L'Ecole primaire, 31 décembre 1947

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Bonjuur, ClIN petit Ull lWLWe(lll Que nous ({IJIJOrtes-tu de be({u ? . 1 l'mwée qui vient de L({isse ce dont on I) eut' i\ 'e n {jt{rde fJu e ce qui Ce qui 7JJ'{{inzeJ.1t ré ;ollit

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s'é teindre se plaindre ' est dOll.t tous ) !

d({ll s cette (/ube (fui c'ol1W1.ence,

e entendre en un chœur immense

U n hymn e ri la /l'({tel'nité (;cnèse de félicité, ) QLli, donn e n !rt fmnill e hU17win e U n flmULlI' (lui l)((J1nU la hrtine,

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O n vo il ('n effet Cfl! · .. i un instjluteul' n s ign pendant :20 an s à r é ' ole prima ire, pu i.- s'il dirig e n S11il c pendanl 20 au lres a nnée,,':; LIll co ur s de répétition , le calcul de la l'ente portal.l sc u1cm e n l su r Ies :W dernièr s années 1ni se r a il préjudiciable, ;VIais, d'autre part cal cule r la retraite pour quelques-uns cl'après le lraitelne nt 11l0~ en e t pou r le ' ,autres d'après le tra it ment cl s 20 clern ièr s années cOInpliquenüt un peu les cl\Os 'i ct pourra il p a r aîtr e co nlraire ù l'équité, ,-\uss i, n e serait-il p as plus logiqu e de déterminer poilr to us. la l'ci r ait en cOHlptant les 20 ou 25 années p ndant lesquelle:-: le tra it ment a é té 1e plus fort. E t si en ·~ê1 1 c ulant ainsi u n n e: p e ut pa s ' e rser du 75 J6, que rOll accorde se ulement du ïO ~b ' La SOl lli ion se rai t cer tain ment plus juste, parce lU' ell e tell" clrail ù un ce rta in équil ihre; elle s' in spil' rait de c t esprit de solidarité qui doit x is ter entre les nle111bres d la Caisse, el 1<.'" tr a il erait (!lU:1.ucl même to ul le lnonde Slll' le mh m e pied, D~lIls tous 1 s ca~, je trou've, comme les correspondants qui v ienn ent ci e fair e connaître 1 ur point de vu e, que répartir 70 ~l 80000 fI', ci e r entes e ntre une cenlaine de retra ités ou. pensionl1 ; ~" comme c'E:'sl le cas maintenant c'est se DloqlLer d 'eux. X,

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O n IWU ' adress enco r e s ur Il' m ê m e s uj e t llll l ong :lItick <l'où , t "CC l'n utol'i sa lioll de l' a ut e ur , nous ex trny o ns la parti e' p r inc ip ale : « ~dalg r é tous te' avnn tage.s qu'il représenle, l' a tcul in · t(:,gral d ' après le dernier lraitement se révè le hnpossih le f' 11 Valajs , ~l CclLlse de notr e sla tut scnlflire si pal'ticlllier: classes ù scolaril p diverse, m aît r es des co urs complt men ta il'es, re illplil c;anl's, ~rtlis pOlll'q li a i n e se l'approcherait- on pas d e cette l'orl1l1l1 (' dan s ta mesure du p oss iblE' 11 fi xan t une l' -traite men u e!le . ];1 mêml:' pour tous , après un m ême llOIn] r e cl'annpes (1' pllse ignemenl', Pa r exempl e suivH nt les possibilit' s d e la 'aissl', 250 ou 300 fr , d e r en te après 35 ans declass , Ce m Ul 1tan 1 sel'Cli l 111tlltiplié par 1 nombre moyen de mojs d e se rv ice. EXE~"IPLE

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Haine de J'école , lIa i~l E' de l' ; co lc ! I( \ Toi lc't_ d ir z-vou' une expression hien l J1:le. h l ~~l. exagé~'ée. ~:':xiste-t-elle vra im nt ? » N OliS pensons (lll eJI . xlsle mals CJl1 elle est l'al' , heureusement. Il ne l'al't pa,; con 1ollclre hain avec dégoût et mépris. Déo'oût chez Il s " l~­ ',:'s p~lre~sell _ -, Ù qui .r épug;leI,lt l'observance d~ ln d jscipline e l 1 c1p~),hc8 tl?l1. c1~1 l~'av'ul; mep]']s pour un l118ître lrop faible en 111, tlere dlsclplm::lll'e,

. Et CJu elle peut Hl'( la source ,cl la hain de r ~cole ? Ce n st 11 est aSS ll l', , nle~1t pas l ,école ~'lge-'lnên!e, c'est Je maHr qui en 'st la cau se rlnec e ' 1 ecole n en sublt qlle 1 contre-coup, Examinons brièvement les causes qui chez l nU1Îtrc pro\'ollllenL la haine a yec la r ancüne t 1 dés ir de vellge:1l1Ce. Ce:1 d'ahord u n caractère cl'humeur inconstant irascibk a u ~lIpJ'eJn.e degré, qu i, trop fréqu0nunent se laisse a l1 ~r aux invee'~lvcs, aux paroles dures, blessant s n'épar·gl ant mêlne pa~ Illll./o l1l' les par nls cle,' enJ<mts fautifs . Ces diatrib cs sont encore plus ~n 8,1 reçu s quand Iles s ont expr iIn' es dan s le cd lme le ~a~g~fl'O,l.d e t qll' ell ps S'~1C~ l1;pagnent cie railleri e, de mépl'is: cm ,<Llo) selles 'emhlent chctees pa'l" lIa ln' chanceté 'en 'er ssc d e ,1 m~l~u r-propre hl"', sé . Ce qui 'p arfois, va de pair ll~ec le pal ol,~~ 1~ls01 n~cs, c sont ,1:s luauvai's tl'aite'111ents COl'por Is. l\.Ialtlc~ltel physIquement un eleve, abuser de sa bi'blcsse est une hlchete, un outrage, qui s'ollbli e difficileu1ent pOIlr ne ~pa:~ dire Cl

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janwis d a,p-pe"'c tôt ou tard la' vengeanc e sous une forme ou ...,ou S UIH.' autre. L es 'e nfants, Inêll1e les plus j eunes , ont déjà un certalll s nl'imenl ci e c1i·gllité qn ils veulent qu'on respecte; ils s refu sent à ctrc trn.'ité"s comnlC des anilnallx ml des objets quel .. conqll S. E n ce qu i COllCeJï1" les mau ' ais traitem ents corporels, nOllS lW \ nuions pas dire que l un ou l'autre cas isolé conduise à de . (' l11hlahl e ' ol1,'équence ·. No n c ',, ·t lïwbitlzd e, la fréquence que nml. ·

0l1 c1aIll11011 S.

lne <.1 li ln:' C<1u ,'e qui irl'it l ts é'lè \ es c'es t l'injustice 11laniou fla g ran te les punition s inlHléritées, appliquées san avoir la pl' t'Ln e cll' la ulpahilHé: il en est un 'Pcu de Inême de, S~lIl c tion s p ; n a les exagél't>es : ea l' l'exagéra tion est une une SOTte d 'inju stice, dont les enfan ls ' 1..' r endent assez facilement compte. L( s limit 'S cl u juste e l de l'in ju s le leur sont plus connu es qu O1l ne pcns >. Dans 1<.\ ,tlégorie des injusLices, il faul 111 ttl' 'galement le\ parlialité', 'qui co n si s te :'1 ra \ oris r des élè, cs qui. ne le nléritenr p<'lS el ù refuser ù d :lutres les avantages qui leur son l dus', C'est I<! j)Hl'tialitl' q ui rail le plus sO llve L qualifier le Inaître d'injuste. e l qui lui allir!..' ordilù lh'enpnt cléS ressentiment s l'ort tenaees. Nous èn o n s plus (1' Lill<: roi , entendu des é lève ' dire : « Tel m,lÎlre est 'é, ère, lllai~ il est juslL'; 11 est sévère pour tous' i'l n'a lI as cil' préf'rences. i) Et Oll hli pardonnait facile'lllel1t sa gran de (lU trop grancle sé, érlL l>. CC' qui bles 'e cl meme les élèves SUl' Inut \cs pIns grands, c'est la méfi.ance rle: l in stituteur ù leu!' t' g~l1'd: (',H il s se .Il nlen l'alors in cligne cl confiance, capable:-d e manCIlIE'lllt'nts p lu s ou nloins s 'l'ieux: ils sc se ntent v r aimeH l l'aha isst>s. Sans clo u te, Ull aveugl e ollfinnce peut èl' air cles conséqUl:' Il CeS fflch lises ' une sun eiHance discrète l néc ;s's aire' il l'nill' \oir sans trop l f~\il'f' ,oir . L 'amour-propre sL très chaiouilIl'ux ch z les j e ufPs gens' la confiance lenr fait plaisir et géllél'ê.l I ' mcntils cherchent ~t y raire honneur. L 'clucateur a de'. l'onc tion s clélicates , r edou tables, qui exigent cie orandes qual ilé's m o rales. Il a le devoir d 'donner en tout e L pa~tou l l e } on exe mpl e, e l comme :'\ tou t devoir correspond un droit, les ; ]èvC" ont le droi l cl '" trc tn1it's convenahleulent. Si un instituteur n'a pas ou n peut pas acqu "l'il" le.' qualités nécessaires à un bo n éducateur, il fait infininlellt mie ux d'ahandonn er la c31Tièr> ch 1't'llseignemen l, car s'cèlndali se r la jeunesse est nne profession illtligl1e e l 'pour laquelle 011 ne Inérile ass ur 'nlen l- p~s un · tntÏtel1lt'nl, si m odeste soit-il. Po ur nOlis r éSU111er nOllS po uvons affirmer que ce qui engen dre la haine de fécol c'est l'injustice sous 'ses diverses f Ornîe"i : punitions immérilées exagér ées prohibées par le règlemenl, re-

