... _
SCHIVIID
e
e
DIRREN
11
MARTIGNY- SION - BRIG - MONTHEY
AGENT OFFICIEL LI STA POUR LE VALAIS
le plaisir au bureau
s o M M
r~,~~~
]
CE
SI ERRE
l
R
E
MOIS-CI
T
LA THION - VOYAGES SION
A
MARTIGNY
est en mesure de vous offrir des tarifs très compétitifs pour vos
VOYAGES D'ÉTUDE en avion, autocar et chemin de fer Organisation de
COURSES D'ÉCOLE - JOURNÉES SPORTIVES Prix spéciaux pour écoles Devis sans engagement
airtouc.
sUIsse at ;.
1
V~
,.. n ••\:s
\.J.}"'-
~~is'mto~
Canons à neige sur les pistes de Crêtes - l'Ours Drus Combyre 1et Il
EDITORIAL
ECHOS
INFORMATIONS OFFICIELLES
- 2-
- 29 -
- 37 -
VEYSONNAZ ET MAYENS DE L'OURS
SKI
LES 4 VALLÉES 100 installations
En éducation, les obstacles sont parfois des tremplins, Jacques Darbellay .......................... 2
ACTUALITE
.
Prix spécial pour indigène
Renseignements: Sion - Avenue de la Gare 6 - Tél. (027) 22 48 22 Sierre - Avenue de la Gare 1 - Tél. (027) 55 85 85 Martigny - Rue Marc-Morand 9 - Tél. (026) 2271 61
TÉLÉVEYSONNAZ S.A. (027) 27 18 13 - 271235
Le plus grand téléphérique de Suisse vous emmènera -à 3'300 m. pour pratiquer votre sport favori. . Information: 026/31 30 00
- 4La crise balayera-t-elle 30 ans d'efforts? Survol et synthèse de la SPVal Madeleine Raboud ........................................... .4 Pour déjouer la crise, une autre dynamique, Les enseignants du centre scolaire d'Hérémence ...................................................... 6 Mes élèves m'apprennent toujours, Charly Dayer ..................................................... 8 Bilan et perspectives, AVECO, Section du Valais romand, Patrick Rudaz ..................................................l0 La formation continue Un thème nouveau: l'évaluation formative, Edmond Farquet ............................................. 12 CREA, où en es-tu?, Tristan Mottet. ................................................. 14 L'AVPES à l'aube de 1992, Jean·Marie Cleusix, Gérald Darbellay ...... 15 Actualité des médiateurs scolaires, Maurice Nanchen ............................................ 18 La personne handicapée mentale et la société: quels moyens pour favoriser son intégration?, Simone Reichenbach ...................................... 19 Hommage à M. Bernard Comby Les chefs de service du DIP .......................... 21 RÉSONANCES - JANVIER 1992
Echos sur le chemin des étoiles, Marie·Claude Dubosson ............................... .31
Nouvelles de l'ORDP, Jean·Pierre Salamin ...................................... 37 Vers une pastorale renouvelée de la confirmation, Marc Lampo et Sr Marie·Bosco ................... 38 Concours SUPOR ............................................... 39 Journée romande d'étude, ASA 1992 ............... 40 Cours de dessin technique et éléments de géométrie, Berthe Sierro ...........................................40 Tournoi de mini-volley inter-cycles, AVMEP ............................................................. .40 Concours de mathématique pour les classes de 4' année primaire du Valais romand ........... .41
Education 2000, Enraciner l'utopie, Samuel Roller ................................................. 32
INFORMATIONS GENERALES
LIVRES NOUVEAUX «Pierre de Planchoueb, Al'écoute du temps qui passe, Jean·Marc Theytaz ........................................ 29 Françoise Gailland, un espace de poésie, Marie·Claude Dubosson ................................ 30
COURRIER Impression, Jean· François Lovey ................ 31
LU POUR VOUS ET PRET AL'ORDP «L'art mural des enfants», Corinne Germanier ....................................... 33 "Comprendre et créer la couleur», Corinne Germanier ....................................... 33 «Le bon vieux temps au val d'Anniviers» Un passé encore vivant, André Pont Michel Veuthey ............................................... 34 L'école maternelle française, ........................... 35 In «Education nouvelle», Marie Blanchet ............................................... 35 Le coffre à malice, ... ou le tour du monde en 80 objets E3m ...... ,.............................................................36 Informations, Ecole-Economie, Stéphane Dayer ............:................................. 36
- 44 Calima, Colombie précolombienne, Pascal Ruedin ................................................. .44 Rencontre avec la Turquie Musiques, danses, rythmes et contes, UNICEF ............................... "..... "................... .45 Les années 1950 chefs-d'oeuvre de la photographie, Henri Métrailler ............................................ .46 «L'apprenti bouffoll», La Sacoche, Siet're "....................................... 47 Une formule originale de vacances sur mesure, Marie-Christine Auras .................................. .4 7 Communiqué "Sudfonds», ................................. .48 Sion, Agenda culturel, ...................................... .48
É
D
l
T
o
R l
A
L
PAR JACQUES DARBELLAY
En éducation, les obstacles sont parfois des tremplins Pour ce numéro inaugural 1992, le rédacteur, en accord avec le Conseil de rédaction, a souhaité renoncer au principe du dossier pour restituer, le temps d'une expérience, la revue à ses lecteurs. Une invitation leur était adressée en post scriptum au texte «Faire le point et repartir» qui ouvrait le numéro d'octobre. Une douzaine de correspondants, dont on lira les textes ci-après, ont souhaité spontanément s'exprimer dans l'une ou l'autre rubrique de notre revue, ou ont répondu avec joie à ma demande de collaboration. C'est fort réjouissant. Après un automne po-litique agité et un climat fiévreux autour du budget 92, avec pour corollaire de sombres nuées dans le ciel de l'école, un fil conducteur s'imposait pour ce numéro de janvier: l'actuali·
té.
Les associations d'enseignants se sont montrées, tout au long de cette année 91, par le truchement de leur comité, très attentives à l'évolution d'une conjoncture difficile. Elle aboutit au dernier trimestre à ce qu'annonçaient les plus avertis: une vraie crise généralisée. Elle a ébranlé assez sévèrement le secteur
aux imprévisibles répercussions politiques, psychiques, jusqu'à engendrer, par un effet boule de neige, un véritable syndrome collectif qui agit sur la société un peu à la manière de la dépression sur l'individu. Ordinairement, en pareilles circonstances, les communautés et pouvoirs publics amortissent le coup en faisant contre-poids aux éléments négatifs qui dérèglent la machine. On pouvait espérer que 6 ou 8 ans de boum économique permettraient d'absorber le choc et d'éviter l'effet pervers de la sinistrose. Mais les Etats, les gouvernements ne semblent pas gérer mieux l'abondance que les pères de famille imprévoyants. N'y a-t-il donc que deux positions dans la boîte à vitesse de la gestion des affaires publiques: la fuite en avant dans l'euphorie et la marche arrière dans la débine?
ment de l'ouvrage mais ne portera pas atteinte à la bienfacture du travail. L'école ne peut pas ralentir, étaler sur un plus grand nombre d'années ses prestations au service de la jeunesse. Ce que l'on ne fera pas, sur le plan éducatif, pour tel enfant, dans un temps donné ne pourra plus être rattrapé. Il y a des phases d'apprentissage, des moments décisifs, des paliers à franchir au juste stade, tout un réseau de contraintes, de synergies, d'efforts induits sur lesquels les régulations extérieures n'ont guère de prise. J'ai assisté en automne 91 à des Assemblées générales d'associations d'enseignants, à une Assemblée de délégués, j'ai lu les procès-verbaux de séances de comités. Pas de revendications tapageuses, nul éclat impatient mais alors quelle gravité, quel sérieux, quelle préoccupation non point corporative mais professionnelle! Voyant cela, j'ai désiré rencontrer individuellement chaque président. Ils sont venus avec des projets, des stratégies pédagogiques, des parades pour limiter les atteintes portées par les coups de barres hasardeux à la grande œuvre dans laquelle ils sont engagés à fond. Ils comprennent la nécessité de déjouer cette crise et souhaitent contribuer, en tant que partenaires privilégiés, au choix des solutions les plus appropriées pour permettre à l'école de passer ce cap difficile sans rien sacrifier d'essentiel. L'expérience Ecole de contact réalisée à Hérémence, la formation continue au CO, une réflexion sur l'actualité des médiateurs scolaires, les moyens de favoriser l'intégration des handicapés, apportent un éclairage bienvenu sur certaines activités discrètes mais rayonnantes de notre école. Ce numéro de Résonances fournira à ceux qui voudront saisir d'un point de vue d'ensemble la vaste
RÉSONANCES - JANVIER 1992
Jacques DARBELLAY
PS. Exceptionnellement, l'emballage de «Résonances» contient un deuxième périodique. Il s'agit de marquer le début de la collaboration entre la Radio·TV éducative «Magellan» et «TVS», Dorénavant, cet hebdomadaire proposera chaque semaine une page spéciale consacrée aux émissions Magellan-Radio et Magellan-TV. De plus, un supplément mensuel du TV8 de 4 pages couleur sera envoyé gratuitement aux enseignants qui recevaient déjà cette information sous une autre forme. Les autres intéressés peuvent toujours commander le supplément au moyen du talon adéquat à: MÉTRAILLER Henri, délégué cantonal RTVE, 3975 Bluche
1920 MARTIGNY Grand -Verger 12 Tél. (026) 2221 58 Fax (026) 2201 88
Ces trop brusques manœuvres ébranlent le système. Certains secteurs particulièrement vulnérables s'en trouvent gravement perturbés. L'école en est un. On peut ralentir le rythme d'un grand chantier, diminuer les moyens engagés. Cela retardera l'achève-
fresque de l'école valaisanne, une source d'impressions et d'informations rassemblées en un moment significatif de l'histoire de cette institution. On y trouvera également un hommage à M. Bernard COMBY, qui s'apprête à quitter le gouvernement après douze ans d'activité, dont onze à la tête du Département de l'instruction publique et des affaires sociales. La rubrique ÉCHOS accueille un écrivain et une poétesse ainsi que des correspondants occasionnels qui ont désiré partager leurs impressions ou leurs découvertes. Merci aux lecteurs qui ont montré ces derniers mois de l'intérêt pour Résonances et m'ont encouragé à poursuivre la tâche.
Le grossiste spécialisé en matériel scolaire FOURNITURES POUR BUREAUX ET ÉCOLES LIBRAIRIE SCOLAIRE - ARTICLES ACM / SCHUBI / BRICOLAGE RÉSONANCES - JANVIER 1992
Il
La crise balayera-t-elle 30 ans d'efforts? Survol et synthèse de la SPVal «Dans l'économie de l'esprit, l'épargne est ruineuse» Paul VALERY
du temps, une identité de vue, un esprit de collaboration, une confiance réciproque entre autorités, parents, enseignants, élèves. Pour une école à la fois instrument efficace et lieu respectueux de la personne de l'enfant, il a donc fallu: les efforts des pouvoirs publics - les efforts des théoriciens et praticiens - les efforts des exécutants (recyclages laborieux, formation continue)
/
l'adhésion des parents (souvent troublés dans leurs certitudes: math. modernes, français renouvelé ... ) - la réaction encourageante des enfants (ils ont apprécié l'esprit nouveau de l'école, ils se sentent plus à l'aise, ce qui amène un changement chez les parents)
~ç BATIMENT - GENIE CIVIL
CO~RTI ~RTIGNY
RUE D'AOSTE 3 1920 MARTIGNY TÉL. 026 1 22 22 26 - 27 FAX 026 1 22 02 06
Vers quoi tendent ces efforts?
L'école valaisanne a subi une mutation fondamentale au cours des dernières décennies pour essayer de répondre de manière appropriée aux attentes d'un monde fluctuant.
moins de sélection et plus d'intégration (handicapés, non francophones, enfants en difficulté: scolaire, affective)
Pour la première fois dans ce secteur, un vaste projet dépassait les barrières strictes du cantonalisme.
meilleure coordination horizontale (intercantonale) harmonisation des programmes (GRAP) et des moyens d'enseignements (français, mathématiques)
meilleure coordination verticale (primaire - CO secondaire 2' degré) il faut une suite cohérente de bas en haut
ouverture à de nouvelles disciplines (environnement, santé, hygiène dentaire, circulation routière, problèmes du monde: racisme, TiersMonde, etc.
Quelques étapes 1962 Le Congrès de la SPR «Vers une école romande» lance l'idée de la coordination scolaire 1970 La CDIP propose le Concordat romand 1971 Le Grand Conseil valaisan accepte le Concordat Que souhaitait le Concordat? Une harmonisation dans divers domaines: plans d'études matériel d'enseignement (ouvrages communs) libre passage entre écoles équivalentes passage au CO reconnaissance de certificats et diplômes pour des formations équivalentes formation équivalente des enseignants Le pessimiste, en lisant ce qui précède mesurera le chemin qui reste à parcourir, l'optimiste se réjouira que la machine se soit un jour mise en marche dans cette direction. On n'ose pas imaginer notre situation dans la perspective d'une
Souhait: ce qui reste à réaliser
adhésion à la CE si rien n'avait été coordonné en Suisse romande dans le domaine scolaire.
Quelle école voulait-on promouvoir? Côté pédagogie beaucoup d'ambitions, côté économie beaucoup de réticences. Les pédagogues souhaitaient: une école soucieuse d'apprendre à l'enfant des notions et des comportements utiles soit pour la poursuite de ses études, soit pour la résolution des problèmes qu'il rencontrera dans sa vie d'adulte - où l'on prenne en compt~ les difficultés des enfants (appuis, soutiens pédagogiques)
où l'on respecte le rythme d'acquisition de chacun (enseignement individualisé) - où l'on permette à chacun de s'épanouir (expression, participation, expérimentation) où l'on donne à chacun l'occasion de son plus grand développement (non pas uniquement intellectuel mais humain) L'économie minimisait: que l'école donne un vernis de culture générale - qu'elle apprenne à lire, à écrire, à compter
maintien et poursuite de l'effort avec encore plus d'efficacité (ex. pour l'appui, on n'en est qu'au début) formation et information du milieu (réussir l'intégration des enfants en difficulté, suppose l'intégration des adultes, mères, familles)
associer à la coordination tous les ordres d'enseignement qui suivent la scolarité obligatoire (professionnel, technique, commercial) améliorer le dialogue entre enseignants des divers degrés
étude des langues à améliorer échanges interculturels en vue de l'intégration européenne
Tout cela devrait développer le concept de formation continue des enseignants, promouvoir l'éducation permanente des adultes fondée sur une formation initiale de qualité pour tous. On prône la mobilité de l'emploi. L'école et la société doivent aménager les conditions favorables à cette réalité nouvelle souvent difficile à vivre. Quand le diktat économique impose ses critères en remettant en cause les choix philosophiques, il est normal et urgent qu'on agite la sonnette d'alarme. Les politiques subissent, dans ces moments de crise, une pression extrême. Le fait de se sentir soutenus pal' la base face aux dangers qui menacent leurs options fondamentales ne peut que les affermir dans le difficile combat des principes contre les contingences. Un mot maintes fois invoqué laisse aux Associations d'enseignants l'espoir d'être entendues dans les modalités d'application des compressions budgétaires pour ce qui touche à l'école: le partenariat.
Quelles implications?
SPVal entretien Madeleine RABaUD, Présidente Jacques DARBELLAY
Les mutations se font lentement et pour que les fruits arrivent à maturité, il faut RÉSONANCES - JANVIER 1992
poursuite de l'effort d'harmonisation (langue 2 - chanLY maintien et renforcement de l'équipe d'animation des différentes disciplines mise en place de nouvelles pratiques d'évaluation
RÉSONANCES - JANVIER 1992
E.H, Croire en la possibilité de collaboration entre collègues enseignants Accepter de parler de sa pratique pédagogique (par le biais des difficultés d'apprentissage des élèves) Planifier des projets et «mériter»la confiance des autorités scolaires et des parents Disposer d'heures pour «l'animation du centre» Maintenir les temps d'appuis pédagogiques intégrés Gérer sa «Formation Continue» dans le cadre de cette Recherche-Action, par des projets de centre scolaire ou de région, Les enseignants du centre scolaire d'Hérémence Propos recueillis par Jacques DARBELLAY
Pour déjouer la crise, une autre dynamique Questions posées aux enseignants du Centre scolaire d'Hérémence Jacques DARBELLAY Dans ce contexte difficile - compressions budgétaires, changement à la tête du DIP - des enseignants travaillant en équipe ont-ils des solutions à proposer? Enseignants du centre d'Hérémence Il nous semble qu'on devrait passer d'une phase coûteuse en investissement de temps et d'argent - recyclage, production de méthodes et moyens d'enseignement, réécriture des programmes - à une phase réflexive où l'importance serait accordée à la gestion des matériaux produits, On pourrait attendre des centres scolaires, par des collaborations inter-enseignants, inter-centres, des réalisations axées sur les processus d'apprentissage des élèves avec, en relation, des choix d'activités et des modalités d'évaluation, Nous souhaitons que la «Formation Continue»des enseignants soit développée dans cette perspective de recherche-action, J,D, Compte tenu des efforts déjà consentis pour les divers recyclages, est-il encore possible de mobiliser la générosité des enseignants pour une telle entreprise? E.H. Le centre scolaire d'Hérémence vit cette heureuse expérience depuis plus de 7 ans, Les réponses positives du DIP aux projets déposés par les enseignants et la commission scolaire, relatifs à l'organisation de notre école, nous encouragent, La décision de l'Assemblée générale de notre section de district, à Ayent en novembre dernier, va dans le même sens: nos résolutions doivent viser la pratique pédagogique. (voir ci-après la déclaration d'intention retenue par le comité élargi de la section), J,D, Quels sont les axes principaux de votre réflexion? E,H, En acceptant l'expérience Ecole de contact proposée par le projet GRAP et en choisissant le thème Le Plan d'études dans le fonctionnement de l'école, nous avons axé nos réflexions sur les points suivants: dialogue entre enseignants sur les objectifs de l'éducation cohérence dans la pratique entre les divers degrés de la scolarité primaire et enfantine
- relations école·famille: finalités et valeurs qui sous-tendent l'action en classe intégration des appuis pédagogiques dans le projet, Les séances de travail - 18 en 1988 - ont été reconnues par le DIP comme «Formation Continue», Nous avons élaboré un instrument d'évaluation complémentaire centré sur les objectifs définis par le GRAP et servant à l'entretien maîtres-parents (liberté d'utilisation laissée à l'enseignant),
J,D, Il semble que vous portiez une attention particulière à la qualité des rapports entre l'école et ses partenaires, Comment cela se passe-t-il? ER Dans le cadre de nos colloques, nous anticipons d'une année les problèmes relatifs à l'organisation des classes, à l'emploi du temps des collègues, ou au mode de dialogue que nous voulons avoir avec les parents, Ainsi, à peine la scolarité terminée, nous avons connaissance des propositions retenues par la commission scolaire, Des exemples peut-être, Durant l'année 1988, nous avons su bénéficier de la décentralisation des activités du SMP qui a offert ses prestations en organisant des consultations chaque semaine dans le centre scolaire (psychologue, logopédiste), Une collaboration s'est instaurée à l'occasion d'entretiens maître d'appuis - maître titulaire - parents - psychologues pour déterminer des activités de remédiation, de régulation, ou pour décider de la promotion ou non d'élèves en difficultés, Grâce à cette expérience, le rôle du SMP a été mieux compris et accepté par les parents et les enseignants, - Pour cette année scolaire, les heures d'accueil prévues dans l'horaire progressif ont été intégrées dans un projet éducatif (informations, expression corporelle ou artistique, expériences nouvelles par le jeu ",), Tous les élèves viennent durant 27 heures, comme auparavant, Au lieu de nous contenter de les accueillir, nous voulons leur proposer, dans la journée, des activités diversifiées par groupes d'intérêt. Chaque 3-4 ans, nous invitons les parents des enfants des cJasses primaires, enfantines et d'âge préscolaire à une rencontre «Information-débat» sur un thème ayant trait à l'éducation, En novembre dernier, nous avons eu le plaisir RÉSONANCES - JANVIER 1992
d'accueillir M, Jean-Paul Moulin, professeur à l'Université de Fribourg, qui nous a entretenu sur «La réciprocité des responsabilités famille· école dans la réussite scolaire»,
J,D, En somme, votre statut particulier vous permet de p/'Oposer une alternative au mode de faire officiel, Pouvez-vous en préciser les aspects essentiels? ER Nous n'avons pas de statut particulier, C'est un mode de fonctionnement que nous voulons et que nous essayons de préserver, Nous pouvons signaler les aspects suivants: choix de moyens d'enseignement: par exemple adoption d'un nouveau manuel de français pour les degrés 3-4-5-6P décision d'éliminer certaines séquences contenues dans les moyens d'enseignement romands ou valaisans, Ex,: approche de la numération par les bases; apprentissage de lecture par la méthode phonétique; etc", redoublement négocié entre tous les partenaires en cours d'année (Toussaint par exemple) si, compte tenu de la situation psychologique, familiale, il paraît bénéfique d'accorder à l'enfant le droit de «voir» son programme en 2 ans, J,D, Dans le contexte actuel de restrictions budgétaires, quelles options vous paraissent prioritaires po Ill' la suite de votre activité?
