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SOMùvIA,t RE: COMMUNLCATIONS DIVERSES: Un délPart regretté, - Le métier c'est ce qui unit. - Pa.rtie ·pédagog'iqu e : Peu à (peu les 111éthodes nouvelles pénètrent d.ans nos classes. Le maître et l'étude perslO\runelle. Quand l'instruction devient nu1stble. -PtARTIE PRATIQUE: Centre d'i!ntérêt. Q~elJq'Uels homonymes·. Grammaire -et orthogr:aphe. __ LeeM€! -sjjlenoieUls·e. - Etude d e :la d1.v.i!S1on, - Bibliog,rarphÏJe .
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Un départ regretté Depuis quelques mois déjà, des .bruits couraient insidi.eux mais nous ne voulions rpa!s y croire. Aujourd'hui i.i faut nou~ rendre à l'év1denoe : Monsieur Mudry a bel et bie~ quitté -l'inspectorat. No.us qui J'avons connu comme inspecteur, savons avec quelle ardeu~, quelle consci,ence, il accomplissait 'Son mandat et menait à bonne .fin ce qu'il avait entrepris. . Nous ne voulons p!aJs relever .ici tOut ,Je ,trava~l que MonsIeur. .Ml}dry 'a fait pour 1'éco1.e et ,polir Ile personnel enseignant du distrwt de Sion. NoUiS aimerions ,simp.Jement que, à travers ~s Iquelqu~s ,Ugnes malad~oites, il 'p uisse capter le message de .sy.mpathI,e et de x,econna1issance Ique Lui voue le ,p ersonnel ensei.gnant du di'str>ict. S. V . E. : Le comité du district.
2.1.1 -
. Ce'pendant, tsi ,l a clé· (Je la petiifie ehambre aux secrets du . cœur hum'a in, nous étai.t IconfŒée, 11 ;m,e semble que dans toutes . nous entendrions un désir faire écho à celui de St-Exupéry m,e t dans la houohe dru renard qui rencontre pour ,}a première -fois le P'e tit Pri,nce :. {( S'ill te plaît, apprivoiae-moi 1. >>. En· fait, exi:Ste~t-4l un sentiment p'l us ~ommun à tous Jes humains que celu1 de communiquer, d 'être aücepté, compris. Je possède .a ussi mon petit « renard!» J'ai, ,en ,effet, dams ma olas'se un petit Anglai,s qui ,s'appeHe Fox. Il m'est arr'Î\71é tout droit de son île il y a troia mois. Nous avons f,a it mutuellement de grands ef·· forts ,p our nous comprendre ! et chaque fois que nous avons pu nous rapprocher un peu, touJours comme dans .le conte de St-Exurpéry, ,l a jOŒe de mon 'Petit Fox a pris des formes si eXtp ansives que toute la classe en a bénéficié et ma joie pour être pl us discrète, n'en ·a pas été ,m ince ! Mon petit « renard» ·m 'a fourni, je vous l"avoue, le contexte qui explicite mes souhaits, H tient en queJques mots «je souhaite que toutes nous gardions nos volets bien ouverts, car œs ilIiens dont nous .a imerions voitr notre vie tissée, .Hont là à notre portée dans de très simples rapports hUlnaÎll'S : un regard, une politesse, d'humbles choses où la fenêtre ouverte signifie tout, si :n ous le comprenons. Y. G. :1: =1=
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PAGE DE L'ENTR'AIDE
! LE' MÉTIER eÈST CCE QUI'UmT' i .
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Billet de nouvel Rn Bonne Année! Heureuse Année! Nous aborderons .nos ·paœents, nos aomis et ·même, c'est chez nous ,l a couturne, tous Ceux que nous rencontrerons le premier de .l'An ay;ec oos vœux rituels. , , ,C'est d~ la ,même m'~rrière que je ,~ouhaite vous les apporter a toutes grace a 'Cie nu.mero ide iflotl'e JourIUliI corporatif m'a rqué du nou/Veau m:i.Hésime. Avez-vous ·remalrqué, chères collègues, combien nos souh~ts de bonheur s'e~riment par de vastes 'g énéralités '? Peutêtre œLa tient-dl à Ja notion toute subjective que nous avons du bonheur... '
Les festivités de fin d'année ,m 'ont donné l'occasion de faire une petite enquête dont .J'es 'résUiltats sont tels :qu'e je crois bien f.aire de vous . en faire part. Savez-vous qu'une vingtaine de nos coI.lègues sont à l'invalidité et touchent une retraite nettement ins.uffisante, surtout pour oeUes gui doiv,e nt assumer les frai,s de traitements médicaux? Savez-vous qu'à ee souci lancinant du quotidien s'ajoute ,l,a peine mor~le d'être coupées non '8euJement d'une activité aimée , mais encore de tout contact presque av'ec ce monde de l'ens-eignem,e nt qui Ic ontenait pour eIJ,es rel,ations, amitiés, aff.eciions ? SavIez-vous qu'il y en a de sans fa'mine, de celles que la charité nourrit, de ,celles qu.i voient fondre avec terreur leurs économies de mal payées, de cell}es qui ne 'connaJiss'e nt plus aucune douceurr dams ~eur pauv,r eté et ,l eur isol'ement. Savez-vous que l'idée de vous en parler ne vient pas de moi. Que c'.e st un jour pas très lointain .q u'après une double rencontre J',i dée me vint. J'avais rendu visite à Uille de nos inv3Ilides et je m'arrêtais quelques instants dans un foyer amI.
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Il y a 'a vait ,l à une petJte fUie de <Cinq ans dont je suis la (/ tata Vonnette» d'adoption. Nous Testâmes ,seules quelques instants; la petite fille ,s e pencha vers moi a -trav'e rs ,l,a table jusqu'à presque 's 'y tCouDher, et vis'a ges ainsi r3Jpprochés, voici le dialogue qui passa. - « Tu est tri1ste, tata Vonnette ? - Mai,s non, mon :petit, pourquoi di's -tu ça ? - Parce que c'est 'V,r ai, tes yeux y disent .que tu es tris·t e ... - Je tentais 'a lors urie 'e xplication à la mesure de 'm on petit psychologue: une maîtresse, comme 'moi, toute 'seule, malade et qui n'a pas des sous pour Ise soigner. L'enfant m'écoutait, ç'a pass'a it, je le voy'ais aux expressions de l,a mobile peUte figure devenue sérieuse. Et quand j'en eus fini: « Pour'quoi tu Ile dis pas à des da'm es ,qui ont beaucoup de sous? » conclut 'm on conseil privé, t'en 'a uras ,aIor,s pour .la demoi,s,eHe qu'est ,m alade. » Et voilà comment j'e pensais à vous en parler. Non p'a s comme à des dam'es qui ont beaucoup de sous, mon ingénue ne sait pas encoTeque 1:e plus fréquelnm,e nt ce sont oeHes quiÎ. donnent Je moins, mais comme ,à des gr,a ndes personnes proches encor.e du cœur de ,c ette enfant. P. S. - ,MUe Lucie Rouiner, institutrice à Collombey, ~o.mptabi.lisera sous la ,r ubrique entr',a ide tout v'e rsement :p ostaJ a oonadresse portant au verso la ,m ême !m ention. ,M erci à toutes. Y. G.
nos informations UN ANNIVERSAIRE Le 18 décembre 1954 M,He Car,raux, présidente ' d'honneUl' de notre Is ociété dont elle ,f ut I nembr,e rfO'Yldateur 'et qu'ell€ a présidée la v,ec bonheur pendant près de vingt ans, fêtait dans son actuel centre ;d'activité : ,l e service 'sooÎ'al organi.sé paT ILa maison de santé -de MaJévoz, son quatre-vingtième anniveI'lsaire. Mlle RourÎll1er, notre très dév.ouée Isecr.éiJaire, accompagnée d.e quelques coUègu:es du district de ,M'Onthey lui ont 13Jpporté leurs vœux affectueux ,e t ont bien voulu 'se f,a i,l'.e ,les interprètes des nôtres. Nous ,a urons toutes pour MJJe Garraux une pensée de très respectueuse T\ecÛ'nnari,ssamC€ en ce début d'une 'a nnée nouveHe.
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NOS COURS MARTIGNY, 16 janvier - «RONDES ET JEUX» , CourtS .de gymnastique féminüie donné en collaboratioo ·avec lIa ' Société de Gymnastique des Maîtres .romands. Dir,ect1on : 'MUe A. M. Por.chet, professeur à Laus'a nne. Loca-l : saU,e .de gy.mna'stique Ecole communa;le. ,Messe Hora1œe : 9 h. 10 ,h . Ouverturre Id u ,COUTS 12 h.-14 h. Pose 14 h.-16 h. R'e prise. . . Prière de 's 'Iinscrirre pour le dîner en commUll: 'a uprès. de Mlle Raymonde Gay-Crasier, institutrice, M,art1lgny-BouJ:'Ig, jusqu'au jeudi 13 janvier. Attention: Un cours de gymnastique fréminiÏ.ne .centré sur « Ronldes ,e t Jeux» ,se donnera égaJem'e nt à SION ,à 'une date ul'bérieure qui ,Stera a.nnoncée dans le jourrial.
