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- Ite Missa est. - Allez! Et que votre messe se prolonge jusqu'à la suivante! Dans le fracas des grandes orgues, nous dégringolons de la tribune réservée aux chantres. J'entends Jean-Michel et Raphy qui commentent avec une complaisance visible une certaine réunion de hier soir où il est question de filles, de musique et de da.nse. Ma présence ne semble pas les gêner. Volontiers ils me mettent au courant . .. Comme ce n'est pas la première fois que j'entends des commentaires de ce genre, je décide in petto d'aller trouver les parents et de leur demander leur avis sur ces soirées entre jeunes gens et jeunes filles, qu'ils semblent patronner en toute connaissance de cause. Je choisis le papa de Jean-Michel, que je connais plus spécialement et qui me paraît être Lill éducateur. remarquable. «C'est à dix-sept ans, me dit-il, que mon fils m'a demandé pour la première fois de sortir le soir avec des copains. Je me doutais qu'il devait avoir aussi des copines! Mais, pris de court, j'acquiescai, en me promettant de réfléchir à la chose. Il rentra à deux heures du matin. Quelque temps après, une nouvelle demande. Cette fois, je m'informai du lieu de rendez-vous, du nom des copains et des copines. Je crus remarquer qu'il s'agissait d'un petit groupe assez homogène, dont les parents étaient honorablement connus. J'accordai encore l'autorisation, mais je demandai à Jean-Michel d'être rentré pour minuit et demi. Afin d'atténuer un peu l:amertwne de cette restriction, je lui proposai d'organiser la prochaine soirée du groupe chez nous. L'éclair de joie qui brilla dans son regard me persuada que j'avais prévenu un désir; son merci me fit chaud au cœur. La soirée, en effet, se passa le mieux du monde. Discussion sur l'art et la littérature, sur la musique, sur le programme du bachot. Buffet froid. Petite sauterie pour finir. Minuit donna le signal de la débandade. - Du point de vue moral, ces rencontres ne vous causent-elles pas quelques soucis? - Oui et non. Nous, les parents, nous aurions tort, voyez-vous, de nous opposer par principe à ces sortes de rencontres, à n'y voir d'emblée qu'une occasion de mal. Si le milieu familial est sain, si l'éducation a été chrétienne, de telles rencontres entre copains et copines, sous l'œil vigilant des parents, peuvent être un enrichissement, un apprentissage de la délicatesse et de la bonne tenue. On se plaint si souvent que tant de jeunes soient des rustres ou des mala.ppris: c'est peut-être parfois par manque de contact avec l'élément féminin ... - Quelle est votre attitude pendant ces réunions de collégiens et de collégiennes? - Permettez-moi de vous parler de la réunion organisée chez moi . .. et de distinguer mon attitude avant, pendant et après la soirée. A V AN T. J'en ai discuté avec ma femme tout d'abord. Elle a des intuitions que je n'ai [Jas, elle songe à des détails pour moi insignifiants mais qui seront importants pour créer l'ambiance et mettre chacun à l'aise. J'en ai parlé ensuite longuement avec mon fils JeanMichel, dans une conversation en tête à tête. Je lui laissai préciser ce qu'il attendait de moi et de sa m aman. Nous avons prévu le déroulement de la soirée, sa durée, le partage du temps, les boissolls offertes, telle surprise qui ferait son petit effet . .. Sans avoir l'air de l'imposer, je lui demandai d'accepter la présence de sa petite sœur FralJ.çoise - 14 ans - qui avait besoin de prendre confiance en elle-même et qui, pour n'être pas encore une demoiselle «intéressante », n'était pourta.nt plus une gamine négligeable. Il pourrait la prendre en charge. Sans doute, je ne la laisserais pas sortir le soir avant ses 18 ans, mais puisque la réunion avait lieu chez nous . .. Jean-Michel m'avoua qu'il n'avait pas du tout songé à l'inviter, mais qu'il la prendrait volontiers. J'ajoute encore que le jour de la réunion, ma femme et moi, nous fîmes l'effort de nous lever plus tôt pour assister à une messe matinale. PENDANT. A mesure qu'arrivaient les amis et amies, je me les fis présenter par JeanMichel et tâchai de trouver un mot aimable pour chacun. Ma femme fit de même. Nous parlâmes d'abord de classe et d'études. Je racontai même quelques bonnes blagues de jadis, quelques chahuts de collège particulièrement réussis. Puis je m'esquivai en douce et rejoignis ma femme à la cuisine. La porte fermée, j'eus le temps d'entendre la réflexion spontanée d'un des hôtes' : « Il est formidable, ton père!» J'en éprouvai plus de joie que de vanité. -
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. Il ' utèrent des disques, discutèrent Les voilà. seuls pendant une heure au mOLns.. e~~Ot vai accrouois sur la moquette, musÎ,que âprenlent. Quand je, r~vins avec l~ pl~t~au, ::e ::d; s: mère POUl: lE: service, avec une quelques-uns fumant, ce qUL etatt t?ut 'lt~tU1 ~L ~l c:~~ço t Comme j'avais eu raison de ne pas maladresse charmante. Mais elle s app LqtLClLt mSL emen. l'envoyer au lit! . ' çant à fourmiller, Jeanfi ers 22 h 30 les jambes de ces demotselles accro.upLes commen, pas de locataires. ., . , d d . Il faut vous dLre que nous n avons . Michel demanda la permLsswn e ans el. p ' 'b t' core une fois ou deux. A minult J'ouvris même la danse a~ec Ama femme. lutâ lr:~, ~en a: :nEt l'on se quitta, chacun heureux moins dix, Jean-Michel IUL-meme annonça a el1lLel e va s . et maître de soi. 'bl l I d ' que nous parlâmes de la soirée. Françoise fut la APRES. Ce fut a ta e, e en ema.Ln, 1 A u 'et J'e remis les c1iOses au . ". 'l'évoquer avec enthousiasme naturellement. son s J , d f ' Elle pl emLel e a .' , ,. . rere ... 01 .t· . d énavant comme son gran point: il ne fa~tdraLt p.as qu elle s LmagL:;at sA L1 .o;lle pourrait avoir «sa soirée» au jour d comprit fort bLen, mlns deman a qt.wn meme SL anniversaire de ses dix-huit ans. p!'OI1US ! l t de la réunion telle attitude d'une fille Avec Jean-Michel, je passln en revue te ~o~en. , .. me et a'bsence de préoccupations oublieuse de soi, telle réflexion d'une autre qUL d~n~aL~1 e:~~ concordance profonde avec mes sociales. Je m'émerve!llaL. de y·o:wer . che~ f~~il!';;n/Ls~perficiel, bluffeur, parf~is aigri et propres vues. Jusqu aI01.s, Je e dC'O~aL~ . sque dernier vestige de l'âge mgrat. Nous impatient de secouer le Joug. C e eva1.t eU e un m~ ' . des cas concrets! devri,ons avoir plus fréque'n:ment .d~ telles co.n~f~ S~,tL~:~~t s~~mmun accord chez Suzy, je pris disLe lieu de la prochame ,s~Lree ~yanttl~~~V~~e être tm ancien collègue. Suzy ne lui av~it crètement contctc~ a~ec so.n e, qtU se., 'd .t 'es Aussi le trouvai-je nerveux, hostûe encore rien dit, tl tgnorcut meme ses pl. ece en~es ~Ol; ~er une catctstrophe. Je le calmai, le même, prêt à semoncer vertement sa ftl,le. et a plOV t à faire de même. Ce serait rcissurai en lui faisant part de m.on expenence et, en enga~e:t était en froid _ avouait-il une occasion de regagner ,la confwnce de son aLnee, avec qUL A
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depuis quelque temps. . , t u te sérénité ainsi que je l'appris par JeanCett~ fois. encore, la ,sotree . se, passa ~n me arlan; volontiers de ses ennuis o~ ~e Mic~e~ .qt~t maILLfe~tem:ent evoluaLt ~. ";.01.". e~:l rr:'imf01~mai de la date de la procha~te sotree. '. de Suzy nous nouS arrangeames pour ses Llutwtwes. TouJotL1 s sans en avou xaL'A J l Elle devait avoir li.eu cheâ .le do,teu~' l" '~~~f eN~~:L;ellement: il fut enchanté de notre idée atteindr~ .le medecLl,l, un . , tm~nc te, a apr: L ;'écédentes . et l'expenence lwm~ro 3 l,eU~~Lt.; . co.m'["e de p rands enfants , est en train de neutre, ~race C'est vous dLre qu apI es l AmLca e e ruJs g M' 1 l emble se douter de notre manege : à eux, mais à leur in~u, l' A.mi,ca~e des pCtrent~: em~:er L~c::';ment dans le jeu. je ne vais pas tctrder a le IUL reveler et a ~e fau e en~ Je ne prétends pas donner notre formule fi oilà où nous en sommes pour ; .t · s milieux bien que tous les parents comme une panacée. E~le peut .ne pas reus~u' la:~t~e., ne sUI;~rime pas les occasions de soient soucieux des frequenta~L~ns d~ lew s el!, . : L vigilance des parents doit s'étendre rencontres en dehors de ces SOLrees prevues et pl epm ees adéfaillances sont partout possibles. 't le mal nulle part et à toute la vie de leur famille, en se souv.ena~tt que es . Entre le libéralisme pédagogique qtu. leusse tlout passer etenesa~:; conception de la vie " , . l 0 . t partout tl y a p ace pour un dl' le jansénisme etnque qUL e.v L , ' . Mais des garçons et des filles au regar c aLr, moderne. Ni oies blanches ILL blousdons .nod, s. "l e sans être traités de « fossiles » lmr leurs des parents qui savent exercer leur eVOLr e VJ.gL anc gra nds enfants. , d J M' h l C'est là mon opinion! » conclut le pere e ean- LC e. C'est aussi la mienne. Crocus
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Le confort facilite la vie mentale. Le entrave la pensée. Il est difficile, corps a froid et qu'il souffre, d'utiliser l'esprit. Le confort est un moyen en .vue b l Le monde moderne semble le considérer conuue ~ne fin en soi, con~m~ unI bIen as:: ~~quel Quelque jour peut-être le monde aura été transformé en un vaste ht e p umesi> d'one som~neillera l~ corps de l'homme, tandis que son esprit se trouvera dessous, comme es em ,
étouffé.
Aldous Huxley
DE L'ENSEIGNEMENT GEOGRAPHIQUE: Un exercice pratique au degré secondaire En guise d'introduction . ..
C'est la fin d 'une leçon de géographie générale, la minute attendue des projections. Les agents d'érosion n'ont pas manqué de captiver les élèves. .Premier cliché, « une cheminée de fée» dans le Massif Central! Blaise trouve le terme bien imagé, bien français, mieux approprié que celui de « pyramides» qui, selon lui, ne veut rien dire. En revanche, le chef-d'œuvre érosif d'Euseigne est incomparable, pareil à l'arbre gigantesque qui loge une route en son sein! Deuxième cliché, une marmite de géants californienne ! Dans la semi-obscurité de la classe, je soupçonne Alain d'insatisfaction: Il y en a une dans les gorges de la Raspille ! Qui ra vue? Vingt élèves au moins se désignent. L'un d'eux affirme même avoir remis une pierre dans une marmite qui avait digéré la sienne. Impossible de ne pas penser à Rousseau: «Vous voulez apprendre la géographie à cet enfant, et vous lui allez chercher des globes, des sphères, des cartes ; que de machines! Pourquoi toutes ces représentations? que ne commencez-vous par lui montrer l'objet même, afin qu'il sache au moins de quoi vous lui parlez! » (Emile, livre III) Est-il besoin de le souligner, la géographie ne s'accommode guère de livresque. Elle ne peut être que comparative, mise en parallèle. Elle exige d'abord de l'enfant une expérience concrète, celle de son milieu. A ce niveau tout livre est inutile; celui-ci ne devra intervenir que lorsque l'enfant aura plus ou moins épuisé son champ d,' observations. Au degré supérieur, la recherche pédagogique a multiplié les accessoires méthodologiques en vue d'un enseignement plus réaliste de la géographie: image, non plus imagination. Les textes illustrent, les cartes expliquent, les clichés permettent de vrais voyages. Ce matériel peut être fort vivant, mais débouche trop souvent dans l'abstrait. En attendant, seule matière géographique de base, notre pays est là, qui doit être défini, senti, comme une fenêtre sur le monde. Divers dans sa structure physique, neuf dans ses grands traits humains, le Valais offre un incomparable sujet d'étude géographique. Si en lieu et place des pronlenades d'école traditionnelles (bien désuètes aujourd'hui tant les enfants sont appelés à voyager), si à tous les degrés, des excursions occasionnelles de géographie étaient organisées, si un manuel, après avoir délaissé définitivement la description stérile, venait enfin soutenir d'observations expliquées la curiosité de nos jeunes, peut-être un jour renseignement de la géographie trouverait-il la forme et la place qu'il doit avoir .dans un canton aux fonctions touristiques comme le nôtre! -
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V. Quelques points d'itinéraire:
Un exercice pra,tique. V oici le schéma d'une excursion de géographie, à portée des classes secondaires : LA V ALLEE DE CONCHES.
1. Thème principal: Interaction de l'homme et du milieu. II. Préparation: L'excursion sera ce qu'a été sa préparation. Il est évident que la matière à concrétiser doit avoir été vue en classe. Se munir avantageusement d'un tableau pliant pour les explications écrites; l'é!ève. juger~ des rapports entre les faits l'éels · et leur schématisation; par la SUIte, Il profitera mieux de l'enseignement théorique. Le moyen de locomotion idéal reste l'autocar, avec microphone; ce dernier devient indispensable lors d'excursions à sujets multiples. III. Matière d'étude : 1. Structure d'une vallée glaciaire (celle de Conches est des plus typiques). a) Profil transversal en U ; les épaulements . b) Profil longitudinal en escaliers: La route gravit la vallée par pahers successifs (ex. Fiesch) c) Les verrous: fleuve, route, chemin de fer s'y juxtaposent, comme dans les cluses d) Les auges, à fond plat: Lax tirerait son nom de lac? " e) variantes: l'alluvionnement: les cônes de déjection et les talus d'ebouhs ; en adret, végétation difficile 2. Répercussions sur l'habitat: l'auge est un interminable village-rue. 3. L'habitat, problème majeur: les éboulements et les avalanches: partout l'homme paraît défier la nature. Influence de l'église dans l'ordre ancien des constructions. Influence de la route et du chemin de fer dans celui des constructions nouvelles.