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fus injllstifiés de penni 'sion:::; pxige nces tracass ières d e il S Llppll cation d e la loi et du règlelllent, e tc. C est aussi fjnjustice dans l refus de consentir ù !'o llvriel . au fonctionnaire, le salaire vital, qui fait le CO'll1JlllUnisme et Iii h~in vis-à-vis du patron. C' 'l l'injustice également il l\'grt]'(! du soldat qui 'st la source de ! a ntimilitarisme. La justice élève les nations tandis que '1 injustice 'Ies HbuÎs Sl' . Â.. méditer par ceux qui aurOi t sous peu à fix ", l' ou Ù Yotet' le traitem ent du personnel enseignant. J.

Toute la vérité Nous pl bHons ci-après une coupure qu Ull anlÎ nOLI S ;) l'cmi :-.l' dernièrement et qui a probablelnent été détachée du « JOlll'Ha,1 dL' Sierre » . Le text,e en a été écrit pOlir les parents mai s il cOlivien! aussi ~l tous les autres éducateurs. « Je voudrais aujourd'hui vous signaler une p e tite dt ' otiOII que je n 'ainle 1 as. IL e suj t est délicat. Je vais donc ra ire de mOll I.n ieux . pour le traiter délicat 11lent. SOllS prét -'xte qu'j,l faut tOll .10~lrs dire la vérité, de honnes iiI11es, d es 111ères et de s pères { funll.ll~, q~~lqu es prêtres zélés des vieiHes filles auss i, onl ntl'epri\, VOlCl deJa quelques a nnées, toute une croisa'de p Our qu e certain ,':-:, Vél:it~S b~uta~es, q~l 'o n éc.artait soigneu~em n~ .ill ~ ~ ll(-' -lfl des jeu J~ s ~mag~natlOn:::;, leur SOlent au contnllL pl' se nteps le plu s VÎl l' possIhl e (Ians les tenu es exacts et convenables. ' ''OllS voyez tout cl uite la foU de l'entrepris e. On n e 1 e ul pas, dans ces matières-'l ù, être en mêm tem·p s exa ct et c on"en~l ­ ble. Il y a la vérité, et il y a les convenances. 1 Os raisonnellrs sont, .'cOll1Jl11e je disais un jour, des espr its génmétriques, qui "\ oie nt certaInes grandes lignes, l11ais pas toutes . Leurs) eux pel'çoivt'IJ t les plus grosses et n'entrent pas clans le fouillis des autres. II en e:t d'aussi grandes, d'aussi beltles, quoique 'phlS tïn es, (l,ms c' r eseau qu avec leurs luauvais s lllnettes Hs ne voi nt p ~l . . Une de ces lignes ca'p itales ]:>ort un nom aussi bl'~lll qll e cv lm d e la vérité: c' st 1f' respect. Devant 1 inno'c ence, le p]us pressant, le .plus sacré des devoirs, c'est le respect·, qui prend P~11 foi:lin autr nom, plein de sagesse et cl piété: ,l e si-lenc . Mais i'] faut avertir ,les enfallts ~ m e crient tou s ces imp~l ­ tients. Les avertir, je veux bien. C'est notre J'Ille justelll nt el l lIr montrer la l'out . Mais de quoi les avertir? Tout est lit. NIa solution , je vous la dirai tout au .10Il]g quand nous traituons de l'objet suprê.lue de l'éducation: le culte . de l'honneur je ·rlis de ,l'honneur devant Dieu et devant les hommes. .-\..101' :

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parlerons de la formation des conciences. Alors nous verrons comment on an11e les enfants. Alors nous v nons ~; il s agit d e le ur faire la description du 'p éché ou d e leur donner le 'ens dl' leu l'S l'e''pnllsabilités dans la vi·e. 1l ~ avait quelque chose à faire, j'en tOlllbe .d'accord , l ou)' 111 iClIx préparer à 'l eurs devoirs d'ho.I1unes et de fem.I11es ceux qu'on avait c.outume d 'appeler les enfants bien élevés. On les jehlil dans le monde sans aUClU1e défense et 1 ce:::; chiffons , nOll') sa \ () ilS ce qu'en fait le monde. Pour sOTtir entier de cette lllachil1l~ ,'1 I>r()~' er, il l'nul être d'acier tr€lIupé. \fais l'aci t' l', on n le trenlpe pas en lui expliquant Ù ([lloi j : Sl\1'\ ira: on le IlHet en ' la t de résistance. Et quand viennent les roups brulaux , il ti nt bon. \ ' ous ayan t t'ait. entr voir Ina solution, laissez-l1loi vous fair e nlrevoir ê.lu ss i la vanité de c lI) c~ue je c~nllbats. g lle es l' \ aine, parce ([u jl est à 'p eu ·p rès inévitable qu'eH' manque S011 but . Les édu cateurs dO'1 t j e parle, ont éviderBullent Il' sOtlci (L ilI er au-devan t des pl' 111ières curiosité~ susp ectes et d'L:'ll1'pêeher aussi l trava il fâche ux des imaginations. Mais ].l faut C(lmpter <.1\ ec le' temp :iralllent d e chaque enfani. Cen x dont l es prit c 't natul'e\]e m ent ca hne, écouteront avec 'OÜl ·l es r évélation s, peul-être prél wturées, des p aren ts t ne penseront pas p lu s ;Iv,(nl'. Pour c ux.-'là, pas de clolll lua1ge, 111a1s pas d 'utilité n01I plu s. Ce sont des imagina tions qui ne tl'a va ill nt pas. Je so uha i1e (LlÏlleul's que notre zèle n 'ai t poinl l'effet 'Cl les lneHre justcmen l <t ll tnl\ ail. Quant aux natu!' s passio nn ées avides de savoir mille chose .' qui ne l s regardent pas encore n 'êtes -vous point fou s d'aller ml'l tre du charbon dan ' ces brasiers? C'est justement ce qu'il · <.:hcrchent, ces 111alhelll' U. - e t sous prétexte d apaiser 'le feu, vous <liI ez L1Jimen ter. Elever les enfants, ,ce n est pas 1 lU' dm ner lc ul. le tenlps cles explication s c'est leur lonner des ha1bit ll d es Co mprenez don c la et voyez hi en qu. ce n'est pas du tout LI même chose. Et ne so. 'ez pas é lifiés Ina1 Ù propos, parents naïfs, par b gnlvilé des petl1s fronts sur ,l esqu els vous aurez versé vos vôritt~;) (\lnpOLsonnée.· . Si vous les avez troublées, ils 11 vous le clironl 11<1 ~. Les enfanls nous connaissent luieux que nous ne les connais :-'OllS. E t quand nous COHlrmettons ·en éducation, cer taines faut s, il ::, n ous jugent et il s souffr,e nt. Ils souffrent sÏ'1enCÏ'el1'SemelÜ, jl,ll'Cl' q ue l'imp erfection des par.e nts E:st ,aussi un e de ces vérité;; qui cle\'l'ait 'touj o urs l'ester cachée une vérité qui fait mal . Mais ~, Ïl s 'enten t qu 'on a e u tort de m ettre en eux des jmages dont était (1 11 {lc leu]' c uriosité, ils sont sans force, les pauvres petits, pOlll' rauger sagement dans 1 arauoire à secret ce qu'on leur a confié llOLlS

b.



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'... L 'bollllllle. ll entend plus le langag·e de la raison . YClLt-il don ' l.an~ .de son fl!}.S, un polyglotte, un prodige? Et l"éducation du en · l~co~~r~ ?, Le pet~t ?nle comprend, devient rageur, envieux, rusl- .. .

