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CHAMPERY
J seph inst. M. Michelet Jean-. o. ,
6
31 Mars 1929
Ch amp ér y
ns 1 urs Valaisans!!
o~a~i1H1
Remettez toutes vos rmnonces pOlll' n'impol'te quel journal suisse
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SOCIÉTE ANONYME SUISSE
Rue de Lausanne 4
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Renseignements gratuits
Prilllaire"
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L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire Abonnement annuel: Fr. 4.50
Les abonnements se règlent par chèque postal Ile 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement. Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au Département de l'Instruction publique à Sion.
Les annonces sont reçues exclusivement par PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, Sion Rue de Lausanne 4 - Téléphone 2.36
,
48rue année
No G
30 Mars 1929
LIBRAIRIE PAVOT Lausanpe -
Genève -
Ne.D ehitel -
Vevey -
Montreux -
Berne
Organe de la Société Valaisanne d'éducation
Ccurs d'Arithmétique par
GROSGURIN et André CORBAZ à l'usage de~ Ecoles primaires.
LOUIS
Les ouvrages de MM. Grosgurin et Corbaz, en usage d'ans les écoles du canton de Genève et avantageusement connus dans le reste de la Suisse romande, forment un cours complet d'arithmétique et de géométrie élémentaires. M. Grosgurin, chargé à Genève de la formation mathém<l:tiq~e des jeunes maîtres, a codifié les principes du calcul à l'écol~ prImaIre, et M. André Corbaz a rajeuni ses manuels en les harmomsant avec les Méthodologies. Les deux auteurs se sont effol'C'és, dans une collaboration attentive de d'onner à renseignement mathématique élémentaire l'unité nécess~ire en mème temps qu'une ba::::.e solide et rationnelle.
Méthodologie d'arithmétique par Louis GROSGURIN in-So
1 vol. cart. . . . . . . . . . . . . Fr. 9.Cet ouvrage qui forme la partie didactique et qui est ain~i le Livre du maître, s'attache à développer graduellement l~s opératIons, à' en préciser le sens au cours de leurs aspects successIfs.. TI montre, comment le maître peut tirer des. fa~·q, les notions ab~traltes. Sa m~t~od~ souple et claire oppose sallS cesse !:tu calcul passIf, le calc~l re!lechl et aux préceptes routiniers ces c'r éations constantes de l'esprIt qUI donnent au calcul sûreté et sécurité. Ce volume de 300 pages abonde en faits en notions originale::::., en illustrations qui jettent un jour nouveatl. sur la matière et provoquent dEls suggestions dont tout maîtrp retirera le plus grand profit. On y trouve aussi d·e nombreux problèmes d'observation inédits.
Pl·oblèmes d'arithmétique CALCUL ECRIT pal' André COHBAZ. 3 vol. in-16 cart. . . . . . 1re sene Fr. 2.20 2me et ame séries, chacune, Fr. 2.50 L'ouvrage comprend trois séries de deux années. (~'étude, ::::.oit tout le cycle primaire, de Î à 13 ans. Cette nouvelle éd.ItIon. (192.1) est ~P développement harmonique du f·rogramme genevOIS. C est la partIe pratique qui suit pas à pas la théorie. Des notes au bas des page. renvoient le maître aux paragraphes de la Méthodologie. Il y trouvera Je commentaire de maints exercices encadrés dan~ le livr(" dt' l'élève. Chaque année d'études comprend de :1;)0 à 400 problèmes.
Solutionnaires d'Rlaitllluétique A chaque série de Prohlèmes cl'arithmf>t ique cOl'l'espond un recueil de solutions. :~ vol. in-lG c·a rt. 3 séries, chacune Fr. -.75
SOi\ŒlvIAIRE. - Pâques ! - Caisse de retraite du P . E. - Sou de Géronde. - Abonnements à «l'Ecole Primaire». - Cours normal suiss e de travaux manuels. - L'Eglise et l'enfant. - La Conférence è/Ayent. - Un but de promenade scolaire. - La. fréquentation régulière de l'école. - Le rétablissement des. examens de recrues. - Nécrologie. - Chronique de l'Union. - Langue maternelle. - En glanant. - NOS PAGES. - Glanures pédagogiques. - Variétés.
Pâques! Pâqu es est la fêt e d e Ila joie et du triomph e. Aucune n e symbolise miell x les destinées de l'Eglise. ·I. e Christ venait d'expir er SUl' la croix . L es apôtres et les disciples, après avoir assisté à l' agonie de leui' 111aître descendaient silencieuselnent le Calvaire, consl ernés et dés ell1parés. Cétait la fin d e leurs r êv es. Non seulement Jésus était mort au Inilieu des tourD1ents, nulis 'la pierr e était roulée Sl.l1· son tOlnb eclll. Oui, qui pouvait cl'oire encor e à. la réalisation du royaume que le Maître prêchait depuis trois ans ... Et voilà. qu e l'Hosanna et l'A lleluia succèdent soudain cm Crucifige des derniel's fours , Jés us sorl tl'iolnphant du sé pulCl'e, vainqueul' de la mort et de Satan. L'Eglise, elle aussi, n e cesse de triompher de ses ennemis. C'est en vain ·qu' ils s'imaginent avoir sonné son glas funèbr e et fenné sur son caclavre ICL pierre du sépll'lcr e. Toujours elle reSSllScite le troisièm e jour et s'avance ttiomplwlement v ers l'accolnplissement d e ses destinées . C'est en vain que les épreuves s'accumulent autour d'ell e. Les apôtres scellent de leur sang la Cl'oycmce cm Christ rédell1ptelll'. Transplantée cl Rom e, la religion lwuve~l e voit ses enfants et ses fid èles se multiplier comme les grains de sable de la n1er. AlI bout d e d eux siècles ell e a pris poss ession du globe. Le àOlll du Christ retentit ,;uSqU)Clll X extrémités de la terr e. En vain on essaye de l'étouffa clans le sang. Les persécutions sont pour dUe une source fécond e ci e nouveau x tl'iomphes. Toute l'histoire est là. pour en témoign er. Les lutt es que l'Eglis e a à. soutenir ne font qu' enraciner plus profondém ent dans re sol l'al'bre divin. Chaque épreuve, chaque persécl.ltion es t pOl.lr elle le point de départ (l'lln magnifi1ql.le r enouv eau . L'histoir e de l'Eglise n ) est que l' histoire d e ses triomphes.
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AujoUl'Cf1wi encor e il est d es pays où ses ennemis se ligu ent pOllr 'l' écraser. En Russie le bolchévisme, cnl Me x ique le tyran Callès s' acharnent contre le troupeau fidèle qu' ils s' efforcent de décima. Vainc entreprise! L 'Eglise résiste cl tous les coups et le lllOment approche où elle pourra fêter l' heure de la Résurrection. Pâques est clonc la fête de la joie et de l' espé]'(mc~. C' est en vain que les soldats de Pilate Inontent la garde. Le Christ n' en sortira pas moins triomphant du séplzlcre. Les catholiques ne doivent clonc janwis désespérer, si dllrc que soit l'éprcuve ils savent qu' elle pass era et qlle l' heZlre du triomphe sonnera comme a sonné pOUl' l' illllstre SLlcccssew' de Pierfe, S. S. Pi e Xl, le jour des réparations de l'iniquité commise en 1870. Que cet espoir les console et le; encollrage. Assurés de 'la vic toire finale, qu'ils continuent de lutter courageusement. Les cloches de Pâques sonneront bientôt cl toute volée pour célébrer la sortie triomphale clu séplllcre. Regardons donc l' avenir (lvec confiance et ne désespérons jmnais.
1.
:3. 4. D.
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 36
Caisse de retraite du P. E.
20 65 5
Fr. 135.048,10 135.048,10 Fr. 1.082.885 05 Dont à déduire: Equi, aIent par Fonds de l~éser\'es Fr. 1.G88,80 Payem1ent des Pensions: par Compte des Pensionnés 9.873 ,20 par Fonds de réserves 31 ,HO 9.904,80 Payment des frais généraux 3.377 ,85 Impôt fédéral, droit détachem.ent et frais 888,35 Payement des retraits aux sortants (48) 12.275,50 Fr.
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28.135,30
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Fortun e nette d e la Caisse au 31 Décembre 1928 1.054.749,75 Cette valeul' est représentée pal' le Bilan suivant,'
BONNES PAQUES !
Rapport cie gestion de la Caisse de Retraite pour [' année 1928 Au 1er janvier 1928 la fortune de la Caisse de retraite du personnel enseignant se montait à Fr. 977 .83ô 95 EUe s 'est augmentée: 1. Recettes de l'année et part de l'Etat Fr. 88.277 ,3:) 2. Equivalent par Fonds de Réserves, selon art. 4(1, 41ile al. du R. du 1 () nov. 1925 1.688,80 3. Intérêts 45.081 ,95
2.
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BILAN A cU/. Obligation 4 ;~% B. D. Banque Cantonale Obligation 4 1/2% B. D. Banque Cantonale Obligation 5 % B. D. Banque Cantonale Obligation 4 ~% B. D. Banque Cantonal e Dépôt 4 %% Dépôt ferme Banque CantOI~ale Dépôt i) % Dépôt ferme Banque Cantonale Dépôt 5 % Dépôt ferme Banque Cantonale Dépôt 4 %% Dépôt fernle Banque Cantonale Dépôt 4 %% Dépôt fern1.e Banque Cantonale Dépôt 4 'Xi % Dépôt ferme Banque Cantonale Dépôt 5 % Dépôt ferme Banque Cantonale Dépôt 4 %% Dépôt ferme Banque Cantonale Obligations 5 % Valais 1918 Obligations 5 % Valais 1924 Obligations 5 1/2 % Val1ais 1924 Ohligations 5 112 % Valais 1924 Compte-Courant à la Banque Cantonale
Possil. 668 Assurés 18 Pensionnés Fonds cre rés erves Compte d 'ordre
40.000, 80.000, 40.000, 500, 35.000, 40.000, 200.000, 110.000, 40.000, 100.000, 90.000, 100.000 18.000, 20.000,G5.000, 2.500,-· 73 ,749.75
Fr.
1.054.749,75
Fr. Fr. Fr. Fr.
822.385 ,05 56.052,05 145.078, 75 31.233 ,90
Fr. 1.054.749 75 Pour la Commission: S. Mey tain , caissier
Sou de Céronde du 1 au 28 février 1929. Veysonnaz , mixte, p.80 - IVlassongex-Da,iaz, mixte, 10.- Ausserberg , fines , 4.- . - Icogne, m!ixte, 7.30. - Bramais, enfantine , 5.- . - Sion , garçons IV-B, 2.55. - Conthey, Aven , 7.- Conthey , Erde, 5.50 - Plan Conthey , filles , 3.- - Val d 'IlIiez Grimisuat, t'iJles, 20.60. - Savièse, St-Germain , fines, 7.- Chmnplan, 4.- - Sion-Maragnenaz, :garçons , 5.- - Grimisuat, filles, 12.- . . Dons envoyés dir,e ctement à l'Institut de Géronde : Col1ombey le Grand , Ecole, 18.- - Collombey, filles , 7.- --
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Grimisuat-Ch:llnplan, filFes, 2.70 - Ayent, par M. Riand Ed., 5.- Collonges, filles , 3.15. - Col1onges, garçons, 3.50. - Orsières , garçons nl0yenne, 6.- - Haute-Nendaz, filles, 6.- - Bourg-StPierre, mixte, 6.50. - Montana-Station, Ecoles, 59.60. - Vouvry , Ecole de Mlle Levet, 5.05. - Charrat, enfantine, 8.- . -.:.- Le Châble-Vilette, 3.80. Afin d 'éviter des retards dans la publication des r ésultats de la souscription du «Sou de Géronde », le personnel enseignant est instamment prié de faire parvenÜ' le résultat de la souscription au compte de chèques postaux II c 182 à Sion, et non au compte de l'Institut de Géronde. Nous recommandons encore ,;ivem ent cette souscription à la sollicitude du personnel enseignant. Si chaque enfant donnait un ou deux sous , nous 'pourrions, par l'Oeuvre du «Sou d e Géronde » venir en aide à plusieurs sourds-muets et leur procurer le beinfait de l'instruction , surtout de l'instruction r eligieuse. Qu'il n 'y ait donc dans le can ton aucune école qui oqblie d 'envoyer son obole.
