L'Ecole valaisanne, février 1968

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lA. 1950 SION 1

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février 1968 ' douzième année

6


SlilllIIlnl

L'école valaisanne

Fr. 248.-

Bulletin mensuel du personnel enseipant du Va.ais rbliiaDcl

6

Février 1968 No XIIe année

SOMM AIRE Partie générale

BCOLE

A LP 1NA 1874 CHAMPERY

A,lt,itulde 1070 m. Dk.: M. et Mme J.-P. Makotti-Mars1ily tél. 02584117 Pédagogie curativ,e - Sections primaire, comme~ cial'e ,avec di'p l?me de commerc~ - ~accordement: Langues - Ens'e lgnement par petite dasse - Sports. ski, patinag'e , tennis, équitation, naTation, foothall ~ Cours de vaoa'nces en jui'Het et août - Jeunes gens dès 9 ans.

F. Pralong sm

Illustrés et violence juvénile

2

F. P.

Livtès teéommandés

5

A. P.

Evolution cie la durée de l'année scolaire dans le Valais romand durant les années 1963/1964 - 1967/1968 .

P. Os.

L'éGale de la vîe

13

MIchel Veuthey

Velasquez: L'infante Marguerite-Thérèse

14

6

Partie pratique Exattlens de fth d'aIitiée .

19

La lecture du mois...

33

.

LAVAGE CHIMIQUE

Partie officiellè et corporatiVe

35

Nettoy.age à sec a'u blo

ProJêts de st~tuts de la SPV

41

t Arthur AIder

47

Sion - Sierre Martigny-Monthey

Bureau: Sion

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M. Praplan

RENSE ÏGNEMENTS

.t &6Iè Valaisarlne:. l

parait à Sion le i.S

4e tbaqtlè mois, jUillèt ét août exceptés. R~dactioli: P. Bottrban. ODIS, RâWyl 47, Siôrl, téléphOné 39365.

Délai de rédaction: le 1er de chaque mois. Editic.»bt adminiS~tion, exp.édition: OOlS, Rawyl 47, Sion, tél. 39365. Impression: Inipritnerie. Fiorina + BÙfgener. Sion. Abonnement annuel: Fr. 13.-, CCP 19 -12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retMu sUr ié trâÏtement du mois d'avril).

Pubudté: i>ùbiicitas,

àV. de la Gâre 25, Sion; tél€phonè 027 3 71 Il.

Pages de GGuverture (minimum 10 fois): ï/ 1 page Fr. 900.IIi pâge Fr. 470.1/, pale Pr. 320.-1/4

pale Fr. 250...... Fr. 140~

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Pagés ordinaires (1 insertion) 1/1 page !ft pale lIa page II. pàge 11. paae

Fr. 9C>.Fr. 47.Fr. 32.Ft. 2S.Pro Î4.-

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En marge de l'assassinat du petit Maillard

ILLUSTRÉS Err 'VIOLENCE JUVÉNILE Le meurtre du petit Emmanuel Maillard a défrayé les chroniques de tous les journaux et de toutes les revues dont les tirages ont augmenté pour la circonstance, provoquant la curiosité, la tristesse, la haine, le pardon comme jadis celui de Maria Goretti. ' Psychologues, journalistes, parents et éducateurs se sont demandés ce qui a bien pu pousser ces jeunes délinquants de 15 ou 16 ans à cOmmettre pareils crimes d'une brutalité à peine croyable. Avec eux, réfléchissons sur ces deux faits pour en tirer des conclusions pratiques. Le meurtre de Maria Goretti ;. Nous savons qu'Alessandro, un adolescent de 16 ans, brûlait de passion pour sa petite voisine. Un jour, n'y tenant plus, ne pouvant plus Supporter le refus constant de Maria à toutes ses propositions silencieuses, il la tue à coups de couteau. Pourquoi ce geste insensé et irrémédiable? Si l'on se penche un peu sur la vie d'Alessandro, on constate que la passion érotique qui l'a poussé au crime a été allumée et entretenue en lui par la lecture de revues pornographiques. L'auteur du film «La Fille des Marais» a bien mis en lumière cette réalité, comme d'ailleurs Georges Hünermann dans son ouvrage intitulé «Fleur des Marais». C'étaient les premières revues de ce genre. Des voix s'étaient élevées pour mettre en garde les parents et les éducateurs contre les dangers de telles publications. Mais souvent on n'a pas voulu les croire. Des éditeurs catholiques publièrent dès lors de bons magazines qui apportaient le contrepoison, mais on les trouvait trop chers. De fait, Alessandro lisait avidement et en cachette toutes sortes de mauvais journaux et de mauvais livres que son malheureux père laissait traîner à la maison; il en achetait lui-même à des marchands ambulants sans consciènce, ' dès qu'il avait un peu d'argent et tapissait les murs de sa chambre d'images obscènes puisées dans ces illustrés. Certaines réactions de l'ado· lescent face à Maria nous laissent voir qu'il était conscient · que c'était un mal de se livrer à de telles lectures. Mais c'était plus fort que lui. Son père en :faisait autant et sa mère était morte. Il n'avait personne à qui il puisse parler de ses problèmes intimes. Par ailleurs, son père ne lui procurait pas les revues qui auraient pu faire contrepoison, sous prétexte qu'elles étaient trop coûteuses. Et nous connaissons le drame odieux qui résulta de cet état de choses. L'assassinat du petit Maillard Aujourd'hui, ,c'est un adolescent de 15 ans, François, qui tue froidement Son ' voisin Emmanuel, huit ans plus jeune que lui, après avoir longuement 2

d'té son coup et ·l'avoir préparé soigneusement .e t minutieusement, preIIle I pour lancer un défi à la société qui l'avait élevé et qui l'a pour ainsi c~~;culé à cet acte abominable. direEn effet, en discutant av~c le j~une délinquant, Dn a pu constat~:. ~q~'i1 " ait forgé une image mo~bIde et mtenable d~ 'monde et de la SOCIete . .,E t set image il se l'est forgee par la lecture aSSIdue de romans et de :magac~tte où l~s actes de violence sont racontés et illustrés parfois dans les ZUles '1 indres détai s. mo Lui aussi, con;me Ales~an?ro, ~e ~emble pas avoir reçu le .contrepois?n h itable pour echapper a l'mtoxICatIOn de ses lectures malsames. Les difS?U l~s créées par son père à la maison ne lui ont pas permis de faire dans ficu esprit la distinction salutaire entre la fiction, c'est-à-dire le monde son ' d'Ife un mond e, . ginaire découvert dans ses lectures, et 1a real't'' 1 e, c ,es t-aUlla société une famille où le bien a sa place à côté du mal. une Sa mè;e, une personne admirable, devant travailler hOIS du foyer our se procurer de quoi vivre et fai~e vivre sa famille, ne . p~uvai~ ~è~e ~ cuper de lui. Cet adolescent n'avaIt donc personne pour 1 aider · a reflesoc . 1 d' . . cbir, à découvrir «que l'.homme ne VIt pas. seu emen~ e pam,. mal~ aUSSI de toute parole qui sort de la bouche de DieU». On n oublIera Jamais cette réflexion de Mme Maillard, la mère au cœur meurtri: «Je plains .l'autre 1

1

1

maman!» , . . M . l' a bb e' B non, "1 'f En effet, comme l'ecnvaIt «1 y a une pre ace, une préhistoire à ... cette ,triste histoire. ~emez l'~mour et vo~s réco1terez . ~'a~our. On a accusé notre epoque, on a faI~ le plaidoyer,. des fIl~s, sa";If , ~o~-meme. Cela oblige à un examen de conSCIence ~)U... d mconscIe~ce l~dIviduel et collectif. Les jeunes sont ce que nous les faisons. Il est certam qu on apprend à aimer auprès de gens qui s'aiment. Nous sommes tous responsables de la mise au monde de l'amour ou de la haine». 1 Moyens de parer à la violence juvénile Que nous vivions dans un milieu où la violence est étalée au .grand jour, c'est un fait, et normalement, la violence engendre la violence. Comment parer pour le mieux aux effets nocifs d'un tel climat? Les armes ne "manquent pas aux parents et aux éducateurs qui portent à leurs enfants un amour vrai et profond. 1. Une surveilalnce avisée Il est bien clair que jusqu'à 11-12 ans l'enfant peut être dirigé, surveillé, contrôlé · sans inconvénients par les parents et les éducateurs. Plus tard, ce sera moins facile et les jeux seront souvent faits. Les enfants de 7-9 ans ont particulièrement besoin d'être préservés car ils sont sensibles et vulnérab1es. Il est donc nécessaire d'imposer des barrières à l'intrusion de la violence, de surveiller la télévision et les lectures. Il faut se rendre à l'évidence que les programmes de -la télévision -ne 'sont pas établis pour les enfantse, si nombrux et si avides soient-ils à vouloir suivre ses émissions. C'est aux parents et aux éducateurs que revient fimpérieux devoir de préserver les plus jeunes des spectacles qui présentent pour eux des dangers réels et parfois irrémédiables.

