L'Ecole valaisanne, janvier 1976

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Sommaire

L'EXPRESSION ECRITE EDLTORIAL: A. Pannatier

L'expression écrite

3

EDUCATION ET SOCIETE: IRDP J R ~ J. Weiss IRDP J R

~

C . Rübner

Comparaison des méthodes de lecture Enquête mathématique: premiers résultats

7 11

ACTUALITE PEDAGOGIQUE: A. Pannatier

Situation de l'emploi dans l'enseignement primaire

14

L'examen du /JrogrwlIme romand de français pour les qllatre premières années de l'école obligatoire et de l'avantprojet de ce mêll/e prograll/lJle, qui vient de paraître, pour les cinquième et sixième années de la scolarité primaire, montre que la primauté est accordée au développement de l'expressiun, des possibilités de comunication. Il s'agit, selon les terlJles mêmes utilisés pour décrire les buts généraux de l'enseignement du français, de favoriser un double besoin chez l'enfant, de développer en lui lin dm/ole pouvoir: le besoin et le pou\'oir de s'exprimer oralell/en! et fJW' écrit le besoin et le pOI{\'oir de comprendre ce qui est dit et écrit.

DIDACTIQUE: Centre d'intérêt: En piste

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M. Roten

La région de Sion: Les plateaux de la rive droite

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J. A.

Chiffonnette

29

ODIS

Aux maîtresses enfantines

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Cycle d'orientation division B : L'Educateur nous concerne-t-il ? .

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L. Brouyère / Y . Michlig

VIE CORPORATIVE: A. Borloz

INFORMATION: Chancellerie d'Etat SSMG

Les conditions de la libération de la scolarité obligatoire au terme de l'année scolaire 1975-1976

35

Publication des cours de printemps 1976 .

36

P. Curdy

Connaître la neige et la pratique du ski, éviter les trop nombreux accidents. ·

ODIS

Exposition sur le district de Monthey

37 37

ODIS

Emissions radioscolaires du 12 janvier au 9 avril 1976: comment obtenir les feuillets

37

D'où L'entraînement systélJlatique cl l'émission et cl la récefJtion du message oral et du message écrit, auquel il y a lieu de sou Illettre l'élève pOlir lui permettre précisément de fuire connaître sa pensée et de saisir celle d'autrui. «L'enseignement de la langue a un caractère global: l'expression - orale Imis écrite - en est le point de départ mais aussi le couronnement. Si les alltres disciplines - la lecture et l'art de dire, le vocabulaire, la grammaire accO/npagnée de la conjugaison et de l'orthographe - ont bien leur objet propre, elles trouvent leur justification principale dans l'expression. En bref, enseigner le français, c'est partir de L~' expression spontanée et y revenir après al'oir recensé et exercé les diverses formes linguistiques. » 1 Mais, dira-t-on, le programme romand d'étude de la langue maternelle n'est pas entré en \'iguellr et il n'y a pas lieu d'anticiper. Certes.' Cependant l'obligation n'en demeure pas moins de viser cl l'essentiel, tout de suite, et de ne pas atten~ dre pOlir former l'élève cl l'art de s'exprimer, de se faire lécollter et comprendre COllllne aussi cl celui de capter et d'interpréter au mieux les informations qui parviennent.

1

Plan d'études romand FE 1.

3

2


J'ai eu l'occasion d'insister ici -même, il y a quelque temps, sur l'importance de l'expression verbale 2. Je n'y reviendrai pas, même si le sujet n'a rien perdu de son actualité et de son acuité. Qu'on me permette aujourd'hui, il la demande des ins pecteurs qui y voient une nécessité réelle, d'encourager les maîtres il porter une grande attention au développement de l'expression écrite il l'école. Je les inviterai d'abord cl lire sur ce thème l'excellent ouvrage de Roger Nussbau1I1, directeur des Etudes pédagogiques du canton de Genève et, suc cessivement, président de CIRCE 1 et de CIRCE IL : «L'expression écrite cl l'école primaire» existe ail dépôt scolaire il Sion. On peut se le procurer aux conditions fixées pour l'obtention des manuels destinés au selll lisage des maîtres. La référence cl cet O/l\}rage sera de natlire, j'en suis persuadé, cl aider bon nombre d'enseignants dans cette tâche difficile qlii com-;ste cl ajJ/Jrendre cl rédiger. Le document de base étant signalé, je ne traiterai pas ici le fond de la question. Qu'Il me suffise de signaler cert~ines carences, certaines «déviations », constatées par celiX qUl ont mission de contrôler l'enseignement, et de demander aux maîtres de corriger ce qui mérite amélioration.

Il apparaît d'ubord, d'une manière assez généralisée, .que les .élèves n'ont pas sllffisanu71ent d'occasions de s'exprllller par le moyen de la composition française'A ~es l71aî!res · de ma génération, les plus jeunes et les plus ages certamemen.t aussi, se souviennent de leur école primaire où l'on aVait au minimum une «rédaction» par semaine. Cette fréquence existe-t-elle encore dans toutes nos écoles? Force est bien de répondre par la négative. Et pourtant ce n' est ,q~{e par l:ex.ercice, cent fois répété, que l'on finit par acquenr la nwltnse. On substitue volontiers aujourd'hui la phraséologie cl la composition française proprement dite . Est-ce souci par trop exclusif de là forme, tendance à la facilité, raison de s'en donner bonne conscience, façon de s'éviter les fastidieuses corrections de textes suivis, encore maladroits ou franchement mal fichus? Bonne en soi, la phraséologie ne constitue qu'une des étapes possibles vers la rédaction, vers l'expression écrite. S'~rrêter cl ce stade, c'est ne pas aller jusqu'au bout dll chemm, ne pas atteindre l'objectif.

Il faut en toute occasion donner à l'élève la possibilité de S'exprimer librement, de raconter de brèves histoires, de faire connaître par écrit ses bnpressions, ses sentiments. Petit à petit, les textes, toujours spontanés, deviennent plus longs. Le fil conducteur de la pensée, l'enchaînement des idées y trouvent moyen de se développer, ce qui n'est pas le cas lorsque l'on se limite cl des exercices de phraséologie seulement. Puis, du texte libre, de l'expression · spontanée, on passe progressivement au thème imposé en rendant les élèves attentifs à la syntaxe, au vocabulaire, aux formes du langage. Comment ne citerais-je pas ici l'exemple d'un m 'est bien connu et qui apprit merveilleusement alors qu'i[ était en cinquième année primaire, dans dont le maître était demeuré très jeune alors même atteint, voire dépassé l'âge de la retraite.

élève qui à rédiger, une classe qll'il avait

On combinait astucieusement dans cette classe composition française et étude de la phrase. Au début de l'année scolaire, les élèves rédigeaient chaque semaine des textes en n'utilisant que des phrases cl une seule proposition. Puis, des indépendantes coordonnées ou juxtaposées étaient autorisées. Par la suite et toujours dans des compositions fréquentes, étaient ad.mises des phrases comportant une principale et une relative, une principale et une conjonctive. Langage direct, indirect, formes interrogatives, exclamatives étaient étudiées à l'intérieur même des textes à créer et non sous forme d'exercices séparés, arides et fastidieux. Ainsi, cl la fin de l'année, les élèves avaient beaucoup rédigé et avaient appris à bien rédiger. Cet exemple dans lequel le maître intéressé n'aura pas de peine cl se reconnaître, s'il lit cet article, ce qui n'est pas sûr puisqu'il a pris maintenant sa retraite, ni' en est qu'un. existe sans doute cent autres manières de procéder, toutes allssi bonnes. A chaque enseignant la sienne. Ce qui importe, il faut le redire en concluant, c'est que les élèves soient placés aussi souvent que possible devant l'occasion de s'exprimer par écrit. Et si l'autre forme de langage, prioritaire, qu'est la parole n'est pas négligée elle non plus, l'enseignement du français aura atteint ses objectifs principaux.

n

A. Pannatier 2 Le droit à la parole. Ecole valaisanne No 3 de novembre 1973. éditorial.

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.

J ~A J , . J '" ~

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Comparaison des méthodes de lecture ETAT DES RECHERCHES No 5 (IRDP / R 75.14) Vers une conclusion L'évaluation du faisceau méthodologique « S'exprimer-lire », commencée en 1971, touche à sa fin. L'enquête neuchâteloise est terminée et le bilan des situations cantonales en matières d'enseignement de la lecture sera publié au début de l'année 1976. Nous présentons ici les résultats de la recherche neuchâteloise, les conclusions de l'IRDP ainsi que les premiers éléments de l'enquête romande. L'EVALUATION DE {( S'EXPRIMER-LIRE» 1. Les méthodes de lecture On distingue généralement deux types de méthodes de lecture: des méthodes globales ou analytiques et des méthodes syllabiques ou synthétiques. Les descriptions qu'ont données les enseignantes de leur méthode n'ont pas mis en relief cette distinction-là, mais d'autres, plus profondes, qui nous ont permis de définir des méthodes «orales» et «écrites » et des méthodes «élargies» et «restreintes ». A vrai dire, il s'agit de caractéristiques de méthodes plutôt que de méthodes. Nous utiliserons cependant ce dernier terme par commodité de langage. Des «méthodes orales» et des «méthodes écrites» Les «méthodes orales» considèrent la langue orale comme le point de départ et la base de l'apprentissage de la langue écrite et, notamment, de la lecture. Les exercices des « méthodes écrites », au contraire, portent sur les signes et groupes de signes graphiques de la langue écrite auxquels on associe les Sons du langage oral.

«S'exprimer-lire» et la méthode canadienne dont elle s'est principalement inspirée, «Le Sablier », appartiennent aux «méthodes orales»; les autres aux «méthodes écrites ». Des positions intermédiaires existent, bien entendu. Des « méthodes élargies» et des «méthodes restreintes» Les méthodes de lecture ne cherchent pas toutes à atteindre des objectifs de même niveau. Les «méthodes élargies» proposent des objectifs de niveau élevé, qui sollicitent le raisonnement, la compréhension, la créativité, l'expression ... la lecture est insérée dans un contexte significatif. Les «méthodes restreintes» ont pour but essentiel la connaissance des lettrës et la maîtrise des techniques de décodage. Les exercices techniques comme l'épellation de lettres ou de sons, la mise en correspondance des phonèmes et des graphies, jouent un rôle prépondérant dans ces méthodes. 2. La réussite en lecture Précisons d'emblée que la réussite en lecture est fonction de multiples facteurs. La méthode d'enseignement est l'un d'eux. Notre recherche a montré qu'il ne fallait pas exagérer son importance. En effet, les différences de résultats entre les classes dépendent pour 13 % seulement de la méthode utilisée. Compte tenu des résultats obtenus par les classes aux divers tests de lecture que nous avons proposés en première et en deuxième primaire, les «méthodes élargies» s'avèrent supérieures aux «méthodes restreintes », notamment si l'objectif de l'enseignement est la compréhension du texte. L'effet de CyS méthodes se manifeste encore en deuxième primaire. Les «méthodes orales» et «écrites» obtiennent, au début de l'enseignement, des ré-

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sultats différents. Les «méthodes écrites» semblent plus efficaces à ce moment-là. Cet avantage s'atténue ensuite pour disparaître en deuxième primaire. La recherche a confirmé cette évidence que l'expérience de la méthode et de l'enseignante est un facteur déterminant de la réussite. Les institutrices qui accompagnent en deuxième leurs élèves de première obtiennent également de meilleurs résultats en lecture dans leur classe. 3. Quelques hypothèses explicatives Nous avons souhaité dépasser ce simple constat en énonçant quelques hypothèses explicatives plausibles: Le rôle de l'expérience S'il est aisé de découvrir ce qu'apporte · de positif l'expérience de l'enseignante, il est plus difficile d'imaginer comment atténuer les effets de l'inexpérience. Une mesure envisageable serait de ne plus confier, sauf dans des cas de nécessité absolue, les classes de première primaire à des débutantes. La première primaire occupe en effet dans la scolarité une place privilégiée puisque d'elle dépend pour une bonne part l'avenir scolaire de l'enfant. Lorsqu'une -telle mesure n'est pas applicable, la débutante qui tient une première devrait pouvoir être régulièrement conseillée et soutenue. Il serait même intéressant d'expérimenter des solutions comme, par exemple, la présence simultanée ou alternée (deux postes à mi-temps) de deux institutrices dans une même classe. L'importance d'une formation donnée pendant deux ans par la même institutrice

un nouveau maître ou à une nouvelle maîtresse, lors du passage d'un degré à un autre. L'enseignant lui-même doit découvrir l'enfant, ses aptitudes, ses difficultés, sa personnalité. D'où cette rupture entre l'enseignant de première et celui de deuxième, rupture qui ne peut guère être positive pour l'enfant et pour ses apprentissages. Par conséquent, enseigner pendant deux ans de suite aux mêmes enfants devrait être une pratique de plus en plus généralisée. 4. L'influence de la «méthode élargie» Rappelons encore que la «méthode élargie» propose aux élèves des exercices qui dépassent le décodage de graphies et qui font appel à des activités complexes, notamment de raisonnement, de compréhension, d'imagination et d'expression. Dans ces méthodes, l'acquisition de la lecture n'est pas une fin en soi, mais un moyen qui permet d'atteindre d'autres objectifs, plus significatifs et plus motivants pour l'élève. Cette caractéristique de l'enseignement pourrait être une des causes du succès de ces méthodes. Nous savons, par des travaux d'autres chercheurs, que la lecture ne se réduit pas à des mécanismes perceptifs simples, mais au contraire suppose l'intervention d'activités intellectuelles complexes. On peut donc faire l'hypothèse que le succès des « méthodes ~lar­ gies» s'explique par le fait qu'elles sollicitent des activités constitutives de l'acte lexique. Des méthodes de ce genre - plus que des méthodes centrées sur le conditionnement supposent un enseignement individualisé qui tienne précisément compte des stades du . développement cognitif de l'enfant. 5. «S'exprimer-lire»

Les élèves réussissent mieux en deuxième lorsque cette classe est animée par l'institutrice qu'ils ont eue en première. On connaît en effet l'effet négatif que peut avoir sur certains enfants la nécessité de s'adapter à

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Le faisceau méthodologique «S'exprimerlire» est apparu dans notre étude neuchâteloise comme une «méthode orale », aU même titre, d'ailleurs, que «Le Sablier»

dont il s'est inspiré principalement. Nous a vons vu que les résultats de ces méthodes ne sont guère différents de ceux des «méthodes écrites ». Néanmoins, nous sommes enclin à penser .que,. c?mpte tenu des développements de la lIngUIStIque depuis de Saussure et de la priorité reconnue maintenant à la lang ue parlée, les méthodes de lecture doivent aujourd'hui être de type oral. . On ne peut pas prétendre que « S'exprimerhre » et «Le Sablier» appartiennent strictement aux «méthodes élargies». Par certains aspects, on peut les y rattacher. Ces deux méthodes visent en effet des objectifs élevés, développement de l'imagination et de l'expression, notamment. La motivation pour la lecture en serait renforcée. Par d'autres aspects, cependant, ces méthodes s'en éloignent. Les exercices techniques occupent une grande place dans l'enseignement. «S'exprimer-lire» et «Le Sablier» tiennent insuffisamment compte du degré de maturité et du développement des élèves, car l'enseignement est collectif pour une grande part. L'organisation du travail en semaines n'est guère favorable à un enseignement souple et individualisé. Le fait de donner un caractère cyclique à l'enseignement nous semble une procédure intéressante, mais non-suffisante. Il semble donc que ie faisceau méthodologique «S'exprimer-lire» et «Le Sablier» ne peuvent pas être généralisés intégralement sous leur forme actuelle à d'autres cantons. Des modifications sont nécessaires. Il n'en reste pas moins que ces deux méthodes sont proches de ce que l'on peut attendre d'une méthode de lecture. Cela ne signifie pas que d'au tres méthodes ne peuvent exister, qui présentent également les caractéristiques souhaitées. Nous avons vu, par exemple, une enseignante appliquer une méthode de lecture « orale» et «élargie» autre que «S'exprimer-lire» et «Le Sablier». Il s'agissait plutôt de l'intégration de certains aspects du «Sablier» à la pédagogie Freinet. Il doit exister d'autres cas similaires.

