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La retraite .d es instituteurs
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Les instituteur,s .auront ,alP pris 'p ar les jour-n a ux du canton que trois j ours .leur ·S0iJ.1t 'Slpécialement 'r éservés à ,l a lVlaisol1 de Retr aite du Bon AccueiU, -a ux M,a yens de Sion. -Cette r écollection .a ura li-eu du 6 an .8 janvi'e r : .c"est -une date particuli8r ement -ü lNorable, Ile ,6 (Epiphanie) et le 8 .étant rfériés. Les COll1TI1issions IStcolair·es ,a ooor der ont volontiers le co.n gé -d u 's a111edi 7 'S i :l 'on veut ,b ien 'p r,endre la peine Ide le .s ollidter. ,L e ip réclicateur sera ùe R .P . Nico:d, d e Bienne. Car au :dép art de Sion; le 5 a u soir.
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Que ,M essieurs :les instituteurs s',e ncouragent mutuellement, jl€unes ,e t vieux. .on ·sacœi!:fie ,volontJiers trois j ours, pour urne \partie Ide lP.Iaisir où ile :ColJ.1)s, Il 'espri.t Ipeut-être, trouvent leur hénéf.ice. iSerait....on m'Oins :g énéreux, moirns in;génieux, qu~nd 11 Is"wgit de .s on âme? IL ',a n dernier, ~a Retrali te n'a IpU avoi'f :Heu, faute .de... ipartici!pants. N'y ,a -t-il pas dans cette indi~,féren:ce lUne .e spèce .de honte qui rej ai1lit ·s ur tout ile corps ,ensel!gna'n t ? Des ouvders, des iho1l1mes d'wfa:aires, des :intellec,tuels, ,t out .a ussi ibousculés par .la vie que les Î1ll'stituteurs, tTOUvent Je temps de faire ;l eur retraite .annue.lle. Serions-nous 1es Is eu.ls là œai::re exception, ;nous :q ui ne ~nanquons pas, à l'occasion, de :proc~amer la primauté .d u IspiI'iitue1. .. ·e n Id e heliles pa-rolles seulement?
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A la découverte des sciences Durant ùa sema,i ne du .cour·s de 'p erfecti'Onnement 1955, le per sonnel enseignant ta ·e u ,}'·8 jvantage d'as's i,ste'l" à une démonstration du QU'a tériel expérimenbal 'o réé pour concrétiser l'enseignement Id es sciences selon Jes manue!l s ide IVr. MichBl Ray, inspeûteur s'coil aire à Lausa-nne et i'n titu'lrés
A lŒ découverte des sciences TI ·n ous ,p :araît utille d.e ·s igna,ler aux maîtr,es que Iles deux volumes Iprécüés Is ont en us'a ge dans lies ICilasses moyennes et au d-egl~é supér.ieur Ides écoITes /primaires !du canton de Vaud. es,t 'c ertain que Ices ,o uv,r a'g e·s pourraient être utilisés a vantwgeusement au deig ré !supér.i.eur de 110S :classes primaires. L a iL~bra.irie Payot est disposée ià -rJivr,e r ces manuels à un rprix sp:é0i.aft aux -Însti,t uteurls 'v.a.l~it sans, là la 'c'Ondition que ]escom1mandes soient ·g roupées au Dépôt du matériel scolaire.' Le 1er volume - 'L es IPloa·n tes, Ues animaux, /1'homn1e _ serait iivil~~é à Fr. 5 .15 'e t le 2ème - Phy,s ique et lcihimie _ _ à IP r. 3.40 'a u Heu de. IF ,r . 6.85 ,e t Fr. 4 ..50 (fl"laits Ide ~Jort non compris). .
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NI . Grross.
Cliché ob1ige umment pI'Hé pal' l e joui'ual " Le Rhône"
le lieutenant-colonel Camille Sierro Les membres du corps ensei,g nant ,a uront appris ,a vec plaisir ,que 1e Cons-eH mooéral vient de· rfaire ;ap.p el à notr€ ,collègue Oarmi]le 8ierro; d',H ér·é mence·, lp our IrempJ.3.Jcer M. a'e colonel Loui,s ·.AlHet à lIa tête ,du Régiment ,d'infanterie :de montagne 6. C'te st là une Lf,latteuse distinction Ip lei'n ement méritée. Tous ICeux qui ont été en r,e lations avec M. !Si'evro ont ,a pprécié oSes qualités d'esprit ,e t ide ,cœur 'e t !s'es hautes Icompétenc.es que ,m et ·e ncore ,e n 'r elief une Is'i'm plicité de Ib on 'a,loi. Votre Icollègue .a gravi r ;a pidement les '<üv,er,s é 0helons mLlitair,e.s ,p uisqu'il est né ià Hérémence ,e n 1909. n Oibtint IS011 hI'ev,e t de li'e utenant en 1930. Capitaine ,e n 1939, i'l reçut ,l e comu1'andement .de la Cp. d' élite V lll, 'P uis de .l a Cp. If r. 1II1206.
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En 1944, il commanda un bat. -ad .hoc de la Br. mont. 10. Deux ,a ns ;plus ta'r d, major, M. ISie-rro 's e ;vit attribuer le Bat. fr. 205. iE n 1949, 1e Dépa'r tement ·m ilitaire lui confiait ,le 'CQ;m~ mandenrent du Bat. fu's . .mont .. 11 en l"emplacenl;e nt :du major Bonvin. La ,oarrière du luajor Sierro ne Idelv aît pas s'arrê-ter en si. . bo~ .chemin pUis'qu'.en 1953 ill était nonul1é oiDfilCÎer ,s upérieu'r adJol'nt du Rig t. un. !m ont. 5, qui 'c omprend actuellement lesBat. :vaudois 6, 7 et 8. L'année 's uivante, :M. Sierro Il"ecevait Je :commandement du Rgt . .inf. 68 et était pTomu au ·g rade de ,lt...JcoI. . 'C'est parmi 110S l,a;ndw,ehritens 'Surtout que !le futur c<>mnlandant du Rgt. 6 's e fit remarquer par 's es qualités de cbef, <son esprit d'initiative et son ·e ntrelg"ent. 'T ous ses subordonnés, de l'officier au ,sil11Jple soldat, ,c onservent ,le meilleu.r 'Sou.venir du cdt. Sierro. 1955 1e vit commander le ,c ours de .comp.1énlent du Rgt. inf. 68 renforcé :de tro~pes de forteresse.
VoHà .la belle car-rière militaire du :lt.-colonel Sier,ro. ~ur Ile Ipl~n civi~, .son activité :s'es~ déployée dans plusieurs dom'a:'n es avec Je ln€'me se,n s du deVOIr 'e t d.es 'r esponsa,bilités. M. Slerro ,e st aiVantageusem€TIt connu 'c omlne président de la commune ~'Hérémel1ce; comme dép.uté, il le st président ou rapporteur d'.lmportantes -commissions par1ementair,e's ou 'e xtraiPa:r,~ementaj.re'S et. ,~hacun se ,p 1aît à .r,e connaîtr:e ,sa rpa'r f.aitecourtOIsle et sa connaIssance I~pprofon'die des proib'l èmes !posés. N om'm é inSipecteu.r ,scolaiTe il y a troi,s ans, il a pris sa tâch~ ~ cœur et il l~ r~mpJit â .l~ satisfaction :de tous. C'est lui qui pre.sIde la commI,SSlOn de -réforme des programmes 'e t il .e st cer~ain q~e 'l à encore il donnera toute sa. ·m esure. L'Ecole primaM'e presente ,a u nouveau l"légimentier ses compliments les plus 'Clha1leuTeux. Cl. B.
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GOURS DE ' PATIN ,Le oours de patin prévu .drwns notre ,programJlne d'activité aura lieu il, Martigny dans 'J.e Icoul~ant de ~a deuxième quinzaine de janv,i'er. La date ex,a cte du ;cours !ser.a fi:x;ée prochainement. L'·assocÎ,a tion rp'aiera le.s frais de vOy31ge et l'entrée à la patihoire. ,:. Tous les renseignements concernant ·ee COU1~ paraîtront dans .Ile Iproohain numéro Ide l'Ecole Prim,aù·e. ,COTISATIONS A L'AMGVR. Les institutrices et ,i nstituteurs ,q ui n'ont pas ,e ncor,e payé leur cotisation ·à l'A!ssoCÎ'atÎ'on des maîtres de gymnastique du Valais Ronland /pour .l'année 1956 ·s ont 'p riés de Il,e .faire au plus tôt ·en versant ,le nlontant :de fr. 7.50 ·a u 'c ompte de chèques postaillx lIe. 838. Pour le cmnité EUe Bo'vif31'.
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Nouvelle auberge de la jeunesse
En fa,ce du majestueux Cervin, l}.égèrenlent au-dessus du village, va -s'ouvrir prochainement la nouveHe auberge mise ,à la disposition de notre Jeunesse. Dès le Nouvel An, les Jeunes :p ourront s'y :donner rendez~ vous, Hs y vi'e ,ndront individll'eUen,1oot, len ·groupe·s ûu :p ar éco~ les, car la nOUJveUe A. J. lIeur offre environ 160 'c ouchettes, des .s~J!l.es communes, :des ohamlbr,e s lPour les maîtres, a.insi que le 'c onfort d'une sympathique lhôteHerie de haute montagne. llest pos.sible de cui's iner SOi-'ll'lême ou de demander il Jadévouée g.ardiie nne un 's inlple 'm ailS copieux r ·e pas; le QJasoo.ge d'une nuit, :comme ,le ls éjour pl'"olongé, 's,ont ~dmis. Les tarif.s sont ,c eux des , wulber~es de montalg ne, soit fr. 1.40 Ipar ,nuit, en dortOirs, chaUIffage 0.60 .et taXie :locale, .le·e écoJe.s bénéfièient du prix de 1.2.0 'p ar nuitée. . . Nou.s ,s aisis!s ons ,r.o,0ca8:Îon ide l'ouv.el"ture de ,cette Inouvelle auber,g e de ,l a jeunesse ,pour ,a .ttker l'attention d;u OOliP ·e nseignant, des Ip arents et des j~unes .sur 11'utHité de 'ces modernes relais, 's itués au cœur de nos lP1u,S !belles vaUée.s, 'pour la. èonna:Ï,ss'a:llloo 'e t l'amour de lIa patrie. Guid,es des lauiher:ges de ,la Jeunesse' et renseignéments seront ·a dressés, av,ec plai,sir, par -Ile loocr·é tariat de l}la · sec~ion Berne~Valai:s, Ziegil,erstra&s~ 26, Berne.
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o.n ,p ar.le Ibeamcou:p ;de 'Commissions ,e t dans tous les domaihes. :Il ~'a donlc ;paru ,~nltér.essanrt de dlake 'connaître là .mes ,collègues valai -
sans ,c ette étud.e sur les cOllTIllu.issi-o:rlJS ,p édagÛ!giques . due à la plum~ ' d'un ,cal1lètgue ;va.udois que üe.'1ui-.c,i 'a eu 'l'amalbiJlité de me co!nmu .. niquer. .. o,n !peut être t~ès attlaèrhlé là "ce ,qui ..se ifait · ,c hez soi et POl;l' auta.llIt ,eu.rie,ux td',ouiVirir ·sa fenêtre ,siur un .horizon ni·oins borné 'car si .les situati,ons Is ont d i[rfér,elllt es, lelS Ip réooc.upations et les ,p rohièllues nés ,d .'une 'PIl'iotfes's ion identi'qlUe, "gaIgnent à une ·co~r.on.tation io:t·sque ,co.mme c',est le .c as ~cJ, Je Ib ui 'd'une .étude n'<est ',pas d'aligner des phrases mats de ,servi.r ide,s in-térêts ;pé'dalg.o:g1ques. Y. G. .
