L'Ecole primaire, 31 décembre 1950

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U. l l itteloud Barthélemy, inst.

Sion

SION, 31 Décembre 1950.

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SION, 31 DéceJllbl'e 1950.

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Caisse de retrai.te Void 'le pass'a ge de l'int.e1"pelJation que le dépure GeOir.ges Mac.heret de Fribo'U1' g a développée le 15 novemlbre 19·50, ·c oncernant lia Réorganisation des caiss.es de retraite, J.

Bonjour! Bon Au. • • ,

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. A ceUes dont la vie, en un ,c:ea:,de parfait 'eTIlclot .l~s joies et le s peines de l'é.pou$'e' ët',' d:e l,a ,mère et Il e 'd oux :i"ayonne'ffi-ent d'une éducatrice avertie, no:s félicitations. ~ A toutes cellesqu~', .1etp:· jeunl5ssle paTe :<;l'uu;i ,ChaI'fi,e juvénile et qui .fo'PlTI'ent tta « Telè've» pleine de pro/messies, : :1108 V'œux afin qu'elles Ise réalis:ent, ~·~·~, s i' ép.an01.~·~'senl\eut d~)~u:r attachante personnailité. . . , ',' .

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mil ne,!-f cent ciJlqua~t~: et ~~ - : l' Seras-tu un an toui conl'mu:~ :' , Ou un 'peu extraordi!Iail'~ .,"/ " : , Qu'apporteras-tu poù'r nous ptàirc ? Sois gentil, amène la paix; Dissipe les nùages épais' . ' Précurseàl'S d'atroces ol'ciges' Qui causent d' horribles ravages. Laisse le bon éducateur , ' " ' Faire sa tâche avec bonheur Enseigner à . notre jeunesse ' 'Que la haine est une bàssesse Que ;1~a~noUl' est un don de Dieu 'Qui répand 'le bi.en 'en tout lieu '" Dem'a ndc/n;: à la Providence . De nous bénir · en abondance' De l'établir la cJ.writé ) Source de la pl'ospérÙé, Sûr préservatif de la gue1'l'e Et ,garant de la paix SUI' terre Paix chantée d'un accent tou;'hant Au-dessus du Divin Enfant, ,Bonne volonté pour -l'année, ' Qui nous esl peut-êtl'e 'donnée: Tel est le souhait de bonhe'ur Offert à tout instituteul'.

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A l~O.s inf~~~lnes, à nos . n;a~lades, :s~gnes rpa~~mi nous de · qlle.l.~

q~le <:h:~s.e de ,grand,. de 'm ysteneux '<;IUl nous .depasse, ,e n m e ssage

d ,aID1tie, Jlotr~e espoir ,de les .s'avoiT to~s l~éc.onfoTtés Ipar a,a: ,velin de ~ce~ aut:'e n1.y~9tere : la ICTèohe. A 'c elle qui :parnri nous s'as:soÎl~ont ,soi]:~taues la .[.a ~abl.e g"la:cée où n'·a ttend qu'un ICOUv.ert, notre pensée allli!Oale q'lU dertTullSe :l es :sortilèges tfi~s de la' solitude, . A .celŒès q~i rpl~uTen~ uÙ. être :ohél'i, :notre ' ~'Ü'lnpl"éhension vél'1tab.~~ en ,-ces J0U;l~S où ~e vide, l'.albSiEmce deviénnen:rf: intoaérab'l~s :sans l 'e speI1anœ. '." , ~ ·c es "v~üL1antes . no~n1.br~us' es, Qll'un , a~s1:, èr~ de~oj:~ fauùli;.l T:lve a• la ta·che InOl1ne"l'fiograte ·et , ""'.t" ~lT\Iparelill.nent' vam' e , not'le .iaid.'"• . mn::a'Î lon devan~ 'c etteb1ia voure quot1di'e'.J;l1le, sans panache s:a ns phr:aJSe , ·c e . sO~Tm~, 'c et · enthous.iasme qui ont !leuT , grandé'l~l' " la vrale, 'œ HeqUl s'lIgnore.

Ce pToblème brillant fut soulevé à maintes re'pris:es· ,a u sein du GTand Conseil. n i'm porte -de ffi-eth'e fi!l1i à une injustice :l ourde de conséquenoos pour le fonc.tiontJ;lair-e : ·a lors 'q ue l'mnployé verse 1e 8% de son tTaitement de hase, l'Etat, ~u.i, ne 'c ontribue au paiement des JVÎlIIles qu'à raison du 3 % du salla ire a:s\s uré. CÛ'm~me cela ':Se f,ait partout ail1eU1ls, il importe qu'à Fribourg l'Etat participe à part égale avec l'employé aux paiements des primes. " . Dans un 'll11iême ' or.dre d'idées, nous pensons que l'Etat doit ,s,a v oiT !pr.endre ses n:~sponsabi1ités en 8'ecerptant de supporter le déficit éventue] des' ·caisses de ;retTaite, comme le prtévoit d',ai'ileur·s la lbI dù 14 'm ai 1921 '.sur l·a 'cailSse ·de prévoyance des 'f onctidnnail'es et' employés de l'Etat à son arti,c1e 9. Nous revientlTons &:insi à l~ne situation 'n ormale ,à Tenc-ontre de la réassurance qui n "a pas fait se:s' preuveS! et qui n'·e n delneUTe 'p as momls' onéreuse ,pOUT' les é.aÎ:sses: 'Après exa'merr, nous ' :con,c luons au principe dé l'au.tonomie des caisSes, à savoir qu'eUes soient indépendantes de l'A VS.


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En dernier Tes's ort, nous devons ,co11:sta-ber l'insuffisanœ des :l'etraites versées aux 'a nciens serviteuTs de l'Etat. Le système actuel ,est cause d'une situ.ation pénible de tous 'IlOS retraités qui attendent euxaus,s l une .amélioration urgente de leur pension. " . d'avancer. Quelques ohiffres pour illustrer ,c e que je 'VIens Instituteur: Après 35 ans d,e service, un .instituteur reçoit une pension mensuelle de 190 fT. . . . Une institutrioe; ,a près 35 ans de Sel'VlCe, reçoIt une pensIOn mensuelile de 175 fr. ' Si l'on veut raiDe une 'cornpaT.ai'Slon ,aV'e'C· le perSionl1'ei fédéral, par exem,ple, on ,c onstate que, pour le ,m ême nombTe.d'.années de Is ervke et ,à :s.alail'e égal, ce dernier touche une penSl'On annuel'le à peu près du doubJe de œ que reçoit lUl fonctio'll1l1JaITe d'Etat. . Pour obtenir des liésultats aussi 1alnenta!bles, le personnel pale des ,contributions an'l1ueUes de 300 frr . à 720 fT., ·et 'o ela p'e ndant 35 ,a ns ,et p!1us, .alors que l'Etal, de 's on côté, ne verse qu'une très faible oontriliution. A ces 'c hiffres s'ajoute ,el1lCOT{~ la retenue faite Is ur ~es auglDlent~ti(}ns quadriennaLes. Ces ·exelnples en .di.sent ,aSlsez 10'~1,g SUl: J' uDgente ,?éc~ssitré ~~ .la réol~O'anis,ation des ,caIsses .de r,e h'aIte. Il Importe qu Il soit asSuIe aux ret~aités une pension équitable, basée sur le dernier traitement touché et adaptée au coût de la vie. De 11ombr-eux m!etnlbres ,de.s associations du pers'Ünnel de l 'Etat, en âg,e de prendr,e 'leur retraite, doivent y Tenoncer pour . le Inonlent, 'p a'r ce 'q u'i;}'s .s'a vent qu'i'l s tümberai e1l't dans un état voisin de lLa m1sère. ILa :DéadaptatiotIl -de l,a 'c aisse de pension, en favorisant la ,m is·e à la retvaite du ;personnel, permettT,a it du ,c oup ·de réaliser des écono.mies, :soit que les vieux empl'Üyés ipaTtallts :seraient reIUplacés par des jeunes, ,a vec un salaire inférieur, soit que, dans le cadre de la réorganisation adIn;inistrati ve, on profite d.e leur d é,p art pOUl' ne pas 'r epourvoir un poste. " Il y a ,e n ,c ette ,a:f.faire un 'a spect financier sérieux; Iuais nous vous -demandons de -considérer aussi le ,côté humain) social et chrétien dru pToblèllle ,q ue présentent, d'une part, l'amélioration d·e la ,situation il na,MTie'lle du :personnel de l'Et'at et, d'autTe part, celle de ses retraités. Nous faiSDus 'cond:'ianoe au Gouvel'nem,ent ·et attendon,s de lui qu'il renseigne exactenlent' le Grand .conseil sur ses intentions, et nous ne serons satisfaits que :si nous trouvons dans sa réponse une promesse f.ormelle d.e résoudr.e, pour la prochaine session ) les desidel~ata qui font l'objet ,d e la présente intel~pellatioll. Georg,es Atfacheret, député. ô

Mr J. Ackermann, directeUl' des Finances, a assuré l,a Fédération des 'eITllployés qu'il .espère. arriver ,à un résultat s'a hsfais,a nt au printemps 1951.

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Communication aux Institutrices du \7. R. Chères Collègues, Nos conf.érences interrOlnpU!es en décembre, pour nous peTmettre de nous .oOHSiaCr€r entièrement aux tâ'ches p'lus Illomhreuses ·de 'la fin de il'année, r:ep'l~endront en Janvier, ILe dimanche 14 'Par une Ic onf.érence la vec projections, ·que MonsieUl' le ProfesseUT 1. Mariétan donnepa à 14 heuJ'les, à l'E'Oole NormaLe. Le Valais, ,q ue le distingué 'c onférencier ,a ime, Ic omprend et m,e t ·etn ga'v de contre le mauv.ais -goüt -d'une mo.dernisation san,s diS'cerneu.llien1:, en ŒOTmmia Il'e sujet. . . Vell1ez l1om·b reuses adlni;rer ~es slp1endilcl~s illn:a.ges .d'un Valais inconnu. Y. Gl'oss.

Cinémas scolaires Les institUTeurs et institutrices qui désiTent avoir des séances de cÎ'ném,a avec fUms documentaires et fihns d'ens-ei.gnem'e nt peuv,ent s',a.dT{~ssèr à Raul Pel1aud, Sion, Téléphone 027/2 23 19. p'pesque ,c haque district possède un appareil de ·cinéma sonore, par conséquent les frais de dép'kl'cem1entde 'l'opérateur sont réduits au IninÎ'Inunl. ILes fi~ms s'Ont "m is gratuitement à -disposition des écoles, seul fO!péT.ateur ,e st à rpayer par ,la COIDlnune ou paT l'eS écoles. Sion, le 15 décembre 1950. Paul Pellaucl, Ciné-service.

