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- 29 Education routière à l'école, par A. Pimnatier
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Ecole du vitrail
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e dossier de ce mois est consacré à l'école supérieure du vitrail et de création, la seule de son genre en Suisse. Comment et pourquoi devienton créateur de vitrail? C'est ce que désire faire découvrir Pierre Louy, le directeur de cet établissement Motivations, discipline et travail se trouvent à la base du métier de verrier créateur. Qu'une seule de ces qualités manque à l'impétrant et il est éconduit. Ici, on ne veut pas d'étudiants qui jouent aux artistes car le talent est constitué à 95 %de travail.
L
du verrier-créateur. Joies et difficultés intimement liées font la richesse de cette profession indépendante. , A la suite de ce dossier d'information, l'IRDP propose une première évaluation de la nouvelle méthode d'enseignement du français, dix ans après son introduction dans les classes primaires de la Suisse romande. Les acquis comme les difficultés non encore résolues sont relevés et quelques propositions formulées pour rendre plus opérante la nouvelle méthode. L'association des parents de Sion et environs présente, ensuite, l'enquête réalisée l'an dernier, sur l'importance des travaux à domicile à l'école primaire. Ces constats devraient constituer le ferment d'un dialogue constructif avec les enseignants.
Comment les élèves, actuellement en cours de formation, analysent-ils l'école? Les étudiants répondent à des questions sans cacher les difficultés auxquelles ils s'achoppent: coût élevé de la formation, importance des connaissances à emmagasiner dès la première année, impossibilité de se consacrer à d'autres types Aux lecteurs surpris de constater que ce numéro d'activités durant la formation. n'est pas consacré, comme prévu initialement, au Et après l'école, que devient le nouveau verrier? cycle d'orientation, je me dois d'exprimer ici mes Trouve-t-i1 du travail, peut-il survivre? Isabelle Fon- regrets en précisant que ledit ouvrage est à noutannaz donne un aperçu de la réalité quotidienne veau sur le métier et qu'il verra le jour plus tard. Ri;sONANC~;S - JANVIER 1991
RF.soNANC~ - JANVIER
1990
--de grands magiciens puisqu'ils étaient capables de faire une matière qui, traversée par les rayons du soleil, ne se cassait pas. Dans certains traités, on explique que pour faire une telle couleur, il faut utiliser une brouettée de rubis alors que c'est totalement faux. On entretient le climat de mystère autour des verriers. A Venise, par exemple, la divulgation du secret des verriers était punie de mort, car le vitrail et le verre en générai constituait une somme de revenus importante; c'est pour ces deux raisons que les verriers de Venise furent relégués sur l'île de Murano.
Organisation interne de l'école
M. Louy, directeur de l'école du vitrail.
Introduction L'école du vitrail de Sion est internationalement connue - voire célèbre dans le monde des verriers. Des élèves viennent de France ou des Etats-Unis pour suivre les cours dans cette petite école située dans la plaine entre Sion et Bramois.
de M. Louy de former de véritables artisans capables de se débrouiller dans toutes les circonstances et de pouvoir vivre de la production de leur artisanat.
L'école est trop petite pour avoir un conseil des professeurs. Cinq professeurs et 20 à 25 élèves (selon les années) vivent en communauté très étroite et les contacts se font de façon très informelle.
L'école offre une formation qui pourra, par la suite, être monnayée sur le marché. Bien formés, disposant d'un excel- Mais il existe une vieille tradition des lent bagage, les verriers de l'école de écoles d'art en France qui a été reprise Son directeur, Pierre Louy, verrier lui- Sion sont recherchés dans le monde à Sion, celle des massiers. même, a ouvert cette école pour entier. Chaque année, un massier est élu par l'amour de l'art, de la création et du verre. En véritable artisan, P. Louy in- L'école du vitrail de Sion est jumelée les élèves de sa classe (il y en a donc suffle peu à peu sa passion à ses élè- avec l'Ecole nationale supérieure des trois dans l'école) puis il existe auves; il s'agit d'une passion raisonnée arts appliqués et des métiers d'art de dessus des différents massiers, le composée de créativité et de connais- Paris: la cérémonie a eu lieu le 17 mai grand massier qui représente la totalité des élèves de l'école. Comme l'école sance du marché. L'artisan verrier doit 1989 à Sion. de Sion regroupe peu d'élèves le masvivre, il ne peut se permettre de «jouer sier de troisième année devient autoLe verrier: à l'artiste». matiquement grand massier. C'est un son histoire Visitée par Madame Lucas, directrice titre honorifique pour lequel les élèves de l'école du vitrail de Paris et par Le métier de «verrier» est un métier choisissent une personne capable et Walter Johnson, responsable de l'en- véritablement vivant non seulement de responsable. seignement du verre aux Etats-Unis, façon théorique mais bien inséré dans l'école de Sion n'a été l'objet que de la pratique. C'est un métier de très L'origine de ce mot se trouve dans la tradition artistique; les modèles qui louanges. vieille tradition et jusqu'à maintenant posaient pour les croquis de nu Les élèves, peu nombreux, sont suivis il n'est traduit que de façon orale: il n'étaient pas payés. Le massier pre· individuellement dans toutes leurs dé- n'existe aucun manuel. nait, à la fin de la séance de pose, le marches; ayant confié leur vie, leur Au Moyen Age, une grande aura entou- croquis d'un élève auquel il donnait !a avenir aux professeurs de cet établisse- rait les verriers: ils étaient d'ailleurs forme d'un cornet et il quêtait aupres ment, les élèves savent qu'ils peuvent les seuls à pouvoir entrer dans une ca- des assistants. Ensuite, il offrait au compter sur l'attention des ensei- thédrale à cheval; cette corporation modèle la masse (argent recueilli) et gnants. Ces derniers donnent des cours inspirait une véritable crainte car les le cornet sur lequel se trouvait le desà l'école parce qu'ils partagent le désir gens pensaient que les verriers étaient sin; c'est ainsi que certains modèles RÉSONANCES - JANViER 1990
ont constitué de très belles collections de dessins. On confie toutes sortes de tâches au massier; par exemple, cette année, l'un d'eux a dû concevoir le projet d'un voyage à Londres pour l'ensemble des élèves, aux meilleures conditions possibles durant 7 jours. Ils peuvent être responsables de petites choses comme ouvrir le chauffage le soir en partant puisque le lendemain le modèle, posant nu, ne doit pas avoir froid. Les responsabilités peuvent être plus importantes lorsqu'il s'agit de mettre sur pied une exposition. Lorsque la direction estime que des sanctions s'imposent à l'encontre d'un élève, qu'une décision d'exclusion doit être prise, elle contacte le massier de première année (ces décisions n'étant prises qu'au cours de la première année) et le grand massier puis décide en collaboration avec eux si l'élève en question peut ou non être exclu de l'école.
L'écolage
poste dans le privé: il travaille dans un bureau d'architecture.
L'école supérieure de vitrail et de création est une école privée qui encaisse, auprès de chaque élève, un écolage annuel de 8500 à 8700 francs. Dans ce prix sont inclus tous les matériaux mis à disposition des élèves et les fourn itutes de vitrail. Les objets réalisés par les élèves restent leur propriété.
Cette école privée reçoit paradoxalement des subventions de la commune de Sion:
Cependant, malgré le prix annuel de la scolarité, il est difficile à cette école de tourner financièrement parlant. Aussi, il faut rendre hommage aux professeurs qui, tous spécialisés dans leur domaine, donnent des cours par passion et pour côtoyer de jeunes aliisans. A part un professeur qui n'est pas payé du tout, les autres sont peu et mal payés: ils exercent cependant tous une activité annexe.
Aussi, parfois l'école réalise, à prix coûtant ou gratuitement, des travaux pour la commune de Sion; ce fut le cas pour les vitraux de la chapelle de Bramois et les armoiries du président de la ville pour la salle du conseil.
Le professeur d'histoire de l'mi participe, par intérêt, à la vie de l'école et à la formation des élèves tout en étant professeur à l'Université de Lausanne. Le professeur de design occupe un
1. les locaux sont mis gracieusement à disposition de l'école; 2. des subventions de 15 000 francs par année sont allouées à l'école du vitrail.
Malgré ces quelques maigres subventions, l'école s'en sort très difficilement alors qu'elle offre une formation exceptionnelle à ses élèves (présence de deux verriers dans l'école).
La discipline Peu disposée à formel' de futurs chômeurs, l'école s'est donnée pour base une discipline extrêmement exigeante. Pour vivre de son travail, l'artisan verrier doit beaucoup travailler et de façon très sérieuse. Cela aussi s'apprend durant les trois années d'apprentissage à l'école. «Ici, les élèves travaillent jusqu'à ce qu'ils soient crevés». L'enseignement est basé sur la discipline: cela va à l'encontre de tous les enseignements actuels. Il existe l'école, deux types de discipline: a) Primaire: Les élèves doivent arriver à l'heure aux cours. Il est essentiel, pour avoir une bonne atmosphère de travail, que les élèves ne fassent pas de bruit en étudiant. Il est, pour les mêmes raisons, interdit de fumer pendant les leçons. On vouvoie les professeurs. Enfin l'exigeance la plus importante est la suivante: le respect mutuel élèves/professeurs.
R!soNANCES - JANVIER 1990
F Provenance des élèves
b) Secondaire: Cette discipline-ci est essentielle pour que l'apprentisage soit sérieux; au cours de la première année, les élèves écoutent. On leur inculque un maximum de notions de base qu'il est inutile de discuter. D'abord les professeurs donnent leurs cours : les élèves écoutent, ne discutent pas et étudient. Ils doivent partir du principe qu'a priori, tout ce qui est dit est vrai; de cette manière, les élèves gagnent une année.
a) Milieu social:
La deuxième année, les élèves commencent à avoir un bagage et on peut dialoguer. La troisième année, tout peut être sujet à discussion, réflexion, proposition.
Conditions d'admission L'école du vitrail accepte d'inscrire tous les gens qui sont d'accord de se soumettre à cette discipline. Dans la mesure des places disponibles, l'école rection qui remettent en question leur souhaite ouvrir ses portes aux person- vie à un moment de leur existence. nes qui sentent en elles une véritable Aucune connaissance préalable n'est vocation de création. nécessaire. La sélection se porte «Lors de l'inscription des élèves, je d'abord sur les qualités humaines, sur n'ai pas les moyens de savoir qui ils l'aptitude au travail, à l'effOlt, au l'es· sont. Je fais confiance; si ça ne va pas, pect de la discipline et sur une solide on se sépare (en général pas plus tard détermination. qu'au premier trimestre). De ce fait j'ai les mêmes garanties et les mêmes La première année, il y a entre huit et dix élèves, la deuxième et la troisième échecs qu'ailleurs. années ne comptent plus que 6 à 8 » Mais, quand ça marche, les résultats personnes. Les élèves s'en vont seulesont fantastiques. Ce genre d'examen ment au cours de la première année. d'admission permet aux élèves de s'engager pleinement dans leur choix; en Motivations des élèves choisissant d'étudier à l'école du vitrail, l'élève est désireux de faire les La vérité est parfois gênante à dire et sacrifices et les efforts indispensables n'a que peu à voir avec les envolées à sa réussite». (Le directeur) . lyriques sur l'art; la vie est constituée Cette façon de sélectionner les élèves, de choses modestes et la réalité est selon leurs désirs, ouvre la porte à des souvent terre à terre. De ce fait, les gens motivés et leur permet de se re- élèves de l'école du vitrail s'inscrivent mettre à l'étude même si l'âge scolaire dans cet établissement parce qu'ils est dépassé depuis longtemps. Les élè- cherchent un métier qu'ils espèrent ves inscrits à l'école ont donc tous les agréable en gardant leur indépendance âges: depuis des jeunes en fin d'ap- et en gagnant de l'argent. Ils sont souprentissage jusqu'aux secrétaires de di- vent à la recherche de quelque chose
qu'ils n'ont pas réussi à trouver jusqu'à ce moment-là, ils ont un idéal un peu plus marqué que d'autres et surtout... ils en sont conscients. Il faut cependant repousser l'idée si souvent répandue chez le profane que l'art est quelque chose d'agréable et de facile, destiné à des gens doués et intuitifs. L'école du vitrail ne s'adresse pas à des gens doués mais bien plus sûrement à des gens travailleurs. D'ailleurs tous les grands artistes n'étaient-ils pas des forcenés du travail? Dürer, Michel-Ange, Picasso, Giacometti étaient des bourreaux de travail. Il n'y a pas d'31tistes paresseux. C'est faire une grave insulte à l'artiste que de prétendre que son œu· vre est réussie parce qu'il est doué; elle n'est réussie que grâce au travail qu'il a fourni. Le propre de l'art consiste à atteindre aux sommets de la beauté sans laisser voir la difficulté de l'œuvre. L'art qui paraît simple est souvent le plus beau mais également celui qui demande le plus d'efforts de la part de l'artiste. RÉSONANŒS JANVIER 1990
Il faut tout de même préciser que huit fois sur dix, les nouveaux venus ne savent rien sur le vitrail, ne disposent d'aucun préalable sur ce métier d'art.
