L'Ecole valaisanne, janvier 1972

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Bulletin men sud du personnel enseignant du Valais romand XVIe année Janvier 1972 No

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A. Pannatier

Les constructions IScolai,res

J. S.-U. J. Barras M. Salamin

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E xamen d'Ia dmission à l'Ecole norma}e 1971

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RENSE IGN EMENTS «L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés. Rédaction: P. Bourban, ODIS, RawyI 47, Sion, téléphone 3 93 65. Délai de rédaction: le 1er de chaque

mois. Edition, administration, expédition: oms, Rawyl 47, Sion, tél. 3 93 65. Impression: Imprimerie Fiorina & Bur-

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·.·Les constructions scolaires

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C'est une vérité connue d'affirmer que les locaux et les lieux dans lesquels est dispensé l'enseignement exercent une influence considé_ rable sur la formation qui y est donnée. En Valais, les communes et l'Etat n'ont pas mis en veilleuse cet aspect important du problème éducatif. En effet, durant ces vingt dernières années surtout, un effort considérable a été accompli chez nous dans le domaine des constructions scolaires. Presque toutes les localités de la plaine et de la montagne et même certains hameaux · éloignés possèdent aujour_ d'hui des écoles adéquates, témoins éloquents du souci qu'ont les autorités de créer les conditions extérieures les plus favorables à l'activité du personnel enseignant et des élèves. Tout , n'est pas terminé cependant. Certaines communes, de plus en plus rares il est vrai., ont encore des bâ#ments scolaires qui con. trastent singulièrement avec les maisons d' habitation devenues actuellement partout salubres et confortables. Par ailleurs, la croissance démographique constante, les nécessités plus grandes de la pédagogie, l'usure et la détérioration des locaux existants font que le problème des constructions scolaires demeure une préoccupa.tion majeure et parfois lancinante des communes et de l'Etat. De nombreuses critiques se sont élevées au sujet du coût des bâtiments d'école. On reproche au 11'!aître de l' œuvre de construire trop grand, trop cher et luxueusement. On accuse l'Etat de ne pas exi'g er plus de sim plicité dans les pro jets présentés par les communes en vue du subventionnement. On soupçonne les architectes et les ,ingénieurs d'accorder une attention insuffisante au coût des constructions scolaires et, dans une relation de cause à effet que l'on établit sans doute hcîtivement, on souligne que les honoraires des auteurs des projèts sont calculés au prorata de la dépense totale et définitive provoquée par la réalisation de ['œuvre.

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Il existe certainement une part de vérité dans. ces constatations. L'émulation exagérée qui incite une commune à faire encore .mieux que sa voisine, la maladie de la «perfectionnite» bien connue dans notre pays, le prestige des uns, l'intérêt des autres, la valeur Sans cesse accrue des terrains, la spirale ascendante dans laquelle nous place lm e société de consommation, de confort et de profit excessifs provoquen t une augmentation iriquiétantè des prix, dans le domaine particulier des constructions scolaires comme dans celui du bâtiment en général et dn génie civi'l. L'alimentation, l'habillement, les loisirs n'échappent pas non plus 'd'ailleurs à cette inflation galopante dont on se de mande si elle ne conduira pas ' une fois vers une 'situation économique totalement déséquilibrée. On peut et on doit construire meilleur marché. L'exemple"de la Suède, que l'on se plaît à citer comme pays d'avant-garde en matière scolaire notamment, mérite .d'être connu. J'ai vu moi-même, à Stockholm et dans les environs, des maisons d'écoles bâties très sobrement, les briques ou les plots en ciment apparents, sans recherche ni complications inutiles, mais avec tous les équipements intérieurs et ex térieurs necessaires à une formation' intellectuelle et physique conçue selon les principes les plus modernes. Mais j'ai vu également, dans une autre ville de ce même pays, l'abondanc.e des moyens se traduire par ce que nous réprouvons précisément chez nous. C'est dire que l'~qltilibre ct la juste mesure n'existent nulle part automatiquement; et qu'il faut sans cesse et partout travailler à les réaliser. . Il est des points. toutefois sur lesquels on ne doit pas lésiner. Le terrain, par exemple. En Valais, les surface$ nécessaires 4 l'implantation des bâtiments d~école, aux cours de récréatiQn1 Ul~x places de jeux et de gymnastique sont fixée~ au minimum à 20 m2 par élève. De même, les dimensions des salles de classe~, portées dernièrement à 72 m2, sont prévues pour permettre le travail en groupe, l'utilisation et le rangement du matériel didactique de plus en plus volumineux et important. Les dégagements, vestiaires, toileues, lieux de

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Orientation circulation horizontale et verticale peuvent atteindre au maximum selon les prescriptions officielles, une Sft perficie égale aux surface: dites éducatives.

Si la conception architecturale d'une œuvre, son intégration au site, sont des éléments à prendre en considération, ils ne sauraient toutefois primer les qualités fonctionnelles et les questions finan. cières qui doivent apparaître au premier plan des préoccupations. C'est ce que le Département de l'illstruction publique, très utilement conseillé par l'architecte cantonal et par ses collaborateurs, s'efforce d'obtenir, sans rencontrer toujours une compréhension suffisante. Une habitude qui se généralise et qui ne devrait souffrir plus aucune exception consiste à ce que l'on consulte avant la construc. tion, les principaux utilisateurs des bâtiments d'école, les membres du corps enseignant. C'est.à ceux-ci également qu'il faut s'adresser en premier lieu pour que les édifices scolaires et leurs abords immédiats soient maintenus clans un état constant de prO' preté et cle bonne conservation. Certes, les administrations communales, les concierges ont un rôle important à jouer dans ce domaine. Mais il appartient d'abord aux maîtres d'être vigilants, d'éviter les salissures, les dépré. dations que l'on déplore encore en certains endroits. Il s'agit bien sûr de l'éducation des jeunes. JVla.is il y va al~ssi d'une saine politique d'économie, certains bâtiments étq,nt condamnés à un vieillissement précoce, donc à des frais d'entretien ou i!e remplacement élevés, par la faute exclusive d'utilisateurs peu attentifs et peu soigneux.

C es brèves indications ne sauraient donc prendre fin autrement que par un appel à plus de simplicité, à plus de sobriété dans les constructions scolaires de même que par une invitation au respect des locaux et des lieux, à lenr soin et à leur entretien parfaits. Il sera possible ainsi de poursuivre l'effort entrepris pour que tous les élèves de ce canton et tous leurs maîtres aient la chance de travailler dans des édifices spacieux, propres et bien aménagés.

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III.

L'Institut Sainte-Ursule de Brigue Rétrospective Brigue, centœ :scolailre Idu H'aIUt- Vailiais, abrireaussi un Ï!l1stÎlmt pO!Ull' joones mies, ·très oonnu, l'ITIIsti,rut Saiinte-U,rsruLe, de la Cammunl3.utté des U'l'SUrrinelS. Cet ,institut fut fondé par Kiaspar J odok von StO'ckall(per qui fi.t appe!l, le n 1661, à quatf<e 1.ieMgi~U'ses du COI\l'vent des U.l1SlU1lrines de Friiboocg et ~elS ICihrurgea de l'êducation .e:t Ide 1'insltJrubtion dies jeune's f.illilies. Poodiant deux slÏèdLes les UrsuJ,ÏlIJles flurënt les sloo1es institutriœls des écolLes Ide ffilll1<eIS de Brigue et du Ha'll/t-V"lwa.iJS. En 1853, Ile Consleill .d e l'msltruction pUJlJlÙ!que du canton du vrulais doma m~ssion lau Couv,ent Sain't:e-UTIs,Ul1e die Bri'gu'e d'organiiser ['éto[e norm~e d es ünsürutribes (Lehrerinnecnseminar), dorut res f[,ruis d"eX!pi1oitat.üoo. étaient partieùilie,m:erut pris en chélll'ge par l'Ebat. Les nQlJ.1IUa:hl.lennes du !Sliècle paslsé étaient logées dans lia partie nord-esrt du 'couvent acrueJl, où étJ3!tt égalLement dtilSlpens'é J'enseÏg)ll'einent. La construction du 1Ju11lIlell du SilJ.npiLon amena toutelfois un sti grand nombre d'élèves de langue étr,angère qu'ill fa;lliut :enws,ruger lia construlotilon de nO'l1VieaUX Iloc·aux. C'eslt .ainsi qu'en 1902 rélcolLe normla~e :s'instaUla dt3!ll'S un bâtiment neuf, fondement de l'inJsrti)t'UJt actuel. Jusqu'en 1913, ["élooie lJ1o.a:malle 'I1epréSell'taâlt~ à côté d'un cours d'all'lemantl et de f.rançais, lia ,s,eu/Le ipO:Sls,~bi!li'té pOUlf l,es }eunes fil1lLes de BDigue et en'VÏ!rons de fai~e des étuJde.s :sleconJdJaÏJl1els. Cette B~tUJ3!tiiQn ISle TIrowa modifiée par La création d'une éoole de oomlluerce en 1913. L'initiative des SœUlf1s Ul"slllilines/, qui conrespondait à un réel besoin de l'époque, ffl)jt non s'oo1ement 18.\P!pr(){lLvée mails 'a.us'Sli :soutenue de manière tifiioace par ,le Co!ll!s'eÎ[ d'Etat du camon du Vrulai:s .et par l'Offiloe férdétafl de ['inrllUJsu'üe, :Ge,s. ,arts elt métier:s 'e t du 'fmav1ai[ à Bmne. La célébration g,r:andiJos,e du ceil1ltenaÎlf'e Ide a'EoOllie normaJ.e OOS iill/slÎitutrices en 1953 était 'encore d'ans routes les mémp]r;es loosque Samte-Uf1SUlle fêta, 10 ans pLus tard, s'Oit en 1963, ilies 50 ans d':eXlÎ!sifJenoe de [,éoollie de Icommerce en présenoe d'enviTon 1000 élèves et anciennes éllè'Ves. En guise de COIUif<S préJpar,atoTI1e .à l'éco'le de commooce 'e t à !l'école normale, ,les Sœuns U.l1Sulline.s ont 'toujo'Utrs ,tenu, ISi\.lJf base pri'V'ée, une «Reall,schll.lllie» s'étendant /Sur deux années S!ooili3JÏres. 1

Année scolaire 1971/72 Anselme Pannatier

- Information

Types scolaires et classes

A01;ue1!l1ement, l'In!s~tut Samive-U['sullle cOll1Ipor.te principalement l'éco\Le nor.mrule Ides iUlstitutlrice\S de langue 'aJIaelJ1lanlde et ['école de commerce, s'OÏtt au total 536 élèves réparties /Sfl}!l' 27 dasls'e's:

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Ecole normale cantonale des institutrices de langue allemande: Sa d'U1l'é~ est de 'cinq ~, après flfé~rulentation d':au ~oins deux ans Id'éCOl Isecondatre. Les nœmlailiiennes TeçÜllvent une forma'ÛlOn a'Pproronldie d e les .br:anches génértaJws et smtout en példagogie, ps~hologie et méthodB.ns ~ l ogIie. Au ,Siwon:dcyc1e .(4e et 5e ar.runée's), l:es reço'l1ls d'esISI3Ji et 'Les stages devie nent br,anches priIlJOûp3lk~IS. De:puÏis de nomb.lîeuses années, les ,~èv~ ~. 5e année doivent lail~le.r enseignelf dans le.s écoWe:s de iVill1iI:ages, vu ~a pénu ,e :d~ pe~sonne.1, ~seignanrt. EmJe\S !f~'ûent oe.p~ndaIl't ISOUS ~UIf'~cillil!ance de~: dH'octlOn de ~ eCOIle norma[e et revIennent a mterv.aJ1ll:es regtIJll'eliS à Q'Institu pour des disoos:si!oIl!s et des œootives. t La 's,ection prim~ÏTe de flécdLe norm.ale compte 181 élèves repwrties SUr h uit o~3Js;sles. Ecole normale, section ménagère: La durée de formation œt de 5 ans,; les élèves f,réquentent [es tJroils pre. mières cLasses en oommun ,avec oal:leis de ['éco~e nOlfTI1:aJle f'OI1Il1ant les maî,treSises 00 l'ell's'eignemerut ptr'Îm'aÏTe. POUir ~a 4e et la 5e 'aooé:e, elIlLes forment une dii.IVmsion \Séparée et reçciven~ üUltre ~a fornnation pédJagogique, urne fOJ"mation p~'US pous'sée dans les bDanchels Pfatiques et scientifiques. SUJr le pU'a n srW.'Sse, lets maîtresses ménagères petlVOOlt être Tangées da.llJS La catégorie des maîtJres, des olélSSe6 de promotion. Durant rl'1année 1971/72, il. n'y a qu'une 4e cJlaJs-se, fréquenrtée par neuf élèves.

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Ecole normale: section des maîtresses d'ouvrages manuels: La formation OOS ma~tres~es de ~'enJScignement des rtJravaux à l"aiguiUe rs'étenJd sur deux :ans et extge Ja .fréqueniVatJion préalliab1e d'au moins 2 lannoos d'éooUe secondaire. Les 20 élèves, ré:partrles sur deux rclaJs,sels, ,sont formées s'UJ1tout dans les branches psyohdlogie et pédagog~e, et slpédall]sêes ,dans ~Ies 1Jm'Vaux à ,1'.aiguiillle et ~es trr:avaux manuœs. Ecole d'application de l'école normale: A l'écolle nonnalre 'Som lfaiV~aohées deux d1J~seJS d'rapplübation. LeB 59 élèves de ces das'ses, r6par.ties ISJUT 7 'années 's'coIlJaÏlre.s reçoirvent l'ensei· gnement scion ILe rprogJ"amme de l'écd1e pr'imaÏT,e. ll},école a pour but de donner en rtout tJem:ps aJUX normaJlienDes l'o'Ocasion de ,lreçoflls d'essai et de slÛages. Ecole de commerce: L'écOl1e est pl!acée SOUIS 1ecorrtrô1e du Département Ide 'l'ms:tructüon ,publique et ,subven'tionnée par l'Enat sur ,La base d'une convellltion passée entre oelui-ci et Le CoUtv,ent Sainte-Urs'Ulle. L~admilssion des élèVies a li'eu après fréqlrell1tation .de Ideux années d'éOOe s'eccmdaire; ~a durée de fOTlITliation 'es1t de trois :ans et s'e ternlme par

11obtention du diplôme commerdal Cas dernières années, enviTon [e 50 % ,S'é!llJJlement des élèves ayaa1t obtenu lce dÏJplôme ont ohoisi le travaiJl dans un buoo3lu. Pom de nombrooses élèves, en effet, féool1e (de comme,t ee sert de prépalf1ation à d'aU!tJre:s professions, sur to'Ult dans le oomaÏlne lSodall. Que:lquelS élè\nes ,ootrenrt 'e n ,o1:a&se de maturi11é commerda:le dru CoMège de Brigue pom Y obtenir le œrtitilcat de ffi'amllité commeroi:aîe. L'êcooe de com1med1ce comporte sept clliassels aVec un effeotif rotai de 166 élèves. _ Classe de latin: Les conditions d"aJdmIÎlSlSion SO!J1t les mêmes que pooa.- Les garçons. L'Institut or:gan~s'e &eUJlement [es .deux première'S a1ra'S>seJs, a'VeC un total de 36 élèves. Les filMes qui déslirent pOufiSlUi1vre leur,s érodes de gymnase, entrent oOnlSlUirte au CoUllège de Bdgue. _ Ecole ménagère: Cette écolie équivaut à une o1a~se de promotion de l'éco\1e prr.iml3liife. A lCôté de l'ens'eignement ménéllger, cll1e f.avocÎlse dans [la mesllLTe 00 pOISsible ,la formation gérré:mJ1e. La durée 'est de deux >ans. L"eff'ect,if de ['éto!le ~ actueffi1ement de 28 éllèws. _ Cours préparatoire aux professions paramédicales: DepUJÎs deux 3Il1S, ce COUliS est reConnu et lSubveIl1tiou.né par fEtat du Vailiars, Les }eune.s f'Ï/IJ1e,s y sont admiJS~ ,après avoir terminé !l'ê,tole pr'i',maire 'et ISri pos:siibLe l'éoobe 'SieicorndaÏ!J:;e. EllLeis y reçoivent une fomtratio!l1 générru1e 'po'Ulssée et une préparation ipO!Ur entrelf en apprrotruslSréllge. Da pLupart des éllèViœ de ce cowrs choÎlS,islsent par la suitle une profes'sion «.en Mane» et HrutI1eS prOlfessions de caa-actère soaùall. -

Ecole allemande: Faute de p1aoe, :SOOJI 'llill petit nomoce deiS éllèves insorites peuvent être admises à ce OOUlflS, oequi facllite ie roai:tement inJdivildrueJ1 de l'élève. L'écoLe 's 'étend ISlUf une durée de deux 'ans et se termine par J'obtention d'un œrtifioaJt d'érodes de !langue a1J1em'ande.