4. Un village, une entité agricole : Zone des cultures Zone des prairies 5. L' habitation : matériaux grandeur répartition (en fonction des zones agricoles) style, à la lumière du style de vie de ses occupants. IV. Exercice d'application: Etude individuelle du village d'Obergesteln. Observation: village insolite, maisons de pierre, plutôt récentes, sans style, voire laides.
2 groupes distincts: les habitations au nord, les étables au sud. Clef: L'avalanche menace-t-elle le village? L'église et les ~aisons semblent se masser sur un prom.ontoire rocheux. Remarquer les protectIOns en .adret. . L'obsel'vation démontre plutôt l'incendie: le bois n'aurait pas permIs une reconstruction · rapide. Remarquer «les blocs» avec mur mitoy~~ au SC?, de l'église; en sorte que six mois après l'incendie (deuxième mOItIé du sIecle dernier) les familles réintégraient un nouveau foyel'. -108 -
Rarogne: tombe de Rilke, son épitaphe l'église construite avec les pierres de l'ancien château Viège : centre industriel: problème posé par les champs d'épandage des déchets de la Lonza Brigue: sa f ûnction de transit Fiesch : hôtellerie: départ pour le glacier d'Aletsch Münster: son église; le l'étable est un chef-d'œuvre unique de gothique flamboyant Oberwald: relai au pied des deux cols Belvédère: (2269) point terminal, avec analyse du glacier du Rhône.
Conclusion : Il ne me reste plus qu'à souhaiter bon voyage, à vous collègues qui amènerez vos classes en excursion de géographie. Je sais que vous rentrerez le soir fourbus, la voix un tantinet caverneuse. Puissiez-vous alors avoir la récompense de cette appréciation spontanée d'un élève: «C'était mieux qu'une promenade ! » Henri Marin
Statistiques scolaires en France. Quelques faits SOCLaux 1.
2.
D'un rapport présenté par le R. P. Dainville, SJ., au Congrès de l'Alliance des Maisons d'Education Chrétienne, à Rennes, en juillet 1959, se dégagent les constatations suivantes: La féminisation de la clientèle secondaire. Alors qu'il y a 20 ans, les jeunes lycéennes étaient moins de 40 %, l'élément féminin est aujourd'hui nettement majoritaire: ' 54 % dans l'enseignement officiel, 677 .000 filles contre 595.000 garçons. Dans l'enseignement privé ou libre, les filles sont le 47,5 %. La démocratisation de l'enseignement. D'après une statistique établie pour l'ensemble du degré secondaire (classique, technique, complémentaire), il ressort que les enfants des classes laborieuses sont aujourd'hui le 55 % de la population étudiante. Cette proportion est valable également pour les Ecoles Normales. La proportion monte considérablement si l'on s'en tient uniquement au seul enseignement technique. Dans les collèges techniques de garçons, des sondages récents montrent une forte prépondérance de fils d'ouvriers (48 %), d'employés el de détaillants (32 %). . Il y a 20 ou 30 ans, les statistiques de provenance sociale étaient inversées. Il y a là un fait social capital qui surprendra plus d'un lecteur. Il serait intéressant d'opérer les niêmes stati.$tjques chez nous. -109 -
Le personnel enseignant de nos écoles prlm,alres et la réorganisation de l'enseignelnent agricole «Le drame de l'agJ,'iculture française est l'inexistence de la formation professionnelle! » C'est le célèbre agronome Pierre Fromont professeur d'économie l'ur ale à l'Institut, agronomique de Paris et membre de l'Académie d'agriculture de France, qUI a poussé cette exclamation, il y a un peu plus d'une année, O~ ne p.eut. que ln~ donne~' raison quand on sait que 96,7 % des 2200000 ch.efs d explo,ltatlon agnc~le n ont pas reçu de telle formation et quand on s~It Aque les ecoles professIOnnelles agricoles de France ne délivrent que 1500 dIplomes par an pour 50000 agriculteurs qui deviennent chefs d'exploitation. Le reproche du professeur Fromont fait à l'agriculture française est-il aussi valable pour l'agriculture suisse? Bien sûr! C'est d'ailleurs ce que vient de démontrer avec pertinence une étude faite par l'Association su~sse des ingénieurs agronomes d'où il résulte que : 1. 1.1 % des Jeunes gens travaillant dans l'agriculture font un apprentIssage, 2. 84 % se contentent de suivre les cours post-scolaires agricoles, 3. 26 % seulement fréquentent une école d'agriculture ou une école spécialisée. Même si ces chiffres varient beaucoup d'un canton à l'autre ils caractérisent une insuffisance notoire de la formation professionnelle ch~z le paysan suisse. Une réaction s'impose. C'est une vérité de La Palice qu'on ne peut tirer d'un métier le maximum que si on le connaît à fond. Savoir c'est pouvoir, dit un vieux dicton. C'est la raison pour laquelle l'Association suisse des ingénieurs agronomes a constitué dans son sein une commission spécialement chargée de revoir tout le problème de l'enseignement agricole. Celle-ci vient de déposer un plan de réorganisation dont voici le schéma : Degré
1.
2.
Ecoles
1
Formation de
=;j
primaire ou élémentaire 14 et 15 ans
Ecoles rurales (enseignement préprofessionnel)
orientation vers la vie rurale
secondaire inférieur 16 à 18 ans
Cours profess. agricoles
agriculteurs
Ecoles d'agri. d'hiver ou annuelles
chefs d'exploitation
secondaire supérieur
Technicum agricole
agro-techniciens et agrotechniciens spécialisés
universitaire
Division agronomique du Poly de Zurich
ingénieurs agronomes
secondaire moyen 18 ans r~
3.
1
Niveau
1
•
.-
......
1
qualifiés
~ ,, ~
1
1
-110 -
Ce qui, dans ce plan, est de nature à intéresser particulièrement l'instituteur de nos écoles primaires, c'est de savoir ce que l'Association des ingénieurs agronomes entend par ces écoles rurales au niveau primaire ou élémentaire. Constatant que les 2 dernières années de l'école primaire sont souvent des année.s ~reuses pour les écoliers qui ne font pas d'études secondaires, la dite ASsocIatIOn préconise la création d'écoles régionales rurales où seraient convoqu és les écoliers des deux dernières années de l'école primaire et où ceux-ci recevraient un enseignement préprofessionnel adéquat. C'est un fait que nos écoles primaires de village sont souvent, pour les deu x dernières années, décapitées de leurs meilleurs éléments qui s'en vont p ou r commencer des études. Ceux qui y restent, privés de leurs camarades de toujours, perdent de leur allant et fatigués d 'entendre le même ll11aÎtre leur rép éter les mêmes choses ne progressent plus guère. Ne serait-ce pas le moment OppOl'tun pour les diriger vers une autre école où tout serait neuf: maître, camarades, programme, ambiance? C.'~st ce que pensent les ingénieurs agronomes dont voici, à ce sujet, les propOSItIons : ' 1. Les deux dernières années de l'école primaire devraient êtl'e transfo rmées en écoles régionales rurales, qui devraient être ouvertes dans des . centres d'accès facile, sans tenir compte des limites de cercle ou de district et ,devr aient grouper les élèves paysans de plusieurs villages. De grandes communes comme .Conthey, Nendaz, Savièse, Orsières, Bagnes, etc., pourraient, par exemple, faCIlement grouper au chef-lieu les écoliers des deux dernières années de l'école primaire dans le sens indiqué par les ingénieurs agronomes. 2. Pour des raisons d 'ordre psychologique ces écoles devraient s'appeler écoles primaires supérieures agricoles ou écoles secondaires agricoles. Le jeune paysan serait ainsi mis sur pied d'égalité avec le futur commerçant artisan ou industriel. ' 3. Ces écoles pourraient parfaitement bien s'adapter aux besoins de la cam.pagne en matière de congés, en ouvrant plus tard les portes en automne et en terminant plus tôt les cours au printemps, tout en conservant un programme d'études secondaires complet. Cette solution faciliterait grandement l'exécution des travaux agricoles. 4. Quant au programme il pourrait être distribué comme suit : 70 % de formation générale . 10 % d'initiation à la vie communautaire du citoyen 10 % d'orientation vers la vie rurale ,10 % consacré à l'étude de la seconde langue nationale 5. Les maîtres de ces écoles devraient être choisis parmi ceux ayant un goût marqué pour les choses de la terre. Ces maîtres devraient recevoir u ne formation agricole adéquate et jouer, dans leur région, le rôle de conseillers pour tout ce qui a trait à la formation professionnelle agricole. Ainsi - selon le plan des ingénieurs agronomes - il faudrait · remplacer l es deux dernières années de l'école primaire par l'école secondaire régionale. C'est le canton de Fribourg qui a innové en cette matière par la création de ces écoles régionales rurales qui, paJ,"aît-il, fonctionnent à la satisfaction générale. L'an passé, le maître de l'école l'égionale de Bulle, M. Gérard Menoud, a suivi avec la volée des instituteurs valaisans le cours agricole donné à Châteauneuf. -111-
Ce M. Menoud qui est déjà un maître expérimenté ne tarissait pas d'éloge sur la formule de l'école régionale rurale telle qu'elle fonctionne en Gruyère. Que pensent nos instituteurs valaisans de cette formule nouvelle, déjà mise en application dans le canton de Fribourg, et préconisée par l'Association suisse des ingénieurs agronomes ? Il serait intéressant qu'ils confient à l'Ecole Valaisanne leur façon de voit:. Abbé Crettol .
LA BIBLIOTHÈQUE POUR TOUS Il n'est sans doute pas nécessaire de démontrer, une fois de plus, l'importance du rôle joué par la lecture dans la formation et dans le développement des élèves. Les maîtres savent par expérience comme on reconnaît vite, comme on apprécie l'intelligence d'un enfant qui lit beaucoup et l'élément de vie qu'il peut apporter dans une classe. Non seulement la lecture enrichit le vocabulaire (ce qui est souvent notre point faible en Suisse), mais elle ouvre l'esprit, elle apprend à juger, à connaître la pensée d'autrui; bref, elle reste, malgré l'introduction de la radio, du cinéma, de la télévision, le principal moyen de culture. Le rôle de l'éducateur est ici extrêmement important. Donner aux enfants le goût de la lecture, leur apprendre à reconnaître la valeur d'un auteur, à choisir leurs livres de chevet, à juger, à réfléchir, lui incombe aussi bien que l'apprentissage de la grammaire, du calcul, etc. Sur des plans différents, ces tâches paraissent aussi essentielles l'une que l'autre. Réfléchir ... Choisir ... Juger. .. . Tout maître a des élèves qu'on trouve toujours plongés dans un lIvre. Mais quel livre? - Tintin et autres ... Sans vouloir condamner Tintin, peut-on admettre que tant de jeunes se contentent de Tintin? - Pourtant, nous vivons à une époque où l'on fait beaucoup pour l'enfant. Il suffit, pour s'en rendre compte, de comparer la littérature enfantine actuelle à celle d'il y a 50 ans ou 100 ans. Il faut que nos élèves profitent des possibilités de formation et de délassement que leur offre le XXe siècle. Il s'agit donc de les conseiller, de les aider à choisir ce qui, dans l'énorme production littéraire à eux destinée, a de la valeur. La grosse difficulté qui surgit ici est évidemment la cherté de l'édition. D'une part, nous comprenons sans peine qu'elle empêche l'enfant de s'acheter des livres; d'autres part, nous ~onnaissons les obstacles qu'elle dresse devant le maître qui entreprend de constituer une bibliothèque scolaire. Et encore ne suffit-il pas de créer une bibliothèque scolaire, ou paroissiale, ou communale; il importe d'en augmenter ou d'en renouveler le stock de livres. Il y a là un nouvel obstacle que les contributions locales, soit des particuliers, soit des autorités, ne permettent pas souvent de vaincre avec un succès durable. Or, il existe en Suisse une institution destinée à aider, pI'ête à tirel' d'embarras toutes ces petites bibliothèques scolaires, paroissiales, communales, qui cheminent péniblement, une institution qui permet de créer des foyers de lecture partout dans les endroits les plus éloignés et l.es plus prétérités. C'est la Bibliothèque pour Tous, fondée en 1920. -112 -
« Cette fondation a pour but de développer les bibliothèques d'instruction et de récréation en vue de relever le niveau intellectuel, moral et professionnel de toutes les classes de la population» (art. 2 de l'acte de fondation, du 6 mai 1920). Soutenue financièrement par la Confédération, les cantons, des communes, des institutions et des particuliers, la BPT n'a pas tardé à rayonner dans toute l a Suisse grâce à un large esprit de tolérance et de respect mutu~l. . , Elle entr etient, en outre, d'excellents rapports avec toutes les blbhotheques p ubliques et populaires qui voient en elle, non une concurrence, mais un complément bienvenu. Un autre facteur a encore contribué à son succès: si les ressources sont centralisées, les services et les collections sont décentralisés, par la création de dépôts régionaux autonomes. . . Les dépôts régionaux sont au nombre de 7: Belhnzone, Berne, COIre, Fribourg, Lausanne, Lucerne, Zurich. Le Valais, du fait de son bilinguisme, est rattaché à deux dépôts: le Haut-Valais, à celui de Berne; le Valais romand, à celui de Fribourg (installé à la Bibliothèque cantonale et universitaire). . .. Les dépôts jouissent d'une assez large autonomIe, en partlcuher pour l'acquisition des ouvrages. Celle-ci est opérée, au ~lépôt ~omand (~e Fribour~, par un comité composé d'une dizaine de perso~~lahtes (ou le Valal~ est rep.resenté par t r ois membres) réunies sous la pres~den~e .de M. Esselva, an~Ien directeur de la Bibliothèque cantonale et unIverSItaIre, actuellement Juge cantonal. Le Prêt. Lorsqu'il s'agit d'ouvrages récréatifs (romans, nouvel~es, réci~s). ou ,d'ouvrages d'instruction générale, la BPT envoie des colle~t'wns (b.lbl.lOth:ques ambulantes) aux autorités, administrations. communes, ecoles, bLblwtheques, in stitutions m aison s de commerce et sociétés, ainsi qu'à des groupes de lecteurs d'au moins' 6 personnes, par l'entremise desquels les livres sont communi9-ués aux lecteurs. Des groupes de lecteurs de 3 à 5 personnes (par ex. des famIlles et des voisins) reçoiven t des caisses de 10 volumes. Les Caisses contiennent 10, 20, 40, 70 et 100 volumes. Il est prélevé une taxe de prêt et une taxe de transport, d'après le tarif suivant valable pour toute l a Suisse, que l'envoi ait lieu par chemin de fer ou par poste : T axe de prêt T axe de transport (par mois) (aller et retour) Fr. Fr. 1.2.50 pour 10 volumes » »
20 40
2.4.7.10.-
» » »
70 » 100 » La durée du prêt est de l à 6 mois.
