourront Jes réaliser dans le concret en plaçant par eXlemp-Ie autant de fois un groupe de deux j'e tons qu'dll est nécessaire pour former la dizaine, on passe ainsi en r8IVue Iles nombres de 2 à 5. On utilisera ce même exercioe pour lIa soustracti{)n .p ar exemple: 10 - 2 .- 2 - 2 - 2 = 10 - Il - e - 2 - ,2 = 10 - 1 - 2 - 2 - 2 - 2 On peut Vla1rier Ipresque à ;l'-infini ces sortes d'exe-rdces qui se font 'auls si hien 'cOi~lootivement. Pour aborder ae lnombre 20 on ,p rocédera Ide la même manière ,q ue pour Il a dizaine, 20 n'étant pas autre ·chose que dix -dix lComm:e on ffi·e .l'a ·g1ellltiment dém{)ntré. Gr,â,oe . 'au . 'boul;i'e,r on a,ppren:cL:ra toujOUiI'S ,aIVlec intérêt lE! nom .des dizaines tc onduisant là 1a .centaine. On -comptera par un n'Ombre exàct dè diZiaines cœnme on 1',a fiait avec les unités. 'Lol'1squ'-on aura combLé l'écart ,entre ~'a prem·i ère et la deu-
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future du report que l'enfant tcompl'!enne hien la valeur res-· pective de ces deux 1 qui fÛ'rment le In ombre Il. C'lest à ce mo-· ment-là également que nous nO'us servilrons Ipour la première. fois ,du ter.m e UNITE. Comment nous y !pr'e ndr,e pOUir que l'enfant Stai'Siss,e vrai-· ment le rapport eX'a ct 'e ntre I}a dizaine Icomection d'undtés ·e t l'UNITE? Le temps que nous 'm ettrons à 'ces eXffi'lcices, faut-il le répéter, n'est pas du ,t emps 'Pe:ndu et nous ipourrons :aJborder cette difficulté de hien des mam,i ères. Si nous avons oOruDectionné un damier à 100 cases pour ~pprend.r,e pir!e mièrement nos dizaines, celui-ci va 'n ous Is ervir p{)ur l'appr8lIlti'SSiage Jdu nombre 11. Nous ferons ,c olorier la première dizaine et une cas'e de la seconde 'e t '!lOUS .interœogeron.s -sur le nombre ainsi obtenu. BeaucoUlP sauront nous ,le dire, mais ,c ombien Is a uront ;}' écrire? Ess'a;,yez, vous serez étonnées du petit nombr,e. Comme tou~ j-ours nous ferons intervenir Je connu c'est-à-d.lire lIa manière d'écri':fie jl a diZiaine,puis nous ·f erons TemarqUle:r .qu'ill y a encore, qu'ja reste encore 1 ease à :ÎJns'c rire après }ta dizaine. Le 1 à porter à ;l a droite de Il,a dizaine, c'est la Ic ase ·t oute ,seulle, .isolée, du début de ·l a !Selconde dizaine, une U,N ITE. On peut procéder de même ·a vec n'importe quel 'ma.tériel, les «nombres en couJeur,s » de Cuis:enair,e qui présentent l'avantage de pouvoir ,corucrétiser notre 'e ns'eilgnememt du calcul tout i31U Iloug desanlllées ~prim'aioos et ,m ême ,a u dellà, font merveiJlle. En effet, si l'on sait s'e servir de cet excellent 'm atériel, le nombre là aVlPr,emlre s'inscrit dans l',eS!p'rit de ~'enfant avec une precision toute mathématique, la grandeur et la couleur grav,a nt dans l'·e sprit de renfant la valleur respective de chacun de ces dieux 1 qui forment -réunis le nombre, la col!lection d'UNIT,E S à .laqueLle on donne 'l'e nom -de {)nze. Un autre avantage de cematédeJl c'est qutitl perrnet lIa V1érifkation, le contrôle :de toutes le·s :acquisiti<ms. La décomposition des l1Û'mbres de 12 à 20 ne présente pas de diffLcultés. Nous nous ,al'!rêterollis 'e t reviendrons souvent sur ~a douz\3Jine à lta;queHe noUis conS3lC!r'e rons de nombreux exercices oraux et écrits dont ù'invention est facHe. N{)us ne nous contenterons pas da.ns les !exoocioos de déoom~osition des ,n0nlhre:s de 12 à 20 de fai!r e Ja SOM.ME de deux Clhlftf;r es, noufl Introdul-
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l'ons ég.a!lement ,la notion de PRODUIT ainsi pour le nombre 16 'ce n'est p.as ,seultement 9 7 ,c 'est encore 4 X 4
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2 X 8
<8 X 2 A oe stade, nous résoUJdrqll!s omllement oe nombreux problèm~s dont les elllfants ,a uront eux-mênl'es fOlIDni Œa donnée ou l'un des termes. Y. G.
Supplément d'âme
Des fêtes à la mesure des enfants C"es't une olhs-eil"v'a tion coufla,rite Iq ue Iles impressions des pr.e m,i ères :aln nées 's ont Iles Iprrus IfraÎ'ches, ,.les Iplus profondes, -les plus durlalbt1:es. ·Quànd un v·ieil'lard ,c omm,enl;è à perdre la 'm émoÎ'r.e desévénem'e nts, il ,g arde ae 'p lus vif Is ouvenir de son .enfiance. ,L a psycJha:naJyse ,c onfirme et ~Tiécise le,es obs'e rv,a tions. La jeune 'â me en quelque sort'e inôccupéle ·e st ,aiV.ide de voh~ , de s·e ntir et 'd e jouir; .à l'wffût de bonnes .oücals'ÏOillS, ,el:}.e Is 'ouvre s,pontanément la ux impTelsS'ÎOIll!S '~ép'on:dant ,à 's a faim de ,c onnaître. I.l j,mlporte donc de ménaig er ,aux le'n:f:ants Iles eXIP·é riences heureuses Iq ui laisseront Ides .e mpr,eintes inerff'aç.ables et ,r emonteront \périoldiiq uement à lIa ·s urface l umjneuse .de .la '2onscÏell!oe .a'v.ec lIeur ,cortège ,d'idées 'moT::ües et .re'ligièuses. On priverait la j ewnes·Sle d'!alv.arufuuges inaPlp·r éciables ·e t :de grâces ins,i'g'n!e,s Is i on llia issait passer ll,e s fêt-es famiLilalles, ohrétiennes 'e t patri.otiques Is ans ;l ui ,p rocurelr \l,e bienfa,i t de ces €~péri'ences fécondes. A cet égard, lIa fête de Noël est une oClCas'Îon ,unique. Il s urf'lfdt d'obs'e rver ,le,s le nfants autour !d'un iberceau pour · comprendre combien <Îlls Is ont attirés 'p ar ,l a vi·e 'q ui vient de s'élpanou.iT ,à Ilia Ilumière. Les ,p etits gaJrçons et Il es !filleUes :sont les plus as's idus 'vi,s iteur,s Ides 'Or èches arrangées avec art .et mises ft lIeur porlée. N Oll'S n'lavons /qu'à 'ranimer nos 'p ropres souvenirs 'POUl' voir que lIa .na-Ïsstll'll'Ce Ide J:ésus 'c ontinue d'être le suj:et Ide ;l a grande