L'ENSEIGNEMENT DE LA LECTURE

DANS LES CANTONS ROMANDS Les départements de l'instruction publique des cantons de Genève, du Valais et de Vaud ont souhaité mener dans leur canton une enquête semblable à celles qui s'étaient déroulées dans le canton de Neuchâtel, afin de de connaître plus précisément ce qu'étaient chez eux l'enseignement de la lecture et le niveau des élèves. Cette étude a été menée dans trente classes de chaque canton, en première et en deuxième primaire, depuis 1973. Les résultats seront publiés ces prochains mois. Nous communiquons ici les ptemières informations disponibles. Nous inclurons ici également les résultats neuchâtelois. 1. L'organisation de l'enseignement

En 1973 et 1974, l'harmonisation de l'enseignement est encore loin d'être faite en Suisse romande. D'importantes différences existent entre les canton. En voici quelques-unes: en 1973, le début de la scolarité n'est pas encore ajusté. A Genève, un élève de 5 ans Il mois peut commencer l'école primaire, alors qu'en Valais, il faut avoir 6 ans 9 mois. Plus de 90 % de élèves genevois, vaudois et valaisans ont déjà suivi un an au moins de scolarité enfantine lorsqu'ils commencent la première primaire. 72 % seulement des élèves enuchâtelois ont reçu un enseignement préscolaire. Il faut, bien sûr, préciser que, dans ce canton, le seul de Suisse romande, les jardins d'enfants ou éoole enfantine soit à la charge des parents dans les communes rurales, ou des communes dans les régions urbaines. 2. L'enseignement de la lecture L'enseignement de la lecture est également très différent d'un canton à l'autre. Tl commence en deuxième enfantine à Genève, en Valais et dans le canton de Vaud. A Neuchâtel, il débute avec la scolarité obligatoire. La formation des enseignants diffère égaIement; elles est de type gymnasial en Valais, gymnasial ou post-gymnasial dans le canton

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f' Voir également les écoles valaisannes suivantes: No 8, avril 1973. J. Weiss. L'expérience romande de lecture. No 2, septembre 1973. ODIS. Pourquoi une recherche sur l'apprentissage de la lecture en Valais . No 3, octobre 1973. A. Pannatier. Le droit à la parole. No 6, février 1975. J. Weiss. 5e Congrès mondial sur la lecture.

No la, juin 1975. J. Pralong. Coin lecture. No io, juin 1975. J.-P . Salamin. Test de lecture silencieuse. No 2, octobre 1975. P . Lassalas. Apprendre à lire. No 4, décembre 1975. J.-L. Bagnoud. Irremplaçable lecture. L'ODIS met également en prêt tous les documents produits par l'IRDP concernant ce sujet.

de Vaud, post-gymnasial dans les deux autres cantons. Aucun des quatre cantons n'applique la même méthode de lecture. Nous . avons demandé aux institutrices qui ont participé à la recherche romande de relever quotidiennement pendant une semaine et cela à deux reprise-s dans l'année scolaire les exercices de lecture entrepris en classe. Le dépouillement de ces réponses a permis de décrire l'enseignement de la lecture dans les différents cantons. 2.1. L'enseignement genevois de la lecture A Genève, le début de l'apprentissage de la lecture a lieu en deuxième enfantine. Le 99 % des élèves fréquente ces classes. En première primaire, les institutrices ont donc pour tâche de consolider et de parfaire les acquisitions de deuxième enfantine. Le perfectionnement du mécanisme de déchiffrage s'obtient par une méthodologie « écrite» (a~­ prentissage et révision des lettres, automatl- . sation du décodage). La consolidation s'opère selon des méthodes nouvelles: composition et lecture de textes d'élèves . Etant donné le stade relativement avancé de l'apprentissage, les ensignantes de première n'exercent plus guère les prérequis de la lecture.

maire. En deuxième enfantine, l'enseignement de la lecture s'accompagne de nombreux exercices de prérequis. Il se distingue en outre de celui des autres cantons par le caractère plus contrôlé de l'expression orale des élèves.

2.2. L'enseignement neuchâtelois de la lecture En plus de la description que nous avons faite plus haut, précisons encore que l'enseignement de type «oral» accorde une plus grande importance à l'exercice des prérequis de la lecture que les méthodes des autres cantons. Les institutrices neuchâteloises sont conscientes du manque de préparation à la lecture de certains élèves pour qui la première primaire représente la premièr~ année de scolarisation. De plus, ces enseIgnantes font appel à l'expression spontanée des enfants. 2.3. L'enseignement valaisan de la lecture En Valais, l'apprentissage de la lecture commence, comme à Genève, en deuxième enfantine 1 et se perfectionne en première pri-

L'étude des résultats obtenus, par chacun des cantons, aux divers tests de lecture, a lieu actuellement à l'IRDP. Etant donné les divergences qui existent entre les cantons et dont nous avons rappelé les plus importantes sous 1, nous évitons de comparer entre eux les résultats cantonaux. Cela n'aurait en effet aucun sens. Nous cherchons plutôt à distinguer, pour chaque canton, les aspects de la lecture qui sont privilégiés par l'enseignement et ceux qui sont quelque peu négligés. Nous souhaitons de plus pouvoir mettre à disposition des instituteurs et institutric~s. ~e Suisse romande les tests de lecture utlhses dans la recherche. Tous les enseignants devraient en effet pouvoir évaluer eux-mêmes leur activité en appréciant régulièrement les acquisitions de leurs élèves en lecture. J. Weiss

J

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Situation de 1973.

2.4. L'enseignement vaudois de la lecture Dans le canton de Vaud, comme à Genève et en Valais, l'apprentissage de la lecture débute en deuxième enfantine. Les élèves vaudois sont plus âgés que les Genevois et les Neuchâtelois. La première primaire a pour but la revision et le perfectionnement des acquisitions de la deuxième enfantine. L'enseignement vaudois ne semble pas avoir beaucoup changé au cours de ces dernières années; il est de type « écrit» et guidé par les lectures du manuel officiel. Quatre enseignantes seulement sur trente utilisent une «méthode orale» : «Le Sablier ». Les leçons d'observation semblent être une caractéristique de la pédagogie vaudoise. Elles permettent une participation verbale active des élèves. Les exercices d'écriture sont plus fréquents dans ce canton que dans les autres. LES TRAVAUX EN COURS ET A VENIR DANS LE DOMAINE DE LA LECTURE

Enquête mathématique: premiers résultats ENQUETE ROMANDE AUPRES DU CORPS ENSEIGNANT DE PREMIERE ANNEE PRIMAIRE SUR L'ENSEIGNEMENT DE LA MATHEMATIQUE

l,

~----------------------------------------------------------------------------~

1350 maîtres et maîtresses dévoués Au printemps 1975, l'IRDP (Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques) a mené avec la collaboration des Départements cantonaux de l'instruction pu blique une enquête auprès des instituteurs et institutric.es romands de première année au sujet du nouvel enseignement de la mathématique. 1350 maîtres et maîtresses y ont répondu, soit 77 % des personnes interrogées. Bien que le questionnaire ait exigé d'eux un considérable investissement en temps - il fallait en moyenne deux à trois heures pour le remplir - les répondants semblent avoir apprécié cette occasion de réfléchir sur l'ensemble du travail accompli au cours de l'année scolaire qui était alors sur le point de s'achever.

Deux rapports Les huit chapitres de l'enquête entre lesquels se répartissaient les deux cent vingttrois réponses codées, on t exigé un long travail de dépouillement avant que l'on puisse recourir à l'ordinateur. Les résultats bruts pa r cantons et pour la Suisse romande font l'objet d'un premier rapport diffusé actuellement par l'IRDP. Le second rapport contiendra une analyse plus poussée des réponses et des relations diverses que l'on peut établir entre elles. Il sera publié en 1976.

Accueil favorable du nouveau programme Que peut-on tirer des premiers résultats? Tout d'abord, les options fondamentales du nouveau programme- sont très favorablement

accueillies par le corps enseignant romand de première année. Ainsi, l'objectif principal de l'enseignement de la mathématique est dans tous les cantons « le développement des capacités de raisonnement logique» des enfants. De plus, les enseignants évaluent le travail fait en classe en complet accord avec ce choix fondamental: ils attachent l'importance la plus grande à ce que l'enfant «raisonne juste dans les problèmes courants ». Si l'on ajoute à ceci que quatre répondants sur cinq sont d'avis que «l'enseignement de la mathématique nouvelle a une influence favorable sur Je développement des enfants dans les autres matières », on peut dire que la tendance générale qui se dégage de l'enquête est, dans l'ensemble, très positive.

Mais... le calcul? Il subsiste cependant des problèmes, comme aussi des différences entre les cantons. Le plus grave de ces problèmes paraît être le désaccord quant à la place à d-onner au calcul. «Enseigner le calcul pour les besoins de la vie courante» est le deuxième des objectifs des enseignants jurassiens et valaisans, le troisième des Fribourgeois et des Neuchâtelois, le quatrième des Vaudois et le cinquième seulement des Genevois. De telles divergences se retrouvent tout au long des chapitres. Par exemple, le 50 % des Valaisans souhaitent enseigner la soustraction avec passage de la dizaine en première année déjà, ce qui n'est le cas d'aucun Genevois. La fourchette est plus large encore pour l'addition (80 % à 15 0/0)' Pour atténuer la portée de ces divergences, il faut cependant tenir compte de plusieurs facteurs. Entre autres, 11


ceux-ci: les programmes cantonaux en vigueur jusqu'en 1973 étaient très différents; l'âge des enfants qui entrent à l'école n'est pas encore uniformisé: les petits Valaisans sont encore actuellement de dix mois plus âgés en moyenne que leurs camarades genevo~s.

Trois « avenues» entièrement satisfaisantes Le chapitre sur les moyens d'enseignement, consacré surtout aux ouvrages romands, révèle que trois des quatre «avenues» de la méthodologie sont jugées «entièrement satisfaisantes» par plus de la moitié des répondants et qu'au plus 5 % d'entre eux pensent qu'elles « laissent à désirer ». La situation est tout autre pour l'avenue «Opérations ». Celle-ci est beaucoup plus critiquée, surtout par ceux qui font du calcul un objectif essentiel. Ces derniers ont créé ici de nombreuses fiches supplémentaires. D'autre part, deux tiers des répondants déclarent compléter un programme jugé insuffisant par du calcul dans les derniers mois de l'année scolaire. Malgré tout, ils jugent moins favorablement le travail accompli par leurs élèves dans ce domaine que dans les autres. Nous avons longuement réfléchi aux raisons de ce problème assez aigu et nous nous permettons d'émettre nos hypothèses reliées elles-mêmes à d'autres résultats de l'enquête.

Programme cyclique Les réponses reçues expriment maintes fois le sentiment que le programme est surchargé. Cette impression pourrait provenir de l'oubli de son caractere cyclique qui, contrairement aux habitudes du passé, fait traiter chaque

12

sujet par «touches successives ». Les enfants se familiarisent d'abord avec une notion nou velle, puis, l'année suivante, la reprennent d'un point de vue nouveau, l'approfondissent un peu, l'abandonnent de nouveau pour la retrouver plus tard encore sous d'autres for mes . C'est la façon d'apprendre la plus natu relle et, semble-t-il, la plus profitable. Le calcul, par exemple, dans l'esprit des auteurs du programme, ne doit être qu'abordé en première année; ce qui ne signifie nullement qu'on l'abandonne. Au contraire, on souhaite faire du meilleur travail en le fondant sur une compréhension réelle. L'enseignement, par contre, qui tient aujourd'hui à obtenir en calcul les mêmes performances qu'autrefois lorsqu'on consacrait la majeure partie des leçons à s'y entraîner, ajoutera des exercices au programme. Il surcharge ainsi son plan de travail sans pouvoir vraiment obtenir les résultats qu'il souhaite, d'autant plus qu e d'autres sujets mathématiques continuent à solliciter ses élèves. Ajoutons encore que les deux tiers des enseignants romands affirment non seulement consacrer plus de temps que prévu à la mathématique, mais encore se voir dans l'obligation de sacrifier une avenue, celle de la «Découverte de l'espace» en général. Une autre hypothèse est que le corps enseignant ne se sent pas encore très à l'aise dans le nouvel enseIgnement de la mathématique, ce qui n'est guère étonnant après deux ans ou même après un an seulement d'application du nouveau programme. Preuve en est sa grande fidélité au livre du maître, quant à la forme des jeux et au matériel employé notamment. Un tiers des maîtres déclarent ne pas se sentir encore bien préparés à assumer le nouvel enseignement. Pour leur perfectionnement, ils souhaitent le plus souvent entrer librement en relation avec des collègues pour discuter ave~ eux de leurs

Intérêt accru des enfants

Changement heureux

« Avec la nouvelle méthode d'enseignement, pensez-vous que l'enfant ait plus d'intérêt à apprendre la mathématique? » A cette queshon fondamentale, 85 % des maîtres et maîtresses ont répondu «oui ». Ceci est très el:~ourageant. A quoi attribuer ce succès? L Importance donnée au jeu et à l'attrait du matériel didactique viennent en tête. La li?erté d'expression accordée aux élèves occupe eg~lement une bonne position, bien qu'elle ne SOIt pas encore généralisée dans tous les cantons,. pas plus que le travail par groupes. Ce dermer est particulièrement apprécié à Neuchâtel et à Genève.