4.6.8.10.-
Le dépôt régional de Fribourg, qui compte actuellement près de 15000 volumes, a publié deux catalogues: l'un des ouvrages pour adultes; l'autre des ouvrages pour la jeunesse. Les chefs de station, c'est-à-dire les emprunteurs responsables, peuvent alor s organiser le prêt, dans leur cercle, comme ils l'ente~dent. S~lon les crédits don t ils disposent ou les clients qui bénéficient du prêt, Ils sont hbres de perce-
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voir, pour couvrir les taxes de prêt et de transport, une cotisation ou une taxe légèl·e. Le dépôt régional laisse aux stations l'autonomie dont il jouit lui-même Nous avons précisé que le dépôt de Fribourg est constitué d'ouvrages récréatifs et d'ouvrages d'instruction génél·ale. Pour obtenir des ouvrages spéciaux et cl'ordre professionnel, on peut s'adresser au Dépôt central de Berne (Hallerstrasse 58) qui assure le service directement et individuellem,ent aux lecteurs dans toute la Suisse. Dans un canton aussi éte~1Clu, aussi compartimenté que le Valais; dans la situation difficile où se ' trouvent la plupart de nos petites bibliothèques scolaires, paroissiales et communales, la BPT peut rendre des services inappréciables. Financièrement parlant, elle est moins chère que beaucoup de bibliothèques circulantes. Quant au choix des livres, elle offre une sécurité au point de vue moral et doctrinal à laquelle des éducateurs ne seront pas insensibles. Il serait regrettable qu'un tel capital demeure improductif. Il serait malheureux que de telles ressources, qui sont accessibles à tous, restent ignorées de ceux qui, précisément, désireraient en bénéficier. Les services qu'elle peut rendre aux bibliothèques scolaires, la BPT peut aussi les rendre à toute la population. A l'heure où l'on parle tant de la formation des adultes; où la «culture» est à l'ordre du jour; où se créent, dans tout notre canton, des universités populaires, il pourrait être fatal de ne pas donner à l a lecture la place qui lui revient. Le personnel enseignant est en mesure, au premier chef, de contribuer à lui faire cette place. L es moyens ne font pas défaut: le maître peut être lui-même responsable d'une station dans sa propre école; il peut en créer d'autres dans sa commune ou sa paroisse; il peut simplement en suggérer l'idée et transmettre ces renseignements aux animateurs des mouvements de jeunes et d'adultes, qui s'inquiètent de la formation et des loisirs de leurs membres. Nou.s savons que le personnel enseignant est souvent surchargé d'occupations. Mais une certaine responsabilité incombe à ceux qui ont reçu une formation plus poussée et qui ont mission d'initier la jeunesse. Antoinette Bruttin
ASSISE, ROME, NAPLES
durant la semaine de Pâques 1960
Il y a longtemps que les Associations pédagogiques romandes orgariisent pour leurs membres des visites guidées (usines, chantiers, monuments historiques) et même des circuits à l'Etran ger. ' . ". L'irrégularité d e notre scolarité valaisanne, la précarité de nos fmances, peut·etre aUSSI un manque d e cu riosité artistique et historique, n'ont guère permis jusqu'ici de semblables réalisations. C'est certainement une lacune dans notre formation générale. Si la scolarité à neu f mois et le traitement à l'année deviennent un jour réalité pour chacun, il faut espérer que d'heureu ses initiatives seront prises dans ce domaine. En attendant pou rquoi ne pas profiter de ce qui se fait dans d'autres milieux? Nous vous signalons que les Petits Chanteurs de Sion organisent pour la prochaine semaine d e P âques un voyage-pèlerinage de huit jours à ASSISE, ROME et NAPLES dans des conditions avantageuses. Départ le soir de Pâques et retour le dimanche de Quasimodo. Instituteurs, Institutrices, ne serait-ce pas pour vous l'occasion que vous attendez peutêtre depuis longtemps ? lienseignements auprès de M. Paul Gaspoz, horloger, Grand-Pont, Sion (tél. 22344). Attention ! Dernier délai d'inscription : 1er mars.
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PARLONS FRANC ... Un peu cl' histoire. Il y a exactement 600 ans - en l'année 1360 - qu'a été frappée en France, sous le règne de Jean le Bon, une pièce d'or fin de 3,8 grammes dénommée « franc ». Elle devait servir à payer la rançon du roi, prisonnier des Anglais, à le rendre franc, c'est-à-dire libéré de captivité. Eclipsé au temps de Versailles par la livre et le louis, le franc reprit son droit de cité sous la Révolution Française et devint unité de monnaie dans le système métrique. En 1803, le franc Bonaparte valait l'équivalent de 290 milligrammes d'or fin et il garda cette valeur jusqu'à la première guerre mondiale. Dès lors il « baissa» dans des proportions catastrophiques (franc Poincaré, franc Auriol, franc Reynaud, etc.) jusqu'au franc Pinay de 1958, lequel ne valait plus que 1,8 milligrammeo d'or fin, soit 160 fois moins que le franc Bonaparte. D'ailleurs depuis quelques années, sa valeur était devenue «flottante », c'est-à-dire sans parité fixe avec les devises étrangères. Commercialement parlant, le franc restait une unité « théorique », sans valeur d'achat, à moi'n s d'être multiplié par 100 ou par 1000. Et il y a belle lurette, n'est-ce pas, que les Français ont désappris la n otion de centime ! En créant le fra nc lourd, de Gaulle a ramené le franc français à une valeur correspondant à 180 milligrammes d'or. L'avenir dira si cette opération est heureuse sur le plan strictement financier; il y a de bonnes raisons de le croire. Du point de vue scolaire et sur le plan du système métrique, on ne peut qu'approuver cette mesure qui rend aux mots leur sens traditionnel.
Une opération compliquée. On a peine à imaginer les difficultés Pl'atiques que représente un changement de ln monnaie dans un grand pays comme la France! D'abord, il y faucha beaucoup de temps. A fin 1959, il y avait, sur l'ensemble du Territoire de la Communauté Française, 5 milliards de pièces en circulation, ce qui représente un poids de plus de 15000 tonnes ou 1500 wagons de 10 tonnes! Connue l'Hôtel des Monnaies a une capacité de production d'environ 700 11l,illions de pièces par an, les nouvelles émissions exigeront plusieurs années. D'autre part, les deux monnaies devront nécessairement coexister durant u ne première période. Il s'agit dès lors de calculer très exactement le diamètre, l'épaisseur, le poids des nouvelles unités, pour qu'elles fassent bon ménage avec les anciennes dans les tiroirs-caisses, les caisses enregistreuses et les distributeurs automatiques. A propos de ces derniers appareils, les techniciens de la Monnaie doivent encore tenir compte des pièces en usage dans les pays limitrop;hes pour parer à la fraude! C'est ainsi que le nouveau franc de Gaulle a un diamètre de 24 m m et un poids de 6 grammes, alors que le franc suisse mesure 23 mm et pèse 5 grammes. Casse-tête piclagogique. En date du 19 novembre 1959, une circulaire publiée par l'Officiel a précisé l'écriture des nouvelles unités, mais dans un esprit si libéral qu'elle embarrasse singulièrement le maître. Ainsi le symbole «Nouveau Franc» s'écrira
F
NF ou N ou encore N .et F entrelacés. --- 115
La sépnration entre francs et centimes sera Ill.arquée : par une virgule 5,25 ou par un point 5.25 ou par un astérique 5-::-25 ou par un blanc 5 25 ou par des chiffres plus petits 52') droits ou penchés 525 sur la même ligne ou au-dessus 5 25 La circulaire autorise les écritures suivantes : 5,60 NF ou NF 5,60 ou 5 NF 60. Par comparaison avec l'ancienne monnaie, on pourra écrire: 65,50 F. ou 0,655 NF ou 65,5 C (ou c). Plaignons nos collègues français, victimes de la libéralité administrative, laquelle a tout prévu, sauf les incidences pédagogiques du nouveau système. Toutefois gardons-nous de toute moquerie, car la pagaille est aussi grande chez nous. Si l'on donnait le même problème écrit à toutes les classes du canton, il n'y aurait probablement pas 10 élèves à libeller identiquement les nombres avec francs, mètres, kilos et leurs sous-multiples. « Vétilles ! Chinoiseries ! diront quelques rares lecteurs bien intentionnés, l'essentiel n'est-il pas que la réponse soit juste et que l'élève sache calculer? » Vétilles, si l'on Veut. Il est pourtant permis de regretter cette diversité. Le calcul écrit a son «orthographe» comme la langue maternelle. L'ECOLE VALAIsANNE serait heureuse qu'un spécialiste sûr voulût bien ici indiquer la graphie correcte du calcul. E. Claret.
Pour nous qui avons une nlaison, un appartement, un foyer ... Le 30 juin 1959 a commencé l'Année Mondiale des Réfugiés. Cette notion est-elle aussi vague, aussi lointaine, aussi désincarnée pour nous et pour nos élèves que l'ONU, L'UNFRA ou la FAO ? Depuis le début du siècle, 150 millions d'êtres humains ont été chassés de leurs foyers, ont dû -s'enfuir de leur pays par suite de bouleversements politiques ou sociaux ... Au cours de ces dix dernières années, 2 millions d'Allemands ont fui le régime communistè pour chercher refuge à l'Ouest ... En Palestine, 900 000 Arahes o"nt été chassés par la formation de l'Etat d'Israël ... A Hong-Kong s'entassent un million et demi de Chinois contraints physiquement ou moralement de quitter leur pays sous la pression communiste. Parmi eux, 700 000 sont sans abri, dorment en pleine rue ou dans des huttes faites de sacs de papier ... Un million de Nord-Vietnamiens se sont sauvés vers le Sud ... Un million huit cent mille Nord-Coréens ont fait de même. En Europe, il y a actuellement encore, outre les camps de fortunes (casernes désaffectées, vieux baraquements) 200 camps «organisés» qui hébergent plus de 100 000 réfugiés ... Parmi ces derniers, près de 20 000 ont passé plus de dix ans dans ces campI> : aucun pays n'en veut, parce qu'ils sont malades ou trop âgés ... 59 Nations ont décidé de leur venir. en aide à l'occasion de 1'« Année Mondiale des Réfugiés ». Et nous, que ferons-nous pour eux durant ce Carême?
