51 m e A n née
CHAMPERY
.'vI. Michelet Jean-Joseph , inst.
No 5
15 Mars 1932
Champéry
nous 1'(>a]i.:iOll~ ]a vlIleur de J'c\;-i;-iUl'il n cr-yic. ~ TOU:-i 110U:-i P IHng-no llS ))l~nucollp !l'illlgoi!'\':::;0,:3 cn mettant 811 s(>(;u]'it0 l'ayenil' tle lloll'C l'Cl mille. nu pl ll::;', l'nssul'nnce-yic c;-;t 1lI1 110n }1hH'(,lUcni. cle jout ]'(>110 ' , Clllall (l cl Ic est concluc a \ ' CC la ({ BALOISE ». Demandez 110'" tal'ifs et nn~ gé:ll 'nntiE's. JOSEPH GASPOZ. ~\v, 'le ln Gnl'(\ SIO. 'H·]' 289 T.
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No 5
51 me Année
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Prévenir vaut mieux que guérir Ce proverbe peut ·ê tre appliqué tout spécialeluent aux lllaladies infectieus·es qui pénètrent dans l'organisme par les voies respiratoires, te~le l'angine, la grippe, la rougeole, la diphtél'ie, etc. Or, récole, comnle Loutes les agglomérations d'individus, devient, en temps d'épidémie, un puissa'nt agent d'infection et constihle de ce fait un danger, non seulement pour le nlaître et les élèves, nIais aussi pour leurs familles. Prpven<.'z ce danger en prenant des pastilles de
Elles sont inoffensives lnênle pour les enfants.
rn
de vos collègues nous écrit :
« Vos tél,hlette.s de F'ol'mit,r ol me sont ùevenues inclis-
« }Jens'a bles dans l'exercice de ,ma prOfession .rI instituteur. « A mon avif', il n'est ,r ien de meilleur contre les inflam«
mations légères de la gorge.»
Pour le Inaître d'école surtout, un bon relllède préventif contre les nlaladics des voies respiratoires est d'une grande utilité. Or, il le trouvera dans les pastilles de ForulÏtrol. Chaque pastille contient, comme suhstance active, 0.01 gr. de Fonnaldéhyde, le désinfectant interne par excellence. EchantiHollls et littérature sur delllande par
Dt' A. WANDER S. A. BERNE
L'EC ORGANE
DE 'LA
15 Mars 1932
E SOCIÉTÉ VALAISANNE u'ÉDUCATION
SO~Œi\I[AJ,liE
: Pâfqu es. - IComptes de ']a S. "\ . E. et de l'E. F. ~ lc'onU'l'enc e.· cl e.' Instituteur,'. - Autour ·cl es confél'ences p éd·aJgogiqu es. - De l a res.]JOllSa!b ilité en éducation. - L a technique d e l 'a rt -cl'cnscign 1'. - Chronique cle l'Union. - -L a n g u e fran ça j.'o. - En glanant. - Sci ences . - Lïmpà1 clir ct cantonaL - L'ins titut eur ~{aHl' e J ac que s . - « XO S PfA;GES )). ~ Fète du B. ::'\ico'183 de F'luë. ~ é-cl'olo gic .
~I
PAQUES
Pâqu s es t la fête du r enouveau: du renouveau dan s la nature, du r enouv eau dans les âlnes. Le printeulps es t venu: la t arre se pare d e son habit d 'énl eraude; les arbres se transfonnent en bouquets blancs ; les concerts des oiseaux empllissent les airs; tout vit , tout ·t ressaille d 'aise, tOltt chante. La fête de lIa r·ésurreotion du Sauveur, qui co'incide avec cette pésurrection d e la nature a une autre saveur, un autre parfum , une autre hannonie. Par l'accOlnplissem ent du devoir pascal les âmes 11lortes r essuscitent les plantes d es vertus desséchée r evh ent, les fl eurs d charité et de paix entre les honunes s épallouissen t. ICette paix es t Con1.nle l'écho vivant d e celle qui est tombée sur las Apôtr s des lèvres du Christ sortant du tombeau: « La paix soit ·avec vous. » Paix donc à -tous Il es homnles, ù ceux surtout que ·divisent l'orgueil , Il 'anlbition , la cupidité et l'injustice ; paix aux p euples qui se préparent de nouveau là la gu erre à la guerre économique d abord, à lIa guerr e des arn1.es Ineurtrières ensuite; paix surtout aux peuples opprÏlnés par la puissance et la dureté des accapareurs de la richesse publique; paix à ces hom.m es qui souffrent ·du chônlage, d e privations de toutes sortes, et .en qui , soul,dcellt la hain e et le désir d e l,a révolte; paix à ces homlues qui , par seotarism e, contrecarrent Il'influ ence bienfaisante de l ' Evangil}e~ ce ,c ode de lIa justice et de l'aluolu' fraternel, qui exilent et spolient des hOl11'lues coupab1les d e se vouer aux œuvres d e charité, . Puisse en ce jour le ,Christ, qui la vaincu la n10rt, vaincre toutes les causes de Inalheurs présents et â venir et favoriser l'extension de son r ègne, règne de la vraie fraternité hun1.aine où les honlnles, connue les prenliers disciples du CVfaÎltre, ' n 'auront qu un cœur et qu'une âlne, Cc sera alors lIa socÏ'é1:é idéale, prélude de. ceNe cl u ciel.
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Société valaisanne d'éducation Etat de la Caisse au 7 mars 1932 Doit Avoir Fr. 2·9.20 Sol de en ·cai s·se 8 U 31-1 ':2 -30. . » 326.H) Solde Banqu e Can lonale Vn l. » 396.Cotisations 1931 )} 409.50 }) 1932 )} 18.10 Int. B. C. V. De Eco:l e .F rimaÏl'c val. r ClrnJ) . » 700.» 10 00 .~ Subs. 'Cours de chant . Note pré.'ic1entie,Jlc frai.s c1e dèpl aceme nt Fr. 258.30 V,a cat. du ,ConùLé . .... }) 124.75 }) 05 0.Couronne '\~ n,llp n. . . . . . . » 125 .10 Frais de bur ea.u et va,cat. 1930-31 » 29 .35 Sold e en ca isse là ce .iOUI' }) 229 1.40 SoMe B. C. V nI. . . . . . . .
Fr. 2878.90 Pl'. 2878.90
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District d 'Hérens
La 'Confér e nce de .NlL\tI. les Instituteurs du dis trict d'Hércns aura lieu 'Ù Villaz (Hérém ence), le 14 avril 1932. A. 9 h. , jtI'e sse de Requiem. A 9 h. J; i, Séan ce.
Sujet ù l'ordr e du jour : « Rôle du nwîtrc dnns les œ uvres d e la ';eu ness e · orientées vers le côté social. » A 12 h. nîner et partie r écréa live. .Jusqu 'à ce jour , HérénH~nce r ecevai t aimablell1ent à Euseigne les éd~lcaleurs de la jeunesse du district. P our la prell1ière fois, nous irons donc ù Villaz, où :,VLj tI . les Régen ls e t les Aulis' de l' Ecole qui vouch'ont bien nous honorer de leur présen ce, arriveront par la nouvelle route et auront le plaisir d'inaugurer l'un des beaux bâtiments scolaires de ce tte belle et ilnportante Comm.un L )lnspecteul'.
L'Ecole Primaire ol cl e en caisse nu 31-12-30 , })
B . C. '\. Cotisa tion s 1931 }) 1832 De PubljciLa~ 1.930 1931 Int. B. C. V. . Bon H. A. B ceg.el' 1931 19:32 A S. E. va l. remb.
So:l cle en c,:\.ÏIs·e }) B. C '\ . .
Doit F r. 71.90 » . 124.30 }) 22.G3.50 }) 3156.}) 499.20 }) 338.:30 » 17.-
Les instituteur's du district de Sion sont convoqués ù la Confér encl' l~ég ional e qui aura lieu ù Salins , jeudi le 21 avril prochain , avec tJ.'ordre du jour 's ui, ant : 8 h . :30 Réception 'des participants Pra vidondaz; Fr. 2571.})
» » »
.
DiSlfrict de Sion
Avoir
9 h.
Sainte j 1esse
9 h. 30
Sé~lollce
1280.23 700.171.10 1741.85
District d 'Entremont
Districts de St-Maurice et de Monthey
,L es Instituteurs des districts d e S t . . :M"aurice et de Month ey so.nt convoqués en ,Confére nce, le 12 avr il 1932, ,à 10 h ures, à la :Ylaison cl',école d e Val d 'IlIiez.
l'égli,s e paroissiale ;
de travail ù la maison d 'école :
b) L ecture des lrayaux des instituteurs sur le sujet ulis ù l' étude par la Con1lnission cantonale d e l'enseignemen t primaire: « Quel doit ê tre· le rôle du lnaîtrc dans les œuvres de jeun esse orientées vers le ctJté sociail ? »; c) nébats ct conclusions ;
Conférences des Instituteurs 1es Institut eurs des classes primaires e t des cours complém entaires sont con voqués en Conf'érence le 7 avril proch ain , ù 9 h. 1f2 à la ,Ji(aison ·d 'éc'ole ù Châble.
la Ij1aison cl" cole de
a) Aff aires ad ministr a tives;
Fr. 6470.20 Fr. 6470.20
:\'II~II.
Ù
a
cl)' Divers et propositions individuelles. 12 h.
Dîn er en conUl1U'll.
N.-B. --: Tous les instituteurs, m ênle ceux qui on la direc tion exolusive des cours COlllpléll1entaires, sont tenus d 'assister ù la Conférence et de traiter par écrit le suj et iInposé. Prière aux chanteurs d 'apporter leurs livres d e ch a nt. Sion , le 8 nlars 1932. Dl' NI. 111({ngisch) inspecteur scolaire.
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Autour des conférences pédagogiques Voici l époque des réunions pédagogiques. Serait-il permis de den1ander aux ,S ecrétaires de ces conférences d'envoyer à l'Ecole priDlclÏl'e un cOIupte r endu des travaux et des discussions un peu plus détaiillé, plus complet que cela na 'ébé le cas depuis un certain nOInbre d 'années? Nous COIl1prenOns très bien qu on se contente d une r elation succincte pour les journaux politiques, qui du r,este, n 'ain1ent guère les comptes rendus trop longs. ·':Vlais une r evu e p édagogique, notre l'cvue d e famille ) den1ande qu'on soit plus cOInplet. Nous avons lu et nous lison s encore, de t enlps en te'lnps, les COIl1pt es r endus si intéressan ts de conférences que l' Ecole pl'ÎlncLÎl' e publiait autrefois. Aujourd'hui, on est d un laconisnle, d'une séch er esse d'é concertant e. On sell1ble conlpter les nlots con11ne pour les dépêches télégraphiques . AHons, ,~1essieurs les Secr étaires, un peu de bonne volonté de ce côt é-llà , au n10ins une fois l'an, nous n 'ajoutons pas hmnblement) mais copieuseln ent) et les lecteurs vou s en sauront gré; du reste, ils vous en relnercient déjà d 'avance.
De la responsabilité en éducation La chose capitale en éducation , ce n 'est ni la cultur e physique, ni la culture intellectuelle, ce 'n es t pas nlêm.e la fOl'l11iation du cœur. ICe qui l' einporte par-dessus tout, c 'est l'éducation de la volonté. A quoi ser vent en effet, les plus belles -théories sur l'hy giène , les connaissances .les plus étendlfes dans quantité de bran ch es , les principes de m.orale les plus subliInes, si on ne les Inet pas en pratique? ,ce sont autant d 'outils entre l es lnains d 'un ouvrier qui n a pas la force de s'en servir. Or , l édücation de la volonté doit commen cer avec l'âge d e raison d e l' enfant. Seulenlent, au début et pendant une période assez longue, cette éducation constitue un exer cice plutôt passif qu actif, car ,l 'intelligence enfa'ntine, encore toute passive, n e passera que graduelleinent à la spontanéité. Il s'agit donc , pour réducateur , d 'éveihler , d e solliciter, de r endre peu à peu « autOInotrice » cette volonté restée en quelque sorte inerte, paralys,ée à force d 'eX'écuter passivelnent les ordres qui lui sont donnés , COInme celle d e l'ouvrier qui accomplit servi.le111en1 le travail indiqué par le patron , ou celle encore du soldat qui Ina·nœuvre selon les cOll1Il1andenlents de ses ch efs.