*** SION, 2-3 janvier - DESSIN Introduction a~~ dessin lib1~e par M. Guidoux Ge cours 's era également donné 'e n ' ,oollaiboration av~ .le sympa't hique groupe.menlt du Personnel enseignant ,sé~un<?ls, que rpréside M. ZUCJhuat, qui veut <bi.en 'e n 3!S'SUTer ,1' or~nltSatlOn matéI'lielle. Le cours ,se donnera dans 1e nouv,e au bâtim'e nt de 1'école nlénagère de SION, de 14 à 16 heures. Prière de ,s 'insc.rire jusqu',a u 20 janvier, ,au({)rès de M. Rémy Zu,c huat, 4nstituteur, à Sion.
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COMMISSION DE DESSIN Indispensable pOUT IsO'utenir nos 'Premiers pas et nos ~f~ forts vers une amélioration dans J"enseignement de ootte dlScip,1ine, cette :cü:mmi&sion EXISTE, eHe 's'e com,pose 'aotuel1ement de : Madame Huher,t , ins:titutrice, à SION ,M,M. SaUlen, instituteur, à ILLARSAZ Défago, institutteur, à VOUVRY. Adressons-nous ,e n toute conHanœ à ces dévoués co1lègues favorisés de dons naturels et d'une fQr.matio~, q?iÎ .nous font peut-être défaut. Hs nous aideront à ne !pas ~eghger un enseignement très .ooucatÎlf, ,sou'v ent à ,caus€ d'un .s!Imple comple)Ge d'dnfér.ior.ité !
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A conserver: ce No Vo.us apporte une fiche pour l'ense.l·gnem·e nt du dessin à glilS.ser dans votre « embryon» de fichier ' 'Pernornnel tSOIUtS ,c lassification inddquée par la pédagogique notatioo. : 705, 72. . '- N ous espérons .c onstItuer lTégulièrem'ent une documentation pédagogique ooncerna.nt... d'abord Je dessin. Y. G.
*** FICHIER PEDAGOGIQUE PERSONNEL
705, 72
L'Enseignement du DESSIN
Pour faire -suite à nos cours de M'arligny et pour rendre à nos collègues qui n'auraient pu aooLster aux séanoes, nous donnons ici ,les renseignements ' Pratiques Ic oncernant Il e matériel. Couleurs: à ·c ommander chez M. GiLbert Conne, instituteur, Avenue de Beaulieu 30, Laus'a nne. Demander un paquet de chaque couleur. L'~ssortiment IOOÛ·t e environ 20 fr. Pinceaux: Acheter des pinceaux de diIfférenrts formats, dans Iles grands magasins. ,L a commission de des's in peut se char.ger de l'achat et de ,l'envoi d'un Ilot de pinceaux pour une collègue de la montagne. S'adfiesser à Mme H uhert, dnstJitutrice, à Sion. Papier: On peut toujouQ'ls acheter du papier trètS cher! On ,peut ,aussi .utiliser du papier de tap1sserie. Demander les v.t eux alhums chez un tapissi,er-décorarlieur! Personne ne peut nous en fournir dans notre villa:ge? Adr,essez une demande à ,l a commission de des'sin. Elle vous aidera. A ,la ,suite d'un S.O.S. MUe Gross vous donnera un « tuyau ». Carton: Les beHes feuiUes de carton coûtent .cher ! Demandez à vos élèves d"apiporter des cartons d'embaM.age. Vous trouverez très f.acilement tout ce qu'il vous faut. Passe-partout: Savez-vous 'q ue vous pouvez très fa'cHement ,c onfectionner des passe-partout avec : 'a) du carton apporté 'p ar vos élèves, 'b ) du Ip api'er blanc que ,J'on ut1lLse pour recouvrir 'les tables dans un restaurant. s~rvice
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FICHE DE GRAMMAIRE !lécupé~at~on. .
Ohoisis entl'e EST v. être = ! é~t . ET = 'e t pUIS et re~p'l~s les p1aces marquées par ... Ali-Bo1"On AH-Boron ... un p~tï.t âne ... il ~ime lBS , cha~ons: . Un jour il ... resté immobile à regard,er celuI "qUI pOl:lSsalt de l'aUltre ICÔté de ,l a clôture bordant,:s on pre... .:les p~ue~~tt:,s.... l'herbe mouHlée de rosée .', les trèfles peuyent bHill lUI . aIr~ signe. Ali-Boron ... aveugle .... Jil ... IS~ThS gout· pour tout , 00. q~1 . n' ... !pas le beau .c hardon. ~ui -se dresse dans tou~ s'a splendeur de :l'autre côté de l.a bar,n ere. . « T,i ré des · A1bums du Père Castor. » Mets la forme du verbe être qulÏ ,c onvient : LI nei,g e .'. l'hirver. . '. Les pr:emièr,es fleurs pou;ssent ... le ,prIuoomps. Le ,b lé ,est mûr ... la ·mOIsson. l'a;utomne. L'écureu.il prépare ses cachettes . No 3 FICHE DE GRAMMAIRE
Enc01"le Ile PLURIEL Les noms ,e ntre 'P~renthèses ~eront-i1s au singulier ou au pluriel. ( ') . Une soupe (Ia u légume), une soupe au ·rJ.z . . ., . Une omelette (au j'a mbon), une omelette (.a u champI.g~ond· De ,l a salade de ( creSlson), de 'la. tS'a lade de (pomm;e e
b'
terre e la compote de (rhu.b~rbe), de,,1a compote de (prune). :: U'n gâteau (au fromage), un gateau (au pomme). : Au marché
M'a man va au marché, ell~ aohète : Un !b ouquet de (per.sil) Une pomme de (céleri) Un~ ·c haîne d' (oi,g non) U ne tête d' (ail) U ne botte d' (asperge) Une !}ivre de (carotte) Un paquet de (poireau). ., (Obligeamment communlquee par une collègue).
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i . PARTIE PEDAGOGIQUE ~"".""
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Peu à peu les méthodes nouvelles pénètrent dans nos classes Centres d'intérêt -
Travail rpar équipes
Première quinzaine de 1J.1ovembre ! Les olasses viennent de commencer dans l'a p],u pal't des .écoles de montagne. Les rbrois coups d'u'S~ge retentils sent ,à .la porte; celle·· ci S'OUV':t"ie. C'est Monsieur l'inspecteur qui ie ntre S'all'S avoir annoncé 'sa visite : on ne ,l'tattenidait pals. Un émoi p~Slsa;ger, puis tourt l'Ientre :d alll's l'ordre .wprès l'avis: Continuez ,l a leçon. Au fond de la :salle, :]Ia màîtres.se fiait syU'aJber quelques débutants. Au~evant de Il'a ,classe, une fU,lette pas plus haute que troÎls .p omm·es, s'o'ccupe des élèves de la p'r,e mière d.ivision groupées autour d'elIre. ,C'est d'Ci décidément ique -se conoentre l'intérêt. Au talb}eau noir, dessin d'une .r,wche, d'une i3JbeHJ,e. N,o us consultons J'horaire, J'e journal de ,classe. N ons lisons dans ce dernier Leçon de .choses; tI1avail en équipe; centre d'intérêt : Les wbeHles, Isuite de la :leçon préckd·e nte : Les in··
sectes. Tout ,e st donc parf,a itement 'e n 'Ordre. Au p:r éal'ab1e .I,es élèves ont ,e nquêté: elles ont consulté Je dictionnaire, des Jli vres, des gxa'V'Ulres; el,les <sont aillées voir la Tuche; elles ont observé des 'abeilles vivantes, mortes; elles
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ont questioncné l"apicuUeur de ,l'endrOIt. Com'me les abeilles qu~ eHes :étudient, ,e1les .ont ,longuement 'b utiné; maintenant eUes apportent chacune une 'abondante documoota:bion. A'us'si, ;au fur ,e t à mesure que le chef d'équipe :a:vance dans ses ,e xplications, des mains se ,lèv,e nt, des questi'ÜJlls f:u.s'e nt et des J'éponses viennent, 'alpiportées .1e plus souvent par les élèves eUes...mêmes. La monitrice, ce n'en est pa's une puisqu'elle ne fait pas répéter œ que la maîtresse a ,expliqué, - c'est ·elle en somm·e .l'a maîtresSJe, - questionne souvent, ·e t l'on voit bien, var 1es réponses, que chacune ·a préparé intelli~mment .la leçon et qu'elle tient il. apporter le ,flrU'it de ISes l"echerches pe:rsonnèlles. « Qui ,a vu et ex·a miné une 'a beille morte ? En combien de parti,es !Son eoI'lps se divÏiSe-t-il? QueUes sont ces parties? Combien 'avez-vous compté ·de pattes? A -laquelle des trois parties du CŒ"PS Ise ra'btac.hent. . e},les ? etc., 'etc. Toutes ,les élèves 'l'épondent 's'a ns hésiter. Elles connais,sent i,e Tôle des ouvrièr-es butineuses, cireuses, de }a Teine, etc. N.ous appr,eno'Ils des choses fort i'n téresls antes quant à la vie des abeiUes, à leur organisation, à La production .du miel, à .la quantité de sirop qu'eUes oonsom.m'ent en hiv'e r. Le propriétaire chez _qui une fLUette a enquêté, lui a a'M uré que Ile poids d'une de ses ruches augmenta de 4 kg 500 durant une :beUe journée d'été. Que de va et v.i,e nt, :n'est-il p3.iS vrai, 'p our obtenir un tel apport le t queUe 81ctivité débordante que -ceBe de la ruche qui obéit 'a insi à des -lois ,m e'rv·eilleusement lé tablies. Un intérêt ,é vident règne dans ce 'g roupe où tout le nlOnde est actif. Gar œ n'est pas qu'un 'exposé stérile auquel nous as si stO'IllS, mais à une ,l,eçon vivante à laquelle tout 1e monde pa:rticipe, ipu.isqu'eHe est f.aite des ap:pol"'its de 'Chacun. Et ,l'on ne 8' endort pas, je vous ,l 'assure. Le tabl,e au noir se ,c ouvre de mots que 1'011 eXlplique~ car cette leçon de choS'es devient en même temps ·u ne l,eçon de vocabulaire. Et m,a intenant c'est fini ? Non p3iS; le ·o hef de groupe, en vl"'aie pédagogue qu·'elle est, n'oublie pas de faire la synthèse de la .leçon. EUe questionne sans !arrêt et T'3Jp1dem,e nt toutes .Iles élèves, ,e t Isi la frinette questionnée hésite, des m,a ioose tendent ·a ussitôt. «Et ma'i ntenant, à vos places! AUez .c opier Is ur votre CaTIlJet l,es mots 1ns'c rits au tabLeau. Et . pour devoir, comnle Téd:action, VOUlS f,erez l'e résumé de cette leçon. » V;oilà un centre d'intérêt intelli~m·m, ent traJÎw dans une elass'e de montagne à tous les degrés, avec des élèves dont les plus âgées .n'ont que 12 'a ns. Nous y trouvons : observation et . !~xpr,ession, idées chères à Decroly.