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POUR NOTRE FORMATION PERSONNELLE:
L'ART A TRAVERS LES AGES INTRODUCTION ~i ~aut que la science fasse remonter la présence des hommes sur la terre, elle decele parmi eux la présence d'artistes, d' hommes qui, parallèlement aux recherches utilitaires des artisans de la civilisation matérielle, s'occupent à créer de la beauté dans le milieu humain, dans l' habitation ou dans les ob jets utilisés. L'art n'est donc pas, comme on le croit trop souvent, un luxe, un supplément agréable qu'on peut se permettre de rechercher après avoir atteint un certain confort matériel. Le besoin d'art, aussi bien que la recherche de la vérité, fait partie de la nature de l' homme. Nous l'oublions trop souvent, nous dont la formation fut essentiellement intellectuelle. En effet, le contact avec l'art, dans les études traditionnelles, se limite d' habitude à l'art littéraire. Encore fait-on plus souvent étudier l'évolution des idées que la beauté de la langue, aspect essentiel pourtant, si l'on prétend parler d'art littéraire. On pouvait excuser jusqu'ici une telle lacune, car l'art était le privilège de quelques fortunés à qui les loisirs et les moyens financiers permettaient d'acquérir une culture artistique. Concerts, possession de tableaux ou de statues, voyages en Italie ou en Grèce n'étaient pas à la portée de toutes les classes de la société. Au contraire, l'augmentation des salaires et la diminution de la durée du travail permettent maintenant à tous, sinon l'acquisition d' œuvres d'art, du moins certains déplacements, les visites de musées, les voyages culturels. En outre, le développement extraordinaire des moyens de diffusion artistique radio, disques microsillons, reproductions d' œuvres plastiques - introduit les divers arts en n'importe lequel de nos foyers. Mais si nous voulons préserver notre pays de l'invasion de la musique - bruit de fond - déjà terriblement répandue, hélas! - et de certaines horreurs baptisées commercialement « beaux tableaux », il faut former le goût des enfants. Il faut donc, avant tout, introduire nos éducateurs dans ces domaines inexplorés. Des cours nouveaux d'esthétique sont donnés désormais à l'Ecole normale. Mais que faire pour aider le personnel en activité? Le problème est évidemment difficile à résoudre. Comme premier effort dans cc but, l'Ecole valaisanne publiera chaque mois une brève étude d'une période de civilisation, quatre points de vue étant pris successivement en considération: 1) Nous donnerons tout d'abord un l'ésumé historique de la période étudiée. 2) Puis, nous verrons sous quelles formes de civilisation vivaient les hommes de cette époque. 3) Nous signalerons ensuite les principales Œl;I.VreS d'art produites par la période en question. 4) Enfin, pour permettre une prise de contact concrète avec les œuvres d'art, nous indiquerons, le cas échéant, celles que l'on peut voir en Valais. Pour des indications plus complètes sur ce point, nOus renvoyons nos lecteurs à l'excellent peti.t Guide artistique du Valais que M. André Donnet a publié en 1954 aux Editions Fipel, à Sion. -
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Rien ne vaut le contact direct! Le rêve serait, dans le cadre du cours. cantonal de perfectionnemment, une semaine entière d'initiation artistique, avec séances de projection et d'audition, avec visites commentées, etc. Peut-être qu'un jour, ce pro jet se réalisera. . . Michel Veuthey , L'ART PREHISTORIQUE 1. L'apparition de l' homme sur la terre Précisons tout d'abord, brièvement, nos connaissances se rapportant à la Préhistoire. Si la terre existe, selon certains savants, depuis environ un milliard d'années, la présence de l'homme - «homo sapiens » - remonte vraisemblablement à 25 000 ans environ. L'homme apparaît, en effet, - la science vient confh'mer les données de la Bible - comme le couronnement de la création, toute l'évolution préalable préparant l'apparition de cet être nouveau par lequel Dieu introduit dans le monde la présence de l'esprit. 2. La civilisation des premieTs hommes . Il est évidemment très difficile d'imaginer, et encore plus de connaître scientifiquement, quelle était la vie de ces premières races humaines. Les plus anciennes traces découvertes (fin du Paléolithique) témoignent de groupes de chasseurs, d'abord nomades, puis, à cause du refroidissement du climat lors de la dernière glaciation, vivant en des grottes et se nourissant des produits de la chasse et de la pêche, ainsi que des fruits offerts gracieusement par la nature. La découverte très ancienne du feu leur permet la cuisson des aliments et la fabrication de poteries. Au stade suivant (Néolithique) s'opère une plus grande stabilisation avec le début de la vie agricole qui exige la présence de l'homme à sa terre tout au long de l'année. De là naît la possibilité de construire des habitations édifiées soit en terre, soit en forme de tentes, soit enfin, notamment en Suisse, sur pilotis au bord des lacs. Les traces laissées par ces premiers habitats sont bien minces. Aucune littérature, évidemment, qui puisse nous donner quelque renseignement. C'est le plus souvent dans les tombes - nos ancêtres avaient le culte des morts - , grâce aux instruments qu'on y déposait avec le défunt, que nous pouvons suivre, pas à pas, les progrès de la civilisation. On détermine ainsi divers stades successifs : armes et outils de pierre taillée grossièrement; utilisation des os, des cornes et des bois de cervidés; à cette ét l O T! '; ' appartient l'usage des vêtements de cuir; instruments en pierre polie, période correspondant à peu rri'~' :Ul :\ débuts de l'agriculture ; travail des métaux. 3. L'art durant la Préhistoire Ce qui nous étonne surtout en ces premières civilisations, c'est la prét-'E ::.ce de l'art, parallèlement à cet artisanat dont nous venons de mentionner les étapes. Quelles en sont les principales manifestations? a) Sculpture sur ivoire (statuettes de femmes) et gravure d'animaux, soi ~ sur de petits galets, soit sur les parois des grottes. Dans ce cas, le profil est profondément creusé, et la surface est souvent recouverte d'une couche de peinture rouge (époque aurignacienne). b) Fresques pariétales, sans doute la plus étonnante manifestation de l'art durant la Préhistoire. Les grottes dans lesquelles vivaient les hommes des -
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cavernes conservent dans leurs profondeurs (parfois jusqu' à 500 m. à l'intérieur) des salles dont les parois sont décorées de figures. Ces représentations n'offrent pas les caractères d'un art primitif, mais d'un art déjà parvenu à un stade d'aisance et de perfection remarquable (culture magdalénienne). Il s'agit le plus souvent de représentations d'animaux, soit au repos, soÏt en mouvement (bisons, chevaux), exécutés avec un réalisme parfait. De l'homme, seulement quelques mains peintes en silhouette, sauf au Sahara, où l'on voit plusieurs personnages vêtus avec beaucoup d'élégance. Les figures sont composées en noir, ocre ou rouge, à l'aide d'un bâton de peinture ou, plus tard, avec de la peinture en poudre soufflée par un tube. Les principales de ces fresques furent découvertes en Europe occidentale et en Afrique: Sud-Ouest de la France: Dordogne (Lascaux, Font de Gaume) et Pyrénées (Trois-Frères) ; Nord-Est de l'Espagne (Altamira, Lerida) ; Algérie et Sahara (Tefedest, Tassili-Ajjer) ; Afrique du Sud. c) Mégalithes, curieux monuments - blocs isolés ou assemblés, alignements - dont le sens exact nous échappe; il s'agit, semble-t-il, d'ouvrages soit funéraires, soit religieux (orientation sur les levers et .les couchers du soleil ou solstice : culte solaire). le menhir: gros bloc de pierre planté dans le sol (le plus gros pèse 347 tonnes !). Parfois, plusieurs menhirs - alignements du Ménec, à Carnac (Bretagne) : ·1 099 menhirs - dressés en files parallèles; le dolmen: sorte d'allée couverte, sans doute chambre funéraire; - le tumulus : gros tertre recouvrant une tombe. . Les mégalithes intéressent surtout l'historien des religions et l'archéologue. L'historien d'art y trouve cependant quelques sujets gravés dans la pierre. d) Armes, outils, objets divers en pierre, corne ou métal. Ces instruments présentent parfois, eux aussi, un intérêt plus documentaire qu'esthétique. Mais souvent l'intention artistique - recherche de la forme belle, décoration gravée - est évidente. . 4. Le Valais préhistorique Notre pays ayant été recouvert de glaciers durant le Paléolithique, ce n'est qu'au cours du Néolithique (âge de la pierre polie) qu'il a commencé à se peupler. Des traces d'un v~llage néolithique sont en effet visibles au d~~sus de ~t: Léonard et des tombeS-CIstes (tombes courtes, avec squelette replIe) ont ete mises à jour à Glis et à la Bannaz (Collombey-Muraz) ; elles contenaient divers objets, mais, malheureusement, trop peu de céramiqu,e. ~o,:r ,permettre aux archéologues de dater ces découvertes avec quelque preCISIOn. La présence simultanée dans les tombes d'objets d'époques diverses perm'e t de croire à la persistance d'une population dans notre canton au cours de l'âge du bronze (vers 1800 av. J.C.) et de l'âge de fer (seulement au VIle s. av. J.C., vraisemblablement). D'ailleurs, le passage d'une civilisation à l'autre s'est opéré assez lentement en Valais, semble-t-il, au hasard des groupes nouveaux venus de l'extérieur. C'est au Ve siècle que se situe l'établissement de tribus celtiques (âge du fer, seconde période) occupées à l'agriculture ~t à l'élevage du bétail, guerroyant à l'occasion quand des intrus se présentaIent, et commerçant avec les tribus voisines. -119 -
Les objets trouvés dans les tombes des diverses époques - haches, poign :wds, épingles, brassards - témoignent du souci artistique ~~ ~ous avons signalé plus haut. Aussi engageons-nous vive~ent nos lec,t~urs a VISIter les collections conservées au Musée de Valère, leur SIgnalant speCIalement les « bracelets valaisans» en bronze, ornés de cercles gravés dans le métal. Quant aux nombreuses «pierres à cupules» découvertes u.n peu partout (surto~t au sud du Rhône) leur authenticité et leur significatIOn posent des problemes trop nombreux et trop complexes pour que nous puissions nous y arrêter dans les limites de ces pages. Signalons plutôt, en terminant, l'étude sur «la Préhistoire en Valais », publiée par M. Marc-R. Sauter dans Vallesia de 1950 (compléments en 1955 et en 1960). M. V.
L'ŒUVRE SUISSE DES LECTURES POUR LA JEUNESSE UNE OEUVRE DE BONNE VOLONTE
Un capital initial de 200 francs L'exportation allemande massive de littérature immorale et de mauvais goüt qui fut une conséquence de la .l?i de ce ~ays édicté~. el~ 1926, contre ~l~ telles publications éveilla dans les mIlIeux des educateurs 1 Idee de s oppo.ser a un tel flot par des mesures positives: l'édition de saines l.e~tures. Le b~soin de passer de l'idée aux actes fut si impérieux .que, le 1e~ J.ullle~ ~ 931, a Olten, selon les plans de l'actuel président M. Otto Bmder, secretaIre general de la ~on dation Pro Juventute de 1943 à 1958, l'Oeuvre suisse des lectures pour la ~~u: nesse fut créée avec un capital de fondation de Fr. 200.- offert par la SocIete des écrivains suisses. Le succès s'affirme " De 1931 à 1959, 687 œuvres, dont 21 en plusieurs éditions, ont été publIe~s, soit au total environ 16 millions de brochures OSL ; beaucoup plus de 14 mIllions d'exemplaires ont été diffusés parmi les enfants et les adolescents de notre pays. Ces dernières années, une moyenne de quelque 900 000 bl'ochu~es a été écoulée annuellement dans tout le pays et dans toutes nos l~ngues n~tlO nales. Ces résultats ont grandement réjoui l'OSL et montrent combIen d~ saInes lectures peuvent être bien accueillies par les jeunes lorsqu'elles sont VIvantes. La tâche reste immuable . Le but poursuivi par l'OSL, c'est-à-dire la lutte contre la littérature lm: morale et de mauvais goüt par la diffusion de saines lectures, n'a pas change depuis la fondation de l'OSLo Toutefois, la litt.ér~ture imII?-0I:ale a beau~oup évolué. Elle a dégénéré pour une grande part en htterature cnmlnelle e~ sadlr: qui inonde la jeunesse d'un flot d'illustrati?ns ~raiment sans exemple J~squ ICI. Elle menace l'âme des enfants par une dIffUSIOn beaucoup plus massI:e que précédemment. D'autre part, un grand no~b.re de récits ,s~~pides en I~ages (comics) déconcertent nos enfants et les elOlgnent des ventables lectures.
L' œuvre en action L'examen des manuscrits et la vente des brochures et des recueils OSL incombent à des collaboratrices et collaborateurs bénévoles qui sont, sans exception, des éducateurs. Plus de 70 lecteurs et ph~s de 3 .100 ~o~laborate,urs d~ district et de collège (vente) sont constamment a .la .dISposition d~ 1 .OSL , mais les librairies aussi sont favorables à nos publIcatIOns. Le secretarIat de -120 -
E.V. nO 4 février 1960
LE CHARDON D'ARGENT Couverture: Bois gravé d'André Pont, Si erre
La Carline des Alpes, dite Chardon d'argent, n'est pas une fleur comme les autres. C'est une composée sans tige, reposant sur un oreiller d'épines terri- . blement acérées. Malheur aux doigts qui tenteraient de s'en saisir! D'ailleurs, plutôt rares sont les passants qui y prêtent attention, car la pauvre Carline, humblement tapie au sol, est éclipsée par la multitude des fleurs de grand renom aux vives couleul's, perchées sur de hautes tiges pour mieux paraître. Pourtant, la Carline des Alpes est d'une riche nature. L'abeille dorée et le bourdon velu, meilleurs psychologues que nous, ont su découvrir le cœur de cette plante aux apparences rébarbatives. ns sont parfois plusieurs insectes à butiner ensemble sur un même chardon. Et celui-ci, consolé, reluit du bonheur de pouvoir distribuer à ces Lutins de la montagne autre chose que de cuisantes piqûres! ... L'automne venu, quelques gelées nocturnes suffisent à anéantir le monde des fleurs superbes, avant même qu'elles n'aient le temps de vaporiser leurs dernières gouttes de parfum. La blanche Carline, cependant, a résisté victorieusement. aux premiers assauts de l'hiver. Après avoir subi l'humiliation, le dédain et l'abandon, le chardon d'argent règne à son tour sur les hauts pâturages confins des glaciers, jusqu'au jour où la neige s'y établira définitivement. Le touriste tardif qui gravit le sentier conduisant à la cabane est charmé par l'aspect féel'Ïque de ces petites couronnes aux reflets de métal, jouant au soleil parmi les herbes rousses de novembre. Ravissantes et innombrables constellations dans l'immensité alpestre! Dernières visions d'automne, ultime sourire du pâturage durement éprouvé par la vague menaçante des frimas descendue des hautes cimes glaciaires. Un tel spectacle est un don spécial de la montagne aux admirateurs solitaires de la nature, aux yeux de qui les tableaux les plus merveilleux ne sont pas forcément ceux que contemple la foule des touristes de saison. Dernière vision d'automne, oui, mais aussi premier salut pl'intanier ! Car dans sa conversation intime avec le Poète son ami, la Carline a dit tout bas: «Au revoir en mars ». Et lui, fidèle au rendez-vous, la retrouve intacte et brillante sur les gazons encore endormis, au déclin d'une journée lumineuse de ski de printemps. Dans quelques jours s'ébranlera le cortège multicolore des fleurs printanièl'es : soldanelles, crocus, primevères, anémones ... La Carline alors l'endra à la terre sa couronne d'argent, tandis que les b ourrasques qui lui auront été si familières durant sa vie emporteront triomp halement vers le ciel ses fruits empanachés. A. Pont.
