L'Ecole valaisanne, février 1967

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J.A. SION 1 ECOLE

A LP 1NA

1874 CHAMPERY AIt. 1070 m. Dir.: M. et Mme J.-P. Malcotti-Marsily Tél. 025/4 41 17 Pédagogie curative - Sections primaire, commerciale (avec diplôme de commerce reconnu par l'Université de Genève) - Raccor:dement - langues - Enseignement par petite classe - Sports: ski, patinage, tennis, équitation, natation, football. - Cours de vacances en juillet et août. Jeunes gens dès 9 ans

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spéclalls'. février 1967 - onzième année

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J..Ch. Gennanier }. Follonier

DeJ51sli n rert édrUCaition . . • • • . • • • . . . . • Acti'o n d'e calr ême et épa'l1'ou1s'srement chrélt,i ell d'es ,enfaIllt1s Surr ILe ,twb l,e1au noilr . . . . . . • • . . • . . . Un ân'ffllla il11'll1olJ.·'aJ; Ji.cel1cieJUx eJt p-a~en. . . . . . . As's'oCÏlarbi'ol1 rDmande d-es ~ogopédisllle'S ,ddJp~ômés (ARLD) • ODIS Wiir 's!pr'e chen deulls'ch. . • . . • J e'arn-Balp tilS!te-Siméon Chrurdi!n . • . . . . Lels grandIS exp'lorat~eurs: ChrilSltO'phe Co,vomb . Nos collllègures: André Pont • . . . . . •

N. Carmpt

PARTIE PRATIQUE Ep!l1e.uvle<s (lets 'e Xarmlell1!S d"e'l1:fu',&e il ['EcollJe no!rnl'ailie 1966 'elt ,des ,e xam:e.ns d'e fin ,d e 'slco[la ri'té. • • . . . . . . . . . . . 19 Tl1a'V'aux manuds pOUIl' PâqUle;s . . . • . . • • . . . . • . . . 29

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SION-SI ERRE-MARTIGNY-MONTHEY

2

5 6

01,

SPO RT

RIF ER E

Février 1967 No XIIe année

PARTIE GENERALE

D. The urillat P. Mw'm y X. Jorjanne H. Pellegrini J. Julmy

M. Veuthey

FOURNEAUX POTAGERSIII Avenue du Midi - Téléphone (027) 21021

romand

S;OMMMAIRE

A RTICLES

VaJa~1S

Av i's COl1'cernlwnt ~eJS candida:t:s au brevet péd'a'gogiqll'e . Pro gl'a'l11l11e d'a'otivüé: Prin1'ernps-E'I'é 1967. . Sooié Lé d es i,l1's,tituJ~rices d'Il VaJ1a'Îrs romand. . ü enlbre d 'linJ01-'maltt~on S.P.G. Vernrilea·-Gel1ève. . . .

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1


fait de IJUUS en p~us instante. Le désam'oi du maître lorsqu'il doit se e '» ses élèves IJl'ouve à s'a manlere, ., ' ,}IQiC1OIJ.ogle " . , cu 1 '(1eSSln . l " que U 'a luet "e CesS1rll r , . d' ., f «'aaHp,as encor'e 'atteint Œe niveau cledévellQlppement acqUIS en autres 111'atle'1'es. n . Ien ses progrès réallisés pral' Ira pédagogie mocleTne, ,dans l' ensemh!le Les 1l1U1 ~ l" 1 l , ' l' ~ t' f 't disciplines S'coilaiÎres n'enl;pe?h~nt ~as enSeIgn~l1ent ICU C'~ss~n c, ~ re "OI des 1 III ne sUlHit 'p la s de se hnuter a ,l a COllistataUon de ce faIt. La reoherche reLal'C. l' . _Il ' t .},e rOI '~l 1 ell et de ses effets pernlettra ce Mtuer SImlt:Ltanenlen ecu .ies ' '1IOC10 rr ogle . de.ses oauses 1 Œ'éducation et d'esqmsse'1' lIgnes ·c1e f or'ce d' une met desslIl : ans du deSSIn. ·alH1e

deJ}1

D essin et éducation

1

l

De~uis quellques ,' déoai d~s, d'é~or~l1es progrès ont, ~té rérarr~sé~ en pé~'agogie. suffIt de songer a [a reorganIsatIOn ,des cydlres 'd etudes, a [ ,ada.ptatIOn d . . 'f'Iques, économ,i ques et sÛ'cialles ;or pl' 0 gr,a1l1!lIl es 'a ux eXIgences SClentI du mondes ~o,derne. ]l suffit 'a ussi de penser ,aux applicat.i ons des découvertes tles plu~ recentes de la psy'cho.l ogie 'au domaine de ara tp'bdagogie. l[ 'Suffit encore de const atm' les efforts réatli'S'és pour mettre les rp Togrès de l,a vechni'q ue au servie de 'l.' éducatiOl!: !les éditions sco[aires et Ues moyens audio-visue/ls se peTfect.i onnen~ de Jour en jour. Tous ces efforts inteilUectueU,s et techniques ne sont 'p as seule. l~ent tentés SUl' le prlan nationa[. Dans l,e domaine internatioll'a:}, ,des exp osi. tIOns, ,des 'c ongrès, un organi,s me comme l'UNESICO travaiNent dans J'e même sens. Iil est ,aussi réconf.ortant que réjouissant ,de constater que ,d es hom mes de tO?S ['es pays ~en:clent veTS un même but: ai,der [es édrucateurs à réaUiseT toujours 1111eux leur nUSSIOn aupI'ès die renfance, de ["ado[es-cence, ,de [-3 jeuneS'se. u,

n

Marl gré celJJa, dans le domaine 'p échgogique, tout un secteuT reste en 'Souf. france. Pa'!' r,apport aux autres m 'a tières, le dessin tient [e rôl,e de «parent pauvre». CeTtes, i[ ne faut pas êtTe trop pessimi's te. li y a des réussites, chez nous et hors de nos fTontières. De nomhreuses expositrions de dessins td'éilèves en ~ém'Üignent. Cependant, même si eilJles sont brill['antes, ces réussites sont spo. 'rwdHlues. Le retard notahiedu dessin ,s ur les autres secteurs :de 'l'enseignement est ~n fait. il est f'aciUe d'étayer 'cette affirmation pal' que[ques preuves. S'il f atlŒa1t 'coter les TésuUtats obtenus en 'dessin h note l'esterait toute proche d'une f'aÏ'ble moyenne. Les cata10gue·s , d'éditi'Ün~ envrahissent nos hureaux. Sous le mot «Art» ou «Histoire de l'Art», vous trouverez une ,ahonrclrant,e Ih ilbUiogT,a'Phie. Un peu plus loin, cheœhez Œ 'e mot «.Dessin». Vous seTezédifié de votre découverte. Ne soyez pars surt'prÏrs ,de n'y rien trouver. Beaucoup Ide ,m ,aÎt>r'e s va!l:aisans ont .visirté [;a Di,darcta, 'dlU'rant ['été dernier. Dans [e ,domaine qui nous occupe, [e bIlan de 'c ette exposition ,e st vite étaibUi. Sur le pŒ.an «illl atéri el} ,de Idessin», les 'p rogrès sont consÎ'dér'ahrres. Tout est fait pour favor,i ser ['utiŒisation 'd e [la cou[eUl'. D.e p~1.l'S, un matériell 'adéquat 'p eTmet d'initier Tes ,ë lèves aux tedhnique'S ,1e'S plus chvel'ses: illlO'saï'q ue, vitra~l, 'coihlla ge, modellage, voi·r e ,c éramique. SUT Je plan luétl?Q1doŒogiqu'e, i[ en va tout 'a utrem'e nt. Ayant eu h possi,biUité ,de pm-ller avee plUSIeurs des expos'arllts et 'p lus spéci'a[ement ·avec ['un des p'l'incÏ'paux responsables d'une grande maison ,d 'édition fl,ançaise, iil fallJll.lt convenir que ,l '5S pu'blications rel'atives à ['enseignement ·du 'dessin 's ont raTissim'es et, 'celpellld'a nt, ia

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Dans le renouveau pédagogique, le dessin ne hénéfircie 'p as encore ,des progrès réallisés d·ans ,d'autres disci.plines. Cet état de f.ait regrettahle a des causes. Il importe de Je:s découvrir ~t de les anaJyser pour y remédier pŒus efficacement.

·à jouer sans aucun d:o ute. q ue de fO'l'l11'ation professionnel}[e a 'S'on :rôlle L . "l l" t d M' e hl·m an y ,a une eause pUns profonde à oette stagnatlon c,ans · enseIgnemen u

de::~~.

Ellile se ramène à une conception erron~e ,du ~delssin. «LQu'elst"l~e q~e le dessin?» Les réponses à ceUe qU'estion se ramenent a ·e ' el~lx. e ~ <5S'S'l n ,'es un «ad ,d'agrément» disait le XIXesiècile. ID est .un «~noy~n 'e ex.presSIOn» retor·~a le XXe. Situées ·dans il e tel]l1:ps, e~, .d'~e façon SI ls'c!mma1J!que, .ceS' IC~~UX ~on~eptI~ns du dessin cOllls1:Ïtuent une Sllllpl':J.ücatIOn Id u probrrell~.e pour. nneux ile ,CelrlleI. lU n en . t as Illoins vrai mle ces définitions du ,desslll qUOIque valh'hŒes sont grr a1es e p '1. f f' . ,. Gl 1 e er'r'one"e' t vern e n s. L'examen d e cetJte ,dernière a 11'111'atlon.g , , mIpose. .asserŒ" cl . - à Il 'éco[e 'Pl'lÎ,m aire - CO<UInIe un «art ,d',agremenrt» c est avouer, l'm pl lcles~m t qu'hl est un ,don. F.aire du ·dessin un don, c'est le IIIréserver à des «privitemen , d' 1 '_..![1' eVlent e pnVl'lege l , iés» Dès ~ors le dessin n'est plus à lia portée de tous. eg . , 1 l ' l ' " l' 1 d'tme oaste, de ceux qui S'ont «'doués pour 1 e c eSSln»»; et ce! ,a, a mOIns c ac ,m e tt: 'e que tout h omme est ar tiste-né. L'ex périence ne démenrt-eUile pas une tell~e affll'mati on ? 1

Consi,dérer Ile ,dessin COIll'll1e un «moyen d'ex'pression»,c01ll'me un «[llang,age», c'est en f,aire une source ·de EhéTation, de cMfoulIrement. C'est le ·conS'a~rer «principe .d'épanouissement» de l a 'peT,s onnaEté. En tant que moyen d'eX,lpreSSIOn , ]e cl,essin d,e vient l'ap,anage ,de tous.

E. est curieux de suivre - sur (le pala n pratique - l'évolution ·des ,deux conception s du ·dessin. Dia~lét:·, ail.eme~t opposé:s en ~eur ·p oi~.t de, cl~}J'aTt, 'eŒŒes aboutissent ,dans leur a'pp'hoatIOn uilH.m e au meme 'r esu[ltat: J anar clue. Le dessin est un «art d'agrément!» Le Idessin est un ,don,! Pàrfait ... di?'a rl'êlève à ~'a première Idiffioult é rencontrée: «Je ne s~i'~ 'P,a s ;loue 'pOUT Œ 'e Idesslll, il est d'Ünc 'p a'r f,aitement inutill'e de me fatIguer ... » L olslvete, pend.ant un cours,

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est mauvaise 'Consei1Jère. EJil.re !laisse libre champ à d'imagination. Ce/Ne des enCan échafaude mi'llle espièg1leries. La d i's cipŒine en souffre, 1e bon espl'it aussi, Lts maître réagit, s'impatiente. L'enfant Œui aussi réagit, iŒ se bioque ÏntérieUl'elll e et prend en grippe 1'a leçon de ·d essin. Cette situation provoque le dégoÛtent chez l'enfant et -c hez Œe maître. Le ,dessin ,d evient une charge à a'un et à Œ'aut et L ,un et :tl ' autre ruseront pOUl' s ' a ffT-a n'cl' " ,a aeUil's yelll, re, lU' d e cette corvee qu est ~e cours de -d'essin. POUl' justifiel' 'c et ab al1'don , 'les raisons ne manquent pa Toutes tJ.es lnatièl'es ,du pl'ogl'amme S'coll'aire sont si inlipol'tantes! 'E t c'est Vl1ai s, pensez aux mathém,a tiques, à ,l ,a gram-m aire, à ['mTa[yse, à Œ 'a rédaction ... Qw~'i au dessin, i[} est éoarté. Venons-en maintenant à J.a 's econde conception, cellŒe du «des·sin moyen d'ex. pression». Permettre à tJ.'enfant d'extériori~eT tous ses rêves intérieurs, et cela sans aucune cont'r ainte, tell est l'idéal. Oette oôentationdonnée à 'l 'enseignement du dessin se révèle pŒ'e ine de générosité et d -e promesses. lil faudra déchanter LUl jour. Un ~ibél~aUisme pédagogique m'aU compris et c'est SUl' ce dernier aspect qu'i~ faut insister - stérillise les espérances 1égiümes pŒacées en Ce re. nouveau de Œ'enseignernent du 'dessin. !Laisser ['enfant 'dessiner suiv,a nt sa propre inspiration - pŒus coul'ageux, ies pédagogues auraient padé ele «cap rices» _ ne pas intel'venir pendant le travail du jeune artiste, s'extasier ·dev'a nt Ues ré. suŒtats o,b tenus, tells sont, à p'e ine 'e x.agérés, les principes ,d e 'l 'a nouNeUae méthode. Au début, tout va pour Je mieux. 'Blèves et m 'a Îtr,es (,c'est ,l e princÏlp aU) Sont sa. tisfaits ,d'eux-mêmes. Avec Je temps, l'enthousi'a sme tOimbe et rra Il assitude se fait jour. 'Chez Je même enfant, J.es mêmes -dessins réa'P'pa'l "aissent: Je bateau pour l'un, a'avion pOUT lJ '.autre ... En dehÜ'l's ,d e ce .d essin-type, Œ'enfant n e sait pas dessiner- TI en prend vite cons'cience. C'est ,i, 'ce sta,de 'que, ;p our Œ 'a pIlupar.t, les maîtres risquent ,d',a chOlp'p el'. Dès Œors, J,a monotonie s'inst'aŒJe ,durant Il es 'cours et ritouœnehl'e r'eCOm'l11ence: ~'imagill'ation v,aga'b onde, Œes bavaI1cl,age:s se mul. tÏip'lient, les phisanteries et (les taquinedes fusent. Déçu par Il e peu ,de progrès de ses ·é1lèves, 'l e m ,a ître 'p er'd a-e cont·rÔl}.e de aui-'m ême. ]l s'imp'a tiente ... vous devinez le reste ... En bref, maŒgré la ,différence ,de 'm 'éthO'de, J.e résuiltlat reste ~e même- C'est Ue ,dessin qui écope. 1

aa

En -c ette seconde moi,t ié ,du XXe siècJle, 1a situation dru 'dessin est précaire. 'L 'origine ,du m ,aŒ ne se situe :p as ,dans une 'déficienoe Id u m'a1:érieit didactique. EfLle est d'or-dre 'p hillosophique. Faute d'une notion a'déquate Id e Ua nature du dessin, il est qua's i ÜUIJossible de fon'der une ,s aine mérthodo[ogie du dessin. Dès Jors, ia n'est 'pUus sUl'prell'ant Id 'assister 'a u désarroi qui règne d,ans tout un secteur 'eLe la pédagog,i e mo'derne. L'a gl~avité d.e :cette situation découi1e du f.ait que cette défi.cience 'd'e ~'enseignement ,du -dessin atteint Œe maître et il'éllève -clans l'acqui. sition d'tm de [eurs ,d/r oits, ae 'pŒus fonl da~llentall: Œ'6panouissement de lleu1' pero sonn'allité. Lier ~e ,d essin à Ù'épanouissement 'de la personn'a!lité _ à ceJae du nl'aître aussi bien qu'à ceNe Ide l 'éJlève - c'est affi.rmer que 'c eJui-ci joue un rôle beaucoup pJus import,ant qu'on ne 'l'e croit Ol',dinairement dans Œ'éduoation de Il 'homme ,de 'd emain. Songez à Il ,a «oiviHsation des 1Loish~s» ... Denys T he ul'illa t, m 'al'ianiste

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(A suivre)

Action de Carême et épanouissen1.ent chrétien des enfants , , • 1',:11 faut ,l"ai,der sinon il tombe vite dans l'égoïsme. ' niant est genereux, malS " il h Le, enlent J'a TV, a,a radio, ~' a pTesse sensi'b irrisent ,l es enf,an1Js 'de c ez nous j\ctue'Llys sous"' ' d'e'velop-pes, " " a' 'l 'a 'lep' re " à 'l a f,aün aux souffrances Id ud monde. ~ . De l auXf pa '1 qu_n' 'e !tes aIle el' it i\rs sontpo'l't'es a'fal'I'e . e:J. q ue ' . 'c hose: A nous éducateurs ce , a .'eI, t à ,s Ul-natul'aEser oette bonne IntentlOn. A .. , à reail.Is e 1Il ' • pendant ['e Careme (dernIer. U exceente ex'p el'J.ence a e'te' faite ' d' A1!des f ne ,duates ui,dés 'M' des 'o arnets et des 'Panneaux, beaucoup , ~n ~nts Par ,des a. z. g • Ppour f'al'l'e ' du bl'en aux autres , pro'ches ou [om1lalns. equlpes se -sont n11S en t ceux i ont écrit 'a u Secrétariat romand de l'enfance pour 'dk Jeur satisfaction d',a voir fmit ,du bien IDs de' 'leur pochette de ca'l'ême, symbole matériel de leur L ont ete, ce Carême 1967, Jes enfants sont invités à se remettre en equlpes.. es POUI n . ont ,été préparés pair le 'c entre romand sont mIeux carnets 'lesd'Pffa~neatux" qUI 7 -8 ,ans', 9~12 ans et 13-15 ans, ms ess.aient dt' s et 'a ux 1 eren IS ages: . ,de f'ali re a "ap e 'Ïl' aux enfants que :1e Seigneur est présent en 'e ux .et v~ut 'agl'r par eux: coUVl . que nos, écoaiers feront ,ainsi un -carême blenf'a'l' s'a nt 'p our TIde est certaIn l ,. t' t ' tous, cette . 1'1 ~Il faut que l·e s 'a'duates et en p'articull,i er Œ 'es ée Uicateurs SIn eressen a m3'lS

Nom?l'eu~irS~~ nIiS~I~nf~ers

ene~mb[e. ~ctl~n,

campa~ne. 'J"t ' MalS p ourqUOI se lml el

ml tem:ps ,de Carême? ]1 est souhaÎt>ah[e que l l' ' C' t l ' t e . d'" i e se m-aintienne tout au cours e e ' annee. ' es ·C u les cetques ~les J2 de . t'ant d'autres mouvei pr.lt faIt l a ef 'oqu rcePd-es S'cou t s, u , 'd es croisés.. 'et, d .

ce . d' nt tous contribuer à ['p.rna'l1ouissement chretIen e nos Je~es. ments qUI Olve -r, . d' f miSSion Depuis pilus Ide 125 ,ans se sont constiuées ,des eq!-upes ,en anceh " " naire. Les papes dem'allident expressément 'cette a'C1l'On de 1 enfance c letlenne.