L'opinion des maîtres au sujet du nouvel enseignement a évolué favorablement. Si 61 0/0 d.o~lne~t une réI?onse qu'on peut estimer posItlve a la questIOn: «Dans quel esprit avezvous abordé la réforme de l'enseignement? », 89 % pensent de même au vu des résultats obtenus. Le changement est estimé heureux quant au contenu par 76 % des maîtres, et quant à la méthode par 87 % ! Il semble donc, en conclusion, que la réforme soit en bonne voie, en première année primaire en tout cas. Catherine Rübner, IRDPjR

probl~mes.

13


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Situation de l'emploi dans l'enseignement primaire En cette période où l'emploi rencontre des difficultés dans certains secteurs de l'économie, il est naturel que les enseignants s'interrogent sur la situation actuelle et sur l'avenir de leur profession. A l'occasion des réunions de parents organisées dernièrement par les écoles normales, cet objet, mis à l'ordre du jour, a suscité le plus vif intérêt. De son côté, la Société pédagogique valaisanne a prié la FMEF d'intervenir auprès du Département de l'instruction publique pour une information sur la question. Nous pensons donc répondre à un vœu assez généralement exprimé en communiquant ici les données d'un problème complexe sur lequel; constamment, se penchent ceux qui en assument la responsabilité. Nous nous limiterons toutefois, en ' raison de la grande majorité des lecteurs qui se recrutent dans les rangs de l'enseignement primaire du Valais romand, à ce secteur limité de notre école. Si superficiel fût-il, l'examen de la situation économique actuelle révèle des fluctuations importantes, des changements subits, des renversements brutaux auxquels les meilleurs spécialistes étaient loin de s'attendre il n'y a pas si longtemps. Ainsi a-t-on passé, en l'espace de quelques mois, de la surabondance à la récession. Certains secteurs particulièrement touchés, le bâtiment par exemple, connaissent brusquement un début de crise après des années d'activité et de profit extraordinaires. Manquant de capitaux, les banques en regorgent soudain, de par un souci général d'économie redevenu actuel. N'a-t-on pas lu à ce sujet que notre pays se situe au premier rang de l'épargne avec une moyenne de Fr. 12300.- par habitant, en augmentation de 3 % par rapport à l'année précédente? Après avoir vécu son âge d'or, la viticulture va peut-être au-devant de difficultés, le marché des vins se durcissant.

14

On pourrait multiplier à l'envi ces exemples d'instabilité profonde que nous vivons en cette époque. Même s'il se situe partiellement en m~Hge de l'économie, le secteur de l'enseignement ne demeure pas imperméable aux répercussions que celle-ci exerce sur tout ce qui touche à l'activité des hommes. De plus l'évolution démographique, dont on sait qu'elle accuse aujourd'hui un net fléchissement surtout en ce qui concerne les jeunes populations, constitue un facteur important de nature à bouleverser considérablement les données avec lesquelles on a compté jusqu'à maintenant. C'est dans cette perspective de plus grande incertitude devant l'a venir qu'il faut examiner la situation. Mais avant de tenter de savoir ce qu'elle sera demain ou dans les années à venir, ne convient-il pas de procéder d'abord à une analyse de tous les éléments qui la composent aujourd'hui? Ces éléments se répartissent en deux groupes qui doivent s'équilibrer, comme les plateaux d'une balance que l'on amène au même niveau lorsque l'on pèse une marchandise: d'un côté, l'offre, de l'autre la demande ou encore d'une part les besoins à déterminer et d'autre part les moyens à mettre en place pour y parer. Les nécessités sont provoquées par les raisons suivantes: a) départs réguliers d'enseignants, dus à la maladie, à l'invalidité, à la retraite, aux décès, à des questions de mariage ou de famille, à la poursuite d'études, à des passages dans d'autres ordres d'enseignement, à des changements de profession, au choix d'un nouveau domicile en dehors du canton, à des résiliations d'engagement ~

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f b) création de postes de travail supplémentaires provoqués par l'ouverture de nouvelles classes. Quant aux moyens, ils sont de deux ordres, les moyens ordinaires et les mesures exceptionnelles. Les moyens ordinaires sont constitués par l'arrivée des nouveaux enseignants formés dans les écoles normales du canton ainsi que par le retour d'institutrices ou d'instituteurs ayant abandonné leurs fonctions durant une période plus ou moins longue. En période de pénurie, le recours à des mesures exceptionnelles s'impose. Il s'agit essentiellement d'engagements anticipés de normaliennes et de normaliens non encore parvenus au bout de leurs études, et / ou d'appel aux services d'enseignants diplômés à l'extérieur du canton. Le tableau No 1 montre comment s'est présentée la situation au cours des neuf dernières années. On constatera principalement que le nombre de nouvelles classes créées fut considéra ble, 254 au total, soit en moyenne, 28 par année, et qu'il a fallu, malgré une augmentation considérable des effectifs des élèves dans les écoles normales, recourir cons-

tamment à des moyens exceptionnels en raison d'une pénurie d'enseignants insurmontable. Mais, ce qui nous intéresse surtout c'est de connaître la situation telle qu'elle se présentera ces prochaines années. Celle-ci dépendra: a) de l'évolution des différents facteurs dont nous avons parlé ci-dessus; b) de l'action qu'il est possible d'exercer sur certains de ces éléments, pour en infléchir le cours dans un sens ou dans un autre. Les composantes sur lesquelles on peut agir avec plus ou moins d'efficacité sont les suivantes: a) Elévation ou abaissement de l'âge de la retraite On constate dans la réalité que des mesures exercées ici dans un sens ou dans un autre provoquent des répercussions d'importance secondaire, compte tenu du faible effectif de maîtres qui parviennent à cette limite. Le tableau des âges du personnel enseignant, (No 2) que nous publions ci-après est très significatif à ce sujet. Nous vous invitons à le lire avec attention.

AGE DU PERSONNEL ENSEIGNA NT

TABLEAU No 2

Début d e l' ann~e sc olaire 1 9 75-1976

ECOLES PRIMAIRES, SPECIALES ET DEVELOPPEMENT

ECOLES ENFANTINES

b) Création de nouvelles classes

Jusqu'à 30 ans Y compris

35.5

c) Politique des admissions et des promotions dans les écoles normales Il s'agit ici d'une mesure sur laquelle l'action de l'Etat peut s'exercer pleinement. L'inconvénient est qu'elle ne porte ses effets le plus souvent qu'après cinq ans, la durée des études, et qu'au bout de cette période, la situation peut s'être sensiblement modifiée.

174

de 31 à 40 ane y compris de

, 41

.

à 50 ans y compns

de 51 à 60 ans y compris 61 ans y compris et plus

Total

745

233

100

Des mesures ont déjà été prises en ce domaine, les voici :

Total général: écoles primaires, spéciales, développement InstitutriclJs = 67.8

%

= 32.2

%

'Instituteurs

16

augmentation des exigences pour le passage de l'année probatoire à la 2e année d'école normale; augmentation généralisée des exigences rétablissement intégral de la cinquième année à l'école normale des instituteurs et partiel à l'école normale des institutrices. Le tableau No 3 montre la croissance énorme des effectifs des élèves dans les trois écoles normales du canton durant les douze dernières années. Bien que les admissions du printemps 1975 aient été moins élevées, le résultat ne se remarque pas encore à cause du rétablissement total ou partiel de la 5e année.

On pourrait envisager certes, un abaissement des effectifs des élèves par classe avec, comme conséquence, une augmentation du nombre des classes. Si la solution semble possible pour ce qui concerne l'école enfantine, encore trop chargée, elle ne l'est plus pour l'enseignement primaire ou les classes spécialisées où la limite inférieure paraît être atteinte. N'oublions pas en effet qu'aux exigences pédagogiques s'opposent les possibilités financières limitées des communes et du canton.

Total ' Nombra

su ppression des mesures de recrutement exceptionnelles selon lettre du 3.12.1975 du chef du Département de l'instruction publique (voir le texte de cette lettre à la fin de cette étude) ;

L 'ouverture de nouvelles classes dépend essentiellement, est-il besoin de le dire, de l'évolution des effectifs. Or, comme nous l'avons vu, ceux-ci vont en diminuant. Les statistiques très précises des naissances, que nous fournissent les communes ne manquent pas d'être inquiétantes. Il faut ajouter à cette chute brutale du taux de la natalité le départ des enfants dont les parents, ouvriers étrangers, rentrent définitivement chez eux faute de travail en Suisse. Cette situation nous amène à prévoir, pour le prochain lustre, la création d'un nombre très limité de nouvelles classes, une vingtaine au total, soit en moyenne 4 par an, contre 28 durant chacune des neuf dernières années.

diminution du nombre d'admissions au printemps 1975;

TABLEAU No 3 EVOLUTION DES EFFECTIFS DES ELEVES DANS LES ECOLES NORMALES Années 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 ENFB

137

139

140

149

146

164

187

192

219

258

247

239

ENF S

133

142

142

113

142

148

203

240

239

294

313

314

ENG

108

168

177

180

204

210

209

237

272

319

318

342

Total

378

449

459

442

492

522

599

669

730

871

878

895

Ce seul tableau pourrait faire craindre une grave pléthore ces prochaines années si l'on ne le mettait pas en comparaison avec le tableau des âges du personnel enseignant publié ci-dessus ou encore avec le tableau des cessations d'activité qui suit. 17


TABLEAU No 4 CESSATION D'ACTIVITE DU PERSONNEL ENSEIGNANT Enseignants encore en activité en 1975 / 1976

pffectifs des enseignants au sortir de l'EN

Certificat obtenu en H

1

F

1

Tot.

1

F

1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974

16 21 18 12 19 19 33 12 18 17 24 29

18 31 21 18 21 21 41 16 53 36 65 68

34 52 39 30 40 40 74 28 71 53 89 97

22 5 12 10 17 24

7 6 7 13 7 32 21 41 56

Total

238

409

647

135

221

d) Reprises d'activité Selon les dispositions de la loi et du règlement, les - reprises d'activité peuvent être dépendantes d'un examen à subir et à réussir, mesure non appliquée ces dernières années à cause de la pénurie. e) Engagements anticipés Voir ce qui a été sous litt. c) ci-dessus. f) Engagement de personnel non diplômé

dans les écoles normales du canton Il faut s'attendre ici à des mesures très restrictives ces prochaines années. Nous prions les enseignants d'informer les parents sur les possibilités quasi inexistantes à l'avenir d'engagement en Valais d'instituteurs ou d'institutrices qui auraient été formés à l'extérieur du canton.

18

H

7 8 6 7 6 11

8 13

la

1

Hors service Tot.

Total

15 21 16 14 12 18 35 12 44 31 58 80

19 31 23 16 28 22 39 16 27 22 31 17

356

291

*

Comme on le constate, l'éventail des mesures que peut prendre l'Etat pour maintenir un certain équilibre dans le domaine de l'emploi chez les enseignants de l'école primaire est assez large. D'autres facteurs par contre, tels l'évolution démographique, la maladie, l'invalidité, les décès, les départs d'enseignants dus à des questions de mariage et de famille, à la poursuite d'études, à des changements de profession, demeurent bien entendu en dehors du champ d'influence du Département de l'instruction publique.

* Il ne s'agit pas nécessairement de personnes ayant quitté l'enseignement mais d'instituteur~ et d'institutrices qui n'exercent plus leurs fonctIOns dans l'enseignement primaire.

Compte tenu de tout ce qui vient d'être dit, on peut admettre qu'à moins d'événements d'une gravité exceptionnelle et imprévisible, la situation à venir dans le domaine des possibilités d'emploi des enseignants se présente d'une manière assez favorable. Certes la pénurie aura pris fin d'ici une ou deux années et avec ellê tous les grands inconvénients qu'elle entraînait. De cela, on ne peut que se réjouir. On ne se lamenterait pas non plus

si l'offre dépassait d'un brin la demande. En tout état de cause, la tâche des pouvoirs publics est de scruter l'avenir avec le maximum de perspicacité et de prendre à l'avance, dans la mesure du possible, les mesures dictées par des circonstances prévisibles; on ne saurait exiger d'eux davantage! A. Pannatier

AUX DIRECTIONS DES ECOLES SECONDAIRES DU CANTON DU VALAIS

R évérendes sœurs, M esdames, Messieurs,

E n raison de la pénurie de maîtres qui a sévi ces dernières années, notamment à l'école primaire, le Conseil d'Etat à dû prendre des mesures spéciales pour l'adm,ission des élèves dans les écoles normales. Il s'est agi principalement des dispositions suivantes: -

abaissement à 14 ans de l'âge d'admission, sous réserve que le candidat ou la candidate ait suivi le programme de la 2e année secondaire du 1er degré "

-

organisation d 'épreuves spéciales pour les candidats et candidates venant des écoles secondaires du 2e degré, en vue d'une admission dans l'une des classes supérieures de l'école normale.

E tant donné l'évolution rapide de la situation et la disparition des raisons en vertu

desquelles ces mesures spéciales avaient été ordonnées, nous vous faisons savoir qu'elles sont abrogées avec effet immédiat. En conséquence, les examens d'admission cl l'école normale qui auront lieu au printemps 1976 ne seront ouverts qu'aux candidats et aux candidates âgés de 15 ans au minimum. De plus, des épreuves spéciales permettant l'entrée dans l'une des classes supérieures, ne seront plus organisées. Nous vous remercions de prendre connaissance de ces informations et de les communiquer à ceux, parmi vos élèves, qui pourraient y être intéressés. Agréez, en attendant, Révérendes sœurs, Mesdames, Messieurs, nos salutations distinguées.

Le chef du Département de l'instruction publique A. Zufferey

19


1 ODIS

o «

E N PIS TE»

Le fascicule «EN PISTE », destiné aux élèves de 5e et 6e primaires espère être un instrument de travail qui intéressera maîtres et enfants.

-

Pour l'exercice d'orthographe : pages 14 et 15 ; voici la liste des mots à dicter: accompagnée - arrêté - frissonnant - entré chercher - installés - eu - été - recouru écrié - obéi - provoqué - entendue - suivi revenus - penauds - voulu - haussé - répondu.

Il se propose notamment les buts suivants: Motiver l'enseignement par le choix d'un thème cher à tous en hiver. Montrer une façon (parmi bien d'autres) d'exploiter un centre d'intérêt. Présenter une variété d'exercices qui permettent au maître d'apporter un certain renouveau dans son enseignement. -

Etre l'occasion d'approfondir points du programme.

certains

Décharger le maître en lui proposant des fiches faciles à corriger. -

Etre agréable · à l'élève en s'adressant directement à lui.

Pour chacune des branches principales abordées; nous proposons ces quelques commentaires:

A. En français -

-

20

Nous suggérons au maître de lire les textes d'étude à haute voix, avant de les travailler avec les élèves. Cette façon de faire suscite généralement un intérêt accru chez les enfants. . Au point de vue expression orale; nous pensons que chaque étude de texte pourrait être le point de départ d'une discussion.