RÉSONANCES - JANVIER 1992
Déclaration d'intention Les délégués et membres du comité de la section d'Hérens souhaitent que, dès la prochaine scolarité, les élèves n'aient plus à subir des examens de fin d'année, Les enseignants s'engagent, dans le cadre des séances de travail à l'intérieur des établissements scolaires, ou en collaboration inter-centres, à fixer les niveaux d'approfondissement des objectifs définis dans le document GRAP, à diversifier les modes d'évaluation, à maintenir des situations d'examen, à redéfinir les exigences et les paliers de promotion à l'intérieur du cycle primaire, Le DIP reconnaît cette activité de recherche-action comme temps de Formation Continue, en assure l'encadrement nécessaire sans toutefois la soumettre à un contrôle formel. Les réalisations des centres scolaires sont déposées à l'ORDP et disponibles pour des échanges entre enseignants,
•
Mes élèves m'apprennent toujours
Et nous voilà en plein coeur de la relation pédagogique, avec d'autres horizons qui s'ouvrent. Nous nous interrogeons dès lors sur les processus d'appropriation du savoir pal' l'enfant... Nous constatons que la structure même de la discipline fait obstacle ou est source de confusions ... Nous relevons des égarements méthodologiques générateurs de difficultés d'apprentissage ... Nous regrettons de parler trop et de n'observer pas assez l'apprenant durant son activité .. . Nous ...
Une alternative: l'évaluation Les images de mes premiers jours d'enseignement surgissent à l'esprit quand on me pose la question: «Que faiton à l'école aujourd'hui ?». De cette année-là, je me rappelle, le luxe de n'avoir eu, à la rentrée des classes en septembre, ni craies, ni éponges mais un tableau noir; ni cahiers, ni livres, mais des mots pour dire à mes 29 élèves de classe de 5' primaire: «.. . nous allons faire un bout de chemin ensemble; nous allons rassembler et constmire du matériel; nous allons apprendre quelque chose de nouveau... ».
Tel un écran Depuis, les conditions matérielles ont changé: les élèves ploient sous leur fardeau de papier. Depuis, l'école a changé: l'enseignant que je suis cherche à préserver un coin d'ail' frais sous l'avalanche de recettes méthodologiques imposées. Faisant constamment référence à l'Ecole Nouvelle, la Formation Initiale et Continue s'est malheureusement déroulée, ces dernières années, sous le dogmatisme propre à l'Ecole Traditionnelle. L'énergie de l'Institution scolaire s'est muée en une production exorbitante de «nouveaux moyens d'enseignements» et de «nouveaux recueils méthodologiques». Tout eût été bien si cet apport n'avait pas créé un écran de plus à la compréhension. Il y a aujourd'hui l'écran derrière lequel tout maître peut se cacher si les résultats des élèves sont à la baisse; il y a l'écran permanent qui se dresse devant l'enfant apprenant quand une notion lui est présentée pal' le discours ou pal' un moyen.
Cet obstacle, invisible souvent dans la phase d'apprentissage, devient saillant lors du décompte des points des examens intermédiaires ou de fin de période.
Aller voir au·delà Depuis quelques années, au niveau de l'établissement scolaire (classes primaires et enfantines), entre collègues, nous essayons de pénétrer le «mystère» des apprentissages difficiles afin de donner de meilleurs moyens à nos élèves pour parcourir leur scolarité. Sans nous démarquer toutefois, à quelques exceptions près, des obligations de l'Institution: programmes, examens, notes, ... Voici 4 ans, je pensais que .nous avions effectué un grand pas. Nous avions élaboré une «grille d'appréciations complé-
mentaires» à la note du livret scolaire: des listes d'objectifs opérationnalisés pour plusieurs disciplines avec une indication du niveau de maîtrise. Est-ce en d'autres termes le type d'évaluation correspondant à «l'évaluation sommative critériée»? Si cet instrument de mesure n'est que partiellement utilisé, il nous a toutefois permis de mieux percevoir les objectifs que nous nous fixions, repérant plus nettement: ce que l'on demande effectivement à l'élève, les caractéristiques observables des objectifs, les conditions imposées à l'élève, - le niveau d'approfondissement requis. Ce ne fut pas peine perdue; cette entrée pal' les objectifs nous a enrichis pour les échanges qui ont suivi.
Un privilège Parallèlement, j'ai saisi une chance, dans le cadre de la profession: celle d'enseigner, à temps partiel, à des enfants qui ont des difficultés d'être des élèves, et de collaborer avec des enseignants qui ouvrent la porte de leur classe. J'ai pu enlever mon habit de technocrate - un peu trop faiseur de tests et manipulateur de chiffres - qui n'exigeait pas d'écouter ce que les élèves avaient à dire. Depuis j'ai écouté et j'ai pu le dire aux titulaires: «Dis... tu as présenté cette activité en lecture ce matin ... ; (à un autre) Dis... tu as abordé les angles en géométrie... écoute comment Dominique a compris cela... » RÉSONANCES . JANVlER 1992
Tant qu'école il y aura .... bien sûr que ni échecs, ni difficultés ne disparaîtront. Mais l'aide à l'apprentissage peut être plus efficace, sans doute. Est-ce pal' le biais d'une meilleure évaluation? Oui, si l'enseignant s'imprègne d'un esprit. Non, s'il restreint celle-ci à la pratique d'un instrument réalisé pal' des tiers. Prenons comme exemple le fait de construire un test d'évaluation à caractère formatif où, après une analyse pal' les objectifs, il s'agirait de mettre en relation des contenus et des comportements. Des difficultés ou sources de difficultés de l'élève sont mises en évidence. Mais l'essentiel l'este à entreprendre. Et c'est cette voie que nous aimerions mieux explorer.
Dès à présent... Dans nos entretiens, entre collègues, nous essayons de comprendre les processus d'acquisition des notions et relevons les différentes représentations des élèves à partir desquelles ils peuvent donner (ou ne pas donner) sens à une situation nouvelle. Nous essayons de relever les types d'erreurs et d'interpréter les conduites observées. Cette démarche nous conduit à rechercher des activités d'apprentissage adaptées à la connaissance et aux savoirfaire des élèves. Et dès lors, nous nous demandons si l'évaluation ne pourrait pas se définir en un dialogue formateur entre maître-élèves et/ou élève-élèves. C'est dans ces interactions que l'enfant prend mieux conscience de ses savoirfaire erronés et que le maître découvre les diverses stratégies d'apprentissage des apprenants. L'enseignant s'adapte; il RÉSONANCES - JANVlER 1992
est à la fois maître qui informe et sujet qui apprend.
Malgré de nombreuses contraintes Ceci est possible malgré l'effectif de nos classes à condition de ne pas l'ester centré sur l'enseignement magistral et d'être obnubilé pal' une instrumentation de l'évaluation. Tout cours, toute interaction élève-élève, élèves-maître, élèvetâche, est à considérer comme situation d'évaluation. Et dès que l'enseignant a conscience de l'écart entre les performances de l'élève et l'objectif visé, des groupes selon les besoins peuvent être constitués: c'est organiser sa pratique en fonction d'une nécessité temporaire d'individualisation. Enseignement individualisé étant ici une «dérogation» à l'enseignement indifférencié et non pas synonyme d'enseignement individuel.
Les destinataires . de l'évaluation Dans ces lignes, j'ai sciemment parlé de l'évaluation en ne quittant pas le cadre de la pratique en classe. Cette évaluation, inhérente à toute action éducative, sert à informel' l'enfant et c'est lui qui doit être le premier bénéficiaire. Mais l'Institution oblige l'enseignant à présenter son évaluation à divers partenaires; le maître doit alors donner des informations sur l'enfant. Ceci est un domaine d'intervention tout différent et, pal' conséquent, le mode de dialogue peut être autre. La tentative que nous
avons faite avec «l'évaluation sommative critériée» (appréciations complémentaires citées plus haut) s'est révélée positive: cette grille nous sert, au besoin, de canevas d'entretien avec les parents. Dans cette perspective, le débat sur le maintien ou la suppression de la note chiffrée n'est qu'un faux problème. Si la note est rendue intelligible pal' la description et l'explication des ressources et des faiblesses de l'élève, nous pouvons considérer qu'elle demeure , en fin d'étape, un moyen simple de rendre compte de ce qui est extrêmement complexe. Mais la note se fonde sur un type d'évaluation autre que celui (ou ceux) dont il a été question ici; il s'agit donc d'en faire bonne utilisation. Charly DAYER Hérémence Note: Cet article est une pièce supplémentaire soumise à la réflexion des enseignants, dans le cadre de la dynamique de notre centre scolaire, et publiée ici pour information.
en cours journaliers - programmes de 3-4 ans
ARCHITECTES D'INTÉRIEUR Rue du Simplon 15 - 1006 Lausanne Tél. (021) 264953
Bilan et perspectives AVECO Section du Valais romand Le président de l'AVECO, Monsieur Patrick RUDAZ et son comité se réjouissent du bon climat qui règne au sein de l'association. L'Assemblée générale du 8 novembre dernier à Ayent en fut un témoignage. Leurs réflexions en ce début d'année 1992 s'articule autour de deux axes; l'un pédagogique, l'autre matériel.
Aspects pédagogiques Nouveaux programmes L'AVECO s'est engagée, par le biais de ses commissions de branches, à travailler sur les programmes actuels du CO en vue de leur impression définitive. Les commissions rendront leurs travaux pour juin 1992 afin que la commission des programmes puisse présenter un projet définitif au Conseil d'Etat à la fin de l'année 1992. La mise en application dans tous les cycles devrait avoir lieu pour la rentrée scolaire 93/94. Cours de perfectionnement L'AVECO, d'entente avec les coordinateurs de branches, proposera pour la session pédagogique du 29 juin au 3 juillet 1992 divers cours de perfectionnement et de recyclage dans les branches suivantes: français, mathématique, allemand, informatique, économie familiale et travaux manuels. Projet de loi sur la formation et le perfectionnement des enseignants La commission chargée de ce dossier a déposé son projet en mars 1990. Le chef du département l'a mis en consultation auprès du service juridique. Le 20 janvier 1991, le dossier était remis au Conseil d'Etat, accompagné d'un rapport qui justifie les modifications, d'un questionnaire pour la mise en consultation, le tout dans les deux langues. Depuis lors, l'attente .. . .Alors, coup de frein conjoncturel ou voie de garage? L'avenir nous le dira. Commissions de branches Six commissions se préoccupent des programmes dans les différentes branches, proposent des cours pour la semaine pédagogique, assurent le contact avec d'autres organismes (CARESP, CREA, CEM), analysent le contenu de l'enseigne-
ment dans toutes les disciplines. Leurs réflexions serviront de base à l'étude en cours des nouveaux programmes. Participation à diverses commissions du DIP
Commission grille horaire: Elle a remis son rapport en février 1991. Des propositions nouvelles concernant la variabilité et les options de 3' année ont été, après passablement de remous, accueillies favorablement par le DIP. Commission des programmes: Deux membres y représentent l'AVECO. Ils ont participé activement à la refonte des programmes en fonction de l'introduction de la semaine de 4jours et demi. Commission de l'enseignement spécialisé: Elle a élaboré le document «Objectifs fondamentaux pour entrer en formation professionnelle». Ace chapitre, l'AVECO se préoccupe de l'élaboration et du mode d'évaluation des examens de fin d'année.
Aspects matériels Maintien des acquis La préoccupation est grande puisque la menace d'une réduction de 3 millions sur la masse salariale du personnel enseignant au budget 92, donc de 9 millions sur l'ensemble de l'année scolaire 92/93, plane encore au moment où nous rédigeons ces lignes. L'AVECO réaffirme donc sa volonté de voir la qualité de la place de travail de ses membres garantie, en maintenant les heures d'appui et de soutien pédagogique, les heures de titulaire, de médiateurs et d'activités parascolaires. Elle demande aussi que les effectifs de classe ne dépassent pas les niveaux qui permettent un enseignement de qualité selon les exigences des 119uvelles méthodes. Ces mesures doivent être maintenues, en priorité, dans l'intérêt de tous les élèves, des plus démunis aux plus brillants. RÉSONANCES . JANVIER 1992
Analyse sectorielle Le calcul du revenu dans quelque secteur que ce soit doit obligatoirement tenir compte de la durée de formation exigée. Or, le temps de formation pour obtenir un DES a passé de 5 à 7 ou 8 semestres depuis le début des années 1980. Le moment est donc venu de revoir l'échelle salariale, ceci d'autant plus qu'aucun réajustement de la base n'a été effectué en 20 ans. L'AVECO estime qu'en tenant compte plus particulièrement du temps de formation, la position des enseignants du CO sur l'échelle salariale doit être réajustée. Cette demande se trouve dans une étude détaillée remise à la FMEF afin qu'elle soit transmise à la nouvelle commission de classification du personnel enseignant, les deux revendications principales de cette étude étant les suivantes: 1. en priorité, le réexamen du salaire de base en fonction de l'augmentation sensible du temps de formation 2. par la suite, le réexamen du salaire de base des maîtres généralistes anciennement de division B. Il est certain qu'au travers de ces deux axes, l'AVECO ne chômera pas. Elle défendra, avec tous les moyens dont elle dispose, l'intérêt de ses membres mais aussi, la qualité de l'ensei· gnement, seule garante de l'avenir de notre société. L'AVECO Entretien Patrick RUDAZ, président Jacques DARBELLAY RÉSONANCES· JANVIER 1992
",-
-.......
~ nouveau pour \e~
1
enseig~ants de langueS \ étrangeres
fFormation en, , suggestopédie 1DeMigros février à octobre 1992, l'Ecole Club 1 Valais organise un cycle de 4 stages de 2 jours.
1__ 1
Objectifs: Découvrir les mécanismes de la suggestopédie Etre capable d'enseigner une langue étrangère selon l'approche du Dr Lozanov Créer ses propres supports de cours
1
1. 1 1
Délai d'inscription: 25 janvier
1Prospectus détaillés sur demande Martigny, Manoir
(026) 22 72 71
1SiOi~i;_~i;b 81
1
~~i!.ro~.J
La formation continue Un thème nouveau: l'évaluation formative «On ne rendra l'école aux élèves qu'en entrant par l'enfant ... » Edith Wegmuller
l'enseignement rénové du français comme: la pédagogie par objectifs et la gestion du programme de français la typologie des textes en octobre 1990, un séminaire auquel participent 35 enseignants a pour thème: Vers une pratique de l'évaluation fOl'mative; et pour objectif: sensibilisation à l'évaluation formative. Ce même cours a été redonné en novembre 1991 à l'intention de 20 enseignants. Ce survol montre l'effort de formation consenti par les enseignants, de prise en charge par le DIP et d'organisation par le coordinateur. Pour la première fois, en 1990, la notion d'évaluation formative est proposée en Valais à la réflexion des enseignants du CO. De quoi s'agit-il On commence à en entendre parler en Suisse romande dès 1979. A partir de cette date, la bibliographie des moyens d'enseignement réserve à l'évaluation formative une place importante. Parmi les nombreux auteurs, nous en citons 3 qui nous serviront de référence: ALLAL Linda qui vient de publier Vers une pratique de l'évaluation formative, Matériel de formation continue des enseignants, Bruxelles, De Bœck-Wesmœl S.A., 1991.
SALAM IN Jean-Pierre, 1986, Ecole primaire suisse, 22 thèses pour le développement de l'école primaire, Berne, CDIP-SIPRI, Etudes et rapports Nol
De nombreux maîtres assistant pour la première fois à un séminaire d'évaluation formative se disent: «Mais je pratique déjà celall. A cette face lumineuse des choses correspond en négatif son double opaque que Philippe PERRENaUD stigmatise sans illusion: «Aussi longtemps qu'un maître estime que l'échec est inscrit dans l'ordre des choses, qu'il y a de bons et de mauvais élèves, que son travail est de donner un cours et non d'intervenir dans la régulation des processus d'apprentissage de chacun, les modèles les plus sophistiqués d'évaluation formative lui resteront indifférentsll. 2
Parmi les nombreuses définitions l'etenues, la plus simple est proposée par Philippe PERRENOUD: «Evaluation formative: évaluation qui aide l'élève à apprendre et le maître à enseigner».! Comment? Par un regard différent du
Il ne peut être question en cette trop brève présentation de résumer le programme d'un séminaire. Il faudrait par1er de différenciation, de régulation, donner des pistes. Eveiller un intérêt en évitant de nous aventurer dans les
PERRENOUD Philippe à qui l'on doit de nombreuses contributions non seulement à l'étude théorique du concept mais aussi à sa mise en œuvre dans l'école romande. Edmond FARQUET, chacun le sait, est coordinateur de l'enseignement du français au CO.
Thèmes et objectifs: L'enseignement du français et ses objectifs
Principes théoriques et méthodologiques de l'enseignement rénové du français; Illustration de la méthode
L'un des volets de cette tâche consiste à organiser des séminaires de formation continue pour les maîtres.
- Les problèmes de description de la langue
Prise en compte de tous les aspects: structuration -expression
Il y eut de 1985 à 1988 une période de sensibilisation dont le point fort fut un séminaire de 2 jours auquel participèrent 150 enseignants du CO.
Les années 1988/89 furent consacrées à la formation de base. Tous les enseignants de français au CO suivirent durant cinq jours un cours intitulé:
De 1989 à 1992, la formation continue propose en priorité des sujets de séminaires suscitant, favorisant les changements d'attitude exigés par RÉSONANCES - JANVIER 1992
maître sur l'élève, du maître sur luimême, de l'élève sur lui-même (autoévaluation). En somme, il s'agit pour chacun de se distancer par rapport à son activité: le fait d'enseigner pour le maître, la nécessité d'apprendre pour l'élève. Prendre du recul pour saisir ce qui se passe en soi dans le feu de l'action (côté maître) et dans la tête du partenaire à l'écoute (côté élève) n'est pas une attitude automatique chez la plupart des gens. Elle est primordiale en pédagogie. Enseigner est une entreprise essentiellement altruiste. Or le sens de l'autre, de son attente, de ses besoins est une vertu fort négligée, méprisée même dans le contexte individualiste de notre société. Voilà peut-être une des raisons qui amènent Philippe PERRENOUD à poser ce constat un brin désabusé: «Evaluation formative: idée simple, plus très neuve, mais qu'il est difficile de mettre en pratique». Difficile sans doute parce qu'il ne s'agit pas avant tout de techniques (grilles, tests, procédures d'observation systématiques) mais d'intuition (Robert: forme de connaissance, directe et immédiate, qui ne recourt pas au raisonnement). Ce charisme permet à celui qui le possède d'observer et d'agir comme de l'intérieur, dans une relation de réciprocité et de sympathie au sein de laquelle la communication va de soi.