3


. Il en va de même pour les illustrés où les scènes de violence sont multi pliées à profusion. Il est vrai que l'on ne peut pas tout voir et tout interdir . Procurons donc à nos enfants des illustrés éducatifs, comme Perlin Pinp~' Fripounet et Marisette, Tremplin, 12 Magazine, La Semaine, Christian'e '. ou Promesses ... , qui leur apporteront le contrepoison nécessaire en leu procurant des images nuancées et saines du monde dans lequel ils vivent~ 2. Un climat de paix et d'optimisme On ne saurait lutter contre la violence par la violence. Aussi bien les parents et les éducateurs s'efforceront-ils de développer en eux et autour d'u,n climat de paix et d'optimisme. «Les voix qui montent, les disputes, les portes qui claquent, . les sautes d'humeur, d'attitude, - écrit Mme Guérin - tout cela va contre la Paix et traumatise l'enfant».2 Il s'agit en sorte pour nous adultes de dominer . nos instincts, de demeurer calmes, même quand nos enfants nous agacent par certaines extravagances, même quand une situation imprévue ou Un spectacle désagréable nous énervent. Il faut aussi développer chez l'enfant le respect des autres. C'est le meilleur antidote de la violence. Ce respect des autres désagrège la violence Cela suppose que les éducateurs eux-mêmes respectent les autres, que d~ leurs .conversations ils ne se moquent pas des voisins, qu'ils ne soupçonnent pas toujours une mauvaise intention chez autrui. Enfin, il faut développer l'optimisme chez nos enfants ou nos élèves. Cela est très împortant, car si l'on croit que tout peut se résoudre autrement que par la violence, la partie est presque gagnée. 3. Un dialogue dans la confiance René Schaefer, responsable des Scouts de France et membre de la corn. mission des programmes à la TV française, disait: «Face à la violence, n n'existe qu'un remède: le dialogue dans la confiance avec les enfants. n ne faut pas oublier que les jeunes sont seuls face à l'avenir, au monde, à la violence. A nous pal'ents, éducateurs, de leur enseigner à ne pas mépriser la vie, à nous de leur donner l'occasion de «choses» à vaincre, risques à prendre, obstacles à surmonter••• » Nos enfants, en effet, sont appelés à vivre dans un monde où la violence occupe une large place. Il est bon qu'ils y soient sensibilisés pour qu'ils deviennent selon l'expression de M. l'abbé Pihan des «PROTESTATAIRES». Mais cela suppose précisément que parents et éducateurs se donnent parfois la peine de parcourir avec les jeunes certains illustrés, du genre sciencefiction ou autre, qu'ils regardent avec eux certaines émissions télévisées ~omprenant l'une ou l'autre scènes violentes, pour être en mesure d'en discuter paisiblement avec eux et ainsi de leur apprendre peu à peu à «lire» les images, c'est-à-dire rester lucides et libres devant elles, en faisant la part de l'imaginaire et celle du réel, la part de l'exemplaire et du discutable. Ce dialogue dans la confiance est donc un excellent moyen d'exorciser en quelque sorte des images et des nouvelles qui sans cela seraient nocives pour nos en.fants et nos jeunes et de préparer ceux-ci à affronter la vie réelle en ' adultes équilibrés.

A

4. Une action intelligente et concertée NoUS serions incomplet si nous n'ajoutions que les parents et les éducateurs - dans la m~sl!re où ils veulent. bien se constituer en a.ssociations d'auditeurs ou de telespectateurs - dIsposent d'une arme effIcace pour agir sur les pouvoirs publics, sur les programmateurs de la télévision, sur les réalisateurs de films et sur les éditeurs de bandes dessinées. A ce sujet, il semble bien souvent que nous sommes en état de démission, voire de lâcheté. Nous livrons ainsi nos jeunes à la merci des semeurs de troubles, des prédicateurs de la violence et des prophètes de malheurs. Signalons à ce propos la courageuse initiative de M. Rémy Abbet, directeur de l'Orientation professionnelle, avec le concours de l'Amicale des Anciens Jacistes, en vue d'obtenir une amélioration et un assainissement des programmes de la télévision et de la Radio romandes 3. Souhaitons que ce mouvement · soit largement appuyé par ceux qui par profession et par vocation se vouent à l'éducation de la jeunesse valaisanne. F. Pralong, sm Cité dans la revue «LA SEMAINE», du 19 janvier 1968, page 7. Cité dans «LA VIE CATHOLIQUE ILLUSTREE» du 10 janvier 1968, page 7. 3 pour de plus amples renseignements au sujet de cette initiative, s'adresser à M. Rémy Abbet, 23, avenue de France, 1950 Sion.

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2

Livres recommandés H. GUIOCHET, De la mixité à l'amour précoce: garçons-filles Il à 20 ans, Ed. du Levain, Paris, 1963,223 pages. Après son essai sur la PSYCHOLOGIE COMPAREE: GARÇONFILLE qui avait pour but d'informer les jeunes sur la psychologie de l'autre et de les aider à réussir la vie en mixité, l'auteur se propose dans ce nouvel ouvrage d'étudier comment se présente le problème de la mixité et son évolution, depuis l'âge de 11-12 ans à la fin du collège. Cette étude a été réalisée à partir de l'expérience d'un lycée mixte et d'activités par groupes mixtes et s'accompagne de nombreux témoignages écrits. L'auteur y aborde, en particulier, la question épineuse de l' «Amour précoce», en apportant des témoignages détaillés et fort instructifs. Cet ouvrage est composé de manière à ce qu'il puisse servir aux jeunes, g~çons et filles à la fois, et à leurs éducateurs. Les chapitres s'adressent dIrectement aux jeunes pour qu'ils en retirent le plus grand bien pour euxmêmes, mais l'auteur leur fait saisir que rien ne peut être fait sans l'aide des adultes, quand il s'agit d'une époque de la vie où la personnalité est en construction; il leur montre à quels moments ils doivent solliciter l'aide des grandes personnes qui les entourent. C'est assez dire l'intérêt que représente un tel ouvrage pour les jeunes F. P. d'aujourd'hui et pour leurs éducateurs. 5


MARIANNE ROLAND-MICHEL, Education sexuelle fanûliale' parents-enfants, coll. «L'homme et ses problèmes» Delachall~ & NiestIé, Neuchâtel, 1966, 149 pages. '''-\ ~e~te étude de .Marianne Roland-Michel, qui joint à une formation . V~rSI!aIre son expé~Ience d~ mère d'u?e n<:mbreuse famille,. traite un probl~llI­ tres a la. mode maiS parfOIS mal pose. L'education sexuelle, en effet est trllle .souvent Isolée du contexte général de l'éducation familiale et traitée pou ,op . L'auteur montre .dans , cet ouvrage que cette éducation revient d'a~~Ol. aux par~nts, seul,~ dIspensateurs de cet apprentissage quotidien qu'illus rd ~u premier chef lImage du couple parental et que sa réussite dépend e tre bellement de la manière dont s'établissent les rapports entre enfan~e~-t .parents. «Ces rapports n~ sont pas fatalement et immuablement fixés conun d~s raP1?orts antagonIstes entre des forces irréconciliables, mais au Contr . e l'educatlOn sexuelle tout entière consiste en un équilibre et une meillane, compréhension de ces rapports». F. p~ure r~pports

Evolution de la duré e de l'année

scolaire~dans le V a lais romand .- DURANT LES ANNEES 1963/1964 -

- ~ .. .

1967/1968

C?acun le sait, la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique mise en . ,?gueur le 1er septembre 1963, a été le point de départ d'une' étape déCISIve vers la prolongation généralisée de la scolarité annuelle obliga. toire en Valais. Une période de transition qui s'achève au 1er septembre '1968 doit p~rI?ettre à 1~ense~ble ,des ,communes du ,canton l'acquisition d'un objectif mInImUm obligatOIre, 1 annee scolaire à 37 semaines. A la veille de l'échéance fixée, il est intéressant de faire le point d'établir un premier bilan des efforts réalisés et de ceux qui doivent enc~re être accomplis. Les indications qui suivent se rapportent à la seule ,partie romande du canton. Un mouvement ascensionnel, à peu près analogue à c.elui dont nous allons définir quelques caractéristiques, s'opère dans le Haut-Valais, nos deux régions linguistiques témoignant d'un zèle égal à promouvoir l'école primaire valaisanne. Par mesure de simplification, nous n'avons pas 'englobé les éC(jles mé,nagères dans nos tableaux statistiques. En règle générale, l'augmentatIon de la durée des classes s'applique à ce secteur de l'enseignement comme aux écoles primaires. Quelques différences mineures .existent ce6

..

1

'

~

r

dant par-d par-là, dues aux services déjà précieux que sont en mesure rendre aux familles les filles de quinze à seize ans dont la présence p~olongée à l'école, en certains milieux ruraux, est moins facilement possible. Le tableau No 1 marque l'évolution de la durée des classes à partir du moment où fut mise en application la loi sur l'instruction publique . nindique notamment qu'au début de l'année scolaire 1963/1964, cent soixante-deux classes comptaient moins de 37 semaines. A l'ouverture des cours 1967/1968, ce nombre est réduit à onze unités. Dans le même laps de tempS, l'effectif des classes à 39 semaines double à peu près, tandis que s'accroît de plu,s d'un tiers celui des classes qui bénéficient de la durée scolaire la plus etendue. L'examen du tableau révèle d'autre part une tendance à la cristallisation de la scolarité autour de trois pôles principaux: 42 semaines; 39 semaines, 37 semaines. Ces pôles correspondent assez bien à des secteurs économiques" géographiques et ,sociaux différents" qui existent dans notre canton. Il faut se garder toutefois d'une délimitation trop schématique qui deviendrait arbitraire. Certains secteurs'. se compénètrent en effet d'une manière complexe qui échappe à une analyse systématique et rigoureuse. Il apparaî't néanmoins que les villes et ql;lelques agg!omérations importantes de la plaine du Rhône envoient, dans la majorité des cas, les enfants à l'école durant quarante-deux semaines. La durée intermédiaire appartient aux communes dans lesquelles l'agriculture demeure un élément non négligeable de l'économie locale, sans en être cependant le facteur principal. Le troisième secteur enfin, le moins favorisé sur le plan scolaire, représente les régions encore partiellement attachées à un mode de vie qui exige des enfants une participation active à l'acquisition du revenu familial.