E.V. nO 4 février 1960
LA PAGE RELIGIEUSE LES QUARANTE HEURES La fin janvier, le mois de février, le début de mars sont les moments favorables que nos paroisses choisissent pour fixer la date des Quarante Heures. Quarante Heures ! Vieux mot qui sonne un peu désuet, vieille dévotion qui n'a plus l'air à sa place au milieu des fastes paraliturgiques d'aujourd'hui! Pourtant les Quarante Heures ont plus que jamais leurs raisons d'être. Notre enfance les a aimées. Educateurs, nous devons à notre tour les faire aimer de n os enfants.
915.La
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MARTIGNY
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QUE SONT LES QUARANTE HEURES? Jadis: période de 40 heures d'adOl'ation et de prière, juste avant les 40 jours du Carême, durant les «jours gras », pour ' réparer le dévergondage de Canaval. . Aujourd'hui: cette période ne compte plus exactement 40 heures et ne coïncide pas toujours avec le temps de Carnaval. Dépend de l'initiative des autorités paroissiales. ANCIENNETE Les Quarante Heures l'emontent aux premiers siècles de l'Eglise, au temps où l'Empire romain s'effondrait dans la débauche. Etait alors un usage local. Regain de vitalité au XVIIe siècle, surtout après les appantIOns du SacréCœur à Paray-le-Monial. Prennent alors le sens d'une amende honorable, d'une réparation. En 1705, le Pape Clément XI publie une Instruction relative à cet usage et en 1765, les Quarante Heures sont étendues à l'Eglise universelle, dans le sens très net d'une dévotion l'éparatrice. ESPRIT ET REALISATION DES QUARANTE HEURES Exposition permanente du T.S.S. Confession et Communion l'éparatrices. Ouverture et clôture vraiment communautaires, par toute la grande famille paroissiale. Le matin ou le soir, messe solennelle, avec instruction de circonstance. Prières individuelles et communautaires: Adoration, Réparation, Offrande. Préparation de la Campagne pascale: on précise l'action à organiser durant le Carême (résolutions, privations ... ) pour soi, en famille, à l'école ... Quand les classes font une demi-heure d'adOl'ation, pourquoi les maîtres n'organisel'aient-ils pas eux-mêmes le déroulement des prières, des intentions, des chants? Il n'est pas exclu qu'une demi- heure ainsi préparée dans le détail puisse « marquer» dans la vie d'un enfant.
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COlnnlent rédiger urte lnonographie locale (L'ECOLE VALAISANNE de janvier avait donné des suggestions pour revaloriser le Brevet de Capacité (matière à option). Nous conseillions de rédiger une monographie locale. Voici, d'après le livre de Cressot-Troux LA GEOGRAPHIE ET L'HISTOIRE LOCALES, un planguide pour ce genre de travail. Nous le devons à l'obligeance de M. Biollaz, S. M., professeur à l'Ecole Normale.)
« Intéressons l'enfant à ce qui sera plus tard sa vie ».
COMMUNE DE Nom de la commune: origine de ce nom. Situation géographique: longitude, latitude, altitude. Carte de commune: la tracer en utilisant la carte d'Etat-Major, la carte géologique, le cadastre. Superficie : P opulation :
1.
A. GEOGRAPHIE PHYSIQUE Le sous-sol: visiter les carrières, les tranchées, les travaux de terrassement. (roches siliceuses - argileuses - calcaires - salines ou combustibles).
Il.
Nature du sol: (le plus souvent assorti au sol), apprécier répaisseur de la terre végétale qui souvent détermine la végétation, les cultures, 'l e groupement des habitations.
III.
Le relief: pays de plaines ou de plateaux, de collines ou de montagnes. a) vallée sèche - occupée par un cours d'eau - sinueuse - l'ectiligne en pente régulièl'e - encaissée - étroite - large - vallée suspendue ... b) explication des formes du relief: les montagnes (cartes - photos coupes blocs diagrammes) altitude des principaux points influence de la nature des roches sur le modelé topographique. c) action des forces d'érosion: insolation - gel - dégel - glaciers torrents. ' d) l'eprésentation du relief par un croquis ,panoramique - photographie aérienne - carte avec les courbes de niveau.
IV.
Le climat. Température aux différentes saisons (juillet, décembre moyenne annuelle - maximum de chaud, de froid), vents dominants, leur fréquence; vents qui apportent la pluie, la neige. La nébulosité les précipitations hauteur d'eau tombée annuellement. Statistique. Photo de la localité sous la neige.
V.
Hydrographie: a) eaux courantes: eaux sauvages, tOl'l'ents, ruisseaux, rivières, f]euves. b) eaux stagnantes: mares, marais, étangs, lacs, barrages. c) eaux solides : les glaciers. d) les sources: situation - divers types - débit - qualité et destination des eaux. Noms des ruisseaux et rivières: origines de ces noms.
VI.
La flore. Existe-t-il une flore adaptée au climat? Principaux arbres et arbustes, principales plantes poussant naturellement. dans les bois, les haies, les buissons. - sur les plateaux, les versants, en plaine. - dans la vallée, au bord de la i'ivière, dans les marais. Inventaire des forêts et des bois du territoire de la commune: situation, superficie, pourcentage boisé par rapport à l'ensemble ·du territoire; limites d'altitude entre lesquelles elles sont comprises. - Carte d'ensemble du paysage végétal de la localité. - Croquis et dessins coloriés des plantes caractéristiques.
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-
1. 2. 3. 4. 5.
VII. La faune. On se préoccupera ici de la faune naturelle et spontanée. Existe-t-il une faune adaptée au climat? a) faune . forestière: oiseaux - insectes - mammifères. Décrire leurs mœurs - alimentation - gîte - nomadisme (migration) leur ahondance l'elative ou leur rareté. Dire s'ils sont utiles ou nuisibles, comment? b) la faune des champs et des prés: insectes - reptiles - oiseaux - mammifères. c) faune montagnarde: animaux particuliers à la montagne ou réfugiés dans la montagne ... d) faune des eaux: des sources - des cours d'eau - des étangs - d~s lacs. e) faune des lieux habités: insectes des pièces d'habitation, rongeurs des étables, des écuries, des caves, des conduites d'eau. - Dessins coloriés représentant les animaux les plus caractéristiques de la localité.
1.
II.
B. GEOGRAPHIE HUMAINE La population. ;)"Etudier les variations de la population de la commune. - état numérique actuel - effectifs de la population aux divel'S l'ecensements depuis 1900 (représenter ces variations par un graphique). b) Composition de la population. - répartition actuelle par sexe - répartition d'après la nationalité (Valaisans - Confédérés - nationalités étrangères) 'répartition par ménages - nombre d'électeurs (répartition par partis en %) - répartition par professions - répartition par langues - natalité et mortalité (graphique des 10 dernières années) - excédent ou déficit des naissances - la population a-t-elle tendance à augmenter ou à diminuer? - quelles sont les raisons de cette tendance ?
Le passé de la commune. Etymologie du nom de la localité. - Epoque probable de sa fondation
6. 7.
III.
Epoque probable de sa première occupation humaine? Quand est-elle devenue commune indépendante ? Depuis quand est-elle devenue paroisse? Les traces du passé: vestiges préhistoriques: silex taillés ou polis, poteries, médailles, squelettes, grottes, cavernes, palafittes, châteaux, églises, ruines, enceintes fortifiées, tombes, statues, vieilles maisons ... Quels étaient les seigneurs de la localité ? Y a-t-il eu dans le passé des inondations, des pertes, des incendies ... Le patois. Les légendes, les usages profanes ou religieux, les traditions et les costumes, les dictons, les saints locaux, les fêtes, les processions ... Les personnages célèbres de la commune: ecclésiastiques, magistrats, hommes de léttres, militaires .... Livres dans lesquels il est question de la commune.
Les cultures.
1. Superficie totale du territoire communal. 2. Distribution du territoire communal. - forêts - .bois - taillis. - terrains incultes. - prairies natul'elles, herbages, pâturages, pacages, prairies artificielles. - labours - vignes - vergers - jardins - cultures florales -lieux bâtis - chemins - eaux. - Nombre d'hectares de chaque catégorie et pourcentage du total. 3. Valeur de la terre : achat - location. 4. Les mesures locales : la toise ... 5. L'outillage agricole: - travail à la main rôle des animaux de trait - moteurs, tracteurs ... 6. Organisation agricole: association agricole coopérative agricole, fruitière association de producteurs . 7. Faire le ('.alendrier du travail agricole pour chaque mois. Photographies ou dessins des travaux agricoles, des récoltes, de l'outillage ...
IV.
··· ..··
L'élevage 1. Les animaux élevés: bovins, ovins, chevaux, mulets, porcs, volailles, abeilles ... races préférées nombre total 2. Produits de l'élevage: viande, laitage, œufs ... 3. La pêche-: a) les poissons b) les engins et les procédés de pêche, types de bateaux, nombre de pêcheurs ... c) destination des produits de pêche
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4. La a) b) c) V.
chasse " le gibiel' de la région les modes de chasse importance et destination du gibier tué.
Artisanat. métiers d'hiver ' des montagnards. travail partiel ou saisonnier dans une usine voisine. émigration saisonnière (travaux agricoles - hôtellerie - horlogerie). artisanat de l'alimentation (meuniers - boulangers - restaurateurs - caf etiers). artisans du bois : menuisiers - charpentiers. artisans du fer: forgerons maréchaux-ferrants charrons serruriers) . artisans du bâtiment: carriers, maçons ... artisans du vêtement : teinturiers - couturières - cordonniers - fileuses ... Dessins d'outils employés par les artisans locaux. Dessins d'objets fabriqués par les artisans locaux. Photographies d'objets fabriqués par l'artisanat local.
VI.
Les industries locales. Enumération des industries locales. Pour chacune d'elles on cherchera: ses origines son étendue et son organisation matérielle les conditions de recrutement et l'importance de sa main-d'œuvre. la nature et la quantité et l'origine des matières premières. modifications que son existence et son développement ont apportées tant dans la physionomie de la localité que dans l'existence de ses habitants. nombre d'ouvriers occupés dans chaque usine ou industrie. Plans d'usines Dessins et photographies de machines et de produits fabriqués.
VII. Le commerce.
1. Commerce permanent. Principaux commerçants de la commune; les marchandises qu'ils achètent et qu'ils vendent. 2. Commerces périodiques : marchés et foires: époques, origines, importance, caractères, évolution, état présent ... foires régionales. exportations des produits : fruits, lég~lmes, vins, bois ... H- Photographies représentant des magasins, des scènes de marché ou de foire ... VIII. Tourisme. ce qui attire les touristes '(sites - monuments - souvenirs hist.oriques cure médicale - distractions - sport ... ) dates-limites, importance, caractère de la «saison ». vie des touristes (logement. - occupations - distractions).
IX.
modifications apportées par le tourisme à la localité, à l'existence de ses habitants, à la vie économique ... graphique du mouvement annuel des touristes. Le village. 1. Structure du village les limites générales. dimensions: périmètre et superficie totale. plan et forme du village: en espalier, en amphithéâtre, allongé le long d'une route, village en nid de guêpes, «allongé au fil d'une crête, village entouré de remparts ... 2. La maison rurale. 1. matériaux des murs " la pierre : moellons - silex - pierre de taille - tuf - pierre sèche ...• le bois : essences - emploi du boys seul ou avec la pierre. la hrique ' (, lment ou héton armé ol.'Ïgine de ces matériaux: locale ou extra-locale? 2. matériaux de couverture " pierre èn plaques - ardoise tuile l'onde - plate bois - bardeaux - tavillons métal : - zinc - tôle ondulée. 3. matériaux de l'ingénieur. bois - plâtre - ciment - pavage - carrelag~ - revêtement divers ... tendance qu'ont certains matériaux à disparaître au profit d'autres ... 4. Plan d'ensemble de la maison rurale. comment les diverses parties - maison d'habitation, logement du bétail, logement des récoltes - sont-elles disposées les unes pal' rapport aux autres? quelles sont les dimensions courantes de l'ensemble? disposition et distribution habituelles des pièces ... logement des animaux cas spécial des « maisons à cohabitation ». ' . le logement des produits de l'exploitation rurale.: séchoir, galerie, silo, hangar, grenier, ).'acard, grange, cave, cellier, cave à fromage ... 5. Aménagement de la maison rurale. . - alimentation en eau (souI'ces - fontaines - mares - puits citernes - eau des toits - l·éservoirs). ._ . chauffage: modes et dispositions locales .du chauffage, combustibles (bois, charbon, tourbe, sarments ... ) . mobilier: tables - sièges- lits .- b_erceaux - buffets armoires - coffres - bahuts - ustensiles de cuisine ... éclairage et aération. . ' ... . éclairage naturel: fenêtre_s_-lucarne~ ., ./- ~~ "' .
X.
éclairage artificiel : lampe à huile, à pétrole, gaz, électricité ... les efforts d'embellissement: à l'extérieur: sculptures, décorations florales, rideaux, treille, cadran solaÏl"e et sa devise. ·.. à l'intérieur: inscriptions, dates, noms, initiales, devises, imagerie rurale, objets l'eligieux, crucifix, rameaux bénits, emplacement de ces objets ... 6. Rechercher si le type courant d'habitation rurale qui a été décrit est le résultat d'une évolution. Est-il appelé à se transformer encore et pourquoi ? ** Plans de maisons-types plans de maisons régionales plans de maisons récentes photos et dessins Autres aspects de la vie rurale. 1. La nourriture : - la composition des repas: aliments de base selon les produits du pays, les traditions, les saisons de l'année. - le pain : de blé ? de seigle ? cuit à domicile ou non ? les boissons: que boit-on aux champs? à table? - gastronomie locale: spécialités du pays (viande séchée, raclette)" 2. Le vêtement : . les anciens costumes disparus; les costumes particuliers à la région encore en usage (pour les hommes, les femmes, les enfants.) Coiffures, chaussures, bijoux ... 3. Le langage : Le français: dans quelle proportion les habitants le parlent-ils? seul? ou concurremment avec le patois? Dialectes et patois. Dictons, énigmes, adages, comparaisons, proverbes, relatifs à la météoroJogie, à la vie matél'ielle .. . Histoires, contes, légendes .. . 4. Les croyances, les coutumes et les traditions. répartition de la population par confessions degré d'intensité de la vie religieuse (assistance aux offices, pratique des sacrements ; nature et vitalité des œuvres religieuses les fêtes religieuses: pèlerinages, confréries, congrégations, croix et calvaires de carrefour croyances, . superstitions, pratiques, usages et opinions relatifs à différentes circonstances ou périodes de la vie .... croyances concernant les astres, les éléments, les plantes, les ani. maux ... - croyances et légendes relatives aux fées, aux esprits et aux reve· nants ... 5. Les distractions. les cérémonies familiales les réjouissances 100's de certaines fêtes: fête patronale, carnaval, feux de la saint Jean réjouissances lors des foires les jeux individuels et collectifs
E.v.
nO 4 février 1960
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les veillées: époques, fréquentations, pratiques, occupations . ..
