J.A. SION 1
L'ECOLE
Sections primaire, commerciale (avec diplôme de commerce reconnu par l'Université de Genève). Raccordement - Langues Enseignement par classe de 3 à 5 élèves. Sports: ski - patinage - tennis équitation - natation. Cours de vacances en juillet et août.
Ecole pour jeunes gens dès l'âge de 8 ans
BANQUE CANTONALE DU VALAIS Bons de caisse
L'argent que vous lui coufiez travaille dans le Canton et pour le Canton
Il.
Aristide Maillol: La Méditerranée (coll. particulière, USA).
Lavage chimique SION-SIERRE-MARTIGNY-MONTHEY
Teinturerie Valaisanne
IJéc olevalaisan ne
Bureau Sion : Téléphone (027) 2 1464
janvier 1966
dixième année
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L'ECOL E /) ALA/SAIYIYE Bulletin mensuel du Personnel enseignant du Valais romand
Janvie·!" 1966 No Xe année
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SOMMAIRE Partie générale
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Mme E. OLiVIER.ELSIG et MICHEL RUDAZ • SION
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Jean Follonier
Michel Veuthey Hermann Pellegrini
Profana profanorum Georges Sertlil'at. . . Bu~ille.tin Cui's enai,r e . C1nbrna scol,a,i,r -e ·et popul'a'Î'l'e suls·s,e .
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5 9 29
Partie corporative
C'est clair
Er,r arum 34· Retenue 34 o S L - 12e prix lli:t.t ~ra:ire· d~ l'Oe~v~'e ~u'i~se' d~ l'e'ct~re~ P~Ul~ 1; la jeuness e ................. 34 Conc·essions récep.tri,ces pou,r -le pers onn ell ens,eignant.. 34. Di'reotiv es aux comnlÎ's>s,i ons sco-J.aires du canton du Val'aÏ<s . 35 S SM G - Publ>icélition de cours. . . . . . . . .. , 37 Aux membre·s d'e 1.a Caisse de 'r etraite du corps ell~'eigllal1t , 37 Ex,trait ·d u procès-verball de la sé,a nce du 29 décembre 1965 , 38
votre économie est à la « Source»
Partie pratique
N. Carrupt
Le but de la teinturerie Nettoyer vos vêtements et vous les rendre comme neuf
J,M.
SION Angle Planta
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P 1518 S
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R 'E N SEI G N E MEN T S
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Mobi,l'e : N él1'ett,e et R,intintin QuereLle gi'amma,ticale. . .
L'ECOLE VALAISANNE paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août except és~
R.édaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 4.7, SIOn, tél. 2 93 65. Délai de rédaction: le 1er de éhaque mois. Edition, administration et expédition:
ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 29365. Impression: Fiodna & Burgener, Sion. Abonnement annuel: Fr. 10.-, C.C.P. 19 ·12, Etat du Valais. Sion (pour le pero sonnel enseignant, l'abonnement est re. . tenu sur le traitement du mois d'avril).
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Ainsi pourrait-on appeler le temple de la laideur, consacré à Satan, grand maître en la matière depuis pas mal de temps. Sont appelés à y travailler activement quantité de vedettes internationales: de la chanson, du music-hall, de la peinture et du cinéma, sans ou· blier les lettres. Et il paraît même que dans cet imposant édifice en bonne voie d'achèvement, chacune de ces vedettes y disposera de sa propre niche, suprême attribut de la célébrité. (Adieu, musée Grévin! ) Car il est surprenant de constater combien, aujourd'hui, tout ce qui relève des arts a tendance à se tourner vers le laid, le monstrueux, le difforme. Cette laideur est savamment exploitée, courtisée, voire même officialisée, ce qui inquiète davantage encore. Certains pense. ront qu'on a tort de s'alarmer et de vouloir se faire du souci quant à cette vague nouvelle. Notre anxiété, chez les partisans du fam eux temple en question, peut faire figure d'une espèce de sénilité. Tant pis si on parle dans le désert: il nous vient cependant à l'idée de con· d cmner cette laideur du dedans et du dehors, cette énorme mystifi. cation artistique dans laquelle nous vivons; il nous vient à l'idée, soudain, d'être non conformiste, de ne pas bêler avec le troupeau, ni applaudir avec les imbéciles. Q:û parviendra, en vérité, à nous faire adlnettre, par exemple, que des singes hurleurs, bm'bus, chevelus, moustachus, poilus, ont du génie; que des pimbêches sophistiquées, maquillées, truquées et s'évertuant à chanter savent le faire; qui nous obligera à applaudir? Si le chef-d' œuvre se trouve pareillement à portée de la médiocri.té, s'il en est le fruit, il convient tout de suite de modifier la valeur des mots. Ce qui est le plus affligeant, malgré tout, c'est le fait que la laideur trouve en premier lieu la plus forte audience. (Un franc le disque, par exemple, c'est donné!) Certes, on sait depuis longtemps qu'il n'y a pas d'attroupement devant un chef-d'œuvre, mais de là .à béer d'admiration devant une insanité, il me paraît avoir une marge. Laideur des productions, donc, auxquelles on fait trop souvent un sort glorieux, qu'on répète en petit comité, essayant d'imiter toutes
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les intonations de cette voix pour atteindre plus vite et plus sûr.ement le néant. Laideur dans la démarche, dans l' habillement, dans le langage, dans la coiffure, dans tout, en quelque sorte. Ce .sont là quelques spécimens qui peupleront le temple de « Pro· fana profanorum ». Avouez que ce cas pathologique relève de la phrénologie, pou.r autant que cette science soit à même de déceler et de localiser les principales manifestations d'un mal qui devient universel. Disons que ces idoles sur pied d'argile n'existent que rarement par elles· mêmes. On les fabrique de toutes pièces. Ce sont des masques, des symboles à l'envers, la révolte contre d~s normes établies, parce que ces dernières, dans leur classicisme ordonné, contiennent en elles le canon formellement accepté de la Beauté. (Oh! nous savons bien que toute classification formell e de la notion de beauté est pratiquement impossible, parce que cette notion est avant tout personnelle, donc souvent subjective. Il existe tout de même un abîme entre la rigidité d'une conception artistique parfaitement codifiée et les aberrations dans lesquelles, au nom de l'art, on tombe). La laideur, qu'on le veuille ou non, plus ou moins exprimée, plus ou moins flagrante s'opposera toujours à la beauté, fût-on même d'une tolérance extrême dans l'appréciation. Applaudir à la laideur, comme la créer ou la diffuser, quels que soient les moyens employés, revient donc, en quelque sorte, à vouloir renverser l'ordre établi. On peut d'ailleurs, sans trop grand effort, inwginer l'abîn1,e qui guette la civilisation, si cette course au néant se poursuit. Ainsi en est-il pour les vedettes d' a.vant-garde: chanson, cinéma, peinture, lettres et les autres form es d'expression qui font que l'humanité vit, ou dans un climat de fraîch eur ou de miasmes. Tous ceux ou celles qu'on étiquette si facilement de vedettes, d'idoles, pour se rapprocher davantage des réalités d'appréciation, ne sont, en quelque sorte, que des fétiches, semblables aux totems païens, aux dieux du désordre cosmique et de la confusion des esprits. Bien sûr, avec de l'argent on peut fqire grimper les fantômes aux arbres. Avec de l'ar • gent, on pimente le faux talent, on crée les génies, on les entretient, on les impose et on les maintient, ne fussent-ils que de pauvrès mir-
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--litons qu'on aurait tellement mieux fait de laisser à leur village natal, plutôt que de les imposer à une humanité trop crédule. Il est d'ailleurs navrant de constater combien peu nombreux sont les lecteurs, les auditeurs, les spectateurs qui parviennent à se faire une idée personnelle du navet ou du radis qu'on réussit à leur imposer comme un chef-d'œuvre. Une presse publicitaire savamment orchestrée supplée à la paresse intellectuelle des individus. Plu tôt que de se préparer un bon repas avec des l~gumes cueillis au jardin, de la viande fraîche, on se contente des boîtes de conserves. C'est tellement plus vite fait et plus facile. Il en va étrangement de même pour la réflexion. On préfère le «prêt à servir », à la méditation et à la prise de conscience. En réalité, toutes ces stupides réactions de la masse devant ce qu'on appelle une production artistique sentent dangereusemen t ie faisandage, qui voisine malgré tout la putréfaction. Elles ne son t orchestrées qu'en vue de remplacer peu il peu, mais sûrement, les images traditionnelles de la beauté par des ricanements, des grimaces simiesques, des remontées vertigineuses vers de mystérieuses évolutions tribales hors du temps et de l'espace; orchestrées en quelque sorte, pour nous faire homologuer la monstruosité organisée. En approfondissant la réflexion, on risquerait bien d'atteindre la moelle de la question. Qui orchestre ce ballf!.t et pourquoi? On voit déjà, en guise de réponse, dans un coin, le rictus satisfait de Satan et de son frère Mamon. Un fait paraît indéniable: le monde se transforme, il «déplace son axe d'un millimètre par jour ». Dans cent ans, peut-être avant ou après, sera-t-il encore habitable, quand seront entassées sur la balance toutes les extravagances et les excentricités, toutes les aberrations et les imbécillités, toutes les déformations et les contorsions idiotes ? Pourra-t-on encore y respirer? C'est, en même temps, bien effrayant. Car une époque qui ne sait plus justement apprécier les multiples et vraies formes de la beauté, qui se v,oue trop entièrement à l'érection du temple «Profana profanorum », quelles chances de survie possède-t-elle encore? Jean FoUonier
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Georges Seurat
La grande Jatte Le Néo-Impressionnisme Le publi c connaît ,assez bien, en général, ['école impressionniste, caractérisée al' 1e souci de rendre lBur la toile la vibration vivante de l'atmosphère par la aécoroposition de Ja surface en petites touches juxtaposées. Mais l'impressionnisme pur, dans llequel s'iŒJustrent plusieurs peintres, dure peu. Manet meurt en 1883 déjà, soit m oins de 20 ans après le début de cette école; Renoir évolue bientôt vers un style très personneJ, Degas s'adonne de plus en plus au pastel, à la gravure et à .Ia sculpture. Pratiquement seuls Sisley (mort en 1899), Pissarro (mort en 1903) et surtout Claude Monet (,m ort en 1926) continuent la technique impressionniste. Quant à Van Gogh et à Cézanne, leur expérience impressionniste est de très courte durée. En effet, l'Impressionnisme contient, aux yeux de beaucoup, les germes de sa propre condamnation. Très tôt 'a pparaissent d,es réactions contre cette technique. On lui reproche _ soit de sacrifier lacoUileur en la décomposant systématiquement, ce qui engendre le besoin d'employer la couleur pure, étalée par larges plages (Nabis, p uis Fauves); _ soit de p erdre de vue fa structure, ce qui met en évidence un besoin neuf de construction (Cubistes). Mais un autre mouvement, plus modeste que ces grands courants et antérieur à eux, apparaît vers 1886, lors de la 8e exposition impressionniste: c'est le Néo-Impressionnisme. En fait, il s'agit aussi d'une réaction, mais qui, au Heu de rechercher des éléments formels - cou[eur, forme - abandonnés par l'Impressionnism e, veut au contraire pousser à l'extrême l'expérience d,e cette école, en contrôlant systématiquement ses découvertes et en leur donnant la sécurité d'une hase scientifique, par l'application raisonnée des théories contemporaines sur la décomposition de la 1umière et l'analyse des couleurs. Ce souci cle précision oppose le Néo-Impressionnisme, dont l'un des charmes consiste précisément dans une 'c ertaine imprécision, clans la traduction plastique des impressions fugitives que nous donne parfois la nature. Georges Seurat est le chef cle file du Néo-Impressionnisme. Il se distingue par sa technique utilisant de petits points (PointiHisme) mais il meurt malheureusement à 31 ans déjà. Paul Signac pousse encore plus loin sa recherche, transformant notamment le point en touches géométriques rectangulaires ou carrées. On retrouve ainsi en peinture, par [a touche, l'élément matériel de décomposition colorée que pratiquaient, sans y penser, les auteurs des tapisseries de la fin du Moyen Age ou ]es mosaïstes byzantins, avec leurs petits cubes colorés juxtaposés. CamiI.le Pissarrro utilise durant un certain temps la 'technique de Seurat, m ais il revient bientôt à l'Impressionnisme traditionnel. . Avec }e l'ecuJ du temps, le Néo-Impressionnisme nous aparaît comme une tentative intéressante, mais que sa base trop intelilectuelle et volontaire sclérose
et conduit infaillibŒ'e ment à une impasse. Son r ayonnement, ·d 'ailileurs, sera très restreint, tant ch ez les peintres eux-mêmes qu' auprès du public et de la cr itique.
