L'Ecole primaire, 31 mars 1934

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M. Ulrich Verna

inS't.

No 6

SION, 31 Mars .934

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SION. 31 1\I/.ars 1934-.

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No 6.

53me Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE OROANE

DE LA

SOCIÉTÉ VALAISANNE o'ÉDUCATION

SO'M!i\l.DAI,RJE: n a vaincu la mort. - Aux instituteurs me·m bres· de l'A. C. J . V. - ·Cai·s\S.e de retraite du ,P . E. et l'a'p port de: g,estion . A propo.g .cl'ex'a,mens. - Eta·pe.s de ,l ',éducaüon. - ICo u'r s ·de travaux Imanu els. - ·Parti e .pl'ati.quc. - l'iOS PAiGlE!S. - rPromen·ades .·'col,aires.

II a vaIncu la mort: Alleluia! L 'hu111anité redoute ICl mort, elle tl'emble d evant elle, ell e la fuit, épouvantée. Ah! c'es t que la mort est une chose terrible ,' séparation, brisem ent, anéantissem ent, - selon le point d e vue ClLzquel on se place. Le chrétien, lui, regarde la lTIOrt C01TIme une séparation passagère. Il en r essent toute l'amel'tum e, sans doute, mais il sait qu'ell e est la l'ançon de la déchéance ol'iginelle. Il pleure devant un tombeau, lTIccis ses lal'mes cessent de couler quand son l'egal'd s'est ((rrêté sw'- la Croix: 'Ü crux, ave, .spes uniea ! L 'indifférent est' brisé pal' la mort. L e poids du mystère l'accable, il n e sait de quel côté se tournel' pOUl' en trouver la clé. Il jette d es « pourquoi )} et des « comment », il se torture, mais rien ne le satisfait, parce qu'il se rcfuse à aller au fond des choses . L ' athée jJrofesse que la nwrt est l'anéantissem ent total d e l' être, que l'ex istence humaine n e va pas au-dC'là du tOlTIbeau et que l'immortalité de l'âl11e est une chimère ou une ÎlllpostUl' e. Mais nous qui avons choisi la première de ces trois philosophies d e la mort, de quelle es pél'ance notre cœur n'es t-il pas l'empli ? N'avons-nous pas tous les moyens de tenlpérer et d'adoucir la -douleur des séparations ?' Aux clal'tés de la foi ne savonsnous pas qu'zl est, comme disait saint Ambl'oise « une éternité réservée aux iustes et qu e tous s'y donneront le baiser du revoir » ? Cette consolante certitude cc édé proclamée pal' (le Chrisf, vainqueur de la ITIOrt: « Celui qui Cl'oit en moi vivra éternellement. » Y penserons-nous jamais assez, surtout en cet annivel'saire de la Résurr ection, nous qui avons l' incOillpm'able privilège de nous réclamer d'un christicmisl11e vivant? Serons-nous jamais assez reconnaissant envers le divin Res-


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- 139 su~cité de nous rendre la mOl't moins féroce depuis qu'Il l'a . valncue et changée en un seuil d'expiation, qu' il faut franchir sans effroi, puisqu'il conduit à la véritable vie! . Eduoateurs chrétiens, soyez, soyons fiers d'être marqués du slgne de la l'ésul'l~e ction. COll1111UJl1'iqzwns cette fierté tl'ès légitilne aux enfants dont. nous avons cl façonnel' le cœul' et l'intelligence. Autou,l' de nous zl y a tant de chevaliers de la désespérance et ~u neant, que nous nous devons de l'éagir vig'oUl'eUSell1ent en 1~C1'u.stant dans nos âmes d'abord, puis autour de nous, ces divins tell10lgnages que le Sauveur r essuscité est v enu nous apporter. Vitae.

Aux Instituteurs n1embres de l'A. C. J. V.

Bon nOlllbre de jeunes instituteur.'" ,;>rennent UL~ p&~rt très o'É'néreuse au travail de l'Action 'c atholique par les jeunes. E'n déce~n­ bre dernier, une section de l'A. ,Co J. V. a ét' fondée parmi les élèves de \la troisièlue année de l'Ecole normale' elle a eu des réunions régulières et vivantes sous la direction édlairée du IR. P. 'ICar pentier. A la dernière r éunion du 19 mars notre se·c tion a lancé -l'initiative d'une quinzaine de renoncem e~1t en faveur ,du secrétariat pernlanent indispensable là la vitalité et à l'existence de notre 11l0Uvenlent d 'action 'c atholique. 'E lle a achessé une cir,c ulaire en ce sen s à toutes les sections de l'A. ( ,. J. V. Par .l'organe de rEcolle IP rimaire, nous nous penneUons de r e'COlnInander à tous les jeunes instituteurs cette quinzaine :de renoncelnent et les prions de ,c ontribuer à en assurer le succès dans le n1Îlieu où s"exerce leur influence. ICeux qui seront bientôt les ,c adets ,d u 'c orps enseignant prÎlnaire leur disent dès là ,p résent: « Grand merci! Que le divin Rédempteur vous le rend e ! '.) La Section de l'A. C. .1. V. de l'Ecole nor]]wle. '

Oaisse de retraite du P. Ea RaF,po-rt de la Commission présenté à l'Assemblée générale de 1934

La COlnlm ission de la ICaissè de retraite du P. E . a rhOlu1eur de . donner là ses 111elllhres un petit aperçu s ur la gestion de la CaIsse pendant l 'ex·e rcice écoulé. Comité. - '[L'a composition du ,C01uité a été sensiblelnent 1110difiée du fait de l'entrée ·e n vigueur ,du lRèg.lenlent revisé en 1932. De 7, le nOlnbre des Inem]wes a été porté à 9, dont 5 sont désignés par le Con seil d'Etat et 4 par .l'Assenlblée générale. ISur 'ces 9 Il1embl"es, il y a 't rois instituteurs et une institutrice

en activité de s·e rvke, 2 anciens-instituteurs retraités et 3 autres m·eInbres. La .comlni's·s ion a t'e nu une séance et la sous-'c omnlission 2 ; tous les Inembr·es ont 'a ssisté au' cmnplet là chaque réunion. Au cours des séanües, il a été discuté entr'autres de denl'a ndes de mise à la retraite, de Tente invalidité, ainsi que de différentes questions que [e cais's ier n'était pas cOlnpétent pour 'r ésoudre. Le Règlelnent l'evisé en 1932. - L'appllication du H'è glelnent a nécessité ,l 'interprétation de l'un ou l'autre artide. A la pratique, les dispositions du Hèglenlent de 193,2 s'e sont révélées fort helueuses. Citons notanlment les avantag.es que retir·ent les veuves et les orphelins, les par·ents des sociétaires veufs ou céHbatah'es qui Ineurent ,e n activité de servi'ce. ,Sans doute notre institution de prévoyance n 'est pas le pactole. N'eIlllpêche que les anléliorations apportées à 'I a législation de 1906 laissent entrevoir l'avenir sous un jour pas trop sombre.

l1tJédecins attitrés. - Cha'c un sait que ,l a Conlnlission a notl.1uné trois médecins attitrés ·e t trois suppléants. Ceux-ci ont été confirmés. lM. le Dr IGoquoz, nlédedn canrtonal, a été 'a ppelé là remplacer M. le Dr Ducrey, décédé. Ce praticien a rendu de bons sei'vices à notre institution. Sont donc en .fonction:

Haut-Valais: principal, Dr nI' de KalberulaUen, là IB rigue ; 'a1dljoint, Dr. Burgener, là Vièg·e. Centre: prindpal, Dr ICOqUOZ, à Sion ; adjoint, Dr de 'iV erra, à Sion.; Bas- 11 alais: principall, Dr 'Calpini, là IM artigny; ·a djoint Dr 'Galetti,à ,~10nthey.

M elnbl'es . - Sur les 813 111enlbres du IP ersonnel enseignant en activité dans les classes primaires et les cours conlp1émentaires, 686 font partie de la Caisse de retr.airte ordi,n aire, 18 de la .I Caisse spécial,e. Pensionnés. - Notre caisse cOlnpte 43 pensionnés 'a vec 20 orphelins jouissant des avantages prévus par le Règlement Sur c·e s 43 retraités, 10 sont au bénéfice de la rente invalidité, soit de la pension servie aux Inembres qui dev.iennent inva.lide's, avant d'avoir atteint 55 ans. P.endant l'exercice écou~é, 9 meInbres ont été mis au hénéfi'c e de la retraite. 20 ont quitté .la Gaisse pour fair e ,carrière dans un autre dOlnaine. L'es pensions servies aux pensionnés se sont nlontées en 1933 là Fr. 20,'Ü'69.15, ce qui donne une T'e nte encore bien 111odes1·e . Il faut noter que les pensionnés actuels n 'ont v'e rsé en Ip artie que


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des cotisations annuelles variant entre 3'0 et 60 fr,ancs. ,Il va de soi que leur ca1pital est proportiolll1 P aux versements effectués ainsi que leur retraite. Une COlnpCll'Clison. En 1923, la Caisse ne ,c omptait 'q ue 9 pensionnés et 'De s'e rvait aucune prestation aux orphelins; les pensions servies se lnontaient à fI'. 3814.- , 's oit en 1110yenlle fI'. 424.- par membre . .A 'c e mOll1ent-ilà, ,les ,c otisation annuelles versées par les m-e mbres s'-é levaient -à fI'. 37,035.10, les pensions se 1110ntai'e nt au 10 % environ des ,c otisations . En 1933 , les membr'e set l'Etat versaient à la /Caisse ifr. 139,055.65; üelle-ci Ipayait en pension fI'. 20,0(39.15, montant qui représente le 14,40 % des cotisations. De cette co-m paraison, il ressort 'q ue l'enrichissement de la Caisse va -s uivre une période de régr-e ssion. ,La cause? IC est le petit nombre des lnembres qui quittent renseignement pour ell1bra,s ser uneautr'e carrière (la ,c otisation de 1 Etat reste acquise à lIa Caisse) ; Ensuite l'augu1·e ntation du nombre des p-e nsionnés. Cette régr.e ssion serait encore plus fm'te si le IConseil d ' Etai appliquait rigoureuselnent l'artide 22 du lRè.glelnent comme le demandent les n1aîtres sans poste. Capitaux. - Le taux moyen de -nos rp'l acements là la 'Banque cantona.le est de 4.40 %. Ce qui, en regard du mar-c hé actuel de l'argent, constitue un ex-c·e llent pla-c ement. Ce Iq ui nous vaut .cette faveur, c'est le fait d'avoir placé nos fondsù termes assez long. Cette dhninution de la rentabHité de nos titres est également de nature à diminuer l'aeocroissement du fonds de réserve. Un titre de 100,000 francs, placé là 4 % % est arrivé ,à échéaneoe en 1933. Grâce là .la .clairvoyance et là la diplOlnatie de notr'e président, ill a pu ètre 'a cheté des obligations de .l'Etat du Valais là 4 %, au pair, alors que la -Banque cantonale ne payait que 3 lj2 % pour les nouveaux ploa'c ements. -~1algr é rabaissemenl des taux, les intérêts encaissés étaient en augm-entation de fI' . 487(3.40 sur ceux r entrés en 19:32. Gette différence est due il la f.orte augm,e ntation du -fonds ·de réserve 'en 1931-1932 et ù l'-augmentation du capital. -L a situation de notr-e œuvre de prévoyance va sans cesse en se fortifiant. Chaque année le défkit technique, dont ,M. le Dr Bays vous a longuement entretenus dans le rapport qu'il a lu à il' Assemblée de 1932, va -en diminuant. Par ce petit exposé, nous croyons vous avoir donné une image de notre ménage que votre ,Con1n1ission, tout comme vous , 'eut bien ordonné et solidem-e nt agencé. Il le sera si chacun veut bien 'l11ettre tout son cœur au service de l'Oeuvre qui nous est ,chère. Ln COlluni:;sibn de la Caisse de retraite.