RÉSONANCES - JANVIER 1992
méandres de la terminologie, tel est ici notre modeste propos. Un souhait maintes fois formulé par les enseignants du CO: que les élèves soient habitués à l'auto-évaluation dès le primaire (4 -5 -6P). En avril prochain, un séminaire de 2jours aura lieu à l'ORDP; il sera réservé aux enseignants qui ont déjà suivi le séminaire de sensibilisation à l'évaluation formative: «Vers une pratique de l'évaluation formative», Thème: évaluation des productions écrites des élèves Objectif: élargir les manières d'évaluer les textes des élèves Il a été question plus haut, à propos d'évaluation formative, de la capacité de l'élève de gérer son apprentissage par une auto-évaluation adaptée à son développement. Voici en guise de conclusion très provisoire, ce qu'on peut en espérer sur le plan éducatif. «L'enseignant amenant ses élèves à la pratique de l'auto-évaluation dispose d'une des plus importantes stratégies de modification de comportements: il incite l'élève à réfléchir SUI' son activité, à apporter luimême d'éventuelles modifications à celleci et à prendre conscience de sa propre responsabilité d'apprentissage. Enfin, la capacité d'effectuer son auto-évaluation conduit à l'autonomie, objectif ultime de toute éducation. Il Edmond FARQUET, coordinateur de l'enseignement du français Entretien avec Jacques DARBELLAY
«Avancer vers l'observation fol'mative et une pédagogie différenciée» 2
«Quelques points de repères SUl' l'évaluation formative», 1991
3
Ecole primaire suisse, 22 thèses pOUl' le développement de l'école primaire, Jean-Pierre SALAMIN, CDIP, Berne, 1986, p. 99
Il
CREA, où en es-tu? Conformément au plan d'activité du programme-cadre les travaux de CREA (Commission Romande pour l'Enseignement de l'Allemand) ont été essentiellement centrés sur la préparation des recommandations en vue des futurs moyens d'enseignement qui devraient être mis à disposition des cantons dans les années 1996-98. En 1991, CREA a tenu deux séances plénières consacrées à la discussion des rapports de sous-groupes de travail. La première séance portait sur l'examen des rapports Analyse-bilan de l'enseignement en primaire Analyse-bilan de l'enseignement dans la scolarité secondaire l Disparités des structures scolaires et moyens d'enseignement La seconde séance d'une durée de deux jours était consacrée à la discussion de trois autres rapports de sous-groupes qui avaient travaillé sur le thème des «recommandations en vue de la future génération de moyens d'enseignement et des projets de réforme à moyen terme de l'enseignement de l'allemand en Suisse romande». Sans préjuger du contenu de la version définitive du rapport, qui sera adopté par CREA en février -1992, il est possible cependant d'esquisser les lignes générales des futures recommandations: - L'option communicative de l'enseignement est maintenue. Il
UAVPES àl'aube de 1992
contres. C'est ainsi que les deux manifestations suivantes ont été organisées en 1991: - Une rencontre franco-suisse avec des collègues d'Alsace et du Haut-Rhin à propos de l'enseignement précoce (22.5.91) - Un colloque sur le thème «didactique des langues étrangères et moyens d'enseignement)) (3-4.10.91).
s'agira toutefois de préciser les objectifs concrets et de prévoir des moyens d'évaluation intégrés aux moyens d'enseignement.
L'année 1992 sera consacrée à la publication et à la diffusion des recommandations en vue des futurs moyens d'enseignement ainsi qu'à la définition de nouveaux objectifs pour les futurs travaux de CREA. Certains d'entre eux devraient consister dans l'approfondissement théorique et pratique des recommandations présentées. Au cours du premier semestre devrait se constituer également un groupe de référence universitaire.
Les futurs moyens d'enseignement devraient être de type modulaire pour garantir la souplesse nécessaire à leur emploi dans le cadre de structures scolaires caractérisées par la disparité intercantonale.
Pour l'instant, les délais fixés par le mandat de la CDIP sont rigoureusement tenus, ce qui devrait permettre la mise à disposition de nouveaux moyens d'enseignement, si possible dès 1996 ... Acceptons-en l'augure! ...
Ils devraient s'ouvrir sur des plages d'activation où une pédagogie de la rencontre et du travail autonome alternerait avec l'enseignement traditionnel, plus guidé et structuré.
Information recueillie par Tristan Mottet membre de CREA
L'information des membres de CREA est en outre assurée par l'organisation de journées d'études ou de l'enRÉSONANCES · JANVIER 1992
1. Le grand débat de l'année: le projet de révision de
l'ORM (ordonnance pour la reconnaissance des maturités) Apparemment, tous les Suisses parlent de l'<<Europe>>; au-delà de ce brouhaha, celui qui fait l'effort de prendre du recul, constatera que les sens que recouvre ce vocable sont totalement éclatés; en fait, à ce jour, ce concept est si général, que des visions antinomiques s'appuient allègrement sur lui, avec la même vigueur idéologique. Le mot «Europe)) est dans le vent ... mais enfin, nous n'avons rien inventé! La culture occidentale, par exemple, n'a attendu ni l'EEE, ni la CEE, pour s'incarner concrètement, des millénaires durant, dans toutes les valeurs de notre civilisation européenne, par le biais de bénéfiques particularités nationales, régionales et locales. Dans le domaine de l'enseignement, un courant de pensée politique dont les buts profonds et l'argumentation nous échappent encore, voudrait révolutionner les maturités) au nom entre autres de 1'«Europe)). Et pour ce faire, l'utopie proposée, qui offre dans l'abstrait de grandes plages de liberté, semble mettre en cause dans le concret, des disciplines qui ont modelé une authentique Europe culturelle et humaniste, pour terrasser le dragon nouveau, l'«encyclopédisme))! UAVPES ouvrira un grand débat, ces prochains mois, et associera tous les membres à sa réflexion, car il s'agit de répondre avec sérieux et objectivité aux questions nombreuses que susciteront les travaux de recherche de la Commission Fédérale des Maturités. Quelle est la valeur de nos maturités valaisannes? Comment peut-on raisonnablement améliorer le système actuel? Le modèle proposé permet-il de recentrer les études gymnasiales? Quels sont les buts réels de ce projet? Faut-il vraiment supprimer des disciplines, au nom du «faire moins pour faire mieux»? Ou faut-il diminuer les contenus des disciplines existantes? RÉSONANCES· JANVIER 1992
Un seul modèle, permettant des milliers de petites sousvariantes, est-il souhaitable? Est-il financièrement acceptable? Quelles peuvent en être les conséquences pour le corps enseignant? Faut-il raccourcir les études? La maturité est-elle une fin en soi ou un moyen d'accéder aux Hautes Ecoles? Et, en corollaire, à quel âge termine-t-on les Hautes Ecoles, dans les pays voisins, et qu'est-ce que cela signifie?
décision prise par le Conseil d'Etat le 4 septembre 1991 sans consultation des partenaires. De ce fait, l'Association demande, à l'instar de la commission, l'annulation pure et simple de cette décision, explicable par les pressions financières de l'automne. En effet, il est évident que ces mesures de restrictions imposées au DIP sont des mesures envisagées sans réflexion approfondie préalable, comme le signifie le l'apport de la commission PANNATIER.
y a-t-il risque d'une culture de masse dictée plutôt que choisie?
Faut-il augmenter le nombre de maturistes? Qu'est-ce que cela impliquera au niveau des exigences concrètes? Quelle est réellement la compétence conférée aux cantons? Estelle supérieure à celle qui existe à l'heure actuelle? Telles sont quelques-unes des grandes questions auxquelles nous aurons à répondre.
2. Intérêts matériels: perspectives a. Pression financière sur le DIP Le poids et l'urgence des dossiers assumés, les succès obtenus dans de sereines négociations avec le DIP, expliquent que les rangs de l'AVPES, et du même coup sa crédibilité, se soient considérablement renforcés. Cependant, il n'est plus question d'insister trop lourdement sur les acquis (23 heures, décharge des titulaires, nominations nombreuses, 13' salaire «rééchelonné», indemnités de Fr. 25.-lheure, etc".), car de nouveaux problèmes se posent. En effet, nous avons toutes les raisons de croire que les finances du DIP sont «en péril». Le budget 1993 du DIP semble devoir être réduit de 17 millions de francs, contre 2 millions pour le DTP ou le Département de la santé. y a-t-il symétrie des sacrifices? Nous le vérifierons. Des signes palpables fondent nos inquiétudes. Le Conseil d'Etat a mandaté deux commissions: pour économiser 9 millions à court terme (Commission présidée par M. Anselme PANNATIER, chef du Service de l'enseignement primaire et des écoles normales) et une fois autant à moyen terme (Commission présidée par M. Alfred REY, délégué aux questions financières, Département des fmances). La première commission (de M. PANNATIER) a clairement demandé au Conseil d'Etat de renoncer à ces mesures d'économies (9 millions), qui se révéleront très coûteuses à moyen terme et désastreuses pour nos jeunes. L'AVPES, de son côté, ne peut cependant accepter la violence de la politique du fait accompli, manifeste dans le cas de la
Néanmoins, le rapport (remis au Conseil d'Etat le 17 décembre 1991), pour satisfaire au mandat du Conseil d'Etat, prévoit pour l'enseignement secondaire 1et II une économie de 3,8 millions au minimum et 4,6 millions au maximum, ce qui, en passant, ne correspond pas au principe de la proportionnalité adopté au début du rapport. Par ailleurs, nous nous étonnons, et les parents d'élèves aussi, que les budgets s'occupent avec nettement moins d'assiduité financière des étudiants qui vont fréquenter les Hautes Ecoles fédérales et les Universités, que des étudiants fréquentant les Ecoles supérieures du canton. Un recentrage des «efforts" est à nos yeux urgent. Le DIP l'a confirmé, les Associations d'enseignants seront consultées avant toute décision. L'AVPES va donc attendre que les dossiers lui parviennent, et elle prendra position, par l'intermédiaire et avec l'appui de la FMEF et de la FVAP.
liste de certaines associations et les revendications plutôt pédagogiques d'autres partenaires. Les rivalités existent même à l'intérieur d'un canton (Vaud). L'équivalent genevois de l'AVPES, l'UCESG, a quitté le navire en 1989. Certaines associations ne parviennent pas à trouver un membre pour les représenter au comité exécutif. L'enseignement professionnel ne se manifeste guère. Pourtant, si la Suisse romande entend jouer un rôle dans ce pays, si elle espère survivre à l'échelle européenne, le CARESP doit trouver un second souffie, créer des motivations. Sa fusion avec la SPR sera peut-être la planche de salut: les contacts s'intensifient, les deux journaux vont sans doute s'unir.
Dynamiser et ouvrir notre profession Al'heure de la mobilité professionnelle, la fidélité au poste s'avère remarquable, chez les enseignants secondaires. Pourtant, elle ne doit pas s'assimiler à un emprisonnement. Se ressourcer, pour un professeur, s'imprégner d'un autre milieu, au gré d'activités et de rythmes différents, au gré de rencontres, c'est donner un nouvel élan à sa carrière, entamer une nouvelle étape.
Mobilité devrait aussi vouloir dire libre circulation des maîtres secondaires, d'un canton romand à l'autre. Ce premier véritable fruit d'une coordination romande, nous l'attendons toujours et il va de soi qu'il ajouterait un attrait, une ouverture à la profession. «Partenariat»: c'est là le mot clef, qu'il s'agisse de nos l'apports avec le DIP ou avec les autres associations, valaisannes, romandes ou suisses. Plus qu'un mot, c'est un esprit, le seul esprit qui puisse inspirer des réformes fécondes et les mener à bien.
Pour l'AVPES: Jean-Marie CLEUSIX, président Gérald DARBELLAY, membre du comité
Le congé-formation d'une année, au-delà du complément de formation et de la mise à jour des connaissances, devrait servir de tremplin vers l'amélioration générale. Il permetParce que le mobilier scolaire de Mobil grandit facilement. Une position assise ergonomique pour
b. Autres dossiers 1. La réduction de 40 à 37 ans de la durée du sociétariat à notre caisse de prévoyance, de manière à éviter à un universitaire, rarement «opérationnel» avant 26-27 ans, d'avoir à racheter quelques années. Nous souhaitons aussi que la retraite soit possible dès 60 ans. Des propositions concrètes seront faites aux membres lors de l'AG de mai 1992.
presque tous les âges. Commandez notre documentation ou téléphonez-nous sans engagement. Chez Mobil, vous trouverez toujours un
2. L'obtention d'un congé-formation pour un an avec demisalaire.
partenaire compétent.
-------, 1 1 1
Organisation des enseignants secondaires valaisans et romands
----------------------1
L'enseignement public reste une des sphères où le canton suisse est maître et seigneur, où perdure un individualisme jaloux et forcené à une époque de brassage de population, de décloisonnement général.
----------------------11 Téléphone: - - - - - -- - - -- - - -- -- - - -- -
1
_______ llJ
En Valais, les présidents d'associations d'enseignants se rencontrent régulièrement sous l'égide de la FVAP. Dès 1991, afin de tirer à la même corde et de supprimer les cloisons étanches, ils ont constitué un Conseil des présidents. Ppur la Suisse romande, le CARESP fait figure de grand vaisseau peu manoeuvrier et privé de capitaine, pour l'heure. Il tente de conjuguer le style nettement syndicaRÉSONANCES - JANVIER 1992
trait aussi de jeter un regard neuf et positif sur nos conditions de travail et sur notre réel pouvoir: les réformes partent presque toujours de la base, ici, c'est-à-dire des enseignants.
Mobil-Werke U. Frei SA 9442 Berneck, Téléphone 071 /71 2242, Téléfax 071 /71 6563 RÉSONANCES - JANVIER 1992
toxico-dépendances, la campagne antiSIDA, mais aussi des occasions de rencontres, d'échanges, de fête, ..
Effet systémique surprenant
Actualité des médiateurs scolaires Après le canton de Vaud, le Valais fut le deuxième en Suisse romande à généraliser l'introduction de médiateurs scolaires dans les cycles d'orientation et autres établissements du secondaire, ceci à partir de 1988, Préalablement, une expérience-pilote conduite depuis 1985 avait montré le bien-fondé de cette formule pour contribuer à l'hygiène mentale de nos adolescents - et de leurs enseignants - au sein des grandes communautés que sont devenus nos établissements scolaires, A ce jour, 77 enseignants ont bénéficié d'une formation appropriée, Sur l'ensemble du canton, on rencontre des médiateurs dans 32 cycles d'orientation, 6 écoles supérieures de commerce, 3 centres de formation professionnelle, 3 collèges cantonaux et une école normale,
Une nouvelle formation en 1992 Dès janvier 1992, débutera une nouvelle formation à laquelle participeront vingt candidats médiateurs, Le programme se déroulera sur 9 mercredis après-midi et abordera les thèmes suivants: la fonction de médiateur, l'adolescence aujourd'hui, l'adolescent face à la loi, les travailleurs sociaux comme ressources, adolescence et toxicomanies, la dimension sexuelle de l'adolescence, analyse de situations vécues par des médiateurs, l'animation «santé» dans les établissements scolaires; à ces informations de base, il faut ajouter 4 journées (2 fois 2 jours) passées en hôtel consacrées à des exercices pratiques concernant
l'écoute et la communication, Tous les intervenants sont des spécialistes des domaines traités, Durant les deux années qui suivent la formation, la participation régulière à des groupes d'appui est obligatoire, Par la suite, ce soutien devient facultatif, On estime qu'après cinq ans d'activité, un médiateur peut rentrer dans le rang et se faire remplacer, Un week-end de perfectionnement est organisé chaque année, qui réunit l'ensemble des médiateurs, Les derniers thèmes: «L'entretien d'aide», «Ecouter les autres», «Piloter sa carrière d'enseignant, une entreprise à risque», Le sujet traité en mai prochain sera: «La violence entre jeunes»,
Qu'est-ce qu'un médiateur scolaire? Mais au juste, qu'est-ce qu'un médiateur scolaire? C'est un enseignant comme les autres, qui est d'accord d'entrer pour quelques années dans le rôle d'adulterelais au sein de son établissement scolaire, autrement dit, de devenir une ressource pour l'ensemble des élèves et des adultes chaque fois que les canaux habituels de la communication ne fonctionnent plus, Le médiateur n'intervient jamais de son propre chef: ce sont les autres qui le sollicitent, ou pas, Une règle d'or: il évite de se substituer aux acteurs naturels (l'enseignant, les camarades, les parents), Son rôle se limite à écouter, soutenir, informer, .le temps que le réseau habituel des échanges retrouve l'usage de sa compétence, Pas question
de prendre parti ou d'accuser quiconque, Pour un tel travail, évidemment, il faut disposer d'un droit de discrétion absolu, ce qui est le cas, ainsi que de .. , quelques heures de décharge,
D'aucuns craignaient que la désignation d'un médiateur scolaire ne provoque une déresponsabilisation des enseignants, Il n'en est rien, au contraire, Ce que l'on constate c'est que l'introduction d'un tel personnage produit un effet systémique considérable, à savoir la mobilisation de chacun pour que les problèmes se traitent entre les intéressés et ne partent pas vers le médiateur, Que souhaiter davantage? Maurice NANCHEN responsable de la formation des médiateurs
Des élèves avant tout Il faut une année ou deux pour que le médiateur prenne véritablement sa place, Lorsqu'il s'est fait suffisamment connaître et qu'il a gagné la confiance de la plupart, ce sont avant tout des élèves qui le sollicitent, Apparaissent le plus souvent: des problèmes familiaux, des malentendus avec un enseignant, la perte d'un camarade, des phénomènes de rejet de la part de la classe, la déprime, la solitude, le SIDA .. , Les problèmes de drogue sont plutôt rares, Le jeune vient généralement de lui-même, mais parfois un ami l'accompagne pour lui donner du courage, Avec le temps, des collègues lui parlent de leur ras-le-bol, de leurs espoirs, de situations épineuses, Des parents l'appellent aussi de temps à autre, Lorsque les problèmes nécessitent le recours à un spécialiste - car le médiateur n'est pas un spécialiste - il propose quelques bonnes adresses,
La personne handicapée mentale et la société: Quels moyens pour favoriser son intégration? Tel fut le thème des journées romandes de l'Association suisse d'aide aux handicapés mentaux les 14 et 15 novembre dernier, Ces journées ont permis à 380 personnes, pédagogues, thérapeutes' parents, venant de Suisse romande, mais aussi de France, de Belgique, de Bulgarie et de Tchécoslovaquie, de se retrouver autour d'un sujet qui concerne tout un chacun,
L'animation «santé»
Les organisateurs ont voulu mettre l'accent sur le terme «MOYENS», Aujourd'hui, nous sommes tous pris dans ce courant qui veut permettre aux personnes handicapées de vivre dans leur milieu naturel, scolaire, familial et professionnel, en tenant compte de leurs possibilités,
Une autre tâche du médiateur est d'organiser ou de promouvoir l'organisation d'activités qui concernent l'hygiène mentale, la prévention, la santé, En collaboration souvent avec la Ligue valaisanne contre les toxicomanies, ou d'autres services spécialisés, ont été mises sur pied jusqu'ici des semaines «Pleine Forme», des conférences sur les
Ghislain MAGEROTTE, professeur à la faculté d'orthopédagogie de l'université de Mons-Hainaut, en Belgique, a situé cette évolution dans son contexte historique, en nous disant qu'elle ne constitue en aucun cas une négation des efforts entrepris ces dernières décennies en éducation spéciale par les praticiens, mais qu'elle en constitue en quelque sorte l'aboutissement, Pour lui, il y a continuité, évolution naturelle, inéluctable vers une éducation intégrée, à laquelle nous devons tous à présent travailler,
RÉSONANCES - JANVIER 1992
RÉSONANCES - JANVIER 1992
Au cours de ces journées nous avons entendu des conférenciers de renommée internationale dans le domaine de la pédagogie spécialisée: le professeur G, Magerotte, évoqué ci-dessus, le professeur Louis Vaney de l'université de Genève, des spécialistes de la médecine, le Dr Roger Salbreux, pédopsychiatre, président de l'Association internationale de recherche scientifique sur le handicap mental et le Dr Alain Beucher, pédiatre, directeur du centre d'action médico-sociale précoce pour enfants déficients moteurs à Angers, Les organisateurs ont aussi invité deux personnalités représentant l'un les employeurs, M, Jean-Marc Guinchard, secrétaire général adjoint de la Fédération des syndicats patronaux genevois, l'autre le monde de la presse, M, Hermann Pellegrini, rédacteur en chef du Nouvelliste et Feuille d'Avis du Valais; nous savons bien avec Serban Ionescu que «le mouvement en faveur de l'intégration des personnes handicapées mentales dans la société ne peut réussir sans l'acceptation et l'appui du public», Pour cela le public doit donc être préparé par une information objective qui lui permettra d'accueillir un handicapé sans crainte, en sachant au devant de quoi il va,
une organisation de l'environnement physique permettant le déroulement harmonieux des apprentissages des divers élèves, l'organisation des horaires de chaque élève facilitant la participation maximale de chacun en fonction de ses caractéristiques personnelles, l'organisation des horaires/activités du professeur et de ses collaborateurs en fonction des tâches reprises à l'horaire des élèves, l'utilisation des autres élèves comme tuteurs, pour un double bénéfice, celui des élèves ayant un handicap et celui des élèves tuteurs.