Georg e s Seurat Sa vie 1859 Naissance à P aris, 1e 2 décembre. Etudes à l'Ecole des Be aux-Arts. S'intéresse surtout aux œ uvres d'Ingres, Delacroix, Véronèse, Raphaël et H olbein. 'Se passionne p our les théories sur la [umière (Blanc, Chevreul, Rood, Henry ), nùis se consacrè' d' abord au dessin. 1884 ' Preiriières peintures marin~s près du Havre. 1885 Connaît P issarro et l es I mpressionnistes par Signac. Naissance du « Divisionnisme» e t du « Pointi:IIisme ». 1886 Apparition du «Néo-I mpressionnisme », terme créé pour Seurat par la critique lors de la 8e ex position impressionniste. 1891 Mort à Par is le 29 mars, le surmenag·e ayant rendu Seurat incapable de r ~s i ster à une angine in fe ctieuse.
Ses œ uvres Nombreux dessins. Nombr euses esquisses pour tous les tableaux. Ces esquisses sont exécutées dans ila n atur e, en petites dimensions, souvent sur des cou vercles d e boîtes de cigares . . Parmi ses peintu r es, les pŒu s connues sont ses paysages exécutés au b ord de la J.\tl anche ou su r les rives d·e la Sein e : Une baignade à Asnièr;es (1883-84, L ondll'es); Soleil couchant, Gran dcamp (1885, N ew Y ork) ; Un dimanche -après-midi à l'î,iJ.e de la Grande Jatte (1886, Chicago) ; Entrée du port ·d e HonfJem: (1886, Merion USA); Le pont de Courhe. voie (1886-87, Lonches ) ; L a Grande Jatte (1887, Brmœiles); Les Poseuses (1887. 88, Merion USA ) ; La P arade (1887-88, New York); Le Chahut (1888-90, Hoendel'1lo); Femme se poudrant (1890, Londres); Le Cirque (1890-91, ina'chevé, Paris) .
Son art Ce qui f.ait i'or iginMit é, mais aussi [a limite de l'art de Georges Seurat, c'est la part prépondérante qu'y prend l'intelligence. Dès qu'il découvre l'Impres. sionnisme, Seui'at se p-a ssionne pour cette manière de peindre par petites t ouches juxtaposées, le pinceau divisant sur toile les éléments colorés dont l'œil, ensuite, opère 1.a synthèse. (Mais ,l es Impressionnistes, s'ils sont des chercheurs, découvrent leur technique d' une manière empirique, par expériences progressives pius que par connaissance des phénomènes. Sans doute, plusieurs sont-ils influencés par les théories contemporaines sur la lumière et la couleur (cercle chromatique de Chevreul, etc.). Mais l'essentiel de leur art j aiHit de leur' sensibilité au spectacle de la nature. Avec Seurat, au contraire, on a le sentiment très net que ses toiles naissent d'une construction savamment étudiée, où l'esprit, la science et la recherche technique jouent un rôle plus important que-la pure sensibilité visuelle.
Le Néo-Impressionnisme pratique le divisionnisme, la décomposition des
.f ces color ées e n petites touches de couleurs pures. Ces touches, Seurat les SUl a ' , d'les. , méthodiquement, dans un orc1re et d es proportIOns savamment etu rauge , .. d ' ri 1 '1" 'd . pour assurer une plus grande preCISIOn u systemle; l,l'a touc leI Utl Is~e ~lel' re Ult . la surface ,m inuscule d'un point, techn~que app~ ee pour ce' a «pomtI Isme ». a Mais le souci d'ordre et de constructIOn constItue la base des. recherc~es ,de Seurat et l e conduit bientôt à organisbelI: ses toucheIs selon. des h~n~s oner:tee:; .tI·cailement, horizontalement ou 0 Iquement. l parVIent amsI, toujours veI . . , l ' '} 't très consciemment -e t conscIencIeusement, a c 0dnner ~ ses tOI' es .sol . uneCapparefnce tique et immobile, soit un mouvement ynamlque partICul 1er. e pel' ecs~annement de son expérience apparaît seulement vers 1887-1888, et l'on pent tIO . ' lutlon ' .pnse , son art, SI. l a mort n , . erdre en conjectures sur l' evo qu , auraIt avaIt se p . ~ " interrompu SI tot sa carnere. , , Comme on l'a remarqué, partout, ·c hez Seurat, on sent la recherche cerebrale. Si cette intervention constante et prépondéI:a~te c!e l'ir,ttelli?en~e donne à son t une assise solide ·e t le préservecles fantaISIes dune ImagmatIon vagabonde, aile fait aussi sa faib~esse, cart' la spontanéité artistique est trop soumise au e trôle de l'esprit pour s'épanouir librement. Toutefois, on ne saurait nier cone Georges Seurat se distmgue . , un peu p 1us de l'b pal' une f'me senSL'b'l' L Lte: 1 erte' ~~~ression lui suffirait, semble-t-il, à parvenir à une atmosphère palpitante de vie.
La Grande Jatte ou La Seine à Courbevoie Peinture sur toile exécutée en 1887, actuellement au Musée Royal des Beaux-Arts de BruxeÙes. Surface: O.65xO.82 (Reproduction du cercle d'art: 0.44xO,545 ) . Ce t ableau représente la Seine à l'Ile de la Grande Jatte. Le fleuve occupe la partie inférieure de la toile, l'angle inférieure droit étant occup~ par u~e zone verte portant, à l'extrême droite, u~e paire ?'~rbres don: les frondaIsons VIennent animer toute la partie haute. De 1 autre coted,e l~ SeIne, ur,t ~ur. blond, coupe nettement le tableau en deux. TI est surmonte d arbres qUI s unIssent a ceux du premier plan pour occuper le ciel. Un personnage sur une pirogue, deux voiliers et, sur l'autre rive, quelques éléments d'architecture achèvent l'ensemble, mais on notera que ces interventions d'éléments extérieurs à la nature ellemême n e nuisent en rien à l'unité du tableau, car l'art de Seurat les fond dans J'ensemble et leur donne une valeur plastique aussi nette qu'aux autres parties du paysage. . , .., L'œil peut contempler un moment ce tableau, apres en aVOIr dIscerne .les éléments. Il n e tarde pas à mesurer le parfait équilibre de l'ensemble, la fUSIOn des parties, l'accord des couleurs, l'atmosphère p·aisible qui se dégage de cette vue synthétique. Pourtant, une rem-a rque s'impose. Cette impression agréable, on la ressent à condition d'observer le tableau à une certaine distance. C'est une précaution à prendre n otamment avec des enfants si l'on veut les aider à apprécier d'abord l'œuvre: l'analyse technique ne doit ~enir que plus tard; si l'on néglige cela, l'ohservation risque fort de co.m promettre le plaisir esthétique pur.
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Quand ce contact a été établi, il est intéressant de passer à une étape plus analytique. Occupons-nous d"abord de la construction. Nous avons déjà remarqué la forte horizontail e qui barre le tableau, SUr la rive opposée de la Seine. Au contraÏTe, la berge du premier plan est oblique et elle conduit i'œil vers un point de fuite situé à l'extérieur du tahl eau , à droite. Savamment, ce mouvement discret est précisé par la partie haute de h toi,l e, les frondaisons devenant plus denses au fur et à mesure que l'on appro. che de la partie choite: sans manifester de ligne de constl'uction à proprement parler, elles évoquent un mouvement oblique descendant vers la droite. Mais ces quelques éiéments dynami'q ues sont modérés par le calme statique de la grande horizontale, équilibrée à son tour par la vertica.Je de l'arbre de droite et, quoique plus légèrement, par ceHes des voiliers et de la m,aison visibles gauche, au second plan. Notre première vue d'ensemble nous aura déjà permis d'apprécier le bel équilibre des couleurs. Mais, si l'on regarde maintenant le ta:bŒeau d'un peu plus près, la technique prend une importance considérable; certes, elle est <<l'e. marquable », dans le sens dél'ivé de ce mot, mais aussi dans son sens étymolo. gique: on la « r-e marque » vraiment trop, et l'on pense avec une certaine nostalgie à tant de chefs-d'œuvre parfaits à tous les points de vue, mais dans J.esque~s la perfection technique se fait oublier, U s'agit encore de h technique pointilliste de la première période de Seurat. Toutefois, on peut déjà entr'e voir, dans cet al't statique, une très légère orien. tation de points colorés selon des lignes de construction, nota,m ment sur le tronc des arbres, Le tableau est dominé par le bleu et le vert, Ce sont d'ailleurs les teintes naturelles d'un paysage où règnent Je cieJ et J'eau d'un f1euve, avec des arbres et une zone herbeuse. Mais si la toile ,de Seurat nous a donné dès l'abo'r d une telle impression d'unité, cette qualité est due, pour une large part, à la présence discrète du jaune et du rouge sur l'ensem,b le. Non seulement le rouge apparaît dans Jes lointaines toitures, et le jaune pâle sur les troncs, sur les murs et sur le personnage. Ces deux couleurs pures sont présentes partout; el1es animent les feuillages desarbr'es, la zone d'herbe du premier plan; elles apparaissent sur le fleuve, et le jaune est aussi impo'r tant que le bleu sur toute la surfa-ce du ciel. En retour, des points b[eus sont piqués dans les arbres et dans l'herbe; ils sont très nombreux pour exprimer .l'ombre sur les troncs et les branches, Un esprit ,amOUl'eux de la statistique seI'ait certainement étonné s'i'l entreprenait ie compte des nombreux points verts dont Seurat enrichit la surface de l'eau. Toutes ces remarques montrent avec quelle science systématique Seurat réal,i se ses tableaux. Rien n'est laissé au hasard. Pourtant, tout en regrettant mais, à notre tour, ne somUles-nous pas en train d'accorder trop d'attention à la technique et au travail de l'inte:lligence ? .. , - que Seurat nous laisse trop voir ses préoccupations techniques, reconnaissons la réussite à laquelle il parvient. 'C omme au début de notre observation, mettons une certaine distance entre le tahleau et nous, nous efforçant d'oubHer ce que notre analyse nous a appris. Nous retrouvons cette 'c alme unité, cette atmosphère légère de l'Ile-de. France, sa douce [umière, cette transparence de l'eau avec ses reflets discrets, qui donnent à l'œtnnœ de Seurat son charme et sa beauté. Michel Veuthey
à
1 s nombres
Janvier 1966
n couleurs 11
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Bulletin Cuisenaire
REDACTEUR: S, ROllER, SERVICE DE lA RECHERCHE PEDAGOGIQUE, R. lAUSANNE 63, GENEVE TEL. (022) 31 71 57 -
CC P 12 - 16713 -
PARAIT CINQ FO IS PAR AN -
ABONNEMENT Fr. 5.-
Allocution prononcée à l'Athénée d'Ixel1es Je samedi 5 juin 1965 par Samuel RoBer
Georges Cuisenaire, officier de l'Ordre de léopold Il
C'est un grand honneur pour un pédagogue qui a le privilège d' êtn~ l'hôte de la Belgique, de pouvoir prendre la parole devant une SI, brillante assemblée; et cet honneur il l'aurait sans doute décliné s'il ne s'était senti pressé de saisir l'occasion qu'on lui offrait de dire publiquement à Georges Cuisenaire l'admiration fervente que lui vouent ses nombreux amis des terres proches ou lointaines,
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Chacun sait que les Nombres en Couleurs ont surgi à Thuin, sur les bords de la Sambre. On sait peut-être moins que c'est à T huin aussi que s'est produite l'explosion qui les a fait se disperser sur toute la surface du globe. En effet, un congrès venait de réunir, en Belgique, des maîtres ès-mathématiques. L'un d'eux, Caleb Gattegno de Londres, fut alors conduit à Thuin par l'un de vos plus authentiques éducateurs, Fernand Hotyat qu'à cette heure même ses amis honorent, à Morlanwelz, à l'occasion de cinquante années d'une vie professionnelle exemplaire. Fernand Hotyat avait dit à Gattegno: «Allez voir Cuisenaire, il a inventé un matériel de calcul qui ne paraît pas dépourvu d'intérêt. » La réaction de l'Anglais fut immédiate: «Monsieur Cuisenaire, lui dit-il, vous avez fait là une invention de la puissance de laquelle vous n'êtes probablement pas encore pleinement conscient. » Cette réaction était celle d'ailleurs de tous les mathématiciens qui, mis en présence des réglettes, en décelèrent aussitôt et la pureté et la force pour la formation de la pensée calculatrice. N'a-t-on pas dit de ces réglettes qu'elles sont isomorphes à l'ensemble des nombres rationnels? Depuis lors, Caleb Gattegno, une boîte de réglettes sous le bras, a, plusieurs fois, fait le tour de la terre, semant partout, et à profusion, la semence mûrie dans l'humble école communale de Thuin. C'est ainsi qu'à l'heure actuelle des milliers d'enfants, dans plus de quatre-vingts pays s'initient au calcul avec le matériel de Georges Cuisenaire: enfants des Etats-Unis, enfants des Indes, enfants du Japon et du Canada, d'Australie et d'Israël, d'Espagne et de Colombie, enfants de partout. Il ne faudrait par croire cependant que l'inventeur des réglettes ait limité son activité .à ses fonctions d'instituteur puis à celles de direc teur des écoles communales de Thuin. Georges Cuisenaire a, lui aussi~ p ris le bourdon du pèlerin et s'en est allé par le monde. Nous l'avons vu un jour apparaître en Suisse, sur les bords du Léman puis au pied du Cervin. Rien de plus émouvant que le passage, dans une école, de celui que nous honorons aujourd'hui. Il est venu accompagné de sa chère, fidèle et admirable compagne de vie, celle qui, fort heureusement a su, avant de nous quitter, que cette fête aurait lieu et qui s'en est p rofondément réjouie; il est venu, souvent aussi, avec ses propres enfan ts et petits-enfants et, ainsi, entouré de ceux qui lui sont chers, il parle. Il s'adresse à des gens avertis des choses de la pédagogie, il suscite leur attention et, déjà soulève leur enthousiasme. Mais l'approbation finale à l'égard de ses réglettes, il ne l'obtient qu'au moment où, ayant fait entrer un groupe d'enfants, il se met à travailler, que dis-je, à vivre avec eux. C'est alors que tout s'achève et que l'on perçoit que les réglettes sont bien ce moyen privilégié d'introduire les enfants dans le monde du calcul.
