L'Ecole valaisanne, janvier 1975

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XIXe année Janvier 1975

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No

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L'ECOLE VALAISANNE

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

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MM. Arthur Borloz, inst. secrétaire de la SPVal; Pierre Mermoud, directeur de l'Institut St-Raphaël; l'abbé François Pralong, professeur à l'Ecole normale des garçons ; Jean-Pierre Salamin, pédagogue du Département de l'instruction publique; Roger Sautiller, professeur; Michel Veu they, professeur; Vincent Dussex, instituteur; Jean-Pierre Rausis

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Sommaire

L' NFORMATION AUX PARENTS EDITORIAL: J.-P. Rausis

L'information aux parents

.

EDUCATION ET SOCIETE: A. et D. Perrot

Actualité du racisme.

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ACTUALITE PEDAGOGIQUE: J.-L. Bagnoud Commission valaisanne de radioscolaire

Que ferons-nous du rapport: «Ecole perspectives nouvelles» ? Emissions radioscolaires, résultats de l'enquête.

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Nous connaissons tous ces moyens de contact,' les réunions de parents, les classes ouvertes, les échanges individuels, les circulaires etc ... Toutes ces formes de collaboration, entreprises par de plus en plus d'enseignants, permettent aux parents de se familiariser avec le milieu scolaire et surtout de mieux suivre la progression de leur enfant.

DIDACTIQUE: G. Comby

M. Veuthey

Comparaison entre le projet de programme de mathématique pour les degrés 5 et 6 et le programme valaisan de 5e et 6e primaires . Année du patrimoine architectural: photos commentées sur: Martigny, Sion, tour des Sorciers; Orsières, clocher; St-Pierre-de-Clages, église romane .

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VIE CORPORATIVE : Comité cantonal SPVal Comité cantonal SPVal

Rapport de la Société pédagogique valaisanne: Exercice 1973-1974 Communiqué concernant les cotisations à retenir pour la FMEF et les associations pédagogiques

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INFORMATION: Service de la santé DIP DIP Encart

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Assurance collective contre les accidents des enfants du canton du Valais. Communiqué et questionnaire concernant les cours de répétition du bataillon 1 . Communiqué concernant les nouveaux numéros de téléphone Information concernant les classes enfantines

Si nous tentons d'analyser l'évolution des relations parentsécole, nous constatons depuis quelques années une rapide évolution. En effe,!, durant très longtemps, le livret scolaire était le seul moyen de contact entre les parents et les enseignants. Au fil des années, sensibilisés par tous les moyens d'infiormation, les parents éprouvèrent le besoin de mieux connaître le milieu scolaire et les activités de leur enfant. D'autre part, les enseignants sentirent la nécessité d'intensifier leurs relations avec les parents. Ainsi, une collaboration plus étroite s'établissait entre les enseignants et les parents,' l'école ouvrait ses portes pour le plus grand profit de tous.

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Les efforts d'ouverture fournis par l'école ont donc été importants,' malgré cela, nous constatons une difficulté pour les parents de se situer face à l'école actuelle. Trop traditionnelle aux yeux de certains, trop moderne pour d'autres, les avis les plus divergents s'expriment à son sujet. Comment expliquer cette situation? Essayons d'en trouver au moins deux raisons,' La première réside dans le fait que depuis quelques années. l'enseignement occupe une place de choix dans le cadre de l'ln/ormation diffusée au grand public. Les parents sont ainsi invités, de plus en plus souvent, à une réflexion sur l'éducation. li en résulte un approfondissement général des buts, des moyens, des méthodes d'enseignement.

La seconde raison découle directement de l'évolution des bases de la pédagogie. En effet, les fondements de l'enseignement ont été à ses débuts très empiriques,' puis, au fur et à mesure des découvertes de la psychologie et des travaux de recherches sur le développement de l'enfant, l'acte d'enseigner devient toujours plus un travail de spécialiste. Cette spécialisation de l'enseignement demande de nos jours de très 3


gros efforts de la part des enseignants et engendre une grande difficulté de compréhension de la part du public en général. Face à cette situation, on comprend mieux pourquoi la plupart des parents ont beaucoup de peine à se faire une idée claire de l'orientation actuelle de l'enseignement. Chaque fois qu'une réforme est entreprise, une insécurité naît dans leur esprit. Insécurité fort compréhensible puisqu'ils ignorent presque toujours les motifs et les objectifs du changement. Il s'avère donc nécessaire et important de fournir aux parents des renseignements concernant les fondements pédagogiques qui sous tendent les méthodes d'enseignement. C'est là une tâche longue et difficile à laquelle toute personne concernée par ['éducation se doit de participer. Le DIP inaugure par ce numéro de l'Ecole valaisanne, une forme d'information allant dans ce sens.. cette initiative ne signifie nullement que les enseignants n'ont pas un rôle à jouer dans l~ cadre de cette information pédagogique de base. L'enseignant garde une possibilité privilégiée de contact avec les parents, il devrait avoir de plus en plus le souci de leur donner, lors de réunions ou d'échanges, les éléments qui leur permettent de relier le travail de leur enfant aux fondements pédagogiques. Ce rôle de liaison entre les activités scolaires d'une part et les buts visés d'autre part, peut être assumé avec succès par l'enseignant. En effet, lui seul peut adapter ces informations au niveau des différents parents qu'il rencontre et ainsi assurer une bonne transmission des renseignements. Ce souci d'une information en profondeur ne pourra que mieux assurer une col/aboration fructueuse entre les parents et l'école, condition indispensable à tout progrès pédagogique.

A CTUALITE DU RACISME «Il en est du racisme comme de ces maladies les plus mortelles, qui ont toujours existé, mais dont la pleine conscience, la connaissance approfondie semblent relativement nouvelles. Le mot, l'idée de racisl1'ze sont inscrits désormais dans le langage des peuples. Le combat du racisme et de l'antiracisme est devenu un élément important de la politique internationale. »

Le racisme, être raciste. Ces termes recouvrent des réalités à la fois si vastes, si profondes, si sensibles que nous préférerions parfois les escamoter, en estimant que cela regarde d'autre que nous. En effet, si nous devions répondre immédiatement à la question: «Quelles images évoque le mot « racisme? » Nous trouverions probablement desflashs concernant Haarlem et les étés chauds aux Etats-Unis, les camps d'extermination des Juifs sous le régime nazi, les conflits inextricables du Moyen-Orient, les persécutions juives en Russie, l'apartheid ou la ségrégation en Afrique du Sud. Ou alors, plus lointains et nimbés de souvenirs d'enfance, les histoires de la case de l'oncle Tom ou de cowboys et d'Indiens. Ce sont les histoires des autres. Parcë' que nous ne sommes pas des racistes de cette trempe, nous ici, en Suisse. Nous avons bien l'Action nationale et M. Schwarzenbach. Mais il dit qu'il n'est pas raciste, alors! Nous non plus. Nous sommes plutôt du genre: « Je-ne-suispas-raciste MAIS ... ». Car les événements ont ma rché. Le « racisme de papa », le racisme

Il y aurait d'autres exemples plus vagues et plus généraux. Ceux-ci ont été choisis justement parce qu'ils sont un peu explosifs, donc plus illustrants.

Pierre Paraf: Le racisme dans le monde. Ed. Payot.

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de l'ère colonialiste où il était entendu que l'homme noir était ipso facto de qualité inférieure, c'est dépassé. Car il y a eu des leçons à tirer. Il y a eu la guerre et l'effroyable découverte des camps, ce produit ultime d'un racisme exacerbé. Mais nous avons fait, presque simultanément une autre découverte très pénible. Il n'y a pas que les Nazis. Il y a eu, depuis la fin de la guerre 39-45, bien d'autres formes de racisme violent: les « ratonnades» contre les Arabes, en France, les éliminations d'une tribu par une autre tribu en Afrique, les massacres systématiques d'Indiens en Amérique du Sud. Et cette découverte pénible reste froide constatation si elle ne nous amène pas à nous poser la question: « Qu'en est-il du petit raciste que nous portons en nous? » Notre racisme existe, il se loge après le « Mais» de «Je ne suis pas raciste ». Cette petite phrase est souvent symptomatique d'un racisme qui veut s'ignorer. Je ne suis pas raciste mais ... pourquoi vouloir abolir le statut du saisonnier? Je ne suis pas raciste mais ... je n'approuve pas le programme de lutte contre le racisme du Conseil œcuménique des églises. Je ne suis pas raciste, mais l'attitude des Arabes dans le problème du pétrole est inadmissible.

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de la science qui se sont penchés sur ce problème et qui ont cherché la définition exacte de la race, ont reconnu que c'était impossible. Nous sommes tous métissés avec certains signes physiques extérieurs plus ou moins marqués qui donnent des indications si vagues qu'on ne peut en faire une loi.

A l'exception du gouvernement sud africain qui a choisi une voie ouvertement raciste, unique au monde (<< Nous voulons garder l'Afrique du Sud blanche, cela ne peut signifier que la domination absolue des Blancs» a déclaré en 1960, le premier ministre Vrewoerd) le racisme ne s'expose généralement plus de manière cynique.

«L'idée de «race » est tellement chargée d'éléments émotifs dynamiques qu 'il est extrêmement difficile d'en étudier objectivement le sens, face aux problèmes sociaux. Il n'existe aucune base scientifique sur laquelle établir une classification des races selon leur degré de supériorité Oil d'infériorité. *

Et, du reste, un ami allemand nous avait expliqué, en 1948, combien il se sentait coupable de son manque de courage face à la montée du nazisme, car il n'avait jamais discerné clairement à un moment précis un événement, un incident dont il aurait pu dire: «Non, ça, je ne puis l'admettre. »

» ... aussi quand nous parlons de contribution des races humaines à la civilisation, ne voulons-nous pas dire que les apports culturels de l'Asie ou de l'Europe, de l'Afrique ou de l'Amérique firent une quelconque originalité du fait que ces continents sont, en gros, peuplés par des habitants de souches raciales différentes . Si cette originalité existe - et la chose n'est pas douteuse - elle tient cl des circonstances géqgraphiques, historiques ou sociologiques, et non cl des aptitudes dist;'1ctes liées li la constitution anatomique ou ph ysiologique des noirs, des jaun es Of{ des blancs. » **

Les tours d'écrou avaient été très petits, mais la vis avait tourné quand même jusqu'au jour où il a constaté que l'écrou était vissé à fond et que de dire « Non» équivalait à se condamner à mort. Le danger du racisme n'apparaît pas de manière fulgurante, un beau jour, en sorte que tout le monde puisse le reconnaître. II n'y a pas d'un côté l'homme bon et tolérant, sans préjugés de race ou de classe (car les deux préjugés sc superposent souvent dans la pratique) qui dirait: « Suivez mon panache blanc!» Comme il 11 'y a pas non plus le méchant raciste, qui se distingue par son front bas, sa face grimaçante et ses imprécations (sans parIer de sa petite moustache!) dont chacun puisse dire: «Voilà un raciste! »

Ceci étant acquis, on peut distinguer trois raisons fondamentales à notre racisme (fut-il «au petit pied») : 1. Nous avons viscéralement peur de ce qui

Non, il y a un peu de chaque dans chacun de nous et ce que nous avons à faire, c'est de trier nos propres réactions, diagnostiquer nos propres réflexes, discerner nos raisons profondes, démasquer en nous cette « maladie mortelle », cette peste dont La Fontaine a dit: «Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés.» Peut-être faut-il affirmer une fois encore ici, et bien que cela puisse paraître à beaucoup comme une évidence éculée, qu'il n'y a pas de race supérieure. De plus, les hommes

nous est étranger (qui contient le mot: étrange) ; 2. Nous avons intellectuellement tendance à considérer notre forme de civilisation comme LA norme. Nous ne nous sentons pas * « Les mythes raciaux » Juan Comas dans le Racisme devant la Science. Ed . UNESCO. ** « Racisme •

et Histoire » Lévi Strauss dans le RaCisme devant la Scienice. Ed. UNESCO.

tenus de traiter d'égal à égal un autre être humain qui n'est pas soumis à la même échelle de valeurs et par là aux mêmes réactions et aux mêmes raisonnements que nous;

confortent dans nos idées. Nous nous déplaçons en voyages organisés, dans ces pays bizarres, que l'on veut bien visiter assis derrière les vitres rassurantes d'un autocar rempli de «gens comme nous ».

3. Nous sommes inconsciemment tributaires de nombreuses connotations stéréotypées sur les gens « autres ».

Nous voulons bien manger une fois du couscous pour rire, mais avec quel soulagement ne retrouvons-nous pas un bon morceau de gruyère et un verre de vin blanc du pays. Nous serons polis avec ce jeune Vietnamien, mais qu'il ne vienne pas nous demander l'hospitalité. Nous avons réussi à éliminer de nos vies l'insolite, l'aventure, l'inattendu et finalement autant que possible toute surprise. Et nous fréquentons ceux qui font de même.

En premier lieu, nous avons viscéralement peur de ce qui nous est étranger. En effet, il fau t reconnaître que partout sur la terre, et depuis toujours, les hommes ont eu envie de se grouper par petits ou grands noyaux: fam illes, tribus, nations. Qui se ressemble, s'assemble. On se marie généralement entre personnes d'un même groupe, d'un même genre. On vit, on mange, on habite à peu près de la même manière. Déjà le fait de quartiers dans les villes, quartiers populaires, résidentiels, commerciaux, créent des séparations dont on peut dire qu'elles sont socialement «raciales », sans parIer des quartiers chinois, arabes et des ghettos. Du fait de ces séparations, qui tiennent à toutes sortes de facteurs, on .apprend peu de choses sur L' AUTRE, cet animal étrange. L'AUTRE, on cherche plutôt à s'en préserver, par crainte de ce qui est inconnu, inhabituel, insolite d'après nos critères. Imaginons un cas extrême et renversé, la peur que nous pouvons inspirer: un Esquimau, parachuté sans aucune explication préalable dans une rue de Bâle, la nuit du Carnaval. Mais, même les petites différences comme une odeur de nourriture inusitée dans la montée d'escalier de l'immeuble, si nous ne pouvons la rattacher à une association d'idées rassurantes (la bonne soupe aux légumes que faisait notre mère), nous irrite et nous met sur la défensive. Plus nous craignons l'inconnu, plus nous dressons de barrières de sécurité autour de nous, ne laissant entrer que ceux qui nous

De là à croire, pour se sentir plus forts, qu'il n'yen a point comme nous ... il n'y a qu'un pas. Un pas qui peut facilement se muer en sentiment d'agressivité lorsqu'il se produit un incident en rapport avec L'AUTRE. Une mauvaise interprétation d'un geste ou d'une parole de nous à lui ou inversément et la friction peut dégénérer en dispute, en bagarre, en haine. Il est plus facile de s'ignorer que d'apprendre à se connaître. Mais quand les rapports risquent de s'envenimer, alors la méconnaissance réciproque met de l'huile sur le feu. C'est vrai que pour se connaître, entre personnes « différen tes» par la race ou la classe sociale, il faut faire un effort, sortir de soimême, al1er au-devant de l'inconnu, risquer, être à découvert. Il faut de l'imagination, d~ la tolérance, du doigté, de l'intuition, du respect, un ensemble de qualités que l'on n'a pas besoin de développer quand on reste entre «gens du même bord ». Dans le racisme viscéral (<< Je ne sais pas pourquoi, mais je ne peux pas sentir ces gens là.» Noter toute l'importance du verbe sentir...) le raisonnement logique est inopérant. On peut éprouver une antipathie pour quelqu'un pour des raisons précises mais

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r avoir un dégoût à priori pour toute personne d'une certaine origine, d'une certaine couleur ou d'un certain pays est l'indication certaine d'un déséquilibre en nous. Admettons-le. Essayons d'en démasquer en nous les raisons, en tout cas, n'en prenons-nous qu'à nousmêmes. Il y a aussi le raciste qui doit trouver un bouc émissaire à ses antipathies, un bouc qu'il peut charger de toutes sortes de péchés. « Ils» sont paresseux, menteurs, sales, et, comble d'ignominie «ils» sentent mauvais. Ajoutons encore fourbes et voleurs et on peut dire qu'on a fait le tour du bouc. Toute généralisation est déjà un mensonge, comme disait un sage, d'une part, et chaque défaut serait d'autre part à étudier très objectivement et sérieusement avant de le stigmatiser comme étant l'apanage de l'AUTRE. On ferait mieux de laisser brouter le bouc en paix. Nous avons intellectuellement tendance à considérer notre forme de civilisation comme LA forme universelle, le fil à plomb mondial. Confucius, lui, a dit: «La nature des hommes est identique. Mais leurs coutumes les séparent. » Et citons encore Michel Leiris dans son étude sur «Race et Civilisation»: «Grandes inventions et déco/lvertes, éq/lipement techniq/le, p/lissance politique: voilà certes pour l'homme blanc des raisons de s'enorgueillir, encore qu'il soit douteux qu'une somme plus grande de bonheur pour l'ensemble de l'humanité ait résulté jusqu'à présent de ces acquisitions. Qui pourrait affirmer que le chasseur pygmée dans les profondeurs de la forêt congolaise mène une vie moins adaptée que tel de nos ouvriers d'usine européen ou américain? Et qui pourrait oublier que le développement de nos sciences, s'il a permis d'accomplir d'indéniables progrès, dans le domaine sanitaire et médical par exemple, nous a permis en revanche de perfectionner à tel point les moyens de destruction que les conflits armés ont pris depuis -

quelques dizaines d'années l'ampleur de véritables cataclysmes? Reste qu'aujourd'hui encore, dans le vaste carrefour qu'est devenu le monde grâce aux moyens de communication dont il dispose, l'homme de race blanche et de culture occidentale tient le haut du pavé quelles que soient les menaces de bouleversement qu'il sent monter du dehors et du dedans contre une civilisation qu'il regarde comme la seule digne de ce nom . Sa position privilégiée - dont une perspective historique trop CO/.lrte l'empêche de voir non seulement combien elle est récente, mais ce qu'elle peut avoir de transitoire - lui apparaît comme le signe d'une prédestination à créer des valeurs que les hommes appartenant à d'au tres races et pourvus d'autres cultures seraient tout au plus capables de recevoir passivement. Bien qu'il reconnaisse volontiers que plusieurs inventions lui viennent des Chinois (auxquels il ne refuse pas une certaine sagesse) et que le jazz, par exemple, lui a été donné par les nègres d'Amérique (qu'il persiste, il est vrai, à retarder comme de grands enfants) il s'imagine s'être fait de lui-même, être le seul à pouvoir se targuer d'avoir reçu en quelque sorte à sa naissasnce et en vertu de sa constitution propre, une mission civilisatrice à remplir. »

