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L ':3!ssemiblée des délégué~ de la :C. R., 'c réée en vertu des dispositions des nouveaux statuts, s'est 'r éunie pour la première fois rdiim anche 21 'COU1~ant .sous la présidence de Ml" Gabriel Bénu'd a'vec l'ordre du jour ·s uivant : 1. jProcès-verha,l. 2. Rapport 'PTésidentiel. 3. 'COluptes de l'e·· xcr.cice 195,1. 4. Rapport des vérificateurs. 5. NOIffiinations 'r ég]ementaires. 6. Divers. 1. Pro,c ès-verbal. Le secrétaire, MT Evéqudz, a ,cond.ensé dans son IPl'Otocole toutes les pro.pns,i tions JOllffiulée.s il l"a'ss-emtblée généTaJe du :pri'l1'tem ps derm'e r 'e t les a exprimées avec ,c larté et ·p;J,·écision, 1
2. Rapport présidentiel. Danls un 'l'apport succinct, Ml' Bér.ârd remercie tous ceux qui ont ,c ollalboré à la Té()il~ganiSiation de la 'c aiss'e, en ;parti.culier Ml' In1!hof, l'expert, NI:r AdI,e r, le 's ecrétaire ,M. Evéquo'z , ·et :son ,collègue MT Chastonay" puis 'Ml' Gas.p oz, gérant; il 'liappeUe la n1Jémoire des disparus, après .q uoi il relèv,e 'quelques chif,f res des ,co m,pte '3', un bref historique de la révision de la 'Caisse et .souHgne certaines modifications intervenues: cotisations portées là 7 %, taux d'intérêt .garanti à 314 % par 'l 'Etat, ,création du ,compte des dé,posanh, ·augmentation des n~ntes des retr-aités, etc. La 'c o'm mission 's 'est effor:cée d'o'bteui,r lm~ parité complète entre instituteurs et instituh'ices , mais s'e.,.t heurtée au rerfus fOl:m,eJ de l'expert. 3. Le caissier commente à Son tOlll' les coulptes qui ont été publiés ,ce printelll.pS dans.}' Ecôle primaire et il p ,réci'3e que le Hlonta.l11. des pens'i ons et .des retraites 'Sera fortemen1t augmenté en 1952. -1. Rapport des vérificateurs, En .}',a!bs'e nce de MM. Bour-din e1 Praplan, ,c' est NIT Zengaffinen qui pré~ente Je ra'p port des véri ficate'Ur~. B. NomjillO'tion s . .L'es vér·j,fïica1Jeurs: Bourdin, ZengaHinen et Pra.plan 's ont réélus. IL'.asselnblée nOIll!llle meIllibre du ,comité ,Ml' Henri Theytaz en rem;plalC.e ment de MT 'Meytain ,déoédé.
187-
ô. Divers. ' Ml' Darbel.lay demande Ique l-e règlement soit en voyé à tous les Iuemlbres. Aüce:pté. Il lui est :r~pondu ég·alement que les luaÎttres deg-ymnac;tique, les maîtr,e~se.s .mén~g~r~s ,et, :les rn.aÎ'tres des écoles :secondaiTes ont dema·n de leUT aJhhatlOn 'a la caisse; ·celle-ci reste ouverte à tous. . . Ml' Rey aiil11erait savoiT le nom des nlelnbres de la 'COlTI'm~S ,,;,jon. Les voi'c i: M:M. G.abriel Béral~d, président; Gaspoz, ,caISsier; -Gillioz, Gaist, Béliard Cl. , Mlle Zen-Ruffinen, Venetz, Sehwick, Meytain remplacé pa,r Tiheytaz, NLlle Yvonne. Gross a été invitée à toutes -les séances de la cOllllrnission. Mlle GroSs féli.cite la ,COml111Ssion .pOUl' 'Son travail; ·el,l e souhaite que notre jnstitu1ion soit en ,c onstant progrès, comlme toutf' œuvre hUlnaine; eUe demande que les dirigeants -de la ,Co R. se penchent avec sollidtude SUT :la ·caisse des dépusa'l1ts. Sous :l'experte présidence de Ml' Gabriel Bérard, l'assenlblée ne s'est pas perdue en considérations oiseuse':Y et. les affaires furent rapidement li,q uidées. Cl. Bérard.
Entr' aide aux leunes par le travail . En 19'5 1, l'Inst.itut d ' orientation et de prépal'ation. :profession'nelle pratique du Repuis à· GTandson a reÇU 82 élèves, Le Fond.s de pension, a'lhnenté pa:r le~ dons et ,c o,t isations, 3 ,facilit.é l'admission de plusieurs garçons de familles sans :r:essources. Un nou veau fonds 'a été 'c réé en souvenir de Monsieur tL-M ..Jolnini; il f;st destiné à encoura~er l'es-prit d'entr'aid~ ·et de camaraderie parmi les élèves. ' , , Des 41 jeunes ,gens qui ont quitté l'étoalbJ.isse111ent, 5 ont ete pIncés CÛ'IDlne appr,e ntis a~",ec 'c ontrat (menuilSier, rf~rblan;ti,el> {.Ol~ deur If acturisrte tailleur) 17 h~avaiJl.en,t COU1Œlle aIdes specIalIse,<.; en d'~ri:que, d';ez de~ , a~~tisan:s, des ag:rkulteurs, des .jal~di~.i~l·: ou dans le 'CO'lllllnerCe et l'a,dminilStration. 3 exercent une a,chvlte à domidle. Ll , après leur orientation au Re;puis, continuent leur formation prof.ess-ionneUe ·ailleurs. '9 ont été transféré·s dans d 'allfTes institutions. 3 .seu leJnent ·étai'elI1tl inaptes À un tra'vaH quelconque. . L'orienta-tion ,pro.f.e,;sio!l1l1eUe et l'entraînement an travml t e h qu'ils ~ont pra-üqués au Re.puis, ü'aIltSfor.ment donc ja vie de nom.breu.x handi'c apés qui ,se ,croyaient incapables de gagner leur vie. n faudrait que tous les i'l1lfi'lim-es et tous l,es jeunes indéci.s bénéfident de J'.en'3·ei,gnement spécialis:é, soit .de la clas·s·e d'orienlati-on pTolfessionuelle, soit de la 's'e ction des « ~pprentis », Les adultes, obligés, après un accident ou une nlaladie, de changer de profession: .et de dhm',c her un nouv.eau galgne-ipain, sont aussi reçu", au Repuis. Pow' tous rens-ei'g nements, s'adTesser il. MT Bettex, di,r ecteue du Repuis, Grandson.
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i LE COlIN
GYMNASTlIQUE ~
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G. \7. R,
. A,près 1a journée des directeurs des 'CÛ'Ul~s reglonaux à Ma,rbgny, Je pers-onnel :e nseignant était invité à suivre un 'COtlT,s de ~ynIDastj.que d.'tme ,~,emi- jOllTnée, avec frais de déplacement payes. 13 cour~ .ont eu lieu -et la plupart avec un suocès réjoui-s~.aI?t, 120 ,pal~l<;l;~ants. ont répondu ,à notTe appel; ,s oit ne~;f ,reb.gleuses, 57 lnstItutrIoes et 54 institut,eur'Y. Nous rIes t~élicitoiJ.1s ;pour leur dévouem,el1't à ,l a cause de l'éducation physique. . Chacun 'p eut .se l~dre COlnpte qu 'il nous T,este encore beaueoup à faiTe pOUl' attitrer dans ües courS bon nombre de nos 'collègues qui ne font certainement pac; leUJ.' pO's.s~ble pou;' le dé~,e .Joppement physi,q ue .des enfants qui leuT s-ont ·confié.s. Nous es~érons petit à petitOlbteniT de IneiNeur.s l~ésu1tats et paTvenh au nut 'q ue nous nous pTopo'son'Y pour le bien de nos écoles valaisannes. <. Pmu le C. T. : Vuigniel' .
* ',' :1:
Je v0uch'ais féliciter ce synl.pathique gToupeluent pour sa bonne ,a'c tivité ·et qu"il veuille bien m'e permettre quelques réHexions personneHe.s sur la leçon de gymnastique publiée dan'j le dernier numéro de l'Ecole primaire. Il est impossible d'exécuter l'exel"cke 11 a) 's elon la tenninologie donnée . « En passont pal' le bas » ·doit être supprÎtlné. Dans l"ex'e'l'cice c) si je' comprends bien l'auteur (le la leçon, il ,e st destiné aux llluscles tI'ans'v erses du t01~s'e et il faut aloT'Y y ajouter un « tourner du torse à gauche » avant d·e « t01uner les bras ... » Le ·luouv·ernent du tm'se est à Hlon .avis .le mouvement principal de :l exerci,ce, Il 'e st à noter que la tenninologie de'Y exerci,ces à luains libres de cette leçon ügur,e comIne telle dans le lVlanuel fédéral de gymlnastique, Il n'est donc nullement. question d'en f.aire un grici à mon mni Glassey . Les parties :3 et 4 de la leçon tiré-es d,e l A,brègé cl éducation phy.s~que de E. Hovier sont 'correct,es. ,C ependant j'aurais souhaité pour ce~ ,e x-e rdces qu'ils 'soient alCcQlInpa.gnés de certains détails tÏlgurant dan". la bTochlu'e et leur donnant un intérêt plus pTatique. V Lligniel'. :i: :j:
COURS DE GYMNASTIQUE FILLES du 14 décembre 'à MaTt~gny ' . ,Ce ,col~rs ~ gl'oupé 20 participants: 2 .}~eligieuses, 14 instituh'lces et 4 llTshtuteUT.5-. . Nous sOIlnmec; peTsuadés 'q ue les participants ,a uront ihaute-lnent laiplp récié ·les démonstI~ations ill11.peccables de MT Blanchet et, p011T Tépéter un vœu déjà émis, nous disons: à la prochaine;
<1
Montan a
{éléphonc
(027) 2.21.67,
Vel'bier " Ouvertur-e du cours le sa'l uedi 10, à 20 heures à la P.ension du 'I\~ont Fort. Dé,part de Martigny le salnedi ' à 18 h . 10. Insoriptions: ,c hez E . Bovier, à MaTtigny, tél. 6 .57.54. En ca-s de non réponse : tél. là Verbier (026) 6.63 .75. Délai d'inscriptions pOUl' les deux 'c ours, jusqu'a'u 8 janvier au plus t.aTd. Comité technique . POlil'
ECOLE ET SPORTS Proohaine séance à Grône, le 'l11eT'credi 7 janvier 1953, 20 heures. _
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t LE MÉTlIER eEST CEQUlI UNlIT ~ ~~~â.k~~~~~~~~~~~~~~~~
*** ,QOURS DE SKI Nous olganisons un 'c ours ,de 's ki le 11 janvier e t à Verbj'e r. POUl' Montana,' M·e,,·s,e à SieTre le 11 à 7 h . 15. DépaTt du Ifurüculaire à 8 ,h eures . Inscriptions: -c hez Paul Glassey, I. S. Bra;mois
Ù
:1:
Bonne flnnée 1953! A toutes, je .souhait,e de garder ou de ,c onquérir « Ce pouvoir de chanter hors de soi» 111.algré la peine ,e t 'le souci de chaque instant ; d-es eilifants à élever toute seule, la ,sla nté précaire d'un êtDe Ichéri, l'.égOïS'lllC d'un lnili.eu qui vous étouff'e, une .amitié qni se -défait 'COlTIIme la 'b runl..e sous le v:ent, tant et tant de choses lourdes et amèr'e s dont 'Ohacune a s'a part ... A toutes, je souhaite de l~uh71l'<e J'invita't ion du poète: « Gardez un petit espace o Maisons, pOUl' Dieu qui passe » .. . .A toutes je s'Ûuhaite une trêve quotidienne, le tem'p,s d'un silence pour écouter. A toute.s, je 's ouhaite d'.a,c cueillir lew' l11étier d'ensei.gnantes 4: Comme une œuvre ' d ,e ,c hoix qui veut beaucoup d'amour )) . ' -
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NOS ·CONFERENCES La seconde de nos .conférences aura élga.lement lieu à Sioil :l 14 ,h eures 15, le di'm anche 11 janvier. Monsieur le Professeur Chérix -continuera 'Son étude sur ChateaubI'Ïand. QlUe celle:~ Iq ui ·s ont venues si nombreuses 'le 7 décemlbre et qui e'H -ont eu t·a nt de plai·s ir décident d'aulTes collègues à se joindre à elles. Chaque cont;érence forme un tout, -les nouvelles auditrices n'y seront pas dépaysées.
191 -
Dès 'la 'pl'emière sem'a ine un texte d'wle très grande simplieité, est~il besoin de le souligner, a été déchiffré, illustré, amorçant la suite de l'histoire.