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Il faut qu'lù un nloment donn é, l enfant, prenne conscience de s r esponsabilités, qu'ill 'c esse d 'être une machine, et puisse prendre certaines initiativ es . Il n e sera pas toujours guidé par ses parents ou so n Inaître; il arrivera un tenlps où il sera r esponsable de ses actes , C0ll1'l11e chef de famille, ou conlnle patron.
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L a m,aHre donc, qui n e considère pas ses élèves conl111e un · m atièr e à couler dans d es nlou:les, Inais comme d es êtres en possess ion d 'une certaine dose d intelligence, de raison et d e volon té, ne sC' contentera pas de ,l es travailler, Inais les all1ènera là se trava iLler , à vou'loir 'ce qu e veut 1e règleinent. Il fera app el là leur intelligence, 'Ù lIeur honneur et à leur générosité p our obtenir leur ' ~o ti v e collaboration dans l'œuvre d e leur formation physique 111 teltlectu elle et ulOI'ale. Il se rapp eNera qu il est simplem ent un gu id e qui accOIupagn e pour signaler le danger et aider parfois à n tÏncl'e un obstaCJle que ce qu'il fait n est rien ou peu de ch ose , que ce qu 'il fait faire, seul, Îlnporte. Et COIwme le sentÎlnent de la r es l~ ons.abilit é s ' a~cr.oît avec l âge, Je rôl des 'é dllcarteurs, parents ou mstItuteurs, dnnl'l1ue à nlesure qu'augmente celui de l'enfant. Du r es te, rien ne fait tan 1: plaisir au jeune homny' ct n e l'encourage au bien que de le traiter en hon11ne, de 'l ui aocorder u'n e certaine co nfiance. Rien, au contraire, ne paralyse l effOl~t comme c1~ se voir tr~it.é en non-valeur, en ll1ÎnLls hab ens ) qui n 'a qu 'ù se laIsser condU1re. Ce procéd é est b on pour end ormir toutes les ' ir"lualüés pour atrophier faute d exercice, toutes les aptitudes en genne , engourdir tout seutinlent de r espon sabilité, provoquer l'inc1ifféren" e ;\ Il"égard des personnes et des choses. E t c'es t ainsi qu ' ~près ~voir annihi,l é la r es~)?nsa bilité individuelle, on enlpêch e la tOl'matlOIl de la r espon sa])lJlté soci'a le, qu'on laisse iO'norer la solidarité '1 échange loyal de ser vices , le sacrifice de l in%ér:êt particulier ,\ l'intérêt général et qu'on favorise toutes les fornles cl'égoïsnle. COll1nlent le Il1aître p eut-il, d 'un e manièr e pratique, déve.lopp el' ch ez ses ,élèves le sens d e cette r esponsabilité dont ills auront un . si. gl,'lll1'd b eS?Ül plus tard? L es moyen s -ne nlanquent pas; maI S 11 faut saVOIr les enlployer avec prudence et tact, sou s p ein e d ' i~1tr,oduir e 'à . J"école l'indisciplin e et l'anarchi e. lC'est ici que le ,dOlgt e est d e ngueur. . ,Prenons UI~ prenlÎer ~xempl e, le~ jeux. Tl y a des lnaîtres qui en unposel1't; d autres qUI en conseIllent. ,S ous ce rapport, nous pPéf'é.rons la liberté là l~ ~ontraint~ , à ,condition toutefois que les amusements allXsruels deslrent ·s~ hvrer les enfants n e soient point danger eux au pOInt d e vue phySIque ou moral. L e rôle du Inaître doit simple~nent se borner Ù Il1énager les conditions ,l es plus favorables d e h eu , de temps ,et de tclur,ée. Vienn ent ensuite l es prOInenades. Ici enc ore, un but choisi "ct imposé par 'l e Il1altr·e, sans égard au goût ou ù la préfér ence des
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élè"es, risque fort de tranSfOrl11er ce délassement en course militai re, ave2. son itin éraire , ses haltes , ses départs et ses arrivt'ps réglées cr avance. Il y a jusqu aux leçons et aux devoirs qui permettent de favo riser J'initiative el la responsabilité de l enfant. T' 11 maître habile, psychologu e a \ ertj amènera les e~lfants au goüt de l' étude , donc ù l application, par la constatatiOn el l'éloge de leurs succès, par les encourage m ents quïl leur d onnera. 1/. leur in spirera d e la sor te une certaine confian ce en cux-mêmes , confiance qui décuplera lcurs efforts. Tandis que si l'instituteur est d'une exigeance outl'" e, s'il recourt aux punitions aux reprochts acerbes l'~nfallt s'imagin era qu 'ilJ. travaille , non pour lui-l11.ême, n1ais pour le Inaître. Dans lI a composHion fran çaise , en partil"'ulier , on laissera de t e111ps en temps aux élèves le choix des sujets dans un genre d otenlliné. S'agit-il par exemple, de la description d 'un animal clolllestique, on .Jeur accord.er a la liberté de prendre celui qu'ils préfère n t. Aux leçons de dessin, on fera aussi us age parfois d'exercices libres , où l initiative trouvera 'l 'occasion de se dé, elopper . En arithn1étique, on recourra à l invention par les èlè, e' de problè m es se rapportant à leur vit pratiq ue, au milieu dans lequ-el ils v ivront plus tard. 11 y a encore un autre moyen que nous co ns eillons pour la culture du sens Ide lIa responsabilité. Que de temps en temps, raremen t cela va de soi, autreme nt il pourrait en r és ulter p lus d e mail que de bien , le m a ître abandonne la surveillan ce par luim êm e, dans des circonstances où elle est n10ins nécessaire et pour une durée très courte, en faisant confiance à la fidélité au règlement et à la discipHne. Si ce lnaître a de l'autorité et jouit de l'affection dl' ses élèves . il sera é tonn é ode la conscience avec laquelle ces d erniers observeront rordre el le sÎ'le nce durant so n absence. Du rest e, les parents qui n' ont pas toujours le temps de surveiller leurs enfants déjà parvenus ù un certain âge , ne se fient-ilIs pas sou ve nt ù la bonn e vo'l onté d e ces derniers pour l'observation des recomman dations qu'ils leur ont laiss ées en s'abse ntant ? ICette latitude plus grande accoràée ù l'initiative d es éJèyes est 'l a grande caraotéristique des « 'écoles nouvelles », où rOll arri, e, sous certains rapports , ù des ré s ultats surpre nants. IPourquoi les Anglais, les Américains ont-ils l e sen s pratique si développé ? Pourquoi se portent-ils rarement aux extrêmes? Sans doute que le telnpérmnent y est pour quelque chose; mais c 'est parce que leur ,éducation n' a pas connu <cette contrainte , ce tte servilité qu. on rencontre chez certains peuples.
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Pourquoi , encor e, le soldat français fait-il preuve, en temps de guerre, de qualités excellentes qui lui assurent si souvent le 5UCCÈ'S? ,C est que dans l'armée français e, on laisse un e part assez grande à l'initiative et là la responsabilité des subordonnés' on n 'y pratique pas l'::lUtoll1atisme aveugle; les hommes n 'y son! pas de simples nlunéros qu 'on ~ll1an ccuvre au n10yen d 'un lnécanism e Inû par un chef suprêu1e. Nous croyons e n avoir dit suffisamment pour inciter l'éducateur ù form er les -él~ v es d après ces principes , ,à prendre général 'm ent au sérieux les v'agues aspirations de l'adolescent e t ·à se co mporter ù son égard comnle s'il é tait ce qu'il désire être, c'cst-üdire jeune honlnle s'il est encore enfant. ou homme s'il est je une 110'111111 (-> .
La bonne éducaüon doit viser ~\ r endre le jeune homme r es ponsable d e son avenir. Voilà pourquoi un éducateur rép était ù ses élèves tous les ans au n10ment de la rentrée des class es : « Enfants vous avez à vous créer vous-n1ên1es !
La technique de Part d'interroger L ' (/l'f (l besoin de ln technique pour agir. L 'ènotion esthétique qui é mane d e .la ICène de Léonard d e Vinci est sans doute l e réveill d e l'inspiration créatrice. 1~1ais ridée a pris corps par l application d es règles de la perspective, d e la science du clair-obscur , des lois de l'harmonie des couleurs, bref des procédés picturaux. ,Certaines excentricités de la peinture moderne en sont une preuve par l' a bsurde. L'urt d ' interroger est soumis cl ln mênle exigence. 'Chez fun, ce l art est un donum didacticul11, la veine didactique, une disposition naturelle qui elnpoigne chaque question par le bout le plus maniable; l'autre n 'es t d evenu Inaître du procédé interrogatif que par un e longue patience. Ni l'un ni l'autre n e p eut faire fi de la t echnique ; ils doivent s imposer une discipline intellec tuelle qui assure l effica cité de leurs efforts didactiques. .Je m e garderai bien de confondre l'art avec les procéd és erreur semblable 'Ù celle qui voudrait substituer à 'lïnspiration poétique les trucs du rÎlneur . )~fais la prudence conseille à l'instituteur de cCl1wliser ses énergies dnns la voie nléthodologique trClcée THif l'ex périence . Ne 'n ous laissons pas trop effrayer par le spectre du p éclantis111e. Quel grand Inal de porter les traits d'une formation 'professionnelle peut-être un peu accus'ée ? Si avocats journa.listes, m édecins , etc., avaient de jeunes élèves comme nous , le jeune âge sallS pitié encore 30 ans plus tard, nous oublierait pour se choisir d 'autres sujets d e caricature. Voici une sorte de décalogue de l'(lrt d' interroger. J ' y distinguerai. cincr règles forn1elles (concernant la forme d e la question) et cinq disciplinaires .
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A. Règles formelles de l'interrogation.
1. Poser la question en phrCls es claires ) lunlÎneuses comme une étoile qui indique la route. Ce tte clarté est comme l'aurore. L 'élève , saisissant facilenlent l'intention du m.aître, voit tout d e suite dans quelle direction il doit chercher et déployer ses 'é n ergies intellectuelles au profit du progrès là r éaliser. Une question obscur e déroute le jeune esprit e t en gendre la confusion et l' ennui e t r efroidit l'intérêt. 2. A rticuler lent em ent chaque lnot, placer l'intonation COlT e te dans la phrase interrogative et 'mettr e en r eli ef le mot d e valeur . Cette règle exige la clarté phonétique. L 'or eil.le trop .tendue pour perc evoir le bredouillenlel1t finit par se fatiguer et l'attention auss i se lasse. . 3. Enoncer la question en phras es correctes. I~t[ ieux qu e le pr écepte, l exemple du lnaître, joint là l'exercice, crée ch ez l' élèv e t'habitude du parler correcot. Un " question correcte pr épare une réponse n10in s imparfaite. La règle veut qu elle soit ,é noncée en phrase complète. ~t[ais là où la longueur ral e~1tirait l allure alerte d'un e leçon (calcuL r ép étition rapides, exercices d'entralnen1en t) le maître pourrait confinner ce tte r ègle par un e exception m om entanée. 4. I~tfettre dans la qu estion la cIwleur ei Ire vivClcité conunu nicohv e qui entraîne les plus apathiques et arrache les plus dissipfs ;\ leurs ·divagations. Parmi nos -élèves se cachent d e rus·és compèr e, qui senlblent avoir inventé la loi du n10indre effort ; luais plus d'un finira par s'apercevoir que le moindre effort consistera souvent à se lai sser porter par le courant d ' activité de toute la classe. 5. Eviter les questions trop faciles , oiseuses, qui engendrent I. 'indiffér ence, d 'autr e part les questions trop ardu es 'q ui conduisent les 'élèves dans un e Î'lnpasse. Proportionn er l' effort denlandé aux ressources actuellenlent disponibles d e l"élève es t l'un des nloyen s efficaces d'obtenir un progrès sùr. C'est lentenlellt qu e l'in erti e intellectuelle se laisse vaincr e. 1~/Iai. ' un e fois lancé, l' esp rit suit ais'ém ent un e Inarche ascendante. B. Règles disciplinaires de l'interrogation.