Que ferons-nous? . il' i At ' le Dans ce'l.'t'a ines -dl'asses les enfiants eux-mêmes, stl'm11 es 'p al' ' e mal le ou t ont désigné u~ 'chef, un 'secrétéllÏ.'l.'e 'e t un t'l'ésorier, [es cadre~ ,de ~eur catec IS Le, b ' ngagent à prier chaque jour pour [eurs petits freres équipe es mem Tes s e . . ~rr l 4 ous .. . , f " .a sacrifices 'c oncrétisés IJOlU' !l,e ur 'c otls'a t'lOn mens'l.~.e e e e ; s . pale~s, a~~ e e~:te des mouvements d'enf.ants, iŒ n'est "pas besornde. ore el' de LaJl]; " , ['Enfance missionnaire <levant ne no~v~ ,eds eqlup~, t De toute façon 'l "attention et pa'r fols ["a'ctlOn ,discrete actIVlte e ces mouvemen s. , . uil'. t ,',b ent t amicaile des m 'a Îtres et ,des édlUJcateurs, en dl'asse ou en partJ.c leI, con I l u : [. bonne marche de ces équipes, augmentent Œ,. ,\les enfants enver,S eux et ~es ai'dent à s'épanouir dans la générosité et d /a ns ,l a JOIe. ~e. pensez-~ous pas qu'N vaudl'ait Œa -p eine de faire un essai [oyarr de mettTe ,aInSI nos en ,ants en équi'pes ?

, h'

norm"Ieme~lt con~tI1ll<:r u.

confian~e

1

Secrétariat l'om!an'd, 34, Grand-Rue, 1700 Fribourg.

P. Manny, SecréMi'r e rom-and ,de ['Enf'ance ,m ,i's sioillliaire et ,des O.P.M.

5


Sur le tableau

• ••. nOIr

Les mar(:hands de participes

~ la XXle Conférell'c~ internationa,l e de l'instruction pubŒique tenu \ Geneve en 1958, les representants des ministères de Œ'éJdll'cation de se e a Et a t s on t preCI' "s,e alnS'1, "entre b .prO' llJ.èmes les buts de J'éco~e /J)'}~ ptaUte autres , , J: .. rnalte· 1. Doter J'enf.ant des instrument'S fondamentJaux de pensée ert d"a'c ti : ~ :]' 'd " on qui, " a son age, alclaptes 'i a'l eront a VIvre pleinement son exi's tence d'} , , 101nllle et 'cl 'e cItoyen, et a comprendre \.le monde dans Uequ,eJl ill est a'p peJlé' . a VIVre 2. T l'~ns~ettre un prat,r imoine et une Cu:}tul'e et donner Il es moyens de l . ennchIr. es 3, Former des êtres Œibres, conscient's ·de Œeul~s res'p onsabiilités, ayant l respect d'eux-'lllêmes nationaJe,

et

d'autrui, membres actifs de ['a commUUa : ' ute

Ce sont là des Id édla,r ations de princi1pe formuilées en temnes générla ux . apparenunent, n'intéressent pas 'directement 'l'instituteur et 'l 'insûtuu'ice , ~I, attac}' J' , les a, .d es pro ])!l.emes tres concrets: méthodes d'enseignement, techni PlUS nouvelUes, programmes, ex'a mens, Et pou'l't,ant ces principes, incomp[ets 'puisqu~es cune all/lusion n'est f~ite à [,a fornl-ation religieuse, nous ne pouvons pas perd'r e de vue, Us aHument, par exemple, qu'à ['encydo'p édie des lu'ogra!ln es a c t,ue} s, l-'1 conVIent ' ' l I m e s '(l e, su J ~stItuer !I.e c :1oix de notions essentielJ.lles. Non pas Celnes qUI permettront ,de reUSSIr un examen, sellon des tedmiques 'd e iclrres'S'age b' l' ' ,1:1 ' Ien roc 'e es, malS ce\J.fJ.es qUlI .a pprenchont à l'enfant à penser et à s'expâmer.

Cette ,d ernière Teluarque ,r évèle une \attiturde 'd iarrIl'étr,alement opposée aux rincipes énumérés ci .. dessus, -e t surtout, :si elNe Id,e venait une règile d -e -c ondurite, ~le transfonnerait le m'aîrtre en une 'Sorte de drstributeuT ,de recettes, de ti'1l:cs; 'N deviendrait un simrpJe répétiteur, un véTifioatJeur Id e connaiss'a nces apprises p'al' cœur, ~o rs que l'exalll1'en et sa réussite bouchent ['hoTiZion scoJ}'aire et que tout }e pl'ogramnle est organisé en vue ,de 'c ette échéance importante, 1e 'péd,a gogue ne peut paus {livreT la pŒeine m1esure 'de ses -p'OssibiJ-irtés. III est Ic ontr,aint Id e donner aUX p r obilèm1 es d'instruction, voire ,d'éducation et même ,de clillltul'e, ~a fOTme impel'sonneJUe, r·e strictive d'un conditionnement ,de ['é!lève en vue de ala réussite d'nn examen.

Or, ,a gir ainsi, ·c'est se contenter -d'être ·d es marchands de participes, ou des I~ab âcheurs, C'est surtout donner à ['éUève des motifs de s'instruÎ'l'e 'q ui n'ont :pJus rien d'humain, ,c'est lui f.aire préf.érer tOUj'OUl"S [e «truc» ,q ui !permettra ;de .résoudre une diffi,cuŒté l'a'P'i,dement à ['ana[yrse :de [la situation qui Ip eroneUra :cle -{oncler l'ationIl'eilllement une so[ution, N'ouHl.iez 'p ais non p[us a:a tension ner.veuse inutille et préju'd iciable à ['·é panouissement ,d:e vos 'éUèves qu'Lm pareil système ent'I'aîne obŒigatoirement,

ru,

, L'objectif à atteill'dr~, p'l'écisait d'a Conférence de Genève est «d'apprend~'e a a'p prendre, ,c1,'arp'p rendre à penser et à s'eXprillle'1.', d"appren1dre à agir, .d 'a'ppl'en. <lre a se cOll'duu'e», Je p~nsa~s à 'ces princip,es en écoutant une anecdote que me l'econt ait un de mes ,~mlS, 'd uecteur ,d'Lme Imporvante écoŒ·e secondaire. Tl avait rencontré dan un vii]J..age vaUiaisml, à Œ'O'ccasion cl"une séance d'infonnaltion, un institute~' l'es~ ponsahle des 'Cila'Sses ,de Se et 6e prii}na~re visi~b[ement inquiet Id es l'ésuŒtats des futurs e:x.amens d'entrée en 'p remière année 1ittéI~atUl"e et en secon1daire généra'le. -- «COlnment ~e pa's seront ces examens cette ann'é e? La fO'l'nluJle seI"a-t-eIUe

Cha:l~gée? les épreuves seTont-eŒ1es modifiées? J.e n'apprécie pa.s beaucoup ces

exphcatIOns ,de t'e xtes,»

Le directeur ne répondait 'p 'a-s, et p'Our cause: aucune di'1'ective ne 'l ui était encore 'p arvenue .du service de Il'enseignement secon1daire. La condusion, inattendue, de ce monollogue ir,ritla mon ami, - <~Si, 'des que,stions de géogr.a'p hie et d'histoire sont à nouveaux posées, ne se,rmt-Il ~as ut~l}e que, nous ·p ossédions une [i'Ste ,d e troils ou quatre cents questIOns qUI r·e presenteraIent ~'ensembŒe -de ['a matièTe que nos éUèves devr·aient posséc~er, n. suffü',ait dès lors 'd 'a'P'p rend'l'e par 'c œur ces lristes 'pOUl' 'Supprimer toute IncertItude, 'louve 'm ,auV'aise sUI~pri'8e.»

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,Préparer ses élèves à entrer dans l'enseignement secondai'r e Le passage ,d'a ns ['enseignement secon'clariTe 'p rovoqu,e, pour Iles 'é lèves, une tl"ansfonnation com:p!lète du style -d e [eu.'!' vie s'col1aire. fis vont l'encontrer des ,obstarcil. es qui sont de t 'aiiJile pour 1"enfant fr,ails émouhl de ['écoŒe primaiTe.

IiI changed'éco:le tout Id "abol'cl; et affectivement, soci'aŒ,e ment, c'est un gl',and .événem ent. fi ne poun',a plus C'omptel' sm' le :p atm'nailisme ,airnabile ,d e son instituteur, LI. ne vivI~a pJus ,d,a ns :J'atmosphère douiUilette d'une -cIl,asse, mais d'ans l'atmo'S phère ,anonyme d'une écoŒe très 'VIa:ste 'a vec ,des changements 'c ontinuels ,de io'caux, de professeurs. Le n ouveau pll:ogrmnnle n'aura que 'p eu ·de points communs avec ce/lui qu'il a suivi 'p récédemment, clans J,a forme en tout cas. El. connaîtr,a ~es premiers .contacts, toujours ·cl,élJi·c ats, avec des branches nouveillIe:s, a'es Œ ,angues, par ,exempile. La h rus'q ue extension ,d u 'p rogramme a 'p our ,corro[J.iaire une 'comp!l'èrte tr,ans-f@matÎon 'de Œ'hm',aire, ,de ~'oTganisation des cours 'et Idu Itl'a'v,ai[. Au [ieu du rythme équiŒibré de [a tâche Ip ar runique instituteur de S'e ou 6e p'rim,airr e, ·voici llllaintell'ant un em'pJoi ·du temps éta,bUi ipour ['a sem,aine, en fi)lllction ,d es ,différents professeul'S qui se succèdent, ]l en résullte une gran'de irréguil'a rité ,dans ,l a fixation ,des ·devoirs -e t Idres ;Leçons, _ Dan s ces 'c onditi'Ons, iil. Jui est diffi,ci!l'e d'acco1"<ler à chaque matièl'e [la pŒa'ce ,et ~e temps qui Œui 'l'eviennel1't, ,de noter une [eçon qui sera récitée six jours ;p'lus t ar d,

7


CINÉMA

Aj'Outez à ces inconvénients réeITs, qui ser'Ont plus ,m'Oins f'Ortement ressent sel'On les tem'p ér-aments, q'a nécessité d'établir de n'Ouveaux [iens d.e C'ama,r ade .l~ d 1 , e selc''ep~l:a' cel' en . tr,aln 'Ou en car, et v'Ous c'Ompren'cl ['ez s'a ns' peIne que Votne, élève sera ,d emla in bi'e n désorienté. te

A tel p'Oint mêuIe, n'Ote Ge'O'l'ges B astin,d·ans s'On exceJIUent 'Ouv'r age «iL'h' ~ catollIlb e S'c'Oilai'l'e», que des instituteurs n e re'c'Onnaissent Ip as Œeurs ancie:~ élèves, que Œes nouve'a ux professeuJ'S s'en pU'a ignent et que Œes p 'a rents s'inquiètent et parfois aggravent Œes symptômes en -a!cClah~ant Œ'enfant». -

L'effonclre'm ent d'une é'l émentaire dignité humaine

Une tellile dés'Organisati'On peut êtiJ:e tempOl'aire: habitueJlilement, après delU: 'Ou ~r'Ois m'Ois, 'Ou t'Out l'entre ,dans l''Ordre et les élèves l'eprennent Ueur pl''OgI'essio . n M,aIs qu~lques-un'S m'a Uheureuse.ment c'Ontinuent à piétiner, se déc'OuI'agent et v'On~ ·dr'OIt à 'l'échec. «Ce ne s'Ont pas J:e urs p'Ossi'biUi1:és intel1lIieJctueJlŒes qui SOnt t'OuJ'Ours en cause, mais JeuT adélipta-biUité, Ileu.r capa'cité de rém:ganisel' dans un n'Ouveau miJieu [eur instructi'On antérieure.»

De t'Outes 'p air t's, -ces derniers mois, ,des réquisit?ires vi'O[ents s'On! pr'On'Oncés qLU ,d én'Oncent con t l'e 1~e cinéma et les cinéastes , réfJilIÏsit'Oires ï . . d [e deverg'Ondage d" " croiss-a nt des fi['m s a'ctueils. Faut-i,l citer des tI.tres? eX~l"alTe ~I t-a-s InsanItes li envahissent nos ècr,ans des exellll'p[es typIques quI tra'c husent «un. eff~n­ Jrernent d'tme élMrmentaire dignité hum'a ine»? (G. Taymans, CHOISIR, pnVler

En a'd optant ,dans 1es 'cil'a sses 'p l'im,aire·s terminaUes un :rythme sem-blaha e dans ITes gr'a ndes Hgnes, à eeJlui des premières années sec'Onc1ai,r es, en diminuan; [la part ·des automatismes purs, ITe m 'a îtr-e 'p rimaire f a-ciUÜe cette a,dapt'ation l'intégrati'On de J'éIlève Id ans son n'Ouveau miŒieu sc'OlLai,r e. ' La h 1ansf'Ormati'On ,d es enf'a nts en hr.iJN'a nts sujets de c'OnCOUl'S peI'met des réussites à 'c'Ourt tel'me, ·d'Onne des s-atisfa-ctions immédiates, rn-ais l'éserve parfois aux enf.ants, à Œeurs palr ents, ,de ·crueŒU'es désiHusi'Ons à pUus (l'Ong terme.

Sur la sel'I ette J',ai assisté récemment à la c'Orrecti'On ·d'un ,dev'Oir ,d'laTithm'éti-que. J.Je maître a'Vait ,d"abol'd ,d emandé à ses -élèves qui n'a'v'a ient pas su faire ~es p 'r'O'b Œèmes ,de se Œ 'e ver et 'd e resteT deb'Out durant t'Oute q"e:x:pllli,c-ati-'On qui 'aUŒait suivre. Au b'Out de quelques minutes, -u n hamhin -p a'rticuH:i èrement sensibŒe s'est mis à pileurer, sans cl'Oute impressi'Onné par ma- 'p l'ésence et ila puMïcit'é d'Onnée à son er,r eur 'Ou à s'On inca'p 'acité. L'enfant, n'Ous i''OwbH'Ons trop 's'Ouvent, est très sensib[,e à t'Oute f'Ollme 'œe mise en évi,denrce ·d'une inféri'Orité en p'r-ésence d'un adullte Ïnvest,i d'une oertaine aut'Orité. Or ~'élduoateŒr en question n'y mettait aucune intenti'On m la,ligne. H v'OuIT,ait seulem'e nt 'r évei1lilel', entretenÏT l'attenti'On Id e ses éJlèves pal]: 'c ette stati'On verticale.

Xavier Jor janne

Note: un ·de mes ami's qui lit ·ce texte pa,r -dessus m'On épau[e, me soufHe cette remla'r que: «Tu 'Oub[ies que ['examen ,est -en s'Oi U!ll ·c'Ont-rôle 'd es maîtres etel'e s 'pl''Ogr,ammes 'e t qu'un fort 'p'Oul'cenbage ,de réussite va['OrÏse, HUX yeux ,des aut'Orités s'c'O[aires, ~es maîtres qui s'Ont à l'origine Id u suocès.» Oui, m'a is 'ce ,c'OntroI'e est bien s'OiJumaÏ-re s'ill ~mène a:es ~, aÎtres à 'Orienter Œes élèves ve,r s Œa seu[e réussite ,de 'l 'examen en sacrifiant 'c ertaines ch'Oses esS'en. tie/nes!

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Un ciném.a imlDoral, licencieux et paien

1967) .

LA CUREE Ide R'Oger Va-dinI, pal' S'on 'Obscénité ag'r essive, m 'é rite l-a première ~ 'ce pila

et c'Onstitue 'lm eas limite appeJlant une exéJcuti'On lég,aUe que les -c ensures . pTeSSl''Onn' " ' -n'ont p as cru Idev'Oir pl''On'Oncer, sans ICl 'Oute InI' e es 'pail.' Il!le suc'ces qu e remp orte· part'Out oe fill-m,. De qu oi s'agit-iiJ.? -Sous une f'Or,m e élégante certes, sous Id es deh'Ors ,s'cinti1ITant's, a;rec des rétenti'Ons ,arbistiques, cette bande «ne c'Ontient rien Id e p[l~'S que ~es 'Cles'Ol"cb:es Pl nel}·s cl'lln ècœU'l:'ant J. eune désœuvré avec s'On effr'Ontee ma-r atTe, s'Ous le CIal ) M' nez d'un père et époux ahs'Olr bé dans Lm lagi'Otage n1'au.i1d'f" 'e ~IJ. » . (T,aymans. '~lS sUipp rimez la s'Oie, 1e ve'l'Ours, ies '01l:S, le jar/cH,n d 'hiver. ex'OtIque, -le ,s a1l'On :lernler cri, l e décor rustique d'une ferme pyréneenne et ~1 ne rlesteUr,a p~us rIen ~es séductions f'Ormehle'Sde 'ce suecès 'Oinémat'Ogr,a pluque d '~ e a .sals'On~ p\a ss~~ Ecartez le senlb-l'ant d-'œuvre d'art qu'iU c'Onvient et V'Ous ' 'eC'Ouvl'l~'ez Il essentl cle l"ap'p 'Ort ,du metteur en scène fTanç·a is au cmelua c'Ontelll.~'p'Ol'aln: la po~'n'O­ gra'p hie distinguée, un ,ér'Otisme insinuant, 'p r'Ovoquant, VIsant ]?a.s et .d 'll?-~ incl''O y-a bile vu1lgarité qui trans ~'Orme le ~:p~ctateur en un v'OyeuT. VICIeUX InvIte à regal'der l'es -ép'Ouses sU'ccessIves. ,du reahs~,t~elU' ,dans J'a , plus sImpŒe tenue et. ~ous ~es angles ies p[us suggestIfs. De Bngltte Bard'Ot a Jane :r:''Onrda, s'O,?-s ]e prétexte d'il'Iustrer Sa,de, Ch. ·cle La:ol'os, Sagan 'Ou Zoilla, .'c e man c'O.mpft~Isant livTe aux reg.aT'cls ,de Œ 'a f'OUile a'es C'011pS Iclénuclés ,dies 'C'OfJ.lllprr~'ces ,de ses turpItUIcles .conjugales. Vadim n'est ,d"ailIlleurs qtre Œe chef ,de HIe d 'une éc'OŒe qtle le seul -pr'Ofi~ ~~ide et qui poursuit ÏIll'punément s'On insidieux p~urrissement ': le n'O~re .soclete et accrédite ridée que ["am'Our impiliqtte nécessal-remen.t les «J'~u.x eT'OtIqu~s>~ .1~s 'plus dépravés, sans p ·all.'il'e r ,du -discrédit jeté sur [e manage chretfJ.enet Ja fTdéUIte.

Le 'p l us triste ,d e cette a-ff,aire est que ''Ües 'c'Or-l':upteurs .hén'ericient de la passivité du IpubHc et de a,a cauti'On des pO'llV01rS pubhcs et surt'Out que

Jeur aCI_h lité est préjudiciable au véritable 7e art. 9


ne . . ne COlnment pe !I voit-on. pas" qu a un t eI~Il 'cl egre' 'd' abJect'lon «h be'a uté ou l' . , .. li.vent p us l:espuer ni existm'?» (G. Taymans). Qu'on ne vie e ' art JCustlfwI ' Œea " t'lon aTtlstl. pas et rh' ces" productIOns 'a u nmm de J,a Ui'b erté Id e Œ'aI" et cIe ll.a . ~ Il, ~ es~ s0u,vent qu un paravent commode qui ea'c he des réocoUi ' '.lUe. mo~ns ,deSlllteressees, 'Dar 'c omme Il e notait 'P ie XII U fill, p", pah~ns fa'clil em'e nt à remp1l ü les saŒJes et les caisses. ,e m peIV'elJ:'S se pl"ete

n.n

,' L

Nous pouvons sauver 'l'honneur du public l

~e p~Te T'~yn1ans terminait s.a chronique dru moi,s de janvier en se po

';:ouv:~~~o~ ~~l,vant~: «Quànd donc les co~"rupteurs se heurteront-ils à un v::~t l' honneur du e;~~ii:n;:nt et de protestatwn qui sauverait, fût-ce tardivemen~ , sl.mpll'1 1e pOUl' créer un TIIOUVe , Je " 'crois que nuos .disposons Id ' un mO)llen tres 'd opml'on oppo " , lI." r ' f ., ' ment ~.'a cotation n1~~a~ _l1~~ort~ lte. oU'Clere qui 's e ,d ég,age Id e ceTtains fciJl!ms c'est au' ou -'d'h' , "e, le et 0( 'es Jugements des off~' ces nationaux. L'expr~ssio , J It ' l UI dep~alt, sonne m la[ aux oreiHes ,(les chrétiens -a-du1ltes Ca·r iUs co ~ b ., . nSI· d eren es cot'a tlOns mOl"aUe ca,m oufilée :allOTIS qu'e!Jlle \ com,mfe ~ne ar~"~eTe swppŒémentai,r e, une censure _", ,1 . es un elment d epanoul-ssement une 0/ ' "t " ou eo aIrer et ·d e for,m er J,a 'c onscience et ~ . , P P O I Ulllte :I.e Jugement. 1

~.tlors que les int'm 'dits officieŒsde ['Etat font 'a . cl ' [ , ".