TABLEAU No 1

Effectif des classes primaires et enfantines officielles du Valais 'romand, classées selon la durée de l'année scolaire Semaines (Nbre):

32

~I~

35

36

---

-

-

37 -

~I~I~ -41- - 42- - Total

Années

1963/1964 1964/1965 1965/1966 1966/1967 1967/1968

6 11 8

-

37 12 1 1

3

-

- - -

105 11 58 25 19 6 5

-

116 142 110

-

-

28

120 1 10 103 -

21 21 10

147 178 248 249 281 1

10

5 1 2 2

13

2

235 279 281 304

·686 702 713 715 323 733

1

7 -

--

-


La même évolution est décrite dans le tableau No 2. Celui-ci souli l'effort des communes dont quatre seulement demeurent aujourd'hui ~e dessous des exigences légales fixées pour le 1er septembre 1968; il y : .. avait 32 à l'ouverture du cours scolaire 1963/1964. n

TABLEAU No 2

--

Nombre de communes à: Semaines (Nbre):

32

33

38

39

* **

3 3 1

-

-

r----

--

36 1 37

6 1 1 1

-

1

-

-

21 1 14 7 6 3 : 1

-

-

11 17 16 17 16

-

2 2

-

17 24 34 33 38

4 4 2 2 3 1

2

-

=,

12 15 14 16 16

78* 78

77** 77 77

1963/64

Sion Monthey

40,10

40,50

40,80

40

St-Maurice

39,10

39,17

Sierre Martigny

38,90

39,64

37,60 37,20

38,24

39,22

39

37,40

37,37

39 38,07

36,30

36,54

36,83

-

38,65

39,20

39,60

39,82

40,01

Conthey

Hérens 8. Entremont Moyenne

1964/65

1965/66

Année scolaire

1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.

1:; ---

40

Durée moyenne de l'année scolaire par district, calculée en fonction du nombre de classes

--

41 42 - - - - - - - - - - - -1- - - - - 341 35

Années 1963/1964 1964/1965 1965/1966 1966/1967 1967,/1968

TABLEAU No 3

1966/67

1967/68

40,85

41,10

41,16

40,88

40,96

41,15

39,88

40,76

40,85

39,93

40,03

40,40

=

39,68

39,88

39

39

38

38,18

36,86

36,94

Les enfants de la commune de Mex vont en classe à St-Maurice Fusion des communes de Martigny-Ville et Martigny-Bourg

TABLEAU No 4 Durée moyenne de l'année scolaire par district, calculée en fonction du nombre des communes Année scolaire

Les remarques qui précèdent et commentent le tableau No 1 définissent les raisons pour lesquelles la durée moyenne de la scolarité varie selon les districts. Occupent les premières places ceux dont la population est plus hautement concentrée dans des villes et des localités importantes. Cette constatation est particulièrement vraie si le calcul de la moyenne s'effectue en fonction du nombre de classes (tableau No 3 et graphique). Les résultats varient par contre sensiblement quand la moyenne est établie par rapport aux communes (tableau No 4 et graphique). Ce qui se conçoit très bien si l'on sait, pour choisir l'exemple le plus typique, que la ville de Sion compte un nombre plus élevé de classes que celui de -toutes les autres communes réunies de son district. De là donc les différences qui apparaissent à la lecture des tableaux No 3 et 4 et des graphiques correspondants. 8

1966/67

1965/66

1967/68

1963/64

1964/65

39,77

40,22

40,11

40,11

40,55

38

37,88

39

39,66

39,66

36,95 36,60

38,33

38,85

38,90

39,33

39 38,08

39

39

39

38,09

38,72

38,90

38,57

.38;57

37,66 _. 37 _.

: "37,16 -

- - - - -___-----' . .. ... ~ ~

1. Monthey 2. St-Maurice 3. Sierre 4. Conhey 5. Martigny 6. Sion 7. Hérens 8. Entremont

37,50 36,85

37,71

38,42

37,11

37,11

37,66

35,66

36

37

38,12

38,59-

-

~ '"'!>. ':.:B~iIlt.

-

-

37,37

~8,11

-----

Moyenne

-

"

38,79 •

"

"1

39;05 - r

.-


f3',v.r.NO:6,1février.:. 1968.

B.V. No 6, février 1968.

GRAPHI,Q.U.E_CORRESP.oNI)A:NT ·'AU r'FA'B.bEA,.U rNo,14

GRAPHIQUE CORRESPONDANT AU TABLEAU No 3 1963/1964

1964/1965

1965/1966

1966/1967

1963/1964

1967/1968

1964/1965

1965/1966

. 1966/1967

1967/1968 .);,;,'

~-- -

District de Monthey

----- , --.

.~-I . 0 ' .....

."./ ..~,'

.. -- - -~--!Oo ____ _______..... -",'

41 semaine, District de Monthey

/

/

~.

/ /

/

District de.Sion

/

./ "39 ' semllines

40 semaine.!

District de St-Maurice - ----------

39 semaines

IDistrÎl:ttde:St..Maurice

District de Sierre Moyenne VaJais romand

1

1

iDl&trictlde. Martigny

,

,

/

_a

/

r---~"---+-----__,.~--.::.::------==:::::::!:=j-!. _ . -

'Moyenne Valais'romand -

r

IBistricM'Hérens 38 semaines

District de Martigny

.I~istricbde

Siene ,District de Sion

~37.

semaines

District de Contbey

District d'Hérens District,de Conthey

37 semaines

" r-------~~------~-----~-----------4 :'36 Ilembines

'Districïd'Entremont

D.isttict d'Entremont 36 semaine,

10

~35~ semaines

11


.o?- pourrait / mult~pier graphiques /et. ta?leaux, /au ri~que de les rendr fastIdIeux, proceder a une analyse detaillee de l'evolutlOn qui a mar ~ la durée annuelle des classes au sein de chaque district. Telle n'est cependque pas notre intention. ant Les indications données suffisent à démontrer dans quel sens 1 communes se sont appliquées à mettre en vigueur les dispositions légal es concernant l'extension de l'année scolaire. ' es Si notre ' étude, ' au lieu de se' limiter à l~ période qui commence avec l'entrée en vigueur de la loi sur l'instruction publique, s'était étendue aux dU dernières années, c'est-à-dire à l'ère nouvelle inaugurée par l'arrêté du Conseil d'E~at du Il avril 1958 c?ncernant la prolongation de la scolarité, décision qUi allaIt donner le branle a un mouvement spectaculaire dont les graphiqu / /d ' . es p~ece ~nts ne m~rquent q~ une phase, on cons!ateraIt qu'en moins d'une decenme, le ValaIS a passe, sans heurt et , sans a-coup, du régime scolair semi-annu~l, à une scolarité moyenne qui s'étend à neuf mois. e C'est 'plus qu'une évolution, c'est presque une révolution, mais Une r~volution dans l'ordre, engendrée d'un effort systématique d'informatio e~ de persuasion, et facilitée par l'amélioration considérable et rapide d~ mveau de vie qui ~'est produite en Valais à l'époque de construction des grands barrages hydrauliques. A cet éclatement des structures anciennes ne correspond pas, il est vrai un~ augmentation effective aussi marquée de la durée d'enseignement. U~ régIme de congés plus généreux, en faveur d'une scolarité plus étendue fait même dire à' certains qu'on perd en libéralités le bénéfice d'une prolong~tion qui ne serait qu'illusoire. N'est-ce pas oublier qu'un étalement de l'activité scolaire s'impose plus qu'autrefois, qu'il est conforme à la nature même de l'enfant? Que des pauses judicieusement réparties permettent la détente indispensable en une époque survoltée, la lente maturation des connaissances acquises? La concentration sur six mois d'un effort scolaire démesuré, coupé par une période égale d'inactivité intellectuelle presque totale, était, sur le plan psycho~ogique, une anomalie à laquelle il fallait bien se résoudre jadis, mais que personne n'oserait regretter aujourd'hui. Pour devenir pleinement efficace, la transformation profonde et rapide de l'école primaire valaisanne doit provoquer une adhésion totale du personnel enseignant aux concepts pédagogiques nouveaux qu'engendre la prolongation généralisée de la scolarité. Cette indispensable adaptation à une situation profondément modifiée est d'ailleurs en voie d'accomplissement. Preuve en soit le souci presque unanime d'un perfectionnement professionnel constant. Une telle préoccupation, concrétisée par des rassemblements annuels combien réjouissants, doit aussi et surtout se traduire par un effort personnel de renouvellement, par une recherche concertée et commune, dans un secteur donné, de solutions plus adéquates et de moyens mieux appropriés. 12

L'intensification des contacts entre l'école et la famille en vue d'une d cation harmonieuse et coordonnée, l'abandon d'un enseignement par e U académique et magistral en faveur d'un travail de recherche, d'inves~O:'ion de raisonnement et de déduction exigé des élèves, individuellefig nt et' par équipes, la l'enonciation à des activités accessoires qui empêchent femaître d'être pleinement à sa fonction essentielle, tels sont les objectifs e jeurs à atteindre pour que l'effort considérable fourni ces dernières années les familles, les communes et l'Etat dans le domaine de la prolongation ~e la scolarité trouve son entière justification et porte ses fruits. A. P. 1

Ill;

L'ECOLE DE LA VIE Il y a d'abord la vie de l'école. Celle qu'il subit, qu'il n'a pas choisie, dont le -gramme lui a été imposé! Assis sur une chaise pendant six heures, alors qu'il aime pro . l" / à bouger, il se résigne en rêvant à écouter beaucoup de choses qUI mteressent peu. Et les fautes d'orthographe s'alignent, et s'alignent les traits rouges dans la marge ... fi faut sortir le carnet journalier, témoin cruel de son ennui: des 9 à l'envers, quelques 1 sans zéro ... Mais la vie de l'école, c'est bientôt fini On commence à compter à rebours les mois, bientôt les jours, puis les heures. Qu'y faire si les finesses de la grammaire 10 laissent impassible, si le titre de la composition ne l'inspire pas?

