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SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Communication aux ' Inst itutrices du Valais romand. - Ecole est sports. -- Prix littéraiŒ'e de l 'œu vre suisse des lecture9 pour l a jeunesse . - Cinéma scolaire. PARTIE PEDAGOGIQUE: Conseils hygiéni-' ques. - L'Amérique, notre men tor? - De la collaboration. L'instituteur. - A travers le monde pédagogique. - Une question. _ P ARTIE PRATIQUE: Centre d 'intérêt. Fiches de calcul. - Variété.
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Qu e le bras tout- puissClnt .ïeooul' e le régent Quand l' 11ol'i zo n se brl.l m e Et qu e v ient l' amertume. Sou ff rir est n otre sort; Lu joie se tro uv e ClU port. A.Li ciel la récompens e En un bonheur immense, Te l est le v œ u Cll'el ent D'un ami l'l' ès constant.
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Communication aux lnstitutricesdu \lalais romand Chèl'es collègues, Nous avons ,le plaisir ' de vous annoncer que la deuxièl~C Conférence p~'évue sous -le titre « LE' CHRIST DES SYNOPTIQUES» se -donnera dhl1and~l e 15 janv~:er, fi 14 heures, ~ Sion (E-cole n0r.111a1e). . /Plusiie ul's de n;os ,c,oUègues ..i11~Htuteurs ayant ilnarqué ieur lil~l tél'êt e~, veT.s üe.s ' c-onféren~es e~ mauife~té le ~lésir d'y as~~s~,er., n,ous les y convions cordialeluen.t. , . . . La première eonfér~nc~j ~p' :suS'citant' -eLa'IlS l'ftutd,itoir. ~ l~n~' faveur totale ·d',unani'lnité ,~ . éJ~ un s\uO.cès. Vu seul , reg~et, qUf nos coillègues ne puisse11t .~Qutes; hé'l)éfi-Gl~r d'll!1:~ tel ' .~l1richiss~nlelH:. 1
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,:.'le ~OY('V.e.l~~ptt. }:~s:R;r~~., J,-,!J;:'1'I?-'~'!Ile ~ q~l. ) .OJ1t ' f1~1I:ll1e~ ..S1- • he'lu.~~lse . iùeilL Nôùs nous bornerons donc a pos'e r quelques , Jal, ~n,s SUl votre. route, auditeurs futurs. Le Comzte . ~ '! . '. 1 ::.: *:-:: ,'. ,' l , .
Nous serions Teconuailss.ant à nos ·ab()lnn~s de bien vouL~Ji.r ' verse~' .le I1nontant de fI'. 7.5ü ·s:ur le ,c ompte -de 'chèques Hc' ·5.p, à Sion. . ' .' '. , : ~. ' ce
~'.-!
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1:
La Sainte Eeriture est un mes~P.ge -divin adress'é ' ù. toute eieatl1n~ . ·t'e~t un diâl6gue' çle Dieu avec les hŒnm·es , .un In~$s.3:gè d;'alJn'our qui ·d.épeild ·de notre attitude d ' aecueil de no·t re .Htl ntzo17. .. ' Di'e u parle à plusie~rs TepTis:es et de plusli eur,s .façOl~s. Les iJl'o:p ilètes, eI-l parHcu1ier, S'eront. ;te~.. « ambas·sa'Cleu~rs i de. Sa. Pal'ole, de son Verbe ». ILa prophétIe ~yan·~ un ,cara-~ter·~ e~, se.nt.lel1~111€nt « ouve1'-t », éLIe oll'vrill'a au pet~ip.1e eJ.-u des perspectIves Indefinies. , , Perstpectiv.es obs'c ures à dessein InisérÎICol'dieux, où la genero-~jté distance ,l e r,e fus en ,r espeotant ]a -liberté -de l'être. « Père, r.ardonnez-leur, car ils ne savent ,c e qll'i,ls font». Ex'c.use dernJere, définitive. . . . Pel~spectives contradi' cto~l:es: en Lui .s,'u'llir,on:t ha}'lmOI~IeU~C\ ruent Il es ,e xh,êmes: «Homme de douleurs, Cons-elller admlrahîe, Dieu Fort Père -éterne'l, Prin:ce de la ,paix, « Objet» devant lequel ort . se 'voiie' 'l a- face». Perspectives d'une éloquence teUe, que les hénéficiair.es jU'g èrent bon d'en voHer ·-l'écla,t insoutenable. C'est dans Osée que pour la iP-rell1ièI:'e fois Israël est COU1paré à uneépous-e infidèle; pardonnée, r-epris·e. Israël s~.ind~ en deux i·oyam.nes : Israël -et Juda à la mort de SalO<111on, 'c amee entre de puissants voisins: Syrie, Assyrie, Cha,l!dée, ~gypte, est, ~e dépositaÏ1'e de la ProJ11'es,s e faite 'à David. « ILe ~e.Jgneur a f:.~Jt :'l David un serment v-édtable», ·chante le Ip-s.almlste et en effet « pour ne .pas 'c hanger « la PaTole)~ sOl~ie de ~es lèvr,es, ».' pO,ur ne pas. violersoill ,a lliance et mmntenIr Israel c-o?~'l11e lnshument de son -dess'e in, Dieu va faiTe de la grande po.hhque. Car l,a Promesse, les fautes et ,l es 'vkrissitudes du peup1.e élu sont In~ste 'rjeusement liées. Israël instrU1nent divin est LIBRE, oublIeux de;': Dieu de sa' Loi, ~l' j)oul'e veTsera l'harmonie préétablie, seul un l)~th t~'b'll'peau' fidèle g'à'!'dera, 1a FOI. . Di.eu 'SE SERVIRA des pé:chés eux-mêmes 'p our assurer sa GlolTe. '. , Fai,t si gnifric a tif , les gran~es prophéties ll~.essianique~ ~'Isaï~ dÔÏncident .avec :iê 1 i'ègne ' de, l'impie A,c haz , dont la, pol~tI.q.~e. a coutte 'Vue dev.Tait >c,aus:e r hll'l.TIlaJirneulent! ilà .pm~te ,défullti!'.re d'Isr.~ël. Achaz, hérHier de David ' S'eTa sa~vé. n a sa pla'c e . d~s cette ta:pis·s erie de ~ lloh;è' 'r~chat dO~lt · inlag.sa'?lemell~ I.a .traln~ r~~ vêle r A1lnour 'de Uri eu pOUT ~a '~reatureet "je dessIn de '))h1S en plus ·p récis ' l'àdùrable ' visage ide' l'Eùiùi1anue1.-
180
- . ).,81-
Dans le :lyrisule srplendicle des textes sacrés qui nous furent (~its, I?-0us :a,:ons ,e u la joile de le voh" graduellement surgir: Roi,
(,uerner, Pretre, selon l'ordpe du très mystérieux M:ekhisédech, Aurore, Rosée céleste sur .nos aridités. En la vigile de Noël 194·9. CADRE DE LA CONFERENCE D,U 15 JANVIER
Le Chl'ist des Synoptiqpes a) Il .a a ccomp1i la loi: Evangi'le de 1a Toussaint. b) Il accomplit ,l es .prophéties : Evangile du 24me dirm anch après la Pentecôte. c) L"entrevision du Futur: Evangile du 2'lue dimanche de CaTême. d) L'entrevision de l'Eternel: Evangile de la Fête de StFrançois d 'Assise (4 octofb re). 1
Ecole et sports Progl'amme 1949-1950 ~e groupement « Ecole et Sports» a ,prévu pour la période scolaIre 1949-1950, deux répétitions par mois dont .J'une se r a consacrée à la pal'tie l11ét1lOdique (lnatière de leçons qui seront ensllite données dans les classes) ·e t l'autre à ,la formation personnelle des partÏlcipants (sfp orts et jeux) . Les répétitions auront Heu ft la sane de gym.n astique de Grône, à 19 heul'es) aux dates suivantes: 1949 Mercpedi 23 novenlbre (jeux et sports) 7 dé'CClIl1bre (leçons) 21 déce mbre (jeux 'et S'P01~tS) 1950 du 6 au 8 janvier (Cours ,de ski) » 11 janvier (leçons) 25 janvier (jeux ,e t sports) 8 févder (leçons) 22 févriel' (Jeux et s'p orts) 8 llrars (l,e çons) 22 InaTS (jeux et sports) . » 5 a'vril ('leçons) 19 avril (jeux et sports) . Pantoufles ! Bonne hUlneur et enthousias'l11e exigés! E. Rovier.
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Prix littéraire de l'Œuvre suisse des lectures pour la ieunesse La .littérature destinée ,à nos jeunes a été ,111:enaœe de . nouv,e au par le flot il~ontant des publications imInorales et ·de Inauvai's gÜ'ût. Tous ceux qui Is ont soucieux de la santé Inorale de notre j-eunes's e pensent que ·des IpU'bIi1cations insb"uct1ves et attachant.es 'c onstituent Ja meilleure al'me 'Pour luHer ,contbre tant de productions douteuses. Afin de se procurer des manus'c ritsde 'Valeur, Ile Comité 1'0]l1and d:e fJ.' Oeuvre suisse des ;h~ctures 1Jour .la jeunesse (O. S. L. ) fa.it appel :a ux écrivains de .langue française et ·crée un prix littéraÏJre. Conclitions du concoul'S
1. L :e s texes doivent être des œU'vres orig)inales et écrites pour deSj ,e nfa!nts de 8 à 11 ans ou de 12 à 15 ans ,e t porter ,s ur Il 'un des thèmes suivants: av'e ntures, voyages, biog-raphies, sciences, récits histori,ques, apportant à l',e nfant un élément constructif et dunlhle. 2. Les luanus'c àts devront ,con~pter de 700 à 900 -lignes forInat 'Cmmnercial. 3. Pour qu'ils soient ,p r1s ·en 'c onsidération, ils devront parvenir, av:ant lle 1er :s eptmnbre 195.0, à F. Rostan, Ch. d ,e Brillancourt 4 , Lausanne, nlunis d'une devise. Le nom. et l'adress!e se trouveront dans une autr,e ·enveloppe fe Pluée, 'portant éga11elnent .la de vis'e. ,4. L'e jury, pl'ésidé 'p ar Ml' M,aurice ZePlnatt.en, l11.eIl1.lb re de la Sociéfé suiss'e des écrivains et désigné p:a r le 'cO'luité TO'lnand O. S. ,L. , attrihueJ.~a un IPI"emier prix de 500 fr., UJl second d e 400 fI'. et un troi'siè111,e de . 300 fI'. aux auteurs dont ~es manuscrits seront W~jconnus ,l es m,eÏ'1}ern",s non seulenl·ent au point de vue littéraire, mais aus's i de l'intér,ê t qu'Hs pl'és'eI1.tent pour les enfants. r L'e jury jl~g'Cra sruns ' .appel. 5. Les m.anuscrits retenus seront illustrés et publiés par les soins du Sec-rétariat ' centra~ de' l' Oeuvre. 6. L'eS ilnanuscrits non retenus seI'ont re tournés et publiés le 'p lus rapideInent possible à leurs auteurs . IPour :le ,COlnité l'0l11.and O. S. L. Le Président: F. Rostan.