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Les voyages de Georges Cuisenaire, joints aux ouv rages qu'il a publiés comme à ceux dont il a suscité la parution, ont provoqué partout un renouveau pédagogique dont la vigueur ne cesse de croître. Des cours ont lieu; et il faut presque toujours les démultiplier tant est grand le nombre des personnes qui se sont inscrites; des groupes de travail s'organisent, des revues naissent en plusieurs lieux (Etats-Unis, Canada, Angleterre, Belgique, Suisse). M'ais comment ce travail intense serait-i'l possible s'il n'y avait pas, pour unir enseignants et chercheurs, un dénominateur. commun, les réglettes elles-mêmes? Rien de plus impressionnant, en effet, que de lire la communication d'une ex périence faite en Afrique du Sud et de pouvoir aussitôt, puisque les réglettes sont partout les mêmes, la comparer avec fruit à telle observation que l'on aurait faite soi-même 'Ou que nous a suggérée, . hier, un article venu de Tel-Aviv? Les éducateurs savent qu'ils sont tous attelés à la même besogne, celle de former, sous toutes les latitudes, des hommes vrais. Avec les réglettes cependant, ils savent cela mieux encore. Ils se sentent d'abord for tement liés les uns aux autres. Puis, leur union se renforçant, car, avec Georges Cuisenf!ire, ils peuv ent aller de réussite en réussite, ils prennent mieux conscience que naguère d'appartenir au corps des bâtisseurs de cet étonnant monde mathématisé que devient notre planète. Ces instituteurs heureux sont innombrables et c'est en leur nom que je transmets ici au héros de cette journée l'expression de leur très profonde gratitude. _ _ Georges Cuisenaire pourtant n 'a pas fai t son invention pour le profit de la seule confrérie de s pédagogues. Il l'a fai te - moderne Pestalozzi - pour les enfants eux-mêmes et, d'abord, pour les plus déshérités d'entre eux . , A l'heure où nous S01nmes réunis, des garçons et des filles, . par milliers, d e toutes races, de toutes couleurs, de toutes langues, manipulent les réglettes avec une joie allègre et s'éveillent à la vie exaltante de la pensée. Avec Paul Fort, le poète, ils forment « une ronde autour du monde ». Ils se donnent la ' main et entonnent un chant, le chant de l'affec tion et de la reconnaissance. Puisses-tu, cher grand et vénérable àmi, percevoir l'ampleur' de , cette mélodie qui t'enveloppe. Elle proclame que le rayonnement de tes réglettes n'est que la manifestation d'une vertu essentielle, celle que tu possèdes au plus haut degré: l'amour passionné de l'enfance . . Me rci, Georges Cuisenaire, pour l'ouvrage de tes mains et de ton cerveau; merci pour l'offrande de ta personne, pour l'œuvre de ton cœur.
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Discours prO'nO'ncé par le prO'fesseur
président du Centre belge de pédagO'gie de
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l11athématique
Cher MO'nsieur Cuisenaire, VO'us devez être un hO'mme heureux parce que vO'tre décO'uverte, après avO'ir fait le tO'ur du mO'nde et triO'mphé partO'ut, finit par s'im· pO'ser dans vO'tre pays. Et nO'us, en assistant à ce phénO'mène, un peu ébahis, nO'us devO'ns faire un effO'rt pO'ur bien nO'us rendre cO'mpte qu'un hO'mme de chez nous, tO'ut simple, tO'ut affable, .que l'O'n côtO'yait quO'tidiennement, a été l'auteur d'une des grandes décO'uvertes de l'histO'ire de la pédagO'gie de la mathématique. On savait depuis tO'ujO'urs qu'il fallait enseigner le 'c alcul aux enfants et depuis lO'ngtemps, en tentant de le faire, O'n mu'ltipliait les insuccès, les angO'isses, les difficulltés, leurs pleurs et les échecs. On avait bien sûr essayé de créer des m·atériels mais les revers restaient pratiquement les mêmes. Et vO'ilà que sO'udain, par une sO'rte d'illuminatiO'n, M. Cuisenaire f ait une authentique décO'uverte en créant un ma't ériel qui ne ressemble à aucun matériel antérieur et dO'nt O'n aurait pu se demander d'avance s'il allait -être dO'ué de quelque pO'uvO'ir.
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suffit de vO'ir à T œuvre des enfants de p·a pa Cuisenaire, d'examiner comm ent O'n enseigne Je ca,l cul avec les réglettes Cuisenaire, pour être convaincu de la valeur pédagO'gique décisive de ce m .a tériel, et je dois dire que IO'rs de mes nO'm'b reuses visites aux classes Cuisenaire, je n'ai jamais vu un seul enseignant qui ait pu dO'uter de l'efficacité de la méth ode. II faut avO'ir le cO'urage, ta simplicité, l'hO'nnêteté et la modestie de reconnaitre un fait impO'rtant. VO'us avez, MO'nsieur, résO'lu un prO'blème capitall , celui ·d e l'enseignement du c·a lcul. LaissO'ns aux impuissants et aux jalO'ux le sO'in d'ergO'ter, de proposer des vari.antes inutiles, qni n'O'nt d'·autre effet que de jeter une certaine confusiO'n en mêlant la ,médiO'crité au génie. L e prO'blème de renseignement du calcul à l'école primaire étant pO'. tentiellement résO'lu pa'r l'existence du matérie~, il restait à le propager dans l e mO'nde entier, à le révéler aux enseignants et à élargir sO'n champ d'appHéatiO'n. Ce fut .J'œuvre essentie1'le et impO'rtante de Caleb GattegnO' au cO'urs des dix dernières années. NO'us avO'ns aujO'urd'hui la chance de pO'uvO'ir recueillir ces fruits mûrs, un matériel et une méthode tO'ut prêts à Œ'application. , Georges Cuisenaire et Caleb Gattegno sont de «prodigieux ensei· gnants » et jouent avec virtuosité des réglettes multicolO'res. Mais ce matériel est en lui·même une situation pédagogique merveilleuse qui provoque la réaction spontanée de l'enfant et amène naturellement tout enseignant de bonne foi et - il en est tant - vers les bonnes métho des. Devant l'~mpl:essionnante efficacité du matériel Cuisenaire, il ne nous r este qu'à nous inoliner et peut.être aussi à tenter de comprendre toujours mieux les raisO'ns profondes de ses grandes vertus. C'est là œuvre utile et importante qui peut permettre des transferts. Le succès d~s grap'h es multicolores que nous avons introduits à un autre niveau en est un exemple frappant. C'est ponrquoi, je tiens à vous remercier tout particulièrement, Monsieur Cuisenaire, pour le travail inspirant que vous avez fait à l'école primaire. 11 est évident que sans fa solution que vous avez apportée au probJème du calcul, nous 'a urions été moins à l'aise pour promouvoir au niveau secO'ndaire, l'actuelle réforme de l'enseignement de l a m-athématique qui prend chaque jour des proportions plus im. pressionna.ntes. Dans les efforts que nous consentons aujourd'hui pour cette révolution, n O'tre plus grand honneur serait d'être regardé un jour comme un successeur ' de Georges Cuisenaire.
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Quvrages réc,e nts B' erth~ld BEAUVERD
~ : :': «A VA.'Nt' tE CALCUL » (<-Cahiers', de péd'a gogi1e expérimentale et' d,è' ps'y cho1logi1e de l'enfaIi.t»; No 21; Neuchâtell; 1965; De~achaux elt Niestlé. ,
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:Mohsieùr B. Beauverd, inspecteui' sco~air~ vaudois, s'est toujOlà~ intéressé cl l'~nseignement des mathématiqu.es. Le canton ' de Vaud .lui ,doit, entre autres, un o~tvrage sur l'enseignement de la géométrie. Néanmoins B. Beauverd, lecteur de Jean Piaget, a désiré faire profiter les ins.titutri,c es ' des écoles enfantines (enfants de 4 à 6 ans) des données de la psycft:ologie génétique. Il l'a fait en préparant pour leurs très jeunes élèves des exercic;es qualitatifs (non numériques) qui doivent contribuer à assurer la bonne maturation des processus psychologiques indispe,~sables d toute approche, si élémentaire soit-elle, des notions mathématiques de base. Mesdames M. Denis, professeur de psychologie à Genève, et E. Excoffier nous disent ici leur opinion sur l'ouvrage de B, Beauverd, Disons encore que ce dernier a, dès leur apparition en Suisse, voué un intérêt attentif aux réglettes Cuisenaire (il parle d'elles d'ailleurs dans son ouvrage) et qu'il les a introduites dans sa circonscription d'inspecteur, .Dans son ouvrag'e , M. Beauver,d a reJpris qUellques épreuves d'e Jean Pi,a get eJt a cherché d,e Il:es intégrer à 'l 'ens'e ignement. Il IBS't réjou<i~:sanri de constate'!' que Il,a psycho(Logie géné~ique d.e Piaget trouve de l,a sO~'lte un début d'spp'licaÜon d,a ns nos ,eIla's's'es ' d'e peti't~ , Get ouVif'a'ge prép'a,r e une conStRuction pi'og,ressive du nombl'e, d'où son tirtre « avant l'e ('ail cul », 'et rt'raite notammenrt des no-
tions de cons'ervllition et de correspon_ dance terme à t'erme, d,es problèmes de sériation et de CIla's·&ificartion, Pour évirter que Jla ,répéotirtion d'une ,mêm'e sritl1'ation n'entraîne un aut'Üma_ ti.sme, Il'au.t>eul' a s'enltÎ l,a néC'essité de suggérer d'es «exre roi'ces-synonymes» de l'expb'j.ence de base. ' Très Vlail'ié, ~,e martél,ie[ urt,i:lis,é tient compte dies intérêrts ,d es enfants (vo,irtur es, poupées" avions, etc.). Une g.rande p'a'rtie de c:e matériell doüt êtœ fa<h.riqué paœ chaque maÎ:tl'ess'e. Ou:tœ ceJtrte divel'sité d'objeJl's, on pOurJ.',ra égall em'enrt songe,r à v.a-l'Ï<e'l: ['un ou ~'aurt're des< faCJteuns de r 'e xpérienc:e pour orien:l>er l'enfant dans 'l'élabQ.l'iaJti,on dre.s nÛ'ti'ons'. Une même situation sera alors envi,sagé.e sous divers a·specrts et donn'Bl·a d.j'e u à des discus's,i ons 'ent>r·e J'e ma'Îrtre et réilève. Au poinlt (le VUJe pr,attique, il va sans d,i..r,e que ~'e p,r ob'lème de ['organÎ.s,aotion du Itrrava,i~ n"eM pa,s réso~u. En effet, ~es eX'e'l.'cices suggé.rés ,d oivent tOUiS ê'tre faits ~ndiv,id'welJl,emenrt <e1t sous ~a direcrtion de l'a maî-tress'e, d'ault,a nt pius que l'BS enfants aux'QIUds l 11s s"adres,s'e nt ne savenrt pas encore ,li.l'e cr'es consignes. GeUJe 'a pproche du CalJ.cuJ Ole s'impil.·ov.is'e donc pas et exige de -la mlll,Îrt'r,ess'e" une prépaœartion minUIt>i'eUlSle. Ge falSdcuil 'e est inttél"eSlS'a nt par les nomhl'eulS'es id,ées qu'il. ,a.ppol'lf.e, mais jtJ ne fa'l.1dra lilt paIS ~'e cOfilsi,d érer comme un 'l'ecueiJ d'exercioce.s à suivre à la le'ttre et dans< l'ordil.'e strict de leur pir ésenta· tion. L'el1illegÏ:srtrement des résu1I,taits obtenus pail' cha'q ue enfa.nrt 'a u moyen d-e fiches permettra à kl! m>a~:tJroess'e d'e contrÔ'ler, au cour·s d ie 'l'année, Il'e dérou~'ement du tra- ' vail. M'll'l"ianne Denis
Evelyn'e Excoffirer
C. GATTEGNO
P'OUR UN
ENS'EIGN,EM'ENT DYNAMIQUE DES MATHEMATIQUES NEUCHATEL 1965, Dellllchaux & Ni'esflé Oet ouw'·a ge 'e st un recuei:l d'a,r ticles éorit,s par ~'auil:e1U.' dans, les années 50 enviro n. Nous en donnons, ici, deux eX'f:,r a,iJts : Faire des , mathématiques, c'est adopter une attitude particulière d'esprit au regard de laquelle ce qui est objet d'intérêt, c'est ce que nous appelons des l"8I'a,tions 'e n s oi. On est mathématicien lorsqu'on extrait, des situations réelles et complexes, des relations dont on se sert ensuite pour créer de nouvelles situations en vue de découvrir encore des relations nouvelles. Enseigner les mathématiques, c'est aider les élèves à 'p rend,r 'e ·conscience de 'l'e ur pensée ,r el'llitionneilJ·e et de la liberté de l'esprit dans sa création des relations' c'est les encourager à développer en eu~ le goût d'une telle attitude et à la considérer comme une richesse humaine qui confère à l'intellect, dans son dialogue avec l'univers, un pouvoir accru.»