,de

,

~:s c~~~~=:s i:;;~7jsé~ des fffices, "o.tati~:r.e r~:r:~:l:~: d~~:~:~:~~ teil f'l u -e, et ' 'l'S.ent a CeilUI quI a·es cOD'sulltent: «Etant do ' ~eà ce 'n; I~~~: ~nl 'l"ep:esent~~lOn ,de~ 'a'c tions humaines IpŒIU'8I ou moins cont:~ l'

suggestif~u cin~::: e !lIalVle ch~'e~I~nne, ~ant -donné a'e caralCtère p-arti-ctrlièrement d

'l"

et ,a paSSIVIte habltue!He du spectateur moyen étant do

'

~e Id,a ns rtel' nn e en nIveau" 'e 'cuŒture moyen . , !L rpays .d'etemnin'é, on p 'e ut joug,etr, que (le 'fi!lrm

De p'l us, la cotation rend Lill réel servi'ce d'information, iJ)ans [es conditions tu~hles, ile spectateur peut diffidlem'e nt se {,aire une i,d ée p-réa[,abi1e du Hlm Ile 'N va voir; Jes affiches, Il e titre, Œa pubHcit-é touj'Ours ex'a gbrée, ~es phoJtos

~pan;du-es ne le renseignent que SU'l" ces détails, j-a,m ais sur a'e {ond; 'Or [e consomre,atenl' a '~le c1'l'Olt . ce 1 savol'l" . ce qu ,~., ~ ~ . l' l . 1lJ. va av'al er, et !t,a 'cota<tIon ,c eVlent pour lU un :é!roent d.e sa aiherté, f'avoriS'e un choix judicieux. Je sais que il,a g-rande pruderie ,d e nos pèa:es a provoqué, par réa'c tion contraire, une la;rge ~ndu[gence ,des oatholliques c'Onrt-em'p0-l,ains et, p[us gl,ave enCOl"e, de refus ,de se lais'S'm" m·use~er pal' le jugement d'une EgHse abusivement t'axée de «sutper-pa'terna1lisme». M'a is répond Œe R. P. Lundmann, «si [le c1l'r,é tien n"a plus sa ,délicatesse mor,ail e, s'ill ne sait pŒrus rougir, s'i[ ne sait ')J'a,s se ~refU'ser, rpar esprit 'de sacrifice, un Ipaia i,s ir en :s oit 'p ennis ... Iquel1 est encore son rôf!:e 'd ans Ile mOllicle? Et si le se~ s'affadit, avec quoi sa~era-t-on? Le cll.ll-létien, s'iiI est dans Œe monde, n'est p·as de 'oe monde. Seu[ [e chrétien 'q ui s'a it êtTe di-ffi-cille {l,ans le 'c hoix de ses ID'a @azines, de ses émissions télévisées et ,de 'ses fillms, élchappe à l;a mentaHté du temps 'e t peut avoir une infll uence sur eIlJle.» (Cinéma, foi et ,rnol'a~e, les

Editions du Cerf). Que ceux qui n'ont que sa-rcasrmes 'pour 1es 'c otations mOlr-aŒes, et Jes esth.11ent dépassées reviS'ent ~eur jugement et (les consull:tent oclorénav,ant. E[iLes invitent les spectateurs à réméchir avant le Ulm, 'S UT sa 'poTt'ée et (les pToblèmes moraux qu'il p ose, et 'constituent une utiae mise en gar,de p'a r [,e ur 'c aractère f'Ûliffiateur. Aux E <tats-Unis où ill n'existe pas Ide censure fédél',aŒe mais un co'd 'e de 'pTOduotion, les millieux protestants estiment que ce ,coid e n'offre IpŒus ,de slauveg1ardle suffisante p-our ].e 'p ubrric et étudient un système ,de 'c[,a,ssifi.cartion ,n'loTaŒ'e des fiŒm.s qui seraient .porté à la 'connaissance des -spectateurs 'p alr quelques périodiques à gl~and tirage. Pellegrini Hermann

l

mOI~~s~lOn aura t~ne ?nfluence (pJus ou moins néfaste) sur [la 'Cons'cience a1lerté surea, t~~~-e categOl?e Ide sPlectateurs pl:ise dans son ensembae et chacun est e p us ou mOIns gl~anc danger qu'û repT-ésente.»

, l L~ cot~tior: lÎ1'orale a Ja v,a lleur d'un indice et ŒarÏsse une l,atitude Id "acti

r~uc~a,ccuonn""ccII'eapres sa p'rop!'e ~xpéTie. n'ce. EŒŒe donne aux fidèlles l'Qlccasi'On ,d ;éciJ..ai:e~ D'ce · malS n a pas . _111 . v

.. 'obII'g ' cr l ' ' . ' par \:l'li e-meme, une force d'o'b Hgation. L a cote n e ' h'e. E H ' est qu'un . app,r ' " "cIlonc "pas d sous _ peme ' .d e pee 'l:re!Il éIlément qui sert à eCIeI :la gI an eur du -d-angel" et ' h ' , conform' , r ' il d' J tpeTmet 'aU c retlen de fixer son attitude messa e en:tent de Pi aux XII reglles ' e ,a prudence . ' . ~~ Q u ,on ne PeI'd e p 'as ,d e vue, disait un buer àgi'éd ' et' dq~e cette cotatIOn ~~l'ale des fiarns doit nOl"lIuaU'e ment contri'llca Ion u Jugement ,des chretIens.>.) A

Dans ce domaine (l es édu- t · . , h·'·

"

.

Ns doivent 'c olin "1-' U ' c~ ·eUIS c Iet1ens ont un Tol,e Important a Jouer. tout 'a utre i1l 'aI le es cotat~ons ~or,a[es e·t en r-épan,d'r e l'usage. paus que

des specta'd!'e : ~~il~euv~~ 'OublIer ,qu,en payant ~eur tplLa'ce, ias subventionnent bil:let d'entrée est un c~~U~~~in s~nt a 'l 'e xa?t. ôPP'? sé -d'e ~eUJrs ' 'ConvÎ'ction's. Leur . e vote 'pOSItIf et laS ont Œe ,devoir d'en us el" avec d IsceTnement.

10

e8

Associa tion routande logopédistes di,plômés (ARLD)

Au ,début ode ~',an deI"ll-ieT s'est 'constituée à 'Genève [l'AssQloi1artion TomaIl'de des [ogop bdi'8tes dilpŒômés (ARLD) groupant des pl,aüoiens 'd e la rééducation du ~I angage oran. et ,écrirt qui épl'ouvaient [e besoin de s'unir {pour ci'éfendlfe lelu profession et pour [a f'aire mieux 'c onnaître, aussi bien ,du gr,and lpubUc que {l'e s millieux spé-cirulisés. Encore peu 'connus il y a quellques -décennies, ~es proiblJ.èmes 'du lang,a ge ont été ,abordés Id 'a,b ol,d par 'des pionnieTS que (l·a fouile ,d,es «mrul-parŒants» non débiJes n e [la issait pas indifférents. AllIim·és 'd 'une vo[onté, d'une 'l'igueur s,ci entirrque et :d'un sens 'p 'é dagogique qui If Ol'cent (1'alclmiT,ation, ces pré-curseul's ont mis au point ,d es techniques ,de di,agnosti,c et Ide Téélducation qui ,demeurent au premieT phn encore 'actue!IŒ-ement et qui resteront Jongtemps, de pal' leu'l' rigueur éprouvée, corn'm e un pass1age obligé et une ;réf-fu"ence constante 'pour [es recherches à entreprendre. Un nom vient naturell~'ement aux [èVl'es JOTS qu' 'On évoque

Il


cet a'clmÏl~abJe t l'avail, c'est celui de Mm'e Suzanne BOl'el-'M 'a isonny, Conn surtout d·an·s le grand puhlic pair sa métho'd e gestueillle d'·a P'PTentissage d ~e [ecture, luais dont Ile l'ayonnement intellŒectuel s'étend à Œ'enseanbŒe des proh~èe a ~ ' . f ont autontee . , l.ans 1~es ln l,'1'leux m e:, d'l'cauxllles el U n'l 'a ngage et 'el ont aes PUJ) ''1lcatlons scientifiques. et

Le champ d'application de la logopédie L'objet de Œ ra [ogopédlÏ.e est [e diagnostic et 'l e t,r aitement :de tous les trouh' " . 01~all e ou écrit'les quI. sont en -rapport avec 1 ':a 'CŒlltITIlilll,catl'On 'v er'J)all e, qu ' eilll e 'SOIt On peut citel', pal'mi les princip,aux: e. [:e s troubies 'd'oil:igine organique (naS'onnenl'ent, mal'aldies de iLa voi troub~es de J.a prononciation consécutifs à une m,a!1form·ation anatomi~' ou à une intervention chinngi'cail'e ). e - Iles ·d ifficuhés d'articull,ation (s'chllintement, sig,m atis'm e intel'dental zé. zaieunent, etc) d,ans lesqll'elllles l ·a Idéformation se a,i mite à quelques sons'san pour autant que ['a valeUiJ: structur.aJe de 13 comunication vel,b a[e soi~ ,dM icitaire.

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Les 'dysph'asies ou retards d'e ~ang.age dans Jesqudles U'es i'3'cunes peUvent se sirtuer à diffél'ents nive aux (-phonétiques, sémantiques et syntaxiques) souvent si'lnu[taném'e nt. ~e bégaiement. J'aphasie (perte du U'a ng.age faisant suite à une ·a tteinte des centres cor. ticaux impliqu·és clans son éllaboroation). [' audimutité (absence quasi to1la[e ,d u ~angage chez des indivird us qui ne présentent pas ,de défi'c it auditif majeur). [,a dyslexie et Œ'a ,dysorthographie.

Répercussion des troubles Ungu'i'stiques importants sur le travail scolaire C'est clans (l es dé buts de [·a scolarité qu'e Jes 1lroubiles du (langage O1"al ont les réper,?ussions les pilus im'p ortantes; en effet, bien souvent, (La f.arrnj!J.[·e av ait to~éré, parfoIs 'a vec attendrissement, Je mode ,de con1'lnunication in,ard équat de J'enfant. Le miJieu scollalÎl"e, quant à (lui, agit souvent 'c omme Ull1 'l'évéll,a teur de diffi. cuiltés qui, jusqu'.ailors, n'avaient fr·appé personne. Tou1le J'inform·ation y est véhicul,ée par un 'l ang,age ·déjà p'a ssabflement él'alb oré et tout in,dividu qui ne parvient pas à s'intégrer vaùab['e ment dans ce mode de communÎ<cation subit un ce-rtain préjudi,ce tant sur [e planele Œ'ada'p tation sodale que SUll: ceJlui ,de l'intê· grationdes notions scoŒ,aiTes ·de base (Sill"tOUt pour ll a lecture). Rem a-r qu ons pourtant que ~'3'cquisition ,de ces notions de hase peutaus's i être 'perr'turhée sans qu'H soit possibŒ'e de mettre en évi'dence un déficit Œingui'stlÏque PTéal;aMe. De toutes façons, ~es 'c hances sont grandes ,de voir s'insliaŒ[leT une dyslexie qui, si eJ.Œ.e n 'est pas b"aitée, ne manquerr"a 'p as Ide peser aoul'dement sur toute Il'évolution 8'co~aire ·d e ['enfant. En effet, fll.a lgr'é ['énergie souvent tr emall"quaibUe ,déJp[orée par l,es dys~'exiques pOUl' 'c o.mpenser l'e ur tToubll'e de hase, l,a ~eot'll!re restera

ujours lente, i.mprécise, la cŒTIlpréhension vague et souvent glob:ale et, pour

~oou.dJ..er ~e cell"de vicieux, ills perdent ~e goût de lire, nég[igeant ainsi un ent 'aînement

qui serait essentieJl pour eux. De 'pŒus, et pal' voie ,de cons1èquence,

l~gique, leuT orthognllphe sera encore pŒus 'dépUor,alblle, illJs s'el"ont constamment 'dépass~s par 'les ·d ifficuiltés de toute natŒre dont est ém'aiJ1Lé i'orthographe françaIse. Selon la gravité du troub\l e, on en arTÎvel'a peut-être aux échecs scolaires répétés., voire à ['admission en t(~J.a8'se spécia'l 'e, m'esu,'res d'a~tant phlS durement ressentIes que 'ces enfants se 's avent norm,aiLem'e nt ·doues pa·r ,allÎ[eurs.

possibilités thérapeutiques Grâce 'aux rrnéthodes l)atiemment mi'ses au '}Joti nt 'par les 'p ionnlÎers déjà cités, les rééduoatem:s du iangag·e , formés Slpéciai},e ment, sont en meS'u.re de lutter efficacem ent contre ~es divers -trou'hles ·d e la 'c ommunilc:ation vel,ba&e qui, bien souvent par le passé, IloTS·qu'aucun tr,a iteanent ne pouv'a it être proposé, contribuaient à rel]:éguer ceux qui en étaient atteints ·d ans Il e [ot des «,canores»· La logopédie, ,de ce fait, prend peu à peu une p 'l ,aoe en vue ,dans J'm"sena'! thérap eutique dont iJ.'a 'p sychi'a trie inf antill e mo'derne ne lpO'll'lT,ait se l)asser. De plus 'e n pil us, Il es consulltations et ~es instituts méelirco-'p édagogiques c'hel'chent à s'adjoindre ,des S'pécia!listes ,du l'angage. Dans Ges services mëeHcaux des écoles, dans [es maisons d'enfants, [es portes s'ouvrent de pflus en p'l us nombreuses devant les iJ.ogo:pédistes. Le traitement consi's te le pllus souvent en séances il1'divi,dueilles au cours desqueil'les G'accent est mis non seulleluent SUT J"appŒication ,de méthodes ortho. pédagogi'q ues appTop riées, mais aussi ,s ur lill 'c hangellllent :d'attitude ,du jeune patient à l'égaT'd ,de son troU'b1e, qui ne Idoit 'plus être ressenti ·comme un f al,deau dû à <la f,ataHté, m 'a is comme une ,difHcullté réeJ1lLe 'c ertes, IlTIlais amendable gràce à un effoTt conscient, 3'ocepté personnell1ement et soutenu avec persévéTance. La rééducation a d'autant phlS 'd'e chances ,d'aboutÏ<r -à ·d es résu[t<aif:s positifs qu'eUe est ent'r eprise p\l us tôt ld ans ['évoŒution de ['enflant. Pendant Œ'ard oaescence par exem'p le, e~Œ'e seTa contrecarrée par ~'énol'me Tetall,d 3'ccllil11uŒé depui,s le début ,de la sco1larit:é, ellile sera ·de ·c e f.ait p 'l'lls a'Ongue etpŒus 'pénri'h1le, ce qui n'est 'd'aiiJJ},euTS pas lille r,a ison suffisante pour renoncer à ent'l"eprenelrre le tl'·aitement. m 'est éviclentque rra coŒŒ,ahor,ation du mi[ieu f,a,m:illiall et ,du 'p ersonnell enseignant est vivement souhaitée si J'on tient à parvenir à ,d es résuŒt-ats vahlbJes. Une compréhension l"écipl"oque doit 'pouvoh" s'instalwer et être maintenue envers et 'contre t out: les progrès sont à ce prix.

Qu'en est-i·1 en Suisse romande? Les moyens d"action varient d'un canton à l'aub:e souvent d'une manleore importante, al][ant d'OIrg.anismes officie/l,s très structurés à des œuvres d'utill it'é puhliqtl'e et à des pl"aticiens établis en privé. Bien entendu, i[ n'y a pas lieu d'étahŒir ici les mérites comparés des différentes formuJes, m-ais bien pJutôt de d'égagel" une constante commU!l1e, à savoir que les rééJducateurs dru l·ang.a ge


sont ,a ujou_d'hui encore beaucoup t r op peu n omb reux pour répondlJe à lln d eIJuande qui s'amplifie d'autant p1us que le grand pubŒilc est mieux info rlll ; Conscients de l'acuité de cepr obJème, l'Institut des Sciences de l'Educatioe. n et de la Société Romande ,d e Logopédie (SRL) org,anisent depuis plusieurs allnée tille form ation spédailisée d'tille durée de deux ans qui permet d'obtenh diplôme de logopédiste et, par la suite, de s'attadler 'a u dépistage et au tl~aite. ment ,de tous les p~:0]11èiJ.nes énumérés précédemment.

u:

Jean-Baptiste-SÏméon ChardÏn

La flilette a" volant

Les buts de l'ARLD Groupant actueJIŒenlent une quarantaine ,de mem'b res, l'AThLD s'est fixée COll1'me buts -p rincirpaux h promotion et Il 'a ,défense Ide h -p rofession, l'infOl'llla_ tion scientifique Idu Ip uthlic, \l'e }Jerfectionnement de S'es mem,b res, ['-a.mélliol'ation des études ,de ,l ogopédi'e, rl'étab[isSe1l1ent de l'(~lations entre ses memhres et aVec les praticiens étrangers. EWle espère, ,de Ic ette façon,il!à, contTÎ'buer v'a h,hI}ement à une intégrat ion socia1le toujours pilus s'atisfalÎs'a nte des d'é ficients du l.angage et favoriser l eur épanoui.s sement p-e rsonne1. Jacques Julmy

WÏr spreehen deutseh Le Valais ayant adopté pour l'enseignement de l'allemand 2e langue la collec_ tion «Wir sprechen deutsch», nous vous signalons les manuels parus à ce jour aux éditions Payot à Lausanne: Uhlig - ChateJlanat - Lang: Wir 's prechen deutsch 1 (+ disques); Wir Slprechen -deutsch II; Wir sprechen deutsch III; Précis de gil'ammarre ailllemanide; Deutsche Übungen (degrés moyen et supérieur).

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Wismer - UhJl ig - Puchner: (2 manuels de littérature avec textes d'auteurs et notices biographiques) - tDeutS'ches Schrifttum (16.-19. Jahrhundert); - Deu1!sches Schrifttum (20. Jahrhull'dert).

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Textes simplifiés déjà parus: F. GersUicker: John Mwlilig-a n (1er -degré); W.H. Riel1!l: Die vierzehn N othélfter - Der stunune Ratshet'r (1er 'degré); 'Eo Kastner: Die vers'c hwundene Miniatur (2e ,d egré); W. HauH: Die Ka:rawane (2e degré). D'antres textes sont en préparation. -

Es tonen die Lieder Fr. 1.90.