Chaque être humain a dû modeler sa façon de vivre sur les conditions climatiques, géologiques, géographiques dans lesquelles il se trouvait. L'esquimau s'est adapté à la vie polaire. L'Indien d'Amérique du Nord aux vastes étendues de la prairie, le Touareg au désert. Quelqu'un a fait remarquer très justement que si le soleil luisait sur toute la terre de manière égale et régulière, nous aurions peut-être tous eu ce brin de farniente en nous qui aurai évité nos excès d'énergies de gens du froid. Moins de production, moins de machines, moins de techniciens, plus de jardins, de rêverie d'artistes et de poètes. C'est une vue de l'esprit, mais c'est aussi un exercice de renversement de nos valeurs traditionnelles. Pour le Suisse, de manière générale, le travail est une vertu première et

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indiscutable (qui s'explique un peu, mais pas à ce point!) Un homme travailleur, même s'il bat sa femme et s'il terrorise ses enfants, sera tout de même un homme respecté. Tandis qu'un paresseux, un doux rêveur, dont la famille respire le bonheur, il y a des chances pour qu'il soit méprisé. « C'est un bon à rien, il a les côtes en long ». Un de nos autres critères de valeur, c'est la réussite matérielle. {( Ils sont arrivés, oui, mais dans quel état» chante le poète Gilles. Se crever à la tâche, mais réussir, c'est-à-dire avoir une voiture, si possible une résidence secondaire et un compte en banque. E t puis, nous sommes des cartésiens il faut le dire: Pourquoi pas?

et là

L 'essentiel c'est d'accepter notre humanité, dans sa diversité. La nuance à saisir pour ne pas être raciste, intellectuellement, c'est que la valeur humaine est la même, quelles que soient nos manières de penser, de vivre ou de survivre. Nous pouvons avoir certaines idées critiques ou appréciatives sur notre civilisation occiden tale parce que nous en faisons partie, de gré ou de force. A partir de cette donnée nou s pouvons tenter d'appréhender d'autres rêves, venus « d'ailleurs» sur tous les plans, avec la conviction totale de notre totale égalité d'hommes.

aime l'unité, le mélange, le flou, le mystère. Il a horreur de ce qui est tranché, séparé, clair, précis. Il a peur de l'isolement. Il a besoin d'être entouré, de se fondre dans la masse de ses semblables. Solitude est synonyme de mal. Le solitaire, c'est le sorcier. Quand quelqu'un part seul, loin du groupe, loin de la vie, on sait qu'il va faire le mal. L e mystère fait partie d e sa vie, il n'a pas notre for/ll e de logique. » Il me semble que beaucoup de difficultés entre l'Occident et l'Afrique tomberaient si d'une part, l'Africain visait cl plus de clarté et si d'autre part, l'Occidental reconnaissait qu'il n'y a pas simplement du noir et du blanc, mais qu'il existe du gris qui n'est ni noir ni blanc, et qu'entre le jour et la nuit il y a encore le crépuscule qui tient des deux, sans frontières précises ». *

Si nous posions tian:

rapidement -

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Que voyez-vous lorsqu'on dit «Civilisatian» ? Peut-être, nous penchant sur le passé, verrions-nous des temples grecs ou des ruines romaines, mais dans la présente civilisation « occidentale» évoquerions-nous les villes, les techniques, les explorations spatiales. Voici un texte probant, le texte d'un contrat ({ type» d'assurance accident, employé entre autre par la Winterthur.

« L 'Occidental trollve sa sécurité dans des frontières, aussi bien dans le domaine des idées que dans la vie de tous les jours. La clarté dans les idées, est, pour lui, un signe d' intelligence. Nous sommes de culture grécoromaine. ( .. .) Enfin, nous Français avons eu un maître, Descartes, qui nous a appris à m ettre les points sur les « i ». Chez nous, une idée n'a de valeur que si elle est située dans des limites très précises. C'est pourquoi nous décomposons, nous analysons, nous classons.

«L'assurance est valable dans le monde entier, hors d'Europe, elle ne l'est toutefois que pendant les voyages et séjours de six mois ail plus dans les contrées civilisées. Cependant, les accidents d'aéronefs sont également couverts dans les contrées non civ;Usées, à condition que les lieux de départ et de destination du voyage aérien soient situés dans des contrées civilisées. »

» L e Baoulé, au contraire (tribu de la Côte d'I voire) a besoin d'union, de communion,' il

*

Validité territoriale:

Etude sur « L'Univers Baoulé» de Vincent Guerry.

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Nous comprenons tout de suite ce que cela veut dire, à cause de notre racisme intellectuel. Pour être exact, il suffirait de préciser civilisé «de type occidental ». On nous opposera volontiers que tout le monde est raciste, les Arabes entre eux, les Noirs n'en parlons pas, les Indiens et leurs castes. Bien entendu. Mais en. tant que Blancs de ladite civilisation occidentale, nous avons déjà bien assez à faire chez nous (comme disent ceux qui ne veulent pas se savoir solidaires, pratiquement, du Tiers Monde). Si l'on plonge un regard européen sur le passé, afin de dénoncer le racisme en nous et autour de nous et non dans un but stérile, on peut faire un tour du monde qui ne nous fait certes pas honneur: marché d'esclaves, massacres d'Indiens en Amérirque du Sud, massacres et trahisons d'Indiens en Amérique du Nord, dépécement de la Chine en tranches et en morceaux pour le commerce, destruction totale des autochtones de la Terre de Feu ... Partout où l'Européen a «découvert» des continents déjà peuplés d'indigènes, ils ont écrasé, dominé et exploité. N'oublions jamais que notre «mission civilisatrice» a été à double tranchant et que notre fil à plomb n'est pas le seul, ni le meilleur. En tant que Suisses, même sans colonies, nous sommes totalement solidaires et de l'Europe et de la civilisation occidentale. Nous avons implanté suffisamment d'industries dans de nombreux pays du Tiers Monde pour n'avoir aucune raison valable de nous défiler lorsque l'influence civilisatrice et dominatrice de l'Occident est parfois mise en cause aujourd'hui. Nous sommes inconsciemment tributaires de connotations stéréotypées. Le professeur Jean Piaget de l'Institut des sciences de l'éducation à Genève, assisté de Mademoiselle Anne-Marie Weil, a fait une étude sur la manière dont l'enfant prend conscience de son appartenance à un groupe hu-

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main: famille - voisinage immédiat - ville ou village - canton - pays - ethnie - genre humain. Un enfant genevois de 9 ans Yz est interrogé sur ses impressions à l'égard de « l'étranger ». Cet exemple est donné comme type de réponse aux questions posées.

Deux déclarations stéréotypées très répandues sont:

Aucun commentaire n'est fait sur le film.

Les Noirs ne sont pas intelligents. Ils sont naïfs.

({ Michel, as-tu entendu parler de personnes comme étant des étrangers? Oui, il y a les Français, les Américains, les Russes et les Anglais.

Si un Juif de notre connaissance réussit brillamment, nous pensons automatiquement:

Six mois plus tard, la maîtresse raconte une histoire qui n'a aucun rapport avec le film, mais où il se trouve qu'un des personnages, tout à fait neutre, est chauffeur de taxi.

- C'est juste. Quelles différences y a-t-il entre eux? Oh! ils ne parlent pas tous la même langue.

Les Juifs sont intelligents. Ils sont rusés.

«Les Juifs sont décidément très intelligents. S'il échoue, nous n'en concIuons rien et nous ne cherchons pas à modifier notre stéréotype.

- Et quoi d'autre? Dis-nous tout ce que tu sais à leur sujet? Les Français ne sont pas très sérieux, ils ne se font jamais de souci pour rien et c'est pas propre chez eux.

Il y a parfois Un fond de vérité dans un stéréotype. Mais pour avoir une attitude tolérante à l'égard d'un groupe humain ou d'homme «différent» il ne faudrait pas que se forme instantanément à son sujet, dans notre tête, l'image du stéréotype correspondant :

- Et les Américains? Ils sont très riches et très intelligents. Ils ont découvert la bombe atomique.

C'est un Chinois, donc mystérieux et peut-être fourbe. C'est un Bernois, donc lent et peut-être lourd.

- Et que penses-tu des R usses? Ils sont méchants. Ils veulent faire la guerre.

C'est un Genevois, donc calviniste et pissefroid. Le stéréotype, inculqué à l'enfant, contribuera à lui donner, adulte, cette réaction yiscérale déraisonnable, d'autant plus difficile à extirper qu'il ne saura analyser les causes de son antipathie.

- Dis-moi, comment est-ce que tu sais toutes ces choses? Je ne sais pas ... c'est ce qu'on dit. .. c'est ce que les gens disent.» Piaget et Weil concluent ainsi leur recherche: ({ Tout semble démontrer qu'en découvrant les valeurs qui sont celles de son entourage immédiat, l'enfant se sent tenu d'accepter leur opinion sur les différents autres groupes nationaux.» Favorable ou défavorable, un stéréotype est une croyance exagérée, associée à une certaine catégorie de personnes. Sa fonction est de justifier ou de rationaliser notre comportement à l'égard de cette catégorie de personnes.

Une expérience tentée aux Etats-Unis et relatée dans le livre du professeur en sociologie de Harvard, Allport «The Nature of préjudice », est la suivante: Dans une classe d'élèves de la ans, on passe un film où le personnage mauvais, méchant, est un chauffeur de taxi.

Au milieu du récit, la maîtresse s'interrompt et demande aux enfants d'écrire la fin de l'histoire. Sans exception, les enfants ont donné instinctivement le rôle de méchant au chauffeur de taxi. Les exemples de Michel recevant comme stéréotype de son entourage, le Russe, un homme qui veut faire la guerre, et la classe recevant l'image du méchant chauffeur de taxi, nous en disent long sur les stéréotypes. Nous sommes le produit d'une certaine forme de civilisation, d'une certaine forme de culture, d'une certaine forme d'éducation, le tout amalgamé à une certaine donnée de base qui est celle de notre héritage en gènes - voilà ce «JE» de départ avec lequel nous devons essayer d'entrer en contact avec un autre «JE» qui est issu d'un autre amalgame. Le racisme nous durcit dans un isolement qui exclut la communication. La tolérance, l'intérêt, le dépassement de ce «JE» pour connaître l'AUTRE, ouvrent d'infinies perspectives. Alain et Diane Perrot Novembre 1974

11


A~'rIIAI~I'r~ 111~ltAt;ttt;ltPIII~

Que ferons-nous du rapport «Ecole: perspectives nouvelles» ? Le 9 novembre s'est tenu cl Genè ve le Congrès de la Société pédagogique rOll1and~ (~PR) . Une soixantaine d'enseignants valaisans du degré prim~ire s~ son:, joints, ~u ml.llle:·, d: participants venus de tous les cantons rOl17a.nds. Un~ JOll~'nee enfl~re a ete. ~ons:/clee CI l'étude des finalités de l'enseignement puhltc et obltgatolre. En f~n de SOll'ee,. l ~ssem­ blée a adopté une série de résolutions dont l'importance ne peut etre sous-estzl17ee.

UN DOCUMENT DE VALEUR Mandatés par le bureau SPR, quatorze enseignants - dont cinq Valaisans - ont tenté de faire le point sur la situation actuelle de l'école. Ils ont consacré douze mois pour lui tracer, en un document de 150 pages, des perspectives nouvelles. En dépit de la va~iété des idéologies politiques, des tendances pedagogiques, tous les auteurs du rapport: «Ecole: Perspectives nouvelles» s'accordent sur un point: l'école, malgré les services q~'elle a rendus dans le passé et qu'elle rend aUJourd'hui, «présente actuellement des in~uffisal1ces telles qu'il n'y a qu'un e alternative p~)ur elle; ou elle évolue de manière spectaculaIre, ou elle disparaît à la suite d'un,e crise grave dont il est difficile de prévoir les conséquences ». Ces lignes tirées du Rapport SPR laissent présager de la remise en question fondamentale de l'Ecole qu'envisage l'Ecole romande.

ESCALADE DE LA CRITIQUE La littérature pédagogique est encombrée de textes qui dénoncent les insuffisances ou les carences de l'école. Le point ultime de cette escalade de la contestation de l'école· 12

est atteint par ceux qui préconisent la suppression de l'école (Illich) ou la subversion pédagogique. Si, pour notre part, nous refu sons de nous laisser embrigader dans ces idéologies fumeuses préparées dans le climat euphorisé des assemblées-forgerons de l'avenir, nous pensons que la solution n'est pas dans l'ignorance - mais dans l'étude - de ces critiques: pour en tirer profit ou pour les désamorcer! Car certains de nos concitoyens partagent, de fait, les inquiétudes d'Illich, prônent la «déscolarisation» et visent une restructuration fondamentale de la société Ce sont toutes ces idées - et bi en d'autr~s - qui font l'objet du Rapport SPR. On mesure sans peine la portée de cette analyse: les enseignants romands prétendent redéfinir une politique scolaire adaptée à notre époque. Ils remettent en question l'école, non seulement dans son fonctionnement, mais jusque dans ses principes essentiels. En effet ' «la relative indépendance de l'école l'a amenée à se développer pour elle-même et à obéir à des impératifs internes plutôt qu'à ceux de l'évolution générale ». L'école, pensent certains, ne prépare pas à la vie, e]]e fonctionne pour elle-même.

Mais il ne suffit pas d'admettre l'inadéquation de l'école, issue du modèle républicain français, à notre monde actuel. Le moment est venu de se concerter et de préparer l'avenir. Avec beaucoup d'honnêteté intellectuelle, les a uteurs du rapport proposent

NI R ETOUR EN ARRIERE, NI PERSEVERANCE INCONSCIENTE Un fait est certain: l'homme n'est jamais achevé. Malgré les contraintes qui pèsent sur lui, malgré la force des déterminismes sociaux, malgré cette «misère» dont Pascal a su puissamment dessiner les contours, l'homme est libre de choisir de donner un sens à sa vie, ou au contraire, libre de la subir. « Il peut s'engager dans son destin ou accepter, résigné, un sort sur lequel il renonce à avoir prise. Il peut vouloir et non seulement céder.» L'histoire de l'homme est en effet l'histoire de ses tentatives, heureuses et infructueuses, pour maîtriser son destin. Il est certain également que dans ce continuel dépassement, le rôle de l'éducation est fondamental. Les enseignants ne peuvent se contenter d'apprendre à leurs élèves à lire, écrire et calculer. Il leur incombe de développer tout l'être, de préparer à la vie l'homme et la femme de demain. Toute atomisation de la fonction éducative en secteurs - l'instruction d'une part: l'éducation de l'autre est à proscrire. L'école est invitée à développer le capital de connaissances, certes, mais surtout à favoriser l'équilibre personnel, le sens des responsabilités et de l'engagement. Les réflexions des enseignants romands désireux de perfectionner le système scolaire actuel portent notamment sur la place de l'école dans l'éducation, les structures scolaires, les programmes, l'éducation permanente, etc. Autant de sujets qui méritent de notre part une grande attention, puisque l'Ecole romande risque de se réaliser sans nous, voire

contre nous, si les enseignants valaisans ne participent pas d'une façon active à la réflexion et à la prise des décisiops.

REALISME OU UTOPIE? Ces enseignants qui demandent à l'école d'offrir à chacun l'occasion de son plus grand progrès, qui préconisent à cet effet des réformes spectaculaires, sont-ils d'incorrigibles rêveurs, des romantiques indécrottables . ignorant tout des réalités administratives et financières? On se demande parfois si ces généreuses déclarations d'intention ne devraient pas céder le pas au réalisme. En fait, le dilemne réalisme-utopie ne saurait nous enfermer. Nous pensons que la politique des petits pas et des progrès successifs est la plus sûre et la plus efficace. Dans le domaine scolaire comme dans les a'utres, mieux vaut une évolution contrôlée qu'une révolution désordonnée. Il semble toutefois qu'un sain idéalisme est la forme la plus authentique du réalisme, car faut-il le rappeler? ce sont les idées qui mènent le monde. Pourquoi suspecter à priori ceux qui tentent de «recréer un monde où l'action de l'homme retrouvera un sens»? Car ce sont ceux qui ont foi en l'homme et en ses possibilités qui seront capables de rendre plus efficace et plus libératrice l'école actuelle. Edgar Faure dans son CE QUE JE CROIS propose: «Nous n'avons le choix qu'entre l'utopie absurde et l'utopie raisonnable. Ce sont les indifférents qui sont les vérita bles pessimistes, car ils ne posent pas les dilemnes et ils n'essaient pas de conjurer les périls ». Il est à souhaiter que nous ne soyons pas de ces indifférents. Il est à souhaiter que les enseignants et les pouvoirs publics vouent une attention particulière aux finalités et aux objectifs de l'école. Pourquoi ne pas le faire, en toute sérénité, à partir du rapport « Ecole, perspectives nouvelles» ? Jean-Luc Bagnoud

13


Lors du dernier trimestre de l'année scolaire 1973-1974, les membres de la Commission valaisanne des émissions radioscolaires procédaient cl un sondage d'opinions. 131 personnes sur 190 ont répondu à notre deman:de. Nous les rem,ercions d'avoir accepté cette collaboration et de nous permettre ainsi d'avancer dans notre travail. POlir aérer la pu blication des résultats de cette enquête, nOlis avons jugé bon de joindre nos remarques tout au long des questions.

missions radioscolaires, résultats de l'enquête 1. Ecoutez-vous les émissions radioscolaires ?