(P. 49) Chaque enfant sait ce qu'il sait et c'est avec ce bagage qu'il viendra vers moi. Je ne pourrai jamais faire moi-même l'inventaire de son savoir et si la classe, en tant que groupe artificiel, n'a pas dp. conunun niveau, c'est le résultat naturel de vies différentes. Tout ce que je dois fair e c'est de présenter aux élèves ulle situation si élémentaire qUe tous puissent la dominer au départ, et si féconde que tous pourront beaucoup en apprendre.
De plus, il se peut que, libérant leurs énergies et leur perception, ils puissent point de conscience d'où ils pourront parvenir, en quelques secondes, à un dominer de loin la situation, et même voir plus de choses en elle que je ne peux en voir moi-même.» (P. 56)
Evadste DUPONT
Apprentissage mathématique PARIS, 1965, GlalSsiques SUD EL
Sous le nom d'emprunt d'Evariste DUPONT une équipe de «camarades de l'enseignement» a voulu mettre à la portée des 'maîtres d'aujourd'hui les premiers éléments de la science mathématique dite nouvelle. L'ouvrage s'ouvre par un propos de Paul Valéry: «Remetstoi à ignorer ce que tu sais, pour savoir comment tu le savais et savoir ton savoir.» Il entreprend ensuite d'initier le profane et il le fait avec clarté et une gentillesse collégiale qui soutient le lecteur et l'aide à franchir, parfois, certaines passes difficiles. Les dix chapitres: Ensembles. Questions de logiques. Grammaire des ensembles. Les relations. Fonctions. Applications. Lois de compositions. Relations d'équivalence. Relations d'ordre. Construction de l'ensemble Z des entiers rationnels. Construction de l'ensemble Q des nombres rationnels. Structures et perspectives. Des exercices donnent l'occasion de renforcer les connaissances abordées. Les familiers des réglettes auront maintes fois l'occasion d'utiliser ces dernières pour concrétiser les situations proposées par E, Dupont.
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E.V. No 5, janvier 1966. Ecoutons enfin l'appel qu'adresse l'auteur à ses collègues de l'enseignement élémentaire,' Dans son mémoire de 1831 «Sur les conditions de résolubilité des équations par radicaux », Evariste GALOIS (mathématicien français; 1811-1832) CL montré que la structure de groupe est une des clefs du problème général de la résolution des équations. Après lui, les ma· thématiciens ont reconnu :l'importance de la structure de groupe dans tous les domaines. Aussi, il y a eu les mathématiques avant Galois et celles qui, depuis, ont été fécondées par la notion de groupe. On peut dire que 1831 ouvre l'ère de la grande industrie en mathématiques. En signalant « l'extraordinaire fortune que connaît depuis la fin du XIXe siècle l'idée de groupe », N. Bourbaki cite les noms de l'Anglais Cayley, des Français Jordan, Poincaré, E. Cartan, des Allemands Dedekind, Hilbert, Artin et E. Noether. Disons que pendant la première moitié du XXe siècle, il n'y a pas eu de grand mathématicien créateur qui n'ait à tm moment quelconque exploité ou enrichi la théorie des groupes. Ce devl'alÏt être l'œuVol'e ·de 'l a d'euxième pal'tÏ<e de ce 81iède de fécond'e r l'enseignement él émentaire du fruit de ces travaux. » (P. 130)
l'exemp'i e de Winterthour . En maints endroits, les maîtres ont que/lque peine à obtenir les crédits nécessaires pour l'achat des réglettes Cuisenaire qui - il faut le reconnaître - sont assez coû. teuses. Le responsable du matériel scolaire, qui est ordinairement un empJoyé communal réagit; presque
toujours d'une manlere négative: « Encore du nouveau! » Dans certains cas, j'ai moi.même prêté les boîtes de réglettes aux maîtres pour leur permettre d'ex. périmenter Je matériel et d'en dé. montrer la valeur avant tout achat. Chaque fois l'expérience a été condluante et par la suite les corn. munes n 'ont fait aucune difficulté pour acquitter Ies factures. ' A 1.a suite d'un exposé de M. Biollaz au Polytechnicum ·de Zu. . rich, le 29 septembre 1962, l'as· semblée des maîtres du degré infé. rieur de 1a vine de Winterthour a demandé aux autorités scolaires que les réglettes soient fournies aux enseignants désireux de les employer pour leur enseignement du calcul. M. 'Schiegg, ancien insti. tuteur, actuellement conseiller municipa:l et responsa'b le des écoles, 'a pris Ja sage décision suivante: l'achat des boîtes Cuisenaire sera à la charge de la caisse municipale, à raison d'une DoÎte pour deux élè· ves. Ces boîtes ne seront déllivrées qu'aux maîtres ayant SUIVI un cours d'initiation à l'emploi de ce nouveau matériel. A ce jour, deux cours réunissant chacun 30 person· nes ont été donnés par llile Glaus de St·'G all. Une com,m unauté de travail s'est ,constituée; ellle permet l'échange des expériences de cha. cun. Le zèle et l'enthousiasme vont grandissant. Des fiches de calcul ont été composées et diffusées parmi les maîtres. De [eur côté, les p'a rents sont étonnés ,des résultats remarquables obtenus 'p ar leurs en· f ants dans l'art du calcul.
Franz Schubiger
MOBILE: NENETTE ET RINTINTIN MATERIEL 1 cartOIi de 8 cm. d e haut pour Nénette; 1 carton de 10 cm. de haut pour Rintintin; de ,l a l aine de couŒeurs diverses; du fil de fer sou pIe ou des brins de paiNe pour le m obile. MONTAGE : NENETTE: pour le corps enrouler l a laine en écheveau autour du carton de 8 cm. de haut, (env. 30 tOUTS). Avant de sortir l'écheveau du carton, passer un ra assez long à l'intérieur de l'écheveau et attachez-le en serrant bien la laine. Nénette sera ensuite suspendue par ce fil. Sortir l'écheveau du carton. Former -la tête en attachant i'écheveau à env. 1 cm. du sommet. Pour l es bras faire un deuxième écheveau en enroulant la laine autour du carton de 8 CUl. de haut (env. lÛ'tours). Sortir cet éch eveau et le placer sous la tête en passant au milieu du corps. Serrer sous [es bras avec un autre fil.. Attacher .les extr émités des bras et couper la l,aine pour form er les mains. Couper le fond de la jupe et laisser ainsi. RINTINTIN: Même montage que pour Nénette, seulement utiliser le carton de 10 'c m. de haut et attacher les deux jallltbes en séparant l'écheveau. Couper les ·deux extrémités pour former les pieds. Faire six couples et les monter enmobi'le. Pour ~e mobile découper des morceaux de fil ·de fer ou de paiUe de 30, 32, 25, 20 et 13 cm. et joignez.ies selon le modèle. On peut acheter ,les brins de paiHe à l'ODIS.
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LE SITY'LO A L'ECOLE ? .. Oui, bien sûr !. .. mais à condition que la plume soit conforme aux exigences d'une écriture soignée. De plus, le stylo doit être solide, pratique et à la portée de toutes les bourses. Notre longue expérience de grossiste spécialisé en matériel scolaire nous permet de vous conseiller tout spécialement le
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E.V. No 5, janvier 1966.
Apprenez aux enfants c'est un
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épargner,
ser~Hce
Tous les acteurs portent une cuirasse sur laquelle est inscrit en grand, très lisiblem,ent le nom de chacun. Ex.: Un carton devant et sur le dos, sur lequel est inscrit: Avoir ou Etre.
que vous leur rendez
Scène 1
L'AUXILIAIRE AVOIR : (seul, s'adressant au public) Bonsoir Mesdames et Messieurs. Eh ! Oui, c'est moi, le veTbe auxiliaire Avoir !... Vous vous demandez sans doute p al' quel prodige je puis vous apparaître ainsi, en cher et en os !... Ne vous demandez rien, Mesdames et Messieurs: tout simplement, sur l'ordre de notre Gracieuse Reine, Sa Majesté la -Grammaire, je dois entrer en conférence avec deux de m'es plus proches collaborateurs, soit M. le PaTticipe Passé et M. le Complément Direct. Sa MaJesté m'a chargé de présider cette conférence dont 'le but est de ,m ettre fin si possible aux divergences existant entre ces deux Messieurs qui ont toutes les peines du monde à s'accordeT ... Et pourtant, ce sont d'excellents . anus ... (Dispute dans les coulisses): Encore une fois, je ne suis pas d'accord! C'est toi qui n'est pas correct! (L'Auxiliaire pOltrsuit): Mais les voici qui arrivent. Comme d'habitude, ils se chamaiHent.
27 ()gences et représentants
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dans le canton Depuis 1876
P 1513 S
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E.V. No 5, janvier 1966.