P. S. Tous r ense~gnements 'cO'll1p1érnentaires peuvent être obtenus chez F. Rostan, Ch. de BriUancourt 4, Lausanne.
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, Dernière'l1Ient il 'm 'est tombé sorts ,l es yeux une 'c onférellëe , faite il y a déjà bien des ,a nnées par un m 'é decin français" le b.r JUant, sur l'hy,giène s.coJ.all~. ' PaT'1.ni' [es n01nbreux points sig:nalés à l'attention du pe.rsonnel enseignant, ill y en a quelque~-uns qui In'o.n t paru très imporlants ,et que je me per.mets de ,t ranscrÎ're -ic,i ip our les lecteurs de l' « Ec.ole pI'Îlnaire » . 1) Propreté de la salle d'école. « Vous 'VeiUerez à ',ce que, dans la salle de dasse, i'l y ait une propreté absolue et non 'ceHe dont on se ,contente trOip souv,e nt. Il f.aut des plan,c hers pT opTes , -des vitr.es propres, des plafonds, des 'lnUŒ !propres ; on ne doit voir sur les table's ni ta-c hes d 'enete, ni poussière; une lc.Iasse ne peut être bien tenue à de ' n101ndres condit'ions. La poussière paraît 'queLque chose de bien Îl}Inoéènt et on est peu dispo's'é à s'en 'l néfier. Si vous savi'ez 'c e qu'il y a dans ,c ette pouSlsière! ICe n'est pas seu: ~em'eil1t ,l e Téce:ptacle d e toutes les Îl111l1nOùdk,es de l'air. 'On y trouve, et en quantité, d e la ,g raine de vaoriole, de rougeole, -de soadatine, des :spores, dels algues, des vÏJbrions qui ,cOlnlnuniquent :la .fièvre typhoïde, e t foutes· .les il1Ialadies transmissibles pal' ,contagion ou pal' infection. Quand Icette poussière est alc cll'lnulée dans un lieu fré quenté par un ,gl'and noulbre d'eni,a nts, on a un -réseDvoir ad:lnirablement ~ prépa'r-é de scarlatines; de varioles et de Tougeoles, à lIa ,d is.position de tous Ic'e ux qui s'e ront dans un état de santé favorable pour prel1ldTie 'c es m,a ladies auxquelles l'âge n',e xpose déjà 'que, .trüp. , _ 2) Bon ail'. L 'enf.ant présente une adivité respiratoire, Wle activité _pul'l11.onaire, 'q ui ne sont que trop dtélnontr-ées paT :la fréqùence, ,ch.ez .Lui, des-Il:a'rynrgites, des bronchites, de Il a coqueluche, du croup, des 'pleurésies, des pneulllonies, et'c. Ii n 'y a pas d'âge 0.1) _ces aff.ections soient si ~<;)~.nll;llines et ' si grav.es. Une pare.in~ activité, U1J!e si Igrande inHuence de tl'appareil puhnonaire, l11on'hent ta néces's'Lté 'd e donner ·à 'l~euf..aUit 'tU)) :a ir abondant, vivifiant, un ah' pur. Mlénage~{'·dl1 : 'il;rop" ,i,!pra l'dl1'l'OlHeuSelnel1t l 'aH:"> de ' ,cet enfant qui en a tant ':Qes9~n, :~l, '~evj~n,~ an~~l?~q1).e, .scr~fll'leux; "il, .est pâle~ i~ a des maùx 'd'yeux,- dès flux d'oTei:I:l,e s; vous voyez s'e pl;oduiTe
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sur la fa'ce et su~' la tête les éruptions, des croûles repcussante.'.: les glandes ,s 'engorO'ent et d 'inrtenninabl'e s suppurations s'étahlis- . seilit. Puis, quand le sang est appauvri eJt la santé compromise , il faut craindre la phtisie: ,c et al~outissant de tontes les variét' s de la « ,m isère 'Physiologique» . Renouvelez donc souvent l'air de vos salles de d ,a sse, pour qu'il fournisse une dose suffisante d'oxygène aux p 01.1111 ons , au sang, aux ' sources de l,a "Vie. Renouvelez-le fréquen~:}TI'ent, cet aiT; sans quoi, dans l'école, toutes les 111a'l acUes tr an smissibles pal' 'c ont agion ou par infeotion vont s·e -développer; CŒ11n~e ·e n une serre chaude, et se' :pro'parger à la faveur de ces organislnes tout préparés pour les prendre. 3) Myopi e. Il y des 111a.Jadies qui sont un peu spéciales Ù l'école, sur la production ou le déve},oppe111ent desquel.Ies l'école exerce une incontestable influence et que pOUl' ,cette raison, on a appeJ..ées 1nal adies sco:laires. De ce nOllnbre est 'l a 'l1~yo.pie. Les con ditions du .travaill S'colaire sont, en effef, :l 'origine d'un .grand nonlbre de cas de Inyopie. Les startisüques des ,conseils de révi'sioll nous 'l e délJ.110ntrent d'U'ne façon pérm11ptoÎTe ~ d' une part, les Inyopes sont inf iniment plus nombreux dans 'l es villes que dans les call1pagnes; d'auh'e part, ~a : m yopie .au gmente avec la durée et l'intensité du frava il s'c olaire. Encore, si la n~yopie n'était qu'une infirmité! Mais elle est ,s ouvent le point çle clépaTt de graves aHératio'l1s des ·m iHeux .de l'ceN! Et qu'est-ce qui alnène ordinairement. cette infinnité? L'intensité du travail S'colaire, . 'COffi,l11e n ou s venons de le dire; Inais aussd ,] habitude -de placer le cahiel', -le livre trop près ·des yeux; la tenue défectueuse des élèves en raison de la 111auvai's e ,c onstruotion des tables-bancs, l'emplOI -de manuels aux cal~a ctères trop .p etits, enfin un éc1aiTage insuf.f.i's ant de Ja saj}le de ·ela,s se ou un ,l uélange de lun~ière naturelile et de lu:mière artificielle.
4) Vaccination. L'enfant qui se présente à votre école a été va'c ciné : le 'c ertifilc at ~e dit. Quand l'a-t-i'l été? L'auteur ·du -eer'tificat l'ignO're; en tout 'c as, ill ~e tai.t SUT ,ce point, il a vu des cicafrkes, il les 'c onstate, et ·c 'est tout. ,Ces. ci'c atrices, tout individu vaociné les porte jusqu'à la l1101i; mais 'c ela ne prouve nu1.1ement que la varcdne 'c onstatée, 'anlCÎenne, .ait encore Ic onservé une influence préseI vatrice, qui ne dure ,guèr'e 'p lus de cinq ou 's·l x ans. Il faut d'Onc 'e'xig.er un .certificat qui donne -la date de l'opéTartion » . Relnàl'que. Nous pensons qu'aujoul'd'hui , du n~oins ICI eu Suisse, on prend dans le dOlnaine hy'giérnque toutes :les précaution·~. 'd ésirables et que 1es ·m.éd~ins 'S~ol~~es y ve~~lent; 111ais il faut q:ue le peJ.~sonne] enseign~nt y. v.ei'Ne également. :J. _
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Perennis pœdagogia.
. Il flmérique, notre mentor? Une Inatrone 'idée, voütée, u sé~ ' ,par les soucis, sans e.spol r ten1estre, c'es t ainsi qu'on veut nous représenter notre vieill e Europe. Devant e'lle 'lllarche d'un 'pas alerte une jeune dame, plu.' yigoureuse qu 'élégante, les lèvres r iantes, }e buste dres·sé, sûre d 'être Ll douninatrice de l'avenir; c'estt le syn~bole de la jeune A.Jluérique, de celle dont les U, S. A, ."arrogent la tutelle. Ii. est ·dHficile d'ex'prJtlller en un tennecommnn les 'c our ants contracUdoires qui continuent d'agiter notre Occident. D 'aUC1'.lilS voudraient voir dans une c r taine philosolPhie existentia'liste du désesi)o"Ïr r ·e,·'pression authentique de l'esprit des 'peuples qui étaient, il y a un siècle encore, les Inaîtres du ,monde. Après deux uuel 'es luondiales non Hqu1dées, l'Euroipe ne peut :pas se décla1 el' saUsfaHe de son so rt. Est-'c e dire que s.a 'vie n'a ,p lus de ressort? Les Etats-Unis ont vraiment .Je ve l't en poupe. Leurs :plans, leurs [millions, leurs lllachines, leurs idées, tou t oe qui con~po'se le portrait du pays aux pO's sibilités illim.iiées, naviguent à 'pleines voiles' ers l'est. Qu'est-ce qui leur inspire U'ne confiance c~p paremlnent solide 'COlnlne leur change? Ils croient à ce qu'ils appel~l ,ent « l'ef,fi'CÎel1'c r». Une tradl1'otloll littérale de ce terme nous donnera it la notion d'effica'CÎté. Nous avons là en l'éal~té un phéllolnène com,p lexe de la vie aill~éricaine: l'ensemble des conceplions prati:ques 'p our Téus.sir en affati res, en politique, dan ' Je travail cl'jnvention et peut-êL'e aussi il n1.o1'ale utilitariste. Il ."agit d'éviter le gaspilla.ge, · les l'outines stériles ' et d'arriver au renclem·ent le plus élevé, au succès. ; Pour beaUCOl..1IP ,d 'A'I né·ricai'l1s, .Je succès est le critère suprême de la valeur d s idées et des théories. Ils y vo ient à leUT façon ('0 l1IUe un téuloignage de satisfaction que 'l eur déli'Vrerait le Dieu des braves 'gens ' il paraît que, de la bouche de citoyens abrités sou' la bannière aux quarante -huit étoiles, on peut enJendre cette quesUon ou cet aveu naïf : . « N'est-ce /pas que nou s S0111.'111eS Li nation chérie de la jP rovic1ence?}) , C'est la Xème réédition dn peuple élu. Aux yeux des gens poussés par des ,p réoccupati.o ns sel11blahIes , r An1.érique est la 111'aÎtresse de la sagess'e qui sau vera le Inonde. Aussi n'est-il pas étonnant que .des -pédagogues, en quête de m·oyens éducatifs de plus ·en plus perfeotionnés, se ~l~ct~ent Ù s'écriel' : « Mais LI )lOUS faut adopter -les ll11'éthodes américai~es ? ) i ;otr e vieille Europe est ié puisée, surannée, au bout d9 roul eau . La transfusion. du s'a ng frais et gén~reLlx d~ pays ~~lX ) .o ssibilités infini es r endra une nouvel1te vigueur à la matrone "ch':-i)'jgél'
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de siècles et de plus saignée à , b.lan~ par . deux opéru~~~ns beHiqliellsè' ~(àecÜLln;pa;gnée,s 'de l'~ffusioi1 de flots ,de ~ang. "Al.l:téricani,so'n s :uio s slaJj·es de 'Olass'e 'e t 16u,t' re train '.de 'l,a vie s~olai' re.! » , Le p1an Dal,t on ' retr~uve 'des élèves ,qu'i, 'ù 'l ;'i nslar cles dessi'nateuTS ·c ons'cienci-eux, en .imitent les moindres 'lignes .. Duns une senÙtine pédagogique que j 'appelJerai une huit~ine de la honne volonté p'OlU' honorer les dispo.sitions des jeunes participants, les . inspirations a!Il'léri'c aines ont été accueillies avec docilité et avec l'arrière-pensée que le suocès, en dépit de toutes les ::! ffinnations spirituaolistes, .reste le point de mire de tOlH effort pédag.ogique. Les bel'les théories désintél:essées, -c'est bon pour les dISc.ours et l:e IThenU HttéraiTe des ,p ahnarès. ICi ,c01Jll'me en toutes choses, il faut considérer la fin, les fruits, si 'Vous 'V'Üulez. Les observateurs qui ont eu l'occasion d 'e.' an1iner de près les résultats de ,l a formation de la jeunesse alnéricaine ne ,s ont pas rares , Voici un tén10ilgnage cité par l'agence Kipa :, , « Le· nlanque de n 'importe queUe ,é ducation ,l1l0I'ale a laissé notre Jeunes's e sans direction. A l'idéal 'du bien et de rhonnêteté s'est substituée ridée ·que tout est permis . Au lieu d ' accon1plir le précepte « HonoTe ton ,père et ta n1ère », la jeunesse ,c heTche les moyens d'échapper ft l'autorité des parents. Les conséquences pratiques se lnanifesfent ·clans ,l es ll1ulüplles problèmes juvéniles, le divor,ce, le.s fanüHes ruinées, l'absence de respect ,à l'égard des paTents, l'im 111 Û'r ali té en iPoll itique, etc. Chalq ue père et mère voient aujourd'hui partout les suites d'une éducation matériaEste uniquen1ent orientée vers la ,p rofession ». Esrt-lce que Il es prÛ'grès dans l'instructioncompens·e nt dans une 'certaine lnesure, du n10ins én apparence, le,s déficiences de la formatÎ'on ,n1'Ürale? Des voix nOIlll'bl'.eus·es répondent à cette question pat lI a négativ,e. L'ense ilgnelllent . est trÜjp superfidel, se per.d en trop de techni'élues et vise trop à la satisfaction mO'm enfanée de -la ieun.es·se pour jeter de profondes racines. Le niveau des études l~'est nullem·e nt à Ja hauteur d'une grande nation. Il y a beaucoup d'agitatjol1 et peu de -t'ond. " Malgré toute sa pauvl'eté, l'Europe ne gagneraH ·guere au change. Les écoles, :catholi,ques aux Etats- Unïs s'e rendent panfaitelnent cÛ'lllpte des faiblres·ses du systèlne s'Co[aiT-e de 1,euT pays el s'efforlcent d'y TeInédier avec l~s reSSOUI~Ces. de l'éducation orientée pal; la foi et inspiTée ;p:ar la .sa1g.esse ,c hrémenne. A ce pl'OpOS, ill Ic onvientde rap:peJer ,l es par01-es que saint Pierre, traduit devant le Sanhédrin, adressa à ses adversaires en pad~nt de Jésus: « C'est 'l ui la pierre reJetée Ip ar vous, les ,conStructeurs, ,qui est devenue tHe d'·a ngle. Et le salut n'est en aucun autr-e, car i'l n'est ,pas ,s ous le d ·e l aucun autre nom donné parmi les hOlm 'm es par :lequel nous -d-evions être sauvés. (Act. 4, 12) .