Le texte de Colette, dont le lyrisme est remarqua ble, pourrait être déclamé; il s'y prête fort bien.

B. En mathématique -

Nous avons essayé de vous présenter quelques exercices, tirés de la vie pratique et approchés d'une façon qui corresponde à l'esprit du programme romand. Relevons toutefois que les enfants n'ont besoin d'aucune connaissance particulière en mathématique moderne pour résoudre ces problèmes.

•• •

·s pl

~

Puissent ces quelques exercices permettre à certains de se familiariser avec des moyens d'enseignements qui seront appliqués à brève échéance. L . Brouyère - Y . Michlig

CENTRE Nous avisons tous les maîtres qui voudraient obtenir le centre d'intérêt « En piste» qu'ils peuvent l'avoir au prix de Fr. - .80 les ' 32 pages en s'adress~nt à l'ODIS. Ainsi, chaque élève pourrait travailler sur un document semblable à celui qui vous est présenté ci-après.

DI

INTERET

5ème/6ème années

Luc EROUl'ERE

l'van

MICHLIG


Ce,n'est que dans la seconde moitié du XIXè siècle que skl, auparavant utilitaire, devint jeu. Ce fut, pour la Jeunesse d'Oslo, le temps des premières courses de fond 45 des premiers con co urs de saut. Mais peu à peu, ce nouve~u sport gagne des adeptes partout dans les Alpes, et son es~ Ce jour-là, j'avais chaussé des "l attes " pour l a premlere sor e~t, dès lo rs , tr iomphal: il entreprend la conquête de fo is de ma vie et en va i n , j'avais tenté de me faire tire r la SUlsse et gagne l a bataille. Mais · le s débuts ne furent jusqu'au somm et d 'un e piste par un de ces fameux " tire- fes guère faciles. ses ". Imaginez-vous que les premières paires de skis essayées 50 Que de diffi cu lt és ! Mais quel l e joi e de glisser dura nt par les Suisses mesuraient nettement plus de 2,50 m et n' quelques mètres sans p l onger, l e nez en avant , dans l a neige étaient tenues aux pieds que pa r de s imples courroies d'orsi froide; quel p l a i sir de me retourner et d ' admirer "m es " teil! Eien des tentatives, vouées à l'échec, firent longdeux traces lar ges et i mprécises , deux si ll ons maladro it s qui, temps croire que le ski ne convenait pas au terrain montapo ur moi, symboli sa ient déjà une p r em ière v ictoire. 55 gneux des Alpes~ il nous manquait la technique. Cette lacuLe soir venu, l e corps couvert de " b l eus ", l es chev illes ne sera comblée pa r la publication d'un livre de l'explorae n feu, j'estim ais mériter un remontant . J ' entre donc dans un teur norvégien Nansen qui relate sa traversée du Groenland de ces merveilleu x bistrots où l e bois de mélèze se p laît à à skis, et donne de nombreux renseignements sur l'utilisadonner une chaleur toute su i sse à l' ambiance qui y règne. tion du matériel. Après cette parution, des jeunes gens de J'observe le s clients, j ' avise un homme a ux épau l es l arges, a u visage bronzé, qu i, vêt u d ' un pu ll- over rouge barré de blanc 60 tous les points de Suisse, se mettent à fabriquer leur paire de "lattes" d'après les données de Nansen et se lancent me paraît être un montagnard averti et sans préamb ule, je m'assur les pentes enneigées, hélas sans grands résultats et s ieds en face de lui. Avec audace, je l ui adresse l a pa role: sous les quolibets de la population; il nous manquait en- Dites-moi, Monsieur , savez - vous skier , lu i demanda is-je? core des instructeurs. - Eh bien! o u i, me répond -il en découvrant ses den ts blan65 Ceux-ci furent trouvés par Christophe Iselin de Glaris, che [-j ~ j f: pen s f~ me d é b r 0 LJ j Il e r dan s c e dom a i ne, j' e x e r c e d' a i lle premier président du premier ski-club suisse. [e dernier Ieurs la profe ss i o n de moniteur de ski depuis p lu s de dix ans. appelle à son secours deux ingénieurs norvégiens qui montreA mes yeux, il parut dès l ors po ur un demi - dieu et je lui ront aux Glaronnais ce qu'est le ski: l'un d'eux réussit mêp roposai de partager le verre de l a sympathie avec le méprisame un saut de huit mètres de long du haut d'un muret, ce qui b le d é but a' n t que j' é t a i s . lI a c cep t a s ans a u t r e for me d e pro c ès 70 déchaîne l'enthousiasme des assistants. La même année, s'oue n souligqnt le fait que "t rois déc i s de Fendant ne po urraient vre à Glaris la première fabrique de skis de l'Europe conticertainement pas faire de mal à un Va l aisan ". Dès que la somnentale. On peut affirmer que la période héroïque du ski melière nous eut serv is, nous continuâmes notre conversa tion. suisse mérite d'être appelée la "période glaronnaise". Dès - Vous autres, S uis ses, vous avez une chance extraor dinaire: 1893, Christophe Iselin et les treize membres de son skivous êtes, depuis des s i èc l es, nés avec l es "l attes " aux pieds, 75 club se lancent dans de longues randonnées, et ne manquent lui dis-je. pas d'être suivis par d'autres amateurs de la montagne: les - Détrompez-vo us , rétorqua-t-il, il y a à pe ine ce nt ans cols, les uns après les autres, sont franchis par les intréque nous avons découv er t l es j o ie s du ski . Ce l a vous intérespides pionniers. Cette fois, le coup d'envoi est réellement serait-il que je vous conte brièvement l es débuts de ce sport ?( donné. Croyez-moi, j'é tais aux anges ! Voici ce qu ' i l m'apprit: BD Et la technique, qu'en dire? Eien entendu, elle s'éloi"Le ski, ce sport devenu nationa l, n'est pas d u tout né gne très fort de celle d'aujourd'hui. Le skieur, armé d'un dans nos Alpes qui s ' y prête nt cepe n dant tellement b ien. En s~ul b§ton dont il se sert pour tourner et pour freiner, se effet, c'est un enfant du grand Nord, où depuis des temps imtl8nt droit sur ses skis et ne sait guÈre enchaîner les vimémoriaux, les Lapons gardent leur s tro up ea ux de rennes. On en rages pour descendre une pente. Peu à ~eu, on adopte Une p arle déjà dans des poèmes scand in aves et finnois datant du Xè B5 nouvelle position, celle de la "charrue" (ssns doute une siècle. Mais ju squ 'au milieu du s iècle passé , seu l s les habipremière forme de chasse-neige) qui permet de descendre sans tants des confins du cercle polaire connurent son usage. danger, avec une sage lenteur, les pentes les plus escarpées. ~e

5

10

15

20

25

30

35

40

2


90

95

1 00

105

110

115

120

Enfin, on in troduit l ' usage de deux bâtons courts à l a p la_ ce du lon g bâton unique . Si l' on songe que ces précurse urs n'avaient ni peaux de phoques, ni farts, ni arêtes à l e urs skis, nous ne pouvons que nous incliner devant l eur courage et leu r ténacité. Durant le s vingt premières années du ski helvétique, le s tyle nordiqu e prime toujours ; l es concours con si dérés c om_ me "sérieux" comportent comme seu l es disciplines : la course de fond e t le saut . To u t ce qui essaie de sortir de ces d eu x formes de com pétition se voit touj o urs considéré co mme farfelu. Il faudra attendre 1 920 pour qu ' une nouve ll e tenda nce fas s e jour, sous l'in f l uence des hôtes ang l ais de nos sta tions. En eff et , ce seront ceux - ci qui , l es premiers , disputeront des courses de descente dignes de ce nom. Eu x encore remplac eront le s anciens concours où seu l compta it le style, par des s l a l oms modernes . Eh o ui, n ous devons au x habitants d e l a Grande - Bretagne , l es premiers concou rs d e ski alpin. Alors, éc l osent éga l ement l es techniq u es qui donne ront naissance à celles que nous pratiquons aujourd 'hui: la descente en position basse , l e c h ristiana , l e stemm - c hri s ti a na, etc. Mais combi en de fois ne sero n t - e ll es pas contro vers é es avant d'être adoptées par un grand nombr e de skieurs ! Le matéri e l, para ll è l eme n t, évo lu e , l u i aussi : on com mence à munir l es s kis d ' arêtes (davantage nécessaires sur neige battue que dans la " poudreuse "); on abandonne l es lanières lais sant l e ta l on libre pour l es remp l acer par des fixations qui ma i ntienne n t so li dement l e pied co ll é à la "latte". Nous pouvons affirmer que, de cette époque, surg it une nouvelle génération de skieurs: l es p i stards . Une gé nération qui continue à trouver c h aque jour de nouveaux adeptes. Pour découv r ir l a suite de l a merveilleuse évo lution du ski, il vou s suffit maintenant de bien ouvrir l es ye ux." Ainsi, mon nouvel ami termina son tite histoire d ' un grand sport .

As - t u l'e spr it vif du skieur averti?

Si oui,

tâche de ré -

pond r e correctem ent à cette " ava l anche " 'de questions à pro-:pos du texte 1.

Au moyen de VRAI ou FAUX, indique si l' affirmat ion proposée correspond ou ne correspond pas à l a réa li té ! a ) Le ski est pratiqué depuis des temps immémoriaux.

----- -

b ) Le ski est pratiqué en Su i sse depuis p l us de de ux siècles. c)

Le ski prit naissance dans l es Al pes .

d ) [ e s on t l e sAn gl ais qui , l e s .p rem i ers , prat i quèrent ce spor t. e ) Le prem i er matérie l de ski ainsi que l es prem i ers c o n se i l s t e c h n i que s n 0 u s vin r e n t des p a y s n 0 r d i ._ ques. 2.

[ lasse chronol og iquement l es évé nements suivants ! les pr~m ier s sla l oms - l e ski uniquement utilitaire - premières courses de fond - l e sk i devient un jeu - l e ski e ntre p rend l a conquête des . Al pes . a)

b)

c) d) 8 )

de la pe-

L.B .

3. Quelle p hrase du texte pro u ve q~e l' aute ur n'est pas suisse ? (Ecris l e début de celle-ci!)

renseignem ents tirés de "STADE SUISSE " 4 . Quel personnage d u texte ' pourrait être appe l é "l e Père du ski suisse" ?

Justifie la r éponse que tu as donn ée

5


• 5. Peux-tu compléter correctement ce petit tab l eau? Voici ce gu e tu dois~i sser : pas de virages enchaînés skis sans arêtes - christiana - fixations de haute sécurité (arriè re et l atéra l e) - apparition des prem ières arêtes - skis en mat ièr e synthétique - un seu l bâton premières l anières r iv ant l e pied au sk i. Epoque

Matérie l

Sty l e

période h éro ï que

Au départ d 'u ne desce nte s ur "L A PISTE DE LA PEUR ", l a " Stre if".

influence ang laise

aujourd'hui

6 • Pourquoi la popu l ation se

moque-t~elle

de ces pionniers ?

(ligne 63) Parmi les. différentes réponses pond à la réalité. Encadre-la! a)

proposée~

une se ule corres-

Parce qu'il ma nqu e des instructeurs.

b) Car le sk i

ne pourra pas se pratiquer dans les Alpes.

c)

Car les résultats so nt médiocres.

d)

Car ils ont fabriq u é eux -même s l eurs "l attes ".

7. (lignes 65 à 79) Le moniteur de ski re l ate dans ce paragraphe un exp l oit formidable pour l' époque . Quel est cet exploit ? _______________________________________________ _ Donne une raison qui permet d'affirmer que cette prouesse n'étonnerait p lu s personne aujourd 'hui! _________________ _

6

Voici l es coureurs, spat ul es pointées vers l e gouffre , su r l eur nid d ' aig l e . Le vide commence au - de l à du bo ut de leurs sk i s. La rampe de l ancement est bruta l e , about it vers un e courbe dont l e rebord est l égRreme nt relevé. Mais c e q ui l es fascin e et fait battre l e ur coeur avant chaq ue d épa rt, desce nt es d ' entraînement comprises, c ' est l a p iste qu i poursu it so n cheminement inferna l que l ques centaines de mètres p lu s bas. Une cass ur e brutale flanquée d 'un mélèze biscornu l eur cache l' essentie l, l'in connu inquiéta nt. La " cassure ", c ' est la "s o uricièr e ". Une fois l ancé , p lu s ques tion de l' éviter . On n ' en sort p lus. Ni à gauche, ni à dr oite; à gauche c ' est l e rocher, à droite quelques arbres, enc ore des rocher s . C ' est l a fuite en avant . Et encore fa ut-il doser convenablement . I l importe d ' anticiper l e sa ut de p lu s d 'u n mètre. Et ce l a , déjà, à p lu s de ce nt à l'heure; rater l' ant i cipation éq uiv a udrait à entame r un vol sa n s parac hu te, une diza ine de mètres au -des sus de l a piste. "Au moment du saut, je ferme l es yeux ", m' a dit un jour un g ra n d champion. [ ' est peut - être l a bonne so l ution . Le paysage bascu l e. Ayant repris contact avec l e revêtement g l a c é, l e coure ur se met à fi l er à 14 0 k il omètres à l'heure vers l e rep l at. d ' après Serge Lang Am i sk i e ur, tâch e de " s lalomer" avec pr ud ence entre ces quelques q u est ion s de compréhensio n! 1 . Donne une rai son qui justifie l' emp l oi de "nid d ' a igle" po ur désign e r l' endroi t d ' oG l es coureurs partent !

7


--

2.

Relie le s portent!

adjectifs et l es noms auxque l s

ramp e de l ancement début de piste souricière

3.

Par quoi est l i mitée l a

i l s

se rap-

brutal question

fascinant bruta l e inévitable " souricière " ?

---------------~----

solution contact 3.

a)

Dans ce texte, l ' auteur emp l o i e l e mot Que signifie-t-il a u se n s propre?

" so u r i c ière".

b) Comme nt appel l e - t - on l e

4. Qu'est-c e qui , d ' après l e texte , déré, comm e l e

" gardien " de l a

pourrait être consi" souricière " ?

petit de l a souris?

Et celui du rat

5.

d u lièvre

Donne au moins tro i s raisons qui justifient l e nom de V! La Piste de lq Peur "

du canard

a)

de l a vache

b)

de l a brebis

c)

de l a c hèv re du c hi en

II Comme la "Pi ste de l a Peur ", ces exercices de vocabulaire .· sont semés d'embOches: têc h e de l es éviter avec la finesse du champion! 1.