Il a été formé de nl0Î'S à répétition, comm'e je les a.ppelle lili .», alitérations favorisant !l a mémoire visuelle, mots à .sonorisation mapquée aidant !l a mémoire auditive. «
Toto va à la ville, toto a l'J. Lili n'ira 'p as à la viUe ni titi~ Lili lira. Titi ira à la cave, il y .a vu le :r at. Le l-at Üre la souris (ce dernier mot aoquis globalement) etc. , etc. 1. L:e texte est mis au tahleau. La lettre nouvelle était le V régulièrelnent écrit en couleur.
Pour apprendre à lire
Les enfants sont invités à .prendre contact -avec le texte SILENCIEUSE'MENT.
A titte amicail., à l'intention des -m aîtresses. qui l'ont de1l1311dé, voki une manière de procédeT pour « apprendre à lh'e ».
Si l'enfant est arrêté par le s4g'n e qu' H ne connaît pas, il lève la ·m ain. La lnaîh'esse fait t,r ouver le son qui manque. Dans ma dasse, un enfant m'a a-ppo:r té 4 petits ,personnage.;;. taillés dans le bois et qui incarnent 'l es personnages de notre mé ï thode, le déplacmuent ou :l e conllportement de celui en çall'se; luet .généralem·e nt les -e nfants SUT .la voie!
Il faut donner .le « désir d'apprendre» dit quelque .paTt H-ousseau en padant de 1'.app;pentissage de la lecture. Et je ' crois bien, ·e n effet, qu'il n'y .a ;pas une di's dpline ,s co'l aire donl le succès dépende davantage de l'intérêt, ,c ar lorsque reniant B reconnu dans le graphisifi'1e une expres:sion ve:rlbale familière .. cette reconnaissance dédanche chez lui automatiquement le désir de la découverte etparaUèl.ement, :c elui de pouvoir, ,à son tOUT, .8'e servir de ce mode d'expres.s ion par t'écriture.
Guidée Ipa:r ces directives je cher,o herai une llléthode sinlpk permettant un enseigneluent individualisé, la le·cture étant une reconnaissance, une découverte stdctement personnelle qui ne s'accOlTIJllode ni d'une i'lllpuision exté·r ieure trop intensive, ni d ' un « freinage » de la part de la lJ.uaîtres's e désireuse quelquefois de ne pas h'op désagréger S'a section. Je la vouiais a.ss ez soup.k pour nle permettre de Ipasser de :l a méthode analyüque à la méthode globale menaln t de pair écriture et lecture, 'celle-'CÎ se r-évp]ant 'dès le début 'COlllilne une Teconnaissance pleine de VIE. ~a lnétlhode JoUy répondait ,d'a's sez .près là ces multiple~ exigences. Les deux prelniel' s livrets. séTiaient les diJ.fj.cultés et offraient l'avantalge de lais:ser .chaque enfant suivre son « tempo }) tout en en permettant aux moin~ avancés de :reconnaître les mots types, les ,m ots -clés 'r evenant les solliciter avec insistance dans les IectUTes d'ens·em.ble du contingent de tête. . Connaître l'histoire du trio de personnages que Jolly pré sente au début et qui <y'a,c croît à meSUl'e de l'enrichisselllent en conn aiss'a nces , les 's.uivre ,d ans J,e urs aventures quotidiennes, nous a armenés là :la reconnaiss,a nce de toutes nos lettres du 'Ch , augmentée des mots dés acquis « globalement ». i
La maîtresl.Se invite
le~
enfants à l'8trouver dans le texte
:les .autTes !signes nouveaux, on 1es isole par un trait, on les fah prononcer dans le :mot où i:ls .s'insèrent.
'L a ,maîtresse questionne ensuite ' iur le texte: Toto va-t-il à .la 'ville ? Le~ enfants répon.dent par oui ou par non. On 'l~eprend la lecture silencieuse, l'enfant qui ·e st arrivé le PTemier au bout de son déchi.frfra,ge vient le dire tout bas à la m 'a îtr,esse, ceLle-ci _p asse de l'un à l'autre. Pour éviter le par cœur, elle dés-igne un seul fragment pris dans un ordre différent. 2. Entre Ic es deux l'e çons, la leçon d'écriture aura fal11Î'liarisé les enfants avec .la -lettre V tnl'cée dans les mots' étudi'é s VA, VU, VILLE, ·CA VE. Nous ,c hevchons des IllOts dans l-esquel"i' entrera le V. Ceci peut se faire sous forme de jeux: .a) « pi'g eon vole ». Ex. : VENT? lorsque le son est reconnu , 1 enfant lève la main. lb) « D.ans mon -c ol'beillon qu'y U1:et-on ? )} C'est l'enfant qui à tour .de rôle Ip,}a,ce un Inot où se trouve la Jet1:re ou le "i,on recherché. 3. Exercices de contrôle' : lÜ'tÜ's de .tex-tes à reconstituel' dan ~ un Ol~dre logique.
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Au déJbut simplement mots à reconstituer avec l(>s lettres mobiles. ,Pour les .lotos: éüquettes de ·oarton souple de 3 x 5 cm. l,e s mots y sont écrits en cursive droite d'un ,demi-centiInètre dB haut. Nous étudions en ,ce -lllOlnent le S-O'il OU ; la gravure du li T re~ de lecture nO'us ,a s'Bl'vi dè point de dé.part, c'est un chien qui joue avec René. 1. La maÎtresls e fait trouveT le mot TOUTOU, il ést écrit 'au tableau les deux sons OU ' en couleur. Les enfants sont déjà su[,fis-amnlent préparés Ù ,1 totna.lysc pour découvrir rapidement que ,c'est le lnêlne son qu'ils ont appris en. gloihaHs,ant : IsouTis, trou, tourne; etc., déjà 'c onnus. Nous cmD,posons d'autres nlots en faisant ,r emarquer qu'il sufrfit de 'clhal1'g.er deux lettres: jou.jou, coucou, nounou, Joulou. Puis nous ,cherchons des mots sim.ples par addition d'une consonne: pou, ,cou, sou, fou, doux, etc. Ces lnoh à leur tour en fODmeront d'autres par 1 adjonction d'un.e sy:llane ,c omlllle terminaison: pou = .poU'le, cou =-.-: coude. Tous J·es 1ll0ts ,s.ont écrits au tahleau, souvent l',enfant' encoura.gé s',en acquiNe fOTt bien. Le son étudié est régulièl'ement en couleur. Leoture des nl'ots h'ouV'és. 2. Un texte cOtlnpos-é des nl0ts étudiés dan,,; la leçon précédente et de ceux qu'on répète est au tableau. Ex. Médor est un toutou très doux, il ne se fâche pa::i :si René le ,t aquine, il joue CÛ'lnme un petit fou., n court sur la route, il se roule dans la boue. La mère de René ne sourit pas , elle dit: Loulou est fou. Lecture silencieuse. La maîtress'e ,questionne SlU' le sens du texte. CO'mment s'appeUe le chien de René? Les ·enfants ne répondent pas à haute voix mais l'lm d 'eux 'v a 'l nonh'er le NOM ~Iédor au tableau. ,Comment le Ip etit enfant ,ap.peUe-t-il un chien, etc., etc. Lecture d'ensemlble du texte. 3, On se sert d'un· textè mis au ta'bleau (exel~cice de vocabulaire pour la ,grande section par exem.ple, ou dictée en prépar.ation que l'on aura ,p récisén'1ent truf.fés de :m ots où fon retrouve le .son à l'étude. Ex·e rcice d'attention exceLlent: La luaîb'es-se suit le texte avec la baguette chaque fois qu'un enfant reconnaît le' OU il lève ,l a ilnain, aD peut faire le compte des trouvailles individuelles et oollectives ! 4) Exercice de ,contrôle écrit: porte sur 'l e texte étudit', sous 2, l'enfant relève le DI0t qu'il doit é·crire. Ex.: Co.mnl,e n l
n
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est le toutou de René? Les enfants trouvent le mot DOUX et 'l'é~ cdvent sur leur ardoise, etc. On peut varier ces exercic'es. à l'infini, l'essentiel est qu~ l ïi1tél'êt l1e rfa'ilblis.se pas, que le plaisir de découverte cÜ'lnpense l'effort ,et l'aiguillonne. Dans 'c ette pers1p ective, la nléthode globa'le répond admir,ahlenl·ent à une tendance ,natureUe : de mêl1l~ qu'on n'app:l 'end pas à parler paT tfra'Ctions de lnats, 'q u'on voit glohaleluent ce que représente une huage et 'que œ n'est qu'·ensui·t e qu'on en découvre le clètail, t'enf'a nt qu'on habitue dès ,l e dé/but à globaliser sai·s it, avec quelle joie, .le rapport entre le signe gra.phique ,et l'idée. Vous en avez eu lnai'lltes fois la preuve: l'enfant déchiffre laborieusement, mécaniquement, mais void que le tOIl l!change, le Inot a fait signe à l'enliant, il ,Le reconnaît et toujours, reunarquez-Ie bien, il le répète une seconde foi s CO'II1Jl11e rpour lui-mêm,e, .comUle on salue au passa,ge un e eonnaiss,ance. ,L 'analyse intervient nonnalement après, l'attention ,s ollicitée d'une façon précise Sur un son ou une leUr,e es't alors facilitée par la forme de jeux, de concours qu'on fait' aisénlent ,prendre à cette reconstitution. . ' Et pour que la leçon de lectur·e devienne une leç0l!- 'rle rra]~~ (ais vivant, on peut très tôt y introduÏTe les élénie11'ts d'une · ~(ramllllair.e de base sans le VOCABULAIRE GRAMMATICAL. he~ en.fant.s formés à 1.a ]ectuTe intelligente -pourront très V}t recon naître da.ns- 'la dilf férenc,e .dù gr,a,phis.me 'la fm',m e du pluriel (la poule, les poules-) , la terminaison du ver'be à :l a 3èÎlle person.ne que certains ' débutants de la lectur.e prononcent régulièrem·ent, montrant ;par là qu'ils e n sont ,encore au st,a de purem·ent InécaIl'i'~ que, ajoute un sens pTécis de ,p lw'alité dans .l'ésprit de ceux qui sont entraînés à lire ,en globalisant. Je sai,s Iq ue .la 'Inéthode a ' des détracteurs ,p armi nous. Méfiance du nouveau surtout? Le {ti'and' reproche qu'on lui d'ait est précisément dans l'orthographe défec": tueu<;e qui paraît-il en résuHe. Je ne ,c rois pas le re,p1"oche fon:d:é si la méthode e<;t a'p pliquée dans l'idée directrioe: rendre se:hsi ~ hies les nu'a nces -de la pens'ée puisque dans l'altération du graphisme .cl un mêm,e terme, observation ,qui prép:;tre 'a dnlirablement l'enfal1t ù l'ens·ei,gnement d'un .françai,s vivant. Et VOlIS, 'C Olnment fait.es-vous ? Y. G.
la
IJ'institutrice substitut de la ' mère lIme conférence de M11e Guex
n.