1. Adr esser la question cl toute ln classe, clonc n e d ésign er le répondant qu. '!1près avoir interrogé. A quoi son gerait ,P ierre pendant que vous dialoguerez avec Paul? IP ar la bouche de l\'lève désigné après coup toute la classe r épond, soit par un signe d'acquiescement des) eux ou de la tête , soit par la désapprobation ou m ênle la protestation de l'index qui s'agite conlnle pour souligner une faute triplement. Il faut 'é videnllnent empêcher "la flamm e du zèle correcteur de flamber.la discipliu"', nlais non 1 éteindre. Avec quoi , faute d 'ènula.tion, 'c haufferait-on la lnachine scolaire? 2. Suivre dans la désignation du r épondant un orcZre imprévu. La gent écolière découvre avec un Inerveilleux instinct la routine:
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de ces. interrog.ations et r~citations don t la bande se déroule sa ns autre 111terr.~lptIOn 'q ue Il e ütr~ sMr éotYl;é : le suivant... le suivant... ; COl1une le h evr e de -la FontaIne, elle s accorde le temps de r lêver. .. :3: I I~te.~'~·oger plus souv~nt et 'à l'improviste les esprits vagrtbO~lds qU.I, s evadent souvent ·n trav er s les portes closes da ns l',école ]?~ll.s~Onl1lere . .C~la~ oéch aL~d é cr a int l' eau froid e, soi,t le courant trop fI aI~ dune. confusIO~l, SOIt Sl1~'to ut la douche glacée d'un e punition. Lotus IR oJ)Inson qUI voudraIt aMer battre la caJnpagne craindra d e r etarder sa nlise en -liberté. 4. NJénag er ClUX faibl es et au x tilnides, ainsi qu'aux r etardataire; , l'occasion d 'essayer leurs forc es avec des questions à, leur por,tee. P endant que les plus vigour eux se r eposen t un moment sur la p elouse, les frères nloins forts trou, ent le t emps de r ejoindre le groupe e t de r eprendre haleine eux-m êmes . , .5 .. Laisser au x enfants le temps de réfléchir. L es réponses m elyOIres n~ s~nt p~s ·des go ' n é-rations instan tanées. L 'esprit a us5,i subIt une 101 d InertIe. ,:\1-ême pendant ces 'l110m ents de recherche snencieu se ,J'interrogation et toute l'attitude du Inaître maintiennent J'élève sous la pression de la r echerche collective. " Ce décalogue de 1.intelT~gation es t san s dotlte f:ort incomplet. 1 e.l quel, son observatIOn eXIge néanmoins un e discipline de l'espnt et du cœur que l'eXaIllen de conscience pé dagogique trouvera souv ent en défaut. De ces infractions, il ne faut concevoir nul dépit. L'art, mène défaülant dans qu elques d étails r este l'art. Si le juste .fOlnbe sept fois par jour ; sept fois il se r elève. G. c:.
'O hronique d'e 'l'Union Avenir! Les délihérations actuelles de nos Assemblées de district son1 un nouveau téJnoignage des efforts gigantesques déployés dans tous les pa) s 'p our l'orientation de la jeun esse dans .la voie du bien , du bon sens et de la 'r aison. Et ,d ans notre canton, c'est là nous Inaîh:es d 'école, que l'OI~ fait appel pour la direction de cette e n~ t~' epn se ,s ociale. Nous n e pouvons, ni ,ne voulons eh disconvenir. Cet ap~s~olat laïque est de l'éducation et ri en de ce qui touch e ù ce domall1·e ne peut nous laisser indifféren ts. Cependant, nous entrevoyons déj'Ù les difficultés de tous genres auxquelles Is eront en butte nos jeunes zélateurs et nous tremblons pour leur enthousias111e juvénile. Il convient que nous nous fa,s sions pas d 'illusions. -Les Il'éalisatious pratiques se locah ~el:01~t dan.s ~u elqu es rar e~ a~g?Olnérations ~m p eu populeus es et c es t tout, ~a . encore, la vItalIte des cercles d e jeuness e rest oTa dans les condl.tIans actuelles étroitem en t Jioée aux talents de leurs
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entraîneurs' ceux-ci absents ou dénüssionnaires , toute l'assoda'lion d'entr ~r en aO'onie e t de p 'é ricliter infailliblement. . b Nous avons eu le 'p rivilège, au cours de nos premIèr es a unées d 'enseio'n ell1ent, de frayer a, ec nos jeunes, d~ péné tr rIeurs aspirations ~t IsentiIn nts et nous pouvons sans cramte porter ce tte affirmation que dans les villag~s de ch ez nou~, l eur fJ.nas~e ce:l,e qui r eprése nte l' éléInent esse ntwll.enlen t ouvn.er ou pay's an, est rebelle là lUle action éducative s'én eu se et profonde VIsa nt le domaine socia'l ou in tellectuel. Les 8!ssociations qui se proposent une action ~oci~l e elnbrio'adent les jeun es dès leur libération d es classes pnmau·es, A ce ~ O'e ·il est difficile d 'entreprendr e encor e la culture d e la volon te dirio'ée vers l e bien. Le réveil de l'esprit d 'indépen'? ance et des pas,~ions constitue unes' é r~e~lse entrave à. ,l'épano~u,ssem,e~t d~s vertus qui font l'hOllune vental~knlent ' ~o.c Ia]?le . A.JOLÜO~ S .Icl cela J.' accUlllulation d e défauts m.ultIples t Inextmpables qUI sont la r ésultant e d 'un 'ilolnbre incalculable de gaffes à la charge des pren1Îers éducateurs naturels de l' enfant. . ' Pour qu'elle soit r éeillenlen t efficace, notr e. actIOn socIal e 'ne p eut donc intervenir daus les œ uvr es pOS1-s'colall:es, ;eulem~nt ..1:1dépenda111'l11ent d e l'influ ence que nous exerçons la l ·ecole pr~nla~l e, nous devons viser plus loin 'e ncor e. Pour qu'une plante so.Il, r eelie1l11ellt b elle, pour qu'elle conserv e pur e toute~ Il e's ,~uahtes. 'd u genr e, il faut la prendr e ,à la l1ais's~nce, en survelrHer 1 epal:o:llsS e lnent dans toutes ses phases. L enf a nt est une ~reature 1l1flnlll1ent plus pr,écieuse qU'lUl sÏlnple vé~,~tal. Nous !tu d evons C~Ol1C, ~.l e.~ soin s plus délicats e t p~u.s attentIfs ~n cor e . PI'eno~s-le !tu ~U~Sl .'~ l a naissance en nous faIsant tout ,s llll'plenlent Il es col,labOl a~eUl s de la Illèr·e là laquelle il serait 'éviclenullent ridicule de voulmI' se se substituer , 111lais que nous rens eign erons cependant par de~ llloyens :à notre dis'p osition et que nous tenterons d e developpel dans un prochain article. Nous croyons voir 'Clans cette action. un e c~ndition première e t indispensable pour un apostolat vral'ment fructueux en vue d e l'orientation 110uvelll ede notre société nloderne, :~I.
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Langue' française Du dessin aux petits Il est tenlps de pader du dessin libre d e 'nos jeunes ·élèves , Que serait-il 's i on les laissait. cOlllplèten1ellt Ù eux~'l11èmes ? Que dON-il devenir sous l'influence des diverses occupatIons que nouS avons décrites , et .qui font petit à petit l"éducation de l' œil et de ~a main?
Tous les enfants - sauf les très re tardés et quelques anormaux - ép rouven t le désir de r epr ésenter non pas précisément ce qu'ils voient , Il1ais ce quïls imaginent. Leur modèle est dans leur esprit, invisible 'pour d 'autres; et naturellement ce 1110dèle imaginaire parlicipe à la pauvreté relative de la Inémoire visu elle, ' ~\ la rapidité des perceptions. qui restent superficielles , C'es t donc un modèle entièrement simplifié. 'Le train par exenlple, ce sont des ma's ses carrées qui courent sur des roues , beaucoup de rou ès ! des têtes de voyageurs aux portières une cheminée fumante à ravant. Le chat c'est un e t,ê te, des pattes , un e queue et des poils partout. l'ne fleur , c'est un<:: tache de cou leur éclatante, glob uleuse ou éche\'el~e , Cette vision sÏlnpliste es t servie par des moyens bien maladroits: la p etite nlain vacille croyant tracer urn e ligne droit,u ou cléJonne ce qui dans lïnte ntion était un e cir confér ence, Puis au co urant de l'éxécutioll, le jeune ar tiste peut changer d'idée et ajuster vaille qu e vaille ce q u'il a déj:'j fait IÙ :::e qu'il veut maintenant représen ter . Beaucoup de ces dessins O'nt besoin d'une glose, e t c'es t Iuême Jort anlusarit de se fai r e expliquer par un petit enfant le gdbouillage dont il es't fi er . - Do nc, le dessin libre n'est guère prop r e qu\\ r{muser l'enfan t et ù dami er essor ({ su j'({ntrtisie; :1 nlOins que par sa pauvreté d'imagination ill n e se r,èpète indéfiniment. comme celui qui dessinait des arbr es de Noë l p en dant trois mois. Les exercices qui attire nt l'attention sur les formes, et ce nx qui assouplissent les doigts, am.ènent les enfants à connaître la véritable apparence de maints objets e t leur pernlettent de tracer d es lignes avec p lu s d 'adress e. Ils acquièren t donc une vision plus exacte, un e 'I nain plus habile . ICe qui p eut alinlellter l'imagin atio n , c'es t l exercice connu sous le nOlll de « lecture d'ima ges » ) qui ù cl'autres points de vue encore es t 'é duc8!tif. Ces « belles images ): bie n compri ses, regardées assez longtemps avec u'n int ér êt soute nu Il aissent d es souve nirs préôs e t deviennent conune ,d es thèm es d 'inspiration. Du reste, les yeu x. s' habitu ent en r egardant les images, à la manière l" ég ulièr e d e r epr ése nter les objets, les an Îlna ux, les p er sonnes sa ns les défonner. Il n e s'agti pas bien el1ltend u , de f air e copier ces images, ce serait un e absurdibé. On se contente de les fair e contel11p'l-er en sachant qu'elles contTibuent cl l'évolution naturelle de 1 0. vision enfantine. COURS PREPARATOIRE Exercices de langage et d'observation sur des
obj~i:s
usuels.
La boîte ù outils du 11lénage, avec des clous , un martea u, des ten ailles, une scie '(\ 111ain; plus un e planchet,t e d e bois t endr e. 1. Questions sur le nom d es àbjets , sur l'usage d e chacun ct' eux , COlllm e les e ni'ants du moins ont pu le voir à la maison
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connue on peut le leur ITlon lrer et le leur faire essayer sur la planchette. 2. Questions sur Il es parties différe.ntes des objet; et ,l a ,de~ti nation de chacune d'elles; chaque partIe s ra nonnnee et decnlc. Ex. : le nlarteau a un nl'anche en bois , arrondi pour ne pas bl esser la nlain; la tête est en fer, elle doi,t êt,r e pesante parce que... cl un côté cette partie Inétallique est carr·ée, de l'autre elle est en biseau. 3. Etude particulière des tenailles, pour voir le rô'le d e 'l a charnière, et conlparaison avec les ôseaux déjù connus, pour trouver les l'esseTublances et les cliïfférences. 4. Observation de la scie là main; chaque dent est un p etit couteau à deux faces; pourquoi? pourquoi chaque dent est-elle triangulaire? Les objets seront dessinés après avoir é té ainsi observ és et décrits.
Cours élémentaire EXERCICE DE LANGAGE
Nlatériel cl préparer: gravures représentant des ouvriers au travail: le Inenui1sier dans 's on atelier , le forgeron dans sa forge. etc. - IL e n1Ïeux serait 'de conduire .les ,élèves dans l'atelier même. Quel I11<étier a votre père, vos ondes ? Etes-vous déjà allé dan s leur atelier ? a) Le 1nenuisiel'. Voyez ce 11lem.lÏsier, COlllnlent est-il habillé? Que por'te-t-il devU'nt lui? (un tab1ier). Quel outil .tient-il là la Ulain ? Qu'est-il en train de faire? ·ComInent appelle-t-on la table sur laqu'elle il trava~lle? (son ,é tabli). Quels 'SOllt les outils du menuisier? (le rabot, la .scie, le nlaillet, le Inarteau, lI a var/l ope, le ciseau, les tenailles, etc.). Que fait-il avec chacun de ces outils? Quels Illeubles fabrique-t-il? Quelles sortes d e bois e111ploie-t-il ? (du boils de 'c hêne, de sapin, de hêtre, de noyer, ·etc.). Que voyczvous pal' terre? (des copeaux). Que fait-on avec Il es copeaux? (on 'allmne relu feu). b) Le lorgeron. Entrons ulaintenant dalls l'atelier du forgeron, dans lI a forge. Combien d' ouvrieI~s y voyez-vous? (deux, le forgeron et son apprenti). Quels vêteIllents portent-Ils? (un pantalon, une chenlÎlse dont les . ,m anches 's ont rebroussées , et un épais tab1ier de cuir). 'P ourquoi ont-ils si chaud? (il fait chaud dans la forge , le foyer de la 'forge est tout rouge). Que fait l'apprenti ? (il tiTe SlU' la corde du soufflet). Ert le forgeron? (il ,s aisit clans le foyer un fer 'r ouge avec des 'pinces; i'lle porte sur .l'enclume et frappe à coups redoublés). Quels objets fabrique-t-il? (toutes sortes d'outiJls en fer: des bêches, des pelles, des ,s ocs de charrue, des fers -à cheval). tCOilnnleITt appelle~t-on encore le forgeron ? (le m.aréchal-ferra'l1t). 'P ourquoi? Avez-vous déjà vu feITer des chevaux? Racontez.