La majorité des élèves de l'école viennent de milieux moyens et défavorisés; Organisation de la scolarité l'école attend encore aujourd'hui - selon les stéréotypes en vogue sur les écoles privées - les fils à papa. Les a) Les horaires: élèves viennent d'un peu tous les milieux sociaux mais en tout cas pas d'un Les cours sont donnés du lundi au vendredi de 9 h 00 à 12 h 00 et de seul milieu. 13 h 30 à 17 h 00. Les congés corresLes âges sont aussi très divers (de 16 pondent à ceux adoptés par la ville de à 77 ans!) car il faut profiter de la Sion pour son plan de scolarité. richesse de chaque âge de l'être humain. Par exemple, un élève a été insb) Le plan d'étude: crit à l'école alors qu'il était âgé de 65 ans. Il disait avoir rêvé toute sa vie de Le programme est établi avec une grande précision car il s'agit d'un méfaire du vitrail! tier (verrier) que la direction connaît b) Milieu professionnel: parfaitement et qui présente une sucComme les milieux sociaux sont très cession de difficultés et de connaissandiversifiés, la provenance profession- ces à acquérir. nelle l'est également: Au début de la première année, les élè- des jeunes s'inscrivent au moment ves ne savent rien faire et les profesoù ils doivent opérer un choix pro- seurs partent de zéro. Les techniques fessionnel ; du vitrail peuvent être très sophisti- des jeunes en possession du diplôme quées et il faudra trois ans pour couvrir l'ensemble du programme de ce de maturité; métier qui peut être divisé en trois - des universitaires, des gens qui, grands secteurs sur le plan technique: ayant terminé un apprentissage, se rendent compte après l'avoir prati- 1. apprendre à dessiner, à calibrer et à qué quelque temps, qu'ils n'aiment couper des motifs géométriques pas ce métier; classés par les monuments historiques (la tradition du vitrail est très - des personnes qui, arrivées à un staancienne, elle remonte au XI' siède de leur vie, s'aperçoivent que cle); leur vie ne leur plaît plus. Elles gagnent de l'argent, mais ne sont pas 2. créer soi-même un vitrail en l'ayant préalablement dessiné; satisfaites d'elles-mêmes. Ces personnes ont besoin de s'exprimer, de 3. acquérir la connaissance des techniques anciennes (reproduction des vicréer mais il est assez paradoxal de traUle du XIII' ou du XVI' siècle). constater que dès leurs débuts, elles sont totalement incapables de Ces trois secteurs avancent de front s'exprimer. .. pendant les trois années que dure la - enfin, des gens qui ne veulent plus, formation. Dans les premiers plans pour rien au monde, travailler en d'étude, une quatrième année facultatiusine. Par exemple, une élève a suivi ve était au programme. Elle a été suples cours de l'école parce qu'elle ne primée car après trois ans, les profesvoulait plus du tout travailler à SO- seurs estiment que les élèves DECO. Sans aucune instruction, cet- possèdent suffisamment de connaiste personne est rapidement devenue sances et qu'ils ont besoin de gagner la meilleure élève de l'école: un ver- leur vie. <dis savent tous nager, alors rier exceptionnel. qu'ils se jettent à l'eau». Rf:SONANCES . JANVIER 1990
c) Les cours:
Les cours dispensés à l'école du vitrail donnent à l'élève à la fois une connaissance théorique de l'ait et une connaissance pratique et technique. Les cours théoriques sont les suivants: étude documentaire, plâtre antique, croquis de nu, décoration étude de la couleur, maquette, bibliothèque, design industriel, actualité artistique et histoire de l'art. Chacun des cours est détaillé ci-dessous selon les années de formation. Une mention particulière est cependant à faire pour les cours de design industriel, d'actualité altistique et d'histoire de l'ait, vu qu'ils sont peu développés dans les programmes: - design industriel: étude technique, artistique et commerciale d'un objet, que l'on veut commercialiser. Par exemple l'étude d'un cendrier en verre qui devra être mis sur le marché à un prix de x; - actualité aItistique: savoir ce qui se passe dans le monde dans le domaine de l'ait et en connaître le fonctionnement. Pour arriver sur le marché avec un cendrier attractif que l'élève a créé, il faut qu'il connaisse d'abord les autres cendriers qui sont sur le marché, les prix pratiqués et qui sont les acheteurs. On veut gagner notre vie, on doit être au courant de cette actualité dans le monde; - histoire de l'art: ce cours donné par un professeur de l'université de Lausanne ne traite pas seulement du vitrail mais de l'art en général. Ecole pédagogique
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PREMIÈRE ANNÉE
Bien entendu, la complexité progresse en même temps que l'acquisition de la technique en atelier.
1. Formation artistique
F. Bibliothèque
A. Etude documentaire
l'étude au crayon au minimum ; l'étude en couleur à la gouache.
Recherche sur des thèmes donnés. His. toire de l'art du XI' au XIV' siècle. Par exemple iconographie médiévale. Rela. tion de différentes techniques avec le vitrail.
La planche terminée doit être propre, sans taches ni marques de doigt.
G. Organisation d'un atelier et commercialisation
Le but de cet exercice est:
Visites de musées: Berne, Zurich, Bâle, Genève, Martiguy, Lausanne, Romont.
Chaque planche d'étude doit compren· dre:
1. l'enseiguement du dessin par repro· duction fidèle d'un modèle, que ce soit sur le plan graphique ou de la couleur; 2. la présentation d'un travail; 3. la mise en page; 4. l'acquisition d'un langage de formes et de couleur; 5. la capacité de reproduire une cou· leur; 6. le sens de l'observation. Les sujets sont choisis dans le règne animal, végétal, minéral ou encore par· mi des objets manufacturés simples. B. Plâtre antique Reproduction en plâtre de sculptures provenant du musée du Louvre à Paris. Dessin au crayon ou au fusain, à vue. Mise en page, qualité de la ligue, étu· de des ombres et de la lumière. Utilisation des hachures, utilisation du fil à plomb, notion de la proportion et de la construction. C. Croquis de nu Chaque croquis de 10 à 15 minutes au crayon. Connaissance de l'anatomie. Connaissance du dessin à vue rapide. Expression du volume par le trait. D. Décoration étude de la couleur L'élève apprend à s'exprimer par la couleur.
Visites de monuments: Cathédrale de Lausanne, Chartres, etc. Développement de la sensibilité, de l'imagination.
Visites d'entreprises: usine de verre à vitrail, usine de verre à Romont, etc...
Etude de la composition, rapport entre les couleurs.
2. Formation technique
Relation form es couleurs. Qualité du rendu. Chaque exercice donne lieu à un travail de création et de composition à partir d'un sujet imposé.
A. Tracés géométriques, techniques, utilisation de la planche à dessin, du té, de l'équerre, du compas, du crayon
E. Maquette Projets personnels de vitraux qui seront ensuite réalisés en atelier.
4H.
B. 1. Tracé du premier motif de vitrerie sur papier Bulle: le losange. Calibrage à la lame de chaque pièce. Réalisation d'une pige en verre avec angle de coupe destinée à la réalisation du panneau en verre. 2. Fabrication et acquisition de l'outillage. 3. Exercices de coupe au DIAMANT, nous n'utilisons pas la roulette mais un diamant véritable, à la règle puis à la pige. 4. Coupe des losanges à la pige. 5. Travail au laminoir, démontage et montage. Réalisation de plombs profilés de 3 à 20 mm. 6. Mise en plomb des losanges. 7. Soudure à l'étain, connaissance de différents procédés: électricité, gaz. 8. Vérification du panneau terminé_
C. Dessin, coupe et réalisation d'une œuvre personnelle sur le thème d'une composition libre, sur verre blanc avec un réseau de plomb de différentes RF,soNANCBS . JANVIER 1990
épaisseurs s'e~trecoupant selon un an· gle à 90 degres. D Dessin, coupe et réalisation d'un p~nneau de vitrail motif géométrique "bâton rompu», étude de la clef de montage. E. Dessin, coupe et réalisation d'un panneau de vitrail motif géométrique "bâton rompu avec pièce carrée», étu· de de la clef de montage.
F. Dessin, coupe et réalisation d'un panneau de vitrail motif géométrique "borne debout» avec pièce carrée, étu· de de la clef de montage. Les panneaux de motifs géométriques ont environ 43 x 49 cm et peuvent comporter jusqu'à 350 pièces. G. Utilisation des grisailles: utilisa· tion du pinceau à filet, grand blaireau ébourifoir, enlevage à l'aiguille, au pe· tit bois, et à la plume. Etude des techniques de cuisson et d'enfournement pour les fours à gaz ou électriques. H. Création, coupe et cuisson, mise
en plomb d'un panneau de grisaille 60 x 60 sur verre blanc à partir d'un thème imposé. 1. Dessin, coupe et réalisation d'un panneau de vitrail motif géométrique «bornes en pièces carrées» étude de la clef de montage.
J. Exercices de coupe au calibre: li· gnes droites, ligues courbes ne présen· tant pas de difficultés particulières. K. Création, coupe, grisailles, mise en plomb, masticage d'un vitrail sur verre antique de couleur, plomb de dif· férentes épaisseurs, ligues droites et courbes à partir ·d'un sujet imposé. L. Etude et reproduction d'un vitrail du XIII' siècle. Exemple: un panneau de la rose de la cathédrale de Lausanne. M. Dessin, coupe et réalisation d'un panneau de vitrail motif géométrique ,da double borne». Etude de la clef de montage.
N. Dessin, coupe et réalisation d'un panneau de vitrail motif géométrique «entrelacs». Etude de la clef de montage.
DEUXIÈME ANNÉE
L Formation artistique A. Etude documentaire
Etude graphique et en couleur d'objets manufacturés ou matériel offrant une difficulté particulière: objets transparents, objets polis, surface humide; effet de miroir, peau, etc. En plus de la perfection de la reproduction, l'élève doit faire preuve de personnalité. B. Plâtre antique Utilisation de nouveaux moyens d'expression: craie conté, sanguine, peinture, lavis, encres, etc ... Les sujets choisis sont plus difficiles et l'élève devra faire preuve d'originalité dans les traitements de surface et de rapidité d'exécution. Certains travaux se feront sans construction préparatoire.
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C. Croquis de nu Utilisation de nouveaux moyens d'expression :
H. Etude et reproduction d'un vitrail du XIV' siècle ou d'une œuvre offrant les mêmes difficultés.
pastel, plume, sanguine, etc. Pendant cette année, l'élève devra acquérir un langage varié et personnel, la qualité de la ligne sera particulièrement prise en compte.
TROISIÈME ANNÉE
1. Formation artistique
Présentation de planches avec poses groupées. Si en première année, l'élève doit résoudre les difficultés techniques qui lui permettront de dessiner juste, en deuxième année il doit acquérir des qualités d'expression. D. Décoration ou étude de la couleur Etude de la technique des peintres: sldets traités, façon de poser la peinture, de créer un contraste, un effet de lumière, une transparence etc ...
L'école fait tout son possible pour que les élèves aient l'occasion de visiter le musée de l'Albertina à Vienne.
2. Formation technique
A partir de l'étude et de la connaissance d'un peintre, l'élève devra traiter un A. Exercices de coupe au diamant de sujet imposé. formes offrant de grandes difficultés. Exemple: un moment intimiste et sim- Utilisation de calibres en laiton. ple de votre vie, en pensant à Bon- Utilisation du ciseau à calibrer avec nard. clef de repérage. B. Etude, coupe et réalisation de panneaux de vitrail, motifs géométriE. Maquette ques à grande difficultés: les motifs Projets personnels de vitraux qui se- géométriques Cisterciens (EA Obazinront ensuite réalisés en atelier. Les ze). projets devront faire appel à l'utilisation du jaune à l'argent, des grisailles contemporaines de couleurs (bleu, vert, jaune), projet de logo et d'enseigne pour le futur atelier de l'élève. F. Bibliothèque Recherche sur des thèmes donnés: exemple: les techniques d'impression à travers les âges. Histoire de l'art: le quattrocento, l'école française, hollandaise, italienne. Les graveurs avec visite du cabinet des estampes à Genève. G. Organisation d'un atelier et commercialisation (suite) . Visites de musées, d'expositions, de monuments historiques.
G. Etude des relations dans le vitrail entre le plomb, la couleur et les produits de traitement de surface.
C. Recherche et réalisation de vitraux à partir d'un thème donné. Exemple: proposition pour un vitrail islamique. D. Réalisation d'un vitrail sur le thème vision contemporaine d'un motif géométrique classé. E. Utilisation des grisailles anciennes et contemporaines, enlevages fins à l'aiguille et aux pinceaux, pied de biche. L'utilisation du jaune à l'argent, sa pose et sa cuisson.
F. Réalisation de projets personnels sur des thèmes donnés avec utilisation des techniques mentionnées ci-dessus.
Les élèves de troisième année devront faire preuve de maturité dans les domaines de la création et de la technique. Si la première année est consacrée à apprendre à dessiner juste, la deuxième année à rechercher des techniques graphiques, l'élève de troisième année est à la recherche de sa personnalité, et cherche avant tout à s'exprimer, il entame sa vie d'artiste.
B. Deuxième trimestre
L'élève devra faire état de ses qualités d'artiste, de créateur et de technicien. 1. Etude de la pose des vitraux. Des cadres métalliques, problèmes de Ce travail reste propriété de l'école. protection et d'isolation, d'entretien, Le diplôme de l'école ne peut être obde nettoyage. Installation d'un ate- tenu que par des élèves ayant rendu et lier. exécuté la totalité des travaux pendant 2. La sérigraphie sur verre. Utilisation les trois années scolaires. Un délai de deux ans peut être accordé après la de verre industriel. sortie de l'école afin de permettre à un 3. Etude et réalisation de volumes: le élève de compléter son dossier en vue tétrahedron, l'octohedron, l'icosahe- de l'obtention du diplôme de l'école. dron, le dodecahedron. Etude et réalisation de produits La matière première commercialisables: miroiterie, luminaires, mobilier. Le verre à vitrail est soufflé à la bou4. La dalle de verre: étude de la tech- che (cette opération n'est pas faite nique et réalisation personnelle. dans l'école). Quand le verre est livré
Cette recherche sera menée à travers le nu, l'étude de la couleur, le dessin, les projets de vitrail et l'utilisation du verre. Dans le domaine du dessin, utilisation de la pointe d'argent. Etudes des artistes du XVI' siècle. Etudes des peintres contemporains.