Quelques pl'oblèmes de l'institutrice en face du tl'ansfert
Dans notre prenlier entretien, nous avons essayé de nous faire une idée de ce monde Tiche et toUJfifu de ,s entiInents diveT,', que tout enfant IpOtrt.e déjà en lui quand ,id 'albo.lide pOUl' .l a p-ren1ière
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fois cet êh'e nouveau et prestÎlgieux: « la iJnaîtresse », l'institutrice. Nous avons vu que J'enfant qui arrive à l'éco.le est déjà orienté i'l1Jcons'CÎemment, dans ses affects, se.'.Y pulsions, ses tendances, .p ar son expérience familiale et en palij,culier paT sa rclaHon avec J.a luère, ·et que ·si. nous voulons ·essayer de /la comprendre dans ses sympathies et antipathies spontanées, dans seS appels à l'amollir, oonuue dans 'Ses Ig estes agressifs, il s'agit pour , nous de le situer dans ,c etteeXlpérience famiIi3Jle qui eSlt la .sienne, et .qui, à son. insu, ,c onditionne ses réactions au nouveau I nHieu scolaire. C'est là le phénoill1ène du transfert, 'q ue Freud ,l e prem.i-er a lnis en évidence en étudiant en méde.cin tout,e s ses ulodalités. .Lors'q u'il vous a'l 'rive de signaler .au Sel'vice ·m édico-pédagogique valaisan, un enfant dif,ficile, ·c 'est à l'aide du transfert. -c'est:l-dire ,par Je déplacement .s ur la ,p ersonne :q ui tlraite l'enfant des sentiments et de'i impulsions qui 's·e sont formées en -lui, durant s·e.s. premières années, que Il'.asls is1ante psy,c hologue dépi'.Yte .c e .qui ·cloche et en com.prend .la si.gnifi'c ation. Pal' là nlème e]]e peut y remédier. Sur un plan plus ' étendu, c'est par ce ,phéno:m ène du transfert, ou de la répétition inconsdente, que ·~'·expliquent toutes sortes de conduites humaines, -q uj au premier albof'd et vues de :l'extérieur, demeureraient incom.préhensihles. Singulière.InenL c'est lui qui nous édlailJ.'e S'UT les [premières ré3iotions de l'enfa.nt. il l'égal~d de l'in.stitutri~e. ,Ces con'.YidératioHs nous ont ·a'l uenées ,à ,c onsidérer ' le rôle de ,l 'ins-titutdce sous un angle particülier: J'aoceptatioll d'un e suc:cessiülfli. SUlOcédeT à ;la iI uère, être ,celle sur qui l'enfant déplla·ce s ans le savoir la tendresse ou .la rancune, .J'avidité ou les exigenees nées ·d'une -e nfance heureu'.Ye ou frustrée, représente,r poUr ~hacuill une ' image différente, jouer tous Ic es rôles il .la .fois et .simultanéIJ:Il'ent remplir .,Son programme et meubler toutes ce;;.; petites .c ervelles .~'es-t :pas ·chose aisée. c.'e-yt po Ulrquoi nous parlerons aujourd'hui de quelque:slliles des dit:fÎtcultés perspnneUes que !'insütu'brice rencontre en elle-lTIême, dans s'On effort d'ad~,ptation aux enfants dontel:le il la ·oharge. Nous di'vis·erons ces difficultés en deux ·catégorie!:;, celles qui l"elèvent de !problème.'Y affectifs inconscients et ·celles qui l'l'lèvent de !prohlènles affectif.s ;conscients. Voyons en premier lieu, en quoi l'effectivité illconsciente de .l'illlstitutrice peut .gêner Is on activité et s'opposer à ,ses efforts conscients san.s qu'elle se rende compte elle-'luême où est l'obstacle. J'emprunterai mes exemp.le~ soit aux observations que j'ai pli j aire ctirecten1·e nt auprès d'institutrkes :qui 'me ·s 1gna.laient des enfants dif:fidil es et ·avec qui, par la suite, Je collaborais, .soit il ~Ies 'PsY'c:hana~]yses -d'institutrÎtCes .ou .m ·nîtres·s es -d'écoles fni.vôe;;).
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Car si je vous ai Ipa'l~lé dans ma première cau'ieJ.'ie du. pas~:é de l'enfant 'qui arrive à l'école -e t de 'l'il1lfluence de ce passé s'4l' sa .m·anière d'·m re ·e t de réagiT, il ne faut 'pas s'üna'g iner q~e nous, Jes grandes per.sonnes, les adultes .'.Yoi-disant évo,I ués q1.\.e nous 'SOllnlnes, ne .portons ;pas en nous 'toutes SOl'tes d'e,m ,preintes .de notre passé! Le ' ·c aractère des premières affections" le mod.e .des relations fanüliales, lai's sent leur ·e mpreinte sur -tout être humain. Les conflits de l'enfance, reproches Inal digéliés, regrets, jalousies, sentim<e nts a,gressHs mal liquidés, alnbitioll's demeurées insatiSlf.a ites, demeuTent souvent à l'état latent, n'attendant que .l'oocasion de ressurgir, plus ou llloins habile.m-e nt dégui~és, dans le présent . Prenons un exempl·e concret. Une femme professeur dans une école priv.ée où .son eIlls·eigne.ruent est du reste f.ort appré.cié, me Tacon1e dans s'On analy,s-e ·q ue sa grande difficultés, 'rési~de dan~ le ,contalct avec ,l es enfants du fait qu'elle ne peut rétprilm er ses antipathies et ·s ym,p athies. Jusqu'ici, :seln:b.le-t-il, rien que de très naturel 'car nous ne pOUivons ni Il es uns ni Il es autres « ao~ro cher » ,de .la ,m ême ,manière avec 'tous ~les ,genr.e'.Y d'individus. ;\iai,s .à y Tegavd·er de .p lus ,p rès, on s'aperçoit vite que Mlle .0-, est vrai-m ent don1.inée par ses s·entillnel1.ts Ipositifs et négatifs à l'écrard de .s es élèvery et qu ' elle dé:pense u:ne ·énergie Iconsidérable . de suoces. ' D ' auà ,l eso nlasquer, ceci du reste avec plus ou :ITIOlUS lTe 'p aTt on .se rend 'c'Omipte ,q ue syrmpathies et antipathies vont à des types 'très définis. EUe s'.atta1ide à me paTIer avec attendrissement de teUe ou teUe fiUet.te rêveus-e, sensi1b le, tO'ujO'UTS dans la lune, in:ca,palhle de se conoentrer sur un travail, Im ais qui tout à 'coup sort un m.ot .charma~~ de .f~ne ohservatiOl~ ,I?~y~ chol(!)'gique, ou une phrase de .composItIOn denotant sa s·enSl'bl.hte ~l la nature. EUe AI/M E cette enfant me dit-elle. Il serait .plus juste de dire qu'dIe aime 'c-eUe-ICÎ et toutes Icelles qui lui ressemblent. Par ICo.ntre, ell·e ne peut SUip,pO'l'ter telle autlr e, une O'rande Jil'le g.entille du resrte,elle Je roconriaît, et ,q ui ua vaille 'bien, :m ais 'qui est vive, .décidée, ,assez ,a utoritaire et trèlY bien habit1ée. Quand les €nlfants 1sont au vestiailJ.'e et s'habHlent pour partir, eLLe ·est chaque JOUI" 3igacée -du .geste · avec lequel cet't e .petite drape SDn écharpe autour de son .cou et ,~~ la façon dont el'l e se ,camJbre daI1s son .m anteau. Conna15sant deJa un .p·eu l'histoir·e de Im'On an alys'é e , je lui -deluande: « Au fond , dites-Iuoi, à .quoi :1a manière de faire de ,cette élève vous fait-eUe 'p.e ns-er? Silence. Pui's tout à 'cÛ'lljp: « ·M ai,s ,c'·est Ula ,mère, ma mère toute ·cra,c hée ! Cette lll'anière de vous faire ,g·e ntir qu'elle est beHe, .qu'elle Il e sait, 'q u'il n'y ·a qu'elle à qui les .cho"Yes vont bien. A moi, Tien n'aUait ja,n lais, JllOn manteau 1uaI enfilé, mDn ,foulard en Hcelle. J'étais mal fagotée quoi! Et j'en ai entendu des remal~que.s, In'lais ça lm' était Ibien égal. Moi je mettais de ,l a valeur à autre chose ».
fÛlli
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'C'e's t 'e n ,quoi i\Ule X ·se tronlJpe. Ça ne lui était pas égal du tout et ~naintenant qu 'elle a'pproCihe .de :l a 'cinquantaine, ça ne Jui est toujours pas égal. La petite lf ille 'Inal fago·bée est devenue la femnle as,s ez néglig~ée que je vois venir à ·s,es séances. EUe ne sait pas :se meUre en valew' ·et -e Lle en sOlIIU re. L'ah' a's suré, la petHe ,c oquettel'ie f-éminine du 'r este sans ex'c ès de sa petite élève réveille tout son 'COl11flit ancien ,e t 'l'exas.père. Elle ,c roit voir sa 111.ère .devant elle, 'c ettemère toujoups bien mise, a'gr.éable à r egarder, très tfem/m e, Inais heaucou.p :plll's épouse que ·mère. Devant ]' a:IUOUl' très eXJclusif et amüureux ,d e ses deux -p-arents, mon analysée s'est toujoLUrs s,entLe seule, inCOl1l'prise, ex'Clue . Aus'Sj a-t-eHe tfui. EUe a fui dans le rêve, .dans La contel11lplation .de la nature, dans les plaisiTS< secr·ets -de son Ï1nagination artistique. EHe ne ,s 'ash"eint à un h'avail sui'vi ,que (par ,a mour des 'e nfants et néc,eS'sité de 'galgner s,a vie, 'e n ,f ait ,elle est 'bohème et inada:ptée ù la vie 'CO'IIl<lll e la 'petite ,é'Iève qu'elle aime tant. IC'est ainsi que .pOUl' d es Taisons ,qui -l,e plus ,s ouvent lui l'institutTÏ-ce veut réagir positivement ou négativ,emen-t à 'c ertains ty.pes d'enfants ,e t lPar 'l,à même ne 'p as être apte Ù "ie '~O'IlllPorter olbj ectivement à leur ègaIld. Dans 'ces eas, c' est généralelnent 'p air une identÏ!fï,cati-on incons~ciente que l'institutri.ce esl enfrav,é e dans ,s on objectivité. Identifilcation de tel élève ù e ll em-ênle lorsqu'elle était enfant, identiHcation rà l'un ou -1 autre de ses parents, ou encO're ce cas est aSSez fré qu ent, identi.:l'katÎoll d'un ·é:lève à un fl'ère ou à une sœur ayant joué un rôle inrportant dans sa vie affective . . Ces ,pr();ces.;;us d 'identification ~11'cons'Ciente échappent très rfalCÎtlenlent à la :perspicacité intérieure de la ;plupa'rt des êtres dont l'attention n'a -pas ét é attirée sur 'e point et condi1i'onnent bien des. cml1.porterrnents irratio'n riels qui sont ju.stifiés alOl's par toutes sortes ,de ~'ais'Ons <-1 P'P m'·ent es . et s1l1H:'l'fkielles qui m'ont rien à voir, en .fait, avec leur C311: 'E:' rée1le et .protonde. ·Parfois ·c,·e.st s'ur le plan intellectuel , en fa'ce d'une ,capacitl\ ou !d'une incaIpa1dté partku:1iëre de l'élève que se cri sta.llis·e un crmtlit intéTi-eur la lent. Je pense au ,c as d'une instit. tri·c.e qu j c1uT.ant toute s on enfance s'était vue écrup.sée dans t' estilI11e c,t t'affection de S011 'Père pa'r une SŒur aînée mieux douée qu:e llt> . Sur un seul ,p oint la eadette avait l'avantage: ]"or1hÛ'graphe, el ~'eules ses di,ctées pres'q ue sans faute lui valaient l'attention et les ,c ollnpliInents. ,patenlels. .A uss i ·cette j eune fille en était-elle venue à investiT l a question de l"ortho.graphe d'un e irnportancc considérable et exagé.rée. D'une part le progralll'm e de travail &tait orienté trop exc1usi-velnent dans .cette djrection, d'autre part les réadioHs afifectives III l'égard ,des en.fants étaient conditionnée,s CQ.lume eUes l'ava.i ent été 'POur S'on pèr~, paT plus o u 'l Hoins .grande farc ilité des enfants dans ce dmnain e. Sa nette prt. rt'; rence allait aux auteurs d·e .dictées .sans faute' quant aux auëch~p.pent ,
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tres, ils pâ-tis9aient, sa,ns qu',elil e en ·comprît la raison, de la jalousie, de la rancune qu'ene avait n{)urries pendant ,des années ù l'endroit de sa tSœur aînée. Ici enCŒ'e nous :pouvons 'constater ,q ue ,ce s{)nt des m é cani'Ymes 'd'identification, qui Inènent le jeu. Identificati{)n cl 'e'llcmène avec l,es, bons en orthognl;phe, ident-id:'kation de .sa sŒu r jalous'é e Uivec .les élèves -bi~ouillées aJvec la rgranî1lnaire, et enfin pt surtout, i'del1'tification d'elle-mêm·e à ,,·o n ,père dan s SOIl eXIgence sur -ce point. Dans d'autres Jcas, il y a non ipas i-dentifieation In,ü'; COI1lpens:ation. iL'jns1tlltutrke s'·efforrrce alors ,d'oibten.ir des enfanls tel ou te'l résultat ·qu 'el'le a elle-111,ê me soulflfe-rt de ne pouvoÏ<l' a tt-eindre lors'qu'eLle était en dass'e . Par 'Je trlliob elnen t .des élèves, c'est .p our elle une .sorte d-e répal'ation dn passé. Je lPense p'U exmnple Ù une 111.aÎtl'eSse Inénagère qui 's vit appeler un jour nhez son di~'ecteur qui lui dit le :J.l1écontente1111ent de:::; paren ts de ,ce qu'-elle encourageait tro.p vivemen t ses ·élèves ù -la lecture . En faH ,l'analyse avait déjà révélé qu e te s- leçO'lù pratiC[lle.~· 6vpillaient 'b eau,coulP n1.oins son enthousia's:rne 'que les .leçons ·dl' fran~1ais. Dans ·ceHes-·ci l'initiation a ux bea utés littéraires avait an t· large ,place et les élèves les Ilni-eux c1ouée~ /b énéfi-ciaient d ·' n0111 bTeux -prêts de livres. Inuti.le d'ajouter ,que les élevcs sensihles. {Jans ,c e dOilnaine, étaient au.ssi ses préf'érée.;; . Or, l'his'boire psycholo.gique de ,c ette jeune fille 'r évélait deux fai1s intéressants: t'un ét ait le cara,c tère exi,geant de sa lIuère ,pou~' tout ce (fui touchait à la tenue -du ,nlénage, 'l 'au1re était l ~HnOur précoce rie ,cette jeune Ifille pour la l ectur,e, 'goûtqU1 Hlvait été absolume n t contrecarré par les parents. Chose .surpren ante ù première vii " mc:i~ qui n ;.es't pas pour ,é tonner le rpsy,chologue, cette j eun e .fille, en entrant dans la carriè.re de inaîtres-se ménagère n'avait n ull·ement fai t un ']i)we choix, mais a'vait continué à aig k en fille nbéiss·ante 'q ui suit lIa voie 111.atel11elle alors que dans son for intérieur, 'elle s'insurgeait 'c ontre :l es besognes d u m énage tOtl t autant que 1o r..;;;q u' elle ·é tait enttant. ,Cette révolte, ~Ol uc e daos le passé. de tant d e gronderies et de cOBlflHs, était encore chargé L' de tant d 'affect que -son jl1lconsdent n 'avait pu rnieux Jaire que de r eoréer une ,s ituation semb:lrubI,e à ,celle ,de son enfance dan,;; la,que:lle elle pût, pal' .le truchement de ses élèves, donner lihre cours à c-ette révolte en les incitant à négliger leur 'Pro.grall1n~(; m.énager au ,profit de la leoture. Notre instituu'j1ce étaH, bi-en entendu, totaLement inconsdeni-e de 'S on but profo nd , et vis -à -vis de 's.on ,diTeoteur eUe défendit sa manière -de faire en toute bonne toi. Mais :peu ·à peu la franchise profonde du travail ana lytique !"am'e n a à découvrir qu'eUe ne poul's·u ivait pas COn1.nle He le ~royait 'l 'int-él'êt ,des élèves, 'm ais bien son vro,pre but de r evan'Ohe. Idell1tirfi.cation ou c0il11a)el1'sa1ion ·s·e l1l-mlÎlfestent 3us"i-i de la peut de l'ins1itutrice en face de ,certains traits d e car~1ctère,
