CHAMPERY
yI. YIichelet .J ea n-Joseph , in s t.
Champéry
51me Année
No 6
31 Mars 1932
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La se main e dernière, le Département a r emis aux Commissions scolaires, Ù l'intention du cours supérieur d es Ecoles Pri11laires un Tabl e({u chronologique d e l'histoir e sLlisse et valaisanne. IL es m embr es duC. E. qui n e l'aurai cnt pas r eçu , voudront bien le demander III leur 'COlumission scolaire. Ce tJ.hlcau facilitera r ens eign em ent; il p erm ettra aux élèves d 'avoir nne vu e d' ens emble sur notre histoire nationale. D' mllTe part, Je Perso nn el en seig nant a r eçu directeluent du DépartelTLC'lIt un ta blea u (, Le [ait suisse >1 qu'il vo udra bien conlmenter en classe. Il f e ra , en outre, r essortir les avantages qu 'il y a d e donner la préfér e nce aux produits nationaux,
Ordonnance concernant le remplacement des instituteurs en service militaire 1. La Confédération r embours e au Canton les % d es frais r és ult a nt du r emplacem.en t d es instituteurs appelés à un cours d'instnl c lion comille sous-officiers ou officiers.
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TI. Pour les cours d e r ép étilion et les écoles de sous-officiers, la Confédération n e vers e aucune indenl1lÎté.
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J Il, EUe nt' yers e égalem ent aucune indemnité a ux institutcurs qui fon t du service comme recrnes ou soldats.
of Dl' . .Jeckyll & M . Hyrd l'. Le cas étran ge du Dl' Jeky ll et de 1\1. Hyule. Textp
GINA LOMBROSO : Clal'(( et r ie. Texte italien avec traduction 'frRnçaise dp J. Elclin en regard. In-1B . . . . .
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R. L. STEVENSON : Stl'ange Case
alll.dai~ avec tl'acluction française ll(' Théo ' ar1et pn l'l'gard. In-lH . . . ...
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A. Dispositions légales.
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allglai: aypc tnllluction cIe S. CnmpHllx (ln I·pgard . Ill-lli
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Mars 1932
Au Personnei enseignant FI'.
HENRI HEINE: .1/e111oil'en, Jlémoil'l's, T(lxtl' allpllHllld aY(I(' tmrluetioll fJ'<llLçnbl' dl' B. (iidoll, ('11 I·pgal"i. III-lli
ORGANE
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No 6
51 nl r Année
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CESARE GIULIO VI OL-A c PJ'Îco. Texte italietl avec traduction française de Fernand Hayward en regard. In-Hi .
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D. PEDRO ANTONIO DE ALARCbN: E l Clavo . L e clou , texte B3pa'g:nO!l, avec t.raiClU'ctioll f.J'allçaise de '\hll'cel ~"lPlanùre en regartl. Ill-Hi . . . . . . . .
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IV. Le maximum d e l'ind emnité vers·ée par la Confédération se monle aux }~~ d e fr. 13 pour les Ecoles primaires et allX % de fr. if) pour les Cours complélnentaires et les Ecoles secondaires, etc., e tc.
- 170 L 'Instituteur qui est appelé ù faire du service militaire obligatoire continue à toucher son traitem ent. Il lui sera r etranché la part qui lui incOlube du faj t du r ell1placem ent. VI. Par le serV"ice militaire obligatoire on en tend le service pour lequel l'instituteur est con1lnandé.
VII. IL es frais du ren1plaçant sont 1(\ la cbarge : rt) de la Confédération; b) cIe l'Instituteur r emplacé; c) de l Etat. Et dans les proportion s suivantes: 1. pour les instituteurs qui sont appelés ù un cours d'instruc-
tion connue sous-officier s ou officiers, la -Confédér a tion ver-s e les ;Y4 de fI'. 13 l'esp. de fI'. 16 pour le jour d'·école. Le r es te sera r éparti entre l'in stituteur r en1placé et l'Etat: l'Instituteur 1/3; l'Etat 2/3. 2. pour les iL1 stituteurs qui n e so nt pas appelés COU1U1e sous officiers ou officiers, de lm ême 1)our ceux qui sont con111landés pour une éco'l e de sous-officiers ou un cours de l"épé tition , la Confédération n e verse aucune indemnite,. Dans ce cas, les frai s de r eulplacem ent so nt entièrem ent à la charge d e l'instituteur r emplacé et de l'Etat: l'In stituteur V3; l'Etat :2/3 . B. Exécution.
Pour l'exécution d ces prescriptions, il est ordonné: 1. lL'Iustituteur qui es t appelé au service nlilitair e a l'ob'ligo.'li on cl aviser in1m édiatem ent après la r éception de l'ordre de luarche : Cl) le Départell1ent de l'Instruction publiqu e' b) 'la COlnu).Îssion scolaire.
II. La {:on1nlÏssion scolaire a {obliga tion de procurer un r en1plaça'nt. L 'Adll1ini stration coml1lunale inforl1le le D épartem ent de la nOll1ination du remplaçant au -m oins 8 jours avant 'l'entr ée en service militaire du maître rell1placé. Ill. L 'instituteur appelé au service militaire continue ù r ecevoir de la part d e la Commune et d e l'Etat le traiten1ent auquel il a droit, sous déduction de sa part éventue11e des -frais de ren1placeluent.
IV. ILa part qui incombe éventuellem ent 'ù l'instituteur r en1 placé sera -déduite de celle qui lui es t due par l'Etat, si la part dUG
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par l'Et at ne s uffi t Po.s, le maître a l'obligation de rembourscr la différence au Dépa rtement. V. Le Département de l'Instruction Publique verse directement au remp]~çant tout le traitelnent auquel ce der ni er a droit. VI. Le Département de l'Instruction puhlique établit les pièces justificatives attestant que les paiements ont ék~ effectu és sur la bas , du maximum de fI'. 13, r esp. fI'. l() par jour d'école. (Dimanches et fêtes seront aussi cOlnptés; si les cours cO'l11.pléll1e ntaires sont tenus ces jours-l1à, 111ention doit ,ê tre faite dans le r apport.) VII. Le Département de l'Instruction publique dr esse les .rapports demandés par la Confédéra tion, les transmet au Départelnent militaire fédéTal et encaisse la part qui i ncon1be ù l'autorité fé dérale. ' VIII. Pour chaque r emplacement, le SecrétariaL .de l'Instruction publique s'informe o.uprès du Départeluent militaire cantonal de la nature du service nlilitaire eL des obligations qui inCOlubent à la Confédération. ' Le Chef du Départenlcnt. de l'Instruction publique: Le Chef du DépartenH:nt militai re: J. ESCHER.
Des devoirs de p'roblèmes N olre bu L n est pas de donner, dans les lignes qui sui vent, des directi, es générales sur l'enseignelnent du calcul écrit ou oral. On a tenu comp te de la didactique de cette branche dans l'élaboration des luanuels d'arithl11étique. Nou s nous proposons simplem ent de signaler l'un O~l l'autre point que certains instituteurs 's ont parfois portés à négliger en ce qui concerne les devoirs de problèn1es. Disons d'abord un 1110t de la pr épClrCltion de ces devoirs; nous verrons ensuite ce que doit être leur c01'l'ectiol1. PRE,PAIR ATION. - Tou t problème d'tUl genre nouveau ou tout problèm e-type del11ande ù être préalablement ex-p liqué au tableau noir , avec -la solution 'c Olnplète et aussi détaillée que possible. Pour le faire con1prendre plus facilelnent, on pose d 'abord un certain nombre de fois la 111ème question en utilisant de petites quantités afin que la solution puisse s'effectu er Inentalement. Puis quand la n1arche à suivre es t cOlnprise, on remplace les nombres du ca-l eul oral par ceux de l'exercice écrit. Quand on s'est assuré par la sO'lution de deux ou trois problèn1es du 111êm e genre, où l'on a changé les nombres, que tous
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les élèves, n1tênle les plus faibles, O'nt 'c ompris le problèm e expliqué, on leur en donne quelques-uns de semblables là 'faire soit à la maison , soit en classe, pendant que le luaître travaille avec une autre division. Il est 11n principe qu 'il ne .faut point perdre d e vue si on veut arriver à un bon résultat en calcul; c'es t celui d 'aller lentelnent et de ne passer à un autre genre de problèmes que lorsque là peu près tous les élèves n',éprouvent plus aucune hésitation à résoudre Je genre de question qui précède, et qu 'ils y ont acquis un e certaine rapidité. C'est ici , surtout, le cas de se hâter lentem ent. GOgRE,CTION. - Ici égaleln ent, un principe s'im·pose: le contrôle réguli er et minutieux des d evoirs ·éc.rits . .sans ce contrôle, les 'é lèves se laissent rapid em ent aller 'à la .négligence, ù 1'::\ p eu près, nlêm e là la 'fraude. Seulement, quand il s'agit de corriger un devoir d e problèmes, on 's e console aisément à la pens1ée que ce travail n exigera pas b eaucoup de t elnps par ·l e motif qu 'on se 'c ontentera d e l'indication à la suite d e chaque exercice d\m b (bien) d 'un l (faux) ou en co r e dans ce dernier 'c as, d 'un trait én ergiqu e e n trav ers d'une solution fmisse, ce qui, soit dit en passant, n 'est guère esthétiqu e et ressemble fort à la manièr e dont les charpentiers 111arquent les poutres e t les planches. Et COlumellt juge-t-on d e l' exactitud e ou de l'erreur d'une solution ? Bien souvent par l'exam.e n de la réponse finale. 'Celle-ci es t- elle juste, toute Ja solution du problèm e passe pour bonn e; es t- elle fausse par slüt e p eut- êtr e d 'une unique erreur · d'opération, le problèIl1e 'n 'a é té ni bie n compris ni bien r ésolu. Il nous seluble qu'un nlaître con scie ncieux s 'interdit ·des corr ec tions aussi rapides, donc aussi sup erfi cielles . ComIuen t pourrait-il se rendre compte de la ca us e des solutions fausses? Saurait-il si elles sont attribuables au manque d e jugement ou à un e inattention ? Du r es te, n 'arriv e-t-il pas parfois que la réponse finale exacte n 'a pas ,été anlenée par les opérations de la solution et qu 'elle a été fournie par un condi s'c iple complaisant ou copiée clandestinement du cahier d 'un voisin? Et puis, fait-on attention ù. cer·tains r ésultats effarants qui dénotent l'absence d e jugenl ent ou une ignoran ce crasse des réalités ou des proportions? A notre avis , la correction des devoirs de ca'lcul doit êtr e p édagogiqu e) 'c 'est-ù-dire faite avec m éthode et s'éri eux. L'appréciation doit envisager la lonne et le land du travail. L'examen de la form e porte s ur le soin extéri eur , l'écriture, l'orthograph e , la manière dont sont faits les 'c hiffres, la disposition ou l'ordre d e la solution , qui p erm e t de suivre facilenlent 'la marche du problènle, la suite d es opérations et qui évite 'les entas's em ents d'opérations ainsi qu e les vides ou pla ces perdues d e la page.
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En ce qui concerne ,l e .fond, on se r end compte d e l'exactitude de chacune des parties d e la solution, de leur enchaî'nement logique.; on se demanc~ e si telle ou teUe Dlarche ne serait . pas plus rapId e ou plus pratIque ; on r ech erche à quoi tienn ent les erreurs .comnüses par 'l'élève, si les nombres sont plaüés logiquen1ent. Ainsi, y a-t-jl à trouver le 'Prix de 35 m. d 'étoffe là fI'. 2.&0 ,l e m. ; on placera ces -d eux quantités de la ·m anière suiva·nte : '2,5 0 X 35 et non inversem ent; car c'est le prix qu'jl s 'agit d e répéter et non le nOlll'bre de mètres . Ce travail d e contrerle s'exécute en particulier , par le maître . lui-mêm e. Vient ensuite la correction collective là l'·école. A cet effet, on procède, au tableau noir , à la solution -des problènles qui ont été manqués par un certain nombre d '·élèves; on indiqu e les err eurs cOlll'mises; on m et e n parallèle la solution juste et 'l a solution fausse; puis , imln édiatem ent après ou plus tard , on r edonn e un exercice siuülaire afin de constater si, cette fois, tout le lllonde a bi en compris et arrive à la r éponse juste. Si l 'un ou l'autre élève seul em ~ nt s'était ,trOlnpé dan s un problèm e, il suffirait d'indiquer 's ommaIrement ou se trouv e l'erreur. . Ceci demande évidemme nt d e la part du maîtr e un p eu plus ·cl e temps et d e p eine. ' ~1ais c'est pour lui un devoir d e justice et de conscience professionnelle. Il a l'obligation d'utiliser tout es les branc.hes, et d e la m eill eure Ina ni èr e possible, au développement des dIverses facultés de ses élèves; il doit aussi lem' inspirer, par son exemple, l 'amour de 'l'ordre, d e la propret é, et les amener il faire le ur tâch e consciencieusement.