Abonnements à ,.,l'Ecole Primaire" MM. les Instituteurs sont pri és de prendre note qu'il leur sera retenu s ur la mensualité d'avril, fr. 6.- , dont fr. 4.50 pour abonnement à l' «Ecole primaire » (décision de l'Assemblée générale du 17-11-26) et fI'. 1.50 cotisation à la S. V. E. La cotisation à la Société féminin e d 'Educa tion étant de fI'. 3.- , il sera retenu aux Institutrices f I'. 7.50. Les ahonn és qui ne font pas partie du Corps enseignant SOllt pri és de 'erser le montant de leur abonnement, fI'. 4.50, sur le compte de ch èqu es II c 5(), m ant le 1() avril proch~in. A partir de ce tte date, la valeur sera pd se en encaisse ment.
Cours normal suisse de travaux manuels :. et d'école active La Société suisse de h'avai~ lnanuel et de r éforme scolaire, a vec l'appui financier de la Confédération et le haut patronage du Département de l'Instruction publique du canton de Zurich organise à Zurich, du 15 juillet au 10 août, le 3ge cours normal dont l e but est d e présent.er une méthode sÎlre pOUl' l'enseignemet des travaux manuels et de chercher il montrer ce que peut ê tre l'école active. A côté du but p édagogique, ce cours a encore un a, antage primordial: des membres du corps enseignant de tou te la Suisse
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font connaissance et appr1enllen t à s'estim er et. à connaître les -parti cubrités du sol national. 1. SECTIONS DU COURS
A. Cours techniques. (du 1:1 juD1et
FI U
1. Cartonn é1ge, 4e à (:je années scola ires 2, Menuiseri e A, 7e à 8e années scola ires 3. j'vlenu iserie B, 7e à 8e années sco laires 4,. TrR.vail sur métaux, 7e à 8c- a nnées scolaires
10 aoùt) In~,c l'ip ti on F I'. 25.» » »
25.25.25,-
B. Cours didactiques. '5. Ecole active, programme ,G. Ecole active, programme
degré inférieur du 15 juillet au 10 ao ù t, Inscr. Fr, 15.des le, 2e et 3e années scolaires, degré moyen, du 15 juill et a u 10 aoùt » 15.des 4e, 5e et Ge années scola ires. '7. Eco le active, degré supérieur, du 15 juill et au 10 aoùt » 9 ,cours complet, programmE des 7e, 8e et ge années scoI. a) chimie, mécanique, optique, électrieité, du 15 au 2.7 .iuillet » 15.pour 7e, 8e et ge années sco i. b) Un centre d 'in térêt, 6 u 29 juillet a u 10 aotH » 15,pOUl' 7e, 8e et ge années scoI. Ecole active, classe dl' tou s le8. d egrés le à Ge ann ées scol., du 15 juill et a u 10 aoùt » 15.Le subside fédéral n 'est pas distribué a ux pariicipants mais Té luit l a finance clïnscripUol1 au minimum in cliqu é ci- rI ssu s. ~,).-
II. But . du cours. L e trava il manuel, cartonn age, m enui seri e et trava il Sur métaux. ,enseigné péclago~üquement, cl éveloppcl l'in telli gence et l e con:,·:::· de l'enfant, eveill e l esprit d 'observation, exerce la main, in culqu e l'ex:ici it ud e, et la propreté d'ans ]e trava il , éduqu e l e sens des formes et ,celui de l 'harmonie des couleurs; il peut a u ssi donner de précieux renseio'nements poUl' l'orientation professionnelle des grands él, èves, b Ces COUrE', fOl'ment des maîtres capabl es (l 'in tl'ocluiI'e et. d 'ens elgn er ,ces branches à l' éco le. Menuiserie A (cours habituels) , modeste mesure rapport avec des
s'occupe d e menuiserie scolaire proprement dite tandis que Me nu.iserie B veut donner, da n s une ]a technique foncl'amentale du travail du bois en exercic es de sculpture.
Dans l es divisions d'école activ e, on recherche la meilleure m anière d 'e mployer l es nouveaux procédés et d e l es acl arter aux écol es 111'imaires telles que nous ]es connaissons. Le programme de la division inf érieur e, destiné a ux m aîtres qui <e nseignent a ux élèves des l e, 2e et 3e a nn ées 8.cola ires, comprend
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l"éLude les premiers nombres et leur représentation; l'étude (l'e 1:1 langue, de la grammaire, des difficultés orthographiques; l'observation de la nature, l'étude des centres d'intérêt, l'emploi de la table à sabl e, de b~tonnets, de jetons, de pois, de jeux éducatifs , etc. Le programme du (legré moyen, cles.tiné aux maîtres qui enseignent aux élèves de' 4e, 5e et 6'e années scolaires, cherche l'enrichissement du milieu scolaire qui doit refléter la vie et susciter l'activité èl'éatrice des écoli ers; H a pour base l'observation de la nature, du tl'avail des adultes, du développement de l'humanité et tend par tou ' les moyens à apprendre aux élèves à penser et à observer par euxmêmes. (Entretien d'un jardin scolaire, excursions sdentifiques et géographiqu es, collections, aquarium, terrarium; travail manuel restreint, cartonnage et modelage, a~arté à. f,'étude de la géométrie, de la géog~'aph i e et des sciences) , Le programme du degré supérieur, destiné aux maîtres qui enseignent a ux élèves de 13, 14·, 15, ou 1G ans" a pour but de montrer comment on peut, pour cet â-ge-là, baser l'enseignement SUl' l 'expérience .e t l'activité ilidividuèUe des enfants. Extrait du pl'ogramme: chimi e, mécanique, él ectricité, optique: expérience ' à l'aide de petits appareils appropriés et combinables. Dans la d~uxième partie du ours, le professeur montrera comment on peut grourer l es différentes branches d 'enseignement a utoul' (l'un centre d 'intérêt. EC'ole active, clas·se le tous les degrés. Comment faire dans ces classes-là pour maintenir les grands principes? C'est un essai que tente notre société (en langue all emande seulement) . III. Organisation.
l, Le c.1irecteur des cour s est M. O. Grcmming61', Le11l'er, Zul'Ïch 2 Schulhausstrasse. 2. POUl' l'ens·eign ement, on lient compte, s i possjble maternelle des participants.
]e la langue
3. Le choix cle la division est libre, mais on n 'e n peut suivre qu O une seule. Ecole active: L instituteur enseignant des élèves de 3e et de 4e année H, avantage à suivre le cours du clegré moyen:. 4. Le tra vaH dure 8 'h eures pal' .iour, sauf le samedi, dont l'aprèsmidi est libre. 5. L'inscription s·e pa.iE' à la Direction du cours, après l'acceptation ma.is au plus tard, avant l e 1er .iuillet (compte de chèques pOStélux VIII lG231, Zurich). IV'. Inscriptions. 1. Les
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inscriptions se font au moyen d'un formulair e que l'on . peut se procurel' auprès du Département de l'Instruction publique. 2. Tous ceux qui désirent suivre ce cours adresseront leur formtilaire .iusqu 'au 10 avril au plus tRrd, au Département de l'Instrurtioil'
publique d e leur canton . Pour tous les autres renseignements, on est prié l e s'adresser au lhrecteur des cours.
v.
Co.mmunications diverses.
eux-mèm~s à faire les d.émarches nécessaires pOul' 01 j en il' une sub\ ention cle l eur canton ou éventuellement, cl leur C'ommune. -.) Les participant::; qui sont au bénéficE" cl'une subvention s 'efforceront de l'épandre les connaissances acqu i se~" et de les mettre en pratique clans leur enseignement. :3. Dès maintenant, le directeur des cours est à la disposition d es intéressés; il indiquera pension et chambre aux r·a rticip ant~, qui en. feront la demande. 11. Les frais de logement et de pension s'élèveront à fI'. 200.- environ. 5, Les l'enseignements détaillés, relatifs au cours: ouverture, plan des 1 çons, outillage, seront communiqués ultérieurement. (Comm.) 1. C'est aux pm'Ucipant.s
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L'Eglise et l'Enfant Le sujet de 1 éducation est l'enfant. C est autour de ce peti t êlre que se déroule la scène, parfois le drame, qu e constitue 1::t yie scolaire. Châteauhriand a dit: «Les anciens n 'arrêtaient pas longtemp,; les venx sur l'enfant; il senlble qu'ils trou, aient quelque chose de tro,) naïf dans l,e langage du berceau. » Cette juste remal·.qu~ doit s entendre en ce sens que le paganisrne ne se com'plalsalt pas ,dans l'enfant pOlIr lui-même, qu 'i l ne J'estimait pas ù sa \;alle ur. Mais il était loin de le considérer comme llne quantité négligeable; il ,oyait au contraire, en lui le citoyen de l'avenir. Aussi J.e~ r é· publiques les plus fortes, Iles plus jalouses de leurs prérogatn es , prirent-elles en main l'éducation d'es enfants. A Sparte, le père n 'avait aucun droit sur l'éducation 'de son enfant; à Athènes, tous les enfants étaient éleyés par des maîtres officiels, et Platon en donne très simplement la raison: « Les parents ne doivent pas ·ê tre libres d'envoyer ou de ne pa's envoyer leurs enfants chez les maîtres que la cité a choisis; car les enfan ts sont moins à leurs parents qu'à la cité ». . , Sans doute, c.ette éducation commune obtenaIt de bons re· sultats du point de vue que vis?-ient ces républiques. Aristophane nous montre les écoliers d'Athènes, distribués par quartiers , se Tendant à leur école en rangs serrés, par la pluie, par la neige ou au grand soleil. Us étaient formés en ' vue de ,.l'intérêt collectif: on leur enseignait l'a gymnastique, pour assouphr le~ corp~ et les ren c1re aptes à la défense de l'Etat; on leur apprenaIt aUSSI les chan ls Teligieux, les hym'nes et les danses sacrées, en vue des fête":i et des 's acrifices.