Le prix Gaspard \7allette à Jean FoHonier (L e ,cQlmité de. .la Fondation Gasrp,aTd VaUette, ,coll1:posé de MiM. Edouard M,artinet, :p resident, Pierre raMette, Paul -Gba')Jonnière, Gus1lave 'François 'e t v\TiHiam Métein, a décidé d'attribuer 'le prix de 1950, -d'une v.ateur de 300 francs, de ~adite fOil1dation au romancier v.alaisan Jean FoUonie:r , d'Euseigne, pOUl' l',e m;emhIe de 'SO'll œu'Vre et tDUft particulièrem,ent pour son derni.er 1'0n'tan « 'M1arguerite Voide » . Nous pl~g.e'llton'S nos sincères félicitations à Mr Jean: Follonier, notre ,c oJlaborateuT et am:i . - Je ne Ic onçois point qu'une âme q.ue Dieu a rv:oulu remplir -de 1'idée de son être infini et ,s ouveriünement parfait, .doive être an.éantie. :L a Bruyère.


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~,~ ,1)ans un précédent :aTtic~e 'nüus 'av'On:s patlé d'e la ,co:ll.a,bü' r,~­ Hon qui d'Oit exister entre maîtres d'une même cün~mune, ; surtüut dans une 'Ou, plusieurs écüles 'Où t'Outes 'i es f'Ü:l"ce~ ne sont pas réunies. Auj'Our.d'hui n'Ous traiterüns .de la Ji.aisün ~nh'e parents ~aîtres . ' ,1L'éducati'On de la jem1.esse est une œUVTe de la plus haùte im,p ürlance, dünt dépend n'On seuiement l\lve~ir m'atériel,' mo~a'l et :social de finclividu, mais, de t'Oute une natiün. Or, 'c ette édu'q~i est un travai1 lüiI1g, 'c omplexe, diffi:cile resso~it avant t'üut à œa fanülIle; ,m ais ,l a famille n'a iplas, ordinairement, iJte temps, ni les 'c apacités de rempliT cünvenablement ,c'e gravè devüir. n lui .faut dünc les ,cüUab'Orateur:s qualifiés ,qu''On appeUe Jes 'instituteur.s le t lesl prüf~s,e'UTs. Ceux,",c i remplissent alürs le rôle d"aides et n'On pas tüut là fait ,c elui de remplaçants,; 'c e qui, v,e ut 'diTe qu'une liais'ün, une uniün, une entente plus üu müins -étroite doit régner .entre parents 'e t 'Illaîb'es. 'Malheureu:sHm~lIlt, ün ' 'c ünstate ' t'Tüp souvent 'q ue dans la pl~atique i1s ,s 'ignürent, qu'il y a entre eux 'c üm'm e un'e cloilson rétanche~ ISla uf quand il s'élève süit d'un côté süit de fautre des réclamations, des p1aintes, qu.i' ne fünt alürs 'qu'épaissir ila cloison. , Il y a, en effet, des parents qui Ic ontrecarrent l'intluence du lnaître SUT les en~ants" püur b1en delS ,motifiS. D'autres, sans ,c ümbaUre directement ,c ette influenoe, 'l a redoutent püurtant ,e t d'avance la sapent p.abi;Iement' p,ar des ,critique.s, des railleries; ,d'aut,r es eID.'CüTe s'abstiennent de 'c üllabürer, parce qu'Hs veulent ignürer les lnaîb~es püur des Taisons übscuTément ,m êlées . D'autres ,e nfin, par une 'cünfiance ex'ces's ive, se reposent œanquilJem,e nt et totalement sur les maîfues, Iq u'tl,s jugent à ta hauteur de leur missiün. D'un .autre 'c ôté, il se rencüntre, certainement ,aussi des instHu1:eurs, qui ignorent syst-ém,atiquem~nt !la ,fami:1le;, Hs prennent' le.s' élèves ,cOluim'e -des isolés qui serai,e nt nés ürphelins et de,vraient müurir {·,éliba'taires. ;. Tüutes ,ces tendan:ce:s Is ont h-ès regi-:et'tables'; i'1 faut 'de 'p1us en 'p ius qu'une ..cüil1a1büratiülIl étrdite ,exis1te 1 entre parents et maîtres, cal' 1'éducatiOIl. est une ' œUVTe d'haTlHlüni'e : 'C étte 'c üUahü~,at~,on düit , êtr~ .frall'che, cünstante, univers~~le" , 'c ünfiante et intelli,gente. Elie ,suppose, évidem,Ip.,e ut, une, ,c eJ1aine, d:os,e d'esprit 'de s;al~~fi.ce; :mailS à J'prigine ' ,d e, 1:pute:collabüratiQiIl .se trüuve un , Il : ,' . , ; r :. .' .. I ,';,:l '

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'b esüin: ün :n e ,cüIJabüre 'que parce qu''On ne 'SIe suffit Ipas, e~ ,peTlsonne ne se suffit én ,ce bas inohde. ' On ne s'e suffit pas . En effe't, les paTents d'abürd, cOlllnai~­ sent-iLs t'Oujüurs les \Tais principes d'éducation; où ünt-ils appris la ,p sychologie, lesméthüdes et les procédés d'enseignement. Quels 'Ont été leurS' maîtres dans -ce domaine si vaste et si C01n,p liqué? Possèdent-ils eux-mêlnes les 'cünnais:sances qu'il ,s'agit ,d 'eriseigner même à des enfants, à plus ' f.<?rte raisün à de.s jeuues gens plus avancés "en âge? ' . , ,' "

Les .~'a}tres, ensuite, s'OnÏ-Hs , p.arfaitement reI?-seig~és ' !~~r l'état de santé de 'c ha'cun de l'em's élèves, su.r ses capacités : d~ t17a vail, de déve1üppem,e nt de son ~nt~lligenœ, 'SUl' cer~ains übstacles ,q ui peuVlent s,e ren~üntI~er sur so~ chemin, à la maisqn o~ ail,l eurs ' ?, Ont-ils oecasiün à l'école de déceler tüus les .défauts de caràctère ,des ' enfants? Nous ',en düutüns, 'car à t'écüle; les élè,ves, Inême le:s plus jeunes, ,s,a vent habilement vÜilel: certain's ' fi'avéI's 'pour' ne pas Tisquer des punitiüns. '

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Et les besoins ,m atériels, inteHectuels et illloraux de Ç!haque famill~, l~s ,instituteurs , le·s conna1s's,e nt-j'1 s? Savent-ils toujours quelle mentalité règne dans une 'c'OU1'nlune .où .iils sont parfüis étrangers, siinpl-ement de passage 'P'o o:dant quel'q ues müLs? , Voilà dünc bien des raÏiSüns de pratiquer une sürte de CüUlpénétratiün 'e ntre l'école et la famille. Et mainteIl'ant vüyüns sUiccinctenlent pal' , qu~ls lllüyens , ün peut y arriver. Dans ,c ertains endl~üits on utilise 'le carnet s'colaire, :le bulletin he:bdorJ.ll'adaire üU 'm ensuel pour mettre les parents la u 'Cüurant du travail 'e t de la ,c ünduite de leurs enfants, mais 'ces renseignements manquent ü'fldilIlaiT,e ment de précisiüns qu''On ne peut guère faire figurer SUT des ,c arnets üu buHetins qui risquent de s'égarer et de dünner lieu à des in dis,cTétiün,s,, Le ,c aTnet de ,,'c orrespündanc,e présente le même incünvél:l'ierlt. De plus sa pl:' atique, devient assei r,a pidem'e nt 'm onotüne, fa:st~clieuse et' à, la 1 fin rebutante. ' ' ," On :r:ecnmulande quelquef0i1s les visites àux parents pal' 1'instituteur. ,C'est un. müyen ' qui üffrecertainenTent des ,aVlantages; mais il prlés'e nte, lui ' ,a ussi, des dangers :cünh'e I.es.quels H impürte de 's e tenir en gal,de. La perte d'une certaine indépend:ance ,c hez l~in:stituteu~, le ris,que~ d'être, a'ccl:lsé de pl~éféren'ces, de, ,partialité, la j.alousie 'en:tre, familles; cl'c., sont id ,bienà l'edüurt1m' iet delllJ~9-ep.tque' 'ces :vÏlSHe~ s'e rédui;s ent au strict. nti,nimuIIl. On ' a éga1emertt"fait ' déjà l'essai : de ', conf~reJi.c~~ ' orga,nj~~es pal' des instituteurs '"et' 'a uxqüelles étaient coriviés les pères luère:s ' d~ f'amil~e: ' .N,:prës ' l'exp ()sé'; ,d 'une questiün': rpédâg'ogiq'tle, il y avait liberté pour les rparHcipants de poser des questiüns, de l

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étudiants y 'c mnplèteront leu.r instruction générale et ,s eront diil'.ÏJgés vers .des études spécialisées p.ar les Soins conlihinés des ~pr-ofe&SeU!I"s .de J'enseignement s'e condai're et supédeur. La soolarité y sera · s~anC'tionnée par 'l 'admission au conCOUl~S d'entrée à une grande école, à un institut uni'versi1:ffir,e ou aux examens du certificat d'aptitude aux étude,s univer,sitaiTes. Le sUClcès à ce 'c oncours ,d'entrée \ooll.!féI~era Ile. .grade de ba,chelioer ès lettTes ou ès sciences. Lie projet prévoit enfin une éducation postscolaire ayant ,pour objet le recLassement' ou la réédueation des travailleurs qui n'ont pas aoqui:s la qualifkation néoessaire ou qui sont app.elés à ,e xercer une profession nouvel,le. Dans le domaine de l'ep:seignement supérieur, le pTojet précoOnis·e une plus grande coordination des études, de manièl~e à donner aux grades acquis une val'eur égaŒe.

.p résenter des observations, d"exprimer même des pl'a intes. Nous ,a vons assisté un jour là une de ces réunions. Or, elle nou:s a déçu, ~t J'instituteur n'était pas 'ÏQlUt le temps à son aise. Du reste pour qu'un IDstituteur s'avise de con'Voquer à oes 'C().nférenü~s il1 :1ui faut un 'c ertain prestige, de la dignité, une aJss'ez :longue expérience de l'école et .de la vie prati~e, une plus ou ' moins O'rande facilité de parole, beaucoup de reserve et de modestie. Nous ne verrions pas de bon œil un jeune instituteur vouloir donner des conseils à des personnes plus âgées que lui. On le prendrait volontiers pour un p~d.~t. Par. contre nous 'coIlis.ei1i1erions aux présidents des COmmISSlOnS scolaIres de réunir au .m oins une fois par an, de préférence au début de l'année s'c olaire, les ,parents et lesm'aîtres pour leur donner des eXipUcations sur 'certains artic:les de ·l a loi ou du règlement s·colaires que l'on est ex·po.sé à violer plus souvent. Ce~ présideIüs pourraient, au préalable, entendre le personel eIl'Selgnant pour savoir 'c e qui est particulièrement à recommla nder aux parents des ,élèves. Dans tous les cas, p'lus ,l es parents s'intéresseront à l'école, plus les tlnaîtres et les élèves s'effoTicer01l1{ d'y accom,pHr leur.s devoirs au p~u:s près de l'eur ,c onscience, et les 'résu:U:a~Ls n'en seront que 'meilleur:s. .1.

