L'Ecole valaisanne, janvier 1987

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ÉDITORIAL Jean-François Lovey

Demain

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE D. Hameline : «Courants et contre-courants dans la pédagoEV gie contemporaine» A lire: «Bouillon de culture» Jocelyne Gagliardi Langues secondes: points de rencontre . . . . . . .. CDIP Pour un meilleur accompagnement éducatif et pédagogINicole Reynard que des jeunes handicapés mentaux Histoire 3P : on cherche ... Jocelyne Gagliardi Connaissance de l'environnement à l'ODIS EV Math-Ecole, au cœur de l'événement depuis 25 ans Yvan Michlig Des calculatrices pour la mathématique Jean-Claude Georges Radio-TV éducative : information EV VIE CORPORATIVE Marie-Josèphe Solioz ACMjSPVal EV AVPES 1 AEPSVR EV

Message à l'assemblée des délégués Communication Cours de perfectionnement avec Pierre Gisling et Stani Rozmuski Cours d 'informatique Tournoi de hockey sur glace Catéchèse: session de formation permanente

INFORMATIONS OFFICIELLES Liste des membres du Conseil de l'instruction publique DIP (1986-1989) Cahiers pour l'allemand en 5P - 6P DIP HIER EV

((A chaque effondrement de preuves le poète répond par une salve d'avenin) 23 26 27 28 31

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De l'enseignement de la langue maternelle dans l'école primaire

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«L'arbre foudroyé» de Manon Hubert L'hOmme quotidien

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Détendez-vous , croisez les mots! ACT: les «bidules è. ressort »

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EDUCATION ET SOCIÉTÉ

M. V. Anna T. Veuthey DIDACTIQUE Renée Rey Charlotte Frauchiger-Donnet

NOUVELLES ACQUISITIONS Liste des récentes acquisitions ODIS Bulletin d'information CFPS

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René Char

Le canton du Valais n'est plus aujourd'hui une permanente représentation de lui-même, flatteuse et massive, convenue et folklorique, qui coulerait de source à embouchure au rythme monotone du prévisible. Depuis quelques années, on a mis des ailes à son grand corps noueux. Ses villes sont devenues des lieux de culture nouvelle, ouvertes enfin au monde, à son actualité troublante, à ses tourbillons ardents, et elles ont eu la grâce de déborder, de ne point réserver à leur seul luxe le privilège de l'émoi artistique; les vallées latérales, les hameaux, les villages sont également arrosés d'embruns du large. Notre territoire n'est pas plus peuplé qu'une petite ville de province dont le nom résonne dérisoire aux oreilles urbaines et s'il était coutumier, il y a quelques années encore, pour un Valaisan de retour au pays, de regretter sa période passée dans une de ces villes suisses où brille la culture et fascine l'audace, tout en déplorant le manque d'initiative artistique de son canton, la situation est maintenant changée . L'actuel dynamisme est salutaire - même s'il est encore trop frileux - et la demande croissante oblige l'offre à la mobilité, à l'imagination. Il suffit de compter la multitude de concerts, expositions, spectacles, projections, conférences offerts mensuellement au Valaisan soucieux d'être ému ou ébranlé, plus que rassuré dans son confort, pour s'en convaincre . Si le temps n'est pas encore venu du «yen n'a point comme nous», est révolu celui, larmoyant, complaisant, du «ah! le bon vieil autrefois». Cette fin de XX e siècle, de brume et d 'ombre, a tiré le Valais du lit de ses habitudes et offre au «vieux pays», comme on l'appelle parfois par nostalgie ou dédain, une nouvelle jeunesse, de vifs-désirs et des horizons fertiles.

Jean-François Lovey

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DANIEL HAMELINE

Courants et contre-courants dans la pédagogie contemporaine

SION Office de documentation et d'information scolaire (ODIS), 1986, 136 pages

L'avenir de l'éducation nous intrigue . Il nous inquiète. Nous avons le sentiment de vivre une mutation dont aucun précédent nous instruirait sur la marche à suivre. Certes, ce ne sont pas les moyens qui manquent. Les nations développées les ont sophistiqués et décuplés au point parfois de nous embarrasse r de leurs techniques et de leur technologie. Les moyens sont là, inconnus des générations précédentes. Mais beaucoup s'interrogent sur la légitimité de leur emploi, voire sur leur efficacité même dans le long terme: ce qui peut promouvoir les hommes semble , dans le même mouvement, constituer, pour eux et leur environnement, une série de nuisances menaçantes . D'où l'interrogation. Et, chez certains, l'angoisse . Chez d'autres l'insouciance, art de se boucher méthodiquement les yeux. Mais si nous les ouvrons, ces yeux, ce sera pour voir quoi? «Si l'homme entrait dans l'avenir à reculons, il ne se tromperait pas si souvent de portes», écrit Régis Debray, un homme que l'on peut difficilement tenir pour passéiste. Il est hasardeux de prédire ce qui adviendra. On y risque le ridicule. Par contre, on peut essayer de comprendre ce qui se passe en 's'instruisant de ce qui s'est passé.

phofo Oswald Ruppen

La scolarisation généralisée est, somme toute, chose récente. A l'aune de !'«histoire longue», qu 'est-ce que deux siècles? Interroger le présent de l'éducation scolaire , c'est d'abord inventorier les courants et les contre-courants qui, tout au long du Xlxe siècle déjà, marquent les contradictions inhérentes à l'entreprise de l'instruction des peuples. C'est en retrouver aujourd'hui les traces à la fois toujours vivantes et déjà fossilisées. C'est situer nos projets possibles entre la désuétude des projets d'hier et · leur mille et une survivances . Dans cette conférence , prononcée à Sion en août 1985, Daniel Hameline, professeur d'histoire des idées pédagogiques à l'Université de Genève, interroge: de qui et de quoi sommes-nous contemporains? C'est parcê que nous nous situerons en contemporains prolongés des fondateurs de l'école d'il y a cent ans que nous pourrons nous ériger en contemporains anticipés de ceux dont nos propres élèves ou nos propres enfants seront les éducateurs au cours du troisième millénaire.

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A LIRE Vous avez apprécié la conférence de Monsieur le Professeur Hameline donnée tan passé dans le cadre de la session pédagogique?

de Bruno Lussato en collaboration avec Gérald Messadié, chez Laffont

outant':; contte . . c nts et Cou-ra danS la oraine . conteUî\1 pédag,04jble

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dée aux mathématiques et à l'informatique témoigne de la fureur scientifique engendrée par les courants technologiques de ces dernières décennies . Or, nous disposons, pour penser, des deux hémisphères du cerveau; à l'un correspond l'esprit de géométrie, qui traite de l'information dure, à l'autre, l'esprit poétique, qui traite de l'information molle. On sait que le cerveau fonctionne au mieux de sa capacité lorsqu'il équilibre les deux hémisphères ou, lorsqu'il appréhende en même temps et le fait et la nature esthétique de celuici. Actuellement, on tend à développer au maximum un des Au diable les complexes, le livre deux hémisphères au détriment vaut la leçon d 'humilité et chade l'autre: on néglige la formapeau bas à Lussato qui dénonce tion classique et littéraire pour l'écart entre les grandioses réaliprivilégier les disciplines scientisations techniques et scientififiques. Conclusion: on régresse ques de notre société et son effondrement culturel, l'impor- car les disciplines scientifiques tance des modes insignifiantes qui semblent constituer l'ossature indispensable de l'intelliet la mort de la mémoire des gence représentent au contraire peuples. L'auteur connaît ses sujets : professeur au Conserva- un péril pour elles, si elles ne sont pas complétées par la toire national français des arts et métiers, musicien confirmé, il . culture générale. Douce constatation puisque la moins mauavait déjà prédit , en 1981, la suprématie de la micro-informati- vaise des solutions proposées que sur l'informatique lourde semble être un retour à l'enseignement classique et humaniste dans un ouvrage intitulé le Défi informatique. Aujourd'hui il an- qui diversifiait les approches de nonce, tout au long d'une sa- la réalité et évitait de former des vante démonstration, la décultu- spécialistes . ration de l'Occident en péril Qu'on se le dise, ce livre-là, derd'identité depuis que nous rière son analyse sévère et triste avons absorbé comme des d'une époque qui se trompe rouéponges l'art africain, la musi- vre les portes de l'école au plaique américaine, la pensée asiati- sir des mots, à la délectation que, le modèle américain et le des découvertes musicales ou modèle japonais qui ne conve- picturales, au délire de l'imaginaient pas exactement à notre nation. Et ce n'est pas rien . nature ni à notre compétence. Un titre à attraper des démangeaisons et un contenu à engendrer une boulimie de savoir, voici un brûlot propre à secouer nos idées de leur léthargie hivernale. Et tant pis si l'on s'arrache les cheveux à chaque page en gémissant que, décidément l'on ne sait rien mais qu'a-t-on fait de nos années? Il est encore temps de se promettre une écoute plus subtile de l'Art de la Fugue, une escapade à Arezzo pour Piero della Francesca, la lecture de Lévi -Strauss la semaine prochaine et celle de Lacan quand il sera de nouveau à la mode, et encore, et encore .. .

L'école, on s'en doute, suit le mouvement et la faveur accor-

Jocelyne Gagliardi

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POINTS DE RENCONTRE à la charnière des scolarités obligatoire et postobligatoire Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP)

INTRODUCTION La réforme de l'enseignement des langues secondes en Suisse La Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP) a adopté en octobre 1975 des recommandations portant sur la réforme et la coordination de l'enseignement des langues secondes (L2). Elle y invitait notamment les cantons et les régions linguistiques - à étendre l'enseignement de la deuxième langue nationale à l'ensemble des élèves dès la 48 ou la 5e année scolaire; - à fonder l'enseignement des langues secondes sur des objectifs généraux révisés; - à améliorer la formation et le perfectionnement des enseignants; - à créer des moyens d'enseignement appropriés et, enfin, - à coordonner leurs démarches.

!'

Ces recommandations ont conduit à une réforme profonde de l'enseignement des langues vivantes, qui commence d 'ailleurs à porter ses fruits. Certains cantons ont déjà procédé à l'introduction de l'enseignement précoce à l'école primaire, d'autres en ont pris la décision ou s'apprêtent à la prendre. Les nouveaux objectifs didactiques assortis de moyens pédagogiques nouveaux se SOrlt révélés efficaces. Ils ont dès lors régi l'enseignement des langues au degré primaire puis au secondaire pour s'étendre, à ce jour, à l'ensemble de la scolarité obligatoire. 1

La transition entre la scolarité obligatoire et les écoles postobligatoires Le passage de la scolarité obligatoire à la scolarité postobligatoire du degré secondaire Il (écoles de maturité, écoles normales, écoles professionnelles et 'autres établissements comprenant un enseignement linguistique bien étoffé) mérite une attention particulière . La CDIP n'a par conséquent pas manqué, en 1980 et 1982 déjà, de consacrer un «Forum suisse Langue 2» au thème de la coordination verticale et à ses problèmes spécifiques. Les présents POINTS DE RENCONTRE visent à apporter leur pierre à l'édifice pour aménager

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cette période de transition de façon à assurer la continuité de l'enseignement des langues secondes tel qu'il se pratique, de la scolarité obligatoire aux écoles du degré secondaire II. Il convient toutefois d'observer qu'aux différents degrés scolaires correspondent des objectifs didactiques différents. Tous les élèves suivent l'enseignement des langues secondes durant la scolarité obligatoire. Ils doivent y acquérir une compétence communicative de base utilisable dans la vie pratique, raison pour laquelle l'enseignement est centré sur l'acquisition des compétences orales (compréhension et expression orales) et de la compréhension écrite. Les écoles du degré secondaire Il visent quant à elles des objectifs supplémentaires qui leur sont propres et vont au-delà de ceux du degré 1. Il s'agit soit d'y faire acquérir certaines aptitudes professionnelles - c'est le cas des écoles professionnelles commerciales par exemple - soit, dans les écoles de niveau gymnasial et les écoles normales par exemple, d'atteindre des niveaux linguistiques supérieurs comprenant des connaissances littéraires et culturelles.

La mission des POINTS DE RENCONTRE La mission des POINTS DE RENCONTRE comporte de ce fait trois volets : - définir les modalités de travail et les objectifs didactiques visés par l'enseignement des langues secondes durant la scolarité obligatoire; - définir les aptitudes acquises en fin de. scolarité obligatoire dans les quatre domaines de la compréhension orale et écrite et de l'expression orale et écrite; - démontrer comment poursuivre harmonieusement l'enseignement des langues au degré secondaire Il en y développant les aptitudes acquises . Le principe sous-tendant l'élaboration des POINTS DE RENCONTRE a été que le corps enseignant connaisse les objectifs et les pratiques pédagogiques aux degrés 1 et Il et en tienne compte . Les POINTS DE RENCONTRE n'y suffisent pas à eux seuls. Il convient notamment que le corps enseignant les complète par des colloques interdegrés, par des échanges de visites entre établisse-

ments , par la mise au point conjointe d'unités didactiques assurant la transition du degré 1 au degré secondaire Il et, enfin, par la préparation en commun des examens d'admission et de passage.

La modulation des POINTS DE RENCONTRE Les POINTS DE RENCONTRE concernent - audelà des divergences cantonales en matière de systèmes scolaires - toutes les écoles obligatoires ainsi que les établissements du degré secondaire Il des quatre régions linguistiques de Suisse. Ils ne sauraient toutefois fournir une solution unique et méritent d'être nuancés, notamment en fonction des facteurs suivants : - les spécificités régionales , les parentés linguistiques (français - italien - romanche) et la coexistence, en Suisse alémanique, des dialectes du « Hochdeutsch»; - les possibilités - théoriques ou concrètes - de contacts linguistiques fréquents: dans un canton multilingue ou proche d'une frontière linguistique, l'interprétation de l'un ou l'autre des POINTS DE RENCONTRE sera différente de celle qu'on lui accordera dans un canton sans point de contact avec une autre région linguistique; - la durée et le nombre de périodes allouées pour l'enseignement des langues secondes; - les degrés et les types d'écoles.

Les POINTS DE RENCONTRE: un compromis et un défi Les POINTS DE RENCONTRE ambitionnent de proposer une solution globale au niveau national en dépit de la grande diversité et des particularités notoires qu'offre l'enseignement des langues secondes dans le pays. Ils constituent à la fois un compromis et un défi : en tentant d'allier le possible et le faisable compte tenu des spécificités régionales et cantonales d'une part, et en restant avec leur contenu - révisables et perfectibles d'autre part.

L'ENSEIGNEMENT DES LANGUES SECONDES EN SUISSE La diversité dans l'enseignement des langues nationales La diversité persiste dans l'enseignement des langues nationales, en dépit des efforts de coordination liés aux recommandations formulées par la CDIP en 1975. Il est vrai qu'une unification allant au-delà de l'harmonisation recommandée dans le cadre de la coordination intercantonale serait préjudiciable à la tr~dition fédéraliste qui baigne notre système scolaire, aussi n'est-ce pas là notre propos.

Le démarrage de l'enseignement des langues nationales Le pluralisme linguistique Certains cantons ont de longue date inscrit l'enseignement d'une deuxième langue nationale au programme de la 58 année scolaire, d'autres sont en train de mettre en place ce démarrage précoce ; il en reste enfin qui n'ont encore pris aucune disposition dans ce sens. Les minorités linguistiques telles que celles du Tessin ou des régions rhéto-romanches et italophones des Grisons ont de toujours accordé la plus grande importance à l'enseignement des langues nationales. Les cantons bilingues tels que Berne, Fribourg ou le Valais se trouvent d 'ailleurs à cet égard face à des problèmes spécifiques d'harmonisation et de coordination intracantonales.

Les structures scolaires Les divergences cantonales portent sur les points suivants: - l'âge d'entrée en scolarité obligatoire (6 ou 7 ans); la longueur de l'année scolaire (36 à 40 semaines); la durée des périodes d'enseignement (45 à 50 minutes); - la durée de la scolarité primaire (4, 5 ou 6 ans) et la durée correspondante du degré secondaire 1; - les voies et durées de la scolarité jusqu'au certificat de maturité: filière continue ou discontinue, soit 12 ou 13 années en tout. La formation professionnelle est, quant à elle, relativement unifiée: les métiers du commerce, de l'artisanat et de l'industrie sont réglementés au plan fédéral.

Les modalités d'enseignement Le nombre d'heures hebdomadaires disponibles pour l'enseignement des langues secondes varie sensiblement d'un canton à l'autre: degré primaire: degré secondaire 1: degré secondaire Il:

0 - 6 h par semaine; 3 - 6 h par semaine; 2 - 5 h par semaine.

Il s'y ajoute des divergences quant aux plans d'études et aux moyens pédagogiques, sans compter celles qui portent sur la forme, le contenu et les objectifs de la formation et du perfectionnement des enseignants.

L'enseignement des langues secondes dans les écoles professionnelles commerciales Les maîtres de langue enseignant dans les écoles professionnelles commerciales ont à faire à des classes hétérogènes dont les élèves n'ont subi au-

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....

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cune sélection préalable, ce qui est conforme à notre système de formation mixte par apprentissage en entreprise complété par des cours professionnels. Ces modalités de formation restreignent le choi x des moyens d'enseignement et freinent le rythme de progression de la classe. Il semblerait par conséquent primordial que dans le cadre de leur activité les apprentis aient des occasions fréquentes de pratiquer une ou des langues secondes. On pourrait aussi imaginer à leur intention des stages linguistiques pratiques organisés par les entreprises, au niveau interrégional. L'enseignement des langues secondes à l'école professionnelle commerciale vise en outre à doter les apprentis de méthodes de travail permettant à ces futurs professionnels de se perfectionner et de se recycler au besoin par la suite . Leurs perspectives de carrière, leurs chances de promotion et de requalification professionnelle ultérieure s'en trouveraient améliorées .

L'enseignement des langues secondes dans les écoles de maturité et les écoles normales Les écoles de maturité et les écoles normales ont notamment pour mission de conduire leurs élèves à la maturité nécessaire à la poursuite d'études supérieures ou à l'acquisition d'un brevet d'enseignement. Ces élèves devront pouvoir mettre à profit leurs connaissances linguistiques pour des études de spécialité ultérieures. Ainsi les bacheliers tessinois doivent-ils disposer des connaissances nécessaires à la poursuite de leurs études dans un établissement universitaire suisse de langue française ou allemande. En transmettant ainsi à leurs élèves un savoir-faire linguistique leur permettant de converser avec des aliophones (= des personnes s'exprimant dans leur propre langue maternelle), écoles de maturité et écoles normales œuvrent en faveur de la compréhension interculturelle au niveau national et international. Partant, on peut attendre des bacheliers et des enseignants brevetés qu'ils soient à tout moment à même de nouer de tels contacts ou de les entretenir.

Petit Chinois

Photo Michel Eggs

Par tradition, ces écoles dispensent des enseignements visant à éveiller l'intérêt pour la littérature et pour la réflexion sur les faits linguistiques. Toutes proportions gardées, l'enseignement des langues secondes doit tenir compte de ces aspects dès les degrés primaire et secondaire 1. Inversément, un perfectionnement des aptitudes figurant aux présents POINTS DE RENCONTRE est possible et éminemment souhaitable au degré secondaire Il.

On rappellera également ici quelques mesures dépassant le cadre de l'enseignement des langues vivantes proprement dit mais qui sont, même au

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niveau des bacheliers, d'une efficacité toute particulière. Il s'agit notamment des mesures suivantes: - échanges individuels ou collectifs (par groupes ou par classes); - semaines d'études plus ou moins intensives; - enseignement de certaines branches dans une langue seconde. Dans ce dernier cas, les gymnasiens des années terminales se voient offrir la possibilité de passer l'examen de maturité d'une branche de science ou de sciences humaines dans une langue seconde, après avoir bénéficié d'un enseignement dispensé en tout ou en partie (et progressivement) dans cette langue .