Veffectif du pel1sounell OOISeignant est aJctJuëlJ1ement de 56 peŒ1s.onnes. L1 ne se comlpose pllus uni:quemoot de religieuses, mlairs oes dernières ,représentent tout de même le 50 % de l'effelotJilf. Les SœUJrs U r.SIllIl:ines -apprécient beauc()lulp la ool1lllabor:atlion de leurs autres cQllllègues. En ékoÎitJe cOll,1aborratÎ'on avec ;el1X et avec l',aillde de Dieu, elll1es ,chercheurt à accomipli:r ·a u mieux, poU[" ~e bien de lia jeunesse qui leur 'est oorufitée, b nombreuses rtâohes posées par ~a coordilflla'tion soolaJirI"e elt par Jes mianueWs et méthodes modernes d'enseirgnem'ent. La direction de 'l'Institut Slainte-U11sruJle, &igue 7


• Protégeons les animaux Les comprendre pour les aimer Les aimer pour les défendre '0Slt , aujourtl'h~,i p~u ~e pays (~U'i n'ont pa~ ~li'i.IVi Q'ex~e de ~'All!g1e_ t~œ ~n se ~dota11lt id l!l1JSltrtuitlonlS publiques ou pmve'es, dOillt [l'oIbJIe:t eSlt die proteger 'les la numaux üonrûre:lie1S abus et Iles 'a bandons. /Son but: dévelopiper par tolUS i'e'S moyens, [la meirr1le'ULfe o'Oml'ailS!sance d monde 'd es ,b êtes OIes domesiÜqueJ8 et les saUJVIage!s) pour aiJdelr à ilia COn" U .,' d 'e oet eqUJII / 'Lib11e de l,a nature qui menaoe' chaque jo'lllr davanta "erV:~vlOtn l'hUiillanité. ge ])l

. L~ protection des animaux doit ldeveru.1r un «'S'e rv,i ce public». La prenùè~ obJ,e:~t1!on à !~aquellle se hoortenrt d'ordi'llaiTe \lies rdéfems'eUJrs, des ammaux ~~ 1~ S'llIrVlanJte: «AllOl1S que l100t Ide problèmes, It!ant die mJÏJsères humalooS sdlilicJrtent naûœ attention, que vene.z-vous '1a déourneu: env,e rs, J:es, animaux?» TI con:vient de l"e:xaŒJlÏ.ner séri'e usement; ill convient ,ausiSi d'lavoir à l,a bouche une répon~e toure prê'tle, si eillLe existe. Or, ,eù:le exilSite, c~esrt iLamar1tine qui nous [a fournrt: «Nous n'avons palS deux cœ'lllrlS, 00 pour nos 'stemb~ables, un pour Iles bêtes. Nous n"en 'a vons qu'un OIU noUlS n'en n'avons point.» p[1u~6ger wes 'a nimaux reslt Ullle notion très VlaS,De le t qui compte un program~e f,~ étendu . C'est d'abord un enseignement d'oilÙJre morall, ayant pour b1!en!UallSlan'te conséquelllce de faÏr'e dlispararure comlp1ètement chez nos 8emMaMes 1es insltJi'l11o~s brutaux voilIe, réellement oruellts que l'on déCède chez cea.i~ains ,ÏDidîv~dUJs et d'en faÏJre des hOll1l11les mei;J.Qeurs, ,accessibles à ~a bonté comme à []ra pitié. Ce n"est point là Uill:e tâche ansée... Les laiduŒtes, et plus oocore les Jeunes qll1Ï. maJl~r:airtent un a.ndma~ Is e rdégraideilit eux~mêmels. fis se dégradent et s'alVrus!S'e nt paroe que, en provo'q uant des so.uffrancels, se ~i.. 'Siant à en Oiooasi'o noor, Ï'lls s' enduroiss'ent lie cœurr. Dès lors iilis deviennent capables d'infilriger des cruautés ,aus:s'Ï bien ,aux humains qu':aux bêrtes. L'enfant qll1Ï. n'ia1l'I1a pa's pilüé d''UlIl rurimaQ ne ,c ompatir,a pas druv:anJDage aux 'Souffrances d'un aruûre enfant. lLorsqu'iQ gDaIlldil1a, ,e ette indifférenoe, ,e n :fiera un ê:nre oruel, ins'eIlis~lJlJe .à t'OUlûes misères, d',a;UJtrui . Autant que nous le pouvons, nous, parentis, vous éduoruveur:s, efforçons-noUls de mO!deler 'le oaractère de notre jeuues'S!e :doos le is:e ns die ~a bonté et d'évirter ,amsi que, 1p:3Jf ignofla!lJlce, ellte ne Ic ommette Id es oruautés . Dév,ello,pp'o ns ,c hez reniant nie cullte de roe qui est bon, beau, génél1eux et élevé. Nous en fierons ;atÏIn:si Ides «homnne:s» dlaTIiS La plus hauûe ,ruCCeptiOill du terme, pour qui le devoir d'aimer tous Œes êrlJreiS qua. les entourlerut, 'auSisi ,Ireis .'gens que llies bêtes, constttuera désormais et pour toujours une Idroi\1!e !l igne de co.nJduite. Enseignons à être bon pour- les animaux, non ,s Mrement pour eux-mêmes, mais pOll1r It out ce qui vi:t, pour t()IUt ,c e qui peut Iso'llŒrir et jouir, &cre heureux ou miséflrulJ1e. Eûre bon, on ne l'est j,aluaills trop, ~o,lJljours trop peu.

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FarDe d e oinq oen~s meInblîes, la soc16té que j"ai d'honneur de présider Sla fondation '8 ' ocoope die 1a protection léf'Jalle des animaux, elllle 'e:fiforoe Id e prévenir !les m'a'UJva~s rtl1aitemenrt:s et d'en provoquer ia répression. J1e~'Sdgne ' su~ Ja !façon de. nourmii ~t, de ' ~oigner lCIS animaux. Bl[e exige qu'iIlis 'aloot une eXl'sltence convell'allYle qUI 'S acheve 'slans soUif[rance. d~ui's

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Je resrt e à vutJre dispos'i tion pour tOUiS rensei'gneIJlients COBtCe!nant Ilia caUISe que notre ,?o?ié'té diéf:e~d et ne vous ,cache pas Ira gl1ande s'atitsf,atrtion que j'éprouveralls a me ,slent'lT !s outenu par 1 ens,embU'e du rConps 'e nseignant. Société pour la proteICtion Ides animaux: Le prés~dent: Jos. Barras", médecin-vétérinaire

N. B• La Société protectrice des animaux a mis gracieusement au service des enseignants d'intéressants diapositifs accompagnés d'une bande magnétique (vit. 9,5) sur la protection Œes animaux. Ces diapositifs figurent dans le' catalogue de l'ODIS sous la cote SZ 42. Les mêmes diapositifs, mais avec commentaires sur bandes magnétiques en langue allemande, peuvent être obtenus à l'ODIS de Brigue. (N. d.l. R.)

Notre page de couverture Cratère à figures rouges (fin du VIe sièoTe) Le numéro 2 de «['EcoŒe Viall'ais'a nne» présentait un oria;tère à anses haUJte:s . Void un ol1atère à ians'es bas'ses, de ,i a frin rd u VIe slièdle, et, avec Jui, l'apparition d'une nouvellilie ,t echnique, 'a daptée prar [es potiers '3Jttiques à partir de 530: le's Via:se:s «,à fi'g ures r'Ouges» . DésoI,m ai's, c'est Œe fonJd qui est noi,r , 'trandris que les personnages Is e découpent, en j.aune ocre et en rouge, 'Sur le fond sombre. En cif'e t, ,au 'Lieu de peindre les figp.rres e:Ues-mêmes, on {(,t"és1erve» leur sumaC'e, ce qui 'llai'Sls'e apparraître la couleur natJurellil:e du 'Valse puis on préci.se .et n:~hau'Sse J'image à 1"a~de d'un pin'c-eau. Ainsi, rJ'artiste pe,~t obtenir une peo.nture beaucoup plus rkhe en détails que ne ['étai:enrt ,les siiJhouetJtes antérieures, dessinant notamment Il!es pHs dels vêûemenûs Œa musooiliatrure [es . age , pa'f'V'BllIant de oeMe manière à une expres' " s ion beaucoup plus ' '1,llS 'du VilS d, etall Intense. Ce or.a'tère, qui date de I]a fin du VIe siècle, représente encore une aventure du [égentl1aire Héraklè's, qu'on voit ici [utrtant 'c omte le gérant Antée. L'aurte~1 [e peintre EurphrolJ:iios, ISe dtis,tingue par î'hrabiŒelté de 'la cous:truction, par i1a fmels's:e du dêtJai~ (ornement ail ou figuFfatif)J, mais surtout par .la puissance extrra()1idin aÏre qui ém'a ne des deux lutteurs. 1

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Documents d'histoire valaisanne

Les mobilisations de 1870-1871 et les Valaisans Le 15 juilMet 1870, ~a France déC'lare la guerre à la Prusse. Le lendemain, l'Assem. blée fédéra Je accorde les pleins pouvoirlS au Conseil fédéra~ pour qu'ill puisse défendre la neutralité suisse et l'intégrité du teJ.1rio~re de ,l a Confédération. Le 19, ehle procède à la nomination du général en chef de l'aifmée en la per,s onne du colonel Hans Herzog ~'farau .. EllIe ~ J~i adjo~nt Je colc;n.e'l Rodolphe 1!ara,vi~ini, de. B~le,. ~omme chef d~ l etat-major genera.J. Des le 15 Jmllet, le ConseI,1 federal avaIt Invite l'eIS cantons à compléter et à teni,r prêts l'eurs contingents.

A. La participation des Valaisans à la mobilisation de 1870 A la suite de ,l 'ordre du Conseil fédéra'l, le Conseil d'Etat va,laisan adopte les mesures qui lui sont demandéelS pom sa coNaborati'On à J.a défense nationale. Elles sont expliq~ées dans ,le Rapport du Conseil d'Etat sur sa gestion pendant l'année 1870, S. 1. nI d., pp. 28-29.

Par un téllégvamme du 24 août, nous reçûmes l'ordre de mettre immédiatement S'UJl" p~e:d [esoompagnies de ical1aJbinÏle:rs No 7 et 32, équipée\S poude 'service actif. Malgré les difficu!lJtés . qu'il y 'a de faire parvenir à brcl détai, dans nos profondes Viallllé:es, [es orldms de m·a:rche, ces deux comlpagnie.s se réunirent au complet à Sion le 27 août au soir, et le il endemain 28 ellJles rparltirent en chemin de fer pOUIr BMe, leur de:stination. Un :8 0011 rea'Ïlsson :su'Ï'Vilt oeJtte Ibroupe, i'/aJutre fie!S!ûaÎlt à ,narsenal ,à ,Ira di$<>Si,t ian du commandant du pocc. Ces compagnies chaJrgées de la !Smve1ill1/anœs de l,a !frontière 'Sur une longue 'é tendue f:Ulr ent 'étSitrejil1~ ûes à un SJervic'e des pllus pénilbleJS. Nous n'avons pas reçu de rapport sur oeJtte mobi1li'sartion, mais nous sommes pe'11SuaJdés que nos ,solLdats a'UlI'OiIllt JlatSlsé à Bâie, !SOUts tous aes flrupporlls, une impreSision fa'Vo'J:Ia:ble. . 1

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Cet~e mobiililSiation no'll1S .a ,i mposé des flr'ais que nous étioos ll()m de prévoir 1'OriS Ide ,lia dŒSJouSISion du bUldJgeit. Bt, inJdé/penidamtmen1 de ooux qui 'Sonit déjà faits , nO'Us 'au~ollls encore ~ en f.~ire d'laJS'sez cons,iJdér.aJ~l,es à l'.avenirr-, ~en:du que ùres ltuniques, .aY'ant 'eno:rmement sO'UrflDert du s~erv'lbe de bIVOUac, on devtl1a IleiS renouVieller en grande partie, les mrli~aires ne pouvantt être aSlJfe1.nts à f.aÏJœlun smvÏioe avec des vêtements en très maUf\liaÏJs éTat. Des deux compagnie.s !Durent licenciées ie 30 septembre; effiles arrivèrent le iJ11ême jour à Sion, et ~e 1enrdemain el/les rentrèrent dans leurs foyet1s.

B. La participation des Valaisans à la mobilisation de 1871

Au mois de janvier 1871, l'armée française de l'Est commandée paT le généml Cha pies-Denis Bourbaki, est chaTgée de délivrer la place' de Bell fort menacée pal' un coI1Ps d'armée a,Hemand. Mais l'arrivée du généDaJI von Manteuffel, commandant de l'armée du Sud, oblige Bourbaki à la retDaite. Ses troupes 's ont rejetées suc la fTOotière helvétique. 'Lui-même, démora,lisé, tente de se suicideT. I!l est remplacé -le même jour par le généra.l Clinchant qui pwrvient à PontaPlier, le 28 janvier, et qui décide de se iféfugie:r en Suisse. Afin de protéger la frontière suisse, le Conseil fédéral m()lbilise près de 38 000 hommes ainsi que 3541 chevaux et 66 pièces d'arti'llerie de campagne. De ce nombTe font partie 'les contingents \ a;laisans. Cette mobhlisation est mentionnée dans le Rapport du Conseil d'Etat sur sa gestion pendant l'année 1871, S . .J. ni d., pp. 19-20.

L'ouventTIŒ"e de ['année 1871 ra été SJÏJgnaJlée paJl" un fait ,r are dans nos 3lJmlales mÏJlittair1eJS, celui de la mi'se ,SJUr pield simul1rVaJIlée de tout nO!tre contingent d'élite, IStaruf 'les caJl"'ahiniertS et Je tI1ain de parc. CetJte m eS11l'e, mnenée par 1es événernJents de ilia guer,re franco-laJ1Jle'luanide, ra été exétrutée avec I1apidité. lLa batterie 1d"aJrDiMerile No 27, forte de 133 hommes et 55 ,chevaux, a été réun~e à Sion ILe 23 jranvi'e r et licenciée iI.e 12 février. Le batruiJlJlon No 35, fOl1t de 635 hOlIllm'eis, réuni à Sion [e 26 jlalwier y a été licenoi'é we 6 mars. Le ba1:aœ1!1101l No 40, fOl't de 715 hommes, appeile à Sion le 25 janvier a été lilcell!cié 1e 12 février. " ILe bartailhlon No 53, foPt de 530 hommes, i'éuni à St-Mau11Ïce [e 24 janvie!l' y a été Hoenloré le 12 Ifév.fier. . Toutes ,ces vrO'lllpeis 011Jt été é'oheil.onnées. iJe long de la f.rontière française dans Ile oanton de NeuchâteIT. et en partie Idans le Jura bernois. La gI1avi'té des ciI1coll's'tJauces, ,l a rigueur de lia ISlaÏJson, l'encomlbremenJt des t~oulpes 'Ont œUldru ce !S'ervice très pénibl1e pour nos Isoffida:ts, qui ['ont toutefois bien s'Up'poTlté. ,un tSM homm'e est mort pendant Œa campa/gue; un autJre, b1eslsé par accldent, a dû subir i"amputation d'une }amibe. l

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M. Le ooaoneJl Bontemlps, commanida'Illt de 1a 41e division, dont no batai!Illon:s ifiais!aioot pa'DtJÏ1e, ne mentionne ri!en de !&aIÏJllant dans :son ifaiplport c~ iil n"a palS 'eu .}e temps 'e t l'oooasion de f1ai'fle une :appré'ciation motitvée' des troruJpes, 'sous son camffi'andemoo.1. Ce1Jte ipfiilse d"armes a néanmoins révélé :au poinlt de vue aldminis~aJtiif Un certaines néglilgenoe ou ji1lsoutianloe d'où est 'réSlUQûé p0'U1f IllOUIS une ;perte :as'See oons.idéI!al1Y1e de maté-rilell de guellre. z

E. V. No 5, janvier 1972

Leçon-type 'con~tacrée laux rclatiofllls ·l.iaci'aJ1es: Proj,et de leçon porur Iles élèves de moms de 13 ·ans

Si tous -les Gars du monde... c.

,L 'entrée des Français aux Verrières, par un officier valaisan

Dans son No du mercredi 15 février 1871, da Gazette du Valais reproduit bn article de cOI1responda.nce va:laisanne, datée de Motiers, Val-de-Travers, du 7 février 1871, signée «Un oapÏt,aine du 53e». Nous n'en ,r epwdui,sons que des extraits.