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de certains défauts ou de qualités ,morales .p,ali~ticu1ières de ses élèves. :',' Telle ' in~titutri.ce, généra] emen t con:cpl'éhensi'Ve enver;, le."i enfants, est profondém.entirritée et sort de ses ,g onds devant le m'Oindre iIl1el1'Songe. Son sens .pédago.gi,que l'abandonne alors. Toute entorse 'à la vérité, qu '-elle s'Oit ,gra1ve ou de ,m-oill'dre ilnpor·· tan.ce, qu'elle ~oit motivée par la l'lISe ou :pair :la .peur, est jugée df' la m·êl11e Inanière, irnpitoyaib lelnent. Je 'eO'n~tate rapidement ·que ,cette dasse vit avee ,l 'idée pres'q ue obsédante du ,m ensonge et cet état de ·chose produit lUl. résultat paradoxal: les enfants m.enlent plus que partout ailleurs. Quelques entretiens avec l'institutrice me lpelmettent de sai~-ir supelifi.ciellelnent son problème. El('vée dans Je ,cul1:·e de sa mère, décédée alors qu'etle était toul (!nÏant, ·cette j-eune fille -s 'est fréqueluilnent entendu diTe que sa mère aVl:lÎt hor:l 'eur ,d u m,e nsonge. S'identHia'l1t à l'iInage de cettt-' 11.1èr,e ,dont l'ahs'e nce s'étaÎtt fait douloureusement sentir, eHe avait fait sienne l'horr·euT du ·m .ensoThge, donnant ù cette ré~ pnlsion le caraotèr,e ma~'sif et absolu que revêtent toujou'r s les processus psychologiques dont les motifs profonds échappent 'ml, ,contrôle du moi. On pourrait luultiplier les -exemples; sans doute vous en vient.-il ù l'esprit. Ceux ·que je vien50 de vous -CÎ;ter vous ont in·(hqné quelques-uns des domaines où l'a.ffectivité incons'c iente -de l'institutrice peut inteDférer avec son idéal pédagogique consdent et meHre ·celui-ci en échec. Le contre-tr,a nsfert emprunte deux -voies 'Principales: l'une qui Telie les eu·fants · à la petite .fille qu',a été l'institutrice, l'autre qui relie la ~ituation cl'o.uto-rité -d ans .laquel~le se trouve l'institutrÏ'ce, et son rô.le ,pédago.giqye, ~1 llne autre situation d'autorité et à un autre rôle pédagogIque: celui de ses Iparent.s. C'est en enlpruntant ,ces deux filière·s que les ~.f.fects pl'ofo11'd'1 s'-enchevêtrent, ,c onlfondant les pers-onnnages et les rôles. répétant le passé ou s'y opposant (,ce qui n'eS1 qu'une façon camouflée d'en rester .l'esdave), m ,é lant des sentiments . et des désü'<; infantiles à des amlbitions et des attHudes d'adulte.
PIANOS
HARMONIUMS RADIOS Vente Location
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Réparations Révisions
&.c_I~_o__t.é.I._(O.2_7.).2•.1.0·16.3~
.\ .___E.c.h.an.g.e____.a·__• ·__- HM_ _. ._ _ _ _ _ 'SION
Problèmes scolaires ( Suite)
Les pionniers des centres d'intérêt
DecroIN .. Ferriere . . Freinet, etc. Une mét!hode -d'ellse~gnement, CO!lll!ll1e une décou.velie dans le dOluaine scientifique, ne naît pas spontanénlent dans -le i('erveau d'un penseur génial 'q ui l'applique, et l'impos-e -d~l.S ~e 1110nde entier. Depuis la ·naissance de l'idée jusqu'là s.a réahsahon SUT le plan ploatique, H y a un ,c;henrin ,parfois bi'e n long sur Il equel ont peiné de n onlibreux 'c hel1cheurs. 11 en est de mêm.e de la 'métlho,de d€s ,centres -d'intérêt. Cependant, il ne Sierait ,pas jus-te de méconnaître le ·mérite: cel-tain de Decro.l y. ·L e Dr Decroly est né en Bel,g-Ï'qlle où il a 'c réé la ;m~aisoll ~e l'ErmMage universellen1(~nt 'connue. C'est 'llà qu'ont été expél'1mentées et app1Îiquées intégralement, ses méthodes. Les eflforts Ipatients et persévérants du ps-ychologue helg,e Ol!t l)()rté sur ,l es enlfants déficients. Ce n'est ,q u'après 'c es es'S~.IS concluants qu'il a iPens-é que les pro.cédés utilisés avec ces. djsgraciés du .",ort pou:v-aient s'appliquer égall eInent aux en.fants nomnaux. M.alheureusement, 'l e Dr Decroly n'l:l rien écrit: Ic'est dont'. :par ses dis:ciJples-, M11e Hamaïde, sa 'co:Ualboratrice la 'PLus directe, 'MUe f'ilayol et F.r. de Moor que sa méthode. nous ,e~t parvenue; D"ai~leU'r.s- la renO'lllinée de l'E'c ole de l'Errrutage n a -pas tarde à franchir les liilllites de la BeLgique ,et ,c'est de toutes les padies du .m onide ·que Il es visiteUTs sont venus s'initier aux méthodes du ·J1'laître. ,M gr Dévaud ,qui a écrit de reInarqua'hles articles pour vuLn'ari'seT la ·méthod·e des centr-es .d'intérêt, parle en termes élo:jeux de ces nouveaux procédés d'.e nseigneIuent: H fOrlnul p ~ne seule réserve: « Faisons, dit-il, du Decroly clhrétien ». Enthousiasm'é par les tr,a vaux ·du Dr Binet, dont .les testJ sont aujourd'hui dé,pass-és, lnais qui fut fun des pTemiers, en Europe du moins, à dem'a nder le l'emplace.ment des -exam'e ns de pur savoir, teLs qu'on les pratique ·encore ulalheureuselnent dans ]a pllupart des étalbliss.enlents d'instr~ction, par d:-s. eXl:lmens d'jntelli'g-ence basés sur des tests .logl'q uemell.t ex.pel?mentés et étalonnés. Decroly annexa à son école un labonltOIre dt' pédagogie expéri.mentale.
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Fra'P,pé de 1 incO'héren:ce de~ 'programmes, dont les matière') ne ipDésentent aucun lien entre eUes et :parce ,qu'eUes !;ont disparates n'offrent autcun intérêt ,pour les élèves, Decrolv leur ~~llh'ititue les -c entres d'intérêt. . ( Les prolgrammes, dit-il av·cc pertinence, ont été conçu ~ morceau par ·lUOl'Ceau en tenant 'c om,p te des nécess ités plus ou moins légiti.mes, 1llai~ ,d' ordre essentielleul·ent hétérogène' -c 'est une construction -q ui n'a -p as ét.é élevée .selon un lplan unique et profond, Inais pièoe paT pièce, .pal' des a'l 'ohitecte.s différents, insvirés -de principes et ,d e buts 'Souvent di·ve11gents et qui man quent en tous. 'ca~ de ,c oordination » . -C'est hien juste, et Yon ·s ait 'que, dans les ,collège.s, la 'Prindpnle préoocUlpation des prOlfes's eurs ·c'est d'accorder ù la branche qu'ils ensei,gnemt .l e plus de tClllpS pos')-ible. A -c ause de 'c ela les élèves 'sont .SOUlVent surchargés de devoirs, et les tâches il dDmicile deviennent un véritable suppl ice, sans Ip ro'f it aucun. cal' l'intérêt n 'y -e st Ipas. Nous l'avons déjà dit d 'autre part, l' ensei,gnem ent tel que le ·c onçoi'vent le~ -p·rogral11ilUeS et te,} qu'on l'a'plplique, est co'pl.plètmnent en dehors de :l a vie. , oyons un horaire: Au début de la journée, après la religion leçon de calcul oral: 20 nlinute"Y ; 'Puis gr({mmaire 30 minute:~: ("o.leul éeri.t : 40 luinutes; ensu ite dictée: 30 Ininut.os; puis lectui'() 20 m:inutes, etc. Toutes ces discip.line·, cœUlne on le sai t, sont èllseiŒl1.ées isolément, .pour elles-,mènes, 'fans lien avec les autres. On avouer-a que ·ce n'est' pas très 10g1que et surtout pas fait 'pour intéresser les el1lfanis . « Or, dit Herbart, qui se· rencontre en celf\ Hvec tou s ·l ec; partis-a ns ·de l'é-cüle 'fonctionnelle, ['intérêt est le fondenlent de l'éducation et la 'condition ess·entielle pour que l'ins·· truction sOlit féconde ». Dewey s'eXJp rÏlne dans le m ême sens . Decro:ly a compris que si toutes les .dis1cipline::; se tcnai en t liées entre -e nes par une idée pivot,. fe,llseignCiInent serait plu.s ;près de la vie et Ipr-ocuTeT-a it aux élèves U!11 .enri.chissC'ln-ent, une cu'ltu ·f>., une [onnatio'l1 -g énérale qui ne -s erait pas à dédaigner. . Nous voyün.s .donc où veut en venir le génial pédagogue belge : les prog.rammes au .lieu td'êtr-e com:pos'és d'une colledion de notions jugées .p ar l'-a dulte indislPen sables· à l'adulte seront COllllposés -d'une collection d'objets dont les 'connaissances étant util es à l'enfant éveillelxmt son intérêt, feront spo ntanément naître sa curio.s-ité et provoqueTont son activité . Ainsi, 1esdiverses -disciplines des ,prograllllll11eS ne seront ,plus étudiées par eUes-.mê:llleS, ,cOim me ayant une fin en soi, mais 'POUT la pleine Iconnais-s ance de l'idée pivot examinée. Quand 'lill üentre d'intérêt .a été exploité à fond, l'élève :possède idaills :S,OI11 1c1~s,seul' une labonda:nl-e ,do.cUJJ.ne!Iltailion qu'il -consultera avec ,p laisir. Il relira les notes prises, lParce qu'il s'est
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intéressé ~t ce travail' -s ans s'en rellidre compte ,il répète' 'COl).::;tamtllwnt la .m atière, de la .s'Ürte les connaissances: 'aussi bien celles qui sont purem-e nt t'onnelles que les autres, se' fixeront mieux 1 hms sa mémoire. Decro,}y garde .les pie.ds sur lI a terre. H ne Tenonce pè-1S Ù un pl'ogr311llme tracé à l'avance ,comme voudTait le faire Ferrière. f,l s-e fixe un plan bien déJfini, dans 'lequel il ense.rre toute la mu~ière, .se conformant ainsi a'ux pr-o gramJmes of.ficiels. « Il e.st -possible, dit-il, de tracer .un plan des sujets qui .. l'ont traités. Donc un progranl'll1e peut, dis'Ons qu'i,J dQN êtrf' esqu issé dans ses grandes lignes pour ohtenir un rendement optimunl et pour ne :pa':Y ga.spil.ler .le temps en pure perie». C'est la vo~x .du bon sens, nous semlble-t-il. NIais cette manière ,de faire na lpas lieu de satislfair·e Freinet. Le novateur fran,· ta is n'est pas da'vanta'ge d'accOI'd a'vec DecroJ.y sur le ,processu,i :'l suivre dans l'étude d'un centre d'intérêt. On sait que Decrolv .;·I/it les éta-pes su ivantes : olb servation , .association"exnression ' ........ Observation: observation à l'intérieur de la elas-se, des obj \~ts que !es enfants apportent; obs ervation à l'extéri eur: le jar- , (bn scolaIre, les promenades et les excursions. Association: En partant de ces observations on atteint une c.onnctÎs-s ance ,dans le temps et dans l'espace. A 'propos de ce que ft n Q!bserve, on ê:1tPlPrend ce ,q ui s'est fait autred'ois; et ce qu( se r:1 it a'Ctucl'lem,ent dans les diff.érents pays. La géo:gra:phie répond. ,1 la ques-tion ,où et .l'histoire ïépo·n d à la question quand? Expression: Et maintenant se greffent sur ,ces exercice"i (l'observation et d'association bien interpénétrés les exe rcices d' expl'es·sion que Decroly divise en deux parties: par la main d : la matière, ' c'~st l'expTession concrète; \p ar le mot et le symbole, c'est l'expression abstraite. Les ·exer.cices d'ex·p ression co,mpren~ nent : Elocution, vQ!caJ:mlaire lecture dktée réda'ction recherehes, tra·v ail libre, ci,c. " , . Freinet s'élève contre ce systèn1.e et demande que le centre' d intérêt paTte de la vie . II ne veut pas non plus de programme préétabli, ni de leçon d'observation . « Les decrolyens· _ p en.sent donc, dit-il, que ' tout centre d'intél:êt doit début~r par cette ohservation minutieuse d'objets 011 de t ails .SUT l.es'quels s'exevceront ens-uite l'association et l"ex·p ression. Je ne suis- d 'a'C'cord ni sur l'utilité de cette observation, ni sur le déroulement de observation, associatioI1, expression. J.e ne suis pDS ,d'accord avec cette pratique decrolyenne de l'observation par'c que, encore une fois, elle part de prindpes slcolastiques. Cette obseTvation sicolastique qui n'a pas pénétré le champ d e l'intérêt fonctionnel n'anpoTte que des notions écrites sur le sable et que ,b rouilLera le premier vent du large; d'-ailleurs ce ne ~ont ,p as tant les notions a,c quises qui lComptent, 'm ais .1'habitude
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de l'observation; or, l'ob.sel'vation telle que 'la conçoivent les decroJyens estanorD1.ale et tDurne à la « maniaquerie». I.1 y a unt'" ~tUtre 'fol"l1l.e vivante .d'observation et c'est ,celle ,que nous culti vüIlS.