LES NOMBRES EN COULEURS (Bulletin Cuisenaire)
Scène II
(L'A u x iliaire Avoir, le Participe Passé, le Complément Direct. Sitôt entrés, ces deux derniers s'avancent vers l'Auxiliaire Avoir qu'ils saluent respectueusement.) LE PARTICI'P E PASSE (s'inclinant): Bonjour M.l'Auxi[iaire Avoir. L'AUXILIAIRE AVOIR (lui tendant la nwin): Bonjour JTIon cher Participe. LE COMPLEMENT DIRE'CT (s'inclinant): Bonjour M. l'Auxi'l iaire Av oir. L'AUXILIARE AVOIR {lui tendant la main}: Bonjour mon cher Complément. (Pr enant le Participe et le Complément et les plaçant respectivement à sa droi-te et ct sa gauche): Mes chers amis, je suis très heureux que Sa Majesté la Grammaire, notre Gracieuse Souveraine, m'ait fourni cette occasion de pouvoir paTier à cœur ouvert à deux de mes plus intimes collahorateurs. Nous nous trouvons souvent côte à côte, mais comme vous le savez, les lois inexorables du hngage écrit exigent que nous nous soumettions aveuglément aux formes que veulent bien nous donner ceux qui ont recours à nos bons offices. Nous n'avons guère la possibilité de proteste'!:, ni ceI.le d'échanger nos Ïnlpressions. Cela crée des malentendus, et c'est pOUl' les dissiper que nous sonmmes réw1Îs eu ce moment. LE PARTICIPE PASSE ( rageusement): Des ma'l entendus !... Ah ! oui, parlons-en ! ... Quand j e pense que dans la dictée d'hier matin encore, j e me suis fait arrangeT de [a façon la plus abominable, précisément parce qu'il était très difficile de savoir si M. le Complément Direct se trouvait placé avant ou après moi !... LE COMPLEMENT DIRECT: Dis donc !... tu as l'air de vouloir me j eter la pierre .... LE PARTICIP'E PASSE: Oui !... Tout le ma'l vient de toi. On ne sait jamais où te prendre! Toi et tes cousins, le Comp'lément Inclirect et 'l e Complément Circonstanciel, vous me jouez des tours pendahles. Tu sais très bien que je ne peux m'accorder avec eux ! ... Alors, au 'lieu de te montrer franchement tel que tu es et là où tu es, tu te caches delTière leur dos. IM ême l'Analyse perd son latin en voulant repérer ta position !.:. LE COMPLEMENT DIRE,CT (ironique): L'Analyse!... fais-lui donc cadeau d'une paire de lunettes à 'cette brave personne, si elle n'y voit plus!
Index analytique Numéros 11 à 20 (janvier 1964 à novembre 1965) des articles sont en caractères gras. Les noms propres sont en Les nombres en chiffres gras indiquent le numéro du bulletin; ils sont suivis 1in dication de la page (chiffres maigres). Les nombres en italiques renvoient aux notes explicatives du bulletin 17-18 dans lequel ces nombres sont entourés d'un cercle. Compositions mathématiques 17-18, 1,
14, 4 ition (fractions) 19,4 iti on dans plusieurs bases 17.18,10 èbre 14, S, 15,5, 19,6 ciativité 15, 6, 16, 7, 19, 5
tars du couple 20, 11 Bases (les différentes ... de la numérati n) 12, 2, 3, 4, 5, 6, 8, 17.18, 2, 4, 1 . 6 '0S0N 20, 1
ogie et éducation 20, 9 lIetin Cuisenaire • Les réglettes en c uleurs 15, 8 SIERE SIMONE 11, 8
Cal uls inventés par des enfants Genève 15, l, 2 ul mental 15, 7, 19,6 leu l numérique 17·18, 3 rré 14, 6, 19, 6 1
12, 2
.i ..
e d'adaptation 14,2,3,4 utativité 16,7, 17·18,4,2 A, 19,
S, 6, 20, 11
22
pensation 19, 6
Concret 11, 5, 12, 1 Conversion d'un nombre en base la, dans une autre base 12, 5 Couples 20, 10
Cours Cuisenaire 17-18, 8 Cours d'été 19, 5 Cours permanents 14, 5 Création libre 11, 4 Crêt-Bérard, 16, 6 Cube 14, 6
Cuisenaire à l'honneur 19, l, 2, 3 Cuisenaire Georges, notre ami, bonne année 11, l, 2, 3 D
Décomposition 13, 4, 15,6 Découverte 15, 4, 16, 6, 7, 19, 4, 20, 5
Découvertes de François 16, 6, 7 Demi 14, 3 Démonstration 19, 4, 20, 5 DENEUFBOURG 15, 8 Dénominateur 15, 6 DlENES 14,7,20, 12 Différence 11, 6, 17.18, 7, 20, la Distributivité 19, S, 6 Division 12,7,8, 17-18,16, 19, S, 20, 11 Diviseur 19, 4 DOBINSON 16, 2, 3
DURRENMATT 20, l, 2 Dynamiques fondamentales 17-18,3,5
GOUTARD (Madeleine ... en écoutant... ) 11,4, 5, 13,8, 14,7, 16,8
E
1 Image linéaire d'un nombre 20, 8 Impair 13, 3
Ecriture 11,5, 13,3, 15,5, 17-18,7
Education et propagande de masse 16 2 ' Egalités 17-18, 15
Elément neutre 11,7, 17-18,14 B Elév?tion à une puissance 17-18,6 B Enseignement des mathématiques 16, 4 Les ensembles 19, 6 Equations 17-18 4 B 9 B Equ.ivalences 11: 5, 13,3,15,4,20, 10 EqUivalences de différences 13, 4 Equivalences des fractions 12, 8 Equivalences de sommes 13, 4 Escalier 13, 2, 3 Et après ... ? 19, 3, 4
Introduction du matériel Cuisenaire dans une première année primaire 13, l, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
13,3,17-18, l, 2, 3, 4, 5, 6 Inverse 13,6, 17-18,9 C, 19,5,20, 11
J JERONNEZ 15, 8, 19, 1
lAEDERACH-HURNI 11, 7
Message d'Israël 16, 1, 2 Mesure 11, 7
Expériences pédagogiques avec les N.C. 14, 8 Exposant 12, 2, 3, 8 ExlTaction de racine 17-18, 5
Méthode CUISENAIRE (Impressions sur la ... ) 12, 1,2 MIAlARET 16, 7, 8 Moitié 17-18, 7 Motivation 20, 7
Géométrie 19, 6
o E.C.E.
16, 4
CLERON 14,1 Op érations (les 4... ) 13, 2
JGrations sur les fractions 19, 4, 5
L
Exercices qualitatifs ... Pourquoi? 11, 6, 7, 17-18, 6 Expériences 11,5, 15, 7, 17-18,3
GATTEGNO 11,2, 7, 13,8, 19,6
kl l\I uf":lération 19, 6
Pni r 13, 3
Manipulations 15, 6 les Mathématiques et les enfants 11 ,5
G
ROMANSHORN - Juillet - Août 1964 15, 2
mbres symétriques 11, 7
r
EXCOFFIER 11, 7
Faire de la mathématique, c'est abstraire, c'est raisonner 14, 1 Famille 12, 3 FELIX 21), 12 Figures semblables 14, 6 Fois (signe) 15, 6 Fractions 15,5, 6, 17-18,4,7,20, 11 Fractions inverses 15, 5 FREINET 13, 1, 7
f'
rotation 13, 4 r 'o~ ation de grandeur 20, 7 l'IL mération 17-18, 4
Jeu des différences 20, 10 les Jeux 20, 7 Jouer 11, 6
M
Fadeurs premiers 12, 7, 19, 5
Retenue 17-18, 12 B REVUZ 14, 7 ROllER 11,7, 13, 8
Inv~ntions
Etude des puissances 16, 3
r-
lom bres premiers 12, 6 t o mbres produits 19, 4 No mbres relatifs 20, 11
p PY 14, 1
pr 1 allé!épipèdes 14, 6 nrenthèses 13,5, 15,6, 17-18,6 C, 5, 6 r "l'mutations 19, 6 P G. C. D. 15,6, 19,4,6 l'I/\GET 11, 6 Pu s 15, 6 f-' p.C.M. 12,7, 8, 15,6, 19,4,6 'oblème 14, 5
p ogramme genevois de 1re primaire "3, 1 Pro gressions géométriques 11, 7
1
Moyennes arithmétiques 11, 3 Multiples 19, 4 Multiplication 17-18, 2 B
N le Nombre 11,4,7, 12,3,4, 13,3, 14,8
15, S, 6, 17-18,3,20,5, 10 les Nombres décimaux 19, 5 Nombres en couleurs dans le canton de Vaud 19, 8 ... Nombres en couleurs (les parents et...) 19, 8 Nombres fractionnaires 19, 5 Nombres inverses 11,7, 15,5, 17-1 8,4 B Nombres négatifs 20, 11
Puissances 12, 1, 2, 3, 4, 5,13,6, 17-18,4 B, 5 A, 11 C, 19,4,5,20, 11
R Pa cines carrées 13, 6, 19, 5 ra pport 13, 4, 6, 15,5,20,7 P"cherche personnelle 12, 2 1 ~ ctangles 14,6,17-18,3,20,11 Rf'dangles semblables 14, 6
d uction au même dénominateur 12 ' 6, 7, 8 Péflexivité 20, 10 les Réglettes 11,4,5,7 R ~g lettes dans le monde 11, 8 lations de famille 14,7 R lations numériques 17-18, 6
S Séminaire de Royaumont (Echos, déjà lointains du ... ) 16, 4 Signes 15, 6, 17-18,7 Sion 16, 4 Situation nouvelle 11 4 Sous-ensembles 20, Soustraction 20, 11 STONE 16, 4 Surfaces 19, 6
10
Surfaces et volumes semblables 14 6 7 Symboles 17-18, 7 ' , Symétrie 17-18,2 C, 20, 11 Sympathie 17-18, 1 Système binaire 19, 6 Système décimal 12,3, 4 Système de numération 19,6
T Tiers 14, 3 Tours 12, 7 Trains 12,3, 17-18,7 Transitivité 20, 10 Travail libre 17-18, 16, 8 Travail qualitatif 13, 2, 17-18, 6, 7, 8
Trimestre de réglettes dans un cours complémentaire 15, 4, 5, 6, 7, 8 Triplets 19, 5 U Unité 12,4, 13,3, 14,3,4, 15,5, 19,5 Unités de surface 14, 6 Utilisateurs (le point de vue des ... ) 16,7
V VANDEVELDE RENE 20, 4,5,6,7,8 Volumes 19, 6 Volumes semblables 14, 6 Z Zéro 12,3, 5, 17-18,6 E
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E.V. No 5, janvier 1966.
Méthode Cuisenaire 1Gattegno
Les nOll1bres en couleurs Liste complète du matériel disponible:
Pour l'élève et la classe Réglettes colorées, la boîte, Fr. 15.-; boîte intérieure plastique 19.50 Livrets de calcul 1. Fr. 1.20 ............... .Livrets de calcul Il, Fr. 2.Manuel A. Les nombres de 1 à 20 et iusqu'à 100 (anciens manuels 1 et 2). . . . . . . . . . . . 4.50 Manuel B. J.es nombres iusqu'à 1000 - Procédés de calculs, groupes, prix de vente, bénéfice, etc. (anciens) manuels 3 et 4). . . . . . . . . . . . 4.50 Manuel 5. Fractions ordinaires et décimales, pourcentages 3.50 3.50 Manuel 6. Les nombres et leurs propriétés. . . . . 3.50 Manuel 7. Les unités de mesure et le système métrique. 3.50 Manuel 8. Problèmes et situation quantitatives. . . . 4.50 Manuel 9. Algèbre et géométrie pour l'école primaire. 3.Fiches de travail, la série de 15 fiches différentes. . . . . par paquet de 25 ex. de chacune des 15 fiches. 62.50 2.Exercices qualitatifs . . . . . . . . 3.75 Tableau mural des synthèses de produits . . . . . . 3.75 grand format. . . . . . . . . . . 6.30 Jeu de cartes-produits, Fr. 4.80; avec jetons dans un sac.
Pour les maîtres et piDrents Cuisenaire/Gattegno: Initiation aux Nombres en couleurs. . 6.50 Gattegno: Guide introductif aux « Nombres en couleurs» 3.50 Goutard, M.: La pratique des Nombres en couleurs. . 5.50 Gattegno: Enfin Freddy comprend l'arithmétique . 5.50 Cuisenaire: Lecons de calcul. . . . . . . . . . 7.50 Roller, S., Pauli, L:, Suter, H., Métraux G.: Les nombres relatifs 5.50 Gattegno: Elémenfs de mathématiques modernes. . . . 6.50 Gattegno: Pour un enseignement dynamique des mathématiques. . . . . . . . . . . . . • . 15.Goutard, M.: Les mathématiques et les enfants - Application de la méthode « Les Nombres en couleurs» . 12.Wittenberg A., Sr Ste-Jeanne-de-France et Lemay, Fr.: Redécouvrir les mathématiques 7.50
Scène III
L'ANALYSE ( entre au, ,nêm e montent. D'un air p iqué): Qui p arle de l' Ana'l yse ? Et tout d'ahOl'd Messieurs, je vous fera i r emarqu er que j e porte le titre de Mme l'AnaQyse, que j e suis le bras d'l'oit de Notre Gracieuse Majesté la Grammaire, et que rien n'échappe à son coup d'œil infaillible !... (S'adressant au Complément Direct): Monsieur l e Complément Direct, au jour où je porterai, moi, des lunettes, vous serez, vous, complètement aveugle! . L'AUXILIAIRE AVOIR: Je vous dirai également, Monsieur le Comp1ément Direct, que vos propos concernant Mme l'Ana[yse ont été de la dernière inconvenance. LE COMPLE'M'ENT DIRECT (.à l'Analyse; en s'inclinant): Je vous prie d'agréer mes humbles excuses, Mme l'Analyse; mes paroles ont dépassé ma pensée. (S'adressant au Participe Passé) : Me permettras-tu une remarque, mon vieux Participe? Avant de cassel' tout ton sucre sur mon dos, demande-toi si tu n'alli'ais pas un peu à te phiriche du Genr e et du N ombre ... En somme, c'est avec eux que tu n'es jamais au point!