11 Q)

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74 58

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2. Pour quelles raisons n'écoutez-vous pas les émissions radioscolaires? ,~ èJ) Q)

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EXTRAITS « Si les objectifs de l'école doivent de toute évidence être modifiés dans l'optique de l'éducation permanente, l'une des conditions de leur réa1isation est le maintien d'un temps éducatif initial fort, qui permette au mieux de développer toutes les virtualités individuelles en direction d'une éducation autonome ». Rapport p. 24. «Anachroniques souvent, surchargés toujours, les programmes scolaires suffisent à illustrer la sclérose de l'enseignement actuel ». Rapport p. 114. «Les objectifs qu'il conviendrait de se fixer sont autres que l'acquisition d'une somme de connaissances. Le premier d'entre eux est de donner aux enfants le goût d'apprendre, celui de découvrir, celui de s'ouvrir au monde. Le second est l'acquisition d'un cer- 14

tain nombre de savoir-faire intellectuels, tels que l'utilisation rationnelle de sources d'informations possibles, sources très riches dans les trois branches qui nous occupent (géographie, histoire, sciences) ». Rapport p, 117. «II s'agit de développer, plutôt que de transmettre des techniques. 'II s'agit d'épanouir plutôt que de préparer. Il ne peut plus être question de faire, à l'école primaire surtout, du prébeaux-arts, du préconservatoire, du préapprentissage, voire du préMacolin ». Rapport p. 119.

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Programme trop chargé

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Autres raisons Pour les enseignants qui n'écoutent pas les émissions radioscolaires parce que les appareils manquent. Nous leur suggérons quelques solutions: 1. Faire apporter un transistor par un élève; 2. Emprunter un transistor à un collègue; 3. Apporter son transistor en classe; 4. Ecouter les émissions en différé. L'ODIS enregistre les émissions et les met à la disposition des enseignants. Au surplus, «L'action suisse pour la radio » met à la disposition des enseignants une radio. Que ceux qui s'intéressent veuillent bien en faire la demande à la Commission valaisanne de radioscolaire, Rawyl 47, 1950 Sion.

3. A quelle fréquence écoutez-vous les émissions radioscolaires?

1

Classes primaires

«Les maîtres ne sont pas au service qui de la physique, qui de la mathématique, de la philosophie, de l'histoire ou du latin; ils n'en sont pas les prêtres ou le~ défenseurs : ils ont des élèves à former ». Rapport J oxe, cité dans le Rapport SPR, p. 126.

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9. Pouvez-vous intégrer ces émissions dans vo tre programme de classe?

4. Les trouvez-vous adaptées au niveau de votre classe?

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Classes primaires Q)

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non La majorité des enseignants trouvent les émissions adaptées au niveau de leurs élèves.

5. La réparti on d'âge étant actuellement:

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trop longs

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2

vous envoie ?

2

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5

8. Les émissions sont-elles en général écoutées

2

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5 personnes ·se sont annoncées

15. Souhaiteriez-vous faire partie d'un groupe de travail pour la création d'émissions radioscolai-

1

res? '

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3 personnes ont répondu affirmativement

2

16

",."",~",.,.W.y."",.,y

2

14. Souhaiteriez-vous faire partie d'un groupe de travail pour l'EXPLOITATION d'émissions

oui

en différé (enregistrement) ?

13

13. Les centres d'intérêt du degré inférieur son t-i1s 3

à votre convenance

en direct

10

12. Utilisez-vous les auxiliaires pédagogiques (films, dias, lithographies) proposés . dans les feuillets de documentation?

7. Remplissez-vous les fiches critiques jointes aux feuillets de documentation que le Département

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3

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1

1

2

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14

10. Les fiches d'exploitation vous sont-elles utiles?

6. Souhaiteriez-vous des émissions pour les 4-6 ans?

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3

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ou la suivante: petits 6-8 ans, moyens 9-11 ans, grands 12-15 ans

non

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I l. Souhaiteriez-vous des feuillets de docum entation pour vos élèves?

2

14

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6-9 ans 10-12 ans 13-15 ans

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Classes primaires

Nous sommes toujours heureux de recevoir des critiques qui permettent d'améliorer les émissions.

petits moyens grands

souhaiteriez-vous une autre répartition? oui

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16. Quelles sont, dans l'ordre, les émissions (ou séries d'émissions) que vous avez préférées? Promotion 3 Le monde propose La radio raconte l'histoire 2 1 A vous la chanson La forêt L'hiver à la montagne

Enfantine 3 2

Développement A vous la chanson (chant) 11 7 Histoire 6 Centres d'intérêt 4 Géographie 1 Sciences Forêt Hiver sur quatre pattes Boîte à musique Oiseaux Contes A vous la chanson Chansons Rentrée Rossignol Documentaires Quelle histoire Flocon - Papillon Chanson du Millepattes A la montagne Sciences naturelles Quelle histoire A vous la chanson Documentaires Sciences Français

Inférieur 8

8 6 6 6 6 5 3 2 2 2 1 1 1 1 Moyen 25 12 3 1 1 Supérieur

31 A vous la chanson 25 Quelle histoire 5 Géographie 5 La radio raconte l'histoire 3 Le monde propose

A vos stylos Culture générale Plaisir de lire Littérature Folklore latino-américain Aspect du rythme musical

3 3 2 2 2 1

-

1. Heurs et malheurs des interprètes; 2. Qu'attendez-vous de la musique (2e programme, lundi soir) ;

17 . Avez-vous des sujets ou des genres d'émissions à proposer ? Voici quelques suggestions présentées par des enseignants: -

«Sujet se rapportant à la diététique, à la littérature, discussion avec des travailleurs concernant leur travail, leurs soucis (complément à l'information professionnelle) ».

-

Sur la physique, l'actualité, la géographie.

-

«Emissions avec support visuel produit par les réalisateurs de l'émission. »

-

«Dans la présentation des émissions je propose de supprimer l'introduction «petits 6-9» car c'est gênant lorsqu'on les écoute à 10-12 ans. Il ne faut pas oublier qu'en classe de développement le niveau de compréhension des élèves ne correspond pas toujours à petits - moyens grands. »

-

«Les grandes découvertes. Connaissances du monde. La zoologie. Les sports les plus répandus. L'aventure vécue. »

-

«Une émission pour 4 - 6 ans pourrait être mieux adaptée au niveau de nos enfants retardés.»

-

«Musique rythmée avec mouvements. Plus d'émissions « A vous la chanson. »

-

«Sujets faciles se rapprochant le plus possible de la vie de l'enfant. »

-

«Calcul mental. Leçon de sciences. E missions telles que celles de R. Carreras à la TV où les gosses pourraient poser un certains nombre de questions.»

«Voici 3 émissions de la Radio romande qui pourraient être facilement adaptées à la radioscolaire' :

3. Copie sur mesure (ler programme, mardi 20 heures).»

2. L'écouter seul pour fouiller le nécessaire;

3. Passer l'enregistrement aux enfants avec recherche. » (Nous tenons à préciser ici que l'ODIS enregistre toutes les émissions et prête les cassettes). Nous vous présenterons dans un prochain article, les auteurs valaisans d'émissions radioscolaires et à cette occasion, nous espérons vivement avoir des enseignants qui se joindront au petit groupe qui a déjà réalisé des émissions.

-

«Intensifier les émissions sur les cantons suisses, ainsi que les émissions «A vous la chanson. »

-

«Actualité (plus d'émissions). Mais serait-il possible d'en connaître le sujet au moins une semaine à l'avance? »

-

«Pour que l'exploitation soit valable, il faudrait

Commission valaisanne des émissions radioscolaires

1. Enregistrer l'émission, tout en faisant une leçon;

1950 Sion

Rawyl47


.. 1

COMPARAISON entre - Calcul des puissances (notions v ues en 4ème)

Le projet de programme romand de mathématique pour les degrés 5e et 6e

Le programme valaisan d e 5e et 6e primaires.

Racine carrée facultative en 8ème

- Développement e ns~mbles

finis et infinis

c alcul dans diverses bases 1. LES NOMBRES NATURELS

c arré magique

En Sème année

r elation d'ordre dans les souse nsembl e de N

- Multiplier avec 3 chiffres au multiplicateur au maximum

Multiplication : tous les cas sont étudiés en 4ème

- Utiliser la parenthèse (4 + 3) x 5 4 + (3x5)

Indiquée au programme (pa'ge 172) dès la 2ème année

- Utiliser l'associativité et la commutativité de la multiplication (vues en 4ème)

Le programme mentionne (p.195) que les simplifications courantes de calcul seront enseignées au degr é sup.

- Consolider la technique de multiplication et de division des nombres entiers

Cette consolidation doit être acquise à la fin de la Sème l'automatisation de cette table se fait en 3ème

étudiée en 2ème

- Reviser la table de multiplic ation et voir les tables de 12, de 15, de 25.

vus en 3ème pour les cas dont les réponses n'excèdent pas 1000 les autres cas en 4ème

- Utiliser la distributivité (4 + 5)x 4 = (4 x 4) + (5 x 4)

Le prog. mentionne (page 195) les simplifications de calcul pour le degré supérieur.

- Diviser avec 3 chiffres au diviseur au maximum

La division des nombres entiers est vue en 4ème

-

Rechercher les multiples et les diviseurs d'un nombre

- Découvrir l'intersection d'ensembles de multiples d'ensembles de diviseurs

Seulement les multiples du systèm e métrique dès la 4ème année

-

Noter l'ensemble des multiples et l'ensemble des diviseurs d'un nombre

Sous le nom de "famille de nombre s " ces exercices se font en 2ème (nombres de 1 à 100) et en 3ème (nombres de 1 à 1000)

La recherche du p.p.c.m. et du p.g.c.d . n'est pas mentionnée au prog. cependant elle est nécessaire avant les réductions de fractions au même dénominateur en 6ème et 7ème.

-

Les cas de divisibilités pas signalés au prog. sont cependant nécessaires à la simplification des fractions.

- Rappel de l'élément neutre - Table de multiplication jusqu'à 10 x 10 Calculs tels 7 x 40 60 x 70

-

Etablir les relations d'ordre dans N etc ...

-

Calcul des puissances (notions vues en 4ème)

* indique le noyau obligatoire. 20

Le prog. valaisan exige la lecture et l'écriture des millions. En 6ème année

Cas de divisibilité par 2,3, 5, 9, 10, 25, 50, 100,

- Développement Racine carrée facultative en.8ème

Recherche sur les puissances Décomposition en produits

21


Décomposition en sommes Racine carrée

Racine carrée facultative en 8ème '

2 pro blèmes

utilisant un triplet de nombres et portant sur :

Calculs en diverses bases Relation d'équivalence: " ... donne le même reste dans la division par un nombre donné"

Les mêmes problèmes sont au prog. de Sème, mais ils ne sont pas limités à un triplet de nombre.

;',

- Prix de vente, de revient, bénéfice ou perte.

,l, En 6ème le prog. valaisan exi g e la lecture et l'écriture des milliards et la connaissance des chiffres romains.

Les nombres décimaux sont intr o duits en 4ème année

.

-J~

,',

traction de nombres écrits en code à virgule

l'addition et la soustraction des nombres décimaux sont vues en 4ème

.

- Exercer la mu 1 tiplicat ion de nombres dont l'un est en code décimal

La multiplication des nombres décimaux par un entier et des nombred décimaux entre eux est vue en 4ème.

- Travailler les applications aff ines

22

En 6ème année

- Etudier l'algorithme de la division de nombres écrits en code décimal - Multiplier et diviser les nombres écrits en code décimal (3 chiffres au maximum au multiplicateur ou au diviseur)

Multiplication des nombres décimaux Apprentissage en 4ème Consolidation en Sème Division des nombres décimaux: Apprentissage en Sème Consolidation en 6ème

- Travailler l'équivalence des codes à virgule et des codes sous forme de fractions.

- Enumérer une suite de couple - Représenter graphiquement

Les nombres horaires sont vus en Sème, mais les opérations sur ces nombres ne sont vues qu'en 6ème

- Comparer les nombres codés dans une même base et faire des encadrement s.

-Comparer les nombres notés dans une base donnée (code avec 2 chiffres après la virgule au maximum)

-~xercer l'addition et la sous-

- Prix unitaire et total, nombre d'unités - Départ, arrivée, durée du traj et

En Sème année

;'~

: Altitude, dénivellation

i',

2. LES NOMBRES REELS

-Découvrir les codes à virgule dans les diverses bases, puis en base 10

- Poids brut, net, tare

L'utilisation des graphiques est conseillée (page 179) dès les premiers problèmes (3ème et 4ème)

Passer de l'écriture décimale à l'écriture fractionnaire et r éciproquement

Pas mentionné expressément au prog. mais en 7ème tous les cas de conversion de fractions doivent être vus

23


-Estimer l'ordre de grandeur d'un résultat.

Cette estimation est mentionnée au prog. de 4ème année.

- Etudier les situations qui font intervenir: des applications affines des graphiques les opérations exercées le système métrique.

Les situations qui font intervenir les graphiques, les opérations exercées et le système métrique sont signalées d ès la 3ème année.

:Problèmes mentionnés en Sème mais mettant en jeu 2 triplets de nombres.

Selon le prog. valaisan, ces problèmes sont vus en Sème

- Probtèmes sur:

Le prog. de Sème ex ige l'initi ation à la règle de 3 et au pou r centage; lè prog. de 6ème mentionne l'étude systématique de la règle de 3, pour cent, pour mille, intérêt, escompte, partage proportionnel simple.

rabais, ancien et nouveau prix rabais, prix, taux du rabais échelle, distance réelle et distance sur plan

longueur des étapes et distance totale parcourue En 6ème on aborde la comptabilité: Note, facture, mémoire.

En Sème année -Découverte

de l'ensemble Z

-Reconnaître l'équivalence de 2 collections différentes, les comparer, les réunir. -Reconnaître l'équivalence de déplacements sur un réseau, composer et décomposer ces déplacements.

- Sav o ir noter l es e nti ers relatif s :. Ad dit ion d e 2 en t i ers rel atifs notés: (+5) + (- 3 ) = (+2) En 6ème ann ée - Rel a t ion

nombres lus sur compteur

3. LES ENTIERS RELATIFS

- Reconnaître l' é quivalence de chaînes de machines Composer et d éco mposer des machines.

Aucune mention des entiers rel a tifs dans le programme des écoles primaires valaisannes.

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et

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dans Z

-O rd onner les éléments de 1 ' ens em b leZ -Additi onner les entiers relatif s -Equations de type: (+ 5) + . +( +3)

(+1) (-1)

-Propriéts de l'addition dan s Z ~ com1l1u t a tivit é , assoc iativit é , élGme nt neutre, éléme nt opposé. 4. LES NO~IBRES Rl\TIO NNE LS

En Sème a nn ée - Découverte de l' ensemhle Q+ basée s ur l es activi t és exercées antérieurement à propos des c la sseme nt s des e n sem bles relations, équiv ale nce et ordre applications (machines)

Dès la 1ère

id ée du 1/3 1/4 l ,

prendre 1/2 1/4 Dès La 2ème 1/3 1/6 1/5 des nombr es ét udi é Dès la 4ème 2/3 3/5 4/5

prend re les 3/4


-

Reconnaître l'équivalence machines multiplicatives

-

Composer et décomposer des machines multiplicatives

de

·5. LES ENSEMBLES FINIS En Sème année : Construire une table d' opération et savoir l'utiliser

Réduire des chaînes de machines

- Rechercher le nombre des permutations, des arrangements des combinaisons dans une collection.

Introduire la notation des rationnels positifs Au sujet des fractions le pro g . de Sème précise: connaissance des termes extraction des entiers transformation des fractions r .éduction des fractions au même dénominateur. En 6ème année -

Amplifier et simplifier les fractions

Pas mentionné expressément ma i s nécessaire dès la Sème

-

Multiplier 2 nombres rationnels positifs 2/3 X 7/5 = 14/15

Toutes les opérations sur les fractions (sauf la division) sont étudiées en 6ème.

Découvrir et utiliser les propriétés de la multiplication dans Q+ : commutativité, associativité, élément neutre, élément inverse . Transformer des fractions en code à virgule

En 6ème année "k

- Reconnaître sur une table l'élément neutre, le symétrique. - Dire , en observant un tableau si l'opération est interne et si elle est commutative. - Calculer une moyenne arithmétique.

Etablir les relations '/'et '::::' dans Q+ _ "J',

- Rechercher les cheminement s possibles sur un réseau

Pas mentionnée dans le prog. mais elle se trouve dans les livres.

- Développement Situations conduisant à un groupe fini Calcul avec des classes de restes

Tous les cas de conversion d e s fractions doivent être acqui s en 7 ème.

Etablissement de la preuve par 9 Graphiques statistiques Triangle de Pascal

Mentionnée au prog. de Sème


g le; les comparer, transformer.

6. GEm1ETR lE

En 6ème année

En Sème année -Affermir le sen s de l'espace a d e ux et troi s dimen s ions. -Recherche â partir de manipulations, constructions, d essi ns.

En Sème connaissance d es li g n es (dr o ite s , co urhes, brisées) les parallèles, le s ob liqu es , l es perpendiculaires, les a n g l es .

-D éve l o pper la noti o n de système de coo rd onn ées :Indiqu e r l es coordonnées d'un point; d és i g n e r un point d ont les coordonnées sont connue s.

En Sème: é tud e de la latitude et d e l a lon gi tud e

-Renforcer l es co nnaissance s s ur l es transformations géomé trique s et leur composition. En 4ème, utiliser la r èg l e e t le compas pour construire le s figugure s connues. En Sème, construction du carré rectan g le, parall élogramme, tr iang le.

-Notion de longueur, aire, volume

En Sème: mesures de surface, mesures agraires, initiation aux mesures de volume.

~Mesurer les dimensions qu'il faut sur un carré ou un rectangle et calculer son aire

En Sème: probl èmes sur le pourtour, la surface, la recherche d'un côt é .

:D é terminer l'aire d'une surface par approximations successives :Reconnaître et nommer : carré rectangle, quadrilatère, disque parallélogramme, losange, trian-

~C hoisir un système de coordonnées sur une droite (Z ouR+) dans un ~ plan (Z x Z ou R + R) dan s l'e s pa ce (N x N) - Reprise du prog. de Sème Indiquer les coord. d'un point Indiquer un point d'apr ès ses coo rd. Construire l'image d'une fi gure

~Co nstruire les axes et les c entres de symétrie

:Construire l'image d'une figure par symétrie centrale, symétrie axiale, tran s lation d é termin ée par secteur Dessiner quelque s figures simples. Manier quelques instrumen t s.