- 'ùhl ,. Presque t6us " l~s cons;ku<1telu"~ d~" 'systènie's ont igliOJ:ë ','.oii feint d'dgn'Ü'rer .:le ~Christ, s'l1s ~e ,l,il'o'nt ;pas . nié~t .cOlnbatfildé : parti pris. LeUT 19noraùce et leur hostilité ont faussé -leurs 'pl~n k et sentent à p .1ein nez 'le naturaliS'l11€ 'p edagogi,q ue. Si l'EurÛipe 'è n -dés'aIToi se 'l neUait sous ia dii'ecHon' des lnaj ~ tres .américains, -etle ne pourrait que se fourvoyer encoi:e davantruge. ELle doit nmtrer .en elle-ll11ênle ·et interrog.er Iles gwid.es qui l'ont conduit,e sur le d1en1in de la 'civiHs~tion Ichrétienne et de 1;1 culture hum.a niste vè-itable. La IChl~ienté européenne n'a qu'à 'puis'e r dans ses trésors inépuisab'l es 'e t ,en :dévers-er :la surabondance sur les peuples nouveaux qui, 'llla3Jgré leur n1atéri3Jlisme pratique, ont fruÎlln et soif de la vie divine. C. G. 1
De la collaboration Gol,laib'Orer signifie travailler avec; la ool:laboration est donc, dans le dOlnaine ,S'co.Jaire, l'entr'aide qui doit exister pal~l11i le personnel enseign.anrt iPour réussi!}' dans ['œuvI~e ,sJ déUcate, si diffidle de l'@ducation. La 'cn~laboration est inhérente à :l 'état social. L 'hom'l11e, en effet, ne peut pas vhrre seul, :pourvoi,}' par ses seuls moyens à ses hesoins ,physi'ques, inteU'ec.tuels et lnoraux . Chacun a besoin des autres, souv,e nt de plus petits que soi, .c0'l111l1e en témoigne 'la fahJJe : le lion et le T,at. Tous donc, inteU,e ctuels nu ouvri,eTs 'Ina'l1uels, savants ou ig.norants, .conh,ihuena se~on 'leul~ lnoyens 'e t dans leur sphère propre au bi,e n-être généra.l, au progrès 'c onstant de la civilisatjon. La prospérité ou la décadence des nations est ordinairelnel1t le résultat de la ,c ohésion ou de la désunion des ,c itoyens. Ce qui ,e st vrai dans l'ordr,e national l'est davantage encore dans le domaine de l'éducation, œuvre ;l ongue, ,e xigeant des lois , des règ:leluents, des program,mes d'étude, des n1,éthodes, une diséip'l inc ft :la fbis fetn1e et douce, des connaissances psychologiqbe.s étendues, une g,rand:e expérience. En traitant id .de la 'c oJ.la:bühitiol\ noiils' 'ùôùs adT'e ssons, cela 'v n sans dire, au pel~sonnel .e nseignant qui exepce-son act.i vité dan') des écoles de p1uslie'llrs ·c1as'g,es, et nous essayerons de 111?ntrer en quoi -oonsiste ,eette collaboTation ·au doubJ.e point ,de vue ~~ : ,l a dis'CÎp'1ine, 'e t de 'l'enséi:gI~.eJ.nent .propren1,~t dit. En ce qui conce'i'n~. , ~'~ disdpHne, .: la . cO.tl~borat,~lo~. nous,'pal~~î.t p~us· fa'c~~, car,{)h~q4:r.:· InaltTe ' et ,cha:que 19~Itr.eS'se .sont,.t~n!l~ .,:de se ;corufuim,e r a la. .lOI et 'a u .règle'l'11.e1i1t1 sd)I'~üres'. Ge 'q uï é~t '<dorl,ë ' ,e xigé 'o ù défendu' dal~s , telle elas's'é doit ' l'être · aussi dans · jl es· auh'l€s; .Jes· sanctions . doivent
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ég.aleluent être les nlêlnes , autant que possible. Les ins.p-ecteurs, lés 'c ommissions 's'cOtlaires ont, du Teste, pour ,m :j.ssd.on de survcil~ 1er 1''Obs,e rvation de ,l a loi ,et du règlenl'e nt, 'c e qui est un sti,muJanf pour ,les maîtres et les' ;m aîtres ses , qui, dès lors, ne peuvent agir s.elon !l eur humeur, leurs goûts ou IleuTs ,c aprices, ni i,n te'n préter ù Jeur ,guise tel ou tel artic1e du règlement ou de la loi. N n ',e n ,ra pas tout à fait de HIIêlue dans l'enseig11eJUent des différentes branches. Il eX1'ste, sans doute, un progra'mlne bien préci,s pour chaque deg'r é et ,c haque division d'un 'l uêlue degré; Je telups à consacrer à .c;harque branche est également déterminé par le plan d'études. l\![,a.J.gré ,cel.a on ,r isque partfoi'S, .dans la pratique, d'établir des 'e spèces de cloisons étanches 'e ntre l,es programlues des diverses ,c1.asses ou degrés, ·e n ne tenant pas suffisainnlent c0tll1lpte, au mo'm ent · de la réception ,de nouveaux élèves, de ce qu'Hs ont déjà appris et retenu avant la promotion ni de 'ce qui a pu êtr,e onlÏs ou négil.igé. Au délb ut de l'année sco laiTe, on est porté à COlnnlencer son progranl111e et à .Je suivre invariablement de la Im ênle lnaniè'l)e, sans égar.d au degré d 'avancement 'd es élèves. Ici, ·chaque maître et cha,quemaîtresse doivent faÏi' e preuve de bonne volonté, d-e sens pratique dans la quantité de tmups et Je choix des 1110yens pour rend.re la ,c ollaiboration utHe. Dans I,es bl~anches .d'·enseignelnent, H en ,es,t une qui demande une ,cQillabor,atiol1 active et persévér:ante, ,c 'est ~.a langue materneI:le, en uS3ig,e tous ~es jours, et presque à tout instant. Les luaître,s dod·v en t donc 's urveiller ,e t .corri.ger le -langage non seuJ,eluent de .lelu's propres élèves, mais .aus·si 'o elui des élèves d'autres classes, lorsque rtÛcca,sli on s"en présente, ,en dehors de classe, en récréation ou dans ,l a Tue. C"est un s!erviüe à l·elJr rendre et dont les intéressés n"Qnt pas 'Ueu de :s 'offusquer. On fait bien 'rmna~rquer à quelqu'un une ta,c he sur son habit. L'argot, les expl"es·s ions trivi,a les 'Ou déshonnêtes doivenï être 'b annis des con ver\Sla tions. L'écrlÎtul~e, elle aussi, delnande des süins parti'culiers, et il est bon que tous l'e smaîtr.es ense gnent [es J.llêlnes fOT,mes de lettres, la même pente, la 111êm.e encre bien 1Ï,silble. La disposition des tâches écrites dans les cahiers ne doit pas non plus être l ais1sée à la fantaisie des élèves ou des nlaÎtres. Une üertaine uniformité plaît davanta1ge qu'une vaTiété capI1iôeuse, qui ,c hange de ,e1asse en c1ass·e. Pour obtenir cette coHaboration si nécessaire" ill seT'ait bon qu'au ··comlllenCen1:ent de l'année g,COlaire, surtout ·quand un ou plusi'ffilTs nouveaut luaîtres ens1e ignent (1ans une ,com![nune qui cOInpte un ·c ert'ain nÛ'luhre de cI.ass·es, on tînt' une réuni.on .ou deux pour 's 'entendi'e sui· les moyens à prendre .afin d'obtenÎ'l' des élèves ":l'aceomplissement de Jeurs devoirs en clas.se; 'dans ,la l'ue, en'V~rs les autorités religieuses cl
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dviles, les personnes flgées, etc., et 's ur les sanctions, l"écOInpenses ou ptmitions, à appliquer d'une façon aussi unilfoTll1e que possible. En s'entr'qidtal1t, ,les maîtres et luaîtresses transformeront en peu de tell11pS leur éco1!e ·en une école bi'en 'rangée, Inème en une école 1110dèle, ·à leur ,s atisfaction personnelle et à ]a sa'tisfaction ,(les autorités qui .J,es ont appe1és à rench~e service à la ·comnlune. J.