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la chasse et la pêche, envisagées au titre de distraction.
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Xl.
les sports: football, ski, tir, natation ... courses et combats d'animaux. la lecture: quels journaux? quelles revues? quels livres? le goût de la lecture tend-il à se répandre de plus en plu" et sous quelle influence? la musique, la danse, le théâtre, l'art populaire: musiciens et chanteurs populaires, instruments de musique locaux, la radio, ses Pl'ogrès .... 6. La vie sociale au village: - les relations des membres de la famille entre eux les l'elations des habitants entre eux, caractère de la population. les relations des habitants avec le voisinage (survivance ou disparition d'anciennes rivalités) costumes locaux (dessins coloriés, photos) photos de fêtes religieuses, de fêtes civiles, de cérémonies familiales. La ville. La monographie d'une ville n'est pas moins attachante que celle d'un village; elle risque seulement d'imposer des recherches plus longues, plus complexes, partant plus difficiles. Certaines indications données précédemment, à propos du village, pourront servÏl" dans l'élaboration d'une monographie urbaine. On trouvera ci-après quelques suggestions complémentaÏl"es, de nature à faciliter encore la tâche du chercheur. 1. Développement de la ville. partir du plan actuel de la ville et l'analyser, pour y distinguer: a) le berceau, le noyau originel de la cité, autrement dit la vieille ville, rues étroites, tortueuses, monuments anciens, traces de remparts ... b) les zones d'accroissement à chaque époque c) marquer le point actuel, le sens du mouvement. 2. Population: population actuelle, la population au.x différentes époques (graphique) . étude des mouvements de la population. · 3. Fonctions urbaines. a) administration: l'hôtel de ville, l'organisation municipale, les services municipaux; l'organisation judiciaire locale. la fonction d'une ville peut être commerciale, défensive, administrative, industrielle, religieuse, intellectuelle, etc .... b) nomenclature ordonnée des industries c) caractère local, régional: grands magasins; banques; assurances; coopératives d) le service postal et les relations postales (service autocar) téléphone et télégraphe e) importance commerciale de la ville dans la région et au delà. 4,. V ie intellectuelle et morale - les écoles de toutes catégories: situation, organisation, effectifs, rôle.
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imprimeries et librairies. les jüurnaux les bibliüthèques, les musées, les théâtres, les cüncerts, les expüsitiüns, les cüngrès ... les süciétés savantes les universités püpulaires, les müuvements de jeunesse les fêtes tl'aditiünnelles, fülklüriques. les distractiüns, cinémas, les différents spürts ... la vie religieuse, les églises, les chapelles, les pèlerinages ... éducatiün spürtive : süciété de gymnastique, de tir ... la sécurité la circulatiün Le tüut abündamnlent illustré par des cartes, des croquis, des dessins, des graphiques et des phütüs.
XII. Les voies de communication.
1. les chemins d'explüitatiün 2. les chemins ruraux 3. les ànciens chemins 4. l e t r afic rüutier 5. la gare; date de la créatio.n de la ligne, so.n tracé, i~po.rtance lo.cale de la gare (mo.uvement des Vo.yageurs et des marchanclises; importance de la gare po.ur lés lücalités vo.isines ... 6. téléphérique, funiculaire, service autücar 7. le pro.blème rail-ro.ute dans la lo.calité. Le plan ci· dessus a été tiré de : . Cressot-Troux. La géügraphie et l'histüire lo.cales - Büurreller Cuéno-Godier. Vade-mecum po.ur l'étude du milieu. LA DOCUMENTATION C'est" à l'o.bservatio.n directe et à l'enquête que l'ün demandera }es m~té riauJ( essentiels de so.n travail. L'ün aura certes recüurs à .c~s müyens d InveStIg~ tiün, so.it lo.rsqu'o.n cherchera à déco.uvrir, dans sa lo.ca~Ite, les ~ra~es de}~ VIe préhisto.rique, so.it lürsqu'ün étudiera les münu~ents qu ~ ?nt laIsses le~ siecles, üit lo.rsqu'o.n vo.udra co.nnaître les transfürmatIOns matenelles et mo.I?les des ~l . ières années. Mais c'est surto.ut d'o.uvrages dits de « , seco.nd~ malI~ », de c eln d' 1 . , . 1 1 Impür « süurces » imprimées et de do.clunents arc llves qu o.n extrall'3 e p us t ant butin. Travaux de seconde main. 1. Ouvrages d'ensemble: ," ., ' Dictio.nnaire aéügraphiqùe de la Suisse, 1902. , , / , Dictionnair e histürique et biügraphique de la Sui~se, 1921. Fichier VALLESIANA à la biblio.thèque canto.nale. ' Armorial vaI'aisan, 1946. ' . . Géo.graphie de la Suisse, 1937, par Frilh. .. " No.uvel Essai de Vallesia christian a, 1940, par Tamini-Dele. ~e:, .' .Guide artistique du Valais, 1954, par A. ·Do.nn.et. 2. Travau.x de détail: -Ai'chives cümmunales et familiales Registres d'état civil. · . . .. ' ' . .'. ., ... : . Les Offices. c~nto.naux. co.mpétents (YItlculture, -; registre..tQnçIe~.).
E.V. nO 4 févriet' 1960
3.
Plans 10. caux de cadastre Plans d'ensemble des mensuratio.ns cadastrales Rappo.rts divers La Maiso.n ho.urgeüise en Suisse, vo.l. 27 : le canto.n du Valais, 1935. Bulletin de la MUl'ithienne dès 1862 AI'l11anach du Valais dès 1901 Annales valaisannes dès 1916 Vallesia dès 1946 Treize éto.iles dès 1951. Les sou.rces sociales.
MISE EN OEUVRE DE LA DOCUMENTATION De to.ute évidence, «la mise en œuvre, l'élabo.ratio.n du travail est affaire perso.nnelle de réflexio.n, de métho.de, d'intelligence ».
Conseils pratiques. 1. Co.mmencer par rassembler les do.cuments les plus récents et les plus faciles à lire; n'abo.rder qu'ensuite la lecture et la transcriptiün des autres dücuments. 2. Prendre to.utes ses no.tes et co.pier to.us les do.cuments sur des «fiches ». Une fiche par do.cument et n'écrire qu'au recto.. 3. Ne transcrire dans leur intégralité que les do.cuments impürtants; se bo.rner po.ur les autres à une analyse so.mmaire o.U enco.re à une co.pie partielle. 4. Inscrire sur chaque fiche la référence exacte et co.mplète du do.cument transcdt üu analysé (c'est-à-dire l'indicatio.n précise de l'endro.it d'o.ù ün l'a tiré;) par exemple: DONNE T, Guide artistique du Valais, p. 42 et 43. 5. Placer au fur et à mesure ces fiches dans des « chemises », do.nt chacune po.rtera le titre d'une des questio.ns à étudier. 6. Rédiger, le plus clairement et le plus so.brement po.ssible, selo.n un plan métho.dique et lügique ; laisser parler les faits et les do.cuments eux-mêmes en les analysant dans le co.rps du texte üu en les repro.duisant süus fo.rme d'extraits au bas des pages; tenter lo.rsqu~o.n est en présence de témo.ignages co.ntradicto.ires, d'en déterminer l'authenticité et d'en discuter la valeur; süumettre d'ailleurs à un examen critique rigo.ureux tous les témo.ignages recueillis. 7. Indiquer to.ujo.urs avec exactitude et même avec minutie, ses références; en outre, mettre to.utes les citatio.ns entre guillemets. 8. Se résigner aux lacunes inévitables, les reco.nnaÎtre lo.yalement; ne pas e,~sayer ,de les cümbler arbitrairement; ne pas remplacer 'l'inco.nnu par 1 Invente. 9. S'ahstenir de digressio.ns, de réflexio.ns perso.nnelles, d'allusiüns po.litiques ; ne retenir de l'histo.ire générale que ce qui est indispensable po.ur éclairer l'histoire lo.cale ; éviter de juger les ho.mmes, les institutio.ns et les mœurs du passé en partant des co.nceptio.ns o.U des idées actuelles. 10. Faire suivre la müno.graphie de la biblio.graphie des so.urces ayant servi à l'établir. cf. Cressot-Troux. La géügraphie et l'histüire lücale, pp. ] 67.
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TRA VA UX MANUEL'S Jeu de Dames et de «Moulin»
~vec
étui facultatif
(Les foul:nitures ont été indiquées dans le numéro de décembre de l'ECOLE VALAISANNE. Nous nous abstenons d'autre part de donner des clichés ou d'entrer dans trop de détails, ce jeu étant décrit en long et en large dans le manuel de Cartonnage de la Société Suisse de travaux Manuels que devrait posséder tout instituteur). Partager en deux moitiés de 13 x 26 cm. le mOl'ceau de carton gris de 26 x 26 cm, indiqué comme fourniture, Découper dans la toile une bande de 5 x 30 cm. et une autre de 5 x 25 cm. pOUl' la charnière, Coller d'abord la toile extérieure (30 x 5) en laissant entre les deux moitiés de carton un espace de 5 mm. et en repliant les bords de la toile vers l'intérieur. Coller la seconde bande à l'intérieur (25 x 5). Faire l'essai de la charnière en pliant et dépliant le jeu. Puis mettre sous presse une heure. Le travail le plus long est de dessiner le jeu sur une feuille de dessin de 25 x 25 cm., blanche ou légèrement teintée. Pour le jeu de dames, dessiner sur chaque côté 8 carrés de 2,5 cm. de longueur, ce qui donne 64 carrés alternativement blancs et noirs (encre de Chine). Pour le jeu du Moulin, dessiner sur une seconde feuille 3 carrés concentriques qui auront respectivement 7, 13 et 19 cm. de côté. Relier entre eux les milieux des côtés. Petits cercles noirs de la grosseur d'un sou aux angles et aux points d,' intersection. Les deux dessins achevés, les partager exactement en deux et les coller sur le carton à charnière (colle blanche ou colle universelle 45). L'étui sera analogue à ces pochettes de fête e~ papiet, fantaisie qu'on donne dans les magasins de confection pour emballer les gants ou les bas nylon. On laissera à l'élève le soin de trouver la juste dimension, le choix du papier (papier d'emballage, papier de tapisserie, feutrine, tissu d'ameublement etc.) ainsi que la marche du travail (colle, agrafes, couture). Renseignements oraux et modèles chez M. Claret, Ecole Normale.
E.V. nO 4 février 1960
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·l'OSL est géré au secrétariat général de la Fondation Pro Juventute qui a con~ sacré de 1931 à 1952 plus de 170 000 francs au développement de notre œuvre .et lui rend aujourd'hui encore de nombreux services d'ordre à la fois idéal et matériel.
Nos lecteurs et nous A l'école enfantine et au cours des premIeres années scolaires, les brochures OSL destinées au dessin et à la peinture sont naturellement les préférées. Ces écoliers-là sont attirés par les brochures de la série « Pour les petits ». Plus tard, s'éveillent le goût des aventures et la soif de connaissances, de sorte qu'à partir de la 4e année scolaire ce sont les séries « Voyages et a ventures », « Histoire », «Biographies », «Technique et circulation» qui trouvent le plus d'amateurs. A partir de cet âge-là, notre série « Littéraire» remporte également de légitimes succès. Quant à l'ordre des préférences, le voici: tout d'abord la série «Littérature» (208 brochures), puis vient «Pour les petits» (lIS brochures ) que suit la série «Voyages et aventures» (76 titres). Viennent ensuite les séries « Histoire» (52 brochures), « Album à colorier» (39), « Biographies» (32) et « Technique et circulation» (28 brochures). L'OSL a besoin d'aide L'OSL a toujours largement bénéficié d'appuis moraux~ D'autre part, sa m ission de fOl'mer la jeunesse a été également reconnue et les particuliers ainsi que les autorités n'ont cessé de lui accorder une aide matérielle. A l'avenir aussi, l'OSL dépend de cette aide, car toute brochure écoulée représente une dépense qui doit être couverte par des dons. Le prix de vente est demeuré intentionnellement très modeste, afin d'assurer aux brochures OSL la plus large diffusion p·o ssible. Une augmentation du prix de vente de 60 centimes aurait pour conséquence d'envoyer nombre de jeunes lecteurs dans le camp des publications immorales et très bon marché; elle rendrait en outre impossible à de nombreux enfants de la montagne l'achat de brochures OSL - brochures qui sont souvent leurs seules lectures, si l'on excepte les manuels d'enseignement. L'OSL espère pouvoir compter à l'avenir sur l'aide régulière des cantons, aide d'un montant égal à la subvention fédérale. Depuis deux ans, la Confédération accol'Cle à l'OSL une subvention annuelle de Fr. 30000.-. Si l'on songe qu'un tronçon de route de 12 mètres de long et d'une largeur moyenne de 10 mètres coûte en Suisse environ Fr. 30000.-, on est certainement en droit d'attendre que les cantons accordent à l'OSL une somme égale il celle de la Confédér ation. Il s'agit ici d'un but dont les conséquences sont considérables: la forma tion spirituelle de nos descendants. J. K.