Rapport de gestion de la Caisse de Retraite pour l'année 1933

Au 1er janvier 1933, la fortune de la Caisse de retraite du personnel enseignant se müntait à Fr. 1,597,500.EHe ,s 'est augll1entée : 1. ·Cotisations et équivalent -d e .l'Etat Fr. 139,055.65 .2. Intér:êts 73,9'8 4.65 213,040.30 Fr. 1,810,540.30 Dont à déduire: ]. Payelnent des pensions CI) par ,c Olnpte des pensionnés Fr. 1(3,260.10 b) par Fonds de réserve 3,80'9.55 Fr. 20,0(39.65 :2. Payell1ent des frais généraux 3,947.70 .3. Impôt fédéral, droit d ie détachem·ent thnbre sur titre ·et fr-a is 3,775.(36 4. Extourne au c0111pte d 'Ordre 1,925.75 .'5. -Retrait des sortants (,20) 9,2-(32.85

38,981.(30 Fortune nette de la Caisse au 31 décentbre 1933 'Fr. 1,771,558.70 -Cette valeur est représentée par l'e bilan suivant: BJJLAN Actif 1 Obligation 4 % % B. D. lBanque Cant. Fr. 7-0,000.1 idem 4% % 140,000.1 4 3,4 % idlem 40,000. 1 4lj2 % idem 90,000.1 4 1,4 % idem 240,-000.1 idem 414 % 180,000.. idem 1 4 1;4 % 40,000.1 4 lA % idem 40,000.1 4 iden1 % 170,000.4],4 % 1 iden1 120,000.1 idem 4 14 % 50,000.1 4 idem % 250,000.65 5 lj2 % Valais 1924 fY5,.oOO.5 1924 2,,5 00.5 112 % liO 4 1931 170,000.% Total du compte Uépôts et T~tr'es IFr. 1,667,500.Compte courant Banque Cantonale 104,058.7'Ü Fr. 1,771,5!5·8 .70


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Passif 686 Assurés -!3 P.ensionnés Fonds de Réserve Compte dOrdre

,Fr. 1,309,268.15 136,187.25 2'8 1,631.25 44 ,472.05 Fr. 1,771 ,558.70

Sion, le 8 février 1934. POUl'

la Comlnission : caissier.

s. MEYTAIN,

A propos d'examens Lesexalnens d'achnission aux E'coles nornla'les donnent souvent lieu à des constatat.ions qu'il n'est pas inutile ,d e porter à la connaissance dru personnel enseignant. Tout d'ahord, c'es deux ou brois dernières années , rafiflu ence des candidats a été telle que le nombre des adlnissions ne fonnait que Je quart du nOIll'bre de ceux qui se sont présentés. C',e st le cas de dire qu'il y avait beaucoup de présentés) . nlais peu d'élus . ISeuls donc, dans le cas où cette affluence se maintiendra,. Iles Jeunes gens intelligents 'e t qui auront eu une préparation régulière ,e t sérieuse pourront avoir quelque chance d'entrer là l'Ecole 11, 0nnale. Avis à iM'l\1. Jes instituteurs qui préparent des candidats ou que l'on consultera parfois à ce sujet. Puis, ,les épreuves écr.ites de langue français'e, Iles s'e ules qui nous intéressent, nous, personnelleIn.ent, donnent où ,c roire que, peut-ê1re, dans c-ertaines écoles ou 'Classes, il 'exis te des lacunes dans l'ens'e ignement de l,a langue nlaternelle. oN ous disons « peut-êtr'e-- », 'c ar nous savons très bien que l'insuccès dans üette branche ,a des causes ,m ultiples, surtout dans notre pays, et que plusieurs de ces causes sont indépendantes des ' maîtres. Dans les dictées données à ces ,e x,a lnens, nous avons ,c onstaté que ;l a plupart des faules étaient des fautes d'orthographe d'usage , que heautC-oup de candidats ignoraient la fonne exacte de IlI0ts pourtant très connus ,e t d'un emploi assez courant. Il nous semble donc qu'un effort sérieux et persévérant doit être :tenté en vue de l'acquisition d'une orthogr,a phe usuelle ,au moins satisfaisante. (Mais COmJ1Ient s'y prendr,e ? Nous posons en principe qu'il faut ahsolunlent rétucle réguliere et méthoclique (Fun vocabulaire) étude qui oblige les élèves à voir et à écrire un grand nombre de fois 1es l1iêmes tenues. Ceux-ci finiront, là la longue, par se graver d'une façon indélébile' dans la mémoire.

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,Les instituteurs qui, c-es douze et quinze -dernièr,es années, ont passé par l'Ecole nonnale, doivent s,e souvenir de la -lllanière dont on leur faisait .apprendre le vocabulaire. Aussi nous 'n e reviendrons pas sur un proüédé qu'ils connaiss'e nt parfaHm11'ent ,e t grâce auquel à peu près tous réussissaient ,c haque année pour la dictée d'exanlen. Ils n'ont qu'à se servir du m:èIue olnoyen dans ,l eur 'Cl,a'sse ou leur école, nlais avec quelques légères nlodifications. , Ainsi , ,le nOlubre et le 'c hoix des lUOtS à faire étudier au point de vue de l'orthographe et de la signification dépendr,o nt du sens pédagogique du maître. IP our le ,c hoix, nous lui conseHledons les textes du livre de le,c ture rq ui tenlfennent quantité de 1110tS jntéress.ants et utiles. Ceci penuettrait aussi aux élèves de' nlieux conlprendre ce qu 'ils lisent. Rien n'-emp!êche de grouper .les nlots Ip ar fall1Ïll~,s ou par séries se rapportant ,à telle 'Ûu telle profession, à t'e l éléll1,e nt ou 'sl1'bstance, l"eau. Quant 'aunO'l11<bre ,d e ternI-es là faire étudier chaque jour, nous pensons qu'on pourrait s'e Il imiter à ci!nJq au degré moyen et là dix) peut-1êtr,e nl'ênie un peu nloin5, au degré supérieur. C',e st peu, dira-t-on . Nous répondrons que c 'est beaucoup. Cakulons grosso 1110clo le nOlllbre de nl0ts qu'un élèv'e apprendra 'a insi en cinq ou six ans. Prenons le chiffre nlinimuln de cinq . Au bout d 'une seluaine, Ic ela fait tr,e nte 1110ts ; dans un 'illois 'environ cent vingt; à la fin d'une année :de six IllOis, plus de sept cents . En -eil:q ou six ans, on atteint le nOlubre r,espec~a'J:le ~e 3500 là. 4~OO Ill0tS. Et si, au degré supérieur, on en donne a etudler une d1Zame par jour" on arrivera fadlelnent là un total qui varie entre dnq et six n1Ïlle, ce qui représente à peu près le si xième du nombre de mots que r enfenlle la langue française. COlume en .général les élèves des écoles primaires manquent de dictionnaires, force sera 'a u maîtr,e de dkter lui-'lnême une définition courte et sÏlnple 'des ternies du voc-ablllaire. -Disons ll1aintenant encore un mot des rédactions , où nous .a" ons égalenlent relevé plusieurs fautes générales. D'abord bien des candidats n 'ont pas suffisalument cherché à somprendre .la portée ex'a de du .sujet . inlpos.é. Ils son.t s.ortis du thème et se sont livrés ,à des dIgreSSIOns Olseuses. AInSI , au dernier eXaIll'en, il s;agissait de faire ,connaître les avantages et !les inconvénients de la neige. Plusieurs ont débuté par 'une description assez 10ngue et pr~sque :po.étique d'un. pay sag~ enn eir; ; d 'autres ont ra,c onté avec <l11111e detaüs une partIe de SkIS. ICe n ,e st lJas ce qu'on leur deIll'andait. L 'ordre logique des idées laissait a~s'S~ Ù désir'eI~. !l y en a qui n e s-aveIit pas distinguer les idées pnncIpales des Idees S~'C~l1'Claires ; ils ne voient pas non plus l'impor.t ance relat,ive des Id~es d'un e Inêllle division . Et puis, on sem.ble Ignorer qu une certaIne


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proportion d~it exist'er entre les développements d 'idées importantes. Tel 'pomt est à peine 'elfflleuré, tel autre traîne en longueur. Il est donc ·n écessaire d'exercer fl'équemlnent les élèves à la compos'i tion d 'un plan , si :modeste soit-il. Ils acquerront de la sorte une grande facilité à distinguer l,es idées les unes des autres e t à les disposer dans un orld re logiqu e; bref ù a voir de l'ordre e t de la synlétrie dans leur travail. ICet exercice peut se faire uti!l ement à la fin d e la ledur e d'un texte. Il habituera ainsi le ledeur à un compte-rendu fadle et rapide. .