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le ,rôle des commissions
. lntrod/uction : IL a ,m ise en œùvre de !diver:s es co111misslons péqalg ügiques In 'est pas une- petite ,a:ff.è1Îl"e. Autant il est ;f acile td'o'l"'grailliser des. commissions !pùur 'la ·d éfense Ide nos intérêtsmatéri,els; ,autant il est dé.licat de créer des Ico.r.mnissions péd~gogiques ' -pour n1ettre a'U !poi.nt Il<a :dmre nse de nos intérêts péda:g ogiques! Ces ,commis·s ions Ip édalg'ogiques ont :a.mené des .C1.j,s.cus sjon~ très viv,es soit au ·s ein de la ,S.V.V.soit encore de 11a
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\Snnt des espèces ' 'd e ' la-boratoires de 'la' :péd~jgolgie où .sont rl"aJbor.d: :enregistrés :l~s dirfféf1ents ' es's ais, .!puis ces' ess·ai.s sont comparés ·àvecd'autres eX'p-érie-nces; .ils '·sont la na,l ysés ' et 'é tudiés : et enfin 1a ic ommi,s:sion ·é tablit .la 's ynthès'e. Les comn1issi-ons .p édagogiques diffusent ensuite l,es résultats de -ces études rà toute .la collectivité au moyen du bnU,e. tin. Ces essais, ':oes études .peuvent être trè.s si'l np'les ou au · contraire ·a bürde.r d~s sujets très difficile·s ! Les ,cÛlm'm is.siÜ'llIs példagÜ'giiqUle.s sont ,au.s·si des se'Y'vices tech,niques qui ens-ei'g nent et :dé,p annent .les :collègues. FJxemIpIes : répa!l"er une imprime.r ie, - où 'alcheter un ,a ppareil de iCÎném'a, - cOlnlnent utiliser un IhnO,g,ra-phe - quel est I.e 'm eill leur patpier à dessin ? ,etc. En aucun catS ,les con1missions ne :donnent de,s directives ! €IneS n'ont .a ucun droit, ni ·.privilège! EHes -renseig-ne.n t ! tout ,a u plus elles conseillent! Le collègue !q uj ·r eçoit ceg conse-iil·s ,r este toujour,s Htbre de les modifier, de Il es mettre ,en ip ratique ou 011011, de ,les 'aJdapter à son mi,lieu, à 's on ,ca~actèreJ
Enseignement actif Etude
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etc· .
L"actÎ'vité d,es .co.milnis-s ions est étroite'ment .liée à l'activité des dé'l égués 'région8!ux! Le délégu'é r·égiona.l, 'Pa:flce qu'il est sur ;p lace et !par sa connaissance du n1ilieu, connaît mieux en Ig énéral, ·.}e.s be·soil1S Ip édagoig iques Ide sels coHègues et Il,e urs pa.rticulJ>a.rités) ,leUT.s diffi.cll:1tés. Il y a:ur.a donc tou·· jours àvantarg.e à pàssel' -p ar hii 'Pour. l'or·g.ail1Î,sàtion des . séances 'péda.gO'giques, touj ours .déUcates. C"est . Ile dèlégué ,r égiona,l qu~ 'e st Ile lplus '1apte à inviter telle ou te.lle personne ,e n :déhor,s .du ,cq,r,ps enseignant (Directeur, .p résident -des C.S., .autorités ·s cola·i res, 'i nspecteur.s, etc.) 8. Les .c ümmissio·n s ,p édagogiques sont au seTvice des collèIg nes et de!s ass.oci'a tions Ip édagogiques. l!e J~éVO'lie1nent reste ,l eur ·q~a!lité . dominante. 9 ;' . EXJpériences f.aites, }ta commission dév,rait -'coh1prendre . .plusieurs· nlembr,e s :. ces m,e mbr:es doivent pos:séder ·plu,sieu.r s quaJlités : Je:s uns :doivent. ·ê tre très bo.ns, :les autres moyens J ·'et · .d 'autr,es .doiven.t ,a voir ,b eaucoup de difficultés dans .1l'-enS'eignelnent .de ,c ette branche . . Exe~plE! . : . la. ico.xl:nnission de dessin devrait comprendre : à) ·li-n 'Où ':d~ux :lTI'a îtres. ay:ant '·ib,eaucoup- · de' JJeime à · ensei19ne'l' ,le dessîn et ,q ui n' Œinient paiS··en~eigner Ile dessin, b) un ou 'deux 'm aîtres ln.oy,e ns dans ,c et enseignement, r'"I -
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c) ,un 'm aîtr,e €11 tout cas, (DU un ·p eintr,e) ayant fait d~s études ·a ux beaux-.aTts et -0atpalbJe Id'analyser, dans un d-essin ou 'u ne, :peintur,e 'ce qui .ne va :pas ! Id) 'un maîb',e rprati'que, ,qui 'a .les ipie:ds ,sur la terre, et qui ,comprendl"a ,q ue fl'éClhec ,de tel 'm aître Q)rovient unique'm,e nt ,par ,exemp.le, !d'un m.a:nrque de place! 10. Les com'm i,s sions trmaillent, ,e n France, où J.es distanceH ,s ont énormes, :p.a'r corr,espondanœ .p,er:sonneUe et par Je BuHeti'n 'o u Œ'Educa,t eur. 'E lles n€ 18e y·é unissent qu'une foi~ Il 'an, lors du ,col1Jgrès annuel de J'Ercole 'nlO'derne. . Chez nous, 'eUes se réuni's's ent .p lus ,s ouvent. Il. Les iconl:m issions IpédalgQigilq ues ,ne doivent ,p·a s 'pl~ésenteT 1'eur te.C!hrüque ,c omme quelque .dhose de :S.pécia,J ou de difficHe. Bi,en au ,c ontr:aire ! IC"est ,poLwquoi i,} ·e st essentiel que }a ,c om·m is·s ion <com'p renne un ou deux ·m aîtres qui .ont réussi, 's ans ·a voir de gr,a ndes qua)1ités 'p our cette !branche. 12. En tout ,t emps, un m~ître peut s'.jn's cri're lilb rem'e nt à unE commis's ion.
Le Règlemre nt d'a.prpli,cation 'du décr,e t du 12 ,m ai 1955 'le traitement .du perslOnne.l ens'eÎ!gnant v:a,laisan, 'a dopté pa:r Il e Conseil Id'Et'a t !le 10 décembre, ·ne 'laisse .a ucun -doute il. ee suj,e t. A l'art. 1 r.elatitf '8.JUX tâches du lpers onne'l, il cite .comm'e 'p r'emie'l" moy,e n d'atteindre le but -éducatif
,Cette ,étude r 'e ste sOlnm,a ire. P.lusieurs points devraient être repr is, corrigés le t .a pp,rorfondis ! Us pourrai,e nt fai,re l'objet d'une fiche !pour :le fiehier ,p ersonne1 du maît.r.e. A. G. -PF,0~~00~-"~.QEP"!J~~-~~~~
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PAR T I E P E DAGOGJ[QUE
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Supplément d'âme
Suis-je
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gardien de mon frère?
C'est 'l'insolente qu es'ti.on que Je '.f.r,atrkide a osé jet e,l' à 'l a face :de Di,e u :qui voulait Ile rraire rentrer 'en .lui-m,ême. . C'-estaussi 1',exc'll'Se qu'invoquent tant de dtoyens 101'5qu)on ~eur demande .de Iconiriibuer, par leur influenc€, leur signatur'e ou Il euf vote, à ,s auvegarder la jeune's-se ·et ·e n génér al la mor.aJité ipublique. Est"1ce Ique ,c€ déf.i !lancé à .}a 's olida'rité hu.m~îne et ·c hrétienne peut aussi so·rtir Ide ,la bouche ide ip er·s onnes enseignantes ? On Je Idir.ait en voyant combien .le devo.ir tout à fait ploimordial de -la vÎlgi.1a:nce est ~p 's ouvent nég11igé, pa-rfois même contesté.
b Ul'
, Une sUl'veiJ.lance vigilante su r les élèves à l'école et au dehors
En ,lis·a nt c e texte, fIlOU S avons d'abOI d songé, avec un resp ect ,q uasi re.ligieux, là cei-tains régents de ce qu'on ,p eut appeJer lnai,n tenant Fancienn.eé,c ole; ,ce's hommes av'a ient eu .J'intuition profonde des rbi'ells Icomfiés là leur ' ,g a.rde .p aternelle, 11s avaient ~. ·c œul' d'être d'abord rres anges visibles dams leur .o1asse ~ rnai~ étendaient ,a uis si -leur sollicitude au dellà de l':étr,oit ,es.p aee scolaire, ·à .la ,g rande s atisf.action des Ip arrents. l,l s ne 's e ,c onsidér aient .pas COlYllffie .l es doublures de la polioe, .m ais comme ayant charg,e d'âme. Ils ,é taient en quelque sorte la ,c onscience viv ante de lIa jeunesse. Il n'est 'p as difficile de ,deviner a'a ~)hi.losophie touto lp ratique qui inspirait ·c e dévouement viig ilant : L'âme d€ l'enlfJa·n t ·e st Ip récieuse devant Di€u . EHè .l'est déjà .d u iSi1m lpae point .de Ivue te-rrestre; i,1 ya en chaque êtr,e hum'a in .d es 'dispositions ·n obles ,q ui demandent à se dév,e,l opper; il !importe ·d'éc.arter tout ·ce Jqui p·e ut êhe un obstad1,e à ,cet herureux développement. Le païen Juvenal le disait ·e n termes ,l apidair,e s : NI axùna clebet~t1· 1JUe1"o r e-
veTentia. L'enrf,a nt ·n'est lP,a-s seulement '1. 1'n produit .de :la natm"e; la grâce l'a :él€vé à J'a td1gnité d'enf,a nt de Dieu. Mai.s le j'eune être :a une â'm·e hles's·ée par la ·f aute o.clgine:lle, et 's'a for,ce 'de -résistance au maI est 'e ncore tout à fait ·insuffisante. Il !faut donc !l,e rpréservel' des in;f1uences du ,m ·a l :e t .}€ porter au bien. La s nr'v eifUance ,e st ·e ncore .p luis il1écess·a k.e .lorsque l'e'11fant se trouve avec d',a utr,es e.nfants qui mettent leu rs petites ,passions en ,contaJct ' avec l.es ·s ienneset les amplifient. Le «Manuel 'de péd'a,g'ogie .c hréti'e nne ·à 'l 'usage des Frèr es Instituteurs de il a Société de Marie .puthlié ·e n 1856 dit : « Posons en Q)l"IÎ'l1cipe que, Ide tous lIes devoirs imJp osés à l'Instituteu·r par Ja charge qu'il r emplit, la survei11anoe est le ,p lus .sérieux !J>ar -ses conséqueirl'CeS l1llor~les Ip our ,l 'av,e nir. » . Voilà la situation pédagogique 'pendant le 1ge siècfe ' où 18.'3 conditions ide vie étaient 'e ncore relatiiVement ,p Ius :sinlples et :l es tr.aéLitions ,e ncore en honneu.r :c hez nous. ·Et maint.enant '! Nous constatons que, ,sous l'influence :de nouw~:lle8 théories ou
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peut~être d',unce~..tain matérialisiIne .pédéùgogique, 'o n '~ball(~OnnE. les enfants trop f~cilenlent à 'e ux-mêmes, ,o n abdique sans dif" '" :flLcu,}té 'e t 'm êm,e !de. gaîté 'de Ic œur ,lia oharg~e :d'ân1e inhérente ? Ja fonction ,pédagogique . .Pour fou-rnir un ,a'libi l)lausjble, on dit: ns finiront qu'a nd mêm'e pa;r iVoir, entel1J~re ,e t Ic omprendI'è ! IVlisér'éùble Il ogique ! Au m0111ent où Il e Idang,e r est pIus iril," minent, .Q.11 'fe[àche J.a vi'girréùuce. Voioi rce tque ;dit Pi'e XI là 'c es ,i nsouciants: ({ La vigi1.ancé) à notre époque, doit être d'autant plus étendue et plus ,a cUv,_ que ,1e,s occa;sions Id e nauŒra'g e :1110ral 'e t religi,e ux se sont -a"ccrues ,pour Il a joeunesse ,s ansexpédence. »' (EncYlclique sur . l'Ed uca tion .cJh rébenne .de Il a j eunessre ) . .En affirmant .énengirquement Ile devoir de sur,ve,tlle-r les enf.ants, nous !ne iSulPposons Inunement qu'i:l faut .s'inspirer à leur ,égard 'd·e sentiments de méfiance. C'est une ~questioJl 'Clt' ,p'r udence ·élémentaÎ're, 's i Ï:n:c1istpensahle qu'on ·a presque hontè d'y insi.ster. Le même 'Ynanuel ,p édagogique d·en1·anrde que }a surveilla nce soit a:ctive, ,douce et 'p rudente. Un ,m ot su'r la première de oe·s qual,i tés : le maître doit évidem·m ent rprévelür J,e s dangers et em'p êchel' le nTa,l : influence rd' éléments c-orromlp us dont aucune reco.le ne ·p eut se croire ihdemne, formation Ide üerc:l es ,s uspects, j,eux louches, etc. Les éco:les de vi.llage 11e .s ont 'p a,s Pilu's à l"abri ,de Ices inf,luenc,e s déJétère·s que les" écoles d ,e s villes. . M'a is .l,e ·sur' ve~Ha{nt doit ,a ussi ,wgir ,p os,i tiv'€Jme.n t en ,ce sens ,q u'i,l .p rofite de nombr'e us'e s occasions pour éduquer les enfants, ,c omme ' un :b on ,père ,en :contrirbuant à rI eur .p er.fectionnerflent : politesse, bonne' ,t enue, ananièr'e s :d istillguées, maîtrisa de s'Oi, bonne camar.aoderi'e, jeux 'e ntrainants, entr"akle: n peut t irer ~,arti des r·ela:tions natur.elil es de la vie ,g,colaire Ipour témoigner .de lI a 'Is ympathie ·a ux timides, . r,elever le 'courage Clef: faibles, dire u·n e Ipa,r ole .ohrétienne de -réconfort à ceux qui ont · subi ,q uelque ,é pr,euve. On 's'a it que ~le.s ,r écréatiions 's ont !d'excellentes occ(t ~üon ~ <Il ' observ·er Jes I~m.f.ants da,n s 1 eur lcomporten1ent. La prudence 'e xige en ,p .articulier qu'on ne laiss.e ·.pas · percer ·des soutpçons ' rqui :Ip o.url"aient j ustecrnent ,s uggérer 'le mal. Il·y ,a bien des ,c hoses ,q u'.ill 's wffit d'écatter ·s ous ,l e point de VÜ8 de :l a santé, -de la bienséanc'e, de Huti1l-ité lcom'lTIune, sans paraîtr.e y ,a tta,cher une im'p ortanoe ,s péciale. Un ,p etit ,d irectoire destiné 'a ux ul:aîtres Ides 'c ollèges chl'étj~ns l"ésU'lne ainsi la .prudence ,pé.dagOigiqui8 de J.a surveiLlance :
. omnia v'idere ..",
',
.