L t;l andu'a, anaIS Il seTa lualheuTeux, maladif, sans Pllergi . li Il rate. n 1110urra jeune, Cet enfant s'appelait Jacqueli, et son père, Pestalozzi. lI' pauvre et grand Pest·a lozzi. <

Un peu de bon sens

, On essaie trop souvent des 'l l1éthodes dites scientifiques\ sous oprete~te qu~ la pédago~ie, COll~lne toutes les br.anches du sa voi l' ~,~~nalll, faJt d~es .pTogres 'c onsIdérables et -q u ·elle doit s·adapte!'. s aJu~te~' aux eXI?~nces ~~s tell1pS 1l10d·eTnes, On vise dellx huts , d,une part, tal'r e de l etude un jeu; et, de 'J'autre, aUO'menter ~lU I~1:~XIolUUI~ la S'c~ence de l'·enfant. Dans le prenlÎer cas~ serait1,1 ~lal q~le 1 on pu~sse appl'endre, ·elumag.asiner des connaissances, s~ .clev.e lopper 1nteHectueUenlent sans effort, ni travaH ? Alllant ~hre d'un sportif qu'il peut gagner le prix sans entraîne~nent (:u ct- un savant q~'H découvre les inconnues de la physiqu e eJ~ bayant ~ux co~·neln.es. Dans le second cas, on oublie sallS gêlll' que les Jeunes IntellIgences sont sOl.ul1ises -à certaines 'l ois nature lles et que leur capacité d'aslSÎlllilation n ' est pas régie par des 111;:ulometres; on les bourre, on ne les fomne pas. . Méthodes, méthodes! J'aüuerais du bOll sens avant tout .J e l;e, dell1ande pas de 1'école qu'elle soit un laboratoire où rOll expenmente les pro~édés l~s plus ~l1odernes de la psychotechniql~e. J e ,d elnande qu -eUe solt hu:m a1ne ·et qn e tout l enseiO·llf.'lllèlÜ s,:nt, ba~é ~u.r l'échange, le di~logue, la cOIllpréhen sion ~llIl11 L lle ~l l ennchlss.eulent de ces petItes personnalités qu e sonl les <.:'IJ(a nts 'p ar le don d'u?~ pe~'sonnalité qu ,sont les enfan ts pH!' le clon cl une p ersOlUlahte glu leur est supedeure celle tlu mall'J' l'. U~l procéd é r·este un procéd" la Inéthodologie 11 'est ri en ,'an,' 1 ~ lualtl'·e. 'ent7nd~, . dès" lOTS, ,crue l'enseignenlent vaut e CjlH:: ,aut le lualtre. SagIt-Il d educatlOl1? Je pr'fère à tOIl S les \' 11e1'1' Doktor » en pédagogi~, 11n hOl]1lme intel1jg nt, un hO'lnm e ci e cœur, un ho-m ane de fOl, un hon1111e ·de caractère. H. L ou p.

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No 199

Les leUres

-1ï3) Les mots d(ln' le tex te. la leUr est écrite . .Je la ::iigne , on ne doit jcul1.ais envoyer de l 'ttre~ a nonymes; je la plie .k lH glisse ,clans uue ·nveloppe su r laque·lIe j'écri>s l'adre~se (ln destinatai 'e: j hl cachette et je vais an guichet de la posie; lc\ je dem ande an cOlumis un timbre de 20 centiInes que .le cane eil haut, à rlroHe. Ma lettre est Blain nant affranchie. Je jette l'en ·· y ~loPl e c1èlJlS la boîte aux lettres. Un em.pl oyé fer~l la levée, ,p uis 1) ti,m bre sera ohlitér' et on procédera ù l'expédition c1n COlllTiel' d~l11S des sacs postaux ferm és à clef. Demain, quand on aura t'fl it ,le tri et quand le facteur aur:'( l' Hectué sa tourn ée, Juon ami déc(/cheti'el'Cl en h âte h lettre (: t 1ira cl\ ec joie m es n ou velles. J' a urai s a ussi pu lui envoyer un carL' l;ostal e illu strée, mais j avai s trop de choses à hü dire, et l'.espace m' aurait numqué; .i ai lnêlm dù mettre en post-'scriptum. un Ine,' · _' ag de mon frère. . Si la communicatiün cru j'avais ù. faire ù nlon an1Ï avail étc urgente, .i aurais pu envo yer ma leUre par exprès, lllais alors .ï aurai s dû payer une taxe snpplénlentaire. Par contre, s'i! ha· hitait clans Je rayon 'Joca! j'aura is affranchi se ulement par un timbre de 10 centimes . Ln poste est une renulrquabl e institution qui nOlI ' p rnwl d e communiquer à peu de frais .avec les absents . ('ill'

EXERCICE D E'L OCUTION

-:1:1-1) Qll entend-on par lettre anony~me? Pourquoi ne J'au t-il .i~lImais écrire de telles leUr·es ? Combien coûte l'affrallchis· sement d 'une lettre pour la Suisse? pour la plupart des pays l'.trangers? pour Il e rayon lncal? Qu'esFce que 'le rayon IClcal ? Quel avantage y a-t-il à r ecol11.mander une leUre? Conlnlellf pl'acède-t-on pour expédier de 1 argent par la poste. Que sais-tu du compte de chèqnes postaux? Que fait la poste quand Ull coli~. e~; t adr essé p a r exprès? Où doit-on ·coller 'le tj.mbl~e et pouTquoi ? Co.lllment faut-il écrire 1 adresse? Qu'arrive-t-il si une Il ettre n est pas affranchi e ? Qu entend-on par une lettre adressée poste 1'e')1:lnte? sous chiffre? Pourquoi est-il bon d'écrir.e aussi sur l'en · \'cloppe le n0111 de l'expéditeur? A quelle condition peut-on affranchir un e carte ou une lettre ù 5 oenthnes seulement? Que ~:.lis-lll cles hmbres Pro-Juventute? Justifie l'orthggraphe des . \'l'rhes : je cachette, je lette; nlon ami décachetteNt: et clonne hl l'l'gle qui se rapl)Orte à ·ce·s verbes .


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172 -

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FICHE DE VOCABULAIRE '

La poste -

No 110

les pOlnh pal' les mols SlIÎ\êll1l" récépissé alhum limbre facteur ohlitérés courrier levée BLIN tin de colis r cOlnmandée versel1leJl t

, M. OB frère est ,tIn ... p<1'ssio Il Il l' : il pOss("c!e dan s l emalquable collectlOJ1 ,d e t .. l"II'e s 1()IIS () son .. L111 1' l' . . (. , .... en p e ll(' e nv(.Vl' 1' di-' s~l ,gent par ... e t quand le ." a ll1l compte dE' chèque par' li Il . '. l VOUS envoyez un e leth'e .. 'l a poste VOliS donne 1111 ,( ,11 _, relnet votre missive au destinataire qU :'l])J':'S Illi' . "'1' ('t ( . e III L " '" c aVOIr al ' ~ Jgll (' 1' une .. . e ... c!large cl ·la dlstnblltJon du '" Il 'a pas e n·con: ' fa i! 1:1 .... de la hOlte 'lUX le ltres dl' nolT<:' quarti e r' il l's t e n . ' l' 'cI car Il a dû · distrihu e r cl _nom'breu". >.. . . . .. les• l'Ô" l'~'' cIe N oe"1 1:Ippro(, dl . chent. ..... ) . . 476) 1\ 0111.S. Donne 1111 compl 'i m ent clélel:1minalif aux nOI11~ s~uvants : ~e bureau d .... 1 affranchissement de s l'oll'l' ;'ô LlOn du 1 d' t 'b t' l . "', )1 Cld ... , a , IS rI II IOn cu ... , le tri cles ... , ·Je sac e t la casqU E' tll' ~luA'" un mandat d e ... , un bull e tin ,d e ... , une Jettn: de Iï JJOlte aux. ... , l e comptE,' de ... .. .. ,

Construis des l)hl'H se' avec les ll()lll ' s UI\'ants . : Ull T{' cé l) iss0 , lin imprim.é . ' ) 477), Ad';ecti/s. Forme des~)hn~ses a\ ec les adje c ti l's 'ill Î\' il l! ls : ,~I~~nymc , . postal, .recollull,ande, êllm<.thl<:' discret, pr() r(~S'i i()jll1('J. ente . l es tanl e, lllcomplete pl'Ochalt1e uutomatique l( r." l.J b ,. l'l'esse, mternational , pl' ssé. ' >.... .1. (X '". ' 478:. ,Ve rb es . Fo rlll, de phras s avec les ver h S .'lli"al1ls: ~r,' slgner coller, decachete r , adresser a ffr anch ir ['(~ )f) Il c[1'('

CCI

ohht~rer, recOlnmancl l'., charger, exp ; clier, cl~pou iller ie conS Ig n er un coli s recevojl', envoyer, xp ;r1ie r.

FICHE DE VOCABULAIRE LIV. Télégraphe -

Les lettres (suite)

475) Relnpl El'C

coNectionnenr quittanc€ qnanrdat destinataire

173 -

C~~l !Til' I"

.