Etapes de l'éducation S'il est une vérité pédagogique qui soufd-'re à peine quelqu es l~épliques,. c'est bi~n les .différentes étapes pendant les'que1lles l'en-

fant acqUIert son educatIon et 'Son instruction. Ces étapes ont pour but de faciliter l'assimilation des idées d'une tfacon oTaduelle et , h d' oÔ J,n et 0 IqU~;. c',e st du reste là tout .la pédagogie. Laiss·er à l'eniant le plaISIr de conlprendre et 'l ui donner ainsi le désir d'appr'e ndre davantage. Devancer l',e nfant au Heu de le suivre c'est faire du travaill à rebours, c'est nlettre la ,charrue d eva~1t les bœufs. De nos jours , le génie est -exceptionnel ·e t vouloir deva ncer la nature c 'est aller au devant d'un insuücès c ertain. IL 'éducation sage ·et féconde doit s'appliquer à ouvrir par .le présent les voies de l'avenir. L'instruction s'acquiert par la fixation des idées dans la Inémoire de l'enfant, mais pour 'q ue 'üeUe assimilation ait de la valeur et soit durah1e, elile doit être l ente, afin d'éviter les inconvénients d 'un ex,cès d 'instruction prématurée. Laisser mlÎrir l'enfant dans l'enfance, vérité pédagogique qui n'est du reste qu 'une simple obs'e rvation -de bon sens. " 'L 'acquisition de l'instruction deluande donc des étapes dont chacune d'ell-es en 111'arque la succession. Nous Ipouvons distinau er , gran d 0 t l'OIS ,es 'etapes : Prenlière étape: c elle qui s'étend de deux à six ans et qu e J.'o~ po~rrait appaler l'é cole Inaternelle. Les soins d'hygièn e y predommen:t, en Ill'ênle temps eUe favorise l'adivité! des 's ens l'acquisition ·du langage 'e t donne ù l'enfant les premièr,es 11;tions. de propreté et de politesse. Deuxième étape : L'école é'l énlentaire conlprenant les élèves de six à tr-eize ans, se divise en. un grand nombre de sous -étapes. De six à huit ans, c "est 'l e cours préparatoire, aussi appelé section enfantine, qui est la continuation de l'école maternelle caractéris ée par les récits attrayants et faluiliers, les pren1Îères 'notions de lecture, d'écriture et de calcul, l'initiation au français, ,l es leçons de choses, etc. U faut avoir rénéchi à ce que c 'est que -d'enseigner les élé-

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]11ents de français pour comprendre toutes les difficultés qu 'éprouvent Inaîtres 'e t élèves; les prenlÎers pour en inc1..ùquer les principes , les seconds pour Il es assi.miler . De huit à tr,e ize ans s'ouvre le cours élémentaire, périod e d 'imitation, de tâtonnel11ent pendant laquelle Ile développement des facultés intelledue~les prend un nouved essor, grandirt; ,époque où. Il es aptitudes d e l'enfant se révèlent, s'affirment et imprinlent à sa vie une dir,ection nouvelle. 1C"est le vrai üOlnmen-cement de l'instruction et le début de sa ·f ormation tant au point de vue éducatif qu 'instructif. L "enfant s'initie rà écrire soigneusellI ent et ù calcul'e r r,a pidement. 'Les récits vivants l'émeuvent, les b eaux traits l'enthousiasll1·e nt ,e t le sentiment du beau , du bien de fidéal, naît ,e n lui. Il est essentiClllement imitateur car son initiative p ersonnelle est embryonnaire. ' TToisième étape: C ours 1110yen , ainsi ,a ppelé par,c e qu 'il est le centre 111Jênle de l'école. Etape où. il faut arIner l'a ttention , .encourager Il 'effort, réprÎlner la 'paresse, m ettr'e en œ uvr e l'intelligence, la raison , le jugem ent, en un 1110t soutenir l'enfant dans la lu tte qu'il affronte et dont la victoir,e d épendra de son ,c ourage. Tout est p erdu quand un élève rétrograde àce moment ,décisif ; il demeurera toujours un élève ·m édiocre. Troisième ét'ape: ICours supérieur. Dans ce cours, le programme s'étend , l'his toire et la géographie ouvr·ent ,à Il 'intelligence de nouveaux horizons . IC'est un e période de Téflexion e t d'observation. E,t ape où. se t ernline le couronnement de l'instruction primaire et la If in des étud es pour un grand nombre d 'élèves . Période de perfectionnement qui est la plus· importante et 'q ui doit être la mieux d irigée par'c e qu'elle Îl11prinle c h ez l' enfant un üaradèr e définitif. EllIe prépare enc·ore ~qu elques jeunes gens aux études 's eoondaires par des notions de géOlllétrie, d 'arithm étique, d algèbre qui , sans appartnir au programm e primaire, hten,dent ,l es connaissances de l'enfant. L'école prünaire n e r este pas moins .la base de l'instruction , le foyer intellectu el ,de nos ,campagnes et le ,c entre d 'activité scolaire de la 111ajorité des >Citoyens. La tâ'c he est grande mais ses fruits so nt nŒllbreux . EIrre soutient l'enfant dans sa période de croissance et l,e suit jusqu'à l'adoles'üence par des étapes successives dont :c hacune d 'elles a sa raison d ',ê tre, car l'enfant doit être fOl'lllé à 111esur,e qu 'il grandit sans jamais d eva ncer so n âge, parce que la nature ne fait pas -de saut. M. G.

Oours de travaux manuels d'école active à Bienne Le Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire .organise avec l'appui finantier de la Confédération et sous le


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,-

146 (

patronage du Uépartement de l'Instruction !publique du ICanton de lB erne , le 44e cours normal de travaux Inanuels et d'école active qui aLll',a lieu à Be1'ne, du 16 iuillet au 11 août 1934. L~ bu,t de ce Cours est de présenter une méthode sûre pour , l'enselgnement des travau x Incl11uels et de chercher cl Inontrel' ce que peut être l'école active. IOutr-e son intél~êt p édagogique, -c e -cour's, qui m e t en rapport, penda'nt quelques s'e maines, les éducateurs de nos diffé,rents ca'n tons , Ic ontrÏ'hue à leur 'l~approchel11 ent en établissant entre eux des liens durables .de bonne hal'i.l1lonie 'e't d 'estim e l' éciproqre , De plus, jl est pour eux, une oc!casion unique d'appr-e ndre à connaître it outes l'es particularités d 'un e l'égion du pays. Nous invitons ins'titutellr<S et instHutri,c-es à s'ins,criro. en grand nom,bre. Ils s-e ront les bienvenus là Bienne. - Ouverrlure du Ic ours par les Autorités et le Co:mité de la Sodéié suisse dinlanc'he 15 juillet; début du travaÏ'l, 16 juillet ':1 7 h eures.

,r. SECTIONS DU COURS A. Cours techniqués (lt1l'iaV'au x m,~:\)nUrell's' propr'ement Iclilts-) ,lons'cl'ip tion

~

1 _ Cours te,c hnique pour ins'titut'eürs et institutrices

,du degré inférieur 1611' 0t 3'8 ,amnèes scoillair,els, 16

~i -um,et

,a u 11 laoùt

IF'!', 40.-

2. C artonnage ,41e là Ge fannées sicolail' es, 10 juHleft ,au 11 aoùt

»

40.-

»

40.-

3. Travail 's ur ill1étaux 76 ,à 96 ann éels H'co l,a.il"es, 16 juiiU et lau 11 a oût

n ne \S,ea'a ,aldmis qu e 10 }J13,r ticipants ponI' Il e cour'- le :tr,ava-H

~' Ul'

rnétéùux (10 èt!a,b lis).

B. Cours didaCtique (,Cours lCl 'èc'Ü'le active)

5. Ecole aetive, degt-é inférieur liJ' e €It 3e ,a nTliéelS

tS 00 l'a:ir es,

16 juililf61t MIll aoùt

Fr. 25.-

6. Ecole a'c tiv,e, degré lnoyen 4e li 6e ,al1lnées rS'colajœ,es, 106 jui,lllet fa u 11 août

»

25.-

» »

18.-

7. Ecole activ-e degré supérieur 7-e à ge :a:r:,née,s .scQolaires : le partie: Phys,r qu e 'et Chimie, J.6 - 28 jui,1Jlett 2e IJ\apti1e : Biolo!g,i e, 30 ,iuirN elt-ll aOÙlt

18.~

o.n ,p eut s'ins crir e 'po ur le Ip rognalm,m e entier de cette {l'e-r nière sec,tiŒl -ou 's'6rThl'8m 8'l1it -p our un e cle s'els pa l'bi es,.

8. C ours d 'écTiture systènTe et -lTléthod'e Hullig'er , Bâle 16-21 J'udll1ert -s uivlant l e

n,omrhl~e

F'r . 12.50 -16.des. 'pa,r ticipall1ts.

II. BUT DE'S COURS

'lI est r,e connu que le travail lTIcmuel scolaire sou s toutes ses:

147 -

formes: cartonnage, 111enuiserie, travail sur lnétaux, vannerie nl~delage, ~st d'une grande valeur é'chzcative; il 'c ontribue, el~ effet, au developpenl,e nt in'tellectuel et physique de T ,e nfant. Non seul~ment, il d étv.eloppe l'œil et l'habileté de la ll11ain, nlais il éveil~e aU/SSI l'.esprit d'observation; il inculque la notion de l'exarCtitude el: .de la propreté .(Lans le travail ; i'l éduque l'e sens des :for:Iues ~t ,~le ~ ' ha'l'll1onie~ ~es co?leurs. Il peut donner au ,s urplus d es IndIcatIons pour lonentahon professionnelle des 'gra:n ds élèves. IL:,s c~urs n~r.Inaux fOrIuent des nlaîtres capables d'enseigner avec surete les dIverses branches du travail manuel. La partie technique cOlu~)rend, cette ,a nnée, ' des cours de carto.nnag e, de Inenuiserie, d e travail sur Inétaux, 'e t un cours technlque C0111biné, pOUl' le degré inférieur. Ce d ernier cours a 'Pour but de donner au corps ens,e ignant de c~ degré une c on.naissance approfondie d es divens'es te-chniques applIcables aux élèves de 6 à 9 ans, L e iprograll11111e de ce cours comprend le travail du papier (pliage, décO'up,a ge, décoration) , du nli -carton, les pren1Ïers éléInents du cartonnage, 'le 'l uodelage, la vannerie él énlentaire (travail du rotin, du raphia, des copeaux) , 'e tc. Le but des cours didactiqu es, appelés cours d'école activ e, es t de rInontrer par ,de nOluibr'e uses a'Pplkations pratiques , conllment j} es t possible de p énétr,e r l'enseignelnent a,c luel ,des principes de l'école active. Ecole activ e pOUl' le degré inférieur. !Ce Icours est destiné aux nlaîtres qui -e n.seignent dans les trois -pr-enlÏèl~es ann:ées de l'é-cole prÎ!lnaire. IL e progranlnl,e conlpr-e nd essentieUenlenlf: l'étude d es premiers nonlbres -et des élém ents du la~nga:g e, là 'l 'aide surtout de l'ohservation des if,a its et de l'a,c tivité manue.IUe. Au nomhre des l110yens d',e nseignem,e nt pour ce degré, notons: l' étude des centres d'intérêt, l'enlploi de la table là sable, d es bâtonnets , des bouton s des cubes, des jeux éducatifs, Je nlodelag-e. Ecole active, degré lTIoyen, pOUl' classes des 4e là '6e années scolaires . Ce cours a conuue obJet principal 'l'étude du luilieu dans lequell vit l 'enfant; il anontrera COllnlnent on éveill~ l'intér êt et l'activité 'c réatri'ce de l'écolier , le goùt de l'étude et des recherches personnelles, en prenant pour base, l'observation Ide la natur-e et du travaÏ'l des adultes. Pamni les :moyens Inis à ,c ontribution, le progrmnm,e prévoit l'entretien d'un jardin , les ex,c ursions ,d ans Un but scientifique ou géographique, les oonections, l'arquaTÏum , l e terrariUD1, lè cadonna'ge, le rDlodelage. ICe cours est recoffilllandé aux instituteurs qui ont des élèves ,d e 3e et de 4e année. Ecole active, degré supérieur. Ce cours s'adresse ,a ux maîtres qui enseignent aux élèves de 13, à 16 ans. A ,p art les travaux aux appareils de dass-es, la première partie du cours serl là 'e n:eigner au l1110yen du systeule « Kosllnos » les connaissanCes ,f on-