*

Je suis allé le trouver, lui et ses parents, pour discuter métier, avenir professionnel. Pendant que le père trait, je m'assieds sur une botte de paille et on discute. On fait l'inventaire des possibilités s'offrant à un «primaire» moyen. Il semble que l'électricité l'intéresse. _ J'aimerais être monteur-électricien. Vous savez, je construis déjà des installations dans ma chambre. J'hésite à forcer cette porte. Mais il m'y invite avec force: - Venez voir! Je l'ai suivi volontiers. Une petite chambre étroite. Contre la paroi, un divan; de l'autre côté, une large planche couverte d'outils, de caisses d'appareils démontés. Un fer à souder, des fils, des bobinages. Il m'instruit de toutes ses inventions. Une horloge automatique lui permet de s'endormir au son du poste de radio qui s'éteint de lui-même. Le matin, c'est un klaxon bruyant qui le réveille à l'heure choisie. Une ligne téléphonique le relie aux enfants du voisin. On me montre encore une guitare électrique sortie de ses mains adroites. Timidement, les rôles étant œnversés, j'ai posé quelques questions: condensateurs, résistances, amplificateurs, fréquences ... j'ai été vite perdu, dépassé! Dans cette chambre d'un gosse qui s'ennuie en classe, j'ai découvert une fois de plus l'école de la vie. Et j'ai pensé, en m'en allant, qu'«une tête bien faite vaut mieux qu'une tête bien pleine». Oh! . retrouver demain le même éclat dans ses yeux, la même vivacité dans ses gestes, la même voix convaincue ... Quand il faudra passer à l'analyse grammaticale, je me souviendrai de mes doigts malhabiles touchant les fils et les lampes d'un petit poste de radio. Pour essayer de comprendre... P.Ds. Repris du Journal de Château-d'Oex par l'Educateur et Bulletin corporatif.

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?'

Mais la po.li!ique italienne de ~e~dinand ~rago.n,. après de~nv siècles " tefVentio.ns · a-. branles. et en. SI/elle, . mu~tIphe. /~USSI : les relatIOns avec d" la-. Renaissance_, so.urce. !ec,OJilde dont d~pend? p,o.~r une ~a~de. 1 t l'art espagno.l. du. XY.IIe slecle . . Valence, 1 AndalousIe, la Castillepa\, les,. premiersr fo.yers · de ce dévelo.ppement. Madrid et l'Esco.rial: les' :a:ssent. gi-âce l'intérêt. po.rté l'àrt par les so.uverains. A.r.rès .Be~ruguet~, acheco, Mo.ralès et Nà~arete, après le G~eco. et so.~, œuv~e' excep~IOnnell~; P développe la grande eCo.le espagno.le du XVIIe slecle, mflhe~ICee par le' se. niéns me italien, mais surto.ut par là découverte du. c~ravaglsme. et' du ~:U.obscur. A la fo.is mystique et co.ncret, Zurbaran pemt' des momes et: des scènes religieuses; Ribera passe une ~~:nde partie ~~. sa: vie a Nàples, ofôndément marqué par· le earavage, peignant to.ur a: tour' dès' perso.n~~ges. en.extas~ et des gueu~; Murill?, ~déaliste e~ déjà pré-r~man~iqu~; passe !u(aussi' de- la:- co.ntemplatIOn au reahsme; malS leur plus- grand) contemv.oraih'est~ san·s dbute 'Ve'làsquez; . . A'vec lè .XVIIIe. sièCle, la- décadénce= politiqpe de l'Espagne, qui' n'àvait~ pratiq~emenr }~~s affecté le dé~el?I?Pe~e?-~',_ a~t~stique d~ ,~iècle préèé~~.nt; fllvorise la cnute des grandes eco.les . sevIllanes et madrIlenes: On . a 11mression d'un - véritable épuisement' dè l'art; Seul Goya" va Jeter; dans la ~èconde' mo.itié' dil siècle, sa no.te o.rimnale, dramatique. et romantique; souvent déco.ncertante à-no.s·yeux .

d:n",

a

V..ELASf.}UEZ

L'Infante Mat,'gue'r ite-'T l rerèse VELASQUEZ DANS 'L A PEINTURE ESPAGNOI:E Nul n'igno.:r:e l'impo.rtance de l'Espagne dans ' Fhisto.ire ~de 'la pébttore préhistorique: des centaines d'œuvr~s' merveilleuses, exécutées !il 'Y 11 'Plusieurs milliers d'années dans les gro.ttes (<<cuevas») du No.rd de la péninsule .té~o.i.gnent enéo.re de ' la féco.ndité des artistes mystérieux de la ~Ptéhistoire: ·A ce titre, Altamira .co.nstitue un peu le pendant esp~gnQI du-no.m françàis de Lascaux. C'est dire l'impo.rtance de 'la peinture 'rupestre 'de l'Espagne ,du .No.rd. Les ' no.mbreux bo.uleversements engendrés par les co.nqùêtes successives n'o.nt guère favo.risé le .dévelqppement ,po.stérieur de l'art e~P4ilgn61.1j)ute­ fo.is, la co.nquête arabe no.us vaut des témo.ins remarquabl~s de l'art musulman, dans ,les secteurs de l'archite.cture et de la déco.ratio.n,la ./peinture pro.prement .dite ..étant bannie ,.av~c .les .autres fo.rmes de r~présentation. Il faut do.nc attendre la Reco.nquista et le Mo.yen Age po.ur vo.ir ïleutir ,une au.thentique ;peinture. C~est d'abo.rd Ja Catàlo.gne .qui se distiI].guç, ,grâce à :ses innQmbraOlesJresques ,romanes. Avec la ;peinture ·sur .panneau~, .s.urtout .à J'çpo.que "go.thigW;, .de .ao.uvelles "éco.les appavaissent. ;IGi encore, les Catalans .se di.st~guent,.mais .les rPrimitifs . castillans .et andalous mérit~nt , aussi 1 un ,vu ..intérêt. Au moment , <de la 'Renaissance,:la ,peinture .co.nnàît 'un ,grand ~:essor dais to.ute J'Europe . .L'atmo.sphère religieuse . de .rEspagne 'limite Iles transfor· matio.ns dans tous .,les seateuTS :de Ja ~eulture, 'co.nservant une ·,tradUioo picturale sacrée. Mais les dévelo.ppements successifs , de <l'Espagne ~ sur iIe plan \po.litique jouent .un Œôle .dans i Il'évo.lutio.n . artistique (du :pays. Si ·'l'uni· ficatio.n 'so.us tles tfo.is . catho.liques .'favo.rise 'les :. échanges et :suseite quelques œuvrent architecturales, l~union ,avec lIa 'Maiso.n \d'Autrièhe :et ~la Icréati011 de Pimmense empire de Charles-Quint multipliero.nt J les .~ontacts:Mee" Flanllres, pr€cieux' app0rt, dans Ile secteur. de' lal.peinture. l

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a

DIEGO DE SILVA Y VELAZQUEZ Bio.,apJtie: 1~2"

Naissance à Séville, . de père po.rtugais et de mère andalo.use; sel6n la coutume espagno.le, le peintre porte le no.m de' so.n' père' et celui db- sa mère, mais c"est'par cehIi-de sa-mère qu'il est'universellement' c"ünnu (en-français; o.n l'écrit.généralement «Velasquez»). 1:613: ApHrend à peindre so.us. la co.nduite de.F. ,pacheco. et de F. Herrera el' Viejo. (<<lé Vieux»). l618~ E}1ouse -la- fille de Pacheco., . luana, do.Rt: iL aura- 4, fiis et. 2. filles. 1&2; Vo.yage ·àIM'adrid. 1623 Nommé «Pinto.r de camara», s'installe au Palais' ro.yalJ ImS' Rienco.ntte RùlJens; venu1en mision' diplo.matique 'à Madti'd'; 1'829~31" SUivant un co.nseil ' de nUustre peintte fHtmand, vo.yage en Ithlie ({rênes, Venise, Ferrare; Rome, Naples); à Naples, r'enco.ntre' so.ncblnpattiote Ribera et' deco.uvre un' sens' n-ouveau de la' co.ulèur. l'M7,' Nommé' «fnsp,ecteur des bâtiments». 1649-51 No.uveau vo.yage en . Italie, . sur. ro.rdre du ro.i, pour y. acquérir. des. œuvres d'art. ' .. 1612 Nommé «Apo.sentador mayo.n> (maréchal du Ralais), . i~ · est: èhilf-g~ de.la décoratio.n et de.l'o.rdo.nnance de,la.maiso.n ,du,To.L 1660 Meurt à Madrid le 6 ao.ût. i