·m ulta tacere pŒUCCt puni're.
- '. f79 . . ' Le j Ùrste rnilieü'" entr e 1 'eXlcès !çle'"séyél"ité' ' et . ia ·f ~:~tbl~'à~1!i cOrlstitue .s ans · doute '}a règle d'or de la bonne sùTveiilhince: '1 ' . d Il est Çilair ' que la ,pru,d.~nce est partl-culièr.emerit · il;:d'is~ pensable 'dans ,l~s éco\1es 'mixtes, au,s si bien pour' ,l e personnel qu~ i:your Ta sécu.rité des erif'ants. Nous avons assisté une l'Patinée entièl~e à une "dass'ë mixte il, tous les degrés chez un 111'aître qui }Jl"océdait .avee un g-rand tact en Ic;lasse et en réc-réation. n1aîtress-e 'p}acée dams des 'c onditions semblahles a avo~l~ le~ r1iffi.cultés de la slu"v.eillanrce. l, Da.ns J'a'cc01nplis·s :ement de c.e devoh- sacré, il faut teni î;:, C0111pte de J'â'g'e des é'l èves" Tandis que les enf.ants jusque verf:j 12 ans 'acceptent la survelillail10e 'comme une chose qui ' va . de soi, une il~ ortioll inlportante .des autres ,estel1trée danS la cris~ fuvénill e qui pose le prob:lème de la liberté en perspective. .: La fonction de la :surveillance doit êt-re so.uvent l'objet de 110S observations et de nos réf.lrexions. A celui qui dernandg quel fruit Q)eut être c..l~eiIHi de Ice tr.~vai,l, nous citons la parole du Maître: « Ohruque. fois que 'Vous. Il"avez ~fait à l',un des. p1lu$ petits df-} mes frères, c'est à moi que 'VIOUS ,J'la vez fait. » . C. Grib lin,q ,
'Une
,
.'
te juste milieu L ·e renouvellerilent et Je pro'g rès dans l'ensei'g nernent se. font par Téa,c tions incessantes, LeR méthodes eluployées jadis doive:nrt ,ê tre a!da~)tées au temp s que IEHtC, vi'vÛln~-; et ee!,les 'e'.1l u ~age .aujou,r,d'hu-i ne p'Ourront plus êtTe appliquées intégra,l en1el1t demain, tant .j,l est vl"iai qu'on n'établirt jan1ais qU2ilque ,chose de dérfi'l1iti:f. On !fait d',at11eurs cette .con~!tatation da n:" t Oth;;' ].es dom'aines de ,l 'activité ih U111 ai ne. L'hérItage du passé 'eslt l;al'bre ,S'ur Je.queH on opèl',e ,de no'Uvel1es greffes, ca:l' 11 nè sau':' ,:,ait être !la reüette tnfaHlilb1e; Ges homm:es étant en perpé-tuel" devenir: Ces r,éa:ctions ,e'11 ,e\J],es-mêmes sont touj ours h e ul'eu se~. . parce qu"elles ma~que.nt Ile 'Souci lC1'a'tlaJptation. Le ·danger qLl~: elles ·. peuvent I!H"és'e llter, 011 'l e devine aisé:menJt : la.' ruptur·e iiCorrn"pIète- 'a vec ~e l)assé. < L'école active nous ' a -apporté d"ex,ce·t lentes innov-a tion:s)' ·éù c.e ·sens surtoUit :qu'elŒ,e a fait ,p asser l'enfant dé J'état de ·s ünple spect'ateur à ·.'cehli !d'acteur'. De ,ce iqUlÎ tro.p souvent ù'ébtit f~t.Ù\ un monoùogue, on 'a fait un · diaUO:g'ue. Les nouv,eaux. d:.héoridens· de Il 'éducation Dint td,écoU!vert q-ue 1'-en.f.a,l1ltr 's 'instâ.·uit · plutôt qu'on ne ,l 'instru.it. Et de :cettte vérité. fondan}entale; ils ont dé:·:
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duit .q ue le rÔ/]e pr€(}nier du 'l naîrfme 'est celui de guide, d'entralneur pilutôt que :de dils tributeur autom'a tique de connaissances. Une réa'c timl très !forte ',a été marquée ,c ontre ae 'S'avoir pure·m ent !livresqu€ qui 'a vait (connu Ice qu'on pouir rait 'a.pp'eler .l'âge d'Olt. Mais diWns toutes ;~es 'réa:ctions, ·irr eSit souvent difficile de .gla/rder Ile juste miŒieu. ]1 fut un te1lllPs où l'on avait le culte de :la mémqi:re. ,M ontrer ,le caractère excessif de ce système n':est pas notre !dessein. IJ fa.~lait 'l~éa'gh' contre le bourrage d.e ·c râne 'et '.contre ,c ette 'a,ccumuilation de ·connaiBsan~es· sèches souvent m'aa comprises. Mais on n'a pas toujours évité le danger de ,s e placer à l'extrême oplposé. Dans les c·l asses 1.node.rnes, on fait beaulcoup ,a ppel 'a u jugelm ent et au raisonnement. Ün oUiblie souvent ,l a nllémoire. ,E ntre :le fait 'Cl'enlc ombrer llaméulorÎre de .connaissances stérMes et l0et 'a utre fait tout aussi ·g rave de lIa .néglÎlger 'ruhsoill1'ment, Ïil y a Ile dU/ste milieu. Les métho:des nouv,elUes d'ensei;g1nem·e nt sont ,n ées de la préoccup.ation fort ,l égiti,m e ide T~enldr'e les matières scolaires compréhensibles à :l"enfant. .Les ,enfo.rts -des maîtr.es 'se sont mwltiiPltés qui tendent là :donner là 'l',eSiprilt de Il',élèv,e une nourritur,e qui :s oit à s'a ,portée 'e t ,q ui :réponde à ses 'b esoins 'p rofonds. Bien qu'ill n'y la it prus Ide ·m éthode T;rucHe ,pour ,e nseigne'l' le!) chos·e s dirflfkm'es, rd~ Iloualblles erff.Qtrts .Is ont .wccon1p11is qui ont pour but de 'prés'e nter Ires m'atières la.jJ}paremm·e nt r,e buta.ntes sous un jour aJgf\éab~le. Non qu''il ,s 'alg iss'e tOllit ·sin1!pleme.nt de dorel' la pi/lulle, n1ais hien de ·s'e mettr,e au 11ÎtveaJU de ,l 'intelligence enf.antine. Les élèves !des é.coles Inouv€!11es ne sont .plus haibituelJBment des Ip erroquets et des Idélbiteurs Ide formules. On pentsans nul doute ,p arler de ~)r.olg,rès dans Ice domaine.. Mais -il y 'a une profonde :ditfférence entre l'a icompréhen-sion et le !savoi,r proprement d.it. :L a ,c ompréhension à eUe seule n'lest (p'as ,le ,s avoir elt il',on .ne :p eut !panIer de ·savoi.r sans · qu'H y ,a it d'~b.ord .la comlpréhensi'Oln de .}ta ,l natière 'ensej.gnée. Le savoÎtr .ne peut s'obteni'f que .p ar U'effort Ide U'élève, c'e.stà...dire en ,définitive par l}ta mémoire. Autre chose ,e st de la dés'e ncombrer, 'a utr,e ohose est de -la !Laisser s',atrÛiphier. Nos élèves 'comprennent Ibewu'coup .de .questions. Ils . en savent 'peu. Cette ûUtver,t uro de l'e's prit, -cette ·f aculté de déchif- . frer tout ·ce :qui ·e st présenté 'p.ar !le :m ilieu est bÎ'E~n plus -précieuse que (le savoilr IprÛiprement dit, cela va de soi, ··mais .eUe n'est:pas suŒefisante. Lci, Ile danger consiste .pl"écisélnent à. ne pas garder (le jUtS,t e milieu. Si !}a :compréhellsi<>n n"e's t ,pa:s suivie Id e ,l'·e ffort d'assimilation, Il es meillleures méthodes 'llJe donnent 'Pas les résult9..ts qu'on serait ·e n !droit d'attendre :d',elles.. On Icol1state fr,é quem-ment de 'n os jours que ,l es célèves Ifllême ~Ies .p lus intellig:e·n ts ne
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possèdent pas !de .connai.s·saJlJces ·sOIlides. Or, 'ce sont les .connaissances r,éellle~nent .a,cquises (q.ui lpenme-ttent ·a:ux conn aisBances nouve'llles de se .fli xer dams tl'esprit.