: . 479) ,~-!onwnymes. Sc ml ?::ll.lt, sot, seUlI, Compl è le la phra" l' ' l~llvante S l h.1 le r.e lL-. U n .'. e ta it m onté SUl' le 111u1 ,[; il j) I)rlrlÎ[ ~ans une ma, lIt le ... cl la pos te, et dans l'tllltr llll . .. p lchl (r e~ll'I e ,m,ll~et :t hll l un ... et l ' 3 '" ? sont tombés ;\ le rre . . Saln t, sa in sein, ceint sein g' cillc! C0ll11) lè te] 1 . ynnte' J' . , ' ,' .' ~I P1l' cSé SUI . : ~u rencontr e> venant de Home ... l) ~ lerins 1 " 1 (1 esprIt · · 1 't,' t d' . . , .. .. ( (' (,Olp.') è ] s .e, cU n · ... un cordon el' c hacun portai l Sur ~() n 1e ". du ... Pere. ." 478) Rem(U'qlles. ol' thoy]'((phirj u es: Exp lique l' orlho,Q'rn JhL' de .ces mots:. des hmbres-poste; .des pos t- scriptum ; cl s' p! SC')ettI es d es fau'e -part des blancs-. eings .

No 111

Téléphone

481) Les nwis (/([I1S le te:tte. La sOllllerie ,dll téP p!to!1(: r{'[(,ll ti l: j e m préci,pite ù l'appareH' j e déeroch le l'l'ceple nl' d .il' d l'clin e mon nOl n. J' e.nte nd s aussitôt une voi. - connue qu i m e p~l 1'1 <:': mon alJl1i ]l'l'invite ù aller l e trouver dimanche prochain. Lit '(lll . \1 r 'atiOJl t .rm,inée je raccroch e le récepteur. En allant er: vi Ile , .ie Jn'apeq;ois que .j'ai malh e ure llse m ent oublié cl e d e!.'lln nd e r i "on m'attend déjù le .matin. Je m e re nds ù la cahine t éléphoni que et j e cons'lLHe 1 indicale ur du téléphon e où . ont inscril s les llUlnéros des abonnés. ,l'ai trOU\ll' . COInmc c'est un e comnHlI1i(~ a­ tion local e, .i COll1:pOSC lllo·i-lnême le llulméro 5. 10. 85. :1 1';1 id e du (ljsqlle' a,prè ' avoir introduit Ulle pièce de 4 SOllS dans l'appare ii :nltomatique, .i cOll1mulliqu iUl1néd iHlc ment avec Ln c iL'!l. C est e ntendu .i arriverai déj:à chez lui ,l e lnatin à 10 h e ure' . « Monsieur, un télégr.aif'llJllle pour VOlts ». L'employé m e remet la dépêch e sur laque ll e je lis 'e ul e m e nt -ces troi s mots: enir inlluédiateu1e l)t. Georges. )) L e In essage Cl ét~ consigné au hureau du télégraphE Ù 11 heures, e l i'j es t luaint e nant 11 heures 'i0 Un tram part ~l midi; .i arriv . ù destination ù ,midi 30 : .i 'n i jU':itcle teu1:p s . Mais cru'e ,t-il tOIlC alTiv ; pour qu e Illon fr è r m enuoic Ulle conrm llni atio!1 all ss i 'lll' g~ llt e? J suis inqui e t.

«,

RXERCICE D'ELOCUTIOI 48~) Co n s ulte l'annuaire ou indicate ur du té lf phon i ap prends ù L'en s l'vil'. Reche r che le.' a'bonnés cl ta loc~ lit É. Hap pelle-toi le llluné ro du m Éd ecin de famil]e, d e ton ami, d e quel ques fournis seurs . App r ends ù t e servir du téPphOlP. Rell1~tl·qlH.' le cornet acous tiqu e ou r é cepleur la plaque vibrante on Irant;IueHent'. Il existe des ':tpparei ls f ix s; cl autres sont post'>: .sur I ~l Lab ie de travail, au chevl'l d u lit. Qu'esl-c qu l1n comlnllnica·, tion -locale? Peu l- on loujo urs cOlnposer sOl-lmême 1 l1Um é l Cl chl'abonnô? Si non , qu 1 numéro fant-il compos r ? Q ui l'l''poncl ? Quelle es t la 111 l'veil/eu s cl 'co uverte qui a rc ndu possible l'ill '. en tioll du Plégraphe et du lé léphon e? Qll'es l-ce qui COl1rt k long .des fil - léléphoniq u s? Qll'en tend-on par un S. O. S. Par qu els signes s nt constilu" s ] s le ttres cI l'alphab t :i \Iorsc . Qu e penses-tu du t'l égr ap h e, du lé'lé phone, cl la T. S. F. ' COllll11 ni peut-on savoi r si quelqu'uu possèd e 1 \ lélépholl ch z lui ? Ql1 est-cc que cOl1sign r un cOllllllunicatiou télégraphique? COInment se transInettail-on Il e J101n ell es iInportantes autrefois? E l COllUllent font encore les nègres de certaines régions cl AfI·jqllC:' ? A que l Lemps l e verh e 11voyer est-il mployé ,dans le t xlC' c1 ùessus ?


-

-

174 -

FICHE DE VOCABULAIRE Tèlégl'ilphe -

-4-8:1) Remplace l'a d iotélégraphiste tlécrocher m essage t(>lC>ph on cl'

1

s points P' r les mol. ' sui vants

C0I11I111111icalio n bélégraphiqHe capter coup e r appnr il

télégrflllll11!' -1, 12. -18

télé hOlli s t > nUluéro l" a h o11n<.'>

FICHES POUR LES PETITS

No 112

Tilléphone (suite)

s,o. S. récepteur 1emande cal ine

U n navire es L e n détr esse S ll l' la vaste mer' le .. . lance' lm .. . <.lésé'. péré: ses appels sont entendus e l son '" est '" par tOIiS les hnti11u ents qui passe nt au la r,ge. Le sauvetage s'o r ganise al1 s~ itô\. Lorsque j e veu,- ... j e compose le ... de 1 ". avec qui jl' ,'euX. entrer en ... : mais .ie doi s cl ahord " . le ' " qne j fix e ù mOlJ (J!' ille. Il arrive quelqu efoÎ's que la " . distra ite .'. la cOIlHlluni :1lion: c'es t fort ennuyeux . On p eut tél épholl r de la ." ma is il fuul :t1ors gli sser Hne pièce d e 1110nnaie dans r ." On rédige brièv 'lnenl HU .... 'c 'est pourquoi on dit d 'un s ty le trop bref qu il est l'écli~(­ cn st y} ... lVlarden10iselle, ,c1onneZ-1110i s.\ .,p, le ... ~If()n s i e llr on 'O ll S ". au téléphone. 484) No ms. Forme des phrases avec les non1S sui vants: 1 \ télégraphis le, le radiotélégraphiste, l s an lennes ·de T. S. F " l, > nUllüpnlateuI', le lllÏcro le récepteur, la ligne lél ép h( niqu .'. 1 ~ d 'tbles ~outerrail1 s, , les isolateurs, les poteaux tégégraphiqu t:.s, le ..; enlplo 'es d es P. T. T., 1 alphabet Morse, une audition intéres';an te. LIll e longue cml1111unication. 485) Adjeotils. Qualifie des nOn1.5 avec les adjectifs suÏYants' télégraphique, téléphonique obligeante, distraite, locale, mternationa'le, acoustique, électrique, urgente mauvaise, inqui e l, alltomatique, rapide. 486) VeJ'bes. Forme des phrases avec les verbes suivanls : téléphoner, décrocher, raccroch er , 'c omposer le numéro denlander une 'co111l11unication, s'annoncer, télégTaphier, capter des messages,. consulter 1 annuair'e, retentir déchiffrer llll télé ~Cl ral11 me, conSIgner, transmettre, donner une cOlnmunication,' coupe r ln coml11unication , rappeler. 487) Familles de mots: téléphone , t élégraphe; télé signifie foin' gra'p he signifie j'écris ) phone, je p(/rle. Cherche 5 noms qu i COnll11encent par la racine télé et fais~l es entrer dans de cou J'tes pIù-ases.

488) Contraires: Donne le contraire des expressions sUlvanles : donner la com!luunication, envoyer un 111essage, consigne!' .Lln télégr3<ll1l11e, décrocher récepteur.

175-

C Il 0 Î sis 1ct CI li a 1i h~ papa ange c<:tomarade frèr e ~ion parrain Mon grand-père

Mon NIon l\'Ion yIon

Dbnn e un L'escargot L e loup Le renard L agneau Le corbeau Le coq

L'ADJECTIF q li Î co 11 vie I1l fil 1,l' 1)(:' '' SOli n es s LI i, êll1 t (' ~: est l'aquÎn aimable alerte gardi en l'ort généreux

qualité ((Lu.:

(/IlimfIL/ X

est

»

Dis comment so nl L e pain Le fromage Le lait Le café La farine L 'eau

sui, al1ls :

so 1: rusé lent matinal innocent lent

les c hos es sui\ antes: es t crémeux » noir bise ) gras inodore ra~~~' i s

M

LE COMIPLElvIENT un cOluplément ... c herch e. Le n01n a CL uand tu ~l is : pHille Le boutou de h onbon Le chap au ,de nacre Le cornet d e or L arbre cl parrain L'étoile cl ~oë l Le cadeau du

L ad.i c lif a convi ' Ill il : Bouge , ert Jaune Blanc

Qu

Ull

eO ll\'i<.'11 [

Choisis ,celui

q l\ ~

lout env ie peur enl\ re éc urll e sui e ne soit

Imai,' e'l1cor

cOL1lpll'me nl

el II i C[ll i

y,

llagè l',c

de l'h o L1lillll' .