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c) Les autres 111étiers. Connaissez-vous encore d'autres Inétier,s ? Lesquels? Quels sont les ouvriers qui travaillent Ile fer? (le forgeron , le ln ar,échal-fer'l'3Jnt, le serrurier, le ferblantier , [e cloutier, l'ajusteur , etc.). Et quels ouvrieTs travaillent le bois? (Il e menuisier, le charpèntier, .l'éhéniste, le tourneur sur bois, etc.). Dessin) un Inarteau, une scie, une encllllne, un fer là cheval. VOCABULAIRE
a) Les n01ns. IL a profes's ion , ae In étier , ,l 'apprenti, le cOlnpagnon , l'ouvrier, l'artisan , le patron, le 'l11enuisier, Ile forgeron, le serrurier, le tourneur. La boutique) l'atelier. Les ouvrieT,s sont aidés par }es apprentis) les manœuvres. Lorsque le travail ll1al1'que , c'est le chô111age. Les ouvTiers r.eçoivent un salaire. T'r availler ù la journée) là ,l a pièce) 'à la tâclle. b) Les CldjecUls. L 'ouvrier e,Tact) actif) habile) robuste ) qualifié) spécialisé . Le métier quelquefois pénible; un petit artisan. L 'enclume du forg eron es t l1wssive et sonore) son marteau est 10 uNI.; ses br3's 's ont 111usclés) vigoureux; ses main s sont noir es) calleuses. c) Les verb es. Le 111enuisier mesure la longueur de la planche, il trace un trait au cra} on, il scie 1a planche, il lIa rabote pour la polir; il plante ) il enfonce des clous , il frappe là coups d e Inaillet; il CllTClche les clous avec des tenaill les. Le forgeron Clllz.nile sa forge , attise le feu , lait rougi]; ,l e fer Il e fa çonne Ù coups de 11larteau. Le ferblantieT !J(ti' la tôle, la courbe) l'onchzle) la coupe) l ajuste) la soude . 'L e potier clélaie l'argile, la modèle) la façonne. L 'argill e cuit) durcit; .Je pot 's e fêle. Quand le travail 111Cl11que) les ouvriers ChÔl1leni'. ORTHOGRAPHE Dictée. - Le choix d'un métier.
Deux ou trois jours ·après la fin de Ines cla·sses , la 111èr e m e ' denlanda si faim.ais plus un 111étier qu un autre . .r e lui répondis que celui que j'ahnais il e plus , c'était l' état d e menuisier , pm'ce que rien 'n e llle faisait plus de p]ai's ir là voir que ces beaux nl<>ubles ces grandes commodes) ces arInoires bien polies . Dictée. -
Le petit forgeron.
Le petit forgeron alhllne le feu ; prépaTe le n1.arteau et l'enclU'llle et plonge la barre de fer dans le brasier. Tire sur .le lourd soufflet. Regarde: /la barre rougit peu là peu, la voilà lun1Ïneuse et presque transparente. Le nloment est venu: pose-la sur l'enclllllle, et forg e le soc de la charruè qui doit reUluer la terre nourricière. Dictée. -
Le' boulanger.
Avant le jour, le boulanger est debout; il p'é trit Is a pâte, il agite ses bras, il lève et bai,s se 's on dos en cCldence. Quand J ean passe pour ail ler à l'éco~e, et qu'il voit cet ouvrier denli-nu qui
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enfou1'ne son pain il se dit q\le les petits enfants :~ 'a~1Taient pa: de bon pain frais à déjeuner SI un brave honllne n etaIt pas r este ]Jà pendant d es heures à se brùler la fac e à la gueu le du four. REDACTION Le boulangel'.
Plan . 1. Le boulanger dans son fournil. 2. ILa boutique du boulanger. 3. Les cli ents. 4:. Ré flexion.
Cours moyen et supérieur Dévelollpemen t. 1. ~1 . :\iu1ler , notre boulanger , esl l'honlnle IJe plus matinal du quartier. Avant le jour, il est dans son fourni l ; il allmlle son four , p:étrit sa pâ te, la laisse lever, la coupe en . 'lllor~eaux, lllE~t C~UX-Cl a,u four et, après deux heures de cuisson , Il retue de bons pams dores et croustillants . 2. La boutique de Cvr. ~.ftüler est ouver te dès le petit jour; un e bonne odeur de pain chaud se répand jusque dans lI a rue. De telnps en tenlps , sort du fo urnil, son apprenti , le mitron; il apl?a l'aH le torse nu les cheveux blancs de fari n e. Il apporte pams ronds ou langs , 'cr oissan ts et b rio ches, que ~1me '~1uller di,s pose avec soin sur des étalages à claire-voie. 3. Les clients 's ont nombreux dès le matin; ne faut-il pas déJ'euner son I)etit l)ain avant de se r endre au travail], à . , InanO'er b . l léc(jle ? Et puis le pain frais est si bon! La boulangère . sounan t~ s'en1jpr esse, pèse un pain rO'll d pOUl' l un, sert un paIn long .n l autr e, une brioche à cet enfant; elle a pour chacun un nlot aIInable. 4. Ne gaspillo ns p as le pain , ill coùte ta nt de peine, il est si dur là gagner! ORTHOG·RAPHE Dictée. - Les métiers.
A Inesu re que j 'avan çais dans ce tte longue rue, les Inaiso ns devenaient plus 11111nbles et plus rustiques; .JJ obser va is -des m étier s et des Inœ urs inconnu s dans les beaux quartiers où s'écou[ait nlon enfance. 'C'es t là que je vis pour la pTemière fois des Inara1chers en D'rand chapeau de paille arroser leur jardin , d es filles hâlées trai~'e d es vaches, d es lllarchancLs d e bois dr esser dans leurs chantiers d es bùches en arcs d e tri 0'l11phe, et le lllar échal , sur l ~ seuil d e sa forge, dans un e âcre odeur de corne brûlée, ferrer un ch ev ail , lllaintenu un pied relevé par un compagnon. Questions. - 1. ExpJiquer: ll1C/I'aîchel's) fill es hâlées . - 2. Nature et fonction , s'il1 y a lieu , d es propos ition s de la 1re phrase . - 3. Donner les 1110tS de la fanlÏlle de bois ) les c1a,s ser en dé riv,és et en COlllposés. - 4. Construire de p etites phrases dans lesqu elles entreront .les 'Pron. pos's essifs du Inascul. sing.
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L'apprenti menUISIer.
'Durant six a'n s, .le 'r es tai chez le p èr e Nivoi. Que d e travail, que de trist esse, et pourtant que de bonheur aussi pendant ces longues années d 'apprenti,s sage ! Tout revit en nloi , tout se rév eill le. .f en tends le r abot courir, ,l a scie crier, l e Illarteau r,ésonner sous le grfrnd toit de l'atelier. J e vois les copeaux rouler sou s l"établi; .l e les TepOUSls e du pied , Il es joues et le front couverts ,de ,s u eur. Et le grand Jâry, je le vois aussi je l'entends donner des ordres: « Appr enti, Il e r abot! Apprenti, les clous! Enlève-'llloi cette sciure, apprenti, et plus vite que ça. - Qu'est-ce que c'est? Tu .te mêles ,d ajusteT ? Ha! ah! le bel ouv'r age ! Conl nle c'est raboté ! conllne c'est s'Cié ! L e pa'tron va g,a gner gros avec toi ... » Questions. - 1. Expliquer cette expression: tout se J' éveille; (ILes souvenirs oubliés r evienn en t à ma llltéIlloire) . - 2 . .Relever 4: phrases ironiques (le bel ouvrage ... ). - 3. Faire entrer dans de petites phra,s es les pron. possessifs du féln. plur. COMPOSITION FRANÇAISE
1. Le ll1Cll'éclwl-ferNl11t ferI' e Ull cheval J'étij'. Plan. - 1. Précautions prises. - 2. Difficultés. - :3 . Un 1l10UVenlent brusque d e lI a bète. On la calme en la fl attant. - 4:. Le travail est fini: le maréchal s'essuie le front et semble h eur eux. 2. y a-t-il un e profession vers laquele vous vous se ntez attiré? Pourquoi? L'ébéniste.
Plan. - 1. E ntrée e n Inatière. vail. - 4: . Conclusion.
So n portrait. -
3. Au tra-
Développemen i .
1. Le jeudi, alO'1"s que nles devoirs sont faiots et m es leço ns appris s, j 'aÎlne aller passer quelques insta,nts dans l'atelier de notre voisill P ierre, l'éb énis te bien connu de notre quartier. 2. La t ête nue. le's nlanches r e trousS'ées, quelques fins ·copeaux d a n s la barbe et dans les cheveux, un Inètre pliaurt: sortant de lIa poche d'l'oite, il répond aIllicalenlent à n10n bonjour , et se r elnet au travail. 3. C'es t un ouvrier habile que notre voisin. Il sait lllanier avec d ex térité ]a scie là refendr e, lI a varlope qui polit. Il porte vingt fois ?ct l' œil la pièce qu'il rf:ravai:lle , c'est qu 'il n 'ainle que le « fini ». .La sculpture et le tour n 'ont plus de secr et pour lui . J'adnüre ,l a précision .de ses 1110UVeme'llts lorsqu'à tout petits coups de lllaillet, ill. fr aplP le b édane pour sculpter quelque rosace de fronton. 4. La compag'n ie des j eunes ne déplaît ·point à Pierre, ,l 'ébénisote, car il es t très affable. Tout en trava'ï1.lant, il1 aime ù parler d e son 'lnétier, du plaisir qu'il r essent lorsque, du bois brut, il a tir é quelque buffet aux lignes \Sobres, quelque tahle d 'un nlodèle élégant et nouveau.
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A cOIJ}bien d e gens doit-il plaire! TiJ' e-t-il l' ol'eille cm x ll1outards , _Le cancan de ' mainte cOll1111ère Le Initraill e de toute part. NI aint papa vouchait qu' on rende LWl1ineux un obscur cerveau, C'est ci, c'est ça qu' on d elllClnde A u pauvre « régent » du hameau.
RECITATION La chanson du fer.
1. Fel' grossier, que la chell1Ïnée Couvre ici de son noir 111cmtemz, Jusqu'à la fin d e la .tournée Tremble et géJl1is sous le ll1arte(ll.l.
2. Pour subiT ta l11étCl111orpllOse, Tu vas sortir, obscur encor' D e la fournaise ardentc et l'ose Au milieu d' une gerb e d' or .'
J' en connais un qui dans son .teune âge Etait content d e son sort, On le chérissait cm village, De se plaindre il cmrait eu tort. Il prend fell11lle, preuve qu' il aim e Et dut user plus d' un b erc eau , 11,1 ais la rentc est tOl.l';ours la même Chez le « régent » du lwmewL
3, Puis tu scras l'âprc charrue, Tu l'épandras, SUl' les sillons La 1110isson blonde, que salue L e cœur ailé des papillons. 4. Tu seras la fau x qui l11oissonn e, Tu courberas le seigle ll1Ûl', Cette 111er vivante où frissonn e La fleur écarlate ou d' az ur. 5. TOIl destin vil enfin s'é lèvc! Tu vas surgir dans la clarté Puur te l11êl er, charru e ou glaive , A la mouvrtnte luz111rtnité . Th . de Banvilil e.
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EN CLANANT .. -
IV! agister, ton ll1éti er est rud e, Ton bel âg e est vite passé, Tu quittes le ChCl111p d e l'étud e NIais sans avoir rien Cl1llassé. Qu e crains-tu ? Notre patrie T' entreti end l'Cl .tus qu' au t0111b erlu ) Cal' tu lui d evras la vie Pmwr c « régent » du hr1111erlU.