2. Formation technique A. Premier trimestre Etudes de procédé de gravure sur verre. 5. Etude des émaux et de nouveaux produits de traitement de surface du verre. 6. Projet et réalisation d'un projet de La gravure à l'acide: cours de toxicolovitrail où l'élève fera état de ses gie, loi et ordonnance sur les toxiques, connaissances sur le domaine de la neutralisation, les installations. l'émail et de la gravure. Etude en particulier de l'acide fluorhy- 7. Reproduction d'un vitrail suisse du XVI' siècle ou d'un document ofdrique: les classes de toxicité, étude du frant les mêmes techniques. Ph, manipulation des acides, sécurité du travail, utilisation de la chapelle de C. Troisième trimestre laboratoire. 1. Réalisation d'un projet libre dans Réalisation de travaux de gravure à une technique à choix. l'acide fluorhydrique. 2. Etude et réalisation du projet de viUtilisation de caches en plomb et en trail de diplôme à partir d'un sujet polycarbonate. imposé. Utilisation de la cabine de sablage, utilisation de différents abrasifs et de différents procédés de caches.
RÉSONANCP.8. JANVIER 1990
à l'école il est déjà teinté selon une gamme de couleurs qui s'élève à 700 ou 800 couleurs.
A cela, le verrier ajoute ensuite des expressions contemporaines; la technique du verre évolue à une rapiditié vertigineuse: c'est un gros marché sur le plan fi nancier. Les grands chimistes pensent que cette évolution est à peine à son point de départ. Le vitrail ne peut rester dans un ghetto, il doit se moderniser; il y a également du verre industriel qui peut être utilisé conjointement au verre soufflé (verre antique).
ï Après les études
la décoration des demeures patricien- C'est parce qu'ils sont nombreux et nes et pour des objets commerciaux. qu'il y a compétition entre eux que le Tous les gens formés à l'école supé- Or, les verriers suisses de ce demi- niveau est élevé. C'est dans la jeunesse rieure du vitrail ont du travail. Ils siècle se sont inquiétés de la diminu- que réside la force vitale. n'ont pas le tempérament d'ouvriers ou tion continuelle des commandes. Nom- Le vitrail français, allemand, autrid'employés, ils ont la vocation de la breux sont ceux qui ont pensé que pour chien et même australien est en plein liberté et ils doivent l'exprimer_ Quand remédier à cet état de fait, il fallait se essor: des jeunes, des idées, des exils sortent de l'école, ils sont indépen- protéger et limiter le nombre d'ate- pressions et des techniques nouvelles. Il est temps que la Suisse sorte de sa dants et peuvent ouvrir des ateliers. liers. Il faut rendre le vitrail accessi- prudence traditionnelle et de ses reIl faut savoir que pour ouvrir et fonder ble, penser à la place qu'il occupait connaissances posthumes. C'est le moun atelier de vitrail, une somme de dans la vie quotidienne (cage d'esca- ment d'entraîner les Pirmin Zurbriggen 15 000 francs suffit, avec en prime, la liers, luminaires, petites boîtes, mobi- du vitrail. lier, étagères, tables, etc ...) au début volonté de travailler. Marie-France Vouilloz du siècle (vitrail Art Déco). L'après école ne pose pas de problèmes car on recherche beaucoup de ver- Ainsi par exemple, le ski suisse se por- Nos remerciements à Monsieur Lauy, riers et les élèves sont des gens sé- te bien. Cette saison encore de jeunes directeur de l'école, pour sa collaborarieux capables de discuter avec les athlètes décrochent des médailles. tion. architectes.
Conclusion
Entretien avec les élèves de l'école supérieure de vitrail une maquette tous les 15 jours; la maquette doit être constituée d'après un sujet imposé.
A. ÉLÈVE
DE PREMIÈRE ANNÉE! • Que faisiez-vous avant de commencer cette école?
• Que pensez-vous de l'enseignement que vous recevez ici?
- J'ai été enseignante en 2' et 3' primaires pendant 10 ans. J'étais fatiguée de l'enseignement, je cherchais quelque chose à faire dans le domaine artistique.
Si dans une ville, il n'y a qu'un seul marchand de chaussures, on peut imaginer qu'il va faire fortune. Faux! Il fera faillite. Les diamantaires de Paris l'ont bien compris: installés dans leur métier, ils ont occupé une rue entière, où ils font tous le même métier. Plus ils sont nombreux plus les clients viennent car ils ont le choix. Pour les verriers, c'est la même chose.
- On peut dire que l'enseignement est divisé en 4 grandes parties: la pratique, l'histoire de l'art, l'actualité artistique dans le monde et l'incitation à faire des recherches personnelles en bibliothèque. Il faut développer toutes ces facettes pour devenir un artisan performant: il faut éviter les déséquilibres.
Un jour, une amie m'a parlé de cette école; j'ai alors pris rendez-vous avec le directeur et je suis venue visiter. Il faut dire qu'au départ, je n'avais aucune notion artistique particulière; de plus, la peinture ne m'attirait pas du moment que l'on ne peut pas en vivre vraiment: ce qui n'est pas le cas du vitrail.
Au XVI' siècle, la Suisse était le premier pays du monde pour le vitrail. Les Français ont racheté tous ces vitraux et la plus belle collection des vitraux suisses se trouve au Louvre et au musée de Cluny. Pour dire à quel point la Suisse a marqué le vitrail au XVI' siècle, la collection du Louvre n'est pas présentée comme «vitrail du XVI' siècle», mais sous l'appellation de «vitrail suisse ».
Ma décision était prise avant même d'avoir vu le directeur: quand j'ai entendu parler de l'école, j'ai su tout de suite que c'était cela que je cherchais! • Comment subvenez-vous à vos besoins?
Les années 1900 furent, en France, des années de boum spectaculaire pour le vitrail. Nancy a joué cette carte: cette ville fabriquait des vitraux qui furent exportés dans le monde entier, son rayonnement était extraordinaire. On ne sait même pas quel était le nombre exact de verriers dans cette ville. On utilisait le vitrail pour tout: pour la publicité du champagne, pour les restaurants, pour la décoration des
qui ne veut pas travailler, ne peut pas avancer et il a meilleur temps d'abandonner très vite. Le directeur critique vertement tous les travaux des étudiants; aucun détail ne lui échappe; il justifie cependant toujours les remarques qu'il fait et cela nous permet d'avancer, de faire des progrès.
- Je vis sur mes économies pour l'instant; je n'ai pas demandé de bourse cette année parce que j'ai entendu dire • Quelle est, selon vous, la philosophie de l'école? que ce n'était pas facile d'en obtenir. • Quel genre de formation recevezvous à l'école du vitrail? - On apprend d'abord combien le travail personnel est important; quelqu'un RV.80NANCES - JANVŒR 1990
RESONANCES - JANVŒR 1990
- La philosophie de l'école, c'est le travail: les élèves doivent beaucoup s'investir personnellement car en plus du travail qui est donné régulièrement, il faut penser que nous devons rendre
Les cours de pratique revêtent une importance toute particulière en début d'année parce qu'on ne connaît rien. Il faut apprendre à utiliser les machines, à manier les outils, à comprendre les différentes techniques de fabrication. L'enseignement dispensé dans cette école me satisfait pleinement, il correspond bien aux attentes que j'avais quand je me suis inscrite. • Que ferez-vous après l'école? - C'est difficile de répondre à une telle question à 3 ans de la fin; j'espère cependant pouvoir travailler de façon indépendante. Le but de toute cette démarche (rupture avec l'enseignement, inscription dans une école professionnell e) c'est bien de pouvoir créer quelque chose moi- même.
-
t
B. ÉLÈVE DE DEUXIÈME ANNÉE
fallait; d'ailleurs tous les élèves qui En deuxième année, on commence à sont inscrits à l'école, désirent vrai- faire des projets de vitraux pour les • Que faisiez-vous avant de com- ment avoir par la suite un travail inté- communes. On n'a pas l'habitude de mencer cette école? ressant et diversifié. répondre à une commande, de plaire à un particulier et d'être restreint par le - J'avais commencé une maturité sans • Le travail qu'on vous demande budget. jamais la terminer et je travaillais chez est-il difficile? mon père: je donnais un coup de main - La première année est très difficile • Que pouvez-vous dire de la formaau secrétariat. parce qu'on apprend beaucoup de chotion et de l'enseignement que vous ses en peu de temps; un enchaînement recevez à l'école? • Comment payez-vous vos études? se fait dans l'apprentissage. - Ma famille m'aide. - a) La formation est bien équilibrée entre la pratique et le dessin artisti• Pourquoi avoir choisi l'école du vique. trail? - J'ai beaucoup d'intérêt pour le vitrail, et la couleur; j'avais aussi envie de pratiquer un travail artistique avec lequel je pouvais, à la fin de l'apprentissage, gagner ma vie.
b) L'enseignement et donné de façon intéressante; je pense que le directeur a beaucoup de mérite d'accepter l'inscription d'élèves qui n'ont souvent aucune notion préalable de dessin.
• Comment avez-vous connu l'existence de cette école?
• Que ferez-vous après l'école?
- C'est tout à fait par hasard en lisant le journal. J'ai visité l'école et j'ai tout de suite pensé que c'était ça qu'il me
- Je ne sais pas encore exactement, mais je suppose qu'il est possible soit de faire un stage soit de se lancer tout de suite dans la pratique. RÉSONANCF.s . JANVIER 1990
C. É~ÈVES DE TROISIÈME AN- dans le vitrail lui -même. On a fait des exercices sur plusieurs chantiers et NEE c'est chaque fois différent: il faut trou• Que faisiez-vous avant l'école? ver de nouvelles solutions pour chaque _ Je travaillais en temporaire dans cas. une entreprise de construction ; je cherchais la stabilité dans un travail qui L'école tient sa raison d'être du simple plaît et qui peut offrir une certaine in- fait qu'elle offre la possibilité à une vingtaine d'élèves d'exercer le métier dépendance. qu'ils désirent. Chez un verrier, on ap_ J'ai terminé. la maturité mtistique à prend seulement la technique et presGenève et comme je désirais l'ester que pas le côté artistique. On apprend dans la branche artistique, je suis en- finalement 3 métiers en un: projet, rétré à l'école du vitrail sitôt après la alisation, peinture; à l'école, on dévematurité. loppe ces 3 aspects d'un même métier en même temps afin d'avoir une bonne • Comment payez-vous l'écolage? maîtrise du métier et de savoir équili- Mon papa m'aide. brer l'aspect créatif et la réalisation - Je suis boursier du canton. (car le lien entre l'un et l'autre offre • Comment avez-vous découvert une plus grande palette de possibilités créatrices à l'artisan). l'école du vitrail? Pour nous, le plus difficile reste l'ap- En lisant le journal de la Migros. - En visitant le musée du vitrail de prentissage de la relation commerciale avec l'extérieur: comment faire des déRomont. marches auprès des entreprises, le • Pourquoi avoir choisi cette école? contact avec les clients, le rythme de - \1 faut bien se décider à faire quel- travail. Aussi l'école nous offre la posque chose; le choix n'est pas définitif; sibilité de réaliser des projets, devis il faut tenter le coup et si ça marche, pour l'extérieur (commandes de communes). C'est une excellente expérienon y l'este. ce car nous avons pu travailler seuls, Je ne connaissais pas le métier mais je sans que le professeur nous aiguille m'y suis lancé. dans une direction: une fois devis et - J'avais une idée plus concrète de ce projets faits, il est bien sûr que le proqu'était le vitrail par les résultats que fesseur en a pris connaissance et nous j'avais pu découvrir dans un livre «Les a aidés à mieux cibler notre projet. vitraux du Jura» et admirer SUI' place. Mais c'était très important de pouvoir J'ai alors compris que le vitrail moder- commencer seuls la démarche. ne est plaisant à regarder. J'ai aussi visité l'école qui m'a conforté dans De plus, comme dans cette volée nous mon désir de faire du vitrail sans rien n'étions pas nombreux, le professeur nous a donné des responsabilités et il connaître de la technique. nous a été possible d'organiser le pro• Quel type de formation recevez- gramme comme nous le désirions. vous? Nous étions nous-mêmes responsables - Les 3 ans de la formation passent du respect du programme. très vite; il nous faut encore beaucoup de temps pour assimiler toutes les fa- • Pensez-vous ouvrir un atelier à la fin de votre formation? cettes du milieu artistique et technique. Ici, on nous donne la base techni- - Dans l'avenir, je pense ouvrir mon que; c'est un bon point de départ mais propre atelier; mais ce n'est pas si évila maîtrise complète du métier ne s'ac- dent pour une femme parce qu'elle a quieli qu'après 10 ou 15 ans de mé- besoin d'aide (de personnes ayant de ti~r. Il y a encore beaucoup de choix à la force) et elle est obligée de travailfaire sur ce que l'on désire développer ler avec d'autres professionnels. Rf~ONANCf:S . JANVlf:R 1990
• Quelle et la philosophie de l'école? - L'exigence personnelle qui se construit peu à peu sur la critique. La vision critique est essentielle à notre travail. Au début, on trouve que les critiques sont dures et qu'elles sont difficiles à accepter. Mais petit à petit, on comprend que pour progresser on doit accepter les critiques qui viennent de véritables professionnels. Le professeur développe en nous la capacité de se remettre en question: il nous apprend à avoir une attitude critique par rapport au travail que l'on fait. Il ne nous fait pas entrer dans des schémas types mais il laisse à l'étudiant la possibil ité de se développer au niveau personnel. Il nous indique une certaine ligne et après l'école, il faut la trouver soi-même. Monsieur Louy décèle rapidement la tricherie: il nous apprend à être sincère. S'il nous reprend plusieurs fois sur un thème, nous pouvons corriger nos faiblesses; il est difficile de saisir cela tout seul. Nous pensons qu'il est essentiel de bénéficier de l'apport d'un professeur à l'esprit critique; c'est une caractéristique que devraient avoir tous les professeurs. Le fait que le professeur soit critique permet à l'étudiant de devenir lui aussi critique; le regard change et le goût se forme. Le but de l'école c'est d'amener les élèves à une certaine sincérité: pour cela, le métier est un catalyseur.