Un désir Cette année, \~1.M. les instituteurs ont à traiter , dan s leurs confér ences r égionales, un sujet ex trêm em ent Îlll'portant au point de 'ue de 1 éducation d e la jeun esse. Sa ns nul doute qu e des travaux excellents ont déj'à ,été ou ser ont lus dans ces r éunions. Serait-il permis, 'à ce suj et, d 'exprim er 'un désir? Celui de prendre le m eilleur d es travaux présentés, afin de le publier in exten:-;o dans .1' « E'cole Primaire» , au d éb ut du prochain cours scolaire. On pourrait a u ssi charger qüelqu 'un de condenser en un seùl quelqu es rapports particuli èr em ent intér essa nts. Cela donn erait U11 tout plus ~omplet e t qui servirait de V ([de m eC Llm au p er sonn el enseignant d es deux sexes . On pourrait r écapitu'l er ù la fin du rapport les conclusions donnant li eü aux r éa'lisations les plus pratiques et les plus iml1Ié-diates.
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Sans cette mesure, les meilleures idées risquen t d'êtr e ~nse \ eliC:" dans l'oubli , ct les confére nces n'obtiennent que de mmgres, résultats pratiques.
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Optimisme et pessimisme Quels sonl ces deux extr êm es?
Un oplimisme s'obstinal~t '~l t.out ,'o.ir e:l beau, Ull. pessÎl~li:m: voyaut le lllal partout. L 'optImIsme force. e~t aussI, dangeI c l~X qu"un pessimisme excessif paree que l'opt.InllS'l~le de~u pr~~luIt, par réaction , lm pessimisme pouvant a ller Jusqu au desespoll. Les optimistes invétérés sont de~ gens, qui veulen~, ';l ~?l~t nUll. Est-ce pour n aVOlr pas la l~ conlb~ttlE' '" C ~~t ,possible. YIais 'c ette ignorance du Inal peut venIr a.ussl. d~ l mdli~ férence ou d idées fausses, co nséquence de la doctnne hberale ql~] abaisse toute frontière e ntre vérité et erreur bien et mal. Les opt~ mis tes de parti pris arrivent à Inanquer total,en;ent de pel~spl cacHé-, 'il envisager les actes des personnes ct les 'eveI?-enlel~t~ -d une façon irr/'clle. Les personnes dont ils parlent ne p.euvent falre qut' le bien les évé nements objet de leurs conversa tIons ne peu\ ent avoir des co nséquences fâcheuses, ,Cette gra nde illusion du mal ignoré devient souvent f~tale; l~' mal, n' étant plus combattu , augment.e da;ls ~les proportIOns e1,fravantes: il monte, déborde envahit , c1elruIt. Quand la ~a tas troi)he se produit les optimistes inv:étérés ~èven~ les bra: a~ CIel, en ~'écriallt: « Est-ce possible? JamaIS on n auralt pu prev.Olr ,qu on en arriverait. là. » N'ayant rien vu, rien cru , rien j~l,gé, sous ~ a n gle cl " la réalité, ces irnpréyoyanls son t atterr,és des effe ts dont Ils ont ignoré, par optimisIne, les cau ses premières. L'op'timiste de parti pris va jusqu'à t axer de dangereux celui' qui. ose signaler l'existence du mal et les nloyeI:s de les c?Inb a tl:· ~, L'optimiste n e tolère pas qu'on tente de le sort11' de sa b :. ate qLll2 tude. La \Térité ainsi Inéconnue, es t' traitée comme h~ serait une 'per-' . son Ile gêna~lte dont on craint la présenc . a u point d ' éviter un e rencontre avec elle. Quand elle passe, on 'f enne les yeux; qUaI?d elle parle, on se bouche les oreil~es. ,L a ~ociété, gardaI~t son m eIlleur o'llÎde la vérité, sort du drOlt ch enlln pour err er 'a 1 ave n ture' el: ex~user: par fauss e charité, de véritabl.os in.Justices . Ainsl ,. tou t sens critique se p erd et, au lieux cr,ém ettre des Jugeillents ,raI~, 0 ~1. se contente de r épéter CO'lllme tout le BlOnde les erreurs d e l C:>Pl~ nion courante pour plaire ù tout le Blonde. En d escendant aI nSI les échelons de la vérité, on finit par pénétrer dans les ténèbres d - la cave et, ne distinguant plu s ri en , on tr éb uche sur les ob.iets'
pl~ix , ignorer le
en
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qu'on r encontre, n e société im,prévoyante, ignorante du lnal, est une société vouée au paganisme et ù la barbarie, Le p essünisme exagér é est lui aussi une erreur grave. n pèche par le découragemen t qu'il engendr e chez les gens qui voient les objets défonnés IÙ trav ers les lunettes du plus grand mal. Les l)es ~ imist es d éco uragés s'écrient: « Inutile de lutter , il n 'y a plus rien à faire. }) Ils agissent en lâch es qui jettent bas l arme qui peut les -sauver , l'esp érance. IL e p ess ünisme provoque une 'lassitude C:tlJable de se transformer en désespoir . . Les deux extr,ênles sont néfastes , nlais existe-t-il un juste chemIn ? On peut répondre, sans crainte par l'affirmative. 'Ce juste milieu consist là 'ê tre un peu pesshniste pour distinguer le Inal réel et très optimiste pour le combattre. Au « rien là craindre }) dp l'optimiste, il r épond: « Sachons voir le I11al existant }) . Au « rien Ù f~ire ,> du p ess üniste, il répond par la parole de :M gr Fi'eppel : « DIeu ne nous a pas comlnandé de vaincre, Inais de combattre. » La société dans sa généralité, se déchristianise; c'est un fait que; .to~lt homn~ e de bon. sens es t obligé de constater. Faut-il, par peSSll11lSl1le, lals's er contInuer cette cèu:vre de destruction? Non , assur,é me n 1:. Ce qu'il faut, c'est r echris tianiser par la racine l arbre social, do nt la souche est la famill e chrétienne et ,le suc l'éducatioil chrétienne donnée à l' école. . U. n honll:~.e a existé qui ()pll~lllSme ~thcace pour la
a joint à un pessünis'I1le p er spicace un ] utte et cet homm e s'appelle Louis "\ C'Ulllot. Laissons cl abord la parole au pessimiste: « Tous les jours , un li en se bris e, une -co nviction s en va un e lâch etp se C0l111net, un apostat se d éclar e, 11nu conscience se ~end ' Ull t ' escroqu eri e incOl~nue se révèle, un geste de pttdeur s évanouit. S'il y a une élection ù faire, ce sont les intér:ê ts qui la font. .. -Rien n e sor t de nulle part, rien n 'éclôt, rlen n e grandit, ni clans l'art, ni dans la philosophie, ni dans 'l a politique ... Il n ') a d 'éclatant et d e vi~ible qu'un e e!froyable yolonté d'étreindre et de jouir ... On n(-' ,"oit qu e d e~ actIOns douteuses , des hOlllmes qui appellent courage leur cynIsme, et d autres qui qualifient d e prudence leur lâcheté. »
Ce mè lue Veuillot, d eva n t ce maître tableau d 'un e société e n décompositioll, disait-il: « Il n'y a rien ù fair e » ? Bien au contraire, .il s'écriait: ~( Il J. ~ tout 'à r ef~ir e . A 'l 'œuvr'e sans p erdre une. ~l~ll1ute . » :VIals VOlCI COnl'llH'nt Il exprimait ce programIn e posItIf: . « Diel~ nl'a donné un glaive .l e ne le laisserai pas rouiller. .Je cra ll1S m0111S pour un t elnple les furieux qui veulent le dénloJir que les fidèles qui n e songent. guère qU'là leur potage en présence du danger. Professez la doctnne que vous professez . Professez-la
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vigoureusement et obstinément. Bravez les hommes, brayez J. ém eute, bravez, sous toutes ses formes, la stupid e impopularité. » Suivons cet exemple de Veuillot, p essimiste pour discerner le 1nal, optimiste pour le ·c ombattre. Il faut croire avec conviction, voir avec courage, vouloir avec obstination , pouvoir avec un e 111défectible espérance.
Opinions A propos de devoirs à domicile ~nsei?'ner, ,c'e~t choisir! Belle définition, en vérité! ~Vlais qui CHOISIt aU.1oul'd hm , esclaves que nous sommes d'un prOoTanl'll1C ~u 'on dit trop chargé, de manuels nombreux et volumine~x et de l exam en ?, PrograI~1~11es t~'op chargés! No n, si nous pouvions, si nous vouhons ChOIS]r, SUIvant le degré d e développement d'une classe, Je nOIllbre des élèves, la r égion . m:ên1e, etc. Choisir, bien p eu nombreux sont ceux qui essaient d_e le faire. Le bon n1aître ::,e doit de parcourir toute la tâehe cie l'année, sans en omettre dans aucune matiè~' e, un se~Il chapitre: véritable esclavage. y s,omlll ~s -nou~ .tomb es v~lontaIrement, nous est-il impos é? QueslIOn bI~n sp eCIale dont l'étude n e saurait rentrer dans le cadre cie cet. artIcle. Au surp!us, ne se trouve-t-il pas beaucoup de maîtres qLll, tout en se plaIgnant de cet excès, ajoutent ('n'Core dans un ~hapjtre ou dans un autre, un nom , un évén ement, une date, qui Jugent les r ~s um és d'histoire insuffisa nts , en géographie, la nomenclature Incomplète, parce que cela fait bon effet ù l examen eJ.'av?ir des ,élèves qui en savent plus que le livre n 'en ' donne; mai ~ aUSS I et surtout pour qu e l'élève ait assez 'ù faire ù la 1naison. Q uelle catastroph e si l'enfant n'avait qu 'un r és um é trop coürt '~l mémoriser! C'est ainsi qu 'on arrive tant mal que bien 'Ù faire' apprendre aux élèves d e' 9-10 ans tous les « horn », tous les (~ ,st?cks » des Alpes alémaniques, et tous les « Piz i> des Grisons. S~ ,J. ~n n e pouvait compter sur les devoirs i\ domicile, sj l'exam en n e taIt pas au bout de l'ann ée, on choisir(lit pour le plus gran.j bien de l'école e t cie l 'enfan t. Au trefois , l'étud e de l'histoire et de la n'éoO'raI)hie l)ar exenl' ' l' " b b , Pl e; 'etmt alssee aux S0111S des élèves et se bornait là des m 21110risatIOns que le maître exigeait impeccables, mais les 'l ivres 0taient petits et ,les chapitres courts. \ujourd 'hui, les manuels veulent être con~plets , et malgré les illustration s nombreuses et les cart.C>s qu'ils re1l'fepment, les textes en so nt beaucoup plus 10no''S et ainsi la matière à Im è noriser s'est étendu e outre Inesure. b , Que faut-il en conclure, sinon que les textes des nombreux manu els qui passent entre les mains de nos élèves au cour'S de leurs. six ,d ernières années d'·étude ne so nt plus faits pour êtr e appns (par cœur surtout). ,Si jadis r:\10ntuigne a pu dire: « Savoir pa~' cœl~r ]:'est pas savoir », cOlnbien cela n 'est-il pas plus vrai aUJourd hUI. Esclaves de nos manuels, nous le sommes dans la mesure où nous croyons que tout ce qu 'il r enferm e cloit êtr e retenu. Qu~ les élèves r elis ent le chapitre é tudi é, pour revivre la leçon , c est bien ; mais, si la lectur e r,épé tée n'a d autre but que la l
La tuberculose et l'Ecole primaire J e n 'ai pas la prétention ni la compétence pour dir e des choses nouvelles sur oette terrible m,a ladie qui, chaque année, fait de nombreuses victimes dans tous les âges et dans toutes les classes de la société. IMais , de tem1ps ù autre, il est bon de m ettre au point certaines questions d e détail, parce que dans la tuberculose, un détail, si l11'il1Î<me soit-i'l , peut anwner d"énor.u1es conséquences. Les pouvoi'rs 'p ublics, en ·commençant par la Confédération et le Canton, ont pris des m es ur es préventives: ils ont aHoué des subsides, ·créé des dispensaires, nommé dans un grand nombre de districts d es infirn1Ïères visiteuses. Los œuvres privées rivalisent également de zèle et d'ardeur: les stations de L eysin , I~tlo n tana, Davos, etc., en sont la preuve édatante. En Valais, dans nos écoles, un gros pas a dé,jà été fait dans ce domaine; cependant n 'est-on Ipas obligé de ·r econnaître que les règles édictées à cet effet ne sont pas toujours appliquées d 'une façon rationnelle et quelquefois 'pas app'liquées du tout. En effet , en mé d ecin e, comme en pédagogi e, « pr éve nir vaut mieux que guérir » ? Alors pourquoi ·dans un bon nombre de communes les nl'écl ecins scolaires n e font-ils leur visite annuelle obligatoire qu'à la fin du cours? Pourquoi lorsqu ils constatent qu elque chose d 'anormal chez un é lève ne prennent-ils pas les 111es ur es prophylactiques qui s'imposent? Pourquoi ne ' dénoncent-ils 'p as ù 'l'autorité compétente les maîtres qui obligent encore les enfants 'Ù balayer les salles de classe? Remplir des fiches, bénéficier d'un traitement qui n 'est certes pas là dédaigner, serait-ce là le seul but de quelques disciples d 'Hippocrate ? -Le Département 'Ù qui i·ncombe cette surveillance doit réagir fe11111ell1ent et ünposer aux médecins l'observance stricte .de la loi. Con1l11issions scolaires et Inspecteurs ne devrai ent non plus tolérer pareils abus. Ici , COIumeen toute chose, que chacun, du haut en bas d e J'échelle, fasse tout son devoir- et un sensible progrès sera déjà accompli. P.