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En vente chez les libraires et aux EDITIONS
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NEUCHATEL
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E.V. No 5, janvier 1966.
E.V. N o 5, janvier 1966. Scène V Scène IV
(Les mêmes, plus le Genre et le Nombre) LE GENRE ET LE NOMBRE (entrant ensemble et parlant à tour de rôle): Qui nous met en cause? ... Nous sommes prêts à nous justifier de n'importe quelle accusation !... Et puis, i[ ne faudrait tout de même pas oublier le rôle prédominant que jouent les RègJes de Sa Majesté la Gram-m aiTe ! LE PARTICIPE PASSE (hargneux, au Genre et au Nombre): Lee Règles -de Sa Majesté la Grammaire !... On sait très bien que vous êtes toujours d'accord avec eHes !... (S'adressant au Complément Direct): Pour moi, ill n'yen a qu'une seule ·que j'estime: c'est celle qui affirme que Jlorsqu'il n'y a pas de CompŒément DiTect, Je Participe Passé reste invariabJe. Ah ! la brave petite Règl'e !... Comme elle a :r aison !... Quand tu n'es pas là, vois-tu, tout va sur des roulettes: on me laisse bien tranquil:le. Mais chaque fois que tu entres en scène, c'est alors qu'on m'aHonge ou qu'on me l'accourcit, qu'on me tord de toutes les manières !... On devrait tout bonnement te laisser dans l'ombre! LE COMPLEMENT DIRECT (ironique): Avant de m'accabler com·m e tu le fais, tu devrais nous pader lm peu de ton caractère! Avoue qu'il n'est pas des plus faciles. Tu as la spécialité de changer souvent de figure et d'humeur. Ceux qui ont recours à toi en savent qudque chose ! LE PARTICIPE PASSE: J'en conviens, mai s tel que suis, j e lI~ e montre. On me voit, tandis -que t oi, tu te dissimules le plus souvent. H faut toujours partir à ta recherche. Pour te trouver, il faut ail ler te déni'cher. Comme exempJe de courage, il y ,a mieux! LE COMPLE,M 'E NT DIRECT (piqué au vif, menaçant): Je c:rois que tu m'insultes ... Prends garde !... J'ai suffisamment de sous-entendus pour t'e clouer le bec ! L'ANALYSE: Hahe-là, M. 'le Comp1ément Direct! Vous savez très bien que personne ne peut utiliser les sous-entendus .sans ma permission. ;L'AUXILIAIRE A VOIR (au Complément et au Participe. Ton sévère): Messieurs, du calme et de la ·d ignité, s'i[ vous plaît !... Sinon, je demanderai à mon confrère, l'Auxiliaire Etre, d'interveniT.
(Les lnêmes, plus l'A uxiliaire E tre) L'AUXILIAIRE ETRE (arrivant sur scène): Que se passe-t-i1 ? .. . On a besoin de mes services?... (Ironique, regardant le Participe et le Complément): Ah! je vois... l'éternelle dispute !... Venez donc en 'm a comp'agnie, 'M essieurs, et tout s'arrangera pour le mieux! M. le Participe Passé, vous serez bien ob[igé de vous accorder avec mon sujet!. .. Quant à vous mon cher Complément Dh'ect, vous n'existez plus !. .. LE GENRE {lève la main. L'Auxiliaire Avoir lui répond par un geste l'invitant à parler}: M. l'Auxiliaire Avoir, ne trouvez-vous pas que notre collègue, l e Participe Passé, est tout de même bien injuste envers son coéquipier, 'le Complément Direct. Je subis moi-m'ême bien des désagréments: ill ne vient pas à l'esprit d'en accuser l'un d'entre nous. (S'adressant au P articip e ): Et la gent écolière, q u'en faites-vous? M. le Participe Passé. LE NOMBRE: Très juste votre r emarque, mon cher confrère. LE PARTICIPE PASSE: Padez donc, vous deux !... Messieurs les perpétuels mal placés, qui avez l a spécialité de vous trouver, la plupart du temps, là où vous ne devez pas être! LE NOMBRE : Décidément, 'M. l e Participe ... L'AUXILIAIRE AVOIR (catégorique ): Suffit, mes anlÎs. Cette dispute menace de s'éternise'r sans aucun résultat. EHe n'a déjà qu e trop duré. (S'adre ssant au Genre): M. le Genre, votre remarque au sujet de la gent écolière est des plus pertinentes. (A ce moment une sonnerie retentit et des bruits de pas nombreux se font entendre dans les coulisses. L 'A uxiliaire s'adresse à tous): Vous entendez? L'AUXILIAIRE ETRE: Les écoliers !... Voi~,à nos véritables adversaires, n os bourreaux!. .. Mon cher PaTticipe, admettez que vous n'êtes pal seu'l à souffrir de leurs injustices et de leurs coups. Personne d'entre nous n'y échappe. Pour ma part, iŒ y a longtemps que j e me suis fais une petite philosophie à ce sujet. L'AUXILIAIRE AVOIR: Pensons tous que nous souffrons pOUl' lune belle cause. C'est en nous massacrant aujourd'hui que ces mioches apprennent pour plus t,ard, à nous employer avec art et délicatesse. Maintenant, il va fanoir regagner nos p~aces dans les feuillets de Sa Majesté la Grammaire. Mais,auparaval1t, promettons-nous de rester unis devant l'ennemi comm un! (Le Participe Passé et le Complément Direct se serrent la main. Les autres lèvent la main). RIDEAU
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E.V. No 5, janvier 1966.
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l'écureuil dit un jour à son frère mon ami Cha'r les ce jo'li p etit animal
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CI NEM A
Informations générales Cinéma ' scolaire et populaire suisse
GRAND CHOIX DE COMPLETS
CO NFECTI ON HOMM ES - ENFAN TS
CHEZ
P 1528 S
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LA CROISEE
SION
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Dans la chronique du mois de décembre, je vous ai proposé une méthode de travail apte à transformer vos séances de cinéma sco.Jaire, souvent improvisées, en véritaMes cours de formation 'Cinématogra·p hique. rai insisté sur [·a nécessité de l'étude du langage du 7e art, point de départ d'une activité féconde et lltile. Mais où se procurer le matériel dont nous avons besoin? pensent les mordus, les convaincus. Il est évidemment indispensable de disposer d'un ilppareil de projection 16 mm. Toute école doit en avoir un aujourd'hui, le nombre des fil.m s spécialisés destinés au personnel enseignant augmentant chaque année. Voici quelques adresses d'organismes qui mettent gracieusement leurs films à la disposition des écoles. _ Service culturel de l'Ambassade de France à Berne (Sulgeneckstrasse 37); _ Centro di studi italiani in Svizzera, Florastrasse 7, Zurich; _ Office national suisse du tourisme dont les fiJms sont à comm,a nder à l'adresse suivante: SchmalHlmdienst, SVZ-ONST, Film-Institut, Erlachstrasse ' 21, Berne ; _ Secrétariat antialcooHque suisse, avenue de Cour 9, Lausanne. Les prix de location sont très modestes pour les films antia,l cooliques; - Ciné-S ervice BP, 8023 Zurich; - 'Esso Standard, case posta[e 80'21 Zurich; - Ambassade duCanad-a, Kirchenfeldstrasse 88, 30'0'6 :Berne; - Ambassade des Etats-Unis, Berne; - Ambassade royale des Pays-Bas, Berne. Cette première Este n'est pas exhaustive. Si vous en connaissez d'autres, faitesle moi savoir. De plus, je ne suis .pas · encore en mesure de vous donner une sélection des meilleurs titres contenus dans les cata,l ogues des' organismes mentionnés ci-dessus. Ce sera chose f.aite au début de la prochaine année scolaire. La plupart ,d es instituteurs conna,i ssént, de Téputation en tous cas, le cinéma scolaire et populaire suisse. Je vous propose" de faire plus ample connaissance avec cet «Institut central d'utilité publique en faveur du cinéma ». La lecture de son 44e rapport d'activité nous en fournit un excellent p'r étexte. Trois organisations soutiennent, encouragent et financent le cinéma scolaire et populaire suisse: 1. En 1921, date d·e sa fond.~ltion, le CSPS avait établi un budget fondé, pour les recettes, sur les biHets d'entrée, les locations. et les indemnités fixées en fon ction des services rendus. Toutefois, les initiateurs s'aperçurent bien vite que des activités cuhurelles ne peuvent se poursuivre norma,l ement sans' rapport de subventions -officielles et privées. A cet effet fut créé, en 1929, la Société d'encouragement du cinéma' .scolaire et popttlaire suisse; 2. Vers 1950', le Fonds suisse en faveur du film culturel et .documentaire vit le jour p our paTer ·à une situation financière déficoÏtaire et "surtout pour dévelop ner lin secteur de la production trop négligé. Ce fond s. rempEt pleine29
ment sQn Qffice depuis que la CQnfédératiQn lui anQUe des subventiQns su la base de la nQuvelle IQi fédérale sur le cinéma: r 3. En~in, en 1958, une aide supplémentaire fut fQurnieau CSPS par la Fon_ datwn Milton Ray Hartmann, fQndatiQn érigée en 1958 en vue d'encourager le dévelQPpement du film culturel, dQcumentaire et d'enseignemen t. M Hartmann est le fQndateur du CSPS. .
Le CSPS comprend 4 départements: 1. Le Service de location de films documentaires et pour la jeunesse en forma.t 35 mm. Ce service fQurnit surtQut des prQgrammes sélectiQnnés clans le mQnde entier 'a ux 212 sectiQns du fi1m ·d Qcumentaire. ActueHement, le catalQgue cQmpte 27 prQgrammes de géQgraphie, 18 films d'expéditiQn 12 films d'animaux, 12 films sur la musique, la littérature et la peinture ~t 9 films CQmmentés par SQn auteur. La plupart des films prQjetés par Ciné doc prQviennent ·de ceUe SQurce. 2. Service de locations de films 16 mm. LQcatiQn de fi1ms spectaculaires, 'documentaires et de dessins animés PQur des prQjectiQns nQn-cQmmerciales Organisées p·a r des privés, des SQciétés, des hôpitaux, ·des parQisses, des écoles des QrganisatiQns de jeunesse, etc .... Au 31 mai 1965·, la cQllectiO'n de fiŒm~ dispO'nibles cQmprenait 2654 titres. DisQns, PQur illustrer l'impQrtan ce de ce service, que 19127 bO'bines de fnms Qnt été prêtées durant l' exercicè' écoulé ce qui l'eprésente une mQyenne de quelque 64 bQbines par JQUi. C'est le" p~u~ impQrtant service du genre en Suisse. 3. Service de projection itinérant. Malgré l'a'Ctivité rest'r einte de ce' département celui-ci accQmplit une missiQn cuhurelle très utile auprès ' des popu lations mQntagnardes iSQlées qui SQnt privées de salle de ciném ~. La CQnfédération, à ce titre, subventiQnne ce service de prQjectiQn itinérant. l, . 4. Un service technique cQmplète cette excellente Qrganisatioh .. H cQm prend une salle de prQjectiO'n des plus mQdernes, un atelier cQnIplet et SQn persQnnel spéciaHsé permettant tQUS les travaux de cO'ntI;ô[e et de réparation des prO'jecteurs de films.