Complète l e

Complète ces deux phrases au mo yen de ter mes bien choisis!

petit tab l ea u su i vant :

) Mots du textell

I Synonymes

P our surprendre l e lièvr e , l e braconnier ut ilise une sorte de noeu d cou l ant qu'on appe l l e

1

nid d ' aig le

Pour exterminer l es rats ,

spat ul es

l e droguiste vend des

étrange diabo liq ue

4. Voici une l i ste de sentiments que po urr aie nt ép rouver les coureurs au départ de l a " Stre if"; sou ligne les deux plus forts d 'un se ul trait et l es deux mo ins forts de deux traits !

l' essentie l convenab l ement

2. A gauche,

chavirer

terreur -

angoisse -

formu l e

anxiété -

peur.

une série de mots tirés du texte ; à d roite, écris chaque fois un verbe de l a même fami l l e ! gouffr e

5.

in qu i étude -

crainte -

panique -

Em p loie dans de petites phrases bien construites ces quelques e x pr essio n s re l evées au gré de la lecture; essaie de sortir du thpme " sk i"! a)

rampe d e lan ce me nt

nid bout

8

9


A vos peaux de phoque!

III

b)

ce qUl l es fascine

c· )

che min e men t i n fer n a l . . .

Suivez les traces d'un amateur de Haute Route!

LE DEPART ...

A toi de rédiger ton "papier"! Tu viens d ~ interVie~er . . le vainqueur de la descente; nQte ici les réponses qu' il t'a données! . . -

-

Alors, mon cher Roland, comment te se n s -tu après cette éblouissante démonstration ?

A quoi attribues-tu ce nouveau succès ?

10

- Quelles sont les plus grandes difficultés que tu as rencontrées au cours de cette descente ?

----~---~----------------------------~--------------

-

Crois-tu que si Franz n'avait pas ~hu té, gagné? Pourquoi oui, pourquoi non?

5

15

20

Je marche le dernier, sur les traces régulières, en ne regardant que les deux skis qui sont en avant de moi. Je tâche de retrouv er la cadence à laquelle j'étais arrivé l'an dernier, vers la fin de mon séjour à la montagne. Je sens bien qu'il . me faut être économe de mes forces, que je ne suis pas encore adapté à cette besogne. Parfois, mon bâton droit, qui est du côté de la pente, glisse sur la neige et me déséquilibre. Mais les traces sont fermes et je ne fais alors que perdre un éclair de force pour reprendre mon glissement régulier en avant, sur la neige tassée où s'accrochent les peaux. Hier, je ne demandais rien à mon corps. Toute ma vie était faite de l'alerte continuelle de mon esprit. Courir à un rendez~vous, arriver à l'heure, ce n'était encore que sauter dans une voiture et que penser à la tâche qui m'attendait sans demander jamais rien à mes forces physiques. Aujourd'hui, je ne retrouve même plus dans ma mémoire ce qui était la hantise et l'obsession de mes jours. Un grand coup de silence emplit ma tête, comme l'aurait fait un coup de canon tiré contre mes oreilles. Je suis sourd d'oubli. Je ne pense qu'à retrouver les forces de mon corps, qu'à me rendre maître de ma fatigue avant même qu'elle ait commencé à m'envahir. "Le royaume des hautes terres"

il aurait

André Chamson et Max Aldebert Avec la ténacité du randonneur, sans sourciller!

franchis chaque épreuve

Compréhension du texte: 1 • . Relève le passage qui montre le mieux que l'auteur n'a. sans doute plus pratiqué de ski depuis une année!

10

11


2.

Pourquoi peut-on affirmer qu'il n e mèn e pas régu lièrement une vie sportiv e ?

2.

3. Quel titre donnerais -tu à chacun des tr o is paragraphes de ce texte? a)

Imite la phras e suivante e n respectant scrupuleusement les fonctions des différents groupes de mots qui l a composent!

1 mon bâton droitl

IParfoisl 1 glissell

b) c)

sur l a neigel

hésitante - régulière -

endiab l é~

-

côté de la

~entell

1déséquilibrel·

'---__---'1 , 1------'1 , IDO -'------_____II

S. Peux-tu dir e ce que la randonneur ?

" pea~

de

~_ __'I ~t_ _ _ _--' 3.

phoqu~ll

fait oublier au Hier

Grammaire: Ct:jS

s lalorTls ;.jéants avec la perspi-

(Le fanion indique toujours la ligne du texte oG~trouve la réponse demandée.) SLALOM A Il s'agit de trouver un mot qui a comme fonction

~Pithète

1-

Le randonneur aime la nature et toi, peux-tu, au moyen de flèches, relier l es mots à l eur nature ? (Texte:~ 12 à 16)

ne ... rien;

1. Analyse chaque porte de caci té d'un =hanlpio!l !

DI

frénétique - rythmée

dangereuse - forcenée - exténuante.

)

Il qui!lestlldu

Imitation:

4. Parmi les diFfér ent i a djectifs proposés, so ~ligne l~s deux qui convi ennent l e mieux à la marche e n haute mo~ta­ gne!

:l

~

et

-

,

S LALOM E Il s ' agit de trouver la fonction du mot

ne ... que.

Toute

ma; mon; mes

à;

de; dans; sans

continuelle

·• ·•

Adj.

indéf.

Loc.

adv .

Adj. qual. Prép . Adv. Adj.

poss.

4 . Conjugue tes efforts'avec ceux du mont ag n ar d et récris la phrase: "Je tâche... . .. montagne" (L 2 à 4) a) en remplaçant "Je" par "Elles"

b) en remplaçant le présent par le passé composé:

--------

~

5 . Soit la phrase:

c. temps

"Hier,

je ne demandais rien à mon corps."

Que devient-elle si on remplace "Hi er " par : .. a) De toute ma vie,

/!2'j

et réel

\----------

12

~.O.i.

î ------

b ) Aujourd'hui,

c)

Ni demain,

ni après ,

d) Si je n'y allais pas, 13


8 . Re ven 0 n" s a u tex te " Led é par t . . . Dan s le pre mie r par a graphe, tu dénombres 5 propositions subordonnée s: relève chacun e d'elles et indique sa nature. De plus, soulig ne, dans le texte , l es 5 principa l es dont dépendent ces subordonnées! e)

Lorsque j' y éta i s allé,

a)

--------------------------------

f) Si je n'y éta is pas a ll é , g)

Il serait incroyable qu~

b)

---------------------------- - -

-----------------------------------------------------d) _____________________________________________________ _

Indique chaqu e fois le mode et l e temps que tu as utilis és dans l'exerci ce précédent: Mode

------------------------------------------------------

c)

-------------------------------

6.

------------------------------------------------------

e)

Temps

-------------------------------------

________________ _

9. Ecris au féminin p lu rie l l es phrases suivantes ! (parties

a

soulignées)

b

Le technicien averti donne de judicieux conse ils ~ débutant consciencieux mais maladroit.

a)

c

d e f

b) Un skieur malhabile gui a ll ait trop vite n e put éviter un groupe de garçonnets qui évoluaient derrière un moniteur vêtu d 'un e veste rouge.

9

7. Fais entrer les verbes donnés dans l e texte qui su it! Choisis ch aque fois un temps du passé qui convient ! rebondir - entendre

se relever -

faire - suspendre

compter - monter.

III Orthographe:

L' effort . Sous le col, l a pente

Sur les pistes, les fautes de carres ne pardonnent pas; il en est de même dans ces exercices d ' orthograp he.

Nous

en " l~cets courts, dans une chaleur accrue . De peti ts couloirs d'avalan ches tracées en pointillés,

des deux côtés de l a gorge . La cha-

leur de la lumière

d 'un e lèvre à l'autre,

comme les cailloux descellés de la cime. la cadence de nos cou lées, deux chiffres alternés: un,

Nous

nous n' deux,

que

contre la pente raide . D'après M.

14

Aldebert "Neige"

~

Mors

d~ns

dOhnés

l' ; h t~oduc:.

t;Oh

Comment obtenir une bonne place ? d'une

Dans cette formidab l e tempête plus que seule-

ment le difficile travail des retours sur nous-mêmes, angle aigu,

1. Complète ce texte amusant au moyen des+mots dictés par le maître! Attention à l' accord des participes passés!

des li gnes jaunâtres,

en un

neige qui pénètre sous l a peau,

un homme avait il Y

son traîneau devant une auberge. était tes,

pour y

refuge . Mais les hôen cerc l e autour du feu,

n'av9ient

aucun égard pour lui. Son em barras n'a 15


que de courte durée; s'est

il a

à la ruse.

A skis, tout n'est pas facile! Alors nous t ' invitons maintenant à étudier un texte assez difficile qui décrit l ' a t t i rance que l'h omme éprouve pour l es plaisirs de l a neige. Cédons l a plume à un écrivain très connu de ce s iècle: Colette.

Il

" Rentrez mon cheval à l ' écur ie et por-

tez-lui trois avec zèle.

tranches de lard."

Le serviteur lui a

Cette étrange commande

a

l'éton-

nement des clients qui n'en avaient jamais de pareille. Notre

Tous ont

homme en a

le garçon.

alors

De la p lace?

à loisir.

Peu après,

le serviteur et les clients sont If

Monsieur,

votre cheval n'en a

nu a If

les

Eh bien,

je le s

tout

pas

."

épau les et a

L'incon-

en riant:

mangerai moi-même."

2. Le "fondeur n prépare so n matériel avec grand soin: imi tele pour préparer cette petite dictée. 10

St Moritz,

3.

2.

1974,

"Dès le départ de la piste, sur un

~ong

Le fart,

faux-plat

les skis,

peut-être . . . tie de

les skieurs son t

la position:

déterminant,

décisif

le saut doit être dosé à la perfection

garder un maximum de vitesse au coureur.

qui précède le deuxième passage plat. vi~age

15

qui dure bien vingt secondes . . .

pointes l es plus élevées sont atteintes dans le

ger

lancés

Un premier saut et c'est une nouvelle par-

"gli sse ":

pour faire

la descente

à gauche.

Là,

i l faut

Puis,

20

Les

"schuss"

c'est un lé -

25

Royaume candide , précaire, éterne l, ô neige! Tu fais de l'homme un enfant gai, appliqué à sa conscienc ieuse ois~­ veté sportive . Tu as créé ce lux e : l e devoir de s'amuser, le souci de vivre pour un corps qui s t enrichit, que p erfectionne chaque heure à toi consacrée, et qui, dans chaque chute, puise un e force neuve. Tu vois tes fidèles quitter l'hôtel au petit jour, à l'h eure où l'aube rapide laisse dormir le pied viol acé des monts, mais découpe leur front dans un métal orangé, dur, incandescent, qui taillade l'azur. Ils partent, l e urs l ongues ailes de bois effilé liées sur une épaule et le double bâton dans l a main. Ils sont sages et graves comme s'ils avaient tous dix ans . Ils ont choi si l a vei l l e l e but du l endemain , un point arbitraire et invi sible : l a corne d 'un e montagne, ou bien un chalet perdu sous un auvent fourré de neige. Ici ou là, qu'importe? Ici ou l à, pourvu que ce soit au prix d 'un effort régulier, d'une gymnastique corporelle et mentale, pourvu qu' ils atteignent un moment d'exaltation mentale et corporelle, po urvu que, debout quelque part, très haut, contre le noir azur qui pèse sur l es c ime s , contraints d'ouvrir leurs bras ét leur coeur pour étreindre leur Eden, ils touchent à une félicité qu'ils ne rencontreront pas. COLETTE

résister à la tentation

"L e Voyage égoïst e"

de se mettre en position de recherche de vitesse afin de dominer au mieux ses planches,

car le plus petit écart

est catastrophique ... D'après Eer~hard Russi par Patrick Lang 16

NoE.

Colette est un écrivai n français; née en 1873, elle mourut en 1954. Son oeuvre se compose principa l eme nt d'histoires d'animaux et de fraîches narrations d'aventures de son enfance. 17


3.

Peux-tu continuer l'exercice suivant ?

Sur la piste des mots diffici les!

Mots du te x'te

1.

éternel

Ouvre le dictionnaire et cherche la signification des mots suivants:

2. Recopie maintenant chacun de ces mots à sa place dans ces quelques phrases; n'oublie pas de le s accorder s'il y a lieu Un proverbe dit:

est la mère de

"L'

tous les vices." b) Nous ne tenions plus à l a paroi que par nos doigts

d)

taire

consciencieux

s'amuser

s'enrichir force

• •

aube

sage

raconter

rer de cette situation

Mots du texte

Les petits enfants nous donnent souvent des réponses

neige

car ils sont l'inn ocence -même.

homme

nous protégeait des intempéries.

L'

désobéissant

s'ennuyer

s'appauvrir faiblesse

temporel triste

• •

tombée du jour négligent

4. Essaie de remplir les cases vides du tableau!

crispés: c'est un miracle que nous ayons pu nous ti-

c)

gai

candide - précaire - l' oisiveté - incandescent - taillader - effilé - arbitraire - l' auvent - corporel mental - l'exaltation - l'Ed en - la félicité.

a)

Mots de sens contraire

Dérivés

Composés

chute

e) Le soleil dardait vers les hauts sommets ses rayons

front bois

f)

bras

L'8:Jucation physique t::!st une activité

g) Qui n'simerait pas un jour connaître I l B.

et ses jardins merveilleux? h)

Le mousquet aire tira de son fourr88~ une épée

i)

Cette décision qui ne plaît guère à la majorité pa-

1. A qui Colette s 'adres se -t-elle dans le premier paragra-

rait j)

Le calcul

eX2rce

le~

facultés

intt::!llec-

5i q~i

t.1J a ~3 d:§; j à ski é,

t u con n ais cet t

e

accompagne chaque descente.

1) Qui donc ne voudrait connaître une m)

phe (lignes 1 à 12) ? 2. Les adjectifs "précaire" et "éternel" ont des sens opposés. Pour~~nt leur emploi se justifie. Peux-tu expliquer cela ?

tue.lles. k)

Ces exercices de vocabulaire t'ont sans doute aidé à mieux comprendre le texte: réponds maintenant, avec la maîtrise du montagnard, aux questions de compréhension qui te sont proposées.

éte rnelle?

Le froid était si dur qu'il lui avait le visage comme l' auraie nt fait des lames de couteau.

3. L'auteur n'emploie pas une seu le fois le mot "ski". Pourtant, dans un passage du texte, elle évoque les "lattes". A quoi les compare-t-elle ?

19


4.

Parmi l es affirmations proposées ci - dessous, ce l l es qui correspondent au sens du texte a)

so uli gne

La n eige transforme l e caractÈre de l ' hom me.

b ) Les skieurs s ' épuisent sans trouver un rée l à l eurs efforts. c ) Ch aque sortie a u n but bien précis, p l us i eurs jours. d)

10. Qu e l passage du texte t ' a t i o n précédente ? pl a i s i r

c.

défini dep ui s

La pratique de ce sport perfectionne l e co r ps .

Le skieur de fond doit souvent réviser son matér i e l . Quant à t o i, rév i se que l ques rÈg l es de grammaire tou t a u l ong des exerc i ces s u ivants 1.

Réc ri s l es neuf prem i Ères l ignes en mettant a u p lu r i e l t out ce qui peut l ' être !