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Quelques modernes éducateurs ne rêvent de rien moins qued 'un retour ù cette éducation. Sans d'oute les chants reli'g ieux et les hymnes sacrés seront sévèrement proscrits; c'est une Ïrifério ri té sur l antiquité. Mais les théoriciens de l'étatisme font leur la dédaration de Platon, que « les enfants sont moins à leurs parents qu'à la cité )} . Les prétendus « droits cie l'enfant » sont un paravent commode pour supprim.er ceux des parents, en attendant qu 'on fasse litière de ceux mêmes de l'enfant, pour remplacer les uns et les autres par un embrigadement général , qui serait comme l'esclavage n1.oral du prelni,er âge. L'école unique, d'ont on fait miroiter, avec une insistance stgnificative, l'attrayante perspective, n 'est, sous un nOln spécieux, qu 'une forme de socialisation de· l'enfance. Au fond, rien de nouveau; c'est, avec Moloch en moins, et encore! la c9nception païenne de l'éducation. En face de cette pédagogie, qui ressemble à un élevage , que' propose l'Eg1ise, que fait-elle? Revenons à notre principe fondamental: l'éducation est, avant tout, une œuvre intérieure, c'est la forn1.ation de l'homme par le dedans. Or, l'homme futur, l 'Eglise Je voit déjà d'ans l'enfant. ENe' reconnaît à celui-ci toute la dignité, tous les droits que confère à un être sa personnalité. Oui, l'enfant a des droits, et le christiannisme les proclame; mais ce ne sont pas ceux qu'on lui attribue par ailleurs et qui, plus ou moins, l'affranchiraient de son père,. de sa m:ère. Ces droits, il les tient de sa qualité de créature raisonnable, à laquelle est dû d 'abord, avec le pain de la bouche, le pain de l'intel1igence : l'enfant a d'l'oit à la vérité totale. Bien loin , par conséquent ,de n1.aintenir les jeunes intelligences dans les ténèbres dé l'ignorance, comme on l'en accuse gratuitement, l'Eglise' réclame pour elles une instruction aussi complète que pos·s ible et dIe demande , par conséquent, que le plus humble des écoliers soit mis à même, si son intel1igence l'y appel1e, de s 'élever au plus haut savoir. L 'enfant a droit aussi, soit conuue créature, soit comme bap tisé, à une formation morale qui lui pern~ette de briser certains liens et de donner à ses aspirations légitimes, à sa liberté, leur plein essor. Cette œuvre comportera un travail pénible, car, ne l'oublions pas , la réforme qui est à la base et l'éducation chrétienne flatte aucun penchant. Mais elle utilise aussi les tendances gé néreus·es : par une action sincère et profonde, l'être humain s'affranchira peu à peu, s'ennoblit et, d'ans l'accomplissement de ses devoirs, accèdera comme naturellem,e nt à l'exercice de tous ses' droits. Là est la caractéristique de l'éducation chrétienne, ,s ur laquelIe nous ne saurions trop insister, et par quoi elle se différencie complètement 'de l'éducation païenne, ancienne ou moderne. Tout le détail de l'œuH'e éducatrice de l'Eglise est en confor-· mité 8.vec ces principes généraux.
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Dans nos écoles , on respecte l'enfant en lui-même et dans les manifestations eTe sa personnalité: sa spontanéité et ses charluants élans, sa naïveté et ses grâces, sa pudeur et les réseryes qu'elle hIi impose, sa volonté, qu on sollicite plus qu'on ne la contraint, sa conscience, dont le don1.aine est considéré à l'égal d 'un sanctuaire. La vraie « liberté de conscience )} , c'est celle que le catholicisme pratique. Dans nos écoles, on aime l'enfant, to.us les enfants , sans dis tinction de provenance, sans faibles-s e pour leurs défauts, sans égard aux résistances qu'ils opposent ni à la peine qu'on en éprou v e. Dans nos écoles , on élève l'enfant, par la leçon , par J'exemple , par l'idéal qu 'on lui propose. Au delneurant, pourquoi cette attitude du christianisme, si différente de cene que les homlnes avaient observée avant lui et que, livrés à eux-n1.êmes , ils ont tendance à reprendre? C'est que , là comme ailleurs, disons même plus qu 'ailleurs , le Christ est venu renouveler toutes choses. L enfant il l'a présenté cOllùne l exemple d.' après 'lequel les hmnmes faits doivent se régler: « En vérité, je ,-ous le déclare, s i vous ne changez pas et ne devenez comme des petits enfants, vous n entrerez pas dans le royaume des cieux. Celui qui se fera petit, comme cet enfant, c'est celui-là qui sera le premier dans le royaulue des cieux. » L 'enfant, il l'a pris sous sa protection et l'a entouré de tentresse: « Appelant un petit enfant, il le plaça près d'e lui a u mil'ieu d'eux, et l'ayant embrassé, leur dit: Quiconque reçoit un petit enfant comme celui-ci me reçoit n1.oi-mêm'e. L'enfant, il l'a préservé par les menaces les plus terribles adressées aux contempteurs de son innocence: « Si quelqu 'un scandalisait un de ces petiLs qui croient en moi, Inieux ,audrait qu 'on lui suspendit au cou une meule de moulin et qu 'on le précipitât dans les profondeurs de la ~1.er. Craignez de mépriser un seul de ces petits; car, .le vous le dis, leurs Anges , au ciel , contemp!enl la face de mon Père qui est dans l,es cieux. » L'enfant, surtout ,il l'a exalté en sa propre personne: « Aujourd'hui, dans la cité de David, il vous est né un Sauveur; c est le Christ, le Seigneur. Et voici ~e signe auquel vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant , enveloppé de langes et couché dans une cyèche. » Oui, l'Enfant Jésus est l'argument suprême de la dignité des enfants et la rai,s on pour laquelle l'Eglise se penche si maternellement sur eux. La dévotion à Jésus Enfant, la pratique de l"enfance chrétienne ne sont que des formes traidï.tionnelles et chères aux catho-
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liques de cette dignité d"e l'enfant. L 'éducateur chrétien n 'omettra pas de demander, par 1 intern1édiaire de la bienheureuse Thérèse de l'Enfant-Jésus, une foi, j"e, une idée nette quant à la Grandeur , b (I·e son 1'0Ael 'a l"egarü:J' (:l es en f ants.
La Conférence d'Ayent " Ayent _vit, le 2? février, la première fois dans son sein, la Con [erence de' InstItuteurs du dïstrict d'Hérens. Aussi se dépensal-elle sans cÜ1npter pour procurer à ses hôtes d'un jour le nl'eilleur confo'l't. Qu elle reçoivent ici nos homnlages reconnaissant' et l'assurance de notre sympathique souvenir. Pendant le verre traditionnel qu i dissipe les sensations de la b~ls.se telnpér~tur~ matinale, les poignées de' mains et les propos seneux ou galS s echangenl. Bientôt nous entendons la messe dans l'imposante évlise de St-Rolll.ain , d'où , fanfare en tête, nous nous rendons ù la ~naisl)n cl école où aura lieu notre séance. Nous avons le .plaisir de saluet parnü nous , .MM. les Conseillers d Etat " alpen, notre actif et méritant chef et Cyr. Pitteloucl' un enfant cie la valIée et de plus, un ami des instituteurs, l inspec leur de .Champéry, le doyen de Vex , les Curés c.l'Ayent d'Evolène et de Nendaz , les autorités de la ~ocaIHé. Il est 10 heures 30 lorsque Monsieur l'inspecteur Ouvre ]a séance. En tenn~s heureux, Monsieur le Présidenl Chabbey apporte le .saluL de bIenvenue et nOLIS dit tout le plaisir qu 'il aurait de vOIr emporter de cette journée el d 'Ayent un bon souvenir. C'est notre dévoué Inspecteui' 1\1, Pitteloud qui remercie et retrace en même temps l'histOl:iql1e du rattachement de la belle commune de hl rive droite a \'ec le reste du district en matière scolaire. A~rès l~ lecture du protocole de la journée de Vex approuvé ans dISCUSSIOn ; on procède ù la nomination du Vice-Président et du secrétaire de la Conférence.
On s 'attaque ensuite il la question l~riJ1cipale de l'ordre du jour: Quelles sont les causes de la faiblesse constatée dans la Comp~sition, française, et quels sOl~t les moyens Ù enlployer pour parer a cet etat de ~hoses . Après tn'age au sort. Ml' . F. Mayoraz , E: Rlld~z, .E. BOln'.~In , J. Chevrier sont appelés ù lire leurs s uj ets. D emblee Ils acqmerent toute notre attention et mieux des félieita~ion~ p0.tu ' les travaux .de longue haleine, soigneuse~nent pré)J8res , teluOlgnant la conSCIence professionnelle, de leurs a uteurs . l'vIais quel contraste! L'exposition de Sierre chant::l1lt, ma-
gnifiant sur tous les tons le développement de nos écoles a à peine fermé ses portes. De tous ces exposés la faiblesse des élèves en composition française ressort nettt;!ment étant presque, s'il était nécessaire, une leçon de nlodestie au personnel enseignant. Et d'autre part un encouragelnent : n'est-il pas seul , ù lutter con tre tant d'ennemis, à apprendre aux enfants sub ant le nlot de Buffon à bien penser, bien sentir et bien rendre. Le chemin parcouru du mot français, de la petite phrase au développement de sujets plus étendus n'est-il pas son œuvre. Des travaux et de la discussion qui suivit, les causes et lies moyens peuvent se résumer en quelques points. Causes: 1. Difficultés inhérentes ù la composition fran çaise: idée, vocabulaire, phrase. 2 . Choix peu judicieux des sujets: hors de la portée des élè\-es, sans coordination ni gradation suffisantes. 3. Correction défectueuse: pnidigalilé de l'ouge amenant 1'inacti, ité de l'élève. 4. Milieu social et fmnilial : le patois en m.ontagne, le jargon en pIuine ; désintéressement des parents. 5. Notre organisation" scolaire: scolarité r'é duite , classes de tous les degrés. lHoyens: 1. Formation du langage et de l'esprit d 'obser"atiol1 et d imagination par des leçons de choses et les e,' ercices d élocu- , tion et de vocabulaire. 2. Création de musées scolaires . 3. Création d e bibliothèques scolaires avec prêt de livres durant les vancances . 4. Choix pratique des sujets. 5. Convergence de toutes les 'leçons vers la formation du français par les centres d 'intérêt. o. Emploi exclusif du français partout où le maître a une surveillance directe. . 7. Prol'ongatioll effective de la durée des écoles soit en rendant la fréquentation de l'école obligatoire à l'âge de G ans, soit en accordant quelques mois de plus à l'année scolaire clfin que les program\mes de l'an précédent ne soient pas entièrement oubliés et que l'instituteur puisse s'occuper exclusivement de sa profession; création de classes inférieures mixtes groupant les élèves' de même degré. .La séance est levée à 13 heures. Chacun paraît convaincu de la nécessité de faire un effort encore, afin d'ohtenir des résultats .auss i bons que dans d'autres matièr-e's du programme.
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Et le banquet. délicieusement préparé , il fut Blieux que des paroles, l'éloge de l école ménagère. Après le dîner, les discours. les toasts et la franche gaîté régnèrent en lnaîtres sous }'hahil e direction de Monsieur Bétrisey ,proclanlé major eTe table. Il 'est 18 heures , la partie récréative prend fin . Qui à pied qui en automobile, 1 on se quitte, heureux de la journée et.. . du congé du lendeDlain. B. y
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decin cantonal, toutes les écoles primaires et secondaires de la viHe vont passer leur demi-heure ou leur heure de leçon intuitive d 'hygiène devant le matériel si suggestif c0111moc1ément installé clans les deux sal1es. . ~.-B . - Nous. ~' appelons au personel enseignant que , pour la VISIte de 1 ~xposItlOn, on peut s'adresser à M. Gribling qui, dan. la mesure du possible, mettra quelqu un à la di 'position des écoles pour le commentaire 'du matériel exposé.