T. J al et,


-

176 -

L'ACTIO N = le YERBE Cl d es compléments. Choisis celu i qu i lu i convient: La coutllrière coupe le blé av c ? Le moissonneu r un membre Le faucheur .» le raison Le venclangeu r l'herbe L ' éle.ctricien la communi c alion La téléphoniste le contact L e pilote » J. étoffe Le chirurgien 1 courant

:\f. y,

Le loup et l'agneau

.

Suite à l'étude de cette fable Préparation ù la rédaction La jouI'née du petit agneau Il s'esl r"\(:'illé ". quand ." près de qui ... où 1L . a têté ... 1L a fait sa toilelte e n ". 11 a gamba.clé ::mtour de avec ... 11 s'est égaré dans 11 e t arrivé où Mais il y a ... Et il a été ." Que ne doit-on jamai s fair e quand , ,comme l'a:-;n eau , U\1 ~ ~ t e n core petit ? NI. Y. La mort du loup

.

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Nous avons mi'l11é l' histoire vécue du ' Lou!) .. . N ou s av('Hl S v u les gravures des journaux. Préparation à la Rédf/clion Chaqu e jour dans la for ê t, dan s les brou ssaill es ... ~i( ai s la lluil poussé par la faim .. , L e nlatin, les pa y san s, les montag nards , .. BE ~Hl COUp d gen s l'avaie nt vu: il était ... L e so ir les p e tits enf a nts ... Les chas 'e nrs " . E nfin, après ê lr e sou ve nl r e ntrts hr~ douill e '" lm jou r un 'habil e ... Enfin . h ê l<.' ~ e l ;;en s po urronl ... ~I. Y. I~ T U D E

D U YEB BE

Oire ce qlle j'ont 1 s p ersonnes, les a nim a ux ou 1 ~; c h o~es , c'est emplo yer lln verb e L es hommes e l les a nill11au x m a n gent , on ,dit au ss i fj u ' il " '~yigll()tent (\(> vol'<: nl , a va le n t , ron ge nt , c ro qu e nt, h a pp n i, 1mll l -

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:.lprè '-l1üdi, très fatigué e e]] e s'endormit sous lin j> nm-

mi er. La hrise, en jouant, couvrH la jeun e têle d e mill e hou · cles foll e ttes e t J vieux pOlll'lnier posa deux pétale ' roSl') SUI' les jou es pàles de Birindille en disant: qu e ton visage so i t pêll'ri 1 Ù lnes fleurs, rose et doux. Quana la mi gnonne Brincl il ie SI' l'éveilla elle n e se reconnut pas et se . disai t à ell e-mê ill E' : Estce bjen 111Oi! Car avec. ses cheveu x bouclés , ses joues fndch es ses gr ands ye ux qui réchauffaient ceux sur qui il s se pos aie nl. l' n e d evint la pIns jolie petite f ille qui so it. A:clapté de la petite p011l11H'. Lis bien ce texte . Relèv e tou tes les qualités d e Brindille. Dis -moi C0ll111nent étaient les yeux de Brindille 'Pour pou vo ir réchauffer ceux qu ils regar.daient... ? Dis-llloi avec quelles qualités on t e trouve ra Clussi aim<lhil' que Brindil1 e . ~Vr. Y.

, Copie .}~s portraits suivants en a joutant 1 S clu pluriel S1 c 'est neC€SSalre ... « C était' 1111 vieux sol.dat jaune '" ridé '" aux joups creu se ... , au nez rou ge ... et aux nloustaches lon gu e ... d 'un e aune>. » « Le p etit hOlnme avai t de bon .. . brod equins. de haute .. ~uêtres, des gants chaud ... , un. b eau .. . costume avec IJE:'HlI COU!J de poches profonde ... » N'o uhlie pas l e fénzinin dans ce ' portraits : « Cette petit ... fjJ]e était si bon ... , si bon... que Cb8.CUll la c l1éd ssa it, toujours souriant... dou .. ., .poli .. , ell e était m l s'j tr( '" ubli gea nL. » La bon .... écolïre est xact... propre ... , soign eu ... , puli ... , l.lttenclri..., tl'èl\ ai lleu ... , cOlllplais::ult ... N 'oublie pas (rUe 1 adjectif se Inet au ma sc ulin o u aLi fém inin " L a u singuli r ou c: u pluriel. Le portrait (le Sûzel

Un bohémien

grand, sec ,

OSS UX,

E ri s au l'ém inin le texte que . tu viens cl e li re . E .' . : C'éLai lune r I1lIme .. . 1. Agée de suixanLe-duuze ans, el le "tait sèche ridée , ':OUf't '-e , Illi. is infatigab le. 2 . La flamme de la cheminée, 'ino Ue et rougeü!l'E' pen Junl Il'; jour, devenait vive. claire, crépitante. ~Iefs ln ph ra 'e l' 0 l au nwscllli n . E 'ris la ph ra s No:2 al! masculiIl e t HU fi/ll r i e! . E.· . Les J'eux le la chelniné~... M. Y. LECTUHE SILE:\UE,USE La neige

11 raiL ,f roid . . Les Loit s sont blanchis Pi'U: 1 givre . Le l'uis gelé selnb1c un 111iroi1' de glace . Des gLaçons penclrnê au x J)l'anches des arhres. On dirait des su cres ,d'OI'g , La neige tombe . .T acq ues et Zette t endent les mains pUll l' l ~l c u eillir. Ils sont tou t s Ul'!Jl'i s cI'y ,oir de blanches étoiles Ù(" lll~i,ge HUX fur mes graci lL e· . \( Rentrez vite dit papn, vous Hes glacés ». Grand 'mère prend Zette su r ses genoux e t 13 dL'chausse. Mmna n ôte les sabots nl.ouillés de so n Jacques . Granrlp.è re plac un e bùch e SUl' les tisons. L ,nt s' s t élevé, h neige tombe maintenant en gro'i flo C'OllS, on dirèl it des vols cie papillons blancs M. Bodin. S Ul' quoi le givre se trouve-t-il encore? .\ quoi res semblent les flocon s de neige? Au lieu d e « grand I1nère déchausse » tu aurais dit ? Dis-moi d eux qualités des tisons? tu aurais dit s ur ... D combien de personnes se COlnpose cette famille, écri:, leu r nom. M. Y.

c.SAND CHOIX

<lYCC

des ch

neufs et occasions. entièrement revisés .

VENTE - ÉCHANGE ~ LOCA.TIONS - RÉPARATIONS

Tél. 210 63 ' vell

UMS

A Recueils de chant ~Iusiqlle pour Harmonium et Orgue

ACCORD DE L'ADJECTI-< hnm::m

un visage IJl 111, hûlé et si llonné de l'ides 11 p01' vieux haillon s troués e t h lieux, et des souliers U'il'S l' I

1'<ICOJ'llÎ<i.

{

Alors lHW p eUt. .. f ill e blond ... ct r ose ... , l'J'aL . comllll IIP houLon cl églant in e, les yeux bleu ... , le . p etit ... nez dro it.. . U li X l?arjnt,' d"licate ... , ] s lèvr s gl'aci lI sement Hl'rOll cli ... , en f)ClH ... .J up e de laüle hlanc ... et casaqu in de toile hl e11 ... panü <.;U)' 1(' , cuil, la tête hais 'é ... , tonte hontell... IV!. Y.

1111

' l noirs

l~lit dp

. l' a Li

ACCORD DE L 'A DJECTIF QUAILIF1CATJF

C'0la it

l' p;lI~

179 -

/f~~~ SION

PIAN OS

et Instruments de musique


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180 -

11 -

FICHES DE DEVELOPPEMENT

1. Cl VISM E ' pau L,

n,

( POlll' .les coui'':; COInIJlé m ent([irfs)