Marie-France Vouilloz
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Isabelle Fontannaz Verrier-créateur, rue de Conthey à Vétroz
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année - soit huit - a préparé son projet avec un devis. Mon projet a été retenu et dès la fin des cours en juin, j'ai commencé à travailler dans mon atelier. Pour prendre et monter le vitrai l j'ai demandé sa collaboration à une autre élève de l'école parce que je n'y serais jamais arrivée seule; le devis n'était pas assez élevé et le temps calculé trop juste. Après des mois de travail, nous avons finalement gagné peu d'argent. Mais c'était une très bonne expérience car elle m'a fait prendre conscience de l'importance essentielle du devis dans la soumission d'un projet. A l'école, on travaille SUl' des panneaux de 60 x 60 cm: on a donc le temps de s'appliquer, de rechercher le détail dans la peinture, on ne s'inquiète pas du temps que l'achèvement du travail peut nous prendre. Pour Bassins, le problème s'est posé de façon totalement différente: la réalisation terminée mesurait 18 m'; vue de près, la peinture SUI' le vitrail était très soignée mais, pour accomplir un tel travail, nous avons, à deux, mis 2 mois de plus que prévu.
Isabeille Fontannaz fraîchement émoulue de l'école supérieure du vitrai l de Sion (elle a obtenu son diplôme en juin 1989) a installé un petit atelier de vitrail à Vétroz au-dessus du magasin Familia. Deux pièces, basses de plafond et présentant un éclairage peu maîtrisable constituent son atelier.
Grâce à cette production, j'ai été mise dans le bain tout de suite; il y avait en tout 45 panneaux et c'était impossible de considérer l'effet général; aussi, au moment de la pose, une fois terminé, on a un peu peur cal' pendant l'exécution on n'a pas eu de vision d'ensemble. Finalement, tout s'est bien passé, la commune était contente et moi j'étais soulagée de voir que le résultat correspondait aux attentes.
Elle a pu monter son atelier grâce à une aide financière; elle ne possède cependant que le matériel de base tel que le four et la table lumineuse sans lesquels il est quasi impossible de travailler. Isabelle Fontannaz fait preuve d'un bel optimisme et d'une véritable foi dans l'avenir de son métier et dans la possibilité, pour elle, d'en vivre . • Comment êtes-vous arrivée à l'école du vitrail? - Je n'avais pas l'intention d'entrer à l'université après la maturité. Lorsque j'étais au collège, j'ai eu l'occasion et le privilège de pouvoir visiter l'école du vitrail. Comme j'avais plus envie de travailler la matière que le dessin, j'ai été immédiatement séduite par ce type d'enseignement. En effet, dans l'école, on nous offre une part de créativité (imaginer un projet, créer une maquette) et une pal't technique (travail sul' le verre qui est un très beau matériau) . • L'école a-t-elle correspondu à vos attente? - Lors de la visite que j'ai effectuée avec le collège, M. Louy nous a très bien expliqué ce qu'était le vitrail et comment fonctionnait son école. Cela correspondait tout à fait à ce que je voulais. Aussi, je n'ai été ni surprise, ni déçue lors de mon passage à l'école. L'école de Sion présente un double avantage: elle offre une partie du temps (environ la moitié) pour l'apprentissage du dessin et une partie pour l'atelier, la technique. Le dessin est essentiel pour soutenir l'idée créatrice; à mon arrivée à l'école je ne savais pas du tout dessiner: les cours donnés à l'école sont bien conçus, classiques mais d'une grande richesse. Cette école présente un grand avantage : elle donne les moyens à ,d'apprenti-artisan» de réfléchir à ce qu'il va faire.
• Avez-vous, actuellement, du travail? - Depuis que je suis installée, j'ai du travail que j'ai obtenu par l'intermédiaire de l'école. La commune de Bassins a demandé, à l'école, un projet pour la salle polyvalent~ du village. Chacun des élèves de deuxième et de 'trolsleme RÉSONANCES. JANVŒR 1990
RF~ONANCf:S . JANVIER 1990
Ce travail terminé, j'ai eu d'aulres commandes: des fenêtres, des portes, des devantures de restaurant. Cela me sert de publicité car, à la sortie de l'école, il est difficile d'avoir des clients si on n'a pas fait un peu de publicité. • Où achetez-vous votre matériel de base? - Je commande le verre en France; c'est un matériau qui coûte très cher (une caisse vaut 3000.-). Le plomb vient de Belgique, les émaux et la grisaille de Suisse et de France. Les produits poUl' faire la couleur sonl relativement coûteux mais ils durent longtemps. Il faul donc avoir de l'argent avanl de commencer, ne serait-ce que pour acheter la matière première. • Qu'est-ce qui vous paraît essentiel dans votre travail? - L'indépendance est certainement le point le plus important; on peut se mettre à l'oeuvre quand on veut, personne n'est là pour surveiller ce que l'on fail. Cependant, il faut aussi avoir beaucoup de volonté et se forcer à travailler au minimum 8 heures pal' jour. Mais si un jour, ça va bien, on peut continuer jusqu'au moment où on est fatigué. • QueUes démarches devez-vous entreprendre pour vous faire connaître?
IN FORMATIONS GÉNÉRALES
- Je pense qu'il y a beaucoup de débouchés dans cette profession mais pour cela, il ne faut pas hésiter à frapper aux portes, discuter avec les architectes, faire des propositions de mobilier, paravent, pare-feu pour les cheminées, des miroirs. Il faut se creuser les méninges, promouvoir le vitrail et aussi faire sa propre publicité.
L'enseignement renouvelé du français
Il est aussi possible de créer des objets en vue d'une exposition; on ne gagne rien, mais on se fait connaître et c'est une forme de publicité. Il ne faut donc pas hésiter à entre· prendre des démarches pour obtenir des clients; cependant à la sortie de l'école, le côté commercial nous échappe: on nous en parle à l'école mais on ne se rend pas compte de la signification réelle de ce discours, dans la pratique.
Dix ans après sa première application généralisée dans l'enseignement primaire. 1979-1989. Constats, problèmes et propositions Daniel Martin, Jacques Weiss, Martine Wirthner
• Pensez-vous travailler seule à l'avenir? Le texte intégral de cette publication de première importance peut être obtenue auprès de l'IRDP, 43, faubourg de l'Hôpital, 2000 Neuchâtel.
- Pour l'instant, je ne sais pas encore mais mon premier travail je l'ai élaboré avec une collègue; je pense que c'est plus facile de travailler à deux, pour plusieurs raisons: on peut parler de son travail avec un spécialiste qui connaît parfaitement le métier; les critiques sont possibles: en effet, seul, on peut tomber dans l'autosatisfaction ... Et puis, l'école nous a donné l'habitude de la critique, nous a enseigné que regarder une oeuvre avec un oeil neuf est d'une grande importance. La critique permet à l'artisan d'avancer dans son travail parce que parfois, seul, il n'est pas capable de juger si son travail est bon ou pas; si l'artisan a travaillé longtemps, il lui est difficile de penser que son vitrail mérite des retouches. La présence d'une autre personne permet de constater la progression dans le travail et d'opérer des rectifications avant d'aller plus loin.
Nous publions ci-après des extraits du rapport d'évaluation. Résumé Les auteurs, après avoir rappelé les objectifs du renouvellement de l'enseignement du français, font le bilan des dix ans de cette rénovation dans l'enseignement primaire. Quels en sont les acquis? Quels sont les défis que l'enseignement rénové devra surmonter durant les prochaines années? Les auteurs mettent en exergue neuf domaines où l'application de cet enseignement fait encore problème. Ils font également des propositions d'ajustemeut pour tenter de résoudre chacune de ces difficultés et montrent, en p.,ticulier, que c'est par l'élaboration et la mise en œuvre de mesures à diffél'ents niveaux (information, fOI'm ation, élaboration de pistes méthodologiq ues, production de moyens d'enseignement, harmonisation. recherche, etc.) que l'on pouna résoudre tout ou partie des problèmes de l'enseignement rénové du français qui restent encore en suspens.
L'évaluation de cette rénovation, dix ans après son introduction Le projet romand n'est sans doute pas encore parvenu à satisfaire pleinement tous les objec· tifs ambitieux qu'il s'était fixé au départ. Il est Ioutefois incontestable qu'un changement important et positif s'est produit dans l'en· seignement du français en Suisse romande.
Il faut aussi penser que lors de la pose d'un grand panneau, on a besoin d'aide pour tenir le vitrail et le fixer. Toutes ces opérations exigent beaucoup de soin et à la fois de la force; lorsqu'il a fallu poser le vitrail de Bassins, j'ai dû requérir l'aide d'un vitrier et de deux serruriers. Quand j'ai fait le projet, je n'ai évidemment pas songé à ces problèmes. • Qu'est-ce qui est le plus difficile à réaliser dans la confection d'un vitrail? - Le plus difficile, c'est le projet: il faut avoir une idée qui corresponde à la demande du client et il faut la transcrire sur papier. C'est le moment le plus difficile parce qu'il faut se creuser la tête pour avoir des idées, il faut y réfléchir soigneusement, il m'arrive même d'en rêver la nuit. • Et si vous vous retrouviez devant un choix professionnel aujourd'hui, choisiriez-vous la même voix? - Si c'était à refaire je n'hésiterais pas une minute je recommencerais l'école. Je ne me vois pas faire autre chose que le travail de verrier.
PROCHAIN NUMÉRO
L'avis des maîtres, exprimé au travers de nom· breuses enquêtes et interviews est significatif de ce point de vue. Quant aux résultats des élèves observés à ce jour, ils sont jugés satisfaisants, ou équivalents à ceux obtenus avant la rénovation, lorsque des comparaison. ont été effecluées sur un nombre limité d'objets pour lesquels cela était possible (la lecture et l'orthographe) .
V
A. LES ACQUIS DE LA RÉNOVATION
LES MATHÉMATIQUES
La grande majorité des enseignantes et des
(Première partie)
Marie-France Vouilloz RÉSONANCES. JANVIRR 1990
1. Un ,hangement heureux enseignants interrogés est favorable au renouvellement engagé en Suisse romande. Un re· ~ur à des pratiques et à des méthodes anté· neures leur paraît totalement exclu. Ils disent même avoir du plaisir à enseigner cette disCÎRÉSONANCES. JANVIER 1990
pline et apprécient la Iiberœ que leur laisse cette nouvelle conception de l'enseiguement, de même que la proximité de la démarche avec celle des autres disciplines. 2. Des conditions d'enseignement convenables Pour la plupart des enseignants, les conditions de travail ne font pas obstacle à l'application du nouvel enseignement. En effet, l'effectif des classes n'est généralement pas considéré comme abusif, ni les locaux mis à disposition comme trop exigus. ni le matériel comme insuffi",nt. 3. Des moyens d'enseignement bien accueillis Les cantons ont mis à la disposition des maî· tres les moyens romands de référence (plan d'études, méthodologie), qui ont parfois été complétés, précisés ou prolongés par des documents cantonaux (tableaux d'objectifs, compléments méUtodologiques). La plupart des ensei· gnants y recourent régulièremeut, mais dans des proportions variables selon les cantons; ainsi, à Genève et dans le canton de Vaud, les enseignants se réfèrent essentiellement à la méthodologie romande, alors qu'à Fribourg, ils préfèrent utiliser en 1P les documen ts canto· naux,
Concernant les moyens d'enseignement propre· ment dits, rappelons tout d'abord qu'il existe deux collections sur le marché (la collection LEp·ELAN qui est utilisée dans le canton de Vaud et la collection COROME qui est utilisée dans les autres cantons romands). Bien que relevant de conceptions pédagogiques partiel· lement différentes, chacu ne de ces collections est satisfaisante pour la grande majorité des maîtres interrogés. Ils considèrent globale· ment ces moyens comme intéressants, et bien adaptés à leurs élèves. Cela dit, une étude détaillée mériterait d'être faite sur les différences pouvant exister entre ces deux collections ai nsi que sur les conséquences éventuelles de leurs divergences sur la pratique pédagogique. 4. Des élèves plus motivés et plus créatifs Les avis sont large ment convergents sur ce point. Les instituteurs et les institutrices esti· ment en erfet que les élèves sont plus créatifs, qu'ils s'expriment davantage, qu'ils aiment lire, et qu'ils sont plus actifs. 5. Un niveau d'acquisition des élèves satisfaisant Du point de vue des enseignants qui ont appli· qué antérieurement IIne méthodologie de fran· çais différente (en IP et ZP) et qui sont donc
en mesure de comparer, en tout cas subjectivement, les effets d'une méthode par rapport à l'autre, les résultAts sont assez clairs. En effet, ils estiment, pour la plupart d'entre eux (7 sur 10), que les élèves de ces niveaux obtiennent de meilleurs résultAts en lecture et en expression orale qu'autrefois_ Les avis sont en revanche plus partAgés à propos de l'expression écrite. Du point de vne des résultAts effectifs des élèves, le bilan est quelque peu différent. Les études menées à ce jour fournissent des indications convergentes: les élèves atteignent les objectifs fixés et obtiennent des résultAts semblables quelle que soit la méthode d'enseignement, renouvelée ou non, Ainsi, une recherche menée sur l'évaluation de la compréhension écrite, correspondant au niveau de 2e primaire, a effectivement montré que les objectifs étAient atteints de façon satisfaisante. De même, une étude comparative du Service de la Recherche Pédagogique (SRP) à Genève a permis de confirmer ces premières impressions et ces premiers résultAts. Elle montre en effet que si, en lecture, les élèves n'obtiennent pas, après la rénovation de l'enseignement, des résultats supérieurs à ceux enregistrés avant son application, ils ne sont pas non plus inférieurs, mais équivalents. Enfin, une étude du même wpe, effectuée par le Centre Vaudois de Recherches Pédagogiques (CVRP) dans le domaine de l'orthographe, parvient à des conclusions semblables. Cette recherche montre en outre que les écartA entre les élèves sont aussi importAnts at1iourd'hui qu'autrefois. Cela di~ ces résul~1ts, de prime abord décevants, doivent êlre resitués dans le contexte des transformations du système scolaire en générai durant les deux dernières décennies et de la dotAtion horaire attribuée à l'enseignement du français en particulier. Ainsi, si l'on prend l'exemple du canton de Vaud et que l'on compare la situation au début des années 60 à celles de la fin des années 80 on constAte que le temps consacré à l'enseignement du français au niveau primaire a diminué d'environ 15 %. Dès lors, le maintien du niveau de performance des élèves avant et après la réforme est un indicateur non négligeable de l'amélioration du rendement de l'enseignement. La nouvelle méthodologie mise en place il y a dix ans n'est probablement pas la seule cause de cette amélioration, mais elle y a, sans doute, contribué. Ainsi, après dix ans de renouvellement de l'enseignement du français en Suisse romande, on peut enregistrer la satisfaction de la plupart des enseignants qui constAtent des progrès non négligeables dans différents domaines et attester du maintien du niveau scolaire des élèves, ni meilleur ni pire que celui des années qui ont précédé la rénovation, dans les domai-
nes traditionnels de l'enseignement du français (l'orthographe en particulier). Ce constAt permet de conclure à l'amélioration du rendement de cet enseignement compte tenu de la diminution du temps consacré au français.