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Sans ~out~, ,loe critique .sévère, lie féru d'éducation foncti'o'npéUe, trouv,e1"f3;it-i,1 l',ex.q)Üisé. de la f'Înet~e un p~u trop '~Og rùati,que, un :peu Ihvl"esque . .Mals le 's eul f'3JIt que .} enfant s expri.me ainsi 'avec ,a~s.anc>e~ .sansman~'el, sans notes, dev'a nt ses cpmpagnes, - 'e t ·e n Ip resence de 1 Inspecteur .~ncor,e, - ~ue celles ...ci répondent ISlans hésitation, per;net d'af~trm'er que 1 expér.i'erilce tentée ,e st heureus'e et .a port~ Is,es ·f r'Ults. Oar qu~ de diffkü'l tés Il'es maîtres ne :r.encont:r.ent-1l.s p~s, dans nos VIlla,· g.es montaJgnairds ,s urtout, pour obtenir 'des élèves qu'Hss'expri.m·e nt de f.açon iCi}aire et disrtinote ! A la fin de l'a·n née nous avons tenu à voir le.s travaux écrits .qui ont f 'a it Is uite à 'l'a l,eçon à .J.a~u.el,~'e nous raviouls ~s si's té. Ins'e cte's, ,aJb:eHles, hamnetons, v8lr s . ~ sme, ,f~e.urs .e~ fruli:~s , etc., ·e.t'c:," autant de Cientr és .dTintérêt qUI 'ont ete t~aItes ;seJon le même procédé. Boris résumés, ,w bondan;ment Illust res. d.e dessins· eXiercices d'élocution ,et; :de vocabUilalT,e, .de gramm~lre, de Is tyÙ ,co,m plètent ces 'Cientr,e s d'in~érêt ~ui~ ainsi. traItés, donnent wux élèves une formation m01'llS theonque, ';mIeux ordonnée 'e t par 'c>onséquent plus ,e n ra·p port avec ,l a Vl'e. C'est lune te1le orientation que nous aimerions voir donner à notre enseignement. E'st-Cie vraiment impossi1b le ? L'utilis-ation rationne:Be .du nouveaiU manuel de vocabulaire peut aider les m'aîtl"Gs â ,s 'eng'a ger résolurrnant dans cette voie. Certains ont appliqué œ ·s ystème avec is uccès; pourquoi p '3iS les autres '! Cl. B érŒrcl.
Jes années. Et notre .Bnrseignenlent nous fait penser à une sorte d'enregistreluent qui 'serv.i;rait pendant des années, c'est-à-dire aussi ,longtemps que les disques ne sont pas usés ... Un de ·m 'es amis .m 'a dit ,s ouvent: « Nos instituteurs 'Sont trop «r,é gents» et pas ass·ez inteUectuels ... » Oserions-nous Tépondr,e que Je reproche n'est ,pas fondé ? Certes, -la 's ituation actueLle de l~ill1'Stituteur valaisan y est pour quelque chose. L'école annuelle g.e:ul~ peut fla ire de lui un profes's ionnel -de ,}' enseignement.
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ùe maître et l'étude personnelle On .n'ins,i stera j,a mais assez SUir la nécessité qu'il y a pour le maître de renouv,e ler constalnment son ens·e ignement. Un pédago.gue. nous ,l',a dit .olairement, qui a é~r, it : « On enseigne d'autant ' qu'on ,a;pp.rend; celui qui ces's'e d"a~.prendre et de se cU'ltiver Il ui-même deviient i'n0apaible de cultIver les autres.» Toujoul''1S mi'e ux savoir pour mieux donner ensu.ite, telle devrait être une dev.ise de J'éduc·a teur. Pour rester à la hauteur de sa tâche, H ne Isu.ffi.t pas d'avoir .a cquis une fois un certain nombr,e de connaissances. Le diplôme de fin d"études nous .libère des · 'eX'a,m'e ns; i,l ne nous .dispense jamai,s d'apprendre, :de continuer à nous per~ectio:nn.er. Les ,pro;b.l~mes qui 's e rattachent à l'édluCiation et à l'dnstruction sont Is i .n ombr'eux et si compleX'es que .seul,e une étude continue !peut nous donner les poslSibi.Iirtés de -les .r €soudre d'une manière satisfaisante. La 'sUiper,s tition du diIplôme, dans notre corpoT.ation aussi, est 'p lus courante que l'on ill'e croit généralement. Trop f,aci.lement, nous tombons dans ·J a routine qui va s'alccentuant 'a vec
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Il n'en demeure pas moins vrai que l'e renouvellement est nécessai.re. Et il demande un effort continu qUB noUiS n e som. mes pas toujours capa,bles de !fournir. La tentation 'de .kt facilité est grande. Prenons ,le Icas d'un insti,t uteur qui passe \S'a vie entière avec .de tout jeunes élèves. Il ne leur enseigne que des choses très élémentaires. Si ,des efforts de recherche lui sont nécessaires pour :l'utiHsation jUidi.ci~use des procédés d'enseignement, la matièr,e el.le ...même est 'si ,s imple que ,l à s urtout le danger de la ,r outine est grand. Le diplôme, l-ui, ne 0hange pas. En est-il de même des connais·sa:noes .cl u maître ? Si ,l 'éducateur ne doit jamais abandonner l'étude personneUe, ·c 'est · pour Ile bien des élèves d'abord, et pour ~on bien ensuite. . Nous .entendons par perfectio-unement, dans le domaine qui nous 'Occu.pe, ,l'étud,e des procédés 'n ouveaux d'enseignement d'une part; mais oela est loin d'être !Suffisant; il faut y ajouter la .Qulture personnelle. L"enseignement ne peut être nouv'e au que dans la 'm esure où l,e m,aîlt re 'a oquiert des ·c onnaissaooes nouveLles. Et il faut ,a dm·e ttr,e que ,1a cultur.e générale ne vise pas toujours à une utilisation dil"octe. MailS cette connaissance supérieure donne au m:aitl"e plus d',a isance dans son enseignement. Elle lui aide à dominer un lSuj,e t donné et à ,le traiter avec le m.a ximum de darté 'et d'intérêt. Ce n'est pa;s cette instruction 'Supérieure qui peut nous «élever à Ja simplici.té ». Pour que notre enseignen1ent ,t rouve un écho favorable chez .leg élèves, .iJ faut d'abord qu'i.} y ait une lumière suffisante en nous. L'-étude 'per,sonne}.le exige du temps. Il est 'd es éducateurs qui d1sent ne j,a mais en ·avoiT. C'est une trop facile excuse qui lai's's e lihre cours à notre paresse. Du temps, c·e rtes. MaLs ron ne va pas au dev,a nt de lui dl nous échappe. Il faut surtout - et c'est œ qui nous manque'le désir de nous renouveler. Quand on n'a pas de but précis,
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]PARTJIE PRATIQUE
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Centre d' i ntérê t 45. L'usine électrique (voôabUilaire 'p, 149)
1. Leçon de choses L'explication de l,a .g ravure, av,ec que];ques ,c omp[ém'e nts ·e t Quelques dessins .au 'tableau peTm,e ttra, Is urtout 's i les .élèv.e s ont ènquêté :au préalahle, de donner une ,e1Gplicatlon Isu:f.f1samment c.omplète d'une centr,a le électritque. Si on ;le peut on uti,l is'e ra avantageUlsem,e nt l,e tahleau :scolail'e : «L'usine ,électriqu~» et on .a ppliquera lOes .données 'a ux travaux 'e xécutés ou en ,cour:s d'exécution dans l:a rég'lion. On utilisera aussi :1a documentation qu'on trouvera :plus :loin à ;propos de .Maurvotsin. Sur ,l a gravure, on voit en haut .le barr,a ge 'Voûte; derrière on ,He r.epréSlente le bassin d'accumulation, 'a vec les nombreuses g',a leries ,d'aJd:duction amenant -les eaux des régions voisines; -de Ja base du lac part le ,û anal de ',d ériv,a'Ùion (c onduisant :les eaux du château d'eau ou chambre d',équHibre, placé au commencement des deux conduites forcées qui descendent vers l'usine. Par l'injècteur Œ'eau .arrive ISOUS pression sur les tur-
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bines Pelton à axe horizontal, accouplées à des alternateurs ou dynamos qui produ]s-ent le -c ourant; Ile voltage du courant est modifié par les transformateurs visiibles sur .l'a gravure; des cables de cuivil'·e f.ixés !Sur des pylones à :l 'aide d'isolateurs transportent ,a u loin l'électrici.té. ' RWJnŒyque : .on profitera de -cette Jeçon pour attirer F'a ttenrtio'Il des enfla nts sur ,le danger de ltouCiher aJux f.ils électriques, et on les la vis'era que ic eux qui .cassent ,l,es isolateu.rs .sont sévèrement puni,s.