1. Indique la march e :'1 s uivr e pOlir obt e nir ICl Jl;llllrali s ~lIiol), Bourgeoisie. - Etal. -- Conf "c1 ération , 2. Q;u'est-oe qU 'lIu c loi - Llll d écre l - un êll'l'l'l {' lItl l' l" glelnent cl exécution - lIlle ordonnan ce? La commun e p eul -ell e fair e d es loi s? 3. Qü est-ce que la tute lle? la cura:tell e ? La Chambre Pll IJiHaire? un e procuration ? U n ex éc ut eur tes tallw lllair ? 4. Qu'est -ce qu' une moti o n ? LIlle inte rp ellation ? un po.'lu , la i ? un ,am end em e nt ? 5. COllllnenl es t élaborée une loi ? Qu e signifi e l' c xprCS\iOll : pm!' oir législa tif à d eux d egr és? 6. lVIJal'ch à suivr e pour la r ev ision d ' une loi , 7. Qu es t- ce qu ,l e droit d e referenclulll '? le lroil dïtlili èl' live? COlnbi en d e si gn atur es p o ur ln r e' ision d t: la Con s titu tion ,alaisa nn ? cl la Constit uti on P d é r a le ? Com.bi en sont ex,igées p O LI l' la d enu tnd e cl e rev is ioH cl' LIll e loi val a isalule ? f' d éral ? 8 , Quels so nt les g r a d es d e Llrlll ée sui sse'? a ) olJi e ie rs : h ) so u s -offici l'S . ::\'I a rqu es c1 istin c ti, es d e ces différ ents g r a d , ') 9. Ql1 ell son t les su b d ivisio n .. d e L1l'méc s u iss e o u le . . cl if · l' é r nts corps de t ro u pe ' ? Mm'q u e ' 'c1isUnctiYes de c s (l iffére ntes s ub li vi 'ions ? 10 . Ind iqu ez les d iffé r e nt e ' reSSO Ul'l"es d e la commun e , IL' c1iff !'rent es recettes . D après ces indicat ions, :; tah li ssez 1 b u d ge l an nuel de v(llr ' eOlllll1 un e. 11. Pour quelles r aisons le ' cen tr s ind ust rie l ' sonl- il. 0 1 ' posés à l'applicati'o n de dro it s cl' en t ré e s ur les p r oduits Ht;l'i cnl "S ' enan l de l'étranger ? Pourquoi la c1ass paysann e tient - li e ;' 1 ce que les produi ts m anufacturé ' ent 1' nt en S Ul. 'e en fra n chis e d e droil ? 12. Qll' s t-c qu'u n lraité d e COlllllle l' ? Utl t ra it é d 'Hmili é? un conseiller COlllm l'cial? un con 'uI un nlÏnis lrc p1én ipotentiai r e? u n ambassadeu r? ui1 non c ? 13. Qu appellc-t-on impôt pro~res s if? proportionnel ? dir ect ? indi r ect? un lllOllopole , une régie? Dites p our cru lI e:-r a isons on a introduit en Suisse l Inonopo le s u r l'akool ?

14. Qu" es t- ce qu' un bourgeoi s? d e quel s iècle clate la commune lllUnicipa-le ? 'l a 'commune bourgeoisia le en ' a lais ? Qu 'a pp ell e-ft-on HeiInail os? un r "fugié? lin intern é? un douhl e nation a l ? un apatrid e? 15. Marche ù suivre pour fair e é ta blir Ull p asseport ? lIll a cte d 'or igine ? un extrait d e n ai ssa nce? Que doit fair e 1111 ch ef d e fmuill e lors d e :Ia naissanc.o d un en f ant ? du d écès d 'un lll e m hl' d e la f amille? 16. Qu es t-ce qu e la Convention cl G n ève? L a Cro ix · Bou ge? L e Tribunal d e la Haye? 17 Qu'e::,t-ce que le fédér a lis m e? qu el est son 0ppos " ? Qu ,est -oe qu ' un E t at totn litaire ? Citez les centrartisations a pporlées par la Cons titut ion f;d ér a Ie d e 187 4? La centrali sation cl s post es , de 1 a rmée, s',est .. l'lIe révé lée h eur u s·e pour la Sui ss' ? E n est-il de m ê m e pour l e ' CFF, ? 18. Pa rl ez du Con seil f édér a l. Nommez les con seill e rs f éd ér a ux en charge , Quels sont les con 'e ill r s ct E tat valai s an s en f onc tion ? Pal' qui sont-ils n 0 1l1.m és ? Avant 1910, qui -les n01l11'Il1,ait ? Le qu el d es d eu x mod es vo u s a,p paTaît le m eilleur ? P ourquoi ? 1U. Qu 'est-ce q u e le Burea u int l'nat ional de la p ro tec ti o n nrti s ti q ue, Îl1teHectuelle? Où es t son siège ? Quel es t SOli Jmt ? Co nn a'i ssez - VO LI S d'aut re' B ureaux intern a tiona ux ? IJo ur quelles r a iso ns la S ui sse a - t-elle ét ; ch oisie co mme s ièg,.' d e ces B u!' a u x? 20 . Q u" st-c que J' impô l anticipt , l'i mpô t à la so u rce? Cil' z les inco n vé ni ents qu e cr "e ra i t la levée d u secr et d es b a nqL1 es ? P r atiq u emen t ,par quoi ce mode de fa ire es t-il r enl placé ? Q u 'es t-ce que l'impôt cl sacrifice l'Îlnp ô t p OUl' la dé r I1 S" na ti on a lo ?

Examens des recrues Thème dont quelques élémen ts ont été proposés aux

re~rues ,

il. Si oil f

en mar s lM7. L E' RE TIU

'TIO l ~

D' ELECTR I CITE

l

cn ISME L e 22 janvier 1947 M . Celio a con, oqu é les jo urna li s les ~l Bern e. Il leu r a annon cé q u e, p a r su ite de la p énurie d électr ic it ' d es tr a ins s eraient sllppriln és et que l'on di m inu er a i t aus si le n om ])!' ,des voi tures cI e' convois .


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1 "~ -

Qui est-ce Monsieur Celi) ? n con eiller l'érléra1. 1?OLlrqnoi a-l-i l con v) qué la presse '? Pour xphquer la sihw ion dans !aqllell( se ll'OllYe le pa 's : pour il diqucJ' i s caus oS de cellE siluation: pour , pré'R arcr r opinion: pO,u r empêcher que de fa lsses nouvelles s Jropagcn t: pour atténuer si p l1;;,' iblc le III 'co nt ntenient cl> la population, _ Pourquoi est-ce Monsieur Ce lio qui a convoqué la presse ! C'est 'l e ch .f du Départem,ent des chemins de fer; C est à lui q ll'incmnb e la surveillan c du service fédéral clf's ea ux, Les restrictions annoncées op.ar :VIl' Celio son t -'n tl'ées en "iC/ueur le 3 février. Mais Ml' Celio n'a pas pri ' .,' eul cette d' . . i. ,i~n; il en a parlé ù ses collègues . il SO Il co mité si VO li S préférez. C<Hnrllent se 110fl1-m e ce comité. Le Con seil f' db·al. ~ Qni connaît qu elques ollse i Ilf'\',' f édéraux ? _ Avan t d e prend re une décision 'uLssi gl'OSS de consét{uen, ces, le Conseil fédéral s est infonné po ur savo'Îl' sIl :'tait rf llement nécessaire de rédnire b consomm 'lt; on électriqu e. Qui POll \ ait I.e renseigner? Le service fédéral d es eaux; les sociétés d 'électricité; les direct eurs des ehe-nlins de f r: les directeurs des fabriques; les services industriells des principales vines. _ C'est donc après avoir obtenu tous ces renseignements qu e le Conseil fédéral a pris sa décision. Si vous aviez été à sa place vous n'auriez certainement pas supprimé les trains qui c·irculent Ù quel lTIOll1ent de la journée? Avant 8 heures du luatin, entre Inidi et deux heures, entre 5 et 7 heures le soir, en un mot ceux qui sel'vent aux ouvriers pour .. e rendre à leur travail et pour en revenir. _ Vous auriez proposé de réduire le nombTc de quelle classt cl e voiture? 1ère, éventlleHemen t 2èlne. Pourquoi ? Ce sont généralelllent celles qui sont le moins occu pé Ces voyalg eurs peuvent fort bien utiliser Ics secollde~ classes.

- _-\ pHrl celles que 1'011 a introduites pour 1 s trains , quellc.., r éductions d 'électricité auriez-\ DUS proposées si celles-lù n" lvaient pas suffi? Suppression d l'éclairage des rues le soir après 11 h. Suppression de 1 éclairage ' des vitrines. Réd llction des lllani t'es ta l'ions cinéma togra phiqlll's ('1 élutr s etc. - Et où n auriez-vods pas apporté de restrictions? Dans les usines, les fahriques ,et les ateH l'S. - Pourquoi? Pour ne pas provoquer des renvois tel ouvriers, - A'p rès a'voir pris sa décision ù qui le C< nsei l fédéral l'a-l il c0lJ11n1l1niC[ll' e dans votre canton? Au ConseH cl 'Etat. - 1 e Conseil d 'Etat en a informé les comml111C~. Qui dall ~ votre conHl111l1 e a reçu cette communication? Le président . - ~\llais le président 11 a pas gardé cette lettre' clans sa poche, il e n a informé ses collègues. Quels collègues? , Les conseillers COlnnumaux. - Et par quels moyens cette décision, comme la plupart (le c:.e1les que .prend le Conseil communal est-elle arrivée à la connai<>sallee des citoyens? Pa r la puhlication au.' cpi :'es publiques; par la publication clans la press loca1 e : pnr la ' publication a.ll. Bulletin officiel: par 1 affichage au « pilier public ». _. Dans 'l a mêrn e séance de presse, IVIr Celio a annonc é qu'il prépaTait un e modification ·de la loi du ~2 janvi r l Hl() slIr ]ft cOllüessioll d s fm'c es h~ clrauliques. Qui a élahol'l' cette Il)i P, déra1 e ? L s Challlbres fédéra1es. C' ·t-ù-dir ? Le Co ns eil nation al c t le Conseil des Etats . Lors de l' élabo ration de el'te loi ,de lH lfi, on vontail l't-duire les C0l1lopé t8nces, c'est-ù-clire l ' oroits des can ton s . U n (' ci e,' deux Chal1l1hres s'es l opposée ~1 cette clécis,i on. Laquell e 11 ';,\ pas \ ouln q u'on porte att ein te aux droits clescmüons ? Le Con , sej} national on le Cons il o e,' Etn ts. L Conseil des Etats. POli l'quoi l e Conseil d s E t ats? Il représ nte les cantons . - Enlïn, la loi est entrée en 'vig u ur saI s avo ir été so u'm ise ù la votation populaire. Pourquo i 'l es citoyens n e s sont-ils '1) <'1" ]Irolloncés ? l