2.

Découpe cette phrase en ses différentes propos i t i o n s i nd i q u e la nature exacte de chacune d ' el l es

e ) Les " fid?;les " commencent l eur randonnée trÈs tôt l e mat i n . 5.

permis de répondre à l a ques-

Un mot du texte permet de penser que ces skie ur s n e sont pas de la région où i l s pratiquent ce sport . Leq u e l ?

6. Parm i l es différents buts proposés, encadre ce u x q ui correspondent l e mieux aux randonneurs mentionnés da n s tex t e . a ) J o ui r b)

l e

d ' un moment d ' exa l tation .

et

"Tu vois tes fidÈ l es quitter l ' hôte l a u pe t i t j o u r, à l'h eure où l ' aube rapide l a i sse dormir l e p i ed vi o l acé d es monts , mais découpe leur front dans u n méta l orangé, d u r, i ncandescent, qui taillade l ' azur. " ... NA TU RE

Retrouver les impressions de l eur jeunesse .

c ) Prof i ter du beau temps. d ) E n r i c h ir l eur corps et l eur esprit .

a)

e ) Fournir un effort régu l ier .

7.

L' a ut e u r ne cite pas le sole il. dans q u e l l es l ignes e l l e y fait

Pe u x - tu cepe n da n t a l lusio n ?

d ire

Dans l es l ignes a ) Qu e l l e

b ) Quel l e

Qu e l sen t

c) d)

l i g n es

8.

b)

1 0 et 11,

partie des monts est déjà enso l e illée?

33 P e u x -t u do n ner l a fonction le s dans l e texte ! )

des mots sou l ig n é s

a)

à sa consciencie u se oisiveté sport i ve

b)

l e

c)

c h aque

d)

l eurs l ongues a i l es de bo i s

( Re pÈre -

partie est encore dans l' ombre? devoir de s ' amuser

mo t du texte fait penser que l es skieurs ne choi s i spas un but trÈs proche de l eur point de dépar t ? ~ ure

à toi consacrée

9. Qu e l l e s or te de ski prati qu ent ces sportifs? ( S ouli g n e l a bonne réponse ! ) l e sk i

20

al pi n

l e sk i

de fond

l e ski de r a n d onn é e

21


e)

.•• s age s et .9.f...§ve .§. ...

f ) ••. le bu t

g)

4.

D.

du l e n dema i n

1. Re mp lace l es expressio n s so uli g n ées par des te rme s p lus p r é cis; tu pe u x c h anger l' ord r e des mots de l a p hras e si tu le juges nécessaire .

•.• un point arbitra i re

Obti e ndr a s-tu une méda ill e d ' or au test des acco rds? a ) Il f aut des

~-

s ur les r outes b) Quelgue remonte

à l arge

déco u pure

po u r

----------------------------------------------------

c)

auss i.

Il y a sur l es pis t es de nombreux amateu r s q ui font bien des efforts po u r avoir un mei ll e u r sty l e. -------------------------------------------------------------------------------- --- - -------------------

d ) Aujourd'hui , certa ~ skieur p our p r o fi t

fa it du bie n a u x musc l es .

------------------------------------------------- - --

au dép art des

~k.-_.

s' éta l

Le sk i

b) En mont ag n e , n ous prenons l e bon a i r .

c) So uvent , l orsqu ' un skieur cu l bu t e., ~ 6 e u x qui le suiv

a)

rouI

e n ne i~.

trente sk i eurs se pressa i en t -

Lo r s que tu v ois l es champions d éva l er l es pistes e n " g od ill a n t " a v ec l égèreté , t u ad mi res l e u r sty l e . Et to i, as - t u un b on sty l e ?

so n t

~~

très tôt 2. Dans cha q u e carré , r ect

de l a neige fra î c h e .

i nd i q u e u n s i gne de ponctuat ion cor -

e) S ur la p i ste , ~ l es sport if s ont l es même __ droit s et d oiv f) 5.

s ui v

l es mê me

In t err og eon s un h ab i t u é des sports d 'h iver

règ l es .

Les pente s q u e n o u s a v o n s déva l

p ondra-t-il à n os q u est i o n s

étai

Monsieu r

Ajoute a)

b)

Eh bi e n [ ]

une conj o n ct i ve i nd i q u ant u ne i dée de te mps : Mes ami s et mo i,

l es sk i s sur l' épa ul e , n ous

partîme ~

une c o nj onct i ve i nd iqu ant u ne id ée de caus e: Lorsque l es p i stes s o nt e n combré e s , i l faut s k ier ave c p ru d ence ___________________________________________ _ _

c)

une rela t iv e q u i

0

Que r é -

[J

0

po ur v o u s

[J

qu e représe n t e le s k i

0

ce sport q u e.je pratique depu i s p lusi e urs

ann ées reste pou r mo i

0

détente

la c o n d i tio n p h ys iqu e

'0

p l a i s i r d ' évo lu e r dans la

nature

0

gr i ser i e de l a vi tesse

*

*

*

*

0

e n tra în e me nt de

0

*

c omp l è t e l e mot so uli g n é :

Nous éti ons côte à cô t e su r l e "ti re - fesses "

22

23


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A p ar t ir de com b i en de j ournées de s k i d 'êtr e me mq r e du sk i - c l ub?

dev i e nt - i l

!

,~

L ' a b o nn eme n t j ou rn a li e r po~r l es re montées mécan i que s co Ot e 9 ,50F. En p ré se n ta n t un e ca r te de me mbr e du s ki - c l ub , o n bén éf i c i e d 'u ne ré d uc ti o n de 2 ,5 0 F su r cha q ue a b o nn e me nt . Po ur o b te ni r un e ca r te du sk i - c lu b , c h aque mem bre d oit s ' a c q ui tte r de l a so mm e de 15 F .

1.

- ~- .......-+___~"...,...,,~""'-~

1

[

f

~

ava ntageu x

fi

Pour y r épo ndr e , co mp l ète l e ta bl ea u s ui va n t : Nombre d e j o u rnées de s k i

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9 1 0 11 12 13

Pri x p our un mem br e d u s k i -c lu b (F) Pr i x p our mem bre

~n

n on (F)

Re pr és ente g r aphiqu e me nt ce tt e si t uation d a n s l e diag ramme d e la p age s ui v a n te . Un membre BU s k i - club v i e nt d ' a ch e ter po ur l a qu i n z l e me foi s une cart e j ourna l i ère . I l a réa l i s é une é c o nomie de F. 24

o

1

5

10

15

n omb re d ' abon n ements j o urna l i ers 2 . Au dé but de l a sa i so n h ive rn a l e , un ma rc h and d ' a~ ~ ic l es de s po rt désireu x d ' éco u l er son stock accorde u n raba i s d e 25 s ur tou s l es a r ti c l es de l a sais o n pas s ée .

%

A l a pag e s u iva n t e , comp l èt e l e t ab l eau i l'!d i quant l a cor r esp o nda n c e e n tre l es anc i e ns pr i x et l es nouve a ux prix p ui s rep r és ent e grap hi qu ement ce t te s i tuat i o n . 25


An c ien pr ix ( F)

Ar t i c l e bo nn et de ski

10 . -

lun ettes de ski

1"5 .-

ga nts de sk i

25 . -

pu ll -over

60 .-

fixat i o n s de ski

85 .-

a n o r ak

90 .-

3 . Cl a u de , Raphaë l et Gu y sont unanim es à déc l arer q u e l es sk i e u rs Ru ss i, Klamm e r et Ro u x occ u peront l es t ro is pr e mi è r es p l aces d u c l assement de l a pro chai n e desc ente .

No uveau pr ix ( F )

Ce pendant l e urs pro n ostics diffèr e n t . Vo i c i

l e c l asseme n t Ru ssi

pro no stiq u é par Claud e :

2 Roux

3 Kl ammer

2 Klamm er

3 Ru ss i

2 Ro ux

3 Ru ss i

Ce lui de Raph aë l: Roux Enfin c e lu i

d e Guy :

Kl amm e r

Ce r tainement que ton c l asse ment est encore différent .

c ha u ss u res de sk i

Av e c c es trois descendeurs, co mb i e n de c la sseme nts d i f f é ren t s peut - on pronostiquer ?

150 .-

Comp l ète cett e amorce d ' arb r e de c l assement q ui va te per mett r e de dén o mbrer to ut es l es possibi lit és !

120 pre miè r e p l ace

deuxième plac e

troisième place KLAMt1ER

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ROUX

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S i tu es curi e u x , t u aimeras peut - ê tre a ll er p l us l o i n et c h erc h er l e n o mbre d e possibi l ités pour l es qu a tre o u ci n q p r e mi è r es places . Le tr ava i l avec l' arbre de c l assement de vi e n t a l ors f astid i e u x . Trouve u n p r océdé de ca l c ul p lu s r a p ide! - --------------------------------------------------------- ----------------- - ---------------------------------------

o 26

50 anciens prix (F)

100

1 50

- ---------------------------------------------------------

27


Tron ço n 5 : distance hori zonta l e (m)

4.

4 00

1 00

pente : dénivellation

%

(m)

5. A l'approche de l'hiv er , Fabienne, Marie-Françoise et Patrick désirent reno uve l er l eurs équipements de ski (skis, fixation s et chaussure s) . Ils consu l tÈ nt un catalogue dont voici un extrait. SK IS

f

400

.200

600

800

,1000

,/4-00

/1200

Voici le profil d 'un e piste de ski . Dét ermine la pente de chaque tro nçon ! Exemple:

[j~F:n:1:

A une distance horizontale de SOm

250 m correspond une dénivel -

-- --- ---..!

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lati on de 50 m.

250 ln

distance hori zonta le (m)

250

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(m)

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dénivellation

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Ipente: 20

50

/€:J Ou

CHAUSS URES

FIXATIONS

ROSSIGNOL

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SALOMON

1 45 .-

NoRD I CA

220.-

FRITZMEIER

3 15. -

MARKER

120.-

RAICH LE

1 60. -

VITTOR TUA

285 .-

KAST I NGER

1 80. -

YAMAHA

245.-

a) Fabienne a patiemment économisé 600 F. Peux -tu l'aider à trouver tout es l es "c omb in aisons " possib l es qui s'offrent à elle? (Par exemp l e , elle ne pourra pas acq uérir la "com bi naison" ROSSIGNOL - SA LOMON - NORDICA, car 350 F + 145 F + 220 F = 715 F .) b ) Marie-Françoise dispose de 650 F et désire abso lum en t ter des skis ROSSIGNOL. Quels sont le s éq uip ements qu'elle peut acq u érir?

ache-

%

Tronçon distance h orizonta l e (m) dénivellati on

200

- 1 00

(m)

-------------------------------------------

b

i

pente: c ) Patrick dispose de 630 F et désire abso lu ment achete r des fix a ticins SA LOMON et des chaussures RAICH LE . Quels sont le s éq ui pements qu'il peut acquérir?

f

Tronçon 3 distance hori zonta l e (m) dénivellation

250

50

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(m)

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À U

pente:

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Tronçon 4 distance horiz onta le ( m) dénivellation 28

(m)

500

-100

-

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pente:

* L'arbre de clas seme nt amorcé à l a page su ivante facilitera tes recherches. 29


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CLASSEMENT DE SCHLADMING

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1

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1. D ave Irwin (Can) 2'00'84. 2. K laus Eberhard (Aut) à 1"61. 3. H erbert Plank (H) à 1"67. 4. K lammer (Aut) à 1"84; 5. Russi (S) à 1"90; 6. Roux (S) à 2"09; 7. Murray (Can) à 2"65; 8. Pellat-Finet (Fr) à 2"92; 9. Ferstl (RFA) à 3"11 ; 10. Berthod (S) à 3"20; Il. Engstler (Aut) à 3"30; 12. Haker (Nor) à 3"35 ; 13. G rissmann (Aut) à 3"38 ; 14. Winkler (Aut) à 3"4 1; 15. Hunter (Can) à 3"42; 16. Mill (EU) à 3"47; 17. Ken Read (Can) à 3"48; 18. F ischer (RFA) à 3"64; 19. Walcher (Aut) à 3"76; 20. Taylor (EU) à 3"90; 21. M. Berthod (S) à 3"93; puis: Beeli (S) à 5"14; Ernest Horath (S) à 5"37. Longueur: 3462 m. Dénivellation: 997 mètres. 28 portes.

Sur la lIertij/;')el./se

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Tribune - Le Matin 21 décembre 1975 Avec l e s ren seignemen ts que te donne cette coupure de p res se, com plète le tab l ea u ci - dessous afin de dét erminer l a vitesse moyen n e du vainqueur . Temp s

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a) La vite sse moyenne de Dave Ir win a été de (Im p ort ant ! temps à co·nsidérer:

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b) En 1" 61, temps qui sépare l es deux premiers du classement, quelle distance aurait parcouru~ e n p lus, Dave Irwin ? m (Utilise l e tab l ea u! )

30

31


QI?Ildts-Cr./ le code ·du 5iteur/ o A chaque signal attribue sa signification :

1

barré l

point temporairement ' dangereux barrages et barrières l croisement signa l

::

1

généra l danger

de

croisement avec un téléski

passage étroit

+

x

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1

Obse rve les règles de la Fédération Internationa l e de Ski!(FIS) Voici les plus i mportantes: 1. RESPECT D'AUTRUI Tout skieur doit se comporter de manière à ne pas exposer autrui au danger, ni lui p o rter préjudice. 2. MA ITRISE DE LA VITESSE ET DU COMPORTEMENT Tout skieur do i t adapter sa \/itesse et son co mp orte ment à ses capacités perso nnell es ainsi qu'aux conditions géné rales du terrain et d u temps. 3. MAITRISE DE LA DIRECT ION Le skieur amo nt, dont l a position permet l e c hoix d'une trajectoire, doit prévo i r une direct ion qui ass ure la sécurité du skieur ava l. 32

A REGION DE SION ( suite) 5. LES PLATEAUX DE LA RIVE DROITE (1)

La partie supérieure du coteau nord dans le Valais central porte les villages de Savièse, Grimisuat, Arbaz et Ayent. Elle occupe la zone des racines des nappes ultrahelvétiques et se caractérise par une succession de couches tendres et dures qui donnent au paysage un visage varié où côtes et replats s'étagent entre 800 et 1200 mètres. L'extension des dépressions est plus grande à la partie occidentale du plateau. L'altitude moyenne des épaulements successifs va aussi diminuant de la Lienne à la Morge. Le ravin de la Sionne partage la région en deux parties aux dimensions sensiblement égales. A l'ouest, le plateau de Savièse s'étale largement entre les cotes d'altitude 700 et 900. On y découvre une succession de croupes et de dépressions qui se prolongent en direction de Conthey, sous forme d'arêtes rocheuses pour les premières et sous forme de petites vallées pour les secondes. Les arêtes rocheuses ne se dégagent nettement qu'en direction de l'aval de la vallée, sur le plateau lui-même, l'infrastructure rocheuse n'est que rarement visible, si elle n'est, ce n'est que du côté ouest, le reste étant tapissé de moraines würmiennes dans lesquelles les blocs erratiques nombreux se mêlent à une terre jaune riche en petits galets: «le béton ». Ces écailles ont ainsi le plus souvent des formes oblongues hautes de quelques dizaines de mètres et longues de 2 à 500: les drumlins.