LE CONTENU DES POINTS DE RENCONTRE Le contenu des POINTS DE RENCONTRE est axé sur quatre aptitudes: - la compréhension orale; - la compréhension écrite,' (lecture silencieuse) - l'expression orale; l'expression écrite. Il va sans dire que l'enseignement des langues vivantes englobe à tous les degrés, notamment dès la scolarité obligatoire, l'acquisition de connaissances telles que les suivantes: - notions spécifiques à la langue étudiée (vocabulaire, «grammaire», etc.); - usage de la langue étudiée: exigences par rapport à la norme établie (plus élevées pour la forme écrite que pour l'oral) et comportements à adopter face aux difficultés rencontrées dans la compréhension ou la production de textes; - notions relatives à l'apprentissage des langues, notamment équivalences et différences entre langue maternelle et langues étudiées. Les POINTS DE RENCONTRE n'en font toutefois aucune mention expresse. Voici pourquoi on y a renoncé, en dépit de l'importance attribuée en générai, dans l'étude des langues vivantes, à l'acquis cognitif et à son contrôle: 1. Les différents systèmes d'enseignement des langues vivantes pratiqués en Suisse interdisent pratiquement de fixer des normes nationales pour l'acquisition des connaissances. 2. Il existe nombre de «catalogues» de connaissances, notamment sous forme de listes de vocabulaire et de structures grammaticales, etc . (voir en particulier celles qui ont été éditées par le Conseil de l'Europe ou l'Association des universités populaires allemandes). Ces recueils ne doivent pas être sous-estimés dès lors qu'il s'agit d'être sur la même longueur d'onde en matière de langues et d'étude des langues. 11


Leur introduction dans les programmes d'études n'est toutefois pas sans comporter certains risques: ils peuvent en effet donner l'impression erronée que leur acquisition ou enseignement suffit à faire acquérir presque automatiquement les aptitudes définies par ailleurs.

3. L'acquisition des connaissances étant en générai plus facile à contrôler que celle des aptitudes, on court le risque, au degré secondaire Il, de voir l'intérêt monopolisé par les premières au détriment des secondes.

Degrés primaire et secondaire 1

4. Le compartimentage entre connaissances et aptitudes peut conduire à des appréciations erronées: tel élève, bien que pourvu d'un riche bagage grammatical, peut néanmoins avoir de la peine à s'exprimer; sans posséder un vocabulaire très étendu, tel autre, connaissant les mots-clés et sachant utiliser les stratégies de reconstitution requises lui permettant de suppléer à ses lacunes, peut arriver à comprendre un texte oral ou écrit au moins aussi bien qu'un camarade disposant d'un vocabulaire plus riche.

LES POINTS DE RENCONTRE À LA CHARNIÈRE DES SCOLARITÉS OBLIGATOIRES ET POSTOBLIGATOIRES Avis au lecteur

Suggestions relatives à la démarche didactique

L'OBJECTIF GÉNÉRAL DE L'ENSEIGNEMENT DES LANGUES SECONDES ATTITUDES COMMUNES À DÉVELOPPER À TOUS LES DEGRÉS L'ÉLÈVE • ACQUIERT UNE ATTITUDE POSITIVE FACE AU PLURALISME LINGUISTIQUE EN GÉNÉRAL, À CELUI DE LA SUISSE EN PARTICULIER. • SE DISPOSE À COMPRENDRE LES AUTRES DANS LEUR LANGUE ET À COMMUNIQUER AVEC EUX. • S'EFFORCE DE SAISIR LES ASPECTS CULTURELS PROPRES À D'AUTRES RÉGIONS LINGUISTIQUES. • FAIT PREUVE DE COMPRÉHENSION POUR LE GÉNIE D'AUTRES COMMUNAUTÉS LINGUISTIQUES. • EST SENSIBLE AUX ASPECTS ESTHÉTIQUES DES LANGUES.

On trouvera dans les encadrés les POINTS DE RENCONTRE proprement dits spécifiant les niveaux à atteindre par tous les élèves de Suisse au terme de leur scolarité obligatoire, compte tenu de modulations éventuelles. A la charnière entre la scolarité obligatoire et postobligatoire, ce niveau est également celui de l'admission dans les établissements d'enseignement postobligatoire.

COMPRÉHENSION ORALE POINTS DE RENCONTRE En tant qu'auditeur, l'élève est capable de • prendre part à une conversation qui tienne compte de ses connaissances et de ses intérêts;

Les suggestions faites concernent l'enseignement de la deuxième langue nationale dans le cadre de la scolarité obligatoire.

• comprendre les messages, les opinions et les intentions d'autrui;

Les POINTS DE RENCONTRE seront d'autant plus aisés à atteindre que l'enseignement de la deuxième langue nationale démarrera en 4e ou 5e année au plus tard.

• comprendre des textes oraux authentiques qui éveillent son intérêt (communication à sens unique).

Par son choix de de de de

lectures suivies premiers livres de lectures romans documentaires

Par ses conseils

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Dès les premières leçons, l'enseignement de la deuxième langue nationale revêt la forme d'un dialogue entre maître et élève. L'élève découvre ainsi la langue principalement à travers sa fonction de moyen de communication et non de système. Encore faut-il que l'enseignement se déroule dans la langue étudiée. La compréhension orale n'apparaît pas comme un résultat concomitant et fortuit du processus d'apprentissage, elle doit au contraire faire l'objet d'un entraînement spécifique.

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Le stade préparatoire de l'écoute et de l'action Dans la phase initiale, l'élève saisit spontanément les éléments verbaux que le maître lui transmet. Il

s'agit surtout de consignes et d'encouragements assortis de gestes et de mimique. L'élève atteste sa compréhension par l'exécution des consignes. Très motivante, l'action ainsi suscitée répond de surcroît à son besoin de mouvement. La langue utilisée doit être authentique, c'est-à-dire exempte d'une simplicité factice, et son rythme normal. Le recours à des mots de consonance similaire (tigre = Tiger, éléphant = Elephant) facilite le procédé. L'élève exprimera ainsi son éventuelle incompréhension par le g~ste (par exemple en haussant les épaules), ou par la mimique, par l'absence de réaction ou par l'exécution inadéquate d'une consigne, puis, de proche en proche, par l'expression orale. Il ne tardera pas à poser à son tour des questions, à demander des renseignements complémentaires (voir Expression ora/e).

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Communication à sens unique Très rapidement, l'élève est mis en contact, par le biais de textes dialogués, narratifs et descriptifs enregistrés, avec des personnes parlant leur langue maternelle à un rythme pour ainsi dire normal. De plus, les textes oraux, non seulement peuvent mais doivent contenir des vocables et des tournures inconnus de l'élève. Pourront alors servir d'aide à la compréhension le bruitage, les dessins, les diapositives qui suggèrent la situation, présentent les interlocuteurs ou expliquent tel ou tel mot. La faculté qui se développe chez l'élève à saisir la situation intuitivement l'aide à comprendre l'essentiel d'un message quand bien même un mot lui échappe ça et là (compréhension globale et non pas intégrale).

Les annonces en gare, dans le train, à l'aéroport, da:ns les grandes surfaces; les communiqués, informations et prévisions du temps à la radio et à la TV sont l'occasion, pour l'élève, privé qu'il est de la possibilité de poser des questions à Son tour, de surmonter ses difficultés, dut-il renoncer consciemment à une information sans faille, en poursuivant résolument l'écoute et en sélectionnant parmi toutes les informations celles qui le concernent. Oswald Ruppen

Ecoles de maturité et écoles normales L'élève apprend à _ suivre une discussion dirigée, un débat, une pièce radiophonique ou une interview télévisée ou radiodiffusée, comprendre les avis et les points de vue exposés par les divers interlocuteurs; _ comprendre les exposés du maître (suivre, par exemple, la présentation de la biographie d'un écrivain); _ comprendre des exposés et, après une préparation adéquate, des productions artistiques (pièces de théâtre, chansons, films).

En guise de préparation aux études universitaires et pour s'entraîner à la prise de notes (procèsverbaux, comptes rendus), l'élève apprendra, à l'écoute d'un texte, à reconnaître comme telles, et à traiter en conséquence des redondances grammaticales ainsi que des informations accessoires et à repérer, dans le texte, les mots-clés et les informations essentielles, à en discerner les enchaînements logiques et les principes structurels fondamentaux.

Degrés primaire et secondaire 1 Suggestions relatives à la démarche didactique

Il apprend petit à petit à ne pas rester bloqué par un vocable incompris, mais à écouter la suite où les éléments incompris s'éclairent souvent par eux-mêmes . Tous les textes à saisir globalement devraient être motivants par des contenus adaptés au champ d'expériences, au goût et au vécu de l'élève et qui en appellent à ses potentialités affectives, intellectuelles et morales. L'élève est alors à même de concentrer son attention sur le contenu plutôt que sur l'expression verbale.

COMPRÉHENSION ÉCRITE (lecture)

POINTS DE RENCONTRE L'élève est capable de

Textes auditifs de toutes sortes (copies d'émissions radiophoniques où la part musicale excède celle du texte; copies d'émissions télévisées, offrant plus d'images que de texte; cassettes permettant à des élèves de se présenter dans leur langue maternelle) contribuent, dans la mesure où ils accompagnent le manuel, à atténuer, voire à compenser la perte de motivation que l'on constate au moment de la puberté.

• lire silencieusement un texte simple et authentique qui corresponde à son âge et à son degré scolaire; • en extraire - surtout s'il n'est pas littéraire - les informations qu'il juge pertinentes; • justifier sa compréhension du texte; • reconnaÎtre le sens des mots et des plages de texte inconnus en interrogeant le contexte et au besoin en consultant le dictionnaire.

Degré secondaire Il Aperçu des possibilités au niveau postobligatoire Généralités L'élève apprend à - comprendre la langue dans son débit naturel et dans une conversation prolongée même lorsqu'elle est marquée par des traits individuels, sociaux et régionaux. Au niveau thématique, l'interlocuteur prend en compte, avant tout, les intérêts, le savoir et les expériences de l'élève;· - établir, à partir d'attentes bien définies, des hypothèses que l'écoute poursuivie devra confirmer ou rejeter. Volonté de prolonger l'écoute attentive, même lorsque certains mots ou structures nouveaux ne sont pas compris. L'élève apprend à accéder, de proche en proche, à la signification d'éléments inconnus (lacunes), en s'aidant d'hypothèses précises, du

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contexte et de sa connaissance des règles régissant la composition des mots .

Ecoles professionnelles commerciales L'élève apprend à - comprendre un message oral d'une certaine longueur, et de débit normal, dans un dialogue avec des interlocuteurs personnels ou professionnels; - assister, si possible, à une séance d'affaires qui se déroule dans la langue étudiée, y prendre des notes ou rendre compte succinctement dans la langue maternelle ; - comprendre des appels téléphoniques dans la langue étudiée, en rédiger le compte rendu et le transmettre à qui de droit dans l'entreprise.

On entend ici par compréhension écrite la faculté de l'élève de lire de façon autonome et silencieuse des textes de la langue écrite. Il s'agira de distinguer entre la lecture (<intelligente» (perceptrice du sens) - dont il est surtout question ici - et la lecture destinée à des tiers, sous forme artistique et expressive (poèmes par exemple) ou d'information (un élève lira par exemple à ses camarades une lettre adressée à la classe dans le cadre d'un projet d'échange). En Suisse, l'élève ne cesse pas, dans son entourage scolaire, de rencontrer des textes plurilingues (désignation de produits divers sur les emballages, modes d'emploi, indications de toutes sortes). C'est pourquoi l'enseignement peut porter, dès le commencement , sur la graphie de la langue étudiée. . La lecture prioritairement perceptrice du sens peut être exercée et développée dès la première

phase de l'enseignement par des textes authentiques: - consignes écrites , marches à suivre de travaux manuels ou d'ouvrages féminins, modes d'emploi, recettes de cuisine, règles de jeu simples, etc. ; - textes non littéraires; - textes littéraires appropriés à l'âge et au degré scolaire des élèves; - documents écrits fournis par des classes partenaires de la région où est parlée la langue étudiée; prospectus, textes publicitaires, extraits de presse, etc. Moyens de contrôle de la compréhension du texte étudié: - faire exécuter des consignes verbalement ou par écrit; 15


-

-

-

f~ire

remplir des questionnaires à choix multi- ' pies (moyens à utiliser avec parcimonie, les réponses n'impliquant pas forcément que le texte a été compris) ; trancher si des affirmations concernant un texte sont justes ou fausses (avec les risques indiqués plus haut); rempli r des grilles; faire résumer les informations essentielles contenues dans un texte; faire sélectionner, parmi un choix de titres et de

-

-

sous-titres , ceux qui conviennent (se prête à Un travail à deux, éventuellement dans la langUe maternelle) ; choisir parmi plusieurs possibilités le résumé qui convient au texte étudié; compléter des textes lacunaires de divers types (notamment littéraires) au niveau du mot, de la phrase ou du paragraphe; rechercher des informations à partir de la lecture cursive de tables des matières , etc,; recomposer des textes découpés .

Le vécu et une certaine connaissance du monde

f ciliten t la compréhension du contenu d 'un texte

~

des réalit~s évoquées. E,n ~ours d ' enseign~­ ment, il convient donc de prevoir une phra~~ prearatoi re avant d'aborder un texte avec les eleves. ~our savoir lire dans la langue étudiée, l'élève a de surcroît besoin de certaines capacités à développer en conséquence :

- reconnaître , par analogie avec d'autres mots de la même famille , le sens de mots et de' tournures inconnnus ; - déduire du contexte le sens de mots et de tournures inconnus; - établir les relations entre les éléments d'un texte et savoi r en interpréter l'aspect graphique, avec la ponctuation, etc.

Degrés primaire et secondaire 1 Suggestions relatives à la démarche didactique

Degré secondaire Il

EXPRESSION ORALE

Aperçu des possibilités au niveau postobligatoire

POINTS DE RENCONTRE Généralités Les suggestions destinées à la phase obligatoire de l'enseignement peuvent être développées dans la phase ultérieure .

Ecoles profesionnelles commerciales L'élève apprend à - comprendre des textes authentiques, tirés notamment du domaine politique et économique, étant bien entendu que l'élève pourra faire un usage raisonnable de moyens auxiliaires (dictionnaires , lexiques, etc.); - lire des textes publicitaires, des prospectus, des messages de télex, des annonces et des lettres, en extraire et mettre à profit les informations importantes pour ses activités profession. nelles ou privées.

Ecoles de maturité et écoles normales L'élève apprend à - comprendre des textes authentiques qui peuvent être littéraires, selon l'approche qui leur convient le mieux, sans exclure le recours rai sonné à des aides appropriées (dictionnaire en une ou en deux langües, autres ouvrages consultatifs) ; - acquérir, moyennant une lecture sommaire, une intelligence globale du contenu d'un texte, de façon à savoir s 'il contient, ou non, l'information qu'on voudrait Y trouver ; repérer, par lecture cursive et si possible rapide, les informations pertinentes d 'un texte non littéraire plutôt court, en omettant des détails accessoires et secondaires ; - dépouiller un texte non littéraire court, pauvre en éléments redondants (par exemple article d'un dictionnaire); en saisir le sens exhaustif et précis en recourant de manière appropriée à des instruments de travail; 16

- utiliser des stratégies d 'interprétation spécifiques qu'il aura peut-être apprises dans la prati. que de sa langue maternelle; - travailler sur des textes littéraires de longueurs variables, afin d'énoncer des hypothèses plausibles concernant leur signification. Il ne saurait d'ailleurs y avoir interprétation ((juste» ou «fausse» d'un texte littéraire puisque ce type de texte a justement un caractère ouvert et dynamique. Sa signification n'est constituée qu'au trav~rs d 'un processus de compréhension, même chez l'apprenant.

Remarque L'apprentissage de la lecture en langue seconde reste étroitement lié à l'enseignement de la langue maternelle et aux habitudes de lectures extrascolaires. L'élève aura d'autant plus de facilité à la lecture d'un texte en langue maternelle ou seconde qu'il sera en mesure de faire usage des connaissances acquises . Ces connaissances portent entre autres sur - la probabilité d'occurrence de certaines combinaisons de lettres (leur fréquence, leur impossibilité) ; la structure syntaxique des phrases (par exemple la place du verbe); les combinaisons sémantiques: une bonne information à leur sujet améliore l'efficacité de la lecture et accroît les chances de deviner la signification de mots inconnus (par exemple {(Hier, à dîn,er, Pierre n'a rien voulu ... »); les structures logiques (cause, conséquence, restriction, déduction) qui permettent de prévoir, d'échafauder des hypothèses sur la signification de certains éléments de phrases ou du texte.

L'élève est capable de • participer à une conversation simple, de raconte!, d'exprime~ ses intentions et ses opinions, de donner et d'obtenir des renseignements simples ; , • parler brièvement d'un domaine familier ou de sa propre personne ; • compenser l'insuffisance des possibilités d ' express.io~ par des moyens verbaux (approximations) ou non verbaux (mimique, gestes, etc.);

• s'exprim~r de façon intelligible pour que la communication soit possible; • prendre une part active à l'enseignement. don!1é, en principe, ,dans la langue étudiée, l'accent étant toutefOIS mis sur la comprehension plutôt que sur l'expression orale.

Placé à un moment où les élèves ont gardé le goût et le plaisir de s'exprimer, le démarrage précoce de la langue seconde a donc toutes les chances de réussir avant le moment délicat de la puberté. C'est dire que l'aptitude à l'expression orale se sera déjà bien développée. L'élève, s'ij s'est habitué à réagir d'abord à des con signes et à des ordres par l'action, passera relativement vite au stade où il apprendra à utiliser les moyens verbaux qu'on lui aura fournis, pour susciter, à son tour, des réactions de la part de ses interlocuteurs, élèves ou maîtres. Il apprendra à influer sur la bonne marche de la communication en sollicitant à son tour des compléments d'information . Petit à petit, grâce à cette interaction, il s'acheminera vers une expression plu s libre. Il ne faudrait cependant pas minimiser l'importan ce de cette phrase où l'élève procède encore

de manière avant tout imitative: c'est là qu'il apprend en fait à se débrouiller pour communiquer en langue seconde. Or, le critère essentiel, pour l'expression orale comme pour la compréhension , reste la réussite de la communication . En s'exprimant, l'élève fait . de manière répétée l'expérience de l'aspect esthétique de la langue : - poèmes, chansons, exercices d'élocution; comptines , jeux de famille (citer par exemple 10 noms d'animaux commençant par A); les récitations sont mimées et accompagnées de mouvements rythmiques du corps pour vivre la langue dans son entièreté. Les nouveaux ensembles d idactiques (manuels , cassettes, etc.) offrent aux enseignants des suggestions variées pour organiser un enseignement riche et intensif où les élèves apprennent à s'exprimer assez tôt selon les intentions qui sont les leurs.

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L'enseignant saisira toutes les occasions possib~~s de faire parler les élèves dans la langue étudlee, notamment: - les événements de la vie scolaire donnant lieu à des communications: questions absences , informations diverses; , - les fa!t~ saill~nts de la vie scolaire (anniversaires, ,vIsites, fetes e~ aut~es manifestations); - le deroulement de 1annee avec ses saisons les périodes de fêtes (Pâques, Noël, etc.), les évé-

nements locaux, l'actualité nationale et interna tionale; . la, présent~tion d 'illustrations, de bandes dessi, nees, de Jeux de rôles, simulations, théâtres etc. ; , - l'invitation en classe d'allophones, d'interlocu. t,e~rs parlant la langue seconde et avec qui les eleves, pour se faire comprendre, devront réel. lement s'exprimer dans cette langue.

Degrés primaire et secondaire 1 Suggestions relatives à la démarche didactique

EXPRESSION ÉCRITE

POINTS DE RENCONTRE

L'élève est capable de

Degré secondaire Il

• prendre sous dictée un texte authentique simple; Aperçu des possibilités au niveau Postobligatoire

Généralités Les suggestions présentées pour la scolarité obligatoire s'appliquent par analogie 'au degré secondaire Il où l'on mettra à profit toutes les possibilités d'entraînement à l'expression orale. L'élève apprend à - faire face, au c.ours d'une conversation prolongee, aux questions et aux assertions d'un allophone (interlocuteur parlant sa propre langue ~atern~lIe), d~ telle sorte que ce dernier parvienne a le sUivre sans trop de peine, et sans devoir lui poser trop de questions; - exprimer intelligemment son avis sur des situations, des faits, des opinions dans un entretien suivi avec un allophone; - savoir surmonter de façon appropriée les difficultés qui surgissent lors d'une conversation avec un allophone, sans solliciter outre mesure sa patience et, surtout, sans l'agacer; - éviter par des mesures adéquates (par exemple en reformant un énoncé incompris) l'échec d 'une communication; - savoir négocier dans la vie courante et à l'école (pendant les entretiens, en interaction avec les camarades et l'enseignant).

Ecoles professionnelles commerciales L'élève apprend à - informer par téléphone des partenaires d'une négociation, ou des clients; - savoir conduire un entretien professionnel; - présenter l'entreprise et ses produits et offrir des prestations; - se renseigner, en tant que demandeur d'emplOI, sur une entreprise, ses conditions d'engagement et de travail et négocier un engagement.