La loi sur les publications destinées à la jeunesse

1

lJe mouvement éducatif dans le . monde provient du B. 1. E.

FRANCE Un nouveau projet de réforme scolaire

,Ce nouveau lp rojet, comme 'c elui de la Commission Lan:gevinWallon, 'pT'évoit un enseignem'eruI: ()lblig.afoiTe de. 6 à 18 ans, -comprenant: 1) un cyd'e :d'ensei,gnement élémenrtan.'e (? ù 11 .a ns) ; 2) une :p ériode d'orientation et d'initi'a tion à l'ens'e lgnement d~ second degré (11 à 13 ans); 3) un .cyde du ;second degré (13 a 18 ans) ·comprenant trois sections: a) secti'On p-:ati1que (écol~s d'apprentislSag'e ), a'boutissantau brevet d'apprenbssage; b) section pr()lfessionnelll.'e (écoles d'agriculture, corrumercial'es, industrielles, arti'S'a1lJaies), se terminant pa:J: le bre~et d'aptitude iprofessionnefl.e; 'c) section théorique (lycée.s, 'oolJèges et éco'l es tech~ niqus) 'Sanctionnée -par un baoca}auréat du second degré, décerne par le second degré lui-même le t non plus p.ar l'en,81e.Ïlgnement supérieur. ParalJlèlement à ce cy,c:le, un enseilgnem~ntf: complémentaire sie ra créé p01llr les élèves qui ne ,sIe destinent pas aux études complémentaires. Après le cycle du second degré s'ouvrira la seconde ,période d'orient·atïone! d'initiation (18 à 20 ans). Les

La 10'i du 16 juiHet 1949 sur les pUJblioations destinées à la jeunesse (J oUl'nal Officiel du 19 junlet 1949) conlble une la'c une signalée dt!\Puis !plusieurs années. \La loi nouv,e'Lle n'institue pas de censure ni Inême d'autorisation préaLable poUT 'c es publications, m·ais e1Le exige que cel,les-'CÏ soient publiées par dies a,s :sociations ou des sociétés comm'el~cia.}es pourvues d'un comité de dirr ection d'au 11101ns h~ois membres français hoOnor·ables ('c 'est-à-dire n 'ayant subi aucune des condalnnations énumérées pal" l'article 4, et n',a yant pas été frappés de certaines sanctions dis'CipiHnaires, ni déohus ·des droits de i1a pui,s;sance paterneile). D'autre part, toutes ~es publications destinées à :la jeunes:se, périodiques ou non, doivent -faire l'objet d'un dépôt en cinq ex·emp l aires , nécess.ah'e pour que la CO'mmission de Ic ontrôl,e instituée par l'artide 2 puisse rechercher s'il n'a pas été commis parr ces ipubli,e atio.ns I.e délit que définit .ainsi ,l'alii:c'le 2: « Les publications visé~;s à J'article premÏle r ne doi;y·ent coonporteraucune illustration, aucun récirt, aucune cbronique, aucune :rubrÏJque, aucune ins.e rtion présentant sooll's un jour favorable le handitis,m e, le mensonge, le vol, la paresse, la lâcheté, 'l a haine, (la .débauche ou tous a,d es ·q.ua'lifiés c.dlues ou délits, ou de nature à . démOlia-lis'e r l'enfance ou la jeunesse.» Ce delit est pas\Sible de peines qui 'Vont .de 50,000 fr-anos d'am,e nde à deux an;s de prison en cas de récidive avec: possibilité d'inter.diction temporah'e ou définitive de la .publication. La .commission de contrôle, qui siége'l'a au Ministère de la Justioe, est présidée par un membre du Conseil .d~Etat,. Elle se :compos'e de re:présre ntant·s des ,ministèf1es. intéres·s és, ;.d e par.lelnentaires, de rep:r~ésentants ds dessin.ateurs, deI' a~~'rlll,"s ei des éditem,g, ·des éduC'ateurs, des or.gani's ations de J~up.,.~s~~, ~e p~r-es de famille et de magistrats. Non seu1ement yhle- ~ r?~l:i­ gation de signaller .auxauiorités compétentes .les jI.11fraetj(j)l,1.iS ;!~.. la loi qui l'a cTéée, mais aussi tOUiS les ,a gissements ou infractions de


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186187

la

nature à nuiTe, 'p al' la 'Voie de pres:s'e, à remanCB et à l'adoles·cence. Des précautions ont été pri:ses à l'égard des ipuibJHcations étrangèr.es importées en France, mêm,e en vue d'une di1stTihution lTaduite. L'aut'Orisla tion du Ministère de l'Information est nécessaj.re. 'Cette autorisation ne peut êtifle dOllilée qu~ 'SUT l'avis favorable de la CÛ'mmi'Ssion. L'aTtide 14 interdit ' « de proposer, de · donner .ou de vendre à des mineurs de 18 ans, des publications pr.ésentant un dangeT pour la j.eunesse, en 'raison de leur carac- ' tèTe li'û encieux ou pornographique, de ~a place faite au crime }} . AUTRICHE Communautés d'enfants.

La section styrienne de l'As'Sodation des Villages d'Enf'ants a décidé ~.a 'Construction d'un viUage d'enfants autrichiens à Rottenmanm., ·en Styri.e. Le terrain néces-s,r ure a été cédé par 1a ViUe de Rottenmann. Le viLlage ser'aconstruit sur le m.odèle de ce~uj. de T:r og,e n, mru,s, 'ailors que~ dans ce -dernie:r, chaque m 'ru s'o n TleipTé-· sente lille nation différente, celles du village autrkhien abriteront des .groupes d'enfants des divel"s « LandeT}) autrÏochiens. Un autre vinage d'enfants se :construit la 'ctueUement au Tyrol, gr✠à l'initiative des SOS (Societas Socialis), œuvres ,s ociales créées en 1949 par lm groupe de jeulIles en faveur de l'enfance abandonnée et victime de t1a. .gueTI'e. Le vil~:age, dont dnq m ,rusons doivent s'ouvrir ,cette année, s',é lèvera au no'r d-ouest de la. ville d'Imst, au milieu ,d 'une f.oT'êt de .p ins. CANAJ?A Réforme des pl'ogrammes scolaires.

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L:oeke, "phÜosophe' angla'i's ; parlant de ~'influenoe de l'-exe'1:l'l-: .P'lê~ dit: « De, ·t ous ' les ' moyens €JillpJ'Üyés pour iI)!struire ',les"J'enf.ants, pour fami'eT leurs mœurs, ' ·I,e plus 'sÎIlnp'le, le ' plus ·a:is~é:, tl e' p1us ef,fi;caJce, ;c 'est de -ieur mettre devant Ires yeux les exemple'sl des choses que vous v01Û'ez le'UT faire pratiq'uei ».' ' , ; .'," ',: Dans la Conduite des ' écoles Ou directoire des Fl~ères de5' Ecoles chrétiennes de saint J'eaJ.l-B3Jptist,e de la Salle, on nomnle parmi les vertus ·qui caractérisent un bon ,nlaÎtre: la piMé, le z~l'e, La 'Vigilaonç-e, ta rprudencoe, la ,sagess'C, Il 'hmnilité , 11a pati~nce, la r:f 'tenue. .

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je· ne viendJ.~ais à bout de ne 'TIl,e rendre utile qu'à un" seul -enfant; · 'q uand j'e ne :sauverais 'qu'une s·eule ân18 d'enf'ant en un moisI, en une· 'année, appel!J..eri,ez-'Vous Icela du teul!ps perdu ? » (Gerson) '.' '. . * :1' * , « Quand

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-Gerson, ,qui, de ch:~l1'celier d'Université et oralcle .d 'Etat 'étaÛ devenu vql9,ll.,trurement l'instituteur de.s pa,uvres ,e nfants" d;l,l,n faubouTg ae Lyon, di's ait: « J'ai beau exan;tineT de toute~ parts"" je ne trouve aucune fonction p'lus sublime que la mienne. » ' ,

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La Province l'Ontario cheT'c he à assouplh prürgrelSsivement SDn système scalaire. DésormailS 'les écoles .co,m prendront 4 divisions : prim,a ire ('c Ü'mprenant ,a ppraxim.ativ:ement les dasse~ pOlU' les années 1 à 3), junior (4 à 6), moyenne (7 à 10) et senior (11 à, 13).' L'exam·e n d'admission, qui créait une -barrière entre l'école pri'maire et l'école secondaire, sera supprimé. Une dasse , spéciale de 10ème année est pr.évue pOUT les ·.élèves qui 'cÜ'mptent qlÛ.tter l'éco.Je à 16 ,a ns. A partiT de septmp.bre 1950, les branches ob}igatoiTes en 9nie année !seront réduites à six : :},a ngue matern~tle; études sO'CÏiales (histoire, instruction 'c ivi,q ue, etc.); mathé- , Iilatiques; hygiène; éduéation physique; orientation profes,s ionnelle, ,a fin que ~es élèves continuant leur,S' études après 16 ans ! pui,ssent suivre plus de branGhes facultatives avant de se spé- . ,cialisèr en 11'm e année. Le s'c lléma général ·p roposé 'P'a r le Dép'a rtement .p rovincial de l'Instnilc tion publique est ,facultatif pou:r le Irioment;' il a~ë.orde au lP,e rsonnel enseignant une ,gr~d~ latitude d~n$ l'or;gâni!Slatio!Il: ,de,s coUTs et Œe Département : ~1~OUl"age les : r,e,chevches :expé:rimental,es :dans .ce domaine. . " . '.