B. Les défis de la rénovation ou le temps des ajustements
L'absence de moyens culier dans les domailles de la écrite 011 orale, pellt expliquer quoi certAins aspects du nouvel sont absents ou peu présents dans
ocessus d'orientation des 'er afin que les principes rénové et les modalités
Proposition 3
1. La formation des enseignants L'importAnce de la nouveauté était telle, que les quelques séances de recyclage prévues ne pouvaient suffire, Nombreux ont été les enseignants qui réclamaient un prolongement facultAtif de la formation. Proposition 1 Organiser, selon des formules diverses propres à chaque canton, des modes de perfectionnement à la carte, autAnt que possible effectués Sllr le lieu de travail, à l'intention des maitres, mais aussi des conseillers pédagogiqnes ou des inspecteurs.
Afin de faciliter l'intégration de l'expression et d'un structuration de la
1. Mettre sur pied gie de l'expression 2. Proposer des pi's'tes mél;ho des moyens d'enseignement sion éerite ou orale, 3. Mener un certAin nombre afin de préciser les conditions d'une pédagogie écrite ou orale.
2. La précision des objeclifs Les enseignants ont été nombreux à se plaindre de l'imprécision de ce que l'on attendait d'eux, du flou du nouvel enseignement, de la dispersion des objectifs dans de multiples documents: plan d'études, méthodologie, moyens d'enseigJlement, documents cantonaux. L'une des principales difficultés rencontrées par le GRAP (Groupe Romand d'Aménagement des Programmes) a consisté précisément à tenter de concilier, d'une pa~ les attentes des enseignants et, d'autre pa~ le respect des objectifs directeurs du nouveau plan d'études, comme l'instAuration d'un .véritAble climat de communication» et l'incitation à {da recherche et à la découverte personnelle du fonctionnement de la langne».
Proposition 4
J.
Proposition 2
3. L'élaboration de moyens d'enseignement complémentaires en expression
Les moyens d'enseignement précisent clairement l'orientation communicative du nouvel enseignement, mais d'autre part l'essentiel de
Dans le même ordre d'idée, dérer le rôle et les modes l'enseignement du français le processus d'orientAtion culier,
Un certain nombre de données issues d'une enquête menée par l'IRDP auprès des enseignants de IP et de 2P montrent que la moitié des enseignants de classe à degrés multiples considèrent que l'enseignement rénové est mal adapté à ce genre de classes. Proposition 7 Dans un premier temps, étudier les avantAges et les inconvénients que peut poser l'enseignement rénové dans les classes à degrés multiples afin, dans un second temps, de faire un certain nombre de propositions concernant l'enseignement du français dans ces classes.
Proposition 8 Prendre des mesures au plan romand afin de renforcer la cohérence de l'enseignement du français entre le primaire et le secondaire. Faire un effort tout particulier d'harmonisation concernant le secondaire, 9. La modification des représentations et analyser les effets positifs ? OII_n•••nT< de l'enseignement renouvelé sur du français par les élèves par les élèves présenltés.
Proposition 9
Continuer à informer précisément et régulièrement cadres, enseignants, parents, journalistes et hommes politiques des visées de l'enseignement du français, leur en clarifier la nature, et leur montrer très concrètement ses effets auprès des élèves.
7. Les dasses il degrés multiples
Ile manière plus spécifique, il faut remanjuer que -la proportion d'élèves non-francophones, ou partiellément frallcophones, peut être éle· vé<! dans certAins cantons (de 30 à 40 %). Or, pour que l'élève découvre lui-même le fonctionnemenl- de la langne française et notam- 8. La continuité du primaire au secondaire ment certAines de ses régnlarités, il doit s'apet l'harmonisation au plan romand puyef sut une connaissance implicite de la Il n'y a pas, jusqu'à présent, d'accord intercanurrait ainsi difficultés. tonal quant au choix d'une méthodologie et de moyens d'enseignement utilisés dans les cantons.
L'interdisciplinarité devrait sément par le s français dans les lent à l' tâches. Plusieurs mencé à le faire. être exploitée plus
Observer l'usage et les effets des aménagements en Cours et à venir des -programmes sur l'enseignement du français dans les classes.
La nouveauté de l'enseignement proposé, en particulier l'importAnce accordée à la communication, a surpris plus d'un maitre, et laissé démunis bon nombre d'entre eux, du fait de l'ambiguYté même de la méthodologie et de ses moyens d'enseignement.
de l'enseignement du français en place d'une pédagogie diflérenciée. Les faits montrent que bien des enseignants hésitent ou ont des difficultés à pra· tiquér de la sorte.
ques qu'ils peuvent rencontrer (classes avec de nombreux élèves de langne étrangère, classes comprenant un certain nombre d'èlèves soit «lents» soit mettant en œuvre des stratégies d'apprentissage différentes de celles prônées par la méthodologie, etc.).
Aussi longtemps que, pour les maîtres notAm· ment, la réussite en français sera étroitement associée et réduite à la maîtrise de l'orthographe, à la connaissance des règles de grammai· re, et à la capacité de l'élève à conjugner tous les verbes à tous les temps, toutes les mesures proposées ci·dessus pourraient bien rester vaines.
Comment interpréter ces résultats? Le bilan provisoire qu'il est possible de tirer après dix ans d'application de cet enseigne· ment au niveau primaire n'est pas sans ressembler à celui effectué au terme de la rénovation de l'enseignement de la mathématique. Les sujets et les contenus présentés dans les programmes et les moyens d'enseignement ont changé et font effectivement l'objet d'un enseigJlement nouveau. En revanche, l'application de la démarche fait problème, comme elle fait toujours problème en mathématique; ce qui n'est pO as surprenant puisque cette démarche est, sur certAins points, fort semblable dans l'une et l'autre discipline. Les moyens d'enseignement dont le maître dispose ne portent pratiquement que sur les connaissances grammaticales ou orthogJ'aphiques. Cet étAt de fait ne peut que renforcer l'idée que l'enseignement du français a pour objectif principal la structuration. Ainsi, alors qu'il souhaiterait peut-être se rapprocher de l'enseignement préconisé, il ne dispose pas des moyens susceptibles de l'aider. Que faut-il faire en effet pour améliorer l'expression orale ou écrite 1 Quelles peuvent être les activités utiles, quels conseils efficaces donner, quelles corrections apporter? Finalement, c'est donc par l'élaboration et la mise en œuvre de mesures à différents niveaux (information, formation, élaboration de pistes méthodologiques, production de moyens d'enseignement, harmonisation, recherche, etc,) que l'on pourra tenter de résoudre tout ou partie des problèmes de l'enseignement rénové du français qui restent encore en suspens.
En revanche, entre 52 ~ el 80 % des parents ne souhaitent pas de travaux à domicile pour les autres branches. (Le nombre de parents qui se sonl exprimés pour cette question va de 50 ~ à 75
Les devoirs à domicile: Ce qu'en pensent les parents de Sion L'Association de parents de Sion et environs a effectué, en avril 1989, une vaste enquête sur les b-avaux scolaires à domicile. Ces travaux sont une préoccupation de tous les jours et diversement appréciés. Pour certains parents ils sont synonymes de fatigue el de stress, alors que pour d'autres ils sont nécessaires pour l'acquisition des matières enseignées en classe. C'esl pourquoi, l'Association de parents de Sion a voulu savoir ce que les parents en pensaient réellement et, grâce à la collaboration de la Direclion des écoles de Sion, a pu faire distribuer un questionnaire dans toutes les ctasses de 2~, 3~, 4 ~, 5 et 6 primaires de Sion. 1522 questionnaires ont été distribués et 530 out été retoul'llés, soit 34,8 %. f
f
Questionnaire sur les travaux à domicile et résllitats:
1. Pensez-vous que les tâches scolaires à domicile sont nécessaires? Oui, non, pourquoi? 2'
3'
4'
5'
6'
TOTAL
OUI
91
82
115
69
87
444
NON
14
16
16
12
18
76
110
103
131
81
105
Réponses reçues
Constatation: il existe une majorité de parents qui sont pour les travaux à domicile, mais donnés de façon modérée. 444 pour sur 520 qui se sont exprimés: 85,3 %. Principales raisons invoquées par ces 444 réponses positives: a) Approfondir les notions apprises à l'école: 146 b) Apprentissage de l'indépendance: 91 c) Contrôle du travail:: 63 d) Contact avec l'école: 59 Un certain nombre de parents estiment les travaux à domicile non nécessaires: 76 sur 520, soit 14,6 % Principale raison invoquée: les heures d'école suffisent. 2. Parmi les tâches suivantes, lesquelles considérez-vous comme, nécessaires (N), pas très utiles (N)? Branches citées: 1. rédaction - 2. Grammaire, voc., orthographe . 3. poésie . 4. mathématiques - 5. histoire, géo., sciences . 6. travaux recherche· 7. colorier, décorer cahier - 8. dessins. Concernanlles tAches considérées comme nécessaires ou pas très utiles, un problème se pose pour: - la rédaction: entre 9 %et 18 %contre - la poésie: entre 24 %et 43 %contre
- coloriage el dessin: enlre 36 ~ et 83 ~ contre - Trav. de recherche : entre 19 ~ el 41 ~ contre Les malhématiques, la grammaire· vocabulaire - orthographe el l'histoire ~ géographie· sciences rencontrent très peu d'opposition. - mathématique: enlre 2 ~ et 4 ~ contre - grammaire - vocabulaire - OIthographe: entre 1 ~ et 3 ~ contre - histoire - géo. - science: entre 5 ~ et 10 ~, 15 ~ en 3' primaire.
~
sur le lotal des questionnaires retournés).
5. Votre enfant a-t-il du temps pour ses propres loisirs?
8. Les enfants savent-ils gérer leur temps de travail?
Enlre 22 ~ et 39 %des parents estiment que leur enfant n'a pas assez de temps pour ses propres lOISirs.
Oui. en majorité. 53 %en 2t primaire. Environ 75 %dans les autres degrés.
6. Passez-vous du temps avec vos enfants lorsqu'ils font leurs devoirs? La majorité des parents passent du temps avec leul's enfants lorsqu'ils font leurs devoi rs. Cette propOltion décl'Oît au fur et à mesure que l'enfanl grandit. en 2~ primaire: 97 ~ en 3' primaÎl~: 85 % en 4' primaire: 86 % en 5' primaire: 81 % en 6' primaire: 69 % Parmi les principales raisons invoquées par les parents qui passent du temps avec leurs enfants, on note: - pour savoir s'its ont bien acquis les notions - parce qu'ils n'arrivent pas à se concentrer
- parce qu'ils ont besoin de nouvelles explications - parce qu'ils ne comprennent pas cc Qu'il faut faire.
3. Combien de temps les enfants consacrent aux devoirs scolaires par jour? en 2' primaire: 108 réponses sur 110 questionnaires retournés temps de travail en moyenne: 47 min. en 3 ~ primaire: 97 réponses SUI" 103 questionnaires retournés temps de travail en moyenne: 60 min, en 4r primaire: 121 réponses sur 131 questionnaires retoumés temps de travail en moyenne: 70 min. en 5r primaire: 80 réponses sur 81 questionnaires retournés temps de travail en moyenne: 78 min,
Remarque: un problème se pose au niveau des explications. 28 %Cil 2 ~, 31% en 3", 41 % en 4', 54 % cn 5' , 47 % en 6' des enfants suivis par leurs parents ont besoin d'explications complémentaires.
Comment votre enfant vit-il ses travaux à domicile?
Bien Assez bien Mal
2'
3'
4'
5'
6'
59
43
65
38
57
38
46
54
38
40
9
4
7
131
81
105
12
9
en 6' primaire: 103 réponses sur 105 questionnaires retournés temps de travail en moyenne: 78 min,
Réponses reçues
Le nombre de réponses enregistrées pour le temps de travail journalier par rapport au nombr. de questionnaires retoUl'nés permet de donner des moyennes de travail conformes à la réalité.
Commenl vivez-vous avec vos enfants ces travaux quotidiens?
110
103
2'
3'
4'
5'
6'
4. Combien de temps les enfants consacrent aux devoirs à domicile par semaine, pour les branches suivantes:
Bien
56
48
65
37
52
Assez bien
44
41
51
35
38
français, mathématiques · autres.
Mal
9
9
11
6
9
2r primaire: français: 87 min. - math.: 61 min .. autres: 42 min. 3~ primaire: français : 102 min. - math.: 90 min .. autres: 74 min. 4t primaire: français: 2 h 00 - math.: 1 h 36 . autres: 2 h 15.
Réponses reçues
110
103
131
81
105
r
5 primaire: français: 2 h 22 - math.: 2 h 17 - autres: 2 h 30. Gt primaire: français: 2 h 00 - math.: 1 h 50 . autres: 3 h 00. Remarques: une majorité de parents estiment que le français et l~s mathématiques sont des branches qui nécessitent des lravaux à domici' le. Rf:SONANCF.S ~ JANVŒR 1990
Reaucoup de parents relèvent un manque de concentration chez leurs enfants_ Ce stress est ressenti surtout pour les branches principales et avant les vacances.