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joie .de l'hunlamité, . cÛ'mmeeUe Il'a été IpoUlr les berlgei~,s à l'ex-istence sÏlnpl,e et :les M'a ges qui 'Ont quitté ;les ,~:\JÏ.s·e8 de leur vie. Pour que :1a tfête de Noël puislsle liim.uminer Iles eSlp rits et Isaisir profoodément les -cœur:s, ~'EtglHse l.a fait Iprécéder d'un temps de p-rép:a:ration 'SjpiriiuelUe, ,d'attente joyeuse 'et d'ardents désir,s. Des maîtres y ont 'a j outé 1euT propr,e paœt pour accentuer cet acheminement dès Ile délbut !de ,1' Avent. Ils Ipl acent ISOUS les y,eux des enfants une Iguir:}aiIl'de de Ib ranche·s de 'sl~pin garnie de quatr:e ,CiÏerges qu'on .allume ·a u ·f ur ,et à m,esur,e .que ,les di'mam,Clhes viennent. ns on,t de .souci de gr,a!duer :leurs exhortations le t d'·i ntéres s<elr !parfois Iles 'e nf·anus à !la construction d,e la crèohe. ~'Eg.I~'8'e, '~omm~ une mè~e pl'ei,n e !d e sOll1idtuide, a tdéveloprpé une lhtul'lgl<e bl'e n faüte pour l.m 'pre.s·s ionner les âm'es, ~et la tradition chrétile nne ,a diSIPosé Ues a1ennours de la fête ,pour en relever le üha'l'Im,e isyrmboUque ,e t pour ICOIllcrétilseà" !l.es grâces suruatureliles !par des lc;adeaux ,e t ,d,els joies 's ensibles. EnfantilUagie, pens1era peut-être déda.ilg neuslem1enrt quelque ,e sprit .se ·croytant lP~uS évolué! ,P rofonde rs<a:ges<se le t :sens psycholog,ique· !aJd,m i'rruhle, Idir~ :l':éduca·te'llT ,c onvaincu Iq ue l'âm.e toute jeune ra Icom'm e faim ide ·Di,eu. Il est ,d':a1Heurls Cil~ir Iq ue ~:a ,o élébration ide Noël en 'e sprit et 'e n vérité 'ex~ge tUllldimat f'aJVor,a;blle, des âmes Isuf.fi's amment libres; Dieu In'a ,i nvité JaU ihe'l'ûeau de 's on F,i1s ni ùes trafiquants dB Bethléem ni ~ies o~gueillŒ'eux érudits ide JéruSlaJI,em. Est...ce Iq ue Je .climat ,de ,s implidt'é, de joi,e ~'U'r,e ,et d'attente spirinue1},e 'eXliste 'e ncore pour diS!poser !les âm'e s à lIa v'e nue -de lésus ? Noël 'li' est !pas !plus iIIlJcÛ'mp'atiib~e :aVISC un :appartement moderne qu',a vec un ICihalet il'usrbique ou ~a d·e m€ur€ du pau.vre. Une seulle tChos·e 'e st ·uéoesS'aire: c're st Iq ue n'a IP.rlelIT1Ïèlre ip!JJace soit réservée à Oellui (J.ui Idoit êtr:e Il,e iM'a Îtœ des cœurs. .E's t..;ce Ile ,Clais ? IL e Id~plloi'em,ent 'd'étallalgles Idans .les Inagasins, Ide Ilum,i ères dar!.1ts Iles 'r ues -et :d e TéCllia mes dans il,es journaux avant lIa fête die Noël illldique cJ1airemerut que ;l'industrie ,e t Ile ,comrnreroe ,enrteilldell1rt ·exip}oiteT .la tConj onctur'e à lieur profit. Reconnais's ons qu'il !S'y même quelquefois un à côté de bienfaisance. IM ails 1e tumulte des pJ;aisill's, 'le 'Cll,i1nqll'Mlt rutilant -les m·iM,e s·wp.erfétatiOins paT,rusites r,e strei/g nent .l'e:spoaee vital de ,la ,p ensée ICihr.étienne; Ilia orèche l'ecu/Ile Idans un 'Ûoin ignoré et l'.attente 'r ,elLgieuse 'esft étourflfée dans I~e tohu ...bohu mondain. .L 'âme de ilia fête .r,Îlslgue d'êtr'e 'comme écras,ée SOUIS :la m,a s'Se 'chrurne]}te. . On ne Tesp'e cte même .plus nia Ipla ix !de Noël. Les régimes communistes ont Isu(plpr,i mé lIa fête; là ,N e'w - Yoi"k, lIa télévision
n'a, palS eu honte d'incllure dans son Ip rogramme de N oëll des scènes .d e ,c r!im-es .et .de 'm ewrtres, ,e t d·Mm lJ.a division des jouets extpo.s'é s Ipour :l a v'e nte, rtell /g!';a>nd mag,aJs,in de F~ibour,g ,e t sans doute d' ai.lIloe ll'rs, O:fif'l~ \3,'llX jeunes des comba>ts de sOlldats et des tamks de Ig uexre ,a ux initi'a les ,de USA et là l'étoi/le :soviétique. Pas's ons ... Est-ce IqU'ia.V'e.C 'l a !Sur,a bondance de lCadeaux, Il,e s eruf.ants ont une 'c ornpensation Ipour le déficit de joie oûhréti,enne ? Œnterrogez autour ;de vous. Voici un père de falIniJle, emp.loyé qui n'est j.a'm a,1s ~ontent ide son :s·allair,e. Pour Nüël, il 'a chète à l'aîné de ,s es 'six lell1f:amts un jouet .de 50 f'r ancs. IS es dépenses totales .a:PiPrOClhent des 200 fr.ancs, Is'a ns :paJ'Iler des autres frais de fête. l\1,a llgré ,cell a, il ,s-e pl'ai'nt de n'avoir !pas !pu contenter son petit 'm onde. 'U n autre Igla rçon ,à Iq ui son Ipèr,e mieux lSitué 'p rocure un tra-in 'éU·eütrique Ipour 'la Isomme de 150 f,r.ancs, ron- ' chonne lPa-rce qu'il 'e n 'a 'v u un autre Ide 2·5 0 francs. Qu'/il s !Sant :loi'n , les temp'S üÙ un e.nf,amt .étJait ,a ux anges .avec une petite boîte là outi'l s 'Ou une pÛ'L1Ipée toutemodedte ! Dan.s ,c es ·cœurs !peu lex~g,eal1ltJs, jll res;tJailt de Ja 1P,l:ace pour hl. joie BurnwttmeUoe. ·E n le st-il Ide même dams Ide jeunes insatiables? Nüus parIIons ici de N oëJ. 'Doutes ,l'e s fêtes doivent trouver des âmes d',e nf.ants, non :p:a..s ~seV1rées de !Slatisd:actions 'Sensib1es ~ mai,s hénMiciant du ISlu ppllément id ' âme nécessa.ire lpour trouver aocès :aux joies ,slp irituelles. . Pila.ce à Diie u ! C. Griblinr;.