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. « Les .adorateurs .de la ,c ro:i x de Jésusl- ührist OOlffilne ses ennemis, lessectatoe.u rs de l'impiété :c omlm e Ires disciples de l'Evangi'le f~:}1ident aujoupd'hui t'Üutes leurs eSIP:érall1lc€lS sur ·La géné'r.;:t: tion qui s'élève, ':soit "poux .affermn.;' l'e mal, soit pour opérer un ret.o~r ve~'s l~ bi~n; ' les .uns pOll'f' ,c ons,D·m lmer ['es aU:ent~ts qu'ils m~ditent. '~ontre , 1fi ,socié~é, les ra~tl'~s pOpI" sauver la ,s ad'é té· des d:;n~gers q~ La ménace!ll:t de tOUrte rpar-t. » (de Bonald.) ,. •

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189-

La danse du feil

]PARTJIE PRATJIQUE LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: LE fEU 1. RECITATION Le soir au coin du feu

N'êtes-voUJS IPas, après une rude journée, . Heureux - lor:squ'i'l pleut à vous donner des frÏ'Sls'O[ls D'acüver 1a tflamnl-e en l'appr'Ochant les tisons Et d'·aI1ilong,e r vos pieds ,gourds' ·Sort.llS .lIa ,chenlLnée ? L'e bois vibre, 'o répite 'e t fuse €'Il reflet bleu; N',avez-voUiS pas ;plaÏlSÏT à voiT, en f.er de lance, La flamm'e 'q ui s'érige et .s'agite et IS 'élance, Lie ,chaJut -des nlUTS noircis de ses laJilgues de f.eu ? IC' est U.'heur.e douoe, ,c 'est !l'he'Uirle Is ilencieuse, L'heure du Slmt rf1pO:s ap:rès le dur ,c ombat Que rythl.lue la u bruit puissant de lS>0Œl vieux IcœUT qui bat L'horloge au fond de :la cuisine sp,a eieuse. Eléonore Daubl'ée. Le Feu Le feu ·c1air, c'est -le bon viosage V{)IUS sourit dans la maison Quand vous entrez et que fait [ra,g e Le vent de la rude saison.

Qui

Du si.lex et de la foudre, Des volcans mcandescents, Il jaoi1lit, monte DU descend Et fulmine' dans J'a :poudre. Il est 's ubtil et léger Quand, d'une ·a lluxe furtive, Il rampe elt, oSoudain, s'avÎJVe En un éclaiT :de danger.

Quand notre main ;le maîtrise 101 réchauffe nos hivers, Siffle dans les rameaux verts Une âpre chanson de bise. Et Icomme un .lutin dansant Tandis qu'aidaIlJt ,s a mémoire Grand'mère brode une histoiTe Il .chante en se déplaçant. Feu ,c aptif .ou flamme libre, Feu des fOT,g es, feu des fours" Feu des nuits et feu des jours, Fe.u .du IC!l'atère qui vibre ... Feu morose ou feu vel'llletl, Feu de ,joie ou d'iIliCendie, J',a ime ta danse hardie Que vous ilégua !le Boletl.

II. VOCABULAIRE

NOMS: L'âtr'e, lie foyer, tLa 'c heminée, lI a bûche, le fagot, la braise, le brasier, Jes ,étinceil1les, les Ic endres, ies tisons, l,a fUID'ée, f ;a1J.umette, le briquet, la chandclle, la 'b ougie, la lampe, l a iUiID.Ïèreéi1ectrique; 't ille tOi~che, ·u n incendie, un sjnistre, Jes pO'lI1pieI's, Ille ISiauVJetage, la Ip'Ompe, J,e s hydrants, le jet, !l'e crépit~ent, :1:es .. flamflues, les décombres, les ·m 'a lheuTeux, o}"assuranoe. ADJECTllFiS : ~les haufes flammes, l,e s flamn'1es bleues, Tose's , rouges, pOUIipres; iJ..a -br.aise ardente; :Les étincelles vives est' brillantes. V,ERlBBS : ;la .fLamme s'é'l:ance, fè'c he, iiliumine, des's ine des omlbres; la 'b üche .p étille, pieure, :l es étincellles j,aiGlJissent.

III

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Connais-tu .ra danse du feu? La danse! Vol jalU1le et bleu De ia ,f lamme qui s'él,ance. La danse Du feu!

Le feu ,claiT, .l a lueur dansante Au mur qui dt, c'est l!a gaîté. Le ronron, c'est l'espoir qui [,chante La ,chanson de ,l'humanité.

IV Le feu clair, ,c 'est .la souvenance ... Le ·f eu clair, la flamme qui monte Ver.s le ciel noir, hier si bleu, .L'automne au retour des [trowpe:aux, C'est la légende et :le vieux Les chers noëls de mon enfance, [conte... Dans la maison, Ic'e~ i.e .bon .Dieu. Et les joujoux dans les sal~tS. II

Francis Yard.

III. ORTHOGRAPHE

, a) PréJparation: Is'en J'léférer au No 2. Les allumettes

Pierre trouve que les allumettes 'S'Ont de petits obj,ets bien mgénitmx et bien ,o ommodes. On fLui c a dirf à .l'école qu"emes ont ,é té inventées, i:I. n'y a pas encore un siècJ1e. Il y a cent 'a ns, on devait doos toutes Jes 'm ai,s ons, ,châteaux et chaumières, prendre grand ISOin, ,chaque SQir~ de rouvriT de cendre 'La brailse dru foyer. C'était ~e seul m'Oyen de pouvoÎT fai·re du feu Je lendem,a in.


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J'éeair t'e les ' bl~ai, ses et rasselill)'lti ,1es gi'Û's tisons, par_:~~,~~n 'Sus Œ,esquels je remets du bois ,g,eIC. Péti'lllant'e, avec :l e frouhû.ù' d'une .étoffe et d'un vol .de 'Chauve-souris, ::1a flmume jaiHit, jal!Jle et Tou.geâb~e, 'puis 's',a bai,ss-e et, pTenant une taille lTIoyenne, s:étend -et se propage. T,andis qu'e les' mor'c eaux dé bois criel).t, écument," suent par les ' bouts, S'E;TI:fulll,e nt et ,Ste noircisséilt, :" eTTe,' en ümnnl;ence 'c au.teleus'elJuent ' r ,a ttaqu'e, y vibre' hésitant~', glis1sotrtè ' furtive, l~s ,c ôtoie en ii:hse~t' è, ' '1~s ,frôle eù.''' lézard~ ' l~s' flaÏ've, les aUouehe, les tâte, des's us et 'des's:o us, ' hiais et " tout droit, leur :' datde :longtemps' ses langues et lallgu,e ttes '3'vant de les mordTe , p 'r ofondéln:ent et de t'avinel" 1eur,s 'brûhü~es . ," . ~ "

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M. Rollinat. ':1 ", ,i ,:~_,

La fOl'êt en feu

Une imm, en~'e liIeuT Touge ensanglantait J,es fluag.es et éd:~i-' rait les rcot,OOUX ... A Illiesure ,q ù'e je ,m ontais Je découvrais' le'leu. ,et, arrivé au faîte, .l'1nr,c endje m'apparut o(~an.s toute s'On étendue. La forêt brûLait ,SUT une demi-lieue .de I.arg,e ur, semhlabl<e à un grand Ja'c de feu. Les tailUs 'fraln))aient .corolue de's sa'pments; les grands :arbres Tésistaient plu~ . , lq,~gtemps" 'llfais, ,e nvelpppés , par les flammes, Hs .finissaient par tÛtluber ~:yec bruit dans l'énol'1ne brlaslÏer, où i1s .soulevaierit des" nu:a,ges ,d'étince'Nes. "

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On n'entendit 'Il-l us qu~ !l es' Inille petites voix qui bruissent dans 1e 'boi,s' em,b 'rasé : Il e 'ch:p:it p~'àiriti:f de la bûche qUls'échauf-, fe et Is'e dilate, le craquement de l'écorce qui éclate, et les ]'égè~ :' Tes explosions qui s 1échappent 'de :l'/à übier en ' faisant jaiHh" un~ f.l.arnlTIe b'leuâh~. De ' telups , à " a'tltr.e/ 'le '" hurlem'en~ ' d'un :' ,chieti ' venàit 's e rmêler '::ÙI siffllemenf '.de , ':la '.bise, qui se glis'S1~it,' l,daI1's" les ",'f:entes "de la., -porte, 'et " a'u b~':lH ,de ".~,~ ,,' p~l.üe qui 'f~;~~efta:i,t ; ' les;, vit,r es. " : : ' .' " l" , " G. }:;~~" n.li"i,:"I>.,'r :,,;,!, "I\:'~" " 1

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191-

,Pr,e nant alo~s le bri'q uet qui 1ui :sert ' pqUT sa pipe, le bûcheron allume tille !poignée d'herbes sèches que le souffle du Ve.I."lt pro/pi:ce environrne de flammes. Le .feu gagne ra'p1deJ.nent Œe meulon d'épines et de ronces; le feu crépite et se convUlse à ,t ravers les ·bTanühes qui :s'enchevêtrent, et le vent !pousse sur la' prairie une longue cneV1e:Iure mouv3JIlte ,e t rouge de flamInes et de fumées. A ,c haque .fois que 'l e bûcheron renlue les branches ou qu'il les .attise, le feu ronfle slo'l1rdea:nent et bientôt, à la place de ' chaque m 'e ulon, i!l ne l'este plus qu'un t31S de cendres chaudes que ~,e vent sournois éparpil:le en découvrant de fines braises rou~.es.

Philéas Lebesgue. On éteint l'incendie

Jacques prit pil ace dans la ,c haîne qui' Ip assait ,l es -seaux., cherchant à \S'e rendre utile. Pendant plus d'~ne heuT,e , il se dépensa, portant iles seaux d'eau de la rivière au ba.s\Sin de 1a pompe, manœUVl'1ant le b.a1lancier. Il s,e sentait utile, nlêlé à la vie, :cormmllID.-e, face ,a u danger. Heureusement, le vent ne iS ()ufflait guère et, au bout de dèux heures, 'o n se ,T,e ndit ,c ompte ,q u'il n'y avait plus qu'à laisser ,c arboniser les débris. De temps en t€'IIlpS, une flam'm e se ranimait, mOlrutait, ét,e:Ïnle par un jet de lan,c e qui lal!lait Il.a chercher et 1,a tuai,t dans un 'bl~asîllelnent. Gabriel l11auâère. , b) ExeTciües d'wppli.cation; ,s 'en T'éf.érer au

nu~éro

2.

IV, COMPOSITION FRANÇAISE La phrase - ' Le paragraphe - La rédaction

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1. FOTJllez des .phras'és avec les motsl du vÜlca'bulaiTe. 2. Conjuguez 1es v,erbes du vülc~l'bu1:ai~e. ... ' 3. En un paragraphe, développez: Il fait nuit'; j'alhlme la lampe; la ,c hambre est éClaÏJ.'lée. ' \

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4. Rédaction : :,',- Votre ,lllèI~ vous ch~i'gé d'a:lJlumler le feu. Qu'av€z-VOUS fait ~ Conseil. - , III ,s ':agit, d'UJl1 trav,a il ,q ui exige de 1a méthode et d.e la ipTUdence,; de l1a méthode, car, si ~'(}n s'y prend mal, on rate; son feu; de' ~,a prudence, ,car on l"isrqlJ'e de ,m ettre ' 'Le feu ;gii .ron est étoul~di 0V m~ad.roj.t. Il faut indi'q uer les actions ' \Successives ' en donnant des détails intéressants. On !peut, pour :finir, décrire, le beau .feu qu'on a fait et admirer son œuvre. • l '!, ~ Les feux de iâ Sairnt-Jean. Vous :ave~ assisté à l'embra~, eIll.rt d'un ' far de lI a ',S.afu:i;t-Jean. Raoontez ,de qu,e "Dus' avez , fait ,et · vu. i H ." , ," !'