llinstituteur ! (Méditation sur une page d'Alain Borne) Quel heau nom., instituteur! QueJlle ilua·gie dans ces quatre sylJ.abes à cadence froa,ppée et sévère! Dans ces trois « ï» durs et pourt.ant évocateurs de bonté i 'e rme et .de volonté sereine! Instituteur? C'est '3 !pprendre des choses simples, des choses faoÎ1les, de 'ces riens qui fonf, as·s emblés, pa1ge après page, 'le grand 'Hvre vr.ai de .lIa vie, éor.i;t dans l'eau, sur terre et dans le deI. De la vie, éternel mystère, invniisemblable voyage. Voillà pourquoi des voyelles, d,es consonnes et des sons-voyelles sourdent ·en nlus1que les litanies du genre hUlnain. Prière vieiUoUe, un peu ,chantante, ll1ais toujours neuve 1l1a;l gré tout parce que l'hOlnm'e ne meurt que pour rmlaître et que dans .les rega'l~ds enfantins luisent les clairs regards de 'c eux qu.i furent ,l es premiers :\ pousser 'leurs doigts ' 'm alhabiles ,s ur des signes :alphabétiques . Dans ces jeunes veines ,c oule le lnême sang clair et çhaud qui donna à ce petit être le POUVOiT de l~efo}euri'l' en une greffe déiicate de la branche rustique. Et 1es Jeunes yeux luisent à 'leur tour ,e t là'c hent leurs richesses. lils s''ÛuvTent, un peu effail'és d'abOl,d, puis élnerveiUés de :voir si beau et si dair dans ,l e luatin pur. Etei'g noir, instituteur? Qui a dit 'c e vilain 1110t? Quel rustre a bien pu nieT Ja groande lumière que tu représentes lualgré tes airs ·f.atigués; tes habits COITosés par la craie, ton lJ.'egard Tougi par les ~Ü'l1jgues heures passées à liTe, à J'lefue, de piles de cahiers aux. . fautes sans cesse répétées, des rédaction hien embryonnaires, à préparer ta d,asse du lendemain d::tlllS le s~lence de ces qwatre mUT.s, seuI,s témOlÏns parfois de ton héroïsme 'Obscur et de :ton dévouement? Oh non, P\as cette ingratitude 1 Tu est plutôt l'enchanteur qui !possède une clef merveiil leuse : ·c el!l e qui ouvre la porte ,s ur les richesses inouïes de la caverne illuminée des rêves bleus et roses.. Tu distpenses ·aux â'm es puéri1:es les h·éso:rs de ton invention; telle leçon de choses, tel exerci'c e .de l,a ngage aux tout petits, tel exemple concret t'inspire
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de.s!, trÜ'uy.ai1:tes si ,belles qu' el1es · res~eliont- inCl1ustées à jaIll'~ti,S. dails ces:'lje\.l-):les .imaginations.: Pelit-.êtue · 'Bien · qu'au. ;j'Our noi'l' --.!...- COInY : me , il -e:n p.eq.t se· lever p01:lr dlaCUJ,1 -r-i ' le ,souveni,}' imagé de:'.teIJ: lumnent de la_ vie Slcolaire retiend11a encO're .dan.s Il e oomnin dU' , deyüi'r .l'éphèbe 'Ou l'hqln-ln~ mûr ·f roissé ou s-a-H au c'Ontact des vileJ;l.i es 'd e ·l'existenoe. La def InerveÜI,euSie de ceHe caverne des s'Ong.es, voilà t'On sy.mbole et le signe de ta puissante Ina·gie. Ne 'l'ol1,bli.e :pas,. instituteur. N'duhlie pas que tu es le prêtre des s~nges: tu Hs dans le nüs,s cl des ' beHes hisfoh~es ·et des tc ontes Ilne:rV1ei1Jleux, iIna'ges, tu sais hioen dans ta tpsy,c hologie, de tous les acte:s ,de la grande ' tr,agédie hunl:aine, de la na.i's-sance à la Inort, de la s'Oufftrance et de la j'Oie, de [.a peine et du grand réoonf'Ort, de -la 1assitude et 'd u f'Ol ·enthousiaSil11e, des jeunes ·s a,i sons et des printemps fleuris aux aI~rière-autolInnes a've,c 'Leur g'Oût âcre de terrre inlbibée de pluies et de feuHles déc'Onlpos-ées. La tërre 111'0 rte , app-a:relnment, nlais cré,a triüe en puiss'ance et en dev-enir. De 1aqueJle s'Orti'r a, ·a ux efflu, ves· et aux sursauts puissants du révei'l, le gr,a in p'Orteur d'espérances, 'COInnle de ces têtes enfantines sO'liiront les g'l'and~s espéranc'e s de l'hulnanité ,e n nla:r'c he. Et de ·oes s'fris''Ons enifoui,es, de 'ces êtres [llOlis, de ces :pays lointains dont tu paI1es, s'Ort aus's i l'histoire de:s Ig rands r'Ois en p'Oussière, qui s·e mbl1e nt .a:v'Oir été tes amis de toujours . Tu as c'Onnu Annibal et AIllakar Barca, les Scipi'Ons, !les Césars, Alexanàll'e, Darius Charlemagne, R'Odultphe de HtabsbOlU"g, Henri IV, L'Ouis XIV ·et Napoléon. On peut te jeter dans leur vie, tu 'COilnnUIniques avec ces grands hOffilnes du passé ·coonme si le pou voir t'eût été :donné de ·p uise r dans leur exist'eIl'ce p'Our en ,r etiTer une S OUl~c'e jaitliss,a nte ,d e détails. C'OnfetIl1iporain de t'Out, tu as une f'Oi 'c andide dans 'l 'histoire, .1a foi ·c Olllmunicative dont battent ces petits cœurs à l'uniss'On du tien. Bras croilé·s, yeux et b'Ouch-es ouverts, Ic'Omme 'On t'écoute flaire des incursio[lls dans la nuit des temps et c'Onlllne tu en reviens chaTgé d'éternité et d'ubiquité) Tu p.arles de tous les pays cOffi111eS'i tu les avais parc'Ourus,; tu ·en viens, 'selll'b'le-It-i~, tu selnbles y :retourner. Proche devient ,ainsi Je V'aste monde, 'apprivoirées les contrées s'auV'ages et ·dés:el~tiqll'eS, ~es ,sa'vanes, les steppes, les forêts vierges, les putzta, les sourc.es du Mississipi et le de1ta du Nil. Tu ga-rdes ,le s·e cret des énigil11ati:ques populati'Ons aux yeux bridés; de derrière Muraille de Chine et ,l es fr'Ontières itl11.pénétrables du Thibet, les b'Onz'e s de IC'Onfuoius et les lau'nas surgissent ~vec un masque 111yS;térjeux, luais ,l eur par'l-er devient acoessible. S'Ous les turbans des Hindous, tu clécouv'res des vis,a ges d'hommes semb1ables aux nô ~ h'es. Les fauves ,du Kenya et de la jUngLe' ·cOI~:g'Olai~e t''Ont fait dè's ' ' confidences, les bons t :CCHystTi:cto,r s t' 'On t ·RJp,prroéhé 's,a n's 'te br'Oye'! :' da)ls leurs anneaüx puissailts:, les oürs p'o'l aires n'ont gI~o;gné qtÜ~ '" (f a:i's·e à la ' -vue. ' ,'-, : "., ":. '.. " , , ' ': . J,',. t'I··;, , "
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· E,n:cyc1opédie vivante; tu ,,:représentés ce sav'Ohr: unh7ersel · 'q ui'" t'e 1f,mt regalliGer .<c omme ' ~n, êtie o:tilIüscient ·e~ iinfailllible:; rPrOlfite d~ . ce~te 'c réance r.~ .t'On endr'Oit pour ne pas décevoÏ!r, pour ' né ·pas defu'UIT·e· tC-e, 'I !lalgnlftque ichâteau 'Où ·t u règnes, -roi incontesté. · " Ca'!", tu es ains:i plus que les JiIYreS. Tu 'Ouvres ' ~e ·s·~ns des 'livr-es et rf:u es la f'Oi ,v ivante qu'i[ fauf avoir en eux. Déchiffreul; · de livres, queHe lna;gnifique tâche et quel programme! ' · Ils ,c'Onnaissai:ent bien la f01J.'oe de ton iPouvotir ceux qui écrivrrent ;}eU:l's <<. EmNes)} et sapèrent 'l ''Orgarnsation s-ociale en s'attaCJlI~n~ aux principes si n'Oblés de ~la f'Oi ingénue. Si l;union libre et le 'd-IVOl ce sont les gl'ands dissolvants de [a famille .m oderne, redu~a.tion matérialiste et étatique .contmnporaine est 'aux antipodes des c'Ontes de :fées que 'c ontaient nos ,oTands-pères et nos :5 g'ran~d "meres , l e" S01r au COIn du feu . Et ,l es récits que les anciens nlagis.ters édul<;oraient avec des nu~ges et des f leuTs éluaillant les jardins de ·l eur imatg ination ' aVaIe,n~ ~l?,e valeur .éducativ,e indéniable. La vérité apparaissait, en. defIIllItI've, a'Oceslsa:b1e aux Ip lus ip-etites âmes. Toi, rrn.aÎt'r e 'c hrétien qui n'a pas rompu IR'Ve.C la saine ü:adiHou, sache ,enc'Ore et toujOlU'S que le g'rand art dont tu es le distpensateur, ·e st de fai'l"e toucher le ciel m lê nle aux plus petites Inains.
H. P., en n1essage de Noël aux n1altl'eS valaisans.
A travers
le monde pédagogique
Du ,B ulletin du Bureau internationa.l d'Education HONGRIE Une ville d'enfants Communautés d'enfants(B. I. E.)
. La ;ïI'le d ' ~nfan~s ~:le H'a djuhhadhaz fut' 'c réée pour ,l a réadaptatIon cl ürphehns vIoCtl'lneS de la guen~e. EUe se composait au dé'but de casernes militaires désaflf:edées; c'est maintenant une cOim I,nunauté po!Sséda~lt buœau de p'Oste, usine électrique, hôtel' de ville, p'Oste de po.hce, école, ate!liers, cin-éma, théâtre, salle de ·c oncerts, 'b ibliothèque et tel"r.ains de jeux. EHe dispos·e d'installations sanitaires et médi:ca:les et d'une ,exp1oitati'On aO'ricole. La vm~ est habitée paT 350 enf'a nts - garç'Ons et filles 0 _ de 6 à . 18 ans. El:1e est admillish~ée par un c'Onsei:l ' élu a'u v'Ote secret panni tous les cit'Oyens de plus -de 10 ans. Les foncti'Onnaires sont . t'Ous des 'e nfants, Iles grandes personnes interviennent le lu'Oins possible. Dans la vHle des enfants, Il a vie se dér'Oule autOLU de t'r'Ois activités principales: 'les études et r :app:rentissà-ge
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cl un 11létier , le' occ up ations '.sport ives et cul ture}lle ', la particii)atiçm d irecte ù la v ic écol1o-miquc de la viUe. (T!1e Journa l or Education, mar.· 1949) .
B ulgal'je, Canad a, Danem ark, Etats-Unis Finland, Prance, (rrande-Bl'etaigne, Hon güe, Italhe, M,e xique, Norvège, NouveHe.L:élandc, Pays-Bas, Suède, Suisse, Tchècoslo'Vaquie, l ruguay. D'autr es ~ ont encor e ·en voie -de fOrJllation .
FRANCE
ETATS-UNIS
L'invitation d'une r épublique d 'enfan ts
* * :-1: }"es lectures malsaines
Lectures Ip our la jeunesse CB .
Communautés d 'enfants CE. 1. E .)