2. Le texte Introduction: lCe texte qu'il faudra comp!léter par une leçon de ,g éogr'3.tphi'e à la carte, 'Permettra .de faire ,c omprendre à nos élèv·e s les trav3mx hydro-électriques '3.JCtuellement en cours dans notr,e payls. Préparation : Lectur·e à :la mai'S'on 'Par ,les élèves. En classe, questions de conirôle ~ar Ile ID'a ître; puis lecture expressive. Ensuite, livr·es fermés, tête dans :les mains: les élèv,e s :s 'efforcent die créer ,l a vi,s ion. Après quoi, questions pilus complètes sur la 'comp,l~éhension du texte. L'·e~erd.0e d'élocution ,q ui suit le texte doit être également préparé là 113,. maison. 3. Vocabulaire Dépense?' ses for'ces ' : ,p rodiguer ·s.e s for,ces, ISon temps; donner. Se 'mettre à l' œuvre : commencer ,l,e travail Gigantesque : d'une grandeur extraordinaire, .comme celle d'un géant; coloS's'a1. Barrage: mur en :béton pour retenir les eaux dans un ba:ssin d'aCicumulation; mur ,p lein, mur évidé, mur ipoids, ·m ur voûte; Bassin d'Œccumulation: 'l'a c arti,f iciel dans .lequel 's 'accumulent les BalUX de -la région. _ 'Alimenté: nourri; entretenu : ici : rempli; a1imenter :le feu, l'·e ntr,eteni-r . Canal ,de dérivation: .canal qui amène les ,e aux dans le lac ou à la conduite forcée. Conduite forcée: con.duite généralement ·e n tôle d'acier, dans l'a:que}ll,e 1'eau est forcée de paS'se-r sous pression avant d'arriver 's u'r J'es tunbines. Pression atmosphérique: poids exercé .par ,l 'air: 1 k'g, par cm2; hauteur de 10 ID d'eau: 1 atmosphère. Dixence: rivière du val des Dix; 'Société qui utHise ces eaux. Turbine: roue ,m otrice :à aubes qu.i damne son ,m ouvement à d'Ia utres machines; tur.bine Pelton; tUl'Ibine Francis ; à axe horizontal, v~rti'oal. Aubes: godets qui r eçoivent 'l'eau d:e la condu1rtie ifol'cée pal'
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- J'i!lljecteur; vêtement hlanc,'du pr~tre; l~re ;I;artie. ,~u, jour. Alternateu?' ou dynamo : ,machIn'e qUI produilt l .electTlcIt-e. 1solateur : support en po,rcela~ï11,e qui maintient iSdlé, ,1e courant ·é lectrique. , . Pylone: charpente m.étaHique ls upportant un ,cahle electrlque ou une ,a ntenne de T. S. F. Transformcdeu1' : appareil qui transform-e un courant de haute tension. Haute tension: -force électrique sous un gra;~d volt~g-e., . Réduire: transformer l'.é1:Jat d'un corps; m'aIS aUSSI : redUIre une fra:ction, une fra:cture, l"éduire ta u ·silence. lYlinercâ: corps _renfermant du métal.. ,. Traction: action de tirer : traction an1m3ile, meoanlque, élec. . - tr,ique. Se prélasser: prendre un air nonohalent; ne rIen f'alre.
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4. Les idées Question de J.'hom,me. ' . Barr·a ge et brussin d'laocumulatlOn. Conduite forcée. U's ine : turbine, alternateur. Transport du courant. UtiUSJation du courant.
a) Verbes: temps et modes Conjuguez à tous ,les temps : On éleva un gigantesque barrage derrièr,e Jequel... Présent: M'a intenant 'a u M'a uvoils in on ... Imparfait: Un gr,a nd Jalc Is'étend~a~t '!Ici ts i l'on ... Passé simple : Quand on eut 01).01Sl 1emplacement on ... Passé composé: A l'a Dix-ence 'on a.~. ., Passé antérieur: Le lac 'c omm,e nça '4- se remplIr des que ...
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au corps enseionant sur présentation de la carte - Articles réclames exclus
Tél.
Tél. 211 80
211 80 l\IONTHEY T~l
25) 4.22.52
MARTIGNY (026) 8.12.62
Plus-Que-parlait : On au-ra·i t a;ssez de courant ls i Il 'on ... PutÙ?" simple : Bientôt ~u val Moiry on ... Futu?' antérieu'J": On aura 'a:ssez d'électriic ité quand on ... Im1Jératif: Eilevez donc ... Conclitionnel présent: S'il y avoait la ssez d',e au on ... Conditionnel passé: S'il y avait eu assez d'eau on .. . SubJ'onctif présent: J 'e veux, a dit l'homme, que .. . Subjonctif passé: H est regl~ttwble que l'on n' .. Subjonctif impa1~fait: Il Is e pourrait que l'on ... Subjonctif plus-que-pc~r.fciit : On souhaitem.it que l'on eût élevé pJus tôt ... b) Fo?,;mes du langage Affi?"1?ud-ive : Paressseuse, tu dépenses in .. . Négative: Ne dépens'B prus inutilement tes .. . Interrogative: Pou,r quoi paress'euse, dépenses-tu .. . Négative interroga.tive : Pourquoi paresseuse ne... utile·ment. .. I-mpérative : Allons ipaI'esS€Utse, dépense donc plu!S ... Exclarnative: QueUe par.esseuse ! dépenser a'i nsi in ... ! c) Phraséologie 1. Imitation: Imitez cette :phrase: Pourquoi paresseuse...
S, Exercices ti?"és clu texte
'BAB AI 8 5
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SAXON
SION
SI ERRE
(026) 0.22.12
(021) 211.80
(02'1) 519.fi8
VIEGE (028) 7.21.22
Pourquoi, rpaa:'lesseux ... ? Pourquoi 'p olisson ... ? Pourquoi étourdi ... ? Et ce11e-c-Ï : A l',e ntrée des villles ou des villa-~es, des transf orrn'a teurs ... A la ISOTtÎ>e de l'U1Sin~ ... A ~'a porte du magrusin ... Dans les bas's ins... Dans les usines électriques ... 2. Le verbe fait tourne?': Donnez-:l ui un ·s uj,e t et des comrJémle nts la près avoir posé Iles qu.estions habituelles. A la centrale électrique de Chandoline, ,l'le au r.ecueHlie en été dans Ile hrussin d'a,'c cumul'a tion du val des Dix, puis amenée à l'usine par de longues -conduites forcées, f'ait tourner à une vites-se extraordinaire 'et dans un sourd vromtbiss·e ment les puissantes turbines Pelton qui donnent leur mouvement aux dynamos produisant Jla [oree .électrique utiHsée à l'atelier, à 1a ffi'a ison, à ... 6. La chasse aux mots Rivière, tOrl~nt, 'gla'CÎer, barrage, plein, évidé, à voûte, -canal -de déTivation, conduite foroée" château d'eau, oanal de fuite. Uls ine, centrale, injecteur, m'a chines, tUl'Ibine, dynamo, alternateu.r, godets, rotor, stator, mécanicien, électric-ien, monteur, technkien. Transport du courant: Py.lone, poteaux, cwbles, fils, isolateurs, li.gne, tr.a nsformateu-r.