1 Toutes les références cartographiques se rapportent à l'atlas topographique 1 : 25 000.

Les dépressions sont en général larges et planes; elles comportent le plus souvent des terrains tourbeux reposant sur d'épaisses couches d'argile. Mal drainées naturellement, elles comportaient à l'origine de nombreux marécages que des assainissements systématiques ont peu à peu transformés en terres maraîchères. Quelques dépressions conservent encore leur aspect d'autrefois: (sud et ouest de Roumaz, sud d'Ormônaz, ouest de Grimisuat, etc.). Ailleurs, à l'est de Roumaz et d'Ormônaz et entre les collines de Zoupouy et de la Soie, à l'est de Signèse, à l'ouest de Grimisuat (Luiton), de vastes aménagements viticoles ont, au cours des dernières années, modifié l'aspect traditionnel du plateau.

A. Le plateau de Savièse et sa mise en valeur agricole Le paysage agricole est en complète transformation sur l'ensemble du territoire saviésan. Le verger de pommiers {( canada» n'a jamais été très prospère sur les terroirs de Savièse: il pâtissait autrefois, aussi bien de la sécheresse dans les zones surélevées ou graveleuses, que de l'excès d'eau et de la lourdeur des sols dans les dépressions. Il a toutefois, pendant de longues années, été l'objet de soins attentifs de la part des paysans vivant en régime de quasi autarcie; il disparaît rapidement depuis que la prairie de fauche qui était son domaine a perdu tout intérêt économique. Les grands noyers qui donnaient au · plateau son caractère exceptionnel ont été les premières victimes de la hache des bûcherons: il ne reste aujourd'hui que quelques survivants épargnés grâce à leurs troncs trop minces ou en mauvais état. 21


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La culture du blé, autrefois généralisée, a connu un déclin plus précoce, amorcé dès la fin de la guerre 1939-1945. Si nous consultons les statistiques concernant l'évolution des surfaces réservées aux céréales depuis la fin du premier quart de ce siècle, nous constatons d'emblée l'importance de cette culture pendant la période difficile du début des années 30 où l'agriculture locale avait encore son cararctère vivier traditionnel. Années 1929193419431947195019601969 0 4 Froment 22 26 26 27 17 1 0 7 30 17 20 14 Seigle 2 0 6 20 12 12 15 Orge Céréales Total

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Superficies en hectares

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La diminution des surfaces, contemporaines de la légère reprise économique précédant le conflit mondial, a été plus tard suivie d.'une faible extension des emblavures pendant la période de guerre. Le fléchissement apparaît à nouveau avec la fin des hostilités et la levée des obligations imposées par le plan Wahlen; l'abandon de la culture des céréales s'accentue parallèlement au démarrage économique du Valais central. Cette culture autrefois essentielle a complètement disparu du plateau à partir de 1969 déjà. Il ne reste plus aujourd'hui que les larges rubans abandonnés aux herbages et à la friche, repérables encore à leurs escaliers de talus.

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Cf)

Une autre plante traditionnelle, la pomme de terre, a el1core les faveurs de la plupart des Saviésans (421 producteurs en 1969). La superficie qui lui est réservée n'est que de

peu inférieure à celle d'autrefois: 30 hectares contre 33 en 1934. La diminution de son domaine n'est en fait sensible que si l'on compare les surfaces actuelles avec celles exigées par l'économie de guerre (1943-1947). Elle est seule aujourd'hui à occuper les longs et étroits ru bans des anciens champs. La vigne remplace cette agriculture traditionnelle partout où sa culture est autorisée; elle conquiert ainsi de nouvelles surfaces qui ne lui semblent pas toutes très propices à première vue. Les haies d'ormeaux taillés, qui fournissaient jadis un fourrage apprécié, ne conviennent pas à la vigne; elles disparaissent peu à peu, paralIèlement à l'extension du domaine viticole qui s'est largement développé: 176 ha en 1960, 202 en 1969 et 350 en 1974; il occupe aujourd'hui la plupart des anciennes prairies maigres sises au-dessous des villages et de la cote 800 mètres; il a aussi partiellement englobé l'ancien domaine des céréales. Les cultures maraîchères, pour les besoins domestiques, sont encore l'objet de soins attentifs; elles se combinent souvent avec les cultures fruitières intensives. La régression les touche également: le nombre d'exploitations n'est plus que de 255 contre plus de 400 en 1950, et la superficie qui leur est réservée est tombée de ]5 à 5 hectares. L'élevage est en net déclin (1350 bovins en 1950, 1045 en 1960 et 650 en 1974); les prairies se font rares en-dessous de la cote 800; plus haut, les herbages pourtant libérés de l'hypothèque du morcellement grâce à un remaniement parcellaire réalisé dans les années 1960, ne sont plus exploités que dans les zones à la topographie facile. En quelques décennies, l'agriculteur polyvalent saviésan est devenu ouvrier paysan puis, plus récemment ouvrier ou employé vigneron. La prospérité que connaît depuis de nombreuses années la viticulture a provoqué une «ruée» sur les terres englobées 23

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dans le périmètre viticole. Les prix des terrains ont atteint des sommets peu conciliables avec une saine gestion, mais supportables grâce au fait que n'y est généralement investie que l'épargne faite par des gens ne ménageant ni leur temps ni leur force pour tout ce qui touche à la vigne.

B. Les villages de Savièse La commune de Savièse comporte six entités villageoises qui Sè répartissent èll étoile autour de la principale aggloméra Lion : SlGermain. Les villages étaient encore nettement séparés les uns des autres au début des années 50; aujourd'hui, seul Chandolin est isolé. Le long des axes rou tiers relian t les autres hameaux, les constructions récentes se sont multipliées et la zone bâtie est quasiment ininterrompue.

a) Savièse en 1930 Il nous paraît intéressant d'apporter ici une image du Savièse des années 1930 qui permettra aux personnes qui visitent le plateau de mesurer l'évolution qu'il a connue en quelques décennies! «Au retour, et pour varier nos plaisirs, nous prîmes un autre chemin que celui du matin, joli aussi, et ombragé comme ici tous les chemins. Il s'allongeait paresseusement entre deux haies vertes au milieu des vergers, tout en ayant l'air d'aller se perdre on ne sait où. Une perspective d'arbres, des noyers très hauts, de quelque côté que l'on portât les yeux, nous dissimulaient la vue des lointains; et l'on marchait sans rien voir au-delà de leur dôme pommelé qui festonnait l'azur.

1

(1930).

Tiré de «Croquis valaisan », auteur inconnu

Mais après quelques minutes, une maison se dressa au bord du chemin, puis une seconde, et d'autres encore, éparpillées çà et là, un peu à la façon des arbres leurs voisins' qui croissent où bon leur sem ble. Elles ne sont pas toutes jolies, ni neuves, ces maisons; les unes borgnes, les autres grises et lézardées; et il y en a qui sont très anciennes, mais elles ne sentent pas du tout la misère. Encadrées comme elles sont dans le désordre d'une verdoyante ramée, elles ont au contraire la physionomie heureuse des choses qui accu pent une bonne place au solei 1. Dans ce village, car c'en est un , Rouma, un nom doux à l'oreille, vous chercheriez en vain trace de pavé. Pour toute rue, il n'a que le chemin qui le traverse sillonné d'ornières, creusé et déformé en tous sens par le passage du bétail, et l'eau qui s'échappe des fontaines, toutes les habitations à la débandade, plantées des deux côtés. Quelques pas vous le font voir d'un bout à l'autre. C'est tout, et si vous voulez, ce n'est rien. Mais si j'étais peintre, je me prendrais d'amour pour ces vieilles masures et leur pittoresque nid de feuillages. A peine dépassé, le village disparaît comme il nous était apparu, brusquement enveloppé par les noyers qui s'élargissent tout autour, et si bien blotti, qu'on pourrait passer à quelques pas sans soupçonner son existence. Nous sommes en pleine campagne. Tout est magnifiquement vert. C'est la couleur du pays, un vert énergique, velouté, d'une seule teinte, portant en lui les fraîcheurs parfumées qui montent des terres productives. Le noyer, l'arbre du sol, se dresse ici partout. La terre lui appartient. Il verdoie si ferme, avec de tels élans de vigueur, de telles audaces d'altitude, que la contrée lui doit son charme et sa beauté. Les chênes, les ormeaux, tous les autres arbres, ne sont là que pour former sa cour. Pour nous, que les sécheresses de la plaine n'ont point blasés, ces arbres de forte venue

25

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et tous les emportements d'une végétation qui se dilate à sa guise, nous mettent le cœur à l'aise. A mesure que l'on descend, ce rideau de feuillage se fait plus transparent, les arbres s'éclaircissent. Il s'y fait des trouées par où, en y regardant bien, on peut apercevoir sur la droite, allongées au flanc du coteau les maisonnettes de Granois, l'un des hameaux de la paroisse, et au loin sur la montagne les murailles blanches des mayens de Conthey, disséminés à la façon d'un troupeau de chèvres dans les pâturages. Tout en musant, nous arrivons à Ormona. Comme Rouma il sort des arbres; et lui ressemble par un tel air de famille que, si ce n'était qu'il est plus grand, et se tourne résolument vers le soleil, on les pourrait aisément prendre l'un pour l'autre. Gris et laids a u premier a bord, ces villages prennent un tout autre aspect dès qu'on y est entré. Un air d'ordre et d'aisance, une sorte de bonhomie

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antique dans les détails, les raccommodent bien vite à vos yeux. »

b) Le site des villages Les sites des différentes agglomérations sont souvent comparables; le Saviésan construisait des villages groupés soit sur une croupe de terrain peu accentuée et s'effaçant vers l'amont soit sur une rupture de pente d'accès facile où le rocher affleurait; il veillait également à ce que l'eau soit suffisante au centre de l'agglomération: eau potable et eau d'irrigation qui permettait de lutter contre l'incendie redouté par les habitants de ces anciens bourgs aux bâtiments de bois abritant d'abondantes réserves de fourrages. Cette position offrait à la rue centrale des hameaux d'autrefois un sol sec et dur où l'eau ne stagnait pas et où la formation de boue était plus rare; ces sols étant peu fertiles, les bons terroirs étaient épargnés. L'accès aux bâtiments était également possible de l'amont vers l'aval sans trop de difficultés.

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ACTIVITES CREATRICES MANUELLES

" Chiffonnette" Ces chiffon nettes ont été réalisées par des filles et des garçons de 7 - 8 - 9 ans, dans une classe à 3 degrés.

Comment fut décidée la confection de « Chiffonnette» dans ma classe J'avais moi-même confectionné une «chiffonnette» que j'apportais un jour en classe. Dès qu'ils la virent mes élèves eurent envie d'en faire une aussi. Je leur dis que ce travail serait peut-être un peu long pour eux . «Oh! ça ne fait rien! C'est si joli! » D'un commun accord, mes él èves cl moi décidions d'entreprendre la réalisation de « Chiffonnette» dès la semaine suivante. Avant, il nous fallait prévoir le matériel nécessaire et déterminer ce que la maîtresse devait acheter et ce que les enfants pouvaient a pporter de la maison.

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Matériel nécessaire R estes de tissus unis ou colorés Fil et grosse aiguille Couvercle (pour dessiner les ronds) et ciseaux Fil électrique (pour le squelette) E lastique (pour suspendre) Laine ou ouate (pour les cheveux) Boule de mousse (pour la tête) G relots Le jour «J », attendu avec tant d'impatience «arrive enfin ».

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Déroulement des opérations Les enfants tâtent, examinent avec soin ma «chiffonnette» pour trouver comment elle a été confectionnée. Chacun exprime son idée. (Excellent exercice d' observation et d'élocution). Ils se constituent librement en groupes et organisent leur travail comme ils le veulent: certains dessinent plusieurs cercles ou pastilles au moyen d'un couvercle, les découpent en séries, les cou-

sent; d'autres ne dessinent qu'une pastille à la fois, la découpent, la cousent, la froncent.

Remarque. Le maître peut suggérer aux enfants de varier le diamètre des pastilles: plus grandes pour le corps (environ 15 cm . de 0), plus petites pour bras et jambes. Il a fallu 3 cours de 3 h./semaine à mes élèves pour réaliser leur chiffon nette : 1re semaine: les enfants dessinent, découpent, cousent et froncent plusieurs pastilles. (Ils ont tous poursuivi ce travail à la maison, de leur propre chef). 2e semaine: ils terminent les pastilles, confectionent les cheveux, le chapeau; les plus avancés commencent le montage. Un garçon de 9 ans a découvert tout seul comment en filer pastilles et grelots, comment former les jam bes et rattacher les bras au corps. 3e semaine : les élèves plus rapides terminent leur chiffonnette et acceptent avec plaisir d'aider les plus lents.

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SUGGESTION POUR DES CLASSES DE Se et 6e ANNEE DE GARÇONS Récupérer des chutes de bois chez un menuisier.

Les enfants ont pu «fouiller» les tissus apportés par tous êt entassés au fond de l'école, pour choisir ceux qui leur plaisaient. lis ont ainsi appris à partager et à décider. A la fin de chaque cours, il nous a fallu 10 à 15 minutes pour tout ranger. J'aidais les enfants: nous faisions ensemble «le ménage» d'un manière organisée et fort joyeuse.

Je n'imaginais pas, au début, qu'une activité où intervient un peut de couture, puisse à ce point intéresser mes garçons de 7 - 8 et 9 ans autant que mes filles. Ils travaillaient tous avec une telle application, une telle concentration, presque du recueillemnt... ; ils ne voulaient pas sortir en récréation, le temps passait trop vite «Oh! déjà! ».

Construire une mangeoire pour oiseau, chaque élève profiteri au maximum de la forme des morceaux de bois à disposition. Travail d'imagination, de sens pratique et de minutie. Et quelle joie, quelle fierté j'ai pu lire dans leurs yeux le jour où tous ont pu emporter leur chiffonnette . à la maison, après qu'elles eurent garni quelques temps les murs de la classe, afin que chaque enfant puisse contempler le travail de ses camarades .

Nous attendons des photos couleur des réalisations de vos élèves, éventuellement quelques gros plans de détails intéressants. L'Ecole valaisanne en publiera quelquqes exemplaires.

. J. A. Bra vo! et merci pour cé témoignage!

N.B. «Chiffonnette» peut être confectionnée par des plus grands. Les filles de Il - 12 ans peuvent froncer les pastilles à la machine à coudre.