La « Ré pllbliqu Torohok ») fondée en 1940 pour df s 0 ' phetlins de gU~lTC pa r Henri et HenI'iette Julien., et Hxée l11aintenunl: Ù Moulü -Yieux par L av a r dens (Isère), comp rend aujourd'hui un e ,c inquuntu'ine de jeunes citoyens , dont une trentaine sont f 'ança is. Depuis deux ans r> S enfa-n ls, ûP'és dl' 15 ans et moins , ont conshL1H el mnénagé leur centre, sans négl1 ger pour ·cela leur. études on le SpOTl (en 1948 Hs 0'11 1 l'en porté 14 victoires au brevet sportif e t 5 certificats cl études). Les jeun es citoyen' dt:> la républi que on! fOl'll né le projet d'inyit p 1' ?l une rencontre internationale des jelllY'S de ,l'e ur fige . Le cOlnité exécuüf de la FéClérnbon ÎIüprnation al e des 'cOll1lTIll'na'lltés d 'enfants, auquel M. Juljen qui re.pTés·ente la répu bliqüe allpr ' s du Comité a soumis le projet , a décidé d'aiCte ' Torchok ù r éaliser son dessein. )'Pcnc1ant un 11l0ÎS ce t été, un canlp de vaCal 'ce-s réunira à IVloullin- VielL" 50 orphelins (le guer-re 'âgés de 10 8 lG ::1BS, qui y auron t été délégués par les ,o0ll1lD11mautés rl'enfants de Belgique, de F rance, de H ongrie, ,d'Italie et (le Sllis 'ë. L Unesco c ppnie le projet et lni accorde son aide.
* :1: :;-: Jubilé, de la conespolld allce s colaire internationale
Correspondance internationale CB. 1. E.)
Un ·double J ubilé va ê tre ·célébré en 1949. Le Bureau françai s de 'l a correspondance - s·colair.e internationale (C. S. 1.) vH fetel' cette année -les tre-n te ans de son exist ence et l a Fédérati on Îl terllational e des Organisations de Correspondance et d'Enhan, ~'es sc01aires (F. 1. O. C. ' E . S.) son v-i-n.gtiènle a nniver saire. L e Bureau françai s rI la C. S . 1. a rpro-curé entre '1919 et 1940, des c orrespondan t étrang'e rs à 865,334 jeunes Franç·a is. Réo r ganisé dès 1944, i!l dis'ldlbue actueJlement c.h aq ue · ann ée ,à la jeuness ' françai se envi 'on un e centaine de mine l oouveaux 'correspondanh nppartenant à unt soixantaine de nations ou de i-el'ritoi-res de l'Union française. Le Bureau 'est melll'bre -de la Fédération in t ernationale des ODganis'ations de Corres'p ondance et d'E changes s-colaÎl1es (F. 1. O . C. E . S.). Des hur.eaux -de l'a F . I. O. C. S. existent a-ctue:Hellne-nt en AHema·gne, Al'gentine, Bel,giqne Brésil ,
1.
E.)
L COlmité cli-recteur du Nutiona l CongI'ess of Parents (lnd Teachers, la puissante féc1 ér a ti,on de toutes ,l e sassociatiol1s ~1e paren ts et de nlaîtres des E tuts -Unis, vient de ..créer une COn1.111'1~" ~ i f) n de cinq personnes qui se vouera à l'élinlÏination des -l11aUValS livres et journaux il'l ustrés, du genre 'a.ppelé « comics }) , ainsi CpiC (les pl' gral11J111eS radiophoniques et cinén1.ato.gra,plüqnes i t 'I llances nla1s~ines . Cette cOl11.m-ission organis-era prochainelnel1t ù Chi.cago Ulle conférence qui dé jdel'a des l11.oyens pratique;'i ù a'p pliquer dans t,outes les régions .des Etats-Unis. Mr s L. , '~' Hughes, Présidente du National Congl'ess, .a Jfinne que les negociations avec :l es éducateurs et les pToducteur s radiophoniques cl c.jné111~togl'aphjques s·eront lnenées am1.cale.inent et tendront ;1 un but constru~tif et non n égaHf, Q.1lais que les ,l ivres el les }Jrogr::unm s in dés irables doivent clispaTaîtr e de la vie de la jeune '· se. :! : :i: :!:
NORVEGE Home pour enfants anormaux. B . J. E.
La question des enfants anOrmal.L ' , qui avait été quelqu peu né gUgée jusqu'à présent en Norvège, suscite actuenement r:le l'intérêt dans ce pays. En effet, en autolllne 19 l 18, un home de la Croix-Rouge norvégienn'e pour les enfants ·a 'normaux a été inaugu ré; H dis'P0se d'ateliers de tissage, de ,cordonneiie le t de menuiseTie et -le t errain attenant pern1.ettra l'établissement d 'une fenne. On espère poU'v'Üir développer cette institution de f1açon ·à -rece'Voir 4·50 enfants et ado1-es'c ents. ::-::t:
:1:
FRANCE Ecoles préfabriquées,
La pénurie des l'Ü'c aux sco'laires s'·acoentuant encore, -de·s ,groupements industri,els ont voulu prouver que ce problème peut êh'e résolu ,p aT les « écoles préfabriquées» ·et Hs ont fait venir par avion d 'Angleterre des ouvriers .et du matériel. Et c'est ainsi qu en 28 heures, tl'n e éco-le-type d'alun'1iniull1 et de verre n ét('
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1.9 4-
m:ontée dans un j.mdin inculte de (Rans; elle abritel'a deux lClasses de 35 élèves. Convaincu par ceHe démonstration, le Ministère de .la Reconsh'uction envisage la constr.uction d e· 20-;000 écoles, préfabriquées par un e usine fTançaise.
Une question L'art1cle 106 ,du Règlement d'appJi.cation de la loi du 16 110 vemtbr,e 1946 sur l'enseignmnent primaire et luénager dit que dans la 'règ'le, 1'élérnent féminin est ,r eprésenté dans la com·m ission scolaire. Aujourd'hui, en ,r aison de l',e xtension que, grâ'c e au ohef du Département de l'instruotion publique, a déjà prise et prendra encore 1'enseignenlent .m ·énager, 's i nécess'a ire dan s notre canton , YU ses res'Sources matérielles .Ii1ll1Îtées, i:1 nous semb'loe que la présence, dans les ,c olunlissions scolaires, d'une ou de p:Jusieurs Inéuwgères ,expérill1en1:'ées est d'une utilité incontestable. Or, y :l-t-H beaucoup de lncalités où l'administration communale en tienne conlpte, iluêm.e quand la 'commissi'Oàl s'e C0iJ.11lPose de sept ù onze meaubres? Nous l'ignorons. Nou s ignorons éga'lement s,i tous .les 'P'Désidents de 'c oll1mission 'S'co,l aire sont ,a bonnés à l' « Ecole primaire ». Nous suprpo'Sons charitablmllent que oui. Ces lTI'énalg ères seraient ,certaineUl'e nt à m:ênle de donnelr aussi d'excellents conseils pour la bonm.·e m.ardle des dasses où ne se pratique pas ,enco-re l'enseignelllent ménager. Tout le monde sait, en effet, qu'en matière d'éduoation la mère a plus de conllpètence que le père, -dont 'l'influence ne s',exeJ'lce rée1lement que quand les enfants, surtout les garçons ont aHeint leur dix-huitiènle année. On nous répondra qu'en 'ce qui concerne spécialenlent les cours 'l uénagers, il exi,s te déjà des inSipectrices. C'est très bien' HJ.ais il y a aussi des inspecteurs, une quinzaine à peu près, pOUl' les d ,a sses primaires pT-oprelJIlent dirtes de garçons et de fiHes, 'c e ,qui n'empêche pourbant pas la ,c oexistence des 'COlJllmissions scolaires . Dans tous les cas, nous ne faisons pas de notre désir un acte de sym,p athie envers le féminisme ,p olitique, 111ais envers le féminis'm e ' :pédagogi~que ou é duc atilf, 'c al' -la mère est, sans contredH, la p:remière éducartrice de l'enfant. J. - Le ,c aissier de la 'COTIl'lllUne m'a dit: « Vous devez 189 fI'. d'impôts. Donnez-nloi un acompte maintenant; le mois prochain vous me donnerez Je double et le moi,s -suivant encore le doubledu second et oes,e ra tout». QueLle -s'e ra le 1110ntant de chaque versenlent pour que ma dette soit ,~éteinte la '3me fois?
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LE PRISME RECTANGULAIRE (un côté)
1. 'Un 'b a,s sin contient 4000 litres, la llong. étant 2 la .lal~geu:r 2 111., quelle est lI a hauteuT ? ' 2 Un réservoir relllpli d'eau 3 TIl. 5 -de profondeur. On un second rései'voir, qui de large. A quel'le hauteur
, 111.
50 et
a 18 111. de long, 5 ln. 4 d~ la:rge et f ia it éoouler l'eau qu'i,} contIent dans ,mesure 15 m. 12 de long et 9 m. l'eau ,g.'élèveTa-t-eHe ?
3. Sur une surface de 4 au. 8 ',d e long et de 2 111. 5 de la}r.ge"l~n veutconsh'uire un dépôt pouvant contenir 300 .q. de . 10lU ' e. QiUJe~le est la hauteur à doilner au lllur d 'encemte, SI le m3 d,e houille pèse 10 q. ? 4. 375 q. de hlé sont emnlagasinés dans un grenj.e~· long de 511~1;, laI,ge de 4 111 .. Jus,q u'à ,q uelle hauteur ~,e relllphra-t-on d e) e, sachant que 1 hl. pès'e 75 kg. ?
.5. L e VOlUll1e' d 'un tas de gra'v,1er luesur,e 5 n13 8. Sur que He ~or:-t aueur d'une Toute pnurra-t-on l'étendTe, si la -COtiC1le ItO l ;voir 1 111. 8 de lar.ge et 0,06 'm . d'épaisseur?
REGLES DE TROIS SIMPLES ET DIRECTES
1.. On a payé 450 fr. pour 15 111ètr-es de drap. Conlbien payera-ton pOUl' 6 Im ètres du 1111ênle drap ? . 2. ,Pour 360 fr. on a pu achet'e r 200 litres de vin. CombIen de litres 'Pourra-t-on avoir ,a vec 240 fT. ? 3. 16 ouvrjers ont creusé lUl 'c anal de 18 ' mèh~es; combien de mèkes ,c reuseront 28 ouvri'eT's? 4-, Dans un pensionnat, 50 jeunes g,e ns ont\: cOnSOI]11Jl~lé 6800. kg. de pain. Cmubien de kg. faU'dra-~-il l'année slU'vante SI le nOlubre des Jeunes gens a auglllente de 20 ? . D. Avec 200 kg. de p0'l11'mes on a pu faire 120 litres de 'Clçlre. Combien de l itres .de ,cidre feTa-t-on avec 325 l{)g. de 'P OlUn1:es ? G. Ave~ le V rix de 50 brantes de ,fendant Blon p~l~~ a aochet~ pré de- 980 m2. -Quelle étendue de 'Pré 'P ourralt-:l, achetel" le~ con.d itions 'étant les nIèmes, avec 73 hrantes du Il nenle fenda~ ,t:
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Solution -" ."'
Prix ,des 6 lllètres: 15 450X6 ' 1.= l, 1':', 1 15 ,,'
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PARTIE PRATIQUE .