Ecoles de maturité et écoles normales L'élève apprend à - présenter un bref exposé sur des faits, des situations, des évolutions, des sujets scientifiques, etc.;

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- se renseigner sur des possibilités et modalités d'études, etc.; - présenter des arguments en tant qu'auditeur ou lecteur; - expliquer des textes (littéraires) lus ou enten. dus en les interprétant de manière person. nelle; - ~r~senter son point de vue personnel sur des evenements politiques, économiques et so. ciaux; - se, procurer des informations sur un voyage à preparer, une activité de vacances, un travail temporaire ou exercer un violon d'Ingres, etc.

Remarque L'un des objectifs principaux de l'enseignement des lang~es vivantes est d'encourager en continu I~ pe~fectlonnement de la compétence de communication orale. Les élèves doivent en outre être informés de la sensibilité extrême de certaines corn':1~~autés - ~otamment le monde francophone 'a 1eg~rd des Incorrections grammaticales ou phonologiques. Les apt~tud.es variables des élèves exigent la mise en ap'pllcatlons de stratégies pédagogiques différenclees: - ~~rtains élèves, pour être prêts à participer à 1echange verbal, doivent être «attendus»' - d'autres ont besoin d'être «poussés». ' Des stratégies de correction appropriées empêc~ent les élèves de se décourager. L'enseignant n'Ignore pas qu'il est parfois en mesure de renoncer totalement à reprendre les élèves et qu'il doit ~oduler son comportement pédagogique en fonction de la personnalité des élèves, du type d'erreur commise, de l'étape d'apprentissage atteinte, etc.

• prendre des notes personnelles; • rédiger une communication (ou une réponse), en recourant au besoin au dictionnaire; • rédiger des avis, énoncer des desiderata et des exigences. Il sait par ailleurs que les incorrections écrites sont moins bien tolérées que les incorrections orales.

On entend ici par écrire l'aptitude à rédiger des textes dans les diverses circonstances de la vie et à formuler ses idées par écrit. Durant la scolarité obligatoire, la compétence écrite apparaît moins comme une fin qu'un moyen d'atteindre d'autres objectifs.

transcription d'enregistrements (avec écoutes répétées et de contrôle); dictées appropriées sans les difficultés particulières que comportent les dictées «traditionnelles» .

L'écrit en tant qu'objectif

L'expression écrite en tant qu'aide à l'apprentissage

En classe, les exercices écrits offrent de multiples possibilités de différenciation.

Pour nombre d'élèves, la forme écrite (notamment la prise de notes) constitue un aide-mémoire.

Classées par ordre de difficulté, les activités suivantes contribuent au perfectionnement de l'expression écrite:

Ecrire développe la compréhension des règles de fonctionnement d'une langue (ses structures) .

L'acquisition de la compétence écrite Quand bien même l'écriture revêt une importance moindre, il convient de veiller, surtout quand le texte entend servir la communication, à respecter les règles d'orthographe (d'usage et d'accord) . Il faut faire remarquer à l'élève qu'il doit solliciter des aides de toutes sortes, bien plus qu'il ne le ferait pour les autres aptitudes (demander l'aide du maître ou d'allophones, recourir à des ouvrages de référence, ... ). On peut utiliser comme exercices: -

des textes lacunaires ou textes à compléter; des réponses écrites à des interrogations; des mots croisés, rébus, jeux de lettres; des exercices de copie et de dictées: copie de textes (exercices préparatoires à la dictée); transcription de mémoire d'un texte présenté brièvement au tableau noir ou au rétroprojecteur;

- remplir des formules; - remplir une grille à partir d'un message lu ou entendu (par exemple indiquer le nom, l'âge, le domicile des personnages d'un texte); - jeter un message succinct sur une carte postale; - préparer un bref curriculum vitae sous forme de tableau; - rédiger une réponse concise à une lettre privée; - préparer un curriculum vitae sous forme de _ texte suivi; - prendre des notes de lecture ou noter un message oral; - créer des contacts épistolaires avec des partenaires du même âge; , - rédiger un texte bref à partir de mots-clés; - tenir un journal personnel: travail collectif en classe, puis individuel aboutissant à un vrai dialogue écrit avec l'enseignant; - répondre par écrit à une annonce de journal en recourant aux moyens auxiliaires appropriés: faire acte de candidature pour une place au pair;


demander son admission dans un établissement scolaire de la région dont on étudie la langue; demander une réservation de place dans une auberge de jeunesse ou un camping; demander une place d'apprentissage dans la région linguistique concernée. Pour les rédactions libres, notamment extrascolaires, on rappellera aux élèves l'importance

ouvrages de référence. Ce type de rédaction contribue d'ailleurs tout particulièrement à l'épanouissement de leur personnalité dès qu 'il s'agit d'écrire à l'occasion d'événements survenants réellement dans la vie pratique ou de rédiger pour le plaisir d 'écrire . '

LA MODULATION DES POINTS DE RENCONTRE

On s'efforcera par conséquent aussi d'inciter les élèves à la production «littéraire».

Degré secondaire Il Modulation régionale Aperçu des possibilités au niveau postobligatoire

Généralités Le perfectionnement de la compétence écrite tend à devenir une fin en soi . La mise en œuvre de moyens auxiliaires appropriés gagne en importance et fait l'objet d'un entraînement systématique . On aura avantage à suivre certaines des nombreuses suggestions fournies en colonne de gauche, notamment au chapitre sur l'écrit en tant qu'objectif.

Ecoles profesionnelles commerciales L'élève apprend à - comprendre un texte oral ou écrit, d 'ordre professionnel ou privé, y répondre ou prendre position à son égard; écrire des textes sous dictée (éventuellement à l'aide du dictaphone); - rédiger des demandes d'emploi ;

rédiger des lettres commerciales ou y répondre (par exemple offres, demandes et réclamations simples); traiter ou rédiger de? messages de télex.

Ecoles de maturité et écoles normales L'élève apprend à - formuler le compte rendu d'un texte en langue maternelle ou seconde, ou à énoncer son point de vue sur un thème quelconque, de telle sorte qu 'un allophone puisse le comprendre sans peine ; - s'exprimer par écrit, à partir de notes, sur l'écoute d'un texte en langue parlée et dont le sujet lui est familier; - composer des récits ou rédiger un journal, ou s'exprimer spontanément par écrit sur un sujet libre.

Leur situation particulière contraint les minorités linguistiques à exiger, pour la deuxième langue nation ale, des niveaux de compétence qui dépassent de loin, dans les quatre aptitudes, ceux des POINTS DE RENCONTRE . Tel est tout particulièrement le cas des régions non germanophones des Grisons , où les élèves doivent être en mesure de suivre ultérieurement l'enseignement du gymnase cantonal, donné en allemand . Les élèves tessinois eux aussi se voient poser des exigences très élevées puisqu'elles excèdent en gén éral de loin, pour la deuxième langue nationale, le français, le niveau des POINTS DE RENCONTRE. Ces élèves éprouvent en outre plus de difficultés pour étudier la troisième langue nationale, l'allemand . Il ya là un cercle vicieux, car tous les écoliers ne sauraient arriver en 300 heures à peine d 'enseignement de l'allemand au niveau fixé par les POINTS DE RENCONTRE pour l'expression orale et écrite, alors que c'est justement leur connaissance de l'allemand qui est souvent un critère déterminant pour leur avenir professionnel.

- ouverture des classes aux allophones vivant dans le canton pour les inviter à participer à l'enseignement de leur langue; - recours à la collaboration d'élèves allophones de la même classe ou du même bâtiment scolaire; - établissement de contacts avec des écoles des régions allophones (échanges de cassettes et de matériel , échanges d 'élèves, de classes et d 'enseignants).

Le cas des langues apparentées

C'est notamment le secteur des services, très développé au Tessin , qui pose aux demandeurs d'emploi des exigences maximales concernant la langue allemande, alors que l'enseignement de cette langue dans les . écoles professionnelles commerciales ne peut s'y conformer qu'en partie .

Dans ces cas - le français pour les Tessinois, l'italien pour les. Romands, le français et l'italien pour ·Ies Rhéto-romanches - les niveaux définis par les POINTS DE RENCONTRE dans les quatre aptitudes peuvent être dépassées. L'avantage s'y cristallise sur la compréhension et l'expression orales. Il n'y a en général que peu de difficultés de compréhension entre langues apparentées, où la fluidité de l'expression verbale est atteinte plus tôt et mieux, mais l'étude des compétences de l'expression orale et écrite demandera à être poussée dans le domaine des «faux amis» où se produisent des interférences. Ainsi les élèves italophones utilisent assez souvent par exemple pour le mot italien «argomento» le mot français «argument» au lieu de «sujet» ou de «thème», ils traduisent le mot italien «ambiente» par «ambient» (mot qui n'existe pas en français).

Modulation d'après la fréquence des contacts linguistiques

Modulation d'après les durées et les heures d'enseignement

Si les possibilités de contact avec les allophones sont en général bonnes dans les cantons multilingues (Berne, Fribourg, Valais, Grisons), elles devraient toutefois être mieux mises à profit dans le cad re de l'enseignement des langues vivantes et ~air~ dans les écoles l'objet d'un encouragement Judicieux.

Dès que le programme d'enseignement des langues comprend cinq années au moins pour les deuxième et troisième langues nationales, les quatre aptitudes définies par les POINTS DE RENCONTRE doivent être atteintes à coup sûr dans les écoles à exigences étendues (écoles secondaires).

Da~ s les cantons multilingues , la barre des quatre aptitudes en compréhension orale et écrite peut d'ores et déjà être rehaussée.

Ces programmes tiendront compte du fait qu 'au fil des ans l'apprentissage ne suit pas une progression linéaire , mais variable.

De tels contacts linguistiques sont d'ailleurs aussi Possibles dans les autres cantons sous différentes form es, notamment:

Les progrès peuvent être importants durant la phase initiale mais moins patents par la suite, tant pour l'élève que pour l'enseignant. 21


pour un meilleur accompagnement éducatif et pédagogique des jeunes handicapés mentaux

Dans les écoles où les exigences sont élémentaires et où l'enseignement des langues secondes n'intervient qu'en 6e ou 7e année avec, en général, une dotation horaire inférieure, on ne tiendra compte des POINTS DE RENCONTRE que pour les compétences de compréhension orale et écrite (lecture).

Modulation d'après les types d'écoles Dans les écoles à exigences étendues, comportant notamment des classes prégymnasiales, le niveau des POINTS DE RENCONTRE doit être atteint à coup sûr. Le niveau de correction et de précision visé sera supérieur, notamment pour l'expression orale et écrite, Le programme des textes à étudier sera plus étendu et comprendra des textes littéraires appropriés à l'âge et au niveau scolaire des élèves (littérature enfantine et de jeunesse, poésie concrète par exemple Ernst Jandl , Rudolf Otto Wiemer, Claus Biemer, Eugen Gomringer) .

Ce texte sera inséré dans une publication intitulée «LA SUISSE - UN DÉFI » qui paraîtra au cours de l'année 1987. Editeur

Secrétariat de la CDIP. Auteurs

Christoph FLUEGEL Helen HAURI Julien KELLER Jean-Bernard LANG Caty LAUBSCHER Aldo WIDMER . Groupe Langue 2 de la Commission pédagogique de la CDIP (Président : Beat VONARBURG). Diffusion

Secrétariat de la CDIP Sulgeneckstrasse 70 3005 Berne Téléphone (031) 468313 .

Les POINTS DE RENCONTRE peuvent également fournir une aide précieuse pour préparer les examens d'admission aux écoles postobligatoires, compte tenu des plans d'études cantonaux et des manuels utilisés.

Il Y a une dizaine d'années , apparaissait dans le domaine de l'enseignement spécialisé, un document intitulé «Cadre de référence pour le travail avec les enfants éducables sur le plan pratique». Sur cette base, et à la demande de l'office de l'enseignement spécialisé du canton du Valais, l'école «La Bruyère», le centre médico-éducatif «La Castalie» et l'office de la recherche pédagogique valaisan ont étudié l'élaboration d 'une grille d'observation connue sous le nom de

«Bilan des Savoir-Faire». Expérimentée, analysée, plusieurs fois remaniée, celle-ci est devenue aujourd 'hui 1'« indicateur d'observation et d'apprentissage pour enfants handicapés». Ce document est le fruit d'une étroite collaboration entre l'équipe de recherche - formée d'enseignants spécialisés - et divers spécialistes: logopédiste, psychomotricien, psychologue, licencié en pédagogie curative.

L'indicateur d 'observation et d'apprentissage est un instrument d 'observation et d'évalua-

tion orienté vers l 'établissement de projets pédagogiques. Il ne décrit que des comportements observables (ceux déterminés par l'affectivité étant annotés en «remarques»). Ni test, ni programme, mais outil de travail à disposition du praticien, il est rempli en fonction d 'une observation permanente et participante du quotidien et se situe comme référence pour l'évaluation et la définition des objectifs pédagogiques propres à chaque enfant.

23


Délimitant les champs d'observation de l'enseignant, il l'amène à mieux cerner son activité. Il canalise donc l'action éducative et autorise les réajustements nécessaires. · Accompagnant l'élève pendant plusieurs années et suivant ainsi son cheminement, ce document favorise une meilleure unité et une continuité dans l'action pédagogique. «L'indicateur d'observation et d'apprentissage pour enfants handicapés» considère plusieurs domaines d'ordre éducatif et pédagogique: autonomie pratique (alimentation, habillement, hygiène corporelle, déplacements, comportement social); psychomotricité (motricité globale, motricité fine, schéma corporel, rythme, organisation spatiale et temporelle, graphisme); développement sensoriel; langage-communication (langage compris, expression vervale spontanée, communication non-verbale, lecture, écriture); approche des chiffres et des nombres (comptage, ensembles et relations, approche des chiffres, opérations, utilisation des chiffres et des nombres); activités ménagères et atelier. L'originalité de ce document réside dans l'affinement de chaque item par des catégories d'appréciation différentes selon les domaines. Elles permettent de résoudre les difficultés rencontrées pour noter les progrès d'un jeune handicapé mental, difficultés dues notamment à la lenteur de son développement. Ainsi, dans le domaine «Autonomie pratique», 4 des 5 chapitres présentent des catégories d'appréciation suivantes: non exercice: non exerçable ou non exercé: l'adulte estime que l'enfant n'est · pas prêt à

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débuter dans cet apprentissage;

en définissant les étapes à réaliser;

aveCi. guidance totale: l'enfant accepte d'être entièrement guidé par l'adulte; .

avec incitation physique et verbale: l'adulte ne donne plus d'indication sur la manière de réaliser l'action. Il ordonne ou encourage, oralement ou par sa seule présence physique;

avec aide physique et verbale: le jeune participe à l'action, même si ce n'est qu'une ébauche; l'adulte l'aide du geste et de la parole; avec aide verbale: l'adulte accompagne verbalement le jeune tout au long de l'action

seul: le jeune réalise l'action d'une manière autonome, même lors de l'absence de l'adulte et sans aucune incitation de sa part.

Bilan de départ et évolulion

AUTONOMIE PRATIQUE

ALIMENTATION

Avec guidance totale

Avec aide physique et verbale

Avec aide verbale

Avec incitation Phy~~qUe

Seul

verbale

3. Boit dans un verre 4. Pique la nourriture avec une fourchette 5. Mange avec une fourchette 6. Se sert à boire 7. Utilise un couteau comme poussoir 8. Utilise un couteau pour couper les aliments mous 9. Utilise un couteau pour couper 10. Se sert à table 11. Prépare son couvert 12. Porte son plateau chargé à sa table (self-service) 13. Commande une boisson à l'extérieur 14. Commande un repas à l'extérieur

1. Enlève ses chaussettes 2. Enlève sa· culotte 3. Enlève ses chaussures ouvertes 4. Enlève sa veste ouverte 5. Enlève son pull 6. Met sa culotte 7. Met ses chaussettes 8. Met sa veste 9. Met son pull 10. Met ses chaussures sans les fermer 11. Reconnaît ses propres vêtements 12. Maîtrise une fermeture-éclair non-séparable (sur lui-même) 13. Déboutonne ses vêtements 14. Maîtrise une fermeture-velcro (sur lui-même) 15. Maîtrise une fermeture à pressions (sur lui-même) 16. Maîtrise une fermeture à crochet (soutien-gorge) 17. Maîtrise une fermeture à boucle (ceinture) 18. Maîtrise une fermeture-éclair séparable (sur lui-même) 19. Boutonne ses vêtements 20. Détache les lacets de ses chaussures 21 . Attache les lacets de ses chaussures 22. S'habille

- l'un, vertical, celui de la progression basée sur le développement de l'enfant normal et une étude des acquisitions chez les enfants handicapés mentaux; l'autre, horizontal, qui permet d'apprécier l'évolution des comportements de l'enfant au cours d'une même année scolaire et, par la succession des graphiques annuels obtenus en reliant les dernières observations enregistrées, d'établir un profil des acquisitions éducatives et scolaires de l'élève.

1. Mâche la nourriture 2. Mange à la cuillère

HABILLEMENT

La notation qui résulte des grilles ainsi obtenues donne des renseignements sur 2 axes:

Avec guidance totale

Avec aide physique et verbale

Avec aide verbale

Avec incitation

Phy~~qUe verbale

Seul

«L'indicateur d'observation et d'apprentissage» est actuellement utilisé dans toutes les classes de l'école «La Bruyère» ainsi que par d'autres enseignants spécialisés intéressés par cette approche.

Il s'inscrit particulièrement dans la ligne pédagogique de l'école «La Bruyère», où il assure au jeune une prise en charge homogène et continue. Un fichier complémentaire est actuellement en préparation et sera joint au document de base. Il proposera des exercices destinés à favoriser les divers apprentissages et rappellera les intervenants nécessaires à leur réussite. Il sera aussi accompagné d'une bibliographie en rapport avec les différents domaInes traités. «L'indicateur d'observation et d'apprentissage», par sa nou-

veauté et son originalité, vient certainement combler une lacune dans la prise en charge du jeune handicapé mental. Ce type de document a l'avantage de laisser au praticien toute créativité et responsabilité quant à la méthode et aux moyens utilisés, et de contraster, par là même, avec un enseignement programmé et linéaire. ÉCOLE LA BRUYÈRE SION ET MARTIGNY

Nicole Reynard Collaboratrice à l'office de la recherche pédagogique

Ce document peut être obtenu auprès du 9éparte.ment ~e .l'instr~ction publique du canton du Valais Office de la recherche pedagogique, a Sion (tel. 027/21 6272 ou 027/216269) ou'à l'Economat de l'Etat du Valais (Dépôt des livres scolaires), Place St-Théodule, Sion.


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DES OBJETS ANCIENS DES PHOTOGRAPHIES D'AUTREFOIS DES TEXTES DU PASSÉ

Afin de faciliter l'enseignement de l ' histoi~e en 3P, nous élaborons actuellement des documents destines aux enseignants et aux élèves de ce degré, Ces documents comprendront différentes séries de photographies accompagnées de textes tirés de la littérature valaisanne ou de monographies locales, Ainsi pourront être abordés quelques thèmes de la vie d'autrefois tels que:

les maisons, les travaux, l'école, la vie urb.a ine, la vie rurale, les loisirs, les moyens de communication, les vêtements ... Vous enrichiriez considérablement ce travail en nous signalant des sources de renseignements qu'offre votre région, en nous invitant dans votre classe pour prendre des photos d'objets apportés par vos élèves, Pour prendre contact: Jocelyne Gagliardi, ODIS, (027) 2l 62 86, lundi, mardi, mercredi,

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MATH - ECOLE

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Une revue pédagogique au cœur de l'événement depuis 25 ans

A l'origine: {{Les nombres en couleurs», encart de {{l'Ecole valaisanne». Fondateur: Samuel Roller Rédacteur-responsable: Raymond Hutin, directeur du Service de la recherche pédagogique à Genève. Action.' Préparer puis accompagner la rénovation de l'enseignement de la mathématique en Suisse romande. Aujourd'hui, assurer le service de maintenance en contribuant à l'élargissement de la formation des maîtres. Contenu: Articles de réflexion émanant de la plume de chercheurs , spécialistes de la mathématique ou de la pédagogie, mais aussi de nombreux comptes rendus d'expériences rédigés par des titulaires de classes, animateurs ou méthodologues, aux prises avec le quotidien (des premières années primaires au secondaire 1er degré).

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o Oui, je m'abonne à {{MATH-ÉCOLE» pour une année (5 numéros) au prix de Fr.