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Lill p eintllue française du XVIe au XVIIIe siècle La Re ~~,issaB'i!ee française se cara'c térise ip ar une forte inf,l uence italienne, due en grande parti'e aux Guerres ·d'Itallie. Charlles VIII, Louis XII et surtout François 1er invitent en Fr,ance de nombreux M·t.i 's tes de Ja Péninsull.e et ~'Ecole de Font aineb~eau est une vérita'b l e -co~onie itaŒienne. Néanmoins, ld.ans l'art propr ement français, se ,distinguent Jean et François Glouet, -p oll·traitistes fins ,et précis. Au Vile sièdle, ill faut signa!leT surtout Ni'c o[as Poussin, ,p eintre ,d1assique aux constructions h·ès soignées, gran,d -am'a t'e ur de thèmes an'c iens: il choisit de pioéférence ses sujets d'aIlS h mytho[.ogie et ['a[[égorie païenne, ou dans la Bible. Une même tendance mythollogique apparaît souvent dans les paysages historiques Id e Ol'a ude Lord·,a in. Quant au portrait, i[ se dévelloppe surtout avec Phiilippe de Champagne, tandis que ['es f,r ères Le Nain commencent à Is 'intér-e sser à ,des su jet's famiŒiers et à des scènes rustiques. L'art :rell,i gieux de GeoTges de La T our est hien connu grâce à ses rouges caractéristiques et à son sens du clairobscur . Le style Louis XIV, de oaractère officiel et de tendance ,d écorative, est surtout r eprésenté par Le Brun, tain dis que son 'compagnon Mignar1d est .connu p our Gon élégance raffinée. Un événement ma~que fortement ['évo1lntion de la peinture française au XVIIe et au XVIIIe siècle: la création de l'Académie de peinture ei de sculp ture par Maz1arin, en 1648. Admis à 1'Aoa'démie, un peintre Teçoit tille pension officie/lile. Au LouvT,e, tout près des collilections roy'alles, vin,g t-six !logements gr,atuits sont mis à la disposition ,des aTtistes: 'On y t'l 'ouve, entre 'a utrr es, La Tour, Chardin, Fragonard, Boucher, Greuze. Les mem1h res ·de J'A'c aclémie, lib'é1:és des soucis matériels, vivent ainsi ~d'3llS a'a même maison, échangeant [eurs ex:périences dans un climat -c u1h ivé et l'-a ffiné. Evidemment, une t:ellile institution présente un 'd anger: l'art de -c es IH'otégés Tisque Ide ,d-e venir fa cille et de se p[i el' au _goût du j our ... ou du souverain. P al'mi l es peintres du X:V!Ue sièc,l e, Antoine W-a tteau crée des sujets mytho[ogiques et mondains, oar'3 'ctérisés par h douceur ,d e [euTs colloris, m'a is ,a ussi par un sentiment de rIa nature nouveau ,dans l'art f:t'ançai'S: c'est le siècŒ.e de Rousseau, et ie Rom·antisme n'est -p as très Il oin! Mais [es scènes ga1lantes survivent dans ['art pasto-raŒ de Boucher et dans 'ce1ui de Fr,agonar.d,. Au 'Contraire, Cha'11din se montre plus bOlugeois, et surtout p[us proche Id e l,a réaUité concrète, ,délaissant Qe souci décor,a tif: l'aTt 'd'i,m 'agination 'c ède la pll ace à un 'al1·t Id 'i:m itation.


leanaBaptiste-Si'm éon Chardin Sa vie 1699

Naissml'c e à Paris le 2 novem,b re. Son pèl'e, menuisier, vou,drait lui f aire a)pp~:end're son propre métier ln. . . 'e1e son f l''l]olS, l''11' encourage à ,d evenir peintre. , a IS, sen t-ant 1a vooatIOn Présente ses œuvres à ['Exposition de Œa jeunesse: eXiposition organisée pŒein ai,r , à 1-a Fête-Dieu. en La même année, iŒ est admis à 1'A'oaclémie, ce qui lui permet d'exposerau Louvre ses natures nloTtes. ElpoU'~e Marguerite Saintal,d, ,dont ia a deux en1fants. Perd sa femme et sa fil1le. ~eint des scènes de genre, mais, devant [e peu de suocès rencontré, revient a l,a nature morte. 1

1728

1731 1735

1744 1755

1779

Se l'e-Iuarie ave'c une veuve, Françoise Marguel'ite Pouget. Devient trésoriel' et «pendeur à rexposition» de l'Aoa1démie ce qui lUI' "d'' occuper un ~ogelnent 'a u LoU'vire. , · vaut b lentot Souffre ,de rra mailadiede i'a pielTe et perd peu à peu h vue. Meurt à Paris ~e 6 décembre.

Son œuvre Nombreuses liatures mortes, dont ~a Raie, le Buffet, la TabJe de cuisine, le Panier de raisins, Je Panier -d e pêches.

Scènes de genre, à partir de 1734: Femme à l,a fontaine (plusieurs versions) l'Enfant au toton, ' le Bénédicité (pJusieurs versions) la Fi.Jlleue au vo[.a nt, l'Enf ant au violon, la Gouvernante, la Mère laboTieuse la Pourvoyeuse. ' Quelques portraits au p,astel, exécutés vers l,a fin de sa vie.

Son caractère . Issu ~'~ millie~ b?urgeois, Chardin en reçoit J'e goût Id 'une vie s~ns passion nI f~nt~alsle. De faIt, l~ mène une existence aisée, simple et tranquillile. H n ous a laIsse queJ}ques portraits de sa propre personne. On y trouve l'image d'un homm·e bon et sympathique, aux alnbitions modestes. 16

son art C'est par le choix de sujets humbles que Cha'l~d:in est lm novateur: le déco:r d'une maison bourgeoise; 'les ~égu:mes, les fTuits et Œe pain; ~a vaissellŒe et le linge 'cle maison. Avant Jui, ,de teJs objets étaient jugés indignes ,dee la peinture. Il démontre, sans jouer -a u théoricien, que la v,aŒeur des créations ne réside pas d,ans l e choix du sujet, mais bien dans ['œuvre eIae-même et dans ses harmonies l'afondes. Sur le p1lan de 'l 'a,r t, MUTillilo n'est pas paus g'l'and quan,d il IJeint Pne Ma,doue que qual}id ill rep-résente un petit m·encU,a nt. De même, l,a v.a:Ieur ~'une nature morte ne tient pas à l'objet relJrésenté: un (lam'p a'd,aire aux mill!le feux n'a pas, en lui-lnême plus de -contenu artistique qu'un humbUe pot de grès. - Chal,din pousse 1e souci de li a perfection jusqu'au scrupule. III a une conscience exceptionneIae: GIs d'artisan, ~l veut r«ouvr,age bien faite». Char,din tl'avai;Iile lentement, n'entreprenant jamais une œuvre nouvell[e 'a vant d'avoh' achevé la précédente. Son souci d'exactitwde Il e rapproche ,des hollbn'dai,s, mais son réailisme ne se limite pars à [a hana[e ,c opie Id e U'objet. S'ill aillne ~e détaiŒ, Chal"din n'est pas un -conteur de -p etites histoil'es: iŒ est peintre. Son art ne consiste ,donc pas à décrire teJlIle ou telille 'anecdote, rn-ais à peindre concrètement Il es éléments p['a stiques com'p osant, -devant ses yeux de peintre, les êtl:es .et les choses. Par son .. observ~tion même,. Ch-élJl.1Cl~n est ame~.~ à représenter 1 o'b Jet dans son atmosphere, et l[ nous le fmt «sentIT» p[UlS 'qu il ne nous le fait «'connaître». III s'agit donc bien p[us d'tme Techel~c'he 'p oétique que d'un dessin ·d ocumentaire. Chal~clin évoque lI a matière des objets et f'ait ·r evivre à nos yeux leurs remets les pIulS subti~-s. H n'a pas l'a minutie ,dru miniaturiste (cOm'llle on l,a l'encontre dans ces peintures fil'a'J.n andes où les broderjes sont !peintes fiŒ 'pal' fiŒ), ·car il s'intéresse plutôt à [;a m'a sse coilorée, au jeu des v,aŒeurs, aux touches ,de la lumière. P.ar 'cette redrerche de l'atmosphère et ,de [a 'm atière ,des objets jouant sous 'la lumière, Cha'r ,din nous appa-raît ,a ujourd'hui 'C01l11me un pTécurseur des Impressionnistes. Pourtant, cette 'partiente recherche 's '-ex-eTce avec une remarqua'bile discrétion: tout paraît simlJ1e, sans aucune gr,andiiloquence, aucUJIl 'c oup :de pinceau in1pressionnant. Dans ses «Promenades ,d'Ull artiste au Louvre», Rafif aëJlIli écrit à propos de Chal,din: «Un ,coŒoriste n'est -p a·s ce[ui qui met sur ses tabŒeaux beaucoup de couileurs voy,antes; mais c'est 'c e1lui qui perçoit et fixe SUT ses peintures tous les gris coiloil:és. Chardin est lm de nos pilus gran1ds cO[01'istes, parce que -c"est cellui ,de nos m'aîtTes qui vit ae 'pŒus Idél'i'Oalt ement et sut ~e mi'e ux l'endre les gris dé'H oats pt'o,duits pa'r 'l,a 'lumière, les reffi-ets, et a-a 'Profonld eul' de ['atmosphère» .

Sa

rép lul'~a Uon

Chardin jouit iuaintell'ant -d 'une gJoire qu'iil n'auTait pas im'a ginée durant sa vie. On ne le consi'd érait pas comm'e un 'peintTe de toute pTen1Îère fOTce, et lui-même partageait s'a ns doute i'estime modérée qu'on Œui a'cc~)T- dait . Toutefois, Di,derot aldmir·ait sa nlaîtrise, déclla'l'ant en 1759: «Vous pnmrcl.riez les bouteiillles p ar le goUlot si vous aviez soif 1» :m sailuait en Chardin «[e p!relnie'r co[oriste .du Salon, et peut-être un des premiers coloristes d.e la peinture». Ma,i s p1us

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tar d, ill lui r ep r ocha de se content er ,d'une «imitation trJ.. ès fild è[e ·d e l,a n ature et de t r avai'JIler «COlnme un hom m e ,du monde qui 'a du ta[ent, d e la faei~ité>:> Chardin eut queŒques él èves, m ais il} n e sut jamais Œ i vr er l es s'eC'rets d e so~ tall ent. Son f ill s Pierre Œui-mêm·e , s'il e ut quelques dons, n e semb[·e p as l'es avoi. d évelopp és h eaucoup. L'élève 1e plus cé[èbre ,d e ChaTClin fut Fragonal"Cl, mails il n e .Je cle,m eura p as Œongt em-ps et se situe presque au antip odes d e Ch ardin par son existen·ce m ouvem entée 'c om,m e p ar sa peintu re animée. ' Mais un f·acteur historique explique aussi l 'ouMi dans ['equell som,b r a ['a'l't de Chardin: l'a R évol}ution française et ses conséquences, not'a mment l'art de l'Empire q ui, par son insp i ration, ses sujets et ses adm iratellTs, n e s'a ur ait avoir' aucun point commun avec !l'intimité de lI,a p einture :de Char·din.

La

fiUette i:\: ~

w@l ant

Peinte en 1741, ûette œ uvre se trouve actueJlilement à Œ 'a Gaile rie des Offices à F'lorence. E'IDe meSUl'e 81 cm. SUl' 64 (reproduction du Cerdl e d'art: 57x43,5 cm.):' L'œuvre est signée ven ùe has à droite. L e sujet 'l ui-m ême n'exige p as ,de commentaire sp éci all , C'a'r t ous ses élém ents. ap p ar aîtront à l'observateur l e moins entraîné. Nous passerons donc imm édiate_ ment à (l"anallyse esthétique Id e ['œuvre. On y r econnaît sans p eine Œa qualité de co'l o riste que nous ·c itions t out à l'heu re. Ch ose étonnante, m a[gr é Œa p résence de tons daiTS, de b[e u s et de rouges, c'est paT le gris ,du fOlld qu'on est fr,a'ppé quand on abm. de cette t oi!le. En ,e ffet, ce gris est ,d'une t elTI-e qua[ité qu'on se ,demande, en tle voyant, si D el,am'oix connaissait Œ'œ uvre ·de Char din pOUl' ,p ouvoir IdédlareT san s hésitm': «'L 'ennemi de la peinture, c'est le gris ». A diTe vrai, le tel'me «gris» prend chez Ch ardin une v·af}eu T t oute sp écialle: -ce n 'est pa's ae gris terne ou triste que cet a·dj ectif évoq u e généralem ent, m,ais u n gris chaud, vi v·ant, tenant à [la fois du vert et du brun, et s'accord ant par Il à aux l'ef11ets jaunes ·du ta,b [ier, au brun die l,a robe et du bois d e Ja chaise, au 'r uhan posé SUT 1a nuque cle ~,a fi[[ette, aux p~umes. dorées ·du VOil ant. Mais l,a quilité du fond n e tient pas seuUement au choix du ton: on peut J'appré cieT aussi clans le j eu 'cliscret des vall eurs, ~a Ip artie gauche étant plus sombTe, t andis que la zone située à droite du personnag'e s\~c1 aire très Qégèrement, comme .p our ref1léter en des parties 'Cilaires ·de [,a fitlil ette, L'œ ilI du \SIpect,ateu:r peut s 'attar·der sur 'c haqu'e espace : toujours, 's'iil pTenid la patience d e s'alc col,der à l'œ uvre e t de r etrouver ainsi les ha'l'monies sub t:hles conçues par ~'auteur, il jouÎl'a de que1lque éM·m ent form el 'l'èalisé ave'c au tant d'art que de simp1licité. Cette constatation s'imposera notallnmentd·ans iJ.e jeu des omhres sur Il e vi8age et le haut du buste, sur [es bl'as - on rem a,r quel'a 'l'omhre de 1a m'a nche SUl' dm·c un -des deux bl'as. SUT [e tabŒ,ier, Œe palssage de· !La lumière à l'ombre s'effe ctue avec une finesse extr·a ordinaire, créan t aimi le relief du personna ge, En ellles-mêmes, les cou[elus sont une source vive de joie esthétique, On appréci'e ra <S'a ns ,d oute a;a L manièTe ,dont e st Tendu a'e veŒ'Our's ,de (La 'Il' ohe, dans un ton brun d'un charme tout particu.ilie'l" PouTtant, le choix d.es tons est extrê-· mement discr et. Presque toute la surface est occupée par une g,alIll.1lle a!l1l,ant du b lanc jaunâtr e ,du tJab1lri.'e r au bnm Ide U·a robe, 'e n pa8sant paT Œes tons ·de [la chaise, d·e s plumes jaunes et ,d u fond, Les cou[eurs théoriquement vives ne créent p as un 18

E. V.

N o 6, février 1967.

Ex amens d'admission à l'Ecole Normale

1966 O. R TH O G R A P H E ne uoupe de Bohémiens

Une troupe errante vient de p'lan tel' ses tentes s?r [la ri~e, du f~euve. E ntre le~ rou es des ch ariots, derrière ·des ilambeaux de tapIS, on volt brilller [}>e ,feu su~ 1 lei l es femmes apprêtent [e souper. Sur Ue gazon , l es chevaux Ip alssent a l~!enture. Un ours apprivoisé s':st ,co~lché auprès d'une 'l:ou[o~te. T out est :~ na'l' on repart demmn a [aube, et chacun f alt galement ses premou vem ent v . ' , . t 'fs Les femmes chantent, les enf'ants CrIent, ['es marteaux resonnent sl~r par al , d '' l ~'~ d i[ les en c'lumes. M,a is bientôt sur [ a hande vagabon e s etenc lte .sù.ence u so~e . 1 me n'est 'p [us troubŒé 1T1le p·a r Il e hUDlement des cl1.lens et l e hennisseet l e ca1. "1. " l ;J , b i!lil ment des chevaux, T out rep ose, Quand 'les feux sont etemts, . a l·u ne <JUl l" e dans le l ointain ,des cieux veTse sa i\:umièr e SUl' ~,a troupe endormle.

RemarqlUles On dicte les points. ( Les inexactitudes dctns le l'este de la p on ctuation n e comptent q ue pour une faute au m aximum, à moins qu'elles n e changent le sens de la phrase) , . , , L orsque les élèv es ont f ini d'écrire la dictée, 1'expert, la relu une fOLS, p osemen t, d'un bout à l'autre; puis il laisse les ~lèves reVOLr le,;r trava~l pendant 6 ou 7 m inutes ; au signal donné, toutes les copLes sont ramassees en mem e temps.

Rédaction P OUl' les ga'l'çons: «Un e excur sion en vue». \ Tu t'es ·décï.dé à f.air,e .~e exc~U': sion avec ·d es cam'arrades. E cris d ans que:llles ·Cll'con stan ces cette declslOn a ete prise et ce que t u vas f'a ir e pour prép arer J'excu r sion. ) P ou r 'Les fiillles: «M·aman attend une visite» (Gran,d-m'aman, ou Iille ta~te, ou un oncle et c. la annon cé sa PTochaine visite, Dé~l'Ïs [es Téactions en famIiJ.!le et com ment tu aides maman à bien prépareT toutes choses,)

Ecriture Les 20 p r emières lignes de rra TéJda'c tion constituent Œ'e:xlam~n de. calliLi,t:?'a.phie. I!l y f'aut donc soigner 1'écôtUTe; ·m ·ais si -clans a'e l'este ,d e a.a Teclarct<lon ~ ~cI:ItUre est p ar t r op n égligée, cella sel'ait 'Pris en consid'é ration pour la note d e cntllTe. 19


E. V. N o 6, féw:ier 1967.

E. V. No 6, février 1967.

Dessin Dessiner ,d e mémoirre et à luaÏn 'l 'e vée une table avec une chaise. ]J. est permis d'utiliser des 'Cl'ayons ,de 'CouJeUl",SanS que c~a soit 'a ucunement prescrit; par contre, i[ est défendu ,d'avoir ~'ecours à a'a règle ou tout 'aurtTe instrument. sim"Ïil!aire.

IA RITHMETIQUE

No 6 Une ba'r rique contient 158 [ de vin tirant 6,5 % d',a!1coo[. Combien fau·dl~ait-ill y ajoute!' d"a[,coo1 à 90 % pour que 1e méllJange contienne Il % d'a!l,coo[ ? No 7 Un entrepreneur de ponts 'p eut exécuter un travai[ en 85 jours avec 72 ouvriers tr.avaiŒ[.ant 8 heures p'a!' j'Our; m'ais une nécessité l'o'bŒigea à le terminer en 64 JOUl·S. De com'b ien 'c et entl'epl'eneur devr'a-t-ill augmenter le nomhre ·d 'ouvriers ,g,i ces ,d erniel's tl'avaihlent 8 h. 30 min. par jour?

FIIJLE:S

Remarques préliminaires 1. Les réponses seules ne sont pas admises. Veuillez donc indiquer les solutions sur la feuille elle-même. 2. Pour la note, il sera également tenu compte du soin et de la bonne disposition. 3. Vous pouvez résoudre les problèmes dans n'importe quel ordre. 4. Rappelez-vous qu'un seul problème juste vaut mieux que deux ou trois problèmes faux!

No 8 Une SOilume a été partagée entre tTois personnes prOlpo-rtionne!lllement ·a ux nom.b res 29, 13 et 37. L'a troisième a reçu 545 francs 75. Tl'Ouver la sonune tota[e et la part des -deux: premières personnes.

MATHEMATIQUES GARÇONS

Problèmes No l

Remaques préliminaires

Deux pièces d'étoffe mesurent respectivement 136 m et 15,3 m. On veut ~es 'd écouper en couponsd'ég,aŒe ~ongueUl". QUellil:e est Œ1a .p Jus grande longueur possihle pOUlr chaoun de ces coupons et combien 'd e coupons chacune ,de ces pièces fournira-t.-eillle?

No 2 IVlon voisin ap\lacé 67 200 hancs 'p endant 285 jours. L'intérêt rapporté est de 2527 f.rancs. Calcuiler: 1. l'intérêt annueil; 2. i'e-taux (l'année à 360 jours). No 3 Trois navires partent Il e 1er octobre de MarseiŒŒe dans des directions diffé· (rentes. Le pTeJrhler fait [e voyage aililer et retour en 8 JOUl'S, le deuxième en 12 jours, Ile t'l'oisième en 20 jours. A que~le date ['es 3 navires se retrouveront-ils ensem.bqe pour la 'P'remiè!'e fois dans le port? Combien chacun d'eux aura-toi-! f'a it ·d e voyages? (~'année à 365 jours). 4(9/10 - 5/6) No 4 5/9 . (3/4

+ 1/3

+ 3/5)

?