IMPORTANT: Le maître doit d'abord réaliser lui-même le travail pour reconnaître les difficultés que rencontreront les enfants. Autres sujets Poupée (avec tête en tissu ou au tricot et cheveux en laine), clown, nain, chien, chat, fleurs, etc... Encouragés par un maître accueillant les enfants proposeront peut-être d'autres idées: respectons leur naïveté, leur spontanéité; tirons parti de la richesse de leur imagination.

Voir aussi:

-

«Ecole valaisanne» No 2, octobre 1975 : «Différents façons d'utiliser les tiSSUS». «Objets hors d'usage ». Collection Le Trèfle No 8 à disposition à l'ODIS. 31


Cycle d'orientation, division B

«L'EDUCATEUR » nous concerne-t-il?

Aux maitresses enfantines

En prêt: les documents l, 3 et 4.

Présentation d'[{ne nOllvelle histoire cl travailler en classe Dans la série «Exploitation d'un thème », rODIS vous propose: «Les animaux se choisissent un roi », saynète pour théâtre guignol, marionnettes, om bres ou mimes. Cette histoire a été travaillée dans plusieurs classes avec marionnettes et marottes. C'est le fruit de ces expériences qui vous est livré en plusieurs documents: l. Un document dactylographié comprenant l'histoire, quelques considérations pédagogiques et 2 dessins de marottes à réaliser a vec des boîtes de fromage; 2. Le dessin des Il marottes à découper et décorer; 3. Une cassette de l'histoire racontée; 4. Une série de diapositives. L'ensemble de ces obtenu en s'adressant Ier, rue du Rawyl l'ODIS, Gravelone 5,

4 documents peut être à MJIe Marinette Thé8, 3960 Sierre ou à 1950 Sion.

Vous pouvez obtenir ces documents de la façon suivante: En vente: les documents 1, 2, 3, au prix de Fr. 26.3.le document dactylographié seul 6.la cassette seu le le dessin des 11 marottes avec 20.le document dactylographié 32

Séances d'information Mlle ThéIer se met à disposition des maîtresses qui le désirent: le mercredi 28 janvier 1976 à 14 h. 30 à Martigny; le mercredi 4 février à 14 h. 30 à Sion dans les locaux de rODIS, Gra velone 5. A cette occasion, Mlle ThéIer vous présentera : les documents sur «Les animaux se choisissent un roi» ; quelques considérations sur l'utilisation des marottes; son expérience sur l'exploitation d'un thème en classes enfantines; comment expérimenter par groupe cette façon de travailler afin d'enrichir les documetns présentés; comment prendre part à la réalisation d'autres documents. Nous espérons qu'un échange enrichissant suivra cette présentation et surtout que les maîtresses qui ont déjà travaillé de cette façon, et dont nous savons qu'elles sont nom breuses, viennent à ces rencontres pour apporter leurs expériences. ODIS

Lors d'une séance tenue à Martigny, le 2 décembre 1975, le comité de l'Association des enseignants du C.O., division B, a traité du problème de l'information professiullnèlk du personnel enseignant. Un certain nombre de questions ont été soulevées concernant les deux revues auxquelles nous sommes abonnés: l'Ecole valaisanne et l'Educateur. Les lignes suivantes tenteront d'élucider certains points relatifs à l'organe d'information de la SPR. Elles devraient permettre aux intéressés de se déterminer en connaissance de cause sur cette question. La SPVal a encaissé le montant de l'abonnement à l'Educateur et les cotisations à la SPR pour l'année 1974. L'encaissement pour 1975 ne saurait tarder; les bulletins y relatifs nous seront adressés prochainement. Ce montant doit-il être acquitté par les enseignants de la division B du Cycle d'orientation? Cela ne fait aucun doute si aucune résiliation d'abonnement n'a été envoyée aux responsables de cet encaissement et ceci d'autant plus que l'abonnement est dû pour l'année civile en cours. Il est peut-être utile aussi de rappeler que l'Association des enseignants de la division B du Cycle d'orientation ne s'est constituée que le 12 août 1975 et que jusqu'à cette date nous faisions partie de la SPVal.

Actuellement, la situation est différente: les enseignants du Cycle d'orientation, division B, ne font plus partie cie la SPYal, association affiliée à la SPR. Quelle sera donc notre position à l'égard de la SPR et plus particulièrement en ce qui a trait à sa revue pédagogique? Un bref inventaire des tâches incombant à la Société pédagogique romande contribuera à susciter notre réflexion et nous permettra sans doute de tirer d'utiles conclusions. La SPR permet aux enseignants romands de se situer face à leurs collègues, de prendre conscience des problèmes qui dépassent les frontières cantonales. C'est un organisme d'harmonisation et de progrès, de décloisonnement et d'ouverture. Son action, dans le cadre de la coordination romande, par exemple, a été déterminante: rappelons CIRCE I. CIRCE Il nous touche encore de plus près puisqu'un enseignant du C.O. participe actuellement aux séances de travail de chaque sous-commission. Mais laissons la parole à M. F. Bourquin, un des rédacteurs responsables du journal qui s'exprimait en ces termes ·sur la SPR dans un de ses éditoriaux:

«Sur le plan interne, nOlis sommes chargés de la tâche primordiale, fodamentale, diraije, de dégager une politique romande des enseignants primaires. Diverses cOl11missions

33


nous y aident: celles de l'Education permanente, du Congrès, de Jeunesse et Economie, etc.

» En résumé, une lutte corporative et pédagogique, un dialogue sans cesse renou.velé avec les autorités responsables romandes ou suisses et une présence représentative dans tous les domaines qui touchent cl l'enseignerl'lent. » Quel jugement convient-il de porter sur l'Educateur '! Le maître qui fait l'effort de lire avec attention le journal, ne se contentant pas de le feuilleter, trouve dans ses pages des articles fort intéressants ayant trait, soit à des questions pédagogiques, soit à des problèmes corporatifs propres à toute la Suisse romande. Nous reconnaissons que le rythme de parution de l'Educateur justifie, dans une certaine mesure, le survol rapide dont le journal est parfois l'objet.

Chancellerie d'Etat du canton du Valais

En conclusion, pour 1976, les enseignants du c.a., division B ont trois solutions à choix: 1. S'acquitter, comme par le passé, du montant de l'abonnement à l'Educateur et des cotisations à la SPR auprès de la SPVal.

Extrait du procès-verbal des séances du Conseil d'Etat

2. S'abonner individuellement à l'Educateur auprès de l'imprimerie CORBAT, à Montreux. Cette façon de faire ne comporte pas de cotisations à la SPR.

LE CONSEIL D'ETAT,

3. Renoncer à l'Educateur en résiliant son a bonnement auprès de Mlle ] osina Fellay, institutrice à Orsières.

Vu l'article 8 de la loi fédérale sur la formation professionnelle;

Nous prions instamment chaque membre de se déterminer sans tarder et de choisir la solution qui lui convient. Nous nous permettons, cependant, de suggérer à nos collègues de renouveler leur abonnement. Ce geste est à la fois une preuve de leur souci d'information et de leur solidarité à l'égard de la Société pédagogique romande.

A. Borloz

Vu l'article 2 du Concordat sur la coordination scolaire du 14 décembre 1970; Vu le décret du 12 mai 1971 portant adhésion du canton du Valais au Concordat sur la coordination scolaire; Vu l'article premier du décret du 16 mai 1972 concernant l'introduction du cycle d'orientation; Vu l'article premier du règlement d'application du 20 décembre 1972 concernant l'introduction du cycle d'orientation; Vu l'article 8 du règlement général du 15 novembre 1973 concernant les écoles du cycle d'orientation; Vu sa décision du 26 mars 1975; Considérant la nécessité de fixer clairement les conditions de la libération de la scolarité obligatoire au terme de l'année scolaire 19751976 ; Sur la proposition du Département de l'instruction publique, décide: 1. Les élèves nés en 1960 sont libérés de la scolarité obligatoire à la fin de l'année scolaire 1975-1976.

34

2. Les élèves nés avant le 30 septembre 1961 sont libérés de la scolarité obligatoire s'ils ont accompli 9 ans de scolarité obligatoire (école enfantine non comprise). 3. Les élèves nés après le 30 septembre 1961 ayant terminé avec succès la classe de 3e secondaire sont également libérés de la scolarité. Toutefois, ils ne peuvent pas, en vertu des prescriptions fédérales, entrer en apprentissage avant le 1er janvier 1977 et, à l'école professionnelle avant le début de l'année scolaire 1977-1978.

4. Il est conseillé à tous .les jeunes, même libérés de la scolarité obligatoire selon les dispositions ci-dessus, qui n'auraient pas achevé le programme du cycle d'orientation de le terminer avant leur entrée en apprentissage. 5. Il est recommandé aux jeunes gens et jeunes filles qui ne trouveraient pas une place d'apprentissage tout en ayant terminé leur programme du cycle d'orientation de prolonger leur scolarité dans les écoles préprofessionnelles ou de culture générale. 6. Les jeunes filles qui termineront leur scolarité obligatoire en 1re année de la division A ou B du cycle d'orientation sont astreintes à suivre un cours ménager. Pour copie conforme,

Le Chancelier d'Etat 35


Société suisse des maîtres de gymnastique Commission technique

Publication des cours de printemps 1976 No 31

Formation de moniteur de ski scolaire 2 (J +S 2) 5 - 10 avril, langue: a et fr Andermatt Prière d'indiquer la note de qualification obtenue au cours 1.

Excursions et plein air (formation de moniteu r ] et :2 32a 5 - 10 avril: FM 1 32b 4 - 10 avril: FM 2 : langue a (fr) Tenro

Le nombre des participants est limité. No 36

Cours polysportif: ski, excursions à ski, volley, natation. 19 - 24 avril. 36a Ski, volley, natation (voir No 35) . 36b Excursions à ski, volley, natation: langue: a (fr) Da vos

No 32

Cours de ski pour débutants et maîtres plus âgés St-Moritz 33a 27.3. - 1.4., 33 b l. - 6.4, 33c 6. - 10.4, 33d 10. - 15.4, langue: a (fr) Sont considérés comme débutants, des maîtres dont la pratique du ski est inférieure à deux saisons ou qui recommencent à skier après un arrêt prolongé. .

No 37

No 33

No 34

No 35

36

Direction de camps et d'excursions à ski 5 - 10 avril langue: fr (a) Grand-St- Bernard Il est indispensable de se présenter à ce cours en bonne condition physique et au bénéfice d'une connaissance moyenne de la technique du ski. Cours polysportif: ski, volley, natation 11 - 16 avril langue: à (fr) Davos Perfectionnement personnel. Travail dans le cadre de groupes à niveaux. Enseignement basé sur la pu blication de l'lAS «Ski -suisse» pour le ski et sur les tests 1 à IV de l'IAN, pour la natation.

No 38

No 39

Délai

Natation en bassin d'apprentissage, jeux. 5 - 8 avril langue: fr Neuchâtel Introduction du travail en bassin d'apprentissage, perfectionnement dans tous les styles. Activité complémentaire : jeux. Gymnastique aux engins, filles et garçons 5 - 10 avril langue: a (fr) Kreuzlingen Initiation à la créativité dans le domaine de la gymnastique aux agrès, en relation avec EMT et la danse. Athlétisme élémentaire et EMT, 5e à ge classe 20 - 24 avril langue: a (fr) Baal' Education du mouvement et de la tenue; progressions méthodologique en vue de la course, du saut et du lancer; petits jeux et, en guise d'activité compensatoire pour les participants : volley baIl. pour les cours No 33a, 33b, 33c, 33d : 25 février 1976 pour tous les autres cours de prin temps: 5 mars 1976.

Remarques: 1. Ces cours sont réservés aux membres du corps enseignant des écoles officielles, ou reconnues (les maîtres des écoles professionnelles inclus). 2. Les maîtresses ménagères et de travaux à l'aiguille, les institutrices d'un jardin d'enfants peuvent être admises aux cours, pour autant qu'elles participent à l'enseignement du sport. 3. Si le nombre de places disponibles est suffisant, les candidats au dipl ôme fédéral d'éducation physique et au brevet secondaire sont admis aux cours. 4. Le nom bre de participation est limité pour tous les cours. Les maîtres inscrits recevront, une quinzaine de jours après la fin du délai, un avis leur signalant si leur ~nscription est acceptée ou refusée. 5. Seule une petite subvention de logement et de pension sera versée; les frais de voyage -ne seront pas remboursés. 6. Pour tous les cours qui donnent la possibilité de formation J +S il faut remarquer sur la carte d'inscription si on désire cette formation. 7. Les inscriptions tardives ou incomplètes ne pourront pas être prises en considération.

Inscriptions Toujours au moyen d'une carte d'inscription auprès de Hansjôrg Würmli, président de la Commission technique, Schlatterstrasse 18, 9010 St-Gall. Les cartes d'inscription peuvent être obtenues auprès de: M . Paul Curdy, Gravelone 12, 1950 Sion. Le président Hansjorg Würmli

CONNAITRE LA NEIGE ET LA PRATIQUE DU SKI, EVITER LES TROP NOMBREUX ACCIDENTS Monsieur Wilfried Fournier, ancien capitaine aux douanes, actuellement retraité cl Martigny, est un grand connaissellr de la haute montagne, et ex pert dans les questions de tourisme. Profitant des loisirs que Illi accorde sa retraite, M. Fournier a préparé lin exposé Sl/l' «ConnaÎtre la neif.{e et la pratique du ski, é viter les trofJ nombre/lx accidents », exposé d'/lne he/lre enl'iron richement illilstré de quelq/le JO{) cl ias. M. Fournier s'offre génére/lsement cl donner son exposé aux élè\ 'es du canton, sllr sitll/Jle demande et sans frais. Nous pensons qu'une telle causerie est de na/lire cl enrichi,. le programllle des CUIlIJ7S cie ski de nos écoles, et in vitons les res/Jonsables cl se mettre directern ent en ra/J!JOrt (1\ 'ec .M. Fournier, Les Epeneys 16, 1920 Martigny, tél. (026) 2 1749.

P. Curdy, insp. gymn.

EXPOSITION L'ODIS présente actuellement l'exposition sur le district de Monthey. Chaque enseignant peut la visiter également a vec ses élèves s'il le désire.

EMISSIONS RADIOSCOLAIRES DU 12 JANVIER AU 9 AVRIL 1976 Pour des rajsons économiques, les feuillets d'émissions radioscnlaires ne seront plus envoyés à tout le personnel enseignant directement mais sur demande. . En conséquence, les personnes qui désirent recevoir les feuillets ainsi que le programme général des émissions radioscolaires diffusées du 12 janvier au 9 avril 1976 peuvent les obtenir gratuitemnt à l'ODIS téléphoniquement au (027) 21 53 65 ou par par écrit à l'ODIS, route de Gravelone 5, ]950 Sion. 37


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