Etude du système métrique (suite)

-E tudier et dénombrer des cheminements le long des arêtes d'un polyèdre simple ou dans un r ésea u donn é dans l'espace.

En Sème : étude du carré, rect a ng le, parallélo gramme, triang le

~Reco nnaître et nommer les cubes triang l es , parallépipèdes, cylindres, sphères

En 6ème: losang e, trapèze, polygones régulier~ cube, parallélépipède, prisme droit, initiation au cercle En 7ème cercle, cylindre En Sème cône, pyramide, sphère

~U tiliser correctement les termes ligne, surface, solide perpendiculaire et parallèle sommet, coté, frontière c entre et axe de symétrie arête, face, sommet, base et hauteur des triangles et des parallélogrammes -T rouver des développements du cube ou du parallélépipède

En Sème ces 2 notions sont vues

En 6ème ces termes sont précisés En Sème ces termes sont vus En 7ème: développement et aire latérale et totale du cube, prisme droit, parallélépipède, cylindre.

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~ Dessiner les figures planes les nommer

Le dessin n'est plus mentionné au programme pour les figures vues en 6ème, 7 è~e e t Sème

- Mesurer les d imens ions néces saires pour trouver l'aire du triangle et du parall é logramme

Ces mesures sont suggérées (p. 19S) pour le degré supérieur

- Une aire é tant donn ée , calculer une aire équivalent e calculée dans une au tre unit é .

Ces tran sformations sont étudiées en Sème

- Développement Coordonn é es dans un r éseau autre qu'à mailles carrées Codage des transformations recherche sur quelques poly è dres

En Sème

7. SYSTEME METRIQUE

7. SYSTEME METRIQUE

Ce chapitre n'est pas abordé dans les prog. de CIRCE 1 et de CIRCE 2 . On trou ve cependant quelques indications. En 3ème année Au prog. de 3ème, CIRCE 1 indique l'introduction de la mesure

connaissance intuitive de quelques unit és de longueur, capacité, poids, monnaie

-

En Sème année Au pro g . de Sème, (chap. 6) CIRCE 2 dit~ On exe rce le chan gement de s unit és de longueur.

b) mesure des surfaces et des volumes par it éra tion de l'unité.

Etude des préfixes et conversion pour les mesures de longueur, capacité et poids. En 6ème année

Au pro g . de 6ème, (chap. 6) CIRCE 2 dit: On exe rce le changement de s unit és de l ong u e ur e t d'air e . On d éve loppe la notion de mes ure (lien avec le code d é c im a l) dan s les cas de longueur, aire et volume

-Connaissance du tableau complet du système métrique

-R elation entre mesures de p () id s, d e cap a c. i t é et d e volume. CIRCE 2, au chapitre des nombres r ée l s pour la S et la 6ème, mentionne dans les s ugges tions pour des d éve16ppements : on r éso ut de nombreux probl è mes de la vie dans lesqu e ls interviennent ... .. " le système mé trique et ......

En 4ème année Au prog. de 4ème, CIRCE 1 inqu e a) mesures de longueur (système mé trique) approximation et encadrement.

Connaissance des pièces de monnaie et des billets

En 7ème année

- familiarisa tion avec les termes dizaine, dam, dal, dag, centaine, hm, hl, hg, quintal mille, km, kg, tonne dix ième, dm, dl centième, cm, cl millième, mm, ml, mg

La densité et le poids spécifi que.

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Message concernant l'école enfantine Martigny l'Octodure des Romains Capitale du Valais Avant l'arrivée des Romains, l'emplacement de l'actuelle Martigny était déjà occupé par les Véragres, qui y avaient établi une sorte de citadelle. Quand Jules César envoya de la Gaule vers le Mont-Joux une armée romaine, ces troupes commandées par le légat Sergius Galba furent arrêtées en 57 par les Véragres: ainsi, nos ancêtres purent se vanter de compter parmi les rares peuples capables de résister avec succès aux invincibles armées de Rome! Mais ce ne fut que partie remise, et le Valais fut conquis par Auguste entre 15 et 10 avant notre ère. C'est l'empereur Claude qui développa Octodure, en y établissant à son nom un marché impérial. le «Forum Claudii Vallensium », au milieu du Ter sièc1e de notre ère.

Cette capitale romaine était située entre la Ville et le Bourg, en direction du MontChemin. Des fouilles y furent entreprises ' dès la fin du sièc1e dernier, et elles connaissent actuellement un développement réjouissant, même si les constructions occupant maintenant une partie de cette zone limitent considérablement les possibilités d'excavation. Sous une couche de limon provenant des inondations de la Dranse, et sous des débris attestant au moins deux incendies importants (lIe et lITe s.), on a retrouvé une véritable ville, comprenant notamment - un forum (lieu de réunions politiques, place de marché) long de 150 m. et bordé de portiques; - un amphithéâtre pouvant contenir quelque 6000 spectateurs (ce chiffre en dit long sur l'importance de la ville romaine) ; divers temples, dont un n'est pas placé dans l'axe des autres édifices, ce qui prouve son antériorité par rapport à la construction de la capitale par l'empereur Claude.

Bulletin tiré à part de l'Ecole valaisanne

Janvier 1975 No 1

AU PERSONNEL ENSEIGNANT ET AUX PARENTS Par le présent bulletin, nous inaugurons un nou veau moyen d'information destiné aux parents et au personnel enseignant.

Aux parents d'abord Comme tout corps vivant, l'école se transforme; trop vite au gré de certains, trop lentement pour d'autres. Afin d e ne pas demeurer en marge de cette évolution naturelle, les parents doivent en connaître les raisons , le sens, l'orientation. Il leur faut en un mot s'informer ; nOlis leur en fournissons aujourd'hui une possibilité nouvelle.

Au personnel enseignant ensuite Tous les maîtres sont sensés connaître les cheminements nouveaux de la pédagogie, les décou vertes -- récentes de la psychologie et leurs applications pratiques SUI' le plan de l'école. NOliS sommes néanmoins persuadé de l'utilité que peuvent présenter pour eux également des bulletins du genre d e celui qui paraît aujourd' hui. Comme on le constatera, l'information que nous donnons en ce moment s'adresse à une catégorie déterminée de parents. D'autres thèmes seront traités ultérieurement, destinés à d'autres parents. L'Office de documentation et d 'information scolaires CODIS), situé à la rue du Rawyl 47, 1950 Sion, tél. No 027 23 93 65, gard era en réserve un stock de chaque publication, à la disposition des personnes qui voudront s'en procurer. Le premier et présent bulletin se rapporte à l'école enfantine . .fl a été rédigé, sous la responsabilité de ,M. Jean-Pierre Rausis, directeur de l'ODIS et rédacteur d e «l'Ecole valaisanne» que nous remercions, par un groupe de maîtresses et de logopédistes à qui nous ex primons aussi notre gratitude. Nous prions les maîtresses des classes enfantines de vouloir bien faire parvenir aux parents, par l'intermédiaire de leurs jeunes élèves, le présent bulletin et nous attendons avec intérêt les remarques que celui-ci pourrait susciter et qu'il y aura lieu d' en voyer à l'adresse indiquée cidessus. Le Chef du Département de l'instruction publique

A. Zuf/erey


Dès l'automne 1973, les enfants de 4 ans ont été admis à l'école enfantine. Ce fait pose des problèmes d'enseignement nouveaux tant il paraît évident qu'on ne peut pas, purement et simplement avancer d'une année le programme réservé aux enfants de 5 à 6 ans. D'une part, parce qu'un enfant de 4 ans ne possède pas la même «maturité» que celui de 5-6 ans et qu'on ne peut pas attendre de lui ce qu'on réclame des plus grands. D'autre part, parce que plus l'enfant est jeune, plus il se libère difficilement de son milieu familial et plus son intégration dans la collectivité scolaire est problématique. L'école enfantine se doit de changer de visage et se voit dans l'obligation de repenser ses objectifs en fonction de cette nouvelle population d'enfants qu'elle accueille. En essayant de comprendre ce qu'est l'enfant de 4 ans, en essayant de le voir dans son développement, elle se rend compte qu'elle doit lui donner autre chose qu'un apport purement intellectuel. Elle est amenée à contribuer à son développement physique, social, affectif et psychologique. Bien qu'étant déjà uIi être en soi complet, comme le grain de blé qui contient potentiellement l'épi, l'enfant de quatre ans est susceptible de tous les épanouissements. L'école enfantine doit tenir compte de cette situation, de ce besoin de maturité sociale, de cette fragilité affective et tenter de faciliter la transition entre l'école et la famille.

Quel est le rôle de l'école enfantine? Pour l'enfant qui rejoint le milieu préscolaire il y a une double rupture : - la séparation d'avec sa mère - l'éloignement de la « maison ». Afin de compenser ce double arrachemerit, l'école enfantine offrira à l'enfant: - la présence sécurisante et la sollicitude maternelle d'une maîtresse - un cadre scolaire qui permette de revivre des situations familiales et d'assurer la transition vers de nouvelles expériences liées à la vie scolaire. Cette sommaire description de la sitt,uition psychologique d'ùn erifaiÜ qui entré à récole enfanthie dlcfe :

i: .i:~~~~ d~~~~é~~~di~t~~~~ehdt~eJ;~

-

l'attitude d'une enseignante préoccupée bien plus par la qualité de sa relation à chacun que par le souci d'aborder les connaissances scolaires proprement dites.

Quelqu'un disait justement qu'à l'école enfantine l'enfant apprend « non à devenir mais à être». Cette affirmation implique le devoir de préparer l'enfant non seulement à sa scolarité future mais de répondre à ses besoins immédiats et de favoriser le développement des qualités propres à son âge. Tout ceci ne suppose pas que désormais l'école enfantine soit une garderie d'enfants. Si l'école enfantine reste facultative, elle n'est cependant pas facultative quant à la régularité de sa fréquentation. Un enfant qui entre à l'école enfantine est tenu de la suivre régulièrement et de se conformer à ses exigences sur le plan de son organisation. Si les deux années préscolaires ne recouvrent pas un programme rigide, il n'en reste pas moins vrai que l'école enfantine doit répondre à des objectifs bien précis; en voici quelques-uns retenus par le programme romand: -

assurer une transition harmonieuse entre le milieu familial et le milieu scolaire; favoriser l'épanouissement et le développement de chaque enfant; seconder la famille dans son rôle éducatif; préparer l'enfant aux acquisitions futures.

La réalisation de ces objectifs, malgré leurs caractères généraux, réclame de la part de l'école enfantine, et des enseignants, une connaissance approfondie de l'enfant et dë son développement. "Si la 1re année primaire marque le début des apprentissages propremei1t dits, l'école enfantine est la p~riode SPECIFIQUEMENT RESERVEE AUX PRE-APPRENTISSAGES!

Qu'entend-on par pré;.apprentissages ? Les pré-apprentissages sont des activités qui consistent à doter l'enfant de moyens lui permettant d'aborder plus aisément les connaissances scolaires. La mise en place de ces structures de base se fait par deux types d'approches, l'une d'ord,re global et l'autre - d'ordre ·plus spécifique. "

-

-

L'approche globale a pour but le développement harmonieux de la persOlulalité de l'enfant (possibilité de s'exprimer, de se concentrer, sens de l'effort, esprit de création, autonomie ... ) ainsi que son intégration à un groupe (entraînement à la vie sociale, sens de la discipline, de l'ordre ... ). Ceci constitue essentiellement le travail de la 1re année enfantine (4-5 ans). L'approche spécifique vise par des exercices appropriés à la prépanÜion plus directe des futurs apprentissages (lecture, écriture, mathématique, histoire, géographie etc ... ). Ceci représente une part importante du travail de la 2e année enfantine (5-6 ans).

Au sujet des activités relatives aux pré-apprentissages il faut préciser: - qu'elles sont indispensables pour aborder tout apprentissage qu'elles . se réalisent essentiellement au travers du jeu; la période de 4 à 6 ans est donc la plus favorable à ces exercices, les enfants les pratiquant avec intérêt et enthousiasme - qu'elles ne pourront plus se réaliser avec profit aux degrés primaires vu la nécessité, à ce moment, de consascrer l'essentiel du temps à l'acquisition des connaissances dictées par un programme précis.

capacité d'attention; pOzIvoir de symbolisation exercé et possibilité d'établir une relation entre le signifiant et le signifié: Le symbole est une représentation orale, matérielle ou écrite d'une réalité: symbole graphique (le signifiant) de la réalité: interdiction de tourner à droite (le signifié) b B

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Afin " de mieux expliciter le travail réalisé dans les classes enfantines, nous vous présentons quelques structures de base que l'enfant doit acquérir pour aborder avec succès les apprentissages. Il s'agit bien entendu d'exemples puisés dans les préoccupations de l'école enfantine et non pas d'une liste exhaustive: - intériorisation de son schéma corporel (connaissance des parties de son corps) ; - sensation de son corps en mouvement dans les différentes positions. La connaissance et la maîtrise de son corps apporte un équilibre physiologique qui n'est pas sans influencer sur le bien-être psychique et intellectuel de la personne; - coordination de ses mouvements; - maîtrise d'une motricité fine exercée c'està-dire aptitude à effectuer des mouvements fins et précis exigés par toute activité graphique ' "(dessin, écrit.ure);

symboles graphiques conventionnels et abstraits (les signijiants) d'un même son (le signifié) symboles graphiques conventionnels et abstraits (le signifiant) d'une quantité (le signifié)

-

Orientation de l'espace dans lequel il vit (devant lui, derrière lui, à sa droite, à sa gauche) et orientation de l'espace graphique à partir de sa latéralisation personnelle: le sens gauche droite de l'écoulement de la lecture et de l'écriture des lettres et des nombres faisant l'objet d'une simple convention, ce n'est pas spontanément que l'enfant adoptera cette direction. Des exercices journaliers d'entraînement créeront les automatismes nécessaires;

-

Entraînement à l'expression orale favorisée par la mise en situation de langage: l'enfant est invité à exprimer ce qu'il fait et ce qu'il vit;

-

Repérage et traitement des troubles d'articulation;

-

,Maîtrise des notions spatio-temporelles (notion marquant la relation entre l'espace et le temps) et utilisation convenable d'un vocabulaire temporel (avant, après, premier, dernier etc ... ) :

En quoi consistent les pré-apprentissages?

2

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Dans son vécu journalier (l'enfant doit se situer dans la journée) ex.: es-tu avant où après le dîner? qu'as-tu fait juste avant l'école? Sur le plan auditif, dans le déroulement d'une chaîne sonore ex. : ch/â/t/ eau/ Quel son entends-tu avant « eau », après «ch»? Sur le plan graphique, dans une suite de signes ou de formes ex.: 0 f:::, 0 que dessines-tu avant le carré, après le rond" etc. 3

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Voici comment à travers un conte, ces préoccupations peuvent être atteintes et queUes en sont leurs projections dans le futur scolaire. (II faut p réciser qu'il s'agit d'un exemple d'activités et que chaque maîtresse peut trouver d'autres possibilités d'atteindre les mêmes buts).

CONTE: LE PETIT CHAPERON ROUGE

Travail à l'école enfantine

Projections dans le futur scolaire

Attention:

L'enfant doit prêter attention pour comprendre le sens de l'histoire et son déroulement

Dans le déroulement de toute sa scolarité l'attention et la concentration de l'enfant seront sollicitées.

Symbolisation:

-

Corporelle: l'enfant, (le signifiant) représente la forêt, le loup, (le signifié)

-

Graphique: par le dessin et selon ses possibilités: travail en relation avec des exercices de pré-écriture (Etude des directions et des courbes qui entrent dans la composition de l'écriture).

La symbolisation est un mode de communication rapide. Toutes les branches d'enseignement peuvent y faire appel. Il suffit simplement d'établir les conventions utilisées, par exemple; En géog. : une carte ne se lit qu'au moyen des légendes indiquées. En math. : le symbole > signifiera plus grand que signifiera plus petit que

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En français: tous les signes utilisés dans le langage écrit sont nécessaires à l'intelligence d'un texte.

Organisation spatiale et spatiotemporelle:

-

Savoir situer les divers éléments de l'histoire dans un vécu concret: (place de la forêt, du chemin, de la maison etc ... )

Organisation de son programme de travail (répartition de ses activités en fonction d'un temps donné)

-

Représenter cet espace structuré sur le plan graphiq~e (sur le tableau noir, ~u,r.' fellille etc ...)

Distribution de l'espace graphique, présentation d'un texte, d'un dessin avec le souci d'une mise en page harmonieuse. Entraînement du raisonnement logique.

Langage:

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L'enfant-acteur exprime ce qu'il vit, soit dans un langage spontané, soit en empruntant des expressions appartenant au récit

Développer un langage riche et précis, fournir à l'enfant de multiples occasions de s'exprimer.

C'est dans ces lieux qu'on a retrouvé un certain nombre de statues romaines - avec de nettes influences grecques: Aoste (Aug/lsta Prétoria) comptait à cette époque un atelier important de sculpture employant des artistes grecs - aujourd'hui installés à Sion, au Musée de Valère. On connaît en particulier la fameu se tête oc taureau ù trois cnrnes. et divers fragment s de statues colossales: d'autres fragments gisent sans doute encore sous les terrains de Martigny.

Des constructions soignées Les deux vues que nous présentons ont été prises au cours de la première étape des fouilles d'Octodure. Elles suffisent à nous prouver la précision des constructions romaines, édifiées selon un plan rigoureux et bâties avec des matériaux soigneusement appareillés. On remarquera en particulier la régularité de l'hémicycle visi ble sur l'une des photos. Sur l'a utre, des fragments de colonnes montrent

qu'il ne s'agissait pas seulement de banals édifices utilitaires, mais que le souci décoratif était déjà , important.