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- 178 m élllorÎ'sation d'un t ex te pour lui-lnêm.e, c'est perdre le b én éfice de la plus belle d es leçon s . Si les devoirs ù donücile n e cultivent pas, s'ils ne d évelopp ent pas la 'l né'lnoire ; si nos n'lanuels n e sont plus conçu d,~ns le but d 'êtr servilenlent n'lérnorisés; si, d'autre part encor e, l ecole avec l~ t elups dont elle dispos e, s~mble là. elle se~le devoir être c~pab~~ d e donner aux enfants une mstructlOn suffIsante, pourqu~I alOl~ rest er ainsi indéfectiblement attachés ù un e forme d e travaIl aUSSI dé 'u è te ? 'C'est qu'au bout d e l'an, il ) a l exaUlen. Pourtant où subsis te l'exanlen oral dont runique but est le contrôle d es connaissances acquises, donc avant tout la Inémorisation , les de\' oirs à dOluicile resten t indis'P e nsabl~s ·à la préparation de volées habi-I es à r épon?~' e sur tous l es l~Olnts d \lll progranuue touffu ct, dans ces condItIOns , ~r~p charge. Il. est l umqll c raison des rép étition s nOlnbre"?s:es, fastldIeuse; ;t va~nc~, du ga~ va O'.e intensif du dl~ess age sp ecIal , tous proced es qUI n ont plus ri e~1. de COlnll;Un avec un en seignem ent rationn el e t sont aux antipodes d' une saine p édagogie. Enfin si l on 11 'arrive pas, chez nous COlllime en France , Ù concevoir i"école sans d evoirs là dOlll'icile, c'es t surtout parce qu'il e n .a toùjours ét é ainsi . Ce respectable et ~olide att~che.Inent à. ce qui s es t toujours fait , dans tous l~s dOlllames, ne ten:~. Olgne quen faveur de notr e faculté d ' adaptatIOn, p our ne pas dIre d e notre' intelligen ce. Notre école est conune un e bonne vieille Inais ~ll confOl~t~ble :. aux llUUS épais et solides , faits l~our ~a plupart d~ saInes trachtlOn.s. mais dont quelques-uns pourra?ent 'etr e r enve~'~es sans dOll'llnage , pour gagne r d e l'espace, d,e l.'a11' et ~le, 'l~ 'l un:lere. L~s 1?ay~ ne~lfs où. récole d'avant-guerre, elaIt a u benefIce dun e organlsatlOl1 lUdimentaire ou nulle, ont pu facilement réorganiser sur une base plus Inoderne, entr e autres sans devo~rs Ù ~omicile et sa.ns exmn en. Po ur nous tout ch a n gem e nt propose, vanant . nos habItudes, pro voque d'aiÙeurs une r éac tion négative. Peut-être après avoir longtenlpS réfléchi, consentirons-nous ,à r ~connaî~r ~ ~ue l e~ ,tr.a.~lsfon~la-. tions souhaitées n e comprOluettent nI la solIdIte de l edlh ce, 111 18 n'larche du ~ll onde. A . C.
Langue française Cours élémentaire QUALITES E T D&FAUTS VOCABULAIRE
a) Les noms . -
Quelques d éfauts: la 11lalpropreté, le m en -
:songe, la colère, la paresse, la 111'échanc té, la gourmandisc: , la mollesse, la négligence, la non chalance la lâche té la désobéb~. ancc.
Quelques qualités: la piét é, la charitl', la pol itesse, la propret'''. la sincérité la patience, la bont é. .la persévéran-ce., le COllra()·e. l'pcono mie. b h) Les adjectifs. - Propre, malpropre, menteur sincère , hon, ml-chant, paresseu x, travailleur , laborieux , ob0issant, désobéissant. patiellt persévéran t , lâche, courageux.
c) Les verbes. - :\ientir , s'emporter , flâner. avouer, patienU'l' . pers évérer, se décourager .
QRTHOGRAP.HE Dictée. -' J. ./enIan! lwli
'l'ont le 1110ndc aime un petit garçon po'li ; on le recher-che; les llUll11anS désirent qu ïl joue avec leurs {> nfants. Au . . . ontraire -cha CUll m 'ép ri se l'enfan t il'npoli, qui passe près de vous sans saluer. qui re çoit quelque chose 's ans dir e merci, qui ropond mal .quand on lui parle. Soyez toujours polis , si V{)US voul ez qu 'on vous aime . Questions .. 1. :VIettez une croix sous les verbes et c1ellx traHs sous les compléments des verbes . - 2. Par quel n O'lll peuton remplacer petit garçon (garçonnet), petit e J'ille (fille Lte) . ._:3. L'enfant qui répond sÏlnplement oui ou non 'Ù une question estil. poli ? (Non , il doit dire, oui -:Monsieur , non ~fons i ur) . Avez -\ ous dojù réfléchi à ce que veut dire bonjou r ~Jol1sieur? bonsoir :Vladame? ('Cela veut dir e : Je vous souhaite le han jour, un hOll jour , le: bonsoIr, un bon soir. Dictée . _. La
f~. ésohéissance
« Ju les, je te défends d'all er p rès de la riv ière, tu poürrais lambel' dans l' eau et te noyer. » :VI ais quand. la maman 111:' fut pIns là , Jules, qui était ·ct ' sobéissant. s'l1Pprocha de la rivière p·;.m i· r egarder les poissons. Eu se p en chan t, il tomba à l'eau, et il a ll ait .: e noyer, quand le gr a n d Paul, qui l'avait ente n du crier, accourut ct se jeta à son secours. Il était temps , une minute de plus et .Tules était lllort. Il a bien promis d 'obéir il l'avenir.
Questions. - 1. Soulignez les comp12111c nts direc ts de deux traits et les cOlllpl é-ments in direct:; de trois trai ls. - 2. Con juguer ~\ toutes personnes: Si le /ll' (( p /)I'o clwis trop fJ J'(~s de Zn rivière, Je ïJOl.lZ'J'(tÏs tomber dans l' eau et me noyer . Si tu .. : 3. Qu\:- s l- il alTi, 2 Ù Jules le d éso b éissa nt ? Dictée, -
La IJetite boudeuse
Elll ilie est con tr ari·ée . -Elle va s asseoir dans un coin, le dos
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taurné, les yeux baiss és s ur un auvrage à l'aiguille au sur un liv.re;· elle ·n 'auvre plus la bauche . .san visage d evient grave e t immabIle;' ses lèvres s'allangent et fO'nt ce qu'an appelle la maue. Elle r epausse silencieusem e nt ,l es es~)i è gleri es amicales qui la pravaquent ; elle s 'O'bstin e dans sa Hlauvaise hum eur; e n un 111at, elle boude . Th éry. Qu estions. - 1. \~1 ette z 3 traits saus les campléI11ents indirects . - 2. Expliquer boudeus e (qui manifeste sa mauvaise hum eur' par san attitude, sa phy siol101nie, san sile nce) , contrariée (e nnu y ée). - 3. Canjugu er: .Je v((is m )({ss eoir cl mu pl({ce là tau tes: les p erSal111 es. REDACTIO~
Cours élém entaire
.r e-
P({ul est soigneux . Ses vêtem ents, ses livres, san ca hi er. veux lui r essembler. (tCinq au six lign es d e d évelappeI11ent suffis ent.) Le bavard
Pl({n. - 1. Entrée en ·m atièr e. - 2. Il ne p <:: ut se t a ire. 3. A l 'écale . - -1. A la maisan. - Réflexia ns . Développement
tant d e ban bé et d e franchis e dan s san saurire! JatIllais elle .ne se fait v alair ; jamais elle n e candamn e les autres ; elle es t taujaurs pr'êt e ù d éf e ndre les abs ents , à pratéger ceux qu 'an attaque, 'à excu ser ceux qui sant tamb és . Elle p en se taujaurs aux autres et jamais Ù elle-n1êm e; elle m e t san plaisir dans ole banh eur d 'autrui. Dictée. -
La vraie charité
J e m e di s : Tu es tranquille e t au chaud dan s ta 11laisan , il y a du pain paur tO'i sur la planche, tan toit est bien r éparé cantre la pluie et la n eige. Tu n 'as pas d e sauci paul' ta femm e e t t es ~f m~.
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,Mais vail:ù un tel qui a sO'n plaifand ,écrO'ulé ·et les b erceaux d e ses p etits expos és à taus les vents . Vai1ù cette pauvre veu ve, dont la mais an a brùlé la semai'n e pass'é e; vailà ce vieil'lard qui n 'a p'lus san fils paul' .lui piacher son m.arceau de t erre;' vaiJtà. ces irais arph elins qui n 'ant plus ni p èr e, ni 111èr e paur les saigner . Que vont-ils fair e dans la lnauvaise saisan qui a vance? Qui est-'c e qui ira à leur secaurs ? Allan s, c 'est n1ai. Lamartine. Qu estions. 1. Saulignez' 'les adj ectifs qua lif. du dO'nner leur fanctian. - 2. D éc01npaser en prapasitiO'ns la Qu e vont-ils fair e dans lu mauvaise s({ison qui avance? cette nlê'm e phrase, anal) ser les pranams. - 3. E n quai la vraie charité?
t exte e t phrase: et dan s cansiste
1. .J e cannais un bavard Caill'llle il y e n a p eu , c'est {-:h a rl es , un élève de natre classe. 2. A l'ente ndre, il sait taut, il a tO'ut vu. Il n 'es t pas cap able d e va ir d eu x d e ses ca m a r a d es cau ser e n semble sans q ue la la n gu e lui d émano'e, et qu 'il ait envie d e causer. Il ess ai e d e vau s prauver què vau s bvaus tromp ez, qu e vaus êt es mal r en seig n é ; lui seul a r a isan. 3. En classe, il est inca pable de la maindre r et enue, Que d e fais) hi maître a ,été O'hlig·é d e 'le punir paul' son b a va rda ge . -1. A la 111aisan au en saciét é, il caup e la parale ù tau t le mand e, se substitue ù celui qui parle, e n d evi ent i'1l1pali . . 5. L e bavard est un êtr e in suppartable; on l' évite, an le fuit car il dit plus d e m en sanges qu e d e vérités . J e n 'imiterai pas C harles. J e n e d'é r an gerai pas la classe par man bavardage.
Va u s a vez un canlarade qui se d é caurage d ès qu 'il r encantre tine difficulté dans un d evair. :,;\,f antr ez-le en classe. Que fait-i'l ? Que d evrait-il · fair e? Que risqu e-t-il d e d evenir plus tard ? ';Mantr ez qu 'il faut avair d e la patience, d e la p er·s évérance et d e la vO'lanté paur r éussir.
Cours moyen et supérieur
Développemen t
ORTHOGRAPHE
Dictée. ~1ari e
Les qualités de Marie
n 'est pas jolie et CB1) endant an aime 'la vair: il
y
a
COMPOSITION FRANÇAISE
La désobéiss ance punie
Lauis, 'un d e vos canlarades, a la mau vaise habitude d e se suspe ndre d errièr e les vaitures qui passent dans la ru e; ses parents et 'Ses lnaîtres n e p euv ent le faire r enancer à ce jeu danger eux . Hier , il lui est arrivé un a ccide nt. Racantez-Ie. La patience, la persévérance, la volonté
1. rMarcel, un d e m es amis d "écO'le, est un char·m ant camarad e, mais en classe il n e réussi,t pas à bien fair e. C'est qu'il se d écaurage avec une facilité d écancertante. Dès qu 'il r encantre un e clÏtfficulté quelcanqu e, au lieu d'essayer d e la vail l1'cre, il s'abandonne taut d e suite au d écauragem ent.