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148-

da\ln~ntale de la physique et de la -c,h imÎ'e -e n les captivant d.e' n.:amère là aider là 'travaiiUer -e t à réfléchir. En outr-e, les plus sBllples applic.ations dans le traitem·e nt de la matière qui s'y rapporte doivent être faites autant qu 'il est nécessaire pour le maintien du bon état des appareils . La 2e partie -c Olnprend un -cours' de biologie très intéressant. Le -cours de bidlogie, par des e xeInples pratiques du prograllnme d 'étude vour la :botanique, l'anthropologie et la zoologie, devrait montrer l'applicMion de la m éthod e du travail {école active) au degré sup éri eur de l' école primaire et secondaire. Les leçons 's ont ada;ptées là l'enseignement et d éilllontrent COnlIll'ent, par des 'I noyens -s inlples , à l'aide de l'observation directe -e t par l'adivité propre de l'élève, est ,créée la compréh ension pour -l e processus biologique et comment on peut élabor-e r les r êsultats de l'expérienc·e et de l'observation de la nautre. Le cours d'écriture, système et 111éthode Hz.zlliger, Bâle, veut r·e ndre les parti·cip'ants capables de 'connaître et d 'enseigner cette' nouve'lle méthode. III. ORGANISATION

1. La direc1tion du cours a été confiée à ,\1. Albert L\1athey , Gérant des 'Classes primaires françaises , rue Neuhaus 15, 'B ienne. 2. Dans l'organisa-tian des 'COUTS , il sera te nu 'C0l11lpte, si .possible, de la langue maternelle des participants, 3', Le choix du COUl'S à suivre est laissé aux participants. 4. Le travail dure 8 h eures par jour, sauf le sallnedi, dont l'après-· unidi -e st .libre, 5. L ' inscription se paie à .la Direction du cours , après l'adnüssiol1. Blais au pius tard nvnnt le 10 iuin. (ICompte d e -c hèques pas-taux IV a 2870 , Bienne), IV. INSCRIPTIONS

1. L es ins-c riptions s e font au nloyen du formulaire qu e l'on 'Peu t se procurer auprè.s du Département d e l'Ins'Îruction publique. 2. Tous ceux qui désirent suivre 'c e 'c ours adr ess·eront leur formulair-e iLlsqz.z'rll.l tel' avril 1934· (lU plus tard. P.aur tous les autres renseign em ents , prière de s'adr ess-er' au direC'teur du cours. V. COMMUNICATIONS DIVERSES

1. Les participants doivent faire eux-nlêInes les dé,J,11arlches nécessair,es pour obtenir une subv·e ntion ,de leur -canton ou éventuellement de ,J.eur -COlnnlune. 2, Les participants qz.zi sont rLU bénéfice d' un e sLlbv ention s'e fforceront d e l'épandre les connaissances acquises et d e les mettre en pratique dans leur enseignelnent. 3. Dè,s [m aintenant , le directeur du cours est à la disposition d es parücipants pour indiquer (pension et chailllbre à ceux qui en rf-e ront la demande.

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4. IL es frais de logement ,e t de pension à Bienne s 'élèveront de Fr. 40. -là iFr. GO.- par semaine.

5-. IL es renseignements détaillés T'e laHfs ;au cours: séance d'ouverture, plan d'en s-e ignem el1't , outillage, seront communiqués ultérieurement.

Partie pratique Cours préparatoire En récréation.

,

,Le.s exercices et les leçons sont interro.mpus par de fréquentes

recrea~IOns. ,C~ sont pour Iles élèves les heures les plus agréables de

leu}' ,VIe scolaIre. Us y trouvent un peu de leur liberté qu'Hs appreclent tant pendant les vacanoes et que l'école f.or-c éInent doit restreindre .dans une -certaine nlesure. A des heures déterminées la -c our de l'école ou la place publique retentiss-e nt de cris joyeux: Des gr.aupes, des rondes , se font 'e t se défont spontaném·e nt. Rien de l~lus 'P~'écieux p~ur le ?éV'eloppement physique des éJlèves que l~s Jeux lJ~res. Ils font f.aIre des nlouvenlents 'l1OIl1breux, si graCleux . ·et SI natur.els que la meilleur·e leçon de gymnastique ne sauraIt les prodlure aussi bien. IL e rôle du maître ou de la 'm aîtresse est celui d 'un surveillant. Ge n 'est qu'·avec des -e nfants très jeunes qu'il faut intervenir parfois, pour lI eur 's uggérer des jeux l,lOuveaux , ou aider à leur organisation, IL es élèv'es plus grand !ont souvent montr-e d 'initiative et d 'imagination personnelle; 'ils mvent'e nt des procédés nouveaux, distribuent les différents rôles avec sagacité, ·élisent un chef, se soumettent à leur 'a utorité ,et à cell~ de la règ1e du jeu. Au point de vue du choix des jeux, 'i:ls obéIs's-e nt Û un oertain rythme, qui est celui des saisons. Pr.afitons d 'une récréation qui a été partj.culièrement riche -en jeux très réussis pour faire parler nos élèv,es. Faire répondr·e à des questions précises: Aimez-vous la récréatian? Pourquoi? Que faites-vous? A quoi jouez-vous? Qu'est-ce qui arrive parfois? (chutes, légel's acddents). -Que -f aut-il éviter? (querelles), Qui indique le moment de sortir, d'entre r? Que r-e grettez-vous? La récréation est toujours trop COl..l'l'te. Qu'est-ce qu'il ne faut pas oublier? :\1Iêm·e en récréation 'Îl faut une certaine discipline. Des élèves bien élevés surveillent leur·s nlouv-e ments , évitent de bous'c uler ou de fair e tonlber leurs- camarades , de s'interpeller trop fortement , de pousser des cri,s aigus . .sous l'influenc·e .de l'énlotian collective, l'es éllèves s'excitent, c 'est alors ~e Inoment d'interrOlnpre la récréation , ce qui rétablit le calme,


EXERCICE DE LANGAGE

Noms des jeux et jouets: Les peti1:es filles font des l'àndes gracieuses) 'elles sautent à fa corde) lancent des balles, d'-autres aiUTent les Jeux p~us silencieux, jouent « à l'école ») « à la fwnille ») se déguisent en « fiancées») f'ê tent le baptême de la poupée.' Les garçons préfèTent les jeux bruyants; ils jouent à saute-mouton) aux biNes) ils s'attrapent, 's e cachent, entr'e nt en compétiHon. Qui s·ait saut'e r le plus haut) le plus loin? qui est le plus fort? D'autres cour,e nt après le cerceau. ILes tout petits s 'an1us'e nt (nz tas de sable. ,L a ville. Le marché.

La ville. - Quelle ville habitez-vous-vous ou quelle ville connaissez-vüus ? ,E st-elle trav'e rsée par une rivièr'e ? Est-elle grande? QueUe est à peu près sa population? iL es Inaisüns 'sont-eJll.es hautes? Quelles sont les pTincipales rues? Quelles rues suivez-vous pour vous -rendTe à l'écüle ? Quels sont les plus beaux édifioes de vütre ville? ILa poste? Y ,a -t-il plusieuTs égilises ? plusieurs écüles ? Les rues sont-,eHes larges? Quel sont les principaux lnagasins qui Se trouveni dans votre rue? IR acüntez ce que vous avez vu en venant là l'éoole ? ,Les rues de votre ville sont-el1es hien éclairées ? Pourquoi les Tues de la viille .ont-elles des trüttoirs ? ,Pourquüi les boutiques sünt-elles au :}',e z-de-chaussée? Pourquoi ünteUes -des étalages? >Où doiv,e nt lnarcher les piétons dans les rues desvi'lles? Que ,f ont les ag.ents ,de polke dans les Tues ? lA quoi les reconnaissez-vous? Quelles précautiol1's prenez-vous quand vous travers'ez une rue? IPréférez-vüus haibiter rra ville l)lutôt que le village ? Le marché. - Etes-vous déjà allé au n1ar,c hé? Av'e c 'q ui? Où se tient-il? Quels jüurs a-t-il lieu? Y a-t-il beaucoup de personnes sur la p'l a,c e du 111'a-rché ? Qu'apportent les pays'a ns au n1arché? Y a-t-il d'autr'es v,e ndeur,s ? Quelles denrées vendent-ils? Que ,f ont les client,s avant d'acheter? Qu',est-ce .que Inaman a -a cheté ? L'avez-vous aidée là rapporter Iles prüvis'i ons ?

Cours élémentaire VOCABULAIRE

La ville. Le marché,

A. La ville. a) Les noms. - ILa ville, la rue, la chaussée, le trottoir, l'avenue, le boulevard, 'l e conuneTçant, le passant, le promeneur, les voitures les -automobiles, les trmnw'a ys, les autobus . Le serg'e nt de ville 'ou l'agent de police; les plaües, les n10nulnents, les édifi.:. ces; les lll'agais ins, les enseignes , Iles étalag'es, les rest.aurants, les hôtels, les garages . Les faubourgs.

161 -

b) Les adjectifs. - Une ville peuplée) grande) belle. 'L es rues de la ville 's ont lal'ges) longues) dl'oites) pavées ou bitumées) souvent encon1brées. Les nlaisons sont hautes) non1bl'euses) bien aligln ées. :Les trottoirs sont l((l'ges ou étroits. Les pa'Ssants sont affairés. IL a CÎ'rculation est intense) la foulle est compacte. IL es Il1Rgasins sont vastes) luxueux) bondés) achalandés. Le pavé 'e st glissant. B. Le marché. a) Les noms. - Le 111arché, la place du n1arehé , l"a'c heteur, le ,c lient, le vendeur; les 111archandises, les emplettes , les provisions ; des m,o nceaux de légumes, des caisses de fron1ages , des moUes de beurre, des paniers d ' œufs, Ile filet là provisions. Le mar,c hand forain. La cohue, la run1eur de la foule. b) Les adjectifs. - 'Le n1aTehé est aniIné) bl'uyant) ilnpol'tant, fréquenté) bien approvisionné. Le vendeur 'est criard) l'acheteur est prudent) méfiant; le public est affairé; des mar'c hands ain1Clbles) cOInplcdsants) avenants, honnêtes; des 'Clients nOInbl'eœx:, fidèles; un panier lourel; des denrées abondantes) fJ'aîches, avaJ'iées. ORTHOG,RAPHE

Dictée: Une ville industrielle.

Cent cheu1inées géantes vomissent dans l'air des serpents de funlées. Une poussière de eharbon voltige, pique les yeux, tache la peau , Ina'c ule Il e -linge. IL es n1a'Ïsons sont noires, COlll'nle frotté·es de suie, les pavés sont noirs, les vitres sont poudrées de ,c harbon. Questions. - Expliquer: des serpents de fun1ée; Inaczûe le linge (le salit). - 2. Ain1eriez-vous habiter la ville que décrit l'auteur? - 3. Donnez trois homonylnes de ail' et faites-les entrer de petites phi'ases. Dictée: Le marché.