No 5 La 'd ifférence entre deux capitaux est de 800 francs. Ns sont phcés à intérêts simpŒes, [e premier à 4 % et Œe deuxième à 4,5 %. IJI.s prodwsent le même revenu 'annuell. Ca[.cu[er ce revenu et ~e's deux capitaux. 20

1. Les ;'éponses seules ne sont pas admises. Veuillez donc indiquer les solutions sur la feuille elle-même. 2. Pour la note, il sera également tenu compte du soin et de la bonne disposition. 3. Vo us pouvez résoudre les problèmes dans n'importe quel ordre. 4. Rappelez-vous qu'un seul problème juste vaut mieux que deux ou trois problèmes faux!

Problèmes No 1 Du som'm et C ·d'un 'Paraililéllogl~a,mme ABOD, on mène une I( troite qui 'coupe le -côté AB et Œe pro[ongement du 'c ôté AD l'espectivement en E et F. Conuparer [es angles des tdangües BEC et AEF. No 2 Deux pièces ·d 'étoffe mesurent respectivement 198 m et 126m. On veut [es ·découper en coupons d'ég.aJe ~ongueur. QueŒl1e est [a p['U's grande longueur possibŒe 'pour 'c ha'c un de -ce'S Ic oupons et combien de ic oupons chacune ·de ·ces pièces fournir·a-t-eillle?

+ 1/6

5(9/10 -

5/6)

5/7 . (1/4

+ 4/5)

No 3

_

? 21


E. V. No 6, février 1967.

No 4 Décomposer en facteurs Œes expressions suivantes: a) (4a 7) 2 - 81 b) (7m 3nF - (Sm - 7n)2

+ +

No 5 Un ~ntrepr.en~ur 'd e ponts peut exécuter un travaiŒ en 99 j-ours avec 80: ?uvners t~aV'aIlhlant 8. h. 30 min. pal: jour; m'a is une nécessilé l'oMigea a le termmer en 85 Jours. De 'c ombIen cet entrepreneur devra-t-i~ au g. menter ~e nombre d'oruvrie'l's si ces ,derniers travaiJll ent 9 heures paT j our ? No 6 M'On voisin 'a prLacé 76800 francs pendant 315 jours. L'intérêt rapporté est de 285,6 francs. ·Ca!J..cuU.er: 1. l'intérêt annue/l.; 2. [e taux (J'année à 360 jours). No 7 Une somm'e a été partagée entre trois personnes prop'OrtionneJllement ·aux nombres 23, 17 et 39. La troisième a reçu 688 francs 35. Trouver la somme tota1e et (la paTt ,des deux premières personnes. No 8 D~n~ un tri~g1le ABC rectangle 00. A, ['angle C vaut 37°. On mèn e lia ~ed.I,ane r~latIve à ~'hypoténu:se. Trouver la v~eur des angles des tl'ian g/les a~'S'l formes. (DessIner un tnangle qui cOTrespond à peu près à ces donnees).

E. V. N o 6, février 1967.

Ex a mens de fin de seolarité primaire 1966 Note préliminaire Ces e:x.a,m ens concernent iLes éllèves de quinzième 'a nnée qui sont encore dla ns les classes de viJllage et qui ~nt achevé Il e progl'amUl.e offi'ciellprimab:e Ides E 'c o[es du Canto ll 'd u YaU'ais. Les examens ,d e fin de dl/asse de promotiÎon ne sont donc nuJilement en question ·dans 'c e qui suit: ces c:l,asses ont leur p'rogl',a mme propte. Jusqu'en 1966, ces exa\lnens rellevaient d'e rra seme comlp étence 'de l'Illispecteur scalaire soit pom: /la cot'a tion soit pour !le choix (des sujets (cail.cu~'S mis à part). Le livret sco[aire en déternlinla it ~es branches: - lectuTe et compte-'r endu; - français; - 'oall.cuJ.s oraux et écTÎts; - histoire, g'é'Ogr,aphie, civisme. Dès l'an dernier, le Dépal'tement de ['instruction ,pubŒrique a déci,d é a ) Ide s'en tenir aux branches i'm ,p osées précédemment; b ) d'étab(ljr une 'c ot'a tion un,Îforrme; c) Idle pl-éparer ·des épl'euves uniques pour tout Je Va(J.aÎos Tom.and; cl ) ,de faü'e subir ces exarmens paTtout à l.a même d,ate. Ces 'm esures étaient prises ,d'a ns un souci d'équité et ,d 'uniform.isation.

Examens 1966 Cotation: chaque hranche totalisait 20 points; ce maXImum Téail isant la no te l, i[ était retr,a nché 2/10 pOUl' chaque point manqué. D'où le haTème: 20 points = 1 18 point's = 1,4 16 'p omts = 1,8 19 points = 1,2 17 points = 1,6 lS points = 2 (Les 1/2 points comlJtent p'Our 1/10, 'Soit pal' ex· 19 pts 1/2 = 1,1; 18 X = 1,3).

EPREUVES:

1. Lecture et compte-rendu Lecture d'un texte faoill.e (5-6 Qignes) décrivant un fia it f'aoci[e à retenir et form'a nt un tout ,au point ,de vue des :Îldées. Les textes ne furent pais 'Pris au hasard mais en f'Onotion du pTogramme et du dévelo'p 'pem.ent inteU.Œectuel des candid'ats. La cot'a tion prenait en consi'd-ér,a tion }a lecture et [.a compl'éhension du texte. 22

23


E. V. No 6, févTier 19'67.

E. V. N o 6, fév,r ier 1967.

Il. Français: thème: Ma commune 1. R!ErDA'C TION (Cotation: 1,5 X 10 = 15 pts)

A l'aide des mots suivants, conlpose des phr'ases Id ans rresquoelhles iŒ y aur a un ou deux verbes d'a'c tion, de mouvement. le prési'd ent le conseil le curé

['église l:a boulangerie J'école l'épicerie

le pdntemps les bruits ~es occupations

N. B.: On Via à la ligne 'a près chaque phrase.

.2. Fractions et géométrie La bouTgeoisie vend le 1/3, puis Ile 1/ 4, puis ~es 2/24 et enfin !I;es 2/12 k:1\m terr ain qui a J1a fonne d'un trapèze dont les hases ont 'l-es'p ectivelnent 46 dam et 220 m et dont la hauteuT est ,de 45 m. Sur l'a partie qui reste la municipalité fait 'consrtlTuire un réservoh- de forme cylindrique dont le 'd iamètre du fond est ·de 3 m et [:a profondeur de 4,5 mLa source qui all imentera ce réservoir ,d onne 50 Œ ,i tres par ,m inute. Donne: a) ce qui reste en h-,action de ce terr,ain; b) h surf a'c e totaJe du trapèze en daln2: c) ~a contenance du tra'p èze en M.; cl) Œe temps qu'i[ f,auch-a (heures et minutes) pour .remp[it· ce réservoir.

3. Intérêts, capital, taux,

te~ps

2. ANALYSE LOGIQUE (Cotation: 2,5)

La oaisse de crédit mutuell (Raiffeisen) de votTe commune dis'p ose des dépôts

A J.a sortie ·d e l'école, je m'asseyais devant 1e coulloir, sur l'une des bornes charretières, t'andis que la nuit descendait Œentement dans notre rue étroite.

a) 250000 hancs représentant Œe 1/3 ,des 'dépôts pourr lesqueils éille sert un intéTêt de 3,5 % net; b) iJ..e deuxième tiers a rappo'r té un intérêt totall Id e 10000 f'r ancs; c) ~'e salde piJJacé au 3 % 'a ra:pporté 3 750 fl'ancs d'intérêt m,ai,s ill fa été reüré avant 'la fin ,de l'année. Donne: a) Il 'intérêt totall de tous ces !dépôts (chiffres a) b) c); b) Je taux 's ervi 'p our le deuxième tiers (chiffre b); c) h durée du plI.ace·m ent du troisième tieTS (chiff~-e c).

3. ANALYSE GRAMMATICAIL E (Cotation: 1J2 X 5 = 2,5 pts)

Ana~yser gI'amm1atÏ'c aiement l,es 5 m'Ots en itall ique de [,a 'p hrase précédente: école - je - chal'l'etièl'es - 'descendait - notre. (Total rédaction, anal)fse logique, analyse grammaticale: 20 points)

III. Arithmétique: Thème: Ma commune 1. ECRIT (Cotation: 1er: 5 points; 2e: 5 points; 3e: 4 points; total: 14 points)

1. Opérations et système métrique a) Donne en kilomètres [·a ~ongueur totale ,d es diverses voies de communiic'ation de ta commune: 38 hm 5000 m 480 dam = b) QuellŒe est 1ia ,d iffél'ence en ares de's d'eux pllus grandes exp[oitations de t'a commune: 2 ha 46 ·c a - 12 454 ca =

+

+

c) ,Les 125 vitÏ>cuflteurs de ta commune ont 'récoŒté cnaicun en moyenne 40 hrantées ,de vendange à 45 litres Œ 'a brantée. QueUe :a été Œ:a récohe totale en hl? d) Les 230 expa:oitations id e ta commune ont réco~té en tout 46 tonnes de bJé. Cell'a f'a it 'c ombien de kg. en moyenn'e par expJ.oitat,i on?

24

(capitaux) suivants:

2. ORAL (Cotation: 1 point par calcul: 6 points)

1. 20 x 4, ù'e 1/4, les 3/5, les 2/3 x 6 x 10 = ? Réponse:

+ 12, h

1/2, ['es 2/5,

+ 8, [es 3/4, ~es 2/3

2. Quel temps s'écoule à l'hoi-lloge ,de votre vilJJ1age ,de Il h. 10 min. à 14 h. 30 min. Réponse: 3. Votre p a,p a ,achète une pièce de bétaill pOUl' 1900 francs, :m. Œ .a revend avec 'lm bénéf,i ce cle 5 % nIais i[ a eu 'p our 40 francs ·d e fl~ais. Quel est son bénéfice net ? Réponse: 4. Baortagez le revenu ,du fonds des pauvres de votTe commune qui est de 7560 francs entre ~es qu'a t,r e plJ..us nombl'euses f,a'lnilJ.!les qui ont r,eslp e'Ctivement 12 - 10 - 8 et 6 enfants. Dites la 'paort que recevra ;cha.cune? Réponse: 5. Pap a vous ·demande que1 est le montant ,du 'Ü~'pita!l qu'i[ a p[Lacé à a1a HCV 'p our que ,celui-'OÏ nui ,a it r,ap.porté 2000 fI-ancs d'intérêts 'a u taux die 4 % en cinq ans? Réponse:

25·


E. V. No 6, févl"Ïe-r 1967.

E. V. N o 6, féVl'ier 1967,

6. La pŒ,alc e prin'CÏ:paJe de votre viiLlla ge repQ'oduite sur un p[,a n à ['écheillle 1: 500 mesure 6 cnl sur 3 'Cm (rectang:1:e). Queil.l1e en est la sm"faoe réellae en m2 !l

(Total calcul oral calcul écrit: 20 points)

C) CIVIQUE 1. Quelaes sont [es autorités ,de ta commUne? 2. Queil.ll e différenoe existe-t-i!J. entre [e Conseill. national et ile Consei[ ,des Etats?

IV. Géographie - HistoÎ're - Civique RésuUats (Cotation: géographie 4X2: 8 pts; histoire 4X2: 8 pts; civique 2 X 2: 4 ps total: 20 points)

A) GEOGRAPHIE 1. -a ) P la,r queJ1[Les routes ,aŒlpeSTtres peut-on sortir du V'atliais avec une voiture automobiJle? b) Un tOUl'iste angll!ais te prie de Œui indiquer quellq ues stations vaUaisannes très en vogue. Signale..(1ui en six? 2. a) Cite, ,d ans ['ol,are ,d'importance si-possilile, [es princi'p a[es inidust'l'ies suisses. Précise ,d,ans -que/liS 'Clantons ou régions ces industries se situent: b) Sur que\lscours d'eau ou l'a cs se trouvent: Genève - FâboUll'g - BeIne Zürich - Lucerne - BâJe. 3. a) Quells pa)'\S euro1p éens nous fournissent: Œe charbon - [e bois - les prod uits exotiques (huits du m~,di) . b) Cite ~es pays qui nous entourent avec Œ'e urs capitall.'es. 4. a) Enumè're dans (L'o'rdre de grandeur (superficie) les -divers continents. b) Quells sont ~es principaux pays de Il'Amérique du Novd-. B) HISTOIRE

1. a) Quels furent Jes peup[es ba~,.'hares qui env'a hirent notre pays [ors d e la 'Chute 'd'e a.'Emlp ire l'ornain? b) Quel est celui qui -r emonta ['a y.allilée du Rhône?

La moyenne généraile de trois arronldissem-e nts (exceptécellui de M. Sierro) fut ,de 2,2; résrultat qui est bon, si ['on tient compte id es épreuves proposées et de l:a cotation assez stricte. 'L'a,rithméticque 'a donné [la moyenne [-a plus f'a ible. il .sem'b le pouQ'tant que ces épreuves ne 'revêtaient pas de diffi.culltés partÎ:cullièTes; le !deuxième et Je troisième prO'blèm-es exigeaient raisonnement et rémexion: mais n'est"'oe pas le but à atteind're?

Epreuves 1967 Le Départem'e nt Ide ['instruction pubLique estÎtme va[la ble ['expérience de 1966, P our 1967, ill étaBlira Il es épreuves sur Je.s mêmes bases et au même nive-a u de difficultés. LI. va de soi que l'épreuve ,de françai's pourr,a comp'Ürter une rédaction au 'lieu d e phrases, queJI'q ues formes verha\lles ou autres éléments du progt~amme de grammaire. A [a civique -poun~a1t se greffer ['une ou Œ'autll'e question Id'é1dU'oation routière (conf Ol'm,é ment au manuel dont dispose chaque m 'a Ître): pirobŒème d'-actuaHté qui s'i.mpose à tous.

Conclusion El r este à souhaiter (aux 'c andidat.s Ide 1967 le meilllleur suecès: [e travaia de chaque j'Our en est Œ 'a paus sûre gal~antie.

lM. P.

2. a) Donne quellique'S extraits du palcte de 1291. b) P'ÜUIrquoi les Wall d-statten trouvèrent-Hs un appui auprès de ['empereur cl'AUem'agn:e ? l

3. a) Q1l'eUs sont [es ,c hangements qui ont été a-p poTtés pm' ~es Réformateurs? b) Cite [es principafles bataiŒltes ou guerres de l"eIligion. 4. a) Qu'est. .ce que 'le SOO1'derbund? b) Nomme qua,t re généraux suisses? A l'occasion de quels conflLits (guen es) ont-Ns été pŒacés à iLa tête de notre armée?

26

27


No 6, féwier 1967.

Le temps des économies

Travaux manuels pour Pâques TravaÎ'l manue'l pour les petits

Lapin

sUI8 prise No 667 P

Matériel: -

l boîte de fronTage; lm rectangle 'cle feutTine de 10x1S cm.; du fitl noir.

Montage: -

Cotlorer au néocollor les deux côtés ,d e lia boîte de fromage; Au bord ,d e a,a hoîte coller avec du papier cOlla:ant la mousta'che ,d u tl a'p in (quelques fiJ,s noirs); Découper <dans [,a feutrine le ~'apin sellon schém'a No l et l,a queue sellon schéma No 2 et 1es ,coJŒer sur la boîte; Si Qe lap~n est hl' un , découper Jes yeux et Je museau ,d ans du papier Manc 'et les coiUer, s'itl est bŒanc d,essiner 'ces ,del'ni'e rs 'a u 'crayon à palp ier; Pour ter,m iner m 'e ttre de Œ ,a paine verte clans \ta boîte à from,a ge et y ajouter quclques friandises. Prix du montage: Fr. -.30.

Travail manuel pour 'l es moyens

Des poussins pou. la table de Pâques 8

No 668 P

Matériel: -

deux rectanglles de mi~carton de 2Sx9 cm.; de la ouate jaune; de la laine verte;

Montage : -

-

celuijde l'épargne CAISSSE D'ÉPARGNE DU VALAIS

-

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Mettre les deux mi-üartons l'lm sur l'autr'e et découpeT 'les 'p oussins sellon schéma No l en suivant .J'a Œigne pr:l:eine. Les Œ~gnes pointi~llées sont 'clessinées sur le carr ton. CoîLler [es poussins découpés J'un sur l"autre, coiJller laussi Œe socle jU8'qu'à la ligne pointillllée. Plier les pal,ties restées libres vers l'extéTieur afin que h fâse se tienne debout. 'e nduire de coiJ.1'e [es poussins des deux côtés et y fixe'l'lra ouate en l'effi[ochant afin que (la 'c ouche ,d e ouate ne soit pas trop éJp'a isse. Dessiner les 'p attes ,d es poussins et 'co!lorier [es becs et !Les yeux. Ent'l'e les pattes ·coil.Œer des bouts de ~' aine verte en gui,s e 'd 'herbe et dessineT :les petites meurs de cou!leurs diffèTentes. . Pour termineT, inscrÎTe «Joyeuses Pâques» entre Œes brins -d'herbe. Pl:ix du montage: Fr. -.20.

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E. V. No 6, fév,r ier 1967.

E. V. No 6, fé'V'lier 1967.

N~Gb8P

§f? A


E. V. No 6, f.év~rier 1967.

Travaill manuel pour les plus grands

Comment décol.-er des œufs avec des mi-cartons de couleurs No 669 P Le papillon -

Un. Olympia

-

ne déçoit pas

-

Découper î'e papiŒŒon sellon schém'a et [e co[oriel', Couper égaiLement [a Hgne pointiil.tlée et re~ever les 'ai~es supérieures. Pour ie socle couper une baIl'de ·d e mi-carton de 12x3 'c m. et en f,aire un anneau, -dans ~equell on glissera ['œuf. CoiNer tl'ès Œégèrement sur J'œuf, le pa:pi~1on terminé.

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Découper ,d ,a ns ,deux mi-üal'tons ,d e couleurs différentes, deux f[eurs seJlon schéma No 1. Coilller le centre de ces deux fileurs Œ'un sur J'autre et re[ever !Les pétaŒes de la fJ eur supérieure. Pour tenil' f'œuf, 'd écouper une bande .de mi-cal'ton de 15x3cm., pŒier le long de l,a ligne pointiililée (à 1 ,cm. 1/2) et COUpe!' quelliques ongillets (voir schéma No 2). Romer cette bande pour obtenir un anneau de l,a gr,andeur du cœU'r de 'la fJ'euT et Œe 'colI Jer au centre pal' les ong[ets.

-

Découper une baIl'd'e de mi-carton selon schém·a No 1. Faire deux incisions en suivant les 'lignes pointiMées, pour les oreill!l'es et dessiner l'e visage. RoulIer 'c ette bande de mi .. oarton afin ,d 'ohteniT un a.nneau ,dont [a ba'Se est p1us large que le sommet. Découper [es orei1O.es sellon S'chém,a No 2 et Œes 'coill1er dans les incisions. Poser l'œUJf entre Œes deux oreiHes en guise Id e chapeau.

La souris -

Découpel' ,dans Je mi-carton l i l demi-cercle sellon S'chém·a No 1. Faire . deux incisions en suivant [es Hgnes pointiŒil.ées 'pOUT Œes oreilliles et dessiner Œ 'es yeux et a·e museau. Passer quellques fillis noirs à tl~avers l'e museau pour Œ:a moust'a'c he. Rouller en forme de 'Cône [e Id,emioolcel~dle de mi-'carton. Découper ~es oreilRes seflon schéma No 2 et ~es -co~Œer 'd ans Œes incisions. Collier Œ' œuf dans [I.e cône. Dé'couper Ih queue sellon S'chém·a No 3 et coŒlel' Œa partie J'a pŒus Œm'ge ,s ous l'œuf, ain'si ~a souris se tiendl~a ,d ebout.