Une part importante de ces journées a été consacrée, dans le cadre de 18 ateliers différents, à la présentation d'expériences pratiques liées à l'intégration, de travaux de recherches réalisées en Suisse romande. Ces exposés ont tous prouvé la richesse des travaux actuellement en cours dans nos cantons romands. L'intérêt de telles journées réside aussi dans les rencontres entre participants favorisant la connaissance, l'échange, la confrontation des diverses expériences menées sur le terrain. Nous avons toujours beaucoup à apprendre les uns des autres, nous ne le réalisons que trop peu. Enfin, j'aimerais proposer à ceux et celles qui liront ces lignes deux éléments de réflexion qui m'ont, moi-même, interpellée. Le premier ressort de la conférence du professeur Magerotte qui insiste sur le fait qu'une éducation intégrée demande un savoir-faire, une méthodologie articulée autour de trois perspectives majeures, soit, je cite: «1. L'enseignant doit reconnaître la dimension clinique, c'està-dire individualisée de son travail. Cela signifie:
une mise au point écrite des programmes éducatifs individualisés (PEI) avec objectifs, méthodes d'évaluation et échéances précises ainsi que de programmes d'apprentissages pour chacun des objectifs retenus,
2. Les curricula intégreront des objectifs importants pour les élèves ayant un handicap ... , et pour les autres: apprendre à travailler indépendamment, apprendre les relations sociales et interactions avec autrui, ce qui est différent, apprendre à gérer les transitions entre les différents niveaux, les milieux. D'une manière générale, les curricula seront davantage fonctionnels et centrés sur l'acquisition de stratégies ou de compétences générales. 3. Le fonctionnement de l'équipe centré sur les PEI et l'intégration dans un réseau de services (spécifiques et ouverts à tous): participation des parents aux diverses étapes du processus éducatif, intégration de la démarche éducative et des actions des travailleurs médicaux et para-médicaux dans le cadre des objectifs du PEI, utilisation des ressources externes.» Le second élément de réflexion que j'ai retenu vient de l'exposé du Dr Alain Beucher; il a beaucoup insisté sur la nécessité d'accompagner très tôt les familles d'enfants handicapés et de collaborer avec elles. Le dialogue doit se faire dans un climat de respect, de confiance, de recherche de vérité. Aimer l'enfant, dit le Dr Beucher, c'est rechercher la vérité, détecter le handicap le plus tôt possible, sans enfermer l'enfant dans une définition, ni dans un projet, mais partir de l'enfant lui-même pour assurer une prise en charge la plus adéquate possible. Accompagner les parents, c'est les aider à vivre avec l'enfant handicapé, mais aussi à vivre en couple, à vivre avec les autres enfants. C'est un équilibre difficile à réaliser mais essentiel dans l'intérêt de toute une famille. Simone Reichenbach Directrice de «La Castalie» Monthey
PROCHAIN NUMÉRO
•
CONNAÎTRE, ENSEIGNER, . PROTEGER LA NATURE RÉSONANCES - JANVIER 1992
Hommage à M. Bernard Comby Président du Gouvernement, chef des Départements de l'instruction publique et des affaires sociales A fin novembre dernier, un bref message adressé au directeur de l'ORDP pal' un chef de service du DIP souhaitait que Résonances rende hommage à M. Bernard COMBY dans son numéro de janvier. Chargé de réaliser ce projet, j'ai désiré inviter tous les chefs de service des Départements de l'instruction publique et des affaires sociales à y collaborer. Voici ces témoignages qui font un rapide inventaire des réalisations menées à bien au cours de cette décennie et dessinent un bilan conçu dans une perspective dynamique. Ces personnalités placées en première ligne, savent en effet mieux que quiconque qu'au moment où une page setourne, la suivante est déjà en train de s'écrire. Le passage du témoin comme dans une course de relais est le moment le plus délicat d'un parcours politique. Puisse-t-il se réaliser dans les meilleures conditions pour assurer continuité et sérénité à la grande œuvre éducative et sociale conduite durant onze ans par M. Bernard COMBY J.D.
DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE ET DES AFFAIRES CULTURELLES
l'instruction publique de 1981 à 1991 relève de la gageure. Fruit d'un engagement et d'une efficacité exemplaires, l'œuvre de la décennie «Bernard Comby~) est marquée d'actes qui portent le sceau du futur. Au cours de la décennie à venir, il importera d'évaluer, de consolider et parfois de réorienter les actions entreprises dans un monde où le changement devient la règle et où l'innovation fait partie de la routine.
Introduction Après avoir œuvré avec dynamisme et compétence pendant plus de dix ans à la direction de l'instruction publique, M. Bernard COMBY s'apprête à passer le témoin à son successeur. Le résultat de son action gouvernementale marque L'enseignement primaire une étape importante de l'enseignement Durant les onze années pendant leset de la formation dans notre canton. quelles M. le conseiller d'Etat Bernard Travailleur infatigable, il s'est donné COMBY fut chef du Département de pleinement au Valais et à sa jeunesse l'instruction publique, le Service de avec la préoccupation constante de l'enseignement primaire et des écoles moderniser notre appareil éducatif, de normales put donner la pleine mesure l'adapter à l'évolution sociale, de l'ouvrir de ses forces dans une ambiance de trasur l'Europe et sur le monde. Avec vail sereine et favorable. enthousiasme, volonté et conviction, il a mobilisé les énergies, rassemblé les Un bref regard rétrospectif sur cette forces, rallié les points de vue autour de période permet d'intéressants rappels . ses projets de rénovation et d'adaptation L'école primaire a poursuivi son effort, sans perdre son identité, dans 1e cadre de notre système scolaire, de création de . de la coordination scolaire intercantonanouvelles voies de formation. le. Les programmes de CIRCE 1 et de Dresser un bilan de l'intense activité de CIRCE 2 ont été réécrits, sous la forme M. COMBY à la tête du Départem~nt de d'objectifs à atteindre par approches RÉSONANCES - JANVIER 1992
successives. Sans précipitation, ils se sont mis en place au point qu'à l'heure actuelle, cette longue entreprise d'harmonisation, commencée vers 1970, est sur le point de se réaliser totalement. A la tête du Département, au sein du Conseil d'Etat, devant le Grand Conseil et sur le plan des conférences romandes et suisses, M. Bernard COMBY a su œuvrer avec tact, prudence et efficacité, en faveur d'une école respectueuse de son passé, mais ouverte surtout aux problèmes et aux nécessités d'aujourd'hui et de demain. Par exemple, quand les congrégations religieuses qui dirigeaient nos écoles normales eurent manifesté leur volonté de renoncer à cette responsabilité, en raison de forces humaines devenues insuffisantes, des accords furent réalisés, sans agitation, sans turbulence, dans un souci de respect mutuel et de préservation des intérêts de chacune des parties engagées dans la discussion. N'est-ce pas d'ailleurs le regroupement en deux établissements de formation, des trois anciennes écoles normales qui facilita grandement la création de l'école d'ingénieurs du Valais?
l'elle du Valais, de la Suisse et de l'Europe. La loi du 16 mai 1986 introduisant les dispositions à l'Ol'ganisation du cycle d'orientation dans la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique,
Pour résoudre les difficultés considérables créées pal' l'accroissement et la diversité des apports migratoires, il a mis en place des mesures pédagogiques appropriées qui produisent pleinement leurs effets. Pour favoriser la continuité verticale, il a créé les aménagements qui s'imposaient. M. le conseiller d'Etat Bernard COMBY a su faire bénéficier l'école valaisanne dans son ensemble des bienfaits de la prospérité que le Valais a connue durant les années 80. Qui dit école, dit élèves, enseignants, parents et autorités scolaires. A tous ces niveaux, le chef du Département de l'instruction publique développa des échanges et des contacts qui furent positifs et bienfaisants.
Uenseignement secondaire La révision de la loi sur l'instruction publique du 4juillet 1962 Dès son arrivée au Département de l'instruction publique, M. Bernard COMBY s'est engagé avec courage et détermination sur la voie difficile de la révision de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique. Après le refus pal' le peuple en 1983, d'une révision globale, il s'est remis à la tâche afin d'apporter pal' des modifications sectorielles, les améliorations rendues nécessaires dans l'évolution économique, sociale et cultu-
Les points forts de cette loi sont les suivants: la dédramatisation du passage de l'enseignement primaire au cycle d'orientation; la pédagogie différenciée; les alternatives offertes aux communes en matière d'organisation générale du cycle d'orientation; la création de classes intégrées avec cours à niveaux; l'extension du droit des parents; le développement de la dimension culturelle dans les écoles et l'encouragement aux activités parascolaires.
Le décret sur l'enseignement spécialisé La qualité d'une société se mesure essentiellement aux efforts qu'elle fait en faveur des plus défavorisés. Les dispositions du décret sur l'enseignement spécialisé vont dans ce sens. Elles répondent aux différents besoins des enfants et renforcent l'intégration des enfants et des jeunes en difficulté par des mesures telles que les appuis pédagogiques intégrés, les classes à effectifs réduits, l'enseignement à domicile et.en milieu hospitalier, les classes spécialisées et les institutions spécialisées. Le décret sur les bourses d'étude Les modifications du décret sur les bourses d'étude et les prêts d'honneur adoptées par le Grand Conseil en 1986 ont renforcé la concrétisation du postulat de l'égalité des chances et de la démocratisation de l'accès aux études et aux apprentissages. La semaine de quatre jours et demi La mise en place longuement réfléchie et rigoureusement préparée de la semaine scolaire de quatre jours et .demi qui est en train de recevoir l'adhésion de la
population valaisanne dans son ensemble, constitue certainement le couronnement d'une œuvre dont les générations actuelles et futures sauront reconnaître les grands mérites. Il faut également rappeler que cette importante réforme de l'organisation de l'année scolaire a été accompagnée d'améliorations pédagogiques notamment dans les premiers degrés scolaires et de revalorisations du statut des enseignants.
La création des écoles professionnelles supérieures Les années 80 ont été marquées par une étape importante de l'histoire de l'école valaisanne. En effet, sous l'impulsion de M. Bernard COMBY, notre canton s'est doté d'un secteur nouveau: celui de la formation professionnelle supérieure avec l'ouverture de plusieurs écoles: l'Ecole suisse de tourisme (EST) à Sierre; - l'Ecole d'ingénieurs du canton du Valais (ElY) à Sion; l'Ecole technique cantonale d'informatique (ETC) à Sierre; les Ecoles supérieures de cadres pour l'économie et l'administration (ESCEA), à Viège et à St-Maurice. En outre, le Centre de formation pédagogique et sociale (CFPS) a vu son statut juridique renforcé par l'adoption d'un nouveau décret pal' le Grand Conseil. Sur cette base ferme, il a connu un développement réjouissant puisqu'il est en mesure de formel' aujourd'hui des éducateurs spécialisés, des maîtres socio-professionnels, des infirmières en santé publique, des animateurs socioculturels et des assistants sociaux. La mise en place de la formation professionnelle supérieure a permis de dynamiser la formation professionnelle de base et de promouvoir l'économie valaisanne.
La politique «Valais-Universités» Sous la présidence de M. Bernard COMBY, chef du Département de l'instruction publique, les relations entre le Valais et les Hautes écoles se sont considérablement transformées. RÉSONANCES - JANVIER 1992
Une voie nouvelle de développement du canton s'est ouverte pal' les principes de la politique «Valais-Universités» et ses réalisations. Le DIP, initiateur de cette démarche, l'a développée avec l'appui du Gouvernement et du Parlement valaisans qui ont ainsi marqué l'importance politique et économique de cet enjeu: positionner le Valais sur la place universitaire suisse tant en matière de formation que sur les terrains de la recherche. Ces réalisations contribuent grandement au développement socio-économique du canton en renforçant des réalisations situées en Valais, pal' des partenariats réels avec les universités et les EPF, en faveur d'instituts et de centres de recherche existants, en création ou encore au stade de projet. Il l'este à les renforcer sur le plan national, en application de la loi sur l'aide aux universités (LAU) et de la loi sur la recherche (LR). L'objectif implique une décentralisation de la formation supérieure et de la recherche, telle qu'annoncée pal' le l'apport national des organes suisses de la science «La place scientifique suisse horizon 1995», mais qui ne va pas de soi. Ainsi, peut-on dire aujourd'hui que le paysage valaisan se pare d'une touche scientifique et culturelle qui manquait encore pour assurer au canton certaines bases de son futur développement. Cette politique comporte une exploitation nouvelle des ressources humaines, matière première et noble: la matière grise, souvent expatriée et trop peu exploitée. En effet, les compétences, les connaissances et les savoirs représentent un filon sans fin ... et qu'on ne pourl'a jamais suivre «trop loin». Il s'agit là d'une activité novatrice réalisée pal' un canton non doté de Hautes écoles, le Valais qui a su dépasser les débats purement financiers en proposant aux Hautes écoles, une complémentarité originale et des partenariats nouveaux. La reconnaissance de l'Institut universitaire Kurt BOSCH pal' la Communauté scientifique et universitaire suisse symbolise aussi la reconnaissance de la politique «ValaisUniversités»sur le plan national. RÉSONANCES - JAJMER 1992
Cette ouverture sur la Suisse s'est d'ailleurs prolongée sur l'Allemagne et la France dans une perspective européenne. Une telle évolution peut paraître incertaine, ambitieuse et audacieuse. Pour notre part, nous dirons qu'elle est indispensable. L'action politique de M. Bernard COMBY a fait passel' culture, formation, science et recherche, au rang des priorités, dans les faits. C'est la création de secteurs nouveaux de notre économie cantonale qui constitue des investissements pour le futur. La vie sociale, socio-économique et socioculturelle de la communauté valaisanne manque encore de tels renouveaux. On peut d'ores et déjà affirmer que les milieux privés, les communes et régions de notre canton qui l'ont compris seront à l'aise, demain, dans l'Europe des régions. . Si la politique n'est qu'un art, on peut admirer bien des artistes, mais quand elle devient art appliqué, il lui faut de vrais artisans cal' elle est un artisanat d'art. L'artisanat d'art se caractérise pal' l'invention, des matériaux soignés, des mains habiles, du labeur, de la ténacité, de l'audace et... des amateurs qui admirent ou achètent! C'est ainsi que des œuvres peuvent défier le temps! M. Bernard COMBY a été l'un de ces artisans dont le «chef-d'œuvre» marquera l'avenir du Valais.
La décentralisation de l'enseignement secondaire du Ile degré Le renforcement du postulat de l'égalité des chances et de la démocratisation de l'accès aux études et aux apprentis sages a été une volonté constante de M. Bernard COMBY. Cet engagement s'est manifesté d'une manière toute spéciale à travers le projet de décentralisation de l'enseignement secondaire du Ile degré qui a connu un début de concrétisation avec l'adoption pal' le Grand Conseil du décret sur la construction du Collège et de l'Ecole supérieure de commel'ce de Sierre. Il faut espérer que les efforts entrepris dans ce sens seront poursuivis afin de répondre à la demande croissante des jeunes qui veulent poursuivre des études de maturité.
Des structures, des services, des appuis répondant aux besoins des Valaisannes et des Valaisans Toute l'œuvre de M. Bernard COMBY est marquée pal' une grande capacité d'écoute des problèmes des gens et une volonté inébranlable de trouver des solutions concrètes favorisant le bien-être collectif, l'épanouissement personnel et la promotion de la qualité de la vie. Dans ce contexte, on peut encore citer deux réalisations qui méritent d'être relevées. Il s'agit tout d'abord de l'ouver-
ture des classes pour sportifs et artistes intégrées aux écoles de commerce de Brigue et de Martigny. Cette réalisation répond parfaitement aux besoins d'un canton touristique et aux aspirations légitimes de jeunes qui veulent concilier des études avec un sport de compétition ou une activité artistique exigeante. La création des médiateurs jeunesse s'inscrit dans ce même esprit. Elle est un acte de confiance en l'avenir. Elle démontre la volonté d'offrir aux jeunes des possibilités accrues de réussite et de succès par le développement de leur personnalité et leur intégration sociale et professionnelle.
SI 1
Uessor des activités culturelles En dépit de la modicité des moyens financiers mis à leur disposition, les divers services culturels du canton ont atteint une qualité que beaucoup d'autres nous envient. Deux termes pourraient qualifier l'action de M. Bernard COMBY dans ces domaines: compétence et confiance.