. Mardi 31 [Janvier]. - A 9 h. nouveau r!a:ppe!l pOULr les Verrières; le bataiI110n arrirvé à Fl'(~urÎ'er renoon1t-œ ,lia tê'Ue de c'Ollonne de Q'a'fltilllIJerie fmn. çai:s'e se fiendant rprilsonnièl'et en SutslsJe; gfiande fut nowe émotÏJon, \plus grande encor,e no1iœ 'srutlprÏ1sle. La route était IteJl1eiJuent 'encombrée ,et la m'aJ]1ohe de nos S10ffidJats fut Isi fort ret'êlTdée.s par te,s dangers et IlieiS obsta:dles de tou:te eSIPèce que nous n'anivâmes 'aux Verrières, qua')itier Ide nO,Dre brilgalde, que ver,s les 5 heures. Vous ·,dÏ!re :l'j,mpreslSion, Iles slent1lments mven; qui ftmver. sa~oot . nos eSlpritts pendant cette rude traversée, no'Us renonçons à ~e faire; chacun l,es devinera ISlans peine. En voyant oes 'a1itiJllleufiS, :5ranç'ai's, 'officiers et so]c1a'ts, Idont un gmJnJd nombre ~a poitrine Icouv,erte de décor'atJioll!s, }es yeux hagartds et ]mmobi~'eis dians leur orbite, le teint bas'ané, Jla f ,iJgure Idéohamée, Les vêtemenJts en ~31mib.elaux, lia boucihe muette, 1uu1:le Œ le ur pel1\')onne redisant kUIls priv,ations 'et [OOfiS 'souffr,anoes, ill n'y ta pa:s un de nous qui n'ail!: senti son 'c œm 'se serrer ,e t sa paupière s'e m'OuiŒQer en présenoe de 'SÙ. gr'andes infor~unes' ci de Ûeùùle!S mÎ!sères. Ce :qui ajoutait enco-re ,à l'a tri'sl1:,elslse de ce tJalbleau, c'éûailt ide renconitr'er à chaque pas pour ainsi dire, des chevaux 'SU!ocombant 'sOU!S le flaiX, étendusex!pkant ,Sous [eUJfis Icccisisons et 'S'OlUJS neurs ,1out1ds fourgons. Chos'e néanmoins retlnarquable, cette NnmelllSe coilonne d',artiJ1J1efÎ'e (300 à 400 pièces ditt-on) qui avai:t déboUJohé à la frontièrel suisse à 3 heulies du matin .et donit 1:e défj['é a'VaÏlt dUlfé jUisque ta11d dans la nuit, n'a abatlJdoLlll'é ,q u'un :seUil canon de 12 livres, aux Ve'l'fioces'; iQ est vrai que de nombreux fourgons let cailS'sons gisent çà 'et là dans I,e V al-d'e-TI!avers d~uis deux joUl'S; IDe 'Sont les ohevaux de flartillileri1e Suü;\sle qrui ~es Œ"ama'SIS'ent et ies cOlllduÏls:enlt: sm Oolombier. Je doi's dir-e que Œanls Icette l'am,en'uabllJe CÏJrconstance tous nos of,fiJoj'eTis :e t soilidal1s ont vidé 'av:ec }oi1e ~eulJ."lSI go.'Ut1des ,en faveur des plUJs besogneux le t qu'anÎ!vés aux Verrières Ile'Ulrs bO'UflSes :se 'sont généreuS'enYentt ouve')iues- pour VlenÎlf en 'ajide à tant de maJ1JhealI'ffix; mailS nous ,avons r.emarqué q'Ule du premÎier :au de!miter le 'soldat fl1ançai s ta/VIaJÎit Ide l"a:rgoort, qu'il n'la j:ama~s tendu [a main tant est illicarnée chez ~ui ila fretté flIa:t,iona~e même au m11i!eu des IplUS grands reveTS. Les valeurs offertes 'éttJa'Î!entt '3lCcelptées cepen1

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. 1. Imaginons que vous ne soyez pas encore né, iillru~ que VOUIS aJlJliez naître au cour.s de 'cette oorré-e, quel1que part srurr la ip1runète. Sujvant 1es 'sltatiiSüques, plUJs de 200 000 bébés vi,endront au monde ai!1loors sm le gLobe, p enJCLrunrt 'ces mêmes 24 heUJres. Vous 'aUifiez momlS rd'un~ chance :sur 20 de naÎ'1lre 'aux Btaûs-Unis. ùes poslsl.ÏlbiJl1i!tés en Union 'soviétique ne sont guère ~Il1JS f'O'Vtes. VO'US ISle'feZ probalb!lem:ent un bébé de C'ouIrour. Vos chanoes de voi,r !Le joUif parmi 'les gens de peIau blanche ne s'Ont guère grandes. VOUIS n'avez même pas UIlie chanoe S'l1f nrots de naître Mane, tlal1ldj,s qu'j[ y en a une sur qUaltr'e pcmr que vOUJS na:~s,stÏtez chmoilS, ,et pvus d 'urne sur- neuf pour que vous n'arslsâ.lez aux Indes. . 2. Vous pouniez être:

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Un petit Jes;quima:u, pemdu dans ,Le GJland Nord, vlv'oot doos un igloo, par cinquante degrés ISO us zéro, 'e t mlangeant Ide lIta vi1andede phoque. - Un petit No1r, habÏlùant dlans urne hutte de boue 'au toit die chaume, n'Ourri de farin'e Ide mamO'c ·e t de f'fuits. - Un pettt Chino1s, 'aJSI S ~S ISJllJf une natte etmangeJallit Il,e riz avec des baguet,tes. Vous paurriJez 'Moore ètre dans la s'avane sons, en AUJSltirall!i'e... et que sairs-je encore?

,a.fy.iClaÎlll:e,

aux pays des mous-

3. Imaginons maintenant que tous ces enfants aient grandi et qu'iLs s'Oient réunis dans une seullie 'et même olasse, qu'iIl y ailt !1Jà, côte à côte, rdœ gosises de toutes les races, venus de ·tOUiS [-es 'Coins du globe. Supposons enCOTe 'que tous c~enf-anUs aient vé'Ou exaCitelIl1ieDJt comme vous, qu'irls ai/ent :eu ha chanoe d'être élevés dans UIll pays de haute civiINIS:ation. Oroyez-vous que Je petit Chinois, I}e petirt: Noil! soient moms oaJpables d'apprendre que VO'llfS?

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E. V. No 5, janvier 1972

E. V. No 5, janvier 1972

Comme dans tourtes 1,es dél!sls-es, rill y ''aurait de bons et de ffi3lU:V1ai,s élèves des élèves qui comlpTienneilit vœte et d''allltfeiS plus ~'erutOO}ient, i,l y JauraiIt ~ premi'ers et delS derniers, mMs illis 'sie répartilflai!ent égwement parmi tOU!t~ Jes flaces r,epr6s'entées. Oalr 'lies rechwches sdentJifiques prouvent que tOUiS [les homme!s posIsèdeill1 }es même.s f.acuités et S'ont lS'U's'oeptJilblles de 1a même éduoation. ,

6. Revenons à la réalité. Cette c1aslSe faite de tous les 'e nfants du monde tient -du conte de fées, C3Jr tous ces bambins n:e connai's:s ent pas la même dvHislaition. Da:1lJS la forêt vierge africaine, certaines peuJp1él!des comme les Pygmées ignoraient encore, ill y ,a peu, l'aJft de fake du feu et, qL\Jand e'lQes en manquaFent, d1es devaient attendre que la foudre incendiât un arbre.

4. Une race 'e st un groupe d'inJdiv~dulS pré s'e ntant un gr:él!llid nombre de factJe11l1s héréditaires communs; il1s possèdent 'La mêm1e 'Cou~euT -de ,l a peau, la même nél!ture de cheveux, les mêmes yeux, etc. L'existence des 'r aces e'Slt un faLt, n1laÎls deslt U111'e profonde ell'reu.r de croire que l'intell[11gerroe, Le caractme dépendent de la forme du nez QlU de ~a co'U1eUT de 1a peau (Cf. QU'leJst-ce qu'une Tace? - UNESCO p. 5 à 7). On div1s'e les pOOtp'1es en {rai,s granldis groUlpEls :

La race blanche couvre l;otUltJe 'l'Eurolpe, llie ITor1d de l'Afrique, J'Amérique eJt l'Asie o'cci!dental1e, jruJsqu'à l'Inde. La race jaune qui 'comJprend les pBlliples mongollique:s d'Asile 'e t d'Océanie, '1es Esquimaux et llies Indj.ens d'Amérique. La l'ace noire qui vit principa1errnent en Afrj'q ue c'entflal,e et méridionale, rd3Jns l'Asie mérl~dio!l1a1le et en Océanie. Comme depu~s lies 1Jemps préhis;torrquels, Le'S hommels se sont déplacés à la ;s~trf3Jce' de [a terife, Ites rlaoes 'Sie Is onlt méllangée's, 'si bilen qu'iJl n'y a plus de races puœs et qu'on paslSe de ~'une à l'autJre par Id'im]perceptibaes gradations. C'est ainsi que ~es HOt1JOOtOlt.S, poopillade noir'e, comptJe.llIt Ide nombrelL\x individrus aux yeux bridé's <comme Irels Chinoi's, tanJdÏ's que oelr'nains peU1p'lies de race jaune ont Le:s yeux en aman/de comme Les BlClinO's. 5. Attention: beaucoup de gens se trompent en parlant de races. Les Daces groupent Jes hommes d"après illeuT's caract~res physiqu~s et ~Ü'~ d'.ap~.ès le pays auquel1 iJJs appalrtitenlIl:enl, nIÏ. 1a langue qu i:1s par}en:t nt [1(1 rellJigJion qu ills profesls'e nt. TI n'y a pas de race française, ni angllais'e, ni iltallite.nne. Aruoune nation ne forme une r,ace. n n'y a pas de race latine: .1e,S Haliens, '1e's FtJ.1ançaJi:s, .lelS ES'Péli~ols sont des Latms parce qu'~Ls pa:!Üloot une. laugt.le dé rivée du ]atlJIl, maIiS iJ1s ne forment pas une ralee. n n'y a pas de race juive, palS p[us qu'~l n"exis:te une race catholliqu~ et L\Jne liaoe prot:esltante. C"els't un groupe ,re1ligi'eux. La praltJique de 1euT relIgIOn, la fildélité à lrur,s coutumes, r:iso1ement ,dans l!equea i!1i.s fL\Jf,elIl:t trop souvent obligés de vivre - pens·ez aux ghe,ttO's - ont fiait des Jlll'tf,s un peuplle. 114

De même les gens de la savane cultivent encore à la houe et ne connais,sent guère la charrue. Vous parlez une langue qui vous permet de communiquer avec des millions d'individus, de s;avoir ce qu'ils pensent, oe qu'ils font. Cette 'l angue est écrite deputs des s.ièc1es et met à votre di's position, par les livres, la somme oBsconnails's'an:oe:s 3Joqui1sle!s par ~elS génératJi'Ofiis précédentes et auxquclŒes v100nent 's'ajouûetr les ~déeis et les décou1vimûes, 'de.s, hommes d'aujourd'hui. Cebûe a'angue joue un ;rôl'e Id e pœlll1i'e r 'pJ..an dans votre fo:I1mla tion peroonnelllle et dans l'esis or de la civi'lisation. Songez qu'il ,e xiste enoore, en Afrique une multiplioité de l'a ngues, qui dépasseraient Le miJili.er, dont 'l'extension est limitée à qUellques tribus et qui . ignorent l'écriture. Comparons l'imIUe[l,Se villie de New York (ou Paris, ou Londres, ou Rome) avec ses gratte-cid, son activité trépidante, sa circulation intense, avec un petit viilL'a,ge africain aux ooses d'argiJ1e et de chaume. Pensons à ces mill1ters d'enf'a nts qui souffl1ent .de la faim, .de la malHdie et de la pauvreté 'e t qui n'ont jamais connu autre -chos'e que les mœurs primitives de leur m;Îtlieu. ILs n'ont jama1s entendu parler de nos inventions modernes; pour ·eux, Ile téléphone, 1a radio, la téUrévisrron, ~es autos, les avions seraient l'œuvre de quelque esprit mystérieux et terrifi,ant. Et voyons maintenant vo'tœ sort: vous faites partie d'un pays bien orgarusé, vous habi,tez des maÏlsons confoTvabks, vo:us recevez :de vos parents, de vos maîtres, de vO'tre entourage, une foule de connaÏ1slsanoes accumulées, à travers Les s,ièo1es, p3Jr 1eJS générations précédentJes. Vous 'avez 'alppris à connaître, à penser, à paÏ1sonner, à comprendre. Vous appartenez à un pays qui, par le développem.e nt des 'srciences, des techniques, par l'eIS>sor de s'es industries et de sla politique d',e xpansion peut se dire hautement civilisé.

7. A quoi tient cette différence entre les civilisations? Avez-vous déjà entendu parler du sauvage de l'Aveyron? C'était un jeune garçon qu'on découvrit, quelque temps ,a près la Révoilution françaisle, dans l'Aveyron, un département du slu d de la Franoe. Il vivait à l'état :de natuœ parmi les animaux. L'histoire ne dit paiS comment il en é't3JÎIt arrivé là; ce qui 'e st certain, c'est qu'aY'ant grandi loin des hommes, :iJ. ignorait l'eUT civi'lils ation (c'est ainsi que vécut le personnage de Kipling: Mowgli). 115


E. V. No 5, janvier 1972

E. V. No 5, janvier 1972

Vous connars,s,ez certainement qe roman de Daniell de Foë: Robinson ~n:' s'Üé. A 'la S~l'ÛDe ~'un ll'a~rage, 'Où sles. comp~gnons ?nt pé~i, Robinson est Jete ~ans ,une r~,e. ~es'~~e. ~a, pendant ~mgt~huit ans, }l refaIt ,Ile c?emin qui Le mene a 'l a O}'V,~1i;slatl'Ün; 111 n 'lillvenrte :rwn, hl :IietJrouve dans 's'a memoke les connai'ssrances qu:ril a laJcquises depuis sa tendne enfance, tout comme il retrouve, ,d ans l'épave du bateau des obj,et:;s d'Ont il cannait l'us'age. Sur Is on îLe dés'e rte, Robinson apporte avec lui toutes les inventions touDes les richeslsies de la civillis'ation. ' Et, s'i~ (l!P'P~ne V'e ndredi ILe jeune sauV'ruge qu'ill a tiré des mains des anth~opotphage.s, c'e~t qu'il 1'la ~ncont'fé. un vendredi, et c~i prouve que Robms'On 'c ontInue d UJs'e r des mOl'S et des JourlS comlue on le lm a appris dans son pays. Vendredi, lui, n'a jamaÎis vu un blanc, il ne connaît que ce qu'on lui a appris dans sa tribu; c'est Robinson qui fem de lui un civiljsé. . Car une civilisation s'apprend, elle est un héritage tJ1ansmis par l'éducation. Pour se ,d évelopper et s'enrichir, ~lle a besoin du contact constant avec les autres homm'es. Songez à ces hommes, perdus dans la bro'll!ss'e, rsolés dans ,Leur île ou la forêt vierge, loin de toU'tes Irelations hU1ll'aines, devant lutter 's'ans ceSlSle contre la nature, 1es maladllies et la faim. Comment' vouLez-vous que oes hommes pui~sent faire de grands progrès dans la civHi's,a tion?

IL N'Y A PAS DE RACES SUPERIEURES

8. Coup d'œil sur le passé. Rappelons-nous oe que les Européens étaient au temps de l'antiqu~té. Lorsque César 'envahirt la GJ1ande-Bretagne, en 52 avant JéSUls-Christ, Cicéron, un ora'telUr célèbre romain, écrivait: «Les Bretons oont à oe point stupides et incapahles d'apprendre qu'ils feront de mauvais es.olaves». «Ce qu'on dit aJUjourd'hui des race's de coukll1r, Iles enf,a nts de l'Hellade et du Péloponès,e aillaient pu le dire des Germains ,e t des peuplLeJS eŒa:nt S'ans lois, sans gouvernement, sans tIladi.tion, 'sans hisrtoiœ, dans les profondeurs de la Scythie et de l,a Germame» (Fouill!lée). «Quand les Germains n'avaient d'autre demeure que de 'sombres forêts, la race jaune pouvait ,~ considérer comm'e la première du monde» (Souffret). 9. Conclusion. Au cours des temps, 1e flambeau de ,l a civi1liisation ~t passé de race en raoe. Rien ne riousautoris'e à pens'e r que certaines races soient moins aptes à acquérir les techniques de la civillillsation que ,l a race blran.che, qui est actuelllement à l'avant-garde du progrès dans Cie domaine. L'avenir appartient peut-être à des peupl,es actuellement en marge de l'histoire.

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Tous ~e~ hommes, quelle que soit lia COul,O Of de leur peau, ont également droit de oIte dans le monde et doivent pouvoir disposer des conditions mHtérid.1e;; et morales néces'Saires pour vivre et épanouir librement l'e ur pell"sonnabte. . J. Obstacles à la fraternité entre les races .a) L~s préjugés. Qu~ diriez-vous si, parce que j'ai vu un homme de petite tmUe et de mauvaiSe humeur dans l'autobus, }e prétendairs que tous les voyageurs de l'autobus sont petits et ont mauva~s caractère? Vous vous réorieriez à juste titre, me faisant remarquer que Je ne connais pas les autr,ers voy.ageurs et que je ne peux pas les juger quand je n'en ai vu qu'un seul. Et pourtant, oe que nous n'admettons pas pour l,es voyageurs de l'autobus, nous l'acceptons pou.r toute une race, pour de,s millions d'individus ' , , ' a1ors que ;.tJr eS"so~vent n01JJ~ n ,e n navons rencontré qu'un ou deux. En général, JetS prejuges n ont pas d autre 'Origine. Ce sont des opinions adoptées sans exam'en. On ne peut pas tout slavoir alors on entend répéter autour de soi une opinion sur un groupe, un pays: un~ .race, et on l'aco~pte ,sans réfléchir, d'autant plus facilement que cette opmlOn nous est toujours favorable et qu'eUe justifie notre façon d'agir à l'égard d es hommes qui y sont jugés. Trop souvent, nous attr,i buons à toute une Dace les traits dépŒais,ants que nous re·levons chez un indiv,iJdu de cette race. «I?eux ~nglais qui sie déplai'sle nt mutuelIJement, se bOlr ueront à tenk c~tte Im'pr~s,slO~ pour .acCÏ'd(ent~1!ll e et à n.'en faire état q~'au :su}et de l'indi~Ld~ qUi ll~sprre; maI'S lorsqu un Anglal\S ert un Erança1lS se dépll1 ari.'s,e nt, i!lrs lllclineront a parLer en termels peu élogieux de la nationalité de leur intedo~~tel!r: Un Bla~~ pensan! 'à un Noir, pf'eI1dDa motif de ce qui lui 'dépialt chez 1mdlV1du pour lrmputer a La race entière. C'est à une telle atJtitude peu raisonnable qu'il faut imputer Le préjugé de race». (A. Burns - ~e préjugé de raoe et de couleur. Payot-Paris 1949). b~ Toutes les ~ac~s ont de~ .préjugés. En dépit de ce que Le Blanc pense de ~IU~, le ,J a~n~ s estIme supeneur au Blanc. Le MusUllman se tient pour supeneur a l Hllldou. Les Peaux-Rouges expriment leur mépris du Blanc par le mot «face pâlIe».

c) Certai~es races s~ s~nt crues supérieures aux autres et en ont profité pour 1,~iS dommer, les redui1re enesdave, les exploiter et parfois même les extermmer.