-pendant .la :r nême leçon et su,r ùe même ·texte. On en ,p rend,r a un -ou deux .aujourd'ih u,i, ,puis 'l'un .ou a'oautr.e un 'Rutr,e jour, de manièr,e ;que dans une ·s emaine tous 'a ient été faits. !l ,e st entendu que dans 'Il e choix de oos exercices, i1 faut !tenir (Compte de la f.oroo odes ,é lèves, c'esst-à ... diœ·e des groupes ou divis.ions où ISe fait la ,lecture. 1) ArticullJation ,n ette Ides .syIHrubes, donc .des mots. 2) Ton de voix ·m odéré, mi trop haut ni trop bas. 3) Mouv,ement mi tr{)j}) j}.ent Inti .surtout trop précipité; .les -élèv;e s ont ,tendance à lil';e trû.p vive. 4) Pau/s'es li ndiquées Ipalr ,lle s Isi.gnes ide 'Poilictuation - :cher, .lie s ip!1us ialV.runcés, Il es 'Pri'ncip!a)les p.a uses de 's ens non in'diquées pa-r lIa Iponetuation. 5) L~ctur:e illatur,elUe, oObs·e rvation !des ·ÏJ!lif:l exions 11~.g plus ~nal'qua'nte's
(questions, affirmations, négations, et().) J
lutte 'oontre Œ ,a monotonie, ,Le ton Ic hantant. 6) .E tude orbhogria{ph1que (rnots composés, dérivés, de mê-
me fcwnille, homonymes, synonymes, antonymes, etc.)
(~
7) Etude ,g.r,a 'm maticaJe (applications des règles ét'Udiée3
déjà ou à l'étude, ancûyse logique et grammaticale). 8) Composition (Recherche des idées principales, des idé.es
secondaires Il
plan ou sommaire.)
9) Exel'lcilce:s de conv,e-rsation (questions, 1"éponses, clippré-
ciations sur le style, les idées, etc.) 10) Réf,l,exions m.ora,l es (leçons ou pensées à retenit·, juge-
ment porté sur tel ou te,l fait).
Exercices auxquels d~nne lieu la leçon de lecture ŒJa ilie.:ctur'e Ib ilen ICOlll'duilt e ·est ,u,n Ip uissant linstrulYnent pour l'étude Ide Il,a langu.e Im a,teJ."lnefUe, ,l a lfior,maJtion du \Cœur ·e t le dév,e loplp:emel1't intelilectue'l de nos élèv,es. Ma1s pour atteilndr!e >ce but, il faut d':alhortd un Imanuell bi'e n ,c omposé, à lI a 'p'Ortée deB éco'li,e r,s ; 'ensuite il s'a1g it de ,suivre un certain orJdr'e 'dans Ile choix des texues à faIi,re lire, len Icomm'e nç.a'l1lt Ip ar 'I,e s \p lus f.a.cÎll·e s et les pIus lintéres~tanrbs. Cett.e 'g.I'Iadation 1Il"est :pa.s touj'Ours observée dans Iles rriv,r:es. ,Puis, ,ce qui impor.te ,soll'v,e r.ainement, 'C'est Ja pl"épa-ration sérlÎeuse par l'e 'm aître de chaJque tex/t e choisi pour ~la ,le,?on de :Iecture. Sans 'ô ettè ft)r,é paration 1.a lecture .n ',est bien isou;Vient qu'un ,exerei/Cie 'm écanique, ma/chinaI}, donc Is ans 'Î11tér.êt ni 'g ,flanld profit. Voilc.i Il m'e' ,liis te a8'8~eZ Il ongue d',exerCÎee,s à fai.re à ,l' oc.casion de lla Il ectur,e. 11 Va. Is ans .dire Iq u'on Ille 's'y arrête·r a pas .à tou s
11 In'y a id Oinc, ,c omme on Ille voit, que 1',embarl'la.s du ch'Oix. Mai's pour IqUte 'c e !prolg.l'Iamme pui,s~s'e oêtre 'parcouru en une semai'ne, '11 n ie faut ipas, dans IClhruque :I,eç'Û'll, ;s "attarder !trop à un même ·e~erci0e; Ique!loques im inutes ip'e uvent ,sud:firre; peu mais bi'e n, des réipéti,tions fréquentes, voÎlllà ,deux iconseHs d'une exce:l1ence :j.l1ldi's,cuua\bllle. En ,r,êsUtmé, :l'im'Por.trum 'es,t Id'aJfriv.er à une pr·a tique su.ffisante de /la ILe.ctuTie let Ide ,sa'Voir :s':en ISlerv.i:r 'P0ulr ['.étude de tout ce qui ISie !natpporte là lIa . Ila.IlJgue 'm aterneHe. N'y .a rrivent que les 'm aîuxes Iq ui ip réparent cong.CÎoencieuslement 'I eurs leçons, choi:g.i's s'e nt Il,e s texte,s Iqu'ex,ig1e Il a It ournure Id',e sprit d.e .leurs élève.s, qui Is!WV,enrt Iles 1,e ur Jf,aiœle 100mpreIlldne 'et laim:e r, qui ont eux-1ffiêmes une :pro'lloIlJci,a tion ',corr,ecue et ass'ez de zèle pour cordger illes répétitions, ,les hés'i tations, ,1Jes alcClents -répréhensibles et autres défaJuts 'S1 u{)Iffi)hl'leux Ichez certa'lllls !l'a cteurs . J.