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192

- La lutte contre l'i'n ûendi'e. - On vi.ent d'all ertel: .Les P0111piers ipOUT un incendie. Racontez ,ce qu'ils font: t,e s prépaTaüfs et le départ, 'la ilutle 'c ontr-e le fléau, le retour. - Feu du 1er ,a où[ - Vous avez assi,s té à la prépar,ati()ll d'un feu du 1er août . Ha ·cnntez- -depuis I,e 1110ment où vous avez ram,a slS'é le bois juStqu'à ce que :l e- feu s'est éteint.

LEÇONS DE CHOSES LES ALLUMETTES Une allumette

1. Observez, !p:ui,s .décrlvez une allumette. A !la partie supéri,c ure, une tête T<e'l1f.1ée, bTune; puiis, .sur une 1oll1,gueur ,d e 1 cm. environ, une bande jaune; enfin, une tige en bois. 2. A qu.oi reSiseInble 'La ,couleur de la tête? A ceNe du l'rottoh'. C'est du ,phosplhOl~e iaJllO'IiPhe, ,c',est-à-dire non cristallf;;é, non transparent, oo~oré CIIl bnlifi. 3. A ,q uoi !res's eloole la 'colliLeur de ,l a bande jaune? . MontDeI' du -soulfr-e ;aux élèves. ,C'est du 's oufr,e. 4. QU0111e est '1a forme d,e -la tig,e en bo,i's ? Quadrangulaire; section 'caJ.':Vée. 5. L,es tiges sont-elles travaillées ou simplement fendues? Obsle rvez !Les fibl~es. Le boi,s ·est fendu. 6. Es,S'ayez de fendre .des bouts de bois. Obtenez-vous des monceaux bien réguHeTs comme îLes 'a l'lum-ettes? Non. 7. Que po~vez-vlOus en c<IDclure? Qu'i~ faut des bois spé(C/Ïaux pOUir la fabrÎlCa'tio!Il des la!ll unlrettes; ces bois doivent avüir des fibres dToites (être « dr.oit fil ») et Is'e fendre aisément 8. Chel'Chez des bois ,q ui possèdent le mieux ües qualités. Bois Tésirneux (pins, s.apins, épi'oéas.) ou blancs (peupliers, trel1lhies, bouLeaux). M-o utrer des échantiUons de ,c es b01s fendus. Ce sont tous des bo~s tendres. ·On me falbTique pas les ,aHum,etttes a'V~ ' n'importe quel hois. Nous recevons -de l'étranger la plupart >des boi,s ·e;l'allumettes. 10. Regar>dez le hout de l'allumette non reoouvert de phosphoT,e. Que Te-m arquez-vous ? Les ocêtes sont arTondies sür 2 ou 3 millimètres. Les · ,a:l1umettes onf été ,e nfoncées dans un châs,sis parul' êtr.e soufl~es. ' -' 11. ' Ex-a:miil1'ez une aUUlllette ou ,l es tr.aces ,s ur le' frottoÏr d,uns l'obscurité. PhoSiplhorescen:ce.

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193-

L'allumette enflammée

FroUez légèrenl.ent une allum,e tte · S'llT le froUoir. Que se pa:sse-t-il? RecomnlenÛez 'l"expérience plusieurs fois el tàchez de bi.en noter tout ,ce que vous verrez.

Les flamm,es 1. Que se . passe-t-i'l d ' abo~d? Petite explosion et production d'une grande flamiue rougeàtre. 2. Lorsque :la fl3Jm 'm e rougeâtre · a dispaTu, que voyez-v.ous ? L'aHUlnette paT;aH éteinte; ·m ais, .en .observant bien, on voit tout à fait au bout une flanlme bleue. 3. Que 'S'e paStse-t-il ensuite SlU' la bande . jaune? La flam me bleue pl'ogreStse vers le bas de l'allumette. Le 'CO.f'PS jaune fond, boutllonne en restant jaune, puis l"apidement devient brun, tout en continuant à bouiHonneT. 4 . Qu'observez-v.ous 10'l 'sque .ta bande jaune a presque disparu? Avant la disp,a rition ,comp.lète de la bande jaune, une belle Hanlme b~anchâtre naît ,e t se pl'opage le ~ong de l'atluluette. 5. ,Com'lnent est l'aNumette :iJlnmédiat:eiJ.nent après le passage de la flamme bl,a nchâtre? EUe devient roug,e et brille un instant sans flamme; die devient 'e nsuite noire, puis grise. 6. Que reste-t-il lors'q ue 1',a1Jlum,e tte a cnmrplètenlent brûlé? Des cendres. ' Les fumées AJl'luill'ez d'auIT,es aihl'm'ettes et observez Inaint.enant les fUInées. 1. Combien y en a-t-il de diffirentes? Deux ou tr.ois. 2. Comment ,sont-,e Ues? Au -débuf fumée blall'ohâtr-e, puils fumée bleue (très diffi,dle à voir)", enfm fumée bleuâtre ordinaiTe. Les odeurs Sentez les odeurs: 1. Av,a nt l'inf1am'mation. Vague odeur d'ail; odeur du phosphO:l'e. 2. Au .début de l'imflammation. Presque Ti'en de pius qu'avant '1.'jnflammati'On. 3. Au ·m oment de l',apparition de lI a flam,m·e b1eue. Odeur très -vi've. 4. Lorsque ~a filam'me bl.eue a di's paTu. Odeur de bois brûlé. Les phases de la combustion Résumez; ,en un tableau, les trois phases de la combustion -ern notant la >couleuT .des flam,m as des· fumées -et I,e s odèuTs.-


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Flamme

fumée

ÇJdeul"

Ne jaJ.ua.is les apPJ:ocher du feu sans nécesls ité ; Ne . !pas ..les luettre à la bouche, caT le phosphore est" 1'Î-n poison; '. Ne ja'm ais toucheT 'les a'llum,ettes s'a ns pennis,s'ÎOll.l. 10. Observe z les différentes sortes d '·al!l11l11ettes que VOUiS verrez et ·essayez de 'Vous expliquer toutes les particularités de leur cOH1p'ositiün ,:et de leur ·emploi. ,Certaines allumettes iInprégnées n~ont ni soufre ni p ~o sphore. .

'b lanchâh'e presque nulle rougeâtre bleue très vive bleue A la. fin! bois brûlé blanclbâ tre bleuâtre Ces fro:Ï,s ·p hrases ,coTI:espondent à ,l a comhustion ·d e trois corps ·q ui 'c omposent ,l es allumettes: La tête des a;l~umettes est formée de pho,s phOl:e amonphe qui donne une :petite explosion et une flamm'e 'b1.aŒ ')Ichâtre; odeur d'ail; rphospho-rescent dans l'<>bscurité. La p'a rtie jaune ,e st du ,s oufre fondu. Co,m pareT avec du soufre. ·L e ,s ollfre hrùle en donnant du gaz iSullfureux, Tecornnals::i abl.e ·à son odeur. Enfin, le boils brûl,e ·co·m~me à l'ordimaiTe en laissant des cendres.

A u début: Au milieu:

Examens des recrues La Swissair demande à la Confédération un secours .de 15 millions pour l'achat de deux oyions à long cours.

Mécanisme de l'inflammation

1. CIVISME

1. - Frotfez rapidement le bout de votre porte-'Plume sur 1'3

table. Touchez-le ·ensuite; que ,c onstatez-vous? Il est chaud. 2. A ,q uoi ,e st due ·cette chaleur? Au fr{)ttement. 3. Que s'est-H donc pasls-é lorsque l'on ~a fTOtté '1a tête de l'al1umette sur la 'b oîte? L'a'l'lumette s'est -échauffée. On .s'e.st efforcé d'augmenter Il e ;p;lus ,p os's ible la cha'leur dégag,é e par l e frottement; c'est pOUT ,c ela que .le fro~toir est rugueux (il est fOTillé de .petits g1:.ains, durs). On a chois~ Il es ,corps .de 'm anièr,e ,qu'iis ,p uissent s'enflammer les uns les autres; le frottem,ent pouvait enflamIn.er le phos!phore, le phosphore pouvait enflamm·er le so ufre et: le soufr.e pouvait enrflammer :le ·b ois, mais à la condition d"avoir un bois très inflammab'l'e (boils biJ.anc tendre, hès 's ec, .toutes' qualités qui permettent aus's i de· le fefIlldre aisém'e nt). 4. Pourquoi f.aut-Ïi ,f rotteT fégèrement? PouT 'ne pas détériorer le frottoir qui ne dure pas toujours suff1srunment. 5. Qu'obs,e Tvez-vous sur le frott'Oir mamtenarnt? Des traits dus au f:rottelniem.t des allumettes et des zones hlanch~Ures et ihrunêtres dues à :la combustion de la pâte qui forme ;l e Jrottoi1': ' , 6. Moui'Uez une allumette ou l'e ,frottoir de 'Votre boîte et essayez alOTS d',enHa.m.mer l'allumette. y réUisLSissez:-.Vo~s? ~9n. 7. Qu',e st-ce qui favorise l'inrHammatio~ des . 'a lllumettes? Les 'a llumettes ·doivent êtrè 'c ons'e rvées dans un endroit sec à l'abri de l'humidité. 8. Approchez u~ne allumette d'une bougie ·enfl.a~ée; qu'a}:- ' rive-t-il ? Elle s'en:flamm,e. . Il . . ' 9. Notez les .précautions .qu'il faut prendre 100'Sq:u'on aà~ faire usage des , a:l1U1lllettes·.': ". . .' l , ",. . . d ' 1 .