Elèves de l'Ecole Normale cantonale de Schwytz cherchent place payante chez prêtres ou instituteurs valaisans. Durée du séjour: 3-4 semaines. Date de séjour: mai - septembre. Faire offres à la direction de l'Ecole Normale. RICKENBACHjSCHWYTZ
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Deux cours de ski sont organisés à l'intention du personnel enseignant. Lieu : Thyon Date : 6 mars 1960. Départ cars Theytaz, Sion, place du Midi, 8 heures. Messe : Sacré-Cœur, Sion, 7 h. 15. Inscription: Auprès de Paul Glassey, 24 av. de la Gare, Sion, jusqu'au 1 mars. 2ème cou.rs : Lieu : Les Marécottes. D:::te : 6 mars. Inscription: Auprès de Samuel Delaloye, Monthey, jusqu'au 1er mars. Les participants seront renseignés sur les horaires. Indemnités: Frais de voyage remboursés aux membres de l'A.M.G.V.R., pour ,les 2 cours.
a,usst c?'l!a es que ~eux de C?enève, de Berne ou d'ailleurs COl11.1ne l'a montré il y a 5 ans l expOsl.twn su.r le theme du Stmplon).
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COURS REGIONIAUX DE PRINTEMPS Ces cours seront publiés dans l'Ecole valaisanne du mois de mars. Nous prions les instituteurs et institutrices de leur accorder toute leur attention. A.M.G.V.R. : Pour le comité technique
Paul Classey.
COURS ORGANISES PAR LA SOCIETE SUISSE DES MAITRES DE GYMNASTIQUE EN AVRIL 1960 La Société suisse des maîtres de gymnastique organise, sous les auspices du département militaire fédéral, les cours suivants pendant les vacances de printemps: Un cou.rs pour la formation de chefs de camps et de chefs d'excursions pour la Suisse allemande et romande à Bivio du 5 au 9 avril 'avec entrée au cours le 4 avril au soir. Les participants doivent être de bons skieurs. Ils indiqueront sur leur formule d'inscription s'ils dirigent personnellement ou callaborent à la direction d'un camp. Un cours de brevet I.S. du 5 au 12 avril à Davos. Seuls les candidats ayant obtenu une qualification suffisante dans un cours préparatoire peuvent prendre part à ce cours. En outl'e, ils doivent être membres de la société suisse de. maîtres de gymnastique. L'examen pour l'obtention du brevet d'I.S., organisé par l'Interassociation pour le ski, a lieu à la fin du cours, soit du 12 au 14 avril. Pour ce cours, l'inscription doit être envoyée à deux instances: - à M. Max Reinmann, Seminar, Hofwil (Berne), - au Secrétariat de l'I.A.S., Luisenstr. 20, Berne.
EXPOSITION L'EAU à l'occasion du congrès annuel, les 1er et 2 octobre, à Lausanne Voici un an que nous lancions un appel à tous les maîtres - dès l'école enfantine _ dans lequel nous les engagions à proposer à leurs élèves quelques travaux sur l'un ou l'autre des nombreux sujets que permet le vaste thème de «l'eau ». L'exposition aura lieu, avec le bienveillant appui du Départeme:lt de l'Instruction
l1u~lique, au Palais de Rumine, dès le premier octobre, et nous espérons une forte participatIon l·omande. ' Les travaux seront l'eçus de 5 au 10 septembre prochain à l'adresse suivante:
Exposition S.S.M.D. Musée Arlaud Place de la Riponne 2 bis, Lausanne Nous invitons cordialement chaque maîtresse et chaque maître à envoyer quelques-uns des travaux les plus significatifs d'une (ou de plusieurs) leçon(s) : toutes les techniques et tous les formats sont admis. Prière de joindre à chaque lot de travaux - qui porteront chacun 110m et adresse du maître expéditeur une feuille indiquant: 1. Le nombre des travaux' présentés ; 2. La classe (nombre et âge des élèves) et l'école; 3.
Quelques renseignements sur le but de l'exercice proposé aux élèves, le temps consacré au travail, les difficultés rencontrées, etc.
Voici, à titre de rappel, les principales directions que peut prendre un tel travail: b) L'eau, élément géographique: glacier, torrent, fleuve, lac, mer, etc. ; a) L'eau, élément physique, sous toutes ses formes; c) L'eau, milieu vital. (Attention! nous risquons d'être submergés de paysages sous-marins) . d) L'eau, élément utilitaire: source d'énergie, voie de communication; , e) L'eau, élément nourricier, curatif ou purificateur; f) L'eau et les jeux (sports) ; g) L'eau dans l'histoire, la légende, la mythologie, la religion, etc. Le soussigné est à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Par . aIlleurs, chacune des séances au cours desquelles nous confrontons les travaux de nos élèves et comparons nos expériences est librement accessible à chacun.
Remarques: Indemnités: 5 indemnités journalières de fI'. 8.-, 5 indemnités de nuit de fr. 5.- et le remboursement des frais de voyage du trajet le plus court du lieu où l'on enseigne au lieu du cours. Inscription: les maîtres désirant participer à un cours doivent demander une formule d'inscription au président de leur association cantonale des maîtres de gymnastique, ou de la section de gymnastique d'instituteurs, ou à M. Max Reinmann, Hofwil (Berne). Cette formule d'inscription dûment remplie sera retournée à M. Reinmann pour le samedi 12 mars. Tous les maîtres recevront une réponse jusqu'au 23 mars. Nous les prions de bien vouloir s'abstenir de toute démarche inutile. Pour la Commission technique de la S.S.M.G .• le président :
N. Yersin.
Henri Mottaz Av. Dapples 22, Lausanne
COMMUNICATION DE LA S.V.E. . . Grâce à l'a~H,bilité ,de. M. le .Professeu.r Jaccard, quatre conférences publiques seront orgamsees, successl."ement a. Slerre, SIOn, MartIgny et Monthey, sous le patronage du Département de 1 InstructIOn Pubh(Jue. Sujet: Perspectives actuelles et futures de l'emploi. Date: Sierre lundi 22 février Sion vendredi 11 mars Martigny lundi 21 mars Monthey lundi 28 mars
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ALLONS D'ÉCOUVRIR L'AMÉRIQUE ... Savoir ce que disent, ce que pensent nos camarades américains du même âge ... les voir à l'œuvre ... vivre l'atmosphère d'un collège ... observer ici, étudier là - n'est·ce pas ainsi que chaque adolescent voudrait apprendre à connaître le vaste monde? Grâce à 1'« Experiment in International Living », ces séjours vivants sont à portée des jeunes. Pendant quelques semaines, ils sont les hôtes de familles ou d'institutions typiques du pays qu'ils visitent (Etats-Unis: collège, Israël, kibbutz). En fin de séjour, un voyage collectif accompagné par des guides qualifiés conduit tout le groupe en dehors des chemins battus. Voilà qui scelle de belles amitiés, répond à l'ardeur juvénile, à la soif de nouveauté de tous les adolescents. Dans plus de 20 pays? nombre de fa~nilles offrent aujourd'hui le gîte, le couvert et leur chaude amitié à ces rencontres internationales. Par le secrétariat suisse de 1'« Experiment », à Thalwil/ZH, nous apprenons que toute une gamme de beaux voyages, accessibles à la bourse des jeunes, sont prévus pour 1960 : Etats-Unis, Mexique, ISl'ael et ault'es pays. ETATS-UNIS, mi-juin - début septembre 1960 : Séjour individuel: 8 semaines dans une petite ville américaine comme hôte de différentes familles. Brefs séjours à Washington et à New-York . $ 395.MEXIQUE, mi-juillet - début octobre 1960 : Voyage en bateau aux Etats-Unis, de là en avion au Mexique; séjour en famille d'un mois, voyage de groupe de 15 jours à travers le Mexique, une semaine dans la capitale, rentrée en autocar par le sud des Etats-Unis, quelques jours libres aux Etats-Unis $ 805.ANGLETERRE, juillet-août 1960 : Séjour en famille d'un mois, voyage de groupe de 2-3 semaines à travers le pays ; une semaine à Londres. . Fr. 960.DANEMARK,5 semaines en juillet/août 1960 : Séjour en famille de 3 semaines dans la petite ville de Grenaa (Jutland) ; 10 jours de voyage de groupe (à bicyclette) en compagnie de jeunes Danois; 4 jours à Copenhague Fr. 600.ISRAEL, mi-octobre - mi-décembre 1960 : Voyage en bateau depuis l'Italie; séjours dans trois kibboutsim en des régions diffé· rentes, excursions, visite de Tel Aviv, Haifa, Jérusalem. Fr. 1450.-
Délais d'inscription : Etats-Unis, Mexique 15 mars 1960 Angleterre, Danemark 15 avril 1960 Israël 31 juillet 1960 Les intéressés peuvent également se renseigner en détail auprès du Conseil de l'Ecole Polytechnique Fédérale, à Zurich.
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Les problèmes pour la première année pûbliês dans les numéros 3 et 4 de l'ECOLE VALAISANNE ont suscité quelques réactions. C'est très heureux. Précisons que ces problèmes doivent être donnés comme révision en fin de première année scolaire. D'après une expérience faite dans plusieurs classes, ces calculs sont moins difficiles qu'ils n'ont l'air de prime abord. Tout en étant dans le cadre du programme pour des enfants de 7-8 ans, ils ont le grand avantage de développer déjà le raisonnement et le jugement des petits, de leur don· ner l'occasion de dessinel' les réponses. L'Office de l'Enseignement a l'intention de publier ces pi'oblèmes sous formes de fiches. -124 -
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D'HAESE, Anselme, F[rèreJ. Théories psychologiques. Paris, Ligel, (1957) ; 80, 71 p. (Perspectives. 456. ) PA 8799 De ven i r adulte ... Paris, Spes, (958) ; 80, 249 p. (Groupe lyollnais d'études médicales, philosophiques et biologiques. - Convergences.) TA 15.289
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JOUBREL" Henri. Mauvais garçons de bonnes familles. Causes, effets, remèdes de l'inadaptation des jeunes à la société. (paris), Ed. Montaigne, (1957) ; 8°, 224 p. (L'enfant et la vie.) TA 15.290
DOTTRENS, Robert. L'amélioration des programmes scolaires et la pédagogie expérimentale. Stage régional d'étcdes . .. Genève, 3-14 avril 1956. Neuchâtel, Paris, Delachaux & Niestlé, (957) ; 8°, 254 p. (Actl?alités pédagog. TA 14.664 et psychologiques.)
KIEFFER, F[ranz]. Education et équilihre. Paris, J. de GigorJ, (939) ; 8 0, 370 p. TA 15.169 KOCH, Charles . Le test de l'arbre. Le diagnostic psychologique par le dessin de l'arhre. Tl·ad. de l'a11em. par Emile Marmy et Henry Niel. Lyon, Paris, E. Vitte, 1958 ; 8°, 442 p. fig. (Animus et Anima.) TA 15.283
DURAND, Georges. L'adolescent et les sports. Paris, Presses Univ. de France, 1957 ; 8°, 136 p. (Paideïa. Section 4 : Pédagogie pratique). TA 15.296
LEP~'>, Ignace. Hygiène de l'âme. Paris, Ed. Montaigne, (1958) ; 80, 213 p. (Coll. :
Der E in f 1 u s s von Heim und Gemeinschaft auf Kinder untel' 13 Jahren. Zürich, \Vien, Konstanz, Europa Verl., (1951) ; 8°, 64 S. (Auf dem \Vege zur \Veltverstandigung. 6.) PA 8591
La chair et l'esprit.)
TA 15.295
MARECHAL, Paul. Comment enseigner l'histoire locale et régionale. [Paris], F. Nathan, (1956) ; 8°, 189 p. (Bibl. pédagogique. No. 3.) TA 15.297
EMPAIN, Louis et Marcel Jadin. Nos enfants lisent. Répertoire des meilleurs livres pour la jeunesse, mis à jour annuellement. Ed. 1959. Namur, Ed. du Soleil levant, 1959 ; 80, 133 p. (Collection Pro Juventute.) TA 15.287
Le Mat é rie 1 pour l'enseignement des mathématiques. Neuchâtel, Paris, Delachaux & Niestlé, (958) ; 8°, 211 p. fig. pl. (Commîssion internationale pour l'étude et l'amélioration de l'enseignement des Mathématiques.)
Er z i eh u n g und Ausbildung der Lehrer. Zürich, Wien, Konstanz, Europa Verl., (1951); 8°, 78 S. (Auf dem \Vege zur Weltverstandigung. 2.) PA 8590
TA 15.284 (MEYLAN, Louis.) lm Klassenzinllner mit Kindern UlIter 13 Jahren. Zürich, Wien, Konstanz, Europa Ver!., (1951); 8°, 79 S. (Auf dem Wege zur Weltverstandigung. 5.) PA 8592
(FICHEUX, Rohert.) Anregungen zum Geographieunterricht. Zürich, Wien, Konstanz, Europa Verl., (1951); 80, 112 S. Karten. (Auf dem Wege zur PA ' 8589 \Veltverstiindig~ng. 7.)
MEYER, Ernst. Gruppenunterricht. Grundlegung und Beispiel. 3. AufI. Worms, E. Wunderlich, (1957); 8°, XV +24.7 S. Ahb. Taf. TA 15.386
GAERTNER, Friedrich. Methodik des Rechenunterrichts. Miinchen, Kosel-Verl., (1958) ; 8°, 274 S. Abh . (Die Bildungsarbeit det- Volksschule). N 576/9
MUCCHIELLI, Roger. Les caractères et leurs problèmes. (Paris), Bordas, (1958) ; 8°, 237 p. + XLIV pl. (Psychologie pratique des élèves de 7 à 12 ans. 1.)