Il était .nécessak,e ide ,réduire lia 'p\lruce ' qu' occu.pait ile « :pal' cœu!'» dans nos da.sses. M:ais oela .n e ,silgnifia,it ipoi:nt qu'il fallait ,a l:l er jusqu'là le hannir tout ,à [ 'a it. Nos .élèves ont, des idées 'Sur beaucou,p de .questions, i~ls n"en possèdent vraiment aucune. La .m émoire ·est une IP.l<>:é cieuse if.ac'Uilté et tout en évitant d"en f'aire une .m achine à. enreg,i strer, on doit Il''e ntr.aîner par l'exerdce. Il serrrbne que tout à ,coup, touls Iles manuel.s ,soiie nt deve·nus trop difrficitl,es·. La .peur ·génér.alisée d'exiger .un ,c;a,voi,,· p'i"écis a f'ait .des .r.aV'aJg,~s iplus ,gr,a nds qu'on Ine le croilt. Queille.z.t -Bont les règJ.·e s de ,g ratInrnaire que l'o.n .f ait encore app1"cnd?"e après qu'Ie:He,s aient tét.é e~p.UqUiées et 1c01TI'prises ? .on obj ectera que Il'e'ssentiel est q.u'on fies .aip.p!litque. Bien sûr. M,a is ,c ette base de savoi r précis Ir este ind~SlPel1tsalb}.e. Nous n'avons Ip as le cullte deJ Idéfi.nitions, 'n ous ,n e v'ÛullÛns Ip.as d'an s.a'v oir qui ·n e ser.ait qu'enr,e g.istrement, mais nous .r,el'evons Il a nécessité '(le pÛ,:jsé·der des .bases, des 1101tionsessen.ti-elile,s qu'on a à tort supprimées. L"exerdce d'élooution a :p erdu :}ra Ip lace qu'ill -avait et ·qu i doit lui .r·e venir. ,Le tem!ps '011 ,l'ooll 'a v,a it le ·ic ourage 'd'apprendre des Ip oèmes 'O'U :d·es f.3Jbl}es 'semble avoir Idisparu. QUB l'on ~:;o.ng'e au fait Iq ue 'J.10S ,éllèv,es ne iS'Ûll't ip,as )c~p\ables de savoir ip ar ,cœur un ou deux ,cOU1Jrre.ts ,des ICihamts .l,es '}J'lus Iconnus et ,l 'on mesurel'3. la. .p ente .descendue. Au !profit Icl.'·a.utr,es a cq.u isitiO'ns dira-t-on. Peut-être. Si la con1'P,r éhension y a gagné, le savoir, lui y a perdu. Si \]'00'11 ne Ipeut '8;p'pr ouv'er 1'eSjpri:t tde récole .qui 'veut êtl'€ -complète là tout )p:r.ix, .on 'n e ipeut Ip as ,loQuer davantllige ,celle où les ,mèves n'ont Iplus [}res ,notions es,sentieHes profon:dén1ent gravées ·e n 'eux. Ce :colwa:nt nouveau .qui p énètre dans nos c1.as~e s fait tro1 p bon ll11'a Dché du 'saNoir. Si :p our le'l11plloyer ùe paradoxe de G. 'Dhi.bon, }ra ;pi,r e i.gnor,ance ·e stc€ll1e 'de .J'homme \q ui n"a 'Plus rien à app re'n d r e, · elle ést aussi ice.He de celoui qui n'a. jamai's rien i~ppris, '8'e contentant de nations 'v·alg ues. Entre le cu'lte ,des 'fol"\muI.es ,e t J'ignoranc e totale de ces mê.m·e.s iOflmu~es, ill y 'a toute .la ,dista.nce q ui s épare deux ,eXrtrêmes, ,e ntre lesqu'els se trlouve Il,e just~ IlllHieu · La ,connaiss-ance pré.ci.s·e :des hases le ssenti·elles ide toutes les matières d'ensei.gnem·ent Bst et reste le si'g ne de lI a discipline de Il'es.prit. Cœndide LV/o'lx .
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Une tâ~hê ' hors programm e ". Les récentes découvertes de la ,s cience ' ont influencé les scoI,a ires de iplusieur,s façons. Elles ont fourni de IioÙveI!les :b r.anch es'" d'·e nseilg nem.e ni; 'el1es ont 'iétendu ,l€s lnutières . traditi6nnellês. D'ü,n ,a utr·e ,côté, ,eHes ont iPOU1~VU 'l'écoie . d"appareils (.r,a:d10s, Is ystèmes Ide Ip roj'e ctions) qui rendent plU:'~ aisée la tâClhe ,S'cÛllaire ·soudai,nement accrue. A tout prendre, il. ·e st certain que l'école moderne doit ,f aire ,f ace ,à des obligations qui n 'existaient ,p,a s il y 'a que'I ques décennies. Cela, :c,nrame ,l es trépidations de la 'v i'e 'Contempor,a ine, inrf,luence ,cléfavorab'lem,ent les ·conditions lCla'n s ,lesqueliles ,l es éc1ucateur,s d'aujoufQ.-' hui .doivent exel'lcer leura,ction. Pourtant, . ill faut être d·t,; ,s oil temps. l\1âis 'Vouloil' tram;.f orm'e r 1'0Jbj et Ide oehwque ,découverte en une matière !d'·e nseignement, ,c'est tomber ,dans ,re,r reur eom-: mise. paT ,c eux q.ui vi.sent 's urtout l'irhlor.m ,ation. D'a illeul's< dans ,les Iconditions 'présentes, i,l est ,n1'a'1aisé de deluander aux maîtr'es des tàches neuves. Ce f aisant, on .ris'qu:e'r ai,t d'afficher ou une méconnai,ssa'll'ce 'du tr,aJvai.l qui l,e ur incombe, 'o u une igno.-:rance re'J<ative ,a ux pos·silb ilités des élèves. In~ogrammes
. Mais .il .peut ,ê tre ,prod:itable de ra;Plp eler' une 'ohligatioll qui', tout en revêtant une Ï1nportanoe ,C'wpitale, Ip-résente l''a vanta.ge de ne point ,suf1CJhat'iger le progr,alnme. Il faut a'Pp.rendre aux 'élèves là .trava111er dans · .la -joie. C'·e st important. Surt;üut à ·'rl'otr.e époque, 'car Il,a joie est 'p eut-être lIa veTtu ,q ui 'm anque le plus .aux hommes 'd u XXèm'e ,siècle. ILa ree:her'cihe effr,énée d.es plaisirs, la .course aux diverti<ssements Is portifs ne sont souv·e nt que ,des façons d'échap:p er à a'inquiétude qui 's em;b'le être le .lot des temps modernes. è .e rtes, disiJrihuer la joi,e n'est ,pas une tâche nouvelle pour l'éducateur. Le péda,gogu.e soucieux ode donner à Is on ùiscip~le une ·f or.m.a tion Ic omplète, . quelle 'q ue soit l'époque où il exerce son action, Ille 'p eut manquer de :l'Iarpener à une vue positive du .m onde. Lés écoJes de saJgeS'se de l'antiquité ·e n fournissent !la pr,euve.
On ,p our.rait, en quelque .s orte, Ip Toposer aux dnaître;:; ~~tt~ ipar une g~rande mysttque : « Rappea'le-toi que tu dois donner de ~a joie là tout ,ce lq ui 'e st joie. N ~ :s ens-tu pa.s (ùie c'es,t ta mission ? Alor,s f 'a i's ;naîtr'e les occasions de ré~ jo'l:lir : .sni.s le génie de }.a joi'e ». Cella présente ,plus de . difflc~ltés que 1'en$ei,gm.ement de l'orlhogr,a phe ou de 1'arithmétiqûe. Les dix ans de scola,rité ne seront pas superflus pour diE\~ 't~lnel· · .I,e s éléments d'une lPihi,losQPhie s:ereine.. qui .apprend ' ~'OlJ Ii~!~' à :faire .~e ..qu~ ,l'on aime, mais ,à .aimer 'ce 'q ue Il'on f'ait.,..: 'c" p~,role le~tendue
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En essayant de 'r éaliser Ja· farm·ule qui invite à faire travailler 'dftins ;la joie, on se heurte 'P:l us .au caractèr.e ides élèves qu'à : Il,e ur ignorance .. Il est p.lus dif.fi:c~le ~'3Jgir Is ur ,c elui-là que' de cha.sser Icel!1e-,cL lVIais {)ù :s erait Ile ,m érite de il.a Icaractérologie, si, aJVlec la 'c onnais's'a noe de ,la tSrtructur,e ,c ongénitale q.ue l'individu tient de ,s es hérédités, eUe ne donnait la ûlé 'p our ,agir sur les éléments ,q ui forment le .s quelette de la vie mentale? On He heurte peut-êtr,e en.core à .l'inf~luence 'que Il 'élève ,su-bit ·dans 's on milieu. Mais ne ser,ait-ce IPa.S une des tâches de l"écol'e ,que .de balancer p.ar son ,all1'bial1ioe ,chaleureus~ ce que les .a utr'es cadres so'CÏa,ux Ipeurv·e nt 'présenter de brutal à J'en" f.a·n t ? Il ,est reeonnu que ides l'é,p ri1m,allldes Iconsta,nte's T,i squent d'·é teindre à jamais l'èl'a n d!un êtr,e ,e n Ifol',m ation. IVIais ,des 'e ncoulf1éVg'm nents dispensés là fp rOIP 05, une Ic cünpréhension sour iante ~J eu'Vent, là Il 'âge où îles impres,s ions 's:e Ig r av,e nt si facilement, Jair,e :écllor,e une 'c onf,Ï:ance Idéterminante pour lIa vie. ,Le contentement n"est pas .le fTUit de la réussite. ,L'ohseI'-: . vation ·e ns,eiig ne journellement :que tel qui In aJge ,d ans ,l'oQJu1lence ne tr,ouv,e dans s'a is ituation Ique matière à jérémi'ad.es, . a'l ors que tel autre, dans une 'condition Ib ien 'ÎI1!férieuTe, !se ·c ontente de ·s on ,s ort, 's ans :q u'on 'puis.se pour ,a utant l,e ,s uspecter dIe ll1édiocrité. F.a ut-il rapp'e ler ici Tens'e ignem,e nt .de la .fab'le intitu1ée «Le s.avetier et le financier» ? D',aBleul"'s, la joie est il1difféfiente aux ,ap;PŒ"ts de .la Tkhesse matérielle. Comme on l'a di,t : «elle est :une !s orte de vertu. Et il 'f aut 's 'y exer.cer ainsi qu'à 't outes les 'autres ». Quand l'éco'le axerait Œorten1ellt so,n aetion ,e n vue de pro":' pag,e r ·cette joie .q ui trlanS'fol"lme la vue du :m onde, 'elle ne faillirait point à sa n1ission. Cand1:de Rossier'.
De la
grammair~'
On dit que I]:a gramm'a ke ens·eigne l'art de Ip'arl€l' et d'écrilJ."e. Gette définition, ,teIlle qu'elle est for'm ulée, nous paraît un Ip eu trop 'a!bsalue. Nous dilriollis opll us volonti,e:rs qu'elle aide à par.ler ,et à écrire corr'e ctement. ·En ,e ffet, il y a des hO:lnmes qUli ont 'l,a ,p aro'l.e facile .'e t ,c orrecte sain s ,WVoiT étudié la granlmair,e ; i,l 'e n est d 'lautres qui; ,a près ,l"avoi.r €tudiiée sérieil's ement font ,e ncore plus d'ane faute, d'orthographe d'usage surtoüt~ P.uis la tgrwmmaire fournit-Jetle beaucoup d'idées pour u,n e con:lp'osition ou une disser~ation, une, conféreuoe o~ ,~1l1 dis~q,~!~~~ quelcon.que ?', En ce qUl ,c oncerne 1 -or:tJhog.r,a phe, l,l ,faut dIs't l,U.'. guer 'l'orthographe de règle et 'l'ortlhqgraphe d'l1sa·ge. ' La iu'e.:.