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d) Ces préjugés sur les races n'apportent que ressentiment, haine, misère et malhem'. On défend aux jeuoos Noks ,de fréquenter la même école que 1es enfants bLancs (LÏ'tule Rock). Alor's que la s:a1Le de repos -de l'U[liver!S~tJé de Deùhi, daIllS les Indes, ~t pleine à cr,aquer, des chais'es lf'eIS'DelIlt vides autour de la talY~e occupée par Utn. étudiant noir. En Afrique du Sud, f,es gens de oouLeur doivent vivre complètement séparés -des B~anos et connai's!S'oot une vie misérabLe. Parce qu'ils étaient Juifs, !Six milLions d'hommes, de femmes et d'enfants ont été déportés e>t sont morts dans 1es camps de concentration nazis, pendant la guerlre 1940-1945. Vous avez certainement entendu parler d'Anne Fr'ank. «Un jour de juin 1942, cette petite fiilile qui vivarut cachée avec 'ses paTents dans un rédu~t d'Amsterdam occupé:e, reçut pour ses treize ans un beau cahÎler. Pendant deux ans, cile tint un journal, intterrompu trois jours avant que 's,a fami1Jle ne soit arrêtée par l.es -naz1s. Elle fut envoyée au camp de Bergoo-Belsen, où e~1e mourut en mars 1945. Le 15 juHllert: 1944, 'eLle écrivait encoœ: «Je n'oai pas 'abandonné -mes espoiliS même IS'ils paraissent absurdes et irréalisables. Je croÎls, malgré ItOllllt, que dans Le fond du cœur les hommes ne sont pas méchants ... Je -continue de croire à la bonté innée des hommes». Anne Frank étai,t un enfant comme lels autres. Pourquoi a-t-eili1e dû payer de sa vie le prix d'un préjugé?

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Si tous les gars du monde voulaient bien êtr'marins, i'l's f'I1aient avec leurs barques un joli pont sur l'onde. Alars ont pourrait faire une ronde autour du monde, si tous !.es gens du monde voulaient s'donner la main.» (Paul Fort). La famiHe humaine <couvre l'a t'eHe. entière. Ce qu'eMe devienc:1fta demain est inscri't dans les yeux de iLa jeunes-s'e.

Quelques livres pour apprendre à mieux connaître les enfants du monde Pour les élèves de 6 à 7 ans Collection: «Les Enfants du Monde», Editions Nathan Paris. Texte simplle, très beM'es pho1tos qui retracent la vie quotidienne d'un enfant. Un premier oontact avec un pays étranger. Exemples «Kaï-Ming, Ile petit pêcheur chinoi's», raconte la vie d'un pel1:it garçon à bord de }a jonque famiEale . «Achouna, le petit Esquimau»: vie des habitants du Grand Nord, jeux et travaux propres aux enfan1is. Pour les élèves de 8 à 10 ans

II. Que doivent faire tous les enfants du monde?

a) Combattre 1es préjugés et leUJ.1s funestes conséquences. Ne pas croiœ que lems idées, 'l em famiNe, leur pays, kiUr race sont les meilleurs et que les autf'eIS, we'Ulf sont inférieurs. Se garder de juger qUellqu'un d'aprè.s 'l a cou1eur de .La peau, d'après sa nationalité ou sa religion. b) Etudier la géographie et l'histoLre du monde. Apprendre à connaître comment on vit dans tous Iles pays, .des plus proches aux plus éloignés, SavoIT ce que font et oe que pens·ent les hommes qui y habitent. ESisayer de comproodre, lS'iJls ne pensoot pas carnif ie vous, 1es [laÏlsons qui les gllîdent. Se 'convaincre que 1a diffcrence n'implique pas Il'inféiriorité , c) Apprendre à vivre en amitié avec ~e.s autre.s peuples. L'amitié appelle l'amitié. d) Travailler chaque jOOif à la [I1aternité humaine. e) Faire en sorte que Ile rêve du poète .c1twieJl[1Je dem'Mn une réalité. «Si toutes 'les filles dru monde voulaient s'ldonner La main, tout autOUlf de la mer e.l1Je.s pourraient faiTe un.e ronde. 118

«Horo1damba, le petit Mongol» de J. Bonnieux, Ed. Calmann-Lévy. «Message à la Jeunesse», éditeur: Commis'safÎtat de l'Exposition 1958, avenue de Meysse, Bruxell1es. «L'Europe du cœur», Edition du Ministère de l'Instruction publique, Bruxel1es. Pour les élèves de I l à 13 ans «Vacances en Aus'tr~li e», par S. Fennimore. Collection «Heures joyeuses », E dition de l'Amitié. Randonnées dans liè bush aus tra:lien. But: montrer que l'entente est souvent Ile résuLtat d'efforts réoiproques de compréhension. «Nhoti, fils de l'Inde», Bd. de l'Amitié. Vie des petits travailleurs et des errants dans une région où rus sont trop à avoir faim. But: monty.elr I.e pouvoilr du ,courage et de la bonté. Fraternité mondi'a:le: section Suislse 119


E. V. No 5, janvier 1972

E. V. N o 5, janvier 1972

5

ces

t

b) eSlSiayer de dégager entre certains d'ellitre eux l,es points communs . Par exemple:

el s:

qUeJLs 's ont eerux qui ont des ong}tes ou des griffes?

Classe de 6me

quels sont ceux qui ont une denture comtp[ète? incomplète?

1. LES l\1AMMIFERES

fl. LES OISEAUX 1. Buts de la leçon: ill s'agit de revoir 1:oUJ~ ensemble Iles animaux étudiés: pour récapituler e t classer les ordres étudiés d'après les différences eSisentiellles 0meanbœls et denlture) pOUir dégager les caractèi'es communs et spécifiques qui ,1œ r.aslsem_ bLent dans oette da,s's e des maunmiJfère s. 011 'e n fonction de ces oaraotèrôs, d'aurtJr,es animaux, non Cllas'sés, peuvent ~œ cons~dérés comme des mammifères: mai's i~s montrent d~s adaptations encore pl}US pouSlsées.

2. Matériel: échantiill10ns natUl'a'Hsés oru

gr:avun~ls, ;

.düoumenvs

~ll1ulsDrant

les

mammifères non olassés .

3. Récapitulation:

1. Buts de la leçon: -

récapituJ1er et c:1a:s's{~1J.' d'après les différences e!sseiIl'tÎtelJ,e1s (pattes et bec); dégager les caractèœ's conununs qui !l-es rass,emb1ent dans cette déliSse des oÎ's'e aux; dégager le ou ~BS oaractèr'es exolusifs qui distinguent un oi's eau d'un autre aninml.

2. Matéliel: échéllntiJllons ll1a'ÛUféllliJSés; gravures.

3. RécapituBatîon: a) un tableau Pattes

Bec

Activités essentielles

Ordre et type

Faibles

Faible

Bons voiliers

Colombins (pigeon)

a) un tableau Termina ison des membre,s

Locomotion

Régime

Plantigrad-e

Omnivore

Digitigrade

Carnivore

Ongles ou griffes

He·r bivore Omnivore

Onguligrade

Fortes

Fort

Marcheurs

Primates.. , (homme, singe)

Gallinacés (poule)

Longues et nues

Long

Oise,a ux de rivage

Ecbassiers (héron)

Carnivores .. , (chat, chien)

Palmées

Large

Oiseaux aquatiques

Palmipèdes (cana'rd)

Insectivores ... (taupe, chauvesouris)

A «serres»

Crochu

Chasseurs

Rapaces (épervier)

Grêles

Court mais fort

Act. diverses

Passereaux (moineau)

A 2 doigts AV et 2 do igts AR

F ort et droit

Vie arboricole

Grimpeurs (pic vert)

A 2 ou 3 doigbs

Variable

Course Pas de vol

Coureurs (autruche)

Denture incomplète (barre)

Rongeurs... (lapin)

Denture complète

Porcins... (porc) Ruminants ... (vache)

H erb ivore ruminant Herbivore non ruminant

120

Denture complète

Insectivore

P,1anti~rade

Sabots

Denture

Ordre et exemple

incomplète (barre)

Equidés ... (cheval)

b) sous forme d'interrogations o:raltes, basées sur l''Obs~rvation des échantiJlIons ou docum'e nts illllustrés.

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E. V. No 5, janvier 1972

4. Savez-vous ... ?

3. Contrôlons:

A propos des oiseaux migrrureurs ... A certains mamenrs de l'automne, ils se rass'e mMent par mi!lJlirens, pu1s ,s'e dirri'gell't vers 'le 's ud en suivant des routes invi,sibles. En formation de vOII, souverut à 113 v!Ïtesls'e d'un train rapide, iLs mettent le crup sur 'Un point du gLobe dont les caractéristiques Be sont gI1avées dans 1113 «mémoi[le» de's génératiollis qui 'les ont précédés. On ignore oocoœ 1a 'flaison qui lies poulS's e à partiT à dave fixe: souvenir des bouleiVefisemenTIs dimatiques des époques glaciaires? Besoin de nOUrriture vibaminée? Vrariations dru r,ayonnemerut s'OllaiTe? Il arI1Îve aussi que ~'instJinct migrateur déoline ou disparais,se complète_ ment: merles, pinsons ...

_ Le Cachalot, la Loutre, I,e Phoque, 'l a Chauve-souri,s sont des mammifères: pourquoi? _ Le Pingouin n'est pas un PO'Î's'son: pourquoi? Qu'e,st-ce? Pourquoi? _ Le Triton n'est pas un pois'son: qu'est-ce?' Pourquoi? Le D auphin n'est pas un pois:son: qu'est-ce? Pourquoi? _ L'AnguiHe n'est pas un reptile: qu'est-ce? Pourquoi? 4. Travaux pratiques: Rass embler de la documentation et fait"'e un cJass'e ur avec I,es différentes classes; re maître pourrait garder le plus beau classeur.

III. LES VERTEBRES

1. Matériel: spécimens et squelettes d'un type de chaque cIrasse. 2. Leçon: comparez lels différents types; résumer au fur et à mesure ces obs'ervatiolliS dans le tableau suivant. Chat

Pigeon

Lézard

GrenouiHe

Carpe

Squelette

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Milieu habitud

Terrestre

Aérien

Terrestre

Aquatique et terrestre (amphibie)

Aquatique

Protection du corps

Poils

Plumes

Peau écailleu&e

Peau nue

Ecailles profondes

Moyen de locomotion

Pattes

Ailes et pattes (vol)

Pattes réduites Pattes ou absentes (reptation)

Mode de resp iration

Poumons

Poumons

Poumons

Température du corps

Constante

Mode de reproduction

Vivipare (mammelles)

Classe

Mammifère

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Branchies puis poumons

Nageoires (nage)

Branchies _

Varia ble

Variable

Variable

Ovipare

Ovipare

Ovipare avec métamorphoses

Ovipare

Oiseau

Reptile

Batracien

poisson

Constante

QUELQUES EXERCICES DE MATHEMATIQUE MODERNE RESOLUS SUR LES ENSEMBLES

1. M désigne l'ensembLe Ides mamnlifères. a: b: c: d: j: e: . f: h: i: g:

lapin blanc de François mon chien héron de l'a fable éléphant Jumbo un âne oreille droite du lapÎ!ll de François baleine trompe de Jumbo mon pois1son rouge sabot de cet âne

Compléter les propositions suivantes par .le symbol,e d'appartenance ou par celui de non-appartenance.

a ... M f ... M

b ... M h ... M

c ... M d ... M e ... M i ... M j .. . M g ... M

2. Voici l'ensemble K des c13Js,s'es de l'école. Bernard est-il un élément de cet ensemble? 123


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3. Un cflayon peut-ill Bûre un élLément d'un ens'emb1e de boîtes die crayons? 4. T'es,t de connai-s's'3JJ]'oe: Faites le point de vos conna;Î:siSla nce,s! prenez Une feuilli1e de pap~eIf 'e:t indiquez en cOll onne, 's uivant l'ordre des numéros, les termes ou 1es 'signes qui manquent dans il'e texte ci-'des'sous. Quand VOUs aUDeZ fini, i1 faut avoir donné ,e nv,i'r on 29 répons\e8 justes sur 32.

Les ensembles Un ens'e mble E existe rdès que, pour .. , (1) objet- x, on a une et .. . (2) réponse à La quelstion: x lest-jil un ... (3) de E? Si 1a réponse est «oui», on note x ... (4) E s,i 'l a réponse est «non», on note x ... (5) E . Nous rrepré~entons l'es ens'em1YLes par des des'sins appelés .. . (6), dans lesque1 s les objets Is ont représentés pM de,s '" (7). Pour dréfinÏlr un ensemble, nous pouvons nous y prendre de deux manières. Une première m,anière consiste à ... (8) Les élémenus: nous donnons rulor'S une définition en .. . (9). La seconde manière consJste à énoncer une ... (10) qui permet de reconnaître les éléments de 1"ensembJ,e : nous donnons Hlo'fls une définiltion -en ... (11). Par exempLe, l'ensembl1e [xix ~st un élève de notre olaJslse] est défini 'e n ..-. (12) 'Vandi's que l'ensembile [a, b, c, d, e] * 'e st défini en ... (13) . L'ens-e mble K des clas1s'es de nolt œ éco1le eSit un ensemb~e dont les é~éments sont des ... (14), qui -sont eHes-mêmes des ... (15) d'Ont Ires éléments sont des ... (16). Il rés-m te de oet exempLe que tout ensemble ,es.t un ... (17) et peut être un ... (18) d'un autre ensemble. Les obje;ts sant désigné'S parr des iliettres ... (19). On écrit l' ... (20) x = y, lOlfsque Les termes x et y dé~rÎ.gnent ... (21) ob}et. Dans l'écriture x = y, il ,apparaî't deux rermes, maÏJs ... (22) obJet. Si x = y, aàor:s on a -a uslsi ... (23) . Si x = y e:t y = z, aIon; on a ausisi ... (24). Deux ensembles sont égaux si eJt 'sleu1ement s'Î11s comprennent ... (25) éléments: '" (26) élément dru pr-emi,e r doit ... (27) :au :8,efc ond et .. . (28) élément du ... (29) -doit ... (30) au premier. Pour prouver que de.ux 'eIlis'f~mbles sont diiffér,e nts, ill suffit de montrrer qu'il ... (31) un él:émelllt de l'un qUJi ... (32) à rarutre. 1

5. On a les ens'emble1s ,suivants dans une écol1e: M= [a, b, d, f, g,h, l , m, n,p, q, r, t, u, v, w] ou [André, Bem'alfd, Dani'el, .. .] B = [ x 1 x Ë M et x vi'e nt à l'éco1e en bus] D = [x 1 XE- M et x dîne à l'éco'1e]

* Pour des rais ons typographiques nous avons noté: l'ensemble [a, b, c, d, el, cette n otation est fausse. Il faut remplac.er les crochets par des accolades. De même au No 5. 124

En observant ce di'agr,a mme, signalez: un é1ève Ide Ula '013Js1se qui vLent en bus et qui dîne à l'écale; un élève de ~a 'olla;s,se qui vient 'e!l1 bus 'e t qui ne dîne pas à l'écoJe; un élève de lI a d3Jsls'e qui ne vi1ent pas 'e n bUiS et qui dîne à l'éco~e; un élève de lia clas'se qui ne vi'e nt p3JS en bus et qui ne dîne pas à l'école .

6. Tout ensemble els t un objet; donc l'ensembl,e vide est un objet. Donner rune notation et un di'3Jgramme de l'ensemble des ensembks vides . Cet ensemble est-hl vide?

7. Voici l'ens'e mble P des-pays d'Europe. a) donner 3 é:l éments de l'ensembLe P; b) si m désigne ILe M'exiqUJe, lm est-ru un élément de P?

Solutions dans le numéro suivant pourriez-vous le faire savoir. Merci.

Si de tels exercices vous intéressent ' J.-C. Georges


E. V. No 5, janvier 1972

E. V. No 5, janvier 1972

Exa n d'a miss 0 à 'école or a e 1971

gréablement des'S.inées, des bouts de rue'S pittoresques. Tu découvriras des

~ans de murs blanchis, des touffes de verdure , véritabl,es o-3JSis baignées de

raÎcheur subite. Tu trouveras partout iJJa même cilrcUllation tf.anquillJle, les JIlêIIlBS bruits menus. Et pourtant, ~(a petite villl1e a s'es p3!sls.ions, 'S'elS intrigtlles, ses scandales, s·es mauvaÎ's'eJs langues; e1!1e a tout oella. Mai,s tout cela elSt feutré, chuchoté, susurré, die tel1le sor1te que ce tintamarre ne parvient pas à dOIIliner le henni·s.sement de sa rivière.