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Signature: ________ _ _ _ _ ____ Yvan Michlig Promenade du Rhône 68

1950 SION Un grand merci au Département de l'instruction publique et à M. Jean-François Lovey pour les pages et l'audience de {{l'Ecole valaisanne» offertes à la promotion d'un confrère. Yvan Michlig 28


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En évitant aux élèves l'angoisse ou l'ennui des opérations elles permettent de mieux saisir le problème Le marché des calculatrices est tel que leur prix est de plus en plus accessible. mais, bien qu'elles apparaissent (ou se cachent) dans les cartables des élèves, leur entréé à l'école n'est pas encore franche sauf en 3e année du cycle d'orientation.

Photo: Jacques Oussex

On peut distinguer deux grands types: les calculatrices programmables et celles qui ne le sont pas: - les calculatrices non programmables sont les plus répandues et les plus simples. Parfois appelées calculettes, elles permettent seulement de faire les quatre opérations (addition, soustraction, multiplication et division). Elles ont en général une mémoire pour garder un résultat partiel et certaines permettent d'obtenir x, x2, 1lx. On peut en trouver de convenables dès 10 francs . Au-dessus, existent des calculatrices donnant toutes les fonctions utilisées en mathématique et en physique: fonctions trigonométriques, logarithmes, exponentielle, factorielle, etc. Elles peuvent donc remplacer les tables de logarithmes et les règles à calcul. On en trouve déjà dès 30 francs. - Les calculatrices programmables ont les mêmes possibilités que les machines précédentes. Elles permettent en outre d'accéder à un champ de problèmes nouveaux'. L'utilisateur peut écrire un «programme», c'est-à-dire une succession d'ordres qui constitueront un modèle de comportement pour la machine. On en trouve dès 200 francs environ.


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Le principal défaut de la plupart des calculatrices est l'impossibilité de conservation imprimée ou enregistrée de toute trace du travail (programme ou résultats). Il existe cependant des imprimantes adaptables et des cartes magnétiques qui présentent de nombreux avantages . Mais elles sont encore relativement chères . Diversifier le travail Actuellement un certain nombre d'enseignants de mathématique et de physique utilisent en classe des machines achetées par les élèves. Dans les écoles primaires, les expériences sont peu nombreuses. L'utilisation des calculatrices en classe se heurte encore aux réticences des parents et des enseignants . Certains craignent que les enfants ne sachent plus calculer parce que l'apprentissage des techniques opératoires sera de plus en plus réduit; ou parce que, selon eux, ils ne seront plus motivés pour le faire, en ayant une calculatrice à portée de main . Pour d 'autres, l'usage de ce matériel ne fera qu'accroître l'inégalité sociale, tous les élèves ne pouvant pas s'acheter une calculatrice . Les calculatrices à quatre opérations semblent pouvoir aider les enfants en particulier dans l'apprentissage de tout ce qui est numérique, par la familiarisation qu 'elles entrainent avec le nombre, sa manipulation, le signe opératoire et sa signification . Ensuite , en évitant l'angoisse de l'opération difficile, elles permettent de mieux percevoir un problème dans son ensemble.

Il ne s'agit pas d'éviter le travail du calcul mais, au contraire , de le diversifier. Ainsi , par l'examen de la vraisemblance d 'un résultat seront posées les questions d 'ordre de grandeur, toujours difficiles à «faire passer» . Par ailleurs , le gain de temps peut aider l'enfant à ne pas se lasser et à maintenir sa capacité d'attention pendant la durée de résolution du problème. Les machines programmables sont utilisables surtout dans les classes du 2e degré . Elles permettent de réaliser des calculs dont la longueur et la difficulté sont sans intérêt, en particulier pour ceux qui sont répétitifs . D'une façon générale, la réalisation effective , l'écriture et la commande de l'exécution des programmes par les élèves offrent beaucoup d 'avantages par rapport aux exercices habituels. Mais la rédaction d 'un programme doit être fait avec méthode et clarté . Il faut d'abord considérer globalement le problème puis, de proche en proche , faire apparaître des sousproblèmes. Quant aux particularités matérielles de la machine , c 'est en dernier lieu qu'on les prendra en considération, au moment du codage des instructions . Ainsi, l'élève, par une attitude active, pourra expliciter ses incompréhensions . Un nouvel équilibre est ainsi perçu entre les élèves, la machine, le maître et le savoir : «la vérité» n'est pas exclusivement détenue par le maître qui face au test de la machine est sur un pied d'égalité avec l'élève . Lorsque l'enfant fait une erreur, le maître ne la voit pas, ne la juge pas et son principal souci est de la corriger. L'er-

reur suscite un l'enfant au lieu L'élève construit vement et à son

dynamisme de de l'accabler. son savoir actipropre rythme.

L'objectif pédagogique suivi n'est pas d'apprendre à l'élève à se servir de telle machine déterminée mais de lui donner des méthodes d 'organisation et de traitement d'un problème, indépendamment du matériel utilisé. Apprendre à se servir d'une machine ne peut être le but unique sauf à la rigueur pendant un laps de temps très court; la phase de découverte et de jeu passée, l'outil doit devenir un moyen parmi d'autres. Ce matériel apporte un éclairage nouveau à l'acte pédagogique. Il impose d'en expliquer la finalité. Il peut, en conséquence , aboutir à sa modification, voire à sa remise en cause. Il permet d'établir un pont entre l'école et la réalité en donnant un caractère concret à la mathématique . Les calculatrices offrent en outre aux élèves un champ plus large de réflexion dans ce domaine. C'est pourquoi, avant de se lancer dans des dépenses onéreuses , il faut bien étudier le but d 'un matériel et surtout choisir une machine capable de donner à l'élève le goût de l'utilisation sans le limiter par le souci financier et la non compatibilité . Jean-Claude Georges

Du nouveau, toujours du nouveau ... Lors du dernier semestre, la RadioTélé vision éducative avait lancé quelques nouveautés. Rap pelez-vous: la Radio éducative diffusait dès septembre la série Dis ! C'est quoi ?, mettant à disposition des petits élèves des savants, des Prix Nobel même! En septembre toujours, c'était la première de Heure H de la S.F. qui débouchera en ce début d'année sur une action interactive radio-enseignants-élèves ! La TV, elle, proposait en octobre la p.remière d'une émission pluridisci-

plinaire spécialement concoctée pour les petits de 6 à 9 ans. Vu le succès de cet essai, la Télévision éducative va récidiver. Pour les petits toujours, TV-Scopie présentait avec humour, en septembre, une émission ciblée pour les plus jeunes. Il s'agissait d'Ainsi font les sons. Mais c'est encore et toujours du nouveau que la Radio-Télévision éducative met en place pour la nouvelle année. Du nouveau qui, cette fois-ci, sera principalement axé sur l'information, grâce à la restructuration des émissions Radioactualité et Télactualité. Vous trouverez toutes les informations relatives à ces nouveautés dans les pages Radio et TV de ce bulletin.

Philippe Jacot


Mardi 20 janvier Mardi 3 f évrier

Hors cadre Sorti des archives de la télévision, « Ho rs cadre » est une émissIon qui appartenait à la série des « Clés du regard» proposée par P. Gisling. Diffusé en deux épisodes, « Hors cadre» présente six portraits d'artistes . Mais pas n'importe quels artistes. Des créateurs cachés, secrets: un magasinier, un postier ou un architecte qui, une fois leur travail termin é, s'adonnent avec passion à la création artistique. Loi n des grands courants contemporains, ces gens créent pour survivre dans un univers duquel ils se sentent parfois exclus . « Hors cadre» nous invite à découvrir le monde souvent inquiétant de l'Art brut. Parallèlement, on s'aperçoit que la création artistique est ouverte à tout le monde; donc à nous tous.

Janvier Mardi, 6 janvier 1987

Saumon de l'Atlantique Le saumon a toujours été le poisson le plus respecté par l'homme . Sa force physique, son courage et son destin ont forcé le respect. Le goût de sa chair en a fait un des poissons les plus appréciés. A cause du développement industriel, de la pollution et de la pêche professionnelle, la survie de l'espèce est actuellement en jeu. Après l'émission du mois de septembre 1986, consacrée au saumon du Pacifique, la Télévision éducative propose, en conclusion, une émission consacrée au saumon de la côte Est du Canada; ses problèmes spécifiques et les solutions que l'homme tente d'y apporter.

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Février Lundi 9, mardi 10, samedi 14

TV-Scopie Lundi 12, mardi 13, samedi 17

TV-Scopie Metropolis ou le secret de von Harbou Metropolis, un film souvent à l'affiche des ciné-clubs pour adolescents. Nous le restituons dans son époque, en nous appuyant sur la magnifique exposition du Musée de l'Elysée à Lausanne, qui présentait en automne les photos de tournage et les photos de plateau de ce classique du cinéma. Qui est Fritz Lang? Qui est von Harbou? Quel est le rôle d'un photographe de plateau, d'un photographe de tournage? Quelles étaient les conditions de travail sur un tournage en 1927? Voilà les questions auxquelles ce TVScopie répondra.

Les enfantscomédiens Le métier de comédien fait rêver, mais rares sont les élus. Si la formation classique d'une école de théâtre offre peu de débouchés, le monde de · la publicité, en plein épanouissement, permet aux enfants, et même au x bébés, de faire à bon prix leurs premiers sourires à la caméra. Et les plu s photogéniques, les plus débrouillards accéderont peut-être aux plateaux de cinéma ou de théâtre . Un mili ... u qui représente une grande famille, chaleureuse certes, mais combien exigeante. Et l'on peut se demander si l'espoir d'être star vaut tant de sacrifices, voire même celui de mettre son enfant entre parenth èses. TV-Scopie évoquera ce problème à trave rs un double portrait d'adolescentes-comédiennes à Paris. Editeur responsable: Radio-Télévision éducative romande Sous-commission de production Déce mbre 1986 Conception graphique et illustrations: Philippe Aquoise, Lausanne

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Mardi 17 février

Documentaire Images en mouvement Raconter des histoires, cela fait partie de notre vie d'adultes ou d'enfants. La fiction, la transposition nous permettent d'imaginer, de rêver, de mieux supporter la vie quotidienne. Parfois, la vie quotidienne débouche sur une surprise qui deviendra à son tour récit, histoire . A la veillée, le conteur a disparu; il est remplacé par des images et des sons fournissant le rêve à des spectateurs, plus ou moins attentifs. Preuve en est cette enquête qui, à l'aide de caméras fixées sur les récepteurs de TV, sonde non seulement la quantité, mais la qualité d'attention. Les téléspectateurs accaparés par la vie de famille sont-ils assez concentrés sur les programmes pour remarquer les progrès incessants du monde de l'audio-visuel?

Mardi 17 mars, Mardi 31 mars, Mardi 14 avril,

Entre la peur et l'espoir En parallèle aux émissions

du trimestre dernier consacrées auxjeunes élèves, la Télévision éducative diffuse en trois parties un documentaire ambitieux qui retrace la création et le développement des institutions internationales. 1 re partie: de la Grande Guerre à 1945. 2 e partie: de 1945 à la guerre des Six Jours. 3 e partie: de 1967 à nos jours. Du cataclysme de la Première Guerre mondiale à la création de la Société des Nations, de Nagasaki à l'élaboration de la Charte de l'ONU, de la crise de Cuba au Traité de non-prolifération des armes nucléaires, l'humanité a toujours vécu entre la peur et l'espoir. Un film de Ruben Ortega.

A vous la chanson!

Avril Lundi 6, mardi 7, samedi 11

par Bertrand Jayet

TV-Scopie Gauche-droite

Non, ce n'est pas un ordre de marche, mais, sous forme de marche à suivre, une sensibilisation aux règles de réalisation d'un film. Nous apprendrons comment déterminer les axes de prise de vues pour rendre compréhensibles un déplacement, un dialogue, une action. Ce reportage complète le TV-Scopie du mois de juin 1986, consacré au montage. Pour connaître la règle du « Gauchedroite », ne manquez pas de suivre ce TV-Scopie!

« On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des Saint-Exupéry choses toutes faites chez les marchands ... »

Cette remarque, faite au petit prince par son ami le renard, inspire depuis seize ans la conception des émissions « A vous la chanson! ». En effet, nous invitons les enfants, non pas à consommer des chansons, mais plutôt à les recréer en classe ou à les jouer sur une scène devant leurs parents et amis. Tout est possible avec un peu d'imagination. Mais les hommes et les femmes qui vivent avec et pour l'enfant, ne sont-ils pas un peu magiciens? Ce trimestre, nous vous présentons deux émissions composées de chansons et d'accompagnements instrumentau x. Nous proposons aux plus petits (4 à 8 ans) Une farandole de chansons écrites, composées et interprétées par Nicole Snitselaar et Claudine Régnier. De quoi permettre aux enfants de multiples activités. Une chanson, par exemple, peut être dite sur fond musical, mimée . Elle peut donner naissance à la création de marionnettes, de costumes, de décors. Elle peut suggérer

des exercices d'expression corporelle ou de danse ... elle peut être chantée, tout simplement! Nos auditeurs connaissent bien Jean Naty Boyer, qui comme le troubadour allant de seigneurie en seigneurie chanter les croisades, les amours et les saisons, se rend dans les écoles chari ter la claire fontaine. Nous allons une nouvelle fois puiser dans le trésor de ses chansons destinées aux enfants de 6 à 10 ans. Boris et Natacha vous attendent dans la forêt blanche d'Ukraine pour une promenade musicale. Les dossiers complémentaires sont à disposition à l'adresse suivante: A vous la chanson! Emission de Radio éducative Boulevard Carl-Vogt 66 1211 Genève 8

Merci de joindre à votre envoi une enveloppe dôment remplie et affranchie.

16 f évrier (élèves de 6 à 10 ans)

Boris et Natacha

par Jean Nat y Boyer 1.

Dans la forêt blanche d'Ukraine Glisse une blanche troïka Dans le silence elle promène Petit Boris et Natacha.

Lundi 9, mardi 10, samedi 14

TV-Scopie Championnats du monde de ski alpin Crans-Montana

1987 Une quarantaine de caméras sur les pistes, huit cars de reportage, un studio pour l'Eurovision, un autre pour les trois chaînes de TV suisses, quelque deux cent quatre-vingts personnes (dont trente-trois cameramen et neuf réalisateurs!) impliquées, tels sont les moyens mis à la disposition de et par la Télévision suisse romande, maîtresse d'œuvre des prochains Championnats du monde de ski, à Crans-Montana. Ce TV-Scopie vous montrera comment s'organise un tel déploiement de médias pour assurer la transmission de ce grand événement sportif!

Télactualité «ça bouge!» Comme nous l'avons annoncé dans notre éditorial, Télactualité va faire peau neuve. «L'actualité c'est

comme un feuilleton dont on aurait raté les premiers épisodes.» Eh bien, nous allons essayer de changer quelque peu cet état de fait! L'émission sera partagée en deux tranches. Dans la première partie, nous allons reprendre une «nouvelle brève» du TJ. Nous revisionnerons ensuite cette «brève» en nous arrêtant deux ou trois fois pour nous permettre de déboucher sur un mini-reportage réalisé par la TVE. Ces tournages éclaireront de manière plus spécifique, et moins abstraite, certains aspects énoncés dans la nouvelle originale. Nous rediffuserons alors la séquence TJ qui sera alors plus accessible aux élèves. Dans la seconde partie de l'émission, nous accueillerons deux écoliers d'un canton romand, avec lesquels nous visionnerons les nouvelles des TJ de la semaine qu'ils auront sélectionnées. Ainsi, émission après émission, nous nous rendrons mieux compte des faits d'actualité qui interpellent la jeunesse romande.

Raconte-nous, Petite Mère Ce qu'ils ont vu sur le chemin Raconte-nous, Petite Mère Jusqu'à demain. 2.

Ils rencontrent la zibeline Le renard bleu et puis le loup «Si vous allez chez la Tzarine, Voulez-vous nous prendre avec vous?»

4.

Et tous ensemble, ils s'en reviennent Serrés pour ne pas avoir froid Dans la forêt blanche d'Ukraine Avec Boris et Natacha. la la la la, etc. Jusqu'à demain (3 fois). (Publié avec l'aimable autorisation des Editions Armand Colin, Paris.) Discographie: Jean Naty Boyer, nO4, Unidisc UD 30207.

Doucement les fleurs se balancent Paroles et musique de Jean Nat y Boyer

1.

Raconte-nous, Petite Mère Ce qu'ils ont dit sur le chemin Raconte-nous, Petite Mère Jusqu'à demain.

Doucement les fleurs se balancent, Douce, doucement; Dans le vent les fleurs se balancent, Dans le, dans le vent.

3.

Dans le vent, dans le vent, Les fleurs se balancent, Dans le vent, dans le vent, Douce, doucement.

«Nous n'allons pas chez la Tzarine Nous retournons à notre isba.» Loup et renard, et zibeline, Sont montés dans la troïka. Raconte-nous, Petite Mère Ce qu'ils ont fait sur le chemin Raconte-nous, Petite Mère Jusqu'à demain.

2.

Doucement tout le jardin chante, Douce, doucement; Dans le vent tout le jardin chante, Dans le, dans le vent.


L'enfant et la fleur

Dans le vent, dans le vent, Tout le jardin chante, Dans le vent, dans le vent, Douce, doucement.

Paroles et musique de Jean Nat y Boyer 1.

3.

Doucement tout le monde danse, Douce, doucement; etc. (Publié avec l'aimable autorisation des Editions Armand Colin, Paris.) Discographie : «Ecoute la chanson », Chants et Rythmes, nO 11, Collection sonore Colin-Bourrelier, V31I2.

L'enfant habitait En appartement, Au vingtième étage, Tout près des nuages, Avec ses parents. La fleur se cachait Au fond d'un jardin, Dans un vieux village, Venu d'un autre âge, Aux calmes matins. Et jamais l'enfant ne voyait de fleurs, Et jamais la fleur ne voyait d'enfants.

Julie l'étourdie

2.

Jean Nat y Boyer et Jean-Pierre Favotte

L'enfant s'en allait Une fois par an Faire un long voyage EFRJfIW J ~-r ,'e~1 Ju.N, l'e'.tlJur,~"e '1"'/ n'ré.?ondja.maiJ ci mes 9,us.tùJnI Jouer sur les plages l~W J JI'";'no J : 1~ / J 1. 1 J. • 117; ; F;N 1 Et saisir le vent. Je ne sais comment Il trouva la fleur Dans ce vieux village 1;' lait b~au ell'dd 1" ~I fleut ( Après un orage laIT \ S j t j L1 Dell Venu brusquement.

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Mais jamais l'enfant n'oublia la fleur Mais jamais la fleur n'oublia l'enfant. C'est Julie l'étourdie, qui n'répond jamais à mes questions. C'est Julie l'étourdie, quand il faut dire «oui» elle dit «non»! S'il pleut elle dit qu'il fait beau, S'il fait beau elle dit qu'il pleut. Si c'est p'tit elle dit «c'est gros », Si c'est gros elle dit «c'est p'tit». Si Si Si Si

c'est p'tit elle dit «c'est gros », c'est gros elle dit «c'est p'tit». elle rit elle dit qu'elle pleure, elle pleure elle dit qu'elle rit.

Si elle rit elle dit qu'elle pleure, Si elle pleure elle dit qu'elle rit. S'il fait chaud elle dit «j'ai froid», S'il fait froid elle dit «j'ai chaud ». S'il fait chaud elle dit «j'ai froid», S'il fait froid elle dit «j'ai chaud». Si ça pique elle dit «c'est doux», Si c'est doux elle dit «ça pique». (Publié avec l'aimable autorisation des Editions Musicales Auvidis.) Discographie: «Gestes en fête», de Jean Naty Boyer, Auvidis AV 4264. Un livret à l'intérieur contient despropositions précises pour jouer avec ces dix nouvelles chansons à gestes.

3.

Sans l'avoir cueillie L'enfant s'en alla Comme les nuages Qui toujours voyagent Poussés par le vent. Et depuis ce jour Eternellement, Sur toutes les pages De cet enfant sage La fleur va chantant. Car tous les enfants font chanter les fleurs Et toutes les fleurs chantent les enfants. (Publié avec l'aimable autorisation des Editions Armand Colin, Paris.) Discographie: Chants et Rythmes, nO 4, «L'erifant et la fleur» , Armand Colin, Bourrelier EV07EV08.

Bibliographie: Le recueil Chants et Rythmes (Editions Armand Colin. Disponible en Suisse chez Vivishop rue Curtat Lausanne) réunit 64 chansons de Jean N~ty Boyer. L~s thèmes de ces chansons sont divers: nature, aventure, chansons à jouer, à danser, etc. Conçu pour tous les enseignants, le livret Chants et Rythmes est un outil de travail précieux pour l'animation musicale par la chanson. Remarque: De nombreuses chansons de Jean Nat y Boyer ont déjà fait l'objet d'émissions «A vous la chanson! ». S'adresser aux Centres de documentation cantonaux.