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Coupe-circuit, fusible, installation, prise de courant, ap_" parei'l'S électriqù·e s ... Alnpère, volt, W.a tt; kW, compteur, kWh. 7. Exercices SU1" les noms, les udjectifs, les verùes VOiT le manuel. Sujets de c01nposition !YCt;nçct.,Ïse Voir .Je manuel.
9. Poésie La centrale
Dans le palais d'acier, de béton. et de verrë, N OiTS SUT' leurs socles blcuncs, tous ces sphinx acc1 'oupis Ron1"onnent doucement. Sous leurs flancs assoupi.~: . Leu1' sommeil apparent cache un travail sévère, f
-Dont l'effort-soutenu pose une énigme austère A l'Oedipe mode1"ne, attentif et sU'fpris De trouve'/" tant de calme à tant de force uni. Et qui, vo'U:lant perce?" le singulier 1nystère, Ecoutant du 1"onron la douce mélodie, Cherche comment se faît la synthèse hardie, Engendrant le courant, du 11~étal et de l'eau Un instant confrontés sous la 1"ude enveloppe I}es montres sommeillants, et où se développe . La très haute tension qu'indique le Tableau?
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10. Orthographe L'électricité
Une .rivière .naît du glacier, tout ,là-haut dans la montagne. « L'eau est trop préci.euse pour qu'on ,l a la.itsse ains.i v'a gahonde'!",
-sa-ns prof.it, Ipar le vaste .m onde », ont cpeIl!Sé les ingénieurs. Bientôt -une multitude -cl' ouvrieDs sont venus et ont boulev·e rsé le terrain;-'11s ont foré la 'roche, l'ont ·m inée jusque dans son sein, ont fouillé ,l·es ·e ntraiUes de la terre, rpui.s ils ont élevé un gigantesque barrage der.rière lequel 's e sont ,alc cumulées toutes J·es ·ela ux de la région. Par de grands tuyaux d'·a cier, ce:lles-ci ont été amenée.s à -l'usine où ,e~l, es font tOUil"ner turbines et dynamos qui 'p roduiront l'électricité, 0ette fée merv·eineuse quj nous éclai:r.e, nouls réchaurff,e, -cuit nos repas, nous aide dans nos travaux, noUis di,s tr,a it, nous promène à t r av,e rs les pay,s, nous rend tant de se'r vioes que nous ne 'Pourrions plus mous en pas's er. 1. La houille blanche
La foroe des eaux ,c ourantes -est -énorme, d'autant plus qu'eUes sont .plus .abondantes ·e t plus rapides. On a vu des tor~ents, en période de crue, tnanSiporter de gros blocs -arrachés à la montagne et tout dév·a ster Isur leur pa-Slsa,ge. Depuis longtemps, Il es homm:es ont che-rlché à utilis'e r l,a foroe. Dans la Rome anci,enne, -on voy.wit déj à d€'s roues de moulin analogues à celles qui chantent encore lSur nos rivières. E1l,es plongent dans ,le rc ourant ,q ui Jes fait tourner, ·e t elles pouvent 'a'c tionner des méoanismes divers. Dans le passé, ,l'eau a .ainsi aliment.é de nombreuses li ndustries : des moulins à blé, des s'c-ieries, des forges, odes papeterie. A :partir de la fin du XIXme siècle, cependant, a'emploi de la force hydraulique a pris une for-m e toute -n ouvelle et une importance coTiisidé:rwble. A!utrefois, .on n'osait pas utiliser ,1es torrents qui tombent des ·m ontagnes, iLs parai,ss-aient trop violents. Peu à peu, les homes ·s'enhardivent; ils transformèrent l'énergie des eaux en -énergie électrique : 'l a « houille blanche» ·é tait née. 2. La conduite forcée
Une caseade tombe de la montagne; on pourrait croire qu'il :suffit de recueiillir son eau ISU.r une turbine. La vérité est tout ,autre, les ,g randes chutes natureHes lSont J'a~es. Les torrents Is ont irréguHers, 1euvs débits sont 'Souvent faibles, il faut .p arfois créer de véritahlBs chutes taXtifi.cieHes ou, quand on utilise 'Ûelles qua existent, les aménag,e r. On instaJle à leu1' partie supérieure un réservoir où l'eau ne lS'arrête pas, mais se r,e sserr,e et p ,alSise dans une conduite forcée qui dévale au f1.anc d-e Ja -m ontagne. C'est lSouv,ent un ·g ros tuyau disgra;0ieux, ,-c apable de !supporter de ,f ortes pr,e ssions. Son diamètre dépasse
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rarem,e nt 3 nl. 50. I.l épouse, ,s 'il le faut, les caprices du terrain, pasS!a'n t ,s ous Jes routes, fr,a nohissant les vallées, acc:roché à un po·n t ou installé sur une rp assereUe. Ainsi on ne voit paiS la chute d'eau qui apporte à l'usine sa force, on ne voit que Is on enveloppe. A son ,a rrivée, 1.'eau est reçue dans ,un collecteur qui Ira Tépartit entre les tU1~bines, ou a·m enée dir,ec:telnent à chacune d',eUes. EUe retourne ensuite à la r.ivière par un cCLnnl de fuite . 3. L'usine
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4. Utilisation de l'électricité
Puisque les tu~bines ne mettent plUis ,.directen1er;t en m<?uvement des mécani'smes,mai's servent unIquen1ent a pro.duIre de l'électr.icité ,l es usages de rLa houille bl'anche 'S'e confondent avec -ceux du ',c ourant .é1ectrique qui :parailSsernt illimités. D'rubord '108 COU1~Œnt est source de force. Il met en mouvement les rIlachines dans les grandes' usines, daJJ.ls Jes 'Petits atelier,s dans les fo~. er,s mêITIe, où il actionne la machine à coudr·e fa~ili'R1e. Il sert ·à la traction des tran1ways 'e t des chemins de fer. Mai,s .il ·e st .a us's i source de honière et de chaleuT. Toute la Suis-s'e :s'écl.aire av'ec l'électricité i1ssue .des torr,e nts. Le chauff.age domestique él'ectrique Ic ommence à Is e répand;r,e et les ·m énagères >CIui,g,ent à l"él'e ctricité. Un pays .a d'es Tessourrces de houille blanche d'autant plus importantes que .s,es 'cour:s d',e au ,s ont plus abondants, .avec des pentes fortes, de gl''Iandes .hauteurs de Ic h?te. C',e st. le cas des pay,s montagneux, 'suffIsamment ,p euples. La 8UISS~ est ,le pays du monde où .la densité des usines hydlro-éleot.nques est la plus forte.
élect~ique
La ChCL1nb1'e des tUTbines n'apparaît pais d'abord au visiteur qu·i pénètre dans l'usine, il la frôl,e pouœtant, ou H marche des:surs, car ,elle se présente sOUlvent comme une vaste cave en m,açonnede dis'p osée sous le plancher. Les conduites quI y pénètrent Is e terminent paT des ,i njecteUl"1S qui ne .Jaisrsent passer qu'un jet de 8 à 10 lo entimètres, ce 's ont eux q ui actionnent les grandes roues 'm abi,les qui h'a'l1Sn1ettent leur mouvement à des alternateurs; <ceUJX·~Qi ItrJans-f orment ,1'énergJie mécaniqU'8 des turbines ,en éner,g i'e électriqu,e. Le COUTant ainsi obtenu peut être transporté à de Il ongues di's tances grâce à des câbles en 1nétal qui franchÎJSlsent l,es obstaJc1es naturels. La hou·ille blanche, 'c aptée souvent au cœur des m.ontagnes, peut être employée à des ·c entaines de kilomètres de là.
DOCUMENTATION
Les forces motrices du Mauvoisin
.Les m€1mibres du corps enseignant sont avisés que, comme l'année dernière, no.tre EXPOSITION PERMANENTE nE LiVRES SCOLAIRES ETRANGERS est visible en permanence dans nos 10'caux de Martigny. NO"llveautés 1954: environ 500 nouveaux titres, 1 rayon « InstrUJction religieuse com,prenant entre autres les ouvrages de Mlle Dingeon, gra,n d choix de jelL"I:: édueatifs, fiches et matériel pour classes enfantines, • éltPpareils à r~produire, atPlPareils de projection et fihns fixes d'enseignement.
Papeterie en gros
lib rai rie généra.le
le grossiste valaisan spécialisé dans les ,u;'ticles d'enseignement.