Trois organisations indépendantes sont affiliées au CSPS 1. L'Union Suisse du Film documentaire qui est l'QrganisatiQn de faîte des cercles IQcaux du film dQcumentaire et des cÏnédQcs. Elle cQmpte aujQu rd'hui 212 sectiQns et plus de 150000 membres individuels et cQllectifs. L'année dernière, elle a Qrganisé 2 279 prQjectiQns auxqueUes un demi-miiliQn de perSQnnes Qnt assisté. 2. La Centrale du film scolaire, fQndée par le CSPS, est la centra1e Qfficielle du film d'enseignement de treize cantQns dont le cantQn du Valais. Elle est membre de l'AssQciatiQn suisse des Offices de film d'enseignement, asso· ciatiQn pŒacée SQUS le patrQnnage de la CQnférence suisse des chefs cantonaux de l'instructiQn publique. Cette fO'ndatiQn a surtO'ut PQur tâche de développer l'emplQi du film dans l'enseignement sCQlaire. Sa cO'llectiQn de fil m s corn· prend actuellement 846 sujets. Elie s'es~ également chargée de la Cinéma· thèque suisse des écoles professionnelles O'Ù tQutes les éCQles prQfessiQnnelles peuvent se ·p rQcu.rer gratuitement Jes films qui leur SQntdestinés. 30
3. Ecran suisse des jeunes, SQUS le patrQnage du CSPS, enCQurage le film destiné à l 'enfance et à la jeunesse. Cette assO'ciatiQn est membre de la cQmmunauté Buisse de travail «Film et Jeunesse ». A SQn sujet, le 44e rapPQrt d'activité nQte: «NQtre tâche la plus urgente était de fQurnir du matériel apprQprié à tQutes les QrganisatiQns de nQtre pays S'Qccupant d'éducation cinématQgraphique et de filmO'lQgie. L'Ecran suisse des jeunes a atteint ce but en étrQite cO'llabQratiQn avec le CSPS et la Centrale du film sCQlaire, cette der~ière arant ~nrichi sa cQHecti,Qn d'un grand nQmbre de films de filmQlQgie - fil ms d enseIgnement et de demQnstratiQn - et de films-prQblèmes. La tâche suivante fut d'Qrganiser des CQurs et de préparer à leur tâche les instituteurs, les éducateurs et les chefs d'QrganisatiQns de jeunesse prêts à servir de cadres PQur l'édu.catiQn cinématQgraphique de la jeunesse. » NQtQns à ce sujet que le cantQn du Valais a pris les devants en Qrganisant d~puis quatre ans un CQurs de cinéma, d·ans le cadre de la Semaine pédagQgique. RelevQns enfin que, IO'rs de la séance du CQnseil de fQndatiQn de la Centrale du film sCQJ'a ire, le 9 juin 1965, M. 'Dubied, SQn très dynamique adlm inistrateur a présenté un prQjet cO'nsistant en l'·a chat, PQur la filmQthèque de la Centrale de six fil ms à scénariO' de lQng métrage représentant chacun un genre différent e~ illustrant bien une périQde impQrtante de l'histQire du 7e art. ' Ces six films devraient être accQmpagnés chacun d'un film de séquences, d'une série de 20 à 30 diapQsitives et d'une dQcumentatiQn écrite. Je crQis savQir que ce prQjet très intéressant est en bQnne vQie de réalisatiQn. Cette n QuveUe activité est des plus impQrtantes au mQment QÙ l'enseignement de la fil molO'gie prend une place tQujours plus grande dans les préQccup'atiQns du CQrps enseignant et des autQrités sCQlaires de nQtre pays.
Les meilleurs films de l'année LQrs de SQn ·a ssemblée générale .a nnuelle, l'AssQciatiQn de l.a presse cinématographique suisse a prQclamé Iles résultats de SQn référendum 1964 (films sQrtis en Suisse entre le 1er juillet 1964 et le 30 juin 1965) .
Films étrangers 1. Le Silence d'Ing·m ar Bergm·a n (Suède) 2. Docteur Folamour .de Stanley Rubl"ick (Etats-Unis) 3. Le Journal d'une femme de chambre de Luis Bunuel (France) 4. David et Lisa de Franck Perry (Etats-Unis) 5. L'As de Pique die MilQS FQrm.an (TchécQslQvaquie) 6. Les Communiants d'Ingmar Bergman (Suède) 7. Main basse sur la ville de FrancescO' RO'si (ItaHe) 8. Les Contes de la lune vague après la pluie de MizQguchi (JapQn) 9. America, America d'Elia Kazan (Etats-Unis) 10. La Peau douce de François Truffaut (France)
Films suisses 1. Siamo Italiani d'Alexandre Seiler 2. Les Apprentis d'Alain T.anner 3. Un P euple jeune, un vieux pays de Jacques ThévQZ
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4. Fraternelle Amozonie de Paul Lambert 5. Féerie du cuivre de Herbert F. Meyer
Le · film d'Alexandre Seiler a obtneu le 1er prix 'au ~esth"al inte'r:t:l'ational du film documentaire de' Biilbao (Espagne). .- , '
Censure LE FILM SUISSE du 20. décembre 1965, revue de la cinématographie suisse signale un cas de levée de' l'interdiction d'un film à Zurich. Le film « Une femme dans une ,cage' » réalisé 'par Walter Grauman avec Olivia 'de Havil.land d ans le rôle principal, avait 'é té interd'i t clans le canton de Zurich, pai' décret cfe la direction de, la police cantonale. On , fit valoir qtie le film dans son ensemble et notamment par la présence de trois jeunes criminels incurables, devait êtr~ qualifié de « grossier» au sens de la loi. Un recours contre ceU!e ,d écision,auprès du Conseil d'Etat fut rejet é. Ce. pendant, une pil ainte déposée auprès du Tribunal administratif du cant on de Zurich fut admise et la projection du film Hbrement autorisée dans ce canton ' à partir de l'âge de 18 ans, sans coupures. Extrait des attendus du Tribunal administratif: «Dans le cas en discussion les images de terreur ' montrées n'apparaissent jamais co,rrime une fiÎl en eHe~: mêmes, mais au contraire, ne su§citent · la répugnance et l'horreur qu'en tant que moyens nécessaires à l'exposition d'un problème grave. »
Technique Dans chaque chronique, vous trouverez , dorénavant des explications tech. niques concernant le cinéma et son langage.
Filmologie
.r:
L'étude de la psychoŒogie du spectateur cinématographique n 'en est qu'à ses débuts ·m algré les très nombreuse~ l'echerches faites dans ce domaine ces dernières années. La situation particulière de rindividu par rapport .à un écran qu'il est obligé de fixer sans arrêt, les conditions matériel'les de la projection {ont que la psychologie du spectateur cinématographique n'est pas celle du spect ateur au théâtre. Tous les problèmes de fa perception visuelle et de la perception au. ditive se trouvent posés d'une nouvelle f açon. .En l'evanche, l'étude des fondements psyc~01ogiql:les ' de ..l'esthétique du film est beaucoup plus poussée. . . ," . La filmologie est J-a science, de création récente, qui 'a pour objet d'une part, l'étude des fondements psychologiques de l'esthétique ' du, film" d'autre ' part, l'étude de ses conséquences socia1les. Cette science est- donc appar entée à la psychologie des perceptions et à la sociologie. A consulter: L'ActiQn sur l'homo me: Cinéma et Télévision de Gilbert Cohen·Seat et Pierl."e' FougeyroHas (Editions Denoël). Le Cinéma ou l'Homme imaginaii-e d'Edgar Morin (Editions de ' Minuit)'.
For.mat: Les premiers films utilisés par les frères Lumiète" en 1895, avaient ,une largeur de 42 mm. Mais dès 190.6, le fHm 35 mnI:' proposé par Edison fut adopté internationalement. C'est donc ce fbi'ïnat que les professîonnels utilisent le plus
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largement. Ce Hlm standar:d comporte qu'a tre perforations latérales nécessaires . l'entraîn ement de la pellIcule. a Chaque image rectangu[aire mesure 18 mm. de hauteur et 22 m~. de largeur. La P iste sonore , sur ie côté gauche, mesure 2,5 mm. Chaque Image est 'parée de la ,s uivante par un intervaHe de 1 mm. se A côté du film stan d ar d ,on utl'1'Ise aUJourc . 1'1' lUI: ) des films larges en particulim' de 70. mm. pour obtenir' d,es projeètions a sur des écrans p~nol:amiques de très grailde surface. Il est acquis qu'au-del~ de 70. mm. de largeur, le Hlm ·serait sujet 'à se gondoler. C'est juste,m ent les d,i mensions variab'l es des films larges qui ont poussé les producteurs à baptiser de noms différents les pellicules qu'i,l s utilisent. (Cinérama: 35x7o.,6: Todd. Ao: 27x65; Natural Vision 19,5x63,5). b) L e film de 8 mm. fo'rm.at qui convient parfaitement au cinéastë , amateur, d'un coût très modeste et d'une très grande maniabilité depuis qu'il existe des p ossibilités de sonoriser égaleme~t le 8 m~. ~e forma~ connaîtra, ces années prochaines une vogue grandIssante grace a une decouve~:te de la s6ciété Eastman Kodak qui a mis au point un film de 21 mm 2 , cOntre 14 mm 2 jusqu'ici, soit, ,u n 'gain de 50. % en surf~ce. . , , . ~ c) le 16 mm. convient à tous les. usages. MalS son pnx le reserve a des cmeastes déj à t rès avertis . .
Cqdence et durée: L a cadence de «dê'filement» ou ; de «pass'a ge» des fi.Jms se compte en images· seconde (nombre d'arrêts de la peJ:licul~ derrière la f~nê.tre, d~ l~ ~amér-a ou projecteur. La cadence du cinéma .professIOnnel ~l'Uet et~It a. l on~Ine de 16 images-seconde en 35 mm. La eadence actuell~ de 24 Images s est Impose.e pour des r aisons techniques concernant le bon enregIstrement et !a reproductIOn d~ son. Les films en 16 mm. muet et la plupart des travaux d amateurs sont pns et passent généralement à 16 images: Pour restituer ' cor~ect~ment.le ~ouve~ent, l'essentiel est que les cadences de pnse de vue et de prOjectIOn SOIent IdentIques. Çe f.ait expHque, "en particulier, l'apparence sacca~lée .des ,mouve~ents. des pers<?nnages observés ,sur l'écran au moment de la prOjectIOn des anCIens fIlms muet's effectuée au moyen d'un projecteur moderne. La durée de projection d'un film est liée à la cadence de défilement des images qui est, dans les conditions usuelles: ?e 24 imag~s par sec?nd.e pour les films en 35 mm. Tl faut entendre que 24 Images pal' seconde IndIquent les arrêts du filin derrière la fenêtre du projecteur. Si vous p assez un jour un film, voici des points de repère quant à la durée: 35 mm: 1 seconde: 24 images: 0',45 15 minutes: 40.8 mètres l minute: 27,,m ètres 20. minutes: 544 mètres 16 mm. sonore et 24 images: l seconde: 24 images: 0.,18 5 minutes: 54 m . 85 l minute: 10 m. 97 30. minutes: 329 m. 10.
Hermann Pellegrini désili'ez d es r~ns: eignement'8 c~m'P'lémenrt,a.ires au sujet du CSPS et ILe carlialogue Cinéma scolaire et populaire ruisse, Institut central ci1i ématogl'aphique, rue d'Erlach 21, 3000 Berne 9, té;l éphone (031) 230831. No l'e: s,i
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6. Le jury, présidé par M. Maurice Zer matten, homme de lettres, jugera sans
PARTIE C ORPORATIVE
]
' - - - - Erratum
1?ans. l'~.~. de décembre, nous a~ion~ publié les épreuves d'examens de la sectIOn htterane 1965. Nous y 'a vons ajoute par erreur ~es épreuves de géograph' . d ' " le ( programme de 6e). le e t d'h'IstOJrl.'e e la l sectIOn genera' Veui1:l ez nous en excuser. ODIS
Retenue Il y aura une retenue de Ft'. 2.- pour tout le personnel enseignant SUr le traitement de janvier. Ceci pour l'assurance responsabHité civi,l e.
Concessions réceptrices pour le personne'l enseignant La directio?, d'arrrondissement des téléphones de Sion rappelle à t out le personnel enseIgnant qu'il doit être au bénéfice d'une concession personnerU p0u,r i'uti:l~sation en privé de radiorécepteurs ou de téléviseurs. Les concession: radIO-scolaues ne sont valables que pour la réception, dans le cadre de Ja, classe des émissions spéciales de la radio à l'école. L'exploitation sans concessio~ d'apparei:ls récept-el1rs est punissable selon l'art. 42 de la, Loi fédéra~e réglant la corr-espondance télégraphique et téléphonique. Des formules «Demande de concession» peuvent être obtenues aup rès de chaque bureau de poste.