Les services culturels Un regroupement de divers secteurs culturels dans le Service des musées, monuments historiques et recher· ches archéologiques a permis une meilleure coordination des efforts et des initiatives. La spécificité de ces divers domaines est sauvegardée grâce à la présence de collaborateurs compétents et actifs, jouissant d'une marge suffisante d'autonomie. L'Office des musées cantonaux regroupe sous une direction unique les six musées de l'Etat du Valais. Il gère aussi une collection iconographique, de même qu'une bibliothèque, une base documentaire et une photothèque spécialisées. L'Office a misé sur la diversité des collections pour en assurer la conservation, mais aussi la promotion. C'est dans le but de répondre à ces deux impératifs qu'ont été organisées de grandes expositions thématiques et pluridisciplinaires comme: «Le Valais avant l'histoire" en 1986, «Sion la part du feu: 1788-1988" en 1988, «Ubi bene ibi patria: Valais d'émigration" en 1991. Ces manifestations d'envergure ont été
l'occasion de mesures conservatoires, scientifiques et didactiques. Il en est de même dans le secteur de la Bibliothèque cantonale, qui a connu au cours de ces dernières années un certain nombre d'innovations fondamentales, en particulier grâce à l'informatisation de ses services et à l'intégration dans le réseau informatisé des bibliothèques de lecture publique. «Persuadé que la Bibliothèque romande et suisse qui prend corps à travers le Réseau des bibliothèques utilisant SIBIL constitue bien davantage que la simple juxtaposition de partenaires, le Valais s'engage avec enthousiasme et conviction dans ce nouveau champ de travail en commun," ainsi s'exprime Bernard COMBY le 14 mai 1988, dans le cadre du Salon du livre de Genève où est paraphée l'adhésion du Canton du Valais au Réseau romand et tessinois des bibliothèques (RERO). Pour le Valais, l'autarcie documentaire est terminée. Il est désormais partie prenante d'un vaste réseau d'échange de documents et d'informations. Les usagers des bibliothèques valaisannes le comprennent parfaitement, puisque deux ans plus tard le nombre d'ouvrages empruntés pal' le biais du prêt interbibliothèques avait doublé. Désormais ouverte sur le monde, la Bibliothèque cantonale va aussi s'efforcer de développer ses prestations traditionnelles concernant le Valais en se transformant en véritable centre de documentation. Elle publiera ainsi Documentation Valais, le premier guide des institutions, services publics et associations du Valais, puis, pour la première fois en 1991 une Bibliogra. phie valaisanne annuelle. Pour les bibliothèques communales de ce canton, la décennie écoulée est celle de leur reconnaissance par la législation cantonale: les modifications introduites dans la loi sur l'instruction publique en 1986 vont permettre au canton de soutenir la création et la gestion de ces lieux de lecture essentiels en veillant à ce que leurs collections, leurs équipements et leur personnel répondent aux exigences contemporaines. RÉSONANCES - JANVIER 1992
.8
~
................;......------~
.....-
-~
Cette politique qualitative voulue par le chef du Département s'est rapidement matérialisée dans les faits: de Münster à Collombey, ce sont plus de dix nouvelles bibliothèques publiques, conformes aux normes suisses en la matière, qui ont ouvert leurs portes au cours des trois dernières années. Si le travail de recherche et de mise à la disposition du public caractérise le domaine plus spécialisé des Archives cantonales, il faut souligner une importante innovation, avec la création, en collaboration avec la ville de Martigny, du Centre valaisan du film et de la photographie, véritables archives de l'image documentaire et du film valaisan.
Les écoles d'art et de musique En dehors de ces institutions, qui incarnent les initiatives culturelles de l'Etat, les pouvoirs publics doivent soutenir, dans la mesure de leurs moyens, les initiatives prises par les sociétés et groupements culturels et par les particuliers. RÉSONANCES - JANVIER 1992
C'est le cas notamment des écoles d'art et de musique, qui, au cours de ces dernières années, ont vu croître d'une manière réjouissante l'aide cantonale, tout en conservant intacte leur autonomie artistique et administrative. Sans cette aide, pal' exemple, la création du Département supérieur des archets, dans le cadre du Conservatoire, n'eût pas été possible.
Uencouragement aux activités culturelles Mais c'est aussi le cas des centaines d'initiatives prises chaque année, dans nos villes et nos villages, par les particuliers et les sociétés culturelles. Pressentant l'importance de ce secteur, M. COMBY a créé, dès son arrivée au DIP, le Conseil de la culture, réparti en six commissions chargées des divers domaines: lettres et théâtre, cinéma, musique et danse, arts et artisanat, sciences humaines et sciences naturelles, éducation des adultes. L'essentiel du travail de ces groupes consistant à émettre des préavis en vue de l'attribu-
tion des aides d'encouragement. Le conseiller culturel assure la coordination de ce travail. On peut aussi rattacher à l'encouragement l'attribution annuelle du Prix de consécration de l'Etat du Valais à une personnalité reconnue pour la qualité de son œuvre, ainsi que des Prix d'encouragement destinés à soutenir les efforts de jeunes Valaisans au talent prometteur.
Projets et perspectives Fruit d'un engagement et d'une efficacité exemplaires, l'œuvre de la décennie «Bernard COMBY" est marquée d'actes qui portent le sceau du futur. Il a non seulement réalisé une œuvre importante, mais également amorcé une réflexion et élaboré des projets d'avenir qui ouvrent de nouvelles perspectives et qui pourront être parachevées par son successeur. On peut citer à ce propos: le projet de loi sur la formation et le perfectionnement des enseignants déposé sur le bureau du Conseil d'Etat au début 1991;
Service de la prévoyance sociale Personnes âgées Les implications économiques, sociales, financières, culturelles et politiques liées au problème du vieillissement ont amené M. Comby à promouvoir une politique active en faveur des personnes âgées. Depuis le l'apport intitulé «Politique de la vieillesse et prise en charge des personnes âgées» publié en 1984 par le Département de la santé publique qu'il dirigeait, des mesures concrètes en faveur des personnes âgées ont été prises. le projet de loi sur l'ensemble des activités culturelles, visant à préciser les tâches de l'Etat; le projet définitif vient d'être approuvé par le chef du DIP; une Fondation valaisanne pour la promotion culturelle et la création artistique, unissant les moyens de l'Etat à ceux de diverses sociétés privées ou semi-publiques au niveau cantonal.
DÉPARTEMENT DES AFFAIRES SOCIALES Introduction Le conseiller d'Etat, M. Bernard Comby, a repris le Département des affaires sociales en 1985. Dès son arrivée, son premier souci a été de renforcer l'identité du département, de rechercher une meilleur coordination, de favoriser une plus grande capacité des services offerts. Dans ce sens, le Service médico-pédagogique et l'office de recouvrement et d'avances des pensions alimentaires ont été rattachés à son département. Cette unité de l'enfance à la vieillesse est un premier pas important. Constamment préoccupé de venir en aide aux plus défavorisés, M. le conseiller d'Etat Bernard Comby a donc marqué de son empreinte les adaptations de notre politique sociale traditionnelle aux nouvelles situations de la jeunesse, des personnes handicapées et des personnes âgées.
Caisse cantonale de compensation Dans le domaine des assurances sociales, nous relevons plus particulièrement la mise en vigueur de nouvelles dispositions lors de révisions législatives acceptées par le peuple en 1986: la loi sur les allocations familiales aux salariés et celle sur les allocations familiales aux agriculteurs indépendants qui ont innové en introduisant l'allocation d'accueil et le droit du personnel féminin de maison et des personnes sans activité lucrative de bénéficier des allocations; le décret sur les prestations complémentaires à l'AVS/AI avec une élévation des limites de revenu pour les personnes séjournant dans le homes. L'élaboration des contre-projets à l'initiative législative pour la protection de la famille, dont le législatif cantonal débattra en deuxième lecture en janvier prochain, résout de manière originale le problème des allocations en faveur des familles monoparentales tout en prévoyant une augmentation substantielle du montant des allocations. A la même session de janvier 1992, le Grand Conseil examinera en deuxième lecture une modification du décret sur les prestations complémentaires qui introduit une allocation cantonale complémentaire dont un d.es buts est de favoriser le maintien à domicile des personnes ayant besoin de soins.
La plus significative est la réalisation de 21 projets de construction de maisons pour personnes âgées réparties judicieusement sur l'ensemble du territoire cantonal. 700 lits supplémentaires seront donc créés pour couvrir les besoins en l'an 2000, ce qui représente au total 2000 places pour environ 5,5% des personnes âgées de plus de 65 ans. Ces réalisations favoriseront à l'avenir le développement d'une politique dynamique en faveur des personnes âgées. Elles répondent à des besoins objectifs dans le respect d'une politique d'intégration et d'adaptation permanente au besoin. Au-delà des mesures matérielles mises en places, des infrastructures disponibles et des services offerts, M. Comby a toujours opté pour des objectifs garantissant une amélioration de la qualité de vie de nos aînés et le maintien à domicile.
modifications de la loi du 2juin 1955 sur l'assistance publique ne suffisaient pas à doter le canton d'une loi sur l'aide sociale adaptée aux législations sociales en vigueur et conformes à une conception contemporaine de l'aide sociale, proposait une révision complète de la loi sur l'assistance publique. Le projet accorde une importance particulière à la recherche des causes des difficultés sociales, aux mesures de prévention, à la formation ainsi qu'à l'information. Il apporte des idées nouvelles et modernes concernant l'organisation sociale, l'attribution de l'aide et la répartition des charges. Ce projet permettra au canton de disposer à l'avenir d'un instrument de travail adapté aux exigences sociales, non seulement sur le plan formel et matériel, mais également sur le plan de la philosophie de l'aide et de la prévoyance sociale. Asile Face aux problèmes difficiles de l'asile, M. Comby s'est gardé de croire qu'il ne pouvait rien faire. Il a su apporter des solutions au règlement de ce problème épineux, tant sur le plan cantonal que fédéral, par ses prises de positions claires.
Aide sociale L'évolution importante dans le domaine de l'aide sociale, marquée pal' le double processus de l'institutionnalisation et de la professionnalisation de l'action sociale, de même que l'apparition de nouvelles problématiques de la pauvreté, conjuguée à l'évolution des modes de prise en charge, induisaient des changements fondamentaux dans la conception de l'assistance publique. En août 1989, M. le conseiller d'Etat Bernard Comby, considérant que des RÉSONANCES - JANVIER 1992
Etant donné la dimension mondiale du problème, il s'est montré attentif à des solutions de dimension internationale pour l'aide au développement et l'aide humanitaire. Tout en considérant les préoccupations de la population valaisanne face aux problèmes des réfugiés, il a su dépasser les clichés, apaiser les passions et, dans la perspective d'une approche nuancée et objective du problème, il a cherché à connaître aussi quelle était la situation du demandeur d'asile.
Service de l'action sociale La loi du 31 janvier 1991 sur l'intégration des personnes handicapées est sans conteste l'élément majeur qui a marqué et qui marquera à l'avenir l'action sociale entreprise par M. le conseiller d'Etat Bernard Comby. Il convient de relever sa volonté de renforcer par tous les moyens l'intégration sociale, économique et cultUl'elle des personnes handicapées. La loi plébiscitée pal' le peuple valaisan, avec une acceptation record de 95% des votants, est la reconnaissance qui lui a été adressée pour toute son énergie dépensée pour faire passer le message en faveur des personnes les plus démunies. Cette loi d'avant-garde, citée en exemple au niveau suisse, marquera les années futures par une plus grande soli-
dari té humaine, politique et économique. L'intégration c'est aussi se trouver dans un chez-soi où il fait bon vivre et où l'on peut s'épanouir. Le milieu protégé est pour certaines personnes handicapées le vrai chez-soi. Le développement de ces structures a été le souci du chef du Département des affaires sociales. Il est à l'origine d'une vingtaine de projets dont la plupart sont réalisés. L'ensemble des établissements permet aujourd'hui l'occupation de 900 personnes et l'hébergement de 300 d'entre elles avec un encadrement de 370 employés y compris le personnel de maison. Il convient de mentionner également le regard qu'il a porté sur la jeunesse en créant une commission chargée d'examiner, d'une part, les besoins de la jeunesse en général et, d'autre part, de prévoir les mesures complémentaires à apporter à la loi sur la protection des mineurs.
Service médico-pédagogique Nos enfants sont nés dans un monde caractérisé, entre autres, par une complexité grandissante et par des changements économiques et socio-culturels importants. Au début de ce siècle, les préoccupations premières des organes officiels étaient de prendre des mesures visant à sauvegarder la vie (mortalité infantile, suite de maladies, paupérisme, etc ... ). Aujourd'hui, ils sont plutôt préoccupés par les conditions psycho-sociales et les exigences de l'intégration sociale, lesquelles peuvent engendrer des troubles chez l'individu et nécessiter une aide à différents niveaux. Des bases légales pour répondre aux besoins d'aujourd'hui En sa qualité de chef du Département de la santé publique, M. le conseiller d'Etat Bernard Comby a été l'architecte d'une nouvelle réglementation sur les structures de santé mentale. Adopté par le Grand Conseil en 1982, ce règlement a donné aux institutions de santé mentale, dont le Service médico-pédagogique, les bases légales nécessaires pour répondre aux défis de notre époque.
RÉSONANCES - JANVIER 1992
É
c
H
o s
LIVRES NOUVEAUX
«Pierre de Planchouet» de Jean-Marc Theytaz Al'écoute du temps qui passe nous emmène dans les décors et les rythmes d'une nouvelle rivée au Valais et à ses habitants. Conune l'auteur nous l'e.\plique, ce récit nOlis inscrit dans les mouvements d'une existence qui évolue, change, se calque ou s'éloigne de cet écoulement inexorable des choses, qui nOlis emporte el nOlis découvre à nOlis-mêmes. Jusqu'à ce jour, mon travail d'écriture a principalement été consacré à la poésie: la quête d'essentialité, de dépouillement, de coïncidence avec le monde et les êtres m'ont toujours fasciné et passionné. Même si mon écriture peut être qualifiée sous un certain angle d'impressionniste et qu'elle contient dans ses germes le flux de la spontanéité et de l'immédiateté, mon travail s'attache à retranscrire ce silence natif d'où surgit la parole, le Verbe créateur .
La prévention, une tâche de grande importance M. le conseiller d'Etat Bernard Comby a toujours apporté son soutien aux actions à caractère préventif. C'est ainsi qu'un vaste programme a été mis en place pour aider les jeunes à faire face aux difficultés qu'ils rencontrent. Ces activités de prévention sont l'apanage de plusieurs organismes. Pour ce qui est du SMP, le concept préventif a deux caractéristiques principales. D'une part, il cherche à renforcer les ressources des jeunes afin de les aider à dépasser les situations difficiles et, d'autre part, il prend en considération leur environnement écosystémique. Au chapitre de la prévention, il faut mentionner tout particulièrement l'activité des médiateurs scolaires qui, depuis leur création, ont apporté la preuve de leur efficacité. On peut également citer la recherche scientifique que M. le conseiller d'Etat Bernard Comby a demandée au SMP, sur les connaissances et le comportement des ado-
lescents de notre canton face au sida. Cette étude va être publiée au début de 1992.
La consultation Lorsque le développement d'un enfant est perturbé, la consultation et la prise en charge peuvent devenir indispensables. Ces interventions ont pour but de promouvoir les ressources de l'enfant et surtout celles de son écosystème (famille, école, loisir). Nous attachons beaucoup d'importance à l'établir une communication fonctionnelle entre les personnes concernées par le problème, afin de permettre l'éclosion de nouvelles relations basées sur la coopération et la solidarité. Dans ce domaine, M. le conseiller d'Etat Bernard Comby a facilité la collaboration du SMP avec ses différents partenaires et l'a incité à avoir une vision globale des problèmes posés. Les chefs des Services du Département des affaires sociales adressent à Monsieur le président dû Conseil d'Etat Bernard Comby leurs remerciements
pour son engagement à la cause des personnes défavorisées et pour son intense activité au sein du département. Ils lui expriment leur gratitude pour la confiance témoignée et l'étroite collaboration réalisée durant ce «septennat». Leurs souhaits et leurs vœux les meilleurs l'accompagnent dans sa nouvelle tâche de conseiller national.
Les chefs de service: André Berclaz Jean-Pierre Rausis Karl Bmnner Roland Revaz Jacques Cordonier Walter Ruppen Lévy Dubuis Walter Schnyder Joseph Guntem Bernard Truffer Anselme Pannatier
Gilbert Fourniel~ délégué aux questions universitaires Michel Veuthey, conseiller culturel
RÉSONANCES - JANVIER 1992
Voyage à l'intérieur de soi, voyage dans les torsions du temps qui noue, métamorphose, dynamise ou immobilise, Pierre de Plallchollet, le huitième ouvrage que Jean-Marc Theytaz a écrit,
Avec Pierre de Planchouet s'opère une certaine rupture, qui pour l'instant demeure passagère. La nouvelle représente un genre qui peut me convenir pour retranscrire de manière concise et dense une bribe d'existence, une l'encontre avec l'univers, un instant de vie noyé dans la nuit des
temps. Elle permet d'aller droit au but, en prenant en compte les composantes vitales d'une «histoire». Elle exige précision et netteté. Piel'l'e de Planchouet m'a permis ainsi de raconter une tranche de vie d'un personnage et d'une région. Ce récit je le perçois personnellement comme une respiration dans mon travail d'écriture qui pour l'instant, l'este ancré sur «la parole»poétique. Tout est en agitation autour de nous, l'écriture offre cette délimitation des choses qui suggère et permet de regarder au-delà, en espérance d'une unité, d'une cohésion qui chaque jour nous fuient d'une manière ou d'une autre. Jean-Marc THEYTAZ Journaliste et écrivain
Pierre de Planchouet a été publié aux éditions Monographic à SieJ'l'e et est disponible dans les librairies.
L'AVENIR ENSEMBLE
LIVRES NOUVEAUX
COURRIER
Françoise Gailland un espace de poésie
Impression
L'amour à vie Tuer "l'amour à mort» Vivre «l'amour à vie» Rêverie naïve Lueur incisive
Il est des auteurs dont l'absence s'atténue parce qu'une empreinte d'eux la comble en nous. Il y a «quelque chose» qui nous l'este et se décante comme un cadeau. Ce cadeau invisible brûle tel un sceau sur nos soifs de communion vraie. Françoise Gailland (Verbier), pal' l'écriture de ses poèmes découverts le 29 novembre dernier -à l'occasion de la remise du Prix Littéraire SPVal- a réussi, l'espace d'un instant à réunir tous les auditeurs en un dense et vaste tissu d'émotions intérieures. Par les thèmes de l'amitié, de l'amour et de la tendresse, du rêve et du désespoir, elle a réveillé notre sensibilité. Sa poésie est quête de légèreté et de limpidité dans le fond comme dans la forme. Son langage voilé coule délicatement et l'avive chez le lecteur ses propres secrets. Comment ne pas être atteint par sa poésie quand ses deux pôles appellent la recherche du vrai et de l'essentiel? Deux recueils y font écho: "Au fil des mots» et "La-muse-mot» Françoise Gailland se livre à elle-même et nous partage ainsi un message authentique dans l'exigence du mot juste, exact traducteur de ses perceptions. Le tout se déroule dans une grande musicalité qui nous pousse à entrer "en état de poésie»coIilme disait Georges Haldas. Laissons-la vibrer en continuo et allons goûter à ses espaces de beauté ... Marie-Claude Dubosson
Etre aujourd'hui présent Quand tout est imparfait! N'avoir pour tout bagage Que le seul passé simple!
Ce sont ces yeux qui me sourient Ce sont ces yeux qui me défient Ce sont ces yeux qui m'interpellent Et je me sens devenir belle
Ne rêver qu'une chose:
Tuer «l'amOllI' à mort» Vivre «l'amOllI' à vie»
Son passé antérieur!