Archéologie et histoire de l'art La plupart des vues que nous prése~terons cette année dans « L'Ecole valaisanne », dans le cadre de l'année con sacrée au patrimoine architectural , aideront sans doute à développer la sensibilité artistique. Dans ce cas particulier, l'intérêt artistique se limite à la qualité des plans romains et à la technique de construction. Si l'histoire de l'art étudie les formes et leur évolution, l'archéologie est plus austère: après des heures de patiente recherche, l'archéologue chanceux découvre un pan de mur, un fragment de vase ou de statue, et son plaisir intellectuel se limite souvent à essayer de reconstituer, dans son imagination, des œuvres que le temps et les h0I1!mes n'ont pas su respecter! M. V. (Photos: Archives cantonales).

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Dans le langage spontané Dans l'expression corporelle (mime du conte) Dans les éléments nouveaux apportés à l'histoire Dans le dessin: représentation de l'histoire ou d'une séquence de l'histoire Dans une chanson inventée

Créativité:

Education musicale .'

Mathématique .'

-

Tous ces exercices constituent donc l'essentiel de l'ensemble des PRE-REQUIS. Ils doivent être présentés et vécus progressivement durant les deux années consacrées à l'école enfantine.

Il faut: créer des possibilités d'expressions - créer des possi bilités de représentation - créer des situations mathématiques nouvelles - créer des textes inédits ...

Dans la 1re année (4 à 5 ans), ils auront un caractère occasionnel et global tandis que dans la 2e année, (5 à 6 ans), ils deviendront plus précis, systématiques et constitueront l'essentiel du travail de cette 2e année. Ils conduiront l'enfant au seuil des apprentissages scolaires proprement dits.

Reconnaître des voix différentes (loup: grave; Chaperon rouge: moyenne) Percevoir leur direction Symboliser les voix par J'intermédiaire d'un instrument Chant etc ...

La continuité de la formation musicale exige une oreille sensibilisée à la hauteur, à la durée, à l'intensité des sons

Notion de long, court (chemin)

Les notions fondamentales de topologie, d'espace, de sériation, d'équivalence de numération et de logique constituent les éléments de base de l'enseignement mathématique.

Notion de autant, plus, moins (champignons, fleurs de la forêt etc ... ) Organisation de l'espace (contourner la forêt, marcher autour de la maison) Classement: du plus grand au plus petit Relation d'équivalence: forme, couleur Sériation logique etc ... dans le déroulement du conte

Sens social :

Pour l'enfant comme pour l'adulte. rien n'est plus cher et plus profitable que ce qui est inventé. L'école nouvelle se doit de mettre l'élève en état d'invention. Tout ,n'a pas été dit, tout n'a pas été découvert.

Participation à l'activité d'un groupe pour mimer l'histoire etc ...

Ce travail d'approche présente l'avantage de prévenir les difficultés dues à une latéralisation mal établie à des perceptions auditives et visuelles insuffisammen t exercées, à des apprentissages trop précoces mal assumés par de jeunes enfants qui risquent d'en subir les conséquences néfastes durant toute leur scolarité. Mais le désavantage de ne pas fournir de résultats spectaculaires immédiatement tangibles. En effet, il semble plus «émouvant» d'assister au décodage de certains mots d'lJ n message écrit que de suivre pas à pas l'enfant dans le développement de ses perceptions.

Cependant, confronter l'élève aux embûches des acquisitions scolaires sans avoir préparé le terrain utile à ce savoir, c'est refuser de mettre toutes les chances de réussite du côté de l'enfant.

Pour beaucoup d'entre vous, cette orientation paraîtra bien différente de ce que vous avez connu lors de votre première année scolaire, mais il ne faut pas oublier que vous aviez sept ans alors que votre enfant a 4 ou 5 ans. Par ces informations, nous voulons vous fournir les éléments qui vous permettent de mieux préparer votre enfant, de mieux suivre sa scolarité et surtout d'établir une collaboration fructueuse avec le personnel enseignant. Nous voudrions insister sur ce dernier point, car nous sommes persuadés que c'est dans la mesure où votre enfant sentira une collaboration entre vous-même et son milieu scolaire qu'il pourra vraiment profiter de cette période de préscolarité. Pour cela nous vous demandons de suivre et de valoriser aux yeux de l'enfant le travail réalisé en classes enfantines. Grâce aux informations présentées, vous pourrez comprendre pourquoi votre enfant a réalisé tel jeu ou telle activité; si toutefois vous estimez que les activités effectuées en classe par votre enfant ne correspondent pas à ce que vous souhaitez, ne le faites pas travailler différemment à la maison, mais procédez d'abord à l'une ou l'autre des démarches suivantes: -

rencontre avec la maîtresse de votre enfant et demande d'informations

-

Collaboration attendue des parents

lecture de livres présentés dans la bibliographie ci-dessous

Nous vous avons présenté les objectifs visés par les classes enfantines avec les enfants de 4-6 ans.

demande de renseignements adressée au Département de l'instruction publique (ODIS).

Bi bliographie

Si l'école enfantine a entraîné l'enfant a sortir de son individualisme elle l'a préparé à l'école nouvelle qui souhaite de plus en plus compléter le travail individuel par le travail en groupe.

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Auteur

Titre

Edition

Collection

Hubert Hannoun

A la conquête du milieu

Classique Hachette

Pédagogie pour notre temps

Fitzhug Dodson

Tout se joue avant six ans

Robert Lafont

Réponses

Paulette Lequeux-Gromaire

Votre enfant et lécale maternelle

Casterman

E 3

Andrée Girolami-8oulinier

Guide des premiers pas scolaires

Oelachaux et Niestlé

Actualités pédagogiques et psychologiques

Rose Vincent

Connaissance de l'enfant

Centre d'études , Comprendre - savoir - agir et promotion de la lecture

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Sion, Tour des Sorciers -

Sion et ses enceintes La première enceinte construite pour protéger la ville de Sion était assez limitée, puisqu'elle se contentait d'abriter la cité d'alors: la cathédrale aujourd'hui disparue et les bâtiments édifiés dans ses environs immédiats, c'est-à-dire la zone actuelle de la Majorie et du Théâtre, autrement dit, le flanc occidental des collines. A la fin du XIe siècle, cette première enceinte fut agrandie, pour embrasser les quartiers situés actuellement au sud-est du Grand-Pont. Sion connaît une expansion considérable au XI et au XIIe siècles. Il suffit, pour s'en convaincre, de se rappeler qu'on entreprend successivement la construction de deux cathédrales, celles de Valère (commencée au début du XIIe s. et achevée vers le milieu du XIIIe) et celle du Glarier (commencée dès le milieu du XIIe). On comprend dès lors la nécessité d'étendre considérablement la surface de la ville, en construisant une troisième enceinte, malheureusement détruite au début du XIXe siècle; seuls subsistent quelques restes de murs et la curieuse Tour des Sorciers. Mais le souvenir de cette enceinte se retrouve encore dans quelques noms familiers: «rue des Remparts », «rue de la Porte Neuve ». Cette enceinte partait du nord de la Majorie, et suivait approximativement le tracé passant par la rue des Tonneliers, l'avenue Ritz, l'Evêché, la Planta, la rue des Remparts, la place du Midi, pour aboutir au flanc sud de Valère. L'enceinte était percée de 5 portes: -

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nord-est: porte de Loèche (près de l'actuel temple protestant) ; nord: porte de Savièse (au sommet de la rue de Savièse) ; ouest: porte de Conthey (à l'extrémité de la rue de Conthey) ;

sud: porte du Rhône (au bas de la rue du Rhône) ; est: porte de la Cible (au nord de la Majorie).

Une sixième porte fut percée au sud, au XVIIe siècle, d'où son nom de Porte Neuve.

La Tour des Sorciers Le trafic actuel ne permet guère aux nombreux automobilistes de lever les yeux vers cette tour d'angle de l'enceinte, placée au carrefour avenue Ritz avenue de la Tour (entre le Collège et l'ancien Grand Séminaire) . Mais les piétons, et en particulier les nombreux enfants de ce quartier riche en écoles, ne sont guère favorisés eux non plus, car leur atention est sans doute plus occupée par les problèmes routiers que par une vieille tour! On peut donc les encourager à s'arrêter quelques minutes sur l'un des trottoi rs voisins pour étudier la forme un peu étonnante de l'édifice, son toit fantaisiste (<< toit en poivrière », disent les spécialistes), la sévérité de. ses petites fenêtres. Et sans doute son nom même fera-t-il rêver plus d'un spectateu r. Dans son ouvrage sur le {( Valais », dans la collection «La Suisse inconnue», André BeerIi pense que ce nom « rappelle de terribles procès de sorcellerie» des siècles passés, et il signale que 200 sorciers ou prétendus tels - furent brûlés dans la seule année 1428 ! On ne peut malheureusement pas visiter actuellement la Tour des Sorciers, où sont entreposées des archives. En cette année consacrée à la sauvegarde du patrimoine architectural, puisse la contemplation de ce vénérable témoin du passé sédunois rend re nos générations plus respectueuses du passé que les générations pas très éloignées qui démolirrent les remparts de Sion: s'ils avaient subsisté, Sion retiendrait sans doute deux fois plus de touristes! . M. V. (Photo: Archives cantonales).


Orsières' clocher

Cela est dû sans doute au fait que le terrain offrait une meilleure implantation pour un édifice de cette dimension.

Un clocher désaxé Si l'église paroissiale d'Orsières, avec ses belles ogives en tuf, ne date que de 1896 (eIle appartient donc aux nombreuses églises « néogothiques» de cette époque), son clocher roman est beaucoup plus vieux, puisqu'il remonte au XIIIe siècle. Construction simple et robuste - pierres apparentes de tailles diverses; l'appareil est plus soigné dans les angles - le clocher ne présente que de minuscules ouvertures dan s ses étages de fenêtres: un étage avec des ouvertures dou bles ; un étage avec des ouvertures triples. Cela répond à un principe de construction facile à comprendre : la partie basse soutient fe poids de l'ensemble, et l'on n'ose alléger par des fenêtres que les étages supérieurs. Un cadran solaire apparaît sur l'une des faces, déséquilibrant légèrement cette partie. Quelques trous · de boulin sont visibles sur l'ensem ble de la construction. Les angles supérieurs sont décorés d'animaux sculptés. Mais on · est surtout étonné par les merlons placés aux quatre angles et . sur chaque face de la partie supérieure de la tour, à la naissance de la flèche: déception, ces éléments décoratifs ne datent que des environs de 1900, et ils remplacent les pyramides primitives qu'OJl retrouve généralement aux quatre angles des clochers de ce style. La flèche octogonale comporte des lucarnes sur ses faces. On peut enfin remarquer que le clocher d'Orsières est désaxé par rapport à l'église eHe-même ... mais il serait plus juste de dire que c'est l'église actuelle qui est désaxée!

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Quelques termes techniques Néo-gothique: adjectif qualifiant les édifices construits à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, c'est-à-dire après la redécouverte, accomplie à l'époque romantique, de l'art médiéval; comme cette époque ne connaissait pas une création artistique originale, elle crut bon de réutiliser les styles anciens, sans toutefois leur redonner une vie nouvelle (comme la Renaissance avait su le faire pour les œuvres de l'Antiquité). Ogives: nervures se croisant en diagonale sous les voûtes des églises gothiques; ce terme est souvent employé par erreur pour désigner l'arc brisé (fenêtres, forme des voûtes, etc.). Merlons et créneaux: on appeIle souvent « créneaux» les fragments de murs placés sur la partie supérieure d'un édifice (tour, château, etc.); en réalité, un «mur crénelé» est un mur comportant des espaces vides permettant l'observation, le tir, etc. ; le «créneau» désigne donc l'espace vide, alors que le pan de mur situé entre deux créneaux s'appelle « merlon ».

Trou de boulin: espace vide ménagé entre deux pierres lors de la construction d'un mur, permettant la fixation d'une poutre servant à soutenir les échafaudages, soit pour la construction elle-même, soit pour ses éventuelles restaurations postérieures.

M. V. • (Photo:

o. Darbel1ay, Martigny).


St-Pierre-de-Clages, église romane Prieuré clunisien

L'église de St-Pierre-de-Clages fut peut-être construite au XIe siècle, éventuellement au début du XIIe, car les édifices valaisans sont souvent plus tardifs que leur style ne le laisserait supposer: perdu dans sa vallée, le Valais d'autrefois subissait les influences avec quelque retard. Ce prieuré est mentionné pour la première fois en 1153, comme une dépendance de l'Abbaye St-Martin d'Ainay, à Lyon. On y reconnaît des influences lombardes et bourguignonnes. L'église semble actuellement trapue et mal proportionnée. Cela est dû essentiellement au fait que les alluvions se sont accumulées autour d'elle: une couche de 1 m. 40 environ. Les visiteurs sont d'ailleurs surpris, en pénétrant dans l'église, de devoir y descendre un escalier d'une dizaine de marches. Du sud ou de l'est (notre photo), les proportions sont plus heureuses. Intérieur

L'église comporte une nef principale et deux bas-côtés assez étroits. Chacune de ces trois nefs aboutit à une abside semi-circulaire, dont la taille est proportionnelle à la nef elle-même: on remarque le souci d'établir cette proportion aussi bien en plan (longueur et largeur) qu'en élévation (hauteur). Les 4 travées sont marquées par de robustes piliers, carrés, circulaires et cruciformes, surmontés de chapiteaux rl!dimentaires parfois décorés de peintures: l'absence de chapiteaux sculptés augmente l'impression de rudesse primitive laissée par l'édifice. Si la croisée du transept supporte une coupole sur trompes, le reste de l'église était autrefois recouvert d'une charpente. A la • 38

suite, sans doute, d'un incendie, on a remplacé la poutraison par une couverture en voûtes d'arêtes: cette opération ne remonte qu'au XVIIe siècle, mais elle fut réalisée dans un style si pur que la plupart des visiteurs croient être en présence de la voûte primitive. En plus des chapiteaux, on trouve des fragments de peinture (non-figurative!) sur un pilier et sur le mur du bas-côté sud. Il faut signaler également les vitraux modernes (Edmond Bille, 1948) qui, s'ils ont exigé l'agrandissement des fenêtres, n'ont guère altéré l'atmosphère primitive grâce à leurs tons sombres. Mentionnons également une ancienne statue de saint Pierre, et le tabernacle réalisé en 1948 par Marcel Feuillat. Extérieur

L'église de St-Pierre-de-Clages fut restaurée en 1948, puis entre 1963 et 1966. On peut maintenant admirer sur l'ensemble de l'édifice les murs en pierres apparentes. Si la façade occidentale est curieusement composée - porte décentrée - avec deux gros contreforts montant jusqu'à la naissance du toit, et deux paires d'arcatures aveugles, elle présente encore des restes de peintures (XIVe - XVe s.) sur son tympan . .On admirera surtout la partie orientale, avec les trois absides déjà mentionnées, décorées toutes trois par des bandes lombardes qui en allègent l'aspect. Deux robustes contreforts épaulent l'abside principale. C'est de là également qu'on peut admirer la tour octogonale - elle est entièrement octogonale, et non seulement en sa flèche - à deux étages de matériaux différents, ornés de fenêtres, simples en bas, et doubles en haut : ces doubles ouvertures sont séparées par des paires de colonettes à chapiteaux- sculptés.

M.V. (Photo J.-M. Biner)


Rapport de la Société pédagogique valaisanne Exercice 1973 - 1974 règlement concernant les mesures disciplinaires et pénales applicables dans les limites de la scolarité obligatoire; information et formation des jeunes aux problèmes de la vie et de l'amour humain: relations avec. les différentes associations pédagogiques relations avec la FMEF.

Membres du comité: Mlle M. Mme Mlle Mme MM.

Joséphine Briguet, président Louis Vaudan, vice-président Christine Cornut Raymonde Gay-Crosier Gertrude Pralong-Carrupt Guy Revaz Erasme Pitteloud Michel Zu ber Vincent Dussex

M.

Sur le plan romand: -

Secrétaire: Arthur Borloz

Le comité de la SPVal, actuellement en fonction, arrive au terme de son mandat et c'est notre dernier rapport d'activité que nous avons l'honneur de vous présenter.

A part les nom hreuses entrevues du bureau - ùe sa présiùente cn particulier --:ave~ les responsahles du DIP, de la FMEF, des associations pédagogiques, de la SPR, les séances du comité se sont tenues régulièrement une fois par mois.

Cycle d'orientation La mise en place du cycle d'orientation, particulièrement les questions relatives à l'étude du règlement concernant la division B et la situation matérielle du personnel enseignant, dans cette section, ont nécessité un examen attentif de notre part.

11 convient de relever:

Les problèmes essentiels, auxquels s'est vue confrontée notre association, sont les suivants:

Sur le plan cantonal: -

étude du cycle d'orientation; épreuves trimestrielles et examens de promotion; propositions de cours pour la session pédagogique '1974 ;

relations avec la SPR ; études des premiers projets de programme de CIRCE II pour les années S et 6.

-

La détermination du pourcentage d'élèves en division A; Les modalités d'accès au c.a. pour Je personnel de l'enseignement primaire; L'horaire et le programme de la division B; La perméabilité de l'enseignement dans le c.a.; Les cours de recyclage; Le statut matériel des enseignants.