Au lieu 'de laiss,eJ.· 'les OIbjets dans la Ipéno.mbre de l'indirf fé r-ence et de odüe aux enfants: Regardez-les' soignéuseIllent et ,1011 , gue ment, prenez Vo.s loupes et vos lanternes et notez pour que vous 'c onnaissiez 'c et objet, nous plaçons l'objet en question en plein jour, illuminé par notre soleil, et ,ces 'détails que vous vous 'fatiguiez à noter, ils so.nt l,à ,q ui 'S'h11pa.sent; vous n ' avez .plus qu'h Tegard'e.r, ,qu'à to'u cher, ,qu'à éprouver. ILe jour où un ode nos élèves nous aplparte un faucon qu 'nl1 chas-s'e ur vient d'abattre, nous n'avons pas. besoin de 'leçon d'observation : tous les enfants veulent VOiT et toucheT. Que1ques Inot ' sUDfisent pour que sous ,ce bel 'é .clairage de l'acti'vité ,fonctionnelle eL de Ja vie alPparais:s ent tOU5 les éléments iq ui luéritaient d'être examinés. Nous ne faisons pas .de leçon d 'observ.ation, Inais nous attendons que la vie, SDUS le,s fonnes 'c omplexes que nous- avons suscitées" allnène au 'g r.and JOUT et au soleil les éléments que les en fants veulent :connaître; leurs questions et les nôtres- aussi, et le.') répons'es Iq ue nous pourrons 'c oBectivernent et teC'~niquement lem' a,p pOlier, ,suffisent à la connaissance. Decroly e.st palii de l'éducation .des anOlmaux et.il a ·p eutêtre axé exagéréIl1!ent et dangereusement ·son éducation 's ur lecOllllportement et le rythme des anQlimaux ... Les décrÜ'lyens s'obstinent ,paIifois à dire aux enfants: Veuxtu TeJgalrder l 'CDnlme si on disait à .r~ppareil ,photograJphique: Veux.lu prévoir le ,t emps' de pos·e ? ... Quand l'être à soif, ·il ,suffit df" lui ,présenter .J'eau dlaire ,p our qu'il Do.ive à satiété. Decroly dit: « Den1.ain nous allons faire de l'ohselwation ."iur t.el et tel sujet ». C'est ·ce que n'Ous 'critiquons, ·car al'Ors au lieu de palrtir de la vie, 'Decroly pali de J'olhsel~vation. Les: enifants' entrent Ichez nous. Hs' y apportent 'l a Vie. Cetie 'v ie se nl,a nitfeste de ,c ent façons: Les ·enfants 'c ontent une histoire, ils· lisent un texte intéressant; un autre jour ils. arri'veront les pO'ches pleines d'es'c ar,gots. Nous ne partons pas systématiquement de ces observations, nous. pa~rt01~,s. ·de la vie d t'" l'enfant. Nous IcÜ'ncevons 'l e rôle de l'observation exactenlent comme Decroly, seulement, 110'l1S entendons ' que cette observatjon soit susrcitée ,par la vie. » Cm.n:me o.n le v.oit, la différence est fondalnentale, ,pour 'l'ex· ploitati'On d'un centTe d'intérêt, entre les procédés Freinet et le· ,'ystème Decroly . Cela pr,Qlvient du fait que Freinet part toujours d e la vie ; son système n'est donc .pa.s s'cOila stique; il n '8
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vas tIn vroglf.àlume détern1Ï-né ; il ne ~ait pas la' veille ce qui seTa 'traité ,en class·e le .lendemain , Ce ,s ont les enfants qui, 'Je im .atin mêlue, :foul~nÎ3sent le .s ujet ·que l'on exploitera ensuite. L'en'.üignem,ent 'Vient du. dedans, de l'enfant, tandis ·que Decro.ly im'~ .p ose la .m atière à traiter. Il étahlit un plan au début de l'année .et en. suit 'les grandes. li.gnes. Son système est d'Onc moin s fonctionnel que ,celui de Freinet. Pour lequel allon.s-nous opter'? Ni pour .l'un, ni pour l'aul n ,. 1113.is pOUl' une 's olution mixte que nous expliquerons .plu:, l'O in. Fel'1'ière par 'contre se rapproche -davanta,g'e de Freinet puis,q u 'il ne dHemmine pas au .début de l'année la .lnatière qu'il va !raiter avec ses élèves ,et qu'il fait une :part très grande à la 'pontanéité 'créatrice de ses élèves. Voyons qui est cet éducat-eur dont le l'enOlU s 'est étendu d ans toutes les ,parties du monde. FeB~ière est un ' psychologue reInal'quable, u'l1écrivain pédagogique dont les publications font encore autoll'ité ; lnais ce fut .a us'si un excellent pratÎ'cien qui a expérimenté ses ,pfind pes péda.gogiques-. , De 1920 à 1921 i11 dirigea l'Ecole nOUNe.lle de Bex où il ,p ut ·a,ppJi.quer 'à peu près 'comme il l'entendait les principes de l'école a ctive, laiss·ant le ·chaulop libre III toutes les activités spontanée~ de .s,es élèves .dans la luesure évidemment où ces adivités étaaieni ~our11'ées vers ,l 'esprit de V1érité, de jusüce et de beauté . . ,Cette éco[e iPri'vée recevait ,des enfants de fa.m illes riches, des fillettes de 10 à 15 a ns, caplrideu5-es et gâtées pour la .plupart, disposées, on le ,conçoit, à échapper à Ulll ordre venu du dehors et incapables de 's e soum'eth~e ,à un effort lJenu du dedans. Com,m ent, avec de tels éléments, appliquer .les méthodes fon.ct ionnelles qui font aplpel ;à lI a sipontanéité des élèves , à une dis · .cipline librement consentie ? . {Ferrière prO'cède conl'm e S'on ami ne:cro'ly : Recherche des ,dod l1nent s , classification de ces dO'ouments dans un cahier '<;/(' lIie. Division .du travail: observation, aSSociation, expression.' . Le nlaÎtre n'·hnpose jamais rien à priori, ni pro,gralll'me, ni méthode, ni horaire. Il sU;g1gère, ,q uestionne, et SlV·tOUt laisse :troUJver. Il s'abstient d'indi,q uer 'COl11!lne 'recherche.'Y à poursuivlfe ,cc 'q ue les élèves n'indiquent pas elles-mêmes, jugeant ' que' cela sortirait du oercle de leur intérêt, dépasserait leur portée et ne répondrait donc pas à un besoin et par ,c.onséquent ne susciterait pas un effort librement 3'Clcepté. Sa méthode es-t donc. moins s'c olasüqlle ·que celle de De·(,foIy. Fenrière :profite de toutes les tCÎr,consta.n:ces pour visiter des fabdlq ues, des atelieTs, <de.s ,curiosÏtré naturelles. Les ques.tions d e,s élèves, après ,cela 'c onstituent la leçon elle-mêrne.
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C'est ainsi qu'il C0l1111llenCe sa cla~se, en 192.0, s'an.':; avoir l'ai!!' de Tien par une 'Visite .p rès de Bex, de ,gr,oUes préhistorique". Cela, on le conçoit, donnera lieu à une foule de questions qu'poseront -ces. petites nUes ,curieuses dont 1'1ma,gin.ation 'dan: ces soutenrains faiblel1lerit ·éclairés l)ar une topche, s'est lClonn{' libre 'cours . Le maître inchque des SOUI'ce.s où 111 s·era possible de se documenter; les éJèves., ·chez qui ['intérêt a été nlÎs en éveil, .feront des 'l'eche.r,ches et arprpnrteront le résultat ,de leurs trOllv:ülle.'i. de leurs efforts. Dès l'Ors, en da:sse, ,ces petites étaient Ip rête.set dispos-ées :'t étudier 1es besoins de J'hŒnme selon le Iplan Decroly; ::tuais il faut bien remarquer que ['intérêt- suscité par la visite de la cavelîlC les aanenées à sollidter eUes-mêmes 'c ette attitude JpaT les questions rqu'eRes ont posées ,de façon ,continue. C"e~t donc ibien fonctionnel ,co:nlm·e on :Ie v,oit. D'autant plus qu'il n'est :p as questiolTh pou.r 1'ins1ant de 'PTog,r aullme élabo'r é et imposé du ·dehors. Pourtant ,cela viel1'dra, Ilna~s demandé du dedans, c'est-à-dire par les enfants. En -efifet les élèves fOTiD.1Ulèrent bientôt un désir d'oTdre, ·afin de savoir où l'on aLlait. Elles-luêlnesorolliVèrenL som-m e toute, en Iparrtant de Il 'explor.ation de la caverne de B ex. les grandes divj~ion.s Îlnpos-ée.s par Decroly. A'l inlentatioll , ch<tleur et éclaira-g e, défense contre les anhll1aUX, ,contre les ennemis. Par 'c ontre, un eSls·ai d hO'raire demandé par }.es paT-el~t .. fut bientôt abandonné à .l a -s atisfaction de tOUIS. Ainsi Ferrière re~ta conséquent avec lui-ulIême .puis·qu 'il èorivit: « Quand un maître m'oit apip liquer la méthode Decru.ly. mais sairt à l',avance ,qu'à teJrle heure il traitera -coûte ·que coûL tel sujet et fera telle .leçon avec ses élèves, Leçon ni suggérk: par lui, ni ac:cueia.Jie par eLL'{ avec joie, moins encore Idem. ancl,é e par ·eux ,cO:l11IDe une rép.onse ,à "Lill bes-oin, l'action de ce maître 11 est pas conforme à la psycholo.gie ,g énétique, donc ft l'écol e:active. M'on IPlrincipe a été et l',este : Ip as de division du trav' il 0]'g::,nisée et imposée du dehors ) llloaiS division du t'l'avaÏl naÎ': ' sant organiquenlent du dedans et ·e n fonction de·s activité",· voulues coJlectivemenrt ». On con-rppend, en lisan.t cela, qne Freinet vou e un cuUe ~l F·errière et le -c onsidère, sous Ic ertai'l1s J'a;p:pol'ts, com:m e son maître vénéré. Par -ce que n'ÜUiS venons d'exposer on a pu cOlllp'r endTe l'e ~ prit de Ja méthode Decroly. Nous aHon"'· bien montrer mai.nt!..' nant d'·arprès quels princ1pes le travail est organisé. Les plan s que ,publie son di"'lci'Ple Fred. d e 'Moor .dans le .livre ' « L'écol pactive 'palr la méthode -Decr'Üly » préJsentent l'enseignement ,HI co:mplet avec IraUa,c hement aux 1)ro'gr3JmI111es officiels.