REDACTION 1. Direction X... ou Y ... ? Au cours d'une exculision ou d'une promenade, vous vous êtes reposé près d'un poteau indiquant «Di,reotion X ... ou Y ... ». Vous rêvez au beau voyage que VQlUS pourriez faN'e, au pays inconnu où vous aboutiriez si vous poursuiviez votre chemin dans Ile 's'ens de 1a flèche. Mais vous devez nmtrer chez vous ... - Le cadre, La rêverie, ks sentimenns éprouvés. 2. Influence néfaste de l'homme sur la nature

Evoquant avec inquiétude La pollJlution de l'air et des eaux, la dég~ada­ tion de certains 'sites et lels menaces qui, par endroits, pèsent sur IJa filore et la faune de notr.e p~anète, des hornm:es que l'on tient vo~ontiers pour des esprits chagrins n'hésitent pas à affirmer que lia terre sem bientôt inhabitable. QueUe que soit votre opinion, dites en queJJ.es circonstances l'homme peut exercer lUne influence néfas1te sur la nature. Croyez-vous qu'il soit nécessaire d'être vigill,a nt et pour_q~oi?

3. A Quoi tient le bonheur? «Nous agi1s.sons toujOUf>S comme si l:e confort et Le luxe étaient es·sentiels à notre existence, a10rs qu'ill suffit, pour être réellement heureux, de trouver quelque chose qui nous .intéres's'e pas5ionnément» , a dit un écrivain anglais. D'iaprès votre expéri>ence ou Les constatations faites autour de vous, que pens'ez-vous de cette affinnation?

orthographiez correctement les mots en gras 1. Les personnes que fai vu .. . entr·er ne me sont pas inconnues.

2. VeurHez trouver ci-joint ... :les qui:tJtanoels demandé ... 3. Voyez ces avocats! Tout ... aurtre affaJi,r e les aurai '" laissé ... indüférent .. . 4. Que de grandes cho5'es a accompli ... ce souverain pendant les quelque .. . vingt-cinq ans qu'il ,a régné ... !

5. Les vieux ... gens 's ont prudent ... Mettez à la fo rme convenable (ou demandée) les mots en gras

6. des roses frais cueilli ... 7. Au pluriel: - un gardeabarrière - un pince-sansa rire ... - un touche-à-tout .. , 8. Au subjonctif présent, 1re peJ:1sonne du lSingulier: - acquérir '" - conclure - valoir ...

LANGUE

ORTHOGRAPHE

Texte: Découverte

Dictée: La petite ville

Découvrir! Il faut découvrir pom être dche! Il ne faut pas accepter bénévolement, 'le soir, de s'endo-rmir sur une journée vilde de découvertes. Il n'y a pas de peJtite victok·e, pas de trouvaihle négligeable: 'Si vous avez VU, pour la première fois, pas'sle r l"els'SaÏrn à la rechetl"che d'un gîte, ou entendu craquer la gouss'e du genêt qlllÏ. éparptJ.:le sa semence dans lH ch aleUJf , vous n'avez pas à vous plaindre. Si, Ile même jour, vous avez en oUJtre enri'Chi

C'est une petite viùlle rOSie, débonnaire, babr]Jlal1d1e, cO'illmodémell1t assoupie au creux d'un v:a!lilon. Si l',env~le te prend de la v~siter, i[ te faudra utiliser un petit chemin de fer d'intérêt 10'cal qui t'accuci1I1era 'SUT ses banquettes de bois ciré. En sornant, tu découvriras des monuments sobres, des p}acettes

126

127


E. V. No 5, janvier 1972

2. Décomposer en 4 facteurs a2 (a 2 - 9) - a2 9

Un paraHélogramme dont un angle est droit et dont deux côtés consécutifs sont égaux ... d) Un parallù6logramme dont un anglle est droit ...

+

3. Effectuer et rédui~e 8x 2 15y2 - (2x -

+

3y) (4x

+ 5y) ALLEMAND

4. Résoudre l'équation 2x

+ 50=

x

2x

2

3

1. Mettre l'adjectü de sens contraire et l'accorder

-2

5. Caku}er la valeur numélique de l'expression suivante: 5xy- 2x 2y - 3y2 -4x pour x= 2 et y = - 0,3 Géométrie (9 points) 1. Deux triangles sont égaux: a) S'ils ont les troirs côtés égaux (Juste/Faux). b) S'Us ont les troi,s angl,es égaux (Juste/Faux). c) S'ils ont un côté égall adjacent à deux angle~ respectivement égaux (Juste/Faux). 2. On - donne:

1. 2. 3. 4. 5. 6.

Ein (heU) Bier; ein '" Bier. Ein (hoch) Tis'ch; ein .,. Tisch. Ein (billig) Kleid; ein ... Kleid. Die (recht) Hand; die ... Hand. Die (Leel') GUis'er; die .. , Glaser. (heiss) Wasser; ... Was'S{~r.

2. Adjectifs: accorder les articles et les adjectüs: 1. 2. 3. 4. 5. 6.

Siehst du dies ... (weit ... ) Felld? Gehen Sie bis zu dies ... (gross ... ) Haus? Wo ist dire Quelle dies '" (l,ang ...) Fluss'es? Geben Sie mir ail ... (mogli1ch .. .) Antworten. Ich kaufe dies ... (teuer ... ) W1ar:en. Es geschah in jeu ... (dunkel ... ) Nacht.

3. Verbes: mettre le verbe au temps voulu par le sens de la phrase:

L'angle B vaut ... parce que ... L'angLe C 2 vaut ... parce que .. . L'angle D vaut ... parce que .. . 3. Comment appeUe-t-on: a) Un triangk dont ,les trois côtés sont inégaux ... b) Une perpendicUllnir'e abai'sisée d'un sommet d'un tri'anglre sur le côté apposé ou sur son proilongem'ertt ... 130

1. Unsrere Gaste (abfahr'en) ... gestern sehr spart ". heute um 4 Uhr (ankommen) ... sie in Kopenhagen ... 2. Marianne, (essen) .. , ni:cht so l'angs1am! 3. lm J abre 1786 Os'chreiben) ... Mozart den «Figaro». 4. Heinz, warum (werden) ... du so Tot? 5. In einigen Monaten (skirfahren, konn'en) ... wi'1' wi,e œr ...

4. Pronoms: accorder le pronom ou l'adjectü possessif: 1. 2. 3. 4. 5.

Diese Briefmarke fehlt (1ch) ... (W'er) ... gehort dieser \vunderbare W agen? Es tut (ich) ... l<eid., ich kann (du) ... jetzi ntoht heJ1fen. Das weis's vch nicht, frage (dein) ... Lehre!'. WÎT mochten (du) '" gern besUlchen.

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E. V. No 5, janvier 1972 8, V. No 5, janvier 1972

5. Prépositions: insérer 1. 2. 3. 4. 5. 6.

~es

prépositions et accorder l'article:

Jorg, deine Mappe ~st ... d ." Stuh!. Sie konunen eben ... Ru!S's,vand. Heute bleibe ich ... Haus'e. '" weJch ... Zei'tung hast du diese Ges'c hichte gdes'en? Am Sonntag fahren wir .,. d .. . Genfersee. Gehst du oft ... d ". Stadt?

6. Remplacer les points par l'llll des mots suivants: Kunst - Heiligen - Wundelr b,ues - Fremde - PHitze - BrunnelIl Museum - Fresken.

Gasts,e n - Stadt - Drus Ganze Klostterrs - Graf Eberhard _

Scbaffbausen Schaffhaus,e n ist eine k'l,eine reizendoe ... ganz im NOllden der Schweiz. Jeden Tag ,sterÎgen bi'e r einige ... élIUS; sie woJù,e n d1e a1ten Hauser, das Kloster, den Munot und den Rheinfa:hl sehen. WievÎ'e!l Schones kann man in der Aolts,t adt bewundepn! Schmale ... , ruhige '" , kühle ... und Hauser mit he[rHchen Fasts'aJden; das aNes ist noch wie voreinigen J ahrhuIlide'frben. Das Haus «Zum Riùter» bietet Uns etwas ... : die Faslslade des Malers Tobi'aJs Stimmer. Di'e grossartigen ... sind heute noch wie neu. lm Jabre 1049 hat ...... da's KlOister Ahlerheilligen gegründet. Die Monche vereihrten hi'e r nicht nur einen, <sondern a11e ... In einem grossen Te~l des '" istt heute ein be:deUitendes ... , éliber die Kirche, der Kreuzgang und der Gaf1ten s,i nd noch wie früber, ... ist machtig und einfach; eil!l herdiches Be:i'spi~e:l romani,s eher ... : und doch ist es œizentd, danle den BllUfffien und den Baumen.

Examen destiné aux é u ts de formation commercia e, classique OU sc·entifique 1971 DISSERTATION

1. «Le bruit eSlt un 's'tupéfiant et, comme tous res 's tupéfiants, un remède à l'angoÏJs's,e d'être s'e u!. Nous avons perdu l'amitié du ·sillence. Nous avom; peur de lui» . Expliquez oe jugement de Thierry M,a ulni.er et, en vous appuyant sur des exemples précÏJs, dlÎ"tIes \ce que vous en pensez.

2. Comment appréciez-vous cette pensée de Guizot: «Le but .de l'éducation est d'apprendre à l'homme à s'élever lui-même lorsque d'autrelS auront cessé de l'él'fwer».

3. La Fontaine écrivait en 1661, au Lendemain d'une représ'e ntation des F âcheux de MOrlière: «Et maintenant, i'1 ne faut pas quitter }la nartru.re d'un pas» . Bientôt Molière dif1a lui-même que «,l orsqu'on peint Œes homme,s, i;l faut peindre d'après naturle». On connaît enfin le vers fameux de Boi'l eau au chant III de l'Art Poétique: «Que la nature donc soit votre étude unique». Vous montrerez, à l'a~de d"ex,e mples précis, comment les écrivains de l'âge classique s'inspirent de I}la nature dans '1eul1s peintUIres de l'homme, dans leurs leçons de mor,allre, et dans tl,e urs manièr,es d'écrire. 4. «Ah! frappe-toi le cœur, c'est là qu 'estt 1e génrie!» Commentez ce VielS de Mus'set et, en vous souvenant de quelques poèmes de Lamartine ou de H ugo, m ontrez lie rôle du cœur .dans la vie et les œuvres des poètes de i'âge romantique.

LANGUE Texte: Une âme qui se cherche Voioi que je vais pouvoir m'abandonner à m a p a.slsion de m éditation solitaire. Je quitte la mlarson à lia pointe du jour. rai m a oanne à pêche, mes lignes, ma mus'e tte et, p arlois, un livre, p arfois un croûton de pain. J e gagne, d'un palS vif, La rivière .. . 133


E. V. No 5, janvier 1972

B. V. No 5, janvier 1972

Je sais que, sur ce fo nd de sable, je v a~s êtres.aisi fibre à fibre et bientôt ga~é jusqu'au cœur par une paix p3Jr'adi\~iaque let. il me semble~ dans cette

ORTHOGRAPHE

paiX, entendre chanter queilque chos,e qUI est mellHeur que mOl et qui est

moi, qui es{ peut-être mon âme. H ors de cette solitude, rien ne m'intéreslse plus . E t pas même l'avenir. E t même plus toutes oe,s étu de,s confus1es, bri'sé~s, incertaines, objet de tant de soucis. La seule ch6s,e qui campe, pour l'il1Jstant, c"es\t d'écou ter, dans le grand silence des herb ~s, des 'S\alicaires et des menthes, la lente et calme mélodie de cette âme qui 's'e dégage, qui se prépare à s'élanoer, qui cherche ses ailes et son orient. D'après Duhamel 1. Exprimer brièvement l'impression laissée par la lecture du texte ci~dessus: 2. Expliquez les expressions suivantes: ma passion de méditation soli1aire; entendre chanter quelque chose qu i elst me,ilhleur q ue moi; écouter 1a lente et calme mélodie de cette âme. 3. Expiiquez les trois images finales du texte: a) s'élancer : b) chercher ses aile's: c) elt son orient:

4. Soulignez, dans le texte, les mots et expressions qui abolissent, autour du rêveur, le réel

5. En l'estant dans le ton du texte, construisez une seule pIll'ase dans laquelle il y ait: - un compI. de l'adj ectif (1) un' mot mis en apposition (2) - un attribut du compI. direet (3) - un compl. d'agent (4) que vous soulignez d'un tra it en m ettant le No corre,spondant.

6. Analyse logique et analyse grammaticale a) analysez toutes les propositions du texte ci~des'sous; b) faites l'anallys,e gramm-ati oale d e tous Les mots en gràs. Le silence étant propice à .la méditation, j'ai comme le pres.s'entiment que, tout distrait que Je sois d'ordinaire, je vais être saisi fibre à fibre par une paix p aradisiaque et il me s'emble que j'entendis déjà chanter quelque chose qui est meilleur que moi et qui est peUJt-être mon âme.

134

1. Accord des verbes La plupart des hommes 0employer, itlld. prés.) .. , mal leur vie. Une longue fille de voÎ'tmes (onduler, iud. p. q. p3lrf.) ... pendant des heures dans la pOUls,sière. Un rideau de peupiJi.er,s (m'a squer, cond. pas'sé 1re forme) ... le paysage. Moins de deux semaines (pas'ser, voix pron. iTiid. p. q. parf.) ... Le peu d 'efforts que vous (fournil[, ind. passé ant.) ... (mériter, cond. passé 2e forme) ... une puniltion. Vous (oublier, iud. imparf.) ... que la plupart des hommes (juger, ind. imparf.) ... l,es événements d"après lie ur fortune aujourd'hui di's parue. r

2. Accord de l'adjectü des cheveux châtain; .des blouSJes bleu marin; deux heures et demi;

des filLettes court-vêtu; des narci:S's'es jaune clair.

3. Accord du participe passé Nous nous sommes exagéré ... oef'ttames difficultés. Que d'heures j'ai passé ... avec mes auteurs préféré ... Ils ont été convaincu ... d'erreur. Le peu de patience que ces personnes ont montré ... les a empêché ... de réus'sÎlr. Les enfants sont naÏif'S: J'en 'ai vu ... qui, ayant été effrayé ... , se sont cru ... sauvé '" dès qu'~l' s 'se fur,e nt bouché ... l,es yeux dans ffies bras de leur mère. 4. Remplacez les ... par l'adjectif verbal choquer = une nouveJ1l1:e ... provoquer = une scène exiger = un maître .. ,

négliger = un employé .,. extravagu,e r = des mordes .. . communiquer = des V'3JS:es .. .

5. Pluriel des noms composés des porte~drapeau des gratte-oiel ... des demi-mesure ...

des tragi-comédie .. . des ar.rière-pensée .. . des chef-d'œuvre .. .

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E. V. No 5, janvier 1972

B. V. No 5, janvier 1972

6. Mettez l'adjectif au masculin favorite = .. , dissoute = ...

tierce = ... expre'slse = ...

7. Ecrivez les verbes (ind. prés.) correspondant aux substantifs homophones (ex.: l'accueil = 11 'arccuei1lk) le le le le

mors = .il ... défi = il ... reJLais = ~1 ... transfert = il ...

le démenti = il .. , J.e dégel = il '" la vertu = il ...

2. Une équipe de 5 ouvrie-rs m , 'e t 10 j<?urs podur nair'e le 1/3 d'u.n ouvr·age. A ce moment oombien raud ra-t-il aJouter ' 'ouvrrars pOUT que le 1Jrayaii soit terminé en 5 jours? 3. Un automobi'lliJste part à 8 h d'u.ne vi1!1e A vers une vÏ!l!le B distante de 240 km. En B il s'aJfrête 1 heure puÎlS revient v,ers 1a viilllie A. Un cycliste part égwe'ment à 8 h d'une vi,N.e C située 'e ntœ A et B à 160 km de A et sie dirige vers A. Vaici représentés graphiquement les déplacements des deux mobiles. km li" 24 rl

8. Ecrivez correctement le son i bis tour ... color ." cliquet ... déb ... amph ... tr '" on

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MATHEMATIQUES

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Géoméhie (6 points)

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le pu ... déf ." torticol .. . colibr .. . asph ... x ."

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17

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Dans un triangLe ABC (AB > AC) on mène la bis:seotric'e AD. A l'intérieur du triangl'e on mène une droite Dx qui forme avec AD un angle ADx = ADC et coupe AB en E.

1. Déterminer la viltesse: a) de l'autamobi1.iste à l'aller; b) de l'autoiffiobilliste au retour; c) du cycliste.

1. Montrer que DE = DC et AE = AC. 2. Montrer que AD est perpendku1llaire à Be en s'On mi[liJeu.

2. Les mobHes sle œncont,œ nt dieux fo~s ,e n des points M et N. Déterminer les coordonnées de celS points: heure et distance de ·l a viLle A.