23 mars

(élèves de 4 à 8 ans)

«Une farandole de chansons»

par Nicole Snitselaar et Claudine Régnier

La farandole Donne-moi la main pour faire une farandole, Donne-moi la main Pour faire le tour de l'école. Tourne autour de Paul Tourne tourne boule Tourne autour de Paul On tourne et on s'enroule. Cours le long du mur Saute des deux pieds Cours le long du mur Et dans les feuilles séchées. Passe sous le pont En baissant la tête Passe sous le pont Avant qu'on ne t'arrête.

Une fourmi Une fourmi C'est tout petit petit, Une fourmi C'est petit comme un grain d'riz. La fourmi est ouvrière, Elle aime bien travailler, Elle ramène à son logis Même des grains de riz! Quelquefois elle est guerrière, Sa maison elle doit garder, Elle protège ses amis Aussi les grains de riz! Aujourd'hui je l'ai suivie, Au moulin elle m'a conduit, Elle était venue chercher Un petit grain de blé! Paroles et musique de Nicole Snitselaar. (Publié avec l'aimable autorisation des Editions Fleurus, Paris.)

Nous allons au bal

Mes crayons de couleur Avec mes crayons de couleur Et une feuille de papier blanc Je dessine pour mes grands-parents Un jardin, une maison, des fleurs. Rouge Je fais Rouge Je fais

bleu jaune danser mes couleurs bleu jaune parler mes couleurs.

Je prends le jaune pour le soleil, Le bleu pour la mer et le ciel, Le crayon rouge pour la voiture, Le crayon vert pour la verdure.

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Mon grand soleil jaune me sourit, Il sourira pour toi Papi! Mes fleurs disent bonjour à Mamie Comme je vous le dis moi aussi.

Saut', saut', saut', saute petit lapin Des deux pieds et aussi des deux mains Hop, hop, hop, tu danses le menuet C'est pourquoi, on t'appelle «feu follet»

Discographie: Les chansons diffusées sont extraites du disque Monte dans le Train de Nicole Snitselaar. Quatorze chansons et quatorze play-back. Direction musicale de François Rauber. Unidisc, UD 301407.

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2.

Je prends le marron pour la terre, Le jaune clair pour les primevères, Le vermillon pour la maison, Et pour les rideaux du salon.

N. B. : Partition extraite du recueil Le Jardin des Chansons édité par le Département de l'instruction publique du canton de Vaud. En vente dans le commerce par les Editions LEP, Nathan.

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4.

Fatigués, ils se sont tous couchés Doucement, leurs yeux se sont fermés Sans bouger, ils se sont endormis Et sans bruit, nous sommes tous partis Paroles et musique de Nicole Snitselaar. (Publié avec l'aimable autorisation des Editions Fleurus, Paris.)


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2.

En été il est rouge Il est roug' comme une cerise, C'est l'été, c'est l'été, Qui va courir dans le pré. Refrain

3.

En automne il est roux, Il est roux comme l'écureuil C'est l'automn' c'est l'auto~n Les feuilles qu/ tourbillonnent: Refrain

4.

En hiver, il est blanc, Il est blanc comme le mouton C'est l'hiver, c'est l'hiver, ' J'entends ses fifres lanlaire. Refrain Paro/~~ et musique de Claudine Régnier et Philippe Ba/·raque.

(Publie avec l'aimable autorisation des Editions Fleurus, Paris.) N. B. : Partition extraite du recueil La Fête aux Chansons édité par le Département de l'instruction publique du canton de Vaud. En vente dans le commerce par les Editions LEP, Nathan .

Comptine au pays d'Isabelle Pluie, pluie., chante-moi La chanson de ce nigaud. Ré mi fa sol la si do Pluie, pluie, chante-moi La chanson de l'escargot. Pré, pré, chante-moi La chanson de l'effaré. Mi fa sol la si do ré Pré, pré, chante-moi La chanson du blanc furet.

Fleur, fleur, chante-moi La chanson de ton amie. Fa sol la si do ré mi Fleur, fleur, chante-moi La chanson de la fourmi. Feu, feu, chante-moi La chanson de ce pacha Sol la si do ré mi fa Feu, feu, chante-moi La chanson du bon gros chat.

ESPACE2

Bois, bois, chante-moi La chanson de ton école. La si do ré mi fa sol Bois, bois, chante-moi La chanson du rossignol. Vent, vent, chante-moi Le taillis de tes galas. Si do ré mi fa sol la Vent, vent, chante-moi Les feuilles en falbalas. Nuit, nuit, chante-moi La hine sur les cassis. Do ré mi fa sol la si Nuit, nuit, garde-moi Toutes les chansons d'ici. Paroles et musique de R. Lahaye et A. Chaumorcel. (Publié avec l'aimable autorisation des Editions Fleurus, Paris.)

La rivière aux trois chevaux

Fleur à la crinière Les chevaux du roy S'en allèrent trois Passer la rivière. Le premier se mit A l'eau vers midi Jamais au pays On ne le revit. Le second le soir Sur le déversoir Glissa et d'un coup Se rompit le cou.

Le petit troisième Tournant le problème Attendit l'été Pour passer à gué.

La Sentinelle Kaléidoscope de Ray Bradbury Un Coup à la Porte de Frederic Brown • D'autres émissions L'Antiquité et la S.F. Histoire de la S.F.

Heure «H » de la S.F. 9 janvier Qui de Leloup, dessinateur-scénariste, créateur de Y oko Tsuno, ou de Pierre-Yves Lador, lecteur passionné de S.F. saura le mieux vous convaincre de participer au concours de S. F. de la Radio éducative? Les paris sont ouverts. Alors n'hésitez pas à plonger. Laissez-vous absorber par l'univers sonore de Philippe Jacot et de son compère Jean-Claude Dey. Ils nous mijotent une émission de BD qui déclenchera en vous l'envie irrésistible d'écrire une histoire de science-fiction.

Pour ceux qui veulent encore en savoir plus: • L 'Educateur nO 7, du 26 septembre 1986, a publié, sous la plume de Demètre Ioakimidis, un dossier qui nous aide à situer la S.F. dans la littérature d'imagination. • Des exemples de nouvelles célèbres diffusées par la Radio éducative:

Evénements d'hier et d'aujourd'hui 16 janvier, 13 février, 13 mars

6.10.86 3.11.86 1.12.86 1.9.86 5.5.86

La Radio éducative, depuis 1980, s'est attachée à susciter à l'école une création autour de la littérature d' imagination. Elle a surtout offert une vitrine à des travaux réalisés dans le cadre scolaire. Parce qu'elle exprime les angoisses de l'humanité, ses obsessions et dénonce les folies de son temps, la S.F. est un outil pédagogique éminemment utile à la veille de l'an 2000.

Attention: Le délai d'envoi des travaux est prolongé jusqu'au 28 février 1987. Pour récompenser les meilleures histoires de S.F.: des BD, des albums et la diffusion à l'antenne de la Radio éducative en mai 1986. Pour situer les événements, rappelons que la bataille suprême est engagée. En Suisse, la mobilisation générale a été décrétée le 28 août 1944. Le rapport de force, bien qu'il paraisse encore à l'avantage des Allemands, est en train de s'inverser. L'espoir renaît, comme nous le montre Yvan Graf en diffusant un extrait du Cimetière marin de Paul Valéry.

Fleur à la crinière Les chevaux du roy S'en allèrent trois Passer la rivière.

La Radio raconte l'histoire 1944-1946. 1947-1949

Paroles et musique de R. Lahaye et S. Chaumorcel. (Publié avec l'aimable autorisation des Editions Fleurus, Paris.)

Programmée le 8 décembre, la deuxième partie de cette émission n'a pu être diffusée.

par Blaise Evard. Bien que Charles Trenet chante une chanson douce, La Mer, la guerre froide se précise. Entre l'Est et

l'Ouest, le fossé se creuse. Au Moyen-Orient, la Palestine coupée en deux donne naissance à un conflit qui dure encore. Dès le 15 mai 1948, après la création de l'Etat juif, la guerre judéo-arabe est commencée. Ces trois années verront successivement la naissance de la République fédérale d'Allemagne, de de la République démocratique allemande et de la République de Chine. Epoque fertile en rebondissements politiques. C'est aussi le début du féminisme avec la publication du Deuxième Sexe par Simone de Beauvoir.


Environnement

Folklore

12 janvier, 9 février, 9 mars et 6 avril

26 janvier

L'oreille en colimaçon

Les Berbères ? · .'C' est qUOI..... DIS sont un peuple Ils sont chimiste, biologiste, anthropologue, physicien ou psychologue. Ils passent leur vie à chercher comment nous fonctionnons, d'où nous venons, vers quoi nous allons. Ce sont des savants connus, de grands noms du monde scientifique, des Prix Nobel même! Pour la Radio éducative, Ruth Scheps les a mis au défi d'expliquer leur travail, de raconter la vie, l'univers, les découvertes et les progrès scientifiques d'aujourd'hui, les perspectives du troisième millénaire. Ils ont accepté avec enthousiasme de se mettre au service des enfants de 6 à 10 ans, un exercice périlleux qui va au-delà de la vulgarisation. Les thèmes des quatre prochaines émissions sont: « Neuf mois pour naître », avec Catherine Dolto (12.1.1987). « La langue maternelle », avec Claude Hagège (9 .2.1987) . « Penser et rêver », avec le professeur François Lhermitte (9.3.1987). « Le propre et le sale» (la différenceapproche sociale - l'odorat perçu à partir de 3 ans), (6.4.1987).

de tradition orale.

Les histoires se transmettent encore de bouche à oreille, de village en village. Trois femmes, les sœurs Djurdjura, mêlent leurs voix et leurs chants pour évoquer la vie des femmes en Algérie. L'une d'elles raconte comment, petite fille, elle écoutait ces contes qu'elle nous restitue aujourd'hui. Un document authentique enregistré sur place par Anne Delaite.

Actualité 2, 6 mars et 3 avril

Pinocchio, le miroir du monde susvendu à un nez. C'est

Radio Actualité 30 janvier, 27 février, 27 mars

On maîtrise rarement les faits d'actualité

te

et les multiples informations diffusés par les médias. Comment aller audelà de l'illusion du savoir? Qu'existe-t-il en amont et en aval de l'événement? C'est à cela que la Radio éducative va s'attacher, dans une émission mensuelle qui traitera des problèmes dans « L'air du temps » dont l'actualité perdure . L'accidentel quotidien servirad' amorce à une démarche différente . II s'agit de comprendre, d'expliquer les mécani s qui règlent l'événement, qu'il soit culturel, social, politique ou éco nomique . ' Avec une émission diffusée le troi sième vendredi de chaque mois, la Radio éducative abordera des thèmes qui font régulièrement la «une» des rédactions, mais dont on a souvent oublié les tenants et les aboutissants.

19 janvier

L'eau, la vie et nous A l'heure des catastrophes écologiques, telle la pollution du Rhin en novembre, nous réalisons à quel point nous dépendons de l'eau. Gaspillage, pollution! «Tout ce qui , existe découle de l'eau, tout ce qui existe subsiste par l'eau », a dit Goethe. Nous devons à l'eau autant de soins qu'elle nous procure de plaisir. Comment nous comporter à l'égard de l'eau, comment la préserver, comment l'utiliser judicieusement?

20 mars Fascinés par la marionnette de Collodi, Dominique Catton et le Théâtre Am Stram Gram ont mis toutes leurs forces créatrices pour adapter ce chefd'œuvre à la scène. De quoi ouvrir dans toutes les disciplines des pistes de travail passionnantes. Durant une semaine, du 2 au 6 mars, Espace 2 va privilégier ce thème dans ses matinées (9-10 heures); de plus, chaque après-midi débutera par un feuilleton consacré au héros de Collodi (14-14 h. 30). La Radio éducative abordera: le spectacle de Pinocchio par le Théâtre Am Stram Gram (2 mars) Pinocchio, le miroir du monde suspendu à un nez (6 mars) une journée au théâtre en direct avec les comédiens dans les décors de Pinocchio (3 avril). Au-delà de l'événement, Michel Catton et le Théâtre Am Stram Gram proposent une approche théâtrale qui trouve des prolongements pédagogiques imprévisibles.

Initiation L'illusion théâtrale

23 janvier

L'homme à la baguette

Archives à l'appui, François Hudry vous fera découvrir la patte du maître dans l'interprétation d'œuvres connues.

Au théâtre, ce n'est pas l'existence apparente qui est représentée, mais la vie des passions et des rêves. Pour créer ce monde à part, cette fiction révélatrice, l'intention théâtrale emprunte des langages divers. Entre le comédien, la scène, le texte et le public, s'opère une alchimie étrange et savamment dosée. Claudel, Pirandello, Diderot, Jouvet dans une orchestration sonore d'Oers Kisfaludy seront nos repères dans cette démarche qui tente de cerner vérité dramatique et illusion théâtrale .

plus sublime des pantins!

Quand est-ce qu'on chante?

20 février

Initiation musicale

II apporte la couleur, il nuance l'interprétation, il est le médium entre le compositeur et nous, Le chef d'orchestre n'est pas là pour battre la mesure. II va plus loin, il est le peintre de l'orchestre. Comment s'opère l'alchimie entre le compositeur, le musicien et celui qui les dirige?

5 janvier, 30 mars Monique Frapat et Anne Ben HammoU poursuivent depuis plusieurs années une recherche originale en matiè re d'éducation au son. Avec la collaboration de Geneviève Clément, elles ont imaginé des his-

toires qui, privées de leur musique , deviendraient vite incompréhensibles. Une preuve que le monde se découvre avec les oreilles autant qu'avec les jambes, le nez ou les yeux. Une excellente manière de faire apprécier un univers créatif sonore aux enfants, en les amusant selon la tradition de « L'oreille en colimaçon ».

Zoom sur Jacques Higelin II apparaît dans le viseur tel un sorcier, silhouette noire dégingandée et filiforme . Amoureux des mots, manipulateur d' idées, jongleur d'images, il a tourné rock comme on tourne casaque. II descend pourtant de la plus pure tradition française du cabaret. Quand est-ce qu'on chante avec Higelin? Une seule réponse à cette question: branchez vos transistors et vos cassettes. Higelin sera dans vos classes le 20 mars . Cyril Azzam vous propose de le rencontrer et vous offre de chanter en play-back avec lui dans vos classes. La cassette play-back est à disposition dans les centres cantonaux et à la

Radio éducative Maison de la Radio 1211 Genève 8

Promotion Pour d'autres rendez-vous avec la science Chaque

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LE MARDI DE 17H30 A 18H30

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E SPA C E 2

semaine, à l'enseigne des «Magazines 87» d'Espace 2, Eric Schaerlig vous propose son «Magazine des sciences ». Science, techniques, médecine, leurs dernières découvertes ou leurs tendances actuelles : de quoi se tenir au courant de l'évolution modeme.


2.Radio Telévision Educative Romande. ~ Programme de janvier à avril 1987

Janvier L

5

V 9 L 12

V 16 1. 19 V 23 L 26 V 30

Initiation mus ica le L'oreille en colimaçon Heure « H » de la S,F, en BD avec Leloup, créateur de Yoko Tsu no Dis! C'est quoi... Neuf mois pour naître, La Radio raconte l'histoire Les années 1944 à 1946 (2< part ie) Enviro nne ment L'eau, la vie et nous In itiati on musicale L'homme à la baguelte Folk lore Musique et conte d'Algérie Actu alité L'a ir du temps

Février L

2

V 6 L

9

V 13 L 16 V 20 L 23 V 27

Conte inac hevé Rêver avec Henri Gougaud En marge de l'histoire avec Gilles L'art iste dans les ann ées 1940 Dis! C'est quoi. .. La lang ue maternelle? par Claude Hagège La Radio raco nte l'histoire Les années 1947 à 1949 (1" partie) A vous la chanson Boris et Natacha par Jean Nat y Boye r Initiatio n L' illusion théâtrale, Environ neme nt Le sel, une co nq uête oubliée Actualité L'air du temps

Radio Educative

ESPACE2 Attention! Nouvea ux jours de diffu sion

L V -

LilI/ d i 9 h. JO (6-10 ans) Vel/dredi 9 h. JO ( 10-16 ans)

Mars L

2

V 6 L

9

JI 13

L 16

V 20 L 23 JI 27

L 30

Actuali té Am stram gram recrée Pinocchio Actualit é P inocchio, le miroir du monde suspendu àunnez Dis! C'est quoi... P enser et rê,'er ? Le fabule ux privi lège de not re cerveau droit La Rad io raconte l'histoire Les années 1947 à 1949 (2< part ie) Conte inachevé Epilogues imaginés par les enfan ts Quand est-ce qu'o n chante ? Zoom s ur J acques H igelin A vo us la chanso n Une farandole de chansons Actualité L'air du temps Init iat ion musicale L'oreille en colimaçon

Avril V 3

10

Actualité Une journée au théâtre Dis!C'est quoi ... Le propreetlesale ? Comment le petit enra nt perçoit-il la diffé rence ? Init iation Madeleine Renaud et J ,-L.BarrauIt

Message de la présidente SPVal à l'assemblée des délégués Ayent, le 13 décembre 1986 Aujourd'hui, mon mandat de présidente arrive à son terme , je passe donc le témoin , Vous me permettrez de vous dire que ces années de présidence de la SPVal furent pour moi une merveilleuse expérience , faite de rencontres, d 'amitié, de projets partagés, Oswald Ruppen

Je ne vais pas dresser ici le bilan de ce qui a été fait - ce bilan vous le connaissez , Dans cette mouvance où notre société évolue à l'approche de cette fin de siècle , il m'apparaît de faire le point et de regarder ensemble une fois encore vers demain, vers l'avenir, Nous les enseignants, nous ne sommes pas des êtres à part, un peu bizarres tels que (vous avez pu le lire) nous a qualifié un député récemment. Le milieu dans lequel nous vivons est touché, et va être toujours plus touché d'une part par une extraordinaire évolution technologique , d 'autre part par des problèmes économiques et surtout par l'explosion et la diversification des connaissances , des opinions due en grande partie à l'évolution des médias, Ces facteurs nous interpellent et nous lancent des défis qu'il importe de relever,

Janvier Mardi 6 Doc ume nt aire: Saumon de LilI/di Il, m ordi /J el sam edi 17 TV-Scopie: Metro poli s, ou le secret von Harbou _ Ma rdi lO D ocume nta ire: Hors cadre (1), LilI/di l6, m ardi l7 el sam edi J I Té lac tua lité.

Diffllsiolls: llIll di:jallvier-jévrier, l l h. IO mars- avril, 16 h. 45 mardi : \'ers /5 heures samedi : l'ers Il h.IJ,'i

D ocume ntai re LilI/di 9, m ardi 10 el samedi /4 T V-Sco pi e: Championnats du monde de ski alpin Crans-Montana 1987, Mardi 17

Février Mardi J Doc ume nta ire : Hors cadre (2), LilI/di 9, mardi 10 el sam ed i 14 TV-Scopie : Les enrants-comédiens. Mardi 17 Docu m e ntai re : Images en mOUI·. ment , LilI/di 23, m ardi l4 ri samerii l8 Télactua lité.

Documenta ire : Entre la peur et l'espoir (2),

Docume nta ire : Entre la peur et l'espoir (3),

Toutes ces années, les réformes se sont multipliées dans le monde pédagogique , Peu d 'entre elles ont été mises en place dans un concensus large et généraI. Beaucoup furent même décriées , contestées , Je pense que cela était inévitable et que le nœud du débat se situe quelque part entre deux visions différentes des finalités de l'école: l'une humaniste, plus optimiste, plus axée sur le développement individuel des enfants , l'autre qu 'on pourrait qualifier de plus pragmatique, qui veut une école au service de la société, de l'économie, Ces deux conceptions très rapidement esquissées ici ne s'op-

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posent pas nécessairement ni totalement, elles pourraient même être jusqu'à un certain point complémentaires. Car je persiste à croire que les programmes, les plans d'études, les notes, les examens ne doivent être que des outils au service de l'enfant et des enseignants, ils ne doivent pas être des machines inexorables qui su~citent le stress et qui détruisent la liberté, l'initiative et la joie. Les crises, contestations, critiques dues à l'introduction de telle ou telle innovation ne sont que la pointe émergée de l'iceberg. Le malaise de l'école est ailleurs. Il se situe dans une adéquation difficile à trouver entre les valeurs traditionnelles de cette institution et le monde dans lequel elle doit s'insérer. Si on m'avait demandé dans mes débuts d'enseignante ce qu'était l'Ecole (avec un E majuscule) j'aurais pu en donner une définition claire. Après 20 ans de ce métier passionnant, mes certitudes se sont muées en questions et quelques unes en contestation! L'expérience des relations humaines m'a rendu modeste et prudente dans l'appréciation d'une situation OU il m'apparaît urgent de redéfinir ce que j'appellerai «le contrat scolaire» c'est-à-dire le rôle, la place, les engagements des différents partenaires de l'Ecole: enfant - parents - enseignants - autorités scolaires. Il faut être conscient que ce débat risque de révéler des divergences telles qu'il sera difficile dorénavant de concevoir un quelconque modèle .