La détermination du pourcentage d'élèves admis en division A et les critères d'admission retenus à cet effet ont fait l'objet d'une a ppréciation de la SPV al qui a demandé, en tout cas, le maintien du pourcentage admis jusqu'ici pour l'entrée à l'école secondaire. La possibilité d'accès à l'examen, prévue p our les cas limites (4,6 - 4,9) devrait être étendue à tous les élèves ayant obtenu la note 4 et qui manifestent le désir de se présenter à cet examen. Tout en partageant l'avis qu'il est équitable d'accorder la priorité d'enseigner au cycle d'orientation aux titulaires des classes de Se et de 6e année dont l'enseignement se rapproche le plus de celui donné au c.a., la SPVal, retenant une décision de l'assemblée des délégués de 1973, a demandé que tous les enseignants puissent y accéder, étant donné que la valeur et le mérite d'un maître ne sont en rien liés au degré d'enseignement. Après l'étude du projet établi par le DIP : « Dispositions concernant la situation du personnel enseignant dans le », nous avons émis les remarques suivantes: - Les classes de la division B doivent être , conduites, en première étape, (1974-1977), non seulement par les maîtres de promotion et par les maîtresses ménagères, mais également par les maîtres de l'enseignement primaire désireux d'y accéder; - Les cours de recyclage pour les enseignants du degré primaire mis sur pied par le DIP nous par4issent de nature à apporter la formation complémentaire indispensable à cet enseignement; - Le candidat doit être recommandé et non choisi par l'inspecteur scolaire de son arrondissement; , Cette formation complémentaire devrait être organisée, dans le temps, de la même façon que celle retenue ' pour la formation du personnel en pédagogie curative. (Une partie de la formation durant les vacances, une partie durant le temps de scolarité) ;

c.a

Parmi les branches énumérées que le personnel de la division B peut être appelé à donner, en division A, il y aurait lieu d'ajouter l'enseignement du chant et de la 2e langue. L'horaire et le programme de la division B du ont été établis par les soins d'une commission nommée par le service de l'enseignement secondaire. L'horaire nous a été soumis et nous avons pu proposer certaines modifications quant aux heures réservées à diverses branches.

c.a.

Les premiers cours de recyclage, organisés durant l'année 1974, ont donné entière satisfaction aux participants quant , à l'enseignement. Il est juste de relever que ceux-ci, par leur assiduité et le sérieux apporté au travail, ont répondu pleinement à ce que l'on attendait d'eux. En ce qui concerne l'organisation générale de ces cours, nous regrettons certaines lacunes. Le repas de midi, en commun, n'a pas été assuré, alors que pour d'autres secteurs de l'enseignement la question est réglée depuis longtemps. Nous savons maintenant qu'on se préoccupe de remédier à cet état de chose et nous souhaitons vivement que tout rentre dans l'ordre le plus rapidement possible. D'autre part, nous suggérons de renseigner au préalable, chacun des participants, du cours qu'il est appelé à suivre et du groupe auquel il appartient. Le statut matériel réservé aux maîtres de l'enseignement primaire nommés en division B, n'assurant qu'après le IDe cours de formation, c'est-à-dire, après deux ans, le traitement prévu pour les enseignants de cette section, ne leur a pas donné satisfaction. Nous partageons leur point de vue, ceci d'autant plus que notre Association, depuis plusieurs années déjà, avait demandé une formation préalable du personnel appelé à dispenser son enseignement dans la division B du

c.a.

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Epreuves trimestrielles - Examens de promotion Le rapport d'activité 1973 fait mention de l'intention du DIP de déterminer la meilleure appréciation possible du niveau intellectuel et des connaissances scolaires des élèves fréquentant les classes d'observation. Durant l'année scolaire 1973-1974, un groupe de maîtres s'est vu confier la préparation des épreuves trimestrielles de Noël et de Pâques. Il ne s'agissait pas à proprement dit, d'examens mais d'épreuves visant à une meilleure harmonisation dans la cotation . Le,s maîtres avaient ainsi la possibilité de se référer à une norme établie sur le plan cantonal. C'est la raison pour laquelle la prise en considération de ces épreuves, pour l'établissement de la moyenne trimestrielle, a été laissée au libre arbitre du maître afin de ne brimer en rien son indépendance par des exigences supplémentaires qui seraient allées à l'encontre du but recherché: l'amélioration du système de cotation. Ces épreuves ont rencontré un écho favorable auprès du personnel enseignant et ont fait l'objet d'un rapport établi par la commission pédagogique de la SPVal. Les examens de promotion 1974 ont également reçu un très bon accueil de la part d'es enseignants. Aux auteurs de cet excel1ent travail, la SPVal adresse des remerciements chaleureux. La correction de ces examens a toutefois suscité, ici et là, quelque mécontentement. La SPVal admet qu'un travail collectif peut être entrepris à cet effet mais, en principe, le maître doit pouvoir c~orriger les épreuves des élèves de sa classe. En çe qui concerne la surveillance du déroulement des épreuves, la présence d'un membre de la commission scolaire dans la classe est souhaitée. Son rôle doit cependant rester celui d'un bon observateur. 42

Le comité cantonal s'est préoccupé de la suppression éventuelle des examens de promotion dans les degrés 3 et 4 des classes primaires. Il est d'avis - ainsi que de nombreux enseignants consultés - que des examens de promotion, tels que présentés actuellement, ne sont en rien traumatisant pour les élèves! Ces épreuves permettent, au contraire, aux enfants de s'habituer, petit à petit, aux exigences de contrôle scolaire auxquelles ils seront inévitablement confrontés plus tard. D'autre part, ces épreuves ont encore l'avan tage de stimuler les élèves, tout au long de l'année, dans l'accomplissement de leurs tâches. De plus, ces examens sont un test de référence pour l'enseignant. Ils lui permettent de se rendre compte si le programme a été étudié avec tout le sérieux voulu et si sa cotation de l'année correspond aux normes cantonales. Au vu de ces considérations, la SPVal a demandé formellement le maintien des examens de promotion pour les degrés 3 et 4.

Certains cours de recyclage, ayant eu lieu au début de juillet et d'autres à partir du 12 août déjà, ont suscité quelque mécontentement chez les enseignants. Notre association prie le DIP de ne plus organiser de cours obligatoires entre le 1er juillet et le 15 août. En effet, si le temps nécessaire à la formation continue s'inscrit naturellement dans le cadre des vacances, celui nécessité par le recyclage doit être pris, au moins pour la moitié, sur le temps de l'école. Règlement concernant les mesures disciplinaires et pénales applicables dans les limites de la scolarité obligatoire Dans le cadre de l'étude du projet de règlement précité, nous avons proposé quelques adjonctions et modifications. Celles-ci s'inspiraient d'une éducation aussi libérale que possible et d'un témoignage de confiance mérité au personnel enseignant. Il Y fut relevé entre autre: -

Session pédagogique Bien que la formation initiale des enseignants s'améliore, la mise en application de nouvelles méthodes, l'introduction du programme romand , la transformation des struc, tures exigent de tous les maîtres soucieu x de la qualité de leur enseignement une remise en question permanente. Le DIP, en organisant chaque année un cours de recyclage et de perfectionnement, assure aux enseignants une formation complémentaire appréciable. Consultée par le DIP pour l'établissement de la ,liste des cours souhaités, la SPVal a proposé un certain nombre de cours dont la - plupart furent retenus.

La discipline est un des facteurs principaux du progrès scolaire de tous et de chacun;

-- Sur le chemin de récole et de la maison. le maître peut intervenir, cas échéant, pour aider au bon comportement des élèves; -

-

Des congés individuels d'une durée inférieure à une demi-journée peuvent être accordés, par le maître, pour de justes motifs; Concernant les parents, nous demandions qu'ils assument non seulement la responsabilité de la présence de l'enfant à l'école mais qu'ils s'intéressent à la fois à son comportement et à son travail.

Information et formation des jeunes aux problèmes de la vie et de l'amour humain Par décision du 12 janvier 1972, le DIP institua une commission consultative chargée de le conseiller dans le domaine de l'information et de la formation des jeunes aux problèmes de la vie et de l'amour humain. Cette commission, présidée par M. Fernand Deslarzes, inspecteur scolaire, déposa un rapport qui fut présenté au personnel enseignant lors de la session pédagogique 1973. A la suite des cours donnés, dans le cadre de cette semaine de perfectionnement, et de la diffusion du rapport précité, un groupe de maîtres, n'ayant pu admettre les conclusions auxquelles était arrivée la commission, a élaboré un contre-projet qui a été transmis à M. Antoine Zufferey, chef du DIP. Notre comité cantonal s'est également penché sur cet important ·problème, et réaffirme: - «Le rôle premier et irremplaçable des parents dans le domaine de l'éducation des enfants (éducation sexuelle y comprise) ; - Le travail éducatif des parents doit être complété par l'information à l'école, conçue comme complémentaire et par conséquent confronté régulièrement à la volonté des parents. » Nous savons qu'une nouvelle 'commISSIOn a été chargée par le DIP de revoir tout ce problème et nous regrettons, pour notre part, de n'y voir figurer aucun membre du personnel de l'enseignement primaire. Fédération valaisanne des associations pédagogiques (FVAP) Cette Fédération à laquelle notre association a adhéré et dont un des buts est de promouvoir la formation continue des enseignants ne nous donne pas entière satisfaction. 43


En effet, son activité n'a pu se développer avec toute l'ampleur souhaitée. C'est la raison pour laquelle, en date du 4 juillet 1974. la SPVal a proposé à cette Fédération de revoir les modalités de ses structures. Il nous paraît plus opportun de substituer au comité et au bureau tels que constitués actuellement une Conférence des présidents des associations pédagogiques. Cette nouvelle orientation permettrait à la FV AP d'atteindre avec plus de succès les buts fixés et surtout créerait ce climat de confiance et de compréhension entre les différentes catégories d'enseignants, climat dont nous ressentons de plus en plus le besoin. RELATIONS AVEC LA FMEF

Le comité directeur de la FMEF, persuadé du bien-fondé de cette revendication, faisait sienne notre proposition et acceptait de revendiquer l'amélioration souhaitée. Nous estimons qu'après vingt ans de service, le personnel enseignant peut raisonnablement prétendre à la totalité de la prime. Cette amélioration nous paraît une juste récompense pour le personnel fidèle à sa tâche durant un temps qui représente déjà la moitié de sa carrière. Il ne nous reste plus qu'à souhaiter que les démarches de la FMEF, auprès du Conseil d'Etat, soient couronnées de succès!

Alignement des traitements à la moyenne suisse

Prime de fidélité En 1971, à l'assemblée des délégués de la FMEF, aux Cro~ets, notre association demandait qu'une étude sur l'amélioration de cette prime soit entreprise. Le 25 janvier 1974, le comité cantonal de la SPVal adressait une nouvelle requête à la FMEF demandant le versement intégral de la prime de fidélité après 20 ans de service. Il souhaitait que cette question fasse l'objet d'une requête auprès du Conseil d'Etat. Notre demande fut favorablement accueillie et le 15 février 1974, M. Jacquod, secrétaire fédératif, nous faisait parvenir une première étude relative à l'amé~ioration de cette prime. L'examen attentif des propositions présentées amenait le comité cantonal à demander certaines modifications. En effet, le versement de 100 % de la prime après 26 ans d'activité ne représentait qu'une amélioration, dans le tem ps, de trois ans. Notre requête demandait ce versement intégral après la 20e année de service.

44

Cet alignement effectué le 1er septembre 1972 ne peut être réadapté toutes les années. La SPVal admet que cet alignement soit revu .tous les 2 ou 3 ans. Cette question est donc encore en suspens, mais nous espérons bien la voir résolue pour 1975. D'autres objets ont également sollicité l'attention de la SPVal : -

Assurance-maladie; participation de l'employeur au paiement des primes; Situation matérielle des maîtresses des classes enfan tines ; Application des dispositions relatives au x 8 semaines de congé pour raison de ma ternité;

-

Demandes de protection juridique;

-

Analyse des fonctions.

Nous ne voudrions pas clore ce chapitre de nos relations avec la FMEF sans relever tous les mérites qu'elle s'est acquis durant les 30 ans d'activité qu'elle fête cette année.

Nos sentiments de vive reconnaissance vont à la fois à son président, M. Pierre Putallaz, à notre secrétaire fédératif, M. René Jacquod, et à tous ceux qui les ont précédés dans les fonctions qu'ils exercent aujourd'hui. Nous associons à ces remerciements le comité directeur et le comité fédératif.

Les représentants de notre canton aux souscommissions de CIRCE II sont les suivants:

CIR CE II: M.

Marius Bagnoud, 1903 Collonges délégué SPR

Délégations SPR Sous-commissions : Les délégués de notre association à la Société pédagogique romande sont les suivants: Comité central : Mlle Joséphine Briguet, 3960 Sierre MM. Louis Vaudan, 1934 Le Châble Marius Bagnoud, 1903 Collonges Correspondant à l'Educateur: M. Vincent Dussex, 1950 Sion

Français: M. René Zufferey, 3961 Mayoux Mathématiques: M. Jean-Paul Savioz, 1966 Ayent Géographie: M. Gérard Vermot, 1950 Sion route de Savièse 4

Commission CIRCE II: M. Marius Bagnoud, 1903 Collonges

Histoire: M. Réginald Broccard, 1917 Ardon

Commission d'éducation permanente: M. J.-P. Rausis, 1920 Martigny Mme Daveline Chedel, 1920 Martigny-Croix

Sciences: M. Victor Joris, 1950 Sion, Rawyl 47

Commission des statuts: M. Pierre Fellay, 1950 Sion Commission des moyens d'enseignement primaires: M. Pierre Pellay, 1950 Sion Commission d'étude pour une fédération romande des enseignants: M. Marc Lam (,)(l , 3960 Sierre Commission d'écriture: M. J.-Gérard Morisod, 1904 Vernayaz Commission pour le choix de lectures: Mlle Christiane AntiIle, 3960 Sierre Guilde SPR: Mlle Carmen Mabillard, 3965 Chippis Commission d'examen des moyens d'enseignement pour l'étude de la langue française: M. Félix Carrupt, 1915 Chamoson

Dessin : M. Jean-Marie Monnay, 1890 St-Maurice Condémines Travaux manuels: Mlle J ulianne Bérard, 1917 Ardon Travaux à l'aiguille: Mlle Lucette Perruchoud, 3966 Chalais Education musicale: M. Guy Revaz, 1904 Vernayaz Education physique: M. Paul Curdy, 1950 Sion, Gravelone 12 Ecriture: Mme Gertrude Pralong-Carrupt, 1915 Chamoson M. René Délèze, 3960 Sierre 45


IRDP - GRETI

NOS RELATIONS AVEC LA SPR

A la demande de cet institut, la SPVal a désigné des conseillers pédagogiques dont voici la liste:

Recyclage du personnel enseignant dans le cadre de l'Ecole romande

1. Education préscolaire:

Mlle

Evelyne Heymoz, 1870 Monthey Rue de Venise

2. Langue maternelle: Mme Michèle Burdevet, 1920 Martigny Rue de la Fusion 3. Ecriture:

M. 4.

Jean-Gérard Morisod, 1904 Vern a yaz

Informé d'un processus de rejet apparu dans différents secteurs, · le comité central de la SPR a décidé de mettre au point un système de coordination en matière de recyclage. . En seance du 28 février 1974, le comité cantonal de la SPVal a traité la question du recyclage des enseignants, en vue de la mise en place des programmes de l'Ecole romande, et a émis les considérations ciaprès: -

Langue~deux:

M.

Jean-Marie Monnay, 1890 St-Maurice, rue des Cases -

5. Mathématiques:

M.

Fernand Moulin, Square Poste, 1920 Martigny

6. Environnement: M. Gérard Vermot, route de Sa vièse 4 1950 Sion 7. Activités créatrices: Mme Janine Borloz, 3941 Noës

8. Education musicale: M. Bernard Oberholzer 1888 Collombey-Muraz 9. Travaux à l'aiguille: Mme Irène Darbellay, 1931 Liddes 10. Education physique: M. René Copt, place des Ecoles 1920 Martigny

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Il retient, en premier lieu, le principe d'une étroite collaboration à établir, d'une part, entre les associations d'enseignants et, d'autre part, entre l'association cantonale et le DIP; Il suggère que chaque canton organise, dans le cadre de la coordination romande, le recyclage nécessaire. Cependant, un échange de responsables de cours est souhaitable et doit être développé;

~ Il pense que les conditions dans lesquelles

s'opère ce recyclage auraient de la peine à être généralisées, sur le plan romand, mais il reste bien entendu que le plan d'études proposé par CIRCE 1 doit être respecté; -

Il constate, en ce qui concerne le Valais, que le recyclage, tel qu'amorcé jusqu'à ce jour n'est pas sujet à critiques, qu'il s'agisse du recyclage pour l'enseignement du chant, de la 2e langue ou de celui pour l'enseignement de la mathématique.

Il lui paraît bien clair, qu'à tous les échelons, le personnel enseignant est appelé à fournir un effort considérable et de longue haleine pour s'adapter au nouveau programme demandé par la SPR, établi par CIRCE 1 - et accepté par les DIP de la Suisse romande.

Congrès de la SPR Les 8 et 9 novembre 1974 a lieu, à Genève, le 33e Congrès de la SPR. A cette occasion, seront discutées les thèses présentées dans le rapport:

« L'école: perspectives nouvelles ».

Ce document tente de « dessiner les contours de l'école face aux exigences d'une société en mutation ». Il est le fruit d'une réflexion commune de 14 enseignants romands dont 5 Valaisans: Mme Mlle M. M. M.

Gertrude Pralong, Chamoson Nicole Henzen, Martigny Jean-Pierre Rausis, Martigny Félix Bourgeois, Bovernier Pierre Carron, Verségères

Réuni pour la première fois, en mars 1973, ce groupe d'études et de recherches a réussi, en une année et demie, à mener à bien la réalisation d'un travail exceptionnel dont la portée ne peut être encore évaluée mais dont les thèses « devraient conduire, selon les vœux mêmes de leurs auteurs, à une meilleure stratégie des associations professionnelles qui nous groupent et susciter une action individuelle et collective pour qu'en ville, comme à la campagne, l'école s'ouvre à l'avenir ». Nous remercions les représentants de la SPVal de leur colla horation à l'élaboration du rapport du Congrès SPR et nous souhaitons une bonne participation du P.E. valaisan à cet important rassemblement.

Affiliation éventuelle de la SPR à une organisation syndicale Il y a 4 ans, la commission des structures déposait un rapport proposant l'adhésion de la SPR à l'USS.

La SPVal, comme d'ailleurs l'assemblée des délégués de la SPR, avaient estimé que cette proposition ne pouvait être prise en considération. Une nouvelle intervention d'une section cantonale et une décision du comité central SPR ont amené l'assemblée des délégués du 8 juin 1974 à voter la création d'une commission d'étude des modalités d'une association syndicale. Manda t de la commission : -

Analyse des aspirations des membres au niveau individuel;

-

Analyse des avantages et des inconvénients d'une orientation syndicale de la SPR en tant que syndicat autonome ou affilié.