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~ière. s"a~qu~e.rt f>rinCÎipaJlement 'p ar :n étude grammatioale ; nous ~lsons pnnclp)allem,en~, car on peut se for,m er aussi par Pauclibon de ,per.sonne·s qUI par,l ent bie,n.
. ' La : s~collJde s 'Iacquli,e rt, rp'r,es~ue ,excJulSivement par la vue. EVldem'm ent, par denv,atlOn on peut fonner des ~OIts .c orr ects SaJl1.S .les ,a voir :renoontI'lés pr:écéd'e mment. MaL c ,~st ,e n voya!ü 'un IfiOt plus!Ï'e ur,s !f'Ûis, un gr,a nd ·n ombre de fo.i s qu on 'e n rebent 'la Iform,e cÛlr.recte. . E:st-~: 'q ue .la gramm·ai~e 11()1US donne .le moyen de savoir si tel mot -s ecnt avec th ou un slim.p.Ie t; ,s i dans te;} ,a utre il y a un ct ou '~n e, ·CÜ'lnm,e dans :p rendr,e ou 'r:épandl"e ? Cest don~ pa'r 'la ·J.ectu·r e : aJttel1t~ve et l'.écrituré fréquenté des .termes qu on en ,a1ppr,e nd ,e t -retIent Yo.rthogr.a.p he d'll sa·ge et non par. !l'a gr~lnmaiTe. '. . ~ua'l1t à :l'aM: ldie panIer -ou ,l,a ngag',e, :la grammaire -ens€:i gne ,bleJ~ u~ ,c erta1n In ombre de règles d.e 'c onstruction de phrase~; ,malS ·e lles sont peu nombreus:es. Ici, c'·e st .l'ex,e rcice oral qUI 'e ntr,e ,s urtout ,en Hgne Ide ,comp.te; on dit bien qu'on .é crit camme 0:11 'P,arJ.e; la tp,aroJ.e doit donc ,pré.céd,e r .J'écritu.re. . O~', üe'llX ,q ui do.ivent 'aip pl"lendre aux enf'a nts à parler ce sont, -cl ahord les pal"ents; à eux .1~ar ·consé.quent de ,s ',exprimel' correctem·e nt. Il. y la da'n s les 1l11lheux cUlltnnés des 'e nf,a nts qui ~arJel1t co;mme III faut 'a~·ant tm êm·e de 'L réquente,r l'-écoll e; ils l ont .appn8 dans Il,e ur f,a,m ll'l e.MaJlheu·r eusement, d,a ns beaucoup d~ ~m.heu~ üa~m.pa,g'lnard.g, comme c'e's t ,l'e 'c a,s ,chez nous, dan s les ~lheux d ,a rtlsal:s ou ,~'ouvr.iers la ussi, Iles ,p arents ()Int un lang.3J~e ' sou~en~ .,t res def,ectue'llx dont héritent 'l eurs ·enfants et ~u est dlfifwlle ;de lI eur If ,a i'l"le '3.lband()nner Iplus -t3Jfld. C'est alon; a 1'ec?l'e que r,eV,lent ,le rôl,e de correcti,on et de redressement t r avaI-l -r ude et !long, ,qui de1:nande 'Une 'éner'gie et une patjenc~ peu co,m·mll'nes. 1:1 faut ,r env'erseT, d.étruir,e 'e t T,eibâtir. Nous voud1"wns 'm'aiilltenant indiquer quelques müyens à employ·e l~ .dans 'l'exécution de üette Œmvre. D'\aJb~Tld .il importe que 'le m.a îtr'e donne l',e xe,mp.le d' un J,a fl!~age slmp}'e r:n.a1,s , C01"r,ect ~ q u'·il1 évite 'les phras.e·s Ih oîteuses, .l~UI des, ~al eq~lÙlbr'ees, s-emees td'e Ib arba-rÎsm.es, Ide 'Pléona sme~ , cl expreSSIOns d une banalité décevante. Ensuite H ,s urv,ei,uera cÜllls,t amm,e nt le 'lla ngag'e de s,es e'le'.ir·e " ' l' . d· e.n c1.a,S8e, a o~ca.s'lon 1 es questIons et des réponses, e11 :récréatIon .,S'll,r tout! o~ lls · .se· ·s entent p'lus Jibres, moins ' :attentifs. Il ~orrlg~r,a lIUI-m?m.e, o~ fe,r a cor,r iger par les fautifs eux-mêmes toute. InCOry.e,~tI.?.n qu ~l,s ,au~'ont co~nmi'se. Il fe.ra répéter l'expre~,slOn · ic orrlgee, ~na!ls tO'UJOUI~S. !avec douceur, ,s ans ,reproches a~€rs~ autr'e m'e nt 11 Ip r,ovüqueraIt chez Iles !fautifs un s.Hencè calo~le et 'Prude~t. l'l 'p ourr a, 'au besoin, se fair,e ,a ider par des monIteurs ex,e r,c es.
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1
V
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Il ,e xigera toujours ' des phTases 'Complètes~ ne ' se cbntent ant ïplrug ' des' monosy:Hwbes oui ou non; il .é vitera de donner le oommenoement des l~éponses. A ce ,t rav,a il déjà p'énilb'le, s'ajoutera -la tenue :d'une petite bibliothèque. La a,ecture favorise',' en efrf·et, 'l',aequi:sition de Il'orthogr31phe, ide 1a honne .construction· des ph.r ases, des idées en vue .de la ·réd!action. Génér a,l em'e nt, les': jeunes ·g ens lqui Il.isent beaucoup ont de grandes .f.acHités pour" 1a 'compos'Îtion. Du 're-ste, .les Ig ra'n ds écriv'a ins ont tous ·é té de gr,a nds .liseur.s. J ean-Ja'CJques Rouss·e au, qui n'avait guère fait que .deux 'a ns de l,a tin, ,s 'est .fo.l1mé par 1a lecture. Jeune; .n ·écou-· tait 'l ire ,SOlIl 'pèr'e ; plus tard ill lisait Il ui-mêm·e. Aujourd'hui on·, peut iaC'Ïil:eIluent .se procurer des l1ivres intéressants 'et adaptés à <toutes 'l es inieltHgences .. Il ,e·s t donc à désirer que Il'e p'l us gl"oa:nd nombr e Ip ossihle d'éco'les, .pa'rticulièrement ce11,e s des "entres 'import3iThts, soi,e nt en po's.session ,ct'utne 'b~bliovhèque, Is i tm odeste soit-eUe. Est-ce ·q u'une ,c ommune linte~lig.ente ,et 8ou.cieus·e des pr o,· grès de .sa jeuness'e peut se refuser à f aire ,cha:que ,a nnée un pe·· tit sa:crifice financier tp our :l'étaJb'lis·s ement ·et Ile développement d'une tb ihliothèque scoùaÏJr,e ou .p aroits.siaJe, ,q u'il s'agit naturellem,e nt de tenir .]yi,en ·e n ·o rdre. ,Cette htbHothèqu,e .e mpêdhera,i t ,c er tainement bien dBS j-eu~ nes gens et Im ême des enf.ants .de ,s·e j eter 'a v,eug;lément sur des pâJtures :m alsaines ;qui :se distribuent '3iuj our,d 'hui Ip ar brassées. Ce .g·e rait là une œuvr-e exceJll ente de p.réservation mo-rale. Nous lisions dernièl"lement com'l nent, il· y a un ,ce.r tain nonl~ hr.e d 'al1lnées, un j·eul1€ homme de 16 à 17 a ns est devenu un affreux ·c riminel (i11 ,a-vait 'av'ec un .c omplice tué 5 ·p er;s onnes d'une ferme) à tl a suite des mauvaises leciJur,es -auxquelles il s'était il ivré ·a vec afldeur. J.
lPRATJIQU IE
1:),
Ume Description d'un ensemble Texte il analyser llar les élèves: . Une vi4,!'ille chambre
C'était .une ,g rande !cha.mlb re,: carrée, iboisée, au plafond' has ,sUiPPorté 'P;a r quatr e ,s olive.s alp pare,n tes sur lesque11,es s'c Hs·a ient Id e ,pieu.s,e s -ins,c rip tiol1Js Il ati'nes.
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On y 'UiciCédait ·de
Œta:
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1861Ui1~e'U pierrr.~ : <Y.llai'.l~e
,cuisine ''P.a r une !pQrte. Ipel,cée au
de ila )}a Iparoli; à droite, un .gros fourneau em
cha~lffé du dehors, répandait ,dUTa!nt ,l'-hiY'er. .Ulne. douoe ,cha·
leu:r ;ent.re loelui--lci le t J'a ip·a roi, 111 y .a vait tout juste la "piace nécessaire ;pour Ile :fauteuil rd'e gr,3.JI1d .Jpè~e; ·à Ig auche Ide 'l a porte s'-é.lerv·a it ile grand Jit, hatut ·e t mas·silf, où :couchai'ent mes Pt3,rents; dessous, le looar..;lit qu'on tirait !pour lIa .n uit, réservé ·à mon frèr,e et à moi TOllt près de ;la Ip aroi ,f .aisant if·a,ce· ,à la porte d'entrée, 'aU7 dessous de quatre l111inusculles fenêtnes Is 'ouvrant la u ~couchant, trônait une 'm 'a ssive taihl,e ,de noyer flbJllJqurée de' ci,:qtq tabourets ~ l',a vant, et d'un lnng Iba.l1J~ derrière. ' . A Il'angle de la /pièce, se dressaient, d'un ,côté, l.a g,r ande horloge 'a u balancier ,de ,'l aiton, et ·d e J'autr·e une c01nmO'dle .où rnam·an serrait 'la lilligerie de la ·m aison; entre ,l'horloge et lé fauteuil de grand-père, um divam, au tissu ·é limé, permettait à quiconque ide ,s 'étendTe de !tout son lOID'g 'POUl T.e.poSel' ses membres Jas. ,suspendue ,a~u-dessus ide -10- table, lune lampe à pétrole en Laïer10e, 'Proj.e tait rd ans toute ,l a .p ièc.e, durant r}.es veiLlé,es ·q ui se Iprolongeai.ent ,dès ara fin des Ibeaux jours, une' :lumière dou ~: teuse. " U'n ,c rucifix, :qqelques imagés pieus'es , et ,des portraits id~ fam1Ue ,aiDcro.chés aux .p arois Ic onstituaÎ'ewt toute J'ornemel1tationde 10ette .[)ièce. Travail à faiTe avec les élèves: On 'fera r,emarquer la form,e ·e t ,l,a matur,e de la !pièce; .p uis le mOlbili,er disposé à droite et ,à gauche de .l a ~)orte rd',etl1tl,ée; ·e n If.a,ce 'de G'a Ip orte, ·e n chreetian du mHieu Ide lIa pièce, 'e nfin 'a dossé ,a ux p.arois latérales; -au plafond la lampe; accroOohées ,a ux Ip.'arois I}e·s im,a ges. Cette, vision doit êltre /bien rfixée dans 'l ',eSIPTit !des élève.s. Cela fait, Hs étahllkomt (le IPlan ,s ur lequel (cha1que meulble 's ena repTése-nté et numéroté. Ponri' ice ',g;ellre de travam, il s"algit . évi,d·ellTI'me;n t d'·e xiger de la préciûon. ,L es -élèves décrkont une 'c hambre, une place bien' déterminée, de te1le façon qu.e n'im'porte tq ui, après avoir lu leur texte tpourTa len ·faire .un .cr-oquis cex,a.ct. U!l1 t~l tra.vail doit · être ha's é . sur rl 'obs'e rvlation directe, !l'im.r ugination n"ayant ici aucun rôle .à jouer.