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Depuis quelque temps, les parents ont acquis des droits élargis ce que chacun d'entre nous, d'un point de vue d'une saine logique démocratique, approuvons; mais qui d'un point de vue professionnel rend souvent difficile la tâche des enseignants. Car, dans l'équation pédagogique, si nous admettons la liberté des enfants, des parents, nous devons prendre garde à ne pas disqualifier, minimiser la fonction et la responsabilité du maître en l'enfermant dans le strict rôle (je dirai même petit rôle) d'exécutant, programmé à distance par les directives méthodologiques officielles. Il est essentiel que les enfants, les jeunes rencontrent au cours de leurs années d'école des femmes et des hommes de qualité, libres et responsables auxquels ils puissent se référer.

que d'autres est nuisible en fin de compte au système éducatif. Il est donc urgent de réadapter rapidement la formation des maîtres au plus haut niveau possible de qualification . La formation des enseignants ne doit pas leur apporter seulement une connaissance approfondie de différentes matières et du développement de l'enfant; elle doit aussi avoir un caractère pratique. Il faut ménager des périodes de pratique suffisantes pour donner une bonne compréhension de la vie quotidienne et du métier d'enseignant. Les formateurs d 'enseignants eux-mêmes ne seront pas en mesure de transmettre des connaissances essentielles et récentes à leurs étudiants s'ils n'ont pas la possibilité de suivre des stages de recyclage à des intervalles réguliers. Il y a lieu d'aménager à l'intention des formateurs d'enseignants une éducation continue, une expérience pédagogique, une formation pédagogique et académique.

Et c'est au nom du droit des enfants à pouvoir côtoyer des enseignants non seulement compétents mais dont la compétence et la fonction sont reconnus par la sàciété que je dis qu'un des défis auquel nous devons répondre sous peine de n'être plus qu'une profession de 2e zone c'est la revalorisation, la transformation et l'amélioration de la formation initiale des enseignants.

D'autre part, personne ne peut enseigner avec succès s'il ne possède une base solide et saine de développement personnel. En conséquence, la formation des enseignants devrait accorder une grande attention à l'enrichissement personnel.

Les exigences de l'éducation moderne sont telles que les enseignants de toutes les catégories ont besoin d'une éducation et d'une formation leur donnant une qualification de niveau universitaire. Le concept selon lequel certaines catégories d'enseignants n'ont pas besoin d'une formation aussi rigoureuse

C'est pourquoi, considérant que les organisations d'enseignants doivent être des partenaires à part entière avec les institutions de formation et les autorités compétentes dans la conception des structures, des contenus de la formation des enseignants, nous demandGns que la SPVal soit associée de près à tous les

projets de modification de la formation des enseignants. pour que notre point de vue ait une chance d'être entendu, il faut nous engager dans une réflexion et une action totales . La partie à jouer est difficile car elle se joue dans l'opinion publique et surtout dans les arcanes du Pouvoir, au Parlement. La SPVal est apolitique; ce qui nous unit et motive notre action va au-delà des luttes partisanes mais (et c'est aussi notre chance) la SPVal est composée des enseignants de toutes tendances. Si chacun s'engage et défend notre point de vue commun, nous relèverons ce défi! Je vous dis encore une fois ce que j'ai déjà dit il Y a 9 ans à Ardon : les enseignants doivent accepter, briguer même les charges électives. Il y a trop peu de nos membres au Grand Conseil, trop peu aussi dans les Conseils communaux, trop peu d'enseignants dans les cercles où les décisions se prennent vraiment. Nous devons avoir le souci d'être unis - ce qui ne signifie pas que le débat interne ne doit pas exister. Non - Nous devons tous ensemble faire respecter la liberté des citoyennes et citoyens que nous sommes.

point de vue matériel ce que l'AGF a dénommé des cas criards et qui après plus de dix ans de revendications n'ont toujours eu aucune amélioration. La SPVal doit être encore plus, un partenaire écouté dans la négociation et dans la réalisation du projet scolaire. Ces tâches, j'en suis persuadée, le nouveau comité cantonal saura y faire face. Au terme de ce message, il m'appartient de remercier les personnes qui ont accepté de travailler avec la SPVal durant ces années. J'adresse mes sincères remerciements à M. le conseiller d'Etat Bernard Comby pour l'intérêt, la volonté de concertation qu'il a toujours témoignés à notre association . J'associe à ces remerciements M. Anselme Pannatier, chef de service de l'enseignement primaire et des écoles normales ainsi que ses collaborateurs MM. Germanier, Besse, Salamin, Lovey pour leur disponibilité. J'y associe aussi tout spécialement M .. J.-P. Rausis pour son amicale collaboration, ainsi que Mmes et MM. les inspectrices et inspecteurs.

Nous devons faire respecter le droit au travail des hommes et des femmes quels que soient leur état civil, leurs opinions politiques.

Je remercie particulièrement les autorités scolaires et communales de Riddes qui ont fait preuve d'une grande compréhension et m'ont permis de prendre les décharges nécessaires à l'accomplissement de ma tâche.

Nous devons lutter contre toutes les conditions injustes faites aux enseignants. Je pense ici particulièrement aux maîtresses enfantines et ACM qui sont, du

J'adresse mes sentiments de gratitude et d'amitié à la SPR et en particulier à son président J.-J. Maspéro pour l'ouverture qu'ils m'ont apportée.

Au comité cantonal et aux membres des commissions permanentes pour leur franche collaboration. A Myriam Albasini, ma fidèle amie et précieuse secrétaire qui m'a beaucoup aidée toutes ces années. Merci à celles et ceux qui dès le premier jour m'ont soutenue avec une amitié et une fidélité sans faille. Merci à celles et ceux qui m'ont marqué quelques réticences, qui ont été plus difficiles à convaincre. A cause de cela j'ai sans doute encore mieux préparé mes dossiers, je me suis peut-être (sachant qu'ils étaient exigeants) battue avec plus d'ardeur. Merci à vous tous chers collègues de m'avoir permis de faire cette expérience. Soyez persuadés que je garderai de ces années passées à la présidence de la SPVal de bons, souvenirs.


ACM

Communication

SPVal

L.ivres

EXPOSITION

Nous vous proposons ces deux revues qui nous ont paru intéressantes. Vous pouvez les commander à l'adresse suivante : Editions de la SSTMRS, secrétariat, Erzenbergstrasse 34, 4410 Liestal.

Mary-Lise Beausire, membre de la section ACMjSPVal a exposé ses «recherches sur papier» à la Galerie Del Mese-Fischer à Meisterschwanden du 14 décembre 1986 au 4 janvier 1987.

Peter Rottmeier

Techniques d'impl'ession

Toutes mes félicitations. Dans cet ouvrage remarquable , l'auteur présente plus de 30 techniques d 'i mpression qu'il a lui-même expérimentées dans son enseignement. Une marche à suivre précise ainsi qu'une liste des matériaux nécessaires accompagnent chaque présentation. les techniques sont adaptées, simplifiées, élaborées pour être accessibles à tous les degrés scolaires et même dans les jardins d 'enfants . Les nombreuses reproductions en couleur facilitent la compréhension des méthodes expliquées . Ce livre constitue un guide précieux et un en1e édition 1983 richissement certain pour la découverte des 144 pages A4 . 115 reproductions en couleur, arts appliqués. 26 en noir et blanc

COURS Thèmes

Techniques d'impression Les différents stades d'impression sur papier possibles à l'école primaire (1 re à 6e); cliché carton, tissu , papier, ficelle, photogravure, linogravure, etc ... Dates

Mercredi 11 et 18 février, de 18 h 30 à 21 h 30 Vendredi 13 et 20 février, de 18 h 30 à 21 h 30 Lieu

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Martigny

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Professeur

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Raymonde Beysard, Monthey Inscription

Jusqu'au 1er février 1987 chez Madame Antoinette Travelletti, maÎtresse ACM, route de Saxonne, 1966 Ayent ------------------------~

1

1e édition 128 pages A4

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Traduction Veren.a Stauffer 70 photos en couleur, 45 noir et blanc 40 croquis

Cette œuvre est la suite de «Activités manuelles créatrices» du même au teu r, ouvrage qui a rencontré un trés grand succés (4e édition) . Ce nouveau livre est destiné à l'enseignement dans les jardins d'enfants et dans les degrés inférieurs. Il propose l'utilisation de divers matériaux à l'aide de techniques variées. Des marches à suivre précises ainsi que de judicieux conseils pédagogiques tirés d'une grande expérience assurent d'excellents résu ltats.

Je m'inscris au cours de techniques d'impression qui aura lieu à Martigny en février 1987. Nom: Prénom: Adresse: N° de téléphone: Signature: 48

Com. animation ACM, SPVal


COURS DE PERFECTIONNEMENT

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' DAGOG\QUE D'E1E SESS\ON PE e2 - 26 JU\N 1987 La commission Education Permanente organise cette année un cours exceptionnel avec Pierre Gisling et Stani Rozmuski CHEMIN FAISANT...

Pour cette invitation au voyage aucune connaissance ou talent particulier n'est demandé. Seul le désir d 'être attentif à ce qui s'offre au hasard de la route est primordial car c'est alors seulement que les structures cachées d 'un paysage, d 'une église ou d 'un visage se révèlent doucement nous permettant de mieux comprendre la beauté comme la laideur, la violence comme la tendresse.

La stimulation créatrice, l'envie de s'exprimer prennent souvent naissance au cœur d 'une rencontre avec des êtres ou des choses . " s'établit alors un phénomène encore mystérieux qui consiste à provoquer chez celui qui y est sensible une «fringale» de créer , de garder, de traduire ses sentiments du moment.

Tous les chemins sont riches de découvertes ...

Voilà pourquoi nous vous proposons un cheminement de cinq jours en remontant le long du Rhône de son embouchure dans le lac Léman jusqu 'à ses sources.

Les participants se déplacent en bus. à ~ra~ers le Valais e.t .Iog~nt ensemble chaque soir dans un endroit dlfferent. Une participation financière d 'environ Fr. 300.- à Fr. 400.- sera perçue auprès des participants pour les frais de repas et de logement.

Cette «quête créatrice» ne peut se réaliser qu 'avec l'adhésion totale des participants avec lesquels nous partagerons travail et réflexion vingt-quatre heures sur vingt-quatre . Effectivement une disponibilité généreuse est la seule garante de réussite pour être réceptif aux vibrations de ce qui nous entoure de l'aube naissante aux ombres du soir. Mais il y a encore les veillées où l'on partage et discute les joies et les découragements afin de prendre force pour mieux s'engager sur les sentiers de la création du lendemain.

.. . Ce cours dure 5 jours .

Une rencontre aura lieu avec tous les participants dans le courant du mois de juin pour une orientation générale sur le cours.

INSCRIPTION Exceptionnellement, pour des ra~sons d'orga.nisation les i.nsc.riptions définitives doivent parvenir aupres de l'enseignement primaire pour le 5 févrie r 1987 au plus tard. Nombre de participants souhaité : 20. ---------------- - -------~ -

Je m'inscris au cours de perfectionnement «CHEMIN FAISANT» qui aura lieu du 22 au 26 juin 1987 Nom: ______________________________________________ Prénom : Adresse: ____________________________________________ Signature : ___________________________________ A renvoyer au Service de l'enseignement primaire Planta 3, 1950 SION.

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Photo Dominique Formaz

51


AVPES 1

lnfortnatique Cours de perfectionnement cantonal organisé durant l'année scolaire 1986/1987.

Utilisation d'un tableur, gestion de fichiers Nombre de cours: 12 Lieu: Ecole supérieure de commerce , Sion Jour et heure: le vendredi de 17 h 30 à 19 h 30 - Premier cours le 20 février 1987

ASSOCIATION D'ÉDUCATION PHYSIQUE SCOLAIRE DU VALAIS ROMAND

Tournoi de hockey sur glace L'AEPSVR organise à l'intention des enseignants son traditionnel tournoi de hockey sur glace. Chaque centre scolaire est invité à y participer.

Date:

Février 1987 (confirmation téléphonique).

Lieu:

Patinoire de Martigny.

Horaire:

De 14 h 00 jusqu 'à la fermeture de la patinoire.

Equipement:

Le plus complet possible . Au minimum : casque, coudières, jambières, gants .

Participants: maîtres du CO en priorité, cours ouvert aux débutants Animateur: M. Emmanuel Normand, Vétroz, tél. (027) 363365

L'Association décline toute responsabilité en cas d'accidents.

Inscripti0!1: à l'aide du bulletin ci-dessous:

Informations complémentaires: au (026) 54642. Inscriptions:

BULLETIN D'INSCRIPTION Nom: ___________________________________________

Jusq u' au __________________________ à l'aide du talon-réponse , après avoir versé la somme du Fr. 20.- au CCP 19 - 838 AEPSVR à Sion . Indiquez au dos du coupon : tournoi de hockey.

Prénom : _________________________________________

TALON-RÉPONSE Adresse: _________________________________________ Tournoi de hockey sur glace du ___________________ N° de téléphone : ___________________________________ Degré d'enseignement : _____________________________ Lieu et date : ______________________________________ Signature: _______________________________________ Bu.lletin à retourner au Service cantonal de l'enseignement secondaire, Planta 3, 1951 Sion, jusqu 'au 10 février 1987.

à envoyer à

Monsieur Roland Carron Maître d'éducation physique 1926 FULLY

Délai __________________________________ (joindre le récépissé du bulletin de versement) Nom de l'équipe __________________________ Responsable de l'équipe _____________________ Nom _____________________________ Prénom _______________________________ Adresse ______________________________ ___ Téléphone _______________________________

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SESSION DE FORMATION PERMANENTE

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1

Membres du Conseil de l'instruction publique

Catéchiste ou prêtre ayant une responsabilité en milieu scolaire .

Période administrative

Thème

1986-1989

Destinataires

Approfondissement de quelques aspects de pédagogie religieuse en fonction de la pratique et des désirs des participants .

Dates 24 et 25 janvier 1987.

Président M.

Bernard Comby , conseiller d'Etat, chef du Département de l'instruction publique, Saxon

Horaire

Membres

Samedi de 14 h à 17 h. - Dimanche de 9 h à 17 h.

M. M. Mme M. M. M. M. M. M. M. M. M.

Lieu Notre-Dame du Silence de Sion.

Inscriptions Au Centre de catéchèse, 10, rue des Erables, 1950 Sion, téléphone (027) 222373 .

Délai d'inscription 15 janvier 1987. Le délai d'inscription étant échu, les inscriptions seront prises en compte dans la mesure des places disponibles.

Jean Actis, directeur, Champlan Bernard Amherdt, directeur des écoles , Sion Elsa de Chastonay, médecin, Sierre Charles Cleusix , ingénieur, Sion Daniel Gander, pasteur, Monthey Willy Gertschen, directeur, Brigue Georges Parvex, avocat et notaire, MurazjColiombey Peter Perrollaz , curé, Steg Jacques Rossier, avocat et notair~, Sion Wilhelm Schnyder, avocat et notaire, Steg Germain Veuthey, directeur, DiollyjSion Pierre Veuthey, directeur, Martigny

Membres délégués M. M. Mme M. M. M. Mme M. M.

Edmond Farquet, AVPES l, La MurazjSion Albano Hugon, AVPES Il, Sion ., Béatrice Leiggener, Schule und Elternhaus, Vlege Josef Mutter, Oberwalliser Studien- und Berufsberatungsstelle, Ried-Brigue Siegfried Oggier, Oberwalliser Primarlehrer, Glis Raphaël Papilloud , AVEP, Vétr~z Marie-Josèphe Solioz , SPVal, Rlddes Christian Werlen , associations de parents, BaarjNendaz Bruno Zenhausern, Oberwalliser Reallehrer , Viège

Experts M. M. M.

Lévy Dubuis, chef du Service cantonal de la formation professionnelle, OrmônejSavièse. , . Anselme Pannatier, chef du Service cantonal de 1enseignement primaire et des écoles norr~ales , Si.o~ . , Jean-Pierre Rausis, chef du Service administratif du Departement de l'instruction publique , Les Mayens-de-Riddes

Secrétaire M. 54

Joseph Guntern , chef du Service cantonal de l'enseignement secondaire, Sion


DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE SERVICE CANTONAL DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

Liste des membres de la commission cantonale de l'enseignement secondaire (période administrative 1986-1989)

Président M.

Jo~eph .Guntern, chef du Service de l'enseignement secondaire, Sion

Membres M.

Leopold. Borter, ancien recteur du collège «Spiritus Sanctus» ' 3900 Bngue M. C~arles Cleusix , ingénieur, Gravelone 75, 1950 Sion M. Willy Gerts~hen, directeur, Oberer Bielastrasse 3, 3900 Brigue M. Hermann-Michel Hagmann , professeur d'Université, ch. de la Plage 19, 3960 Sierre Mme Maryvonne Magnin, pharmacienne, rue du Sex 4, 1950 Sion M. Freddy Michelet, notaire, av. de la Gare 28 1950 Sion M. Ren~ Minn.ig, jurist.e, Sonnhalde, 3945 Steg' M. Flaviano Rlgamontl, docteur en sciences naturelles Champer, fou 75A, 1870 Monthey M. Vic~or Zuc~uat, agent général, Gravelone 73A, 1950 Sion M. Alols Zurbnggen, chef du personnel Weingartenstr 4 3930 Viège , . , Secrétaire M.

Ja?que~ Darioly, adjoint au Service de l'enseignement secondaire, Sion

Le Département de l'instruction publique met à la disposition des maîtres qui les désirent un cahier d'allemand pour la 5P et un autre pour la 6P. Ces documents ont été réd~gés dans un cas par un titulaire de classe de 5P, qui s'est entouré de l'avis d'autres collègues et, dans l'autre cas, par un groupe d'enseignants . Les responsables de l'enseignement de la langue allemande estiment qu'il s'agit de moyens complémentaires à ne pas négliger et la commission des moyens d 'enseignement juge ces cahiers intéressants. Il s'agit, en fait, d'un soutien pédagogique mis entre les mains de celles et de ceux qui veulent s'en servir. Les deux cahiers se prêtent d'abord à une exploitation orale et ensuite seulement, dans la mesure où les enseignants le désirent , à une utilisation sous la forme d'exercices écrits . Ces moyens, complémentaires et facultatifs, se situent dans la perspective de la mise en place du nouveau cycle d 'orientation, qui interviendra dès 1987, et des projets de coordination verticale de l'enseignement de la langue Il durant la scolarité obligatoire . Ils ne retarderont pas, en conséquence, les décisions qui seraient prises dans ce sens. Des études sont en cours, en effet, en vue de l'adoption d'une méthode coordonnée de l'enseignement de l'allemand avec le cycle d 'orientation. Les enseignants de 5P et de 6P qui désirent obtenir l'un de ces . deux cahiers ainsi que les maîtres du CO qui souhaiteraient les consulter peuvent les demander au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, 3, Planta, 1950 Sion, soit par écrit, soit en appelant l'un des numéros de téléphone suivants (027) 21 6280 - 21 6281 - 21 6282.

Service cantonal de l 'enseignement primaire et des écoles normales

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CARAN DACHE INFO.

L'expérience de Caran djA,che dans le domaine des couleurs et de l'écriture, son expérience du monde pédagogique lui ont permis d'élaborer des produits qui donnent à chaque utilisateur des possibilités infinies de s'exprimer et de s'éveiller au monde de la créativité et de la communication. Voici, en effet, des produits pour peindre ou dessiner, sur le papier et matériaux les plus variés, à l'eau, au doigt, à la craie, en volume, pour mélanger les couleurs, créer les nuances les plus subtiles, pour réaliser de nouvelles expériences aussi intéressantes qu'enrichissantes.

Conscient du rôle important de l'information dans un domaine où la sensibilité de chaque individu est prépondérante pour le débloquage d'un enfant au d'un adulte devant une feuille blanche, Caran d'Ache édite régulièrement les «dossiers pédagogiques» . Idées, suggestions, organisation, exemples d'utilisation: autant de chapitres traités dans chaque dossier. En outre, une part importante est consacrée à la méthode et l'organisation du travail. Enseignants, parents, élèves trouveront dans les dossiers pédagogiques Caran d'Ache une foule d'infOïmations profitables.