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2. Que de Lois je l'ai 'vu, près de 'moi, lire rapidencnl les énoncés de problèl11es qu'on venait de nOLlS dicter, puis déclar er. après une seule 'lecture, qu'il ne pourrait pas trouver la solution. que c'était trop difficile pour lui. Et puis , il posait sa p-lume et avai t les larmes aux yeux. ,n 'autres fo is, c'·était un .suj et de r·éd action qu'il essayai t de développer. Tl écrivait quatre phras'es les lisait, les relisait , p u is à bout d'arguments conterl1plait llléla nco liquenlellt les dix lignes écrites, désespéré de n e plus rien trouver à ajouter. ::5.- J 'avais beau lui dire: « 1~VIais cherche donc encore, nt' t'arrête pas tout de suite, réflécbis. Ce n 'es t pas en p leurant qu e tu trouveras des idées . Regard e Léon hl-bas , le premier de la classe. Il ne je tte pas le m anche ap r ès la cogliée. Vois-Je, C01111Ue, la tête dans les mains il donne tout 's on effort et ne se r ebute pa's devant les premièr'es difficultés ». 'C était pein e perdue; '1110 n pauvre cmnarad e ne voulait pas ID 'entendre.
1. Je m e disais à part : « Tout de Inêm e, je plains ce pauvre :vlarcel ; que deviendra-t-il plus tard , lorsque 111arié, p èr e de famille, il aura à vaincre b ien d'autres nl.isères que celles de la vie d 'écolier ? J 'ai peur qu'il ne se pr épa r e un e vie bien Inalh eur cuse. » 5. C'est que je sais c1éjù , pour l'avoir entendu souvent dire à Ines paren ts et ù nlon maître que, pour r,éussir , il faut avoi r de la patience, de la persév2ran e et de la volonté; sans ces qualités . nuls progrès possibles. Au ssi , contrairelnent à 1~1arcel , les obstacles n e ln'arr ê teront pas; j e les vaincrai ou j e l s tourn erai. Je suis résolu , dans ,l a Inesure du possible, à nlen er les événements au lieu d 'êtr e m en é par eux.
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2. Nature et nombre des propositions 'c ontenues dans la phrase: « Qu'un Inulot' vienne ... lui ». 3. Expliquer: Nocturne (de la nuit, qui sort la nuit) , pe'louse (terrain couv,e rt d "herbe courte et r égulière), sillon (p etite tranchée ouverte par la charrue). II. Héda1ction. - L e chat dort sur un e chaise. Votre p etit frère s'approche, et lui tire lI a queu e. Coups de griffes , lannes, r éfl exions. III. ,Calcul. - 1. Pour faire un ' placel11ellt, j 'achète un e Inaison 40.000 hancs . J e paye en Ip lus 23 % de droits et j'ai légalelnent payé 8.000 fr. de roépara'tions. J e la loue 1.750 fI'. par senl.estre, nlais je paye ~nnuellenl. el1t 320 fI'. -d'impôts. Aurai-je eu plus d 'avantages à acheter des valeurs rapportant 6 % ? Rép. : Il valait mieux placer l'agent à 6 me rapporte qu e 5,55 %.
%, car ,l a mai's on n e
2. Etendu sur 'l e plancher d 'un e salle r ectangulaire, un tapis laiss e un intervalle d e 0 ln. 45; sa largeur es t de 3 mètres. On l'ach ète ,à raiso n d e 27 fI'. 50 le 1112 , et il vaut 429 ifr. 'Caikuler la surface de la salle.
n
IV. - Sciences. - 1. (F illes). - Vous avez vu votr e nlanlan donner un bain 'Ù. votre petit frère ou là votre petite sœur. IConnnent p rocède-t-elle? Durée du bain. TeIllpérature du bain. 'COlll'ment tient-el,le l enfant ? 2. (Garçons). - 'COlllparer le bec d'une poule avec celui cl'un canard. Déduire le genre de vie de. ces deux anÎlnaux. ILes clas,s er.
Matières d'examen au cours supérieur 1. Didée. - La chouette. - Rasant le sol, aa chouett-' inspecte le sillon o ù se tapit le mulot; Il es pelouses h erbeu's es où le canlopagnol se t erre ; les masures où tro ttinent les sO,!-1l'is e t les r ats; . son vol est silencieux; son aile Hl011 fend l'air sa ns ,l e nloindre bruit. Rien n e trahit sa subite venue. Ses lar g·~s oreil:les perçoivent le 'sÏI11'ple frôl em en t d 'un campagnol sou s l 'herbe. Qu 'un 111LÜOt vienne à ronger un grain d e frOlnent, l'oiseau no cturn e fond SUl' lui. La proie -de la chouette est sa is je avanl' lnême d e s'Hr'e doutâe de la présence de l' enn emi. Fabre. 0
Questions. - 1. Connn ent se fait-il que la proie -de la chouette soit saisie avant m êm e d e s'être doutée de la présenee ,de l'ennemi? (La chouette vOil e silencieusement pendant la nuit, quand les autres anÏ'm.aux n Y. voient presqu e plus: 's a vue et so n ouïe sont très sensibles, c 'est pourquoi elle surprend les animaux qui n e l' ont ni vue ni entendue.)
3. (GClrçons et fill es). - Vous avez t âté votre pouls ou celui de votr e canlarade. Expliquez les batt0111ents que vous avez sen tis.
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1. Dictée. - Un couple cl' ois eclLlx. - '.M on p èr e et Ina m èr e étaient deux ,b onnes gens qui vivaient, depuis nOlnbre cl'années , au fond d'un vieux jardin retiré. 1C"était un Inénage exenlplaire. Pendant que Ina m.èr e, assi's e clans un buisson fourré , pondait régulièrement trois fois par an et couvait tout en sOlnnl eillant, 111011. père picorait autour d 'eUe toute la journée, lui appm:tant de beaux inseotes , et, la 'Huit venu e, il ne Inanquait ja'l11.ais de la l',é galer d'un e chanson qui réjouissait tout le voisinage. Janlais une qu erelle , jaIllais !l e 'l110indre nuage n 'avait troublé cette douce union. Questions. - 1. Expliquez les 1110ts et expres,s ion s : bonnes gens, jm'din r etiré, eJ'enlplaire, égaler.
2. Nature et fonctions des propositions de la prenüère phrase: ({ -:v10n père .. . jardin retiré ».
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3. Relever dans la dictée trois pronoms r elatifs en indiquant fant éoéd ent e t la fonction d e chacun.
Béni soit! » - dit la foul e en saluant le Maître Qui vient pOLlr la guider al..lX SOl..lrc es du bonh el..lr, Et 111ênœ 1sclwriot qui ) d ell1clÏn) ser(( traîtr e) Acc!(/m e en cei' inst((nt J és l..ls ) triomphateur ! «
II. Hédaction. - Un vieux chien .( d écrivez-Je) a pour cOlnpagnie un jeun e chien (décrivez-le) app.elé Ù l ~ r emplacer. IL e vieux chie n donn e d es con seils au jeun e clnen. FaItes -1e parler.
« Hosanna) béni soit! » soupir ferv ent de l)âme QLli retentit encor comme aux jours d )((utr efois ) A ppel d e l'l..lniv ers ({ngoiss é qui réclam e UH S'({LlUeUr pour guérir son dOLlte et ses émois.
III. Calcul. - 1. Dans le prenlier trim estr e d 'une a,nnée ordinaire, une famille a d épensé 32 1 fr. 48 pour son challiffa ~e; clu~ que jour elle brülait les qua·tr e cinquièm es c~' un s eal~ d e houüle qUI , plein , en contient 23 kg. 500. Calculez le pnx du qumtal. Ré p. " 19 franc s.
H oSClllna! roi cl'Clmour ) messClg er d'e spérance. toi qui chClnges la nuit d es deuils e H cluir matin ) A toi soit notre hommag e et notre obéiss({nce. Hos(/11I1a! Gloire à. toi , céleste Souverain! J uli e ~1 eyla n.
2. Calculer , à 2.5 00 fr. l'hec tar e, la ,valeur ,d 'un champ aya n,t la forme -d'un tr apèze dont les dim ensions sont, sur un 'plal~ a l' échelle de I j5.000e : gra nde base, 24 mn1. ; petite bas e, 1 C111. ~; hauteur , 88 mm. Rép. " 1.037 fr. ;")0. IV. Sciences. - 1. Vou s voul ez connaîtr e la tempé ratur e d'un liquide. De qu el appareil vous ser vez -v.ous? C0l111nent pro'Cédez vous ? Qu'indiqu e nt le point 0 e t l e pOInt 100 ?
L'Île de l'horreur
2. Quelles so nt les priIicipales catégori es d 'a[iments? !Citez ù votre choix un fait d 'obs er vation qui ·don ne une id ée d es trans-
J
forma.t ions que la digestion fait subir aux aliments .
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~r? GI'~G G'(é Il '.;
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EI\.I CLANANT :.. 811
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Les Rameaux
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Pa l' les chemins fl euris , un e fOLll e joyeuse Agite des l'mnectLlx et s)écri e,' « H OS(l11na ! » Tandi s qLl )à. l' orient Lln e aLlb e vaporeLlse ~Ma rqLl e d )Lln trait de l eLl les somm ets d e Juda, Le printenlps a semé -les lis dans les vallées) Les l'osi ers ml ;ardin entr'ouv rent leurs bOLltons Fr ln jeun ~ verèlLlre a~lx côte({Ll x étalée Tiss e Lln t({pis modleux et souple de gaz on. 01', Inontant vers Sion) s'avance le cortège Pareil à. ceux qu'on voit au passag e cl es rois ; Devant' les pas du Christ on jettè fleurs de n eig e Et branch es de palmi ers ) oblation cie foi.
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IDans un e partie .de la. :\ŒeI' Egée, ,p eu fr équ ent ée cles n a vil' e', a u mili eu cl 'autres ~} es où éclate un e végétation luxuriante, se c1resse Ull l'OC si l1ist1'e, entouré d e terr e,' tfinissant ,à pic clans les ea ux. Œ. ... as1pect naturellement s inistr e ,de n Ie vient encore .a jouter qu el,qu e chose de 'l ugubr e au fait qu e euls y ha.b itent ceu x! qui n' appa,r ti enn ent p lu s au monde des vivants: l e:-:J ],épr eux gra vemen t atteints. .Pas un pêcheur n e vient y aborder et, quan l ils paslSent 8n vue cle l'îl e, c'est t oujours à un e grand e distanc e. 'Les mou ette et le::; obea ux .de m er d e tout es eS'p èces n' y lüc.h ent ·pas ct les v agu es se ul es viennont y battre ayec leul' bl'uit monoton e. Un e foi ipal' mois, cependant, un e em.b arcat ion ::;'appl'oc.a.e de ce's rive!::l maudites. Un m·atelo t .lance sur la rive de,s S9.CS et cles ·b allots conte n a nt cIe la nourritur e, ct vite, il)ien vit e, leS' matelot , s'éloi g n ent à n ouv eau, ..\1 0 l'S, .'Ol'tant d es ruine s (l' un vieux 'b ourg, ·cons l'uit au temps glorieux ·d es Vénitiens, s'e g li::;sent cl e.':; e,sp èces d e la rv e', qui furent une foi s de fl emm es. Tou s l e.:-J .1 épl' eux ing u él'is,s·a-hles de.' càtes ouest l e la. :\'l écUt erra né e sont réunis là cla.ns l'îl e a utr efoi s l'ich e et prospère. Une exp éditi.on m é.d ical e y e·t de·s·cenclue récemment et so n .r appO I't dépasse to ut ,ce que lïmag in atiçm huma in e p eut concevoir. La p lus gr a ncl o partie des ma.la des e 't form ée de lép r eux aux ti'g ur es hideuses, aux main s qui n e sont que cl es moi gnon s -sanglants et un e :pesti lence 'Rn' nom plan e s ur le ' ge n s et l es ch os e·s-. l,} n 'e xis te plu s, sur l'îl e, de .pauvre ou ,cle rich e, d'être intellige n L ou stupid e, tous Ih omm e.' et femme.' vivent ensembl e san s clis,tin ction aucu.ne. L e::;' jeun es et Je::; vieux so nt unis 1ans un e l'n,èm e mL 'èr e et v ivent s.a n s r ègle et sa ns loi , oubliant tout , 111lême la notion d u te1mps . Le m eur/r e, résult an t (1r
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différends de tous ' genres, enlève !prcsque ,autant de personne ' .que la mala·die hideuse clont chElicun est fra,P pé. Et le.ntement les jours et les nuits s'écoulent, da.n s une. monotonj e à Ip eine interrümpue par des enterrements, ou qu lqu e rixe S'ortant cie r ordinaire. . Les médecins et les délégués de la commi 'sion qui inspectèrent cette Ne déclarent .que, ja-mais encore, il ne leur avait été donné de l'éaUs er mie.ux le ,h onheur qu 'il y a se sentir un homme s'a.in. Et 1Jà-ba,s, dans l'île de l'horreur, au milieu de flots de la -;\1er Egée, grouiLle11t tou/jours l,a centain e d'êtres « morts-vivant ' )) que s ont le.' lépreux de, SpinaloI1ga.