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LANGUE FRANÇAISE Centre d'intérêt: MISÈRES DE L'HIVER 1. RECITATION
Mendiants
Les jours cl' hiver, quand le froid serre, Le bourg, le clos, le bois, la fagne, Poteaux de haine et de lnisèl'e Pal' l'infini de la cmnpagne, ' Les mendiants ont l'ail' de fous. Dans le nwtin, lourds de leur nuit, Ils s'enfoncent au creux des routes Avec leur pain trempé de pluie ' Et leur chapeau comlne la suie Et leurs grands clos comme des l!Ol.îtes. Et [urs pas lents rythment l' ennui; Niidi les arrête dans les fossés, Pour leur repas ou leur sieste; On ics dirait il1unensément las:it!,'-; Et résignés aux mêmes gestes! Pourtant, ml seuil des fermes solitaires . ' Ils surgissent parfois,tels des filous, Le soir, clans la brusque IUlnière D'une pOl'te ouverte tout à coup, Lels lnendiants ont l'ail' cle fous, Emile Vel'hael'en. Nuit de neige
La grande p'l'aJÏ.ne est blanche, -Ïuull'obill e .et sans voix, Pas un bruit, pas un son, toute vie est éteinte. Mais on entend ;p a'rfoi,s, 'Comme une morne plainte, Quelque chien 'S'ans aihû qui hurle ,a u coin d'un bois.
Su(te page 198
197-
REGLES DE TROIS INVERSES
1.
tc onsh'ui'r e un mur, 18 ouvrieTs ont travaillé pendant 25 jOU!I's. ,Combien de teln,p s aluaient -dû travaiH-er 12 ouvriers pour ,construire le rrnê·m e mur ? 2. En tTavaillant' 10 helmes p~T jour un ouvrier a fait un ouvrage en 15 jours. EncQlmbien de jours aurait-il fait l'ouvrage s'il avait tI~av.aithl:é seule111,e11t 8 heures par jour? 3. POUT tapisser une sa:lle i,l faut 22 rouleaux de papier ayant une longueur de 8 mètres. Combien de rouleaux faudrait-il si 'l a longueur était de 10 Illl. ? 4. Dans une IgaTn~son composée de 620 hOlnmes, chaque soldat reçoit une r.ation jOln~nalière de 320 gr. de pain; si 40 homnl'e s sont licenôés, de cÜ'lnbi'e n pourra-t-on lalllg,l llenier la ratioll journalière des hOlnmes restants? 5. P'OU'f faiTe un havail une nlère de fan1i.Ne a besoin de 12 nl. de doU'blure ayant 7,0 cm. de larlg eur. ICQIlnbien de mètres lui en faudrait-i,l si la largeur :m esurait 80 >CIn. ? Solution: 18 25 X 18 = 37.5 1 12 12 POlH'
REGLES DE TROIS COMPOSEES
NU
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1. A\p rès 12 jours -de tl'avail, 6 ouvriers ont reçu un salaire de 1120 fr. COlnbien re,c-evront 8 ouvriers après .avoi'r travaillé pendant 25 jours? 2. Pour 'c onstruire un mur de 12 IJ.n. de long ill a 'afiu engager 8 maçons pendant 6 jours. ,Cmnbien .de 'm 'a çons faudrlait-il engager pour ,construire en 5 jours un Innr ayant 15 mètres de longueul' ? 3. Combi-en d'heures faut-il à 4 Rgl'Î>Culteurs pour cul-tiver un cha'mp de 60 '111. de long et 35 nlèü-,es de large, s'il a fallu 18 heuTe's ·à 3 agrÎ'culteuTs pour 'cultJ.veT un champ de 45 m. de long et de 30 :m.. de 1ar,ge ? 4. Avec une provision de 380 kg. de pain, pendant combien de jours pourra-t-on nourrir une famiNe de 8 personnes, sachant que 6 ,personnes ont con~Û1mllné 640 kg. de p,a in pendant 365 jours? 5. Un ICüll11!lnerçant a acheté pour 980 fI'. 6 'c oupons d'une étoffe mesurant 18 'm . ,de long sur 80 'Cln. de la1~ge. Co'm bien ,aurait-il dû payer pour 4 :c oupons ,m esurant chacun 20 m. de long sur 90 CIn. :de large ? Solution: Ils recevront: 12 6 / 1120X25X8 - 3111,11
1 1 25 8
12X6
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- "198 Plus de chanson. dans 'l 'air, sous nos ,pieds, plus d e chaume; L'liiver s'est ahattu sur toute florairon : Des arbres dépouillés dressent à l'horiron . Leurs squelettes ]}lanchis ainsi que des fantôn1es. La On De Et,
lune est la.r ge ·et pâle et semble .se hâter; ,dil"ait qu'e,Ue a froid da'n s ,l e grand deI austère, son Ino'r ne regard ell·e papcourt .la ·t erre voyant tout ·désert, ;s',e nlpresse à nous quitter.
Oh ! la terrib'le nuit pour les petits oiseaux! Un vent gla;cé frissonne et 'c ou-r t !par les aUées. Eux, n'ayant plus l'as~le 0l11'11i agé des ber,c eaux, N·e peuvent pas dOrtnl'i 1r su.r leuTs .pattes' gelées. Dans ,les grands arbres nus que 'c ouvr,e ,l e verglas, Hs sonf là, tout tremblants, -sans ri!€n Gui les pro,t ège De leur œÏ'l inquiet ils regardent :Ia neige, Attendant jllsrru'au jour .J,a nuit qui ne vient pas. NlCll.Zpassant.
Le.s N01\tIS. - Flocons, tapis, une ,couche, ·une épaisseur, TeIupr.eiIüe des pas, la fonte, l'alnoncel1lement, l'aJv.a.llitnche, ,l e .déraip ag,e, la ohute, le .gel, le .dégel; .Ie froid, un froid sibérien, il gèle à pierre f,e ndre; i1 fût un tenl1ps à ne pas m-e Ure un chien dehors. Les n11alheur,e ux grelottent, ,c herohent un abri, souffrent du froid. Les oiseaux s'approohent de nos den1,e ures; i.ls Ineure nt de froid. et de rfailm . Les passants S'ont ·emn1itouflés, transis; Hs claquent dees dents; Hs glis·snt et tOlnbent sur la 'Chaussée recouverte de veTgl,as. La bourrasque souffle a'Vec une violence jnouïe. Les VERBES. - T'e nir à 'peine, tomber, flotter , tourbillonner, sc poser, -recouvrir, vol'e ter, vo'ltiger, eff3.'oer, s'abattre, S'a1110nceler, craquer, ployer, brilileT. Les ADJECTIFS. calme, lente, continuelle.
NOlnbreux, épais, poudré, silencieux,
III. ORTHOGRAPHE
a) Préparation: s'en ,r éféper au numéro L Le froid et la 'f aim
Les jours passaient, et le froi~ ne ,pa'S'sait pas, et une' faIm -plus féroce lminaH ·e t dévorait :l,es hôtes de .la :forêt. Et lui (Gourpi-l) , mainl enant efflanqué, sp ectre épuisé, -n'était plus qu'u'n e pau.!J
~
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"111''''
PRENDRE LE ,% D'U:N NOMBRE
1. On a payé re 40%' de 5600 fI'. Co;m bien cela faH-ü ? 2. o.n achète un pré pour 8460 fI'. et l'ÜJJ1I paye ' 'Co.luptant les 35 % de ·cette Sonl'l11e. Que l"este-t-tlà ver-s'e r ? 3. Les frais de con ~trucÜon d'une petite maison s e montent ù 1.6250 .fI'. En la rev,endanrf: l'entrepreneur veut g.agner le 16 %. Quel pTix doit-it det:mande-r ? 4. Il Y a que't ques :années une ville avait 17860 habitants. La popu'l,aHon a augmenté de 15 %. Con1bien 00mpte-t--el'l,e ,a'c tuelle'n1:en.t d'habitants? 5 Un l'evendeuT ,a chète dans le Valais 150 kg. d 'abr1cots pOUl' le p ;:r ix de 200 fr. C01ubien doi,t-i1 revendre le 1/2 kg. pour gagneT Ire 25·% ? 6. André est d ans un e position fitnrandère gênée. 1'1 o.ffre à ses créanciers le 45 % de ,ce qu 'i'l doit. D '~près cert arrangeilnent, qu e r eviendra it-il à L ., auqu el il e'St dît 876 fT. ? . Solution: Cela f a H 5600 X 40 100
II. VOCABULAIRE
·,.SuPf'é : poge 200
. !99
=
2240 fI'.
POUR CENT D'UN NOMBRE
1. Un 111ar'c hand d e vélos a chète une vieille Il1achine pour 167 fI'. il Y a vait p our 28 fI'. d e Téparations. Il veut ga1gner le 25 96 Qu el seTa le prix de vente ? 2. Le vin perd annueHelnent, paT év.aporaüon, environ 2 % de son poids. QueUe est ·l a p erte tQtale pour 3 pièces :de 265 J. , 340 L ,e t 135 '1. et queUe valeur ·cette perte représente-t-eme si le .IÏtre vaut 95 ct. ? 3. S-i j e pay e au comptant, le bou'lal1lgeT nl'a,c corde le 3 % de rahais, ~le boucher .le 5 %. Or j'ai .acheté .paur 245 f.r. de pain et pour 186 fI'. de vi'aude. QueHe reluis'e totale Ille fera-t-on? L1. Un eUl,tp:J.oyé a un rraitoem:ent Ide 6400 fI' . dont .les frais de luénage abs:ürbent le 55 % et les dépenses provenant de l'exerCÎ'ce >de ses fonctions le 12V2 %. QueLle SOIn·m e lui reste-t-il a;près a'Voir payé ·cella ? 5. Un ·m archand d'étoffes achète. 72 0111. de drap à 18.35 fI'. l~ 'lU. I.l en vend 'les 2/3 avec un g·a in de 30 %, le reste avec une· 'p erte de 121/2 %. Quel ,e st 's'On -bénéfice? SohItion: Prix de revient: 167+28 = 195 Gain: 195X25 = 48.75 100 Prix d'e vente: 195+4'8 ,75 = 243,75
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200
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vre loqu :> de bête, trava'Ï,uée par la fièvre, baUottant entre la mort et la folie, qui, ayant pris l habitude de venir .rôder autour du viHage, y ·revenait invinciblenl,en1, à heure fixe, sms savoir pourquoi, n'évitant plus les ,chiens, sans espoir de trouver, sa n s mêm e chercheT. L. Perg((ud . Ceux qui souffrent l'hiver
Cependant l'hiver était là; les pinsons se rassell1hla ient pal' lroupes, 'les m ésanges quittaient les bois ,pour les jardins, les .grives descendUiient dans ,les prés et 'l es rouges -gol'Ig es venaient :lUtour des maisons. L 'hiver, on d it (-Ille c'est la bonne ·{'tison pour les riches; mais, pour les pauvres, il n'en va pas de même. D'ailleurs" il n'y a pas de bonne sa'Îson pour eu:'. Ceux-l~_ qui ont besoin de ga,gner leur vie son l el core plus ·l11.alheurcux lorsque le travail de terre Inanque; ainsi sont dans l a Ca'l11pagnC' les P' ll\'re..; 111.erCellaires· il leur faut chôn1.er lo.rs'qu il pl "ut ou neig e'l jeüner aussi sou'vellt . Outre ça, l'hiver, c'est le temps où il ferait bon être bien habHlé de bonne bure é:pai se, ou de bon cadis bourru, pOUl' s·e préserver du fro id; mais les pauvrcs gens sont obli gés de pa's sel' les mois de gel avec leurs habillements (1'é··.'\~ . J!.,l.lgène Le Roy.