Eveil sensuel Douceur éternelle
Photo: Michel Dm'bellay
Le casse-tête
Ce sont ces mains qui me désirent Ce sont ces mains qui me chavirent Ce sont ces mains qui me caressent Et je m'abandonne à l'ivresse
Tuer «l'amour à mort» Vivre «l'amour à vie» Solution extrême Dévotion suprême Ce sont ces mots qui me nourrissent Ce sont ces mots qui me ravissent Ce sont ces mots qui me surpassent Et je m'envole dans l'espace
Tuer «l'amour à mort» Vivre «l'amOllI' à vie»
Tiré de Au fil des mots
Se construire un fitlur Sans devoir supporter C'est un grand casse-tête
Conditionnel... parfait Un relatif présent Du subjonctif passé! C'est donc impératif: faut trouver la réponse
Se donner l'UTOPIE pour emblême (numéro de Résonances de novembre 1991), cela pourrait sembler une concession aux mornes audaces du 700' ou un pied-de-nez aux austères morosités dont on imprègne l'école et l'économie en cette fin d'année. Une école sans lieu, hors cadre? Une éducation sans espace où délimiter des savoirs, sans barrières où guider un consensus, sans terreau où enraciner ses croyances? - Etrange, apparemment. Et puis à lire attentivement le dossier qui lui fut consacré, on est frappé pal' la sagesse des intervenants, leur constant souci de rêver les yeux ouverts, avec passion certes, mais avec lucidité surtout. Pas de grands chambardements, pas de licornes ni de centaures, mais des enfants à estimer dans leur bouleversante individualité, des démarches à affiner, des pratiques à repenser dans la sérénité et l'approfondissement, une philosophie sous-jacente à mieux appréhender, peu
de grands desseins mobilisateurs clamés comme autant de slogans paradeurs. Les enfants d'Yvan Illich ont grandi, se sont assagis et ce n'est plus vers la Lune qu'on s'embarque, mais vers des destinations où seraient proposées plus d'humanité, plus de compréhension, plus de chaleur conviviale. J'ai aimé ce dossier, les pertinentes questions qu'il soulève, la riche palette que forment les divers rédacteurs, - enseignement primaire, secondaire, spécialisé, étudiant, enseignant, parent, professeur, directeur, inspecteur, prêtre -. J'ai apprécié le louable effort qui consiste à s'éloigner quelque peu du tableau noir pour élargir son champ de vision et cette silencieuse conviction qu'on dessine bien l'avenir en pensant sagement le présent. J'ai été touché pal' le beau texte de Marie Gailland. Une artiste-peintre qui ne véhicule pas
nos mots coutumiers, fondus dans le sérail de la psycho-pédagogie et qui offre à notre écoute une école du BIEN ETRE, de la beauté de vivre, de la transparence et de la grâce. Un article littéralement inutile, -c'est-à-dire non-utilisable immédiatement -, mais si profitable pourtant. Il me paraît en effet décapant d'entendre parfois des sirènes qui viennent d'ailleurs, aux propos sensuels et si doux! "Le tabernacle ailé», tableau de Marie Gailland reproduit en quadrichromie, offre de vastes espaces au retentissement intérieur de son texte SUI' le lecteur. La juxtaposition de tous ces regards divers ne dessine rien moins qu'une humble mosaïque. Merci à tous les rédacteurs de l'avoir voulu ainsi! Jean-François LOVEY Directeur de l'ENVR
Etre ou ne pas être telle est la vraie question! Tiré de La-muse-mot
Echos sur le chemin des étoiles Des douze utopies nichées dans le dossier spécial du mois de novembre, je retiens celle qui m'a mise en marche SUI' le chemin des étoiles. Ecrite pal' Liliane et Antoine REIST, elle s'intitule: "L'utopie a mis des étoiles au ciel de l'enseignement», Dans ce texte on cherche à placer l'enfant à sa bonne "étoile». Sa place est de choix puisque l'enfant est roi! Il surgit hors d'un contexte d'ordres et d'interdits. Il est placé dans la nécessité d'un courant positif qui l'entraîne SUI' la route de la confiance en lui. Route scintillante qui lui donne le désir de réussir à se fortifier pour devenir capable de saisir les traces gagnant sa vraie liberté. D'autres constellations frôlent ce texte. Celles proposées pal' Marie GAILLAND et PierreMarie GABIOUD définissent un ciel parent. RÉSONANCES . JANVIER 1992
Marie GAILLAND réussit à nous conduire au travers d'une succession de journées savamment colorées jusqu'au coeur de particules infiniment capitales. Elles fondent la hauteur et la profondeur de notre travail d'enseignant et soulignent la dignité des êtres qui nous sont confiés. Je cite sa conclusion qui m'a beaucoup émue: "Du divin perdu et galvaudé, ils (les enfants) récupèrent l'essence pour l'intégrer au cœur d'eux-mêmes, devenant ainsi petits tabernacles de la Vie». L'auteur, peintre des corps "arc-en-cieJ", nous l'appelle que nous devons faire éclore des êtres à la vérité d'eux-mêmes avant de faire évoluer des "élèves». Cette utopie-là me plaît réellement! Tout aussi réellement que celles proposées pal' Pierre-Marie GABIOUD! Il situe nettement le champ d'action de l'école d'aujourd'hui dans un ciel encombré de météorites dangereux. Il tient ferme la barre en écrivant: "L'école gardera sa
mission principale qui est de participer à la formation d'êtres libres et responsables, mais son rôle éducatif prendra une importance accrue, et ceci peut-être au détriment de certains apprentissages notionnels». Il nous présente une école capable de choisir des priorités d'une autre et grande exigence pour retisser le rôle éducatif de l'école, au sens noble du terme. Dans son texte, le chemin des étoiles se reflète dans un monde balancé de contre-courants, et l'école devient capable de conduire des petits d'hommes dans un terrain de valeurs sûres, de gratuité et de soifs réelles de connaître et d'apprendre. "L'utopie seule est créative» nous soufflent Liliane et Antoine REIST. Elle m'a l'approchée du silence et de la beauté des étoiles qui nous sont à tous confiées. Marie-Claude DUBOSSON
COURRIER
doté de qualités spécifiques reconnues, peut donner accès à tel métier ou à telles études. Ainsi en est-il de l'orientation.
En écho ct notre dossier de novembre 1991 L'école du {utw; l'utopie, Monsieur Samuel Roller nous Ci fCiit parvenir sa "propre copie". Il s'agit d'une réfiexion prospective SUI' l'école, parue en octobre dernier dans le Journal de l'enseignement primaire de Genève. Nous en publions ci-après un substantiel extrait en remerciant son auteur pour ce clin d'œil amical qui est aussi une volonté de décloisonnement.
L'école de l'initiative est sévère. Elle n'attend de l'élève rien d'autre que la réussite. Et celle-ci ne s'obtient qu'au prix d'un effort soutenu. Mais ici, l'effort est consenti, sous-tendu par un désir profond, une ambition.
Education 2000 Enraciner l'utopie
son inventeur, consiste à se projeter dans le futur pour y faire les plans d'un monde meilleur, plus humain. Puis à reprendre contact avec la réalité et à mettre en chantier un monde neuf. L'école de l'an 2000 attend ses bâtisseurs. Elle attend notre courage, notre foi. Samuel Roller
De l'utopie à la prospective Pour s'enraciner, l'utopie, depuis quelques décennies, a changé de nom. Elle s'appelle prospective. Cette dernière, selon Gaston Berger,
Sion:
12. rue de Lausanne Téléphone (027) 22 12 14
Sierre:
18, av. Général-Guisan Téléphone (027) 55 88 66
LU POUR VOUS ET PRET AL'ORDP Le professeur Swnuel Roller se tourne vers l'horizon 2000 et dessine le plan d'une école rénovée, ct la mesure des défis de notre temps. Utopiste, cette école idéale? Voire .. _
La mission de l'école Et d'abord une question: pourquoi l'Ecole? Parce que l'enfant naît inachevé et qu'il lui faut une vingtaine d'années pour devenir un adulte. Pendant tout ce temps, il a besoin des soins les plus attentifs. La famille les lui donne, elle les lui a d'ailleurs toujours donnés. Les artisans, ensuite, en ont fait autant: le charpentier, le tonnelier, le tisserand ... Puis, les choses du monde s'étant beaucoup compliquées et cérébralisées, on a fait appel à des spécialistes, les instituteurs, et à une institution, l'école. L'école a une Mission, celle d'être, avec le penseur vaudois Alexandt:e Vinet, une fabrique d'hommes. Il résulte de cela que, des sept départements de l'Etat, celui de l'instruction publique est de beaucoup le plus important. A lui sont dus les moyens les plus généreux, assortis aussitôt de l'exigence la plus haute, celle de la qualité totale. La tâche de l'école est double et tient en deux mots que l'on doit au philosophe neuchâtelois Denis de Rougemont: initiation et initiative. Il s'agit en fait de deux obéissances, l'une à la société, l'autre à soi-même. Contrainte et liberté. Elles s'apprennent ensemble, se prêtant une mutuelle assistance.
base: parler-écouter, lire-écrire, calculer-évaluer.
Initiative
Parler, c'est se comprendre soi-même et se faire comprendre d'autrui. Ecouter, c'est la même chose mais en sens inverse. La langue exercée à l'école est celle du lieu où se trouve l'école. On lui adjoint immédiatement l'anglais. L'école, de ce fait, est bilingue. L'enseignement y est donné en deux langues.
Le programme relatif à l'initiative est le plus important, c'est le programme majeur. Il doit permettre à chacun de trouver progressivement sa voie dans la société et de se découvrir luimême. Ce programme n'est pas préétabli. Il se compose progressivement au gré de l'apparition des intérêts, des désirs, des besoins profonds de chacun. Pour cela deux choses sont nécessaires: un milieu révélateur et des présences stimulatrices.
Lire-écrire est le symétrique d'écouter-parler. Comprendre le sens de textes courants, lettres privées ou officielles, journaux, annuaires, horaires, dictiOlmaires et premiers livres savourés,aimés. Ecrire, c'est d'abord tracer des mots avec une plume et aussi en faire autant avec une machine à clavier. C'est écrire des lettres, rédiger des notes, des instructions, c'est mettre en mémoire des informations. Pour ce qui est de l'orthographe, deux choses sont nécessaires et suffisantes. Premièrement, mettre en mémoire les 3'000 mots du vocabulaire de base, savoir conjuguer, aux temps usuels, les verbes irréguliers de cette liste, et savoir faire les accords grammaticaux les plus courants. Secondement, savoir recourir, en cas de doute, aux livres-mémoire, dictionnaire, tableaux de conjugaison, mémentos orthographiques.
Initiation
Calculer-évaluer, c'est être à l'aise dans les cent premiers nombres. Les tables d'addition et de multiplication. Les quatre opérations; usage de la calculette. Les nombres rationnels, les puissances et les racines, les systèmes de mesure.
Le programme relatif à l'initiation est obligatoire. Tous doivent pouvoir le maîtriser, sauf peutêtre un petit pour-cent de handicapés du cerveau. Ce programme est modeste en quantité mais puissant en efficacité. C'est un outillage de savoir et de savoir-faire qui permettra ultérieurement d'acquérir d'autres savoirs requis par les besoins propres à chacun. C'est un programme simple, compréhensible de tous , élèves et parents. Il comprend trois compétences de
Ce programme est divisé en mini-programmes, des modules. Chacun d'eux donne lieu à un apprentissage s'achevant par une réussite. Pas de «notes scolaires". La réussite seule, confirmée par des tests, suffit. Un "6,, n'ajouterait rien. Pas d'«allllée scolaire" non plus. Chacun, dûment conseillé et guidé, avance à son rythme, au gré de ses pouvoirs et de ses vouloirs. Et, de ce fait, plus de «retard scolaire".
Le milieu révélateur: des espaces et des maisons. Des terrains de jeu, des stades, des piscines. Des ateliers pour des activités artisanales. D'autres ateliers pour des activités artistiques: musique, danse, peinture, sculpture, théâtre. Des laboratoires. Des salles d'étude avec bibliothèques, toute documentation audio-visuelle. Des auditoires pour des conférences, des spectacles, des concerts. Un restaurant aussi où trouver des nourritures qui fortifient des corps en croissance et activent des cerveaux. Cette école, lieu de vie, est ouverte tous les jours, sauf le dimanche, de 7 heures à 19 heures. L'horaire y est libre. Les présences stimulatrices, ce sont les copains et les adultes. Les copains, ce sont des enfants et des adolescents, tous âges confondus, garçons et filles, de tous les milieux, de toutes langues, de toutes races. La vie en commun, en groupes, en équipes, aiguise l'intelligence, elle apprend l'estime de l'autre, elle fait vivre la morale pal' la pratique.
«L'art mural des enfants» Raymond Humbert, Dessain et Tolra, Paris 1989 On accepte rarement qu'un enfant améliore, transforme ou recrée le décor dans lequel il vit, Pourtant les enfants sont très sensibles à leur environnement, Ils sont même des architectes qui s'ignorent; ils adorent construire des cabanes, «leur maison". Ils sont prêts à décorer un mur, une vitrine, une classe, une rue, une ville ...
gardant les bonnes proportions, comment jouer avec des couleurs qui se voient, quel thème choisir, quel matériau employer, comment créer en relief...??? Comment créer un environnement poétique à partir de l'imaginaire des enfants.
Pour laisser l'enfant s'exprimer sur un espace plus grand que le format d'une feuille et passer à un art mural plus imposant, Raymond Humbert donne des conseils pratiques dans ce livre. Conmtent agrandir un projet en
Corinne GEHMANIER
LU POUR VOUS
«Comprendre et créer la couleur» Hajo Düchting, Dessain et Tolra, Paris 1990
Les adultes, hommes et femmes , de multiples provenances, sont jeunes, du moins de cœur et d'esprit. Ils aiment vivre avec des enfants ou des adolescents. Ce qu'ils ont à transmettre les passionne, ils éprouvent du plaisir à partager leurs savoirs.
Les apprentis peintres devinent que cet ouvrage va leur être d'une grande utilité. Dès les premiers coups de pinceau, tout artiste pressent que la couleur obéit à des lois précises.
qui devient une force d'expression, couleur qui est le seul thème du tableau) sont présentées à travers leur apparition dans l'histoire de la peinture.
Dans cet ouvrage, l'auteur, peintre et enseignant, vous explique les règles élémentaires de contraste et de composition qui vous permettront de comprendre le jeu des couleurs et d'en tirer le meilleur parti selon votre subjectivité.
Sans imposer aucune règle d'harmonie, l'auteur met à votre disposition les ressources essentielles de la couleur. Ce livre vous permettra d'envisager des recherches originales en peinture, pour vous ou vos élèves.
Ce programme majeur est, lui aussi, fait de modules. Ceux-ci s'additionnent les uns aux autres, formant progressivement un ensemble original, organique et cohérent, en quoi consiste la culture d'un individu. Cet ensemble, une fois
Chacun des sept contrastes (de la couleur en soi, du clair-obscur, du chaudfroid, des complémentaires, simultané, de qualité et de quantité) de la théorie de Johannes Hten est expliqué et illustré par des œuvres d'artistes anciens ou contemporains_ Puis quatre fonctions de la couleur (couleur au service de l'objet, couleur pour donner une impression de lumière, couleur
RÉSONANCES - JANVIER 1992
RÉSONANCES - JANVIER 1992
Ouvrage en prêt à l'a dis de St-Maurice et l'OHDP de Sion au secteur animationACM. Corinne Germanier Animatrice ACM
LU POUR VOUS
LU POUR VOUS
L'école maternelle française
«Le bon vieux temps au val d'Anniviers» Un passé encore vivant André Pont, Ed. Arts graphiques Schoechli, Sierre 1991
Armand Colin, paraît 9 fois par an Cette revue se veut un outil de travail. Elle se présente en deux parties, une première traitant des thèmes d'intérêts généraux: culturel, psychopédagogique, ainsi que des points de vue sur les orientations nouvelles du système éducatif français. La deuxième partie me paraît la plus intéressante, elle regroupe sous forme de fiches une foule d'idées pour introduire dès le premier degré de maternelle (3-4 ans) des apprentissages fondamentaux. Pour certains domaines; il y a une suite aux fiches d'un numéro à l'autre.
On imaginerait bien M. André Pont racontant le Valais d'autrefois, un soir d'hiver, au coin du feu. Son œil vif et son verbe dynamique captiveraient ses auditeurs; ils auraient l'impression de «revenir 50 ans en arrière», comme on dit en Valais. Or, l'auteur de cette plaquette a choisi une autre voie ... que la voix. C'est pal' l'image commentée qu'il évoque le val d'Anniviers. Son amour pour le passé ne l'empêche pas de faire appel aux techniques d'aujourd'hui. Cela peut étonner chez un ancien instituteur, mais cela révèle précisément un sens juste de l'histoire. Notre passé n'est pas un monde oublié, cal' il vit encore aux yeux de ceux qui savent regarder, aux yeux surtout de ceux qui savent s'émerveiller, et aimer. Tel est sans doute le secret de M. Pont, et nous ne pouvons que le féliciter d'avoir si bien utilisé les moyens modernes au service du passé.
LU POUR VOUS
In «Education nouvelle» N° 449 juillet / août 1991
Michel Veuthey Conseiller culturel
La place des jeunes enfants dans notre société J. Ronsenfled
La cassette vidéo du diaporama est à la disposition du public à l'ORDP ainsi que le livre présenté en trois langues (français, allemand, anglais).
Dès sa conception, l'enfant vit en relation, il est actif et réagit aux multiples messages que lui envoie son entourage. Dans cette situation d'échange de nombreuses variables interviennent pour limiter ou au contraire élargir notre écoute (Ex. : nos fantasmes, l'histoire de chacun, les projets personnels, familiaux ou de société.)
Les deux documents sauront l'éjouir tous les amoureux du val d'Anniviers et tous ceux qui souhaiteraient retrouver la vie quotidienne autrefois (programme 3P). Les demandes d'achat peuvent être adressées à l'auteur: M. André Pont. Instituteur, Glarey 27, 3960 Sierre. Livre:
Fr. 40.-
L'éducation physique ... On y trouve également un reportage sur une expérience pédagogique, comme la mise sur pied d'un spectacle autour de la «Flûte enchantée» de Mozart, touchant tous les domaines de : l'éducation musicale, l'expression corporelle, la sensibilisation à d'autres langages et codes, l'éducation esthétique et pourquoi pas une incursion dans les mathématiques.
Communication visuelle et langage Une situation mathématique: la construction du nombre
Que le succès de cette réalisation soit à la mesure de l'enthousiasme de son auteur!
Fr.60.-
Arts plastiques
Voici quelques thèmes présentés en septembre-octobre 1991
Pourtant, je ne suis pas entièrement d'accord avec lui, car, dans cette vaste entreprise, un mot m'a surpris. Dans sont introduction, M. Pont affirme que le développement contemporain a «pulvérisé» notre civilisation d'autrefois. Si M. Pont a tant de choses à nous montrer, c'est bien la preuve qu'une part importante de notre passé l'este vivante, capable de nous toucher, apte à nous attacher encore, nous et nos plus jeunes concitoyens, à un pays qui le mérite bien.
Cassette vidéo:
Des livres entre 2 et 3 ans: toucher pour identifier L'imaginaire: «Abandon du nin-nin» (O. Transitionnel)
Tout ceci et modulé pal' l'affectif, les émotions partagées. Pal' son comportement (recherche de contact visuel, corporeL) l'enfant réactualise certains épisodes de notre histoire; la façon de vivre ces moments intimes et d'y l'épandre influencera la suite de cette vie en relation. Par la variété des informations, l'enfant s'enrichit et se développe, saisissant les informations donnés en fonction de ses compétences à tel stade du développement neurologique et surtout s'appuyant sur son stock de «bonnes expériences», base de sécurité affective.
M. Pont est également à la disposition de ses anciens collègues pour présenter son ouvrage au moyen de diapositives et d'animation musicale (prendre contact à son adresse).
Comment se «débrouille-t-i]', face aux institutions de notre société (maternité, crèche, école maternelle), selon l'auteur: l'enfant trouve sa place en fonction de sa capacité à être autonome et ceci d'autant mieux qu'il a sa place dans le monde familial.