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Louis OOQUOZ , Ül st .
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Le Régent du hameau
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.1 e çOllnais un fonctionnaire , Le seul ql.li n ' ait pas d' enviel.lx, Vivant d'un l110deste salaire, Se contentant faute de l11ieu x . A peine oSeJ'ait-il se plaindre) On trouve son destin si beau! Cei' hOll1111e heureux qu'a-t-il cl craindre ? Il est « régent » dans un ham eal.l. Lcs gens disent qu e quand il gèle, Il est ml chaud comme un l' entier; Qu' il ne doit pas craindre la grêle : Il récolte chez le boursier; C'est vrai, ll1ais vide eSt l'é curie ) Pas de tonneau dans le caveau, Un grenier où maint rat s'ennuie Che z le « régent » du hameml.
Sciences Le lézard, un reptile Matériel: Un l ézard vivant ou conservé dans l' a l cool. Image du sq u elette. Observations lors ,d'une cl'L'·s e-promen ade.
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I. Décrivons l'extérieur. - Corp.s allongé, r·aplpel ant ,ce luj du sc]'p en t. - Qua.tre p a ttes assez longu es, mais ·Lrès basses, pla'cées sur l es cotés, les coudes en l'a.1r. E ll e,' ne 'portent ']Jas 1e C011PS et n e d'ont que le so ulever un p eu du sol; 'le ventre et la longu e qu eu e touch ent' la terr e. Pour avamcel', l e conps aJlternaüvement s'étend et se Ico'urJJ e, s e .fix an t en un 'poin t à r a ide d es gri,flf es qu e .p ortent iles 5 1011gS doigts. On dit: l e l,ézard ramipe. Les an im aux qui r<1mp ent sont des reptiles. Sur l e 'COllPS, cl es' éca illes; .el'les so n t re,couvel~tes ,d 'un e .peau 'corn ée et transpa.rente; rplusieurs foi s a u 'cours ele l' été, l e il,éz8rd change de lJcau; il mu e ; la ·p ea u est déohirée en l amb eaux et arr ach ée pa.r frot t em ent contre 'rIes plantes et l es 'pi erreS'. - LFI t ête : cleux ycux virfs.
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DelTièl' e les yeux, on voit deux IJ etites ln embranes tenclue .. : l es tylll1 pans cl e' oreille .. Comparer le,s oreill es des ma·mmifère " .d e · oiseaux, ~ e~ r eptiles. - Bouche l argement fendue, ,g arni e de dents très .f in s, en aiguilles, u.11e la n gue longue et. lourdlue . La queue .longue ct flexi hIe se brise facil ement lorsqu 'on chr,rche à sai,sir .l'anirrnal; il en repousse un e nouv C!ll e. - ICouleur grise, brun e ou verdà:ü· e. L e l ézard e ,t p eu vi sible là '. es ennemi ', qui sont le.' mammifèr es CIL tle.' oi. ·e a ux carnru ·sier.. II. La température du corps. - ~Oll S sav ons qu notre COl',p s' humain con 'erve toujours jusqu'à la. mort une température invariable cl e 37 legrés. Eté comme hiver, que nous tran s pirions ou que nou.' grelo tLion,' cl e froicl, l e thermomètre Im éclÎlCal incli,que 37 clegrés. tant qu e nous sommes hi en portants; s 'il marque plus ou 'm o in ', c'est qu e nous 'orrumes 'mala des. :l\ous ,s av ons comlm ent s'entreti ent en notr e COllpS cette L emp él'aLl~l' e éga le. C'es,t une ,combustion l ente, mi eux r églée que cell e d'un cailor iŒ ère à f,eu p erman en t. L e 's ang di strihuc datl1 t-i to u t l e COl'IP S: le combustible pris clans l'intes tin; l'oxygèn e lont il s "es t ch ar,g(, dR ns les IJoUmon s. Ce s ont la circulation et 1113. r eSlJÎL'éllioll qni entretiennent la température du corps. Comme l'homm e, les :mammilfères ct l es ois eaux qu e nou S' avons étudiés ont clans 'l eur 'corps un e t'empératul' e tou jours inval'ialJle; cc sont les animau x ,à temlJ.Jérature .constate. Qu elC[.u es mammif ères ' ul em ent ,s upport ent une climinubon -sen sibl e cIe t C'm lp érature p endant leur so mm eil hiv ern a l (chauve-souris) . \us's i trouvon s -nous dan s ces deux cil a sses cl 'animaux un vèieill1ent de poils ou de plumes, ou encore un e 'cou che de graisse, qui emlp èchent la chal eur intérieure ,de .'e perdr e lan.' rail' ex(t:éri eul' Ip lu . ,f roid . Ave.c 'l e l ézard, nous entronS' dans un nouv ea u group e an irrn a 1, qui ,comprend lézards, ,'elipents, grenouill es, .poiss ons. Tou ' ces' animaux, 'p ris en Imain s, s ont ,froids ·au touch er; ils mang ent ,p eu, re 'pir ent faiblement, ,l eur 'a n g circul e lentement; le ,calorifère int ern e produi t Ip eu l e 'ohal-eur. 'C'est pourquoi le CODpS d e ,ces animaux a un e tem,p él'ature as's ez 'b asse; il ,p rend toujours 'cell e cl e rail' ou de l' eau où ils vivent. ICe sont ,de ' animaux ,à temlpératul'c varia]JIA . Fai,t-il Ifroi l clehoros? Le ,l ézarcl se met à J'abri dans um trou, f,a.it le pares 'eux t somme:iJll e. Le soleil cihauff.e-t-il la terre ct l es murs? Le '}.é.zal'Cl ,p rend de la vie, court et d'ait Ja chals se aux inseJCt·es et a ux escargots. ,) ,fou' . comprenons ainsi qu'il n 'ait aucun bes oin d 'un vêtem ent ca.pable de retenh' la c.hal eur du corps; il ne ,p orte ni .p oi'ls, ni lplumes. Sa légère cuir,asse d 'écailles sert silmplement .à le garantir contre Il es égratignur.8s. III. Comment le lézard se rer,roduit. - En été, l e lézard 'p ond queLques œufs ,b la.ncs, ,gros com·me des (pois, et enve'l oppés d'une 'p eau molle. Il Il es Ica'che dans un trou o.u entre le$ :pierres; la chal eur du so leil les If a it éclore.
IV. Caractères des reptiles. - Examinons .] a gr avure du ~ CJu e l Ue' ll o,mmons l es os que nou S' l'econnRissolls. L l é·z ard esL JJi ~ll. U~ l ,~eri6' !JJ'é. Tou s le .' l'C~ptile.' ressembJent au lôz~r,cl pal' l e' caractenstlque s s u l'v " 111es' vcrt ébr és à t empérature vanR)) ]e, au .corp,' couverlt cl' écailles. Ils res'pil'mlt 'p al' cle S' .p oumons ct se meuvent en ra1ll1pan . La cla.'se compJ' en l 'l es o r dres .' uiv ants : 1. Les l ézar ls, qu no,u s venons cl"'étu cli,e l'; 2. L es cro codil es. Il ' habilent les fl uv es ct les ~'i vageS' .cl e~ Pè:lY~ chauds ont une Il ong u cur de Il à () mètres, ,'e nOUlTl 'sent d al1lmaux vi vants ct . 'o nt dangereux 'm êm e à l'h omm e; ' lL l e ICO J']J<'.· oV f'le est p:a r anti 1);1.1' Ullr cuira s.'c :3. Le s t or t'u es, UOl. tl'è ~ soli cle. E lles vivent .lan, l' cau ou s Ul' la len e; 4. L e,.' ,·erp ents. Cl
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h'ect cantonal
1. Bases légales:
les Inêlnes que pour l'imp{)t co mmunal, mais plus spécialem ent le Décret des Fi na nces d e 1921 (v. 'Ecole ,P rimaire No 2). 2, Sortes d'imp.ôts:
A. pour personnes ph~'siques
impôt sur la fortun e, inlpôt sur 'l e r evenu ;
B. pour p ersonn es nloralcs (Sociétés anon} mes et coopérativ es)
impôt sur le capital social. impôt sur le bénéfice.
A. gmposition des personnes physiques 1. IMPÔT SUR LA FORTUNE
Caractères:
a) lInpM personnel, c'.es t-tà-d ire détern1.~n é pa,r" ~a fOl~tun e g~~ baIe nette du contnbuable. Dettes defalquees du s~mmal1 e Îlnposable, tà l'exception des dettes courantes, blillets en banque cédules , cOlnptes-courants. b) Impôt progress if, avec exon érati~n du lllinimunl d'existence (1000 ou 2000 franc s pour fortun e jusqu'ù 5000 fI'. , r esp. 3000 fI'.) Objet de l'impôt.
. ,
v. Ïlnpôt C01l1muna.l, toutefois les capItaux paIent P?ur l~ totalité, ainsi qu e les i'l11.111eubles bâtis, excepté les batm1.elÜS agricoles , iinposés pour les 2/3. Domicile fi<,;cal.
Au domicile civil du contribuable.
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Taux d'impôt:
varie de 1 à 6
% 0,
1,\r{axünul11. pour les bourgeoisie : 2
CI / o ù'
Exonérations:
100 X Ib énéhce 2 X calI , actions
3. Procédure.
v .. üupôt conununal, et, en plus , le n1.Ïninllun d 'existence. Im)~osition
b) Taux: S'obtient par la forn1l11e :
similaire.
Sont ünpo~' és COlnn1.e les personnes physiques: les sociétés et aSSOCIatIOns n 'ayant pas la personnalité juridique et. en outre, .le.s coopératives d 'agriculture, de crédit n1.1.Itue~, de ~on son1.luahon, les con1.n1.unes, bourgeoisies et consortages.
La mêlne que pour l'ünpôt c0l111nunal; la taxation définitive' r este toutefois l,éservée au 'Départen1ent des Finances, sauf pour les capitaux, dont le 1110ntant in1.posable est fixé par la commission cantonale de l'in1.pôt n10bilier. Les personnes n1.orales produisent le bilan et le cOlnpte d l) rofits et p ertes au lieu d e la déclaration d ünpôt.
II. IMPÔT SUR LE REVENU Caractère.
IInpôl progressif sur le produit du travail du contribuable ajouté à celui de sa f01nn1.e et de ses enfants Inineurs. Objet de l'impôt.
1. ~alaires, traiteluents , honoraires, tantièm.es, gains et b én éfIces du con1.n1.erce, de l'industrie, des arts et n1.,étier s. 2. Bénéfices de spéculation, r entes, p ensions , redevances . Domicile fiscal.
A~l .dOluicile ci;ill du 'c ontribuable. Da1n s certains cas, un don~lcIle seco,n~alre se ~onstitu~ au lieu du travail (v, jurispl1..1dence federale) e t Il y a heu à p artage de l'ünpôt. Taux d'impôt:
l?rogressif, de 1 ~l ~_ % ~u rev~nu; le salaire-ouvrier paie 0,4 eventuellelnent 0,7 % SUIvant s Il y a charge de fan1.Ïlle ou non. Exonérations et défalcations :
a) MinüuUln d'existence de fr. 1000.- sur tout revenu o"lobal (~roduit de Œa f~rt.une et -du travail) ne dépassal~t pa<: fI., 400~ . -. ICe IUll1ln1.Un1. est fractionné pour ,l es r evenu s saIsonnIers et telnporaires; . b) fI'. 400.- par enfant d e n1.oins de 16 ans' c) les exonérations prévues pour l'in1.pôt COll~nlll'nal. B. Imposition de$ S. A. et Coopératives Caractère.
lIn1?ôt de l:entabilité, basé sur il a puissance de rendement du capItal SOCIal '(formule IP . Speiser). Im.pôt
SUl'
le capital social.
Impô! cOluplén1.entaire, calculé à 1 1/ 2 0 / 00 du capita'l versé et des reserves ouvertes et 1 0/00 du capital non versé. Impôt sur le bénéfice.
a) Objet: Sulde actif du compte profits et pertes.