201 -
PRENDRE LE % D'UN NOlVIERE Votations fédérales
L(( loi fédérale 1. du 20 mai 1900 sur l'assu ran ce-ll1aladie a été repoussée par le GO,8 % dès 497,340 votants. C01llbien l' ont repoussée? 2. du ' 3' noveln'bre HW7 sur 10rgallÎlsàtion nülitail'e a été aeceptée par Le 55,296 . des 6.03.931 ,otants. COlllbien l'ont acceptée? 3. du 4 mai 1919 sur l'iu1Jpôt de guerre a été accf!plée p ar le 65,1 ~~ des 503.812 'ot·a nt.· . COlnbien 'l'on 1" (cceptée? 4.- du 5 décem.bl'e 1926 sur le 1110nopole du blé a é té acceptée pal' le49,6 % des 752,234 votants. C0111bien l'ont refusée ? 5. du 6 décembre 1931 sur l'üllposi1ion du tabac a été a'c ceptée par te 49,9 % des 878.944 votants. COlubien 'Clonc l'ont rell.ls.ée '1 6. du 4 juin 1939 sur la défense nationale a été ac.ceptée par le 69,1 % des 671,453 votan~s. Combien l'ont re fusée? 7. du 11 décembre 1949 su' 'l e statut des fonctionnaires a é té aoceiptée par le 59,9 % des 964 .1 25 votants. COIIllbi en l'ont r pou ssée ? p
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La neig'e
L )hiver vient tout ù coup. Jamais il n'était tOllbé tant de' neige que cette année-'l à. Les gens ne sortaient plus, s·e caLfeu trant auprès du poêle d .fo lte. Le soleil rou ge, suns rayons descendait dans le couchant, pareil ,\ llne plaqne de cuivre. iL'::lir n1.0lne p araissait meut, 'sa:ns bruit. L e S nuits ét::l.Ïoent fouruüll antes d'a·s ires. Les vieux noyers e f.endaient dans leurs verger', el" ils éclataient avec des craquements terribles. Au m ilieu de cette bl,ancheul' iUlilllense étalée sur les terres, la l\IIosel'le rou lait ses eaux jaunâtr es, .livides,' .plomhées : des .glaçons tournoyaient clans les pla·ces tranquilles, froissant les üges des roseaux ~)ecs . Elnile Moselly .
Il neigeai.t tOlljOll'S, et la neige était épaiss·e d'un pied déjù d ans laqne,l Je nos sa Jots enfonçnient. Cette neige 'me Ü1SS èdt fort, et je me f<'l isais tirer par le bras, « Tu es fntilgué, dit Ina n1.ère : monbe à la chèvre-l110rte » . Et, s étant baiss·ée, je Ig ri1m.pai à Qheval sur son échine, ento urant son col de 111es petits bra's, tandis qu'avec les siens elle ramenait mes jambettes en avant. Et eUe allait toujours, lentem·ent, enfonçant clans la n eige molle et s'arrêtant doe temps en telnps .pour. secouer contre une pierro ses sa hots emboUés de n eige. Suite prtge ~02
% SUIVI D'UNE FRACTION
1. Un dOilnaine a été ac.h eté pour 54000 fI'. C01ubien l'a -t-on r vendu si l'on a gagné le 15,2/3 % ? 2. Le q:m. de .pétTole coûte 48 fI'. Que coùtera'Îel1it 85 q. si le pétro~e ,s ubissait une haus's'e de 81/3 % ? 3. Une propriété ayant 'c oûté 44800 fI'. doit êtr·e revendue 14 3/8 % plus bas que son 'Prix d'achat. Quel sera Le prix de vente? .1 . Une prupriété ayant 'c oüté 51800 fI'. doit êb:e revendue 15 ai7% au dessous du prix d'achat. A quel prix lia revend-on? 5. Un dOlnaine qui a éM acheté pour 18500 fI'. doit être r evendu avec une !perte de 121/3 %. Quel sera ;le prix de vente? ô . Le devis d'une constTucfion était Ide 8660 fl'., ill a été dépassé de 16 4/9 %. A cmnbi.en ,cette COIl1·st'l"uctiOI1 revient-eHe?
Solution: On a ga,gné 15 %
54000X15 100 54000X2 100X3
On .l'a revendu: 54000+8460
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8100 360 8460 62460
Toute la ·m aison craint le ~rojd .~~ . se plaint de 1:a température h:yernale. Les prépar.atifs -annue'ls -cOlUIlnencent. On bouche les trous av·e c de vieux ·chiffons ou des j0l1rnaux. On ·coUe des ' bandes de papier aux fentes des fenêtres. On recherehe les moindres filets d'air qui filtrent aux ra'Ïnuf,e s des !pmws. On se calfeutre frileusement. Mjsère ,
;, ~(. De l'argent! de .l'argent! de J'argent pour des vêteluents, de ' d'ar-genf poùr du 'charbon, de :1'al' gent pour du pain, de l'argent pour un toit assur:é! Six mois de '~oyer sÜ'nt dus. Demain, peutêtre, - ou aujoul'd'hui, - :tes enfants seront sur le pavé g-}.acé , sous le ciel dur de décembre. Il n'y a Ip1us ri,en au logis ... » , .. M,aman descend l'escaUer quatre à quatr.e. 1'1 ,.faut qu'elle .rapporte quelque chos'e. Jea.nne .gal~der.!l Ison petit frère. Il y a up. Lison qui brûLe enCOTe un peu: EUe fera tiédiT le reste de la .s:6 ùpe pour -m idi... . l\1ailll'aJl1 est dans la rue. Le vent criard l'-elll'poiig ne et la se,eoue haineusement. La neige tourb~llOnne. Toute la nlatil:1ée, luaman se traîne dans la bÜ'ue gluante et gl.aCÏ'a'l,e. Midi sonne. Elle va enco"re tout l'après-midi: EUe fra.ppe à beaucoup de portés. Et chaque fois, elll é ressort, :té ' visalge plus hâve, la taiHê "plus f1échiss''ante, 'C'Ûllrnne :si un p'Oids nou~leau ' écrasait ses épaùles ,qui succombent. Andi'é Lièlltenb:el'gel'. '· b) Exel'cices d'app'liic ation : S'en référer au numéro 1.
ri
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PRÉNI>RE LE "/00
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1: . Prenez le · 7.25 Pfoo' de 32.0.00 1'1'. -
"Soiution ': le ' 7.25 %
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232 fr. 1000 2. Pour notre bâtLment, :d'une"' va:l eur ,c adastrale de 14800 fr., nous _p ayons une prime d'assurance de 1.25%0. Combien oeela: fait-il '? 3. Un bâtünentest as'stl'ré ,p our une 'v.al'euT ~de 60,0~() ·fr .. sur l~~. quelle on paye uhe prillne de 0.95%0. Le ' ulobilieT est assuré pour les 7/30 de lI a valeur du, hâtÏInent, à raison 1.35%0: Queo}ile pflilne ,a'-assuTancepaye-t-on ,e n tout pour le bâtinient et pOUir te nl0bïlier ? ' Upe n1:uniüip.a lité .fait bâtir une lnaison d'école Ipour 280.0'0Q h,.. ',L 'Etat en paye le 45 %. (Pour !payeT -l e T€ste, la 'c o·m mune pr~~ lève lchaque année 5%0 'Sur ,s es 1.6'00.QOO f1'. de revenus. Dans 'combien d'aTlnées -c ette ' dette s'e ra-t-eUe éteinte? (Ne compt·ez pas les intérêt,s.) , 5. A pnssède une fo.rtup,e de 35000 fr . Il paye ,à l'Etat 1.4%0 SÛl 'l es p~'eInim's 20.000 fr .. et pour le 'lteste 1.8%0. L'impôt -de dé:fe1'}lse nationa.le asrcoode 'au 45 % de ,c elui de l'Etat. Quel est le :tnontant de ses inlpôt,s ?
de
4:
IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase - Le paragraphe - La rédaction
. 1) COllllPosez des lphraoses avec Ires mots du 'Vocabulaire. 2) Conjuguez les verbes du vocabulaire. , 3) Eh ,"uri pantgraphe, faites le "portrait d'un 'p àssanl qui -lutte ,c ontre la bourr,a sque. 4) Rédaction: Triste ' hiver. Dites pourquoi . .Montrez-en les effets. - Pauvres , petits moineaux! - La neige COUVTe -la tenoe ... , les nl0ineaux affall1'és jet,t ent des cris plaint,ifs. Une boune petite fille 'balaie la neig.e, jette des miettes de pain ou quelques g,~aines. Les petits oiseaux s'approchent ,e t pioorent. La joie de l'enfant. . - ;. . - 1. La mare ou le ruisseau gelé. - 2. Le chelnin sous la neige. - 3. Les passants sous la neilge. - 4. Un mendiant sous la neige.. . Les passants SOIn; la neige. - So,ll!main~. ,- 1. Vous obse.J;vez la rue ou le chemin; où êtes, vous? quand? COll1.ment? pour,quoi? 2. La neige tOlnbe: aSipeot du ciel; la ohute de .Ia neig~. . 3. Aspect d'ensemble de là l'l't.:e :: la chaus'séB'; les trottoirs; les 'lnalÏsÜ'ns. Suite page 204
I~TERET POU~
UNE OU FLUSIEURS
ANNE~
1. .cherche l'intérêt annuel de 2400 .fI'. au 4 %. 2. QueIJ. est l'i~térêt annuel de 1364 fI'. à 4:% (~) ? 3. Quel est l'in térêt de 760 au 71A~ % ,pendant 2 ans?
4. Quel intérêt rapportent en une année 355 ,fr. à 4 % et 980 il 31/2% ? 5. Quel sera l'inrMTêt total des 2 SÛ'lumes sui'Vantes : 6250 fI', à 4 %. pendant 2 ans ef 3860 frr. là 3,25 % ,pendant 3 ans? / t'l. Votrie père a V'endu 45 ·b rantées de ~end·ani: à 3,8 fI'. 50 :la bran.tée; 850 kg. de po-m im es ,c anada à 0.,46 f.r. le kg. Il place cet ~gent à la banque: Quel intérêt simple retire-t-iJl 'a près 5
ans au 3,25 %, si on - -lui retient le 25 % de rintérêf poür i111jpôt antidpé? SdIUhlOl1 : i'nt!érêt an,nue.l: 2400X4 100
, 96 fI'.
-
-
204-
4. Les quelques rares passants: lesquels? Vêtements? At-titude? Démarche, hruits, traces des pas? 5. Réflexi'Ous et 11npressions.