Un but de promenade scolaire pendant la sen1Cllne de Pâques
La fréquentation régulière de l'école
L Exposition d 'Hygiène infantile et sociale, de Sion, est uu verte jusqu'au 7 avril. r..e sera une excellente idée que de combiner avec la promenade scolo..ire de fin d 'année, la visite du nwtéri.el de l'Exposition si riche et si suggestive pour les jeune\S in tellIgences et les cœurs de nos enfants . C est le samedi soir 23 courant et à 15 heures qu 'a eu lieu l'inauguration de rExposition. M. le Chef du Déparlenlent de J'Instruction publique , l'un des lJrésidents du Comité d 'Honneur s est fait exeuser pour raison de sen ice luilitaire. Après l 'alloeution de circonstanoe prononcée par M. Amez Droz, la première conférence d e l'Exposition fut faite aux élèves' <le 1 Ecole normale des instituteurs qui avait été invitée à la séa~l ce d'ouverlure ; c'étai t l'occa sion propice de sOlt1'igner la tâche cle' , l'~ducation populaire dans l 'améli,oration de nos conditions hygié I1lques. L'école peut et doit fournir sa contribution dans la lutie antituberculeuse ,en inculqllant aux enfants des habitudes de propreté, en veillant à la tenue hygiénique et ù l'aération fréquente des .salles de dasse, en signalant SOln ent aux élèves les principa les causes qui affaiblissent l'orig anisme et préparent aini le terrain propice à l'éclosion de la maladie . Quant à la part qui revi,e nt à l'école dans le redressement des habi tudes dans l'usage des hoissons alcooliques, elle comprend l'éduc.ati?!: ahstinente qu'exigent aussi bien la science médicale que les !nterets de notre œuvre, et un fréquent enseignement occasionnel qui mette l 'enfant en garde contre les ah us de l 'adulte. Que la participation des Normaliens ù la séance d 'o uverture de l 'Exposition soit un hon augure pour l'œuvre de vie entreprise par les prom!oteurs de cette nlanifestation. .. ~l~rès l'~c.ole c~~ntonale d 'Ag riculture de Châteauneuf qui a , 1S1 te l ExpOSItIon, d!manche 24 l1,lars et entendu une conférence sur le problème hygiénique au point de vue agricole, après le Collège de Sion qui s'est rendu en corps au vaste local eTu Casino pour y bénéficier d 'un excellent exposé de M. le Dr Coquoz, nlé -
Février s en esl allé avec le triste hiver et mars nous a ra lnené le gai printemps. Tout renaît, tout s anime! Les braves laboureurs sont dans les champs les vignerons, courhés sur les ceps, grcn ement, taillent les sarments. Dans bon nombre d e nos communes de la montagne, dès ~'appari.tion des premiers beaux jours , sur lÏnvitation de parents ll1COnSclents , h eaucuup de nos brayes écoliers abandonnent Ii, l'es et cah iers et s'arment d e 18. houleUe pour aller faire paître les hrebis dans les pâturages naissants. L'horaire de la classe est gr8.vement mudifié. Puur répondre aux désirs de la population et pour ne pas rompre sans inconvénients grayes, avec les traditions ancestrales, le maître, d 'entente avec J'autorité scolaire commence lia élasse vers les sept heures car dans les pays vignohles COlllme le nôtre à dix heures on a hesuin des garçons pour aller pur ter dîner , on a besoin des fillettes pour aider à la honne ma111<-1.n dans les travaux du ménage. Messieurs les Présidenls des Commissi~ns scolaires re~oivent aussi des visites. Trup supvent, on ,oit le tout. petit hambin s'approcher timidement de .M onsieur lie Curé pour lui solliciter l'exemption d e la classe, puur sa sœur, pour son frère et pour lui ensuite . Sur les h8.ncs de 1 école on remarque d e grands vides. Les absences sont nombreuses , la fr équentation de la classe devient tout à fait irrégulière et le progrès dans celle-ci est- complètement entravé. Heureux encore, lorsqu e ces dernières semaines de mars et les premières promenades clans la campagne endimanchée n 'ar rachent pas à nos élèyes, les quelques règles gram'm aticales nu autres, apprises durant les nlois d 'hiver. Il est donc bien facile à comprendre que dans ces conditions défavorables, lorsque les écoles ne sont pas fréquenlées avec exactitude par tous les élèves, il n 'y a pas à espérer beaucoup de progrès. Quels que soient le zèJe, le talent et le dé, onement d'un instituteur, celni,ci ne peut rien faire sans le concours, le travail et ]a bonne volonté des élèves. Cest. ce que ne veulellt pas COI11.-
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prendre quel'ques braves paysans qui lTléconna issent le prix de l'instruction qu'ils sont tenus de donner à leurs enfants et qui préfèrent les en, oyer travailler à ]a campagne, sous le spécieux prétex te qu'ils y utilisent luieu x le temps qu'à l'école où, à leur idée, ils ne font que noircir du papier et user des livres aux dépens de la bourse du chef de fal11.ille. Ces gens-llà se trompent graveI1lent. Ils ne comprennent pas qu en retenant les enfants à la maison, souvent pour des nlotifs futiles, ils leur font perdre un temps précieux et qu'au lieu de leur créer un avenir heuteux , ils aboutiront à une fin tout opposée, car, de nos jours, et dans un pa) s pauvre comme le nôtre, un jeune homme qui ne possède pas une instruction passable se tire assez difficilel11len t d 'a ffaire dans l'épineux sentier de lia üe. Les absences trop nonlbreuses dérangent ]a classe tout entièr e; elles font perdre beaucoup de temps au ll~aître ainsi qu à l'élève studieux et assidu. Elles occasionnent le désordre, l'un des plus redoutables ennemis du progrès. Chaque jour l'instituteur est obligé de revenir sur le Inêlne sujet d'étude à cause de quelques enfants, ordinairement les plus paresseux de la classe, qui se sont absentés pendan t les cours précédents . Les heures , les jours s'écoulent ainsi à ressasser constal11rnent, les mêm,es règles , les mêm es principes à l'oreille de ces mauvais écoliers; et avec cette ennuyeuse nlonotonie on arrive à la fin de l'année scolaire bien loin d 'avoir parcouru le programlne en entier. On est donc à se demander à cette époque où de toutes parts on entend parler de la r evision de la loi scolaire, si la prolongation de la scolarité ne serait pas une erreur dans nos communes de la l1lontagne où l'on a si grandement besoin des enfants. Ce qu e nous souhaitons avant tout à nos villages, ce sont des locaux salu b'r es, bien appropriés pour des salles de classe. Il nOllS serait p ermis dans la suite de solliciter de la part de no communes nne al , location annuelle visant à l'achat d 'un matériel d 'instruction et il la création d 'une bibliothèque scolaire. Nous constaterons alors que six mois de classe dans des conditions avantageuses peuvent produire d 'heureux résultats. F. R. n.
Le rétablissement des examens de recrues En séance du 12 nlars courant, le Cons'eil national s'est occupé du rétablissenlent des examens pédagogiques de recrues, rétablissement proposé par le Conseil fédéral et accepté par le Conseil des Etats voici une année . Comme cette question intéresse les lecteurs de IP Ecole Primail'e) nous croyons devoir publier un résumé du débat auquel elle a donné lieu. On sait qu'en 1914, les jeunes gens subissaient le jour de lêur 1'e-
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Cl'utement cl eux examen s, l'un pédagogique, poriant SUl' la. lec lure l8 composition, le calcul et la connai ssan ce du pays. (histoire, g'éogl'apllie s uiss e et instl'uction civique) )'a utre de gymnastique, portant sur l e sa ut en lon g u eur ,le l ever d'altèr es et la cours e de , vitesse. En ra.ison d e ]a gu el're le c1é'partement. militaire supprima. ces exarpen s en 101.1. 1\1. von r fat!. (cc. ?\id\Vftld) pl'ése nl e a u nom d e la commis!:'-ion u q a pel'çu c~ e la s itua tion et cl s meSUl'es qu'e ll e estime n écessaires : Tandi s qu e l'on a, toujours admis CJue le COllseil fé'cl él'al a vai t ]e clroit d e J'éta blir l es examen s IJ éLla gogiques et que r \ ssemblée fl'clél'è\l pouvai.t. cXjWim el' son avi~', en acconlant ou eu r fusant l es CL'écbts, les exam en s cl e gymnastique sont expr essém nt presc rits pal' lft 1(11. Ils n e p euv ent clès lors èt1'8 s ur,primés d éfinitiv eme n t qu e par UllP l''.,'" vision de la. loi , \ oici, en bref comment 'e g l'o up e nt les p êll' ti sn ns el les _Lclv('l'~'Hi L' es du r é tHbli ~seme nt d es exame ns: Dan s Ip COI'] S e nseignant ils so111 cl'apl' ès ce (l u e nou s ]lOWlOIb \:' 11 ju ge l', en nomb]'!" R, p e u près éga l. En r evrlllch e la cOllf é l' ri c..> ( :,~ s dil'ect eun\ CR ni omlUx ci e ri nstrv ct ion publiqu e s'est prononcé' :\ un e gra nd e ma,iol'it.é pOUl' Ir l'étftlJlissement des exall)P l1 s, .:o u s l' ('sel'v e d(~ ce rta in es modifications d e forme qui tiennent com p te des conditions nouv ell e '. D'a près un e lettr e cle 1920 vingt (lépal'tement ca ntonaux d t" 'instruction publique Ollt aclhh'é à cette manière d e voil'. Le Vlrt i (les p aysa n s , al'tisans L bourgeois (lu Cfliiton cie Bpl"rle es,t adversaire (~e la 1'(:.' J)['i se d es eXèl,mens, tandis Llue la Société suisse des 1)1fi ci l' I', ,: ]' ,ssociation suisse d e:-:. so u s-o ffici (:~ r s et hl Commission féd él'ale le gymna st iqup ln. r commandent.
u nombre l e ce ux LIui comba tt en t la r eprise cles exa m','LlS '(. > trouv ent 8 11 rl'enü e L' li eu l es aclve l'sa il'es de principe cle tout !Jx :uri" ll , DRns le COlTS e n ~,e i g nant noia'mment nombreux sont ceux qui déclal' E' nt que l es exam en s nuisent il un en s,eigne.ment r ationn el, Iùïls IXJ' mettent simpl em ent cl e d étermin er les connaiSSdllCE'S (1;). l' élève, , L1Hl1 F\ quils sont insuffisants à l'l'sourll'e la question primordiale, à sa \ oil' si l'élève est R, mèm e d e tirer parti d p c'e~, connai ssa n ces, D'autres " tim en t quil n e sera pa::; possibl e Corganisël' l,>!') esc mens d e r ecru es l e mRni èl' e à 01 Leni]' les heureux eff ets tlU'on lm :Ii tend. L es inconv éni ents , elis ent-il s, J' emporteron t toujours s ur l e~ n vantages. \.ussi vaudrait-il mi eux , à l eur Rvis, renoncer d t EiLlitivl-~ ment. à. ces exa m eus. Une autre opposition vient des écoles complémentaires Pl'o[ (:";s ion n e11 es. La préparation aux examen s ci e r ecrues com promet.trait. 1-'1'(" tend-on, l 'enseig n em ent (l e r es écoles auquel l es mili eux Pl" fes3lon11els a ttachent une gran le importance. En présen ce d e ces div ergenc es, il est malaisé de rrencl L";). pélrli. Apr ès avoir p esé soigneusement l e pour et contre, nous sommC:'~., alTi vés à la. conclusion sui.vante :
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Nous prenons pOUl' point de départ un enseignement sco laire bien organisé et bien clirigé, tant pour le c'itoyen en particulier tp C pOUl' le peuple en général. La conférence convoquée pour délibérer sur la question blissement s 'est arrêtée à la forme d 'examen suivante: L'examen pédagogique porte sur la langue maternelle et naissance du pays.
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la. C')!1
Il doit être adapté au degré de culture que peut atte indre un j'une homme moyennement doué en suivant l 'éco le primaire et JC'lls e ignement postscolaire, tout en tirant profit des expériences de S;:'1- vi c et de ses études personnelles. . Les notes ne seront pas inscrites clans le livret. Le bureau féd6ral c:'e statistique dresse et publie la sta tistique des données l'€cueinl'~s dans les examens pédagogiques et les classe notamment par pr:Jf I3Ssion. Il ne sera plus établi de comparaison entre les résultats d es d.ivers cantons. Le différend relatif aux examens pédagogiques offre ùn contraste frappant. avec l 'unanimité qui règne sur la' question des eXHmens de gymnastique. Ainsi que nous l'avons vu, de toutes li8rLS on sollicite le rétabliss.ement de ces examens de gymnastique, sans 1tù ,' personne s 'y soit opposé jusqu'à présent. Vu ce qui préeède, nous hI'rivons à la conclusion que .les deux exameùs, pédagogique et de g '}' l :lnastique, (~oivent être rétablis. M. KiÙ€l' (soc. Argovie) propose au nom de la: minorité de la CO,'J1mission de prendre en cons·i dération les obje'Ctions citées dans le n'es. sage et de rejeter les propositions du Conseil fédéral. M. Steiner (Zoug; cc.) appuie les propositions de la minorité de 1a commission. Puisqu on laisse tomber pour l'examen pédagogiq l,"', l e calcul, branche importante, pour la vie de tout citoyen, il n 'y a pas d'inconvénient à se passer des autres branches. « J'ai en son temps, proposé à la. commission, d'introduire G:ans l'examen, la comptabilité simple, et l'on a décliné ma proposition; dès lors mes doutes s.e sont accrus. Les examens, après 15 ans, d interruption ont survécu: J'ai d'ailleurs retiré mon postulat.» 1VI. '\Valdvogel (Schaffbouse, P.A.B.) appuie également les propositions de la minorité.