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LE' referendulH 11 'a pas été demandé. Mais cett loi de 1916 a été éla!borée en "ertu de l'art. 2d. IllS de la Constitution fédérale introduit ensu ite d'une initiative po.p ulaire lancée en 1908 et qui a recueilli 118,234 signatures Com'hien en faHaH-il pour que l'initiative fùt acceptée? 50,000. - Tout le Illon el 1:: n 'a pHS pu sign~r les 'listes deuwndant l'initiati ve; seules ont pu !e faire les personnes dont .le nom figUl' sur les registres électoraux. Qui figu re sur ces registres? Les citoyens actifs . - Il arrive parfois que des nOim s sont 'biffés sur ces registre' L E S llOlllS de qui , par exemple? Les noms des citoyens qui sont décédés, de ceux qui ont quitté la com,m une et n'y sont plus domiciliés , de ceux qui ont fait une faillite frauduleuse; de ceux qui oni. été privés de leurs droits civiques, parce qu' Hs ont subi une condamnation infamante; de ceux qui sont tOlnbés d'une façon permanente il la charge d e la commune, etc. D'autres noms sont parfois ajoutés. Lesquels? Les noms de eeux qui viennent d'atteindre 20 aIlS (b majorité) ; de ceux qui ont été réhabili tés; des étrangers qui ont acquis la naturalisation, etc. Qui dans votre COlnmune a vérifié si les listes demandant l'initiaUve étaient valables? Le ,président. - Ces listes ont ensuite été renvoyées au comité d iniLiati\"c qui les a lui-lnêm·e transmises à la ChanceHerie féd'é ral e II Berne. Qu'a- l-oll fnit ù Berne après avoir r eç.u ces listes? On a vérifié si le nOlubre de 50 000 signal ures \ 'llable~ ~ta·it atteint. - E n ' ala is, la loi sur les concessions h y dr auliqu es a été l'Iabor' e le 28 mai 1898. Qui 1 a élaborée? Le Grand Consei'l. - Mais l' Il e Il-est pas entr ée en vigueur i·m ,médi:üement. Elle: a é té soumise ù la votation populaire. Pou rquo i H-t-on c1ù LJ SOllmeUre a ux ·citoyens ? Parce que l referen flnl~l esL obligatoire en Va l~li s . - Avec la loi préparée pHI' 1\1. Celi o si Ull e COmmUlH' re ru s ai t cI'a ccord er la cOllcess ion, le concessionnairc po li J'ni i t rC" "ourir à hl Conféclérrttion qui déciderait en dernier l'e"isort, si L-l pl' lductio n envisagée était cl au moins 100 'm illion s dl' k V,Th l,al' an . :\'fonsif'ul' le COl1 sej]]er naliona l CrHtin, de ~L1J'li g lly, ê1

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iléfendu le projet. Que pen sez-vo lis de ce droit que l'OIl \'oulait :lccordel' à la Confédf.ration ? Discussion: C'est hien , l' intérêt général ·sera Sèll1V garrll'>. C'est l11al , les droits des communes et des particlIlier.sont violés. Que sera it-il adven u du Rhe inwal,d n .pnrticll]irr, "j c tte ioi avait déjn été promulguée? Les habitants des 3 co mmunes a ura i n L pr()h<lbl~ m e ll i ctü qlliU~r leurs villages. . Mais ]a Inajorité des députés du Conseil nalional n'a pn:-. voulu accorder ce droit ft la Confédération. iVIonsielll' Schuler. de Schwytz, en particulier, a dit en frappant du poing su J' son pupitr·e : « On n 'a pas le droit de p rendre l e b ien d' aut;'lli même ~ i on s'appelle la Confédérati on. » COlnme VOliS le voyez. il 1)(' ~p. e{êne pas cc Monsieur. Que pensez-vous ,de cette rél)() I1SC Dis·c ussion : C'est juste. Ce n'est pas juste, le concessionnaire pa) e la valeu r c1e~ terres et les droits de concession; ce n'est clone . pas lin vol. Mais parfois. lu COlumllue le canton ou la Conf s(l (~n, tion exproprient des terres ou lnêllle des bâtiments et les pro pri rl-a i J'r. ne peuvent pas s'y opposer. Dans qnets cas, par exe m11l e ? Construction de routes; construction de bâtiments d'école ~ pour toutes les affaires qui sont cf utiljLé' puh]iqu f' . Après l'intervention de nombreux député', ~V{r Celin s'es l r ndn con pte que son projet r.isquait ,d'être r epou ssé par l e~ Chambres f' déraies. Dans les autres 'Puys, en France, en Belgique, a u x Etats- U nirj, etc., lorsqu 'un ministre es t mi s en milloritt" . ~[n ez-vous ce qu il doit faire. S-en a ller. Le cab inet est alors clénlissjollnairc. - En France, par exem.'P1e, il y Cl des lTI,illistères qui ont duré 4- n10is, cl au tres 2 IllOis , d'autres n 'ont m êm e été en fonction que: pendant 24 h eures, Que pensez-volls de ces changem ents COll ';tnllts ? Discussion: C es l 'I na]' p as de stabilité; pas d e conlinui té' pas de suite dans t'acuninistration. Tl faut du temp~ pour se mettre au co urant des affaires dn pays. - En Suisse pourtant, si 1 on n est pas content d'ull con se iller fédéra'] on peut aussi le mettre à la porte. Conuneut cela? En refusant -de le réélÏTe après une p ériode de 4 ans. - .-\.in si . chez nous c est l'Assemblée fédé rale donc inc11·l'Ccteluent le p eup1 e, qui no-mlne les -c onseillers fédéraux, ianc1j~ que dans les au lre.. pays le chef de l'Etat plie celui qui devient


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Il' cbef du n1Ïnistère de choisir les nlinistres. Laqllelle de ces deux manières de fè11re vous paraît préférable et pourquoi '! Discllsion Sll)' la démocratie. ~Iajs revenons ù la loi ([U M r Celio a prés ntée au Conseil ~11:Jti()nal. et qui ldlHlt ALI" rejetée par les députés. C'esl.t un conseiller national baul valaisan, M. Schnyder qui ra sauvée eù présentant l'::uuenclelnenL suivanl: Si l'octro; cle lu concession devail restreindre clans une J11Psw'e excessiv e 1 ét(lb lissem ent de la pO}JLllf/tion cl un conton ou ses moyens <1 existence le Conseil fédéral ne !)()UI'nl pas accorder {(( concession. Cet mnellcleUlcnl fut acc pU' par :Wh Celio eL par le Conseil national. C qui revien L à dire qu e la Conf' dération ne pourra vas imposer la construction rle ha l'l'<l:'' ~. qui forcer~lÎent les gens de la région ù s'e n aller. Qu'> pen"'; l' Z-YOllS de celle pro])o , ilion d MI' Schn~r cler? Di scussiol1 . - Ainsi la loi sur les CO J1c(s~ions hydraulique. ' :.t éLé pn:'pal'l'C par }Ir Celio et pourtant elle porte la signature suivante': Ail num du Conseil féclénd : Etter. Pourquo i Etter? C'est le présiden1 de la Confédération. - ~iai ' les conseillers fédéraux ont a ussi discuté c He loi préparée, par ~'[r Cello. Tous n'ont certain t;lnent pa. 'té cl accord avec tous les art~clles. Combien fallmit-,il d'acceptant:-. ~Itl moins pour qlH~ Mr Cel io pül la SClllll1lettrc aux. Chamhre" rédl'rales : Quatre. ~laintellanl, 1es conseillers f;cléraux qui aupar::n ant étaient p eu t- ~ tre opposés :\ la loi 11 peuv Il t ,plus la cmnb 'ütn' . ils son l mêmE tenu's de la rlél' ndre., Com,m nt appelez-volis cette helll' qualitl' de notre (:ons il l'édéral qui vellt que tous ne fas~('nt qu'un bl oc? Solicla ri lé, Et qne [>e11. ' Z-WHIS dl' cett<: qualité pour un <lOllV rn~men t '! Elle est nécessaire si r Oll veul qu'il pui " e :1chninLlrer 'l(~ pa) s avec 1 a lltorité requis e cl' L1 n g.O l! vernelnent. Pa r quelle devise pouvez-vous la concl'étis r? Un ponr Lous Inu s pour un. La loi présenLée par Ml' C>lio a donc été d iscuté par]' Conseil national. Par qui l'a,- t- Ile encor été? Par 1 (:ons il des Etats. - Une comnussion du Consei l des Etats au sein le hou 11 s'es t fonné " une Inajorilé et une luinorité, s'est réunie au ; ébllt cl avri'l. La majorité a proposé la non-entrée en ouatière' 1a minorj té, 1)<11' contre a propoé la discussion. Pourquoi 110lnme-t-on UIl> cOlm,m ission apt>elé à rapporter sur tout proj t cl loi?