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On sait que Decroly bas-e toùte 's,a nléthode .s ur .l~s quat~'e "rands besoins vitaux de l'holl Rule : besoin de se nourrIr, besoln de se protéger Ic ontre les intempérie..s, besoin de se. défendre 'CO~l1're les ennemi's ; besoin de travailler; -de Moor y laJoute ~, e lb es·om .d e se reposeT ·e t de se récréer. ICertains i',e pr'Üchent à Dec·roly de donner un enselgneL11~nt pllrelnent m.atéda:liste. L'hOtmnle, disent-ils, éprouve .des beSOInS aull~es ·que .l'anünaI, ·des beso·i.ns i'lltetlleCJtue'1s et mOTa~x. en parti:cul:ier. C'est Virai, mais il est fa,dI,e ,de haigner de .sp]r!~ u; l ehrloun des quatre g'rands ,centres exploités p~' Decroly. IL ,l.~e: de Dieu n ' est-eUe palS présente dans le premIer beSOIn de'Ja'? car qui donc a Inüs à la .disposition de J'homme ,les plantps, le') fl11imaux et les minéroux fJl.1i lui sont indispensables. ? (A suivre) Cl . 'Bérard .
Faut-il inventer ou recevoir les connaissances 1 Une CO!ll1'nlÎs,s ion "1'o·c cupe d un manuel scolai·re. Autoul' de la longue table sont :.lS~.is sept hOnl1Ue3, le pré. Ï dent au petit bout pour mieux Sl1iVT,e 'le.s .réa'c tions de ch~~lIe ph ' sionom.ie. On discute, propose ,et fait des .conhe-p roposItIOlls d epuis trois helue.s bien ':ionnées . De temps :'l ~l1tr-e, tels \ ollclraient .s uppT1n'loer des text·e s que les élèves, ù.· lelll' aVIS, yeuven.L C~lllpo~·t'r t~ lL · -.nlêmes. D'autres -seraient heur eux cie VOll~ ex:pnmecs bi en c1aiT'eUlent des Iojs ou règles 'q ue les j.eunes espl.'its auront bi en ü e la peine à forulltler. Nous SOln m·es ici en face de deux attitudes cUelactiql1es : les Ilns p'e nsent qu'il suffit -de guider l' activité intelleduellt' des enfants qui devront inventer eux-·mêm,es le savoir; les autre,;, san s luèconnaltTe la valeur de l'activité p er.s onnelle des élèv e~ n'ou})]jent pas que l'esprit no vi'Ce ,a h es'o in d'être aidé efficacem,e nt . C'est un e ch'-m'c·e eNcellellte, me sembloe-l-il que des hommes d e tem.péra·merüs p lus ou moins opposés se rencontTent pOli r st' com.p léter heure us·enl ent . Ici nous insisterons sur 1 aspect de la fonction didactique qui souligne la cOIl!tribution ,personnelle des élèves :\ l œuvre d.c 1eur fOI1ln a tl on . Tous les nlaîkes ..ont d'31ocord 'q ne notr,e en S(' Ig nem.~nt nE' peut jan'iais consister à transvas'eT :les connai ' ~3nces dans Je Cel'VeclU d' auh'lli , que nous ne formon..,.. pas 'les Jeune:) r."prits qui subiraient mécanlque'ITI-e nt une empreinte étrangère. Chàcun de nous est persuadé que l'enfant se fOl'l1l,e, Se développe, se pel'fedionne.
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Il le f,a it d'autant plus 'liJbreul.ent et :p.1us ,p ersonnellement qu'il es-l :aTrivé à un âge psydl010gique plus avancé. L'a,ctivité personnelle doit êh~e .amorcée dès le poiüt de dépt'.rt de la leçon. Il faut partiT de faits, de donnés 'Concrets fourlïis par. l'observation, l'expéTienee, 'l a TIlémoire Ol1 l'imagination . l\ous .montrons des S'cènes, fai30ns des expériences, -rappelons ce que l,es -élèves ont -eu l'oc-cU'sion de voir et de r-egal~der, d' entendre et d"éco-utel'. Si oette intuition s,e nsorieLle ne peuft pas- être réalisée, ,nous décrirvo;l1,s 'l'objet de l.a leçon -ou 110US r.acontons les d'aits qui intéressent l'ensei,gneluent du ,mO'ment. Quel1ques exemples il• 1Llstreront cette ,exigence importante de la didacHque. 'Voici Noël avec ses mystère", si consolants. Il faut dépouill-er la naÏ:ssanoe du SauveuT des fioritures des .légendes, écarter aussi la végétation luxuriante ,des superf.étatim.ts Inondainel;)' pou']' qLl~ les -e nf·ants voient Te divin Enfant dans la pauvTetédoe l'étable entre la Vie1'ge si n10deste et saint Joseph, l'artisan. Les texte-; ."évangélique.s .fournÏ'ss-e nt tous les élèments du récit authentique . que des détails apogryphf':<.; ne pquvent que déform,e r. Dans le.s leçons de religioI1 en ,général, les- faits bibliques sont la base pro\'identieUe de c.e que oies enfanlts doivent croire et pratiquer. Les -a utres moyens de la méthodolÜ'gie Teligiells-e leur restent suhordonné.s. Tout bon Inaître atta,e he un p.rix inestinlable ù t'ens-eigne1-uent de la langue maternelle. Les faits -dont il faut partir ici, Cè sont encore .des textes : pOUrCOlTIn1:eW~,er des phras-es sim1)les qu e Je maître Ipropose ou fait tr.ouveT par les enf.ants, :puis des textes ehoisis, vraiment digne~ . de passer dans le patrimoine spirituel ile la jeunesse. Hien ne saurait Templaoer les -mO'Dceaux 'en prose ouen vers ,où des âme~ d'élite ont exprimé d'une façon géniale ce. que le 'cœur de l'homme ress'e nt de plus noble et ,c e que son ,,;on ,espTit voit de plus subliIne. Si l'erus,e ignem,e nt de l,a langue os(~i1leentre les d~ux ,pôles diTecteurs, l'explication et l'assimilation de textes choisis d'une part, la composition d'autre part. il ne peut guèTe se fourvoyer. Les .sciences nahuelles, depuis- la _simple leçon -de cho.ses :jus~qu'aux cours fortement oharp entés , ~~ont 'considérées conNue l'étude ,par -eX'cellence des faits matériels. Nous ne pou vont;, atteindre imlnédiatem-ent ,qu'une ,portion très Ihnitée ,des iUl1Ü'mhrabl,es réalités que le Créateur a semées sous ses pa"r avec une prodigalité m>eTveilleuse. Nous ne serons pas embarras'5és de sitôt par dMaut de faits que nos sens p -e uvent saisir COlnme à 'portée .de là Im ain. N'importe ·quelle 'é cole vil au milieu d'une ri,chesse inépuig,ahl'e. Il suffit de voir et d'entendre pour se docunlenter. Pour ,c e qui est hOirs de ndrr.e sphère ,s.~nsible, des a'll!alogies frappantes, des illustrations et des des'Criptions vi antes doivent met'tr,e .00 a,ction l'intuition im'a ginati-v,e -et .faire naître dans l'esprit la Te.présentation du donné 'c oncret absent.
~ous ,p ourrions sc.olal~~s et 'm~ntrer
par'courir les autres" bra.n ches des matièl;es-. que Ce sont toujours des faits qui servent de pomts de depart pour un enseignement fructueux.
Nos élèves 'S'ont au courant d.e nomrbreux ,f aits qu'il faut évüquel' au mom-e nt opportun; ils .peuvent lire .des textes recueillir ~es abSeTv.atio:ns, JuoteT des s,c ènes vécues, apporter leUl: 'ContributIon au recueIl de matières premières de toute nature ·et même 5~u·'P.rendre le. ,~~îtr- e avec des trouvailles inédites; ils déploient aInSI une acbvlte peTsonnehle très propice ù l'acquisition -d 'un sa voir solide . . Au -c ours du tl'av'a Îl S'colaire, les élèves assez âgés peuvent temr prêt leur ,oa'h ier de tra'vail pour noter leurs idées. en quet~l~- es termes .frappan~s , . éta'bHr des 'c omparaisons instructives. 'fmre des apph,cat1Ol1'S .JudIcieuses, fix,e r les ,paToJ.es d'un camarach.: pour les discuter, il1's'c rire le.s donnéeç; de ;problèmes il résoudre. e.tc.. M.ai~ nou,s ne laisserons pas ]es élèves sérol1er SLU' des questIans . qLH leur sont à peu .près com:plètelnent inconnl1e~· telles . que des faits historiques ou ,géographi,ques, des notions 'S~cial-e:.;, des ~Térités révélées, dery préceptes llnOTaux. Nous les leur COll1-1llUnliquerons, ,~-ans une fornle. assinl'ila:ble, sans leur faire pereire un tmnps precIeux en des deVInettes inuti.les et fastidieus'es. L.aissons. aux ;r êveurs la ~rétention de tout fair.e trouv,e r par les jeunes esprIts sous le faUacleux -prétexte de Te'5:pecter leur autonomie 'et leur liberté -SaIns Umites. Au lieu de recom'mel1'cer à tisser La toile· toujours inachevée de !l'a pédU!gogie naturaliste au détriment des jeunes àmes, nou~ metlonscelles-,ci ha:rdime~ten ,possession de. l~ s3jges",, ~ -éternelle que Dieu acollifiée ,il l'Eglise et ,des trésors spn'1tuels .nus en ,réserve ·depuis l'anti,q uité. Ains-i notre enseignenlellt ,s 'era .animé d'un rythme vivant :. tantôt l,es élèves ?-?,ront l'occasion de déployer une ,a ctivité plt,ts peT,sonneUe en utihs.ant toutes le'Y ressources de leur -e sprit encore frais et ·curieux d"apprendre toutes sortes- de vérités; tantôt nous présenterons rà leur cœur, ,a vide de savoir, ce 'q ùe les généTation: :p~-ss-é~s et .s:n~tout le ~~re de toute. vérité ont ,pr~p~ré COlTIl11e p~ LIlmome S;PlrItuel. D aIlleurs la :Sllnple tTan'51ffilSS1On du saVOllsuppose ,chez l'enfant une activité .p ersonnelle dont l'intensité peut l'emporter -s ur l'·affairisme d'une ·cItasse où l'on feuilleUf'. consulte, note, , découpe, colle, a.ssem,b le et rivalise d'empres,s ement avec la fourmilière. ' . ' L' essentie~, . c:,e st d'~rriver -à la ,pO'ssession et il la jouis:S::t l1ec :\ctlve de la vente lmnlere de l'espnt et flambeau d.e la vie.