'Instituteur Maitre-Jacques Un e r evu e p édagogique françai se trace le plaisant portrait de l'instituteur ,l\1aître-Jacques, dont il existe des spécin1ens un p eu partout. :vroins h eur eux que le h éros de 'M olière, dont on Il ui donn e le nOD1, cc n 'est pas deux Inétier s que doit faire cet instituteur , nIais plusieurs diHél"ents. Le p ercept eur perçoit, le r eceveur reçoit, le contrôleur contrôle, le professe ur professe et le curé chante : heureuses gens! Chacun a sa petite tour d 'ivoire en laquelle il cultive sérieu selnel1t son art. Et pendant ce ten1ps-là , le pauvre instituteur, esclave d e ses fonctions sa'ns nOlnbre, s igénie là fourrer son n ez 'p artout. .. Brave luaître d ,é cole, va! ·:\r{aître-J acques, pionnier admirable de toutes les causes sociales! SeTviteur fidèle « aux cent actes divers » - Soldat des telnps nouveaux toujours aux pren1iers rangs et r ecevant toujours ,l es prelniers horions ! A la foi s instituteur et éducateur , - secr étaire du 'Conseil, arpenteur et géOluètre, - chef de Fanfares tun1.1.Iltueus es et d'Orphéons retentissants, - organisateur d'arbres de Noël, - n1.aÎ'tre d'hôtel de soupes scolaires, - archiviste et bîhliothécaire, - caissier de n1.Utua,lités et de Sociétés d 'assura'n ces 'l ocales , - pointeur de concours de tir aux aÙ11.eS diverses, - staticien de chmnps d 'expériences, - tireur de ton1bolas de bienfaisance, cicerone de voyages et excursions! ... Honuue tranquille et doux! - Fonctionnaire apte aux fins les plus diverses et 'les plus inattendues: reboisen1ent , hannetonage, pacifisn1e et puériculture ... ComInent faits -tu, cher Instituteur , n1.on Frère ! comn1ent faistu, la tâche journaEère ren1.plie et celle du lendelnain pr,é parée,. pour consacrer quelques instants à tes affaires, à tes études personnelles, là ta vie de fan1.iille ? Nul n e le sait. {Cependant tu accompHs 'c e nlirac1e. Et cela_ est beau. Et tu as bien le droit d 'en 'ê tre fier 1
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0=========================0 G ·E COURRIER DES INSTITUTRICES
o SO :-' [ 'vI.AIRE. - F lcur cles bois. - ."-ue\: membr,c:-; .cl e la Sociét é clc. ' Institutl'ilc s du \ a1ais RO!mancl. - I-[onnèteté ,parti ]1 . - L'ic1 éa l. - RectiIicélt ion. - PulJlo, Cl' 'pOUl' clame. - r'el1.'ée.
APPlE Nous p r io ns les Il1'stitu trices qui ne se sont in scrites ni pour la ~etrait(' n i pour l'f\ssemblée ,gé~l'érale et qui désirenl pl' ndre pal t al~ banquet: de ~ . annoncer a .1 Ecole nonna le au p lus tard le 31 n1al s au Ina tIn, ahn de receVOlT leur carte. Le Comité .
rIeurs des bois ~~g, \ u n enfa nt . Laisse dans l'0111 bre les fou gè res Aux f eu ill es haut es ct légèr es Qui s~ dér ou lent sous tes doigts ) P(1l'J11l les h erbes dLl sous -b ois! L aisse les blan ch es ég lan tin es leurs rameaux couverts d'épines Dans l'0111br e v erte du sous-bois,' V ien s) tu t e m eurtrirais les doigts! SUI'
L e D ieu q ui créa la fou gère L )églantin e blanch e et légè/e) Leur don n a l'0111br e d es sous -bois ,' E loign e; enfant) t es p etits doigts! L e soleil brûlant illU111ine L es champs d e blés et la chaumine ' Il j'cl11 el'ait entre t es doigts ) La foug èr e et la fl eur d es bois ! Chacun cl e nous ) ô cloux Iny stèl' e) A sa place S Ul' cette t err e ,' L es uns ont le soleil cles roi s L es autr es) l'ombr e d es s ous~bois!
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N) envions pas SUl' la colline Ce u x -l(l q u e ICl gloir e illumine; N ous n e l11 eUl'tr il'ions point nos doigts) M ai s bi en notr e cœ ur ) cette foi s!
Aux membres de la société des Instituteurs du Valais Romand La r etrai te annuelle aura lieu du 27 au 31 m ar~ à J'Ecole n or'l11.a le des I n stitutrices . E le ser a p r,ê chée par Il e IR évér end P èr e Reinert , avec la b énédic tion et l' encouragem ent d e ,:\i(onseign eur. Le prix ,de p en sion et de log ell1 el1't p our les trois jours es t de 12 fr an cs. On n e r eçoit p as d ' ext ern es . L'ou vertur e de la r e tr aite aur a lieu le soir de Pâques . Passé ce jour, on es t p rié de n e p as se présenter. 'L a r etr ai,te se do nne avec la permission du Dép ar tem.ent.
J eLldi) 31 111Clrs " ilS Selllblée gén érale 9 h . 30 R éun io n 'à l' Ecole n oril11a le; a) Rap p ort de la présidente; b ) Lectu re du procès -verb al ; c) LectuTe d es con1pt es; d)' Renouvellenlent du comité; e) Diver s; f ) Leçon n10dèl e de g'éogr aphie, p ar M. Delaloye; g) Conf ér ence de ::vr. Bonvin, aum ônier fJ.n ilitaire et R'év-ér end Curé ,de Ch ailll oson , sur l' A postolat clans la profession. 13 h. 15 Dîner. Que tou tes les institutrices y ass istent nombreu ses. Le C0111ité . N.-B. - IL es institutric es dont Il es n om s n e f igurent p as dan s l'annuaire n 'ont pas r eçu d 'invitation sp éciale; n ou s ,l eur r app elon s cep endant qu'elles seront les bienvenues et à ,l a <Retraite et à l'Assemblée gé n érale.
Miette pédagogique Un jeun e h om'me poü entre dan s l e m on cl e S'ou s l es au s,pices l es plus cr,a vor a;bl es; ce seul avantage J.ui .fraye l e c,h emin, lui :p rocure la joie et l e 'condu it loin d an s la société J)i en p'lus que les p arol es Ip éd an tes ou l es conna issan ces réelles qu 'i,l a re,tenu es de l',étu de des b eau x-arts ou ,cl e l 'en cyclo'p écli e d e s on maître.
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Honnêteté partielle Un ,p lcds'ant, ,qui jouait a ux carte, ,amusait ',e" partenaire, ' 'p ar une recommandation qu 'il ré'mettai,t de temps à autre, avec un ,sérieux in~perturJJa,ble : « Soyons honnêtes .. , autant que ,p o 'sible,» Oha,cun alppréciait lïronie de 'c et aphorisme ct la })hra, e, l~é pétée à ù'envi 'p ar toutes Je' pel' 'onnes ,présentes, Ip rovoquait, chaque fois, le l'ire; l'expre. 'ion étai,t trouv ée ,pj,quarrlte, car l'honnèteté l1e embl e 'p a' comparler cIe degr 's : on ,est honnête ou on ne l'e.'t pa,s , :Et .p ourtant? Lous avaient-ils vraiment le droit <de rir -de celte plaisanterie? Il y ,a tFl,nt cle gen s qui ne .'ont honnête' qu'a'utant que possible, c'est-à-dire qmmd cela ne les gêne -1)as IÜ'Ülp ! Il tl1e ,-,'a'2' it :pas de lIa malhonnêteté énorme; ce~ 'l e-1à, parce qu'elle es,t très patente et qu'elle heurt,e bruyamment le" ,prindpc.' reçus, fait rüculer heaucouJ.p d'humai,ns; mais Icombien, .parmi eux, con:llmetJtent volontiers de Ip etites villenjc,', manquent de pro'b ité, sc permettent mil] com,p romissions pour vivre à leur .gr é, sans trop de contraü1te et de rfrein ! Celui- i n volerait pas un sou ,dans ~a poche de son voisin: l' argent des autres, IPOUl' lui, est sa,cré ; ,ce'p endant, il n ';D.ésitera ip as à profiter d'un avantage auquel il sa it n'avoir ,a ucun droit, il eXIploit era è fon.d, sans scrupul e, une s ituation qui met injustement ses concurTants en état '(l e moinelre défense, n autl' e, qui a l'eçu cl'un almi la confid ence cl'un .grave secret, ne vou lr,ait (pas ]e trahir; néanmoins, il ne , e privera ,p as, afin de paraître renseilg né, de faire quelques a!llusions à la situation Iqui lui CI, ét,é révélée, H n'hé 'i.tera pas là ,s e servir de .ces ilnfol'm ation s dans 'Bon intél~êt ,propre, ,persuadé qu e se sous-entendus et ses menées restan tassez énilg;ma Uques, il 'e montre u-ffisa:m'men t ,di scret, Cette 'porsonne , qui ne voudrait faire s,cie,m ment aucun .mal à son p1'oohain est 'm aligne, prend plai,s ir ,à. ùa médisance, ell e y d,élploie 1.0ut ,"on esprit, ell e a. tant de succès enco l'p ortant mille potits potins qu 'ell e sc laisse entraîne]' jusqu'à la caloll1nie, Et Icette jeune fill e, ,à Iq ui ses parents défendent telle 'camaraderie, te.lle lectur e, ne clé.'obéit pas ouvertement: ellle -ne ..:a,fd'ich e Ip as avec ceux1 qu'elle ne doit pas fréquenter, m a ilS elle entretient de 'l oin en 10iln qu elques relations avec eux; elle ne lit :pas l'ouvr.a'g e interclit, mais .ell e l e 'Ïeuülette, Etc" ek, ,Ce n 'est ,pa' lalf a ute criante, ind én iabl e; c'est l'à 'peu près, la clemimauvaise foi, l'honnêteté partielle, Est"ice que vraiment toutes ce,s Iffienues cléloy-a utés ne tirent 'p as .à conséquence? Sont-elles réellement ,h énignes Iparce 'q.u'alles ne ont pas brutales, parce qu 'eliles sont. limitées, qu'enes se présentent .de ])iais, dans 'la. pénombre?
Voler indil'octement son prochain, .c'est voler lout .d e mème; clé.'obéil ' un peu, trabir d'une rfaçon ambiguë ne , ré,p ancll'e que quelques ca lomnies, c'es t J)orn l' le ]nall, 's a n.-' cloute, u1ais c'est, néanmoins, commettr e l ~ mal. quel dogré- 'd malhonnètelé doit-on s'e" timer malihonnèt ? Et Il' est-ce 'pas s'exposel' A un grand ,danger que cr ,s e laisser aHer à. los choses j'épréhen.-ibles sous Ipl',étexte qu'elles sont ,de ,l ) OU d'importance '? L'ha1l)ituc1e ,aidant. on gisse S Ul' l a Ipente, on recule les 1imites de la l égère malhonnètol é que l'on MclHl' e IPormise .. , où pouiTa-t-on s'arrèter ? Il e '1. toujours im'prudent d'entl'el' si ,pou avant que ce soit, clan.' une voio mauvai se, et à mesur,e qu'on y 'avallJc il devient de plu.' on plu, difficile ,cle l',étrügl'a,del'; 'le plus sage, c'est (l e slnt erdir e rnème l e pl'emier pa's, ~' 6co utons .pas l e m,auvais consei,ll eul'-'; ip l'élenclanl. qu 'il est ifol'l difJj,cile cl ' 'll' aJbsolument intransigeant Ipour ses pl'Opl' eS adion::;, ~on , il n'est pas ,b eaucoup plus cliHicile cl'ètl'e complè term ent honnète CIue de Il'êtl' e à ,p eu ,près; Iq ue oc soit llevanL une ImaHlonnèteté grave ou clevant une légèr e, il y a toujoUl's un effor t à. ,accoll1iplir pOUl' rési ster à la tentation, Et, ~i, Urne Ifoi ' pour toutes, on s'interdit la moindre compl'c:mis:'ion, on s'épcu"gne pal' 1", suite miMe 'combat~ intérieurs trè,' .cl OU10Ul' NlX , ~;e cl'o yons pa s que cette ,p robité sCl'lJip ul onse fel'é! notre existen.ce bien au 'tère oL bien dure , La satir 'fa ction intime, 10 contentement ele n'avoir pas à ]'ougir, clova 11 L so i-mênne, le mill e petirte vilenies qui nous timinu eni. à nos propre.' yeux, cc sont là ,des élément. de joi e; ill s Icréenl un éLaL cl'euphorie morale comme i'l y a un e eUlp hori e physi,que,
HonnèLet6 no veut ,pas dire rjgorisme: on J)eut ètl'e pal'failemont 11011nètc et re, ter serein et même on jo,né; le :calme d'une ,b onne conscienc,o ne 'a urait tis}JOSCl' à la mauvaise humeur, pas plus railleur.' que le remord s' ne -'aura it reo.(ll'e a imable et souriant.