A 'quelque pas de chez nous, le lnarché Inet ,cha-que jour sa gaîté il1atinale. Jus<q ue devant notre porte, 'l es paysannes s'a/lignent avec leurs paniel"s pleins de denrées et de plantes arOlnatiques rapportées des villag,e s voisins. C'est une fête pour les yeux . A travers ces étalages , une foule gesti'culcmte se cJ'oise et s)interpelle. Question. - 1. Souligner les adjectifs indéfinis du texte. ,2. Expliquer: plantes ((l'olncdiqnes) une foule gesticulante. 3. Conjuguer au présent: m'e Ure Iles provisions dans le panier. REDACTION

La rue de la ville . -

Choisir celle que

YOUS

habitez.

DEV'ELOPPEM.EtNT

1. Notre rue n ' est pas très longue, n1ais elle est ass'ez large.


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2. On y voit plusieurs 'm 'a ison de quatre, cinq étages. Le trottoir est fOrIné de larges dalles de pierre. La chaussée ,e st hituInée. 3. Dans notre rue, il y a plus:ieurs Inagasins : une librairie, une confiserie, une boucherie, une boulangerie ,e t deux épkeries. Une visite clans un grancl n1agasin Pl.an. - 1. Vous avez été dans un gr·and Inagasin. - 2. Le - 3. Les g'e ns qui s 'y trouvent. - 4. Conclusion .

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un entremêlenlent de grands faîtes boss'elés par-dessus galeries, auvents, enseignes, arcades. T\Out cela, d'un ton si grave, brun rouge, celui d'une eau-forte bien nlordlle, quel premier plan légendair'e au prodigi'e ux clocher qui -signale Strasbourg, à la nlerveille de la grande flèche surgiss,a nte ! Question. - 1. Expll iquer l'expression: Le passé s'y juxtapose au présent. - 2. Souligner les 'a djectifs nmnéraux ,du texte. 3. De queUe grande flèche s'agit-il?

Inag~sln.

DEVELOPPEME1NT

1. Jeudi dernier, je suÎi.s allé, avec Inaman,'1 aux 'B azars Modernes. 2. Nous entrons dans une vaste salle où les c-omptoirs s'alignent en files interminablles. iDes vitrines, aux ,c uivres étincelants se, suc'c èdent, sans n?nl~)re. VOil:à Fes'c alier .et les 'a süenseurs qui il11enent aux etages -ou d aub"es vItnnes 'e t ,d'autres comptoirs exposent toutes s-ortes de belles choses. 3. Les vendeurs ,et les vendeuses, derrière leur comptoir, at:e.ndent, v,a ntent leurs l11'a r,c handises, sourient au client qui se declde. Des gens vont et viennent, s'arrètent ici, là, demandent un prix, un r,e nseigneul'e nt à un cOIllmis qui pa-ss'e rapide, 'a'chètent, vont vers la ,caisse, payer et recevoir leurs paquets. IL 'ascenseur s 'arrête, déverse une ,fournée de gens, et remonte bien vite avec un' charg' e nlent complet. Des ,c hefs de ra"ons O'raves dans , J ' b 1eur Ted Ingote nOIre, cÎl~culent et surveHllent. 4. ICe n 'est pas ici COlIune au mar,ché. ,Aucune Ib ous'c ulade. Cependant, je suis ,étourdi. par la ,c haleur , les lumières, la foule. r:o~ achats terminés, nous 's-ort011's . Je suis content ·de respir,e r l'air fr,aIs , en serr'a'nt dans ma Illain la ficelle du ballon qu 'on m 'a donné à la -caisse.

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Diotée: Le camelot.

Le camelot a retiré la toile cirée qui r'e couvrait ,s a voiture, et auS'sitôt des couteaux, des ciseaux, des petits fusils, des pantins des soldats de bois et de plomb, des -fla'c ons d 'odeur, des pains de savon, des Îlnages peintes, nlille choses éc!latanies 'o nt raJeuni le r'e gard des hOIllmes, des femnles et des enfants . Pierre et J acques en ont rougi de joie. Le p'e tit J,e anen a tiré la langue. Tout ce qui était dans ,c'eUe voiture lui semblait précieux 'e t beau. Question. -

1. lSüuligner l'adjectiof numéral du texte.

2. Les 'c hoses qu on voit dans la voitur'e du camelot sont-elles l'éeUelnent précieuses? 3. Décomposer la dernière phra'se en propositions. COMPOSITION FRANÇAISE

Sujet proposé. - 1. Un agent de poHce ou un sergent de viille dans la rue. Décrire 's on unjforl11'e . Dire ce qu'il fait.

2. Dans la ville que vous habitez -ou que vous connaissez le mieux , quel est le nlonument (ou l'édifice) qui vous paraît le plus intéressant? Décrivez-le. 3. Les elllbarras.de la rue dans une grande ville. Vous avez ,a'c com.pagné votre pèl"e au nlarché de la vine ,oisine. Dites ,ce que vous avez vu et reluarqué. Vos Îlnpressions.

Cours moyen et supérieur

DEV'DLOPPEMDNT

ORTHOGRAPHE

1. ,C était jeudi dernier, jour de lll'a rdlé à X. Papa 1n'a permis de l'accOlllpagner. 2. A sept heures, la voiture est déjà l)l'1ête. Juste le temps de déjeuner sur le pou'ce, de faire un brin de toi1lette, et nous S0l11IneS sur la pla'ce de ... 3. Quel renlue-nlénag.e 1 Quel tintamarre! Des voitur,es débouchent de tous côtés et ont peine 'à 's e frayer un 'Passage. Nou, voici devant le 111arché aux volailles. Poules ) üoqs, canards, oies, tout cela -crie 'e t 'Produit un bruit assourdissant. ,C'est le coin le plus anÎlné. IL e ll1ar,c hé aux 'l égumes présente une riches's e vrai1nent étonnante. Des tables ,c hargées ,de fruits ,e x'c itent la 'Convoi-

Dictée: Strasbourg.

La bel1le viUe! Et 'C0I1101ne sa physionomie est ù part! ILe l?as's é 's 'y j~xtapose au présent. Des rues larges , nettes , entre des ~~ç~des qu~ !l'ont q~e ~rüis üu. 'quatre éta~es ; de spa,c ieux IllagaSIns, des ,fOIsons d arhcles Imsants dernere de lourdes o'la,c es' ?e prof?ndes Bie~'lwUe, dignes, de Nfrunich et de Berlin. 'Des ,;ignon~, a degres, des pIgnons fleUrIS et de longs capuchons de tuiles brunes sur de vieilles al"chitectul"es de bois, parif ois ,s ur des 'tours rectangulair,es. Ver's la plaüe du ICorbeau, d'anciens bâtiments COn1n1'lll1aUX : ha'lll'e , mai's ons des Inar,c hands , boucheries, moulins:


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flux membres de la Société des Institutrices du \lalais Romand

tise de tous. Non l'Üin, s'étalent les produits de la laiterie et dela basse-cour: beurr'e, fromage, œufs; il f.aut voir üomlne tout cela est propr,e ,e t soigné ! .Bon nOlnbre de grandes dam.es ~c·con1pagnées de leurs bonnes font 'c e qu'on appelle, leur luarché; elles s"approvisionnent en volaililes, légullles, fruits pour une partie de la 'selUoaine. Que de discussions! On luarchande, on ne veut rpas payer tr'Üp cher. 4. Les bazars ambulants foni les déHces des enfants. Quelle profusion de friandises, de jouets, d 'artides de toutes sortes! Mais les l11archands ,f orains ne s'Ünt 1)as les 'SeuJ.s qui fassent des affaires. Les ét·alages de la ville 'Ünt aussi leur ca,c het attirant; beaucoup de clients et surtout de client'es entrent ·dans iles 111agasins pour y faire des en1p'l ettes. 5. 'P apa a voulu, lui aussi, que nous en1portions un petit souvenir ; il a acheté pour 'Ina siCBur un bel ,albu111 ; elle y m'e ttra des. photographies ; là : m oi, une boîte de comrpas 'e t une boîte de couleurs. Il n'a pas oubli é 111'aman, il lui a rapporté un beau parapluie à la n1'Üde. . Il est nlidi , il est ten1ps de !r erpartir ; nous rentr'Üns là la nuit tombante. :MalUoan est très heuT·euse de n'Üus V'ÜiT rev'e nir et nous ac'CueiHe av'e c 'S'o n hon sourire.

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Jeudi 12 avril) assemblée' générale 8.30

:M esse de Requien1 pour Rde Mère Ignace.

9.30

Ouvertur'e de la Séance. 1. Rapport présidentiel. 2. Lecture du procès-verbal. :3. Lecture des cOlnptes. 4. Propositions individuelles. 5. Rapport du groupe de 'Martigny sur « l'Enfance et l'Education IlnoraJ.e ». 6. Discussion. 7. ,Conférence du Rd P èr·e Carpentier sur la Felnu1e dans la vie sociale. Le COlnité. 13.00 ,D îner.

fi la mémoire de mademoiselle fInge Duc Institutrice à Savièse

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NOS PAGES COURRIER DES INSTITUTRICES

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0============================0 S()MMA,IRIE : E,tapes A la mémuire Ide - fMollumen't .au des IS aint's ,parmi

hum aines. Aux me\mbl'es ,de la S. 1. V. ,R:. MI:1e iJ)uc. - :Soy01'19 joy'eux. - ILe IB ulletin 'l'ose, 'OhlJ.'is,t -Roi. - L'e·s enfants .jaloux. - II' y aur,a Il,e,s enfants.

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Etapes humaines

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L 'enfanée) telle qu )un joyau Où le l'ire pOUl'pl'é, s)enchâsse, Atteint à l'idéal du Beau Pal' la gl·âce.

L ' âge mûr est un long cOlllbat Où souvent rude est la victoire; Mais on stimule le soldat Pal' la gloire.

La jeunesse à l'avenir l'ose Enchante nos cœurs à son tour, Ayant sUl'passé toute chose Pal' l' CfJ1Il.Olll·.

La vieillesse est la fin du l'êv6Et c'est l'inéluctable port Où tout Cl1'l'ive et tout s)achève Pal' la mort. Virgile Rossel.