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Des leçons de choses Les lecons de ,chosres se donnent depuis tTès .1ong.t elnps. Rahelais et Rousrs eau en us,a ient et en ,rorc olnmandaient vivement la pratique. C'était, à ,leurs yeux, la voie d'ens,elrgnernent la .plus na1ureHe, la continuation .(lu ,m oyen d'instruction dont l'enfa'n t, tout jeune, ,disip'Ü'sait pOUf aoquérir rdéjà dans la fanüUe, une lonle'de 'c onnaissances fort utiles. Ans,s i l'éco.le devrai·t, au moin.; clans les deux ou trois premières années, imiter autant qu e po~ '·;jble l'ens·eignenlent Hlart erllel. Aujourd'hui les leço'l1'~ d e chos·es sont ·encore en honn eur dans le degré é.lémenlake; .mais il nous s·emrble ·qu'on J·es lais.se <ls ~ t-'z volo'n'tier.s de côté dans les degrés moyen et 's urtout .supérieuT, pour les renl:placer par les « centres d'intérêt »} q II i consis,tent ù grouper a ll'lo w' ,d 'un ·sujet ou thème les -divers·e.. hranches du pifo:g'ramme: langu.e, ca1cul, histoir·e, géog·rapbit>, physjque, Ic himie, dessin, ,chant et m:ên'le ·l'eUgion . San.s doute les ,centres d'intérêt offrent des avanta'ges ' i h excitent l'atten1:ion des élève~ par l'intérêt qu'mff'rent lI a va'r iétt' d e.s leçu:l1's, les déipla,c ements que néoessitent .certaines l'echel'chers. Mais n y a-t-il Ip as là une cause de disiper sion de l' atten tion et un . em'pêchement d'ap:p ro.fond~l' sérieusement une que"1tion ou un sujet? Et pourtant, dans 'l a vie p,l'aüque, rce qu'on dcp'lande à tout' artisan, à pn professionnell queLconque, ,c'est l'éiucle minutieuse du h'avail ~l ·exécut.er, la p'e~1sée du pour ·e t du ·contre des moyens rd ·e xécution. C'est donc une véritable 'concentration d esprit qui ·e st r equise et ·c'e~:t préci:sérnent à cela que tendent Irs leçons de , ~huses d~n.s l'examen attentif d' un .objet matériel, de s'a ·n ature ou ,cul1'stitution, de .sla piJ.·o ven an1ce , de · ses qualH.és, de se.s u~·ages. La leçon d·e rc hoses a donc pOUtr but d'hahituel~ l'en.fant ;'1 ohserver, à voir, à raisonnm' le tén1oigna'ge de 's,es s'ens, à co.mpaTer, à juger. Elle sti,m ule à :l a ,foils :toutes ,les tfa'cu~tés i'ntelledu e!· les et morale~ pair des rprQ.cédés ingénieux, un lanO'age .familier. lÎn gracieux albandon. Après les sens et l'esprit, le cœur égale.m ent ·n sa part dans ee.s entretiens , pan' les déductions 'I p.0 rail es que sait anleneT naturel[ement un maître pour qui l'enfant ·est une ûme capahle de hautes aSipiratÏ'oll!s. La leçon de 'c hos'es peut rendre se vke à toute:.-> les hran<.:hes, Il nais ·c'est la langue maternelle qui en bénéficie le phl'S' car elle veut .des idées et des TI10ts et la Ileçon intuitive n'3 p::1. S ct' autre 'b ut. Les s·ujets .a bondent; ,p oUirtant il faut savoir le::; choisir. M·ais si IsiIn:p le que p .arais'S'e un suJet, ill est toujonr.s nécessaire d'y réfléchir à l'avance, d'en rtracer le plan, ,de faire quelques ,redler-
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ches et de ~enir ,p nêts Iles objets dont on aura :he~()În au cou r.~. de 1entretien . Puis qu'on se garde de croiTe que Ice mode d'instru·ction, si agréable dans la form.e, ne doi'v e être em:ployé ·que pour les jeunes enfants, ei plutôt pour les distraire que pOUl' les instruirl'. n convient tout auslSi !bi·e n aux élèves .du cours moyeT!-. ct du cours :-;upérieur, tant il ·est c.onforme aux dispositions natu l'eNes .clL' J'esprit hUD'lain. Que faH, IPOU!' son ap'p renti, le patron c1H\1'S l'atelier, le .chi,m iste dans son rabor-atoire pOlU' ses ctis·cip.les, l e phy.~irCÎen V"lÙrgari s,ateuJ.· devant son ,pUJblk ·charmé, S·ÎllOll dl' henes et bonnes leçons de 'c ho's es? Dans no:s écoles ces leçons sont aPP'U,cables aux grands 'CÜ'illIllle aux ,petits, selon I·es objet" el lSelo-n la IInanière d'envisag.er ,c haque sujet. Le plus .sou'ven-l meme, lorsque Je maître est seul ù diüger trois ou quatre divioyions, et Ic'·est une :condition ass'ez fr,é quente, ü ,peut économi se r du ten1Jps et ,aNéger sa tâlche par des l,e çons ,COlnmunes ·à toute ! ê.\ classe: i.l suffit de fair,e aux. uns et aux autres ·l eur parrt d'exp lications , de varier Jes questions ·sui'v ant leur âlge et de m e ner Je iont avec enh'ain et bonne hurm eur. Mais ne le dis:si.nlulons pas: les leçons de ,c hoses sonl œuvre dirf,fi.ci!J.e. Abandonner le rliVire .et necollll.pte-r que sur s·es ,propres fOI',ces ,p our captiver, intéTesser, ex,po:ser, dis1cuter ·e t :conJOlure, en restant à .la fois clair, lOigique et p1réds, i'l faUlt pour cela de' J'instruction, du juge~ent, de 1a ,meSUT·e ·et du tact. Il faut aus')i, chose essentieHe, une sérieuse prélpa'ration. ..J.
Le mouvement éducatif à travers le 'monde provient du B. J. E. ARGENTINE POur l'école rurale
Dans' une co:nnnunr:Ï.eation adres.sée .pal!' Il e .M inistère de l'Education à l'Inspection .g énér,a'l'e de l'enseignrelnent, H est rappelé que 1 a.rt.i de 37 de la Constitution :prévoit que « -l"enseignement pri,mair,e Tural :s'.eH:Ü'l'cera d'inculquer à ,] enfant ,'armoll!' de la vie ,à 'la \cau'llPalgne, de rodent1er en vue d'une rfonnaticm )11'ofes's ion.ne:J.!le rura'l e; ·et de pr.éparer la felll'nlie en vue de tnïvaux -dÜrlTIles1:!iques ruraux ». Grâce à ·l'in:ftluenoe de 'l'écolre, la vk' du foy,e r pOUTrra Ït êtrre trall!slfonnée et 3Jmélim~ée. Chaque maison pOUJTait po,s'sréder sion petit jardÎ'l1 potager, des, ,a1~bTes fruit1e:r.s, rqu-elques rUlohes, U!I1 pou]raiJ1,er, etc. A l'intention de f:av{)riser :Oe p'l'Ülgrwm,m e d'.activités, le M.inistre a ,décidé de luettl'€' :'t la disposition des éco:lres rurales desl semences 'e t des outi,ls. La santé des écoliers
Le Mrinistère de l'Educartio,n a dressé ,l,e birlan de fadiyité·
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2.10 -
·déploy.ée 'Par ;Jes s.erv1ces d ' hygiène scolaire dans Les écoles primaiJ~es pendant l"année 1951. Les \lnédecins SlcoJ.aires ont examiné 52,193 enfants à leur entrée ,à récole ,e t 33,522 au terme de ;IeuI~s études. Pendant lI a 'l llême période on a procédé à 38'5 ,914 exaUlelL"i' dentaires. En outr'e 78,144 écolier.s 'Ont été va'c cinés con~re !la v,ariole, 99,395 contre lia diphtéri.e et 13,'049 ,c ontre le .typhus. Lie 1100Illbre des radiO's'c oplÎ1es s'élève à 2090 et celui d-es radiographies à 33,777.
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PARTIE PRATlIQUE LANGUE fRANÇAISE
Formation de la main-d'œuvre qualifiée
La fonnlatiofl professionncl1e Tetient tout parti..culièreluent des .a utorités ·s'c oJawes. Cent trente-quatre écoles e t COltrs d"apprentisS'ag,e et d'orientation fonct.iOlulent actuellement. Ces écoles fournissent gTtu tuitement les o-utils et les n1Januels aux jeunes ouvriers qui, en ,p lus, ont. droit il tille :rémuné'l'ation. On ouvl'ira i11!cessanl1nent une écol:e d'agri,c ulture à Vktorie·a, dan'i la pll'ovince de La Pa'l~lpa, qui S'e spécialiser.a dans l'exploitation ratio:n.neJ~e des fOl'êts, l'élev.a.g.e des bo'v ins et 1'-adlJ.uinistration et h, 'colITIlptahiHté TlLTaJes.
r attention
Psycholog'ie et Opportunisme Un auteur américain, voulant souligner c"Omment Andrew Carnegie, le roi de J.'a'cier, s'y .p renait ,p our faire agir les hommes sans les commander, fournit .l'exemple suivant: La belle-sœur du millia,r daire était malade d'inquiétude, au sujet de ses deux fils, pensionnaires à l'Université de Yale, qui négligeaient de répondre à toutes les lettres de J.eur mère. ,Carnegie paria cent dollars que, lui, obtiendrait une réponse , par retour du courrier, sans même la demander. Il écrivit donc ·à ses neveux une lettre .insignifiante, mentionnant seulement, en post-scriptum, qu'il joignait à sa missive un billet de dix dollars pour chacun des deux frères. Toutefois, il négligea, volontairement, de placer l'argent dans ,l 'enveloppe. Deux jours aIprès, la réclamation arriva.
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Centre d'intérêt: A TABLE I. RECITATION Le repas préparé
M·a fiLl-e , laisS'e là ton aiguille et ta 'laine; Le m.aître va rentrer; Sur la table de ·chêne Mets la faï-ence dra.ire et les vases brillanrts. ' Dans la coupe alTondie à l'anse en 'c ou de cygne Pos·e les fnlits choisis sur les- feuiUes de vigne; Les pêches que recouvre an velours vierg,e encor Et les lourds raisins bleus lnêlés aux raisons. d'or. Que le pain bien ,coupé remplisse les ·corbeiHes Et .puis ferme :la porte et ·c hasse les abeiUes-... Dehors, le ,s oleii ,brûle ·et la nlu:r.aille ,cuit. Rapprochons les vo~,et.s, faisons pres'q ue la nuit , Afin ,q u'ainsi .1a saHe, aux ténèbTes plongée, S'embaUlue tout.e aux fruits- dont la table "est chargée. ~laintenant, va ·p uiser l',eau frakhe dans la COlll" Et veille que ,s urtout la cruche, à ton retour Garde longt,enllps, gla·cée et lentem·el1t fondue , Une vapeur lé.gère à ses flancs 'Suspendue. Alb. Samain.
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eh;>ux . Et ci e quels choux . Pleins d 'w1e crème ù la noisette d ' une erem(~ ... Alh ! 'qud,q ue chose d'exquis... . '
Petite mère, racontez !
puisque nous avons été ·s ages Et .. que nlOUS avons 'bien .chanté Racontez-nous ·c e qui s e 'mange. Petite 111èTe, racontez !
Poum ne peut.' dormir. Cependant, il e~-t' très taret. Tout. k Qui le verra? Qui l'entendra? {Per,sonot>. Ou,~ .porte, .Se ·couler dans 1'·es;oalieT, pénétrer dans : ·en .a'vant, marche! Voici .le 'buffet, voilà un petIt· chou, un autr·e· il ~T en a six, blottis, connue des lapins.
m~nde ,e t cO~lché. : '- 1'11' s,an~ brmt la 'l a ':,~ne 3' m.anger
,Ce qui ·est ,plus :blanc que Je linge E1 qui .sent la fel'm,e ·et les ·chalups, Et l,es hamea,ux ·et les villa ges , Ra1contez le lait, lua;Iuan.
. ':ite, vite, POlllU avale trois peNts ,c houx: cette crème à la :l:Ols.eUe vous f.ond . d~ns la. bouo~.e ! Encore un ... ; puis le 'cinqUleIIlle~ non, pas le s'lxmme, 11 es·t ·s·} petit, 'c ',esrt le dernier .. . Pitié POll1' ,l m, POlllTI ! Petit :s céléTat, 11 J'a Im ,a ngé !
Ce qui est .~i beau, s~ fragil e, Ni rond, ni carré, ni pointu, Et que l on trouve sous les poules, Raconte-nous le s œufs , ,"eux-tu? Ra.contez-nous t'Outes les {·)hos·e.'50 Qu'il ,f aut ,m ang,e r POU;]: être If ort, Toutes ,l es ·choses luerveiUeuses ! Nous n'avon s .pas sOlIum·eil encor.
Un bruit! Po u 111. veut s'enfuir ; m,a is le battant s.'est refenué 1a .: .,lS1; Il 1 p ousse odes Ih l1rlem ents. Tou~e la Inaison s'éveille: P. et V. N/({J'gueritte.