L'abandon des métiers Les services d 'orientation professionnelle se plaignent, un peu du ~édain croissant des jeunes filles pour ,l es nléÜers fé111lnms. Un ,J0urnall de Lausanne le fait cUnèrelllent et dit que sur plus de trOIS cents jeunes filles sortant de l 'école, ce printelllpS , et dont l~ plupart ont sollicité ou accepté, pour trouver un enlploi, les conseIls que l'on peut leur donner, aucune - sur 300 - ne s'est s~).ontanénlent offerte pour un apprentissage de lingère, de couturIere, de repasseuse sans parler du service de 11laison. p~rt?ut ,
Elles vel~lent être dactylographes ou vendeuses dans quelque .luagaSll1.: ~t l'on remarque, depuis deux ou trois ans que le Il1etIer de cOIffeuse jouit .également d une faveur délllesurée. Ce ~;ont là des professions intéressantes et souvent lucratives vers lesquelles on ne les déconseillera poin t de se tourner.
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pendant occuper uù certain nombre de jeunes filles. Les repasseuses sont recherchées et les maîtresses de Inaison ne savent où trouver des cuisinières ou des feuunes de chalnbre. Beaucoup de parents pr-éfèrent pour leur jeune fille les agrélnents - hélas supposés - de la vie de bureau, l'anÏlnation du grand magasin, les' cour les journées de travail, le Inétier qui n'abÎnle point les jolis yeux ct les doigts agiles. IMais i'ls ne p ensent point que toutes ces jeunes filles qui se ,l ancent sans réflexion dans ces professions terriblelnent encombrées, sont sujettes ù l'avilisseemnt inévitable des s~laires et des dangers trop réels du chù Inage. A n e considérer la question que sous son aspect strictenll'nt lludériel, il est aisé d e prouver que la couturière la lingère, la repasseuse, la cuisinière ou la bonne là tout faire nlêm.e, gagnent largenlent leur vie, et avec plus de sécurité, que la dactylographe insuffisan1ment instruite, la vendeuse m.édiocre la coiffeuse inhabile. E l: la question Inatériclle n'est point unique cl considér r. Du point -de vue n10ral et social , 'l 'ahandon des métiers de l'aiguill E r t des professions Inénagères est un phénomèn e dont on ne saurait contester la gravité. C'es t l'avenir de la jeun esse fél1lÎnine qui est en jeu et en e vaut bien la peine qu'on s'en préoccupe et que l'on s'adr esse L'n temps opportun aux parents. et aux éducateurs, a,fin de les 111ettre en garde. .
gra.n~
Les salon.s de coioffure acceptent actuellem.ent un grancl n0111bre d apprentIes, grâce tÙ la lTlO-de actuelle qui leur procure une abondante clientèle féminine Il1ais on peut se denlander n éU'llnloins 'c e que feront plus tard ces apprenties trop nOIl1breuses. Sans regretter l'introduction des feuu11es dans les bureaux, où leur intelligence et leur docilité sont très appréClees, dOIt-on faIre rell1arquer, que pour exercer la profession de dactylog ra1)he, il est nécessaire de pos's éder un certain baO'ao'e de cO~lnai,ssances indi's pensables. Quant là 1'enlploi de vend~u~e il eXIge egalelllent certaines aptitudes que toutes les jelmes fill es ne possèdent pas. . 1~~U' app~icatio~,.
(Mais pendant que vers ces situations s'orientent toutes ces jeunettes, les lllétiers de l'aiguille - Iuétiers essentiellelllent fénlÎnins. ceux-là - sont délaissés. ILes couturières et les tailleuses , les Jllodlstes cherchent en vain des apprenties. . Les ateliers de iJ.ingerie, Illoins nOInbreux depuis que le ' fa brIques ont envahi une grande partie du nlarché, pourraient .ce-
La force de la pureté CeuX\ qui m éprisent la pUl'eLé lB l'eil)résentr,raient facilemenl com .. me le Iproduit de cette mOI'al o des es<cla,yes que condamnaient l'l1llmanisme païen de la R en ais,s ance et l a théorie du surhomme dc :l\ieizsche, et iL' la l'el ,é,~waient parmi l es vertus ,eliles passive::;, apélna,g e cl e.:] faib.1e::;. Erreur psychola.gi'que imm en. ·e ! Di. ·.Qll.::;-le hautemellt: Ja pureté est "lEI, vertu des ·foürL s. L es Iplus g l'anc1e .~ lu t tes que l'homme aH à souteniJ', ce .·ont ·celle·g quïl eng 91ge contl'c lui-n1'ê,me et en luim ème conLre ,s es ,)),a in::; tincts, 'qui .le tirent viol emrrlent vers les instincts de l'animalité \ma1.érielle. Cette Il utte l ce 'corps .à corps, en Ch .9 cun dc nons, de -l'ho·m m e et de '1.01 J)ê1.e exige une énergi e toute Ip arti.éulièl'e ·aux mom ent.s de ces assauts el e. la msti èl'c que nou,s a,p pelomi t enta tions. Louis XIV l a connais's alt, cette lutt e, qU::l.nd il parlait cl ce'; d eux Jhommes qui ,s e cO'm battsient en lui-mème et l es nombreusc.' défaites que ,s ubit l'homme intelligent devant l'.autre, il les considha it ·tou,i ou.r,s comme une marque de S·::I. hiblesse et de sa. :lâcheté. 1
CeHe lutte est de LOus les âge. et de tou' les inst::llüS. Si l 'aclolc.s.cense en sent plus ·pal'ticulièrement .la violen,ce, i:1 cause du bouillon-
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nement de :::;cs passions, l"àge mùr n'en est ipa8 délivré à ,.iamais, ni même 1a vieil:1esse, car 'l a, IPureté de .l'âme et:du cœur doit ètre ,conse'rvée en tout telmlps. Ces,t donc ,a u cours de toute une vie qu'jl ,f aut préservel~ ,cette vertu de ,p ureté, et à tous 181s moments du jour ct de la nuit, 'cm', surtout 81n un temps ,comme le nôtre, elle e,s t toujours assaiUie : ,p al' l'imagination, pa!' les fréquentations, paT les attitudes et les mode,s immodestes 'que .l'on a sous 'les yeux, par :l es .le.cture et les spectades, pa.r les Iconversations, No u s vivons au 'm ilieu cle microbes impurs ,qui, pal' milliers" nüus ,as s a.Hl en t, et qu'il .faut perpétue],lement re,p ousse,!' en s'immunisa.nt ,p ar la ·prière, QueUe force, queUe ilJersévér,ance, quelle,s .luttes tout ce'l'a suppose et, pOUl' y ,p arvenir, de quelle éne'r gie il faut f,aire 'p reuve! Oui, vr.ai~ ment, la pUl'eté est. la vertu des fort,s,et eUe est ,le noviciat des volonLés ;pui,s santes que récJia,melnt plus 'que jamais ,n os familles et .la société tout entière,
Sciences LE VER DE TERRE
Matériel: De:::; vers vivanls. Observer SUL' le :::;01 !h umicle les tortillons de vers. Faire creuser la terre riche cn humus ou ,proche du .fumier, :pour y faire voir l'a,] )onciance en vers. IS angsue et ver :::;oii taire élU naturE,l ou en image, 1. Caractères des vers. - ((HnparOns le ver à .la. limace, Res:::icl11blance: Corps mou, invertè,f)l'é, dé,p ourvu de membres, - Dif.férence : ]e cor,p s du vers est clivisé en anneaux, en segments. Ce ne sont pa:::; seulement des li,gnes exbéri eures sur la pea.u, mais descom1p artimen t:-,": int érieurs, séparés pal' ,des merrl'brames tra.nsversales, ces del'lüères; trcltVersees d'un bout là -l'autre du corp,' par le tube digest.if . .cela fait penser ,à un long wag·on, cle tr.ain -express, qui serait traver 'é exactement au ,milieu pal' un long cou loir, Seulement, la peau du ver qui est fort épaisse, n'est "pas ]'igide cO'mme ,les parois ·du \vagon; elle est capaible cle s 'étendre et de secontra.cter; et. .le vera,ppara ît tantôt lon g et ,mince, tantôt court et .gros. - Les segments du corps 'ont encore tr3verse.3 ,pal' deux étl'oits 'canaux qui tr,a nSiportent le sang et nourrissent 'les orga.nes, 'Caractères des vers: i nverté:brés, don t le corps mou, dépourvude memibres, est divisé en anneaux , Il. Le ver découpé en morceaux. - -Ca,s Icurieux: les parties clu ver décO'upé ,continuent de vivre; eUes croissent mème et redeviennent un ver ,com,p.let. C'est que, 00mme nous avons vu,- les organes sont l"éiparüs ég.alement. 'ur tous les ·anneaux et trave.rsent le corps entier, Le ver n'a ni cerveau, 11.i ol~ganes .des sens, ni cœur, ,n i d'ai));i Jal'eiI l'es'pil'atoire; il respire par toute Ja .peau, Un anneau vat.Lt autant que'
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l'autre; dlalque morceau du corps 'contient tous Iles organes né,c essaires, III. Les mouvem.e nts du ver. - 1. Sur la terre. - Examinons le ver qui rampe sur la taJ]Jle. Son ,conps s 'étire eL s 'allonge en avant; puis il se gon'flle, se Ta,CCOUl'<Cit et ,f ait avancer la partie arrière, et ainsi de ,s uite. ,P adois, il fa lt des boucles, puis se détend. Qui opère ce ITlOUVement? La ,peau. En rouvrant avec de -fins ciseaux1, on re-mar,que qu'eUe est très épaisse, Cest que, intérieurement, elle est garnie de cleux cou-c-hes cle muscles. La ,couche inférieure est Icomposée cl e ülJres longitudinales, la 'couc1le supérieur e de .fibres transversales, fODma,n t ceinture. Décrivez ,ce qui se rp a,s se lorsque les' unes ~e ·cont l' alctent, tandis que les Rutres se détendent. Fa1sons g.lisser le ver entre .les do:i.gts, d'avan.t en ,alTière: on sent 4 ra:ngées de ipoils courts et raides, que l'on voH à ,l a loupe, :Leul' fonction: Us accrochent Jél.U sol ,l'une ou .l'autre ' partie du corps, l'empêchent de g lisser et 'l ',a iclent à ra m:pel'. 2, Dans la, tel're meuble, - ,Pl açons le ver :::;ur la terre d'un 1)ot. à f,leurs, La tête s'aLlon ge en pointe eUilée, et. cher.che un espace vide poUl' y ,pénétrer. Puis, par ,contraction de la- partie avant, la Mte se gonfle, .élargit le ,pass·age; .le même jeu ,continue. Ai.nsi, 'la. tête, semblable ,à un coin qui s'"é lar,g il'ait lui-même, se fait un passa.ge; l e cor.ps la. suit. 3, Da,ns le sorl clur, - ki, le ver s'y prend comme ,les enfants (l'un.. conte de fées, qui ,étaient enfermés .dans une I.p rison en 'pain .c1'é;pkes, Ne pouvant traverse]' l'obstacle, il le mange, - Oui, il ava.le la terre lp etit à 'petit; e:1'1e traverse tout S'on tube digestif , puis e:Me sort ,à 1'.a 1'-' 1'ière du coriJ ' en forme de minus·cules saucissons enroulés, que vouoS. avez vus SUl' les chemins ,de .ial'din ,après lI a 'p luie. - Le ver, en travaiLLa,nt a insi la terre dure, sc rencl utile: il rumeutblit le sol et y fait pénétrer rai]', IV. Com.ment le ver se nourrit. - Obligé de .faire des voyage ' souterrains aussi péni,b les, comme·nt ae ver trouve -t-il le tem.ps de. ma,ngel'? lil mange tout en voyageant. En e.ffet, nous le rencontrons s urt.out dans les terres méla-ngées de fumier, de plantes en décomposition. Des délbris végétaux et ,a ,nimaux qui traveŒent 'le corps avec ia. terre, l'intestin tire les parties nutritives, - ~ourriture bien pauvre; aussi le ver ne vit-il que ,pour ma,no'er; eL ,p our manO'er, il lui faut voya,ger S'3l11':; cesse~
Et en hiver? ,POUl' ,f uir le ,froid, le ver est obiligé de s'enfoncer' jus'qu"'à deux mètres, llà où la terre 11e gèle Ip as, Il n'y trouve plus rien. à manger; il .passe 'l'hiver en ,'ommeil. V. Autres vers. - La sa.ngsue vit. du sang d'autres animaux. Four J'obtenir, ell e se fixe Ipa1' La (bouche SUl' leur ,corps et .fait ,dansl l eur peau une incision a.u moyèn de ses ,màchoires, dont Iles bords sont en forme de- Ipetites ·s des. - A quoi l'emp loi R-t -on ?