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PARTIE lPRJà\. 1';( QU 1E La composition françai se E:st..,il lellicor-e hes'Oin de Idir,e que ,la composition ICOl1!stitue la pi,e rr,e d"a0hoPlPement de J"oog,etgnerme,n t du f.rançai,s. Nombreux sont ~{~IS 'maîtl'\e!s ,e t maîtresses ,q ui ,s'tépui'Slent ,e n Vlains efforts et (,hel'l~ent Ip eJndant 'boute [eur ca:rrièrre une méthode pour oet 'e nS'elgnement. D"autr,es, Ic onsoients des idiIffilcmltés de .Leur tâche ,e t ,cra-Î,g nant lP:a r avwnCJe de ne !pouvoir lie s v;a:incr'e, j,ettent dès Il es Ipl'\emiet'ls ess ai,s Ille mwn0he :ajprès Il'a cog.née, se bo.rnant à donner des Iiédac.tions :sans 'préparation et Is'a ns "entraînement ou :ce Iq ui ne !Vaut Iguève !mieux, rf~I.ÎISlaut rtou;t Il:e travail! 'e uxmêmes, ,r édui's'a nt à 'n éant Il'iefrfo-rt de Il'e urs élèves. Si ,Jules Payai, ,d ans Is on li,vl'le Ic austique «La .faoi!lJibe de l"ens'e ignement» ,a pu écrir,e :qll"iil n'.aV!ait jamai s :r 'eçu ,n i il, r:écoll,e p.r,im~ai.re, ni 'a u Coi~lèg,e .un ieIlls.eig,n ernent de lI a composi-. tIon .fI'iançaliSe, ,o n (peut hI€IIl khre ,q ue !dans nombl'le !de classes on n'·e st guère pllus ~vanoé Iq u'à (l'époque où J<e pédagogue français usait s·es Icullottes Is ur Il es ibalfics du IcoUèg,e. C"est Ip ourquoi, à Ua demande Iq ui noms a été f,aive, nous nous Ip l'\?posons ~te ann~e, ,dwns une ,suite de leçons, d'eX1po-ser !de façon !pratIque le t non théoriqUie lIa méthode préconisée pal' G. LaIil"ie dans son ll ivr,e que nous avons rdéjlà présenté à . nos IleciJeurls _: La rédaction et le français. Loin ide mou.s tboflner à une Icop1e Ipul"e le t .simlpile, nous accepterons Is on 'p;l a'n , dans :les 'grwnde:s UIÏ:gnes du moins; grâce aux ,n ombreux textl 8\S que nous 'wvons .gl1amés !de idi!Ver.s 'c ôtés ct . que Il es ·m aîtres pOiUTront u<ti1lis'e-r léga.lle ment lC'orrune suj ets de dk~tées, le t Iq u'·ms anally.s:e ront, les .élèves ap!prendront ~de façon méthodique là décrir,e des Ichos'es, des bruits, ;des 'Slcènes, des at.titud·es, des t'p ersonnes, etc. Get ,e nsei'g neme.nt basé d'abord sur .l'otbservlation ,c ompren- · dr.a Jégallem,e nt die .nombr,e ux exeflcÏces .de Ipihraséollogie et de ;vo- · caJ~)JulaiT'e avec ruboutissement ~ogtique à ].a 'c ompositi,o n fran-
çaIse. L',e nseilglliemefIllt .serait trÛlp techni,q ue .e t Il es rédactio'l1.=3 de nos é1èv.e·s ,m'wlllqueflaient Ip eut-être ide siu1JpHcité et surtout de natu.rleH ;soÏ nouls InoUlS bornions fà Ice Ig enlie !d'eXlencÏ.ces. Voilà pour- quoi il if,a udrla laJs.s ez rrréquem,m ent Il,e ur Iple!l'm,e ttr:e d',e xprimer par ,le texte 'libre, ill'Slpiré peut-être .d'un eentne d'intérêt; ceqU"Lls Ipens1ent le t Cie qu'Hs Is'entent s'a ns qu'Hs soi,e nt ibridés en~ aucm:ne façon.
.1.l)5 -
Les règ11es d'ormées par 'c et lensei'g nement .sy,s œmatique que nous proposons, en mettant à leur disposition des mots, d-es .idées le t une technique 'lie 'I ]auraioot .que ~es [ 'a omiter dans cette 1:â'0he. Les maitre.s Iq ui .di'spo.sent .du manu~l de vOCla1hulai~e en feront usage, ,mai,s notre travl3.i-l :pour,r a fort bien servir dans les -classes où 00 IIi vre ·n'a Ip as été introd:ui t. . .on troUiv,er,a !donc lci-alp rès, ~e début de .oett,e méthode dont nous :avons .donné un aperçu il y a quellq ues années déjà. L'ex,pl'Üitation du texte .que nous .présentons dans un numéro d€ ce journa~ avec a,es adj{)Illctions po&s1brr,es, peut fort bien se .p oursuivre durant 15 jours au Imoi,n s. C. B. LA DESCRIPTION D'UNE CH08E Leçon d'observation à fail'e en classe
av~c
les élèves
1er exem'p le: Notre ta.b leau noir
Le ,t a!bleau le st un OIbj et Id' école de forrne l"iectalligulaire !Sur lequtell 'Ü,n écrit à lI a Ic raie. :L e .n ôtre ?nesure 1 ·m . 50 de long sur 1 'm de !haut. H ·e st ·en bois !d'e ,sa1piin re!couv:81rt d'une couche de peinture noi're. IL e m ,a ître :e t iles lércoJ}.i,elis Is 'en servent pour écrir·e, cat1cuil'e r le t desiSi.ner. A'ussi Il 'a-t-on ,f bClé -a u !mur qui ·f ait face à Il a ,c lasse. Je ISU'ÏS toujours un jpeu inqui'e t ~orsque :}e maîtr-e ·m 'envoi,e au tableau noir. 2me exemple: La se·r viette du maître
C'est ,u ne serviette rectŒngulŒÏ?ne, ·e n cuir brun ig aufré, fermée !pwr une ser?~ure nikelée :e t !p,a r deux boutons à pres·s iori; l'émŒil !de run ...d'·eux a idi,slparu let l'on 'alperçoit l'écllat du nlétal. Son unique poche renfe'fme une ,c arte d'Europe ·a u '5 ,000,000, quelques Ic ahiers, un ,c r,a,yon et un mètr,e pHant. E.lle eSit ,b ien :soi,gIllée; ans,s i pa;r,a]t-e~ile encore neuve. RemaJrque : Par des ·questions rf·a dlles là !poser on ,a mèner·a aiis ément Ille s Ié~è:ves à trouver :}e tex:te de ces deux ,exercices ou -quelque ohose d'appro;ohant 'q ue Il 'on :écrir.a !RU talble!au. On montliera que 'c erta:ins rlétaH,s ip réci,s 'Ont une ,g rande valeur ,c ar ils permettent de lr econnaître ,l'OIbj et. . VocŒbulŒire descriptif: On f€ra remar,q uer que .lorsqu'on V€u:t Idécœire un 'Ühj et, un outil, un meub'Je, on les désigne :. C'est un objet d'école. - .c'est une ·s erviette. - \C"e,s t un po.rtemonnaie. - C'est une automobile .aér.odyua'm ique, etc. On !Parl~ de leur fo?"?ne: rectangula,i re, triangulaire car·· , , d . i\.-,. ,' , r ,ee, .,aJero. yna:ml'que~ ol/Jl1ongue, ovaITe, :ronl(}e, cy1linrl:r iquee, lPyram'ldaJle, !etc. (on fera trouver ces ·m-ot.s paT ,les élèves en poIs ant le's questions :qui conviennent). .