GOERRES, Albert. Methode und Erfahrungen der Psychoanalyse. München, Kosel-Verl., (1958); 8°, 300 S. TA 15.387 GRIEGER, Paul. Le diagnostic caractérologique. Paris, Ligel, 0954); 8°, XV +215 p. (Précis de caractérol. à l'usage des éducateurs.) TA 14.923
TA 15.306/1 NATALIS, Ernest. Le catéchisme, message d'amour. Méthodologie de l'enseignement primaire. T. 5: de l'enseignement religieux. (Liège) H. Dessain, 1958 ; 8°, X +208 p. TA 15.285
Gr und s a e t z e katholischer Schulpolitik. Hrg. vom Bund l;;atholischer Erzie~ her. Freiburg, Herder, 1958 ; 8°, 312 S. (Dokumentatirm katholischer ErTA 15.392 ziehung.)
NERET, (Jean-Alexis). Nos enfants ont besoin de nous. Guide pratique pour les parents, de « l'âge scolaire» à l'adolescence. Paris, Ed. Néret, (1958) ; 80, 112 p. TA 15.299
Gui d e européen de l'enseignant. Texte établi en collaboration avec l'Association européenne des enseignants. Dans: Bull. du Centre européen de la culture. 6, 1958, No. 5 ; 80, 94 p. PA 8750
OSTERREITH, Paul. L'enfant et la famille. Paris, Ed. du Scarabée, 1957 ; 80, 184 p. (A la découverte de l'enfant. Centres d'entraînement aux méthodes d'éducat. active.) TA 15.292
HEGG, Suzanlle. Pestalozzis Auffassung vom Seelenleben des Kindes und des Jugendlichen. Bern, Buchdr. A. Bitterli, 1957 ; 8°, 140 S. (Diss. phil. Bern.) PA 8536
Introduction à la psychologie de l'enfant. Paris, Presses Univ. de France, 1957; 8°, 258 p. TA 15.291
HUGUET, Jean. Les jeunes devant la littérature. Documents et témoignages. Paris, Ed. du Vieux Colombier, (1958) ; 8°, 105 p. . TA 15.301 HUTH, Albert. Handbuch psychologischer Eignungsuntersuchungen. Speyer, Pilger-Verl., 1953 ; 80, 436 S. + XXIV Taf. TA 15.394
PIRENNE, Albert. Programme d'orthographe d'usage pour les écoles primaires. Namur, Bruxelles, La Procure, 1957 ; 8°, 157 p. (Univ. cathol. de Louvain ... Travaux du labor. de didactique expériment. 5.) PA 8850
JEAN BOSCO, Saint. Textes pédagogiques trad. et présentés par Francis Desramaut. Autobiographie, Vie de Michel Magon, Traité sur la méthode préventive ... Namur, Ed. du Soleil levant, (1958) ; 8°, 189 p. TA 15.288
RENZ, Wolfgang. Newmans Idee einer Universitat. Probleme hoherer Bildung. Freibnrg, Univel·sitatsverl., 1958; 8°, XXII +338 S. (Lit. Beilage zum : " 119; Jahre~bedcht der StiftMchule Einsiedeln, 1957/58.) TA 15.110
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SCHEIDLER, Bernhard. Musikerziehung in der Volksschule. Bd l : Methodik und Didaktik. Bd 2: Aus der praktischen Schularbeit. München, Kosel, (1952-1957); 80, 2 Bde. Noten. (Die Bildm~gsarbeit der Volksschule.) N 576/2, 1-2 SCHELENZ, Erich und Lotte Schelenz. Padagogische Graphologie- Die SchriftdeutUlF'10 im Dienste der Erziehung. München, Ehrenwirth Verl., (1958) ; 80, 270 S. Abb. Faksim. TA 15.448 (SCHREIBMAYR, Franz et Klemens Tilmann.) Manuel du catéchisme biblique. (Avec la collaboration de Hubert Fischer et Jan Wiggers et celle de Albert Burkart.) Trad. de l'allem. par Madeleine Cé. Paris, Ed. du Cerf, TA 15.286 1958 ss. Sc hui j ah 1'. lm el'sten S'. Wegweiser dm'ch alle Unterrichtsfacher. Bochum, F. Kamp, [1958] ; 80, 290 S. (Das Standardwerk des Volksschullehrers.) TA 15.396/1 Das 2. Sc hui j ah r. Wegweiser durch alle Unterrichtsfacher. Bochum, F. Kamp, [1958] ; 80, 404 S. Abb. Taf. Mus. (Standardwerk des Volksschul, . TA 15.396/2 lehrers.)
VERDIER, Roger. La caractérologie dans l'enseignement secondaire. Paris, Presses Univ. de France, 1957; 80 , VII+207 p. (Caractères. ]3.) TA 15.293 VILLARD, Gaston . L'expression orale à l'école primaire. Paris, Ed. Bourrelier, 1958 ; 80, 121 p. TA 15.302 Vou loi r.
Qu'est-ce que vouloir? Paris, Ed , du Cerf, 1958; 80, 144 p. TA 15.304 Il.
LANGUE ET LITTERATURE SPRACHE UND LITER ATUR
BACH, Adolf. Deutsche Namenkunde. Heidelberg, C. Winter, 1952-1956; 80, 5 Bde. TA 15.604 BEAUMONT, Germaine et André Parinaud. Colette par elle-même. (paris), Ed. dù Seuil, (1957) ; 80, 190 p. fig. portr. fac-sim. (Ecrivains de toujours.) N 375/5
Das 3. Sc huI j ah r. Wegweiser dm'ch aIle Unterrichtsfücher. 3. Aufl. Bochum, F. Kamp, [1958J ; 80, 470 S. Abb. Taf. Mus. (Standardwerk des Volksschul. TA 15.396/3 lehrers.)
BEER, Johannes, Wilhelm Olbrich und Karl Weitzel. Der Inhalt der englischen, flamischen und holHindischen Romane und Novellen der Gegenwart. Stuttgart, A. Hiersemann, 1959; 80, vIn +375 S. (Del' Romanführer. Bd 10.) TA 9994/10
SCHUMANN, Gerhard. Die heimatkundliche Arbeit des Lehrers. Hannover, A. W. Zickfeldt, 1958; 81, 99 S. 14 Taf. (praktische Schularbeit. 4.) N 621/4
La Cha n son de Roland. publ. d'après le manuscrit d'Oxford et trad. par Joseph Bédier. Ed. définitive. Paris, H. Piazza, (1955) ; 80, XIV +355 p. TA 15.254
Sou ci s d'enfant. Nouveau guide psychologique de l'éducation. Lausanne, Ed. Rencontre, (1957) ; 80, 2 vol. TA 15.107 STIEGER, Karl. Elementare Bildung. Unterrichtsbeispiele... Hannover A. W. Zickfeldt, 1957 ; 80, 86 S. Abb. (praktische Schularbeit. 2.) N 621/2
CLAUDEL, Paul. Kritische Schriften. Mit einem Nachwort von Curt Hohoff. Einsiedeln, Zürich, Koln, Benziger, Heidelberg, F. H. Kerle, (1958) ; 80, 607 S. (Ges . Werke. 5.) N 592/5
Unterricht auf werküitiger Grnndlage. Ein Beitrag zur Psychologisierung des Primarschul-Unterrichts. Olten u. Freiburg i. Br., O. Walter, (1951) ; 80, 160 S. Abb. Tab. ' TA 15.160 STOECKER, Karl. Neuzeitliche Unterrichtsgestaltung. 4. Aun. München, Ehrenwirth Verl., (1958) ; 80, 223 S. Abb. TA 15.390 Volksschuleigene Bildungsarbeit. Theorie und Praxis einer volkstümlichen Bildung. 'München, Ehrenwirth Verl., (1957) ; 80, 343 S. TA 15.389 THOMPSON, Clara und Patrick Mullahy. Die Psychoanalyôe. Ihre Entstehung , und Entwicklung. (Deutsche iÜbertragung von Fritz Levi.) Zürich, PanVerl., (1952) ; 80, 262 S. TA 15.145 0 TRILLAT, Rayn~ond. Gl;aphologie pratique. 3e* éd. Paris, Vigot, 1953 ; 4 , 110 p. fac.-sim. PB 1082
COHEN, Gustave. La poésie en France au moyen âge. Paris, Richard-Masse, ]952; 80, 155 p. pl. (Bibl. d'Etudes historiques.) TA 15.398 EHRISMANN, Gustav. Geschichte der deutschen Literatur bis zum Ausgang des Mittelalters. München, C. H. Beck, 1954 ; 80, 2 T. in Bden. (Handbuch des deutschen Unterrichts an hoheren Schulen. Bd 6.) TA 15.612 FASSMANN, Kurt. Brecht. Eine Bildbiographie. (München, Kindler Ver!., 1958) ; 8°, 144 S. Abb. Taf. Portr. (Kindlers klassische Bildbiographien.) N 623/1 GARAPON, Robert. La fantaisie verbale et le comique dans le théâtre français, du moyen âge à la fin du 17e siècle. Paris, A, Colin, 1957 ; 8°, 368 p. TA 15.225 GEORGIN, René. Difficultés et finesses de notre langue. Nouv. Bonne, (1952) ; 80, 339 p. Pour un meilleur français. Nouv.
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* éd.
Paris, A. TA 15.401
éd. Paris, A. Bonne, (1955) ; 80, 314 p. TA 15.402
TRITTEN, Gottfried. Gestaltende Kinderhande. Eine praktische Anleitung zu bildnerischem Schaffen, mit vielen Beispielen und Anregungen für Schule und Elternhaus. Bern, P. Haupt, (1959) ; 80, 176 S. Taf. (HochwachterBücherei. Bd >34 ..) TA 15.395
GOGOL, Nicolas. Dramatische Werke. (Der Revisor, Die Heiratskomodie, Die Spieler [u. a. Texte] . Die Ausg. und die Übertragung hesorgte Sigismund von Radecki.) Vaduz, Liechtenstein Verl., (1949) ; 80, 577 S. TA 15.148
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GOLDSCHMIT-JENTNER, Rudolf K. Goethe. Eine Bildbiographie. (München, Kindler Verl., 1957) ; 80, 151 S. Abb. Taf. Portr. Faksim. (Kindlers klas~ische Bildbiographien.) N 623/5 GREVISSE, Maurice. Le bon usage. Grammaire française avec des remarques sur la langue française d'aujourd'hui. 7e ,;, éd . Gembloux, J. Duculot, Paris, P . Get:tl~ner, 1959; 80, 1156 p. TA 15.528
III.
HISTOIRE - FOLKLORE GESCHICHTE - VOLKSKUNDE
AL THEIM, Franz. Romische Geschichte. 2. * Aufl. Berlin, W. de Gruyter, 1956 ; 80, 2 Bde. (Sammlung Goschen. 19+677.) N 567/19+677 ANDRIEUX, Maurice. Les Médicis. Paris, Plon, (1958); 80, 440 p. pl. portr. TA 15.258
La Lan gue française en terre romande. [Par] Maurice Zermatten, Charles Beuchat, Henri Perrochon, Henri de Ziégler, Jean Humbert, Eddy Bauer. Neuchâtel, Ed. de la Baconnière, (1956) ; 80 , 179 p. (Cahiers de l'Institut Neuchâtelois. 5.) TA 15.407
ARON, Robert. Histoire de Vichy 1940-1944. Paris, A. Fayard, (1954) ; 80 , 766 p. TA 15.262
LAUSBERG, Heinrich. Romanische Sprachwissenschaft. Berlin, W. de Gruyter, 1956; 80, 2 Bde. (Sammlung Goschen. 128-250.) N 567/128+250
BEITL, Richard. lm Sagenwald. Neue Sagen aus Vorarlherg . Feldkirch, O. Kreissel, 1953 ; 80 , 464, S. Abb. TA 15.383
LA ROCHEFOUCAULD, Edmée de. Anna de Noailles. Paris, Ed. Universitaires, (1956 ); 80, 123 p. portr. (Classiques du 20e siècle. 23.) N 535/23
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-132....,..,
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L'instituteur, après le dur labeur de la journée, sera heureux de jouir des plaisirs de la famille et de se
LISSNER, Ivar. Aber Gott war da. Das Erlebnis der letzten unerforschten Walder der Erde. Olten und Freiburg i. Br., Walter-Verl., (1958) ; 80 , 410 S. Taf. Karten. TA 15.219
délasser dans des
MANN, Golo. Deutsche Geschichte des neunzehnten und zwanzigsten Jahrhunderts. (Frankfurt a. M.), S. Fischer, (1959; 80, 989 S. TA 15.595
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P ARS, Hans. Gottlich aber war Kreta. Das Erlebnis der Ausgrabungen. Olten und Freiburg i. Br., Walter-Verl., (1957) ; 8°, 403 S. Abb. Taf. TA 15.277 REINHOLD, Peter. Maria Theresia. (Wiesbaden), Insel-Verl., (1957) ; 80, 356 S. Taf. Portr. TA 15.213
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MONTGOMERY, Bernard. Mémoires du maréchal M', vicomte d'Alamein. Trad. de Jean R. Weiland. Paris, Plon, (1958) ; 80, 561 p. cartes. TA 15.486 MOREAU, Jacques. Die Welt der Kelten. Zürich, Fretz und Wasmuth, (1958) ; 4 0, 268 S. 101 Taf. Karte. (Grosse Kulturen der Frühzeit. Neue Folge.) NB 523/3
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S.A.
SOMMAIRE Crocus
Le devoir de vigilance
105
Henri Marin
De l'enseignement géographique
107
Statistiques scolaires en France. Quelques faits sociaux
109
Abbé Crettoi
Le personnel enseignant de nos écoles primaires et la réorga· l!is~tï"on de l'en,seignement agricole
110
Antoinette Bruttin
La bibliothèque pour tous
112
E. Claret
Parlons
115
Michel Veuthey
L'art à travers les âges
J. K.
L' œuvre suisse des lectures pour la jeunesse
120
Communications officielles
122
Bibliothèque cantonale:
127
franc...
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