Pour les quatre mû'dèiles ·décrits p[us haut (No 669 P), on pOUrT,a prendre à ['éco[e un œuf en pUâtre afin de prép'aTer Œes 'd écor,atÏoons. n ' suffira ensuite :de les 'coflller sur les œufs de Pâques 'c uits et l)eints à [La maison. L'ODIS vend pour ces modè~es ,d es mi-cal't'Ûns de 'coullewl's rouge, j.a'u ne, vert, bleu, brun 'd e 50x70 -cm· à FT. -.40 [a feuhlŒe.

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E. V. No 6, fév(lier 1967.

E. V· N o 6, flév;rie·r 1967.

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Documentat,i on

G. Goong'es P 26376 S


nU"aste vio~ ent : on Ue 'rëï"n arq uera sp éci ale m ent en observan t l'.accor·d d es et du t'ahlier. Le v Isage, en sa partie éc:l aiTée, et surtout [a gorge p résentent lus de vigueuT, m ·ais sans üauser de h eurt. Quant aux hŒ ell's et aux rouges, fu animent d éllicatement Œ'·e nsem.hŒ·e, que ce soit sur J'e bonnet, sur ~e rub an bieu, ,le coussinet à aiguilŒes ou Œa raquette. Notons en core queU·q ues subti'lités, com m e ces r emets hlle us sur les cheveux et sur l'ép aul}·e droit·e d e la filBette, ou !Je jeu des l~ef\lets sur les cordes d·e i,a raquette. 'L es cOlll},e urs ne s,e conte n t ent p as ,de noUrs .charlm er par e1lUes-m êmes: e'IJes jouent un rôl e dan's la Sitructure ·d u tahleau. On remarquera l'équill i'bre 'c réé par ~es del~x bea~lx rouges so~hl'es de Ua partie hass~; [e l'appeŒ relli,anrt ~e ~aeu du ruhan a ce/l m ,des hroderIes, sur a'e bonnet, ou ~ lm'p ortance aC'cOl'fd'e e a la teinte du fond par sa rep.r i's e sur ·divers 'é'léments ,du 'per·s onnage: dans Œes omhres du tablier, sur .J'une -clesplumes du VOil ant, sur ,l es 'c heveux et Œes omhres ,du visage, et tout spéci'a1ement sur 1a pel~·e 'Cl'e !La houdJ,e d'oTeilhle. On peut enfin ald,m irer le rôle u n ifi cateur t enu par l es b[ancs et 'l es tons voisins, du t'alhŒier au bonnet en passan t par J·e vOil ant et ses p[umes, ,l e manche d·e J,a r,a quette, Je 'h ord sUp'érieur et les manches 'de lI a l'ohe, [e ruhan t endu autOlu ,du cou. Qu'en est-iŒdu dessin? L'anangement ·des coull euTs est f'ait avec un t el art qu e le ·dessin semhŒe ouhll ié. De fait, le 's pectate ur l'ou'h aie, parce que les lignes vivent, pour la 'p !l upart tout au moins, par Ues tons qu'e[lles ITimitent. Mla is 1e dessin préliminaire ,dut être soigneusem ent exécuté. En effet, ~'œuvr e est très sérieus'emell't c@ R~s~nlite " L'ensemhle d u personnage forme un tri'angle dont l es an gles inférieurs sont [-égèrement amputés (taHlier à g,auche et -r ,aquette à ch·oite ). Mais, pour évit-er Œ'aspect trO'p <<'Cubiste» (,avant Œ ,a ·d ate!) ,d'une construction strictement tri anguŒaires, ~es deux 'côtés com.portent des -éTéments de variété: le ruhan hleu s'échappant vers l,a gauche et l·e s pl}umes du volant vers l.a droite. D eux 'l ignes pTesque vertica~es, symétriques eJIlles laussi, sou!lignent 'cette constructi on et vienne Tompre Ila nlOnotonie d'une zone inférÏeure troip Uarge: ce sont Œ e ruhan SUppoTtant Œes ,c iseaux et Œ 'a Ic hai'S e. Des é pauŒ'e s ,d e [·a .fiilllette jusqu' à 'l,a taiUe, 'l'es rd eux 'côtés -du buste offrent le Imê~ne ,mouvement, mais renversé . Tandis que 1e ruhan lautour ,du cou, [·e hord supérieur de !L-a Tohe et ce1ui du taMier form,e nt une trip!le Hgne presque horizontalle 'au 'centre ,du tah[eau, 'd'impOl'tan tes oh liques ·m eUent une not e Ide v,aTiété ,dans U'ensemihŒe. Ce 'S ont, 'c l'mle part, Ja ligne ,d u br-as droit 'continuée par la l'<1l'quette ·e t ·cef.IŒ.e ,du bras g.a'H'che pro~ongéê 'p ar 'le haut 'd e ['a chaise, et, ,d'autre part, ['ohUi'q ue contraire qui, de l'ép auil e ·droite, luon te 'p ar Ua nuque et Il e bOl'id ,de s cheveux jusqu'au 'S omlm et du f,r ont. Tout ,cella 'e st til'Op s oigneusement Id ilS'posé pour rellever Hu hasal,d ! Très certainement, Œe 'p remier ·c oup Id'œiIT 'qu''On alecOT/de à 'Dette œuvre se contente ,de révéler un art ..sympathique, fait Ide finesse et ·de juste o-b serV'ation. Une anailyse un peu ·détai[Œ-ée 'p ermet, on vient ,de !Le voir, de remonter jusqu'à de subtiles nuall'ües ·de 's tructure et Ide 'coU oris. Que cette T·e chel'che ·u n 'p eu technique ne nous · enchante pas pOll'T eJ.1e-rmême, m,ais qu'elile reste bien un moyen d'entrer en cont,a'ct d'une manière pUus intime avec J'œuv'r e. C'est 'a insi que Chardin p ourra nous .appa.Tlaître tel qu'iŒ est: un 'al,tiste extrêmement précis et consciencieux, mais désireux Id e ne pas nous éMouir par sa technique 'p our nous charmer p ar son sens de la m ,atière visihlJ..e et ·d e l'iatmosphère juste. M. Veuthey

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Les grands explorateurs

III

CHRISTOPJJE COLOMB

Co,l omb, miné par toutes ces ·démarches inutilles, fut conh'aint de mendier pour survivTe avec sa f,amille. Un jour, en Espagne, mourant de faim, ill fr,a 'pp-a à J,a pOl~te d'un couvent pour demander l'aumône. Le prieur de ce ·couvent, instruit et intél!ligent, écout·a Collomb lui exposer son ·pUan. Ce moine o·b tint pour 1ui la protection ,d'I'sabellile. Après 10 ans d'effoTts, iU av,ait enfin réuni les m oyens de mettre à exécution son projet: l'argent nécessaire, une fJotmle de 3 car,av e1'les et surtout ,des hom.m es.

Le premier voyage I[ est intéTessant ·de constater' ·qu·e l,a découverte ~a l)il us extraordinaire et la pll us irm pÛlrtante :dans -l'histoire d'e !la géographie - cellŒe 'd e il'Amoéûque _ ait été f,aite sans pTOpOS déilibèré 'p ar Christophe CoŒomh ,aaors qu'ill poœ:suivait Lill tout autre but,

Christophe Colomb LI naquit à Gênes vers 1451. Fi[s ,d'une fami'JJI'e ,de simpŒes ti,s ser.ands, iQ fit cependant des études et a.pprofondit 1/a géo'm étrie, la géogr,aphie et U'ast'r onomie. Pel1'd,ant son jeune âge déjà, iil s'em,b aTqua sur !la MéditeTTanée: c'était un ex:cellent marin. En 1476, le h 'as,a rd 1'em'm ena au PÛlrtugaL Co[om'b s'oétabŒitt à LisbOlllie et s'y ma'1·i'a avec la GlUe ·d'un m,arin. Pour entTetenir sa f a'mi~[e, ill se f.ança dans le métier de caTtogr,a phe.

Son idée A cette époque, Il es Portugais cherd1Jaient rr,a route de l'Inde en cont olunallt le oap de Bonne Espér·a nce. P.endant ce temps, lille gr,ande 'p ensée naissait ,d'ans '.l'espTit de Christophe: ce'1le de chercher Iles Il1'c1es à !l'ouest, en traversant l'At. l.a ntique. On croyait a~oTs [a terTe bien plus petite qu'ellUe ne ['est réeU'l ement; on ne soupçonnait pas [a pTésence ,d'un continent entre ['EurO/pe et J'Asie. Colomb se rd isait: «Puisque 1a terre est ronde, en naviguant toujours vers ['Ouest, je v,ais arôver ,aux royaumes 'd es Nouvellles Indes (Japon et ·Chine).

Au d ébut Ide 1492, Coa'o m'b quitta Pa[os'. l[ s'arrêta 'pOUl' trois sema.ines à Las PaŒm·as, fit esoa[e à Gom·e ra et partit cléfinittivement de Ferro en septembre. If voulait naviguer ve'l'S a'ouest en suivant la (l atitude Id es Iiles Canaries. Toutefois, n'ayant pas connaissance ·d es vari,ations que subiss'a it sa bousso!1e, le 'cours de s·a route fut que}que peu dévié veŒ [e sud. Les al}izés f,arc ilitaient son avance pendant une grande partie ·d e son voy,age, .ce qui fit croire à ['équipage que jamais iJs ne pourr·a ient revenir. Pendant que1lque 30 JOUI'S, i[l·s ne virent pas la terre. Enfin, l,e 12 octohre, Ides yeux euro'p éens voyaient poU'r Ja premièTe fois le territoire a'l11édcain. San Sallv.atoI', d ,a ns rI es lITes Bahama, ŒesaocueillIlit pour une première escale. Co\l omh s'imagina que 'cette Ne se situait tout pTès ,du Japon. Dans J'espoir d'atteindre 'c e but, ~[ poursuivit vers Œ'ouest et échoua sur Cuba qu'irl supposa être une pTesqu'ill'e de Chine. Ensuite, il expŒor,a a,a 'c ôte ,de Cuba et se di'r igea vers St-IDoTI1Îongue. ID p.rit tout ·d 'aborld cette îŒe p'Our Il e J.apon, mais durt se détromper 'e n ne rencontrant pras aia p0'Pu!lation dont lI a ·d escription répondit à ceŒŒe qu'avait faite Mar'co poao. En 1492, Œe soir 'de No~l, son v·ai'Sseau s'échoua 'Sur un récif près Id u cap Haïtien. Ses hommes restèrent pour l.a plupart, à te1Te, oocupés à chercher de 1).'01'. Christophe repaTtitt :sur une autTe ·cal·a'vef}'}:e, et après avoir essuyé ·d e nombreuses tempêtes', ia arriva à Lisbonne Je 4 mars. Puis ill 'p oursuivit vers P ,aUos. De grands honneuTS [ui fUl'ent rendus par ~e roi et a,a l·eine. Entre autres priviJèges, i~ reçut le titre d',ami'r a[ de l'océan Pacifique et de vi·ce-roi des Indes. On mi t aussi à sa disposition une flotte .cIre ·dix-serpt bâtiments pour tr'a nsporter les premiers cO[Oll'S à HispanioJ.a.

Deuxième voyage

Préparatifs Pour exécuteT un si havdi projet, cet homme, attiré par ['inconnu, avait besoin de vaisseaux, d'honunes et Id'argent. l[ s'aclressa au .r oi du P ortu~ail établi à Gênes, Jean II,au roi ,d'Anglleterre Henri VII, au ,r oi et à Ja fJ:·eme d'Espagne Ferdinand et IsabeVle, qui S'euh pourraient faire [es hais ,d'une teUc entreprise. P ,aTtout, i[ fut repoussé: on le prenait pour un insensé. P artout, on opposait une vive résistance avec les 'pŒus étranges r,aisons: «Si lia terre est ronde, comment vous tiendrez-vous, !la tête en has, sur ['aut'r e hémisphère? ... »

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Colomb s'emba.r quait à 'C a'd ix 1e 25 septembre 1493. Après une haUte à Gomera, i[ effectua sa trmrersée ,d ,ans un 'dé1ai ·d e quel1que 20 joU'rs. Sa f[otte atteignit les Petites AntiJltles dont Ues Inld iens (appeilés ainsi 'P'a r erreur) leur ?vaient mentionné l'existence et indiqué la position approxin1'ative. Ensuite, Ii drécouv.rÏot sU'C'cessivement: Ua Dominique, Mrarie.lGall ante, Ula Guad,e1loupe, Montsérat, Nevis, St..l Christophe, Ste.lCroix Il es Nes ,d e Œa Vierge 'e t Puerto-Rico puis ill se (lirigea sur St-Domingue où iU fonda unecoRonie sur ~a 'c ôte Nord:' Isabela. De là, i[ expll ora la côte sud de Cuba, ,découvrit Ua J,arr naïque et fit le tour de Haïti. 41


Dans cette dernière îll e, Christophe pass,a une année à maintenir l'ol'dl'e parmi les cOllons espagnols, uniquement 'p réO'ccupés d'O'r et ,de fem'm es. fi s'ef. força aussi de sO'un1ettre les Indiens révO'hés cO'ntre leurs nO'uveaux m aîtres. Ensuite, i[ revint en Espagne. Ce retO'ur dUTa trO'is nlO'is en raison des vents cO'ntr-aires. Au cO'urs de cett:e traversée, iIl put à [O'isir fraire des recherches sur les variatiO'ns de sa bO'ussO'le.

Troisième voyage Espérant trO'uver lUle terre pius riche en 0"1' et en épices au sud, Co[omh entreprit sO'n trO'isième vO'yage. III partit de San Luoar ae 30 rn-ai 1498, fit es'ca~e à Ma-d ère, à GO'mera, et aux îlles Id u Ga'p Vert. Le 31 juil]llet, ill était en VUe de Il 'me 'd e la TTinité, 'p uis, le 5 aO'ût, iU fit sa pœ'lnière esoalle sur le cO'ntinent amé. ricain, prO'bahŒ'e ment au V énézuél'a. Là encO're, ill crut se trO'uverdans Lill pays rattaché à 'l 'Inde_ Par la mer des Caraïhes, i[, gagna HispaniO'[,a, puis St.Do. mingue, O'Ù sO'n frère BarthO'ilomée avait tr,ansféré Œ 'a coŒO'nie d'Isabella. De luauvais jO'urs se prépaTaient pO'ur il'amiT~l. 'E n effet, Il es S'O'uverains appri. rent que les colO'ns s'étaient révO'[tés. Us nommèrent un gO'uverneur à [a place de CO'1omb qui fut renvO'yé en Espagne, chargé -d e chaînes. PO'urtant, la reine d.evait le remettre en 1iberté.

Dernier voyage Isabeflile mit à sa dispO'sition quatre nO'uveaux vaisseaux. CdlO'm'b av,a it pOUl' missiO'n ·de traver's er ce cO'ntinent ,clécO'uvert. Ll ,dev-ait remle1!tre une 1ettre à Vasco de Gama qu'irr supposait rencO'ntrer 'clans [es mers ,de ['Orient. Le Il mai 1502, le dernier vO'yage ,cle CoŒO'mb débutait à Ca'dix. H devait quitter FerrO' 1e 25 -de -ce même mO'is. III arriva à rra MaTtinique Œe 15 juin. De là, i'l chel~cha en vain un passage ( qui n'existait pas) à travers le cO'ntinent. n échO'ua sur 'la côte nO'rd 'd e ;l a Jamaïque. IiI dut Ir esteT une année :avec ses h ommes à attendre 'd u secO'urs. Enfin les sauveteurs arrivèrent, iŒ put rentTer en Espagne.

Sa fin Bâsé par ·tant ,d'efforts et des sO'ucis, iŒ mourut Ue 201 mai 16016. palIS' t'a l'd" hl fut tT,ans'pO'rté à St-Domingue O'Ù iU ,r epose enCO'Te. Christophe CO'[O'·m h fut à [a fO'is un mystique et un hO'mme 'd 'actiO'n. Grâce à son savO'i.r faire et à sO'n bon sens, ma[gré la soiel1'ce rest'l. einte de sO'n épo-que, hl. cO'nduiogit à ,destinatiO'n ,des navires 'sO'uvent en mauv'a is état 'e t dém ontra à plus ·d'tme 'r eprise qu'ill était Lill maTin 'cO'nsO'mmé. M' a[gl~é ses cO'nnaissances cos: mO'gl'a'p hiques en'O'nées, iil eut ['éneTgie ,d'O'rganils er et [e cO'ul~age -de mener a bien des grands vO'yages cIe {décO'uverte qui O'uvrirent ,l e NO'uveau MO'nde aux EurO'péens. Jean-Charles Germanier

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Nos collègues

An ré Pont li fut un temps -

et cette senile évooation feT,a sourire Ues j'e unes cO'Jrrègues où le régent ,d u viWlage, 'p ar milllle m'tifi.ces et ingéniO'sités, .devait trO'uver le m O'yen de vivre pen,dant les six m~is dm'ant Œesquells l'écO'[e était f~l"lllée .. ~t ce n 'était pas tO'ujO'urs fadŒe, 's i l'O'n tIent com'p te de tellllement -d e pariI'cuJantes de nO't'l'e cantO'n. Si bien que, 'l 'un de 'ces régent-s, dur,a nt [es ŒO'ngues vaoances, ,devenait pO'rtier -d'hôtel, [',autre guilde, et tant ,d'autres, petit,s pay's ans à qui la PrO'vi,d ell'ce aocO'Tdait [a faveuT 'd e pO'sséder queq'ques ~O'pins de terre capa'M es, la saisO'n ét'a nt bO'nne, ,de fO'urnil' assez de fO'in pO'U'l' nourrir une vache. Pendant six mO'is, il fanait ,dO'nc se débrO'uiITaeT, une fO'is id, une fO'is là. -Ceux qui pensent que ,c'ét,aÏt f,alCÏ[e se tromTe dO'ubŒement. André Pont, ,a'c tuell!lement à Sierre, enseignant à St-Luc à ['époque, ne parvint pas ~ échapper à ces Îm'p ératifs. E tant ta:i!l1é, ilui, -dans 1e gneiss ,de 'sa va[ilée, dès sO'n enfance, j,1 se sentit un grand besO'in .d'aiN er vO'i~' de pUus près. ce qui ~e pas~ait sur ces mO'raines ~ ces cimes. lTI. 'se fIt ,dO'nc gUide. Par ~a SUIte, 's a l'eputatlOn n'e ,cessa de gmlllJdi'l", et, auj O'ur,d'hui, il se'l··ait bien entrepris pO'ur énumérer tO'?,s .les «qu~1:\~ mill[~» qu'iJ gravit, ainsi que tO'us Œes -c'he~In~ments nO'uveaux qu IŒ tr,aça.,. a ŒInt:nt.lOn des amateurs de lia mO'ntagne aUSSI bIen que 'd e S'es cam,ara,des guldes. SI bIen que son «It inéTaire» des hauts chemins fait maintenant autO'l'ité chez ~es a['p inistes. V O'illà pO'UT ~e gui'd e. n f,auéLr'aÜ aussi }J'aril'eT Id u grand coUectionneur de roches. Sans qu'ia 'sO'it un cristallaO'gra:p he 'chevrO'llllé, André PO'nt pO'ssède une coUectiO'n de 'Pl"emière v,aileur 'des diverses l'oches -de nO's Mpes. Amüur inné et indéracina'b [e Id e la mon tagne. (Et je me J'im,a gine teUement bien, maI'chantdans ce ,d ésert de pierre, par beJlŒes enjamhées mO'ntagnardes, -décO'uvr-ant à -c ha'q ue pas une nO'uvei!.[e petite merveiilile, et 1,a f ai's ant aussiclécO'uvrir à ses passager's. André PO'nt ne doit jamais se sendr aussi bien que sur [es mO'raines et les cO'l'niches, O'U agrippé à l,a prise de granit 's urpŒomhant ['éternité.) E t, chaque jO'ur d"été, sa cO'illlectiO'n s'enrÎlchit !d'une nO'uve[['e trO'uvaiITŒe ... P ar définitiO'n, le vrai mO'ntagnard est 'pO'l.yv,aflent, et An-dré PO'nt, en étant un authentique, n'échappe pas à cette o1,assifi.catiO'n. Régent et guide ,d e mO'ntagne et 'piO'llllier ides hauts ,chemins, vO'ill à Id éjà un 'p aUmarès y,a hib l 'e. ·M ,ais incO'mp[et, m ailgré tO'ut. Car Anldré PO'nt est un scu'l pteur de grande valleur (voire page de couverture). Depuis cO'mbien Id'iaiIl!ll'ées ,s 'a'chaTne-t-iil ,à ti'r er Id e ["aroUe, ,entre autres, rdes scènes agrestes ·de ila vi'e anniVii,ar,de? Si O'n Uui 'p ose 'c ette 'questiO'n, i1l 'a de Ja peine à vous répondre avec rprécisiO'n- P.eut-être ·depuils s'On enfance ... 'Où a-t-iIl ,a ppri's cet ail1:? 11 ne Œe sait nO'n 'p Jus. A 'c ha,que veiilllée id e Srt-Luc, .puisl,de Sierre, ifl a 1"ëpds Je ciseau et ['a gouge et iil a th"é de ia TImtièI'e inerte Id es mO'tifs 'q ui fO'rcent nO'tre 'a dmi'rati'On. Ses bO'is gravés, évooant ,des 's cènes -aillp estres O'U ,de Finges, sO'nt d'une p'l'écisiO'n et d'une subtilité rem,aTqula b[es-. Je 'p ense à -ce Sa:bO't lelie Vénus vivant 'co/m me s'i~ fris-