M. Hardmeyer (Zurich, radic.) estime que les examens ne p(luv(~nt que rehausser l'amour de la patrie, et qu 'ils sont nécessaires pour se rendre compte du niveau intellectuel de la. classe moyenne. M. Muller (Berne, P.A.B.) attire l'attention sur les frais de l'entreprise et 'sur le fait que l'ex écution du projet, qui est compliqué, prés·ente des difficultés insurmontables. M. Perrier (Fribourg, C. C. ): La surveillance des écoles éJ.ppartient aux cantons exclusivement. Comment et quand ces examens ontils été introduits? A un moment précisément où il s 'agissait d'exercer une certaine pression sur les cantons catholiques.
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Cet opportunis.m e a. fait place à plus d'objectivité. D ' aut r ~ palt l(~s examens nuisent à l'enseignement professionnel et aux cours corn pl ' mentaires d'écoles primaires. Les pror-os de l'orateur, chef de l'instruction publique du canton de Fribourg, font autorité en cette mA.Wwe Parlent eneore en faveur de la minorité de Ja Commission: iV[1V1. ,,\ elti-Rheinfelden. (soc.) , Gaclient (Grisons) pol. soc.), r,'oulet (Va'lcl , P.A.B.) et Graber (La Chaux-cle-Fonds, s-oc.). Ce dernier se demande quel serait le pédagogue qui se ferait fort d'évaluer la ma't1uité inl.ellectuelle et de juger l e degl~é de culture d'un jeune hommc Hpl'ès 'u n e lemi-heure d'examen! M. Scheurel', conseiller fédéra.l: La réintroduction des (~xam E: ns de recrues est une question nationale importante. C'est l'occasion où .i amais qui peut a id er les habitants des régions alpestres à con;;:· )Ud,=r leur enseignement. Pal' un vote écrasant de 104 voix contre 43 le ConsGil rèjeU 2 !t:'S propos.itions de la majorité de l a Commission et du C'onseil fédéral.
Ainsi la décision du Conseil des Etats est, en fait, annulèe pd!' celle du Conseil national. Les deux Chambres n 'éta nt pas cfnceord d'approuver l'e rapport favorable du Conseil féc1él~al, il ne sera plus question de réintroduire les examens pédagogIques ùe:.; re crues. Faut-il s'en réjouir? Faut-il le déplorer? N0,ns aimeri(1)" liien connaître à ce sujet l'opinion du Personnel enseIgnan t.
NÉCROLOCIE
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M. Joseph Bruchez, instituteur
Presque tous les instituteurs du district de Conth y, accompagnés de leur Inspecteur, M. DerÏvaz et d'un dé.légué du ~.épar tement de l'Instruction publique accompagnaIent, mardI , au cÏlnetière de St-Pierre-des-CJages, la dépouille mortelle de M. .Joseph Bruchez, instituteur. Notre coJllègue enseignait depuis 23 ans; c'était un maître capable et dévoué. Il s'en est allé ~ la. fleur de l'âge, 1~~ssant dans la douleur üne famille qui le chérIssaIt. Ayons une pnere pour le repos de son âm.e et que ceux qui le pleurent veuillent trouver ici 1'expression de nos condoléances émues .
'Chronique de l'Union A propos d'Ecole normale A la conférence pédagogique du district de Sierre Monsieur le Chef du Département de l'Instruction publique a bien voulu :nous informer de la construction probable d'une école normaI'e j
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Le nouvel édifice se créerait à Châteauneuf et non dans le voisinage immédiat de la capitale. L 'atmosphère tra~quille et calnl,e de cette magnifique ferme (!ue t~oubl~ se~l par mtervaUe le pass age des trains n e peut que favorIser le developpenlent intellectuel et nloral de nos futurs collè?,ues ; et l 'amhiance a!gl'icole de ces parages, en leur révélant les ncl:es,s es de la terre, les ünprégnera de Son amour et les Cfa gnera Cl sa cause. b . , lV~ais si l 'annonce d e la 11lise en chantier d'un bâtiment affect~ . a 1 Ecole nornlaJe. 1~~US réjouit particnl'ièrenlent, c.'est qu e
nou~" y ,,:oyons la P?sslblhté de l'introduction d 'un e quatrième ann::. ~ e tudes. QU.OIque Monsieur vYalpen ne nous l'ait point ~PPllS, Il "a sans (lire qne l'oh songe à parfaire la formation du Jeun~ Inaîtr~. De l'i~troduction d 'une année préparatoire, ou de la pIol,ongatlOn des et udes en une quatrième année d'Ecole 1101'. ~a~e, a laque~le ,~le ces deux solutions va-t-on s'arrê ter ? NUll~ 1 ]~norons: ~1a,ls cl aYan~e: nou s nous rallions au sys tèm e du cours prepa~'atOlre a la .CO}l~lhon d e n' en admettre que les élève âgés de qumze ans et hberes de l'écol e primaire.
Ce régime laisse en. effet aux enfan ts bi en doués, mais de pa~~nts pauvres , la. posSIbilité de préparer le ur examen d'entrée ~. l ecole norm~Je ;:lllle:u's à des con ditions moins onér e uses peute tre , ch ez eux a ~a ma~son, dans un établissement à pro'x imité du toit patern.el. M~IS enfIn, que l'on adopte 1 une ou l 'autre de ces ~eux S~)lutlO,ns , . 11 en résultera sans conteste grand profit pour la ~orm~~lün ?u futur maître d école . Le cycle d 'études parcouru .Jusqu a ce Jour par nous tous, instituteurs primaires. se révèle de plus en p lus insuffisant. ' , L ' e,xpé~·ien.ce personnelle nous arrache cet aveu. Nous ,ivons (~ un: el?oq~l e de spécialisation à outrance, c'est le règne de la standardIsatIOn. dan s tous les domaines, tant et si bien que DOS ~nodestes connaIssances sont aujoul'd hui pour nous des obstacles Insurmontables à l'obtention d 'enlplois accessoires et r émunérateur s , (~urant nos longues vacances d'été. Le commerce l'es hanques , l'Industri e hôtelière, les administrations féclérares 'nous fermel~t leurs J~Ol·tes. Nous n e justifions point paraît-il d e notions sl~ffls.al!t;s d~ comptabilité, de langues, de dactylographie, etc. ~ achvlte agrIcole reste seule ouverte à l'un ou l'autre de nos colleg ues poss~ss~u.rs d 'un lopin de terre et professant dans leur commune cl ongll1e. Cette situatio~ fait le désespoir des jeunes et demande réforn'1e. ,L~ p~'olongat~on des études, sans aplanir tous les obstacle,s . remedleralt u~ b1'1n. au nlal. Sans doute, l'Ecole normale n 'a pa~ I~our ~:lt la t~rn~at.lO.n de. commerçan ts, de banquiers , de fonchon~all es d~ 1. admmlstration, cependant elle ne peul ignorer Iles matIeres qLU se rapportent ù ces diverses sortes d 'activité. En
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donnant à ses élèves des bases plus solides, elle leur 'permettrait de parachever .plus tard par un travail personnel acharné, leur f ormation intellectuelle et le problème de l'existence leur apparaîtrait d 'une solution plus aisée et plus en cour ajgean te. D'autre part, nous songeons aussi que la prolongation d ~s études à l'Ecole normal1e nous rendrait plus aptes à s uivre avec succès le courant intellectuel moderne. Les sciences , aujourd 'hui , se vulgarisent à pas de géa nt. Le progrès sous toutes ses formes , s'insinue partout, jusque dans nos villages les plus reculés. Et plus que jamais , il en coüte pour briller dans le 1110nde 1 Oh ! ce n'est· pas que la soif de l'honneur e t de l'ambitiqn 'ous éto uffe. Il n 'en es t pas 1110ins vrai cependant qu e l'estim.e et ~a considération dont on entourait autrefois les maîtres d'école nous sera it aujourd'hui d 'un secours précieux. De par leur situation dans tous les villages d e la p laine et de la montagne, les instituteurs ne seraient-ils pas les r éahsateurs tout désignés des réforll1es sociales si importantes il entreprendre dans tous les domaines. Quelle économie de temps et d'argent, si, dans les diverses agglomérations de quelque importance, le maître d 'école pou" ait assunler la direction d 'un cour,' ou l'exposé d 'une conférence. Mais, pour aUeindr'e ce résultat, qu' on lui assure cette for nlatio n sérieuse que les études prolongées se ules permettent. Nous relevons également, en pr:.ssant, leur heureùse infliuence encore dans le domaine de l'école. La composition française ne trouverait-elle pas là aussi un relnède à la crise qu'elle traverse ? En trois ans, les élèves de l 'Ecol'e norm'a le n 'ont peut -être pas toujours le temps de s 'assimiler leur langue maternelle, tout hriiIant qu'en soit l'enseignement. Ce tte étude exige des exercice."; nombreux et variés et le concours précieux du jugement et du raisonnement. C'est pourquoi nous déplorerions ·T'admission du jeune lnaître, même au cours préparatoire, avant quinze ans. Puisque sa formation est si importante et la période de ses études si courte, il convient de le placer dans les meilleures conditions possibles pour l'assimilation des diverses matières proposées il son entendement. D'autre part, et sans vouloir jeter la pierre à qui que ce soit de nos collègu~s, nous cro"ons avoir ren1arqué que l'es années qui s'écoulent depuis la sortie de l 'école primaire jusque ,:ers la viÎ1igtième environ, sont de celles où le caractère ,s ubit les transformations les plus profondes. Il voit par intervaUe, comme des réminiscences de l'enfance. Or , l ' entrée dans la carrière à dix-huit ans, est, à notre avis, bien prématurée. A oet â ge, la méconnàissance de la vie vous réserve parfois des surprises. Et l'accomplissement d'un acte contraire au bon sens ne manque pas de porter atteinte à sa bonne réputation. Un rien, quelques paroles malheureuses, une faihlesse , et l'avenir peut être compromis. Le ll1au-
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vais effet n en rejaillit pas seulement sur l'auteur de l 'action , n1ais. sur la corporation toute entière. Voilà pourquoi, pour le bien de tous et de la cause de l'éducation en particulier, l'introduction d 'une, quairièm'e année d 'étude serait à souhaiter. IVI.