(Dans le de'r ln ier num·éro de l'tE. ;p. il 1aut .lire : 'Mlle, Duc a ,déhuté dans l'enseignement en 1928 au lieu de 1908.) «Au no'm d'e tes co'm pagne.s ·e;t amies Icl'E'coll,e .n orm'aJe, permets, chère Ange, que je vienne dé.pose-r sur ta tombe encore· .f.r,a îche, une gerbe de ,souvenirs èmus et de [Jrière.s· rrerve'l1Ites·. Je te revois, ipetite normahenne, ,pa rtout, simple, eIUa1cée, ; à la ·chape,He, immobi.le-, perdue d~U1S une ,m ue-Me ,c-ontelm,plation, ·atti·r ée .déj à p.ar le S ol eil divin; à l'étude, si,l encieus'e, a ppoHquée, tenace; 'e n ·cl'as'se, attentive, tendue ,p our n e rien peI~dTe Ide·s précieus e leçons d'e nos, ,p roQfesseurs; e-n récréation" ,so uriante et timide, ne ,déip ass·ant Ij.amais la note juste de la vr.aie j-oie, de :1Ya. douce IP,a ix. IC:e· 'q ue nous· aimiol18J surt out Icl1e·z to i, 'c'était t on ·r ire ,étonné cle, >petit ·enfant, ton lJ.'egard 'p ur ·et iier, r,efl e-t tCl 'un-e ârrne ,col1lquis,e 'p ar 1'immat·éri·e,l'l e Beauté. Tu n'as jamais su, petite ,A~l.g8o, (mais ·m oi, que tu constd'ér,ais ,comme t-on aînée, j:e m'en soQuvi ens ·comme Id'hier &lJrès quelque six ,ans) Ic'Ü-mibie'l1 !tes yeux, 10rs-qu 'Hs foui,l laient ,les mi ens" :IDe donnaient d 8J Télcontf'o rt ou d'inqui,étude Iront ils étaient ,l'.ima,g e d'un CŒur still·cère, s-ans détour, un e a'p proba tion -ou un muet 'r eproche. Touj ours, tu 'a s lJ.·echerch-é .180 zèJ.e ,obscur; et ,c'est .au milieu de tes .élèves que It!'o,p vite ,se sont Icolllsu:m ée,s Ites- fm"lc,els, que· ,tu as· IJJrùlé lI a tmèohe par ·les- deux :bouts,. E·t ·SlU' ton tertre ,où .fJleuriss8Jnt les' p erce'u eige et les 'viOl}8Jtte,s, An~'e, on .pourrait insorire :


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Vic:time cre son dévou em ent, F leul' cu eilJie en s on ;prin tem 'p s. De·s dix-huit d e no tre lc ours, t u es 'par tie· .l a IP remi èr e, .près ,d u bon Dieu. Qui ode nous ·l' eùt p en sé 'qu a nd, ens embl e, nous· divis ions gaiem ent sur ·ce.tt e ,a mi e m ieux a im ée là di stance : 'l a :M or,t ? ,Pour-quoi n ou s étonne·!' s i tu as été ha IChois'Ï e' ? N' a v'o ns ..,nous p a,s b es oin d'un An ge ,au Ciel pOUl' veill er s u r n ous qui re's tons, ,qui p ein ons ... IClu eJ11qu es jours' e·ncore? Qu e le fl'émis·s em ent de oton Ail e vienn e ,sou ve n t n ou s protégel', n ou s conseHl er , nous sau ver de n otr e égoïsm e. Voi s 1es comp aO'n es dïsp el's'ées, vo le .cl' a:bord ·[l U ,secours de ce/lI es q.ui ont le p·lus h e's oin d e Lumi èr e et d·Amour. ='T'oubli e pas non .}Jlu s .ceUe ,qui vi en t d 'évoqu er ton so uv enir d a,n s ces 'p a UV'l'es lign es'. P eti'te Ange du .b on Dieu, attire-nous ! »

~e i ge.

« Et vous, chèr es comp agn e,s cres j-ours .laibori e·u X', ,chèr es co:ll ègu es main ten.u n t sem ées dans .fo us l es ,petits lc oins. de notr e ,b onn e T erre va l~a i·sann e, uni es de lc.o:mr et d 'â m e- po u r l a ,divin e ,~vl o is son ,

Priez-La -

Priez pour J,:lle.»

La joie est n éc essaire dans la vie, tout a ussi ll éc es ~ air e que Il e soleil dans la nature. On s'ennuie sous un ciel qui n e sourit pas. Un e p ersonne n1.aussade est aussi d és agréable qu'un e journée d e brouillard. La joie est p lus qu'un agr ém en t : eUe es t un e ver tu. On ne songe guère à lui donner ·ce titre parce que souvent on confond la vraie et la ,f au sse joie. L a joie véritable suppose, dans l'âm e, beaucoup d e vertus, si bien que l'on a pu dire que les hOlnmes les plus joyeux , ce sont les saints et ceux qui leur r essemblent. ,L a joie véritabll e a 'presque disparu du Inonde jouisseur. De plus en plus, pour la renlplacer , les ho.mmes se contentent du p'laisir. Or, plaisir et joie diffèr ent essenti eUem ent. Le plaisir excite, il. tourmente, il fatigu e, il n e rassassie pas .; la joie apais e l' âm e et la r eInplit. L e plaisir est tout extéri eur: Il es énlotions qu'il produit sont violentes et fu gitives ; la joie, elle, est intérieure, elle est douce et profonde. 'La joie es t fait e de p aix , de confiance, de bonn e h ltrn eur. !La paix es t le p artage de c eux qui savent m aîtri ser leurs p assions ; eUe acc ompagn e n écessairem ent la vi'c toire et la joi e la suit. La paix -es t le -l ot de ceux qui sont contents d e /leur sort. ,Ceu x dontla ·c onscience es t lourde, ceux qui lnau gr éent >contre la vie, n e sont p as h eureux. Ils cherch ent l'apaisenlent dan s les pla isirs les Inoins

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nobles, puis, toujours inassouvis, ils vont 's 'abreu ver à d 'autres sources ,empoisonnées. \La confiance n 'existe qu'entre les honnêtes gen s. En dehor's d'eux , ce sont les haines , les rivalités, les jalousies, lIa 'l utte pour arriver les preln'Ïers et les plus haut. \C'est le fort qui abat le faibl e, le riche qui eX1)loite le pauvre : partout, la trahison , .la m échanceté, la dis'c orde. L es hon1.mes sont Inécontents , pal"ce que leurs désirs sont ina·S's'Ûuvis. L a bonne hUlneur ne se r encontre pas toujours , nlên1.e chez ceux qui se disent h eureux. Elle peut être J'.effet du tempér~~ent : mais ·elle est surtout le résultat de la vertu. C 'est la chante qUI se nlontre au dehors. Il importe d' élever l'enfant dans la joie, ·c e qui n e veut pas dire dans la satisfaction d e tous ses ,caprices. La joie se concilie fort bien avec le renoncelnent, l'ob éissance et le travaill. Elle en est m'ê m e la c onséquence toute natur-e lle, par,c e que ces vertus suppos ent une vi-c toire et que toute victoire ·e st joyeu s'e . -En éducation , on nlaintient la joie en prévenant le mal. Guérir le Inal es t toujours p énible; le !pi'évenir est plus facil e; c 'es t tout slmplenl·ent .lnaintenir l'hygiène ·m orale. n ans lIa f amille Coml11'e Ù l' école, la joie doit r égir les rapports d e 1 éducateur et d e 'l'éduqué. Il en r ésult.e la confiance r éciproque, la loyauté d es 'inférieurs, leur r esp ect. La vigilance n '~xclut pa s la joie, si elle s'exerce dis'c rètement , pat~rnellen1. e~t: '1 ~nfantA l.a supporte ·c omm·e un se,c ours pll utôt que C~n1.lne ~n. JOu? L-e -chat~­ -:tu ent légitim e, lui-nlêllle, n "est -p as enn.emI d e la :JOle. 'L e~fal~t do~t accepter tacitem ent la puniti?n , se rd1~an.t: J 'al n~~nque, Je ~u~'s puni , c 'es t justice. Puis , sa :pem e purgee, Il faut qu Il sente la .JOIe l' envahir ù nouveau. De plus, .la joie e st un apostol~t.. Nous .? evons .mo~tI~er ù tous que notre christianisIlle ·e st une r eh glOn qUI donn e la JOle la plus complèt e p arce qu'eltle ,d onn e la paix d e l'âme. 151' J.

Le Bulletin rose L Bulletin ros e intitulé 'E tude et A'c tion , est le hLùletin des e , . C h' Sections d e .J eLll1eSSe fén1.inine d ' A,c tion cathoh~ue . : ·es sec on ~, d éjà nombreu ses fOrIn ent l'A. C. J . V. I~. q~i ~Ol~ ga.gn~r '1~ ValaIs tout entier pour le d éfendre contre la d echnstIanlsahon. qUI le m'e nace. Nous ·connaissoilS toutes l' A. C. : Il 'apostolat d es laï,c s, org.~nisé pour venir en aide aux pr~tres q~li .s.e,:1s,' n e peu,~ ent lutter VIdo -' rieu sem ent contre 'l'action forte, dIscIplmee, envahIssante d es , ~an s ­ Dieu , ni surtout reconquérir le terr ain p erdu. L ' A. C . est 'anClenne'


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'cülll.nle le christianislne, nlais ses nl éth odes , son organisation s'adaptent aux besoins du Uloment, du pays. En V.alais, l'Union des renlm,es catholiques existe depuis 192.9, i!l y a plusieurs 'a nnées que les jeunes gens travaillent dans des 'cadres organi'sés. La jeunesse féminine a de bel1es réalisations à son a 'c tif, 111ais il lui a 'l nanqué jusqu'id le lnouvenlent d'ens,e nlble, la ,c ollahoration qui conduit à la victoire en décuplant les forües et l'enthousias me . . :.

15,000 .francs, nous ayons besoin du bienveiillant concours de' tous les cœurs génér'e ux qui s'intér,ess·e nt aux œuvr'es de -Dieu. tChèque postal lIe 150'8.

Ce 1110UVement d 'ensenlb[e vient de naître, à la suite de journées d'études dirigées par iM. l'abbé Carpentier, par la création de plusieurs Sections Iq ui ont un üentre de liaison: le. Secrétariat établi là l'Eco-le nonnale des jeunes filles. En attendant les r-essoupces qui lui pennettronrf: de devenir le Journal inlprÎll1é en bonne 'e t due fonne, le /Bulletin rose, 'lllu1ltiplié à la rotative, 'c oordonne et conllnande le 111 ou V-eill'ent , indique ,e t fournit aux Sections le travail 11lensuel, la lnatière des c-erdes, ,c'est-à-dire, les lnéditations et -le sujet de l"enquête, l'objectif de la calnpagne religieuse -et sociale, accentuant lI a tâche des dirig,e ants de Section. Un trésor , ·en vérité, üe petit bulletin rose qui, tout de suite, sans hésitation 'aucune, nlarque l'étape à pa-r,courÏ-r, l'e but là 'a tteindre et cela à toutes les Sections qui, ainsi 'rangées ·en bon ol'dre, marchent conllue un seul honllne à la victoire, à la restaur·a tion du règne du Cnrist.

L'Obole des enfants au Christ .. Roi

On peut s'abonner au Bulletin rose au ISecrétariat de la J. C . V.