Pour que le proj 1 soit InielL' étudi é t que l s clépllté :-, puissent se prononcer en toute connaissance de cause. Enfin clans S'1 s sS10n d juhl , après avoir en tendu h's propositions de la com.mission qui a présenté des ohservation~; cl ordre juriclique cl fédéraliste Je Conseil des Etats ê1 J'du 'l' et entrer n lllatièr t a r nvo ré la loi au Conseil luüiolla !. Ql1l' va faire maintenant ce Cons il ? Etudü:l' de nouveau la loi. Faire de nou\ ell s proposjtions. .-\banclonnel' le projet et considérer J'affaire connue Ji qu'idée. C'est en effet ce qu'a décidé la cOlunlÎssion ln CUllseit national réunie au d 'h ut l septem,bre, car le maintien de I::t décision prise en premi er lieu par le Conseil national ' ne contribu "l'ait pas ù faire aboutir la r'vision législative, a-t-on dit. Pour que ceLLe r~ vision abouti,'se, que faudra-t-il donc faire? ~ü· Celio, c'est-à-dire le Conseil fédéral, devra nlodiJier son projel en tenant compte des sug.gestions fo r lllulée ~' par les Cha.Inbres fédérales, et la discussion reprend l'a aux d lIX (:11 ambres sous ces nouvclles bases. Quels avantages) a-t-i l à ce qu une loi soil rliscllll;e succ ssivernent par les deux Conseils? E lle est mieux préparée' les erreurs COlllllli,'f's par un Chambr pem t'Il l être corrigées par ] autre. Les points d e vue sont 'partois un peu différents, rlli1 ~' des Chambres représentant les cantons, l'autre 1 p upie , Les députés cIu Conseil rIes Etats sont plus âgÉ's; c10nc plus pOllcll'rés. Cl. Bérard.

CJRTH()GRAPHE

Le maître. . berger Du creux cl s vallées, la nuit 1110nte doucement. L'air st doux l'alpage très cahne. Le sifflenl nt long et aigre cl une marmotte déchire le silence ; un oiseau fend rail' dans un bruit de soie froissée; puis Je nouveau to~lt s'apaise. Tont à coup le vent tiède m'apporte uue ul.'élodie vague et Jointaine. Après que-lques minutes, je devine le son de n0111breu:es sonnailles ... Dans l'OIubre épaisse .le, distingue maintenant une illasse


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noire qui se Ineut lentenlent. Elle avance du côté du chalet, 011du1ant suivant les courbes d·e la nl0ntagne. C'est Il e troupeau des Grand~-Plans qui rentre à l'étable. Sur l'arête arrondie dans le ciel clair se découpe la silhouette du maître:])(!r~er. BientÔt sur c Inênle écran l'une après fautre ; chaque vache passe à son tour. La tête du troupeau s'enfonc dan -, 1 ombr . Une voix pleine et fort arrive à 1110i, dépassant Il e bruit de~ sonnettes. « Le ,b eau Fernand prisonnier ·d'un roi maure )). Ah! voilà le Inaître-berger Fernand qui chante sa COlllplainte. Mais pourquoi donc parler de prison quand on a la libert' d es nl0111agnards . ' Assise sur la pier 'e chaude du foyer lans 1 angle sOlubre du chal.et j e r garçle le va-et-vient. Les bergers l'entrent, se tairlent Ulle tranche de pain e~ rpui~cnt llne tasse de lnit. Hs savourent leur repas , accroupls sur leurs t,nlons, ou assis sur un binot. Des braises rougeoient sous la grosse chaudière. Le nlaÎtr bero'el' celui sur qui repose la grande responsabilité de t'alpage, ~ ~enche eL souffle sur les c~larbons. Des .~rindiJ.les flanlbent; lvlaître Fernand s'assied tout pres du feu. Le beret basque ramene lIr d s '\ eux ,m alins, 11 salue les prom,eneurs attardés que nous 'iomlnes. Un 'ouriTe narquois joue sous son collier de baTbe noir hisoltée. Il est taquin. Pour tous il a 11n J on mot (lit d 'un p tit air innocent... mais on le connaît ! iV laître Fernand se moque de tout, cl abord de SaIl titre et d la déférence siInulée que lui vouen t ses subordonnés. Oh: mais je ne crois pas IU'il permettrait qu l anarchie s'installflt aux Grands-Plans. 11 connaît son monde, et , ait qu. un gr::n ld chd com'luande sans 11 avoir l'air. Il plaisante de tout; de sa petite taille pOUl' un hOllnne de lelle ilnportance; ,de sa dén~arch~ qu'il ~lourdit à, dessein; de ses salopettes lustrées par te 'l aIt qUI les a eclaboussees ' de sa veste rapiécée t , euve de boutons; .des socques crottés et du fa·m eux foulard rouge retenu par une boîte d'aJlmuettes. Maître Fernand raille cet ensmnhle dispa~rate qu'il appelle eéréu10nieusenlelü son « s.:moking )) sa « grande tenue )). L hluneur badine qui le possède S'en prend aussi à ses propl' S tracas et à ceux des autres. Personn ne s'en soucie et àn rit avec lui. Pour le petit berger, le bébé de la fanliNe des Grands-P.lans, il est père et mère, ,l e fait Javer, s'occupe de ses joues et vell~ qn elles soient pleines et rouges ~pour la désalpe, C'est pOUl' IUl Lin point d'honneur.

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S'il règn san' n avoir l air dans ce que l s nlontagnarcls apvell nt le ministèr de] intérieur il règne encore plus sur celui d e 1 pxtérielll'. Chaql1e hAte le connaît, iJ le11l' parle un français hnpeccabl POli]' el les il a loul ~s le .. civilités. Le souci qu'il prend de cha'c une, llü donne 1 en tièr confiance cl tous les propriétahes. Ils savent qll e la maigre l lai (le 'Hchett du pmn re . era soignée COIlllne la 1'( ilW du. trou peau . J e ~uis sûre qu . nos fines bêle. sav nt aussi appréci l' 1 aulorill' hiclIvtillante et ll1uli iCll S de :vIaîtl'e Fernand. LE CHX rE U DE LA SOIE

La cd'l ci e la Soi sL pleine d'antiques et pieux souvenirs, chnleall qui t>lail, sans de .Ilte un des joyaux de la période médiévalr dominait (le ses tours massiv s et de sa Tude enceinte 1 nu te la plain e du Rhône . Il en ai t 'té bâti pour faire face aux prétentions d 'l a Sa, oie. C est du haut de ses 11lurs crénelés que l';lll mil troi s cent so ixante-cinq, l é\ êqu Tavelli fut précipité clans l'ahînw par les souC'lnr(\s de so n ennemi Inortel, 1 Sire cl I~I Tour. Les ruines ,Ïnfol'lnE's qui ceign nt la 11lagnifique espLanade de 1}1 co lline ont encore cl " acc nl .. qui nous élnenvent profondément. :~() Il

Promenade à travers la langue française 1) In/lllence de 1 LlS(((j (' e17 Ol'thOfj],({!Jhe LES innonlhraJ)les anomahes orth ogl'aphiqnes de la langul\ J' 1'<lll (a is , ont le plus SOÜYt'llt dl' c réées pa r l'usage qui a ét'· plus fort qLle l'ét. ' J1lologi et la logiquE'. Yoi 'i . ~I CC' s lljd , 1I1W satire écrile' ,:Ill XVl siècle par Le IIi lÜ :

'.~ En grammaire ainsi qll'en politiqlle. les partis .-tl'êlllC:-; t'c.hollèl'enl ct vant la Lou! -1 llÎ S ' ( nce le.' f ait , t etu sens comIlllln , P.hvl'r ILl prolloncintlon dan s la dépendance de l écriture, c'était im poser ù la lnn g ut::' lIn e sen'llude qu l'u sa,se n 'eût point (ccepl te. SOlllneltl' l'~critllr e aux lois de la prononciation , sans lenir compte dl' J'étynloJogie c' 'tait t'nIe,' l' aux n~ots le cachel dl' le ur ol'igin , IClll' signe de ü11lnille et de parenté. Ardm.etll'e ù ta roi s tous les patois c'était r ,enir an Lemps -cl la tour de Babe·l. Ij;\, coml1l <lil1 urs, 011 n vint aux tractations: le tiers-parti r emporta. Robert Estienne, clans sa r; ]'([1nnwiJ'e francaise, posa r!' une main sage (: l libén:l1e les principes qui devaient pré'sicler :, 'organisation de notr langl1e. Rumus (hunul'l1iste du XVIe sjè->-



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