L'Idéal On dit souVent que l'idéal avec son cortège de bons désirs e t de beaux pTojets, 'n e suffit pas ,d ans la vie, Eh! sans doute il n e suffit pas; qui le conteste? >YIais il est nécessaire, et c'est ce que r on oublie trop d e nos jours, Pour être un jour des hOlll11leS d'action, sa) ez d abord, COBllne le prophète, des hOBlllles de désir, et par cons'équcnt des hOl11'l1l '''S d'idéal. '
On ,ous appellera peut-être rêveurs, Gardez-vous bien de protes ter ou cl'en rougir; car, s'ill y a des rêves Inauvais ou dangereux; .
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il en est qui Is ont virils et féconds. Le rêv eur qui n'est que 0ela es t un doux égoïste qui se cherche 'l ui-lnêm e dans le vol 110nchalant de sa pensée. ~1ais 'celui qui puise dans sa contemplation l'anlour du sacrifice, cehli-'llà est un honlme , l'hOlnnle par,f'a it et le rêye qu il porte dans son âme est la source intarissable de nobles actions.
L honlllle n 'accomplit janlais qu'une partie du bien qu 'il a rêvé ù vingt ans; nlais s'il 11' a rien r ê, é, s il TIC s'es t janlais enthou'ias'lllé pour un e noble cause, oh ! alors , cet hOlnm e est stérile. Au contraire, s'il fr·émit ù tous les souffles d'en haut, s'il s'exa1te au récit des prouesses de ses p ères , si des larmes sill encieuses Inouillent les pages qui lui racontent les hauts faits des 'm artyrs ou des missionnaires , des pwladins ou des croisés, des conquérants ou des explorateurs , s'il se pr0111et de Inarcher sur les nTêm s épines et de Inonter dans la nlêm e lumière, si, en voyant l'ois eau qui 'travers e l'espace, il souffre , il gémit de 11 'a, oir pa's des ai1es Conllne lui , des ailes pour aller porter au loin le verb e lib érateur , oh ! all ors saluez sa jeunesse, car il y a en elle l étoffe d'un h éros. Ils sont parfois na'ifs ces rêves d' enfants ou de jeunes gens , poèules ingénus qui disent des t~poques en espérance : i~s n e tÎen nen t cOlnpte ni du tcmps , ni ,de l'espace, ni des autres conditions prosaïques de la ,ie, si différen tes des ell' olées de l'idéal ! ~~Vla is qu 'importe! Ils sont souvell t é trangement féconds. Un jour vient où ils se précisent , tombent dcs hauteurs de l'abstraction et s'encadrent harmonieusemcnt dans la ré àlité qu 'ils elnbellissent. « Je veux êtr pren1Îer ministre! » 's'écrie 1111 p e tit étudiant d ' Oxford en Inangeant son pain ~l la fontaine. Et un jour Disraëli es t prenlier nlinislre .cl' \ng.letcrrC'. « Je veux être missionnaire et nlartyr ! » s'écrie un p e tit patre des coteaux d e la Vendée et, vingt-cinq ans plus tard, Théophile V énard ~st nlisslonnnair e et mart) l' dans l'Annam.
Errant sur le rivage de son pa) s, O 'Connell croit e ntendre tous les sanglots de l' Irlande dans les 111ugissem ents de la 111er: « J e veux saln el' ma patrie! » s'écrie-t-il et bi entôt l e grand agitatelu' déli, re l'IrJ.ande et fait trembler il' \ngleterre.
o
puissance des nobles désirs et des b eaux Têves! 0 fécon,dité de l id éal! S. Coube.
Rectification Urie erreur d 'ilnpressioll a fait oublier d 'insérer la signature Carraux » Ù la suite du promier alinéa de l'article « ,A propos ,d e suggestions ,) , paru dans le dernier No de (\ Nos Pages ». « '~'l .
uU-over pour dame Ge ImllNovel' très moderne est en Laine ZélJbyr jaune et noir, blanc et vert, blanc et bleu, jaune et marron, etc. Exécution pour la taille 44. - Il l'a ut 1;-)() gl'amm s ele Laine Zéphyr emp loj ée clou])l en jaune cl 1:50 3T8111me;-; de m ème l aine n oir e, L'l LleiE aigui ll es el e 0 ·m. 00;).
Dos: Commc ll ce r' IIXl]' le 1)8.:-;. A" ec la l a in e n oi l' c, monte L' 1.:..8 111.ailIles; tricotel' [lU point el e ,cà le.'; un e m. e n d rait e( une m. e LW eI'S, pelldant () m . OU; pencll'e ensuite l e point ,de j er sey, endroi t Fun càté el e n ve l's cie l'èmll' e, ct i9 ir e () m. 11.5. Prel1l11'e la l ai n e j a un e ct tail'e les 2.2 m. (lL~ milieu cln jaune; il faul prci'ldre ;3 pel o1e:-i {lo lll Ulle jaune ct Cl 'L1X noires; lol'~ lue l c.' leinLes sc l' encont1' 8n1, (O Ul'Hel' chEliCJu c p elote 8lltOU1' run e (le l'auire IpOUl' év ite l' les sol u tions cie continuité c1an~ le tricot. l~ Ç1ire;2 !'a ngs l e méme. P I' ncll'c ensuile UDC pelote e n plu~ en .i a un e et une pc·l otc - 11 noir; fairÎ ;2 m . .i a un es, l m. lloil'es e t ;2 m. .i aun es, tou.iours au milUeu . T ra\ ailler l e mème ;p e n chmt 2 aiguilles pub f a ir e l eB 14- m. du milieu en ja un e et 2 m. noir cs cL ;2 m . .i aune~ cl ch aq u e ô1é. e g ui de l' s ur la figure II. Fail'e :20 rangs le m6m e, pui ~ en laissa nl 10 m . cl ïnt e]'v~dl e 11 tr l es d eux cles.'ins, e n fair e Ull seco n cl exactemen1 semb la1ble, eL ceci I([e chaque càLé clu milieu, .\ ;20 rangs au-clcs.' us, en almorcel' un a utr e ·de c.h aqu c Icàté, a, ec Il es m. qui I·('sle nt. A 0 m. 17 à partir (lu DI' , miel' clessin du mi,li eu , torminer l cs (leux banclc,...; n oir 'S cl chaque càté (le l a l é1l1c1e ja une cl u milieu, con jme lïndiqu ent ila fi gure III e L l e sCl1 éma .du des'sin (f ig'. II). Les cleux dernières b and .' noir es c.le cha que cà t é so nt terminées ,à 1() rangs cl ' ~ deux 'premi.ères, 10l'."Cfu e c.elles-ci SO llt ,CO,l11 111 èt emell t iel'minées; 8 ral1 g~ pIns haut, 10l'."Cfu'on n e tricole plus av ec la. lain e jaun partout,,1el'mer (' ,m. de chcl'C[ue càl6 IIJ OU1' comme'n c e !' l es cm,nl':ll1ichul'es, puis clitminuel' un e m . le chaq.ue càt '" au commencement rle cl1acune cl s a i gu m C'~ jusqu'à c qu'il n e r es t e plus que 10U m. Cessel' 'dors cle diminuer cl, quancl ,le clos a 0 m. 58 clepuis l e Iba.', fCl'm er 'l es épaule s en biais, 7 m. à l a. fois, 'quatr fois d e cha,qu e 'eàlé ptÜS l es ;):2 m. qui. 1' e·s lent -a u mi}j eu ,paLU' .formel' l e los ele l'enco lul'e. f1
Devant: :'\l[on1,e1' a u ssi 128 111,; ll'élvaill e l' ·co mme pOUl' ,l e dos ]Jour l es cie.'s ins, mai.', à 0 m."3 ·lu bas, p a rtager les m. en d eux; ,f air ("un cles càtés c['8bo1' l en laissa nt. LlUtre en aNente t dimiuu el' un e ·m . loutes le::> 2 a iguiltl e,s devant jus qu'à c qu'il n e l'este plus qu e l e nombre l m. n écesscdl' e à l' épaul e. Qu an d l e c1 e v8nt a () m. 38 depui s le bas, faire l ~é paule ,comme celle clu clos. Seconcl càt.é semblable. Manches: ·Commencer pal' l e :po i.gn et. :\[011 t e l' (JO m., fair e 0 m . 00 de cà tés aveC' la lain e noire. Prendre ll.' uit e le ,point l e jersey avec la la in e .iaune, ex·capLé sur les 12 m. du mili e u qui r es tent noires; à. la tl'oi, 'iè me ai,g uill e, ·f aire 12 m. noir es, :2 m. '.iaun es et ') lm . noires d e e l~8 que càlé au milieu, et tout le l' eF;te jaun e aux cl eux e xtl'émi1és d e
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l'a 1o'ulll e, et ,ceci p endant 30 lm. Iil faut ,a u ssi au gm ent er d'un e m. à ohaque ,commencem ent d 'a:Lguill e, toutes le.' 5 aiguilles ou rangs. Quand 'l e ,de,cs ' Ül es t t erminé, tricot er tout en ja lm e en augmentant r éguli èr em e,nt comme 11 vi ent d'être dit jus'qu 'là ce qu 'on ait 0 lli. 45 cl c:puis l e ba '. F ermer a lors ;) m . à la fois à ch a qu e comm e l1iCeiilÎ e l1.~ cl" ajguil1 e jus qu 'à 'co qu'jJ. n e J' es te plus d e m. 'Seconde m anch e semblabl e. Pour la ,p etit e 'b ancl e d e l' encolur e f a ir e, av ec cl es aig uill es en ,a·ci er tr ès ,f in es, un e ')J ancl e a u .l Joint Id e cOt es. ur 13 m., d e Il on gu eur suffisa nt e pour e'n tourer tout e l'en colure alprè' a.voir cousu les é}JGul e.. . La C OU C~l' en 'utte autour d e l' en colure en ,croisa nt l es d eux exlt r èmit és ,d evant; 'cell es'-ICÏ sont cou ues run e au-d essu s d e .l'autre, run e au bord ,du d e, ant droit et. l'autr e au ,b ol'd ,du d evant g-a u oh e. Coudre l es cà té.' ct l es man ch es.
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2 1 mars, fête du bienheureux Nicolas de Flüe Education chrétienne par l'imitation des saints :\près -l e 'p as 'a ge cfun cirqu e, vou.' vo ye z des acrobates ex er cer .leur tal ent d'èquil1bris,te S Ul' l e.s b allustl',aldes' et l es ,m ains couran tes d e' r8..mp es, L e r efrain alPplaudi ,a u th éâtre se r ép èt e dan s l es ru es. Les ve d ett es -du f:lport, du ciném a ct m 'êm e du crime rf ont école à leur Îll.' ll. L es geste' et l es tic.' d e J.ealll se relfl ét eront dan ceu x de J rucqu es, Pal' l'imitation, l enf an t v eut se m ettr e à l'unisso.n des g l' an cl. , entr er d e 11ain pied cla n s l -ur ,cer·cl e ct se h a u sser là l eur niv eau ; il ~. tr ouv e 'l e m.oyen ,d e .. 'y fair e valoir, T-I eui' u 'em ent, il n' y a p as seul em ent le\. contag ion du m a l ct d es bag a t He ' La grâce peut ennoblir l'instinct d'imitation et eXiploit er cette fOJ',ce psychiqu e au '1 r ofit d e l a ormation ,du caractèr e et d e 1 6 du c~ti on chr étie nne. Saint Louis ·d e Gonz agu e, ,f orm é là r école d e J,ésu s enf an t ct a lol escen t, a e1'vi de mod èl e ,à b ecnl cou.p d'âm es pur eS'. E n l es entr eti en s de cinq :minutes, on !p eut m ettr e à l a ,portée d es enf,a nls l'un ou l' a ut1' ex emple dign e cl" ètr e propo.'é aux eUorts d es jeun e' ohr,éti en s. ~I ai s l e livr nous offr e r ar em ent l a. vi - du sain t sous la forme pédagogique désirable. l.;ilagiogr rup h e montr e souvent son p er s onnage l éjlà fort avan cé en m érites ct cOlll'onn é de g loÎL' e ; f aute d e do cum ents ou de co mjpr éh en 'ion, il CI, qu l'qu cfoi s ipa s 'ô trop s omma ir em ent SUl' l' cn fa n ce et S Ul' ,] e,' ann ées d e d év elol~p e m ent. La v al eur éduca tiv e d'un e v ic ]e sain t gît ,' m' tou t da n l a faç on dont l e mod èl e Ip ro,p osé s'e.. t ach emin é ver l a montagn e d e Dieu à trav er s 'l c.' ,chf\Îi culté' et l es obs ta cl es l es cl é.failla n ces ct l e .. l' crcommenc em ents qu e ,connaissent l cs en fan t· comme l es homme,' ,d e bonn e v olont é, J e sa i .. .gr é au bio g'l'aphe d e Saint e Thér èse cle ,l 'Enfant J ésu s 101' "qu'il .me ,montre la jeun e fill e v ainqu a nt .. a vivacité na tu rell e et l a v,anit é d e s on âge. Dan , un e ,de d e saint, il faut 'clonc choi sir ct int eppr.éter: choisir les traits qui ,.' e,cond ent no s int ention. édu cativ es, interpréter les états ll'âme c1u mod èl e et tranSiposer l es cir·con s tanc es d e 'b ien , (le t emps et ]e p er s onn e clans le ca dr e cIe notr e a,mbia,nc e s colair e, Tout en r espectant 18 v érité 'll'i stor1qu e, l e m.aître :p eut d ècouvrir d e nombr eu se ' .atfini.tl..' ntr e l es aspirations ·du jeun e saint ct l es prédisiposition,' m or al e.' et r eligieu ses d e ses élèv es. 'L e travail ,p rélparatoir.e de l 'entretien consis te just ement ·à saisir les affinités entre les jeunes âmes distante.' dan ' l e temlPs e,t J'eSUJalce et à. l es m ettrc en un reliM CI, 's ez .p uissant pour qu e nos auditeurs r ec onna iss ent et ré a lisent l',alpp el ,qui éman e d u mod èl e. Un e préoccupation m éticul eu se ne serait 'pa s d e mis e ici. ,E ntr e l,es àm es s im;ples et naïv es des enfants, il existe plus de siInilitudes attractive ' ,qu' un e ana/l ys e psycho.logÏICIu e superficielle n 'y découvr e; on est en dr.oit de dire Iqu'elles se devin ent. Il S'81git d e 'f ray er l e c,}lemin .à la g râ,ce ,divin e qui, s eul e, 'p roduit le vouloir et l e If air e.