Sculpture: André Pont RÉSONANCES - JANVIER 1992
RÉSONANCES - JANVIER 1992
Petit enfant deviendra grand Ce numéro présente plusieurs garderies s'inspirant tantôt de F. Dolto, tantôt de Loczy, un choix idéologique paraît nécessaire même s'il est difficile et prête souvent à discussion. L'important est de tenir en compte les besoins et les intérêts des enfants, ainsi, suivant l'une ou l'autre théorie on visera à favoriser l'autonomie en respectant le rythme de l'enfant, prenant en compte l'initiative ceci pal' exemple en aménageant un espace stimulant la découverte (Loczy) et favorisant l'écoute des désirs, des émotions (F. Dolto). Que se passe-t-il du côté des parents? On pense alors aux «Maisons Vertes» selon F. Dolto et on cherche à créer des espaces de dialogues, et dans certains cas de réflexions autour de thèmes touchant l'enfant et son développement. Marie Blanchet Service de la documentation de l'ORDP
INFORMATIONS
OFFICIELLES
Le coffre à malice ... ou le tour du monde en 80 objets
Nouvelles de l'ORDP
La curiosité de l'enfant ne peut qu'être piquée à vif en découvrant ce coffre. Jugez plutôt: il contient 80 objets, de toutes sortes et provenant de nombreux endroits du monde, du peigne indonésien à la marionnette togolaise; des espadrilles boliviennes aux pommes de terre séchées du lac Titicaca; de l'épi de mil tchadien à la flûte de bambou de Bali, ... Chacun de ces objets est accompagné d'une fiche explicative illustrée.
fait un autre. Comme cela, tu ne t'ennuieras jamais. Et puis, un jour, tu découvriras la meilleure place pour me regarder: mes couleurs chanteront de tout leur coeur, ma lumière intérieure frémira, mes lignes t'enlaceront et te feront danser. Tu découvriras alors le bonheur de m'aimer. .
Pour enrichir ce "tour de monde" deux cassettes contenant de la musique des trois continents. Et enfin, un petit anêt à Yampupu afin de suivre les aventures de IUMBOO L'AFRICAIN. Cette cassette vidéo (12 épisodes de 5 minutes) nous fait découvrir Kimboo, sa sœur et leur perroquet qui ont quitté leur village africain pour conquérir le monde. Ils se retrouvent à New-York, sans argent, et racontent leur village africain à leurs nouveaux amis new-yorkais. Humour et aventures garantis! Un dossier pédagogique accompagne cette vidéo.
Ce «coffre à malice» peut être em.prunté GRATUITEMENT à l'ORDP. Durée de l'emprunt, un mois.
DEPARTEMENT DE L'INSTRUC TION PUBLIQUE DU CANTON DU VALA IS
~[Ç
Service Ad ministratif .
Délégué Ecole - Economie ~
ORDP
Ru e Grave lo n e 5 Té l. 027 12 1 6286
1950
Le balafon est un xylophone. Il se compose de lames de bois de taille différente posées sur des calebasses séchées qui servent de résonateurs. Le lIlusicien fi'appe le clavier à l'aide de mailloches en bois dont l'une des extrémités est une boule de caoutchouc ou de cuir.
-= Informations -= Ecole-Economie -
SIO N
Sensibilisation à l'Europe L'évolution récente et future de l'Europe ainsi que la position de notre pays préoccupe de nombreuses personnes. Ades fins d'information, le Bureau de l'intégration (Département fédéral des affaires étrangères / Département fédéral de l'économie publique) met à la disposition des enseignants deux documents didactiques pouvant intéresser toute personne désireuse de traiter le thème de l'Europe dans le cadre de ses cours. Il s'agit de:
des bougies décoratives.
BONS VŒUX POUR 1992 Toute l'équipe qui dirige et anime les divers secteurs de l'ORDP
(
Moi
~ TOURiSTE?
recherche et animation pédagogique documentation et informations scolaires moyens d'enseignement ainsi que le personnel des "succursales» de l'ORDP (ODIS de St-Maurice, ODIS de Brigue, Dépôts des ouvrages scolaires de Châteauneuf et de Brigue) adressent ses vœux les plus cordiaux à toutes les personnes qui collaborent avec l'office, qui utilisent ses services et qui, au besoin, lui font part de leurs critiques constructives. Que 1992 leur offre santé, joie et bonheur dans leurs diverses activités!
Concours «Moi, un touriste ?» Lancé en novembre dernier, le concours "MOI, UN TOURISTE ?" s'adresse à l'ensemble des degrés primaires du Valais. Il a pour but de susciter une réflexion sur le tourisme en général en proposant à l'enfant de s'interroger sur sa situation de touriste dans sa région ou ailleurs. Les résultats des recherches (remise des réalisations: 30 mars 1992) seront présentés sous forme de dessins, de collages ou d'autres documents résumant les éléments d'une activité-cadre. J'invite un maximum d'enseignants à s'intéresser à cette activité ceci d'autant plus que ce geme travail ne demande pas une organisation complexe et qu'il permet d'aborder simplement une activité économique qui nous concerne tous, professionnels ou non. Je me tiens à dispostion pour fournil' le règlement du concours ainsi que toutes les informations complémentaires.
Avec la complicité d'Antoine de Saint-Exupéry texte trouvé dans "TDC" 30 janvier 85
Réalisation: Service Ecole Tiers Monde, 1991 (avec le soutien financier des DIP de Suisse romande). Format: 2 caisses de 58 x 40 x 30 cm chacune Matériel pour les classes enfantines, 1" et 2' primaire
ANIMATIONS PÉDAGOGIQUES: ACM LA VOIE SUISSE VERS L'AVENIR EUROPEEN Brochure de 32 pages, nombreuses illustrations Disponible au Dépôt du matériel scolaire EUROPALIVE Film vidéo VHS de 15 min. présentant des réflexions et des commentaires sur le rôle de la Suisse dans l'Europe à venir Cassette en prêt à commander Tél. 031/612256/612638 Stéphane Dayer Délégué Ecole-Economie RÉSONANCES - JANVlER 1992
Dans le dernier numéro "d'Ecole Romande» (6.91), vous trouverez entre autre: la réalisation d'appliques murales en bois, très décoratives. Ces lampes peuvent être réalisées par des élèves de 5 et 6P. un pingouin en carton servant à cacher un rouleau de papier WC de réserve, réalisable dans les petits degrés. un conte pour les petits "le Rutabaga» avec des exemples d'exploitation. RÉSONANCES - JANVlER 1992
une recette de truffes et de fondants au chocolat. une approche d'œuvres d'art originale : la dictée de tableaux. Vous trouverez au secteur animation ACM, des revues, des livres et des idées vous permettant d'exploiter des tableaux de grands peintres. Il est important d'éduquer l'œil de vos élèves.
DÉCOUVRIR UN TABLEAU -Bonjour, dit le tableau. - Bonjour, dit l'enfant. Je suis bien content de te connaître. Viens donc jouer avec moi! - Je ne peux pas jouer avec toi, dit le tableau, je ne suis pas apprivoisé. -Ah! pardon, fit l'enfant. Je veux bien t'apprivoiser, mais que faut-il faire? - Il faut surtout être très patient et tout grand ouvert comme une fenêtre sur le printemps. Tu t'asseoiras un peu loin de moi, comme ça, par terre. D'abord, je te semblerai bien mystérieux. Mais peut-être mes couleurs te plairont-elles, ou mon regard? ... ou autre chose, car j'ai plus d'un tour dans mon sac pour t'enchanter. Je peux t'émouvoir, te faire rêver, t'emmener en voyage au pays des merveilles. Mais tu dois prendre tout ton temps pour m'apprivoiser. D'ailleurs, il faudra revenir souvent.Tu t'asseoiras plus ou moins loin de moi et, chaque fois, je t'apparaitrai un peu différent, ni tout à fait le même, ni tout à
Le clown Grock par Bills. Coll. Dr Alain Frère
DOCUMENTATION ET INFORMATIONS SCOLAIRES: Expositions et divers. Durant le dernier trimestre de l'année écoulée, l'ORDP a oi'ganisé des expositions de livres scolaires. L'office s'est en effet attaché la collaboration de grandes maisons de diffusion et d'édition suisses et européennes ALKA (octobre 1991) ERASME ET LA PROCURE (décembre 1991) pour offrir aux enseignants du canton la possibilité de consulter des ouvrages de toutes les disciplines scolaires et de tous les degrés. Ces expositions n'o nt pas rencontré beaucoup d'écho et un très petit nombre d'enseignants (mais de qualité d'après les exposants) ont profité de ces occasions pour compléter ou renouveler leur bibliothèque d'ouvrages de référence ... En juin et en septembre 1991, deux autres expositions d'ouvrages sélectionnés pour les enseignants des classes enfantines et des dispositifs de soutien pédagogique ont par contre remporté un joli succès. De très nombreuses commandes
ont été faites concernant les élèves des classes enfantines Ueux éducatifs) ou les élèves nonfrancophones (livres de français). Les deux expositions ont été préparées par la commission des moyens d'enseignements (commission Petiteenfance) et par Romaine Zufferey, enseignante spécialisée. Ces expositions-commandes seront renouvelées à l'avenir.
tration des livres scolaires qui chaque année s'efforce d'offrir les meilleurs services avec un personnel très réduit. Jean-Pierre Salamin Directeur de l'ORDP
~{I~&-:Q. ~(J ~ ~ a 1 sa t p e d a 9 9 que
SOU t 1e n
ut III
Ion
0
Secouez-vous
MOYENS D'ENSEIGNEMENT: Livres scolaires. Tous les ouvrages nécessaires à la bonne marche des écoles ont pu être livré à temps. Seul un document n'a pas pu être remis dans les délais : le volume 2 d'enseignement de l'histoire au cycle d'orientation. L'éditeur de l'ouvrage a connu quelques ennuis en fin de réalisation. Actuellement tout est en ordre. Les factures des commandes sont toutes parvenues aux communes et aux directions d'école avant les vacances de Noël et ont pu ainsi entrer dans le budget 1991. Il faut relever la bonne qualité du personnel des dépôts et de l'adminis-
1
les
po/(
dei' 0 rd i n a te ur
puces!
Objet du concours Les activités menées en classe avec l'outil informatique. Un objectif simple et ambitieux Créer une bourse aux idées pour l'utilisation de l'ordinateur dans le cadre d'une démarche pédagogique_ A moyen terme, favoriser l'utilisation de l'ordinateur dans l'enseignement. Qui peut participer?
Vers une pastorale renouvelée de la confirmation
Toutes les personnes intéressées par l'utilisation de l'ordinateur comme outil pédagogique à l'école obligatoire: enseignants; formateurs, conseillers pédagogiques ...
Comment s'inscrire? Dans la revue "Catécho» (No 36, de juin 91) bien connue auprès des personnes travaillant en catéchèse, un article évoquait des perspectives dans le sens d'une prise en charge communautaire, et plus seulement scolaire, de la préparation à la confirmation. Réunis au Centre de cathéchèse, en octobre, un groupe de réflexion (17 prêtres et 22 laïcs) ont effectué une "percée» pastorale en insistant sur l'aspect communautaire de ce sacrement. TI est apparu comme particulièrement important que les enfants soient accompagnés, parrainés, par des jeunes et des adultes qui cheminent avec eux vers la Profession de foi. Trois parcours catéchétiques, fruits du partage d'expériences, sont actuellement disponibles au Centre. Ce sont:
Dieu m'aime, je réponds librement à son amour Dieu m'aime ... inlassablement! Nous sommes le Corps du Christ (1 journée) L'Eucharistie Eglise -église Martigny·Bourg: Que l'Esprit soit ta vie Document réalisé sous la responsabilité de Christiane Cipolla (tél. 026/22.85.58), en vue de vivre des temps forts, avec la participation des parents. Il offre 4 thèmes monnayables sur des 1/2 journées ou des journées:
Sion: "Faire équipe vers la confirmation»
La vocation du chrétien
Document réalisé sous la responsabilité de Pascal Dorsaz (tél. 027/22.39.07), il comprend 4 séquences, distribuées en 8 rencontres de 2 heures. "Choisir de s'engager, en équipe et avec Dieu, pour confirmer son baptême, dans la Communauté chrétienne». Le document propose le déroulement de chaque rencontre ainsi que les annexes destinées aux enfants.
Baptisés pour former un seul Corps dans l'Esprit
SaiIlon: Apartir du baptême, approfondir et mieux comprendre la Confirmation Document réalisé sous la responsabilité de Rosine Raymond (tél. 026/44.21.96), il comprend 6 rencontres parents/enfants, plus une journée retraite. Il offre 7 dossiers:
Quand ma vie devient réponse à l'appel de Dieu Quand ma vie devient croissance dans l'Esprit Ces trois documents, sous forme de classeurs photocopiables, reflètent le travail d'équipes ferventes et toute une expérience d'Eglise au service des 11-12 ans. Merci aux groupes de réflexion, aux équipes de terrain ... Ce n'est pas triste, quand "le feu prend à l'Esprit».
Une vie nouvelle coule en nous
Marc Lampo et Sr Marie-Bosco
Les rites du Baptême, passage
Pour tout renseignement, adressez-vous aux auteurs. RÉSONANCES - JANVIER 1992
Demander . un bulletin de préinscription avant le 13 mars 1992 à: Concours SUPOR IRDP CP S4 2007 Neuchâtel 7 Tél. 038/24 41 91.
Les prix 12 ordinateurs offerts par les principales marques diffusées dans les milieux scolaires: S IBM PS/1, 5 Apple Macintosh, 2 Atari. Les meilleures réalisations seront publiées dans une brochure largement diffusée. Les résultats seront connus durant l'automne 1992.
Prix offerts par:
pédagogiques
RÉSONANCES - JANVIER 1992
-- - ---
::J
r
---- -
- -- -- --------- -. ---
Concours organisé par l'Institut romand de recherches et de documentation
Apple Computer
)Il AJARI
COMP UTER
JOURNÉES ROMANDES D'ÉTUDE ASA 1992 12 et 13 novembre -Genève Thème: «QUALITÉ DE VIE ET HANDICAP" Quelles réalisations et quels projets pour les personnes dépendantes mentalement handicapées ou polyhandicapées? Organisation: ASNAssociation suisse d'aide aux handicapés mentaux ARIHIAssociation pour la recherche et l'information en matière de handicap
La société suisse de travail manuel et de réforme scolaire (SSTMRS) organise un cours de dessin technique durant la session d'été 1992. Ce cours aura lieu à Granges-Soleure du 6 au 10 juillet 1992. Il est destiné aux enseignants en formation en vue de l'obtention du diplôme de maître de TM au CO et à tout enseignant désireux de revoir ou perfectionner les notions de base en ce dom ai ne. Toute inscription doit faire l'objet d'une demande écrite au Service de l'enseignement secondaire, selon la procédure habituelle.
R~mseignements:
Secrétariat romand de l'ASA, Rue des Remparts 13, 1950 Sion
Berthe SIERRO Inspectrice EF et TM
Tél.: 027/22 67 55
Association valaisanne des maîtres d'éducation physique AVMEP TOURNOI DE MINI·VOLLEY INTER·CYCLES Lieu:
Salle Omnisports du Collège des Creusets à Sion.
Date:
Mercredi 26 février 1992
Horaire: 13 h 30 début du tournoi 17 h 00 proclamation des résultats. Equipes: de CLASSE
1" cycle filles ou garçons 2' cycle filles ou garçons 3' cycle filles ou garçons Les équipes son formées de 3joueurs.
Arbitres: L'arbitrage est assuré pal' les élèves eux-mêmes. Frais:
Une partie des frais de transport sera couverte par l'AVMEP.
L'AVMEP décline toute responsabilité en cas d'accident!
*********************************************************************
BULLETIN D'INSCRIPTION Nom de l'école: ................................................................................................... . Nom de l'accompagnant: ................................................................................. .. Equipes: 1" cycle
0 filles
0 garçons
2' cycle
0 filles
0 garçons
3' cycle
0 filles
0 garçons
pour les classes de 4e année primaire du Valais romand A propos de "Plie ou face" (situation-problème n02, Résonances, novembre 91)
••• • ••
Ce petit jeu de pièces, d'aspect anodin, qui fut soumis à la sagacité de vos élèves (et à la vôtre aussi!) lors de la 2e étape du concours, semble avoir fait "transpirer" plus d'une classe. En effet, la solution optimale, à savoir celle qui permet de retourner toutes les pièces en six coups seulement, n'a été découverte que par la moitié des classes qui nous ont répondu.Hormis les rotations et symétries, cette solution est unique. De plus, et vos élèves l'auront peut-être obseNé, l'ordre des coups importe peu. (Les pièces noircies représentent celles qui ont été "jouées", étant entendu que ce sont les pièces voisines qui sont retournées.) Quelques classes ont trouvé une des trois solutions en huit coups, aucune ne nous a proposé l'unique solution en 10 coups et enfin une solution en 12 coups a été découverte par une classe.
•• •• •••• •• •• •••• •••• • •••••••• • •• •• •••• •• •••• •• 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 00 0
0
0 0 0
0 0 0 0
0 00 0 0 0 0 0 0 0
0
0 0
0 0 0 0 0
0
0
solution unique en 6 coups
~1
J&tu.
~ a.~ ~~
1'~"~~J.b-ne ~'Q. ~ ~.6Ue ~.t/Cl, _ ~
.d
-tl.C"Ud
~
~ ~
ete,.f.o, ~. Cut-
d'uJ:,u ~ o--nl kWJé, du~.
~k~.
A
Ml.u.e.
B
c
0
ee0 e 000e 3 e0 0 0 4 e0 ee
2
Engager sa classe dans une activité qui ne repose sur aucun bagage notionnel particulier c'est parfois accepter de chercher avec ses élèves. Quelle stimulation pour la classe et quelle fierté pour l'élève qui paNient à la solution avant son maître ou sa maîtresse! Bravo donc à notre collègue et à ses élèves! (Merci pour les guillemets qui adoucissent "l'épreuve"!)
Piqués au jeu, certains de vos élèves auront peut-être exploré la grille de 5x5. S'ils n'ont pas encore renoncé, il est temps de leur annoncer qu'il n'existe pas de solution. Les plus mordus pourront toujours s'attaquer à la grille de 6x6 pour laquelle une solution en 16 coups est connue. Pour la grille de ?x?, on ignore encore s'il existe une solution. Par contre, pour les grilles de 8x8, 1Ox1 0 et 12x12, on est parvenu à des solutions de, respectivement, 32, 60 et 84 coups. Au-delà, c'est véritablement l'aventure!
Les inscriptions (3 équipes au plus par niveau) doivent parvenir avant le 20 février chez le responsable du tournoi: Monsieur Daniel NELLEN -Rue du Stade 18 -1950 SION 027/31.34.19
Concours de mathématique
Cours de dessin technique et éléments de géométrie
Cotation : solution en 6 coups, 30 pts; solution en 8 coups, 20 pts; solution en 12 coups, 10 pts.
********************************************************************* RÉSONANCES - JANVIER 1992
Pour en savoir plus, Jeux & Stratégie (n° 38 et 39 , 1986). RÉSONANCES - JANVIER 1992
Les animateurs de Mathématique
Le puzzle de Sam Loyd
Situation-problème n04
Samuel Loyd, qui vécut de 1841 à 1911, fut le plus génial inventeur américain de divertissements mathématiques. Les énigmes ou casse -tête qui germaient dans son esprit malicieux enthousiasmaient le grand public.