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Vo'Us a vez S13!ns doute appris par [es journaux . <Ne fa Sv,riss.air se trouve ,d ans U11'e situa.tion financière ·difficile et que la Conlfédératio.l1"pI"Opose de lui '3'oc01der un ·crédit de 15,000,000 pour 1ui pernle:tibr.e l'achat .de deux ·a vions, à long ~cours. - ·M ais· eIi: somme, ,q ui es-t-,c.e la Gonftédérati'Ofi ? - Dans ·:te ca's parti'cruU,er, Ic'est: le COl1Jseil fédéral. - Oui, ,c 'est bien Ile ,Conseil ,f .édérat; mais ,a vant que les:.. , eombien sont-Î'1s donc? - .avant que les 7 se soi'e nl mis d'.accord, il . a fallu 'que fun d'eux ait fait la prorp'O'sition .d'accorder c~s Ol~dits. Lequel ipense Z- VOil.l'S au:r:a propo:s'é d',a ccéde.r à la dema;n'de de la Sw.ÎJs:sai'l ? -. , , , . ~ . MT Gelio. (La deJ.llande a été faÏ1 e ,avant l'éleotion l\tfr Es'chel'.) . - Oui, c'est ,bien ~lr Celio. Pourquoi est-ce lui? - ,C'est le ,.chef du Département des .t ransp'Orts. , .. -;- TI y .a . p'ro.b,alblt(m~nt eu ·di'Slcus-sion au !s ein du Conseil réd~r~l. Lequ~l; . ~~ ~lpS . .IJ;l1nisrb',es ,a peut-être iprorposé ·de réduit'e ce 'mo.nrtp1t ? , . , l, - Mh' Nobs, dl·ef des finances. --:- 'MaL~ ~~. ,p~·QiPR.si1:j.on. a certai'nenl:ent é~é défendue pal' quels . ·c.onseiUer.s fédéraux '? ' . . ~. , P.al~ 1es':·l c hers' dës 'Départements Iniili:taire, -des. a,ff~h:es .étraltgères·, dê ' {'éco:n om.ié publique. ' , ';"1 -'- Pourqu9i par i.e chef .du Départelffient militaÎI-,e' ? 'p'a 'r "c~e~ IU).'1 des .Mfaire~ ~ étJ:an·gètes, · étè.? .' , '';, ' . .' . "" - Ainsi ' Mr \Celio~ de qui relèV'ent Iles- <tJ:.an sports , 'n'a ~as ilÙ PJ.\~p.'~~e , .c~'Jtte;.J ,~éçi&~Qri...:auh seul ~ -Pourquoi ita' ·,ConSlti;tùtlon veu('€i1e que .les dédsions' lsoient prisés par le IConseil , fédér'~i1 en ' 'bloc [e t"· non pas par ,l e Chef du DépartemJent que cela concelme? l

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- Les. affaires s'Ont mieux étudiées lo'flSqu'el1es ,s ont vueS. pal' 7. L'autorité est plus ,gr,a nde, donc m'Oins dis,è utée. L'esprit de 'c orps et la .c olUlégialitésont Tes1pectés. - Il n"en va pas ,a insi dans tous Iles pays. Par -exe,m ple Ml' Trumann ,a déc1dé Il ui :s·eu! renvoi de tr'Oupe81 américaines en Coree. Quel aVlantage offre le système a'méTÎ'c ain? - Rapidité, etc. - Et quel .dang,e r ? - Leschef,s d'Etat ou les ,m inistres risquent d e se pos'e r en dictateuJ'ls. - Mais 1a décisi'Ün du 'Conse11 :f édér,a'l n'est p~s définitive ; eUe doit encore être ratifiée ,p ar ,queUe autre aut'Orité ? Pal' les Chambres fédérales. C'est-à-dire? P'a r 1e ,Conseil nationai et le Conseil de s Etats. Pourquoi èst-'c e juste 'q ue cette autorité ait ainsi :son il'1 10t à dire? - Parce que, en définitive, ,c 'estt [I.e .peuple qui 'payera ces 15,000,000; i~ est donc juste que ·ses représentants soi'e nt :consultés. - Les députés, ·c eux du Conseil national en parbculier, n'ont pas ,t ous été favorables. Un Teprésentant ,de Schwytz, !par 'e xemple, n'a pas 'c raint de dire que Le C'Ünseil fédéral jetait t'ar.ge t par les fenêtres. Les OIppos,~nts se sont reel'utés surtou:t! 'P,a nnli les ean1-ous les 'moins f'Ol'tunés. ,Pourquoi? - Pa:r:ce qu'ils c:r:aignent ~a répercussion de s dépenses fédél'Mes ,s ur les i,rnpôts cantonaux. Ils ,c r'a ignent aus's i 'le 'mécOŒltentemlent des électeurs'. Us ont ml1 intérêt moins grand aux transports par :avi'ons que ~es cantons industriels etcomIJ.nerçants. Us n'ont. pas d',a érodromes, etc. - Au ,m oment de Ja votation 011 pourrait demander l'appel nominal Pour'q uoi beaucoup de députés favorables ne voudraient-ils pas 'cet appel nominal ? - Ils 'ne tiennent pas que 'les électeurs, en généTal opposés aux ,dépenses, :sadl'ent quelle ,a été ~eul' attitude. - Ml' Celliù, ,ru 'm ême les autres c'Onseillers fédéraux, ' n'ont eu cette 'crainte; pourquoi cela ? - Hs ne sont pas nommé.s p,al' :l e peUiple. - Les Chambres fédérales décideront à ~a procJlaine session l'octroi de cette :subv,e ntion de 15;000,000. n se pourrait que cette demande soit r.efusée. (Elle a été ,a cce,p tée.) Qu'arri'v erait-i'l, en France par exemple, si une telle demande formuiée par le gouvernement était l~efusée par .les représentants de la nation ? L'e cabinet devrnif démissionner.

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- Oui, ,c 'est bÎlen :le cas. Ainsi on a vu dans un pays voisin, des ministère,s tonlber après deux mois, 15 jours, 24 heures mênle . du 'p ouvoiT. Que pensez-vous de cette ; instabilité du gouverneluent? - Diffilculté 'd e ,gouv,erner, d'administrer, de connaître les questions qui se présent'e ut, les besoins du ,p ays; Ic e Is ont les chefs .de 'S'e Tvicequi gouvernent. - :NIais la lo,l's, en Suisse, l'es conSlehllers fédéraux restent en charge aussi 'l 'Ongtemps 'q u'iJs -I,e veu1ent, puisque le ,goiUvemeIIlent n'est pas TieIlversé ? - Non, leur :renouve:l1.ement se fait tous .l es 4 ans. - Si tous les députés de Zuri'c h 'v otaient en faveur d,e -la Siubvenrtiû'll, ce .q ui est fort probabl'e, cella ferait un ,gros ,poids, Cal' .iils :sont nombl'eux. Pourquoi s'Ont-Hs plus nom1 b reux que ,c eux d'Uri par exemple? - La nomination du ,C ous'e il nati'Onal sie f.ail sur la bas'e d'un député SUI' 22,000 habitants. - ,Ce sOint en effet ,l es citoyens qui ont ,é lu ,1es députés aux ChambI~es fédèr:a.les; ils ont puchoi:sir entre les listes des divers partis ceNe qui ~ell'r ,a ,c'Ouv,e nu. S'ils le veul,e nt, Hs peuvent encore biffer iles nOaIliS' ,q ui ne leur ,c onviennent pas, en ajouter d'autres. Dans :ta plupart des. pays t'OtatlÏta,i res, il n'y a généraLement qu' une :li's te uni:qule et le biffage -es1: interdit. C'est .airusi que certains c·andi,d ats obtiennent parfois plus de 99 % des suUrages. Que penS'ez-vous d'une si fode majo'r ité? 2. ECONOMIE ET GEOGRA.PHIE

- Ainsi la Swi.ssair demande :l es secour:s de la Confédération parce qu'eUe ,sIe déhat dans des difficultés financièr.es. A quoi attribuez~ vous 'c es diffieultés ? - Début de [la 'c rise - Régression du trafic aérien du fait que J,e s touri!s:tes 'v oJiagent beaucoup avec Ileurs propres 'v'Üitures, ou même en cars - .c'Oncurrence étrangère toujour,s plus forte Conséquences de !la dév,a luation de .la J,i vre: en Angleterre ' les , prix n'ont pas lIllontécomme on ,s 'y ,attendait. Obligati'Ün de la Swis's air de bais's er ses tarifs; d'où défidt d'expl-oitation, et,c. M,ais 'o omment' pouvez-vous expliquer qu'en FI'ance, en Belgi,que, en Hofhlande, .}tes ,1compagnies de navi'gation aérienne ne rencontrent p'as les mêmtes difficultés 'que ,la Swissair? - Elles 'Ont un trafic régulier assuré a v:ec !leurs lointaines colOll1ies : tT~'ll!SpOrt des personnes, du ,c ourrier, des marchandises, etc. Plus ,g rande importance du h~afic par :S'uite d'une pOipulation plus n'Ombl'eu:se, pilius commerç·a nte et p'lus iilldusmellle. - MeilJeure situati'On ,gréographiqu,e, etc,


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- Certains oppo.sanlts ont dit -que .la ,Swi's sair :devrait se i,bor- ' ner ' .aux transports à faible distauoe. Qru'en penS'ez-vous ? Ces transports :s ont n101us l'entables: : : ,', - POUl'quoi ? - Pertes -d e temps rplus .grandes. i}:rrêts .pl~s .I).OIl11'bl'eUX aq~. -aérodromes où i'l faut payer des tax-es ,é levées, etc. Les frais généTaux Testent les mêmes. - La Suisse, a-t-on dit ,fel'ait 'l meux d',abandonneT. aux Cies étr,angèTes les ·g.e:rVηces à 'lo~g COUTIS. Pourquoi, outre ']es ralso\ls d~j.à émises, pensez-vous que ,cela ne doit pas -s,e faire? - Les relati'ons de lLa Suiss·e avec l'étraq.ger ·el'). souffril'aÏ<~nt. Le tra.f~c di'lllinueTaif. NosavioUis font avantageusement conna~tr,e le pays; Hs rappelloot notre présence ,d ans l,e monde. En ,cas de guerre, notTe floUe aéri.enne perlnettl'ait de raviLaiUer le pays en 'Produits de pre1nière nècessirté; d'.e xporteT certains ,produits de nos usines: ma·chines de iprédsiol1, IÎ110uvements .d'ho'f\logerie, etc., de garder le ,c ontact av-ec des pays amis; d'avoir également uu ,éq.t-üpage bien euh'aîné, pr,êt à assurer }la défense d :u pays. - Les avions de la SwiS's,a ir n'ol11t 'Pres'q ue jamais d'a'0ci·d ents -et ILe serviloe ,s e fait avec la plus grande régula'rHé. Qu',est-'ce que -cela !prouve ? . - ExceIJenoo du 'm atéfi.el uülisé. Boune formation prç>fessi~nne'l.le des pilotes. Sérieux ,avec 'lequel ,s e fait l,e recr{Itement. Révision régulièr,e et Ininutieuse des appareils. Prudenc;e des ' ~»),- ' l'Otes, etc. ' , ' , - Sans l'aide de la Confédéra'tion, :1a Swiss'a ir serait ..sla n:s doute obligé·e de demander ·s a liquidation. Ouh'e' ;ceux que }1ort~ avons déjà 'm entionnés, quels autres in' con~~~e.nts Y, vO'Yez-v'ou,~· ? ·~ - RenV'Oi du peTs,o nnel. M,a n:que à gagner dans l'es usi:nes qui s'occurpent de la faibricatiân des ,a ppareHs de bord. IsoleI,l1ent de la .suÏJsls e d,anIS 'le mond'e. Réduction die nos 'relations cominerciales I~:vec l'étranger. Difficultés pour Je~ Suisises d'ent1'eprei1dre des voyages rarpides avec 'l'étranger ,e t diminutî.on · du ho'inbre d'étrangers venant ,e n Suisse,. ,\'.'. -,,: ... ; , " , ' ',' - Acfuel:lement il s'e fait tl~ois 'COUl1s'es bebdÔ'madaiTes "ëhtrt~ . Cointrin let New- YOTk. . Le trajet .,p ,;iS:Sif/ P:~i. ,·.·'Londr'es et.' T.e1TeNeuve. ' Qui 's ait montrer 'Lon'd res, ' Térre-Neüve, - N~w-'Yoi~k. Montrez. '~;"' .l,. ' . ,

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"-- P.o urquoi fait-on le détour par Londr·e s,;·, Terre~Neuve, phis lŒ:i.g· 'eependant "?- .; :' :. " : .:" .: ",' . . "'" j l" : . . ...... . ", .:\: .' • ,1 ' 1 . 1 . - 1. IPour -des'servii ' :ce pg,y.s .. ' ,- l",·2·:," Pdül''diîtiÏl1uèl' la"'j:d'i~i: ':1 tance au-dessus de l'AHantJ.que.