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L'aménagement hy.dro-lélectfÎique ,de Mauvoi.sin utilise toutes les ,e aux de la vallée .de Bagnes à .}',exclrusion de toute autre, SUT lune hauteur ,de chute de 1490 m entre Mauvoisin et la vallée du Rhône. Les deux usines de Fionnay et de Riddes ne :sont pas construites au f.il de l'.e au puisque la pr.elTIière est alimentée par le ;l ac rc réé au fond de rIa vallée Ide Bagnes ·e t ,q ue ·l a seconde reçoit les eaux turbinées à Fionnay ,e t accumulées .dan8 le bassin de compensation de ce même lieu. . . ,.,, " La construction du barrage de l\1aUVO,l.Sln a noceS'STte de gigantesques ,e fforts. En tout. -p remi.er Iieu il '~ fallu pro~~de~ ·a ux études géologiques du terrain; après qUOI on a amehore la route de Sembrancher à Fionnay, pU1S on l'a p.rolongée jusqu'à .l'emplacement même du 'b arrage. Le chemin de fer Mar tigny-Sembrancher a ·é té -continué jusqu'·a u Châble par une voie nonTIraJle (1 m 435) ; de 'cette 's tation .p art un téléphériqure qui amène des tonnes de ciment sur .les 'OhantierB. Le barra'g e qui ·s·e trouve à 6 km 'e n 'a mont de .Fionnay est du type voûte, 'sans évidelnent; 's es caractéristiques sont les .suivantes : 237 m. H.auteur max:in1un1 au .. dessus de ,la fondation Largeur ,à la base 55 m. 14 m. Largeur au couronnement Longueur wu couronnement 535 m.
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Cote maximum ·a u niveau de l'eau , 1960 nl. 'Cote au niveau inférieur 1800 m. Contenanoe utile du lac 177 1uios de m3 Du 'lac, :les eaux (sont amenées ,s ous -le Hec de Corha-S'sière par une g.alterie ,de 4780 m de ,10ngueuT ' ,e t de 3 ·m 10 dB diamètre; ,-c'~st là 'que ,s e troUiVle l,e châtealU d'eau ou lcheminée; l'eau desoend ensuite par un ;puits blindé de 2 m. 40 de diamè·· tre, r.evêtu de tôles d'une €PaQHse.ur de 17 à 32 mm. jusqu'à 'l 'usine Ide Fionnay construite à ,1 'intérieuT du TüC'he.r. Les colleoteurs amènent ,c ette eau sur deux turbines Frands à axe vertical .de 62,800 CV chacune ISOUS une -ohute nette de 300 à 460 m.; ces tu:,t'bines entraînent deux 'a lternateurs d'une puissance maximum de 85,000 kW. Débit 23 m3 â lia seconde. La g,alerie de f'uite conduit les 'e aux au bas'sin de ICQlIIl'pensation d'une capacité 'util,e ide 180,000 m3 ;c réé Isur l'empl'acen1ent du petit ,lac -de Fionnay où des échanges d'Ieau pour.ront se ,f aire avec la Grande Dixenoe. Une galerie de 14,720 'm , ,e t d'un diIamètfie de 3 m. 25 -arrive ,au-dessus <i'e Riddes à Villy .où Ise tro'Uv'e lIa cha'm bre d'équilibre. De Il à part ·la -conduite forcée d'~bord dans le -rocher, puis à ,l'air ,Lihre (condui'iJe for,cée double) diamètre 1 m. 70 à 1 m. 50, -épa.is·s eur des tôle.s 12 ,à 45 m,m. Cinq tu.rbines Pelton doubles à .a~e horizontal d'une puis:sanoe de 75,000 CV cha .. cune ISOUS 'Une ,ohute 'n ette de 1000 m., vitesse 500 tlminute, débit .m aximum 5 m3 75/s. par tu'rbine actionnent cinq alternateurs dév.el-oppant une pui's sanoe totale maximum de 225,000 kW. La 'saUe des machines de Riddes mesur.e ,environ 120 m. de longueur. De la ûentra1e I{l'Ecône les eaux sont conduites au Rhône près de Saillon par un ,cana-l de fuite de 1100 m de :long. Lor,s que .leur la lnénatgement Is era a'chevé, les fo.roes motrices de Mauvoi,s in fourniront 595 mios de kWh d'hiv,e r et IG6 Inios de kWh d'été. Si rl'on Isongle que la production totale de la Suisse s'élèv,e 'audO'u~d'hui à 12 millila~drS de kWh, on CO'llviend~a que l'œuvre en voi~e de Ir éaUsation est d'u'n intérêt primordial pour notre paYls et qu"eHe f.ait honneur à son initiateur 'et ·à rCeux ,q ui :entrepl'lenne.nt de Ja mener à chef. Cl. B éra'f'd. 1
Br:oschUJ:'le consUJltée: Forces motrices de MaltlJvoisin S.A,
Quelques
homon~me s
Marie a trouvé son mari tout marri, parce q u·e .leur fille Eva se marie avec un mauvais garnement. Si tu savais ' ,ma tante, comme c8ila me tente de co.ucher sous IQ tente !
j
Il feint 'q u'ill a faim e,t po~rtant ,c 'é.t ait la fin du dîn~l' il n'y a qu'un instant. Au l ieu de me ,r égler mon 'c ompte, tu me comptes un .conte; ma~s ISa!ohe ,q ue cela ne fait pas mon Icolll1lPte, ni oelui de Monsieur ,le 'c omte pour qui je travaiHe ces terres. Ce ISot monté lSur 'UIIl mulet tient un \Seau d'-eau dans SJa maÏ'n droite et .le 'Soeau de ~la ·c ommune d,ans ,Ira ,g auche; l,e mulet fait un Isaut et les trois... tombent. En temps chaU'd, il y a parfoils tant de taons, que les montures en Is ont incommodées. ICe pauvre hère ·e rre depuis troi,s jours dans .la campagne; hier, il 'a 'c ouché sur .J',a ire de ,l a grange; mais quand il fait beau i.l dort là l'air du temps; ,i l ,e st aussi maigre que 'l'ermite 'q ui porte :la haire et le cilice. N,e fais donc pas ,l a ·m oue quand tu bois un verre de moût, tu parais ,si mou alors. Vi's se la vis ,q ue je vis hier 'S'ur ma table. Mon veau !Vaut vos deux moutons. Au Grand Saint-Bernard, j'ai rencontré cinq .capucins, sains de lo orps et :d'esprit; Hs éta:ient ,o eints de .Jeur cordon; l'un d'eux Iportait Isur son Isein une ,lett~e munie du .seing du Saint Père. Alprès être monté en chair, le prêtre' a .dit qu'il ne fallait pas f.aire trop bonne Ghère, le t Iq ue ·c ertains jours on .devait même s'wbstenir de 'manger 'de lIa chair des animaux à s'a ng chaud, Iq ui d'aiBeurs lest :c hère 'c ette lannée. Avant de monter Is ur Is cène tu as bu de cette eau qui n'est pas ·p lus .s aine que 10e11e de lIa Seine, et m'a intenant tu me fais une ISlcène paroe ,q ue je te dis .oela. L'épervier ,s err,e dans ses serr,es un poulet qu'dI a sailsi prè~ de la Is erre du :jlardinier. Ce ,chœur d'homme Is"est tenu au chœur de l'égli's e pour chanter un chœur maJgnif.ique; l,es ,p arol,e s et la mélodi-e sont allées droit au ,c œur des fidèles. L'étang, étant à 'see, étend sa mas's e boueu.se dans la vallée. Sors de ,1.a ,saHe, sale gamin, pendant que le boucher sale la viande. Le im açon mUfle !l a porte Ip.ercée dams le mur, cOO1tre -lequel Icroi:s's ent des mûres 'ID'a intenant mûres à point. Pare ~·e 'Coup Is i tu Ile peux, puis donne-moi ma part du j eu, car je pars par .le premier train. Regard.ez !Cie ver tout "V,e rt qui ronge 100 fleuns p'I~ dan·s un verre d',eau vers -la fenêtre.
-
- ,a 3a-
232-
Tu dor,s encor,e, 'p ar,esB'e ux, quand le soleil dore les mon-tagnes qrui m-a imtenant paraissent d'or; il est d' Ol"'es et déj à certain que tu arri'Veras en ,r etard .en classe. J'ai pensé qu'a'V-a nt ,de pam:ser '0e bless€, je .devai's désinfec ter JI3. p.laie; ,le soir avant de m'endormir j'ai eu une 'p ensée émue pour ce ma'l heureux. Il est allé .se ,p roJmene.r tous les jour's dans .les aHées du Jardin; aussi H -a le vi'sage hâlé. Ma mèr.e, ,i rons-nous à la mer en compagni,e de Monsieur le maire? C'est à deS/sein que je n'ai pws placé les cotes de ce dessin fait à .1' éch~lle. Le Œour ,à ,c haux est-il assez 0baud ? Exercice: Donnons une de ces phrases après chaque texte suivi; les élèves les mémoriseront aisém'e nt et ils acquerront le Is ens des mots et leur ortho~r,aphe. Cl. B.