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L Vel' f.:o liLail'e, ,:::la larve entr e cla nt; .l e corps humain pal' la viande non ,cuite de por c ' malades, h l! s déve lopp e clnn,' l'int est in et. d ev ient un vel' long: de phl s ieurs 'm ètr es, (Jui vit a u x cl ép en s cIe son hàlC', C'es t un pFtrasi te,
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L'Al.lé1uia (l'Avril. -
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le sont les br(ls cies nlOissonn eul's
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Quand s'achève l'œ uvre de 1110 l' t ) Sage ... un peu sévère peut-être, Plus de j'euilles SOLIS la fenêtre) S) est tu le grillon qui 111' endort... Dans le cœur s' enlàçait la glycine des rêv es) Dont la grappe fleuri e 0 des sourires bleus ) Ei dont la leuille naît du grand secret des sèves! Au vent lég er qui bais e les Inatins joyeux) Le beau rêve livrait sa tendress e discrète Ei so douce complClinte en les soirs lLl111in eLlx 1... Mais conune cl grilnper encor, toujours) il s'apprête) En tronçonnClni le rêv e) intervint la 1"aison ) A insi qu)ell e avait fait pOUl' la glycine en fête) Cal' tous deux léz ardaient le cœur et la maison 1...
01 !r ent nus et bruns) l'été) dons lu lZ..l111ièl'e
~ c tronc, de ln glycine) en souten({nt d es j'leurs ) ) Se tordmt tout ({u long de ln j'a çacle cloire! S ous la f enêtre) il étnlni{ sa frondui soI1 Que - comme une ém.errmdc - enchâssnit ln nluJ'{tille; Et le grillon) ml soir de ln belle saison y berçait le' dou x chnni de sa fr êle sonn~Lille ! .. , .Glyci,ne) vous étiez toujours prête cl flow'il' ; L es t~'elons bourdonnaient ClUX longu es 91'uP1Jes nWLlU es, TaIlc!zs que dClns l'elLlbier nOLl el.lX) lente à. cOl.lrir La sèv e préprtrrtii les ieLmes l'((]l1 (;({l.l :r fauves ; ) ~lais) hélas! trop ardente cl fêter la n1aison Trop ul'~ente à gr imper) aussi) (/ vous étend;' e) A COl.lVl'Zr tout le mur, la fJrudent e raison VOLlS cléfendii bientôt cette étreinte si tendre.
Pal' Lin jour de premier printC111ps) On apporte la gronde échelle; Tous les rameau x sont e:nzltants ) Cal' de retour est l'hirondelle .1 Et l'échelle du grenier blond On ICl dresse SUI' la llwraille La cognée en votre vieux tro:1c Pendanl longtelnps taille et retaille .. ,
Aller lentement, c'est aller sûrement Il n e If aut pa' pousser l es él èves, c'est-à-dire exiger cr eux de:,- ' effort s h or s de proportion avec l eur n,,ge, leur int eMige nc e, lI eur r ésistanc e. Gh élJefU e chose n so n t mps; l e 'b l é qui mùrit trop vi te e1'o11 n e' de' ,épi s léger s , Vouloir an r trop vite, c'est riS'qu el' l 'arriver à la , aturation et au c1égoùt. 'NIême les él ève ' tr ès bien dou és n e sUIP portent pas longtemps un e culture illten si ve : co,m bien don t les maîtr es étaient f iers, et qui, atrophi és ral)id ement, se sont arrèté,' devant une .])arri èr e infranchis, 'alb l e, hmdiS' qu e Il urs camarade,' moins l' em arquaIl es, et à qui \pour ceLLe raison on n 'avait pa s tenté de :faire brûler l es étFLpes, ont continué tranquillement leur marche en avant. Ils al.laient moins vit e, m ais ont pu aller 'p lus loin. Cette r em arqu e s 'ap/plique p a rti.culi èr em ent aux! plu' jeun es él èv es ; Ice sont surtout. coux-là qu'il faut fair e mar,cher l entem ent, pour assur er, fortifier et conserv er ,cha qu e 'n ouv eau o'ain . Ainsi se forme cc qu e l'on est convenu d 'appeler l a base; d e sa sohclité dépend ,celle d e t out l 'édific e. Il. es t pr éma.tur é, ,p al' exempl e, d'iml)Osei, au cours préparatoire des a,ddition ' ete \plusieul's nombr e ' comportant de: l'etenue '. De mê1n e il n 'est Il)38 'b on, ,p our en seign er l"orthogra-phe aux él èves du cours ,él émentaire, de !leUl' dicter d es textes qui ip ourraient être donn 6s aux exam en s d'ém ancipation. On l es ,a'b r ège, sans doute, mais c'e,st l a qualité. non la quantité, qui import e, Le::; textes d'orthogr a.ph e dans ce 'cour ~ doivent tout ,d'abord enseigner à écrire correctement Jes s ons, et il n e faut ,pas elépas'Ser, dans l es a,ccorcls, l es règl es l es plus simples. De même ,l es exerdces de r éda,ction ne doiv ent consister qu'en amplifications et en ,constructions de phra,s s; ,ce s ont ,p lutôt des études d'é'l o cuUon qu e d 8 véritélJhl es compositions, La rédaction ;p ro:p rement .dite" a in ~ i ,p répal'ée, n e s'abordera que 1JIUS tarcl, au courS' moyen.
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L'Alleluia d'avril Lorsque, sur les épin es, ont fleuri les napp es de conullunion pasca'l e, qu el bel alléluia nous chantent les jours clairs! Et, com m e, dan s chacun de nous , leur r épondent e n carillon nos cloches inMrieures ! L es Pàques fleuri es, dissimul,ées d erri èr e l'aigreur des venls et le voile des giboulées, sont venues doucement, et pres qu e en tapinois, dans l'âcr e senteur des ram ea ux e t l'odeur amère du buis. Puis , brusquem ent , dan s le ciel end euillé de la semai ne sainte, les gra nd es Pâques '0111 'é clat é. Et maintenant, comme un voile suit le vent, tout cèd e au comInandem e nt obscur et m ystérieux de la saison , tout subit sa subtile influence. C'es t le term e des longues patiences et des clouloureusps r ésignations . Car ce ne sont partout qu e des horos,copes propices et des présages de bonheur. !Le t,e mp s, maussade et r echigné p erdant son air bourru , hi er enco r e pleurait et riait tour à tour. !.\tIais, pour finir , la joie l 'a enlporté, et le ciel,' 'lisse e t pur , laisse à pr ésen t le soleil se livr er to ut le jour à ses féeries, l e ciel divin d'avril te ndu d e perse bleue ct tout brillant d e lumièr e nacrée. Tout a senti pass er le so uffle du printemps. La haine qui, l'hiver, sévissait, a fait place à l'anlour : l'herb e est plus folle que , jamais; la f a rouch e forêt sent s'a.paiser sa rud esse sauva ge. Des forc es prodigieuses, des forces sécu lair es , t oujours jeunes pourtant, magici enn es de la saison , se mettent au labeur e t l'arbr '" es t le plus grand seign cur d e cette fête univer selle . Tout ce qui viL donne des sig nes d'allégresse; tout chante d un e voix d ' Angélus; tout r espire un e halein e d e fle ur. Le souffl e des bois en particulier nous élneut , car leur s tons bruns ou gris s'efface nt sur leurs t,êt es au -dess u s des collines; ils ont sen ti passer le vent du sud , tiède et en soleiU é. e t d 'un matin à l'autre o n les vo it 's e couvrir d 'un e verte ro sée. E n même temps, tout en eu x est musique, et les feui'lles et les branches. :!; '" '"
Alleluia ! De queUe âln e intr épid e les oiseaux r evenu s au bocage se transmettent, eux a us si, l e Inessage de joie! On dirait que leur chant étincell e. 'Les plmnages sont mi eux lissés, plus confortés les cœurs, plus ve loutées les voix. Et tous s"égosillen t 'à qui mieux n1.Ïeux, et tous s 'appellent e t se chamaillent du doux chanlail d'amour.
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Alleluia! JI y a com m e un e te ndr esse secrète qui coule dans les soufflés des ve nts , et leurs jeux sont plus doux qui s'attirent et so uvent s'entremoêlent. Un esprit d e puret é e t d'innocence r ègn e sur toute chose: dan s la vie voyageuse e t fu gitiv e d es nt\ées, dans le mobile nliroir d e la rivièr e, dans les nuances changeantes et plus claires des horizons e t 'ju squ e sur les pierres eHes -luêm es aux m ou sses plus lustrées se d essin ent des traits nouv eaux. Quel adoucissement soudain et quel calme b éni dans la marée d e l'air! Quelle s uavité dans le jardin d e l' es pace azuré! Alléluia! Alléluia! L es jours sC'mblent couler d'une source plus pure; la lumière languissaml11 e n t prom èn e ses b eaux songes dorés . Le ra) on d e soeil a plusd'é tinc ellelnenL e t d e vivacités e t l'ombre ellem ê m e plus d e chaude e t vivante douceur. , On dirait qu'il y a d es dieux cach és, dont le so urir e m ys téri eux 'é gaie les horizons. Ce n e so n t qu e des efforts h eureux , d es intentions amènes et des p ens ées joyeu ses; d es orchestres partout, partout des risées d e vent frais . Des voix, d es sentiments viennent on n e s'a it d 'où et vous p én étrent jusqu'à J'âm e : bonheur encore fragil e, don t le r efl et tr emblant pourtant anime tout. T e ndr essc in effabl e d 'avril, j eun esse du printemps , printemps du printemps clair; c'est tout cela qu 'est Pâques dans les bois d Pâques dans les cœurs: un e fl eur qui s'ouvre, un brusque e nchanlem e nt... Alléluia! Jcan Nes my.
Petite robe au tricot, pour enfant 1er âge Modèle
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Succès»
Elle sc travaille en lain e 3 fil s, aiguilles No 3 JJ2. Elle p eut se fa ire en d eux teintes, p. ex ., laine 3 fils ro se et ,laine l:::tpin bla'J1Iche. ~r[ onte r 1 H) 111 . pour le d evant en bas et tricoter pour le bord tout. à 'l'endroit: 2 tours (4 ' aig.) avec la laine ros e, 1 tour (2 aig.) avec la lain e d e lapin , 2 tours (4 aig.) avec la lain e 'ros e, 1 tour (2 aig.) avec la laine d e lapin , puis travailler toujours tout '8. l'endroit avec la laine ros e : ()7 tours (134 aig.) On es !: ù l'empiècement. Tricoter 20 m. , puis travailler 70 m. en pre n~nt chaque fois 2 111. e ns emble et t erminer par 20 lU. Av ec les 75 m . qui -restent, fair e 18 t. (3<1 aig.). On 'est à l'encoll..lre. Tricoter 20 m. , les m e ttre sur une aig .
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:auxiliaire. Lâcher les 3 m. du milieu et tr availler avec les 20 m . .qui restent G tours (12 aig.), pour un des côt és. Ajouter 20 111. du côté d e l'e ncolure. Avec les 40 >ln. obtenues , tricoter 18 t. (3G a ig.) . R eprendr e les 20 111. laissées et faire le second cMé pareil au premier. Travailler maintenant pour le clos avec les 80 111. Tricoter 25 Hl. puis, sur les 30 qui suiv ent, faire 1 m. , 1 au gm. , 1 111. , 1 .a u g11l. , etc. , et t ermin er par 25 m ailles . Avec les 110111. obtenues, tr availler 6ï t. (134 aig.) Terminer par le bord, c'est-ù- dir e tricoter : 1 tour (2 aig.) avec la laine de lapin , 2 tours (4 aig.) avec la laine rose, 1 tour (2 aig.) avec la laine de lapin , 2 tours (4 aig.) avec la laine rose, 'Lâcher les m.ailles. Pour les manches) relever dans le bord de la p etite rob e les f) () mailles du milieu et faire: 1 tour (2 aig.) avec la laine de lapin , 2 tours (4 aig.) avec la laine ros e, 1 tour (2 aig.) avec la laine de lapin 3 tours (G aig.) avec la lain e rose. Lâcher les m. , coudre à l'aig, les côtés et les 111anches de la petite roh e. Avec un fin cro ch et de celluloïd, faire tout autour de l'encolure un rang de mai'lles plein es avec la laine d e lapin.