- n fait ,m)oins ühaud à T'e n'e-Neuve 'qu'à L.ondTes; comment cXJPliquez-VOllS ,ccla ? . - LeguJlf-·sJtreaIJ.TI réchauff.e .Les 'c ôtes d'Europe. Le COUTant froid du ,G:r'œ œand relf roidit :les Ic ôtes. de l' Aln:~ri:que ,s·e ptentTionaIJe.

- L'·avion qui fait le service enh~e Coin1.Tin-.L e CaiTe (Montrez) , vole -en moyenne à 550 km. à l'heure. Sauri'e z-vous calculer Je t,emps employé pour franchir la distance? - A Kiloten Se /pose tOUlS .l es 15 jO:tll;s' l'avion 'q ui fait la ,c ourse OsJo-Nairobi, en Afrique. SaViez-vous 'lTIonrtre:r Osil o? L'Afrique? Nairobi? 'L e -Conseil fédéTal 'a raison die 'Proposer un 'crédit de 15 'lui1Ji ons , à la SwiS'S'air pour lui pel'ID'ettre de oontinuer à faite 'c onnaître avantageusernent notre pay.s dans le ,m onde. 3. HISTOIRE

Autrefois, ,c ',e st paT le serVÎle e me:rcenaire 'q ue :La Suisse s~est fait connaître à l'Europe entière. (Voir Servke ·m ercenaire traité à deux l~ejpri!S'es dans les 'c olonne.s de l'Ecole primaireJ.

ùa Rédaction à l'Ecole primaire ,PieTl~e

d 'achoP'P'errnent des élèves, ,c auchemar des maîtres. Pourquoi lS'achaI"IlJer -il ,exi.g'e r d,es Téda'C-tions d'enfants 'g ui n'ont el')l~OTe 'que peu d'id~es 'et :prus .du tout .de s,ty'le personne( aJors qU'I!1s S'Ont ,e n CJl'a s:se pOUT ,a cquérir !l'1.1:n et :l',a uhie. . . Ne s'er:ait-il pas mieux de leur donner -des 'Inodè1es à l,miter; de les l'omp:ve,. pal' de 'multiip'1es exeDcioelS" à la 'eade:nce .de la phralSe? . ' .' . A titre d',exeInples, voile i quclqu,es 'suggestionlS : 1 . . ./ Phrases à imiter

Rentrée des classes I. « Finies les . COU[fIS~!S ,f.oŒlles à ,t vavers ,ehwillps -et boi,s )}. ' Tr;avail de rélèv,e : . 1. Adieu, iJes splendides ex.cur.sions SUT Iles 1S00000000'ets rocheux de notTe beau VaLails. 2. Finis Jes : Jeux bruyants 'sm ~es pentes fleuries. ·. 3. Adieu, joie d€!s es,?aJJade.s ·et ,~eJp, rus ' 's i ' gais ISUr. l'ft ta~ble de mOUSIS'e.

Jour de l'entr.ée., J , II. « Date mélancoQi'que à :1wquelJ.le l'àm,e ,· bui1ssonniète des·· écOtI~ers dit 4ldieu ~':I,l 'soleil1, ·au 'c iel 'bleu »'. .!, :


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l. Date ,p leine de IprOln~s'Ses ·à la'q ue1'Le l'âll1e 'C.01i..fiante des écoliel's :souhaite :ta bienvenue. 2. Date p1eine de 'Iny,Sltères à J.a'quelllle J.es tout p.e tits s'e relldent pour la 'p~pemiève fois ,à l'école. 3. Date auslt ère à ,lJaquclle l'â'll1e désolée des éoo1}ie r s' d'Oit s e replonger dans le travail sérireux. Les .collines: « Nous SOlnlne.s pareilles à des vieiHes qui Tentr.ent chez eUes, ~'une apTès l'autr'e portant du bo:Î!s 11101't SUT leur échine oa's'Sée }) . G. de Reynold. Sm' ·oe modèle: Composez trois ' phra'ses ayant .trait: aux. étoiles, ' .aux bi,sls'es. A dicteT: Les fruits de la forêt La .forêt donne à ses enfants bon gîte et ex:ceHent souper. En juin, ,l·es l',r aises et 'le.s framboi's,es ;PaTfument J,es fourrés. En septembre, ~es noisetieTiS feuiil'lus tendent leurs alnandes jUffi'e}lles ' les iprune1 1es bleuis'Sent ·aux haies, 1es pT un es et les poi'I'ôS sauvages étalent 'l eurs fruits â'PTeJS, d'un veTt pâle au 1nilie'll du feuHla,ge rougissant. Les ·chênes font pleuvoir 'leuns g~ands ,e t Il es 5angHm's s'en réga1,ent. A . TheUl·iet. A imiter paT l'élève: « Les fruits· de m·on v·8Tger }) ou « Les fleUJŒ de mon jaTdin }). . A dileter: La bise Quel bon temps! Les flocons tourbiJllonnaient joyem,em'e nt, 'C.a.r .l a bise tS',a mus'a it 'c œn:m·e 'Une v'i eille forri'e : e'Ue décoiffait une ·chelJ1l.Ïnée de :s'On eapuchon, sec'Ûuait un SU1~eau engourdi sous son peSiant manteau, aHait miaUJler 'Sous une pOTte, lançai.f trois pe!Uetées de neige sur un :s'euil, découvrait la 'r oute, la nivelait, désha1billait un .a.rbre, ouvrait une barrière et r ôplong·e ait dans iLes cham!ps... J. Tousseul. A imiter: La neige La neige .est un être mystérï.eux, eHe n'annonce pas .s'OH a1'rivée. Pendant ·q ue nous dOTillOlliS pTof'Ûndément, ~l1re ,env~loppe tout notre horizon ·dans ,sa houppeLande ouatée et, quand nous ouvrons nOTI-,e volet au petit matin, nous traduÏJSons notTe SUTprise .d'une ex·c lalnation: « lla neigé 1 » 1

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.Retour au

pa~s

(Récrup:i:tulation de verbes)

Que je suls heUll',e ùx quand je revois :IllOn V,aJ,ai's·; q~,e Yentends de nOUVieau !lie ·ftlot tumultueux de 's on fleuve; que Je .~alue 'les hautes dmes enneigées de mon oanton. Mors, je selIls mon CœUJr !battre d'une émotion profonde 'e t je preslSie 'le pals. J',a tteins bientôt 1e ·chemin caiilllO'Ufeux ,q ui 'a,o cède à mon vi!L1a.ge et débo~che devant l'ég:I'1se. ,M a vieü[le ég1ilsle ! cÛ'mme eUe me lP'w aît plus <3Iocueill1ante en 'ce soilr . de 'rclOUT. Je pousse .s a porte vétuste et m"agenou111e Œa:IlJS le :b anc -de mOin enfance. Je ,joins :Les mains et. m"aISltr~'l1l~ au, 'f1ec~eil!1em·elIlf. Hë1a!~! .:e ffor; inutile: les SO'llVemT.s de JadIS m'assmœlent et se multiplient a l'infoini. Lorsque je reSis ors dur !lileu ISiacré, j'éprouve une paix profonde et IIllOn. âme :se Tépand en 'a ction de grâces intérieure tandis que je franchis ~,a grilile de ,c hez nous ! J,e ne pelùiS ip'lus une minute: rai hâte de revoi'r les miens. Ma !bonne ;m ère m'aperçoit la première, ell1e m'ouvre s'es braiS', je lui fends mon front, je lui .confie 'm on a'Hégvess'C de la h'ouver encore si ,a lerte, je Œrui pTomets de ne pas: Ila quitter de Is i tôt. 1\Ilon père arrive, je me 's oumets à s'On intmTogatoire muet et ile ,sUJPpihl:e de ne pas me gar.der rigueur de la l<;>-ngue absen.ce. Il me sourit, il sait que je suj,s r.esté hO'ill1rête -et il m'éh~jnt ave'C effusion. Combien je plains .1es jeunes gens qui s'exi'lent volontai,r ement .p aTce 'q ue, avides -de 'liibeT'té, ils veuTI.ent échapper aux directives pate:mel1es. S. H.