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D, Comment le jeune Nicolas de FUie savait prier:
:\ cJ<:lÏ g ncns pas 1(10 101',Lel' ,p l'èju lic e a II culte d e l'Enf a n t. J,é.'us ])8 1' ILïmitation Le scs p ot its Ii' èl'eti lo s (p lu.' l' os.'omblant.', Le regard qlli I)o it l e charmo cl'un e fl our, loin de clt'COnllaîtl'O ré lat. du sole il , l'arlmir o dan ;-; Ull cl ses infinis ]' e f] e t~ , Il convient ri o Jamilia ri sel' no s enfa nt s avant tout av()c la vio cio.' sa ints dont l .'o u Tenit' l'evicnt souvent et {Iont les faits e( gestos sont intim ement. liés à l'111::;t oil' o eLu clll'isti a ni srne 01 lu développomont r eli gieux d' notl'e pays,
il oHre 'à rDi eu toutes ses alotion ,' , il est fidèle aux prières Iq uotidienne,' de l'enfant chrétien, il quitt e sc,' compagnons ,pOUl' S'E'l1iTctel1 Îl' avec s on P'è)'c céles te, il honol'e s'p écialement ,la P.assion ,de Xot1' o-S eign eul', il aime : \l1arie 'commo s'a mère j'l est très dévot envers son 'aint patron,
E. Son jefme dès son enfance, el'a,bord ,cha'CJuo v endrecli , 'puis cleux enfin quatre rfoiS' par semaine, ,j elll1e rigoureux l)enclant le carême, :VIa,l gré son j eùne, :\îco'las éLait ,grand, fort bi en [,ait, sup:p ~)l' ümt la fatigue aussi ,b ien CJu e ceux qui se noul'J'i ss aienl a bondamment, Son j eùne extraorclinair e pendant près (le 20 ans, - On peut. ral~pelel' à ce Ip ropos 'l e cas actuel cle la, stig,ma ti , ée Thérè, ' de ]\ onn er sr euth,
POUl' n os enfa n( .', l'une des iigul'es les plus sympathiques est le bienheureux; Nicolas de Fliie CTuïls ont c1é,ià [l,]Jpris .à a im er cornm Llll sa int. i:Hlmü'a l}l e eL un patl'iote ém in e nt. Cil'âco au caelro historiqu e, géographiqu e et e Lllno gralp hiqu e, nou s ,connaiss ons assez ,b ien son on fan co, ~Ialgl" !lïnte l'val]e cl\ll1 clelmi-mill(\nHire, il se mbl e on core si proch cLe nous: il e.' t n é .(18n, un milieu 8m\pagna l'cI , commo la plllpar1. ci o nosslèv s; il a v ' cu à une époqu e où l a simp]i ciM he'l vétiqu e était menacée pa l' 10 flu x ,cLes j ouis.'ances; il Cl g l' an cli da n s un o fam ill e pa ysa nn e fonc ièr oment. clll'étionne, OCC UIP' a ux tl'avaux journ aliCl's ,cles enfa nts cLu cultivateur; enfin sa vertu 'pr écoce s'e 't ,a britée sous' llll ex téJ'i oul' s i aima bl e ot si attl'aY811t. CJu e ,iout el1lfan t chr éti on ép l'OllV l' a de la sY,ffi)Jalhi " 'POUl' lui,
L 'enfanc e le notr e saint national res 'emble là un j ardin s oigl1 eusem nt cultiv é; l'éducateur Ip eu!. y 'cuûl'l ir, ,pOUl' so.' 'él èves, l es ]CÇO ll S ,([0 vert ll s ]os ,plus variées , G, C.
L a vio clu jeun e :\'ico las d e F lü e est as 'oz rich e pour consLituol' com m e 10 code vivant de l'enfance chrétienne et .pOUl' fournir cie l a matière à plu .' ielll's court s cntre ti en s il)édago~:dques ,
Miettes pédagogiques
J'allais 0~S8 :r er cl e pr ésont er un exemp le de fun d e cos entl 'ot iells cie cinq minutes, :\Jais, outr e ]e ,griof ,de Iprésomption, il s'a.git (l'évit er elui. de lïn con s'équ enc e ,dont. on pourrait m 'ac,cu '01', apl'ès quo .ï ai pl' éco nisé l'adaptation Ilu r('cit à cha'CJu e mili eu sco lairo, Y'oici simlpl ement l e ,canevas syno,pLiqll e (L'un e séri e d o coudos call.'Ol't os éduca tive : :; où le bienh eur eux );ico18s de F,lü e est 10 contI' clïnt ' r êt : Innocence et pureté d e S:=l con cluile et ,l e sc.' l al'o] e' , So n honheur C01l11\m e frui t ci e cette Il ur t é, \fo) ens qu'il El employés pOUl' l' e.' t e1' 'pU I': prièl'e vie lllorti.fi ée,
tra vai1 ,
13, Son obéissance: docilo au moinc1l' e ges'(e ,d e s'es parents, ;p r évenant leurs c1,ésil's fi clèle à l eurs recommandations, ave~ ses frères et sœurs et ses camarades: affabl e cL se rviabl e, paciHqu e, 1'6concilianL ,ce'ux qui. s'éta ient. brouillés, ni ,rlissipé ni 'm aussade, mais gai eL en:iou é, s in cère da,ns ses parol es, évitant. l'apparence mèmo ,monsonge, modeste, rapport8nt tous 'les J)ien, ' au bon Dieu,
C. Ses relations
lu
F, Yi o. à J' exJem,ple du j e un o :l\i.colas cle Flüe : Prie et 'travaille.
Platon 'e géni e 'i ,ëU110l!reUX ,des haul es scicncc.', dit fc:irm.el1ement cl a ns un de ~e.' plu 8 bea ux ouvra.g'es « qu e l c.3 haut es éLude::; n s ont pa ' util e.' ~L tous, mais seul ement à Ull ipetit llombl' e» et tl a joute ceHe réd'l exion conlïrmé p81' J' -,-pél'ienc e, « qu 'un ignorarlc e abso lu e n"e st ni 10 ma'l l e Ip lus gra,ncl, ni l ,p lus à craindr e, el .qu'un a,mFl ' c10 connats.'a n ces m Rl d igéréos est bien ,pis el1<co r ~ , » :l,
*'* Olt ë111 prend b ea UCOlln) do choses a ux onIant ' le nos écolo;.:, mn is sauf un petit nombr e el'e x ceiptions, quand il .' quittent définitivement la clas ' , ils n 'e n savenL g u ère ,plu.' qu'o.n n'en '-'av,ait a utr efois, et c~ e ux ou tro is ans 8près, ils ont, ceux du ,moins, qui exercen.t des Ip rofe ssion s manu ell es, à ,p eu, ,pl'è ' tout oublié, ::\ous vivons dans lln mili eu où ,l e.' .circons ances .'ont exltrèmement Ïavora,bles au c],é-velopp em ent intellectu el de la j eun esse: l e' école.' sont noml)reuses, fOl' t bi en tenues en gén éral, l ïnstruction de .. maÎot1'es d ~l) a s.'e l a moyenne, l' esprit des el1lfants e 't ouvert et 10 trav ail le ur est. .fa,cil e, ~'ous pouvons affirmer néanmoins 'qu'avant vingt ans, ils o.nt généra,l ement oublié l'h is toire, la Ig éogr aphie, ,l es élément' ,c1es s'cience" natur ell es; lour a l'ithméti<qu e se l'éc1uit aux opérations 'l os 'plus simlpl e.-:; ot 1'01'(hog l'aph e lai sse trop souvent fort rà .cl és ir er,
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Pensées
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:'I,J ais Ice ont eu x qui font l' ascen ]anL vrai le la 'fe,mm.c, sa. IJlÜ '. sanc e propre cl',a dion. Y P \ GIEZ.
Héritier & Melly, St-Léonard
NÉCROLOCIE
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Banque Cantonale du Valais
Le lundi , 7 m ars , est d-éüédé ù Val d'Illiez, après une courte 1l1 wla,di c, JI1. NICll'c C(âllet-Bois, instituteur. Ce tte nlort prématurée a jebé la consternation au sein de la population de la commune t parmi les 1100nbreu x 'anlÏs du r egr etté défunt au x. qualités de cœur duqu el chacun se plaisait ù r endr e honllnage . C'es t une lourda p erte pour la localité et pour le Personnel en seignant que cette jeune force, plein e de promesses, 1110issonn ée Ù 23 ans. '~1ais les desseins de la divine Providence sont ünp én étrables et, en vrais chrétiens , nous n 'avons qu'à nous inclin er et ù prier pOUl' le ch er disparu.
=='= SION
Capital de dotation: Fr. 7.000.000,-
GARANTIB DE L'ETAT DU VALAIS Bilan
:\1. Jr[al'c Caillet-Bois enseignait ~ivec b eaucoup d e c0l11p éLellce et de dévouem.ent depuis tantôt cinq ans , à Val d 'Illiez, sa conll1um e l origine. Il assumait en Inênle t enlps les fonctions d e ,Chef d section depuis lI a n10rt tragique de .:~VI. Rém.y Berra et a "ait le grade de li eutenant. Frappante coïncidence: le jour de son ensevelisseulent devait se tenir , dans sa COnl'l11.Une la conférence de' instituteurs dont il était le secr étaire-rapporteur. Un v,é téran du corps enseignant es t descendu dans la tombe en la p ersonn e d e 1:\/1. 11lfl'ecl Roh, d écéclré Il e () l1larS à 'L e) trol1, à l âge de 53 ans. ' 'NI. Hoh avait quitté l'ens eigne111.ent voici une dizaine d années et faisait partie depuis cette date, d e la C0111.1nission scolaire. La S. V. E. était r eprésentée là ses obsèques par 'son Président, :\1. le Préfet Th 0111. as , et par un e déloégation d es in s tituteurs du district. R. 1. P.
Réserves: 1.530.000,-
1917:
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25.000.000,-; 1928: 1929: F'r. 66.000.000,-
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Agences à Brigue, Viège, Sierre, Martigny St-Maurice et Monthey. - Comptoirs à Montana, Salva~ et Champéry Re}l'tI'ésentants dans les Jp rincipales localités du Canton Correspondants en Suisse, à l'Etranger et dans les Pays d'outre-mer.
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