-. 156 -
On mentionne ,1eurs dimensions: .longueur, largeur, hauteur; Œongue, !courte, minœ, épais'se, étroite, Jarge, ample; imm,eruse, énorme, démesurée, gigantesque, mi'n uscuJle, micros-copjque, etc.; ,Leur couleuT et leur éclat: noire, roug.e, brune, ,b'lanche, bleue ... /les ,cowLeurs 'PeUJw~nt être ,pâlIes, 'sombl'ies, hrillantes, foncées, viVies, disorète,s, c'r iardes, hario/1ées, 'V'.ei'nées, striées, mul-· ti-colores, biga'r rées, brillantes, étincelantes, respJendissantes, rutm.antes, 'é dla'tantes; Ileur état: neuf, vieux solide, froi's'sé, fripé, éculé, défraî-· chi, .f:ané, rapiéoé; hoîteux, vermoUlI u, ldélaJbré, '~ntique, ,e tc.; lie ur nature: '00 boi's, ,en ,ouir, ,e n fer, en ,c uivre, .en -Of, en alumiri.ium, etc., en poroe,laine, ;e n \faïence, en vle rre; en laine, en 'soie, le n ,coton, en ny'lon, ,e n :plex'ilglas, ·etc. On ip,récis.e .qUiel1que,s détails ipel"lmettant de !les reconnaitre: bouton à /pr.ession .sur .lequel \l'oérnaill a di's paru, etc. On dés.igne ITeurs différentes parties: l',i:ntér-i,e ur, l'extéri€ur, Il'a 'CIarrOSl&erÎle, ,le Im oteur, l:es lpihares, les reSisorts, 1e ra-· . dirateur, etc. On dit ,ce qu'tls :cQlnbi.ennent. On précise la place et la position de Œ'olbjet ou Ides Iperson- · lUes €Ill face, devant, derrière, d es·s us, à droite, à gauohe, sur, au ,mi,l ieu; !posé, empitlé, entwSi&é, dDesSlé, léll,evé, couché, étendu, allongé, etc. On ,a j oute rp,e ut-êtr,e une rffiJexion per.sonnelle. Remarque : -On !peut ,f aire faire de momhreux exercices va-· riés lavec les mots -du vocalhuITl3.ire : ,mœrcices -or'a ux et exercices écrits. Exemplle : Le maîtr,e, en face ,de ·l a Cll.asse, eXlptlique la leçon; mon ,a mi .Paull est assis 's ur le tbanc devant moi, tandis quemon oC!amanade P.i'e rre, questionné, Ise ·tÎoent debout, à ma droite; lP'a r Ic ontre Jean, le ipa'r esseux est à demi couché 'Sur Is a table, derrière moi. ~EXT.ES
D'AUTEURS M on orange. - ,Mon orange le st ronde, ferm-e ,e t sa !Surlface n"est ipalS lli:sse comme cehl,e d'une lPomme. ,L a queue qui l'atta-· chait :à /la hranohe la 'l ailsalé un Icr.eux .s ur Ile cfruit. IS on .éoorice épaisse 'S'laJppellle Ile zeJs1Je, dornt ,l'a f.ace externe, est piquetée Ide !points 'sO'IDbres. -Si j'enllèv,e ,1' écol~ce je :c onstate qu'à !l'in1JérÏ<eur 'eDIe ,eBt ib.lanCJhe ·e t IpellUlClheuse. iL e z,~ste con-· tient ,de petites /poches, ,r emplies d'un liquide am·el' et parlumé : c'est ide 'l"essence d'orange. Les ,q uartier,s .de l'o!'la(llJge ont lIa [orme de IcroilSisants; cha-· cun lest il imité Ip,a r une 1P,ea:u tranSiparente. A Il'ilJ1térieur d'un. quartier on trouve la chair et Iles ipiéipins; :si ICeux-lCÎ !S'Ont acides,.. ,l a pulpe par Ic ontre le st 'gonil1ée d'un jus is ucré ;e t acidwlé. D'après M. Orieuir.
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1157 -
Une poupée. - C'était une !poupée 'de mauvais ton. E.Ue" a-yai,t une ta-che de yerm'iIllon sur chaque j-oue, des br·a s lUOUS et ,courlts, id'hür,r iibi1€Js mains de boi,s let Ide =longues jambes écar tées. Sa jUlpe à illleur,s .était fixée là la tai,l1e 'Par Idle ux éping'les .. J!e vois enoar-e Iles têtes -noir,e s Ide !Ces :deux ·épingl.es. Tout Ibwmbin Iq ue j'étais, j'e s-enrtais -à ma 'm anière que cette ,p oupée ,m anquait de ,g râce, de tenue, qu'!el~Le iéta!Ï-t grossière. Mais je Œ'aimais m,a.lgré c:ela, j-e :l'ifllÏmais pour cela. J·e n'a'Ïmai's qu"e11e r · jle la 'Voulai,s. A. France. La tarte aux abricots. - EtHe n'était pas ronde, dentelée,. fign()}ée ,comme ceHes que f()lllt a,es IpâJtissiers. Non. C'éta.i t une immense tarte ,C'arr.ée, aux ibolrids retournés, et bourrés de fruits" ·si tlal'ige que ,}e bou/langer pouvait juste ,l:a faire entrer dans son four. Et 'm a gr,anld-mère ap.portait à la comectionner les soins rIes' plus ,m inutieux. ·ua !pâte odor~nbe étendue sur la tôle beurrée n'attendait. plus que les fruitB d'or. D.élbarr~sSlés de ,leurs noyaux, nous les disposions ls avamment 'p ar moitiés. Une beUe plume blaoohe· t:r.empée d~I1JS un j.aume d'œuf 's'er:vait :de ipinceau pour dorer' le Ibond de ,la 'PâtilSiSeflie. QueLques pincées de sucre adroitement répandues sur .les: fruits ,e t Ic 'était fini. D'après Guyot. Le Cervin. - Le Cervin 's'e dresse énorme et 'm enaç'a nt audess'Uls Ide Zerma.tt. C'est une pyramide simpŒe uniqu-e par la. ha;rdies&e de sa form-e, ,lta ipu1SJsanoe de ses dimensions et · "la fierté de ,s an isol'e ment. Nu, lSomlb re, ,s auvage, .n Is'élève en roj; .l'espace est là .lui et ,sa dme orlgue"ilJteUiSIe ISle perd dams .Je 'sOOllhre !a zur. C-eUe'"1Ûi n'est que le point culminant d'une a.rête ébré-chée et tr,a nchante, ~ongue Ide cent mètres 'e nviron et ,qui se termine Ip:~r un ·a utre ,s ommet un !p,e u moints iéll-evé. Le versant sud ,de 'c ette ·a rête est un lPrécillJÏ,OO ,effroyrub1e et ·1e versant norduTIle tpente de neÏIg e 'qui drslPa.raît au rega.rd à :cent !pas. Tout autour de 1a cim-e .se !Creuse un vÏide imme'I1Js'e et ,Slans fond au-de'llà duquel Ise dress'e Il'e [cirque ;des géia;ntbs du V~lais. D'·ruprès Javelle. La moto de Paul PaulI ipos&é:da-it une moto. C'était une vie111e méoanique ri-· palinée en vert, avec 'Un réservo.Îlr 's urhaussé, un guidon aux bras immenses, un moteur énomne, m.angeur insatiable d"es.sence et d'hui,}e, 'et toute .une séri,e id'aClc'eslsoi~es : IPh alie , g,a'l''fde ...boue, l~epoSle-'PieèLs, porte-lba'g.wg1es len jpitoYalbll'e iétat. Un tube d'échappement tomitrua.nt, .f8.lClCordé /postérieurement, r,évé1ait chez le conducteur [e ,souci de ne [p{)int IpaJSlser ima'Perçu·.