ORTHC>GRAPHE Le village

Jean-Bapti.,s te, dit we Terreux, n'a j-am.ai& franchi 'l es frontières de ,SOiIl di,s.tciof, .palS 'm ême pOUT faire .s'Om écol'e de 'l"ocru·es. Il ne ,c herche point à décoUVTE d"autres horizons, que :e eùx de sla vafiée. Au villlage ,q ui l'a vu naÎt'lie, 11· voue un ·cuJ'te 'aUendŒ'i et fervenlf:. Il ainle ses Tues tortueuses et abondamment 'S'a!les a-qx jou'lis ,de pluie, ses lli'aiSO'J1lS Is imples et rustiques, ses :granges décrepi,es ,coinè~es :e ntre -des tas de fumier où 's uinte le purin, l,es abords dillscrets des. 1Pauvr~s. :log1s 'q u'encom'hrent des !llloneeaux de bois ··en ·dés'ÛTdre. ·. 'C ette ::modeste agglomération _i:trégulière'nIent. érilgée ~'Uto![Lr d'lJne .chrup.eUe .. bl.anche, i[ la cOlIlsidère un


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peu 'COIIl'm,e l',embryon unique de ,l a ,p atrie. Laissons-~e à sa g\en'.tia~e il11lusion, ICalI" iflse 'crée ainsi une 'a1Jm.o :sphère de qUJiétude ·>èt de bonheur. Les alentours de mon yillage

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Je 'ne pense rpas que les ,a 1entoul's dei 'mon vil'lage Isoient'ti'ès ferti'l es. Néanm.oiJlJS, on y trouve ,des zo~es ' as~ez .bién exposées, convenablement alTO sées et couv-ertes !Soit de vignes, soit -d'arbres fruitiers; :des terpes humifèlies ,g-énéTeuses S'ur :1eS'quelJlles l'agriculteur se p,l'a if là verser ses ,sueUTS. Cet ,espace ne s'étend pas très loin; il ,est constitué pa'l"de'S replats, des mamelons, des creux; des ta1us. La 'fiég'ion des vergers, outlie un ,foin ,ex'c eNent, nous ~iv're bon ·an, mail an, quelques 'lniUiers de 'PolllID,e g Canada, 'des :fr.al1iClS'-:J.~oseaux et .des variétés ilni-tarruves, ,ruinJsi ' que des poires de tab1e juteuJSes et lSill'oculent'ffi. Lie s t,eITl3.ins en vi,gnes sO'nt les rplus ·,ell'softeÎi'1és. I1s 'se -compols ent généralement d'anciénnes n10paines glaciaires cl lÜaiUouteuse.s. . Jadis, ·au vi,eux t1emps de ùos grands'-pères, ;l es abOil.'ds des Tilàiso'ns T.eoev:aiÏe.nt l'ombre d-e .gros noyel~s, ,et' ['automn.e -venu, y '~u1l, ait les noix qui 's'entasS'aiel~t ·.dans des 's açs 'yornm\e' p'l'o''Vi,si ons p ourr Il '.hi v el'. .

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La -grande ferme

Dans "nos régio'llJS de 'm ontagnes, :l e inOl'ceiUem,e nt d,es ter.re.s est excessirf. De petites .exploitaHons · s'e trouvent suhdivils-ées ·elLl. cinquante ou 'o ent lopins Ininus'cules épa'rpilllés quelquef.ots sur d~s distaTlicelS .c onsidéTabl,es. Tout au contraire, · SUT le Plateau suisse, comme d',aïJ.1.eurs da,n s les hell:es plaines .de France .. qu d' Angl:eten~e, on b'ouve parlout -des fermes 'Cossues, 110urrils's ant un ,ch€iptel nombreux 'bien Is élection.né; utillisant les machines Jes :pl.u s diverses pour les ,Lal)()ul's 'q uotidiens :. des tracteurs, de~ faucheu'ses, des Tâté1eus'e8, des botteleuses, des camions... Les étables, ,les · povc.h~ri, es .J.es bas·s.es-()Ou!J.'s, les hangai·s , illlê me s,G,nt H1rOdernisés. M'ail,gré l'abondance ·q ui 1,écoilurpense le1.ll1s effm:ts, 'les fermiers 'sol1f 1'1ade·m .ent fasdnés ' pal' 'Le Il uxe ou la vanité. Ils iDest,ent penchés la v,e c ,amornr cl simplici:té ~~~r, les lSil~Û'ns et ils ne craignent pas .p.e Is aUr ~eurs vêtem,ents ,de tI'avail ·au contact , <.ie~ bestiaux. 'f ; Au témps des huttè~ '

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Lés hnUe's 'avraiŒ1t été érigées aux .ahoii.'.a.s <d'u'ne h'aute futaie qui leSi protégeait :contre 1es 'f rimas: Eh falce" d'eUes, s'étendaït une vaste Iclairière, Il 'unique ' ·,crunp:agn.e ·d'âlentoùT. SUl;' ,cetté terre .cuhivab1e,irrégliHèrement -déliniHéé; à peiri~ ' féTtiIihSée- 'lpiU' ·de grossiers détritus, l1albourée à demi, er-oÎ'ssai,ent pal' end'roits

une herbe clairsemée, ,des hLés 'cnw·tg. à J'<asp'e ct 'sauvage, quel- · qUtf?!s Jégun1>es .barbares, ~t , même des tonff'es .·ç].,e .f1.eurs ·f,01'estièT.e~. DeS, ,· heT'h~s sèches;.· ,,réserve ,pour l'hivleI.', s"eni:!assaient dans - .un· fenil 'créé pa1" 'l:a naturre : 1'.abri d'un :s apin touffu. Des ':vaches >éÎ'ri, quéas, en petit nombre paissaient à trav,eTls le bois' et des '0hiens én()Tffies, nourris ,c .haque jour ,à lia ,curée, monttai'e nt une garde ~igillante autour de 'l.a dté. Quel,q ues rptaylSaln s haT'bus., échevelés, 's'e~rp!loyaient à rép:aT~r :l es 'méfaits Ic ausés :p.aT 'le~ intempéries , :\ ~~u:rs. Œrèles ~abitatiQns. . ' . (Dictées obligeamment c.ommuniquées par un

'cOtllègue;~

-B 1BLI ·OG RAPH 1E James SCHlY,AR -

AU SEUIL DE LA VIE ACTIVE

1 volume Editions Payot, Lausanne. 1950. La Maison Payot à Lausanne 'Vient de faire paraître !pour le$ élè- · ves de La ~ dernière année de n.os classe's, un livre appelé. à rendre · -les plus signalés .services à tous ~les maîtres' et maîtresses charg.és de conseiller les élèves au sortir de leU!' ,s colarité. . Au seuil de la Vie active est un volume de 176 Ipa.ges, .r 1chement. présenté et fort agréablement illustré; ,c'€Srt une suite de textes vi- · vants, fort bien écrits e,t admirablement ,c hoisis, mettant en valeur la beauté .et la noblesse du trav:aitl, 'SUT la terre, à l'usine, sur le ·chari.- · tier, au bureau, :partout, .q ue l'auteur, Monsieur James Schwar, ins:' Ip ecteUr ,scolaire à Lausa.nne et Directeur de J'Office /Cantonal vau- , dois d'orientation ,profeSSli onnelle a ·s u trouver pour toutes les pro-· fe.ssions. Nul doute que nos élèves, .g énér.alement fort indécLs au sOTtil" de leur dernière classe, n'en ,r e.tirent un immense iprofit. C'e,s t un livre qui vient bien à .son heure, au moment où l'orientation profes"'· sionne1le -palSsionne de !plus en rplus tous oles éducateurs. M. R.

ETUDES PEDAGOGIQUES 1950 Les Etudes ,pédagogique.s de 1950 pUJblient .t out d'abord des' réflexions .deMi Pierre Oguey, ·c hef du .Département ·de l'InstTuc'tion publique du canton de Vaud, !puis une' étude de Mr Louis Meylan, professeur à l'Université de Lausanne, ·s ur l'éducation à l'humanité et la conception .chrétienne de la personne. La question de la' nécessité d'un enseignement , lplus poussé de .l a .phHosophie en delg ré s«?co;n,daire est abordée ,pfU' Mlle Hersch, professeur à Genève. Vien, nent ensuite un- ex.posé qe :l.\4r Bonny, ins.pecteur ,s colaire, : de Mr ' Isc~~r, professeur: à .J'Ecole normale 4,e Neuchâtel, . r~latif à l'his:. : il;> .


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toire et à la réorganisaotion de l'enseignement de la pédagogie dans le ·canton de Neuchâte,l, et .des ,considérations de Mr Bianconi, pro.fesseur à l'Ecole normale de Locarno, sur l'enseignement ide !l'art, La troisième partie ,compor.te le compte rendu de la Coruférence annuelle des leheLs de départements de ;J'Instr'u otion publique et le rapport de Mr Chabloz sur le .c ongrès de la :soJiété .pédagogique .des 24 et ,25 juin 1950 à LausaIlille. ,L es ,chroniques des ,cantons romands et alémaniques reflètent, ·comme .d'habitude, les principales activités, manifestations et initiatives qui ont marqué la vie scoLair,e dans notre ipay.s aux divers degrés de J'enseignement. Cette pubUcation intére.sse au premier ,chef le personnel enseignant, mais elle peut aussi édairer tous ceux qui s'occupent de PSYic hologie et de philosophie éducatives. ,Etudes pédagogiques 1950. Annuaire de l'In?truction ip ublique en Suisse publié :sous les 'auslpices de la Conférence romande des chefs de dépar,t ements de ,l'Il1&truction .pu,b lique, :avec l'appui de la Confédération, ipar L. Jaccard. Un v.olume de 188 p<ùges, 15x22,5 broché, Fr. 6.-. Librairie Payot, Lausanne. SCIENCE ET JEUNESSE -

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,Chaque année ,l a coUe:ct1on Science et jeunesse 's 'a,ccr.oÎt d'un nouveau voLume, toujours impatiemment attendu. Le ·s ixième vient de :paraître ,et n'est pas moins riche que les autres en études ca,ptivanteiS, Técits de vo~,age, jeux et rp.r.ohlèmes. Les jeunes :lecteurs trouver.ont aussi de quoi 's 'initi.er à Iq uelques-unes des réall1s'a tions les plus étonnantes de la physique moderne: ,l e radar, ·ce mystérieux récep.teur d'orde.s ;réfléchies, le ,cy,clotron, ce formidable canon âtomÏJque ,e t 11a chambre à hrouil1ardoù !se décèle le tracé des plus mftmes particules électrisées. La description d'une usine à gaz .leur fera .cOIUI1aître tout ,ce qu'on Tetire de .la distiLlation de ,l a houille : Us y ,a Jpprendront encore comment .on ,aJdresse une 'c arte par le pr.océdé IphàtOigrammétr.ique, !Comment on photographie de minuscules obdets, ·comment un lC.aJPitaine dirÏJge son navire en 'Pleine mer, comment on 'Pare au danger des Icourts-circuits. Les brico,leurs; les amateur,s d'histoire naturelle, Il es ,SiPortif.s" -wouveront <une réponse à bien des ,que1s üons qu'ÏJl:s se posent. D~<ùutr.es .chapitres transportent Ile lecteur dans les telnpêtes de l'AIDctique, au Siam, :sur iUne haute sommité des Andes. Erufin ,des problèmes de TiéillLexiolIl, de,s jeux, une illustration d'une très belle venue oomplètent cet ouvrage dans ile;queJ .bien des ,adultes auront eux-mêmes :du ,pLa,i's ir à 'p -l onger .le nez et !pas mail à apprendre. SCieJllCe et j,e unesse 6. - Un volume de 216 !pages, 16,5x24,4 avec 24 p.l<ùllches hors texte et de ' nombreux cr.oquisl, tre:Ué soUs -couverture en ,COu1eWIiS, Fr. 9.50. Librairie Payot, LausMlne.

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