L.angue maternelle De la correction de la composition La correction d 'un devoir de cOluposition prés,e nte des dlfficultés très réelles et exige des connais's ances acquises de 10nO'ue . b n1aID, un fonds d'instruction générale suffisam.ment large, de lIa netteté et de Jia décision d 'esprit un discernement sûr des habitude~ d'ordre et de luéthode, u~e, certaine soupl,esse de langage l'art de rester dans la ruesure, de n'outrer ni l'éloge ni le blâm'e , de louer sans enorgueillir, de critiquer .gans humilier ou découra ger, de tout dire enfin et de faire accepter tout ce qu 'on dit, parc e qu on a su montrer qu'on n 'est guidé que par le seul intérêt de celui à qui on s'adresse. Mais , sans nous attarder davantage à des con.gidérations d 'or dre général, entrons clans le détail et examinons un travail à corriger. Après une lecture attentive dudit ira vail , nous nous poserons les questions suivarües : Y a-t-il un plan? lequel? est-il complet ? est-il logique? S'il n 'est pas con1plet, que faut-il y ajouter? s'il u'est pas ~olgique, COlun1ent con,;ient-il de le disposer? Toutes les parties en ont-elles été bien n1Îses en lumière? toutes ont-eiles reçu un ,développement qui r épond e à leur importance. Voilà pour le fonds. Passons à l'examen de la fonne. L 'expression a-t-elle Loujours bien traduit la pensée? ' N'a-t-eUe pas été parfois au delà? c'està-dire est-elle ambitieuse, gonflée, déclaluatoire, de mauvais goût ? N'est-elle pas restée quelquefois en deça , c'est-à-dire est-elle faibl e. plate, commune, vulgaire? Que, aut la langue? est-eUe au nioins correcte. Quels en ~ ont les défauts? Quel est parmi ces défauts celui qui est le plus grave, le plùs marquant, qui paraît carac~é riser la copie? car c'est à celui-là que doit surtout s'attacher Ll correction qui en prendrait de l'unité, de la force et de la clarté. Enfin, nous aurons soin de forn1uler et d écrire, à tête reposée, en tennes brefs, ruais précis, notre appréciation en l'aCCOli1.pagnant du chiffre ou de la note. Un défaut à éviter dans les corrections, c'est celui de se contenter d 'une appréciation générale, vague, comme de dire: Cette phrase est lourde, embarrassée, trop longue, peu claire, hoiteuse,
elc ; ce terme est impropre. Il faut m,ontrer comment on arnéliore une phrase n1.auvaise, conln1.ient 0~1. re,m,place un tern1.e par un autre. Un autre défaut encore consIste Cl ne relevel: que les p~ssa ges défectueux. On doit également signaler ce qUI est bon, Juste et élégant. . Ajoutons encore un. mot a~l sujet de c~s corre~tI~ns. Le cor recteur ne devra être nI trop Indulgent nI trop severe. Dans le prerrüer cas , il ferait preuve de manque de clairvoyan~e et de pénétration , sans parler du dommage qui en résurteraIt pour les élèves' dans le second cas, il risqueraH de décourager. Entre ces Jeux e'xcès , l'optimisme et le pessimisme, la rOlüe n est pas aisée ù tenir . Ce qu'il importe d 'é, iter, c'est la dureté dans la for n1..e , le ton an1.er, blessant. Sachons au contraire, entrer dans 10s ralS0?S de celui que nous corrigeons , n1.êlne quand eUes ne nous parals~ent pas toujours très justes et montrons que nous les CO~11prenons. Sachons deviner ses bonnes intentions, nLême quand Il ne le a pas n1.enées à 11ien et faisons-les valoir. Sachons louer , enfin, dès que l'occasion s'en présente. Louer , quand on doit critiquer, n 'es t pas du premier venu. La louan.ge est d 'ailleurs si puissante sur les jeunes esprits 1 C'es~ un cordIal O'énéreux ; n en abusons pas, sans doute; car alors Il tourne la tête, il grise; mais usons-en: il réconforte, anime, r échauffe, rend l'effort facile , donhle l'élan et la vigneul'. :i: :1:
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Voici un-plan de correction qui pourra ~'en(~re servi~~ jusqu à un certain point, aux maîtres des écoles pnmmres supen~ures et surtout aux professeurs de français des classe~ s~condaHes. De plus en indiquan t les fautes à éyiter , il donnera Inchrectement des cl1rec.tions dans l art d e rédiger. 1. Dans le plan considéré l'Il général: , A-t-on établi l'opposé du texte (contresens) ? - A:t~on ~ é~é plusloin que ne le comportait le texte? - Est-on reste a cote de la question? - Y a-t-il désordre dans les idées? Abs,ence de pl~~ logique? Le trayai1 Inanque-t-il d 'unité ? Y rencontre-t-on duahte d 'objets? 2. Dans l'entrée en matière: Absence d 'introductIon, d 'exposition , si le . sujet le demande. Exorde prÎ's de trop loin ou hors du sujet. - Début n~ga.tif .( ~on1. m,e : je ne veux pas, je n 'ai pas besoin de ... ). - Début InsIgnIfiant. - Début emphatique ou trop incisif. 3. Dans le développement ou la confirmation: Analyse trop détaillée,. divisions. trop .r~nul~ipliéles: -:- ?mission circonstances qui auraIent fournI matrere a arl1'pJrflcatron: .(c~~ses , temps , lieu, but, n1.oyens, n1otifs, manières, et~.) .. -:- I?efllutIons Oluises ou inexactes. Absence d'ex,emples JustIficatIfs ou ex -
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plicatif1s. - Exemples trop yulgaires ou trop recherchés. - Argu' 111ents trop peu nOlnbreux ou trop faibles, ou exposés sans cadre, a, ec un développement incomplet. h. Dans la conclusion: Manque d 'intérêt parce que la conclusion ne résume ni ne juge. - Conclusion trop didactique ou conclusion qui répète simple ment l'introduction. 1. Prolt.xité, répétiti?ll d'idé es, développements inutiles. 2. Idées sans liaisons. 3. Fautes contre le mouvement général du stg'le (manque d 'alinéals ou leur trop grand nombre. - Périodes interminables . phrases trop longues - abus des conjonctions. - Incidents qui alourdissent les phrases - parenthèses 111ultiples ou lourdes phrases saccadées, écourtées , haletantes ponCtuation défec tueuse) . 4. Fautes de construction (néologismes non autorisés ou ha sardés - solécis mes - a n1pbib ologie mauvais emploi des r,elatifs - inversions forcées ou prétentieuses - n1onotonie de'i constructions - abus de l'exclamation , du pathétique - obscurité dans les idées - renversement d es gradations - manque de sy métrie dans dans les mem'bres de phrase). 5. Faute dans les termes: (fautes d'orthographe, barbarismes expressions incorl"ectes, tennes in1propres , inexacts - expres·sions inutiles, paraites, triviales - néologismes prétentieux - méta p 110res lourdes ou incohérentes - mau vaise alliance de mots comparaisons, allusions trop 1Ol'lfgues , inutiles, prétentieuses citations inexactes, mal amenées , sans intérêt, hors du sujet répétition trop fréquente de noms, de pronoms , etc. - répétitions trop fréquentes aussi d'adverbe en ment, de syNabes nasales du par ticipe présent, de verbes au passé défini ou a l'infinitif - épithètes trop multiples, banales, inutiles , impropres , emphatiques abus des conjonctions , des termes vagues (ou chose , etc.) - monotonie dan.s l'emploi du temps des verbes. - pas's age défectueux d 'un temps à un autre - cacophonie ou mauvaise consonances mauvaises chutes de phrase - défaut de nomhre).
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~==~=E=N===C=L=A=N=A=N=T==:~b ~
C'est le Printemps
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POllrquoi serais-tu triste et perdrais-tu cOllrage Mon cœur? Le ciel est bleu, bien loin sont les rwtans. La fleur s'Ollvre et sourit, l'oiseau dit s()n lwmm(lge ~ Demain, c'est le Printemps!
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Le prin.temps ! qlle ce m()t chante de d onces choses .' Plus d''jwmid es brouillards, muis <les s()irs d()ux et !Jw·s . PlllS de givr e ml jarclzn, mais des boutons de l'oses Et des lianes ClllX l1HU'S ! Pills dl' bise qui glac e et t01'(1 les brunches j'rêles, Mois "des nids pleins cl'amow' cachés dans les buissons; Plus d e petits oiseau x sans v()ix, sans libres ailes , NT ais prlrtout des clwnsons! Plus cie nwrnes soupirs près dll foyer qZli fume , Dans les sentiers verdis , ()n rêve, on est heureu x ! Et le soleil de l1wi qu' un Di eu d'mn()ul' allume N e l'end-il pas .1()yeu x ? Laisse d()I1c la tristesse et reprends ton C()Llrag e Mon cœur! Le ciel est bleu, bien l()in s()nt les rwtrtns . La fleur S'()LlVre et s()Llrit, l'oisNIll dit s()n hommng e, Demain, c' est le Printemps! A. T. D. , insl.
Renouveau
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L' écorce reverdit et la jacinth e incline Au-dessus des terrains son carillon d'azur ; Un oiseall l'éveillé fait sa note divine , Le saxifrage r()se (l fleuri [Jrès cl Ll muT. L es fl eurs d e l'mnrmeli el' se pr ess ent sur leur tig e Comme un essaim t()ul!u cIe papillons légers Et parfois l' un d' entre fLlX , 1110Ul'Cmt d'un dou x vertige. S'abat, mllet ft blanc, Sill' 'le s()1 du ver.ger. Dans les prés humectés la fraîche primevère Groupe sa t()utte pâle au b()rd des J'Llisselets Où pOUl' boire CILl courant de la sLll'face claire Les mugZlets gracieux penchent leurs gobelets. La violette assise en son palctis de feuilles Parfum e la l'osée et les trèfles nouv eaux ; La voix du rossignol, .tardive, se reczzei'lle Et semble 111Ul'mUl'er ses roulades dans l'eau, FurÙve et déployant s()n aile en para plllie Une clwuue-s()uris fait sa l'onde de nuit, Et la fill e qui sert clans l' humble hôtellerie S'étonne de monter la lune au seau du puits.
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J'ai beaucoup de raisons...
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Pcâ beaucoup de l'aisons de vous al1neJ', Provence, Qui fûtes le subti'l berceau de mon enfance, C'est ton ciel que je vis en In'éveillant au .Tour, Ta lumière qui 111' éblouit, et ton amour Qui vient m'envelopper de paix et de tendresses; Ton vent frais me donna mes premières caresses Et c'est toi que j'aimai, lorsque je pus aimer Lorsque mon cœur fut assez gl'and pOZZl' l'enfermer L'amour de mon pays et celui de ma mère, Puis j'ai laissé là-bas, Clu loin, dans ta lumièrc , Des êtres adorés que je vois avec to(, Quand ton image vie.n ,t cl flotter devant moi ; Tes l'ayons d'al' leur font de sages auréoles Et dans tes voix je crois entenclre leurs paroles; Je ne sais plus alors CUl juste où vont mes vœLl X. C'est eux que .t'aime en toi, c'est toi que .t'aime en cu :r Et puis je t' aime encor parce qu'en mes chagrins Tu l11'apparais , les yeux indulgents et sereins, Et que tu fus pour 1110i toujours la tendre amie Et la sœur et la 111ère, Ô ma douce patrie;! . Et c'est pour tout cela que je t'aime; - et pourtant Je ne sais pas encor POlll',quoi je t'aÎlne tant.
Prière pour la paix Seigneur, faites de moi un instrument de ,oüe paix: Là où est la haine, que .le mette l'amour Là où est l'offense, que .le mette le pardon; Là où est la discorde, que je mette l'union ; Là où est l'erreur , que je mette la vérité; Là où est le doute, que .le mette la foi; Là où est Ile désespoir , que je mette l'espérance; Là où sont les ténèbres , que je mette la lumière; Là où est la tristesse, que .le mette la joie.
o Seigneur, faites que je ne cherche pas tant d 'être consoié que de consoler, d'être compris que de comprendre, d'être aimé que d'aimer , parce que c'est en se donnant que l'on reçoit, c'es t en s'oubliant soi-même que l'on se trouve 's oi-même, c'est en pardonnant que l'on obtient le pardon, c'est en mourant que l'on ressuscite à l'éternelle vie.
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Nos Pages COURRIER DES INSTITUTRICES
SOMMAIRE. - L'aumôn e. - Le Pain de Pâques. - La fin du livr e. -Concours d 'éloquence. - Une cloche. - Nouveautés. - P ensée.