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Le /dimanche m~tin, lPlaUJl mettait sa moto ,en route. Tout le quarti,e r en était 'aIV'e rti. Uill luualg1e hleuâtre le nvahissait la cour, mOintait jusque par..,desisuis ,l,es toits. Une pétarade de mi-tr.aiJ11eus'e mettait lell fuite tous ,les pigeons du 'V ois i,nruge. Et l'on voyait l}J'a rtir PlauJ, Ihui\leux, tress'auta1'lt sur sa 'Selle au ·,mit1.ieu des détonations. D'apTès Van cleT M ee1"sch.
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La roulotte C'était une 'roUJlotte Icomm'e len ont les err,a nts de la route, l~ v'a nniers noma'dJe\s, Ilels salltimlbanques Iq ui voot" de pays en payiS ,en donnant des ~léan.ces dans ~,es 'saTles d"aulberge, par ,les soil'ls d'hiv,e r. Vermou[ue ,e t tomtbant le n ruines, on .J',a vait fabriquée aNec de vieitl'es planches, volées, Isans doute, d~ns ,des amas de démoHtion, pa'rmi Iles te,r nains v~gues, aux !Wbords des grandes viUes ... Sur Ile derrière, une eSlPèese de râtelH;e r contenait .des paquets d'osier, dont le-s t,1ges iétai,elllt dépouilLées .de leu,r ' écorce, et, l"l€lCOUvr!amt 1e tout,- une toill'e mince, rOllig;ée Ipar Il'usure et criblée de trous, étendait sur des ··éel;'1ceaUx 'sa Ib lancheur grelottante. Un tuy,a u Id'e poêüe rongé Ide Touillle en ,sortait tà ~'avant, oscil}llla:nt dans lIes -oahots d'une façon la.mentab:le. E. Nloselly. La table de travail Gr.ande comme un 'm ouchoir, occupée là .droit ,p ar Il"encrier, à gauche lpalr le .calhier ouv,e rt, 'm a tablle de travaill fournit tou L juste -l,a 'pllace néces'saÎ're .au mani,e ment de ,l a Iplume. J'aim!e Ice petit m'eublé, Il'une de mes pr,e mières ,a cquisitions. ,Cel'a .se dé\pJaüe ta isément où ràn Vient, devant ~'a fenêtre si Ile temps est 'Ûlbscur, dans un recoin d'éclairage discret' ~i le so/le11 'e st ,important: Icella lp,e rmet, en 'h iv,er, Il 'intime voisinalge du foyer où 'Se consume une bûehe. Fabre.
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Oh ! ùa helJl'e la uto qu'ta achetée M. Pi,erre Ilors de sa , vi,site la u Salon Ide Il''a utom,ah11e à GenèVle ! C',e st une ,1Îlmousine tout là riait :m oderne; une Ohry.sl,e r I~érodynamique avec ,conduite intérieure. Eileest hass·e ,e t très bien suspendue. Les Ip neus ,gonffiés atténuent lèS durs 'c~hots. Fi~ée Isur un 80-%de ·châssds, il'éJlég,3Jnte Clar,r osserie lest recouverte d'un vernis· bleu de roi ,e t les ,marohe!pi'e ds fO'l'ment une !bordure ,bllieu foncé. Sur ;Ja vitre de devant, lfac1e au ociharuffeur, 'Un es'suie-gl.ace efface. Iles gouttes :d'€iau. Derrièr,e, i'l y a troils 'Places bien ICaipitonnées. A la nuit to.mibante, M. Pier1re rev,Ï'e nt tous \pihares aHumés. C"est Ilui Iqui ,e st au vdlant. Le Im oteur Ip uissant de Il.a voiture l'annonce .de Iloin. Un 'cou[> .sUT U-a ipédal;e et ;l es freins ,s ont .bloqués. La Juxueuse Im,aClhi:n e s"arrête. ,L ',automobiHste en descend et ferme ;1a portièr,e. Il :s-ouJève Il,e 'c.apot, tâte 1e radiateur et ,lemoteur. Gellui-lci n'la !pals 'chaumfé. lM . Pi,e rre le st 'Content. Les ,ménatgèr'els, [es pOilflig,S 's ur Iles hanches, s'im.te:npeUent. « Vous 'aviez vu ça ? ,QueDle beJl1,e 'v oiture ! Quand on ,est dedans, il par,aît ,q u'on Ill'e iseln t Ipa,s rouler. C',est tout de même merveil-· leux Ile progrès. » 1. Lecture silencieuse à la :m'aÏ;son Idu texte 'et du questiol1" naire .a uquel Iles léllèv;es s',ef,forc:eront .de \r épondre. · 2. Question de Icontrôll,e plar le maîrtr,e. 3. Le0tul"le à haute voix Ip ar le 'lTI!aître et par les ,élèves. de~nièr,e
»
-
1.60 161
4. E:xspHcation des nlOts; ,r.ép01lOO au ,q uesiionnah·'e. 5. Anal'y se du moroeau : Que décrit-on? Quelle :sorte et quelle ma'l'Ique d'auio ? -Forme ,et di,mesnsi{)!ll's. Couleur de la carrosserie. Détails : 'que diJt-on Ide Œa cartrosserie, des p[leus, des mardH~pieJd.s ? 'Q u'y a-t-i[ devant, der,r ière ? Que dit-on du moteur ? d~s péda'les? Que !fait ,l'e 'c hauffeur? Ré:Dlexions des commères. ,6. Prlan :d u mOl~ceau. 7. Créer la vision ... 8. Exel'lc1ces de !Style : La phrase patTon: Les Ip neus 19onfl,és atténuent les durs cahots. :Les Icommèr,es intr1g.uées ;a dmirent .la belile voiture. Les ;phares lal1um~s édaire.nt aa Ii'arrge avenue, ,etc. Après avoir .bi,e n :alnallysé le 'modèle, :f,alÎ'r.e trouver 5 !phrase.s ayant le mêm·e ry,t hme. Const1"uction pŒ1' pé1"iodes successives (ou si l'on préfère, ve1"be à hŒbiLle?' 'e n .répondant 'a ux Iq uestions qui, où, quand, com'm ent, poul'iquoi, 'etc .... Ex. ROUILEJt: ,sur iI:a :l~oute iliiss'e ,comme um hil~ard, une pUÎ'sls ante Oad:iHlruc, de fomm~ ~aérodynamique, roulait .à l'aHUlre
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(Devoir d':éUève) H,i'e r j'wvais ilai,s·s é ma bicyclette ~ur ,la ,place ide ,la gare. E;Ue ,a :disparu. Voi,0Î ,queLques par,t ilc ularités qui peT,m'e tbront 'a i'sément .de ~a reco'llnlaîtr'e. C'est un vélo démodé ,erl; 'p as,s ablem,ent uSlaJg,é, de ·m arque Condor. Un .r ayon manque à ,l a roue avant. La four.clhe fissurée dans sa .partie inférieure, m,e na\ce de céder. Son garde..Jboue ,a lr .rièr,e e:s t !démantibulé et frôl}.e la roue en lP.l'oduh;ant un bruit métrullÎ1que. Une poi,g née de -0elluloïde Im anque à il,a ip·wrtie droite du ,g;ui'don; ipar suite d'un mauva'Î's contact, Ile phare n'éclair,e que ~p'ar ~ntermittelli0e. La plaque porte .Je numéro 1685. M.al1gré Iles défectuosités signalées, ce y,éllo 'm e rendait ,encore de ·g rands services et je dtésire:r.ais fort renrorer eil sa posCl. B é1"ŒTd. session.