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Oeuvre Une grande partie de l'œuvre de Velasquez est dispersée entre les musées des Etats-Unis, ceux de Londres, Paris, Vienne et Rome. Mais le Musée du Prado, à Madrid, groupe plusieurs pièces maîtresses. Les genres sont très divers. Velasquez a peint un certain nombre de tableaux religieux, relativement peu en comparaison de ce que firent les autres grands peintres espagnols de l'époque. ,Plutôt porté vers le réalisme, Velasquez exécuta quelques scènes de genre, dont la plus célèbre est certainement les Fileuses. Sa fonction officielle à la cour l'orienta parfois vers les sujets histori. ques, notamment avec la Reddition de Breda, plus connue sous le ', titre «Les Lances». Mais c'est surtout vers le portrait que les circonstances le conduisirent. Il peignit notamment les divers membres de la famille royale, souvent en des portraits équestres. Parmi les œuvres les plus célèbres, il faut mentionner les portraits de l'Infant Balthazar Carlos, de l'Infante Marguerite, du Duc d'Olivarès. A Rome, au cours de son séjour, il peignit le pape Innocent X. Enfin, citons ,un portrait de groupe, les Petites Infantes, plus connu sous le titre «Les Ménines», où Velasquez s'est représenté lui-même dans son atelier, peignant les jeunes infantes avec tout leur entourage. Art Dans l'œuvre que nous venons de citer comme en plusieurs autres, on découvre l'intérêt tout particulier que Velasquez porte au monde familier qui l'entoure. Certes, il représente les jeunes princesses, mais profite de l'occasion pour représenter à leurs côtés les naines qui s'occupent d'elles. Nains et bouffons furent toujours des sujets appréciés par le peintre: mieux que dans les portraits officiels, il peut manifester son sens de l'être humain: on constate ainsi que Velasquez est déjà loin des conventions idéalistes chères à la Renaissance. C'est d'ailleurs un trait caractéristique de plusieurs peintres contemporains. Velasquez est réaliste, échappant aussi bien à la déformation qu'à l'idéalisation. Aussi a-t-on gravé sur sa statue, à Séville: «Al pintor de la verdad» (<<Au peintre de la vérité»). . . Ce réalisme se manifeste notamment dans la manière dont il sait rendre' l'atmosphère. En cela, l'influence du «ténébrisme» ou «clair-obscur» est déterminante dans son évolution, surtout grâce à son voyage à Naples. Subtil coloriste, il excelle aussi bien dans la manière de rendre les reflets les plus vifs que dans les tons neutres, les gris ou les beiges. Vers la~in, de sa carrière, il abandonne les contrastes du clair-obscur pour Se complaire' dans les tons les plus subtils et dans le jeu des ombres. Comme s'il pressentait déjà les découvertes futures de l'Impressionnisme, il utilise, plus de 200 ans avant les maîtres de cette' école, une technique faite de touches juxtaposées, qui lui permet de rendre l'atmosphère d'une manière à la fois précise et évocatrice.

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Influence Malgré son importance" malgré ses découvertes techniques et son aspect novateur, Velasquez n'a pas exercé l'influence qu'on pourrait imaginer., Ceci est dû à deux causes principales. ' D'abord, Velasquez n'eut pratiquement ' pas d'élèves, ses fonctions' à la cour l'empêchant de créer une école. Son influence s'exerça toutefois sur son gendre Juan Bautista deI Mozo, qui collabora souvent :avec 'lui f et sur l'un de ses aides, Juan de Pareja. D'autre part, comme nous l'avons déjà signalé, l'art espagnol ' connaît' une période terne avec la fin des Habsbourg et l'a!rivée des Bourbons. Aucun jeune talent ne viendra transmettre le fl~mbeau. L'infante Margarita Teresa Ce portrait est l'une des nombreuses toiles exécutées par Velasquez pour la famille du roi Philippe IV. Peint en 1659, c'est l'une des dernières, œuvres de l'artiste. Elle mesure 127 X 107 cm et se trouve à Vienne, au Kunst-bistorisches Museum. ' Il s'agit ici d'un authentique portrait, contrairement à certains autre's, tableaux que Velasquez traita en scènes de genre. La petite princesse occupe presque toute la surface de la toile, grâce à la volumineuse robe à panie~s dont elle est revêtue. Si l'on commente cette œuvre, on commencera- par satisfaire la curiosité anecdotique des enfants en leur expliquant cette particularité vestimentaire que notre époque ' a heureusement oubliée. Pas de problème de construction, tout l'ensemble de lacompo'sition en', pyramide étant dicté par les formes du personnage: cheveux, bras et robe.: L'expression n'exigera pas non plus de larges considérations, . 'car' Velasquez rend aussi bien la petite moue caractéristique' des 'Habsbourg d'Espagne que l'attitude docilement ennuyée de la pauvre infante, contrainte de poser, debout, durant de longues minutes, devant le ' peintre: la pensée,: d'être ainsi immortalisée par l'un des plus grands peintres de' son pays he semble guère l'épanouir ... Heureusement pour elle, les multiples ' activités auxquelles l'artiste devait faire face en raison de ses , fonctions officielles l'avaient contraint depuis longtemps à travailler très rapidement. Cette rapidité, d'ailleurs, ne nuit en rien à la bienfacture. Au contraire, c'est par ces petites 'touches rapides, ' bien visibles à droité 'èliï' manchon': sur les galons et les rubans, et surtout sur l'étoffe de la robe, que Velasquez parvient à créer avec un tel art le jeu subtil des refiets, ' des "plis' et ,des volumes. On le remarque aussi sur les chandeliers que l'on devine dans le fond, à gauche, et sur le cadre du tableau évoqué à droite 'de.la , tête , de la princesse. Par contre, on peut aussi souligner le classicisme ' ave.C ,le,qUel" le peintre rend les parties nues du personnage, le visage,- le . cou et.la ,main, gauche, la main droite étant harmonisée; dans l'ombre, avec' les galons " de~ la robe. '"-, ' . ', ~ , , .. "

17.


Si Velasquez est un grand coloriste, il domine assez cet asp€ot, de::son art pour savoir se passer, à la fin de sa vie, de l'éclat des tons vifs et de leul'f variété: Ici; tbut i est' discret: Un'souvenir dé' oHlir-oosoufl permet!d'établir un' contraste" entra la: tête et le ' fond, m'ais- cette luminosité' loeale' semb}tt tomber en s'estompant, vers les bras· auX' manches .: Olanches; ou: toute une' sériœ dé:. reflet&-gris": attéirue:: la- blane-heur:. La couleur dominante ' est· le: bleu dé: laJ. rob~ , mais"malgré son importanoe, il '.est SOl lvent mêlé de: tons dive~ . - - gris~. jaunâtres - chargés= d-e [assombrir en tlui, donnant' dU l poids~ , I:.~ reflets dorés des cheveux blonds illuminent la. t?ilè, ~t leurs' rappels , ~ les> candélabres , et1 sur les: g~lons - assurentr l'umte" malS , avec · une, grande discrétiom auant aUI roug~', o~est à· peine si on le devine; il joue pourtant. un rôle important dans l'animmion :de l'ensemble. Les lèvres sont le, seul 'noint où il apparaisse franchement, mais on le retrouve, très sombre, très discret mais chaleureux, dans le tableau sur lequel la tête se découpe; il apparaît dans les ombres sous le menton, sur l'espace de ' bandoulière, sur le camée posé sur la poitrine de l'infante, sur le montant et sur les tiroirs du meuble

do'fOm.f! Pourtant, nous: admirerons' encore' plùs le traitement' des . tons ' neutter. Leur importance frappe au' premier- contact: Tout le fond est ' dominé par. un ensemble indéfinissable, qui apparaît tantôt comme un' verdâtre, tantôt' comme un' Brun, tantôt comme un ' gris. Velasquez, d'ailleurs, ne se. contente p~' dè-' lèur" donner ' cette ' importance ' de- «toilé de ' fond»: ' on les-' retrouve' sur' lè'~ p-ersonml'ge; dans' les" ombres·. des -cheveux, sur les ruBans; sur' ceS! multiples'" rangéès dé galon s" vieil: argent~ sur là" surface' de la robe; sur·' le' manchon; suri' lfu main droite ' de ' l'infante. Bh' observateur attentif pournf même admirer" ràccord1 suljtiF qui, dâns lesr yeux, reprend' celui de ,la rolie:' les- yeu~<bleus~ de; la-:. prirroess·e.:. sont · en· effet. marqués par"une -série de minusculéS': refletsr analo.gues.~ à" ceu~ quii tempèrentl réclat des zones ,ooloréès :de:lal robe. œètte-~ dernière . remarque.': exige' une' obsefivation très . précise. Onl en' profitera:~ poun' analyser;. enl passant; la:- diversité ; des touclies qui . animentHll manche , droite-: de7.la~ robe: , vue. de ~près., elle ·se. présente oomme' un-e aoeumu · lation', de ; petits., éléments dispar ates; ; vue de: loin, elle" semble: traitée aveo: toute1l~ampléuIl'·qn.~exigent 'de riches .é.toffes;:.. Michel; Veuthey . 1

PAGE: .J)Ei; CQlLVER~BB.

Statue; égypti.e:nner~ r.eprés.e ntant . lèv phaTaon~ Aménophis- IM; surnoIl1JM1 s.e ulpture; on remarqusJ la\ &ubtilité ev Ie:j raffinement caractérisa nt: le~. règne , de ', ce sOl1verain;. don lat réforme , r.e1igieuse·~ et! pc>litique' fut~ de~ cnurte- durée . . (Musée: du Louvœ;, Paris, XIVe siècle av. J.-C.) Md1natol1\(~\tllrez dynastie). Dans'la~sabriété!de ',ce1te

rm

B.V, No 6, février 1968.

