SION, Décrivez un étang gelé, ou une rivière g_e-
lée. 1. La glace: son aspect, sa couleur. 2. Les rives: joncs, plantes aquatiques prises dans la couche de glace. - 3. Que font les enfants pour s'assurer de la solidité de la glace? - 4. Que font-ils 10.1sque la glace est solide?
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Situation de votre maison, sa physiollo: mie, ce qui vous y plaît le plus, pourquot vous l'aimez. :~
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Il ne faut pas, a dit la Fontaine, juger les gens sur l'apparence. Qu'entend-on par là.? Pourquoi ne faut-il pas juger ainsi? Faut-il ne tenir aucun compte de l'apparence des gens?
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Jules dépose à la maison de commune un pOlie-monnaie qu'il a trouvé. Jacques partage son repas avec U11 camarade pauvre. Racontez rapidement leurs actions. Dite8 quelle est la plus méritoire et pourquoi. ::<
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S'instr uit-on seulement paf' les livres? S'il y a d'autres sources œinstruction que les livres, dites lesquelles.
Racontez l'histoire de votre derl11ère maladie. Où l'avez-vous contractée? la visite du docteur les soins, la convalescence, réHexions. Citel quelques imprudences graves qu'il ne faut pas commettre si on veut éviter des maladies. >:,
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Quel est votre jeu ou votre passe-temps préféré? Dites pour quelle. raisons il v,?u.s plaît et rappelez-vous une Clrconstance ou Il vous a procuré un très vif plaisir.
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Vous ferez un dialogue entre deux amis (ou amies) dont l'un est prodigue et dépense sans ;réflexion l'argent dont il dispose tandis que l'autre est économe. lit ~:
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Indiquer les devoirs que nous avons à remplir enver s nos voisins et l~s raisons qui doivent nous porter à remplIr ces devoi rs.
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Mars 1913
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Peut-on arriver à se perfectionl1~r s oimême? Montrez, par des exemples pns dans votre vie d'écolier, ce qu'un en.fant de vo~re âge peut faire pour son perfechonnemen.t 111tellectuel et moral.
Un de vos amis (amiés pour les. filles) a dû quitter votre commune. V?US lm envoy:z un petit souvenir. Lequel? Ddes votre choIx et pourquoi.
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Le J euno Catholique !ournal illustré po.ur TWS .~,!fants .paraissant Ch4QUe mOlS et publœ avec haute approbation ecclésia'Stiqwe. - AboD-
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Sommaire de la livraison de février : Grand'mère à l'école. - L'hiver. -;Le petit Tambour de la Grande Armee (suite), - ·La fête du soleil.,,---: L'enfant sage. - Le pain. - L elephant. - Pensées. - Rayons et ombres. Travaux manuels pour jeunes filles. , Concours et récréations. - Anecdotes. - Partie de traîneau. Ce numéro compte 9 illltS~rations., Pour s'abonner ou receVOIr nUI?er.o spécimen s'adresser simplement amSI:
!eune Cat/Wlique, Sion. '
Le règlement des abon~ements, ?evra être intégralement effectue ;U,SQU au 10 mars faute de quoi l'envoi du iournal cesse~a à partir' du présent numéro,' à moins qu'un délai n'ait été demande et obtenu pour différer le paiement à un peu plus tard. . Encore une fois, nous engage,ons le· personnel enseignant à provoquer a~ tant que possible, des abonnemeu}s dIrects qui, bien qu'un neu plus onereux, ont par compensation le grand avantage de permettre au petit journal d'~r river sans intermédiaire ni retard, nUlSque re·mis aux intéressés par la poste elle-même.
L'EC LE PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIETE VALAISABliJI D'EDUCATIOli Educateurs et Edncœtlon
celle de saint Ignace: « Commencez par agir comme si tout dépen.dait de vou s~ Et maintenant observons en témoins même, et puis r emettez-vous à Dieu impartiaux les faits à notre portée. Tels comme si tout déperidait de lui ». L)exmaîtres s 'imaginent que le développe- tension du règne de Jésus par Marie ment théorique du texte littéral soit du Immaculée ne réussit donc oue l)ar le catéchisme, . soit de l'histoire sacrée, zèle. San.s cela, le dessein providentiel constitue, e~l fait .de religion, tout leut est frustré. Comme l'insinue saint Paul ministère; ils ne vont guère au-delà. dans ,ce texte connu: « J 'ai planté,. ApolTels autres font une si large part aux lon a ·arro'Sé. Dieu a fait 'croître ». à l'al~ pratiques. extérieures et aux dévotions, pôtre il revient de semer ou de planter, qu'elles absorbent et compensent t')res- de cultiver et d'arroser; - la croissance que tout le reste. Quant à l'esprit, qui est la part de Dieu. de l'âme débordante du maître doit se Dès lors, c'est bien à chacun de lt ous déverser dans le cœur des élèves, si la d'examiner s'il s'intéresse comme. il ·est source est à sec, hélas! 'comment pour- iuste à l'âme de ses élèves. de chercher iusqu'à quel noint il se préoccupe adîra-t-elle aHmenter le bassin? - Mais, Dbiedera-t-o.n, vous raisorJ1- vement de stimuler et d'ancrer:· à fond . nez comme. si la formation d'un ieune les bons dans la vertu, et non moins. de chrétien était tout uniment notre affai- ramener sur la voie droite ceux qui, re, ~!)ns que nul autre élément doive y poussés par les pàssions naissantes ou participer. Ne faites-vous ]Jas abstrac- fi1al influencés, ·commencent faire des tion de l'action divine, qui tient ici au écarts. Car il ne nous sied l)aS d'être moins la l)rédominance et qui, rigoureu- exclusifs dans notre sollicitude, et notre sement suffit à assurer la sanctificatiOn dévouement appartient à tous sans. resdes âmes, entreprise de tout point sur- triction. Par un sentiment bien intennaturelle? - Il est hors de conteste que tionné, il nous plairait que notre classe Dieu tient le premier rôle dès qu'il s'a- ou notre école ne contînt que des engît de christianiser les · âmeS': il est la fants irréprochables et que tout élément cause prod?ctrice de ~a grâce, c'est e!l- ., ma:}1vais ou ~i!lll)len:t~nt suspect fût éloitendu. MalS la queshon n'est pas la: gne de 'ce mIl1eu tne sur ·le volet, comvous ne .pouvez nier qùe, par une disposi- me on dit. Aussi cherchons-nous d'ins~ tion de 's a Providence ordinaire, Dieu a tinet à nous. débarrasser de 'c ertains casubordonné son opération propre à l'ac- racières diffki1es, et nous. ·ne manquons. complissement de certaines conditions, pas d'habileté pour invoquer raisons ou Danni lesquelles il faut rantrer en pre- prétextes à l'appui de nos prétentions. mière ligne l'action apostolique. En' Ce faisan.t, nous paraissons d'ahord oud'a~tres termes, son plan ·est de nOUs. as- blier qu'il v a là des âmes en détresse; SOCler en toute 'confiance -.à 'Son œuvre, nous perdons . de vue qu'il faut prier d'en attacher le succès aux initiatives pour 'ces égarés, offrir à leur. intention de notre zèle. La règ-le à suivre est donc nos fatigues, nos peines de ch_a:que iour, (Suite.)
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