La SPVal tient, dans le cas particulier, à rappeler sa position dont fait d'ailleurs déjà mention le rapport d'activité 1970-1971. « La SPVal s'oppose catégoriquement à l'affiliation de la SPR à un groupe plus vaste. Nous avons mis des années à organiser une fédération groupant tout le personnel de l'Etat et les enseignants pour la défense des intérêts matériels. Nous ne voulons pas aujourd'hui rompre l'unité de cette fédération alors qu'elle est reconnue par l'autorité cantonale et qu'elle nous donne satisfaction.»

CIRCE II La sous-commission chargée de l'élaboration du programme de mathématique pour les degrés 5 et 6 de la scolarité obligatoire . a déposé son rapport et présenté le projet de programme. Il en va de même de la sous-commISSIOn d'éducation musicale. La SPVal a confié ces documents à la commission 'pédagogique pour étude.

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+

Chœur mixte du personnel enseignant La SPVal regrette vivement la cessation d'activité du chœur mixte du personnel enseignant. De 1959 à 1973, ce chœur a donné de nombreux concerts fort appréciés. Grâce au dévouement de ses membres, à la compétence de son directeur, M. Quinodoz et au dynamisme de son président, M. Paul Pigna t, cet ensemble vocal a parfait les connaissances musicales de ses membres et a porté bien haut le renom artistitique du Valais . . Nous comprenons fort bien les difficultés à maintenir un tel chœur. De nos jours, la situation des enseignants n'est plus celle d'autrefois et le temps des loisirs est le plus souvent consacré à du recyclage ou à des réunions professionnelles. Suivre régulièrement les répétitions d'un chœur, en plus des charges nouvelles qu'il faut assumer, devient pratiquement impossible. Merci encore à tous ceux qui ont fait partie de ce groupement vocal ainsi qu'à leurs dirigeants.

Drapeau de la SPVal La maquette de notre nouveau drapeau a été confiée à M. l'abbé TheuriIlat, professeur de dessin à l'Ecole Normale. Sa confection a été réalisée par la maison Stadelmann + Co, à St-Gall. C'est une très belle œuvre et nous devons féliciter chaleureusement M. l'abbé TheuriIIat qui a mis ses dons d'artiste et tout son cœur à l'exécution de ce drapeau.

Conseiller d'Etat, Antoine Zufferey, chef du DIP, accepte d'être le parrain du drapeau. Mlle Briguet, sollicitée pour être la marraine répond affirmativement à cette proposition.

R APPORT D'ACTIVITE de la commission pédagogique 1973-1974 Membres de la commission:

M. CONCLUSION A la veille de déposer notre mandat, il nous est agréable de présenter avec nos hommages respectueux, nos plus chaleureux remerciements à M. le Conseiller d'Etat Antoin e Zufferey, chef du Département de l'instruction publique qui nous a honorés de sa confiance. A M . Anselme Pannatier, chef de service, attentif à tous les problèmes de notre association et toujours désireux de trouver la solution la meilleure pour les résoudre, nous disons nos sentiments de très vive gratitude. Nos remerciements vont · également à MM. les inspecteurs scolaires, aux dirigeants de la FMEF, à la commission de gestion de la caisse de retraite, au directeur de l'ODIS et rédacteur de l'Ecole valaisanne et à tous les collaborateurs du DIP. Aux enseignants membres des comités ou délégués dans des commissions, aux animatrices et aux animateurs de cours nous exprimons notre amicale reconnaissance. Nous féliciton s chaleureusement M. Michel Zuber, membre du comité de la SPVal appelé à exercer la fonction d'inspecteur scolaire et nous lui souhaitons une excellente carrière. A M. Marcel Praplan, nous présentons, avec notre gratitude, nos vœux pour une longue et bonne retraite .. Sierre, octobre 1974.

Son inauguration, prévue au cours de la se~sion pédagogique d'août 1974, a été reportée à une date ultérieure. Le comité de la SPVal, à l'unanimité, souhaite que M. le

La présidente : JOSEPHINE BRIGUET Le secrétaire : ARTHUR BORLOZ

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Mme Mme Mme Mlle M. M. M.

Marco Bérard, président Emma Bruchez, vice-présidente Delphine Blanc Marion Salamin Chantal Pignat Maurice Métral Philippe Rausis Gilbert Rossier

Remarques générales: Choisir une date plus adéquate (trop près des vacances de Noël); - Eviter le lundi comme jour d'examen; - Proposer un corrigé des épreuves, afin d'éviter des interprétations subjectives. -

Epreuves de Se : -

-

R eprésentante du comité de la SPVal:

Epreuves de 6e :

Mme Gertrude Pralong-Carrupt

Secrétaire : M.

Français: bon dans l'ensemble (établissement de l'épreuve en fonction du programme) ; Mathématique: épreuve relativement facile, mais un peu longue.

Arthur Borloz

E preuves trimestrielles de Se et 6e année primaire Si 1974 vit la mise en place du cycle d'orientation, notre année scolaire 1973-1974 fut marquée par l'introduction de sondages trimestriels pour les classes de 5e et 6e année primaire.

II est bon, tout d'abord , de rappeler que le but premier de ces épreuves était de provoquer une plus grande unité dans le système d'appréciation. II faut ensuite relever que ces épreuves n'avaient pas une valeur d'examen trimestriel et que ' chaque maître était libre d'utiliser ' ou non les résultats obtenus.

Français: - Un peu difficile; - Importance donnée à l'analyse trop grande par rapport à celle accordée à la grammaire; - Rapport des points à revoir; - Mathématique: épreuve trop longue et dans l'ensemble trop difficile présentation de l'épreuve, laisse à désirer.

Epreuves trimestrielles du 30 avril 1974 : Pour cette séance consacrée à l'étude de ces épreuves, la commi ssion pédagogique a jugé bon d'inviter les maîtres ayant participé à leur élaboration. -

Epreuves trimestrielles du 17 décembre 1973 :

Remarques générales: La commission pédagogique étudie la possibilité d'inclure une épreuve de mathématique pour ces sondages du 2e trimestre ;

Concernant ces premières épreuves, la commission pédagogique a formulé un certain nombre de remarques qui ont été transmises au DIP et aux maîtres chargés de l'élaboration de ces examens. Il ne convient pas, dans un rapport comme celui-ci, d'énumérer toutes les remarques mais d'en résumer l'essentiel.

Après discussion, cette éventualité est repoussée par la majorité des membres afin d'éviter actuellement un découpage trimestriel du programme d'arithmétique; Un contrôle sérieux des épreuves doit être effectué avant le tirage (fautes d'impressions à éviter). 49

y • • • • • • • • • • • • ~.~ • • • • • , ' ,

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•••••••••••••••••••••••••••••


-

Remarques particulières: Dans l'ensemble, il faut relever la bonne conception de l'épreuve, tant en 5e qu'en 6e;

Nous ne voulons pas énumérer toutes les remarques qui ont été formulées à l'endroit de ce projet de programme mais relever simplement quelques remarques générales:

Chaque matière devrait comporter quelques questions un peu plus sélectives;

1. Les «suggestions pour des développements» supposent une formation très complète des maîtres appelés à choisir ces thèmes et risquent de créer des c1asses à niveau;

D'autres remarques de détails ont été relevées et transmises au comité de la SPVal.

Session pédagogique 1974 La commission pédagogique a proposé au comité de la SPVal un certain nombre de cours pour .la session d'été 1974. Nous avons été très satisfaits des propositions retenues par le DIP, ceci malgré le nombre de cours destinés à tous les enseignants en vue de l'introduction des programmes romands.

Projet de programme romand de mathématique pour les degrés 5 et 6 de la scolarité obligatoire Ce premier projet de programme romand CIRCE II a particulièrement retenu l'attention de la commission pédagogique, au cours d'une très longue séance. Afin d'être en mesure d'établir un rapport, nous avons invité M. Jean-Claude Georges, professeur, spécialiste de la mathématique moderne, à assister à cette réunion.

2. En général, si l'on considère le «noyau obligatoire» comme un programme minimum, il nous paraît souvent trop restreint ; 3. L'introduction de ce programme commande une formation approfondie et immédiate du personnel enseignant concerné; 4. Notre association demande que des maîtres de 5e et de 6e année ainsi que des maîtres du cycle d'orientation fassent partie de la commission chargée de l'élaboration des manuels de mathématique. En guise de conclusion, nous tenons à remercier le comité cantonal de son étroite collaboration. A tous les membres de notre commission nous exprimons également notre reconnaissance. Ardon, octobre 1974. Le président:

MARCO BERARD Le secrétaire: ARTHUR BORLOZ

R APPORT D'ACTIVITE de la commission des intérêts matériels 1973-1974

Membres de la commission:

M. Mme Mlle M. Mme Mme M. M.

Marius Bagnoud, président Thérèse Bruchez, vice-présidente Marguerite Gard Marcel Carron Stéphanie Coudray Hélène Salamin Pierre Rausis René Zufferey

R eprésentant du comité de la SPVal: M.

Michel Zu ber

Secrétaire : M.

Arthur BorIoz

La Commission des intérêts matériels de la SPVal a tenu deux séances de groupe durant la période 1973-1974:

1. La Commissio.n a pris connaissance: a) du postulat de la SPVal demande une nouvelle étude de la FMEF concernant l'amélioration de la prime de fidélité et le versement à 100 % de celle-ci après 20 ans de service; b) du postulat de la que le calcul de moyenne suisse des seignants soit opéré

50

SPVal demandant l'alignement à la traitements des entous les 2 ans;

2. La Commission a étudié: a) la décision du Conseil d'Etat concernant l'interruption du travail pour cause de maternité et regrette la rigueur d'application de l'article 25, modifié, du règlement du 19 avril 1968 qui n'autorise aucune compensation des 4 semaines avant l'accouchement avec les 4 semaines après l'accouchement ou vice versa. A titre comparatif, nous reproduisons l'article 127, y relatif, de LA LOI DU 25 MAI 1960 DU CANTON DE VAUD: «Les institutrices mariées doivent renoncer à la direction de leur classe pendant une période qui va de 2 mois avant l'accouchement à 1 mois après celui-ci. Pendant ce temps, elles ont droit au paiement de leur traitement. » Considérant que 8 semaines d'interruption de travail est le minimum exigé par le Code des Obligation, la CIM espérait plus de souplesse dans l'application de l'article en question et a entrepris des démarches dans ce sens. La situation présente n'étant pas favorable à de nouvelles revendications, nous avons jugé utile de remettre à des temps meileurs la continuation de nos discussions; b) le règlement du 18 avril 1973, concernant les classes enfantines, article 8: horaire et rémunération. L'interprétation de cet artic1e par les autorités scolaires communales étant très différente, selon les régions de notre canton, la CIM propose de demander au DIP d'en préciser le « libellé» et invite la SPVal à parter toute son attention sur la situation matérielle qui sera faite à ces enseignantes lors du prochain alignement des salaires du

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P.E. et à veiller surtout à ce que ces salaires correspondent à l'horaire prescrit; 3. La CIM a pris acte de la création par le Conseil d'Etat d'une commission pour l'analyse des fonctions de tout le personnel de l'administration cantonale et du corps enseignant. Tous les membres de notre commission participèrent à une séance -d'information donnée à leur intention le mercredi 16 octobre 1974. L'activité personnelle des membres de la Commission au sein des sections a certainement été plus importante que l'activité

COMMUNIQUE DU COMITE CANTONAL DE LA SPVal

de groupe de la Commission elle-même. Ceci s'explique par le fait que le champ des revendications propres à la SPVal se restreint au profit des problèmes généraux de la FMEF. Aussi, le président se fait un plaisir de remercier les membres de la Commission des intérêts matériels de leur travail et les membres du comité de la SPVal de leur collaboration. Le président: MARIUS BAGNOUD Le secrétaire : ARTHUR BORLOZ

Nous présentons, ci-dessous, des informations importantes concernant l'assurance collective contre les accidents des enfants du canton du Valais. Cette assurance faite au nom des communes pour des questions de facilités administratives et de diminution de cotisation, a été étudié globalement en relation avec l'assurance maladie ceci afin d'éviter les doubles assurances. Nous comptons sur le personnel enseignant pour informer les parents concernant les points importants présentés ci-dessous.

Directives destinées aux instituteurs et parents Personnes assurées et accidents assurés

L'Etat du Valais a conclu auprès des Compagnies membres de la Conférence des Directeurs Accidents (CDA) une assurance contre les accidents scolaires et extra-scolaires en faveur de tous les enfants domiciliés dans le Canton du Valais en âge de scolarité obligatoire ou fréquentant les degrés d 'enseignement obligatoire y compris les écoles enfantines et les établissements reconnus d'utilité publique. La «Zurich » Compagnie d'Assurances est Compagnie gérante.

Prestations d'assurance

En cas de mort En cas d'invalidité Frais de traitement dentaire et de transport

En ce qui concern e les f ra is de traitement , seuls les frais de traitement des lésions dentaires sont assurés. En conséquence, les accidents entraînant des soins médicaux (traitement ambulatoire ou hospitalier) autres que dentaires doivent être annoncés à la caisse maladie.

Les différentes associations pédagogiques ont décidé de porter également leurs propres cotisations de Fr. 2. - à Fr. 3.-, dès le 1er janvier 1975.

Par frais de transport, il faut entendre les débours justifiés pour tous les transports du blessé nécessités par l'accident (p. ex. hélicoptère, ambulance, etc.). Les prestations pour frais de traitement dentaire et frais de transport ensemble sont limitées à fr. 3000.- .

Concerne: Cotisations à retenir pour la FMEF et les associations pédagogiques

Le comité cantonal informe les membres de la SPVal de l'augmentation prévue, augmentation qui s'avérait nécessaire.

L'assemblée des délégués de la FMEF du 26.10.1974 a décidé de porter la cotisation fédérative de Fr. 2.- à Fr. 3.-, dès le 1er janvier' 1975.

Comme par le passé, ces cotisations seront prélevées par la comptabilité générale de l'Etat, section des traitements, que nous remercions de ses bons services.

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fr. 2000.fr. 20 000.fr. 3000.-

Formalités à remplir en cas d'accident

Lorsqu ' il s'agit d'un accident entraînant des lésions dentaires, la déclaration de sinistre doit être remplie et signée par l'instituteur (accident scolaire) ou par les parents (acci dent extra-scolaire). Elle sera remise à l'autorité communale, qui la fera suivre à la compagnie d'assurance. Il est donc inutile de remplir une déclaration de sinistre pour les accidents (p. ex. jambe, bras cassés, etc.) ne provoquant pas de lésions dentaires, à moins que le blessé n'ait dû être transporté par des moyens particuliers (hélicoptère, ambulance, etc.). Les accidents entraînant une invalidité ne doivent être annoncés en principe que lorsque le cas est consolidé et que l'invalidité est attestée médicalement. Cependant, si les blessures dénotent d'emblée qu 'une invalidité est pratiquement certaine ou très probable (p. ex. perte d'un œil, contusion cérébrale grave, etc.) l'accident doit être annoncé immédiatement.

Factures

Les factures pour frais relatifs à des prestations assu rées doivent être envoyées à la «Zurich » Compagnie d'Assurances, Agence Générale pour le Valais, Place de la Gare, 1950 Sion (tél. 027 12 79 81).

Re nseignements

Notre agence générale se tient volontiers à la disposition des intéressés pour tous rer, seignements concernant cette assurance.

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L'ASSURANCE COLLECTIVE CONTRE LES ACCIDENTS DES ENFANTS DU CANTON DU VALAŒ

Selon la loi du 4.7.1962 sur l'instruction publique, le décret du 28.3.1974 concernant l'application de la loi cantonale du 14.5./971 sur l'assurance maladie et le règlement du 10.4. 1974 concernant l'application de la loi du 14.5.1971 et du décret du 28.3.1974 sur l'assurance maladie.

CONDITIONS GENERALES Objet de l'assurance Art. 1. - Sont assurés contre les accidents scolaires et extrascolaires tous les enfants domiciliés dans le canton du Valais en âge de scolarité obligatoire ou fréqu entant les degrés d'enseignement obligatoire, y compris les écoles enfantines et les établissements reconnus d'utilité publique, conformément à la loi du 4.7.1962 sur J'instruction publique, au décret du 28.3.1974 concernant l'application de la loi cantonale du 14.5.1971 sur l'assurance maladie, ainsi qu'au règlement du 10.4.1974 concernant l'application de la loi du 14.5.1971 et du décret du 18.3.1974 sur l'assurance maladie. Pour les élèves dont le domicile légal n'a pas encore été transféré dans le canton du Valais, l'assurance prend effet le jour où ils commencent l'école. Pour les élèves qui, en cours de scolarité, prennent domicile hors du canton, l'assurance prend fin le dernier jour d'école.

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Etendue de l'assurance

Art. 2. - Définition de l'accident. Par accident au sens de l'assurance, il faut entend re toute lésion corporelle dont l'assuré est atteint involontairement par l'action soudaine d'une force ex térieure. Sont assimilés a ux accidents : -

-

des atteintes à la santé par l'aspiration involontaire de gaz ou de vapeu rs et consécutives à l'absorption, ensuite d'erreur, de substances vénéneuses ou corrosives ; les atteintes à la santé suivantes autant que l'assuré en est atteint involontairement: le claquage et la rupture de muscles provoqués par un propre effort soudain; les gelures, coups de chaleur, insolations ainsi que les atteintes à la santé dues aux rayons ultra-violets, à l'exception des coups de soleil ; la noyade.