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sonnait sous la brise ,des h,auteurs et qui, à [ui se'lill, dev,r aÏt suffire à cons'acl'er un artiste de ce genre. Indifférent à tous 'ces mouvements en «isme» destinés à ci,asser un art, Aneh'é Pont se soucie avant tout d'exprimeT Il es immua'bUes beautés (1re h nature, sans artifices, mais avec la conscience ,de [',artiste pro'b e et res1pectueux de toutes les beautés que le Bon Dieu a pllacées dev,ant ~ui. Ainsi m'e paraît And-ré Pont, figure quasi.Jl1égel1'd,aire des hautes soŒitudes, durant }res grandes jOlunées de soleill, 'a rtiste assidu, modeste et fidèle du bois, ennemi de toute publicité ta1pageuse et qui mérite tellilement les quelques iignes qu'on Jui consa'Ûl'e ici. !Il ne faut pas m'en vouŒoir, mon ,cher André, si j'rai pa'ltl:é ,de toi. Mais tu mérites teUement d'être connu, en dehors de ta profession de régent, dans tes belHes a'ctivités de guide ,de montagne et de scuil1p teur. ] ean F ollonier

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PAR T 1E 0 FFI CIE L L'E ETC 0 R P 0 RAT 1V E

Avis concernant les candidats au brevet pédagogique Tous 1es 'Canidida1Js ·a u brevet pédagogique, en l)arücu[ier [es' instituteurs et "înstiLutrices qui aur'Ont a'cc'Om'p li, à [a fin du présent cours scoŒaire, cin'q années d'enseigneulent, sont priés ,d e s'annoncer par écrirt, en vue de Œ'obt'e ntion de ce brevet, au plus tard jusqu'au 28 février '1967, au ServÏoce de l'enseignement priInaire et ménager. Le brevet ,définitif d'enseignement est délivré, sur préavitS de l'inspecteur aux oandi1clat's dont ['activité pédagogique a été jugée satisfaisante. I1l faut avoit: en outre fourni dans les délais a'es prestations mmuel!les exigées.

DANI'E'L PUTALLAZ, IN'S,TITUTEUR, AY'E N-CONITHEY A TA MEMOI'R'E

Mon cher Daniell, C'était au début du sièdle. L'èr,e ,de la simp[icité, ,des mœurs ,ancestr,a!les, les bonnes, héritage ,d'un passé qui n'était 'pas si mauvais! A l'écoJ'e norma[e, nous eÎlmes ,des lumières, des ~umièTes qui étaient peut· êtil',e aussi justes que 'cellŒes Id'aujoUl"d'hui, :de ta paTt relie 'prof,esselhl)S que nous vénérions et qui ne nous ont 'p as méprisés! Puis vint la montée vers \l'enseignement. Etape indécise, tatonnante, d'a:bol''d dans cette scoll,a;rité à 's ix 'm'Oils, dlasses à quatre rd egrés , ,chemin hargneux clans des villllages très 'c oul,tois sans ,d oute, où J'on s'efforçait de f,aü'e ,des a@ricull:teurs compétents, des gens de métiers capables, 'p eut.être ,d'es tre'Clmireiens, des avo'cats, même des 'c urés! Et en dehors de ces mois j'oll iment aocabŒ,ants, on Jisait beaucoup, on maniait rre séca,t eur, a'a f,aux, Œa hache, on montait veTS Iles hauteurs où 'é taÏ'ent les reines à cornes, le cinéma ,d"aaors! Et il 'on était 'c ontent comme les pauvre-s gens! Le bonheur était aussi sous les rochers de nos montagnes. POUl' toi, vint Œ'âge ,d'un peu ,de 'r epos. 'L 'âge fati1dique. La guil~'Ûtine des empJ'Oyés! Et un t'r iste matin à lI a lumière d'une larrl'pe Idre ,pO'che, je vis à la porte de la chape!lile l',avis 'd e ton décès. Incroyablle la s1.lrrprise. Toi tu la devinais. Ge fut Idans '1re monde de ,chez nous, [es paysans, 1es oocupés à tous les degrés, une 'c onsternation. Les f.anfares, les choralles s'y recueiJŒirent. Et tes amis, davantage! On n'oubllie pa'S ton caractère franc, généreux, aimable, compatissant. Eh bÏoen, mon cher Daniel, reg·all'·de ,d'un peu loin nos scènes terrestres, l~s teclmiques mO'dernes, \Ira course à !La [une, iLa bom'b e .atomique ... 'e t réponds~mol: Nous étions 'aussi bien à l'âge de notre simplicité! P ,aix à ton àme! Ton ancien c'OŒ[ègue René Jacquemet

A M G V R-

Programme d'activité Printemps-'Eté 1967

Cours de jeu et de gymnastique aux engins 4 cours 'décentTaUisés: à M'Onthey, Ma'l,tigny, Sion et SieI'l'e. Samedi 25 févrÏ-e.r à 14 heures. Mon they: Ancienne sai}/}.e de gymnastique Mal'tigny: Salle du collège Ste.Mm'ie Sion: SaaUe de l'Ec'Olle sec'Ondaire eles garçons Sierre: SalJ.ile de l'écol,e prÏInaire

dir. dir. dir. dir.

S. Delaloye Roger Theux Paul Glassey J.·P. MicheJlilod

Programme: uti1isati~n des perches dans l'enseignement de Œa gymnastique; a'd a ptatlOnde la haUae au 'c hass'e ur à t'Ous les âges.

Inscriptions: jusqu'au 22 févrie!' auprès du directeUl' du c'Ours, N .B.: En cas de trop faibiLe pa,r tircipation, n'Ous nous verrons dans l''O'M i. gation d'e supprimer ~'un ou J'rautTe de 'ces cours.

Cours de basketbaU Samedi Il mars, à Sion. Directi'On: M. GllauseT, ent'r aÎneur du BBC Sion.

N.~ .: Ce 'c'O~r~ s'ald resse p[us particullièrement aux maîtres ,de gymnastiques, aux d1l'ecteurs l'eglOnaux, aux can1didats au brevet. Insoripti'Ons: jusqu'au 4 mars aup'l'ès de R'Oger Theux, Matigny, Cours d 'excursions à ski 28-29·30 m 'a rs, St-Luc, Cahane BdŒa Toill}.a. Inscripti'Ons: jusqu'au 21 m,ars auprès de J..P. Michelllod, Sie1'l'e,

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Aux maÎtres des classes primaires et materneUes

Tournoi de volieybaU Samedi 6 mai, à Sion. Sail lI e Ecdle secondaire des garçons, 14 h.

Cours de natation et de jeux 26-27 -28 juin, Sion. DiTection: Samuel De~alloye, Monthey. Inscriptions: jusqu'au 20 juin auprès du directeur du

COUTS.

COLUS d"initiation à la varappe 3 jours au début juil}llet, Grand-St-BeTlla'l'·d. Direction: guides ·diplômés.

Cours des directeurs régionaux Dim.anche 24 septembre, à Martigny. Sa]Ue de gymnastique du Collllège Ste-Marie, 8 h. Direction: Roger Theux.

Le Lycée expérimenta!l , Toronto, Canada, cherche institutrices ou instituteurs de CJlasses pômaÎJ:es et materneJliles pour l'année scoŒ,aiIre 1967-68. Il es t uti~e ·d 'avoir ,d es connaissances des méthodes Dienes et Cuisenai,r e. Traitement entre Fr. 17 200.- et 19200.- par an. Ecrire à: The Toronto French Schoo'l, 1375 Yonge Street, Toronto 7, Ontario, Canada.

Aidez les aveugles en achetant ~e livre-·disque «Monan'lÏ aux yeux ,d'or... » que vous présente E~i3'a Mapely avec ~'a collia,b oration id e M,aurÏ'ce Zermatten, Jean DaetwY['e r, Ma,r guerite CaViadaski et Micha Grin. Vous pouvez vous proourer ce livre-disque qui intéresser:a 'b eaucoup vos êlèves au prix de Fr. 10.- auprès de Madame E[i.-sa Mapély, viŒŒa Mapélly 1884 Vill [,aTs sur OHon.

Cours régionaux d'automne Octobre - Novembre. Vouvry, Vernayaz, MartignY..lCo'lllbe, Le Châ'bŒ'e , Orsières, FuŒ[y, Sa~on, Ri:dtdes-Leytron, Isérab[es, Chamoson, Ardon, Conthey, Nend,az, Vex, SaVlese, Ayent, Grône, Cha'lais, Filanthey, Chermignon, Vissoie. Remarques: Ues ,dates ,de 'ces 'COUTS 's eront pub1iées dans a"E'co1:e V aŒ1aiISanne d'octobre. Les groupes d'instituteurs et d'institutrices qui ,d ési,r ent que ces cours soient donnés d·ans une Tégion non mentionnée ci.JdeS'sus, veuJllent bien s',a1dresser à Roger Theux, maître ,de gymnastique, M,a.rtigny.

Tounoi de basketbaU Samedi 4 novembre, à Martigny. Saillle de gymna's tique ,du colJ.llège Ste-M'a rie, 14 h.

Sous.,sections Les instituteurs et institutrices désÏi"ant pr/atiquer 1a gymmastique chaque semaine, dans l'ambi,a nce sympathique 'Cles sous-sections sont priés de prendre conta'c t avec le responsah[e: Sierre: J.-P. Mi,che(lŒod Sion: PaUlI Glassey Martigny: Roger Theux Monthey: Samuel Delailoye

Remarques Pour de pJus amp(l.es renseignements concernant ces cours, veuillilez cons'llJ1ter chaque moi/s, ['E'coŒe va!laisanne. POULl' l'AMGVR Le chef technique: Roger Theux

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Vacances d'été en famiUe Les personnes qui désireraient faire un échang'e de logement pour une partie d e J'e urs vacances avec ,d es personnes haibirt:ant une ,aut,r e rég:ion ,de l,a Suisse (ou même ·d 'autres pays tels qu'e ['a HoJ[ande, l'Angleterre ou 1'e Danemark) sont priées de s'a1dresser à IÙLr- und Wanderstationen

W ohnungstausch Domiinenstrasse 5 9008 St. GaŒ'Len (Tel. (07]) 24 50 39)

Coopération scolaire internationale Faire coopérer les jeunes sur le plan international c~ est montrer les services pratiques qui leur per-

mettront de travailler ensemble. Notre ·coopérat,i ve, iaJfi~.jlée à J'OOCE, 'e st spécia[j;sée dans ~es re!l.ations internationalles et sert de coopéTative ex,p érim·e ntall e. Voici les servi'ces en 'c ours d'expérience:

1. Edllange du caUenclrier OCCE-FRANCE contre un 'OaUendrier de votre pays;

2. Envoi gr,atuit d'une sim'P~e feuill!le «Les NouvellŒes d·e [a Coopération s-col,aire ,d ans 1e monde» en ·aŒlemand, ·a nglais, espàgno[ ou français; 3. Le Kiosque à Revues ·dem,antc1era pour vous Je servl'c e pU'bŒicitaire gratuit de que[ques revues française;

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4. La rubrique internationale du magazine i~ustré «Amis Coop» (jeunes 1 . et travaux d' equlpe. ' . (e 8 a' 1 4 ans) est ouverte ' a vosr explOIts 5. Nous enregistrons les ,demandes d'in.sürÏ'ption à notre fichier intel'na. tiona[ pour les échanges entre écoŒes (envoi ultérieur des questionnaires). On peut s'ins,crire à notre coopér'ative, Coopérative scolaire internationale «La Bastille», 39, rue de 'l,a Roquette, 75 Paris Ile, France, à titre personnel On peut inscrire une écorre, un club, tille association. L'inscription est gr,atUÎte' Précisez les services qui vous intéressent. Envoyez des coupons-retour de l~ poste pour nous permettre d"affranclür nos réponses.

Société des institutrices du \ralais romand Dans sa première séance, qe 10' septembre 1966, le comité s'est 'cons,titué: MJ!le Gay-CrO'sier ,demeure not,r e vi'ce-lprési,dente; MIlle Zuffel'ey est nommée secrétaire; Mme MichellŒod reste notre 'c aissière.

t MIle ViUiger ont participé. Selon qu'i[ s'agit de conféT,ences ou de groupes de tr a v,a itl , Je rôle de J'animateur est différent mais toujours im,p0'l."tant: soit qu'il choisisse 1es sujets à traiter en coHahoration avec les pa.rents ou qu'il propose de f,a ire a'ppe:l à des. pe~"sonne'S 'cO'l1l'pé~tent:es, so.i,t qu'i[ anime pe-rsonnelŒement ~ e groupe de travaIll, lŒ est l,a 'chevIUll e ouvnere du grou'p ement. Cela présage b e'a ucollp de dévouetlllent désintéressé, de Œa 'Psycho[ogie et grand ,contrôle de soi, 'Car si le rôle Ide 'l 'animateur 'consiste à conduire fl a ,discussion, à éviter qu'elŒe ne s'égaTe, i,l ne devrait pas imiposeT ses idées perBonnefHes, mais permettre à 'c ha'c un de s'exprimer, être oa'p aMe 'd'e faire une synthè's e d'es idées émises et de créer une atmosphère ·chaude et ' constructive. En conolusion, nous 'p ouvons aSSUl"er nos corrUègues que ,d es 'c onfér'e nces seront données p our inform'e r ~e gr,and pub[ic, m ,ais que notTe diffi.cullté madeure dans la réalisation ,de notre proJet réside dans 'JIu recherche 'd e 'CoŒŒaborateurs animateurs effi'CÏents. /La seŒ."étaire: R. Zuffere')'

Une discussion nOUITie s'engage SUT les activités possiM,es durant ['année sco[aiTe 1966-1967. L'éduoation falJlülia~e posant de pans en pŒus de prob[èmes, le comité "e rallie à l'idée d'y contribuer en faisant connaître «Les E.co[es de Parents». TI envisage éga.Jement les modaJités de cette a'c tion (inform,ations, pôses de conta'cts personnels, avec des groupements). Selon décision prise en assemM'é e générale? M,m e Savioz expO'se ['e progr'amme d'a'c tivités du groupe qu'elHe représ'e nte. Les séances de travai[ indiquées seront suhventionnées par la S.I.V.R. De même l,a Chora[e ,d u personnell en seignant bénéficiera d'un subsi'd e. En séance du 27 octo·b re 1966, les memhres désignés à cet effet, 'premsent des btüs poursuivis par les différents groupements «,des écoles de parents» avec lesqueas ill s sont entrés en ra})port. On décide ,d es contacts à PTenche et des démaTches à entreprend-re en vue de réa,l iser l'initiative projetée. En séance du 31 janvier 1967, Mlle Zufferey ra'p porte sUir Je contact établi à Jongny s. Vevey, à l'occasion des journées d'information pour animateurs, suivies les 3 et 4 déce'm bre. Nous croyons lltHe d'en ·donneT à nos coJaègues une pJus large information. «Les éco}es de parents» sont des groupements de paTents et d'éducateurs qui ont pour but ,de s'éalairer et :de s'elltTai,der en matière de péd,agogie et psychologie famiUa'l es. Leur activité consiste en conférences, cours, groupes d'étude pour J'es paTents, pubŒications diverses. Lorsqu'il s',agit de groupeauents, on 'co11l'prenld que le rô[e d',a nimateur est primordial, c'était PTécisément le propos des joul'nées la uxque[['es Mllile Zufferey 48

Centre d'information S.P.G. Vernier-Genève Voi ci une liste de fiches de français, calcul, histoire, etc. préparées par un groupe d' instituteurs de Vernier-Genève. Ces fiches, quoique prévues en complément des manuels genevois, vous seront d'un précieux secours.

P. B. publications en vente Français Titres

Degrés

Vocabull aire VocahuJaÎTe Leçons 'lang. 2 Lecture Exercices sensorie[s

4e 76 5e-7e 396 5,6 ler-3e Enfant Ire 451 Enfant Ire 501

AS A6 A4 A5 A6

6.5.2.50

4e 6e

1.04 133

Afl A5

5.6.-

4e

19 183 15, 20

A4 A4 A4 A4 AS

Nom,bre de fiches

Format

Prix

6.-

5.-

Calcul Conigé manue:l Corrigé manlleŒ

Histoire Images du passé l, II Renaissan ce à R'évoŒution Rues Gen ève II Rues Gen ève III Instruotion civique

7e 4e-6e 4e-6e 7e-H-e

48

7.12.-

2.2.50

4.49


Degrés

Titres

Géographie 4e 6e

Textes sur Genève Textes sur 1'a ,suisse

Nombre de fiches

[i'ormat

Pr i,\

188

A4 A5

2.8.-

3.-3.2.3.-

3'5

Sciences Poissons Arbres II Oh'alIl1'pignons Les conifères

3E'-7e 3e-6e ,i e-7e 2e·7e

23

A4

20

A4

]4

A4 A4

'20

Centre d'intérêt Les Noirs Les Esquimaux

lel.·-3e ler-3e

45 35

A4 A4

5.3.50

Matériel pour confection de's fiches Env. transp. CeŒlux k5 Ce'Llux A6 CeJUux cart. broder

le 100 le 100 ~e 100

cartons AS le 100 3.cartons A6 .1e 100 1.50

5.4.4.50

Commandes à passer au OCP Centre d'inf. S.P.G. 12 - 151156.

G. Gallay, FeTme Dufour, Vernier

La plus Européenne des Européennes p'alr Hwrhan.'81 Blia!)'