Grammaire et orthographe Participes paSSés des verbes p,r onominaux
('l'\évision)
Ces filles se Is ont ,l avées à la rfontaine; rpui,s -elles se sont regardées; ,el,les 's e ,s ont regardé 's urtout les yeux; oui, je vous assure, elles fs e Is ont même bien l'Iegarrdées dans ,les yeux; et eUes ,se 's ont rplu. Enfin, toutes !.S,e Is ont l're gardées dans d',e au, -e t ,elles se sont trou!Vées j-olies. Mais ,elles Is'e Iso.nt lauSlSitôt ,repemuies de leur coquetterie; elles ont ,c onf,e ssé leurs ·f ,a utes; , ~lles Is e \Sont bien confessées. Genes qui ,s e sont succédé dans leur d 'a:s's e ont été moins coquettes 'e t plus tI'lavaiilleus-es. Révision générale des participes passés Raisonner tous les cas sous forme de répétition
1. Vues d'une ,t rès Ig rande hauteur, 'les montagnes parai's-sent petites. Les l eçons étudiées ,a vec 'a ttention 'se fixent bien dans ,l a mémoire. 2. Les foins ont été fauchés \hier, et rent1"és aujourd'hui. 3. Les élèv.es de notre .cJass-e ont bien lu; ils ont lu uTIle histoire intér.es,s ,ante; l'hi'stoire' qu'Hs ont lue a été co!piée ·e n clwsse. 4. -Ces -m auvais garnem·e nts se sont bathr,s 'Penda'l1t la récréation. On po&sède la ,l iste de tous les évêqu,es qui se sont succédé sur le :siège épiscopal de ,sion. Les autorités se sont plu à 'r endre homrm a-g e au 110n tra-vail que -n ous aV-OIlJS f'Ourni pendant Il'aIJ.1uée 'sc-ola'i re.
5. Les sou,lile r,s que nous avons fait 'répare?" paraissent neufs.
6. Les ehalIllsol1lS que j'ai entendu · chante'}' Is ont des rOolllances du XVIlme :sièc1e. Les Jeunes gens que nous avons entendus chanter étaient avinés. 7. Mon frère et [rnoi somn1es allés à Paris; nous en avons 'rapporté ·des 's ouveni,f's inoub1iables. Les souvenirs que nous en avons rapportés ne 's'ef:f.aceront jamais de notre -m émoire. -Combi·e n j'en ai vus qui se 's ont repentis de n'avoir pas profité de leurs années de c1~sse. _ 8. IL es nl.larChalldises que j'ai expédiées, je '.les ai pesées; -les 50 kg. qu'eUes ont pesé, je les ,a i bien vérifi/'és. Je ,les av~is d'abord achetées; et les 150 Fr. qu'eHes m'ont coû,té, je les ai payés 'campiJant. Avez-vous tbi:en lS'Ongé là toutes les peines que vous av,ez coûtées !à vos pal"lents ? 9. J'ai fait pour rinstructiorn de mes enfants tous les saerifices :q ue j'ai pu 'e t ,q ue j'ai dû. 10. Excepté :les 5 premiers, ·peTisonne n'a su la leçon; aussi, les 5 ,premieI'ls exceptés, tous les la utres élèves resteront en punition après la Ic lasse. 11. Le 'p eu 'de bonnes notes -q ue vous aJVez obtenue,s vous ont valu ,l a première pl'ac,e. Le peu de bonnes n'Otes que vous avez obtenu vous a fait peI'ldr.e la première place. Cl. B. LECTURE ,sILENCIEUSE Avec ,les élèves des divilsiolliS supérieures - ayant déjà la technique .de la il ectur,e à haute voix, on aura tout I3,vantage de pratiquer la lecture ~ilencieuse telle que .la propose Mgr Dévaud. Dans .Ile s dasses à tous les degrés, cela laissera du temps pour s'occuper des divi's ions inférieures. Mai,s ,le maître aura soin d'écrire au tableau ou 's ur feuilles polycopiées remis'es aux élèves, ,les questions aux<quelHes Iceux-ci devront -répondre, oI'lalement ou par ·é crit. Il f,a ut év,1 demment savoir se borner. Voici par ex:emple ce que l'on -p eut tirer du_1er para,g raphe, numéro 177 -: La cascade de la Salenfe. Les idées:
1. Cherchez la ,salenfe sur votr·e !Carte du Valais. 2. D'où vient-elle. 3. Quelles communes traveme-t-eUe ? 4. Où finit-elle ? 5. -C aractérisez S-eg débuts. 6. Représentez-vous :l a -rivière -sur le pl'ateau de Salenfe. 7. Représentez-vous ce pl'a teau. 8. Il y a de la vie .sur 00 plateau; montrez-le. 9. Quelles montagnes domi-nent le plateau de -Salenfe. 10. Citez la montagne des Alpes
-
-
234\
bernoises. I~ plus proche de àalenfe. 11. Du plateaIU de Salerne on aperçoit une montaglIle !a u lSud de Œ'a vallée du Rhône, non 'loin du Grand-St-Bernard (aIt 4317 m.). Quelle est cette montagne ? 12. Un col, lequel? conduit du plateau de Sal,e nfe dans un autre distriJCt, quel diJStrict? 13. Le plateau de Saleme ne se présente p~ aujourd'hui sous J'aJspect ,dépeint par .l'auteur; pourquoi ? Le vocabulaire:
Cherchez ile sens de ces mots et employez-les dans des phrases: al'légoo.sse, s'éparpille, jwseur, revêche, susurre, donnez un diminutif de cascade; un synonyme de onde; la 'racine de cristalline, la famille de ce mot. Orthographe :
Elle naît; elle paraît. Citez ,l a règle. Elle s'oublie et se repose. Mettez au passé composé. Voix, règle d'accord. Cime et abîme: comparez ces deux mots. (On se découvre quand on est sur la cime; on met son chapeau pour descendre dans l'abîme!, l'alpe et les Alpes: justirfiez ces deux façons d'écrire. Conjugaison:
Voir. Conjuguez ce verbe à l'imparfait de l'indicatif, au futur et au présent du subjonctif. Employez ce verbe aux mêmes temps dans une phrwse là la 3ème .p emonne du 's ingulier. Analyse logique:
Analys·ez logiquement I}.a phrase : Les cimes revêches d' ... Composition françaiSe:
Le plateau de Salenfe. Après .la lectur,e du texte ,e t les recherches que vous aurez effectuées, il vous 's era facHe de rédiger une composition portant cê titre. Cl. Bérœtd.