Arithmétique -

Algèbre (18- points}

Remarque: Vous pouvez 'résoudre le's problèm'es ,suivants daJlJS n'1mporte que[ ordre, i1 s,uffit d'Qndrl:quer le numéro. 1. Un vacancier achète un vi'eux chru1et. LeJs fmi'S de réparation s'élèvent à 40 % du prix d"achat. Au bout d'une année Ile chalet est revendu avec un bénéfice de 30 % s'Ur J,e prix de vente. a) Quel pourcentage du prix d'achat ,représ'eIllÛe le prix de vente? b) Sachant que le prix de venne est égal à Fr. 60000.-, cakiller le prix d'achat, les fra1s et le bénéfice.

Algèbre (18 points) 1. Choisit· ce qui convient parmi les réponses possibles Ca < 15; a < 15; a > 15; a > 15; a = 15; a ? 15) a < b; 15 > b --> a ... 15 a < b; b > 15 - - > a ... 15 a> b; b > 15--> a ... 15 2. Effectuer (

1

+ a+b a-b

)

a-b ( a+b

-1)


E. V. No 5, janvier 1972

E. V. No 5, janvier 1972

3. Effectuer et simplüier (3

VTI -

5

V 27

+8

V 6)

:4

V3

4. Simplilier la fraction 16a4 40a 3 25a 2 32a3 - 50a

+

+

7)2 -

5 (x -

7) = 0

1. Was konnte man einsetzen (schreiben) fUr: -dunkell .. . das ESisen ... arrb]~cken ... keine Lust haben ... . Was 1st denn? ."

ALLEMAND So eine Traumerei! N ach Heinrich BoN Ein Bruder erzahH von seiner früh ve1'lStorbenen Schweste:r Henriette. Si harte eine überraschend Idunkle SÜmJue und Bin heMes Lachen. Einmal fiel ihr mitten in elnem Tennis·m atch der Sch13ger 1 aus der Hand, sie blieb auf dem PIatz stehen und blickte traumend in den Himmd, 'ein 'anderes Mal li'ess sie wahrend des Es's-ens den Loffel in die Suppe falilien; meine Mutter :schrie auf, beklagte 2 die Flecken 3 auf Kleid und Tischtuch; Henriette horte das gar nicht und als s.ie wied'er zu sich kam, nahm sie nur -den Loffel aus dem Suppenteller, wischte 4 ihn 'an der Serviette ab und aSls wei1tler; aIs sie ein drittes Mal, wahrend de.s Kartenspi'elens am Kamin, in die.s'en Zustand 5 fiel, wurde meine Muttelf fi.chtig base. Sie schrie: «So eine Traumerei!», und Henr1ette blickte 'sie ·an und -sagte ruhig: «Was Ï'st denn? Ich habe einfach keine Lust mehr», und warf die Karten, d~e si'e noch in der Hand hatte, ins Kaminfeuer. Meine Mutter hoIte dile KarDen aus dem Feuer, verbrannte &ich die Finger dabei, rettete· aber die Karten bis auf 6 eine Herzsieben,7 di'e verbrannt war, und wir konnten nie mehr l(,arten spielen, ohne an Henriette zu denken. 1 2

3 4

Der SchIager = la raquette. Bekllagen = déplorer. Der F1ecken = la tache. Abwischen = essuyer.

5

6 7

Der Zustand = l'état. Bis auf = exoePté. Die Herzs,ieben = le siept de cœur.

Beantworten Sie diese Fragen 1. In was für einem Mil,ieu llebt Henriette? ... 2. Hat der erste Satz irgend eine Beziehung (relation) zu Henriettes tdiumeri'S-c hem Wesen? (das Wes-en = lia nature) 138

wel~

chen? ... 4. Leidert Hendette unter mlf-e r Traumeflei? ... 5. Die Mutter wwd spa'telf a!l:s slp wsam (économe) chaJ1akter,1siel1t. Wo bemerkt man das in dilCls'e m Text? ... Wortschatz und Grammatik (a1lile Fragen beûehen sich -auf den Text)

5. Résoudre l'équation suivante (x -

3. Heinrich BaillI :Zieigt Helllfi'ettels Traume[ei an drei Beispi{11en. An

2. Schreiben Sie das Gegenteil von: si~erben ... ess'en .. , stehen 111eiben ...

rdas Lachen '"

aus dem Feuer hO'llen ...

3. Erk13l'en Sie diese W011el' auf deutsch: ruhig ... die Suppe .. , schreiJen ... drus T~schtuch ." base weflden ...

4. Setzen Sie den Text in die indirekte Rede: Bin Bruder erzahl't von -sleiner frühvers ftoJ1benen Schwe's'teif, ... (bis: Henrietve hor/te dtas gar nVcht) 5. Bilden Sie das Passiv: a) Henriette warf di,e Karten ius Feuer. b) Man darf d.iese BlLUilIlen mbht pflücken. c) Vi,e}e Arbeiter haben nalChts geaJ1beÏ'tet. 6. Übersetzen Sie: a) Après avoir -teliIDiné 'Son tt1ava~l, l'é[ève joue avec ses cam,a r,a;de.s. b) Si tu regardais cette photo, tu recOImaÎ'ûvMs pllU!sieuTTs pelisonnes. c) Le voyageur me demanda si je 'savais où était llia gare. 7. Wahlen Sie eines der folgenden Themen: (kurZier Aufsatz) ,a) AUlS meinen Feriren; b) Der Lehrer <YŒeT d1e Lehfierin von hrute; c) Hunger in der Well.t.

139


E. V. No 5, janvier 1972

.4-

,.,j-

dan~ O~

SAVEZ-VOUS QUI - ET EN QUELLE ANNEE A DECOUVERT OU INVENTE? 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Il . 12. 13.

L':aneslflhésie? L ',asoensleur? L'laslpNiÏne? L'atbraotio:Il unirvers,eJlil,e? La baJlance à deux ftéaux? Le baromètre? Le B.Ç.G.? Le brûLeur à gaz? La pœmièœ ca'pte dru monde? La oeWldphane? Le loe'llruiloïd? La 10i de la 'c hute des corlps? La drculla'tion du sang?

14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26.

Les oons'e rves? La cybernét~que? Le moteur Diese[? La dynamite? Le gaz rd'éolari.Tag.e? La géométrie anaJlytique? La gé'Üm&tvie non eudl1di'enne? La houit~le blanche? L'imprimeri<e à oar,actèœs mobhles? L'a lamp,e au néon? . La machine à oa:loUiler? La mladüne à coudre? La -m achine à écrire?

REPONSES 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 140

Davy (G.-B.) en 1795. Otrs (USA) en 1852; réaJ1ÏJsla:tion pratique en 1867 par Edoux (Fr.). Gerhardt (Flr.) en 1853. Newûon (G.-B.) en 1687. RobervaII (Fr.) en 1670. Tornoel.\1li (It.) en. 1643. OaJllm ette et Guérin (Fr.) en 1906-1923. Bunrs'e n (AIL) en. 1855. Mercator (F1anJdres) en 1537. Brrandenrberger (Su]s\S'e) en 1908. Parrkes (G ..../B.) en 1865; r&alL indlUslUr. J'es frères H)'latt (USA) en 1869. Galillée (H.) en 1602. W. Hiarwey (G.-B.) en 1628. Appert (Fr.) en 1810. W~ener (USA) en 1948. Di-esle1 (~l.) en 1893. Nobell (Suède) en 1866. Ph. Lebon (Fr.) en 1792; et Murdooh (G.-B.). Des-carves (Fr.) en 1637. Lobatchevrs ki (RulS'sci.e) en 1826. Bergès (Fr.) en 1867. Gutenhe·r g (AlI.) v:erls 1436. G. 01aude (Fr.) en 1910. Pas-oaII (Fr.) 00 1639. Thimonnier (Fr.) en 1830 et Howe (USA) 00 1846. ThuTber (G.-B.) en 1843 et Shoies (USA) en 1867.

reroerrcrées avec une pollii'tesls e p'OUisrsée jusqu'à l'obséqui'Üs'i té chez

l'offid&.

, A ' "

N01llS avons vu pas,S'er beaucoU!p d aumomefiS dans un bren

rp~Deux

/

etat; l'un était presque nUis pieds. J'ai eu 'lre bonheUrr de ·sre rrer [a mmn à deux d':entre euX. L'un, curé danrs les le nvi[ons d 'OtiJ..é ans , muni d'urne mag[1if~que reiCO!lll'anldaltion de a'évê'Ché, m'a raiconté en termes ènoUJVIants Iles prriv,art:ions III / es :d'e pms . iOrolS . mOTS . par 1l' arnwe / clle Bourua ~I 1(l. . . ouïes 's upporteNl rC '-e st td anls [':après-müdi de marcùi, delpu:Î,s les deux heulf'es jusqu'à :la nuit tombanrte 'q ue ~es f()1i~ Id e !o~x (vieux et norurv.eau). oot ~ait ,ent~n'd:œ ,ilia ~a?-~n­ naloe ~a mieux nourrl:e; c' ~lt'a1t un, ;o:vlrenn-e nt <c~ntinu; ImposlsllbITre Id ~aJp1preOl.eT lIa succes's,i on des deto'l1'atJlons; c etaI't par rtrois et qU1altir e coups a !La fOTS, sans discontinuirt'é. Mercre.di, 11e r février. P.endant lia soirée de matidi ~e baJtiaiJ1ll:on est di~~dqué; ~es 3 'c ompagni'eis de droiite sont désrignée,s _ p 'o ur 1a ~imite surr 1a granrd-<fOlUlte Id e Pont1afÜi:e r !Sorus aie ,c omm'anidre ment de M. le major de Stockaillper et du - capi~ai'll'e-[naj'Ür Chailles ~or'and; 1 'infa'llIDerie i6:-ançaisle :est ,e~ vue; bientôt 'l!e rdéislatItrnerr:nenlt <commence; LI rdUfie toute Il a nUlt et ~a Journe~ de meroredi; vers les 4 heurels ld u 'SaiT 'Ires 3 <compagnies du 53 e do nit l,a fatIgue est exceis'sli-v'e, -s'Ont remplacés rŒOOS ceHe pénrillYlle opération. -parr le bataiUon Raten, ~e 35e, du Haut-Vallais; Œes deux bamailill'Üns ont paslsé la nuit au ;feu du biv()l11a!c :alligné <su,r la grand . . roiUiûe: ilmpO'slsilbl,e de trouver un gîte même 'Pour ~es offroÏ"ers :SUipér.~eUJT'~, vu Il ',alTfivée de p[usj'o or:s b~a~a~ffilons :aux VellT,i ères où j[ y a bien de la pem,e a en loger un 'seu~. Notre dJlVrStfOnllialTe, 1e co[onell Bontemps, Y 'availt transporté s'On qu:allitire r-génératl , pr'éoé:demmenrt à Fleurier. NoUiS ,avons pu ftf'arternils-e r un court instant aVlôc l'e 26e vaudociJs, 'commandant Ohausson, 'a ccouru à ~a [rontière. SpeJdtade m'Oui 'et vraiment inltéresls1allit que la guer'r e, ilne : semb~e-t-i1, peut seu1e pro!dui,œ . Nous avonrs vu notre brave général en chef M. Herzog, notre vénétral~Le divisrionuaÏire Bornrte'm ps, quatre ou oinq génér:arux français et une lIllultiltuide de 'co!lo'il!e!lJs prisonni'ef>S aJlLant, Vienant, se coudoyant, se servant 113. main, ;s'a ns qu'un -si:g ne o:u une paro1le idi's,s'Ünante Is-oilt v'e nne trorubLer 'les rapporrbs de vente tOUichante camaralder1e mi~1ÏItarire. - ConNue lpoU[' compléter 'oe tableau af<in que rien n'y manquât, voici ven~r une cinquantaine de Prusrsiens faiTS prisonniers au pas!st31ge de :lla Oluse et dés:311IIlés, tdmt-on, par Ies nmncs-itJÏreurs: ils sont Poméraniens et [''Objet die 'ra curiosirté de to'UJs; chaoun veut le x'a nllner à '8'Ün a~s-e oes terrihles sdlJdatJs dont l'MŒemagne vi-ctomeuse ra inondé lI a Flranroe; tous 11es 'speotalteLlJŒ vouidtai'e nt 1p00000oir [es interroger; m'ais ill,s ne paillent que rl'allU,emanid. Je me rtTompe, deux s'exprimenrt ausrsi ,e n françai's; jugez de l'intérêt qui s'attaJcrhailt -à :tous [Ieulfls iprus: iŒ's sont tous vilg oulr,elUx, bire n porrtan1s, pe1tÏ'te baI1be tb[O'llide-'c~aire, :s-im!p['e m-e n1t et dhauldement vêtus; leur phy.sionomie est douce et la1s'sre aiperoevoi,r une gran/de résollrution. Après iLa premiè'fie éproorve d 'lUne IcuriO'si'té bien narurehl:e, on aes combk d',attention; beauoo'Ulp vÏ'ellllient l'e ur offnir liquelirr'S Je t f,r iandi's es, car ill y a aux V'e rrières des fami1~les a:lll,emanldes qui pllamgn'ellit et aim·e nt aus<si les letllrs. 13


Maintenant que vous dirai-je de l':aspeot que présentent 'l es aIleŒlitou'l1S des Verroières ,ausm Œ'<YÏn que ,l a vue Œe permet; c'est un vasrte Clamp improvitSé où l'habi'I'e té et :l'inidwstri,e du 'SOII,Gat fr'a nçais dérou~ent toutes reuœ rests'Û'UŒ"~. maJlJgré deux pieds de neige, y faire un oreux de 3,4 mètres de diamètre' oourilT au premi'e r fjJas de bois Vlenu, œV'allrœer pa1lÏ!s's'alde,'S et doi's ons, en fai~ un wai f'e u de joie dans ce trou de lapon, y i[lis'bal[er immédiatement la cuts'm e, s'e placer cÏI10u1.aiTeŒnenrt par 12 au 15, voi!llà 'c e que nous lavon~ VU s'-accomJplli!f a'v ec ~:a rrupi\dité d'une manœuvre généraJle; quant au menu, i[ ne pouVlait être vadé; coU/per par petits carrés cuibiqueis une vianld'e toute meurtn1e, l'ou\Tirir 'a ux deux 'tiers sur -l'un des cotés, y introduire une petite [èche de lard, jeter (Le ,t'Out dans une poêle à f'r ire, les tourner eit ret'Ourner à point c'étïait le régaJl dont :1',armée françai's e s'es't rait oaide.au en arriiVanrt 'Sur Ile soi suÏJS!s'e , caJdeau qu'e1I[,e ne connaissait plUJS depuis plusieurs sen1,aines. Le m~n :~ caf,é joue !3!U!ssi, ,paraÎlt-iIl, UJll ,gr.and rô~e dans l"armé~. f:11ançaise; je crot'S qU"1I1 y 10 0 ~a un par dIX hommes; 'c 'esltun objet en fonte 'sohdement tonstpuit le t ,donJt ;l,e soLdat :fait gmnd oas. Ainsi œ 's taurés, ks 'sdl1d:ats que La ~ati.gue aooalble, rpass,ent Ja 'soiliée aSls~s sur olleuI1s sacs, Il'a tête e'll'veJ!oppée IdialliS une , forne coU!V,ermre, .serrés 'c omme dies enchoiJs; Teuns mlairrs seull.es sont apparentes; 'e'11es 'sonl!: Tangée.s 'autour /du f'Oyer 'S1auvoor que l'on a soin de faire pétiller ju:squ'la u InatÎŒl !pour recommenoer à nO'uV\el3lU. Vers minuit, comme nous n'avions prus de 1'0 gement , j'ai tr.aversé avec un ami lo ette ,apmée 'enidormi'e; ~e bra's ier répandait sa douce chateur 'Sur aeos mains endol'Ories p~r Ille froi/d; un profond ~i,1ence régnait pantoult; ,dan~ cet état, ms rêvai!ent :Slans dOSUltJe à [leur pauv,œ Fr.ance, à !Leurs ramilliles désol1ée:s. Le bi~n. rai:Siant isommed~ que ce 'Somm'eÏl goû1Jé SIU'r le so[ he[lVétique!

PARTIE CORPORATIVE

SALAIRE DE TRAV AIL -

l

SALAIRE SOCIAL

L'homme, à travers mus les âges, à part que~ques except,i ons 'près, a été astreint à fournir une pr-esitation de s'a personne, muscuil:aire, intellŒecrueJID.e ou les deux ,à ~a foiIS à d'autres hommes ou gro'lllpes constitués, pour obtenir en cOflltrepwtÎle IlleJs biens et services illl!Œ'SlpenSaaes à son état d'humain. Dans [es 'Sociétés ipfoÎ1Il1itiv;es, sanssttrucruration économique, c'était un éohange de lohO'se pOUIT chose, lie 'Ûl'OC, l',aioquisition de l'objet déské par la fourniltur,e d'un autre objet. Par la s!pécirclJ1i~'a!tion dans ta prO'duction, ce mode prinritif tombe po~ faire plaiOe à ce moderne et facile moyen d'échange qu'est Œ !a mODmlle; L'homme d'aujourd'hui ne fournit [ui'. . même ,qu'une infime partie de ce qw

14

eJS!/: néce-sls' ai~e et ~oit pa.r ~~dn.sé:qdu:~t s"approvi~i'Üulpnn~r, ,ach~t~;,f,?Ï'ens et vi:ceis à 'S'es 19'emb1auilles, pns lU Wli IUomemoot ou gro elS en IsocJ'eol:elS. S(;}r • d b" / . Enlcore f'aut-ill dri:spos'e r d~e '~ett:e va1em.' com'1?e~~'a:t01]1e u ile? a acqu~nr. T. sodété l'a étaliIi'e 'e n retnbuant toute a,ctlVI{e pour autrUi en especes l.)a si'es pour ,l''e/ ouange: t... l',8Jrgerr. t choi' Les mo'des de rétr,~bU1ti'Üill 'Sont d'ajjill.e-urs fort di'V'elis : au temips, -au rendent à la IJ1e'SlpoI1isI3lbillivé ou sell on ~e dange'r ou l'heu~e durant Ivequell [e traIIl~ ~sIt f'Üurni - -vrav,aillldie nuit, tfmavai.l du dimanohe - l'e plus s'Ouve nt pourva /' ~T1 d . , . tallit rémuner,atlOn S'cn'On les cfolteres 111lxrtes.

lui

1

1

En référence A ••• Quell1e que Is oit ta fOl1me de rétribution, Je 'slaJl'a ire eSlt devenu le moyen par ~equel 'l'hum'ain peut 's urviw'e et être convenablement se:rvi dans ,l a s'Odété stf'lloturée 'actue'lilie.