La phrase par périodes successives Ces ,amnée1s ide.rnlÎ.ères déjà nous la vons rrn.ontl'ié Il'importance que nous a:1Jtruélhons il. :la construction d'une Iphrrase :prar périodes sUicces.siv'es. C"est en somme lIe 'Point :de départ de rra réda.ction; on lPeut même dire qu'une ipih,rws-e hiien lconstruite quant à la forme et Iquant 'a u fond est une .11édactilÜJn ,en !IlliI1i~ture. Les élèves ,q ui auront été habitués là lClet leXierdce ne ,seront pas é'm barrassés pour rédiger; ILeS pihrras'e s Jet ILes kLées Is e présenteront naiuvel1ement ,SOlUS 'l eur !plu.me. ,D onnons Il a Ip3!role là IPor1.Îniot qui va nous Imontrer com-ment prooéder pour !Ce 'g.e;n~ de :travaJiil :
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1·62 -
«Nous ;par.tons générallement :du lVoer.be ,(eJœl'ciJae .que nous ' ap. pe'lio.n;s .ces 'a nnées dernières habiller un ver.be R.) et pail' 'ques:i~ns nous amenons :sujet et lC'omp1érmmts .pour ;former lu ne Pl".o.posltlon . de :plus 'en lPiLus étei!lJdtue. Cette même !PIfoPiOisitioh laibs.alue ·se trans .. for.me ·etnJ Iprinc·ÏlpaQe à iJ!aquelile Iv .iennent s'a1auter des subordonnées. L'iÎIlIstituteuŒ' dit: .«Je Viois 'V·o tre ma·m an; c'est Ile ma:tin, dans la cUÎlsine, ellQ.e a aUlPrès d'elle un :seau d'eau, .un ·torcihcm, JeHe ... » La ' voyez-vOiUs? Rega·r d.e z-Ia bien. Puis :les mots s'égrènent: Cuisine, ip arquet, ;carreaux, . retc.; seau, eau, torchon, bros,se, ibaU:ai. Netto;yer, l a.y er, !frotter, tordre. Les mots sont notés, lus: ceU.a ,a demandé queliques mIDutes. «]Dt ,maÎlntenail1lt ,c onstruisons ensemble une belle phrase pour .:dil'le ,ce Jque iadt maman. ;» Je no·t e au taib'l eau:
Nettoie. Qui .est-ce qui nettoie ?
Maman nettoie.
Maman nettoie quoi? Maman ne,t toie le parque·t . QUlel1 paŒ1quet ?
Maman nettoie le parquet de la cuisine. Quand
-nettoie-t-el~e?
IChaque .Mais :qualIl'd Chaque sine. .comment Il e Chaque
jour, maman nettoie le ,p arquet de la cuisine. ooaque jour? précisez mieux. jour, le matin, maman nettoie le parquet de la cuin.ettoie-1;-e1le ?
jour, le matin, maman nettoie soigneusement le ... ?»
Ett :l a phralSe ainsi mil&e 'a u Iporint est trrunscrirte au taibleau. -L'effort la .é té .ft Ua. flOis ÏIn1dirv.idu-eU :et 'cOil[ectiJf et talccomp:li -dans la joile. ,Ma~s nous préférons ILa Idi'SjpOsition vertica,1e à lIa Idi-sposi..tion horizon1Ja~e IPr,éc0'll1ls ée par Pori,~iot; Iles raiso!l1s ,e~ sont ffiUJltiplles et chacun les t ·r ouvera falCll1ement: 1. ,Iles 'elemen~s de a·a phrra se nettement 's~pa: rés ressortent; 2. chaque 'p artIe de ~la iplhra;oo peut être !Complétée la isément ·et 'SMlS suroharge . ainsi, après le mati!l1, on !pourra éc.rire de bonne heure. Exemple: Chaque jour, ' (oquatl)xl?) C.e. de t. ;l;e matin, (quand ?) IC.IC. 'de t. 'm aman, (qui leJSt-,ce qui?) '~ujét nettoie verbe soigneusement (,co.mment?) c.e. manière !Le parquet de la cuis. (quoi?) c. dir e ;De même qu'on déve10ppe un iParagraipne, une rédaction, '. on développe aussi une idée OOiIlS routes ses Œlarties pour ob-tenir une phrase :complète. Les ,éllèves y arriiVoot fooilement
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si on Jes 'a habitués au préaJlabŒe à :r épondre ·a ux questions : Qui est-ce Iq ui ? qui ? lq uùi ? où ? .q uand ? rCommenrt ? !pourquoi ? Il est dair que J'on \é.crira d'rubor.d Ile verbe nettoie, puis le .sujet maman, puis le cO!ll1@-émenrt Idi'r ect "le parquet et enfin les aut!"'es complé'm ents. On peut ,s e bor.ner d'aibord là :dIe.s Iphrases alVeIC ,une seule proposition; puils aVelC Ipr,i ncipale et lSulbor.données. Ex. 1 proposition: Papa lit: tOonfortablem:e nt instaillé dans 's on f,auûeuill, :a près ulIlle Jong1ue dournée de Ikvbeu,r , papa Jit attenrtiViement ILes de'r!l1li èr,e s nouiVle!Ll:es. Ex. 3 p1'opositions: Maman tricote: Pendant que mijote le Ipot...au-tf,eu, maman a-ssis'e sur u:n tabouret, :Ires yeux fixés .sur 'son OUiV.r ,3Jg1e, tdcote U!l1 maiUot de flai'n e pour mOln frè'r e laîné .qui, duramt IleS froides Journées .d'hi;ver travaiU.e ~ur Il'e Ic hant1er de !M.aurvoolsdln. A tdévelOlptper : G,a r\der; réussir; écouter. ,L es touristes 'eslCaladent. - Les écoliers jouent. - Le solei~ briBe. - La pluie rtomibe. - iL ',élève .résourt. - ,U·n wcci'dent le st survenu. - IL es maJlheul'leux Is ouffrent. - IL e :v-Ï1gneron .su~lfate. Se vrœnène. 1 - :Pa·u~l a 10as,sé. - IU n in0endie ·a é.cI1a-té. ·L 'hodoge !