Etude de la division DIVISIONS SERIE 1 -
Fiche I l
Le Dividende et le diviseur ont des zéros : ,supprimer Jes zéros . la u diviseur
200 800 600 . 800 240 56000 -7200
: 40 : 20 : 30 : 40 : 60 : 700 : 800
16000 4200 7200 14000 1800 350 630
: 800 : 600 : 900 : 700 : 900 : 70· : 90
4500 6400 35700 8060 8700 127840
: : : : : :
900 800 50 20 20 40
73920 94780 47500 27300
: : : :
30 70 500 300 '
"
235-
512800 : 800 7620000. :3000 861000 7000 674210 30
DIVISIONS SERIE 1 -
363 :3 884 :4 862 : 2 339 :3 448 :4 628 : 2 993 : 3 552 : .5 887 : 8 661 :2 632 :3 483 :4 821 :2 992 :3
666 777 242 267 968 779 -885 776 843 879 844 422 778 362
: 6
: 7
; 2 .: 2 :3 : 7
: 4
: 7 :4 : 8 :4 :2
: 7 :3
DIVISIONS SERIE 1 -
129 186 168 287 216 488 2448 723 646 491 243 816 4262 6373
:7
804 206 505 408 309 301 504
:4 :2 :5 :4 : 3 : 3 : 5
:3 : 6 :4 :7 :3 :6 :4 : 9 :8
: 7 :4 : 9 : 6
3288 159-3 1882 948 756
: 8 : 3 :2 :2 :3
924 :4
846 : 6 4554 :5 3681 :4 1661 :2 1524 :4 2526 : 6 3805 :5 4487 :7 DIVISIONS SERIE J -
807 ·507 909 836 856 ·615 654
:8 : 5 : -9 : 4 :8
:3 : 6
954000 : 9000 57930 : 2,0
Fiche R 12
243 634 8489 9635 4823 3964
:2 : 3
861 369 245 991 281 779
:2 :3 :2 :3 :2 : 7
2 3 :4
: 3-
Fiche R 13
755 5 955 5 579 :3 388 :2 968 8 966 6 5886 6 1774 3 7605 8 4509 : 6 5119 7 3007 4 Fiche R 14
814 927 735 2800 3600 6300
2 :3 :7 :7 :4 :9
.-
-
240 630 820 4200 7700 3600 810
2
3 2 2 7 3 2
420 540 630 3549 4824 4818 4025
4 5 6 7 8 6 5
DIVISIONS SERIE 1 -
48 639 208 636 204 945 309
4 3 4 2 2
7003 437 3672 56008 4700 947 6420
3
5
3 9 9 8 4
5 6
89 77 75 16024 49035 278 4000 1212 97 109 567·5 1003 7542 709
237 -
236
5 8 5 8 7
6 7 4 2
7 8 3 6
8127 4242 1212 1824 3236 3530
9 7 2 3 4
5
Fiche R 15
94 350 72054 906 40000 36 47003 16000 4761 40008 8705 304
9 8 9
7 5 7
3
2 9 4 7
9
persion le n lecture , grammai,r e , o rtho.g raJ)he, .r ·éda.ction, et pro,p osant ,que ·ohaque leçon, partant d'un ,t ex,t:e Ilitt<éraJÎ.re <donne oc.casion à .l'enseignement Ic,oonp1et du français; H intitUle .so-~ article: ({ L'ell. seLgnement du f:r.ançai's ? Dispersion ... » M. R. Simon, poète ,et pro·, fesseur, Ipr.ése.n1Je « Que1q ues propos sur ,l es tendances de :la - !pDésie oontemporoine » et Ic ommente queLques :e:xJemlP'l,e,s :p,ar,ticuJièrement bien ,choisis ~ ·l 'usage Ides maîtres Ide 'DranÇla1ilS. IVrHe p. Colombo, profe's seur à Locarno, T1end 'compte d'ulThe enquê.te .faite parmi léS écolier,s du Tessin 'e t en .tiAre ,lies ,con;C<!.usio.lljs d'lUne ,p sy,cholog'1e" av ertie: « De !bons li1Vres pour Il es enfants le:ntr,e douiZe et quiInze ans:. /) En deux Ipag.es; M. G. ChiafV:allaz pr,ésem;te.le m ,ouiv ement 'des « Ecoles ~es P,a rlem:ts » et 's on dévetllo :ppement en Stüss-e r,omal11,de. L'ouv.rage ,cQll11jpTenJd -en lOutr.e le :compte rendu de lia Co.nf-éren:ce des .chefs de :D.épar,t ement ,de .l'Ins'- bruction :publ1q ue ide .la Suisse roInande et .i1JaJienne, les ,chrünllJques ,sco.1aire·s des cantons :l"<hlllands ct, sous la Ip l,u me de M.Ed. Blaser, de ll a Sutssealémanique. En.:f'ïn l'o.uv,r age oSe terrmi.ne par l'analys.e de .19 OUNT,8.lge,S ,çlJe p.sY'cholo.gie et ode lp .édagogie. l
* ) E'I'UDES PEDAGOGIQUES, Annuaire de l'Instruction ,p.ublique ,e n Suisse, ipàr G. ChwvaUaz, S,OUiS ,Les .auspic-es Ides DélPartements de l'Ins-tructton ;p:ublique de .la Suisse I!'io m!ande et italienne. Payot, Lausanne, Fr. 6.50.
5 RAY -
BIBLIOGRAPHIE ETUDES PEDAGOGIQUES 1954
*)
« Le.s Etudes ,p édagog,i que9 » Tedjlèteflit Ic ha,qUie année les princ,ipales IPliéOlCIcupations du 'co.rP'S enseigltllélnt de notre pays, Tous c.eux qui :s',t nrtéressent ,de :près rOu de loin là la tâche ides éducateurs til'&ont 1P1'I0ifit ·de :La lectULre de 100 !livre, .M , .M. D€\beSiSe, prlolfesseux là ,l 'Unw,ersité .de Strasbou.rg, OlWl~e ila paJl'\t1i,e r>éld~ctionne1Je aJViec :un ar,ttcle sur «L"enseignement des ,s ciences de J',édUlc:atÎlOn :en tF.r,anlce et 'l a .formation pédagogi.que des maîtres ». lM. R. J).ottrelIl:s, ,l e p.édJago,g:we 'actilf de Genè:ve, .dénonee les effets Œ'u uestes de «La dlVi1isaticm contre 'l'en:flant ». M. le chanoine MLohele,t :adJfir.me, 's ous .le IU tre ,« N.o/v a e,t Vetera ou 1 'éJvolu.t ion hOffiOlgène des humani,t és » 1que, héritiers des G1'Iecs et d~ Latins, .nous a<Y:OIl!S sacridiié la ICl1Jltux,e à l'ér.uditton. ,Buts M. A. rr'issot, directeurr' du IG y,m nase de 'La Ohaux-.de-Fonds, énumère et ana,l yse 1€s ,bienÎ;a,its de «.La ICo,€jdUlcatton dans J'oosetgnernent set<!o.!1Jœaire », tandis que M. A. 100000bloz, a-:éd.a,c1Jeur de 'l 'Eduooteur, ajoute ses remarques su.r ({ La coéducaJtion dans l'ens:eLgnement :priJrnaire ». M. R. LouIP, directeur :du Collège :secondaire d'Esta!Vayer-le-La,c, ,r ompt une i1!an;e:e en Ifweur id '.un 'elllse~g,nement IdfUJ tfI1ançaÏJS, 'critilquant -la dis-
A LA DECOUVERTE DES SCIENCES
IL 'a'p plicatiün des méthodes ·a.cti<ves dans ,l 'enseignem-ent détermine maîtres ,et éditeurs à ado.p ter .de s :Dormu1e,s neuves dans ll'élaboroti-on -des manuels 's'cola-ir,es. E)rufin dépouil1és de ieur,s ·a irs ·s évères, ISÎln.O!l1 rélbalI'ibla!t:i[s, ,c eux-ci pit',ésenrtenrt !la œnatière d'une façon bea,Ulcoup plus v:UV1a.nte. On se doit de 'oomprerudTe !dans cet effort de renouveUeunent la ,puJbliJcatlo11 récente des deux ·lÏJvres 'de sciences de M . .Mlcheil. Ra,y , oiuS(p.e1cte.ur scolaire, l'lill cons.acré à l'histoire na tur.ellû , Il 'autre à :1a Ip hysique et à la chimie * ). Il vaut la lp eine de ,l es rteuilil eter !pour admirer ,comment l"auteur est tparven'u, tout en instruisant, à solliciter .la partidjp/ati:on de l'élève l'incitant à interro,g e,r lui-même la nalture. Le but est ',a -tteint grâce aux queSitions posées ·a!U début des IChapitre-s, .aux d~ver.ses ex.p értences 1Pit'.o posées, réalisables 'avec .un nla,t éricl :de iortune ,et peu coûteux, 'aux explications et aux 'l ectu.res, cLaires et indsive.s à il 'illustration e!l1if.in, remarquah'lemen,t ,chO'isÎ:e le t en parfuite , col1ine~ xion avec ,l e texte . . *) Michel R.ay A LA tDECOUVERTE DES SGLENCES. I. Les Ip l:antes, .Les ,animaux, l'homme. U. Phy,s ique let ,chimie. 2 volumes Ic ompor.tant ~rès de 500 ,croquis .et photos, cartonnés, Fr. 6.85 et FT. 4.50. L1bra1rie PAYOT, LauSMltne .
-
238-
SCIENCE ET JE,U NESSE 9. Tout ile mond-e '. connait « Science et ,J,e unresse» de Payot Lausanne, d.ont '1e No 9 ,v ient de nous parvenir. *) ,L e no'UIveau ;tome cO'JnlPI'iend des aperçus du plus ,gr'a nd ,intérêt sur Ja ~Relativité, les mar.ées, Jes Jiglnzes à haute tension, Il es pl'Ooets de ,sate1JliJtes artificiels; des notations 'fort rCuxieuses tSUI' les .animaux 'e t ,les rplanrtes; de passionnantes ,~x:pér.imen.tations ,SUr la IUJmière poLarisée, 'SUT, les propriétés des ,g az et leu.r pT,éparatton; ;~a relalt ion d'un tSé}Qtur chez les pêeheurs esquimaux du Grœnland; des direciives !pour les j,eunes 'CoIlistruJcteurs de !postes de 'r adio, ,dies modèles de ,plt8.Jl1JeUTS, de teptes à ,foyer; ,enrfin des tours de passe-,passe, des problèrnes amusants, etc. Aux I€dlforts d'attention Isuccèdent ainsi, :en un 'd osage judicieux, tl.eJs moments .de détente. Mais ,c e qu'hl y ta peut-être d.e plus admir.aJb1e 'Lci, c'est -la variété des ,p rocédés -ima,:ginés prour tClapœr l'intérêt des jeunes lecteurs et les amener à redéoooJv;r,i r ou ,,--érifier par eux-mêmes ,Les faits et les 'idées qu'on veut lewr faire ,comprendre. La ,s cience devient 18'} 01':S !pOur eux une a cttvité , et une '8,jctivité
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