O S LJ 12e prix littéraire de l'O euvre S'u isse de Lectures pour la jeunesse Année 1966 Le Comité romand de l'OSL, soucieux -des textes de valeur, organise, grâce à l'appui financier d'un mécène lausannois, un nouveau « Prix littéraire» offert il tout écrivain de l'a ngue française.
Conditions du concours: 1. Les textes présentés doivent être inédits; 2. Le choix du sujet est libre: aventures, voyages, histoire, fantaisie ... Néan. moins chaque récit visera à laisser à l'enfant un souvenir bienfaisant et lumi. neux. Aucune allusion à des pratiques ténébreuses, spirites et autres ne sera acoeptée, même dans les contes de fée. Les valeurs éducatives et Jittéraires entrent en ligne de compte dans les appré·ciations du jury; 3. Les manuscrits auront de 800 à 900 lignes dactylographiées, format corn· mercial (200 à 300 lignes pour manuscrits à l'intention des tout petits.); 4. Les envois seront anonymes, accompagnés d'une devise reproduite sur une enveloppe fermée contenant le nom et J'adresse de l'auteur; 5. Les textes seront adressés en trois exemplaires à F. Rostan, chem in de Hellevue 30, Lausanne (Suisse) avant le 31 jui'ilet 1966;
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appel;
7. Jil ser'a décerné trois prix aux auteurs des meilleurs textes jugés dignes d'être publiés, soit: a) un premier prix de 700 francs; b) un deuxième prix de 600. francs; c) un troisième prix de 500. francs. 8. Les m anuscrits primés deviennent propriété exclusive de l'OSL et seront pu~liés en édition illustrée par les soins du secrétariat central; 9. Les textes non retenus seront retournés à leur auteur; ID. Le,s é crivains participant à ce concours 'l ittéraire s'engagent à accepter les conditions ci-·d essus. Lausanne, le 1er janvier 1966.
Le président du comité romand de l'OSL Fr. Rostan 30, chemin de BeUevue, Lausanne
Directives aux Commissions scolaires du canton du Valais concernant la gymnastique scolaire 1. HOl'aire Lorsque l'école dispose d'une saHe de gymnastique, son plan-horaire d 'occup'ation par les différentes classes est à établir par vos soins, d'entente avec le corps enseignant. Ce plan doit être connu, affiché, et si vous en contrôlez réguHèrement l'application, vous stimuleTez heureusement le travaH de vos m ,a îtres. Si J'école n'a pas de salle, l'hOl'aire reste souple pour s'adapter aux conditions atmosphériques; cepend'a nt, lorsque les classes sont nombreuses dans un m ême groupe scolai,r e, il est indispensable d'établir un horaire de hase pour l'utilisation de la place de gymnastique. P our le moment, les garçons ont deux heures de gymnastique par semaine, et les filles une seule. Un règJement est en préparation qui mettra enfin les filles sur le même pied que les garçons. II. Feuilles de performances Nous vous signa~ons l'avis paru dans la partie officielle de l'Ecole Valaisanne No 2 1965, p. 55, rappelant que chaque garçon de plus de 12 ans doit être en possession d' une «feuille de performances », formule officielle sur laquelle sont notées les mensurations diverses faites au cours des leçons de gymnastique. Ces feuilles doivent être signées, en fin d'année scolaire, par le maître et les parents. . En contrô,l ant la tenue de ces formules, vous activerez efficacement leur introduction. III. Ski Le règlement sur l'enseignement de la gymnastique en préparation au Département ,de l'Instruction publique, tenant compte de la prolongation de la scolarité, introduira deux apTès-midi de sport par mois en complément 35
des. deux heures .de gymnastique hebdomadaires. C'est ce qui se pratique depuis longtemps dans la plupart des cantons suisses, conformément aux directives fédérales. Vos maîtres pourraient donc consacrer deux après-midi par mois, soit en. viron 6 'après-midi durant la saison, à l'enseignenlent du ski. Si l'instituteur était incapahl'e de donner ces leçons, la commune pourrait éventuellement lui procurer un moniteur, d'entente par exemple avec le ski-club local. n n'est pas prévu de subside cantonal pour les dépenses entraînées pa,r cette mesure. Lorsque l,a carence du maître nécessite l'eng,agement d'un moniteur, il est claiT qUe Ce maître garde la pleine responsabilité de sa classe; il coiHabore avec le moniteur dans la mesure de ses moyens, suit le travail, intervient, signale les lacunes éventuelles. Toute l,a dasse participe au cours, à l'exception des enfants dispensés médi. calement. Si quelques élèves n'ont pas de skis, vous pourriez leur en obtenir par l'intermédiai'r e des clubs de ski. Le but de ces cours de s~d reste le développement physique et moral des enfants. A cèt effet, le programme ne devrait pas se limiter aux descentes et virages, mais embrasser toutes les disciplines du ski, comme par exemple, un entraînement prudent "et bien adapté à la course de fond. En principe les leçons se donnent à proximité de l'école pour . autant que le terrain et l'en: neigement le permettent, ,a fin d'éviter. les déplacements inutiles. A aucun prix, ces cOQ.rs ne doivent servir de prétexte à amener nos enfants dans les stations pour alimenter les remonte-pente, entraîner des dépenses inutiles. A aucun prix, ces 'cours ne' doivent servir de prétexte à amener nos enfants dans les stations pour alimenter les remonte-pente, entraîner des dépenses inutiles, fuir l'effort et la marche. Cette solution de facilité · plaît aux enfants, aux maîtres, aux moniteurs, ' mais nous, avons le devoir de réagir contre cette tend-ance. Il est bien entendu ' que les cours de ski ne remplacent pas la gymnastique. Durant cette période, les maîtres continuent à · donner les leçons d'éducation physique, à raison, par ex-e mple - ,dans les classes privées de sane de gym· nastique - de 10. minutes chaque jour d'exercices d·e tenue, d'assouplissement, de course. IV. Patinage . Les patinoires se multiplient à travers le canton; nos classes en font parfOIS un usage très large. Certes, le patinage est une activité physique ~xc~llent~, école d'endurance d'équilibre, de coordination d·es mouvements; maIS la aUSSI, attention au gaspiUage de temps! Voici quelque directives à ce sujet: a) Le temps passé sur les glaces ne doit pas excéder celui d'une leço~ norm~le de gymnastique. Un après-midi 'entier de patinage n'est pas un travaIl scolaIre rationnel. ' b) Pour permettre un travai~ rentahle, il faut éviter de grouper p'lusieurs classes SUT la glaee; ch,acune devrait s'en tenir à l'horaire étahli pour les cours de gymnastique. . . ' , c) Une 1eçon norm,ale comporte une mIse en tram, quelques exerCIces d as· souplissement, 20. minutes environ de t:lravaiJ technique: équNriJbre, agi'l~té, sauts, concours, entraînement au hockey, et se termine en général par un Jeu (hockey, jeux de course).
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d) Comme ordre de grandeur, on peut aclmettTe une mo yenne de 10 leçons de atin par saison. Selon les circonstances, ces leçons peuvent être concentrées Pur un mois, à raison de deux par semaine, remplaçant les cours normaux de ;yJI1lla~tiq~e,. ~eci pour ~rofi~~rdu bon état de la glace ,(.patinoires nat:urell~s de dure e !ImItee) - ou bIen s etaier sur une plus longue penode, deux-troIS mOlS (patinoires artificiel1les sûres) à raison d'une leçon par semaine, ou paT quinzaine, les autres leçons de l'horaire se donnant en sane de gymnastique. L'inspecteu'r de gymnastique: P. Curdy
Société suisse des maÎtres de
gy~'fi'm~$tiql!,H~ •
CCJmmisshHB ~echnique
f)lIJjbnCè)~D@1!'il
de C©Mfi'$ La société suisse des maîtres de gymnastique organise, sous les auspices du Dép artement -m ilitaire fédéra'l , ~es cours suivants pOUl' l e corps enseignant: Cours pour la formation de chefs de camp de ski et d'excursions: 1. du 13 au 17 avril 1966 au Grand-St-Bernard; 2. du 15 au 19 avril 1966, à Bivio, GR. Ces cours sont réservés aux membres du corps enseignant des écoles oHicie:1lement reconnues. Si le nombre des places est suffisant, les candidats au brevet fédéral de maître de gymnastique, au brevet de maître secondaire, les maîtresses ménagères et de tr.avaux à l'aiguille peuvent s'inscrire au cours, pour autant qu'ils participent à la direction d'excursions ou de camps de ski. Indemnités: Une subvention proportionnelle au prix de pension et le rem~ boursem'e nt des frais de voyage, trajet le plus direct du domicile au lieu de cours. Inscriptions: Les maÎt'r esses désirant s'inscrire à un des cours doivent demander une formule d'inscription au président de leur association cantonale des maîtres de gymnastique ou à M. Paui Curdy, av. Ritz 35, 1950 Sion. Cette formule d'inscription düment remplie sera retournée à M. Reinmann, 3053 HofwiljMünchenbuchsee BE pour le 5 mars 1966. Les inscriptions tardives ne seront pas pTises en considération. Le président de 1a Commission technique: M. Reinmann
Aux membres de la
C~is$e tcle r~!II'~Itt~ ~M «:@i'~S eDlseign~nt
Mesd-a mes, Mesdemoiselles, Messieurs, TI fut souvent reproché à la Corinnission d'administration de la Caisse de retraite de travaiHer « en vase dlos » et de laisser les membres clans l'igno'r ance des décisions prises. Si tel a été le cas, nous croyons pouvoir nous porter le témoignage que nous avons travaiHé en toute conscience dans le seul j.ntérêt des assurés. Comment ne pas nous réjouir cependant de découvrir, à traveTS les critiques, un réel souci d'information? Nous en avons tiré les conséquences. Dans sa dernière séance, la Commission a -décidé de publier dans «l'Ecole valaisanne» Jes extraits du procès-verbal qui pourraient intéresser les assurés. Nous espérons combler ainsi une lacune. TI va de soi que gérant, secrétaire, président et, d'tille façon générale, la commission d'administration restent à ['entière disposition des membres de la caisse et souhaitent des contacts confiants et encore plus étroits. La Commission 37
ne demande qu'à servir dans J'application du règlement établi, en vue de solu_ tions largement hum'a ines. Les assurés peuvent J'y aider par une attention accrUe aux problèmes que posent J'a caisse el:le-même et les situations diverses de ses membres. Souhaitons que l'a révision, décidée par l'Assemblée des délégués, puisse bientôt entrer dans sa phase définitive. Nous saisissons cette occasion pour vous présenter, Mesdames, Mesde_ moiselle, Messieurs, nos vœux les meiIJeurs pour l'année 1966. La Commission d'administration de la caisse de retraite
Extrait du procès-verba'i de la séance du 29 décembre 1965 1. Révision générale du règlement La Commission, tenant compte de l'état de santé d'e M. le professeur AIder, décide de désigner immédiate'ment [e 2e expert en la personne de M. le Dr E. Kaiser, mathénlaticien en chef de l'Office fédéral des assurances l3ocia,les afin de ne pas retarder davantage les travaux actuariels actuellement en cours: De plus, un débat est ouvert sur la révision générale du règlement de la caisse. Les principes de base de cette révision adm,is, la discussion des questions de détail sera reprise lOTS d'une prochaine séance. Les travaux (le révision seront terminés d'a ns le courant de l'été 1966. 2.. Placement des capitaux La réponse donnée par la Direction de la Banque Cantonale du Valais ne pouvant être admise, il est décidé de reprendre contact avec les l'espon. sables de la Caisse de retraite du personnel de l'administration cantonale afin de réexamineT ce prob:lème. Une décision sera prise ultérieurement. 3. Présentation des comptes Les 'c omptes de l'année 1965 seront établis powr la fin du mois de mars au plus tard. Ils seront imprimés et communiqués à chaque membre de la Caisse. 4. Statut du gérant La Commission réexamine le statut du gérant de la Caisse. Il est arrêté que le gérant est à la disposition des membres les mercredis et jeudis, Bauf dur.ant la pé-riode des vacances réglementaires. Celles-ci seront annoncées ' assez tôt à 1'« Ecole Val'a isanne ». 10 janvier 1966. Commission d'administration de la caisse de retraite
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