. ,t . ~in~e et r etient la chenlÎse de Poun1 ; il croit qu'une main
Repas de midi
G. Duhamel.
II. VOCABULAIRE
Les T~pas : le déjeuner, le .dîner .le goûter, l'e ."Youper, le luenu , une coJlatiüu, un pique-ni,que, un f.estin, un banquet,. une agape; 'c asls'er 'l a ·croûte, f,estoyeT, se goberger, 's e rég,aler, se nuce r ] œil, eU avoi,r l'eau à ,l a bouche. Un repas ex-cellent, suoculen1, frugal. Les ,m et"Y, les plats , .l es·ervice, l'argenterie ; un s·ervice pToln:pt ,'t soigné ; :l e potage, 'l 'en.tTée, les viandes, l,es légu~es , la sal' a~~, le des,seTt. Un Vatel: lUl 1uaître-:queux, les m·aTluIton.~.. les ·c mSIni -'rs , le ,l uaî,t re -d'hôtel . La gounnandise, la sobriété. 1. Donnez le contra.j.r·e des , ex.pres'Siol1'~ s-uivantes : Un repas copieux (,m.ai.gre). - Des 'Pains frais (rassl's ). - Une ,c uisine fade Une ,s auce épaisse (claire). --:- . Une ~' au di~gesti~e (épicée). indi.û'este). - Un feu doux (vid') . - Un ])'lJfteck lHen cmt (smgnan~). - Un pTix nlOdéré (èlevé) . - Un poisson frit (bouilli) . 2. FONnez deux phrases avec les 'luots: nutrition, nuh'itif. _ . Rapp'elez .queUes 'SÛ'nt les fonctions. de nutrition. - Trouve z trois noms d,e la fanl'ille de nourrir et faites-l,es fi.guTer .dans rte p etirtes phTases (nourriture, ·nourrioce, nouTrÎ'sson). III. ORTHOGRAPHE
a) Prépal'ation : s'en référer au nUlué'ro 1. Les choux à la crème l1Uil:
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Il .y .a un grand dîner ce soir, ,c hez P.OUIU. T,a ndis. qu'il dîseul}, dans sa ,ohambre, ILes inwtés se .sont :goflgés ,d·e petits;
, 9uan.d n~i,~i .g~nnait, . je ne lue lal'ssaios pas appeler deux foiS' deJeune,l.' . .J al .f.aITI1, ,l uam tena nt. M'e voi'l à sur une ,chaise o:DdiJ,~a'.Ï:r:e, ·et l,a truble me vient au ;Juenton. Cela ne fait l'rien, pui,squ'ill ') agI~ de ma~ger et non pas ,d'être A son :ais·e. Mon père dis'aÏ1 : " Vms donc, Il a l'air d'une petite grenouiUe qlll sort la tête de ,
il
l~,eau. » 'f:ant ~p'i~s , la petÏlte grenouille ,e st p~leine d 'appétit, et Il faut VOolT ,l a J01e de l1lalnan. Elle lue ·m et les bouchées dans la ~~ou<CIhe, et, l'uue sl.Ù~ l'autre. Elle In'encoura.g'e : « Mang.e, nion petit, tu deVIendras bIen grand. » Ch.-L. PhiUppe .
Dans la cuisine
,Les 'Pots d e poroe13ine _~ ' amu.s,ell't à se pousser du coude et à hous/c uler au ,bo;rd des . talblettes garnies de dentelles de pa pIer:, Les 'c'assero.1e.s de -CUlvr'e jouent à é.p arpiller .des taches- de lunuere .S'Ul' 1es ;l11urs blancs ,et lis-ses. Le fourneau maternel 'c hanlO,nn.e douc~rnent ·en berçant h'ois 'rnafil11ites qui d.ans,e nt avec heatituc1e. L horloge qui ·s'·ennuie d.ans .s on aTlnoire de chêne fait aller et 'VeniT s'On nOlnbril doré et les ,m'Ouches sournoises a O'a'cent 'l es ol".ei.Jles . ~ s..~
Maeterlinck . :L e p.a ys,a n entr,a dans .la CU1Sllle ouvrit I.e buffet, prit un p ain, en ,~Ü'ul pa soi!gneu.sem,e nt une 't'l'anche, recueiHit dans le . ~'reux de la Inain les· luiettes tornbée,s 's'Ur La tablette, et se le~ .l€t~ dans l,a ~:}QuC'he pOUl' ne rien .peTdl'ie. Puis il ·e nleva avec la pOInte de son ,c outeau un peu de beuTl~e salé ,a u fond ,d'un pot de terre brune, !l'étendit sur ,s on 'P·arin, qu'il se mM à ;maIlla·e r lentem,e nt comme H fais,aH tout. G. de lVlmlp(ls~ant.
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A l'auberge
Hs man'g èrent de bons mets nOT):nands·, prodi'gùes de beUl'Tf:" frais et de crèm'e ; en lnantgeant ils se souTiaient, et · nlôte, de t,mups en temps, leuT f,a isait ·de petit~. si.gnes anucaux,,: Ils nl,al~ gèrent deux heures-, et plus; non qu Ils Inangea's sent HnnlodereInais ils ~pp@rtaient à leur repas l'a l~nteur, la gravité dt'· ceux qui y prennent i]"eur plus sûr repos; puis , quand i.ls eU~'e~t te nniné, Hs s' a.ssITenrt tOl~tS deux · sou~ le Inanteau de la 'c hellHnee el ,c01TI\lTIencèl'ent les histoiTes, ayant sou~ la main le pichet, po~r se clariner la gOl'ge : qu'ils en s·a,r.aient ,d'hi c;;toires , de tan.t aVOl1~ vu, entendu, rislq ué ! Et tout le ,m onde, dans l',a uherg·e :p leIne, 'les, 'é coutait. La Varende.
;nenrt, .
A la cuisine
J'adore leS plats rustiques, qui eÎllbau'lTIent les g-pandes cheminées -campagnardes. Au mHieu des> casseroles q':l fumeI~t, l~ ma:r:mite .iacla sse sans ·cesse. Une douce buée envahIt le 10gJ.~. Sl j'enlève le lc ouyepcle pDur surveiller [na poule, tout. danse a la surfa-ce: les caroUes, les- n a vets, le Ib ouquet de persIl et le gros poireau sDliti3ire. Ma iP oule seule ,e st i.mmobile au milieu de eette farando.1e. F. Dumonteil .
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3) En un ,pa:r agraphe décrivei les action~ de maman qui met la talbl~. . " 4) Réd~'ction;. Un hon dîne~' ! . Vous vous Inettez à .table ,dans voh'e .cuisine. Toute la famille trouve réuni€ ... 'saud' un des habi1ués 'q ue l'on entend D'ratter ,..~ la po.rte. V nus la .~ui ouvrez. Il prend -sa place. Où '? Décrivez son attItude, ses ,a ctions pendant le repas. 1. Le :petit frère 'mange ,e n s'alnus-ant. - 2. Bébé ,H grand t'ainl ,e t mange :avec plaisir. - 3. J'ai ,b ien 'g.oûté. .' . - , Décrive.z ~1l1 enfant .qui mange sa soupe sans appétit. ~~)fitrez ·s es differe,ntes. attItudes, ses gestes, se~ expI~essions'; raItes entendre s.~' s re.fleXlOl1S et les paroles de s-es parents. hnaginez uneconduslon amusante ou dramatique. Ima/g inez uue' histoire amusante: le repas sur , l'herbe interrompu.
:'Y
BIBLIOGRAPH 'I E Lucien
Un aubergiste
GIRA~DET:
Notre Ramuz
Pr.éfa:e;e de GeoI'lges Ritgassi
Au bas du perron, son bonnet à l,a main, se te nait l'auhcT,gisle, Ig aillard de vaste ,c orpu]enc,e, fais'a ut l'él?ge de sa CUlsme 'par les plis de son menton, et ,celui de son 'c elher par la belle temte pourpr-e de sa falc'e qui semblait frottée de ·m ûres. Un sourire qui aUait de l'une à l',autre oreine ballonnait .s,e s joues· 'grasses et l'aIH~tis.gait les yeux naT:quois', dont l'angle externe dis:paraiss!~H :,ou. . des ,rides facétieuses. Th. Gcmtlllel'. Kobus met le couvert
KO'bus 'Ohoisit une belle nappe dam.assée et 'l'étendit sur lèl table sO'ÏJgneus'eID-ent, passant une llllain dessus ponr en .ffiface.r les plis. Il f.it 'c ela len.tem'e nt, .grav'e ment,. avec amour. A,~r~ quOoI'· il prit une pUe d"assi,e ttes plates et la posa SUT la CheIlnlnee, PUll,S une autr.e d'assiettes ,creuse'30". Enfin il dis'posa les ,couverts sur la table régu'lièl~ement, l'un en f.ace de l'autre; il :plia .les sef.vj.ette~ <less~'s a'Vecs:oin, en bateau, et en bonnet d'évêque.
Erckmann-C lwtl'iclI1.
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IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase' - Le paragraphe - La rédaction
'b) ExerCÎ'c.es d '.a p.plication : S'·en n~férer au nUluérD 1. 1) FarInez des phrases avec les mots du vo'c ahulaire . 2) ConJuguez les veThes du voca bulaire.
Edttio'I1s VIE, liauls,aJ.'1Ille
U .arriv'e fiJ.~équemal1'ent .~I'Ue . d'es ,a uteur:s déçoiv,ent parce qu'e alboI,dés. Ranll.l!Z p'O:Ul~r.alt bIen être de 'ceux-là. Tel 011 tel dè ;~ es o~l:V'ratgle~ ll1e 's ont pas à 'colJ.1seilHer fi un débutant, qùi pOUJr~ l'ont etre Ims avec p!l'ofi·t Ip ar ' 'la :s uit,e. ' ' Fen dir;ai de m.êln-<:,des livres SUT RalllUZ. Il en ·est qui sonl des etudes h 'op 'parbcu:1Ï'eres ou trop savantes: v trouveront s,ellils d e :l'intIJéT'êt leI) I.SlPécÎ!alils tes, ,critiques et .pr.ofèss,euTs. . ({ NOTI'e RaanlllZ » , de LUi0h:~n Ghnrdet, 'p aru en Û'ctobre der~Ile'r: 's"aJdI~es'S~ à tOlUiS. ,et s~r~ ,CQInpris par tous. Le coHégien qui .l.bolde pour la ip:r€lIDleT'e fÜILo;; notfie ,grand écrivain, l'ouvritel' dé-SJTeux '?~ S~ oCIu1lti:,er, quri ,cons'U'crera'Î't vnlontiel~s ~l Ramuz quelque s 100'SIl.TlS du SOIr ou du dÏ1nanche, l'a Jeune fille qui ·a -lu quel€lues-untS de S'es rounans 'a v'e c 'lm plai'S'Ï'I' partagé, toUJS trouveront dan~ «. N~~~e Hall~uz ». Il e .g u:id:e. hien:'enu" l'i'lltrodUlct<eur qualifié '~t Slail1JS' pedan:1:ene qUI les mltlera a l'œuvre 'e n leur Tévéll'a nt J homme. . , « :Ce n'est pas, ~ un l,ivre d'érlll<:titiü'U, ni 'Illême d:e 'c riti'que hUel arre, nous' preVIent l'éditeur. Son auteur qui airne RialnUlZ ~le ,prétend pas .~':ahOl~d l"eXlpiiquer ou 1e juger: tout simplem'e nt l'l veui :nous Ile 1':a'lre Ihre et 'SUTtout nolUS 'a ider à le mieux aiIner, nouiS /aussi » . nla]
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Répertoire des Bonnes Adresses
Nous le fah'e fümer : LUlci,e n G~ra ~det y r éu,,"sit .pleinement. 11 y la dans oes 200 paIges' un tel courant" de synrpathie, un lt"] désiT de HOUIS! 'f:aire pa'rtarger une 'a.nüt.ié, que "le lecteur rf'ilÜt par y 'aIll er de ,c onfiance, aimndonnant toute p-réVleniion. Et cette llln1t.ié dècou1e d'une connai's s'31nce 3pprofoncll'E' ch" ~o n 's ulj et, à 'c roi'i'e que Girlal~det fut mn Intill11.€ de RaU1UZ. Les pr'elni,etl~S 'c hapitDes éturdien t ,l e Tôle de lIa natuTe '- « Cetk' espèce d e 'lituJl~gie }) - darn'S' la .fO'rn'1atiOil1' -de l'é'Qrivain et se 'Plia ce dans sün œuvre: le Lèm,an, la vigne, le Va l·ai.s. DéJà z,ennatten a vait monh-é ,comment :l'e Valais av,a it abtiTé et retenu Rarnuz. comUlient Ic ette :terre de Ic ont r:':l'srte éait devenue .s,a s'e:eoll'de p'l:\t'ri t'. On Ip ouvaiÏt peut-être ,Sloupçonner Zenuatten d'un 'Peu tro-l) de coulpla1rs:anoe ; Ile "dout'e n', eM~ plus 'Pe:rnlÏs quand a lu Glr.alrdet. P.ui.s l'auteulf nous nl'Ontre pai'einmnent 1,e Tô}e de l'h0111tme. des jr eune~, des 'pays'a!ll:S, de l a fenHne, ile rôle de la Bible aUIs31 sur 'c et h0Il111me à !l'âlue déchiTée, 'q ui fut raHonalli's te .par l E"sipril
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-----DEUTSCHE BALLADEN
La ballade a1lemande est un .genre littéraire d'orJig1ne 'popul~i re et ancienne, mais qui ne reçut sa pleine consécration qu'à partir du 18me sièc·l e, époque où Bürr;ger, Schi1ler et Gœthe la \portèrent à un haut delg ré de pernection. Un exceLlent ,choix de ces ba.l,lade.·s vient de .paraître dans la série «Meine kleine Bucherei » , collection d'anthologies sur des thèmes divers à J'usage des classes d'allemand. Ces « Deutscbe Ba.Haden ,) sont destinées auxélèv:es de langue française parvenus à la quatrième année d'aùle.·mand, mais eLles .p euvent être également utllisées par les écoles de Suisse alémanique. Les exel~p}es ont été choisis de manière à ~résenter tous .les aspects de ,c ette forme de . poéste, l'une des plus ,caractéri.st~ques du génie germanique.
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