F. 'Ecole normale. IL 'es journées d'études pour dirig.eantes des 6 le t 7 janvier, n 'ayant atteint qu'un petit nOlnbre de jeunes 'fiUes, on orga1l1s-e un nouveau cours d'études d'A. C. Il 'COill'menc-er-a Ile sauledi 7 ,a vril à 15 h. -et finira lundi 9, à 10 h. 30. Une bonne occasion pour apvrendr·e à connaître l'A. IC. et pour se f-aIl1iliariser avec s·es ll1éthot. ,des. S'annonce!' au Secrétariat. 'M. lB.

Au nOIn du Con1ité l'égional : Le Prieur de Lens.

Amies lectrices, nous venons de lire ci-haut l'appel du >Rd' Prieur de IL ens, en faveur de l'érection d 'un nlonunlent au 'ChristRoi. Placé dans un centre idéal à 1200 nl. environ d 'altitude, au centre 'lnênle -de notr,e beau Valais, c-e m·onunlent synlholisera IP- la fois et l'hOlnnlagre de reconnaissance et la confiance inalt-érabll e de toute la population valaisanne en Ce-lui qui tient nos destinées en ses 111ains. 'E t précisénlent pour que c-e grand œuvre soit TéeHe.lnent l"œuvre de tous , qu'il requiert le concours de chacun. Amies le-ctrices, intéressons-y les enfants de nos écol-es. Que· chacun nous apporte 'Sa petite obole. Nous adresserons ensuite le· nlontant r-e-cueill li - si Inininle soit-il - au IR d Prieur de iLens. A.

\los enfants sont .. i1s jaloux? J, La jalousie doit êtl'e considérée comIne wne alfa,il'e sé-· rieu's e même chez les tout petits) à cause de ses cOl1'séquences ul.térieul'es qui peuvent êtl'e tI'agiques. 1. La jalousie conduit à la colère et à la haine.

monument du Christ.. Roi sur le Châtelard tNombreux sont, de nos jours les pays européens et ,m ême alnéricains qui ont érigé sur des haruteur-s des 1110nUlll'ents au Christ-lRoi.

Elle peut être cause qu'un ,e nfant détestera son frère ou sa sœur qui paraissent recevoir ou r-eçoivent réel'lel11'ent plus -d'attention ou plus d 'affection que lui. De 111'ême >C'et 'e nfant ~)ourra ainsi détester l'un de ses parents qui lui senlble capter tout Il e tenlps l'attention de l'autr,e.

!N'est-il pas juste que notr-e cathoHque Valais qui possède des 'sOlnnlités r-elnarquables en fasse de nl'ême.

2. La jalousie peut provoquer chez l'enfant des sentÎ-lnents . d 'infériorité as:s ez grav-es pour lui causer du tort pendant toute sa viè.

Auss'i, d"entente avec. son 'E xcellence iNlonseigneur .l"Evèque de "Sion, nous nous proposons d'élever sur la superhe colline du Châtela-rd, un monunlent de 15 :m ètres de haut là Notre Divin Rédenlp.t eur. .

IC'est ainsi qu'un enfant peut devenir tinüde ,e t renfel'lné en lui-nlê me. Il doutera de ses capacités, fuira la sodété -de ses camarades, se sentira sans -c ourage et ne 'c roira janlais re-c-evoir autant d'affection ou d'attention que les autres.

Pour Jnener à bonne fin cette belle œuvre ,q ui 'c oûtera environ

3. Un ,e nfant jaloux n e saura pas -se faire aÏlner.


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,souvent il J.nontrera un caractère dOlninateur ·et chÎrCaneur , tout eeci dans un effort Inal adapté d'attirer l'attention sur lui. 4. La jalousi'e peut mtênle provoquer de véritablles tragédies chez les petits enfants .

.La Inauvais,e cünduite, les a'c tes délictueux dont souvent ont

Nou s pouvons trouver la véritable sages,s'e sans faire cL'es 'choses extraordin aires, .sens mème iranchir le seuil de notre ,d'e'me·Ul~e : ce trésor es t avec nous ou plutôt en nous. ,L e principe de notre perfe,cUon e81t dans 'l es actions comlmunes que nous If aisons tous le'8 fours. 's. Antoine.

battre, de bless·er leurs petits frèr'es 'et sœurs dans des crises de rage ja10use.

Les croix ·que· nous nous faisons là nous-mêm e,s ,p al' une pré'V oy'a-nce inquiète de l'aven ir n e 80tl1,t ,point des ,cro ix qui viennent ·de Di eu. L'avenir n 'es t Ip oint à nous' ; s'il vient, il vienc1r,a ,p eut-être ItOU.t autrement que nous n e l' avo n s ,pré vu . Fermons .clonc Il e'8 y,eux , -adorons· sa n s voir et :deme·urons en ,p aix. Féne'l on.

Il. IJ faut 'Clic/el' ['enfant jaloux cl SUl'n1onter la lalousie qui est une foz'n1e particulière d'égol·sme.

No us ne dev'ons l"éHéchir sur :les défauts d'es a u tres' .qu '.a u ta nt quï,l fa ut pour nous en préserver nous-mèmes. "Ma'l'ie Lecz,insolea.

ft 's 'oc'cuper les tribunaux de l'enfanee sont dus .la plupart du temps ft la jalousie. IOn voit souvent des ,e nfants de 6 ·à 7 ans essayer de

1. Apprenez-vous aux ,e nfants à prêter leurs jouets et là r·es p ecter les droits des autres ,e nfants? 2. !Les encourag'e z-vous là aÎlner ,e t protéger leurs petits frèr es et siœ urs ? 3. Ou bien , au contraire, trüuvez-vous a'm usant qu 'un enfant soit jaloux de son cadet? Essayez-vous de l'exciter à ce propos, de 'le mettre en colère ou de le faire pll'e urer en cajolant 1 autre devant lui? 4. Vous pouvez aussi stÎlnuller la jalousie en vantant d 'autres enfants dev,al1't les vôtres et en les 'c itant 'COlnm e nlodèles , surtout si vos enfants ont d éjà tendanoe ià être jaloux. 5. Avez-vous des favori s et vüus nlontrez-vous partial ?

Ill. La jalousie qui n'est pas sunnontée dans l'enfance r end la vie diff.icUe clans l'âg e adulte. 1. Le jaloux ne p eut supporter la supériorité d'autres personnes ni InêIue que ces dernières lui soient ·é gales . Aussi le j a loux n e s'entend guère avec qui Iq u e 'c e 's oit ·et n 'est pas eapable d 'un travail ·en 'COmnl'llll. ,2. Une personne jalouse se dé·c ourage facilement car elle a .toujours 'l 'inlpression qu'on n e r econnaît pas a's's ez ses Inérites ·e t ses ef'f orts·. (A-dapté par le 'Dr Repond).

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Pensées

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Ordin airement les réflexions ,s ur l.a sagesse nous larrivenrt qua,n d le -temps de les m ettre en 'p ratique est pass'é ; ,ce sont des arme,s dont nous nous rev,êto.ns ,après av oir ,p e'r du :la 'hata ille. D81 ,N'ugent. Jallnais rde vaines tri,stesses ni dïnquiétud es : faire ,l e bien et le faire Ijoy.eu sement, ,c'·est un d ouble bien. IS 'attrister pour Ses· déf,au ts, c'est joindre déf.aut 'à cl'érfaut. S. François de Sales.

Le tl',avail pOl~te .ave'c. ·l ui sa -récompense; il nous isole .d u mond e e.t de nous-'mêmes. ,Lui dùt-on seulem ent ce.tte .sérénité qui couronne ,à coup SÙl' tout e 'j ournée bien relmplie, i,l faudrait encore le bénir ·8It ,1'·a.1mel'.

Il "Y aura des Saints parmi les enfants

(Pie X) -

Une enquête consolante chez nous La petite Cécile - sept ans , élève de rpren1Îère classe - eSt retenue au lit par la rougeole. Quand les douleurs d 'oreilles se font sentir plus lancinantes, elle dit à sa Malnan: « ,Eh Ib ien ! c'est des bouquets que je .puis offrir au petit Jésus; la :Sœur nous a appris à les fair e ». Le jour où la Inaîtresse demanda en classe qui voulait préparer un bouquet de fleurs à déposer au pied de la crèche, trentecinq petites nlains se levèrent et s'agitèrent avec enthousiasme. Feu de paille, pouvait-on dire. Eh bien' non, du moins pas pour toutes , témoin -Cécile. Elle a tCOlnpris, sans expHcations, avec son cœ ur aimant et pur de sept ans , que toute souffrance p eut devenir un acte d'amour , une fleur qui fait sourire le petit Jésus. A l'heure où ses compagnes jouissent du rêve longtemps caressé: l'arbre de Noël illuminé, le retour à la nlaison avec Un paquet de chauds vêtenlents, recélant dans leurs Ip lis chocolats ou friandises, elle fornle sa gerbe de sa,c rifkes la voit déposée au pied de la crèche et sourit à l'Enfant ,d ivin, à travers ses lannes Ipeut-être. Est-il rien de plus beau, de plus consolant pour les HIères , pour les institutrices, pour tous ceux qui assistent là l'éclosion ' d'une ânle, que cet élan surnaturel des petits enfants? D'un bond, ils arrÏ,y'e nt par instant, au somment de l'alnour ,d ivin! Oui, au


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SOlnrnet de l'anlour, 'c e n'est pas trop dire. Qui a lu la vie de Guy de Fontgalland, d',Anne de 'Guinée, et surtout de l'incomparable Thérèse de l'Enfant Jésus, a pu assister à cette ascension des petits vers lD ieu. A leur pren1Ïer réveil, c'est J'inlage de la Sainte Vierge tenant son Enfant dans ses bras qui frappe leur regard. 'Guy de Fontgalland prOlnet d'être un enfant terrible mais à huit nlois, un de ses pren1Îers 1nots est « Jésus », du haut de sa voiture où sa bonne le pronlène, il envoie des baisers vers le ciel {quand 'Ûn lui parle du bon Dieu. A trois ans, il 'e st apôtre : c'est lui qui apprend III son ,c adet à travers le signe de la croix, à envoyer des baisers aux images de l'El1Ifant Jésus. A cinq ans un 'soir de F,ê te-Dieu, il dit à sa lnère: « fC"est bien genti.I d'esco'rter le petit Jésus, lnais j'aimerais encore 'b ien lnieux le recevoir ». Il fait sa première ICOlnmunion ·à sept ans et il exhorte ses compagnons de jeu à insister auprès de leurs lnanlans afin de :pouvoir conlmunier eux aussi. « Dites à vos mallllans que vous avez envie du petit J.ésus ; puisque le Pape l'a dit, il le faut ».

laiterie et respire l'odeur détestée du fromage. Thérèse de l'EnfantJésus Illet à se vaincre une persévérance attentive et généreuse; elle a dans sa poche, ce qu'elle appelle son «chapelet de pra'tiques » et c'est le long du jour qu',e lle en tire les grains à chaque ade de vertu. Elle tient sa conl'p tabHité slp irituelle et, à la veille de sa première Conllnullion, 818 sacrifices et 2,117 actes d'a'l nour constituent le bilan de deux IllOis de préparation.