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L'aumône
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Le pauvre vient. J'entends sa voix . Ouvr e la porte, Ma fille, et va leve!' la lampe près du seuil . Tu ne peux pas savoir cOll1bLen le réconforte Ce battant qui s'éc arte et ce geste d' accueil ! ... Le pauvre' vient: tu ne peu x pas sCLVoir, lIlIa fille , La crainte qui retient ses p'cls SUl' 'le pavé, Anêtant som triste murmure inachevé Et faisant grelotter son dos sous sa guenille! Toi qui n ' as pas eu faim , tu n e peu x pas savoir L'angoiss e des pieds lOllrds et des estomacs vides,. La faiblesse étreignant les tempes sous les l'id es Et les désirs de soupe challde et de prlin noir ! .. . Ouvre la porte: écoute, il prie au fond de rombr e,. Et sa traînante voix l'emplit le jal'din bleu. Il ne tremblera plus si tu souris un p eu, Comme 'le font au ciel lès étoiles sans nombre .. . Lèv e la lampe. Il sied qu' un e flmnm e, le soir, Brille sans vaciller entre tes mains dociles. o Inon enfant, vivante page de l'Evangile, Vierge sage, lis du vallon, rayon d'es pair ... Le pauvre vient. Il voit ton sourire! il devine La table près du feu, le vin fl'Clis; ct déjà., SUI' son front où l' hiver implacable neigea, Ton cwmône fait r es plendir la paix divine ... Marie Barrère-Affr':!
Le Pain de Pâques Panni les coutulues ancestrales de .ce beau Valais, il n 'en est point de plus édifiantes qu~ le Pain d e Pgques et les cOJ'vées (le' charité. Si vous gravissez, le lundi de l'octave pascale, ' le chenlÏn étroit et caiHouteux qui vous mènera depuis Sion, à travers les
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vignes, aux hameaux de la comm.une de Savièse, vous pourrez être téIl1nins d'une agape des vieux âges. A l'issue de la messe, au coquet village d'Onnone, VOliS verrez une longue pro~eS'sion d 'enfants , d'hommes et de femmes cie tout âge se dérouler devant la chapelle et recevo.ir dévotemen t LIll grand morceau de pain, le pain de Pâques. Puis, un peu plu') loin , vous pourrez hoire ù votre tour dans les «channes » d étain , une gorgée de vin du pays, complément ohligé de toutes l'es fêtes du Valais. Qu'est-ce que ce pain de Pâques? Je n ai pu avoir des détails précis sur cette coutume: ,oici ce que j'en sais par la tradition locale. Dans le tout vieux temps, un hom.me généreux du pays légua par testament à la commune de Savièse un grand cham]> de blé de 1500 mètres, pour faire goùter, ù Pâques , le pain blanc de froment ù tous les pauvres du pays , tributaire du rude pain de seigle. La population s étant augmentée depuis, plusieurs l'amines s 'associèrent et prirent ft leur charge une partie des frais. Une ,igne donnée par charité fournit le vin et paie ' le suoplément de froment. Vigne et. champ de blé fraternisent sur le coteau et sont tra "aillés par les hras ' robustes des sociétaires. Le procurellr de la corporation pétrit le pain le Jeudi-Saint. Chaque confrère en reçoit sept li, l'es et tous les habitants du viII/age, y .compris les tout p~tits enfants , un morceau d'environ deux cent cinquante grammes. Les étranger,s qui se trouvent là ont leu!' part, comme les autres Saviésans . Ce qui charme dans cet usage moyennageux , c'est d ahord la pensée charitable du fondateur qui voulut réunir dans une fraternelle agape en l'octave pa's cale, les pauvres et les riches. C'est aussi le respect de la tra'd ition des ancêtres et l'union qui se perpétue dans les famines des sociétaires en vue du bien commlln. Pain et vin, symbole vivant de notre foi, charité qui les fait naître, agapes antiques sous les arbres fraîchement fleuris , je vous admire! Symbole d 'union, ,g rains de blé pieusement moulus pOllr ' de venir blanche farine, grains de raisins foulés sous le pressoir pour être le nectar doré, croissez. sur ce sol chrétien . Et que , dans le ·lointain des âges, à chaque aube de Pâques. vous soyez distrihués ù ta foule croyante, "sous 1 aZllr prof'oncl du ciel! X,
. La 11n du livre La dernière page est lue. Vous savez ma.intenant la belle histoire 'ensoleillée, et vos voix qui hésitaient aux premières lignes se sont
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affermi eEi peu à peu. La page est lue; le livre est fini: il y a un peu pl us de science dans ,vos petites têtes chéries.. 1 Les jours coulent arrès les jours comme une eau légère et fleurie. Enü'e les marges de la vie vous pél.ssez, amours, comme l'eau .. . Elle r ecueille les parfums des fleurs qui se penchent sur elle, la sève d es lourdes racines qui se baignent aux havres des berges et elle se gonfle de tous les ruisseaux qui descendent des montae'nes bleues. Je pense aux livres que vous lirez plus, tarel. Ceux que .le place entre vos mains sont parfumés comme les parures du printemps. Ils ont les sèves éternelles. Limpides comme les sourC'es montagnardes, ilE\ rafraîchissent votre âme et lui racontent des histoires pleh1es cIe lumière. Ils vous font voyager par des chemins secrets où le beau et le bien s e promènent ensemble. Des ètres m erv eilleux y accomplissent des exploits s.urnatm·els. Aux veilles de Noël, Jésus y passe avec son cortège de ch érubins extasiés: il descend vers la pauvre crèche où l'attend Marie, et tout. en marchant, il cueille .des étoiles pour sa mère. Cer'endant, il en laisse une, plus lumineuse que les autres, et c'est cc phare immortel qui guide les rois d'Orient jusqu'au berceau du Dieu fait homme. o beaux livres naïfs et doux !... C'est entre leurs pages encore qu e les Saints Innocents courent vers les éternels jardins. Ils ont des roses SUl' l eurs fronts, dc-s palmes dans leurs petites mains meurtries. Loin Ll'e soupçonne}' le vide affreux qu 'ils ont laissé ils s'élèvent en chantant: «Réjouis-toi, .R achel, ô ma mère; car voici que tes enfants ne connHîtront pas le mal ni la tentation et que, tout pètits, ils ont été cboisis pal' le Très-Haut pour habiter parmi les anges dans la Jérusalem céles,te.» Plus tard, par ce même chemin, de blanches pastoures cheminent; elles s 'appelleront tour à tour 80lange, Geneviève, Germaine et Bernadette. Mêl ée à leur troupe virginale, Jeanne d 'Arc passe, nimbée cIe flammes ... Hélas !... Le livre qui vous dit son histoil'e est un livre qui fait pleurer ! ... '" Il ne sera. roint le seul, sachez-le, et la vie elle-même est un livre rempli de tragiques aventures·. Moi qui vous appris à épeler les premières lignes, je ne se~'ai point là pour vous aider à tourner les lernièl'es pages. En ce temps-là, .ie vous . attendrai dans le chemin bordé d'étoiles, dans le chemin où le beau et le bien accueillent les àmes qui les .çherehent. Ah !... lorsque .ie vous verrai venir avec c.le~, palmes et des roses, .le saurai tout de suite, en vérité, si le dernier livre de votre scienee humaine a respecté la. foi que .ie vous ava.is donnée !... Je saurai si vous avez détourné vos yeux des troubles eaux empoisonnées, si VOU8, fùtes purs, doux et sages. De loin, m'apercevant, vous crierez en tenda.nt VQS mains ver:, moi: «Réjouis-toi ! ... Réjouis-toi, ô ma: mère, car nous a.VOl1E', mépl'isé le mal et la. tentation, et le Très-Haut nous a c'noisis pour ha.biter dans Ja. Jérusalem céleste ! .. .)}
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Qui dira la .ioi e des revoirs éternels 'l ... Aucun livre humaül n e peut contenir tant de plénitude. Mais .i e veux que vous fermiez ce lui ci SUI' cette pensée d'esr·érance, et qu'à tl'aver8, les tristes soirs cl'icibas, vous pensiez aux chemin s semés lt'étoiles où, la dernière page terrestre lue, vous r etrouv erez mon amour, .. i'vlarie Barr ère-Affl'e.
Concours d'éloquence
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Un granc~ concours d'éloqu ence a été récemment ol'gnnlsé à York. Eloquence, c est peut-être beaucoup dire. En réalité, il s 'agissaI t de savoir lequ el des candidats parlerait l e plus lon gtemps, HU' n 'importe quel sujet. C'est un e femme, Mrs V\ ilson , qui a remp01·té de' loin la première place. Elle a pu parler, pendant cent trente -trois heures sans prendre d 'a u tr e repos que celui prév u par le règlement du concours. Quand ell e s 'est vue se ul e sur l'estrade, ell e a C'Ol18,enti à s 'arrêter. - C'est pOUl' ne pas fatiguer l e .iury, a -t-ell e (l'éclaré , parce que je pourrais encor e pn.rler pendant trois ce nts h eures ! Ml'S "Wilson ava it choisi pour su .i et cIe son allo cution: «Ce que je reproche à mon mari.»
Une cloche Dans un horizon embras é, le soleH disparaît. Les rayo ns, doux encor'e, ca ressentull e dernièr e fois la. I>lfll~ che nature, égayent de leur mourante lu eur le chalet brUnI aSSl'i à l'orée du bois. Ils laissent en traînant sur le haut (lu cl ocher une telle foi so n d'or que la croix en ' est illuminée ! Que de 'bruits se so nt tus déjù , c'es t le jour qui doucem ent s ' ~n va. emI?orhlll avec lui les mill e rum eurs d e la yall ée. Tout. deVIent sIl enCieUX . Tandis qu e le hücheron , sa hâche sur l'épaule, se dirige "e]'~ sa demeure, qu e le torrent intimidé sembl e- t-il par. le calme qUI se fait autour de lui , adoucit son trop p étulant habIllage, l~n ~ ()n grave, un son doux au 10~'l1 se fait entendre. Une doche ,la-haut dans J.e clocher vieux et gris du ,illage, une cloche prelude ù l'Angelus. . , Son carillon troubl e la nature silencieuse. l nchnOl1 :; -lWUS n sa voix, soyons docil es à son appel, n 'es t- ell e pas noi:re amie? Amie des bons et des mauvais jours, ca r d epuis que ses 'iœllr~;. (~I1L fêté sa venue dans le clocher, toujours elle a pri part il nos .1(lI es comme à nos peines. . . . Ses sons gais, légers , envolés de sa voûte d aIraIn ont trahl l émotion joyeuse ressentie lors de notre première entré~. 1: 3 11 5 cette église, où nos pleurs de bébés venaient troubler h,! r edgLell.\. i1en ce. Un peu plus tard eHe a chanLé joyeuse, ù l ' Ulli ~,,() 11 d e n <;s
,cœurs d 'enfants alors que en robes llanch es ou bra'ISarcls [(u~( franges d'or, nous nous SO mIl1eS agenouillés pour la pr emière fois au banquet d es anges . C'est elle aussi, solennell e et recueillie qui a souhaité la bienvenue au nou veau curé de la paroiss'e . Que de l'ois en cor e implorante e t attendrie la cloche amie a demandé au Ciel de bénir les jeunes époux h eureux qui passaient à ses pi edsi Voità les jours de joie . .1\1ais h élas! en un jour de malheur la cloche se fit l' écho des can on s qui au loin sur les frontières déversaient la haine des na tion s divisées ! Dan s nos yeux d 'enfants, dans les yeux ùe no:; l'uè, l'es, dans les yeux des vieillards , l'anlie fidèle mais impui ssa n1 e a vu de grosses larmes de t err eur et elle a tinté lugubrement tanclis que nous pleurions . En d'au tres nlomen ts de tri stesse el: de ,deuil, la cloche encore a pleuré a';ec des m ères, sur un jeune en . fant, trop pur pour la terre, un angelot descendu du Ciel pour sourire un ins tant à ceux qui l'ont chéri. Que fai t-elle en cor e? Ce soir , comme. tous les jours, par sa voix douce et recueillie que de priè res sorties des lèvr es .Je hons tra "ailleurs , que de cantiques d amOllI' offerts par les enfa nt,.;, qu e cl'Îlnplorations muettes l.Jri ses aux cœurs des m èr es, la cloche n enl])orte-t-el1e pas bi en haut da n s l'es pace, tout près de Dieu il la p orte du [:iel. L es âmes pieuses achèvent leurs pri èr es . Ding! dong! les derniers sons de }a cloche montent dans la brume sa turée de fraY'ch eur , teintée d e rose et de mauve par les derniers ra yon s du so lei1. S.