Ce salaire est spécialement fonnulé aujoul'd'hui en regard de l'individu, du travailleur, qui 'est considéré comme unité. Dans oelti~e 'Üptüque, o? s'est petit ,à petit acheminé dans ['éc~:m'Ü1rrl'Î:e y,er~ 1e :Slai.aiŒle ,~g3l1. /poiU~ ,1e t.J.ia'\foaill é?~l; queJ1~e que 's'Oit Il,a penso:me qUI .[':aoco~pli~ .. Ceci eslt Jus'fice dans TI?e SOCIete cons-iJdérée comm'e une JUxtaposItion d InIdIV~dUiS, 's'a ns 1 aJpIport Ide 'd epooœnce ou die 's outien !'es uns des :autres.

Une autre l'éférence 'Dans le complexe social réel que nous vivons, ce n'est pourtant pas cette juxtaposition qui prime. Chaque individu perd son état. ~'~ntité .~ersonn~n~ pour devenir élément d'un ensemble plus grand: la societe familIale. Amsl naît une dimension nouvelle dans le calcul de la rémunération. S'il est justice de rétribuer en l"egard de l'individu, il est justice et en plus équité de le faire en regard de la famille. . ' Le travail perd ,ici son caractèt'e d'activité individuelle.1!0ur pl:endl'e u~ sens social. La profession du responsable de la cellule fanlllIale dOit devemr source du salaire dont chaque membre de la cellule a besoin. L'union Ide deux êûres len vue d'une vie commune !d"abord et de continuer

la 'so'ciété 'ensuilte n'e'Slt pas une 'C'o'fliséquenoe d'une règle éTabiLie, mrais bien de lois narufleJlllles fonidamen1Jallels. A son tour, Ile salaire ne doit pas être produit d'une règle mais se calquer sur la situation naturelle de l'humain et se concrétiser sur cette base. Regard sur le réel Ains,i donc, aprè,s lia paTjté du Isoa1 aire mruS1cu[~n et fém.illJin, :6au~-iQ regaT'<1er les choses dans leur J'éa~ilté, et lP0voir Œ ,a rémunéŒ"'ation du tra'Vai!l dans ~e seIliS Ide rémunération familiale. Des ' a[Qooa'tlions pour enfants sont certelS '8I1louées dans notœ payns, mais 'el:1es demeurent dém'eiS'Urément balss'es en n;gat1d de fla tâche à accomJpl~r. 1

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Socialement. équitable' ?

In~estir dans la famille

Eslt-:ce .\Soo~allement équitable qu'une rammi1e de qUa'Dre peTSOOOes. par exernJ.Ijle dl'stpÛ's'e pour chacun de 450 f'mites mensuerl!J.lem.enlt - s!alliaiTe d ohef. 1600 frallics 2?0 f,ranos 'd"alll~CJatio11JS - pOUT. Is~ati:s;fiaire à tous s~ besolns: logement, habiiliLement? nournturx:, cultuTe~ ~b~SI1T.s et auitJre:s, alors ~UJe ~a, pe~s'Ünne .,se'Uile aJ,?compli'slS,ant le rnerne 1!r'aJVa~ dillSiPose du totall de sa remuneraJDlon, SDlit 1600 f,ranes ,dans notre exemple. . lil ,eslt év~oont quYon ne pourrait édaJbli:r dans notr'el oas une ré/partition mgoureusle telt dem'ander que I}e 'Ohd de fam~I}j]Je gagne quatre fo~s 1600 francs par mOls. De là à 40 ou 60 fl'ancs mensuellement il y a une marge excessive. ment forte pour ne pas dire i'I'ralilSisonnabl<e.

n n'est pas une 'slage !p'Ol it.1que que d'UitilllÏsier dia mère de :t1amiil[e comme agent de ~ro'df\J!ction é:~onomiqUIe IdilfieclJe. L',~nfaIIJt a besoi,?-, pour !Son équill,ibre psy-obi'9ue e~ r~~~,tdev<e1QPpement h~·.til'Oilleux, de 1ra p:esooce, ~des qualités et de la ,mslpombiiliitte de ISa propre meœ, cœum,e ,cellJ1:e-:CI a besom pour son équiilibre de pourvoir, :SIe réaJ~lÏS'er :dans cette fonction na~U!l'e111.e. Il est malheu.(eux que trop Ide rneres dowent lf!eno!1oer, pooT <des r,aIlS011JS d'argent, à leur tâche première. pd1iitique de rémuné.fla'tion, poJitiqu.e à reiConvectir, oar ün peut Ise poser 1a question Is'i1 n'~st pas ~nlancièrernenn: plus ,~antageux, à long terme, ,œinvelStitr dans 1a famI,1ile p[urtot que de corntlger apres cOulp, par tOU'DeS sorte'S d'O'rganismels eit Id',instituDions, ILes dfe'ts de ~a carence.

+

Responsabilité de l'autorité

Ce ·oaractè.fle 'socilal rdu tTavai[ est une notion à faire passer dans leiS faits et être, '0 0 premi'e r lieu, île' /Souci de ['Etat. Ex/aminonlS Œ ta ,chase de pru's près. L\mtrepr1s'e privée ·s'occupe 'surtout de Tenta;biJ1i~é, iimmélCÙÏlate ou à 'venir et place au Is'econid rang, sans Je· négliger toutefoLs :Le prOllYlèm·e Ide ~a for'mélJtio~ des génépations de demain. L',aultorité publique, au contrlalÏtre, porte en Son e~S!ence 'la r,es/pOllslab.illité du futur. A eŒ[e donc Ilia truC/he d'lagœr" pllit' l'exemple et 'Patr la vo1e Œiégal1Je, pOlur rsourteni'l', favoris'er et Icliane rétribuer en regard de la famille: salaire de charges, salaire social. On. ne cesse de- répéter

Ique ~a [.ami1Ille est Œ'a baJse de la ·société" !qœ de 'sla 'sanlté dépelIlld [H 'Santé du peu@le, que 1la comm'lli11:auté Vlaut oe que y;allent les f,aJlniŒII'es, qu'elll1es doivent êtrre protégées, IsoUitenues, [Iavorilsées. Vue éminemment jUiste, qui doi~ 'cependant se traduire dans le concret quotidien, largement, 'sUlbsianltie!JrrlEment III faut oser réfomner Ides modes i'llléqui,ta!hlies de rért dbution, rémunérer en ·fonction d'un étllailf-él>ge nooveau, i'flsodillJe peut-être de prime abord, mais .so·oi'alemen't bénéfique.

On peut aller plus loin toU't 'en tdemwr'a nt !logique et r'aisonnable. Pourquoi wa mère qui ohoisit de demeu.rer lau foyer durant la ipério:dJe d'édUication de ses enfants ne 'S'e raüelle pas m±~e au bénéfice d'une allocation? \La demande eStt faire pour obtenir 00 S(3Jlaire compLet en fmeur de lia mère qui ,oe,s's:e ISion tr'éwairr profeslsionnell pOf\J!r mettr,e !au monde son enflant. POllil'quoi ne .ipOunailt-on pas le f,airre pOUT' !oe]le qui quütœ s'On tnaVla:ÏIl prof'eSsionD'eQ pour ,é!].elVer et éduquer lIres enfants qu"eUe:a mis 'au monde? Ce sont ides cas iSlemblab1es: oo'S'saition de tI'alVaill dans un but 'S'Ü'cial, Ile deuxième .conlditionné /par Je prem:icr, mais d'importance pour le moins aussi grande. Ici encore, pOllà'Üque globale, basée 'Sur une vision globa!le. Autre considération

N"eSlt--:ce p,as 'la :5amiJJJ1e qui f!eprésente, pour res dillfférents secteurs 'die l'économie, ~e grtmpeJuen:t Jle p~IUS intéœJS:Slant, cellui qui consomme jle plus, donc celui qui est oaus:e de progrès?

Qui est en cause ?'

Plus loin encore

On ,s'inquiète 'aujound'hui de Il,a tournure que ipfletlld lia sodété" deJS mUJta'ÜOllIS r,aIpildJes Ides menta1itéls". on juge sévèflement 1'esipriJtet ilie Icomportement de ;l a j'ooIl!essle. A j,USite titre. Jil f'a ut cependant Is'e Isoumelttre à une sérrieuse ·réfilexion et 'sie demoodreT qu'eUe en elSt Ira cause. E~Le n'est IcerOOsl pas dépendante de ffia nature de l'inldirvid'll, 'CeHe--ci ne V1ari.ant guère. n faut ohetcher 'ailleufls et '!',e'OonnaÎmre h'Ull11iblement qu'e1lle dépend de Il'édUlCaltion Idomée IlJar r~es FeSlp'Ol1I~abtes; à ](i)iUJS ilies- éohelons,. SIlli11tOrut c'eiliLe di:.sltribuée pal};' le foyea-. C"est lui qu'il s'agit fle soutenir,. c'est [rui qui fOUJfni.ra de peuplle de Idemain,. c'esrt ,die s!a fOIf0e 'qlfe dépend::rru 11a fOlli'œ mOlnale des. généria'ttions à venff. Pdlitiqure à long lÜerme. Ce rr',esrt: pa'S 'tout td': aS~(tlîrer k prése1!l!t. Et :après'7 Et demain?

Est-ce socialement normal que Iles ,coulpllies ayant cha:rgels d',enfants, 'avec touûes les 'ObliJga,ti'Ons qui en délC'oulelllt, ,soient beaucoup moins à l'a~se financièremenit que ILes loouples retJr,aités lavec ehMges très réd'll,i'tes? On IS'alChe-mine vers 18000 fœal1Jos d'A VS annue[[ement (maximum) pour un couple '!':etraité. Ii Ile mérlÏrte üe'fitJes mlais 'Où ,eslt 'aLors 'l'équillibr.e \dalllS le .partage du revenru entre ' Iles personnes?

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Dans le même sens , ]1 conv:i'e nt de raippe[ler id .le oaliactère des débats de ['~s'SemJb'l.ée des delégu6s d e a/a FMEF, aux Cros'e ts,en août dernier. L'on peut diifè que

17


1',atmol8(p hère était bien orientée vers ta famillle et que ~es souhaits, exprimés à haute voix ou parIJagé:s aViec Il<es VOÏJSIDS de ~ab1e .aJliliaioot neftement vers ce côté rémunératif familial. Les interrvenan'ts, Ichiiffres à ~'appui, am insisté su La néc'eSisité d'augmenter largement les allocations familiales actuelles. r San!s votetr de '6açon form,eJ1lle, l'ars,slemb1ée ' ra donné mandat moral a\lJ( ~espOn!sralb1es de la Fédération td''aiccorder, dans [Les objectifs à rpoursu1vre drur,ant rl"année 1971/72, un caractère prioritaire à rIa revtaJIortslation 'de ces dites la1locations. Connais's ant ~e dynamisme et l,a qua1i;té des personl1JaLités qui nous l'epré. Slentenrt 'ooprès de l'empiloyeur, noUiS ne doutons palS qu'i,ls mèneront à chef cetve 'Soba/le eIl'trelpris,e. ILes membfte:.s de notre Exécutiif sopt d'ailleurs conscÏoo'tls du ~oblème et 'sraIUTonrt ,à lIeur tour persuader [' AUltOifi1:é [égi.sl'ative da'lllS ale 'sem de notre artildJJe. Je puis donc

répéter oe que je tfOTlffirulLaisen filLigrane ,e n cond'UJsion ' de lJ.'information :S'lllf ~a re~a!lari1S1ation des 'srMaires parue dans llie n'UŒll'éro de jUJÏ.n dernier 'qu"éliprès ~a parHé Ides \'3,a!laireJs m as'cul1Ïin et féminin iQ faut, et .oeci estt d'urgence: étruJdier ,et progress,ivement me'Dtre en ,a:Wliioation une rémunération 4u chef de famille qui Isoiit rée!1km,e nt [te s,a;1aü::e permettant à tO'UJS ceux dIe 'Son foyer, à 'ses "enrantJs ISUfitout, d'évorruelf dans des conditions de déV'e~oppement et d'éduoation rdeJs p~'UJS ~avor.rubles à leur achemine'm ent ver's ~eur état d'adultes libres et r,eslpon'Sra:Mes. 1

_ notes de ph rurmacie , de médecin, d'hôpitaux, en partie à prendre en oharge; _ honoraires de denttslteiS toujours vrès élevés; _ dépenses IcullltureJliles, ,liNres Ide t()!UJtes sortes, 'eu1cydO'pédieis d.e form.ation générale l ivrées, laujollH1d'hui au niveau des en[ranùs ct des j'eunes; _ frairs r~'érudes, d'apprentÏ:s'slage, de locomotion et j'en passe; tOUS ~eSQllI~!s/a~ fond d'Ont 1a sat:ÏJslfactiolll n'est pas un luxe mais simplement une neœsls'rte vrûroe. D'où non !sre'Ullemenrt allloca.tion de ménage améliore:e malis SIU'ftout versement d"a!1llooa"tûons pour enfiaIllDs beaucoup plus subsfÛanticlrres. Conclusions En toile de fond: salaires égaux entre individus pour travaux égaux. Unité de références: l'individu, son travail, ses besoins. En surimpression: salaires sociaux, salaires de charges équitables et proportionnels. Unité de référence: la famille, ses besoins réels, son avenir. Vincent Dussex

[

COMMUNIQUES

Un petit calcul,

lavant de IcoIlioluœ montr,erait bien à .rév~dern:ce que l'/enfant, pour satis· ~aifle de façon heuœ~s' e à ·tous Illes besoins que néces-si'~nt son dévelloppement 'et Is:a fO.fllll'wtion, Jexige 'des dépenlS'es jorurna1lrièfles Id e l'ordre de celles de l'adulte. Les besoinls des moins Igrands ne ooûtent prus moms cher que les be.soins des granJds. EnUlillérons: - habiJtJs à 'Ulsure plus rapide ou devenus trop vite 'brOIP petlÎ.\ts; - nomriture 'abondante et v,amée pour une orois's,anoe s'aine; - lohamb.œ die ItJravaill, de jeu et die repos; - uSlage :d'é'olaivage et Ide ohauff.crge; - fou.rnitUires S'coJlaÏTes· - dépens'es pour ~ sp~rt, aujourd'hui très üher en ,station, mlélilis in'dispenIsabLe, ISlpOfit :éllvec l'inévitaJlJle d coûteux éqll'Ï!pement (ski); - Iles va:oanees, cette acti!Vité équil}.ihranbe par le contact aveIC Il'eau, ~e isabeiJl, la montagpe et l'Iai'r ptlr, encor,e inrdilsip'ensable pOUir raire le plem entre doox s/coilarit6s; - lélIrgent de poohe qui 'augmente .avec 1'â.ge; - prime de cails/s/e-maIrudie en 'COIl'stante haus,se; 18