DOSSIERS PÉDAGOGIQUES A Dossier 1: Techniques d'impression à la gouache. B Dossier Il: Neocolor 1et Il. Thème: dessin, peinture et décoration au moyen des craies. C Dossier III: Expression spontanée par le dessin et la peinture. Thème : l'expression créative par le jeu. Degrés: garderies, école enfantine, colonies. Dossier IV: la couleur et les activités créatrices manuelles. Thème: la couleur dans l'environnement quotidien. Degrés: inférieur, moyen, supérieur, écoles de parents, colonies, centres de jeunesse.

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E Dossier V: Noir et blanc, clair-foncé. Thème: le dessin et la peinture en noir et blanc et les gris. F Dossier VI: Prismalo 1et II. Les techniques de dessin et de peinture au moyen du crayon de couleur. G Poster cercle des couleurs: Le système de classification des couleurs Caran djA,che selon le principe du cercle chromatique des couleurs de Ostwald. Format 70xl00 cm. H Collection Caran d'Ache: Catalogue général illustré. Dessin, peinture, écriture. 1 Service pédagogique Caran d'Ache: Nous sommes à même de vous offrir la possibilité d'organiser des cours relatifs à l'utilisation des produits Caran d jA,che. Ces cours sont organisés et dirigés par des spécialistes de l'enseignement du dessin .

DOCUMENTATION, ÉCHANTILLONS: J Neocolor 1wax oil: Craies d'art non solubles à l'eau - 30 couleurs. K Neocolor Il Aquarelle: Craies d'art solubles à l'eau - 40 couleurs. L Neopastel: Craies d'art qui ne poudroie pas - 48 couleurs. M Prismalo 1: Crayons de couleurs, mine fine soluble à l'eau - 40 couleurs. N Prismalo Il: Crayons de couleurs, mine large soluble à l'eau - 40 couleurs. Fibralo: Stylos à pointe fibre pour le dessin.

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Pointe fine: 10 couleurs, pointe médium : 30 couleurs, pointe large: 10 couleurs. Encre soluble à l'eau et lavable sur la plupart des tissus. P Gouache: Pour la peinture couvrante et l'aquarelle. Couleurs tablettes: 14 couleurs. Tubes: 20 couleurs. Flacons 500 cc: 20 couleurs.

Q Modela: Pâte à modeler. Blocs de 50,250,500 et 1000 gr. Ne dessèche pas et se laisse mélanger. R Acrylo - Couleur acrylique pour la peinture et les activités créatrices manuelles. Résistante à l'eau après séchage. S Nouveau: Junior Cosmetics: Craies de maquillage pour le grimage. Lavables à l'eau. 6 couleurs en étui métallique. T Technographe: Crayon graphite 17 graduations . Mines graphites, 14 graduations, étuis de 12 et 3 mines. U Fixpencil: Pour mines 0,5, 0,7,2 mm, 3 mm.

V Stylos bille: Stylos divers, modèles non rechargeables ou rechargeables, tous avec cartouche munie d'une pointe en acier et bille en carbure de tungstène: ne coulent pas. W Stylos et Marker fibre: Permanent Marker : encre résistante à l'eau. Neon Marker: encre fluorescente. Stylos 836: encre non soluble à l'eau, Overhead: encre pour surfaces lisses.

X Gommes: Gommes diverses pour le crayon et l'encre. y Colles: Colles diverses pour le bricolage, les travaux de bureau et le collage des photographies. Z Machines à tailler: Machine spécialement recommandée pour l'école. Boîtier en aluminium injecté, fraise en acier. Réglage de la finesse d'affûtage.

ADBDcDDDEDFDGDHD,D JDKDLDMDNDODpDQDRD SDTDuDvDwDxDvDLD D NOM ________________________________ PRÉNOM ______________________________ RUE __________________________________ N° PL _ __ LOCALlTÉ ____________________ TÉL. ____________________ REMpLIR EN CARACTÈRES D'IMPRIMERIE S.V.P.

Veuillez remplir le coupon ci-dessus en notant d'une X les rubriques qui vous intéressent en indiquant vos nom, prénom, adresse complète avec, si possible, votre numéro de téléphone. Caractères d'imprimerie svp.

Service Pédagogique· Case postale 169 1226 THÔNEX-Genève

De l'enseignement de la langue maternelle dans l' éeole primaire

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Pour montrer quelles sont, dans le monde pédagogique, les idées qui commencent à se répandre sur l'enseignement de la langue maternelle, dans l'école primaire, nous donnerons ci-après quelques citations. L'école primaire, l'école de tous, doit enseigner l'orthographe, mais il est de la plus haute importance, si l'on veut que cette école ne reste pas la vieille école du passé, d'assigner à cet enseignement la place qu'il doit réellement occuper, aussi bien en raison de son influence sur le développement des facultés intellectuelles qu'au point de vue de l'utilité qu'il peut avoir dans la vie. F.LEY professeur à l'école modèle de Bruxelles Les maîtres savent combien l'étude de toutes ces définitions grammaticales, de toutes ces règles est aride, fastidieuse; ils savent combien elles s'oublient facilement, et elles leur ont coûté assez d'inutiles efforts pour qu'ils comprennent tous la nécessité d'en arriver à un système plus rationnel.

(Le même) Une semblable méthode, appliquée à l'arithmétique, par exemple, comprendrait la définition et l'étude complète du système décimal, la définition des quatre opérations fondamentales, la règle et un exemple ou deux pour opérer sur les nombres décimaux et les fractions ordinaires, la théorie de l'intérêt, de l'escompte, etc. Toute cette théorie apprise, l'on ferait de temps en temps, à l'occasion, quelques exercices de calcul pratique. Inutile de dire combien serait condamné un tel enseignement, et cependant, si l'on veut y réfléchir quelques instants, c'est bien là le même que celui que l'on applique encore, en général, à la langue.

(Le même) Il faut chasser de l'école cette scolastique grammaticale qui se complaît dans les théories subtiles et s'amuse à des curiosités bonnes pour occuper les loisirs des lettrés. Il faut réduire la grammaire à quelques définitions simples et courtes, à quelques règles fondamentales. DURUY

anc. ministre de l'Instruction publ. (France)


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«L'ARBRE FOUDROYE» de Manon Hubert

Deux grandes erreurs pèsent sur l'enseignement de la langue française: d'un côté on suppose que le français doit être appris par règles, comme une langue morte, et d'autre part on fait prédominer l'enseignement de la langue écrite sur celui de la langue parlée ... La France est le pays de l'orthographe. Une réforme pareille à celle de Grimm en Allemagne rencontrerait chez nous d'insurmontables résistances. Mais je voudrais au moins que les finesses de notre orthographe restassent réservées aux lycéens et que l'on n'en incommodât pas nos petits paysans. (Puis, après la citation de quelques cas difficiles du participe passé). C'est pourtant à ces vétilles orthographiques que l'on gaspille le meilleur du temps, de la peine et de la bonne volonté de nos enfants. Plus la règle est subtile, plus le maître y attache de l'importance. Ne croyez-vous pas qu'au lieu de la pomme, vous donnez à l'enfant la pelure? ... Enseignez les choses essentielles; quant au surplus, fiez-vous à votre élève, si vous avez su lui communiquer l'habitude de l'observation et le goût de la lecture. Michel Bréal L'enseignement de la langue ne sera goûté des élèves et ne leur sera profitable qu'à condition d'être vivant et concret. Au lieu de se borner aux dictées et aux exercices purement orthographiques, il faut exercer l'élève à des rédactions qui lui donnent l'habitude d'exprimer clairement et simplement ses pensées. B.BERGER Inspecteur général (Paris) Pour avoir été faites sur les rives de la Seine et de l'Escaut, les réflexions qui précèdent ont également leur intérêt et leur actualité sur les bords du Rhône.

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Tiré de «Supplément valaisan au bulletin pédagogique» N° 3, mars 1881. Oswald Ruppen

Un enfant de Praz-de-Fort, Marcei Hubert, est mort en 1966 après avoir connu les souffrances de la paraplégie. Son nom reste attaché en Valais à la création des ateliers St-Hubert pour les handicapés. Heureusement, sa fille Manon, écrivain, a recueilli avec soin et précision toute la trame de son existence hors du commun et nous la restitue dans la franchise, l'émotion et la maîtrise de l'écriture.

Il fut à Sion mon professeur de gymnastique. D'un abord direct et autoritaire, il entraînait ses élèves aux exercices les plus difficiles. Avec lui, j'appris à nager dans la piscine de Sion où l'eau pouvait avoir en début de saison quatorze degrés au plus .. . Quelle ne fut pas notre stupeur quand nous apprîmes son grave accident au service militaire qui le paralysait définitivement. Mais

Marcel Hubert n'était pas un homme à se laisser abattre par l'épreuve. Comme le titre du livre l'indique, «l'arbre foudroyé» n'était pas mort et ses solides racines paysannes lui permirent de construire une «cathédrale» plus enrichissante que l'itinéraire tout tracé de la fonction publique qui l'avait conduit par son travail et ses aptitudes au poste d'inspecteur cantonal de gymnastique pour le Valais romand. 61


Photo Michel Eggs

contact, de découverte, de beauté et aussi de bains de mer. Il construisit un chalet dans sa belle et chère vallée de Ferret, chalet qui lui permit d'être plus proche de la nature et de Dieu. Il serait trop long d'énumérer la vie pleine et fructueuse de Marcei Hubert, cloué sur son lit ou sur la chaise roulante . Certainement que la qualité et l'entensité de sa vie ont suppléé à la multitude des années ...

La grandeur d'un homme se découvre dans l'adversité. Il est vrai que Marcel Hubert eut le bonheur de rencontrer dans son épouse la femme qui s'oublia entièrement pour partager son épreuve. Mais très vite, Marcel comprit la nécessité de s'oublier lui aussi pour penser aux autres . Sa chambre de malade réconfortait les bien-portants et aussi les handicapés qui recouraient à son grand cœur pour obtenir conseils ou aide. Cette force surhumaine qui le soutenait, il la puisait dans sa foi et dans les pèlerinages de Lourdes. Avec sa famille de trois enfants, il parcourut l'Europe, avide de

Et voilà, une fois de plus, nos projets modifiés, cher Monsieur! Nous devions parler, comme suite -à mon papier de Noël, de «la» «vraie» femme à cause de l'adjectif volontairement excessif et imprécis que j'avais employé . Il me semble, pourtant que, vu l'évolution des mentalités et des manières d'être à laquelle nous assistons en nombre de milieux en notre société, une réflexion sur la question soulevée par une jeune mère de famille serait apte à rendre service à bien des personnes, qu'il s'agisse d'adultes ou d'enfants et des jeunes que ces adultes ont pour mission d'éduquer voire d'«élever».

Puisse l'écrit de Manon, sa fille, nous permettre de mieux comprendre la souffrance, celle que l'on ne choisit pas, de faire face envers et contre tout au découragement, à l'incompréhension, au désespoir et même au suicide ... Quelques pages de ce livre sont révélatrices de son combat contre l'absurde et nous font toucher du doigt le drame qu'il vécut aux prises avec la vie et la mort.

• Il s'agit des manifestations «socialement acceptables» des réactions, sentiments, pensées, idées de jeunes et de moins jeunes.

Il faut lire ce témoignage sincère, poignant, qui ne s'enlise point dans les chemins tortueux de la psychologie moderne et nous donne à travers le destin de Marcel Hubert la seule véritable dimension de l'homme à savoir l'Amour.

• En quoi, concernant ces manifestations, devrions-nous nous poser des questions? N'est-il pas clair qu 'il existe un code de savoir-vivre auquel nous devons nous plier? Cela, Madame, vous ne pouvez, tout de même, le nier!

M.V. (Ed. Mon Village - Fr. 19.50).

- De quelle question s'agit-il, chère Madame?

• Je ne nie pas l'existence du code, cher Monsieur! Je désire que nous réfléchissions au bienfondé de nombre de ses clauses, à leurs origines tout comme à leurs modes d'application. • J'aimerais bien vous entendre à ce sujet, chère Madame! Il me semble que vous «chamboulez» beaucoup de choses! • Cela me semble très nécessaire, cher Monsieur! Si les hommes prenaient la peine de réflé-

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chir un peu plus à leurs actes, s'ils considéraient un peu plus fréquemment leurs conséquences dans une optique un peu différente de leur optique habituelle, ils deviendraient un peu plus humains car, tout simplement, plus conscients. Prenez ce fameux code de savoir-vivre au sujet duquel nous avons, si vous vous en souvenez, déjà parlé: • existe-t-il UN code de savoirvivre ou de nombreux codes, variables suivant les lieux, les siècles et les sociétés? N'est-il pas différent pour les Suisses, pour les Anglais, les Togolais, les Russes et les Américains? A l'intérieur d'un même pays, ne diffère-t-il pas suivant les classes sociales, ne se modifie-t-il pas avec les modifications des styles de vie; ne se modifie-t-il pas, enfin, avec l'évolution des cultures et donc avec celle des siècles? De toute évidence, ne se modifiera-t-il ... ne se modifieront-ils pas encore? • Oui, bien sûr! A tout cela, je n'avais pas pensé! Je crois que vous avez raison et que nos manières tant de voir que d'agir sont excessivement bornées! Mais, alors, comment nous y «retrouver»? Comment savoir de quelle(s) manière(s) nous devons agir? Comment, avec tout cela, éduquer nos enfants? • En ce domaine comme en tant d'autres, lorsqu'il s'agit d'éducation, j'en reviens à une notion qui me semble fondamentale: celle de l'attention à celui que l'on prétend éduquer, attention qui nous révèle qu'il n'est de bon éducateur que celui qui se laisse en permanence éduquer! Si vous avez ancrée en votre coeur la notion de l'éducation qui consiste à contribuer à la préparation d'un ou de plusieurs jeunes à l'élaboration de leur vie en ce monde, vous commencez par et continuez à les regarder. A regarder, bien sûr, avec les yeux d'un ... intellect ouvert, 64

c'est-à-dire d'un intellect fécondé par le cœur. Vous regardez, alors, pour comprendre et non pour juger et condamner ... Ainsi, accompagnez-vous l'enfant sur la voie de sa formation; ainsi évitez-vous les absurdités consistant à lui inculquer des notions et des habitudes sans lien aucun avec le monde qui l'entoure et ne pouvant que gêner voire, détruire pour longtemps, ses capacités de réponse adaptée aux exigences de sa vie à l'intérieur de ce monde, vie qui devrait contribuer à son propre progrès tout comme à celui du bout du monde qui lui est et lui sera imparti . Dans cette optique, vous vous rendez compte, cher Monsieur, que si l'enfant est soumis à nombre de «pulsions», il lui faut non les refouler, non les rejeter, non les juger, non les condamner mais apprendre, tout d'abord, à les reconnaître, à les accepter pour les utiliser ensuite de manière constructive. Or, l'adulte est, lui aussi, soumis à bien des «pulsions». Et, si vous regardez bien, vous constaterez que ce même adulte a, autrefois, exigé beaucoup et, de nos jours, exige encore beaucoup de l'enfant. Vous constaterez qu'il exigeait et souvent encore, hélas, exige beaucoup ... moins de luimême... Et, lorsqu'il exige de l'enfant, il ne se rend pas plus compte de ce qu'il exige que de la raison pour laquelle il exige, mis à part son confort personnel et les habituelles et... «traditionnelles» «bonnes raisons» du style: «cela ne se fait pas», «c'est... «malhonnête», etc ... C'est ainsi que nombre de règles visant à rendre les manifestations de l'enfant «socialement acceptables», n'étaient et ne sont que autant de manifestations d'intolérance de la part du monde adulte, intolérance érigée en loi, oh combien avortante pour l'adulte, oh combien coercitive pour l'éduqué! En loi,

si respectée, conduisant d'après un monde adulte, de~ vient aveugle, en ce qui concerne lui-même, à l'accom_ plissement de l'éducation, Ce que lui appelle «la» «vertu»! Or, si des règles sont, pour des raisons évidentes déjà grossièrement exposées en ces lieux indispensables à toute vie en so~ ciété, nombre d'entre elles sont à examiner, à étudier avec une très sérieuse attention quant à leur bien-fondé, quant à leurs conséquences tant sur le monde des adultes que sur celui des jeunes et, par suite de cet examen, à adapter, modifier, voire, éliminer, à présenter ensuite d'une manière qui e"n révèle l'amoureuse nécessité. • Je connais suffisamment votre pensée, chère Madame, pour comprendre celle qui sous-tend votre propos. Croyez-vous, cependant, que la majorité des personnes serait capable de vous comprendre et d'admettre cette pensée sans plus d'explication? • Je pense qu'il se trouve plus d'êtres que nous ne le pensons, capables, moyennant un complément d'explications et d'information d'être touchés par ce type d'approche. Grâce à leurs jeunes et à l'augmentation du niveau de conscience de nombre de couches de la société, ces mêmes sociétés ont déjà accompli un long chemin. Ce progrès' dont on ne parle guère en tant de milieux faute de consentir l'effort important de le voir, est aussi attribuable à ce que certains taxent de «laxisme» et qui, étant réel «laxisme» chez les uns, représentait et représente souci, mutations de diverses sortes pour un grand nombre d'autres et qui a le mérite d'éviter les conséquences dévastatrices et dont nos sociétés paient la facture, des excessives coercitions connues par les générations passées.

dans cette optique car elles devraient commencer à prendre conscience des origines et des raisons se trouvant en elles, d'un certain type d'exigences, d'un certain type d'«autorité» et qu'une telle prise de conscience se révélerait pour elles, avec ses conséq uences, d iffici lement supportable ... Ici, comme en des questions déjà traitées, il peut, hélas, être utile de le préciser, il ne s'agit pas, pour moi, de prôner l'anarchie! Il s'agit d'inciter les plus honnêtes parmi nous , à réfléchir sur les raisons qui ont conduit et conduisent à juger, condamner, à réprimer, rejeter certaines manifestations, à en canaliser certaines autres suivant des codes déterminés et à en autoriser d'autres. Cette réflexion devrait conduire à améliorer, dans le sens concret de ce terme, ce qui est améliorable, à commencer par nous-mêmes. " s'agit de réfléchir aussi sur les conséquences tant pour l'enfant que pour nous-mêmes, de l'ap_ plication de certaines règles, que leurs conséquences nous paraissent «positives» ou «négatives» et de réfléchir aussi et pas avec notre seul cerveau débranché des réalités de la vie!!! au bien-fondé de ce que nous qualifions de «bon», de «positif», de ce que nous taxons de «mauvais», de «négatif». Que de surprises, cher Monsieur, en ces domaines pour le

chercheur honnête, pour le chercheur sincère, pour le chercheur honnête et sincère car... aimant...

• Vous admettrez, chère Madame, que ce type de programme est aussi inhabituel qu'exigeant.

Une telle recherche ne conduit pas, bien au contraire, à l'abolition des règles et des lois.

• Je l'admet sans réticence, cher Monsieur. Mais, croyezvous que l'homme puisse acquérir, malgré toutes les théories qui le lui promettent, des richesses sans effort?

Elle conduit à l'adaptation, à l'indispensable modification de celle-ci. Elle conduit surtout à une présentation et à un apprentissage de l'application de ces lois qui, de contraignantes, brimantes, étouffantes, avortantes les rende formatrices, libératrices, rapprochantes, unifiantes. Une telle recherche permet d'établir entre l'éducateur et l'éduqué cette vie d'échange sans laquelle il n'est pas de vie. Elle favorise tant chez l'éducateur que chez l'éduqué le contact avec lui-même, avec sa réalité propre, avec le partenaire et sa réalité et, peu à peu, si l'éducateur est... éduqué, avec le monde, avec la Création et, tout au long de cette route, toujours plus consciemment car, consciemment ou non pour le récepteur, l'e(E)sprit préside à ce travail, avec le Créateur. Pour cette recherche, nous disposons de moyens innombrables . Le critère devant présider au choix, me semble évident: la bonne méthode est celle favorisant l'ouverture des cœurs, élargissant et approfondissant la compréhension.

• Oui, bien sûr, mais, tout de même! Ne nous proposez-vous pas trop de choses à étudier, à revoir, à améliorer? • En éducation, de nos jours, bien des adultes consentent de très gros efforts . Cet effort porte essentiellement - donc pas exclusivement! - sur l'acquisition de connaissances, de techniques, de méthodes visant l'amélioration de la transmission d'un acquis. N'est-il pas souhaitable que ces efforts, de quantitatifs et essentiellement reproductifs deviennent de plus en plus constructifs de la personne en vue de la participation à la construction de personnes? Voyez-vous quelque chose de plus constructif pour l'homme que l'ouverture servie par la vie et la totalité de l'être, de cœurs d'adultes et de cœurs d'enfants en vue d'un savoir-vivre visant avant tout la compréhension?