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Puis , avec la lai n e rose, faire un r an g de 111a illes plein es là l'ouverture derrière , en faisa'l1t su r U11 des côtés 4 petites boutonnières fo rnl ées par 4 m. en l air, et coudre 4 boutons. Avec un petit ruban 'r ose, faire un n œ ud ù l encolure devant pour garnir la p etite rob e. ~'fodè l e de 1~/Iadal1le Laplace, ,~\tlont r eux .
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Les merveilles du ciel Xou s nous trompons ,g é nér,all ament. sur l e nombre d es é toil es viE.' ibl es à l'œil 11U: ,dans l es nuits trans par ent es et sa n. lun e, ell es sem)JI,ent fourmill ~r, et nous nou s im ag i-non s en voir d eS' milliops , En -r éalité, eUes n o s ont en tout 'qu e :) là onoo, d e s'orte ·qu e nous e n v oy ons environ 400.0 . .·:\I[ais l'œi,l hum a in -si p er çan t et si 'p arfa it s oit-il , n 'es t p.as un e OJlga n e d 'un.e g r a nd e .pui,s sance ; da n s l es lun ettes ou l es té.l és'cop es, on en v errait jus'qu' à 30 mHlions , Qu el sp ecta.cl e incompal'abl e ! L'imagination la ,plus foll e p eu t-ell e 'e .repr ése n te r 'cette qu a nt ité fabul eu se d 'astr es ,qui nous en tour ent, toujours en mouv em ent ,d a n s un e ét endu e sa n s limites, et à la s ur,l' a ce des·qu els s 'a ccOtmpliss'ent constamm ent cl es phénomèn e.s ext r a ordin a ir e.s, d es cl6 flagl' ation' erf fray,antes ,a u!près cl es'qu el s no s orages l es ,plu s terrihl es n e ,s on t ri en , d e~ explos,ion s et cl es incencli es dont nou .n e -pouvons nous fa ir e un e idée d a n s no" 'cont empl ations no cturn es d e 'cet infini où se mblen t r ég n e,l' 1e ca Im e et l e s il en ce, A. v e-c ,l es ins trum ents Ip erf ec tionn é,s 'qu'il s 'p ossèd en t d e nos jours, le.:::> a::; tronom es a 'sis t en t à cl es ,s p ecta,c l e~ g randio ses ; c1.a n ::; un p eti t coin du .ci el où nous n 'a,p er ce vons qu e 4 ou ,) étoil es, i.I::; a rriv en t à en compt el' plus de 3000, vérita.bl e pouss i èr e cl 'or qui s,cintill e là l eurs y eux éblouis , Tous ce::) mond es .'ü n t sé.p a r é,s enll' e eux p a l' d es vid es imm en 'es; m a is s i. fa nt a,s tiqu es qu' e.ll es s oi en t, l e" ,dis ta n ce,.' d e n otr e ip e tit o T e l'.r e 2, ce rtain e. étoil es on t pour ta n t été év,a lu ée.', \ oU s .'·a v ez qu e ,l a di st.a n ce d e la T err e a u S ol eil est d o 37 milli on s de ;li eu es ; un tr a in m a r chant tà l',a llur e ,d e 60 km. là llh eur e m ettr a i t 2(j'D ,a n s à la franchi1', R egar.cl ez m Ri n Le n a nt 'l ' étoi,l e polair e ,don t l' écla t ,a g uid é t,a n t rie t ais l es m a l'i.n s ég- ar é,s ; eUe es t sé p a.r ée cl e nou s ]J fl r cen t trillion . d e li eu es. :\ous a vons l'tha,bi t u cl e d e clire qu e l a, vit esse d e k t. 'l umi èr e, (lui p a rc ourt 300.000 km. 'à l a 'e concl e,. es,t in sta nt a n ée ; or, l e,s r'ayo n ." lum'i n eux qui n.ou · vi enn ent ,d e J' étoil e p o,]a Îl' e e n s ont p artis rlepui s 46 ans. T.andis qu e 'la lumi èr e du S ol eil a tt ei n t l a ten e en 8 minut e,;, il fa ut. e11v il'o l1 !~ an s à cell e cie ,l' étoil.a la plu s r aPPl'O ch ée' pour 1l0U.' p ar v-c ni l', )\ 'e.'t-Ïl p as cu l'i eux d e p ens er qu e, ,à p ar t qu e,l,qu e3' e xce ption .' , llOU ,! vo y ons l e ciel é toil é tel qu 'il éta it a va n t notr e n a issa n ce. Un g r a nd nOl11Jbr e d e 'cesétciil e.s ont un e m as::;c b ea u cou p plu.' ('on<s idé r a.]):le qu e cell e d e notr o S olei.l , bi en 'qu 'ell e,s n e nou s app8l'a is.' 8nt qu e comm e un poin t lumin eux {l a n s l' es,p ace. ,;\I[.9. is, co mm e ln ma sse cl 'un astr e n e p eut p as c1 èp asse l' ce 1't,a in eS' limi tes, il a rrive que. cel't a in es cl' ent re ell es se d édoubl ent, qu elq u efois mêm e il .'e f orme jus'qu 'là (j s.ph èr es de liff ér ent es ,g r o.'se urs, et on a ss iste à .co spectacl e ét.range d e d eux ou ,plu s'i eur.' ,g lob es lumineux tourn a n t l es u ns a utour d es au tr es , comm e nous tournon s a utour du S o-1 ei1. L 'é toil e poJ a ir e dont nous p a rlion s tout à l'h eur e a a ins i un p etit comp agnon 'qui tourn e autoul' cl 'ell e, et on (1 calcul é qu'il m et n DO a n s .à p a r courir l e 'ce rcl e co.mpl e t.
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1~7
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Ces é toil es cloubl es ou tripl es s·o nt r elativem en t s i !pro,ch es les un e.' cl e::; a.u.tr es qu e, ·d a n s cer tains cas, il a fal,lu cles lun ett es d'une t.r è~' grande ,plü.'sanc e poUl' l es d éc ouvrir ; et non seul om ont ce,s -énorme.' m a ,s~ e s s ont. lumineu ses, m Ri ., l a .p lupart du temps elleoS s on.t coJor ées d e cliv er ses m a nières, Qu 'on ima g in e cl os mon de s é cl a irés p a l' de 's pl e,nclicl es s ol eÏ.ls cl'un vert ém er,a uc1 e, a u t our d es qu els tourn ent cl 'autres S'oleü s ,d\m ma.g nitiqu e ja un e orangé, Tout e .la ga mme d es ,bl e us a.p;p a r a ît a u ss-i a uX' r egards ém e rv eil lés; un ,g·ol eil coul eur cl'.a zur tourn e autour d 'un sol eil jaune l'or, La ,coloration d e 'que].qu e:s -unes d e ce étoil es es t. vi si,b l e clans un e tl impl e jum e,P e, m 'êm e pa pfoi<s:, là l' œ il nu , On estim e qu e l e::; ,a s tres colorés, en ,bl e'u , JJl eu-mal'in e, bl eu-s aphir, bl eu clair, ::;ont encor e d,a n s tout l' éd a t d e l eur j eun e.Slse et d e .leur beau1 é, A Im esure qu'Hs a vance nt en â ge, ils se tl'a n s'Îol'm ent en a s tres j a Ull e's Iqui cl evi enn ent enfin rou ges, d'un rouge cl 'a'bord éolata n t qui s ·a.'so mbrira d e plus eill {plu ' jus qu 'a u g r enat, coul eur d e l eur d écacl cn ce et présage cl e l eur r efroidi s, e·m ent.
Qu a nd .les étoil es soilt d 'un â-g e très -ava.n cé, c,ll es pr,ése n ten t d e véritabl es phals'es , T.a ntôt eUes brill ent d'un ,b el éc l at, · t a,n tât ell es ,se mb l ent ,··éteindr e progï' elS. iv em ent pour ,. 'e ra,]lumer en s uit e 1Je tit à p etit . et r etrouve]' un e parti e d e l eur éclat ,p rimitif. E ll es s on t d evenu es cl es éto il es p ériocliq u es. D'après les es tim a tion ::; d e certa ins a,-·'tronom es, les étoil es complète m ent ét eint es .' ont innomb1'ahl e." mill e fois plu s nom,Jw eu ses 'qu e ceMcs qu i b rill ent. L es espaces cé lestes se r.Ri Po n t ·a ins i h a bit és ,par un e fo ul e cl'a.str e::l obscu rs t ell e notr e -h um a nit é ,qui 'compte ,b ea.u coup plu:, do mor ts qu e cl e viv a n.t " \: oCr e So leil e,s t un e étoil e j a un e ,qui d evi en t d éjà p ériocliqu e ; l e " p ériod es de cl'oissa n ce et d e cMc wi. "s,a nc e .(l e s·a. :lumièr e dur ent 11 an s. Ce Iph éno m èn e n' es t p as elll COl' e tr ès sen si.bl e ipOUI ' n ou.s; m a.is il est. probab l e qu e p lu s t a r d se s u,ccé d eront. s ur l a. te rr e cl es a nn ées d e cna lc Lll' eL cl e' a nn ée ' plu.S' ,f roi de,'. Ces tra n s,f orm a Uon ' des as,tr es sont s i 1en tes qu e cl es s iècl e·s s'éc oul eront en cor e ,Fl v a nt qu e .le.' 11 om ~ m es n' a i en t. à oSO uffl'ir {18 ,ces n el'tunb a tion.' . L a plus b ell e et l a plu s b rill a n te cl e tout es 10" étoil es eJ::; t S iriu s . V,c u s p ou vez l',a dmire l' jusqu'à la. fin ,avri,I 'ch a'(Ju e s oir du cô té du S urI , a-sse z IP l'och o d e ,l'tll0rizon ; d ès le ,mois d e nov emb.r e, ell e se l èv e v er s minuit, et. ell e illumin e cl e s on r a di eux éclat tout es n os nui ts cl'hiv er , e.n ava n ça n t. ch a qu e jour l'h eul' e' d e s on a,pp aritiol1. S iriu~ a cle tou s t e'mps fr a pp é l e" Jl0mm es p al' sa s pl e n ~le ur m el've i,l1 eu se, ,L ei::; Ipo ètes g l'ecs l' on t ch a nt ée ; en E g:yp te, bi en a v a n t l' è l'e chl'é ti enn,e, c'es t ell e qui serv a i t ,à r égl el' .l e ca len cLl'i el', e.ll e annonç a it l a ,Cl'U O ,du Xil et l'.a rriv ée cl e::; ,g ra n des c.h a l eurs . E ll e fa iL p a l·ti e d e la co ns t cl,],a ti on du Grand Ch i en; les Egy pti en s a,pp 811èr en t alors cani cul o ce Lt e .p ériod e cl e gT-a nd e chal eur ( {LÜ c1ure 4·{) j,OUl'S e t coïncid a it 8v ec l' époqu e où Siriu s s'e l èv e et se 'couch e en m èm e tc m-ps ,qu e 1('
~, o l e il,
L e nom lui. est l'esté, et
198 -
110 S
almanachs e nr egistl'en t enC01 'e tOll ,=,
'I e~j a n ,' l' époqu e cl' ::i ,iour!':\ c::l lücul a ir e' ,qui s'étond clu 11 juill et au
11 ClOl1t. La. ,lumi èr e cle S il'iu!':\ e,. ., t (l 'un e blancheUl' éclatant e et met Hl an s pO Ul ' arriv er j u<" ,qu'à 11 0 U ,' , Ces t une étoil e double; il y ft Ull e cin quantaine cJ.' éu1l1 ée::i, un opticien a m él'i,cain (l é,couv rit son compaf!:non en e ::; ~élyant un e énorme lentille .cle 47 centim èt r es de (h amè1l'e CJllïl vr llait, de fabriquer, L'infini e,'t peuplé cl'un g'L' ancl no:mbl'e d e lach e":! lumin eu se ' cru 'o,n. i:'l]1lJell o .de' n é'buleuses, Les un s s ont cl e,::; 8mflS cl' étoi l es sem.JJl a l)l es au n àtl' e, comm e ,r a ma s cl es Pléiades, D'autre.' so nt cl e vraie!:::1 n ébul eu se S' et l'e,s so mb.l ent à des llu age.' blancllàlre,s ; ,ce .sont cl os mOllde~' en forma (ion , compo sés de gaz ou (10 vapeufs, .cl a n s l o.s,quel. ' on R!p el'çoit !pal~fois un ou ,plusieul's no~r a u x qui. so 1l'ansfOl'm efont plus tard en éto il es, Les ,distanc s .qui nou s sépuren t de ces n éb ul eu se' so n t in ca lcul a,b l es; 'mais nous somm e,' a ttir és malgré nom; vers co,s J'ég ion my s t érieu~es; notr e. ' àme e's t rCml)li e (t'un e 1 1'01fonde émotion l' ligi eu s e devant 19 gra ndeur et .la bea ut é (l e l'univCl"::l imm en ,-'e, œu.vJ'e de Di'eu, ~I. RAY,
Quelques singularités de personnages célèbres ] l y a quelqucfob du pelil chez l s g l'éll1 cls, Quekluefois a u ss i il) cl lie l' ~ il O I'.m ', \.in,'i, l'alPpétit. cl Louis XIV, ap p étit (r a ill eur,' i r a dili Olll1cl dans l a, famille cle ,' Bo ur,bon s, ne con stitu a it-il pas un pl.cénomène xiraordin,lire? Qu a n d il étaU valétudinaire, l e grand r oi :" contentait de crol'Ile ,> mit~nné - s, cl'un ])otag" aux pigeons et d e trois J' cul ois, En tc rnps normaL ]a prin cesse Pala tin - le vit souv ent mflngel' quai l' , assi ettées cie so u,p , un fa isan enli er , une ,pepllrix, un c gTa n cl e Cl,'siettée de pâtisseries ct pub:,clu fruH et les confitures, ,Ce qui n'em'pèchait :pèlS l c f Wffieu x en- CH::; dc nuit, que ~[oli è r e part8o'e8 cieux u trois fois, Que,l Gal'rganltl a, me;:; amis !.. , Et comme n t a- t-il pu, a,pl'ès dc tell :-; proucs::; ~ à ' tab le, ,1 roues 'es quotidi enn es, vivre s i lon gtem p s? 11 a accompli. l,à un travail proc1],j:üeu );! qu'on n'a Imirer a jamais ass ez .. , El 'd ir e CJu e Loui -, XIII, qui éta H s on pap a" n pouvait ,g u èr e ,à t,8b.} e s(' -'R li,'faire que pal' l es yeux, car il avail g l'a nd m !} l ,à l' ostoma c, cc Loui s XIII, fil s du ga illard b éarnais Henri I V; e t, cl' a ill eur:-;', cc ma·l à l' estomac l e r endai t très m a u~, sa cl e , De scendons de~' huut e ul'S roya.}cs ,pOUl' regarder dans l a. s impl e hWD1anHé d e,~~ biza,n eri es 8i abs urd es qu o :p eut-ètl'o ell es' ,ou.' pa)'al:tl'f1llt inv l'ai.'e,mblables , Ainsi , Lalande, l e gé niall astronome' français, mall g a it des araigénes, il l eur trouvait un go ùt ex'quis d o noi 'ettes. fraî che.' , SchillCl' a ff e'cUonnait l e pm'fum ,des ,p o'm m es {pourri es et Gcethe l 'ocl eul' de," b etterave s frite s , Turgot n' é ta it. jalma is mieux entralné au travail qu e lors qu'il avait.