Nouveautés L'Acad émie française continue ü1lassabl ement l' élabo r a tion du d ictionnaire de notre langu e. C'est l e mot «nouv eau » qui fut l 'ob jet d 'une étu(le minutieuf:',e pt serrée lors d 'un e récente séance tles «immortels» gl'amma il'i ens. Parm i les nouvell es acceptions de ce vocable, signalons cell e de «l1ou veauriche» qui levient officiell ement française . Par contr e, «magasin de nouveautés» est banni.
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En vérité, l'influence .iourna li ère que les parents exerce nt sur les e nfant8" p ar la vie quïls m èn ent sous leurs yeux , est si grande q u e le meilleur systèm e d'éducation paternelle pourrait presque se l'ésumer da n s ces deux: mots: «Améliore'-toi toi-même». SmiJes.
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C la nures fa it es c;lans un rapport Du rapport sur la 111arche de l'année scolaire 1927 -19.28 Ù l'Ecol,e normale d 'Hauterive (Fribourg) nous extrayons l'es lIgnes sujvantes qui peuvent trouver leur application dans notre canton: {( . , , Nous saurions gr é au p ersonnel en seign an t du r a nton d e nous aider dans le choix d es r ecru es qui se prés entent comme as piran tsinstituteurs, Sans dout e, une ou d eux années d"écol e seconda ire cons t ituent une exc ellente préparation à 1 entrée au premi er cours d e l 'Ecole normale, Mais un élève sorti directement du cours sup éri eur primaire n 'est nullement désavémtagé, ni lors de l 'e xamen , ni rIus ta rrl s'il en possède réell em ent le programm e et E.'il est intelligent. N ous souhaitons d 'abord qu'on dissua d e d e s'inscrire les enfa nts qui sont atteints d e m a lforma tions'physiqucs, d e rachiti sm e, d e vices cardiaqu es et autres" impropres , pal' cons équ ent., à suivre les leçons d e dessin , de musique, de g ymnastiqu e, et e, ; ceux a ussi qui sont m en a c'és de tuberculos e ou dont la santé laisse à d ési rer , La profession d e l'enseign ement récla m e un e constitution robuste et un dévèlopp em ent normal du corps et d es. organ es des sens, L 'Ecole n 'est pas 'un san a torium, N'ous souhaitons en suite qu e, les subsid es d e l 'Eta t escomptés, les a spirants puiss ent ta bl er sur d es moyen s financi er ~ suffisants pour fa ire fa ce aux fra is d e p enSion et d e fournitur es, Il est toujours bien p énible à un jeun e homme (te d evoir interrompre d es études qu'il a entreprises sa ns s 'être nanti d es re8sources qui lui permettent d e les' termin er, La somme indspens able n 'est pas djfficile à ca lcul er , Qu'e l es par en ts et les protec teurs d es candi,dats à l'ens eign em en t se préoccupent de l'a ssurer a vant de les enga g er dans un e voi e qui pourrait l eu)' être un e impa sse, N otre école n e saura it ass urer les fon ction s d 'un e institution de bi enfaisanc'e, Nous souhaitons enfin d es él èv es d e bon ra rac tère, polis, affa bles, tra v ailleurs et pieux, Comment peut-on patronn er des écoliers dont l es dicté es et les compositions s 'éma ill en t d e , douz e, quinze et vingt faute s à la: demi -pag e ? De ceux qui ont si peu d 'oreille musicale qu'ils sont incapables d e distinguer si un e m élodi e monte ou descend , qu~ n e connaissent pas les notes, qui n 'ont a ucune notion de solfège qUl n e savent pas se débrouiller devant un pl'oblèm e du cinqui èm e cahier ou d eva nt une carte de la Suisse ? ' , Un préjugé .:inguli er jette je n e sais quel dis cr édit sur l es fonct~on s cl'instituteur et Sur l'Ecole qui y prép ar e, L es fils d'e nos fa mIlles a isées éprouvent quelque répugnance à «devenir l'égen ts », Détestabl opinion qui éloigne peut-être d 'HauLel'iv,e, pour le rej eter d ans ql~ e l qu e bureau, plus d 'un candidat intéressant qui aurait fa it du b,1 cn cluns une méritoire ac-rrière que nous ne craignons pas de placer Immédiatement à la suite de la vocation s a cerdotal e, Le ~ parents doiven t donc être cons eillés, P a r qui , sinon p ar les ins tituteurs ? Serait-il
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dépl acé (l' émettr e l e vœu qu e les m.embr es du cler gé s'e n souvi enn e nt à l 'occHsion ? Ne s ont-ils pas in t~r ess é s a u bon r ecrut em ent de ce ux qui se ron t un jour leurs collabora teurs quotidi en s? "T\;ous a ttirons enfin l'at tention d e ceux qui v eulen t bi en nous H d resser d es ca ndidats sur l 'âge d 'admission, D'un e p arl, il n 'est pas prudent d e confi er une classe et un cours d e perf ectionn em en t à un ins titut eur si jeun e qu'il serait presqu e mi eu x à 8,a l',lar e cla n s les b a n cs qu 'au pupi tr e, Avnt 19 et 20 a ns, on n e saura it lécemm ent ch a r ger l a r esponsa bili té d e con Quire les ~1Ut]' es ceux que la loi civil e e ll -mêm e d écla r e min eurs et. non pl einem ent r esponsables d e leur p ropre conduite, D'autre p a r t, s 'il s entrent à 1 Ecol e norma le ve r s 1 s 18 Hn s, leur intelligerlce e'8.t rouill ée; leurs conna issanc es, s'ils n 'ont p a s fr ~ qu en té qu elqu e établiss em ent s econd a ire entre-temps se s on t éva porées leurs doi gts r a idi s et gourds n e s ont p lus ca pables d e s'ent r a în er a u d essin , a u clavi el' ; leur car actèr e est déjà fix é, durci ; nou,,\ n e pouvons ex ercer sur eux l'empire qu 'il fa udra it p our les r endre a p tes à leurs fonrtion s, Ils suiv ent l es d ass es a v ec l'ein e et les exigen ces d e la vi e d 'interna 1. l eur son t extrem em en t p énibl es, Ils n 'e n prenn ent ni l 'esprit ni les habitucl'e-s, »
Plus loin , nous lisons encore ce qui suit: « Quan t à la dis ciplin e, tout en éta nt ce qu 'e ll e doi t être c'es,t-à dire: « la r ègle qui dirige un e a ctivité pour lui D'a rd er sa re ctitud e et sa: puissance », ell e est ch ez nou s plus lar ge et p lus souple qU e n 'im p ort e lequel d es établissem en ts similaires que .i e con ai ~', ; il est d es jeun es gen s qui n e voudron t p a s l' a dII!ettre et qui grog n ent ou gémi ss ent quand m êm e ; à l eur en contre, je pui s et dois affirm er n ett ern el~t qu'il en est ainsi, Ce p en da n t, j'ai la conviction, quant à moi , que la progr ession intell ectu ell e et prof es.:.ionnell e de notre jeun ess e norm ali enn e d ép end moins d'un r erfectionn em ent du maté-riel ou d es m éthod es qu e cl'un p erfec tionn em ent du caractèr e et d e la volonté, cloll e d e l' éducation moral e p ouss ée plus avant et plus h a ut , éducation qui s 'id entifi e, poUl' nous , chréti en s, a v ec l' édu ca.tion r eli gieu se, La gross e p a rt d es insuffisa nc es s,cola ires, d es notes inf éri eures, t rou ve son explication clan :? l e d éficit d e l 'attention et de l'effort , don c du ca:ra ctèr e et cle la volonté, L es mots impropres, les tournures vicieus'es, les prononciat ions incorrertes les n euf dixièmes d es fautes cl'orthograph e, les trois qu a rts. d es solutions fauss es d e probl èm ~s , n 'ont d'a utre ori gin e qu e la n égligenc' et l e la isser-a ll er, Les r écita t ions sont m édiocl'es, parce que l'on d oi t s e fa tiguer à les apprendre et que la contrainte est a rdu e ; on répond à l' étourdi e, donc à côté, ou bien à p eu près , parce qu 'on n 'a pas pris la pein e d e réfléchir, Les r édactions présentent des lacun es, des incohérences, un style' lâch e lourd , obscur, pa.rcequ 'il fa udra it s 'imposer quel cIlle p ein e pour rh 81'-
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chel', ordonner, critiquer, corriger, et qu'on n'en a pHS le courage. Les leçons pratiques, à l 'école d 'application, puis dans les classes, manquent d 'intuition, de, clarté, ete continuité, de méthode, parce qu 'une préparation soignée veut qu'on se donne du mal. On ne s'astreint à l'effort et à la i)eine que lorsqu'on veut d 'un vouloir ferm e, Le vouloir ferme ne s'obtient que dans et par le perfectionnement moral de la personnalité entière. Pour obtenir ce résultat, il est nécessaire que les r,arents et les protecteurs naturels de nos élèves s,outiennent notre influence, que les autorités ecclésiastiques et civiles nous accordent les conditions qui rendent notre action efficace" et que, nous-mêmes, nous nous consacrions à eette œuvre avec un entier dévouement donc de toute notre âme et dans une complète abnégation.» ,
Cahier de Documents commerciaux avec ou sans claS5e ur et instructions pour rem lir les formulaires chez Otto Egle,maÎtr(lS(I(OmMire, Go.ssau St·6.
-------,- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Des protège-oahiers pour les élèves sont mis gratis et franco à la disposition des membres du corps enseignant par la maison DANIEL VOELCKER S. A. à BALE, Dép. Z (Chicoré D. V.). Il suffit d'indiquer par carte le nombre d'élèves
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Variétés La natalité en Europe Le Laux de la natalité, c'est-à-dire le nombre annuel eTe naissances pour mille habitants, qui était de 26,8 en France en 1850. était en 1927 de 18,2. En Belgique, il a passé de 30 à 18,1 ; el~ Allemagne, de 37,1 à 18,3 ; en Angleterre, de 33 à 17 ,1 ; en Suède de 31,9 à 16.9 ; en Norvège , de 31 à 19 ,8,
Banque Cantonale du Valais Nouvelles cassettes à disposition des déposants
En 1850.' il y avait en France, 3,2 naissances par mariage . Il y en a maIntenant 2,1. En Belgique, on 'e st passé de 3,9 à 1,9 . en Allemagne, de 4,4 à 2 ,1 ; en AI~gleterre , de 3,9 à 2,2 ; en Suède. de 4,2 à 2,7 ; en Norvège, de 4,2 à 3 ,4. Dans tous les pays , sans exception, la nataiité baisse.
D'un seul coup de savate. 1.; Américain n e perd jamais l 'occasion de fa,ire de la réchnnt' . Un grand quotidien yankee publiait l'entrefilet suivant: «J 'ai l'honneur de faire part à mes amis qu e la mort a el1 h Jvé hier ma, chère épouse au moment préds où élle me donnait LIll fj]& poUl' lequel je cherche une bonne nourrice, en attendant (l'lM .i :~ l'etrou.vé une nouvelle compagne de ma vie, jolie autant que pos~;jble r Qt possédant GO,OOO dollars, pour m'aider à diriger mon commNce bien connu de lingerie que je v aiE', liquider par une vente à tout prix avant de le transférer dans la maison que je viens de faire cons.tI'uÏl'c; au numéro 237 de IH 13e avenue, où il me reste à louer de magnifi ques appartements à partir de 750 dollars,» Ça s 'appelle tuer plusieurs mouches (l'un coup de savate.
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