MATHEMATIQUE: Que ferons-nous dans les séances: a) dies 11.1, 14.1, 18.1 et 21.1.1972? Les maÎVres et maHreslS,eg de première et deuxième années préslenteroTht l.Leur drus's'e ,en ,ructivité ~s:ur le rtJhème «Numération» soirt pIllUrs en détaill. SUl' [es notiol1Js s'lliivlantes: " - grO'U(peanent - codage - décodage - 'sér~ations

b) -des 25.1,28.1, 1.2 et 4.2.1972? Les martms et maÎltresse's de troilsième et quatrième années tprérsenteronrt feur '?JIa!s's'e e.n laot:i!Vité S'lllI Ile 1!hèmre «Numération», en partJi.'cul1/i,er soc les q'llioonons, suwa'lltes: - 3e année: Techni1ques opératoi'fe'S - 4e année: Nombres à virguLe - Mesure


c) des 8.2 et 22.2.1972? Les profeslS'ool1s, en cd~1abQlrartion aVlec Jles llllaîtres 'e t ll1laîües,sles de Ire 2e, 3e et 4e années ayant prés'enté leur das'sle 'en 'acnilVi!té,énab:lirontt le [ie~ entre ~es j'eux eff,e:otll'é's par ~e;s emant:s et 11e do.cument (bleu et b~anc) intitUllé «Numé1.1ation». d) des 29.2 et 7.3.19727 Les pro~es!soor.s, s'Iappuyant ·sur Ile .doslSier inûÎ'tul'é «MesuDe», rpréis'enJteront loe thème en '1i:arson avec Ilia Numérati'On, 1es Nombres à vlÎrgule et le ,sys'tème ·métri'que. . . F. Brunelh et R. Sautrhier CHANGEMENT D'ADRESSE Afin d'évilter :tout désagrément, nous prions irn:s'VaJIllilIloot le personnel ensdgnanrt Idle b1en VOUÙOIT c0U11iffiuniqüer 'sans délai 'trou't ohlangement d'adresse ou td'éuaJt dvill au Service cantona! de l'enseignement primaire et ménager, Planta 3, Sion. CONFERENCE DE MUe FRANÇOISE DESTANG Pour Ilia iÛroi'sième année :colliSécurtivle, MMe Françoi'se Des'oang, slPécilailiste b1en connue de la formation chrétienne des tout-petits, nous r'evi'endra de Paris l}tes 25, 26 et 27 janvier pro:chaiills rpour UlIle ,toUlrnée de conférences publùlques aux parentJs et aux 'ells,eignants des eWas:selS enfantines·. En hiv,er 1970, Mllile Desluang n'Ous avait padé du visage de Dieu que l'on peut révéler aux ·enfants; f lan dernier, eUe nous enrtreltena1't de l'éducation à la ptière. Le 'thème choi,si pOUlr iLes ,conféfienc:es Ide oel~te année est celliui de l'éducation morale des tout-petïts. C'eslt là, 'Oertes, un problème d'actualité, car b~en .des é:ducatJoors fs'irrVerrogent aujou([id'hui s'ifl y a J1eu encore de songer à une 'é ducation mOl1alre clels enI1ants 'et rde's jeunes. Si oui, :comment s'y pr.endre pour ~e lE.aÎ'f;e à bonesôent, iSlans a!l1er à ün ooll1itralÎre. Nous :sommes ipersuruoos que MIIU'e DelStang ,S'aJUtIla lll1téIies'ser ISles auditeurs, comme par !1e pasiSé où ·SIe!S 'Conférences ont connu un gDanld 'Succès, et nous souhaitons que pél!fenrts e1t éldulOateuf:S vi'e nnent nombr·elUx ,l'écoulter: _ iSoilt mardi 25 janvier, à 20 h. 30, à lia gl1anlde \Sla1llle Ides jeunes, à Monthey; - SO]t mercredi 26 janvier, à 20 h. 30, à MartJiJgny; - IS'O~t j!oodi 27 jlan'Vier, à 20 h. 30, à I,Au['a dru Co~ège de Sion. En oult'fie, MUe Françoisle Deis:tang proodra conruaot avec ~es maÎttiIesses des ,c1as'S'es loofa'll'Hnes de Martigny et envi'l'orus, meI1CŒ'e1di 26 }allvier, à .17 h. à l'écooe ,com'mullirulre Ide Mart,igny; avec celUes de Ilia rélg~on Sion-Slerre, jleUldi 27 j'él!llvi'er, à 17 h. à l'écaLe des fi.l~es de iLa PJtan1Ja, ·à Sion. COll1.mislSion diocésain.e de l"euS'eignement re:lrigieux

A PROPOS DE «MATH-ECOLE» «Math-<Eoale fête !Ses dix ans d'exisltence .. L'équipe a tenu à marquer eue étape d'un fanion 'SIpécial. Etape d'arrivée, ét:!aJpe ,de départ à Iva fois: fes l1aUJfveflS 'ures'sés par 1es Lecteurs fidèles ne 'sont que l,a manÏ:EesiÛation d'UJIl beJsoin, rune invite au dbpas,s'é,;ment. Une .cirouJl'air:e 'sfpé'cialéa déjà informé 1es abonnés aoweJ]ls des thèmes 'qui f~on:t «M,ath-EcolLe 1972». Les voi'ci, pour ahlé'cher chacun de oeux dont la b~hle tâche est de rencontrer nos enftants·, tout ·au long des annoos sICCYltaires: _ Numéro double 50;51 (Janvier 1972): «Les matériels dans l'enseignement de la mathématique» _ EdvtofÎtall de M. B. Beauverd. _ «Ma:térieilJs fabriqués par Iles enfants; matériël:s fourni's par ['environnement», de Nicolle Pioard. -- «L'utiil!Ïs,ation du m1atérieJl IconC'œt dans tl'ruseignement de lia maJthémaltique», de Z. P. Dienes. .. «Observ,aüons 'sur l'emploi let ·La Techelrche de iffi'ClJ'tériell pour ['enseignement mathém'aüqUle», .de A. Delessert et T. Bernet. «Par i',aotion ·à la pensée», de G. Duparc. «Les rég]lettes CuÏ:senai'l1e et lIa mathémanique moderne», de L. Jéronnez 'et I. Lejeune. - Conclusion de W. SerVlais. - Nombreux s'chémaJs 'e t dessins accompagnant telS textels; 4 pages hOTS~ texte en coU!1euŒ, ,montJrant des matérids «eü a:ction» à Avenches, Genève et Sion. -

Numéro 52 0ma1."s 1972): «De la nation d'échange à l.a divi's,ion»

-

Numéro 53 (mClJi 1972): «La notion de «Groupe»

-

Numéro 54 GSleiptembre 1972): «L'.enseignelluent du fr·ançai.:s et !la m.athématique»

-

Numéro 55 (novembre 1972): . «Le problème de la ilIleSUT'e»

;.

NuIl doute que ces 1ihèmes, pratiques, oenl/:ré,s Isrq:r [,eU{[ utillisla'tion dans Illès c1ars'S'es, l1eiVerudront vCYtre a'~ten'tion le t vous inviteront à 'UJil abonnement. A ce sujet, quelques indkations pratitques.:

A. Les aboll'llés 1971 reçoiveJlt autoIDoan1quement ~I e nUiffiél10 droubl'e 50/51; pour un bon nombre de ces abonnés, 'anÏillla'teuns 1970171 Ile 'slervice du périodique lie ur ,a· été offert par a'e Département Ide l'insltrudtion publique. 21


B. l;es animateurs 1971/72 recevront, of~ert pa[' \le Département, un abO'un ment COUVlrant Iles numérOis 50 à 55; ,1es reSipons'alblles du recycl.age te. rohargeront de sa dilstrilbution. se Quelliques tpeœsonne.s du grOUlpe B fa~slai'ent déjà palitlle du groupe A· iIl , Il • ~rl' rl. • ' ne weill 'est pas Intellult IUle ISûillJS!Onrre un ab O'l1l11Jemenit 1972 ... pour te 'ComPte !d'un cdhlègue. C. Nous ·invitons les autres membres du coIips enscignant, Q';ensem1J1e B, à s'Ouslcrire un abonnement individuel.

nO'n-é\l:ém.en~

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Prix de l'abonnement annuel: Fr. 7.-. Pl'ix du numéro spécial 50/51: Fr. 5.- ~pa[' 50 ex'empl., FL 4.50). Oe D!1.l1Il1éro 'spécita1 pourra êtœ obtenu à 1'0'DI8. . Adresses - pO'ur 'abonnements: «Manh-Ecole», Neuchâtel, CCP 20 - 6311; - pour cOTresrpoI1ldance (rcfritiques, 'Suggestions): Institut romand de 'recher_ ,ohes ,e t de docum'entation pédagogiqueiS, «Mrath-EcO'llie», 43, vb de l'Hôpit811, 2000 NeuchâteŒ. N. B. - Indiquer au rdos du coupon du bulŒetin de v,erslement à qUoi est affieoté voûœ veŒement. Merci! F. B.

LES PROBLEMES DE LA VIEILLESSE EN SUISSE EVEILLENT DE PLUS EN PLUS L'ATTENTION

pll\llS Id"~ne

a~n6e,. , i!l n',éta1t pas pos'sihle de .conte~lter ,les nO'mbreu~' e:s demandes qUl ,oontln1ument a affluer. La FonidertlOn ISU!JrSlse «Pour ffia VJiellhl'es:se » a lllainttel1'ant faJi.t procéder à :s,a lféimpres:sti'On 'e t s'relst aus!Si ,chal1gée de 113. distribution de ,c ette deuxième édition, à un prix ~ens1:bkment infé['i'efUT à ce~ui de ~a prenrièrre édi.rtion. * 1i1 1est ,aujourd'hui intéres'san't:de COll'sitar1Jer qu'une bonne pfartire des 67 cono1UlSioIl!S le t propositions de oe rr.appo11t ont déjà dünné Heu à des p['épaT'atiflS, des ,inrte:rv:ootions let des meJsuoos· lçl'exécutrion 'sur tous il'eis pllians, ttanlt de ~a part de,[a P.~n;~ati'Otll. I s~~srse lPo~ ~a. ~!e!iJ!leslse (Pro S~noctn't~) - ld<?nrt ce~a ne cesoo d '3JIIllPO.1Ïf-ler aes taches let [ lacÎ'l'vltte - que des poUVOIrS pub1ros" et que l'railde 'aux pellS0nneiS âgées se IdéveJ10ippe ,ohez nO'us :slellon un progmll11ll1e CJ1a,ir ~ ,ef[I]CaOe, ;e t 'toujou'f'S en harmoniooSie coUillabMatioo. Pro Sene/oru te

* Les problèmes de la vieillesse en Suisse, 1 vol. Fr. 7.-, Secrétariat de la fondation suisse pour la vieillesse, Mythenquai 24, 8002 Zurich.

VIVENDO S'IMP ARA Vivenldo s'impcvra s",adrreslse '~ux aldu'].lûes aiiJllSi qu'aux é[èves d'éco[e~ moyennes srupéfiiooifes. Le point de départ 'est le dialloigue; dan'S Iles exercices rStructOOélluX, ['émdi,arut ,a pprend à [e reproduiTe slponrtanément. Le ohoix du 1lex~que eit deLS S1trucrures gr;ammat1oalles tient .comJpte de ~a aangue pat1lêe. Les trois, par.trie'S OO1.1respO'ndent 'aux motifs princÏlpIaux de l'éVulde de J'Ir1!alœn: 1. Qe tourisme; 2. 1es l1appo['~s laJV,ec 1es oUiV,rieI1S itaJlieDis; 3. ['.icit~atJion .à la .civi[rilSa'bion. Au !!tien des tdÏJalll(Ygues la 'troilSièmle IpatDtlle présente des rextes Ilirttéra-ires simpLifiés,. Les texros sutpp1émentairer'S peIimetrent d'approf011ldi[' ['étude d'un argument, soit plus r~arid, !Soit paralll1èU.eŒ11Jent (:suivanrt [errur degré de dfufficwlté). Le Icours 'se composle du [~vre pO'Ulf 1'é11èv:e, d''lln oerhier d'exerdces et de programmes d'instructi'On lavec des rann'otations en f1'1anç-ais (Esercizi scritti e programmi d'instruzione), et des eniliegrsttremen1Js pou[' rIe ilia:boT-élitoire -de \1angues. Les 'st:imU!li étant contenus dans Ile ~iv;œ, ri[ e'Slt lpolS'Siiblle de fairre ~es exerc1ces 'sans 1aibO'rtatoÏJre. Un guide mé:thodollogique va êVre publie ullitériruremellit. L'auteur: Roi)[ Ma:der, tdocteu[' ès lettres:, enseigne ['IifJalien et le FJiançais à l'Ecd1e nOffil'a11e cantona1e de Be['ne; ~l est chargé de cours d'irtaiIrien à l'Univet1s·1'té popu!laritre de Berne, membre de Ira reammissiO'n canltonalle pou[' J'enseignement des langues étrangères, k:ltéllégué suis'se dans ilia oommŒ.ss,i on aJlilremanrde fé/déralle pO'ur Je oertificat d'i:081lien ,aux univôŒltés pOipu~·aires. l,

En O'otobœ 1967 ipara~sslait, ipa-r l;es soins de la Conf édétiattion , SQUS la for'm e d'unélpais vohlme de 344 pages" intrilttrlé «Les,problèmes de la vieiilllesse en S'Ulirssle», :le grand rr81pport déposé 1re 16 :dJéoom1bre 1966 pa[' la Comm~ssion d':étude des problèJlnelS de 'l a vieilliles:sre, instituée en m'alfiS 1961 par la Fondation suils!sle pour l,a virei'lil:e'S's'e (Plro Senectute) elt comprenant des r-erprésenl1Jants quaŒif~é!s ,de tous 'les milm. eIUx et orga'11~sm'CiS ,intéressés, y compris la Co.n1fiédétia:tion, ~es 'cantons et ,Iles communes. Depuis [üT1S, celt: ouvrage exhaustif œt devenu Je guilde de tO'us ceux qui ont -affame aux problèrm:es démogra:phiquœ, :scientifiques, médilcaux, psycholog~ques, 'économiques ct sooiaux que posent ~re viei1l[rslS.ement orO'isrs-ant de no1me papmerti'On (pilus de 850000 bénéficiaires de Il'AVS 'en 1971) ct l'évorlrUltion pemuooente des conldittions d'exÏls1ienrce dans un sens qui, de pllUS en plUJs, e~Î'ge des mesures parüoullièmes en faveur drU troi'Sièm,e âge. Dev:enru inldi1sipoo!S'élIbale à la reonnlaÎiS~l'ance du ;sillje~, ce flapport - qui, en .oÎInq :ans" n'a rile n Ipetidu die Ison 'a:omaliité et dont [les prévi'siotlls s'1!atistilques 'Sie 's'Ont d',ariIIDreuns vérifiées - 'a été rapi1dement épUJisé, 'Si bi'en que, depuis 22

Dr RoH Mader: Vivendo s'impara corSO' d'i'taliano per aduilJti. 221 pages, 24 illl1usltr.ertions, céllJ.iton Fr. 17.80 (EcL~'tiIoThS PaulI H:aupt, Berne)" 23


ŒUVRE SUISSE DES LECTURES POUR LA JEUNESSE ~o'Us ' pOUIVlez ajolll'te.r à la !hs:te rde;s ouvrages pour votre bibliothèqUe slodl:aJire llie!s cinq nouv,elN'es, brochure:s OSL suivantes. III s'agit d'hi~1oiIï cap'tli.rv:antes qui {re ront oer,tame,merut ,l,a joie de tCYUs ~es ônfia1l'ts. es

No 1133

pdur écrire. pDur calculer

olivetti .,§iljij,idliiIt

«Une f.ête qui. aurait pu mal finir», par IlsabeŒle JiaCCa'l1d Sérk: Aillbum à coIJorÎ'er. Age.: deJpu~s 6 ans.

Hermann de Preux

A la fin d'une fête réussie, voici qu 'arrive le méchant renard. Que vient.iI faire? Les animaux sauront-ils le ch.asser? Comment?

No 1134

Mé'can. dipl. Téléphone (027)

«Les sabots de FrisemMoustache», par Ja,cqueiline, Held Séri'e: .A!lbum à co~orier. Age: 'depuis 6 ans.

SIERRE 51734

La souris Frise-Moustache a très froid aux pieds. La voilà partie vers une forêt mystérieuse, avec ses deux amis chiens, Carpette et Jérôme. ils rencont~eron~ RaI?haël le pivert, Patte-Velue l'arraignée et Martin l'escai. got. GUl! Mals Fnse-Moustache trouvera-t-elle des sabots?

No 1135

«Bozo, l'hippopotame», pa,r Laure de KervlÏ.ilily Sérire: Pre;mièr,es lectures. Age: depuis 7 ans. Bozo,. l'hippop<;>tamc, devient très malheureux ' l~ jou~ où :il ,déc?uvre qu'il est lald. Il essaIe par tous les moyens de devemr beâu. y reussIra-t-il? La coquette girafe, elle, a la tête placée si haut (surtout le jour de son anni. versaire), qu 'elle n 'aperçoit pas Je lion qui rôde sur sa route. Cette his. toire aurait pu mal tourner. Par bonheur, elle est tombée sur un lion qui a la vue courte. Quant au petit kangourou désobéissant qui aimait trop l'aventure, il a tout simplement frisé la catastrophe. Mais cette histoire lui a appris une leçon. Laquelle? «Histoires .délicieuses qui vous réservent des surprises.» .

No 1136 .«Deux jours al. cirque», par I!Sla Hes's'e 'elt Fif·ançoi,s R6'srlJall Série: Voyages ,eItav,enhwe;s. 'Age: tlepui's 10 ans. Cette brochure vous parlera d'un petit artiste déjà capable de présenter chaque soir son numéro. Aveç son père et son frère il s'entraîne sans relâche au saut et à l'acrobatie sur un cheval au galop. Après bien des exercices il sera admis à l'école du manège avec six autres élèves. Vous apprendrez aussi à quoi s'occupent les gens du cirque au cours d~une longue journée de pluie. Puis viendra le moment de démonter la tente et de repr.~ndre la route.

No 1137

«Gens du voyage», par F'ritz Aelj}i e,t Frrançoiis ROSIDa'll Sérile: Jeu et IQÎ!srtrlacti'On. Age: delpuÎ's 10 ans. Cette brochure vous parlera d 'un cu'que et d 'un train. Le monnage de la tente, le dressage des chevaux, les clowns et aussi l'activité d'un directeur de cirque, tout cela est décrit. Mais ce qui vous passionnera le plus c'est sans doute le train aux wagons spéciaux et leur déchargement. Et vous saurez aussi comment sont construits ces wagons particuliers aux choses et aux anin1aux d 'un cirque.

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Inculquer aux enfants le sens de ,

L 'EPARGNE c'es t notre devoir!

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