Art. 4. - Accidents non assurés. Sont exclus de l'assurance les accidents a) résultant de faits de guerre - en Suisse, - à l'étranger, à moins que l'accident ne survienne dans les jours depui's le début de tels événements dans le pays où séjourne l'assuré et que celuici n'y ait été surpris par l'éclatement de faits de guerre ; b) imputables à des troubles de tous genres et aux mesures prises pour les combattre, à moins que le preneur d'assurance ne prouve que l'assuré n'a pas participé activement du côté des perturbateurs à ces troubles ou qu'il ne les a pas fomentés; c) dus à des tremblements de terre en Suisse; d) lors de la commission intentionnelle ou de la tentavie de crimes et de délits; e) lors de la participation à des courses de véhicules automobiles et de canots à moteur ainsi que lors de l'entraînement sur le parcours de la course; f) lors de vols en qualité de pilote ou de

Art. 3. - Ne sont pas considérés comme accidents: les maladies de toute nature; les lésions corporelles du es à des états maladitfs quelconque (p. ex. attaques d'apoplexie ou d'épilepsie, crampes, troubles mentaux, étourdissements, syncopes); les plaies dues au frottement ou à toute autre action continue et répétée; les atteintes à la santé consécutives à des mesures médicales qui ne sont pas nécessitées par un accident assuré; les lésions consécutives à des interventions ou à des opérations que l'assuré pratique ou fait pratiquer sur sa personne; les atteintes à la santé consécutives à des radiations ionisantes de n'importe quel genre, en particulier celles résultant de la transmutation • du noyau atomique.

membre de l'équipage, de moniteur de vol, d'élève-pilote et de parachutiste; g) lors de sauts en parachute. Art. 5. - Validité territoriale. L'assurance est valable dans Je monde entier, hors d'Europe cependant seulement pour des voyages et des séjours ne dépassant pas 6 mois. Prestations de la compagnie Art. 6. -

Sommes d'assurance

En cas de mort En cas d'invalidité Frais de traitement dentaire et de transport

Fr. 2000.Fr. 20000.Fr.

3000.-

Art. 7. - Cas de mort. Si l'assuré meurt victime des suites d' un accident, la Compagnie paie la somme convenue pour le cas de mort aux bénéficiaires ci-dessous, dans l'ordre successif suivant: a) aux père et mère, à parts égales; b) aux grands-parents, à parts égales; c) aux frères et sœurs, à parts égales. Chaque personne ou groupe de personne énuméré ci-dessus est exclu en cas d'existence d'une personne ou d'un groupe de personnes précédant dans J'ordre successif. A défaut des survivants énumérés, la Compagnie ne paie que les frais d'ensevelissement jusqu'à concurrence de la somme assurée en cas de mort.

Art. 8. -

Cas d'invalidité

a) Lorsque l'accident a pour conséquence une invalidité présumée permanente d'un assuré, la Compagnie paie la somme d'assurance convenue pour le cas d'invalidité, à savoir la somme intégrale si l'invalidité est complète, ou réduite en proportion du degré d'invalidité si cette dernière n'est que partielle; b) Sont considérés comme invalidité complète: la perte des deux bras ou des deux mains, des deux jambes ou des deux pieds, d'un bras ou d'une main en même temps qu'une jambe ou qu'un pied, la paralysie complète, les troubles mentaux incurables excluant tout travail, la cécité compIète; c) En cas d'invalidité partielle, les pourcentages suivants de l'invalidité complète sont déterminants: 300/0 perte de l'acuité visuelle d'un œil perte de l'acuité visuelle d'un œil si celle de l'autre œil était déjà perdue en totalité antérieurement à 70 0/0 l'accident assuré

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--------------- - - - - - -

perte de l'ouïe des deux oreilles 60 0/0 perte de l'ouïe d'une oreille 150/0 perte de l'ouïe d'une oreille si cel1e de l'autre oreille était déjà perdue en totalité antérieurement à l'acci45 0/0 dent assuré perte d'un bras à la hauteur du 70 0/0 coude ou au-dessus perte d'un avant-bras ou d'une main 600/0 perte d'un pouce 200/0 perte d'un index 12 0/0 perte d'un autre doigt de la main 5 0/0 perte d'une jambe à la hauteur du 60 0/0 genou ou au-dessus perte d'une jambe au-dessous du 500/0 genou perte d'un pied 40 0/0 L'incapacité fonctionnelle absolue d'un membre ou d'un organe équivaut à sa perte complète. En cas de perte partielle ou d'incapacité fonctionnelle partielle, le degré d'invalidité est réduit proportionnellement. Dans les cas non mentionnés ci-dessus, le degré d'invalidité est déterminé selon les constatations médicales en se fondant sur les pourcentages précités. En cas de perte ou d'incapacité fonctionnelle simultanée de pluiseurs membres ou organes par suite du même accident, le degré d'invalidité est en général établi par l'addition des divers taux, sans toutefois pouvoir excéder 100 % ; d) En cas d'aggravation des conséquences d'un accident par des infirmités préexistantes, l'indemnité ne peut être supérieure à celle qui aurait été due si l'accident avait frappé une personne de constitution normale. Lorsque des membres ou des organes atteints par l'accident étaient antérieurement déjà mutilés ou avaient déjà perdu complètement ou partiellement leur capacité foncitonnelIe, le degré d'invalidité préexistant, établi selon les principes ci-

-----_._----.------~--~======~--~--=---~- ---------------~==========~~============~~------~~==============~--

dessus, est déduit de celui constaté après l'accident. La lettre c) ci-dessus concernant la perte de l'acuité visuelle et de l'ouïe demeure réservée;

Degré Degré d'invalidité Indemnité d'invalidité Indemnité

e) Le degré d'invalidité n'est fixé que sur l'état présumé définitif, mais au plus tard 5 ans après l'accident. Le capital d'invalidité est déterminé comme suit: -- pour la part du degré d'invalidité n'excédant pas 25 0/0: sur la somme assurée simple, -- pour la part du degré d'invalidité supérieure à 25 % mais n'excédant pas 50 0/0: sur le triple de la somme assurée, -- pour la part du degré d'invalidité excédant 50 0/0 : sur le quintuple de la somme assurée. L'indemnité, en pour-cent de la somme assurée convenue pour invalidité, s'établit dès lors comme suit: Degré Degré d'invalidité Indemnité d'invalidité Indemnité

%

0/0

0/0

0/0

26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44

28 31 34 37 40 43 46 49 52 55 58 61 64 67 70 73 76 79 82

45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63

85 88 91 94 97 100 105 110 115 120 125 130 135 140 145 150 155 160 165

%

0/0

0/0

64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82

170 175 180 185 190 195 200 205 210 215 220 225 230 235 240 245 250 255 260

83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100

265 270 275 280 285 290 295 300 305 310 315 320 325 330 335 340 345 350

Art. 9. -- Frais de traitement et de transport La Compagnie prend à sa charge jusqu'à concurrence du montant assuré: -- les frais justifiés du traitement dentaire nécessité par l'accident; -- les débours pour le transport de l'assuré, occasionnés par l'accident. Si lors d'un dommage dentaire, un traitement définitif n'est pas possible, la Compagnie paie aussi les frais nécessités par le traitement immédiat et par la remise en état ultérieure et définitive des dents endommagées par l'accident. A cet effet, la Compagnie délivre un bon garantissant l'assuré, dans les limites de la somme d'assurance non encore absorbée et au plus tard jusqu'à l'âge de 20 ans révolus, du paiement des frais dentaires nécessaires au moment du traitement définitif.

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%

Lorsque les frais de traitement dentaire ou de transport sont couverts par plusieurs assurances de compagnies concessionnaires, ils ne sont payés au total qu'une fois. Dans ce cas, on établit combien chaque compagnie devrait payer pour les frais assurés plusieurs fois, selon l'assurance en cours chez elle, si elle devait les supporter seule. On calcule ensuite la somme de ces prestations. L'indemnité que la Compagnie doit verser à côté d'autres compagnies est limitée à la part correspondant à sa quote-part de cette somme. Lorsque les frais de traitement dentaire ou de transport ont été payés par un tiers responsable ou sont à la charge de la Caisse nationale suisse d'assurances en cas d'accidents, de l'Assurance militaire fédérale, de l'Assurance fédérale ou de l'Assurance accidents des motocyclistes prescrite par la loi sur la circulation routière, la Compagnie n'intervient que pour la part non couverte de ces frais. Si la Compagnie est appelée à intervenir à la place du tiers responsable, l'ayant droit doit lui céder ses droits envers ce tiers dans la mesure où elle assume la couverture des frais de traitement dentaire ou de transport. Art. 10. -- Influence de maladies. En cas d'aggravation des suites de l'accident par des états maladifs antérieurs ou par des maladies postérieures à l'accident, mais indépendantes de celui-ci, l'indemnité ne sera payée que proportionnellement à la part résultant de l'accident et déterminée en toute équité par l'expert médical. Cette restriction ne s'applique pas aux frais de traitement dentaire ou de transport. Art. Il. -- Accidents d'aviation a) Pour les accidents d'aviation, les prestations assurées en cas de mort et d'invalidité, pour toutes les assurances accidents conclues auprès des Compagnies participant au contrat en faveur d'un assuré, 57

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autant qu'elles couvrent le risque d'aviation sans prime spéciale, sont limitées à Fr. 500 000.- en cas de mort et à Fr. 1 000000.- en cas d'invalidité. b) Si plusieurs personnes assurées par la présente police utilisent le même aéronef, elles sont couvertes, ensemble, dans les limites du présent contrat, au maximum pour Fr. 1 000000.- en cas de mort et Fr. 2000 000.- en cas d'invalidité. Si le total des sommes d'assurance convenues pour ces personnes dépasse les montants maximaux précités, chacune des sommes d'assurance sera réduite en proportion de la somme totale d'assurance aux prestations maximales fixées dans cet alinéa. c) En cas d'invalidité, les limites de sommes prévues ci-dessus s'entendent poùr une invalidité totale (100 0/0) ; elles sont réduites proportionnellement au degré d'invalidité si celle-ci est partielle. Lorsque l'assurance invalidité progressive a été choisie, l'indemnité est majorée en fonction de l'échelle convenue selon l'article 8, lettre e. d) Pour les accidents lors de détournements d'aéronefs, l'avenant No 1 est déterminant.

Obligations en cas d'accident Art. 12. - Déclaration d'accident. Lorsqu'un accident est susceptible d'entraîner le paiement d'une prestation assurée, la Compagnie doit en être immédiatement informée par écrit. Elle doit être avisée assez tôt de tout accident mortel (au besoin par télégramme ou téléphone), afin qu'elle puisse, le cas échéant, faire proc€der à ses frais à l'autopsie avant l'ensevelissement. Art. 13. - Soins médicaux et autres obligations. Après l'accident, il faut faire appel aussi rapidement que possible à un médecin patenté et veiller à ce que les soins adéquats soient prodigués. .

58

De plus, l'ayant droit doit prendre toutes mesures utiles pour éclaircir les circonstances de l'accident et ses suites; il doit notamment délier les médecins qui ont traité l'assuré du secret professionnel à l'égard de la Compagnie et autoriser les médecins mandatés par celle-ci à l'examiner; en cas de décès, les survivants qui ont qualité d'ayant droit doivent consentir à l'autopsie autant que la mort pourrait encore avoir d'autres causes que l'accident. Art. 14. - Conséquences de la violation des obligations contractuelles. En cas de contravention aux dispositions des art. 12 et 13, la Compagnie a le droit de réduire l'indemnité jusqu'à concurrence du montant qui aurait été dû en cas de comportement conforme aux conditions, à moins que le prenenr d'assurance ou l'ayant droit ne prouve que cette contravention aux obligations contractuelles n'a exercé aucune influ ence sur les suites de l'accident et leur constatation. Art. 15. - Durée du contrat et résiliation. Ce contrat entre en vigueur le 1er septembre 1974 et est conclu pour une durée indéterminée. Il peut être résilié par les deux parties pour la fin d'une année d'assurance moyennant un délai de six mois. La résiliation est considérée comme intervenue à temps si elle parvient à la Compagnie ou, le cas échéant, au preneur d'assurance au plus tard le jour qui précède le début du délai de 6 mois. Résiliation en cas de sinistre Art. 16. - Après chaque accident pour lequel une indemnité est due, le preneur d'assurance a le droit, au plus tard dès qu'il a eu connaissance du paiement, de se départir du contrat. S'il fait usage de ée droit, l'obligation de la Compagnie cesse dès réception de l'avis de résiliation. La prime pour l'année d'assurance en cours reste acquise à la Compagnie.

La Compagnie renonce à son droit de résiliation en cas de sinistre. Prime Art. 17. - La prime annuelle, par enfant, est fixée à Fr. 14.- timbre fédéral compris. L'année d'assurance s'étend du 1er septembre au 31 août. La prime provisoire, basée sur un effectif de 40000 enfants, est payable le 1er septembre de chaque année, par Fr. 560000.-. Le compte définitif de la prime est établi sur la base du nombre exact d'enfants assurés au début de chaque période d'assurance. A cet effet, la Compagnie remet une formule au preneur d'assurance en l'invitant à y indiquer le chiffre en question. Une prime complémentaire en résultant doit être payée dans les 30 jours après que la Compagnie en a communiqué le montant au preneur d'assurance. La Compagnie rembourse au preneur d'assurance un éventuel excédent de prime dans le même délai, à compter de l'établissement de la prime définitive. Si toutefois la prime complémentaire ou l'excédent n'atteint pas Fr. 100.-, les parties contractantes y renoncent. Si le preneur d'assurance ne retourne pas, dans les 60 jours suivant sa réception, la formule pour l'établissement du compte définitif de la prime, la Compagnie a le droit de dénoncer immédiatement le contrat.

La Compagnie est autorisée à vérifier les données fournies par le preneur d'assurance qui doit, à cet effet, lui accorder un droit de regard sur tous les éléments déterminants.

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59


~

No d'ordre 1

ZURICH

Agence Générale pour le Valais Place de la Gare. 1950 Sion

COM PAGNIE

~ D'ASSURANCES

Preneur d'assurance: Canton du Valais

1

Déclaration d'accident pour assurance collective d'écoliers Police no

1.578.000

1

Nom et prénom de la victime: 1

1

Née le

Classe: .. .. ... ...... .. ......... .... ..... .

tions d'écoles au moyen de la formule cidessous afin de permettre à l'autorité scolaire communale de régler dans les meilleurs délais la question des remplacements qui s'imposent.

COMMUNIQUE A L'INTENTION DES INSTITUTEURS

Adresse: ...... ..... .................................. .. .. ............. .. ........... .. Ecole:

Nom du détenteur de la puissance paternelle: Profession : .. .... ........ ............. .. .......... .. ... .. ... ... ..... ............. Adresse: .

1. A quel jour et à quelle heure l'accident s'est-il

1. Le ... .. ... .. :..... ".. .... .. .. ... .. ........ .. .. ........ ...... 19.

produit?

~!

Du 24 février au 15 mars 1975, le batail lon 1 accomplira son cours de répétition. T ous les instituteurs qui devront effectuer ce cours sont priés de s'annoncer immédiatement auprès des commissions scolaires et des direc-

Tél. : .

heure

ap~:~i~idi

2. Lieu de l'accident : 3. Au cours de quelle occupation l'accident s'est-il produit?

Les indications officielles concernant les cours militaires sont publiées dans toutes les communes.

3.

QUESTIONNAIRE

1

(concernant cours militaires hiver et printemps 1975) 4. a)

4. a) En quoi consiste la lésion?

b)

b) Désignation des parties du corps atteintes:

M . ........ .............................. ..

1

Il

(prénom)

(nom)

5. Témoins éventuels:

Il

instituteur à (localité) 6. Médecin traitant: 1

7. Dentiste traitant: 1

a.

a.

a) Existe-t-il une autre assurance-accidents?

a)

................. ....... év. où ...... ..... .. ......... ... .. ........ .. Police no .... .. .. ........... .. ..... ..

~

incorporation et grade ..... .. sera mobilisé du ........................... .. (donner les dates exactes)

au

1

b) Les frais de traitement sont-ils couverts? 9. Observations :

b)

l

Indiquer de quel service il s'agit (école de recrues, de sous-officiers, d'officiers, cours de répétition, etc .. .)

9.

Composition de la classe: Nombre d'élèves:, ......... (année de programme) Lieu et date : Signature de l'instituteur ou de l'institutrice (pour accidents pendant l'école) :

Remarques:

Vu: L'autorité communale

.......................................... ............................................................... .......................................................................................................... ',

Lieu et da te : ............................................................................. ...................................................................................

Signature des parents ou du détenteur de la puissance paternelle (pour accidents hors de l'école) :

Signature:

.................................. .......................................... ....................................................................................................... ..................................

La déclaration d'accident doit être adressé immédiatement, au plus tard dans les huit jours après l'accident, à l'autorité' communale compétente, qui l'enverra à la «Zurich .. Compagnie d'Assurances.

:

Directives au verso 91 /3151 VS -. 74

Questionnaire à retourner dûment rempli, le plus rapidement possible à la commission scolaire ou à la direction d'écoles.

61


Les Flèches du Val des Dix

COMMUNIQUE DU DIP

Les numéros de téléphone ayant changé dès le 17.12.1974 nous vous communiquons ci-après les nouveaux numéros;

sont à votre service pour vos sorties courses d'éco le '

Prix spéciaux pour écoles et sociétés

INDICATIF 027 1 Service administratif

M. Bonvin, Chef de Service M. Arlettaz, Adjoint M. Praplan, Bourses et prêts M. Salamin, Pédagogue M. L ocher Secrétaria t

21 5623 21 5609 21 56 13 21 56 17 21 56 12 21 5688

2. Service de l'enseignement secondaire

M. Guntern, Chef de Service M. Darioly, Adjoint pour la langue française M. Arnold, Adjoint pour la langue allemande M. Moos, Comptable Secrétariat

21 56 18 21 5619 21 5621 215568 215622

3. Service de la formation professionnelle

M. Eggs, Chef de Service M. Michellod, Adjoint pour la langue française M. Schmidt, Adjoint pour la langue allemande M. Dubuis, Inspecteur Secrétariat

21 21 21 21 21

5628 5626 5625 5620 5632

4. Service de l'ens~ignement primaire et des écoles normales

M. Pannatier, Chef de Service M. Brunner, Adj oint pour la langue allemande M. Germanier, Adjoint pour la langue française M. Besse, secrétaire M. Berclaz, Préposé aux handicapés Secrétariat

21 21 21 21 21 21

56 06 56 07 56 08 5605 56 16 5610

5. Divers

ODIS Caisse de retraite du Personnel enseignant Soins dentaires pour la jeunesse

239365 225786 226376

Pour tous renseignements Té léphone (027) 22 18 01 SION Téléphone (027)

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