Exalllens de fin d'année NoUS nous faisons un plaisir de publier ce questionnaire d'examen préparé

ar un maître valaisan pour ses élèves de 3e année primaire. II est bien entendu P certains de ces exercices sont utilisables pour des élèves plus âgés. que

J. PROBLEMES 1. Madame Boson achète 124 poules noires, 44 blanches et 205 brunes. Combien a-t-elle acheté de poules? . 2. pour les répar ations de notre voiture papa doit payer 894 francs . Il donne un billet de 500 francs . Quelle somme doit-il encore? 3. Un restaurateur a acheté 643 kg de pommes de terre. Il en a utilisé 402 kg. Combien lui en reste-t-il? 4. Mon frère a un livre de 398 pages. Il en a lu successivement 48, 69 et 135 p ages. Combien lui en reste-t-il à lire? 5. J'ai 855 m de corde répartis en 5 rouleaux. Quelle est la longueur de chaque rouleau? 6. Un magasinier a encaissé 247 francs le lundi, 318 francs le mardi et 456 francs le mercredi. Quelle somme totale a-t-il encaissée? 7. Un tonneau contient 275 1 de vin. Un autre tonneau en contient 90 1 de moins . Combien de litres contiennent ensemble les deux tonneaux? 8. Un apiculteur a extrait 354 kg de miel. Il en a vendu 195 kg et il en a donné 48 kg à ses amis. Combien de kg lui reste-t-il? 9. Sur le compteur de l'auto, je lis au départ 3827 km. Au retour de notre voyage, je lis 5221 km, Quelle distance avons-nous parcourue? 10. Papa achète 650 kg de pommes de terre. On en a mangé 133 ~g en juin, 85 kg en juillet, 97 kg en août et 135 en septembre. CombIen en reste-t-il? 11. Un m archand achète 12 vases à 28 francs l'un. Il en casse un et revend les autres 36 francs chacun. Quel est son bénéfice? 12. Une citerne à mazout contient 3500 1. Quelle quantité de mazout contiendra-t-elle encore quand on aura retiré 28 fois 45 l? 13. Un oncle généreux donne 850 francs à ses 4 neveux et 2 nièces. Chaque neveu reçoit 145 francs . Combien recevra ~haque nièce? 14. D'une grande cuve de bière, on retire 4 fûts de 50 l, et 7 fûts de 45 1. Il reste 365 1 dans la cuve. Quelle est la contenance totale de la c,Uve?

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B.V. No 6, février 1968.

1/. No 6, février 1968.

15. Un carré mesure 468 m de côté. Quel est son contour? 16. Un champ mesure 695 m de longueur et 248 m de largeur. On 1 d'une clôture faite de 3 rangées de fil de fer à 6 francs le mètre. sera la dépense totale? 17. Un champ rectangulaire mesure 956 m de contour. La largeur mesure 124 m. Quelle sera la longueur de ce champ?

II. OPERATIONS

)

1. 654

+ + + + +

812= 69482 40117 = 7004 3569 = 659 = 783 48325 72256 =

1. 2639 -1417 =

46634 - 5210 = 397613 - 187503 = 8687 - 3715 = 528521 - 97600 =

6. 7. 8. 9. 10.

+ 38 + 2 + 168 = + 555 + 9 + 333 = + 1748 + 13 + 127 + 384 + 77 + 77831 = + 3864 + 21 + 71650=

215 444 165 3731 521

=:

6. 7. 8. 9. 10.

39788 74861 76605 80000 409070 -

28975 = 53573 = 6234 = 39999 = 290879 =

3. Multiplications: 1. 32011 X 3 = 2. 328 X 3 =

3. 984 X 3 = 4. 74728 X · 5 = 5. 400921 X 7 =

6. 7. 8. 9. 10.

4750 X 80= 96327 X 24= 67321 X 48 = 6422 X 72= 51227 X 64 =

4. Dfvisions:

1. 484: 4= 2. 6937: 3 = 3. 9877 : 7 = 4. 4607: 4= 5. 49400: 5 =

en dam: 485 dm= 2985 cm= 4km7m= 36m5=

en dm: 395m= 4dam5dm= 29hm= 348m56=

en dl: 8 dal5 = 46hl= 3651 = 2465 cl =

end: 2481= 4 dal5 dl = 24hl= 248 dl=

en dal: 4 hl 585 = 3481= 27620 cl = 24 dl5 =

en hg: 285 kg= 3266 dag= 4 kg 8 g = 267 dag=

en cg: 485 g= 2 kg 5 g 6 cg= 425 dg= 2 g 856 =

790480290950 -

230- 80= 530- 80= 610- 80= 360-70=

3. Mesures de poids: en dag: 495 hg= 2785 g = 4 kg 285 = 4685 dg =

4. Calculs divers: 1000 1000 1000 1000 (220 (430 (160 (140

(1/3 (1/4 (1/2 (1/2

X 900) = X 800) = X 500) =

X 750) =

X 2) + (1/4 X 120) = X 2) + (1/3 X 120) = X 4) + (1/8 X 320) = X 4) + (1/6 X 540) =

60= 50= 80= 270 =

3 hg- 50 g= ............ g 9 dag - 30 g = ............ g 6 dam - 30 m = ............ dm 7 hl - 148 1 = ............ 1

6. 987647 : 7 =

7. 49730 ·: 6 = 8. 465: 92= 9. 19750: 91 = 10. 954631 : 12=

5. Livret: 60. questions rapides = 60 points. 20

en cm: 8dam = 265 dm = 3hm5 m= 5km 2 m=

2. Mesures de capacité:

2. Soustractions: 2. 3. 4. 5.

1. Transformations: mesures de longueur:

.

1. Additions:

2. 3. 4. 5.

nI. CALCULS DIVERS

IV. DICTEE PREPAREE

Le retour du troupeau Des centaines de sabots menus faisaient un bruit de grêle sur la route.

Un berger marchait en tête. Derrière lui avançaient béliers et boucs puis21


E.V. No 6, février 1968. sa~ent cornus; des cloches énormes pendaient à leur large collie d CUlr. Moutons et brebis, agneaux, chèvres et chevreaux venaient en / n es serr~s. De.ux ânes portaient des bâts à panier où des agneaux fatt : aV~Ient pns r..lace. Le vieux berger-chef fermait la marche, escorté de ~.S chIens. OIS

V. DICTEE NON PREPAREE

S.V. No 6, février 1968.

vu.

GRAMMAIRE A

1. Mets les noms suivants au féminin (singulier): Un ami, un client, un villageois, le boulanger, le fermier, le lion, le gardien, le chat, le tigre, l'ogre, le comte, le danseur, le brodeur, l'acteur, le directeur, le faneur, le chanteur, le boiteux, le laitier, le tailleur. 2. Mets le sadjectüs suivants au féminin singulier:

Phrases détachées ~es

enfants mangent des fruits verts. Ma poupée ferme ses yeux bleu Les alles blanches des papillons brillent au soleil, je les admire. Tu allu s. ~e fe~. J oseph télépho.n~ à la pharmacie. Je regarde par la fente de la po~~ Je VOlS des enfants qUl Jouent sagement. Les chrysanthèmes * et les dahlia * sont des fleurs d'automne. Quel bonheur, je pars en vacances. Les floc~ns dansent, t.ourbillonnent, voltigent et tombent sur le sol, tu les regardeS Un bambm embrasse sa maman. Nous mangeons du chocolat aux n ';' settes .. Des cailloux polis rappellent les galets de la mer. Je connais sa v ?lLa VOle est libr~. Les brebis tranquilles paissent. Nous regarderons les p~~ enfants et nous 'Jouerons avec eux parmi les fleurs. 1 ,~

Ecrits au tableau.

Uni, profond, maladif, plaintif, léger, fier, dernier, amer, régulier, naturel, cruel, mignon, nul, frileux, vigoureux, nouveau, vieux, frais, sec, public. 3. Mets les noms suivants au pluriel: La table, le verre, le prix, le mets, le veau, le pieu, le bleu, le bambou, le sarrau, le landau, le soupirail, le journal, le chacal, le caporal, le gouvernail, le vitrail, le genou, le fou, le bal. ' 4. Accorde les adjectüs: Une pêche juteux. Des voisines jaloux. Des filles boudeur. Une ancien élève. Une flamme vif. Une blessure mortel. Une bon surprise. Notre classe est clair et bien aéré. Le train traverse des régions fertile. 5. Accorde les mots, mets les verbes au présent:

VI. CONJUGAISON Conjugue les verbes suivants aux temps et à la fonne indiqués: 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Il. 12. 13. 14. 15. 22

Marcher: présent affirmatif 'Nager: présent affirmatif Parler: futur interrogatif Lancer: imparfait négatif Blanchir: imparfait interrogatif Remplir: présent négatif Chanter: passé composé interro-nég. Mordre: présent affirmatif Tordre: futur négatif Aller: présent affirmatif Courir: présent négatif Dire: présent affirmatif Pouvoir: présent négatif Vouloir: présent affirmatif Mettre: présent négatif

Les oiseau ... chanter dans les bois ... reverdi... et les forêt... ombragé... Les enfant... admirer les abeille ... laborieux ... et actif ... Des portail... et des vitrail. .. magnifique... décorer les ancien... cathédrale... Les hirondelle ... si vif ... et joyeux ... être très commun ... dans notre pays. Les bœuf ... avoir les oreille ... grand ... , velu ... et bien ' uni ... , les corne ... luisant... les yeux .. noir... , les dent... blanc ... et égaL., les lèvre!. noir .. et les épaule .. gros .. et pesant... B

1. Donne les noms en «ou» qui prennent «x» au pluriel: Donne les noms en «ail» qui changent au pluriel «ail»' en «aux»: Donne les 2 noms en «au» qui prennent «s» au pluriel: 2. Ecris ces phrases au féminin pluriel: Le client (et le marchan~) est un villageois poli . et actif. Le cavalier (et le comte) est un guerrier vigilant et agressif. Le tigre (et l'ogre) est l'acteur principal. Le brodeur (et le tailleur) est un décorateur ingénieux et .mignon; il est bon et doux avec les clients. 23


E.V. No 6, février 1968.

S.V. No 6, février 1968.