Bulletin-réponse pour la classe Situation-problème n° 4
Le puzzle de Sam Loyd
Classe de (commune, centre scolaire): ___ - _ - - - - - - - - - - - - - Pour la 4e étape de notre concours, "amusez-vous" à votre tour avec un puzzle que Sam Loyd lui-même a appelé: "La voie royale des Mathématiques". 1
1
1
1
1 1
1
1 1 1
1 1 1___
1
1
1
1 1
1 1
1 1 1
1
1
1
1
1
1
1
1
--~---t---t---~----~---f---t---~---~----~---t---t---t---~----r-
_+___
+___
1 1 1
1 1
-4----
--~---~---
1 1 1
-~---1 1 1
1 1 1 1 1 1 1 1 __ ~---+---~---}-1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1 1 1
---~--1 1
1
1
1 1 1 1 1 1 1 1 I ___ {---+---~1 1 1 1 1 1 1 1 1 -~---~----r-
1 1 1
1
1
1
1 1
1 1
1 1
1 1
1 1
1 1
1
1
1
1
1
1
---
1 1 1
1 1 1
1 1 1
---~----r-
1
-i----~L, ---t--- ---i----~--
-1----
1 1 1
~----r-
1
1
----1-. 1 1
1
1
1 1
1
Il!
1
1 1
1 1
1 1
1 1
1
1
1
1
1
Nom et prénom du titulaire: _______________________ _ Adresse du titulaire: _________________________ _ Téléphone: - __________ _
\f
1 11 ~
Dessinez les polygones convexes que vous avez réussi à former. Important! Dans vos dessins, indiquez le contour de chacune des pièces. . . Voici un exemple, mais avec un polygone non convexe, bien sûr! Vous pouvez aussi communiquer vos solutions en réalisant un collage de chaque polygone trouvé.
-~----~---t---+---~---~----~---}---{---~----~---t---t- --{---~--
Combien de polygones convexes différents parviendrez-vous à réaliser en utilisant à chaque fois les cinq pièces de ce puzzle? (Les pièces peuvent être retournées.) Comment distinguer un polygone convexe d'un polygone non convexe? Voici trois moyens:
1.Cache-cache. Dans une salle totalement vide ayant la forme d'un polygone convexe, deux personnages se voient toujours. Si la forme de la salle est non convexe les deux personnages peuvent se placer de manière à ne pas se voir. 2.Prolonge, dans les deux sens, chacun des côtés de ces deux polygones. Dans quel cas "coupe"-t-on le polygone en deux parties?
3. Dans chacun des polygones, relie entre eux tous les sommets. (Chaque sommet doit
( ___ pOints)
être relié à chacun des autres sommets du polygone.) Dans quel cas "sortit-on du polygone? Conseil pratique: Agrandis les pièces du puzzle sur du carton ou du contre-plaqué.
A retourner, jusqu'au 10 février, à l'adresse suivante:
Bonne chance et beaucoup de plaisir à faire des mathématiques!
RÉSONANCES. JANVIER 1992
RÉSONANCES . JANVIER 1992
ORDP Animation "Mathématique" Gravelone 5 1950 SlQN
INFORMATIONS
G É N É R ALE S
Calima, Colombie précolombienne Comme dans toutes les régions économiquement faibles et en voie de développement, l'archéologie y est aussi en proie à l'activité illégale des pilleurs de trésors locaux qui, dans leur recherche d'objets de valeur à vendre aux collectionneurs, bouleversent les structures archéologiques encore en place, mais peuvent aussi s'avérer d'une aide précieuse par la connaissance des sites qu'ils ont accumulée. Depuis une trentaine d'années, plusieurs sites potentiels subissent en outre les destructions dues à l'équipement infrastructurel moderne de la région (barrages, routes, tourisme).
L'exposition Calima, Colombie précolombienne est le fruit d'une collaboration entre la Direction des Musées cantonaux du Valais (commissariat, responsabilité scientifique et technique), la Fondation Pierre Gianadda à Martigny (infrastructure et financement) et la Fondation Pro Calima à Bâle (fouilles archéologiques et recherche). Le plus important prêteur est le Musée de l'Or de Bogota, mais de nombreuses autres collections publiques et privées ont été sollicitées pour faire de l'exposition de Martigny une occasion unique et quasi exhaustive sur le sujet. Par son caractère très didactique (panneaux, cartes, photos), la présentation tranche avec les expositions d'art précolombien habituelles qui isolent les objets en dehors de tout contexte et les considèrent comme des productions seulement esthétiques. Fidèle à l'esprit scientifique des Musées cantonaux, l'exposition de Martigny se donne en revanche comme une exposition d'histoire culturelle grâce à laquelle les objets qu'ils soient en 01', en céramique ou en plume sont restitués dans leur fonction originelle et dans leur environnement naturel, économique, social et culturel. Cette manifestation se veut en outre une contribution critique aux commémorations de la "découverte» du "Nouveau» Monde à la fin du y:ye siècle, pal' la mise en évidence de la diversité et de la complexité des civilisations indiennes qui ont précédé l'invasion européenne SUI' le continent américain. L'exposition documente trois importantes cultures précolombiennes qui se sont succédées dans la région montagneuse de Calima (sudouest de la Colombie actuelle) entre le premier millénaire avant notre ère et la conquête espagnole vers 1530: les sociétés Ilama, Yotoco et Sonso. La région de Calima était déjà habitée il y a quelque 10'000 ans. Les vestiges de cette époque nous laissent imaginer des populations de chasseurs-cueilleurs peu à peu gagnés à l'agriculture (maïs) mais ignorant la céramique et le travail des métaux. L'outillage était en pierre. La culture agraire Ilama se développe au cours du premier millénaire avant notre ère, dans un environnement qui ne sera que peu à peu conquis SUI' la forêt. Une production de céramiques anthl'opo-zoomorphes de très haute qualité emprunte ses formes à la faune chassée mais aussi à un bestiaire symbolique où la figure
Rencontre avec la Turquie Musiques, danses, rythmes et contes Démonstration de danses traditionnelles turques Démonstration d'instruments turcs traditionnels: saz, vielle à archet, ney, percussions et autres Ecoute et reproduction de rythmes Chansons traditionnelles (en langue turque) Apprentissage d'un pas de danse Conte turc
Pascal Ruedin
Dates de la tournée Horaire Participants Coût
moultes fois répétée du serpent joue certainement un rôle rituel central. La culture Yotoco succède à la société Ilama pendant le premier millénaire de notre ère. Elle reprend nombre de formes, tant sociales que plastiques, et développe l'agriculture. Mais elle frappe surtout pal' son extraordinaire maîtrise de l'orfèvrerie trahissant une organisation sociale très hiérarchisée, pal' son réseau de voies de communication terrestres, pal' ses travaux de drainage et par ses rituels religieux qui faisaient grand recours aux produits stupéfiants tels que la feuille de coca. Probablement liée à un changement de population, une rupture très nette sépare les deux cultures précédentes et la nouvelle société Sonso qui apparaît à la fin du 1er millénaire. Les rites funéraires se modifient et se diversifient profondément. Le paysage est maintenant à dominante agricole et la pêche devient une importante ressource alimentaire. Sur le plan esthétique, le changement de goût est frappant avec des formes moins raffinées et la raréfaction de l'usage de 1'01'. Dans la région de Calima, la recherche archéologique est limitée par la nature acide du sol qui ne conserve pas les os et l'end donc difficile l'interprétation sociologique des vestiges matériels (partage des rôles entre les hommes et les femmes, hiérarchies sociales). La connaissance des trois cultures Hama, Yotoco et Sonso est en outre dépendante des sites fouillés, en majorité des tombes, et des généralisations qu'on en tire. Ces sociétés ne pratiquaient pas l'écriture (leurs noms sont tirés de la toponymie) et en outre, elles n'ont pas laissé de monuments architecturaux spectaculaires, au contraire des sociétés inca et aztèques par exemple.
La Fondation Pierre Gianadda, qui présente l'exposition "Or de Calima, Colombie préco· lombienne", le parc de la Fondation, le Musée gallo· romain et le Musée de l'Automobile, est ouverte tous les jours jusqu'au 8 mars 1992, de 10h00 à 12h00 et de 13h30 à 18h00.
Délai d'inscription
2 au 21 mars 1992 2 animations le matin, 2 l'après-midi 60 élèves par animation 1 animationFr. 700.2 animations Fr. 1'300.- * 3 animations Fr. 1'800.' * 4 animations FI'. 2'200.' * 3 février 1992
Ces prix sont valables pour des animations ayant lieu dans le même établissement
Rappel: Les classes valaisannes bénéficient de l'entrée gratuite à la Fondation Gianadda
Nous invitons Melisdjane, Mick André Rochard et Louis Soret dans notre école et souhaitons nous inscrire pour une/plusieurs animation(s):
Thèmes pouvant être abordés par l'enseignant en complément à la visite de l'exposition La "découverte»de l'Amérique. 1992 marque le 500ème anniversaire de cet événement La responsabilité historique de l'Europe: conquête espagnole et colonisation La comparaison de ces civilisations avec les civilisations européennes aux époques cO!1'espondantes Les échanges contemporains - relations Nord-Sud Archéologie et pillage -responsabilité des collectionneurs d'art précolombien? RÉSONANCES - JANVIER 1992
Le Comité suisse pour l'UNICEF a le plaisir de proposer, en collaboration avec le Service Ecole Tiers Monde, une nouvelle tournée dans les écoles de Suisse romande, du 2 au 21 mars 1992, avec la participation de Melisdjane (Mélisenda Sezer), danseuse et conteuse turque professionnelle, ainsi que de Mick André Rochard et Louis Soret, tous deux multiinstrumentistes et spécialistes de diverses musiques, notamment des musiques arabes et turques. Le programme constitue une approche sensible et fine - poétique aussi -de la Turquie et de sa culture. Il est destiné à des élèves de l'école enfantine àla cinquième année. Chaque animation dure environ une heure et comprend les éléments suivants: RÉSONANCES· JANVIER 1992
Date souhaitée: ................................................................................................... Autres dates possibles: ...................................................................................... . Degré scolaire: Nombre d'élèves: Heure: Nom, prénom:.................................................................................................... . Adresse privée: Rue: .................................................................................................................... . NPA, Localité: ..................................................................................................... Tél.:.................................................................................................................... . Adresse de l'école: Rue: .................................................................................................................... . NPA, Localité: .................................................................................................... . Tél.: ..................................................................................................................... . Nom de l'école: .................................................................................................... . Prière d'envoyer le talon d'inscription dûment rempli jusqu'au 3 février 1992 au: Comité suisse pour l'UNICEF, Werdstrasse 36, 8021 Zurich (tél. 01/242 70 80 ou 01/24140 30)
Le Centre valaisan de Radio-TV éducative en collaboration avec le Centre valaisan du film et de la photographie présente du 17 janvier 1992 au 23 février 1992
Le Tandem tinta blu présente: «L'apprenti bouffon»
Les années 1950 chefs-d'œuvre de la photographie Exposition proposée par la Fondation Select et composée de 136 tirages originaux de 40 photographes célèbres dont Bischof, Capa, CartierBresson, Doisneau etc." Lieu:
Collège des Creusets, hall central, Sion
Heures:
du lundi au vendredi: 14 h.OO à 18 h.OO
Classes: bienvenues pour une visite.
Un conte burlesque réalisé et interprété par Cornélia Montani et Joe Sebastian Fenner, dans une mise en scène de Dimitri.
Le Tandem tinta blu a ainsi créé une histoire spectaculaire, turbulente et comique, mais également pleine de poésie.
La trame est simple: le vieux bouffon est mort et le roi est inconsolable. Wassilissa, la fille du roi, se met donc à la recherche d'un nouveau bouffon.
Samedi 22 février 1992, à 16 heures, Salle de la Sacoche, Sierre
Le chant, la musique, l'acrobatie, le jonglage et la magie composent les étapes du parcours initiatique de l'apprenti bouffon qui, au cours d'un voyage semé de surprises et d'aventures, acquerra les dons nécessaires à faire rire le roi. Dans ce voyage à travers le rire et l'émotion, entre la commedia dell'arte et le cirque bleu, les planches deviennent instantanément une tourmente océanique, une forêt inquiétante ou la cour d'un château, dans des scènes rythmées au son de l'accordéon!
Le spectacle sera précédé d'atelier de théâtre pour enfants de 5 à 12 ans. Renseignements et inscriptions: Magimalice, Case postale 568, 3960 Sierre, Tél. 55 65 51 Organisation: Magimalice, avec le soutien du service culturel Migros Valais
6' primaire -CO -Collèges. TIME SHARING
Adisposition des enseignants: • Indications méthodologiques • Questionnaires pour les élèves • Diapositives pour un développe ment pédagogique en classe. Renseignements: Métrailler Hemi 3975 Bluche (027) 41 32 64. ©Henri Cartier-Bressoll,
Colette et sa gouve1'1lante 1946/ Fondation Select
LIBRAIRIE CATHOLIQUE R. Traille! - 1920 MARTIGNY Fournitures scolaires Papeterie Librairie générale Téléphone (026) 22 20 60 Conditions spéciales pour votre bibliothèque scolaire
RÉSONANCES - JANVIER 1992
Nouveau en Valais Une formule originale de vacances sur mesure Profiter de ses vacances à perpétuité, tout en ne les payant qu'une fois pour toutes! Des vacances en Suisse, bien sûr, mais surtout dans plus de 70 pays du globe. Des vacances personnalisées, dans des sites sélectionnés pour leur attrait, leurs possibilités de sports et loisirs, leur service hôtelier et en plus leur fiabilité.
PROLONGEZ VOS VACANCES
C'est cela que propose en Suisse une société spécialisée, Multiholidays SA, ayant son siège à Lausanne. La bourse d'échange la plus performante du monde, RCl ou Resort Condominiums International assure le fonctionnement impeccable du système, apprécié chaque année par plus de 1'300'000 adhérents. Une documentation générale peut être demandée au 026/22 59 54, c'est l'occasion pour le public de découvrir une formule qui mérite d'être relevée.
Informations-contact presse: Multiholidays SA, Frêne 11, 1004 Lausanne, tél. 021/37 67 49 Contact: Mme Françoise Barman Agence valaisanne: Marie-Christine Auras, Bonnes Luites 70, 1920 Martigny, tél. 026/22 59 54
RÉSONANCES - JANVIER 1992
Documentation à disposition:
026225954 agence MULTlHOLIDAYS Marie-Christine Auras Bonnes-Luites 70 1920 Martigny
Communiqué «Sudfonds» Culture et développement est une association de plusieurs organismes chargés de l'aide aux pays en voie de développement (Terre des Hommes suisse, Swissaid, Helvetas, Pain pour le prochain, Action de Carême, CEM, EPER) qui se sont donné pour objectif de promouvoir en Suisse les arts et les cultures africains, asiatiques et de l'Amérique de Sud et de les intégrer le mieux possible dans les activités culturelles générales. Depuis octobre 1991, l'appui idéel est complété d'un appui financier consistant en des subsides respectivement des garanties de déficit du "Sudfonds». Le projet a été élaboré par Culture et développement en collaboration avec la DDA. Pro Helvetia participe au financement; d'autres institutions sont en vue pour le cofinancement. En principe, chaque personne, groupe ou organisme ayant une activité en Suisse et s'engageant à organiser une représentation culturelle
africaine, asiatique ou d'Amérique du Sud peut demander un subside. Des subsides sont accordés en particulier à des organismes d'intérêt public, des écoles ou des initiatrices et initiateurs sans but lucratif. Les régions rurales, les petites villes et les organismes "non-établis» (ville ou campagne) ont la priorité. Culture et développement tient à ce que la procédure de demande et d'allocation de subsides ne soit pas démesurément allourdie et que les frais administratifs et la paperasserie ne dépassent pas des limites raisonnables. Comme les moyens du fonds sont eux-mêmes restreints, les subsides alloués plafonnent à 500.-, 1500.-, ou 3000.francs suivant la nature et l'importance de la représentation. Informations supplémentaires: KULTUR UND ENTWICKLUNG Postfach 632, 3000 Bern 7 Tel. 031/226260
SION: AGENDA CULTUREL MUSÉE CANTONAL DES BEAUX·ARTS, SION Collections permanentes
automne -hiver 1991/1992 (Ma-Me·Je-Ve-Sa-Di: 10hOO-12hOO/14hOO-18hOO)
MUSÉE CANTONAL D'ARCHÉOLOGIE, SION ouvert tous les jours, sauf lundi:
lOhOO/12hOO 14hOO/18hOO
AMARTIGNY: En collaboration avec la fondation Pierre Gianadda de Martigny
ECOLE DE LANGUES ALLEMAND - ANGLAIS - FRANÇAIS ITALIEN· ESPAGNOL - RUSSE JAPONAIS
- cours d'appui pour écoliers - cours en mini-groupes ou leçons particulières - prolesseurs de langue maternelle Renseignements et inscriptions : 8h -12h. 14 h - 20h.
tt inl
le monde des languell •
école de
lan~
leSlauaonde
(027) 23 35 35 Avenue des Mayenneta 5, 1950 SION
RÉSONANCES Mensuel de l'école valaisanne. Edition, administration, rédaction Département de l'instruction publique (DIP) Olllce de recherche et de docnmentation pédagogiques (ORDP) Directeur Jean-Pierre Salamin Gravelone5 1950 Sion Téléphone (027) 2162 85. Rédacteur de ''Résonances'' Jacques Darbellay Photographe ChristineAntonin
«Rapport 7990 sur l'état de l'environnement en Suisse» Une analyse fouillée des principaux problèmes environnementaux du pays, 260 pages, Fr, 12,-, avec de nombreuses illustrations, Un document de référence fort utile pour l'enseignant des degrés moyens et supérieurs, Ce rapport montre les succès enregistrés ces dernières années dans la protection de l'environnement ainsi que les nombreux problèmes encore à résoudre, Il analyse secteur par secteur les buts et les moyens utilisés, tout en présentant les acteurs concernés, Quelques thèmes parmi d'autres: la protection des espèces, des biotopes et des paysages, les substances et organismes dangereux, les déchets, le bruit, la qualité des eaux et de l'air, la forêt et le bois, la chasse et la pêche, Edité par l'Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage, OFEFP / BUWAL,
Bulletin de commande
à adresser à l'Office central fédéral des imprimés et du matériel, OCFIM / EDMZ, 3000 Berne Veuillez svpl, me faire parvenir Rapport(s) 1990 sur l'état de l'environnement en Suisse (no 319,402/f) au prix de 12 francs l'exemplaire, 00
Calima Colombie précolombienne
du 28 novembre 1991 au 8 mars 1992 (Tous les jours: 10hOO-12hOO/13h30-18hOO)
Visites commentées les mercredis soir à 20h00. Al'occasion de cette exposition paraît un ouvrage largement illustré sur la culture de Calima.
MUSÉE CANTONAL D'HISTOIRE MILITAIRE, SAINT·MAURICE Collections permanentes Ouvert tous les jours, saùf lundi:
lOhOO/12hOO 14hOO/18hOO
Renseignements et informations, tél. 027/21.69.11 La direction des musées cantonaux
Données techniques Surface de composition: 175 x 245 mm. Format de la revue: 210 x280 mm. Impression en offset en noir et une teinte vive, photolithos fournies ou frais de reproduction facturés séparément pour documents fournis prêts à la reproduction. Parution Le 15de chaque mois sauf juillet et août. Délai de remise des textes et des annonces Le 20 du mois précédent. RÉGIE DES ANNONCES PUBLICITAS, 1951 Sion Téléphone(027)295151 Téléfax (027) 235760. Impression, expédition VALPRINT SA, 1951Sion Téléphone (027) 22 23 70 Téléfax (027)22 0747. RÉSONANCES - JANVIER 1992
00 '
00
00'
NOM"""""""""""""""""""""PRÉNOM",""""",',',,',,""',',"""""',""""" ADRESSE""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""", , NPA ET LOCALITÉ""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""",