ùe grain de blé et le soleil (CONTE
Le ,g rain de blé donnait, caché dans la terre. Tout '})à-haut, 'l e vent aigre de févri,er faisait frissonner les arbres et :la g·elée nocturne avait ·durci les mottes de terre, mais le g,rain de blé ne ,g·e doutait :de rien. Il dormaH dans 'Son coin quand tout à ,c oup, un heau illlatin, il Sie il'éveiU'a ; le soleB printanier projetait l'.o.mbTe des hêtr,es sans feuilles sur les sriHons bruns du ChaJlllp ·q. e blé. IJ senti,t un éh:an:ge et tout nouveau désiT de ln Olüer, H ne 's avait pas où. C'était COlmne si une voix mystérieus·e l'.avait appelé, une vO\Îx .à il aquelle 11 ne pouvait s'empêcher d'obéir, qui le pressait de 's e réveillrer ét de se nlettre en mouvernent. Et' 'C01nme ill essayait d'ohéi:r, Ï'l s'aperçut qu'un petit germe sOliait de lui ·et qu'il avait I,e pouvoh' de , le faire Inonter dans la terre. « Où v.a's -tu ? )} demanda un gros ve,l' de terr·e rou.g,e qui reposait, roulé en boull'e près de lui. « Je I11OlÜe. On 11l' appeHe )} . « Si j'éta'i s toi, j,e ne ,mie ~déningerais pas, dit ':Je ver de sa voix traînante. On ·est blle n plus tranquille ici; plus on monte, plus ça devient dangereux )}. « Pourquoi ç~ ? )} demanda Ile grain de blé. « Eh bien 1 on quiUe ses anl1:S; et puis 0111 se trouve tout seul et au froid, au Heu d'être ici dans ,l a terre douce et. tiède. Ensuite le v-e nt souff,l e et vous 'b a1ance de tous ,côtés jusqu'à ce qu'on ne sa'c he plus C'omment se tenir, ,e t si les .oiseaux ne vi'e nnent pas vous mangeT, ,c '·est de ~la chal1lce ! Je n ' ai janmis vu la kllllièl'e et je Ill'en suis très bien passé. Ma gTa'Jltd'mère non plus ne la vi,t jalllais et eUe était -e ntourée -de 'l',e spect quand eJUe illorurut. Ecoute-lnoi et reste aà où tu ,es. » Le grain de blé se sentit décolu'agé; il était tenté de 's uivre les conseHs du ver. Il hésita; pui's, enfonçant résohl111·ent son germe, il s'éoria: « En avant! ». La t'e rre s'écarta cornIlle pOUl' 'l e 'laisser 'passel', 'e t les gouttes de pluie qui tombaient là-haut, desoendirent peu à peu jusqu'à lui. Il les but avec :dél,i ces lè t éprouva une joyeuse élnotion à sentir son gel'llle :devenir plus long et plus vigour·eux d'heure ,en heure. « Co.mme c'est agréahl'e de pousser », doit-il!. Mais vint une période de sécheresse. Les prairies 11l0Ul'.a,i ent Suite page 206 •
205-
INTERET (mois)
1. Quel est l'intérêt de 1870 fI'. au 3 % .p endant 5 IllOis? 2. Un nl·a flchand a ,e mprunté 4500 fT. au 4 %. Quel intérêt dOÎ'til payer pour 4. '1110is ? 3. Quel 'e st .l'intérêt -de 2850 fI'. au 3%, % iPendant 15 'm ois '? 4. QuI intérêt l'-a pportent 840 fr. au 4 % pend.ant 11 nlois? -5. Que l esrf !l'intél~êt de 4762 fI'. placés à 3,75% pendaïl,t 1 an 3 nlois? (). J'ai: .a'cheté un 'b âtÏlnenrt pour 36000 fI'. Je l'.ai lievendu avec un b~nénc; >Cl: 24 ~ SU I' l'achat, mais j'ai eu 275 fr. de frails. Je Œ)êll3'Ce l al'gent -a la banque. oCOlnbien reHr,e ra,i - je en tou t '3jprès 8 nlois ? .
,sOlUtÎ'Oll: Intérêt pour 12 mois: 1870X3
56.10
100 Intérêt pour 5 mois: 56.10X 5 12
INTERET (jours)
1. La 'SOll1!l1l'e de 4800 fI'. est placée pendant 2 1110'is 10 Quel intérêt 'l'appoTte-t-el;le au 4 % ?
Solufion : Intérêt annuel 4800 X 4 100 NOlnbre de jours ' 60+10 = Intérêt 'p'o ur 70 jours 192X70
2.
3.
·4.
.5.
jOUl''''i .
192.70 jours
37.33 36'0 C0l11bien la son1Jlll!e de 14850 fr. ·me l'apporte-t-elle d 'intérêt p~~dant ~ nl0is 12 jours si -eUe est ;placée au 3,25 % ? J !al phl'C'e la sOHune.de 3625 Ifr. au 3.2 5'% ,p endant 4 111:ois . 20. j,ours' quël Întérèt ·m e payera-'t -on à <l'expiration? On ,dédUIt 25 % pour l'impôt anticipé. . ~ouis. écono.nlise en rl lloyoone 1 fI'. 20 'par jour pendant 2 ans 3 IllOIS 20 Jours. Il :phl'ce le 111'Ontant de 's'es éC0I1011ll'ÏJeS où ,La ban;que au taux de 3,50 %. Quel intérê1: retirera-t-il ~près 3 ans 6 ,mois 12 jours ? .. . . Quel intérêt r.3jpporteront 1580 :fl'. , placés au 3, 1/2 %, du 13 ·lnars au 24 'a oût; l'année ,coffi!ptée à 360 jours chaque 'lnOi5 à 30 jow's ? . , 1
-;;-. 206 ~{e . ~oif
et dans les siillons s'ouvmüel1t ' d~ larges ,c revasses. . ' ,. ', Le gl', a~n sentait s-es .fo~.ces diminuer, .et , s.on .,g,el'm~ " d:éjà :long rlev'e nait IllOU ·et flasque; i:l . n~ se ·s entait Iplus la fo:rce:,'de ' poussel' et s'aq:ê.t~ faible ~t impuiss,ant. ,. ', , « Je te r~avais bien dit, ,c ria de lo'i n le ver. Vois quèHe bêtise tu as fa.Ite d'abandonneT tous tes vile ux ,a mis pour 1uourir en chemin. Tu ·aurai.s 1n01111s 's oif si tu rie te dé'luenàis pas tant. Je n'ai pas soif, moi! Tu ferais lll:ieu~ d'y 'l'enoncer , et de te 1enü' tranqlü11e. » « J am·ais :de lav,ie r\»' gém:it le grain, et de nouveau i,l ,s 'élança dés·es'p érénlent . . Sa tige délicate était 1nel;Utrie, écorchée. Sur son \ ~~emin ,s e trouvait un c.aiPou pointu qu:U .n',a vait plus .la fa,r ce " d'éc3'rter. ' « Quand hl. plui.e viendra , ressaieraiel1co'~e, pensa-t-il. Il faut attendre. » Alors· vint la pluie, à torrents. Les gou1te-s bienfai·? antes bai~ 'gn€rent ·s es Ineurtrissures .et il .les but .avec reconnaissance par c;;'es racines- desséchées. « J,e vais réuss1i.r Iuainwnanf», dit-il1 ; il repouss.a [e 'c aiHou pointu et COnNn\la sa r oute, , Un beau mati,D. ' d'avril, 'l,e miorade ' arriva, 'la terre céda et la pousse parvint à la lumiè1;e, Des nuag,es ros'e s flotrtaient dans le ciel clair et bientôt un beau so'leil d'or se leva derrière l'horizon, La ',petite pousse respira; sa fine tiog.e frissonnait d'émotion. « Qu'est-ce que cette nlerveiHeuse chose? » dit-il. Une autre pousse près de lui répond~t: « C'·est le solei.l; ·tu · es ar,r ivé à la surface d,e la terre et tu es un brave petit gernle car tu as fait le voy.age très vite iJ.naigré Ja sécheresse. » , La pertite pousse tre1nblairt tO'ujours. « Je sœis lnaintenant d'où veIl'a it 1a vOlÎx, s'écria-t-elle, c'éta'it fe soleH qui m'appelait. C'est une ,c hose lll'erveHleuse que de pousser! » « Tu as bien l'aÎson, dit l'autre. tPOUisse encore, grandis toujours, ne t'arrête pas; un jour, nous no.us tiendrons debouf, couronnées de lulnière et prêtes pour 'l e service des hOlnm,es. » • .« COlnme je 's uis contente d'avoir obéi à la voix qui m',a ppelait, InUlTIlUTa .la petite pousse. C'est une ,c hose Il1erveiUeuse que de pOUlSS'eI' +: ! Mory A.rd en. !.
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Intél'êt an à 3.% 4Ü,OOOX3" . .'. Intétêt an . . total ·--wO-~ =1200.~ . 2000.Intérêt tota'l. poür 2 ans 3·11l1.ois (27 111.) 2000X27 - - - - = 4500 fI' . 2. U 12 n~ re~son;;;~ possède lil ,c apital ,d e 42,000 fr. EHe en . pla ce jes . 3 5 a 4 % et le reste à 3 %.. Quel ser,a l'intétêt du capita,l ,e ntie!' au hout de 2 ans ,8 Inois ? 3. On ,aohète une maison rpo,ur 32,000 fI'. et l'on paye le 35 % ,oomptal~t , Pour le ,r este.on pay.e -les intérêt,s au taux de 3% % . A (COn1.bIen se ill1.0ntent-I1s ? . 4. ' U,?,pays.wn ven~ 45 stère< d~ bois Ide chauffa'g e à 26,50 fr. 'le ster~. 'Du prodUIt de ·ceHe vente i;l paie l'intérêt annuel d'un 'Oapl~al ode 3680 fr. li 4~% %. CO'lnbien 'l ui . restera-t-Ï'l ? ·5. ;Oll1'S. a a.c~·teté tU~lI'e1 vigne pour 1800 fr.; il en revend le .1Jt. u pnx 'c~u '~n. ' rembQu.rse 'Le resfe a VBC les intérêts ,au 3.50 % apres 2 ans 3 mois. Que versera-t-il ft ce moment? j
l,
INTERET DES INTERETS N° ,64 Qu.~ de.vi:ndra .la SOllllme de 6400 fI' . .au bout de 2 ans si .on
'l a pLace,a 3;75% la 1ère ,et .à 4% -la s·e conde année et ~i chaque an~lee l'Intérêt est ajouté au ca:I)ital? .. '2. ;U. /le ,s'~nllme -de 1260a-fr. est ,~épo S'ée à, 1.a ~)a.Jlique. La 1ère année .,J In~'el~et . e~.t de 3% %, la 2mne runl1ee ·de 4~_ % . Que devient 'o~tfe , so:mn~e au bout des o(:1,eux ans, ,s i 'J'es intérêts .ont été a.l?l:l,t es 'charq~ année ,a u 'capitaol ? ., . 3 . Que vaudr.a ,au hout de deux ans, 'c a'pita:l et iI11térêt réuni's SOn1'llle de 12,800 f.r., ' si el'le ·est ,p'l acée au 3 75 % 1a 1ère an~ée et à 3,5.,% ila 2èJl11'e 'e t si, ,charque ,a ne'é e les i~térêts sont aJ'ouMs au c3.:ipIta'l ? ' 4. quel int~rêt .,l'~tirerai- je après 3 a,n s si je .pLace 4800 fI'. ,llt 1ere,'ann~e; J aJoute 120'0 f~·. la 2èm,e 'a nnée .et 500 fr. la 3èl11e annee. L 'aJ~gent .me rapporte 4 % la 1ère année, 3,5 %' -la 2èmt' et 3,25 % ,l a 3èrne. Ca}culez l'intérêt des intérêts. S01Utiü~1 ' : Intérêt de l.a 1ère année 6400X3.75· 240.-- ,
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