3. Choisis l'adjectif démonstratif: ce, cet, cette, ces: argent, orange, oiseau, crayon, habit, boules, amie, agneau, fleur odeur. , C

1. Remplace les points par «a» ou «à»: Jeanne ... passé ses vacances ... la mer. Avec ses camarades, elle joué ... saute-mouton et ... cache-cache. Elle ... appris ... nager et ... plong~;' Elle ... trouve des coquillages. Elle ... gambadé d'un bout ... l'autre de ~ plage. La cloche ... sonné ... dix heures. 2. Remplace les points par «et» ou «est»: Le directeur du jardin zoologique ... calme ... patient. Il '" arrivé à Martigny le 15 avril. Les élèves écoutent ... s'intéressent. Jacques ... attentif ... intéressé. Il ... en admiration ... il ... passionné. II a oublié son cartable '" son bonnet. 3. Remplace les points par «son» ou «sont»: Jacques emporte dans ... cartable ... plumier qui contient ... beau stylo. Ses cahiers ... propres et ses livres ... bien couverts. Il est heureux de retrouver ... maître. Tous ses amis ... présents. Les portes ... ouvertes. Les élèves ... rangés, ils ... nombreux. 4. Remplace les points par «se» ou «ce»: ... canard ... baigne dans la mare. Grand-mère ... repose dans ... fauteuil . ... pommier ... couvre de fleurs .... facteur ... hâte vers le village .... garçon ... lave les mains. 5. Remplace les points par «ses» ou ces»: Jean a perdu ... crayons. Voyez ... hirondelles sous le toit. La bonne écolière étudie ... leçons, fait ... devoirs et réGite ... leçons. Regardez comme ... corbeaux volent bas. Le fermier conduit ... vaches au pâturage. ... oiseaux ont faim. Bébé a percé ... bas et ... gants. 6. Remplace les points p.a r «quel», «quelle», «quels», «quelles»:

... villes avez-vous visitées? ... film avez-vous vu? ... fruits achetez-vous? ... heure est-il? Vous avez acheté ... robe? ... place a-t-elle obtenue? ... fenêtres sont ouvertes? Vous avez lu ... livres? Vous allez à ... messe demain? ... papillons as-tu attrapés? 24

VDI. CONJUGAISON: 1. Conjugue les verbes suivants au présent affirmatif:

,

Tu (admirer) un bateau. Vous (rendre) les livr~s. Nous (vendre) a marché. Ds (accomplir) un long devoir. Je (exammer) la. loupe. Vous b~n ) toujours la vérité. Vous (garnir) le dessin. Vous (voulOIr) une glace. ~~:s (effacer) une tache. Les enfants (cueillir) de belles fleurs.

2. Conjugue les verbes suivants à l'i~lpariait: Il (lancer) une balle. Nous (employer) une gomme. EI.les (finir) leurs . Papa et maman (aplatir) une boule. Vous (avertIr) les enfants. ~~(~~~vrir) la tête. Il (mordre) une po~me. La souris (ronger) le fromage. NouS (jeter) les filets. Vous (effrayer) le hIbou.

3. Conjugue les verbes suivants au futur: Il (ranger) ses livres. Nous (tondre) les cheveux. Vous ~choisir) ~ne belle fleur. François et Jean (parler) à voix b~sse. Elle (ado~clr) les mams. Les enfants (grandir) trop vite. Nous vous (repon?re) dema~n. Je (ch~rger) la voiture. Vous (prononcer) les mots justes. JulIe et Mane (blanchIr) le linge.

4. Conjugue les verbes suivants au passé composé: Nous (chanter) une jolie chanson. Tu (fin.ir) ce livre. l' (charger) la voiture. Vous (préparer) les gâteaux. Tu (avertIr) ta maman. ~lle (ren?re) les cahiers. Le chien (mordre) Jacques. Papa ~t maman (pumr) leur fIlle. n (manger) un chocolat. Lui et elle (répondre) Juste .

5. Chanter: négatif: 2e pers. singe fut. 1re pers. plur. passé comp. 2e pers. plur. imp.

7. Tordre: interrogatif: 1re pers. plur. prés. 2e pers. plur. passé comp. 2e pers. sing. imp.

6. Blanchir: affirmatif: 3e pers. plur. prés. 3e pers. sing. fut. 2e pers. sing. passé comp.

8. Etre: interro-négatif: 3e pers. singe prés. 1re pers. plur. imp. 3e pers. sing. passé comp.

9. Avoir: négatif: 3e pers. plur. prés. 2e pers. singe passé comp.

2e pers. plur .. fut.

2S


EV. No 6, février 1968 .

E.V. No 6, févner 1968.

10. Analyse du verbe: indique le nom du verbe (infinitif), la personne, le nombre et le temps: Tu mordras: Nous appuyions:

Ils ont chanté: Je blanchissais: Vous dites:

Vingt, vint: J'ai ... francs dans mon porte-monnaie. Jésus '" à Jérusalem. Mer, mère: La ... de Jésus s'appeleait Marie. La ... est calme. Bon, bond: Ce fruit est .... Jacques a fait un ... de 3 mètres.

11. Indique le groupe de chaque verbe: ex. nous mettons, 3e; tu joues, 1er.

B

Tu vas à la gare. Vous blanchissez le tableau. Tu liras à la page suivante. Maman tordra le linge. Vous balayiez la cour. Ce renard sentait mauvais. Tu sortiras courageusement du lit. Vous avez oublié votre fleur. Tu réciteras la leçon. Je ne mens jamais.

1. Remplace des points par un des noms suivants: Bâtons, moufles, pantalon, blouson, piste, skieur, skis. Bob est un v'rai .... Vêtu d'un solide ... et d'un ... imperméable, il a fixé ses .. . sur de bonnes chaussures. Ses mains protégées par des ... fourrés tiennent des ... résistants. Bien équipé, Bob file sur la ... glissante.

12. Conjugue au présent affirmatif: Mes camarades et moi (chanter) un chant. Ton frère et toi (partir) demain. Papa, mon frère et moi (aller) à Sion. Jacques et ses sœurs (cueillir) des cerises. Papa, maman et toi (noircir) la table. IX. VOCABULAIRE:

A

1. Groupe les synonymes: Attentif, coléreux, irrité, vigilant, beugler, caqueter, jacasser, meugler, rassenibler, réunir. 2. Forme un nom avec chacun des mots suivants: poivré, cerclé, empaqueter. 3. Groupe les mots de la même famille: Sucre, lait, farine, parfumer, sucrier, farineux , sucré, laiteux, enfariner, laiterie. 4. Donne un mot de la même famille que le mot donné: Nager, pêche, joyeux, feuillage, montagne, rapide, rameur, entasser, sableux, jardinier. 5. Remplace les points par l'un des homonymes suivants: Ve11, vers, ver, verre: Je me dirige ... la maison. Le ... de la vitre est cassé. Ce sapin est .... Papa a amorcé un ... à l'hameçon.

2. Remplace les points par un des mots suivants: Tricolores, entraînante, banderoles, jouent, course, attire, appelle, champêtre, tour, applaudit, rit, quelques, fêtes, rit. A la fête ... les yeux sont éblouis par les couleurs et lumières des '" et des lampions .... Une musique ... vous .... Le manège ... les petits. ... garçons ... à la ... en sacs; on ... , on .... C'est la .. .. 3. Donne deux verbes à chacun des noms suivants: ex.: le gardien bloque et dégage: le contrôleur, la locomotive, les wagons, les roues, les voyageurs, les bagages. Accélère, contrôle, démarre, donne le départ, s'ébranlent, s'entassent, sont enregistrés, grincent, se précipitent, stationnent, tournent, se tamponnent. 4. Donne deux compléments à chacun des noms suivants: Une touffe de ... ou de .... Un bouquet de ... ou de .... Une gerbe de ... ou de .... Un brin de ... ou de .... Une branche de ... ou de .. ..

C 1. Remplace les points par «n» ou «m»: Le ba ... bi ... , la ca ... pagne, une o ... bre, une chèvre bla ... che ga ... bade autour des ca ... peurs qui pla ... tent la te ... te. Le loup e ... porta l'agneau tre ... blant e ... tre ses de ... ts, un bo ... bo .. , un cha .. t, le prLte .. ps, une tro ... pette, un cha ... p. 2. Remplace les points par «e», «é», «è», ou «ê»: Le b ........b ........ , mon fr ........re, la f... ..... n ........ tre, la L .... .te, la cr........ me, le p ....... .re, la rentr ........ e, Fr........d ....... .ric r ........gard ........ les ........ toiles. R ........n........ a chant. ...... . une m...... ..1odie, il a tout aval ........ . 27


E.v. No 6, février 1968. 3. Remplace les points par «S» ou «ss»: e La mou e, un ro ........ eau, une care........ e '. les ........emailles, lau caL. ~ .... , . ........ . 1 Pl'n on le V1... ..... age, le cha........ e r epaule La trUIte e t un pOl on, e ........ , . " '. il "'ï~ vi ag~ .. ·~~ ........e de bébé se pli.. ......e , une petIte .mam S~l........lt f ........ . U f ette creu........e ses Joues h ........es. son u: ....:.. , la déhcleu ........ e gourmand1... ..... e . ne 0 ........ 4. Remplace les points par «c» ou «ç»: . 1a f a ........e, la gla ........ e , un cho ........ olat, les Fran........ ais, Un amIOn t les ........ , d 1 et un petit gar.. ...... on dort en .su........ an son gla ........ons, la fa ....... ~a ~, un a........ , '1 oit un cohma........on qui pou........ e; F ran ..:..... OlS Joue au ........ er ........eau, dlaper J . ....... er ais mes souliers. sans fa ........ on lmsse une tra........e sur la fa ........ a e. e p ........ 5. Remplace les points par «g» ou «ge»: Le ateau, 1a ........ ameIle, la man . ........ oire , la ........irafe, le dra........ nflon, Lle . ........ 'b 1" l' . e l'oura an le bour ........ on ........ 0 e. .a l ou ee , o r........ a, ........, ........ 0 rille , la ...... .. . h ons de classe , tu ran ........aIS es' nous c an ...... ..iroflée ouvre ses b out ?l!-s r?u........ , l ' " ' ï~s villa........ ois restent chez tes livres' nous nous dlI1........IOns vers la cou , l' , une montre; vous ch an ........ iez de place aux Ivres. eux; tu reçois 1\

X. PHRASEOLOGIE: Je construis après chaque phrase modèle une autre phrase en les imitant: 1. Dans le pré fl~uri, les joyeux enfants s'ébattent: (écoliers) (fillettes). 2. Le groupe folklorique chante et danse pour le plus grand plaisir des spectateurs (chanteur, comédien ou clown). . ' 3. La fille joue avec sa poupée, elle la peigne et la lave (camIOn, tram). . . 's elle s'admire (robe 4. Claudine chausse ses beaux soulIers verDIS, pUI neuve, complet neuf). 't du muguet près du kiosque (chocolat, 5. L'amie de Véronique vendal bonbon). 6. Les merveilleuses fleurs multicolores embaument le parc (pierres, coquillages). 7. Sur la place publique, la foule se presse, le concert va (jardin). 8. Au cirque, nous avons applaudi avec enthousiasme les tours du magicien (singes, trapéziste). 28

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9. La pluie tambourine sur te toit de tôle (vent, orage). 10. Colette et Pascal partiront pour le Midi (deux sujets au choix). Remarque: Lis attentivement les phrases modèles et fais attention aUX fautes?