égrène. - Le cour'e ur. - Le 'Sk.ieur, let'c . Prendre .le No 58 du manuel de vocabulai1'e: Exercice avec tous Jes verbes,. a éclaté: Hdle r l3.!pTès midi, à 14 th,e ur,e s précis.es, un orage -d'une 'Pui's.sa'lllce ter·riifj'antte a éclaté Idalus natI'\e r,égicm, .ravinant Iprofonldémem.t [e so~, ,e mportant le-s ponts, détr.uisla nt les 'récdIrtes, Icaus:MlJt .d'incakuwwb'l es idégâts. est tombée: Dumnt toute lI a jourll1ée, umie ·.p luie (rdi,l uvi'8 nne,ltor-rEmltie:Ue, doul0e, hienrfa.i,s.amt,e .... ) est tombée, ,rafraîchis's,a nt lI a .0an1/plalglIlJe, ra,nimant Il es lP.1amte's .a ssoif[léelS, faisant .l'\enaitre Il'espoi,r dans Ile ,c œur d·es Ica'IIl\pag1nands . La neige est tombée: iLa foudre ·e st tombée - ,Coud,r - Har'ce1er de IqueSJtions. J-ailLHr : 3 tprop. -ind. U'ne :lueur jaillit dans l'a nuit; un coup .de feu écl,a-te, un homme s'affaisse sur le trottoir . Ape1"cevoiT. Uln jour du ip.ri.ntemps de.rl!1i,e r, le n .~111al}lt porter dÎlIller à Im on rfrèr,e Idams il a lCIampwgnre, d'ai ,a1perçu unie vipère Uov:ée Iqui, ,à ma 'Vue déroula ~&e.s ·a nneaux 'et ISie gHssa dans un Im ur Id e :pi:er,r'e s Isèclhes. Conduire : iObaque mat.in, durant ,la \période (des be-alux jours, Ile !petit Iberlg.er de P'r,a,œ-lde-.F-ort IClornduisait ,s on troupeau .dans Jes .éboulHs, lu e Œerlamenrant Iqu'à l a Illuit tombante. Atteindre: P'artLs Ide Zermatt aNMl,t Il"aube, lCes toudsJ1Jes expérimentéset entraînés ont atteint à 14 h-eur'es, s'a ns fatigue, l1a .cime du ICervin...
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FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE
Ce mati'n -là, Zii, la mOUiche, Is,e ré\n~HLe joyeuse :
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No 7
« Le bon sldleill ! »
E ']}.e If ait ,d', abOl~d un jp'e u de ,cultu·r e phy,s iqu'e (P OUi!' se dé,goul"dir : s,es deux pattes de dev,a:nt .s'e dressent SUT l,a petite boule Inoine de sa tête, 'e t j'e te :frotte! gst-ûe ipour lIa faire reluir,e ? Pui,s les deux pattes die derrièr,e se tendent et viennent Jisser .ses deux ;ail}es tnaIlls,p'a'r entes, ISUT !Sion do.s. Un dernier étirem'e nt «Vi'ffilS, PlaTtons !» « T,j,ens, i:I y.a une m,i ette de !biscuit su·r la table du jardin, régalons-müu;s ! Et l'à, un'e gou'ttell8tte sUlcrée : je Ilia ipoffilPe alV€.c ma 'petite tr,o mpe. D'après M. L, Ve1't. «Cull twre physi,que» =
gym'Tha's tique.
FICHE DE TRAVAIL
1. Lils attentiVlem,e nt ton texte. ReUs-üe trtOi:s fois. 2. Oh81'10he et Icap,i.e la phrra s·e qui Icommence !par: Puis ,l es Ideux !patte\S ... 3, Cher,che et üO\pi'e tous Il,e s noms qui ont une quaJité.
Ex. : Ma mouClhe ... ? 4. Comment Zrii ~alV'e-t~rr~e sa tête ? Av'ec quoi pOrrl1pe-t-elll'e :la Ig outtal:e tte suc·r ée ? Combien Zii 'a-t..Je.1le d'ailes? ,de 'Paires d',ailles ? Peut-être sai's -tu üœnlbilen de paires :de pattes? 5. Dessine une grüsse Zii ! 6. Regarde bien 'C()IJllment on écrit: Tiens, il y a une mi,e'bte 'de bi'scuit .sur U'a t.aibJ€ du j-ardi'n, rég~lons-'llous,
Pos'e ,t a fiche .sur le pUtpit'r e et retourne 'OOrire cette phrase
TABLES ET CHAISES POUR ÉCOLES!
par cœur dans ton cahier.
1
1
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R,épertoire des Bonnes Adresses
No 8
FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE Diplômes d'al1eman~, d'a? glais ou d'italien en trOIs mOlS. Ut;)lôme cl~IIl14·1·(.rèC.e .en ~ mois. Prolongation gratuIte SI néce~. saire. Demandez prospect. Ecole Tamé, Sion, Rue de la Dixence Ecole Tamé. Luceme Theaterst. 15. Tél. (041) 2.58.20.
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Un Itowr .dIe d3J11Ise d.ans Ile sol'ei,l ! «J e Im'!WPIP~}Ile Zii ! » f.re(donne doucement lJ.a ,moulClhe en tournant autour d'un rayon. E;]Ie veut tout voir, aIle rtouClhe ·à tout. E.Ile ne pense pas à son ennemie la TaTar~gne qui la guette.
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Tar-a'ragne a tendu ;s a toiile :e ntre deux ,a flbustes; eJle .attend. bien camp.ée ISUT .s es huit pattes 'c ourbes. Ea'l'e ohauffle 3;U soleiU l'e petit dô'm e Ide Ison dos, 'e t ,l'on -peut voir ses gros yeux sudrv·r e Ile voU de }ta moUJChe; elle .a.rbten!d pour /lia Im anger. ·~iU21ru:.l:RI,p alnol ~II' SI[L~p\ a,qOO.lO~It?f,S1 f)D{e 'dnoo ~ +,n0l
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3. Ohe-l'Iohe .t outes l'es actions Icontenues daru s le 1er para;g raphe'. ,sais4u là lq-ue1 'm oment on aes fait? ellles .s ont donc au ... 4. Trou\Ties-tu Icette lectul'Ie intél'lessante? IpOUTqUO-i '/ Que préfèr.es-iu dans tous ;leg rdétaiJls donnés ? 'Combien Tamar,ag-ne a-t-elHe de pair,es de pattes? ICommellft sont-la~les?
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5. Dessine une he]l,e Igrande to.iUe d'araignée et .p eut-être dans un ooi'D T,a,r .aragne ...
.
czt~tSY~
6. Reglal'!de hie-n comment on écrit : Zii ·e'St gliÏ;sée paT le -soleil; -e:Lle "rra, relIre vient le n z1gzag, et, tout à ICOUP, e,11e s'ta.0crocihe dans :la to~le d'araÎ'gnée.
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