7. Signes de stress par rapport à ces travaux à domicile? 2'
3'
4'
5'
Oui
39
48
61
38
49
Non
62
50
60
39
54
110
103
131
81
105
Réponses reçues
6'
Remarques: dès la 3' prÎmaire, environ 50 % des enfants connaissent des problèmes de stress par rappOlt aux devoirs à domicile.
Ce stress s'exprime essentiellement par de l'agressivité envers la famille et lin refus de travailler à la maison. KV~ONANCP.S . JANVIER 1990
Cependant, une majorité de parents souhaiteraient que des explications complémentaires soient dispensées à leur enfant pour lui apprendre à travailler, de 50 %à 62 ~ .
9. Des études dirigées (enseignant à disposition en cas de noncompréhension) sont-elles souhaitées? Oui en majorité. De 53 % à 66 %. 53 %en 3', 58 % en 6', 66 % en 2', 4 ~ et 5 primaire. f
10. Différentes remarques intéressantes concemant les devoirs à domicile et l'école en général ont attiré notre attention. - Le temps de travail à domicile devrait être limité au strict minimum, accentuer l'aspect individuel afin de favoriser la curiosité, la recherche personnelle. - Certains parents ont des difficultés à apporter de l'aide à leur enfant à cansc des nouvelles méthodes. - Devoirs oui, si l'épartilion équilibrée et explications à l'école. - Ponr les lravaux de recherche, les enfants n'ont pas tol\Îours à la maison la documentation nécessaire, ce qui implique des achats de livres, de revues, etc. - Qualité médiocre des photocopies, les jeunes élèves n'apprennent plus à composer, mais à compléter certaines fiches mal conçues. - L'école devrait développer chez l'enfanl le bon sens, le respect d'antmi, l'informer de tons les problèmes de la société aeluelle (stupéfiants, etc.). L'école favorise l'élitisme et décourage celu, qui n'est pas le meilleur. - L'école est dirigée, la technique pnme sur l'originalité, conséquences: les enfants doutent de leurs capacités, ne parviennent plus à créer et perdent le goût des choses simples. - Si les enseignants pouvaient encourager chaque enfant dans richesses, reconnaître ses valeurs personnelles, accepter la différence. (( Laisser les enfants être des enfanls )t. - Les enfants devraient pouvoir s'exprimer plus librement, disposer d'un espace suffisant à leur épanouissemen~ apprendre le respect de la nature et de l'envil'onnement, bénéficier d'activités qui favori· sent la détente, la mémorisation, l'expression orale. Constatation: en dehors de ces remarques, de nombreux parents se sont déclarés, spontanémen~ satisfaits de l'organisation de l'école et n'avaient aucune remarque spéciale à formuler. Conclusion: l'Association de parents de Sion a été très heureuse du succès remporté par son sondage auprès des parents. D'autant plus que le questionnaire, de 4 pages, exigeait de ceux-ci un certain temps de réflexion. De très nombreux enseignements et avis en sont sortis qui ne peuvent, bien sûr, être publiés ici, dans le détail. NOliS pensons néan· moins, qu'une réflexion de tous les milieux concernés par l'éducation des enfants peut découler des données obtenues ainsi. Si de plus amples renseignements concernant cette enquête et ses résultats vous intéressent et si vous souhaitez prolonger la discussion, notre association peut être jointe à l'adresse suivante: Association de parents dc Sion et environs, case postale 19, 1951 Sion. POlir l'APSE:
Chantat TraveUetti
DANS LA COLLECTION « DIS-MOI COMMENT ILS VIVENT» Par exemple: Les contes de la ficelle (10.12 ans)
Connaissez-vous le service Ecole Tiers Monde?
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Quel rôle la Suisse peut·elle jouer dans la lulte contre la dl·ogue? Interrogé récemment sur cette question, le chcf dn Département de l'instmction publique, Monsienr Comby, répondait (I): II La respo1/sabilité de la Sui1;se ~t euyagée eu. Colombie comme celle de tous les autres pays C011$0I1UJwleUfS de dmgue el blcmchisseurs d'argenl sale. Elle doit collaborer a"ec les aulres pays 1'iches pour jeter les bases d'"" cO""uerce intel"l",tion"l plus eq1li/able, qui permelle aux pays fi' développement de vi"re dece",,,,ell/. C'est le problèllU? de base: le tralÏc de la droglle est allssi ul/e COI/séquence du déseq1lilibre des relatiolls Nord·Sud •. Que vient faire ici ceLte citation penseront d'aucuns? Quel rapporl avec l'éducation au développemenl, que cherche à développer le Service Ecole TIers Monde? Expliquons-nous. (1) L'Hebdo 19 octobre 1989.
Quels sont les objectifs de l'éducation au développement? - familiariser ['élève avec d'autres environnements, d'autres modes de vie et d'autres cultures, - L'aider à sc forger une identité au sein de la communauté locale et au sein de la communauté mondiale. - Encourager l'élève à agir dans un esprit de tolérance, de solidarité el de responsabilité. Que signifie concrètement ce dernier objectif que nous considérons comme l'aboutissement de ['éducation au développement? Dans un monde interdépendant, ni la Snisse, ni ancnn pays ne peut se considérer comme un ilôt face aux grands problèmes mondiaux tels l'endettement du Tiers Monde qui étrangle les pins démunis au Sud, les échanges inéganx qni contlibnent à la misère et aux migrations de populations, la fuite des capitaux qui prive des pays de ressources nécessaires à leur développement Si l'éducation au développement permet à l'élève, ce rutur adulte, citoyen et consommateur, de comprendre quelques causes de ces grands problèmes, peut·être assumera-t·il plus tard ses droits avec plus de responsabilité el de solidarité. Peut·être se comportera·t·iI avec tolérance. Peut-être ... De nobles objeclifs, mais comment, et avec quel matériel? VOliS préparez un centre d'intérêt snr l'Amazonie, le Tibet, la diversité humaine, la vie au Ruanda. La collection «DlS·MOl COMMENT ILS VIVENT .. est conslitnée de livres accompagnés de dossiers riches en informations et PI'oposi· tians d'activités.
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Quelques titres: Les contes de la ficelle, Cinq milliards de visages, Muraho. une B.D.: L'espace bleu entre les nuages ... Tous ces ouvrages sont aussi disponibles en série de classe. - L'actualité est. passionnante, vos élèves vous posent des questions sur J'exportation des déchets toxiqnes. Nolre CENTRE DE DOCU· MENTATION est à votre disposition. Plus de 150 journaux et revues sont dépouillés et classés par pays et lhèmes (plus de 300). - L'endeltement ou la raim sont de graves problèmes mais comment les aborder. Utilisez par exemple un MONTAGE AUDIO· VISUEL. Plus de 50 litres sont à votre disposition. - Pourquoi pas sortir de l'ordinaire et des murs de la clas~. Une EXPOSITION dans le hall du collège intéressera les élèves et peulêtre aussi leurs parents, Par exemple: (des objets de récupération)) ou «Aujourd'hui vaincre la faim)),
Et le programme? Géographie: intéresser l'élèlle afJ'eclivemeul au mode d'exis· tence, aux cOllditiollS de vie d'autres commll' llau.lés que la sienne et, par là" contribuer à une compréhension toujours meille!tre entre les peuples. Hisloire Les pays du Tifl's Muude. (Extrait des plans d'études du Cycle d'orientation).
~
Légende pour .. à présent je suis un estla,·e,. al Tous ceux qui ont parlé à J'homme blanc sont frappés de maladies êtranges, la gripj)e. ta rougeole. la variole... beaue,our en meurent . bl Pour nous extemliner, les grands fermLer! engagent des . plstoleros ~ payés pollr tuer hommes. femmes ct enfants de notre race. . el Je suis né dans une tribu de l'Amazonie, qui. des siècles durant. a vécu tranqUillemenl de la pêche, de la chasse et de J'agriculture.. , dl Nous sommes chassés vers les terres les plus mauvaIses et \'ers les marecages: mon peuple romrnenœ à mourir de faim. •. . . el Un jour des hommes débarquent avec d enormes mach mes pour construIre la grande route qui tra~'erse nos terres. . . Après cinq 11115, dans notre comn~unant~, neuf J>C,rsonnes sur diX ont trouve ta mort. NOLIS, tes survivants, wons en VIVant de la charité. ICI A~'C( 1" l'Ollte arrivent également des agricullcurs. Ils encerclent notre villagc de fil.!; de fer et nous intenJiscnt l'accès à nos terres. M C'est ainsi Clue mon village a disparu et que je suis devenu esclavc d'un grand pro· priétaire. Nous avons beaucollll protesté contre co vol. mais les agriculteurs présentent des Ilnpiers du gouvernement certifiant que no... terres leur appartiennent... . k) Finalement, pour survivre, nous nous engageons dans les grandes explOitatIOns agn. roles. ail nous lrdvaillons en échange d'un peu de nourriture,
.. ~ .~ Jr ~ rv ~
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1
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li·ri de: . DERECIIOS HUMANOS . CELADEC Lima · Pérou 1981
APPRENDRE PAR LE JEU Toules sorles de jenx pédagogiques ofrrent la possibilité de mieux comprendre des mécanismes complexes et leurs enjeux. Par exemple: Cinq cruzeiros pour la famille Caldeira (dès 12 ans, Fr. 5.-)
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E3m, c'est quoi?
E3m est créé à Lausanne en 1982 par quatre organisations d'entraide: Swissaid, Action de Carême, Pain pour le prochain et Helvetas. Des organisations conscientes que J'information en Suisse est complémentai· re au travail de solidarité dans le Tiers Monde. Qui veut informer donne naturellement la priorité aux adultes de demain: les jeunes. C'est pour· quoi nouS nous adressons en priorité aux écoles. Sur le plan national, des Services Ecoles exislent également à L~g~no el à Berne. Les Départements de l'instruction publique et la Confedera· tion ont compris l'importance des prestations puisqu'ils subventionnent notre travail.
Autres jeux disponibles à é3m: Le jeu d. la banane, dès 13 ans, Fr. 10.Le jeu du cacao, dès 5 ans, Fr. 5.-)
DES DOCUMENTS PÉDAGOGIQUES
UNE EXPOSITION
Vous fournissent des informations de base et des indications didactiques. A disposition, divers thèmes, tels que le racisme, le coton, l'habilat, le droit des enfants ....
Par exemple: "Objets de récupération»
Par exemple: "Suisse et le Tiers Monde» (dès 10 ans, Fr.
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Bien avant que l'Europe ne se préo.ccupe de rccycla?e ct de réc~~éra. lion, les artisans africains o~t su tlr~1' pro~t des dechets.: alununlum, ferrailles, boîtes de conserve, chutes Industnelles de plastIque, etc ...
Importations en provenance du Tiers Monde · des opportunités et des problèmes (3)
Le prix d'une plaque de chocolat L'entreprise Volkart, de Wintelthu r, est considérée comme le second plus grand commerçant de cacao au monde, Nesllé et Jacobs.Suchard transforment dans leurs usines environ 15 ~ de la production mondiale de cacao. La Suisse détient le record de la consommation annuelle de chocolat, avec 10 kilos par habilant. A peine lm quart du coût d'une plaqne de chocolat à la sortie de l'usine (sans marge commerciale) est imputable au cacao. la matière première. 15% 15% frais de fabrication sucre , lait et autres matières premières
Ce «bric-à-brac» constitue la matière premi~re, d'?bjets aussi divers que: marmites, lampes, sandales, foyers améliores, Jouets, ete .. , Cette exposition est composée de 13 panneaux et de nombreux objets de récupération.
10us ces objets ont également été regroupés par thème et composent des MINI·EXPOSITIONS (les fondeurs d'aluminium, les foyers amélio· rés, les mallettes, l'habitit, les ustensiles de cuisine).
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Nom, prénom: _ __ __ _ _ __ __ _ _ _ _ __ __ __ _ _ _ __ _ __ _ _ __ _ __ __ _
,
Décembre 1985
Adresse: _ _ _ __ _ _ _ __ _ __ _ __ _ _ _ _ __ _ _ _ _ __ _ _ _ __ __ __ __ _ _
Frs 5.20
NP, lieu: _ _ __ __ _ _ __ _ __ _ __ _ __ _ _ _ __ _ __ __ _ __ _ __ _ (A retourner à Service Ecole Tiers Monde.
1 kg de cacao livré en Europe
Cacao 1 kg Décembre 1987
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Les principaux pays exportateurs, la Côte d'Ivoire, le Brésil et le Ghana, se trouvent privés ainsi d'une source vitile de devises, essentielle à la couverture des importations et du service de la dette. La part que le paysan producteur de cacao reçoit quant à lui du prix mondial du cacao varie beaucoup d'un pays à l'autre. Car l'Elat achète à l'échelle nationale, à un prix fixe, puis sc charge de la commercialisation sur le marché internatlO' nal. RÉSONANCES ~ JANVŒR 1990
Rf~ONANŒS . JANV l~:R 1990
~:pineUcs
10, 1007 Lausanne, tél. 021 / 268433) .
IN FORMATIONS OFFICIELLES
- -- - -D'ACCORD / PAS D'ACCORD - -- - -
Education routière à l'école
Concerne: Résonances N' 1 septembre 1989 consacré au Service médico-pédagogique valaisan (SMP) Madame, La lecture de cette publication a provoqué une vive réaclion de la part des pédiatres valaisans qui en ont largement discuté lors de leur dernière assemblée. La façon du SMP de se présenter soi-même au corps enseignant c,omme J'institution de référence pour tous les problèmes d'hygiène et de santé mentale de J'enfance nous semble inacceptable. Pour cette raison, nous vous prions de bien vouloir publier dans un prochain numéro de Résonances la réaction suivante qui représente l'opinion unanime des pédialres valaisans: "En réaction au numéro de Résonances de septembre 1989, consacré pour l'essentiel à une présentation et mise en valeur du service médico-pédagogique valaisan (SMP) le groupement des pédiatres valaisans tient à faire la mise au point suivante: Le dépistage, J'investigation et le traitement des troubles mentaux de J'enfant ne sont pas de la seule compétence du SMP, ainsi que le suggère cette publication.