***
Dessinez 1e Iplan de 'la IClhamhr,e déCl~it~' d-ldessu.s avec . tollt le mobilier qu',eHe contient. " . . Décf'iYe~ de même, de façon rà . . IPo~rvoir. . ,en .[ai.re un cr~,; quj:~:,.'exact, 'Votre lClh~mbr, e' ,votl' le .... . ~ui!Sin.e, votre ,S;a/l! . . . . ' . "l'e Ide .. . class~, '. .. . . . "
~ ;' ,
voh~.ë·· : bâtin\eht ( :d!êc6l€,· ,la
.QJ-ièce "l\ Bpié&e-nté?
sLil~ ·"v·âtre Hv:r'e
de
voèa;bUllaii' e, . , Situe~ ,de mê111e }a g:,a,re, fl':ég.hse, .1a:.lPoste. . Description d'un ense,m ble
La pLciCe clii viUage C',e st une petite \p la,ce rOl1'd~ où l'on /danse .le iClim~nche. Un inur' Jl"8nf'8l"Jp:e, t~ès bas 'e t très vieux, La font~lrne 'est 'a -l'~n ,.d'y.s aI1!gi1es, Il a;issaut ,c~uller, dans ila y.a.sq~e de iplerr,e,.. .q~, ~tre Je\s purs";et forts, et tôujour,s €Xlt~'Ur~·e de f8!m·m es .i~a;blollal,Q.~s._ De~ p}atanes~ , au..Jd~es:s-us, Is err:ent SI, (bJ..en, a'eu;:s ~. eu1l1es .q,u~ :1 o~bre ccmipalcte-': se troue à pelu-e, ça ,e t la, ,d l~ne t3i.C!he .. etlllic:elant~. Et l'O'n e;ntend la il uer, ·a ù bout du {'jhemlD, qUI faIt I SO~ brUl t \7~1U1ptueux de soie' dêpliée. . A. C01oth'l.s. 1
Un grenieT .. Le .grenier 'd e Gomar !était vRste, somb;re ~t, saloe. C~ était une (lo.ngue Ip ièce 'a u Iplancrher ·ra~ote'U~, m.a ll ' eDlal~ee ;par ~Llat:' 7 tabatières. P.as ide lpilafond l On touchaIt de la maln .1 · en~eI s de9. tUlles ,b runes, Id ouées sur des Œiteaux rpouJd,~eux. Et Ic omme ellle~, étaient ma,l j ointes, elles ' ,l ai.ssaient 'p'ar pla·ce des trous d.e lufuière. V,érs Ile ,m ilieu, 1e :toit 'montait très h~ut, en Il?onn~t. d~ police. Et !l 'on di,stingua.it ide 10undes et" ,g.lig a:ntesques toIles d'ar.aignées,. w;l1o.ut~8'S ·e t po>us:si'éreu-s-es. V Œn der M ee1's ch.
Une petite lib1"ai1';ie . La porlte ·n ' est pas. 'a u n1Ïll,iel~. iL a QJ:lus., .gran?e des .deu: vitrines là droite, rc üntient Ides ,}our,~aux III u st!"'es , quelqt;te . .,, 'articles' de hur·e au et de nlercerié. L",a utr,e, beaucol~1P -mOln~ Inr oo'e ,co nUent ,q uelques jouets de l"Bs'pèce la plus s?mple" et des ib ocatix de sucreri'es. Un rird·e au de \b rochul:'e.S .,111ustr~~s, 'accroohées à ,l'inténieur S'ur deux ra:I1g~s ,p ar des ip inces ,~le bo,J·s, masque Il,a !po-rte. J . ROn~a'l,n8.
Un · intér'ieu1" .1'~(,stiq~te
A ' \d roite de ;l a 10help.inée 2 un .po~UJger r.onfrloart l~ou0enlent ·; d' ~l:léJc:ha,ntes odeur,El s'exhalaient 'ides marlnî~e's Ipos:ees sur .des grHles. Au milieu .de la pièce, .~u.r .u:xe .massIve, 'e t :,longue ta!b}~ de hêtr,e, l!a nappe de )gros-s-e ·t'o}le 'etalt .:dr.es.s1ee et. :loe couvert déjà mis. De ·.tblanc's 'l'ideaux de nlo~ss~llI~, e, tomb~le.nt, deva,nt leS ·[enêt~e.s ;aUx Ilra:lig'es "embl"'asur'es; :.$ ur ·J'é· .T ebord . desqùelle.-s. des .p ots de chrylsanrohèmes répanoui,s~aj.8'Ï1t. ilrêurs jfl~rai~?ns.. blan.thes ;brUinés:: ';et ":,r os·e s·;· Tout ,aIU~-oU-r_ .de~ . ·. m,u-r~, . d~s ·,ra}'on:-:ï,!supporMient; ,ôarna ·uh '·{)r.d-r€ 'sym'é tdqùe, ~üme· ~re1ill'sa,lite hatterIe de
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cuisine :de Ibass·i nes etd-e ibouiHoires Ide Cuiv'l'e. Près de l'horlo,ge, un ,dressoiT étalait tout 'u n service D:e vieille faïelllCJe. '
oocupsait : iJ ISj~g'eait à dr-oite de la .c;heminée sur runique chaise et devant la tahle unique de Il'·éco1e. E. l.Jav'isse.
An.d1 é Theu?'Ïet. n
Mon village De t'Ous lCÔit-éS, .sauf, du icoucthamt, on n10nt~ pour arrirver chez nous. Les ,ohernins !long,e nt \l,es vaJllons; ils 'Passent ;l,es ponts et ·se haussent vers .les maisons. ,L e iparapet et 'les vieux murs ,le savent bien; Hs ont 'ac;cueiUi tant de vieux et de vieilles, ·p osant .la hotte et i'€lprenanlt ,leur 'Souffle ,aV'ant l}ta dernière ,côte. Cornlm e la nervure d'une feuill'e, ;la ,g rand-rue S'l ût l'arête, distribuant ses ,r uelles là d'roi te le t ,à Iga'uche. Les ,m'aisons se font face, .souvent 'alccolées, :ll1ais 'sans ,s ouci d'aHgneme.nt, ic hacune av·ec !s es <cours 'e t !Courettes, .ses lf 'umier.s gr,a s ' ou m·a i,g res, également négUgés, et :s es trois 1)orte's jointes: cuisine, étable et g.range. Point .d 'étage, lllais, tout ,de s'uite a·u-dessus ides greniers, Iles pes'a ntes toitur,e s de q,a v'es, grises, mOll'S'sues et parfois rapiécées de Iclair. Ici et Ilà, .le ,r üuge tout neulf Ide Ila ,tuja·e. De l'ar·· doise bl,e ue Is ur le Ichâteau ·seulement 'e t .s ur 1es huit pans du clocher qui regarde ta ,C'1as's e ·e t le 'c hnetière. J. C?'essot.
La place un
jOU1'
Vocabulaire descriptif
DescTiption d'un ense'}i1.ble de choses: piace-.posi"tion-dis.position-'gl'oupement. Place: Au milieu, au centl~e, ·à ,l'extrénllté rie, près de, à côté de, au bord de, à proxi,m ité de, aux 3Jbords de, vis-à-vis ·de, en face de, ,etc. Position: dressé, .couClhé, ébalé, Ipenché! incliné, suspendu, 'P?S~, ·ac\c roché, adossé, RlPpuyé, .fixé, doué, vi ssé, lié, scellé, nve, etc. . J)'tspos'i tion: gl'OU1Jé, rass,emblé, 'lnél,a ngé, a.Iigné, ar,rang-é. entassé, empillé, ,é cha.faudé mis Ib out là :b out, ,s uperposé, empilé~ ~p'al'lpiÎ'lM, rép'a ndu, dispersé, disséminé, l8'n désordre, pête ,mêle, .en vralC, Ip rés·e nté avee soin, 3Jvec ·a'rt, et/c. G'i'ou,pe'ment : en tas, ·am:a·l1Icelé, une Icollectio'n, .un fouillis, un amoncellleme.nt, une crnl.llJ.titude, ides objets dispal'ates, analogues, 'etc. . FcâTe des e:ve'i'cices d'ivers a;v·ec ces mots com·m'e nous l'avons indilqué lau nu·m éro pl~é\cé'dent.
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de foire
La .pl.alce, dès J'e matiill, -était eJ:lJcomh~ée par une file de ohal'rettes quj, Il'es bl~al1icards el1 Il 'air, 's 'étendai'e nt !le .long' des maisons, de:pu.i,s J'église jusqu'à .l'aLùbel~ge. ,D e \l 'autre côté, il y avali t des !bartaques -de toile où ,l'on 'V,el1ldait ides ·cotonnades, des couv'e rtures et des bas de Jaine, a.v ec -des di.coùs pour les chevaux et des Ip a1quets de 'r ubans hleus qui, 'p,a r ,le bout, s'envo}aient au v'e nt. De 'la gros'se Iq uincailUerie s'.étall ait 'par terr e, entr:e les ,p yranüdes d'cemf.s ,e t ,les bannrettes de fr'Ûm:a,g'es, d'où sortaient des Ipai1J.es gluantes. P.rès d·es ;rnachines à blé, des poules, .q ui .gloU'ss'a ient dans .des :cag·es plates, :passaient leurs C"ous .paT Iles barreaux. Gusta.,ve Fla1.tbert. Une école cl'autTefois
De l a por'te Q)laeée' dans un angle, Je vii s en f.ruée de moi. au fond de la :sa11e, une grande Icheminée où nlonuait le tuyau .d'un !poêle; Ile lOlIl'g des trois 'autfles côtés, le :~ écoHers, assis sur des !banos .sans dossiers ni ta:bles, tenai'el1t une pl'anche 's ur .leurs genoux, Œeur IPJanrche là éorir,e, 'P.e r0ée en h.aut d'un 1)etit tron où ipas's'ait une ffj.~eM'e quj .la su.spendait a.u .m ur, la classe '.finie ... Les nlur-s étaient d·e torClhis, ,lavé à !la. 0haux; le 'sol, de terre battue, ,o ndulait Jégèrem·ent. Le maîtr.e vint ~u-.de~ant :de nl0i; il m·e ,p rit p.alr 11a main ~t me <!onduisit &u bout 'd e .1a classe, 'p rès de -la -pl1ace . qu'i.l
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Des~ript.ion
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~
d'un ensemble
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Li'uTe de vooa-bulai1'e page 108, No 32
L'ap1Ja1'tement -
Les
· m, eu.b~es
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meubles S'oit ·a;ssorti Ià ' celui du ,bâtiment; et sa ,coUlleu" à cBlle des ·t apis·s eries. On œés·erv08 un iso,in parti'c ulier à ,l a s,a lle à nlan ~ ger qui tient 's ouvent Ilieu !de sa'lon. Dans ,lie 's econd :p a'r a,graiphe on détaiUe ·}le mobilier, <les tapis et .l es 'aJccessoires. ..constatons que Idans >ce texte on ne trouv'e nuiUe !part l'expr'e ssionil y a :qu'on a tendance ,à .employer trolP sou.vent dans ce genre d',e xer·ckes. De.puis ,l',eXlp'ress.ion : A tO'l.lt 's eigneur., tout hon'l1eur, ' r~· Cheric.hons les verbes utilisés; l"emaTquons lI eur sens p'r écis. Rel'e vons iaus,sli les prépositions 'et Il'e s locutions prépo~iti ves qui 'p récisent 1'-elTIip,l a,cement desobj'ebs : sur, au centre, dessns, sous, au rf/,ilieu.