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clîné co,pieusement, Le plülo, 'oph o ;\falebranche, qui éta it la sobri ét é mème, voyait san , ce 'se un g igot a u :bout d e son n oz, Lo gj.got n' éta it 1::ians doute qu'un e verrue , On n'en finirait (plus S Ul' l e ,chapitre d e sing ularités des p ersonnages célèbre" Celui d e leurs tks et .de l eurs manie, n 'est pas moin s amusant, non plus qu e celui de l eurs antipaNli e' in s tinctives , Lac1i.'la ·, roi do Pologne, se troub1aiL jus qu 'au fond du cœur el pronait la fuiLe qu and il vOyDit de Il 'eau, Henri III n e ,pouv a it r es Ler eul cl a n s une ch a mbre où 'e trouvait un chat, ,L e t erri.bl e duc cl'Ep l'n o n s'évanouissa it à ,l a vue d'un l evraut. Le illéU' è,chal d e Brézé 10mbait en pâmoi son devant un l alp in, D es'cendon s un lp eu d es s omm e ts du passé pour ,ob 'erv er chez quel ques-uns l e nos conte,mporain s, e t des ,plu' illustr es, <c8rt;Lines a ntipetthi es physiques ,b ien et.r anges , \ins i, l e maré chal 'lol' cl h'oiJJ erts, clo nt < 1 ersonn e n e co nt es ter a l "' courage, n e pouvait, mêm e cla n . .: l e' plu :-j cl'iu,qu es circonsta n ces, r eprim er s on avel'sion l our l es chats, Pendant l1110 ba ta ill e sou s .0Ia ])oul, l e gén éra,l Rob erts, en t ouré le ;-,.on éta.t-ma jor, restait, comme cl'habitud e, imp a.'siJ:>l e sous une '2Tèle de 1 a ll es, TouL à co up, il ,'e 'mit à tr' embl er, \. vec un geste de Ifra;eur, il dé 'ign a 10 faîte (l'un mul' où un cha t. éta it ac'c l'oupi, On ch assa :l'inn oce nt animal, et Ro,b erts l'e'prit a u ssitôt son sang-froill. Ru l yarcl Kipling, .le g r a nd écrivain, avait rapport é d e so' vo yages a ux Indes un 'cha t mél,o'niüque clon t i,l ét.ait très fi er , Un jour, lor,cl Rob erts dîn a i t chez I<ilpling en nombreuse compa o'ni e, quand l e cha (; e ntrant Jan.s l a sa ll e à mange r , sauta s ur 'l' épa ul e ,du mar éd18 1. oCe luici, vi::;iJJtlement d éconc erté allégua quïl avait. oubli é un rendez-vou cL ' Ll11 e extrè rn e importa n ce, et fit, min e d e se r etir er, :\ifa is Kiplin g, compl' nant l a vraie cau.'e de ccL embarras so uclain fit rliS/paraître ,le ch a t. Le brav e ,mal'échal n e p arl H plus d e quiLter l a sa.ll e, Ce que l'on s 'expliqu e mi eux, surtout ,ch ez l es -g rands avants, qui en so n t assez co utumi er s, ce so nt .l es di 'tractions Ll e l' e;:;,p l'it. Edi,s on, pal' exempl e, fut l'homm e ,le 'plns listl'aH du moncle , Le jou]' d e .'es no ces, i,l .oublia 'a f emme à ln gare où ell e ra vait ,précéd é, \lm e Ecli 'on , a près l 'avoir atten du longi omp s, se d écida. ·à s 'en ·aller ch ez lui. Et, nat.ureLl em ent, el.l e trouva dans l e la,b oratoire co drô l e cI e mari, t ll ome nt o ocup è d'uno r o>ch erch e, quïl n e 'e ,'o m enait 'Plu s cl'avoir, ce m8tin mème, contracté un ma.ria ge, l , eu Clvant s,a, ,mort , il devait ass'ister .au b a nqu et que donnai t Cil '::ion honn eur l a. ISodété qui exploit e se~ ' .b revets , S on chef d'atelli er, qui éta,i t spécialemont ch8rgé d e ve.ill er FI. 1'0,])8e1'V1111<CO l e sos olb liga tion s m ond a in es, lui serina ,p lus cle vin.gt foi s au ,cours de la j ou rn ée : :\,fon8i eu)', c'est au j ourd'hui l e banqu et, 'pOUl' S h eur,es, J e sa i s ! J e s ais !.. , répondit Edison, 'Vo u s vous f er ez raser, vou' m ettr ez votre habH .. , J e sais ! J e sais !.. , J e viendrai vous prendre 'Èl 4 h , ;Y:; , Entendu, '111on ami, entendu, .. ~ éanm o in s, quand l'auto s'arrèta clevant iV lengo-Park, l'hôt el cl 'Ecli - .
- 200 .' on , celui- ci n e p en 'a it plus du tout à la Soci ét é de ses ,br evets, en core m oins a u banqu et. \ ,ètu (l' un ,p a ntR.lon et d'Lm e 'bl-ouse de tr a vail , Le ,'av a nt qui a va it un e ba rb e d éj,à long u e, des.'in a it t r a l1lquill em'e nt, comm e d'habitude'. \'l al g r é tou t, on l'cHm en a ' da n s ,cett e te nu e fa ml!li èr e à la s a ll e clu banqu et. Et ,ce fu t d 'aül e urs l e 'p r éle xt e cl' a'cc1am a ti on s en thou 'ias t es. H enl'Ï. P oin car é, l e g r a nd m a th ém a.ti cien , éta i t cél èbr e pOUl' ses nég Lüœ n ces. U n jour, ,p as::;ant l'u e Bonapa rte, tanclis qu'ill'even a i t clu Louvr e, il fai sa it dan ser à d es chiffr e'S un e t ell e Ifa r a nclo,l e clans 'a t ê te, qu e 'p OUl' disciplin e l' enfin .l'im,p ati en te multitud e des chiffr es, il fit Ll aHe : 'ce fut devan t la boutiqu e d 'un v a nni e r. Qu a nd il eu t a sse z r éfl échi , il reprit son ch emin , mais en empol't ant un e jolie cOl,beill e, d ont se:-.; doig ts s 'ét.a ient m a,chin a lem en t a musés . .ch ez lui seul em ent, l' LIe Gay -Lussac, il s' ap er çut qu'il ten a it ,à la main ce l éger u s t ens il e de m én age, et· bi entôt il se r a,p p ela enfin crull ,l' ava it, comm e un vo leul', clérobé au va nni er d e la: ru e Bonapa rt e. F'ast eul' eut jus qu 'là ,-'on d erni er JOUI' d es clis Ll' aJc tion s 8,u ss i e xtil'aordin a ir es, Il en a vait d éjà à S tras,b ourg, .i eun e prof esse ur' oà la Facult é de' s scien ces, et tout réce mm ent m a ri é, Ain::;i, un e .foi ', touL le Imon de ét ait e n fête, ,à S tra ',b ou r.p:, L e prin ce' Loui s Bona p a rte venai t y fair e un e tournée de ga,la . L es h abitants se ,pr éci'pit a ient a u -dev a nt ,d e lui, L es troup es d e ,la ,ga rnis on éta ien t en mouv e m ent. \1m e Pa st€ lll' a.va it dem a ndé à 'on m a ri d e fa ir e, p a l~ le:' -qu ais et les ,pl aces lll1 e :p elit e pr omen ad e. - C' est ,conv enu , r é'p ondit P as teur, P ermets -moi (l' a Uel' un mom en t a.u la,bora toire, et .i e r ev iens , ..\Tm e Pa s teUl' a tt endi t s on m a ri toule la journ ée, Ce n e fut qu 'a u mom en t d e dîn er qu e P,a s teul' r ep a ru t à la m a ison , ' e s ouv en a nt a 10 l's ri e sa prom ess e ; il voulut, tout p en a u 1, s·e xcu ser. -- Qu e vcuxl-t u! J e n e Ip ouv a is int errompr e m es exp éri en ces, - C'es t,' vl' a i, t u as r a.is on , l'epl iqu a la clouce Vrm e Pa sleul', quf sourie it ù son ch er sava nt.
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NÉCROLOCIE L e 11 mars nous arrivait ,de Bovernier la triste nouvelle d e la mort de I~VI. Arthur Rebord) instituteur . 'C' est un e p erte bien çlouloureus e pour le corps enseignant qu e ce départ d 'un d e ses plus d évoués men1:bres , Ù la force d e l'âge , au moment où l' exp érienceacquise r e nd le travail plus facil e et plus fructu eux. ':\II. Arthur H.ehord, n é en 1893, a obtenu l'autorisation d 'enrS eiguer en 1913; ill a proa't iqué depui1s san's i~Jt erruption. C ,était un l11aÎtr e laborieux et dévoué et on l'estimait pour ses qualités de cœur. M. le 'Président de la Sociét'é valaisanne d 'éducation avec le drapeau corporatÎ'f ainsi qu e la 'Chorale des Instituteurs ont accompagn é ù sa dernière dem eure t errestre ce bon s erviteur de' 'l' enseigqem ent. -R. 1. ,P.
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