Anna T Veuthey

Je pense aussi qu'un bon nombre de personnes, adultes surtout, ne pourraient me suivre

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DÉTENDEZ-VOUS, CROISEZ LES MOTS !

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1. Qui s'empare. 2. Pousse au printemps - Vaniteux . 3. Mauvaise conseillère - Fait son devoir. 4. Véhicules - Broya. 5. Durée - Rébarbatifs. 6. Bacchante - Qui reçoit ou est reçu. 7. Avertie 8. Incroyant - Chance. 9. Possessif - Note - Rayon . 10. Transmettre par machine Pronom . 11. Vous et moi à l'ouvrage.

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Verticalement

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1. Amputée . 2.· Chanteuse de charme - Possessif. 3. Tunique de l'œil - Aconit des montagnes. 4. Note - Parfumée au pralin. 5. Dominée - Lettre grecque. 6. Bière - Lombric - Espace caillouteux. 7. Fin - Boisson. 8. Salie - Note . 9. Pour égoutter les bouteilles Ensemble vocal. 10. Originalité - Brame. 11 . Conjonction - Résines d'odeur fétide - Personnel.

8. 9.

Une région d'inlandsis. Se détourne - Interjection. Œuf - Moustique inoffensif. Forme de rire - Sert à écarter. Infuses - Café très noir. Arbre - Vertèbre - Interjection . Cadeau de droite à gauche - Locataire - Obstacle. Adverbe - Note - Nom chrétien. Elle soigne votre ligne - Cheville.

Verticalement

1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.

10. 11.

12. 13.

Pavillon. Dépression - Richesses . Nymphes . Interjection - Navire - Possessif. Distincte. Pronom - Punir. Dévidoir - Robe . Stade embryonnaire. Mesure - Place du feu . Temps de préparation . Personnel - Participe - Fit agir. Petit singe - Coryza. Préposition - Lave bulleuse.

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ART

FRAN,ÇAIS, LITTERATURE, THÉÂTRE

- Dossier: La Musique, dans L'Education enfantine, N° 4, décembre 1986 . - Recevoir: Don ou demande? par Jacques Salomé , dans Ecole des parents, N° 10, décembre 1986. TV-Jeunesse: Un réalisateur parle .. ., dans Ecole des parents, N° 10, décembre 1986. Diversité et richesse culturelles de l 'école, dans CO parents, N° 115, novembre-décembre 1986.

SABARSKY, Serge. - Egon Schiele, Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 1986, 137 pages ill . Catalogue d'exposition. SABARSKY, Serge . - Gustave Klimt, Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 1986, 133 pages ill. Catalogue d'exposition .

- JEAN, Georges . - Le pouvoir des contes, Tournai, Castermann , 1981, 239 pages ill . Collection E3. L'auteur passe en revue les théories variées concernant ces dé. marches où l 'anthropologie, la psychanalyse, la méthode structurale se conjuguent pour tenter de saisir l 'essence de ces <dormes simples)) que sont les contes dans leur diversité et leur universalité. Il tente de faire le point sur l'importance contemporaine des «littératures orales)) et surtout, il cherche à dégager ce qui, dans les contes d 'autrefois d'ici et de partout, a pouvoir sur l 'imaginaire des enfants (et des hommes) d'aujourd'hui. - Lectures au présent, Paris, Seuil, 1986, 307 pages . 20 fiches d'analyse de textes récents: Maris Chaix, Maurice Genevo is, Elie Weisel, Michel dei Castillo, François Maspero .. . - ADAM, J.-M. - Pour lire le poème, Bruxelles / Paris-Gembloux, De Boeck / Duculot, 1986, 250 pages. L 'essai porte principalement sur: la matérialité du texte poétique, la «fonction poétique )) redéfinie dans un cadre nouveau, les figures et la polysotopie du poème ainsi que sur certains aspects de l 'énonciation poétique. - GOLDENSTEIN, J.-P. - Pour lire le roman, Bruxelles / ParisGembloux, De Boeck / Duculot, 1986, 126 pages . Les enseignants trouveront ici une synthèse des meilleures recherches narratives appliquées à la pratique pédagogique et des instruments rigoureux pour l'approche interne des lois du récit. - Pour pratiquer les textes de théâtre, Bruxelles / Paris-Gembloux, De Boeck / Duculot, 1986, 131 pages. Les propositions théoriques sur la nature de l 'œuvre théâtrale, sur l'évolution de ses formes, sur sa fonction dans une société ... aide. ront le professeur de français à situer, avec cohérence, une pratique théâtrale au sein de son enseignement. - Ecriture en chantier, textes de 12 auteurs valaisans choisis et publiés par le Conseil de la culture , Sion, 1986,72 pages, illustrations de Marie Gailland . 71


CONTES, LITTÉRATURE JEUNESSE

GÉOGRAPHIE

HISTOIRE

SCIENCES

VIE ET SANTÉ

SPORT, LOISIRS

BIBLIOTHÈQUE DE TRAVAIL

PONCER, Olivier. - La grotte au bois, Caem jLyon, Editions Laurence Four j Chardon bleu, 1985, 16 pages ill. Collection Des Yeux au bout des doigts.

BURKHARDT, Willi P. - Panorama des Alpes, Club des éditeurs des Alpes, 1986, 172 pages ill. S~BBAGH, Antoine, MORGAN. - L'Europe au Moyen Age, Tournai, Castermann, 1986, 77 pages ili. Collection L'Histoire des hommes. AGEORGES, Véronique, COBLENCE, J.-M. - Les civilisations de l'Asie, Tournai, Castermann, 1986, 77 pages ill. Collection L'Histoire des hommes. 14-18, La .Première .Guerre mondiale, Tournai, Castermann, 1986, 70 pages III. Collection les Jours de l'histoire.

DOWLING BRUUN, R., BRUUN, B. mie: le corps humain, Paris, France 96 pages ill . GHIGLIANO, Cinzia, NOVELLI, Luca. bande dessinée, Tournai, Castermann,

L 'histoire de la chimie en 1986, 127 pages ill.

Docteur BOUCHER, Brigitte. - Le menu olympique de Marceau BOl]appét[t, Paris, Centurion Jeunesse, 1986, 31 pages ill. TREMOLIERES, Claire. - Bon appétit la viel, diététique junior mode d'emploi, Paris, Hatier, 1986, 114 pages ill. Collection Grain de sel, dirigée par le Dr Catherine Dolto-Tolich.

GEORGES, André. - André Georges, Sion, Editions La Matze, 1986, 157 pages ill. Sport suisse 1986, Genève, Sport suisse Edition et Diffusion SA, 1986,335 pages ill.

BT 981 BT

982

BT2190 BTj 283

TEXTES ET DOCUMENTS

Fonctionnement et anatoLoisirs j Hachette, 1984,

TOC TOC TOC TOC TOC

426 427 428 430 431

Les pluies acides. - D'où venaient les oiseaux? Paille de seigle pour paillassons . Les transports humains. - Détournements d'affiches. Luttes non violentes. De la source à la mer. - Le calendrier du jardinage. Cap-horniers et terre-neuves .

Le fait divers. Le piano. Le Second Empire. L'enfant et la publicité. La danse.

TCENTRE

DE FORMATION PEDAGOGIQUE ET SOCIALE

Le matin du lundi au vendredi de 10 h 00 à 12 h 00

Liste des acquisistions récentes de la bibliothèque

Remarque: 1) La bibliothèque n'envoie ni livres ni cassettes à domicile 2) Elle est fermée durant les vacances scolaires officielles

(décembre 1986) Méthodologie FARRUGIA, Nadine. - Dessine-moi une réussite : réussir sa vie personnelle et professio~nelle . - Paris: Hommes et Groupes ed., 1986. -111 p.: III.

L'auteur a écrit ici un livre simple, pratique et plein d'humour, 'en donnant les clefs pour construire sa vie au lieu de la subir. Il peut être lu utilement par tout lecteur quel que soit son âge et ses buts, mais peut aussi servir de manuel de forma tion. psychologie HILGARD, E.R.. ATKINSON, R. et R. Introduction à la psychologie . - (Nouv. éd .) - Montréal: Ed . Etudes vivantes, 1980.

Volume extrêmement complet destiné aux étudiants qui cerne avec clarté tout ce qui touche à la psychologie contemporaine. CHICAUD , Marie-Bernard. - Enfants sans racines : leur vécu, leur éducation, leur avenir . - Paris: Fleurus, 1984. - 131 p .

L'auteur nous parle dans cet ouvrage des enfants qui ont vécu trop précocement des ruptures, des séparations dramatiques. Elle les a rencontrés et aidés lors de sa vie de psychothérapeute. A un moment où il y a de plus en plus d 'enfants sans racines autour de nous, ce livre peut nous aider à les comprendre. DOLTO, Françoise. - La cause des enfants . - Paris: R. Laffont, 1985. - 469 p. (réponses).

. Dans ce livre, Françoise Dolto dresse un bilan historique et critique de la condition des enfants et en la confrontant à son expérience de psychanalyste, elle ouvre les chemins de l'avenir aux enfants d'aujourd 'hui. FRIDAY, Nancy. - Jalousie. - Paris: R. Laffont. - 409 p. - (réponses).

L'auteur de «Ma mère, mon miroir» choisit une fois de plus un sujet universel: la jalousie et elle l'analyse dans ces aspects les plus inconscients. Elle a fait un considérable travail de recherche pour nous aider à mieux comprendre quel rôle la jalousie peut jouer dans notre vie. MARTINO, Bernard , - Le bébé est une personne . - Paris : Balland, 1985. - 269 p .

Le «Bébé est une personne)) est, on s'en souvient, une série de trois émissions réalisées par B. Martino pour TF1 . Ce livre

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HORAIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE DU CFPS

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ne reproduit pas le film. Il va plus loin, le prolonge, le complète, l'enrichit des réactions qu 'il a suscitées. SIMON NET, Dominique. - Vivent les bébés: ce que savent les petits d'Homme. Paris: Ed. du Seuil, 1986. - 258 p.

Les bébés sont plus doués qu'on ne le croyait! Voici pour la première fois , un panorama complet des récentes découvertes scientifiques, de la psychologie à la biologie, sur le fœtus , le nouveau-né et le bébé. Avec humour et poésie D. Simonnet a composé un portrait du Bébé sapiens qui renverse nombre d'idées reçues. FREUD, Sigmund. ·- La question de l'analyse profane. - Paris: Gallimard, 1985. - 204 p. - (Connaissance de l'inconscient).

Au cours du printemps 1926, T Reik, membre la Société psychanalytique de Vienne, est l 'objet d'une plainte pénale pour exercice illégal de la médecine. Freud entreprend aussitôt de rédiger ce petit livre afin d 'exposer et de discuter les arguments de ceux qui entendent réserver l'exercice de la psychanalyse aux .seuls médecins. KRANTZLER, Mel. - Le divorce: le vivre ... et renaître. - Zürich : Ed . Pro Juventute, 1982. - 179 p ,

L 'auteur est un thérapeute expérimenté du divorce, divorcé lui-même. Ce livre est le produit de sa double expérience. Il est écrit dans l'espoir que son lecteur y trouve des moyens de recommencer sa vie à partir de l'expérience traumatisante du divorce . BIRD FRANCKE, Linda. - Les enfants face au divorce. - Paris : R. Laffont , 1986. 251 p. - (réponses) .

L 'auteur explore les réactions des enfants, selon leur âge, face au divorce, à partir de sa propre expérience et des interviews menés auprès d'autres enfants. Elle pose le problème du rôle très nouveau de l'école dans la vie de ces enfants du divorce, celui des belles familles, ainsi que du droit de garde. CANTER KOHN , Ruth . - Les enjeux de l'observation . - Paris : Presses universitaires de France, 1982. - 210 p.

L 'observation est une certaine relation entre l'homme et le monde, relation conditionnée par des institutions, des trajectoires personnelles, des idéologies. L 'analyse de ces facteurs clarifie les en-

L 'après-midi le mardi de 16 h 00 à 18 h 00

jeux de l 'observation et les mécanismes à l'œuvre. Tous ceux pour qui l'observation est un outil professionnel sont concernés de très près par les réflexions de ce livre. Travail social TRAMBLAY, R. E. - FAV~RD, A-M . JOST, R. - Le traitement des adolescents délinquants. - Paris : Fleurus, 1985. 394 p .

Cet ouvrage, dans sa première partie trace un portrait de la situation internationale actuelle. Dans la seconde partie, il donne la parole à sept spécialistes de formation et d'orientation différents: chacun envisageant selon sa perspective l'avenir de l'intervention auprès des adolescents délinquants. L'intérêt de ce livre se trouve justement dans cet éventail de pratiques et cet aperçu de courants différents. Patients psychiques et chômage. - Lausanne : Pro Mente Sana, 1985. - 89 p. Cette brochure est le résultat d'un congrès et contient les différentes interventions sur le sujet du travail et de la réalité du malade mental, elle présente aussi les réalisations d 'entraide créées en Suisse. WISSENSTEIN, Roland. - Des travailleuses familiales racontent. - Paris: Nouvelle Cité, 1985. - 200 p.

Le métier de travailleuse familiale est relativement mal connu, vous pouvez donc le découvrir à travers le témoignage de plusieurs d'entre elles en lisant cet ouvrage. Education, éducation spécialisée CASTILLO, Filiberto. - Le chemin des écoliers ou l'éducation à la santé en milieu scolaire . - Louvain-La-Neuve: Cabay, 1984. - 373 p .

Cette étude consiste en un programme «écologique)) de vie pour les écoliers, un projet pédagogique pour les éducateurs, un plan d'action pour les psychologues, médecins, infirmières responsables des services de santé scolaire. Même si ce livre parle de l'expérience belge, il sera utile pour tous ceux qui s'intéressent à l'éducation à la santé. Gérontologie ORMEZZANO, Jean . - Le grand âge de nos proches . - Paris: R: Laffont, 1985. 238 p. - (réponses) .

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Poupées Glorex: faites-les vous-même Gestion d'entreprise MAC LUHAN, Marshall. - Pour comprendre les media. - Paris: Seuil, 1977. - 404 p. - (Points - Civilisation; 83)

L'auteur de cet ouvrage, examinant les différents média, analyse d'une façon intuitive et parfois familière la nature des technologies qui constituent notre ((environnement)) . Elles sont les prolongements de nos organes physiques et de notre système nerveux, destinées à en accroÎtre la force et la rapidité . VIDÉOCASSETTES Psychologie L'anxiété. - Paris: TF1 [prad.], 1986. - 1 vidéocassette [VHS] (90 min.). - (Médecine à la une). Diffusée le 11 novembre 1986. Médecine à la une se penche sur un mal qui atteint beaucoup de monde : l'angoisse et les phobies. Cette émission se penche sur ce mal et en examine les différents traitements. Professeur Laborit: une autre idée de l'homme. - Paris: A2 [prod .], 1986. - 1 vidéocassette [VHS] (70 min.) - (Projection privée). Diffusé le 16 novembre 1986. Vous pourrez découvrir un scientifique passionnant qui a fait formidablement avancer la recherche sur la biologie cérébrale. Marcel Jullian soumet au professeur Laborit une série de schémas de comportements bien réels et lui laisse le micro pour l'interprétation de ces conduites.

S.O.S. Voyance : du rêve aux larmes. Genève : SSR [prod .], 1986. - 1 vidéocassette [VHS] (70 min.). - (Temps présent). Diffusée le 13 novembre 1986. Jamais le marché de l'irrationnel n'a été aussi florissant. Ils sont de plus en plus nombreux ceux qui s'adressent aux

voyants et devins afin de découvrir les secrets de l'avenir. Malheureusement, les journalistes nous révèlent un monde fait surtout d'anarque et d'escroquerie utilisant la naïveté des gens. Travail social Les seize frères et sœurs de notre fils . Genève: SSR [prod .], 1986. - 1 vidéocassette [VHS] (30 min.) - (Tell quel). Diffusé le 21 novembre 1986.

Tell quel se charge de nous faire découvrir ce que veut dire être parent à plein temps. Marianne et Jean-Pierre ont ouvert leur cœur et leur maison à tous les enfants qui avaient besoin d'eux. Après avoir eu un fils, ils adoptent 6 enfants puis accueillent 6 autres à vie et se chargent de bébés placés par Terre des Hommes de façon temporaire. Médecine C'est ma vie après tout. - Paris: A2 [prad .], 1986. - 1 vidéocassette [VHS]. (160 min.) - (Les Dossiers de l'écran) Diffusé lé 4 novembre 1986. Le thème de l'euthanasie est abordé à nouveau, cette fois dans l'émission des Dossiers de l'écran. Qui est en droit de disposer de la vie: la personne concernee, sa famille, le médecin? La loi, la déontologie médicale, la religion peuvent-elles apporter une réponse à ces questions? Voilà le but du film et du débat. Voyage au bout de la vie. - Paris: TF1 [prod.], 1986. - 3 vidéocassettes [VHS] (4 x 60 min. + débat 45 min.). Diffusé en novembre et décembre 1986. La mort: sujet tabou! Le réalisateur Bernard Martino n'est pas d'accord avec cette idée, après avoir abordé le sujet de la naissance, il traite au cours de 4 heures d'émission de ce sujet délicat avec beaucoup de profondeur et de sensibilité.

Le problème du vieillissement de nos proches nous concernent tous. Le but de ce livre est de nous aider à prendre conscience des différentes difficultés inhérentes à ce sujet et en particulier comment accompagner les personnes âgées sur le plan moral et affectif ainsi que trouver les solutions pratiques, concrètes qui leur assureront la sécurité physique et un environnement accueillant. Médecine - Psychothérapie VANIER, Jean . - Homme et femme Hies fit: pour une vie d'amour authentique. Paris : Fleurus, 1984. - 201 p.

de gauche à droite : NINA 30 cm, ANNETTE 50 cm avec BENI 20 cm , UELI 55 cm. ISABELLE 30 cm LINDA 45 cm. PETER 30 cm Confectionner des poupées à l'école: c'es t un travail fascinant , varié , que tous aiment. Nous livrons tout ce qu'il faut pour confectionner des poupées. Livraison rapide à prix avantageux . Voici notre programme: Pe rruques pour poupées: elles sont belles. paraissent naturelles (perruques de cheveux véritables aussi livrables) . Nous vous offrons le plus grand choix de coiffures , de pointures , de couleurs . Tricot de première qualité en filé peigné. Visages: 19 modèles , également des poupées en porcelaine. Mains aptes à saisir (forme spéciale patentée) . Colle. spéciale , co uleurs pour les yeux , pinceau x , fil à coudre retors . De plu s : patrons pour confectionner les poupees et leurs vetements, souliers et autres acce ssoires , etc. Demandez notre catalogue et notre documentation . Nouveau: vous serez très satisfaits de la nouvelle édition de notre marche à suivre pour confectionner des poupées , plus belle , plu s complète , avec 45 illustrations en couleurs. Elle explique tout , très soigneusement : collage , peinture , couture .. . Pri x de fave ur pour les maîtresses de travaux manuels: Fr. 3.- , port compris . Vous pouvez nous envoyer des timbres-poste en paiement (n 'o ubliez pas d'indiquer vos nom et adresse).

Jean Vanier, à travers l'expérience vécue à l'Arche, nous parle des souffrances et des problèmes des personnes souffrant d'un handicap mental, dans le domaine affectif et de la vie sexuelle. Il nous montre les principes et les orientations qui l'ont guidés dans les choix des attitudes face à des situations concrètes.

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DARS, E. - BENOIT, J-C. - L'expression scénique: art dramatique et psychothérapie. - Paris: Ed. ESF, 1973.

Voici l'occasion de connaÎtre une autre forme de psychothérapie. Elle nous est décrite par un psychiatre et un professeur d'art dramatique. LOWEN, Alexandre . - La Bio-Energie. Paris: Sand, 1985. - 306 p.

Le but que s'assigne la bio-énergie est de rendre à l'homme le plein usage de son corps, en un mot lui redonner le goût de vivre. De ce fait elle est une méthode capable d'amener la personne à une pleine connaissance d'elle-même. BIERENS DE HAAN, Barthold . - La nostalgie de la folie. - Lausanne: P.-M . Favre, 1986. - 131 p. - (voies et chemins).

Ayant renoncé à la psychiatrie, ce médecin fait un bilan en écrivant cet ouvrage, il nous communique sa conviction profonde: le fou est notre frère. Ce petit livre fraternel appelle à plus de compréhension et de tolérance à l'égard de la folie.

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