... A tout seigneur tout honneur ! Dans ,l a parti'e ·la plu.a ppar ente, f;jxons à la lpa-roi un beau Ohr,ist .8culiPté. .. ,' N'e né.gli.geons. Q),as 'l'éclaira:ge. Les Ih autes fenêtres seront. à p eine voilées ide -rideaux transpa-r,e nts. Le Istor,e jg1lissera sur une' ~ringle de Inétal ,c hro'l ué. Le .so.ir, du ,p J.afonnier rà trois glo\b es". la "u'm ièl'e élec.trique inonde.ra toute ,l a saNe à ,m anger. Sur Ile bqffe't, au dre.ssoi'r aux Jignes 's obres, sur ,le 'des's us du p-iano;" plaçons de !petits na'pperons brodés ide ,l uotifs ,ajourés. Au cen~· 1re de la talt 'l,e ,en In oyer massif, sous le ,lustre, un heau v.a se moderne j,ette l'a note Ig aie de "8'es fileurs éclatantes. Une demidouiaine de ,c haises \cannrées, deux ou trois fwuteu.ils 'e t un. divan attendent nos ,c onvilv es. Evitons l'accumulation .des hU belots qui ne ,s ont ·soillvent ,q ue .des nids ' de paussièr1e. Et t.nain~ t.enant, qua·nld !le (~arÎillon de la ~)eIlidUile 'SOlill·era Inidi, nOUR 'inous m·e ttrons à taJhle. Au mi.Ji.eu du ;p.arquet bien ciré, un 't apis cl~~ c,ouleur .grise amarti-ra nos pas. 1. A ,l a ,m aison, lect1~re silencieuse du texte et du questiol1nai.r'e 'a uquel les élèves s'·af.foy,e :eront de répondre. , "'\~':: 2·. E~ classe, questiOlls qe. contrôle par le -m aître. ) 3. LeGture à haute voix Ip ar le maî.~re :e t :p ar 'l es éaèves. .,' .4. EXJp.lication des mots et 1,é.ponse au qqestiO'l1na-Îré. 5. Analyse du ..'m orceau ,: .Dan-s lc e :texte , on ipa·nle du mabi.:!.. lier ~ d,a.ns le 'p remier i>aragraphe ol1:'1dem.ande .que lJ.e :styl€l deS, '1
6. C?'éer lC6 vision. C'est ici chose ,f ort diffkile. Les é.lèv.eS 11'y :parviendront qu',en T-egardant ,a ttentivement la gravure. " 7· Exercice de style: La phrase patron. Imitez ,la ,phrase 'Sud'vari.te 'a,p rès en .avoir Lfait l',a ,n a,ly se. :.; Au centre de la table en noyeT massif, SO'Lf-S le lu,stre, un ue(J/u vase mocle1°ne jette la note gaie cle ses fleu'fs éclatantes. Ex. : Au Icentre du vHlalg e aux Ib âtiments tr,aIPUiS, pTès de ra .f ontaine, un ,g rand ,boul,e au ar.genté proJette l'o'm bre bi.enfaisante ,de son feu111wg-e grêle .
Let phrŒse pa?' périodes successives (Qui est-ce qui? qui? ' où ? quand? Com·m ent ? Pourqu.oi ? etc.) ,L e verbe se 'repose. Couché 'sur Te vi,e.ux canapé 'a u tis's u élhné, mon père se repos'e .des fatig'ues ide la journée. Eclct,Ïre. Dès la nuit tom~ tante, un plafo.nniJer à trois 'g lobes, suspen:du ia u pl.a,fo.nd ; ~cl.aire jus'q ue 'dan-s 'Ses recoins 'les ;pi] ns 8ecrets -la g'rande 'salIt"!' àm~~.
" E1xercice cl' appl'icŒtion: ,E mp.loyez dans des ,p hrases les luotS du voc~bulair,e. E~'e1nplles : N.otr'e Id emeure ·s e dresse su·'(·: la :p1ace, 1Jrès de l'égil.ise, à l'entrée de la vaHée, fŒce ·a ux g.lacieTs
..
étincelants ides A1lrpes 'v a1laisannes . . Les j ours de vent, !les feuiUes éparses que ,les élèves ont jetées, touYlb111onnent a.ux alentours dru bâtiment d'école. : . :'., ,Le vi'eiHa'l''id mar,che incliné V'e-rs ~a terre où il Tetou r nera bi'e ntôt. Les livres et les :c'a hiers de Icet éllève nég.ligent s'entnsseni; .pêle-?nêle dans 's an, 'c asier, dans un indescdptLble désor'dt'e ~ ' Continiwz les phrases suivantes: Suspendu au plafond ... Aocr00hé à 'l a .paroi ... ,Dis.p08é ,~ll'r.le Iguéridon .... Posé sur la table ... Etendu sur Ille .'Parquet.....:tFixé. 'au . mur ... . Scellé ' au mUf••• Alignées. eol1tr~ ·l a talbJe.h etc. -. .,' .
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192-
La Rédaction. SUI' ,le mo'dèl,e : « Une vieiUe chalm hre» d€r,dvez: Vocre chambre à coucheT ou Votre salle ' à 'mange)' ou liot're cuisine. . F~.ites-en ,le 'croqulÏ,s 'Sur votre Ga.hier : il doit correSipondre' exactement à ,la descrijption que vous 'e n aurez faite. Imitation et p1'écisîon: Une habitation 1''U,stique (Livl'e de lecture p. ?) Un .beau cou1J d'œü (,Livre d'e ilecture 'p . . ? Le c.harm'e de la terre! Il ,m e 'm ontra d'tlJne hau·t eur !) ct Béra?·d. ORTHOGRAPHE
MAMAN Maman, ,c'lest à douze ,wus que ,miU. ,sœu.:r ,e t 'lnoi avons com.-· mencé à te complfiendr,e et · que nous t'avons 'aimée ,lie plus tendrement. M'aJman, tu les toute petite, tu Iportes un !bcmn~t ,e t un C"ÛfiS'3Jge b'lancs, wn tablier !bleu ,e t ,des !soulier,s noilis. T,u mar~hes dams notre maison 'p r,opr,e tte, tu i1:~ange.s le ménalge et tu es 'm aman. Tu te llèVle.s, Œ 'e m·aMn de Ibonne heure, pour balayer; tu pré;pa'r es ,l a ,s'Ol1Jpe, pU/ilS tu viens près de mon 1it quand je t'a1ppe1l'l,é. J'.e ntoods tes pas 'S'lLr Il,es mall"lches Ide :l'e,scaUer . . Tu m',embraSlse,s 'e t Je 'p a;ss'e les bl"l&S la utour de ton 'cou. Tu es une bonne divinité qui ,ohla-s's,e n,a ip'ar,es,s e le t ta ·t endresse me donne .m on \p.!'Iemoier !bonheur. J 'e H·s Iton 'alm0 U<l" dans .t es beaux y,eux bl,eu :olaJir. M'amam, tu ,es tlÏava:Hleus'e, tu veux qu'e 'r ile n ne nous ,m anQuet et .tout ton 'COf,PB et 1Jes m'aiIlfS ,e t tes y.eux ,e t tes jambes ~'{)c'cupent de ce ,soiin. M.a man, Je ne pense pas a,Sls'ez aux mille occupations 'que tu laccompUls jOU:!'IneHemle nt. LI y a :}.a vaisse11e qUie !bu le.ssuies, Il,e méTIl8.lge ,q ue tu f,a is, ales ha,bilts Ique tu couds t .les com'm is1sions chez l'épider, 'c heztoUls 'l,es ma·r chands. Oe .sont de,s travla ux ;s;implles. Après ,c-hlalcun d'eux tu 'r-e,g ardes le ,s uivant ,e t tu v,rurs où .il te ,c onduit, let tu ne rte p:}'wins ja'm:aÏis; pourtant tu n,e ,:r:estes lP:ws une demi ...heur·e inoccupée. Je te vois la vec rbes joues It'endr-es où Imes hwLsers )s 'enfoncent. J 'e v.oi.s ~e.s mains un .peu ,r ugueuses 'que ~' a vie ,a 1'rottées avec tou,s 'se.s trwVla'llX; :de's 'm ailn s Iqui ;s'e Is'Ont donné Ila ipeine 'p our nous. M!a.m.am, pa:moi,s j,e te vois rêv·e r. Tu pens'es à moi; a10rs .t u n"es plus 'une ,s,irrnple femme qui ·coud et Iq ui pense, tu 00 la mère d'un ,eruf,ant de douze ans; tu te r;eClueiU,es 'et tu rtJraVUliHels poulr -l'humlani'Ûé, toi qui :prép:3Jy,es un homme. D'après Charles-Louis Philippe.
193-
PUR.ASES DETACHEES
Si tu ne r.e.s.pectes pas ton pro'Chain, ~nérj.tes-tu qU'DU te' r especte Ip lus tamd ? Quand 1es h~al)JClhes Ides artb~es Iplo.ieroiflt clubrgées de d::ruilbs 'succUllents, In ous il as ,SuppOl"lterOlllis ,a fin qu' enes ne Is e Classent P~!S, pui,s iIlOUiS IcueiJ!Ii6rons Il,es pOlm'm es et les pokes. Ne doriS 'p8JS, ipeÎlns ce trub'l'eaQl, 'se'1"'s4oi 'p.our 'cella de fielS ,coureu'fis, eliles ,s ont très ,b onnes. ,NOUIS /a!VŒl!S :rel1lcontré Ides voyageurs; 111:s ,nous ont dernamdé où Hs devaJi.ent p'aSiser 'p our .aLI,er là lv.t:ontruna; Jes s;entier.s que mous IJeu:r avons ind.iqués étaient tro.p !l'ai.des; jils 'o nt Ipl"léf.éré ,p rendre Il'e rfum.ioCluJ.wi,re. · Eco\lier qui 'n'écou~es jamais ce qu'on t.e di,t, p:e nses-tu t'-i'llB-· trU/ire ,en ,agis'S'anrt ainsi ? Tu te ·l~ep:en1.Ji,r.as plus twrd d'la voir si mal It ravaiiHé.
Qua.nid tombent sur 'l:a ter·re -durcie les ifeu·iH·es clessé- . chées on ·s'a it Iq ue la ,mauVlai.se Is,aoi,son ne va 'paIS tarder à ve;nir. - QueN,e fiUe dit Jamais 'qu'81I:le a des .robes 3J&sez /belles? "Ces mauvai,s .g'tarnements Is e :oont po.r,t é :des 'Coups si ',vio'lents q~'Hs ont dû s'aJ1iter ,p endant p!lusieuTs jours. - n Ip.araît que tu :crains Dieu ,et que tu ,le !s~s ,bien. - Tl y ,a un -a ttroupement sur ·l a voie ,puîb!HqlUJ8 et 1'011 n'entend que des voix ~confu-ses. Nota : Ces deux dictées ont été ·d o.nnée·s dans des cla·sses laisannes.
V èl -
Cours de dessin 'P rochaine leçon à Martig-ny- Ville, le 8 janvier 1956
(local et hOIl'.ai.r,e inchangés) NOT.liCE (Concerne :l'emploi des tfiches 'de 1e'cture silenci-euse Nos 9 et 10 )
1
,L a ;comrpréhension des textes üho.isis :pour ,ce nunléro ga.gner a si Il''h istoir.e « La ronde des étoiles» a d'wbofld riait l'objet (PUll ,conte. Il ne sera pa,s dîf.fici'le d,e broder sur le ,c'a nevas suivant. Un enfant de pauvres ,gens naît bossu. Il clevie-nt une sorte de sOŒMr'e-:Œouleur 'as,sez .malhe.m.'eux jusqu':au jour où u'n vio·· loneux de viUalg·e ,s 'intéresse à lui 'en découv'rant 'seoS di,s,p ositions . musilcales. Il lui offre un .violon tout no Îl"ci, se fait son nlaitre r dépwssé bientôt par l'infirme -qui trouvera dans I}a musique un€ compensation à · s'a d.isgrâce /physique et à tout ·ce (quie oela SUIPpose , de r·enOlltCemeillts jlUs'qu"au 's oir où, ,r evena'n t d'u'lle fête" ('la ronde des étoiles» ,l 'em'm ène 'V,e,r s le repos.