En particulier, J'encouragement à un signalement direcl au SMP par les enseignanls de «toute situation préoccupante: un élève ne supporte pas la vie de groupe, il refuse de parler en classe, il dérange ses camarades, el<.... est inacceptable. En tant que médecins spécialistes en pédiatrie nous sommes aussi fortement concernés par ces problèmes. Le signalement de cas suspecls doit pouvoir aussi passer par le médecin qui connaît l'enfant et sa famille (pédiatre, médecin de famille, médecin scolaire). Celui-ci est apte à juger des investigations nécessaires et de la nécessité éventuelle d'une prise en charge pédopsychiatrique. De même les conseils aux parenls de contacler le SMP «dès que l'évolution de leur enfant donne un souci quelconque: il refuse de manger, il mouille encore son lit, etc... » laissent penser que ces troubles sont forcément d'origine psychogène. En court-circuitant le médecin, cette démarche comporte le danger de passer à côté d'une affection somatique sérieuse, par exemple digestive ou rénale.» En vous remerciant d'avance de J'attention que vous porterez à cette demande, nous vous prions d'agréer, Madame, nos salutations distinguées.
Groupement des pédiatres valawa1lll PTésident: lY R. Tubin Membre du comité: lY G. Dé/èze lY A. Wim"wrsberger
j,,, ,,",' "" .", ·ure 'de
III CI' USC
des t onse'!
cel iHeahsmfl e t de ,
nagog'c ' luH hl n,l/e au me.
CIlWHS fi ba,ssil (q uo, Q. ~"'! 'Cl!ru," ",s! CI q u on url ou,d nu' 1/3ul mu<Jls Q" ,\d'C ill s li ct u dCS d
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L'éducation l'Outière à l'école est d'une /nîtlante actualité. Nous publions ci-dessoWi deu:!: documents relatifs à cette question tout en remerciant les enseignants de vouer un grand soin à ce qui devient de plWi en plWi une obligation majeure. Inconscience ou fatalité Cette année encore, de nombreux accidents de la circulation se sont produits Sllr le terl'itoire de notre canton, fauchant des vies humaines, semant le deuil, causant les préjudices les plus graves aux individus, aux familles et à la société tout entière. La malchance, la fatalité, la mauvaise cOluonclion des planètes sont-elles à l'origine de cette situation 011 bien faut-il en rechercher les causes dans les faiblesses et les déficiences des comportements et des attitudes des hommes?
Est fatal et irréversible ce qui échappe à notre volonté, à notre pouvoir, ce qu'imposent et conduisent le hasard, le destin, des forces occultes, aveugles et II\Ystérieuses. L'ouragan, la Iornade, les tremblements de terre appartiennent à cette catégorie d'élémenls destructeurs dont on ne peut se prémunir qu'avec une efficacité limitée. Quand surviennent par contre les drames de la route, dans leur douloureuse continuité, la responsabilité humaine est presque toujours engagée. Cela signifie qu'il était possible, moyennant certaines mesures, de les prévenir, de les é~ter.
De gros efforts sont accomplis en vue d'augmenter la sécurité du trafic: amélioration de la qualité des véhicules, des réseaux routiers, suppression des poinls dangereux. adaptation des législations, toutes dispositions qui grèvent lourdement les budgets des commnnes, des canions et de l'Etat fédéral. De leur côté, les associations routières multiplienl leurs prestations dans un but analogue. Avec des effectifs insuffisanls face à l'ampleur de la tâche, la police accomplit un travail de qualité, auquel il convient de rendre hommage.
Que dire de la signalisation? Il faut bien constater avec ceux qui en sont responsables, qu'elle se complique et s'embrouille, mobilisanl à l'excès l'attention des conducteurs et provoquant ainsi des oublis et des transgressions qui sont parfois com préhensibles.
Agir sur les comportements, c'est organiser, développer les mesures d'information et de persuasion propres à amener les conducteurs d'myourd'hui ct ceux de demain, les usagers de la route en géuéral, à la pl1ldence et à la raison.
Et l'hécatombe continue, en fin de semaine surlout et durant les mois où le lrafic est le plus dense. Nombre de nos compatriotes, jeu· nes pour la plupart, ont ainsi perdu la vie cetle année, comme d'autres par le passé, obligeant le commandant de la police cantonale à lancer un appel à la prudence, à la retenue el au sens des responsabilités.
Comment ne pas rappeler ici une récente décision du Couseil d'Etat valaisan rendant obligatoire un programme d'éducation routière â l'école, du début des classes enfantines à la fin des apprentissages et des études secondaires.
Dans la grande majorité des cas, J'alcoolémie, les excès de vitesse, l'imprudence et l'inattention sont à l'origine des drames qui se produisent sur la route. Et le plus souvent, les auteurs et les victimes des accidents sont de jeunes conducteurs dont les âges varient entre 18 et 23 ans. Il faut dire ces vérités cruelles, et les ressasser, en espérant qu'un jour les principaux intéressés finiront par les entendre et pal' les comprendre. Ce sombre tableau ne saurait cependant occulter les résultais positifs des mesu"es de prévention dont on a parlé plus haut. Malgré leur fréquence, les accidenls ne progressent plus au rythme de l'augmentation de la circulation et du parc des véhicules à moteur. Une régression se manifeste au contraire, insuffisante bien sûr, mais réjouissante néanmoins et porteuse d'espoir. S'il y a lieu de maintenir et de renforcer enco· re les efforts signalés, il faut agir avec une conviction accnte, une persévérance renforcée sur les altitudes et les comportements. Ceuxci, on l'a vu, sont à la base d'une situation que l'on ne peut pas accepter.
A celte politique de formation et de prévention doivent se joindre impérativement la contribution, J'exemple des parenL.'i, premiers et pl'jndpaux responsables de l'éducation de leurs en· fants.
Il importe donc de continuer dans la voie qui est tracée, Les incompréhensions, l'indifférence de certains milieux, la banalisation d'une situation à laquelie on s'habitue saur' si clic nous helilte directement, les échecs apparents ne sauraient provoquer le découragement. Au contraire, l'insistance, J'obstination et l'olliniâtreté sont absolument indispensables. On en veut pour preuve les effets positifs obtenus: accidents évités, vies préservées. infirmités prévenues, hospitalisations écartées, soufrrances diminuées, qu'aucune statistique ne saura jamais révéler totalemenl. Fruits invisibles mais réels, impalpables mais concrets d'une politique patiente qui doit se maintenir, s'affirmer encore et s'intensifier. Anselme Panllatier
N.B. Cet article a paru dans le numéro de décemb"e 1989 de "Profils valaisans".
Le Département de l'instruction publique,
e) représentant des écoles normales
Vu l'arrêté du Conseil d'Etat du 6 avril 1988 concernant l'éducation routière à l'école;
- M. Jean-François Lavey, directeur de l'Ecole normale du Valais ro. mand.
Vu sa décision du 6 avril 1988 se rapportant à la désignation d'une commission permanente de l'éducation routière à l'école; Sur proposition des organismes, associations et pel'sonnes consultées, décide:
1. La commission permanente de l'éducation routière à l'école, prévue à l'article 9 de l'arrêté du Conseil d'Emt du 6 avril 1988 concernant l'éducation routière à l'école ainsi qu'aux articles 1 et 2 de la décision du Département de l'instruction publique du 6 avril 1988 est constituée de la manière suivante: a) représentants du Département de l'instruction publique - M, Anselme Pannatier, chef du Service de l'enseignement primaire et des éeoles normales, président de la commission; M, Lévy Dubuis, chef du Service de la formation professionnelle; - M, Joseph Guntem, chef du Service de l'enseignement secondaire, b) représentants de la Police cantonale valaisanne - Cap Gél'ard Bornet, chef du Service de la circulation; - Sgtm Marcel Wellig, chef de la Section prévention routière, c) représentants des polices municipales - M, Dominique RClthole~ commissaire de police, Sion; - M. Ernst Wald en, agent de police, Naters,
o représentants des enseignants - M~ Danièle Grolimnnd, classe enfantine de langue allemande; - M. Bruno Pattaroni, classes primaires, Valais romand; - M. Eddy Imhof, classes primaires, Haut-Valais; - M. Joël Grau, classes secondaires 2' degré, g) représentants des associations routières - M. François Valmaggia, président du 'l'CS, section Valais; - M. Adrien Malfanti, ACS, section Valais. h) représentants des associations des moniteurs d'auto-écoles - Mmt Christiane Faust (Union valaisanne des écoles de circulation W~;
,
- M. Antoine Denis (Association valaisanne des auto-écoles AVAE); - M. Christophe Murmann (OberwallisCi' Autofahrlehrerverband OAV). 2, Le mandat de la commission est celui défini à l'article 1 de la décision du chef du Département de l'instruction publique du 6 avril 1988. 3. Sont valables, pour le reste, les dispositions de l'arrêté du Conseil d'Etat du 6 avril 1988 concernant l'éducation routière à l'école et de la décision du chef du Département de l'instruction publique du 6 avril 1988 sur la même matière. Sion, le 17 octobre 1989
d) représentants des inspecteurs - M, Anton Riva, inspecteur du cycle d'orientation, Haut-Valais ; - M, Anton Jenelten, inspecteui' de la formation professionnelle,
Le elle( du Dépar/emtul de l'im;tructirm II/Iulique
Berllard CombN
Allocution à l'assemblée des délégués SPVal
Interlocuteur de qualité, partenaire à la. fois exigent et positif. la SPVal est un ?rgamsme fort, qui nous donne parfoIS du fil a retordre. avec lequel nous entretenons cependant un dialogue permanen~ amical ct constntetif. Je la félicite pour sa helle santé. sa robustesse et sa vitalité. Section cantonale à part entière, bien que benjamine, de la Société pédagogique de la Suisse romande dont je salue ici la distinguée présidente, la Société pédagogique valaisanne sait appOlter. au sein de cetle importante association interc3ntonale à laquelle vous venez de donner une adhésion complète, sa contribution, sa collaboration, sans perdre pOlir autant, je l'espère du moins, sa spécificité. sa personnalité, SOIl oribrinali té et son identité.
Notre canton pmtkipe lui aussi à la concertation scolaire ronlande et suisse. A tous les niveaux de l'école. il ouvre les fenêtres, noue les contacts, crée les liens, voulant sortir d'un isolement géographique préjudiciable, ce qu'il n'a pas encore parfaitement réussi dans d'autres domaines. Des échanges s'établissent, tous azimuts, avec les universités suisses et eu ropéennes, témoins les conventions signées récemment et celles qui le seront encore, dont la prochaine 50ll S peu. Iles écoles de formation professionnelle supé· rieure se sont oLlveltes, faisant suite aux apprentissages. fonctionnent et se répartissent judicieusement Sllr tout le territoire du canton, offrant aux jeunes des possibilités intéressantes dans la perspective de leur entrée dans la vie économique du pays. L'enseignement secondaire du 2~ degré réfléchit à ses objectifs pour les mettre en concordance avec ce qui change, sans oublier ni délaisser ce qui est immuable. Le Cycle d'orienlation s'essaye à de nouvelles structures, à de nOllVeatL'X progmmmes, à un esprit d'ouverture hienvenu, garant d'une continuité que nous appelons de tous nos vœux.
Nous publions ci-dessous le texte de l'allocution prononcée par M. Anselme Pannatier, représentant du Dépaliement de l'instruction publique, à l'occasion de l'assemblée des délégués de la Société pédagogique valaisanne tenue à MontanaVillage, le 25 novembre 1989. Madame la Présidente, Mesdames, Messieurs, L'assemblée des délégués de la SPVal voit donc ses assises annuelles 1989 se dérouler ici à Montana_ Intervenant au seizième point de votre ordre du jour copieux, je n'aurai pas la prétention de vous tenir en haleine durant une demi-heu re, comme vient de le faire M. Ignace
Rey, secrétaire de la FMEF. Mais puisque vous m'en donnez l'occasion, acceptez que je vous adresse, ce qui n'est pas si simple, un message à la fois abrégé, accourci, laconique, et si possible quelque peu étoffé et substantiel. Recevez d'abord, Madame la Présidente, Mes· dames et Messieurs les délégués, Mesdames et Messieurs les invités, le salut chaleureux du
Département de l'instruction publique, de son chef M. le conseiller d'Etat Bernard Comby, empêché, qui me prie de vous transmettre son message cordial, ce que je fais avec empresse· ment, des inspectrices et inspecteurs, du dir~c teur de l'Ecole normale ici présent, du Semee cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales ainsi que le témoignage pero sonnel de mon estime et de mon amitié, RÉSONANCES . JANVIF.R 1990
Rf:SONANCES . JANVIER 1990
Des travaux sont cn cours, qui tendent à mettre en place des dispositions légales appro· priées pour une formation des enseignants conforme aux exigences de ce temps,
sive de la pléthore des enseignants et des effets bénéfiques qu'entraînera une telle situation dans le domaine de la sécurité de l'emploi.
Je Ile saurais oublier les efforts de ce canton en faveur de la culture, élément essentiel à I·équilibre. à la santé, à l'épanouissement de nos populations.
Ces chances nouvelles, nous devons, Mesdames, Messieurs, chères enseignantes et chers enseignants délégués de la Société pédagogique valaisanne, vous devons les saisir et les utiliser pleinement pour que notre école primail'e soit sans cesse meilleure, pour que la jeunesse de ce canton y trouve les conditions optimales de sa formation et de son épanouissement.