«En Europe, ill flwutt couLplt'efr 'troli,s· pU!ÏslSlaIllCies, J'AnglJeit'er.r e, l!a: R'llI5\<lIÏfe et Mllrdlwme de Stlaël.» Alilnsi 'S"explr irn'a1i't, p100 'wp!l.'è,5' iLa défafilbe d:e Na'poilIéon, um oO!l1JtJempo!l,rui:n d'Arrm!e-'LO'wiJsle·Oermaine Necker. C'éf1alilt iJ?'lws qu'ul1Je hO'Uita'de: M,a,dwme dé SVa,ë!l, dontt llels' !l1alp P'olrVs 1QIl1a1geux avec 1'EJmrr>!el'ooT la valilOOlt Idéfl-.ayé ilial 'chl'oniqU/e ,da!l1l<l llJas iplliemièl'els latn!J1tée(s diu XlXie' ,sli è'c1~e, a joué un l'Ô'lle non nég1igeahlIJe -d'autoUill's d'Îl5Ia!Î'enlt «iinil1eimpeSbiif» - ·d.alll<S liai vi'e p 'offii!ttiquJe f.t'falJ1çaise elt eu ropé'e n ne. Sets EW1es ont COUlbl'li,Jmé à f11aY:e!l' ,dies VO:.ÎIe1S 1l1I0'UlV'eiliIJe,81 à !IlaJ 'Oliiltiqwe et à le peUJs·ée ·de son temp6'; <s:es 'colèrelS 0111t falilt 'tIremb1JeQ" Les g'erus' :}les p(lUIS' al]Jl'll!SltJl'~', 'soéd'UiIl\S 01Ul ill1rités pair l'é'l'rangie y.jll1al1Jit·é qtlIÎ. \SIe d;éga·gerui1t ole s,a p·e!l\Slonne.

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MVcI,ils SIÎ iVtalrlrum e c1e Slla'ëil ·a o'ccup é uJ1Ie p.haJce excepil1Ï'oml'eilUle dalns Sion lSJi èol'e, 'elllL e a 'con llu 31P,r ès <;oa m Ol1t un e }ong"u e éclip5le. Ge n"es1t qu 'au j o'Ulrd 'h wi, à ~ a flav.efll!l.' du 'I.'eg1ati n d'intér êt ui IlI'ccompatg'J.1'e ()je ,d e.U'}ci'oolie c enJlIenJa!Ïm~, ,die Isla na/Îlsts'anoce - We 22 lalvliia, 1766 - qu "eŒWe 'aJPlP rurla Ît comm 'e U111e piOHlI1li'è'l1e, t '1't,5 en atv:afll Ce slwr s'on ép oq'llle, p'alr Iles idées qu 'd tl e s<e f.ai's·a-it d e iLa 'lJi.,b el1l'é, clu pl'O gr è,s' telt d e lta C'ootp é:r-alti'on inte.r.nalllÏ.lom lwe. A Vl'ati d,j,l'le, s,i Œ'OIJ.1J nOlu s invitt'e au'j loll'rd'huli à lia DOlllSlidénell' 'conlllue une «Euirop éJenne», 0'11 ne S8Ju;l'a li:t ouh~,i'er (fUie pour Mm e die S:ta'ë'l l'Eulr-ope e l Va' oi'vi.l,ilS'atti'o'l1l ste'mhll!elntt souvent a'v oir été sylllonyme'sOo A ooup sùr, eŒll te n'taIllJl'Rlilt palS lexdu dies U Ia/l1ÏIOIJ.lS pl1ms [lo inJtlaIi'l1Jels, de 18011 [Id éail de coopé ration s!Î s'euwem:ellit 'e Ue al\lIa!Ït s'ongé à Il,~ Y aSilo rJilell'"

~éri'fJa'h1elnellt

De qui tenir' Oeltl~e Européemlle CO'SIlllOlpo[tilte, :!ioUlt pOIl'ttrui,t Mrndame ,d e Sil1alël à [le ,die'Ven.JÏ1r. Se/SI OIl'il gll1reiS ' d'ah ord . Sels p'a'l'entls étiai'entt d e:s prortteJs·t'a:nt", g,enevo.is, d'·als·oendallllÜe 'en p 'aIlil1Ïte lal.llJJelIUlall1'd:e, fix~ s à P ads e t fati·sta!.l']jt de fréqulen!bs voy:age·s en Smlsls'e 'e t on Ang1~e'tleQil" e . Son :p èl'e', :lie 11almeu'X Joa'cque6 Nec!~e'l', é.~a'it di·r.BctJetu' gén él1a/1 ·d es Finances en FIl1a:n r:e, elt a'e slailion d e sla m èœ étlialilt Il épflllt1é d'a nIS PaIT,jls. T ous 1els ve1llch-edils, [,a p'etü:t1e Gell·unalÏ.tl1le ~Ie r el~ro'UlV a'~t p1all'mti. lies letspll".ilt1s iJJes p~fll S' ouvell'<1:s de l'époq ll'c , .Iles é co1l<o~ni'sitJes~ l'elS lSl~wanrtJs, illeloS ·&crivta!I'Il'S 'elt h0111'\11'etS pollŒti~fU'es· 1 'eçUIS 'en nomh t-e chez lte's N eclœ 'l'. ELLe écoultfaljlt d·ils'coull.q'r ~,eIs «phitLo'sophes» quli pl'·é[.J'a!liaWeJl1it Ile cJLimalt 1UOll afl die ~a R évoth.III'jon; CÔ'l1oya:it Di,d erot, d'A lJennheQ,t, G:I.~imm, T'allilieYinand elt Buffon, elt avoawt m êm e êté emm e~l ée en v iISti,~e ch ez V oillt'ali'l'e. Enifaillit p r'éc.oce, S'011 édufOatl:ijloll fe'l a d 'eJlil'e Uine j e'll!l1Je p el'son.Jl'e eXll'héll'anff1e et v ol-o nrtait"e , HUe 11l1i q'ue du halron N eclQelr, ellJ]le etStt, d'e "S'llll'Cl'{)Ît, 'l 'ul1Je d es p:Lul<;' lJ.'lÏfch e:s h éirilt i èI.1es cl'Eull'o.p e. A 17 ans, eUe l'Iej'embe ale Pll'oJett ·dle 51(\ m èrle Cl'U!i v OUlhaliit wa' m laIl"ifetr ·à P IÏ1t1t elt épou'ste, 'eul 1786, un di'ploma'lle su'é doilS, Le bai' on d e S:t'a'ë l. Son Isa/l'o n d.e fI,a l1'1lle du Ba,c ·ch~,"jtenJt l\m ,d'elS' p.111's cêlèb l-es d e la oalpil1ailJe, C.aIl" lia COtnW!JDs'aI~10J1J lesJt Œ'&J.émel1Jt naltll'r'elv de GeiJ.1Jll1a1ilJ.1le d e Sl1a'ëll , c:eJ.JUli. 1';' m ême où el}Jlle ex c.e:Ue. M ruils 'eil:lJe Ille tt,wrde p'rus à .s:e WWllJc'elr daniS 'lia itiltJtffi'al~Ull'e 'elt, r efu lS'Rrl1: de ,e s,oU l11'e'ttl'e 'a'ux conv'e nltions' éIJath lule's, d e se C;a'll'L011lI1!eQ' d lalnlS d'taJim1atMlels 'l"éci t>s CO'ITJ.JITIe lia phlpaU""t d ~"S femmas d e LeitlllPes de sIOn épOCfUte, teiL1e 1l1'h éstÏJte paiS à 1l1e1l11'l1leiJ.· :lJets' ÏJd èelS- SlUr;tout hOl1sqll'e ces id éels, ont génlér elllSle'8'. Les e'stpl'itts lies p'lfUIS h nillilianibs ,d e 'l ' bpoque tS{U,ccomhellit ~'U'l1 aip r ès ["'all1ltlie', padOfilg pfulSuleurs à lia fois, à l" emp!l'ils'e d'e s on ch alr·m e 'eJt à Ilia virv1a<Ci:t é die s!on felsp lrtiJt. MtrudtWI1l'e elte S:l:Iw l n'esi!: PO,illl't joiLire , malUS, 'CO'lllm:e ['la' no·té B-enj'wmrÏln COllls~atnJt, qU!i ftlit IS'Oll IMllii ·dwlia~1Jt pllluJs. die villllg,t fRns, sa s'é duction db qU 'eJlŒte paa11le elt IS'mTIlm e d evÏ'eJl1it ia.",r és,islt i!h[le.

le due'l avec Napotl éon La Révo.Ju 't10n p:rOvoque ,La chUlbe die sIOn p ère, n1'alis à ~a T'e lJ.·'l~eIl1Jl.", qu:i. !La' l'eji e1:i~e d'an s l'op P o's·i1tj'on J;i.hél'ailIe~ s'UIocèd'e le DÎ'lielCitioillie, e t Ma,cl'all11'e d e S~aëll 's'e td'écouv'ne un hé'l.··os d'e son choix : B Ollap ar~et" EllLe ,1re lienCOil1!tIl1e p 'o ur JJa' p11emière foti.s 'elll 1797, biJen dboi,dée à œevenlÎtr SoOn égél"ie et à 1'·am'eIll'e!l· à or,éer Ull1:e liépulb iJ:iiqllle l1ithé!l1a/I!e. Mlai1s B-OII1IWpHllllJe 'eSit i.Îll'1l".iJ~é ,p 'aJl' lS'e<g al\nalllce's : ill n'.a qUJe fa/i/r'e Ide fellllmes lS\aV.atlllt'es' - elt ce lS'e ronlt, Id 'aJ)o,r d Illelg, m lilsteiS/ IeJll g;alrdte, puIÏts lies résl'd e'l1ces s U'l.' ve~Ué'els , eit lenfi1l1 iJ"exiL En 1'&loigll'a n1t de C'e P tw1'1s qu'eJliLe 'aJÎm'e /t'aJl'llt, Natpoaté on aiU!Î. il"e1l1 d 'à S'011 1Î!I.1JS'UI urn sÏ'gna.l:é servi'ce, 0011' Mald,a me de StJruël voyoalg;e h elwu,couip dUDant son 'eX'illl. :BIlLe ftalÎJt die s s'éjo'Uilis répéttés en AlJemgne IeJt ,en IJl1a1lti.te, 'p'lllits, d'e'VlalI1lçarnlt ~Ia Ga~anl'dte A'IJm éle, elllie' Illra'V'eIJ.\s'e l'BulI:op:e enllIièœ,

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Russ,i e et Suèd'e 'comp'l'ÎtslelS', pOfll'l' s:e re.ndrr:e en ful'gilelleril::e dOl1t eilllJe 31dmrill'e - Ille rtn.'atift ~t hien d'elblle - lIra cons'tiltultio'l1 iJ.!ilbérlaQre 'eIt ilJa Gl'arnd:e ChlarDl:!e. ne ceS' voyages, 'elU'e Il'Ialmèl1'e'r ra l d:e vérittalbl,es' guides ou. il'ep01l.;t·agels m ê'll6s à 'sre's Iromall16' Où à s'e s ètudes, quli s'onIt: unlema1l.liè.l.e ded·éc.l.ii.lie. n:e s'eI lar~t-'cJe qutll (pralr m01l."Clel3Il1X, 'lrels PlaJyl& ~b lleIs peup1les d'Eurrope, Celllt1ali'l1fS' ,d'e s p'e l1S'0illl1:a'gers dre 'Sies' ·r01ll131lllS - 'C'OITIllll re Delphine (802) - SOnt d,ers portrarhs rtYPeis. d,eIs naltions qu'iŒrs' l'!ePil'bslemllJoo't, d';aiUlta.1e1& - comnlle Corinne (1807) - S'o nt eS'srell1rt1eàJ1emellit cOlsrmorpoŒ!ÎI~es drart1!S lLeutr con1(polI'flIemeJl1lt, Son ouvl'arg.e C'31p:i,ail~ De l'Allemagne, véll1illahl'e r.ha'rte du rormlall1l~ilsl1n'e, 'erslt m~s tau 'p ,iŒIO!l1t p i3lr NarpoQlé'ol1 :etn 1810. C''eISI{: f\l!J."Le é'tude Sylstém'at'iq-ure et SJyn1Jp'althique - ,l'unie die\<; pti1emiè:r'e s -d'lll g'en.l1e - d'u:n p(enIiplLe élJ1."t3l11'g er et de. s·a cu Jrhwe, Darnrs Dix années d'exil, Il',édlt ,irIl'OOrI11p~reJt et 'pO.slbhullTIle qui cou'V'l1e :Jles p'fu~i'ordle:s 18021804 Ielt 1810-1812, M,ard la me' ,de Staië!l ra ll~ilJalté >sra, l'l1liJ~e rdle Oop(Pie x relt Œ le iLong pélrlÎlplLe quli l'a me.née à M,os'cou telt Sawlllt ..Pé'terl'srhourrg, 'a!\narnlt d'rartllJer.i,n drle 5to'ckhol1l111 ert Lonm,es. EYl!lJe y d'o une uinle 'una'l ys'e 11arpi,cJre D'lélJilS pél1'éJlJrarnltie die\<; RlllSlSre s et die ilJeruJl' il.Ii!lJ~étl'a1t'll1l1e. Pourchklililie dtilia S'On ,a,dnüration pour lerl.lle , IlJa (<JP11emièœ à re'llm',e :pILei'llle julSltliroe '3IU p!eurpŒle Il'!\lJSlSle>> . A côlté dre desol'Î:pvi'o'l1ls viva'l1'beJs 'e!t 'ool1orréJes' ,d,es pay1s'a'g'es elt dlelSl virlŒleIs rt1l'laViell'fS'é'er5 - lellJlre, fUit arvec SchrLegel 'Ile drern'Îre'r voyargeur o'oei,drellll1a1l q'll~ alÎlt vu M·O'6'eoru aY·3il1t We gr'aIlld .ilncenrdrile - nours iLa v oyons, dlarl1lS Dix années d'exil, !SIe d'eanarndler pO'Ull' i1Ja prr .e aniène fOlÎJs rc e qrlllÎl \Sie illJ:oUiVre ralU-,dletllà die c'~ Europe qu"eUe n"a. jtam'alÎrs c!,ui'l.!rée, A IGev, eJrlie nlo·t!e dra:nrs ,s'O'll jOiUll.'l1lall,: «T,ouis 'celS' n'Oms noms de pays éta.'ang·e1l1s, cIre n lalVi'o'11ls quti ne 510nlt ptl'e6'qure pliUJS rem:orpéeIJ1Il1ler5 r, r ·éVlerill!IJel1t smgulIiè11elmenit l'imta,g,ilnlaltiron. On 'Sie ISl0 0rt, 'eln RU(Sls~le, à iJJa pO!J.1lJe ·d'UII1!e :alJ.1i~l1e' it'e:n'e, Ip rè,s de Oe!t O:r:i.te nt d'où s'Onlt s'o11ti1els' tallLt die 'C!l'oYaJ1Ice:s 1,el1irg~erurS'es, relt qui Il enlfel'lIn'e enCOl~e rd ralns' Is'o n glerÎln d'incroya_ bles l1résol's d'e pel'S'évfu131l1ICe elt cIre 'l"éf1lJexioll1.»

La passion au service de la modération Nu'} d01l!l'e, ·sli 'eillLe 'er:Jl ta'vlarilt 'e u 'lre rt<ermpiS relt rl'occarsri'0il1, ['Ie!SIP,rilt gél1JbnmiX ,die Mardlame de Sta)ël, sla p'a'SIS1'0'll de 'voirr elt die oonnla,Îrt l'e, l'a)Ull'aIÎlent mell1rée ,dre rt'ar n loll1irOl1 d'e ['Bull'orp e à llale cornce.pl'i'On p~UIS 'lmIiveirrslellrbe cles Il,elltaltÏrons inilleu:mraitlirontailles. LOllis·qu"ellllie êCl1Ît ein 1810, dla!l1S sra préfr1l'ce à De l'AllemagrLe, (<Jiil 'lierslt1e enCOll1e U!ne chasle V.l'aliJmrOOt helJŒe .. , c'œt l "alSls'o'ciaJtlion die touiS ~Ie~ hommres qu~ Ip 'e nlS'et1Jt, d'Uln b0111t der il'EUIl',ope à ['lalUllJt'e·... Ciels h0Il111m:es q'U~ ne d'é'sespèl'eallt 'pais enCŒ1e die La [aree hU'l11a li11!e. 'ell Vlel1!l.IemJt ,1'lllÎ 001151e!1'\IIe!r 1L':em(pill1e d'e Il~1 rp'eullSée», elUIe Olp pOiSre Il 'Eu'l'op'e , 'symboiIJe <die '1131 ·Ci<v.i~Ii1s,a1ti'Ol1, à Na!po!lJéon, qruti, poulI' re(Jllle, rp'err,s'Ol1'lllilf,ile tlia, tyiJ.''atrmire. Mais" ro o Pll'Ô nl3l11Jt dr'i111IlelI'drétp'e l1'd1arl1'oe dies, l)·elUrp!l.re:s·, eIlilie ne ISlouillirg;Jlle ip!ars mo'i'llIs iIJa TJ.Iécels\SJiJté de 'pll'és'elrver cen'talÎlner5 ·d:iffé11enrcas 'elS rSler:JlItWeJhller5': «J'ail. ,de llJar :peanre à cJ:oill'e qu '~[ fût d&:ÎIl1a·hle pOU'l' l,e monde cnJIJi:er ·dre perrd1l.'e 1t0rull1e COuillefllir ula'tlO'l1'albe, rt'oullJe oll-iigill1la1Ililté de lS!et1ltiimel1t 6t d "ersprilt.» Madramle cIre Sl1a<ë[ U"e81t j3ll111aWs urn1e eXitJliémiJS1:1e. F)![I)e ne Rera j1allllla'ÎJs non plru!s·, quroliquie 'S~I\1ICè11emenlt [ilb éa1al1e, \lie détien\5lert.lIl' IsysiIJémaitliq,u e de <th~se!s égarIirta'Î'l1es. ElJ1e s'éJèv'e conta.ie '1'·els·dbarv<alg'e, IriJsqUJe 8 r31 for/tUlIIJe eIt même sa vie ip'O'lllr S:8JUV'er dies viotimes die 'Lw Telr!t.1eflllJ.' - Byron la rdrilt 'd':eililJer qU'leIlllte' lé1'alilt «iL'ta!l11'ÏJe rd'iUJl1e généros\Ïitté SiaIl8 bornes, la dame 'ch3ldi1:1alh'lre d.e lt.oiUJlies [Ie\s' d.é1it1eJs\Sies» malits [tar jmllli-ce 8'Ocitallie n'est pa8 urn suj et qui l~eJlJhmlt ISton raillVeni1:1iloTJ.I. me 'l"e!slIie.Jl'iaJ ltIorull'e ISla. ville, rSle!lJon Ile 111'01t d ie Bel11ljla\lll'Ïln Consrtlant, une e'l1f3ll1lt gâl'ée, iliilbJ'e ,die Slels fra'ÏJlls' relt geJsltles. -Et c"clSlt illà 'Sa!IIJS dOUille ['urn des fu'<llÏt-s les plu's œ'l11.talrquta,b:Les' dre lS'o n C3IIl·.ardtmie: ,d ehe, rpUJÏlss'3Il1.lle, .s'érdruIiSlaiUJlle, Q1bjrelt C:OTI'SlerIllblnt die paISsions 'OTiag'OOlSrer5', lSaJnJs ·oOnllJlialÏ.n/t'e 'exitlériiJeruJr!e, ei1lie la choisi ,die diJsrci~IÏ.'I1e!l· lSIon reslprri!t ~ de &'r élJsJta.J~ilnrdrre 'S<O\l 'exisrtJe.nce' ,dllwalult 'alu sle.Jl-vi'c e de rc:eli\1aliln:es ,i dées,. Madame ,de S:tIarë!1 mOiUll."1llt Jre 14 ju!illllrelt 1817, à ['âg'e Ide 51 talIllS'. On iIJ"a .app:eIl.ée, pllJariSrOOl'lILellt,

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mM":tliet<liS'e de s'o n Itemp<s', EJlJl.Je laulI,a1~t 'p u firgU!J.'ler ptallimi r~e's , h'éa'0 Ïnle!sr dru, nôllJre.

Informations UNESCO

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