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No 9"
BIBLIOGRAPHIE FICRE DE LECTUR.E SILENCIEUSE CALENDRIER DE L'ENTR' AIDE Le Calendrier
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La. ronde des étoUes
1'Enb.",atcLe 1956 ·.est une fois enc-œ'e d.es ù,')lus
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réussts; comme d'habitude, ,11 est vendu au ,profit de .la proteetion de l'emance. Ce ,cal,endtrier, . avec une photo.graphie couleur;, de Jean Soh1errnmer, Montll' eux , ,ser,a :parbc-uMèremell't appréci.é, D~a·u tre Pa/l't, ,sur ·chaque if-eru.il11et, figure le « 'conseil de la quinzaine ». Ce calendrier' est vendu au :pl"ix de Fr. 2.-; tOn .peUJt l' a ch.ete'!' à ' lia :rue de BOiU'rg 8, Lausanne.
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1:
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AVIS ' Lès personnes à qui 'l'Ecole .p1"irrtaù'e serait adressée par ~r·· l'eur nous rendraient service en renvoy,ant le journal âvec "]a, mention «Refusé».
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Sur la pente silen d·eu se, une ' .Jmnière parut, lhüs Ulle aütrè, puis' d',aut]:'·es ·ei1 si grand nombre .qu'on ne ,pouvait ',pas 'l es compter. Comme la 'procession 'de la ·sla inte Vierge" J.~arie, ,, le viol.oneux , vitv;enh-; à lui, ' vètues de !b l anc,.· des jeunés ·-feinmes qui .p ortaient sur leu·r voile une couronne ide klmière. EHes-, g1î-s!;... saient SUI' la neige, si vite qu·e leur vOÎ'1e flattait 'a utour d'elle;:; <;omn1·e une eheve:lufe de [eu. E 'Ues . ·s e prenaiellt par loa main ou par la taiNe, par Ideux ou Q3ar trois, let ,eLles tournaient très vite ou très lentement, 'Selon que ·.la valse était .lente ou rapide. Xl ,en v'e n;a it toujou:rs . d.e nou1v elles, let· tl y en .avait -tant et ·tant. que 1c'était ,comm·e 'd'e s étinc'e,l~·es que le . soleil 'a llume ·s ur " Ull champ 'de neige. . R .. 1VI01"Ci ~c. FICHE DE 'rRA:" AIL
1. Lis bien attentivement ron texte . Relis-1e trois···cfois.
«TREIZE ETOILES» de décembre Le ·numéro de NOEL de lLa helle et riche l'€IVlue illrustrée consa-' cl'.é e au Vruiaisse p.ré.sent~, u.~e fois de plus, .sous ISla p.1~ 'é âatant.e .parure hiiV.ernale. Ornée de s!plLelI1dides photos or.Lgirra!les, e~le nous apporte les j-oies de l'hivéi, arvec ;tes rêv·es "de vacances. Et !pOUl' ceux qui ne pOUl"l'ont .s 'y la idonner, «TREIZE ETOILE.» of· ire une :compens.ation.: -celle des y.eux et de l'esprit. Source intarissahle de beautés, ~le Valais y défile, comme ·chaque mois; sous -la plume .des meiil.leurs écriva.ins authenti.q.ues du Ha,ui-PaYs. La ·m ontagne, dans -sa :téer.ië, :Les 'a rts, l'histoire, les lettres se suocèdent à ·c-haque page élégamm·e nt o:rnée,et avec eux, l'àctualité, la vie écçmomiq,u'e touristiq-u,e, ainsi. qlue ·/l'humo,ur et 1·es spOrts, qui n'y sont pas oubliés. Un b.eau numéro encore, qu'il -vaut la (p.e ine de ,se ·procu.rer pour qui aime notre canton ·e t ne cesse, grâ·ce ,à «TREIZE ETOILES ~) de le décQuvrir' mois ~près m .qis.
.
2. ' Ohènbhé ·e t :copie :la ,p hrase' qui iCCJlffiXÜenc.e pal~ "Ell'e 8 3e IP renai.en1i ,p ar.... . .,
..
3. Inlitons ces tournures de phr.ases:
'de~ jeunes ,fe1TI!lles .q u·i portaient ·, une couronne de lEinien~,
.,
.des !bra.n ches qui portaient. .. des ca'd,e aux .qui 'port:ah:mt.... selon que Ilia va'l se. ~tait ,l ente ou rapide, $e19)1 !qu.e ? ?" » » , . 4. Comprends-tu de quelles lumières' il s'agit? .Que1Î-e qua.lité a ,Ia.:ne1ge: ,lofs-que ,le soleil y ,·a llume 'des étinceHes ?
5.:
Dessine '. un ,;violaIt:,' ',' ". . '.' 6. R:egarde hien comment on écrit :mUes ,g lissaient SUl; ll:i; neig·e, ,s i vite que 1<8Ur voile flottait .autour d'elles comm·e uné chevelur~ ?:~ {eu,
,,,'.' "Pçs,e t~. f.iche .suT a.e lp ·Up'itre et retou·r ne <écrir~ .' .qette plll'ase -p.à~: ~~:Œùlr :.'~\~~~;~ , ton \c~.~~r~, .~~ .
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1
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1
NEUCHATEl
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FICHE DE LECTUR,E SILENCIEUSE
ml 4 Comment le violoneux rejoignit les étClilcs
Quand lI a id ernière étotle ip as.sa devant Ile violoneux, entraînée Id ans un Im erv'eillleux tOl1l1biHon, ·eUe tendi.t la main au ·pauv.ve :,i.filfh~me. ,Et Ilui i,} In e !pellisa V:l UIS à sa mala;dresse, à Sft bosse, ·e t il ,e ut le 'd ésir de tourner 'a ussi .gur le tapis de neige, Le fœhn 'l'ëmpor.ta-ilt ·et il Is 'élev,a it la u-dessus de Ja terre, tenu par .c ette ,m ain froide comme un 'g11açon, ,q ui ,n e 'lâchait pas la sienne. IL es étoiles .remontaient dans le ciel pour y reprendre leurs .ip.I.aces et, ,~voc eJI,e s, ae petit violoneux ,m ontait, montait plus haut que les ,p lus h~.utes moota;gnes, tp lus h~ut que Iles nuagleS, et on 'Voit encor·e .Jà-ihaut Ib riner les houdes :cl'-argent de ·s es souliers, D'après R. 111ora,;r:.
Vins du JI-(4lais FICHE DE TRAVAIL
Toute lu· libi'fll.:iriea ..
1. Li,s !b ilen ,a ttentivement ton Re.lis-I,e quatre fois.
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.cher.(~!he -e t cQpie Ja IP'hrase qui 'c ommence rpar : Et lui tl ne Ipensa plus...
3. Indique Ille s ,v erbes
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l'im'Pa:nfait Idans Ile texte.
4. Quelle était l',i nfirmité du violoneux '? Jusqu'où ile violoneux ,m onta-t-H ? Sai's--tu 00 ,q u'rest le fœhn ? 5. De.ssine Jes boucles d'Iarlg ent des lSou:liers ,du violoneux. 6 . .Rega-rde !b ien comment . on, écrit: Quand .la deTnièr{' étoHe passa :devant .le violoneux, -entr·a înée dans un mervei!11eux tou~bi11on, elle tendit la main au lPauvre infir-
me· Poste ta ,fiche sur Je pupitre et retourne :éc.rire cette phi·a.- -
se 'par
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dans ton cahier.
-- 199 --
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.ILes ouv 'ages signalés ei-dessous peuvent être obtenus g·ratuitement. IH'êt 2! la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont celles de la Bibliothèque cantonale.
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Une nOUivelle ooll:ecbon T,N AtLT
BIBLIOGRAPHIE
'1
vo'1ume 'p aru
Le -Siam Texte de Pieri·.e BouJlle
CHAIGNE, Louis. Georges Be.rpa'h os. Paris, Ed. Unive·r sitakes, (1954); 8°, {24 p'. ·'pdrtr . .(.ola,S1siques du 20,e .siècle. 14.) N fi35/14 I;>UPOUY, .A IU!guste. Géo;g~e des leHres franç.aises. 2e ' * éd. Paris, A. CoUn, 1·9511; 8°, 22,2 p. (CoJ.ù. A. Colm. 235.) , N 481/23!)·
84 pCl.,ges, 16 X 19 ent., . TeU'lt1"e avec vignette acéto-f6e'
FT. 19.50
LI'BRA'I RIE ' :'P A'Y'OT ..
'Jl~h{e , ~ Bâi~
- 'Zlil~kh '. .... ,.'
TA 12.938 8°, ·5 40 S. (Ges. W e;rke. 2.) BEIGBEDER, Ma.r 'c. Anrl·~é Gide. Paris, Ed. Unive.r.sitaires, (1951); 8°, 127 p. portr. (·Classiques du 20e ·siècle. 16.) N 53.5 iS BILLY, AnclTé. Le·,s frè.res Gon{!ou..rt ,L a vie littéra.ire à PaTis, pendant la seconde moiHé d~ XIXe siè.cle. P.a1'Ï!s, Flammarion, (1954) ; ~o, -5,1,8 ,p. TA 12.918
BROWN, JO'hn. Pano-ra-ma de :1a littérature conreYl11Pocaine a.ux Etats Unis. LnModuction '- Ll1ustr ations - -Documents. 21eéd : ([Paris], Gallimard, .19,5 4); 8°; 1653 p. . TA 12.909
Un :~-1a g;J.1.ifiq.ue reportatg<?, o.rn~ .de .6-6 il11!ages en . couleurs. évqquant un 'pay.s :aux ln~lJle ,visélIge.s -e:t .1 a:cont~JlIt ,l a vie ' d'U:t1c farm·i11esia:1uoise
' Lausanne": Genève ~" Ne'uéhiÜel '- Ve~éy "- M9~1.trel.x.
A.D.ArV!, Antoine. Histoire 'de la Littél'a,ture f.rançaise au XVIIe sièCle. Vo;1. 1- . Pa/ris, D. ' JVlontchœsti.en, (1.951 - ) ; .8(1. TA .12.314 BATY, Gaston et René Chavance. Vie de l'art théâwal des o.r igille ~ à .nos jour's. P.a,ris, .mon, (1,9 51); ·ao, 3.08 p. TA 12.913 BROCH, Hermann. Der Tod d es Vie.rgil. Züri ch , Rhein- Verl., ·(1945 ) ;
F~OTTES, l '
1:
~
1
Pieo:'l'e. Lee·o nte de ,LilSl~, 'rhomme et l'œuvre. Pqris, Ha 1ier-'Bo.ivù.n, 19'54; " 8°, t~9· J. p . . \ (Iç .q.nnajssance des 'Lèttres. 40.) " ~ '" . \ ' . ' ''' , 1 ,", N :426/40
-
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DEL VElCCHIO, Giorg.io. Lchrbuch der Rech~hilosophie. 2. * deutsche Aulfil.. üiberset.zt und \lnit .e,Îlner EintführUtng ,v ersehen VŒ1 F[rietdrich.] Dairmstaedter. 'B a'seI, Verl. tfi1r Recht und Gese'llschaft, 1,9 51 ; 8°, XV + 640 .5. (Ualienische Re.chtsphilosophie. 2.) TA 12.895 (FLURY, Hans.) ,P-r,axis des Bl.;mdesgeri:oht.s. Gener.altregister zu den Banden XXXI ib~s X ,L 1·9 42 bis ,19·51. BaseI, Helbing &; Lich tenhahn, 1-954; 8°, X-j-323 S. SL
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LEOLERC.Q, Jac,q ues. Leçüll!s de droit :n.aturrel. 3. ,~ éd. NamUir, Ad . W,esmael-Chaofiliel', Louvain, ,so.c. d'Etudes morales, sociales et jurÏ'dÏiques (1947)-1955; 8 0 , 5 vol. TA 12.704
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