Une précoce 'f orInation religieuse est d'inspiration tout évangélique ; elle ttaoCÎlite l'éducation. « 'Corrigés dès le prenlier âge, les enfants devinnent dociles, pMients, fernles, gais et 'tranquilles; au lieu que négligés, ils deviennent ardents. et inquiets 'Pour toute leur vie ». (Fénelon) . Cette pré,c ocité d'éducation religieuse rendelle la vie des enfants austère et nloros'C? Bien loin de .là ; les réalités surnahlrelles peuplant les jeunes imaginations de visions charmantes qui satisfont Je h esoin de sen sations et d'afrfedion des tout petits. « Que disais-tu toute seule dans ta cham'b re, quand Je su~s entrée, demande la nlère à sa fillette, Cécile ? ~ ,NIais je -parlaIS avec mon Ange-Gar.dien, répond celle-ci, 'comme si le fait était tout naturel.

Heureuses enfan'ts de nos catéchislnes que l'on conduit à Jésus tout droit par les portes ouvertes de leur sensibilité et d-é leur imagination avant de les astr·e indre là l'étude ingrate de la doctrine! La vie de N.-S., où se nlèle aux récits naïfs et colorés des paraboles, l'élé111ent ulerveilleux des mirades à travers lequel resplendit sa divinité, s'apprend sans ef,fort. « Laissez venir à nloi les Ipetits enfants, a dit le bon 'Maître; ils nle ,c omprendront ils fil'aimeront 1 En vérité, je vous le dis, il y aura des saints parmi les enfants 1 »

Four Thérèse de l'Enfant-J.ésus, les actes de renoncement dont elle sèlne ses journées sont des fleurs qu'elle ,c ueille en passant et dont chacune symbolise une vertu. « ·C'étaient, do us ditelle, des violettes, des roses, des pâquerettes, ·des bleuets ... Tüutes les fleurs de la nature devaient fonneren lllOi le herlceau de Jésus ». On est porté à sourire de ,cette vertu fleuri e. et enfantine Jllais elle est pourant de 1bonne lnarque, la nlal'que chrétienne du renoncenlent: vince te ipSU1ll. ICécile offre ses douleurs d'oreilles à l'Enfant-Jésus; 'Guy les 'b ouchées de viande avalées sans grinlace, il abhorre la viande ; un 'certain vendr'c di, pour suppléer à ce sa·crHice, il glisse, avanlla prOlnena,de, de petits cail'lous dans 'sa bottine.Anne de Guigné, elle, se tint dans Je voisinage d'une ~t

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Les gestes de piété des enfants sont les gestes 'q uoti,diensqui expriInent leurs senHments là leur entourage. Ils el1trent dans le' fait biblique qui leur est ra'Con'té ; nos petits et nos petites 'Pren ~ lient un très grand plaisir à représenter les personnages de la ·crèche, par exenlpJ.e : le rôle de l'âne et du b.œuf réchauf.fant l'Enfant-Jésus n'est pas Je nloins honorable. Et l'élllotion de notre' petite 'Cécile était sincère quand, reluplissant le rôle de la Sfe Vierge, ·e lle dit en recevant l'Enfant-Jésus dans ses bras: « Oh l' que je suis c'Ûntente d"être la lllaman du petit Jésus 1 »

Promenades scolaires Dix commandements pour les voyages d'école par chemin de fer ('Communiqué par le Chemins de 'f N' fédéraux.)

1. Tous :les voyrages !(l'école doiv,ent .être ,annoncés à ],a station de dé,p art av'ec indkat ioll exacte ,cl,e Litinéraire et ,des tr,ains, bateaux 'et a utr es moye·n s de 'trans,p ort Ique l'on Sie .propose l(l'utililS'e r. Cette ·dé:claration doit avoir lieu: a) la veille du tdé:part jusqu"à 15 heures pour ,tout voy,age >cl',école ,or,dinair6 ; b) 5 jours à Il ''av:anc-e, ,s 'il s'agit .de voy.a.g,e d 'éco le là prix réduits à ,destination du Tess,i n. Le chemin de .fer a besoin de cels indications pour pouvoir pren,dre en temps voulu {outelS les mesures nécessité,es par le dédoUlbl·em ent év,e'l1tue.] ,d,es trai'ns, leur T,enforfc,e'ment, ,etc. 2. ICOŒnmancl'ez ,t oujours :le bi,l let collectif la v,eille ,du départ. Les l?illet,s 'qui n 'auront p.a,s été ,u tilisés ,s eront relmboursés ,pa'1' v,oie de ,détaxe·. Le chef ,de train .doH dans ce oas Icert:iJfifier s ur le- bi,U t?t collectif 'que le nombre de ,p a,rtÎocipants est inf.éorieuT à ce'l ui ,qui 'est il1tcli!qué r•


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3. InfOl~mez i'mmé.cli:atement l,a station de dé,part si, Ipar sui,te du rnaivais tem'ps ou pour d'aui-r,es raisons, vous I(l,éci,dez de ne pas ,efd'ectuer ou ,de renvoyer' un voy.age d 'école ,annoncé. N'oubliez pas, non plu.s de lui 'co mm m1Ïtq u el' s.ans délai tout chang,e'm ent ,(l'itinér,aire su/'venu depuis que le bi,l'l<e,t a été ,üomm.a-ndé. 4. Avant de 'partir, ,attirez l attentioon ,clesélèves et des 'pe'rs'Ûnnes qui les a'ccom,pagnent 's ur .les dangers du vOyéllge. Dites leur 'qu'il est très ,danger,eux, 0't par Iconséquent rigoureus·ement int.e'r ,dit -cre ,se ,p encher aux fenêtres, de br,andir à .l'ex'térieur des c,annes, para'pluies ou c1ra.pe.aux, ,de se t,enir sur -les p.la'teformes e't les moarchepie.cl' de,s vojtm'Ies, ,de 'passer d'un wagon là. l"autr,e quand l e t-r,ain est en 111al'che et ,de j eleT des obj ells soUel,e,s paT l'a If.enêt-re. 5. Déf'endez Ide ,chanter ou de faire de la Imusique ,ctans :l es ,gr,anc1e ,~ gares avant ,le départ ou à. l 'arriv.ée, ,et 'évitez tout ce ,qui serait susceptÎlble de g,ê.ner }:e :peTsonnel dans ,s on activHé. G. Pour Voous rendre au ·tra,in, ou 'quand vous le 'quittez, au .d épart, aux ch'élIng,e1ments et là. 'l ',arr.ivée, gToupez v-otre monde en une se ul e colonne, :J.e ,maître en tête 0't les autr,es .personnes a,duItes en queue. 7. La pr.ise d',as,saut Ides voitures ,a mauvaise f.açon et ~)e.ut ·pro'voquel' des :a'cdclents,. On doit par cons équent ,m onte,r un p ar un. 8. Un e des ,personnes élIocompagnant l'écol,e ou l'un .des é.lèves plus âgé,s ,doi,t ex,ercer :la ,surveillance dans cha:.que voiture ,8't, si possi,b l e, <.'tans ,c.h,31que cO'lTIipatti'ment. Ne pe-rmette'z 'pas de jeter des détritus, te1s que' des ,p elures ,d'e' h a.nanes·, des fruits ou ,des éCOl~Ce'S ,cl'or.anges, du papie,r , ek, :sur les 'quais ou l,es tplanohers des voitures. Cette mauv:ai.s,e habituc1e est dalngere.us,e et ,a déjà ca,usé plus d un gr,a,ve ,ac'cident. 9. S i une itrrégularité vient tà. se .proc1ui'r ,e ou ,s i un ,de: va.::> voyageurs se blesse pendant Ile trajet, s'i gnal,ez le .f.ait sans taT,de'r au pel',sonne1 clu tra,jn . 10. Observez .scrupuleus,e.ment Ices 'commanc1'ements, et le,s voya'g as id'éc01,e s·eront un ,plais'il' aut.a·nt pour vous Iq ue .pour vos élèves et le ,pe-rsonne:l ,du chemin de fer , et vous en garderez le 'meilleur ,s ouveni,l'.

fois la 'quantit.é disponi,b le ,n ·,e.s-t .pas supérie,u re là. celle 'con Lenue dan s 9200 ,atllumettes. Le f.er, dont ,l e manque ,entl'aî,ne ,de si graves mal.a'die,s, ne fOTme qu 'une il1lfime partie .doe notre poids; i,l s,uffi-rai,t là. 'p eine !pour :faire un !Clou ,de moyenne gr08!seur. tLa quanti,té de· dla'ux répandue .da,ns notTe cor:ps pe,n me1btrait -tout 'j uste de bl'wHühir unpoulloai,ller. Av·e,c le soufre de nos tissus, on 11e pourr,ait guère n ettoyer plus ,d'un chien de .s'es poux! tL-a substance ,connue sous le n'Olm de ,sel de cuis-ine entre également dans la COlmlJO,si.tion de notre COl~pS, :m,ais se ul emetl1t ·d,a. n.s la .prO,p ort.ion de 2'50 gr. En un ,mot, :n otl'e s,av.ant est ,al'rivé à. ,l a conclusion 'qu'on -pourrait , a·chetel' tous· le,s ma.tériaux dont se com})08e Ile :co-rps hum,ai:n, pour ,la modique s,omme de 'cent IS'OUS. IB ien entendu , notre érud-it ne .s'offre pas de f,abrilq ue'r , pour 'ce prix, un Edi,s-on ni même un homme tout or,dinai.re comme nous ,autJ'es mortels. ' Un mathém,aticien s·uis,se, ].e IDr , iV. Thalm'ann, .a abOTdé le problème du coùt de l'ho,m me d'un autre ,côté. Il ra exa,miné la valeur humaine au s'eul point ,de 'vue capittalis,te. Un homme bien 'port,ant r,e-pr,ésente, avec 'es c.a.pa.cités de tl~av.ail, un c.a.pHal de bon ·rende'meln:t. ,E n ,s,e basant ~'ur les ,s aliaÏ.r,e,s moyens t.ouchés· p.ail" les ouvriers -ou emp10yés en ,Smss,e, .Je ,D r. Thalmrann est arTivé à l,a conclusion qu'un jeune homme d,e 20 ,ans ,r eprés:ernte un 'capi,t a:l de 160,000.0 for. environ; là. 40 ,a,ns, l'llomme a d.éjà Ibaissé en v.aleur, ,p al' ce que la ma'chi,llte ne .poUTl',a plus aussi 10ngte,m ps .fournir du travail ; ell e n 'est 'p lus Ique cleo 42,000 Ifr. ; à 50 ,a ns" ,l a va]e-ur du 'CalJHfcI,l humain ,g'abaiss,e tà. 29,'000 d'l'., et .a,insi ·de suite. IC'est ains,i qu ',a,vec ,cent 's ous de matéri,aux la iN,ature fai.t une œuvre .qui iJ.',eprés-e'llte vingt ans pl,us téllrd un c.apit1al de 60,000 f'r .

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