Qne devient l'école primaire dans ce grand dessein '! SOI1 rôle me paraît plus important que jamais. Elle est la racine, elle est le tronc de l'arbre dont les branches et les frondaisons tirent les sèves nécessaires à la croissance et au développement harmonieux de l'ensemble. Madame la Présidente, Mesdames, Messieurs, jamais me semble·t-il, il ne nous fiIt demandé autant qu'aujourd'hui. Soyons parfaitement conscients de nos grandes obligations. Nous nous devons de fournir un travail de qualité, Îl1'épl'ochable, à tous les niveaux et sans exception. Votre président vous l'a dit tout à l'heure. Sachons également que les conditions réalisées ou en voie de réalisation pour que l'école primaire puisse remplir sa. mission fondamentale ne fUl'ent jamais, à bien des égards, aussi favorables qu'actuellement. Je ne veux point les énumérer toutes. Qu'il me suffise de rappeler la récente décision du Grand Conseil valaisan, étriquée sans aucun doute, mais positive qnand même, relative au 13' salaire. Ren· dons hommage en passant, au Conseil d'Etat, au chef du DépaJtement des finances, au chef du DépaJtement de l'instruction publique, à la FMEF, en particuliCi' à son secrétaire, M. Ignace Rey, ici présen~ enfin aux parlementaires qui se sont prononcés favorablement.
La prochaine mise en place de la semaine scolaire de 4 jours et demi permettra des étale· ments meilleurs, des répartitions différentes et des allègements dans le travail des élèves et des maîtres. Comment enfin ne pas souffler un peu à la perspective de la disparition progres·
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ALLEMAND Une rencontre enrichissante qui doit porter ses fruits au travers de réalisations concrètes
toujours avec des membres des 3 niveaux, oil nous avions chacun à nous dévoiler, à nous investir, à élaborer un concept, à produire. C'est là que le plus difficile chemin reste à faire: décloisonner, communiquer, se rencontrer. C'est ensemble que nous devrons maîtriser les problèmes de la continuité des démar· ches, de l'évaluation, de la formation continue, de l'ouvelture.
Quatorze pmticipants du Valais francophone représentaient notre canlon au Colloque intercantonal d'allemand 1989, les 16 et 17 novembre il Montreux, rétmissanL des ensei-
gnants et responsables romands d'allemand, Langue 2. Honorable représentation valaisan· ne, sur un total de 100 délégués. Nous re· gretterons pourtant que le primaire ct l'ensei· gnement professionnel aient été si discrets à cette occasion.
Lors d'une l'encontre ultérieure, le 10 décembre, les participants valaisans ont dressé un bilan enthousiaste de ce colloque et ont déci· dé de ne pas en rester là. Ils proposent: - de favoriser le contact entre les 2 degrés secondaires en organisant prochainement la possibilité pour le maiiies du collège d'assister à quelques leçons d'allemand au CO (ceci dans le respect de la liberté de chacuu) ; - d'assurer la continuité de la démarche avec Unterwegs en communiquant, en temps Oppoltun, les tests 011 examens cano
En effet, l'aspect le plus réjouissant et enri· chissant de cette rencontre était le brassage de tous les niveaux d'enseignemenl. du primaire jusqu'à J'universitaire. la mise ell commun d'expériences respectives dans toute la Suisse romande. Qne de cloisonnements, de préjngés, de mor· nes solitudes chacun à son étage. sont apparus lors de discussions en ateliers. presque
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degré secondaire; - d'ouv"ir le plus souvent possible les cours de perfectionnement aux 2 degrés.
Ils demandent: - un soutien pins décidé de la part des au. torités à la formation continue; - un burean ou office cantonal, tel qu'il existe dans d'autres cantons romands pour l'allemand, afin de centraliser le; adresses pour échanges de classes ou de mailres, stages linguistiques, les offres de formation continue de tous ordres, les pa· rutions spécifiques ... Ali IIom des participa lits ail Colloque de MOlltr"",, le 1'espolI"able de la coordillatioll de l'allel1lalld
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Ah non, je ne peux pas faire ce voyage. Mais si enfin, fais-le!
Ah non, je ne peux pas retenir ton père à manger. Mais si enfin, retiens-le' Ah non, je ne peux pas asseoir le petit. Mais si enfin, asseois-Ie! Ah non, je ne peux pas demander ce renseignement. Mais si enfin, demande-le!
Dans un domaine où il existe si peu de choses, ce livre arrive à point. Les différents chapi· lIes, au nombre de 15. sont divisés en une fiche technique du son étudié, l'écoute, l'image ainsi que l'application. A cela s'ajoute un cer· tain nombre d'exercices: d'abord les gammes:
Ah non, je ne peux pas lire cet article. Mais si enfin, lis-le!
-Mai. s'il le plaît»
L Ecoutez la phrase suivante et soulignez 1.
Ecoutez: Ah non, je ne peux pas boi· re ce vin. Répolldez: Mais si enfin, boisle!
Ah non, je ne peux pas conduire ce camion. Mais si enfin, conduis-le'
NOUVEAU Un film présentant l'économie valaisanne Dans le cadre du programme "Entre·VS· prendre, le Bmeau ÉCOLE· ÉCONOMIE a col· laboré à la réal isation d'un film intitulé
Dn thé ou du café pour le petit déjeuner? Ol, as·tu mis la clé? Il ne faut oublier de l'envoyer en recommandé. Comment s'écrit le son lei ici?
Et enfin, la récréation où l'on trouve lIIl conte, une recette culinaire, un poème. Toutes ces activités font tantôt appel à l'exercice systéma· tique, tantôt à l'imagination. Le corps et le geste· sont sollicités ainsi que le jeu et, ensei· .gner des sons, devient alors un véritable plai· sir: Ce manuel, facilement utilisable par le profes· seur de français, apporte un plus à l'élève dans l'apprentissage d'une deuxième langne.
Ensuite l'écriture: lett"e qui correspond au son 101. Ne reviens pas ce soir me chercher, je ne serai de retour que mercredi. Comment s'écrit le son 101 ici?
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2. Ecoutez la phrase suivante et soulignez la lettre ou les letiies qui correspondent au son lei.
Titre de l'ouvrage: Plaisir des sons. Phonéti· que du français. Editions Hatier Paris, 1989.
MADE IN VALAIS Portrait de l'économie valaisanne
Remarque: Le film sera complété par un ou· vrage à paraître au cours de cette année.
Mêlant l'aspect historique à une vision actuel· le, il s'adresse à tout public et particulière· ment aux élèves et aux enseignants. Ce nouvel outil d'information et de travail est désormais disponible au Dépôt des ouvrages scolaires.
Stépilane Dayer Délégué . Ecole . Ecollomie~
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Massia Kaneman·Pougatch et E. Pedoya· Guimbretière présentent un ouvrage sur la phonétique du français. Plaisir des sons est conçu pour des profe~eu~s qui en~ei&;"ent le français langue étrangere a un public d adoles· cents et d'adultes de groupes linguistiques et de niveaux différents. Une fiche technique par dossier met en valeur les caractéristiques des sons étudiés.
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L'APPUI PÉDAGOGIQUE Un problème Qui concerne tous les enseignants. Qu'est·ce que c'est? A qui est-il destiné? Comment cela se pas· se·t·il dans la pratique? Un film de 23 minutes répond à ces questions. Il a été réalisé par l'office de l'enseignement spécialisé en collaboration avec l'ORDP. Ce fil m peut être obtenu à l'adresse suivante: Office de l'enseignement spécialisé M. Philippe Theytaz, Planta 3, 1950 Sion ou aux numéros de téléphone: (027) 21 63 02 et (027) 21 62 69. Rf:SONANCf:S . JANV[f:R [990
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COLWQUE LOGO ET APPRENTISSAGES Université de Fribourg, 3-6 octobre 1990
Dix ans après la parution de l'ouvrage de Papert, où en est la pénétration du langage et de la pédagogie LOGO dans le système seolaire? Quelles sont les tendances actuelles dans l'utilisation pédagogique de l'informatique et quels sont les éventuels liens eno'e ces travaux et la philosophie LOGO? ioutes ces questions seront débattues au cours d'un colloque international qui aura lieu à Fribourg du 3 au 6 octubre 1990 et qui se veut un lieu de rencontre et d'échange entre chercheurs et praticiens. Les activités (conférences plénières, symposium, communications orales, posters, ateliers de formation, démonstrations) seront regroupées autour des 6 thèmes suivants: 1. LOGO et le développement cognitif LOGO et l'enseignement des disciplines LOGO dans la classe LOGO dans l'enseignement spécialisé L'introduction de l'informatique à l'école Systèmes et micro-ondes LOGO
2. 3. 4. 5. 6.
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4. LOGO dans l'enseignement spécialisé 5. L'introduction de l'informatique à l'école 6. Systèmes et micro-ondes LOGO.
J'envisage de présenter: D unc communication orale un poster une démonstration de logiciel un document vidéo
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Lieu, date: --------------~c.;.. Signature: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ ___
Questionnaire à l'etoumer à: Colloque LOGO, W" A. Mizitrano Institut de psychologie, route des Fougères, 1700
La langue de travail du colloque sera le français.
Pour recevoir des informations plus détaillées, contacter: Colloque LOGO, MO. A. Mizitrano Institut de psychologie, route des Fougères, J 700 Fribourg.
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Il se pourrait que des Suisses nous doivent partie de leur
LE THÉÂTRE DU CORPS du mime comme l'art de la poésie est proche du monde de , et de l'adolescence, car il suscite l'imaginaire et l'interprétatin art complet qui met en jeu toutes les formes d'expression met une identification de l'homme avec tout ce qui . . passe à travers les pays, les langues, les épo-
Colloque" LOGO et apprentissages» Nom:
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J'envisage de participer au Colloque et je vous prie de me faire parvenir de plus amples informations concernant le Colloque LOGO.
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J'envisage de participer à un atelier de formation (3-4 octubre 1990). Veuillez m'envoyer le programme détaillé des ateliers pré-
le mime. L'lwlllmequi se tend pour décrbcher la lune et L'Iw..me qui donne curps, qui dm...e S01. curps à des idées, Sa {urce est de sœvoir e:cprimer à qw;l point le corps tous deuJ: en état de perpétuelle nwtaoUfl7Jhose, de ''''''lfInIaem:elltd'eux-mêTlles dan1! quetqw; chose de nouveau. _ V. Philippe, «Le Matin"
vus.
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Jadis, il y a très longtemps, UN el UN vivaùmt heureux... Un jour, par le plus grand des luu;ards, UN et UN se rencontrèrent. Et l'histoire commença...
Intérêt pédagogique Sur le mode de l'humour et au travers de différentes séquences, la rencontre de deux individus qui se croyaient SEUL et UNIQUE ... Par ce spectacle, le public saisit toute la richesse de la communication. .Le Voisin » illustre les rapports entre l'Un et l'Autre, en mettant en évidence le jeu de la similitude et de la différence.
Le Cosmonaute Ce spectacle, où l'émtJtion naît de la prétisi01. et de la subtilité des
mouvements du corps, raconte notre 1Iwnde dans toutes ses dimensions. Un cosmonaute partant à la conquête de nouveaux espaces découvre le Temps ... Le voilà sur Mtre planète au début de sa formation: la vie évolue à travers les règnes végétal, aquatique, aérien... puis l'lwmme apparaît...
Intérêt pédagogique Par cette rept'ése ntation, le jeune spectateur saisit intellectuellement et émotionnellement les transformations du corps. Il comprend 1'étroite relation qui existe entre le geste et la formation des espèces enassistant aux premiers balbutiements de la vie. Il suit les stades successifs empruntés par j'homme.
Cc spectacle poétique, plein d'humour, est riche d'enseignements: montre la formidable capacité créatrice et évocatrice du corps.
ANIMATIONS Trois sortes d'animations sont au programme: 1. LE LANGAGE DU CORPS Le geste: sa nature, son origi ne ct son évolution. Le mime: son histoire, sa spécificité. Démonstration. Choix d'un thème ou texte avec les élèves et illustrations corporelles avec le port du masque.
Durée: 50 minutes. Effectif: 2 a 3 classe, de même niveau. 2. LE CORPS ET LA COMMUN ICATION La communication non verbale. L'approche sensorielle. Le geste. Le
mouvement. Le corps et l'espace.
AUX ENSEIGNANTS DES CLASSES SPÉ'CIALES ET DES APPUIS PÉDAGOGIQUES Dans le but de proposer une rél1exion en rapport avec l'enseignement spécialisé, les enseignants concernés sont invités à une rencontre le jeudi 8 février 1990, à 17 " 00 à l'Ecole normale mixte du Valais romand, Pré d'Amédée 14, 1950 Sion M. Jean·François Dorsaa, psychologue, responsable du Gentre de Sion, nous entretiendra sur le thème suivant: A la découvelt e de la communication humaine à tmvers et au·de là des diffé· rentes approches: la PNL, TOMATIS l'analyse transactionnelle la théorie.des deux cerveaux Feuerstein la Garandel;e
Palt icipation des élèves sur un thème à choix avec l'utilisation de masques neutres.
Durée: 50 minutes. Effectif: 2. à 3 classes de même niveau.
3. LE MONDE DE , THE DARK CRYSTAL" Comme mimographe et acteur de ce film fan tastique réalisé par Jim Henson (The Muppets), et entièrement tourné en images réelles Jean-Pierre Amiel propose une étude sur le contenu el la forme d~ ce fi lm exceptionnel. Documents : diapositives, cassettes VHS (Pal! Secam). Durée: 50 minutes. Effectif: 100 élèves maximum.
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Données tethniques Su rface de composition: 1 7~ x 24!j mm. Format de la revu!' : 210 x 280 mm. Impression en offset cu nuir et une teinte vive. photo· lithos fournies 011 frais dl' rcproouction facturé~ sé,"I' rélllcnL I)OUT ~ncum!'nts fou rnis prêts ft la reprodllc, lion. Parution
lA> 1& de. chaqut' mois Sc111f jllill~l et aoÎlt. Délai de remise des textes et des annonces Le 20 du mois précédent.
Avan t l'exposé de M. Dorsaa, diverses informations relatives à l'enseignement spécialisé seront également présentées. L 'Office de l'ellseigllemellt spécia./;"é
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Ri;sONANCES . JANVŒK 1990
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