XI. ANALYSE: 1. Analyse chüfrée: 1 nom; 2 verbe; 3 art.; 4 adj. quaI. C'est avril. Les gamins joyeux se poursuivent, sautent et crient. Le jardin aussi semble joyeux. Les touffes de violettes parfumées, de primevères blanches, roses et rouges ornent les côtés des allées. Les bouquets blancs des poiriers commencent à s'ouvrir. Les branches noires des pommiers bourgeonnent. Les lilas fleuriront bientôt. Dans les haies, les pinsons et les fauvettes s'égosillent. Tout prend un air de fête.

2. Analyse chüfrée: 1 adj. dém.; 2 adj. poss.; 3 adj. ind.; 4 adj. num . Ce champ de blé est doré et ces moissons s'annoncent bien. Tes dessins sont bien réussis. Vous avez utilisé les mêmes motifs. Sa page est tachée Cette histoire intéresse les douze enfants de cette maison. Aucun apprenti ne sait son métier en 'quinze jours, il lui faudra plusieurs années pour faire un tel objet. Chacun doit soigner ses vêtements. 3. Analyse chüfrée: 1 pron. pers.; 2 pron. dém.; 3 pron. poss.; 4 pron. ind. Vous avez oublié vos chaussures, j'ai ciré les miennes. Ton paletot est bleu, le sien est noir. On a chaud. Tout grille sous le soleil. Personne ne se trouve à son aise. Cet oiseau chante, celui-ci est muet. Ces hirondelles vivent près de la ferme, celles-ci nichent dans la grange. Voici le chant du rossignol, ceci est inimitable: c'est superbe. Ces oiseaux, je les aime.

4. Analyse chiffrée: 1 article; 2 préposition. Le dessinateur a fait un plan pour mon papa. La sœur achète un pot de peinture au magasin. Le magasin se trouve devant la poste. Un garçon a reçu une boîte de peinture à l'eau. Le peintre a fixé une toile sur le chevalet. 5. Analyse les mots en gras (sois précis, abrège proprement et réfléchis) Le jardinier cultivera cette tulipe rare et colorée. Le frère de mon oncle a rencontré, ce matin, devant la poste, un pauvre. François a trouvé des roses splendides, il les apporte à sa maman. Le frère de Jean est un écolier bavard. Ce cristal est blanc.

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XII. ETUDE DE TEXTE: De la plage, je vois la mer qui s'enfle et se soulève. Une vague s'est formée. Elle s'avance, grossit, se soulève encore, se dresse en miroitant et soudain, se brise et écume. Puis elle s'étend sur le sable et rebrousse chem~ pour laisser la vague qui la suit se briser àson tour. .. Et c'est ainsi sans arrêt. 1. 2. 3. 4.

Où se passe ce récit? Qu'est-ce qu'une plage? Donne le nom de deux mers? Comment appelle-t-on un cours d'eau qui se jette à la mer?

5. Donne le nom de deux pays qui touchent à la mer? 6. Comment appelle-t-on le mouvement de la mer qui fait monter puis descendre l'eau? 7. Comment appelle-t-on les pierres rondes et les graviers qui bordent la mer, là où il y a peu de sable? 8. Que signifie «rebrousser chemin»? 9. Qu'est-ce qui s'est formé? 10. Donne les 6 verbes qui montrent les mouvements de la vague? Il. Que signifie «miroitant»? 12. Donne un verbe qui vient de «chemin»? 13. Donne un mot de la même famille que «miroitant»? 14. Donne le contraire de «rebrousser»? 15. Donne un homonyme de «vois»? 16. Donne un mot de la même famille que «grossir»? 17. Donne la nature du mot «sur» (le sable)? 18. Donne la nature du mot «la» (qui la suit)? 19. Donne la nature du mot «et» (rebrousse chemin)? 20. Donne la nature du mot «son» (à son tour)? 21. De quel groupe est le verbe «grossit»? 22. Donne la 3e pers. sing. fut. nég. du verbe «laisser»? 23. Donne la fonction du mot «sable»? 24. Compose une phrase comme celle-ci: La vague s'avance, grossit, soulève, se dresse, se brise et écume (6 verbes qui indiquent des qui se suivent)? 30

XIII. HISTOIRE 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Il.

12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19.

A quel état vivaient les premiers---habitants de notre pays? A quoi leur servait la peau des animaux? Sur quoi étaient bâtis les villages lacustres? Leurs monuments aux morts s'appelaient: menhir, dolmen eL.? Nomme deux choses qu'aimaient les Helvètes? Quel animal les Helvètes élevaient-ils pour la guerre? . Donne le nom de la France à cette époque? Quel est le chef de l'expédition des Helvètes dans le pays voisin? Où les Helvètes furent-ils battus par Jules César? Quel jour Charlemagne fut-il couronné empereur? Comment était son épée de fête? Donne le nom d'un autre roi franc célèbre? Quel est le duc qui se fit couronner à St-Maurice en 888? Comment s'appelait la fille de la reine Berthe? Où fut ensevelie la reine Berthe? En quelle année fut ensevelie la reine Berthe? Donne le nom des deux peuples sauvages qui ravageaient nos régions? Quelle forme avaient les premiers tours de bois? Que voit-on le long des remparts d'un châteaux?

20. A part le pont-levis, quest-ce qui protège encore l'entrée du château? 21. Quand naquit Jésus en Palestine? 22. Quel est l'empereur qui persécuta le plus les chrétiens? 23. Où St-Maurice et ses compagnons ont-ils été tués? 24. Quel fut le premier évêque du Valais? 25. Comment s'appelait les associations de gens d'un même métier? 26. Quelle ville suisse n'a pas eu de corporation? 27. Où se sont réunis les 'Confédérés qui voulaient chasser les baillis autrichiens? 28. Donne le nom du bailli qui voulut éprouver la fidélité des habitants d'Uri. 29. Quel duc fut chargé de punir les Waldstatten? 30. Donne la date de la bataille de Morgarten.

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B.V. No 6, février 1968.

B.V. No 6, février 1968.

XIV. GEOGRAPHIE (Examen de Noël)

1. Combien y a-t-il d'habitants à Martigny? 2. Donne l'ancien nom de Martigny. 3. Donne le nom du lieutenant qui battit les V éragres à Martigny. 4. En quelle année Martigny devint-elle romaine? 5. Comment appelle-t-on les restes qu'on trouve des Romains? 6. Donne le nom du premier évêque qui se trouvait en Valais. 7. Dans quelle ville se fixa d'abord le 1er évêque? 8. Combien d'années se sont écoulées depuis la dernière inondation? 9. Quelle est la montagne qui domine Saxon? 10. Quelle est la montagne qui domine Fully? Il. Quel est le col qui conduit en Italie? 12. Quel est le col qui conduit en France? 13. Par quel col peut-on aller à Saxon? 14. Par quel col peut-on aller à Sembrancher? 15. Par quel train puis-je aller à Chamonix? 16. Par quel train puis-je aller à Orsières? 17. DOllile le nom de 2 grands tunnels que tu connais. 18. Où le Rhône fait-il un coude? 19. Conunent s'appelle notre coteau couvert de vignes? 20. Comment appelle-t-on une montagne isolée et pointue? 21. Conmment appelle-t-on une suite ininterrompue de montagnes? 22. Donne 3 mots qui signifient le sommet de la montagne? 23. Comment appelle-t-on l'ouverture d'un volcan? 24. Comment appelle-t-on la matière enflammée qui sort du volcan? 25. Comnlent appelle-t-on le passage entre deux montagnes? 26. Comment appelle-t-on la chute d'un fleuve? 27. Comment appelle-t-on un cours d'eau qui se jette dans la mer? 28. Comment appelle-t-on l'endroit où un cours d'eau commence? 29. Comment appelle-t-on le côté vers lequel descend la rivière? 30. Comment appelle-t-on une étendue d'eau sans écoulement? 31. Comment appelle-t-on une étendue de terre entourée d'eau? 32. Comment appelle-t-on un cours d'eau qui se jette dans un autre? 33. Donne le nom d'un hospice en Suisse? 34. Dans quelle maison se tiennent les expositions à Martigny? 32

La lecture du mois ... Le bruit se rapprochait lentement de moi. Des branches éclataient un peu partout, on entendait frémir des buissons défoncés et le rapide piétinement d'une centaine de sabots foulait le sol. Le long du talus, de distance en distance, s'élèvent des chênes centenaires. Je n'eus que le temps de sauter sur le talus et de me coller contre l'un de ces arbres. Dans le lit du torrent déboucha une masse sombre. Cela haletait, grognait, soufflait, . barrissait même avec une sorte de hâte furieuse, d'avidité brutale. Ils s'avançaient en colonne noire. En tête les plus gros, dos puissants, hures lourdes. Encaissés par les bords escarpés du torrent, ils arrachaient en passant les broussailles. De leurs cuirs suants s'élevait une odeur sauvage de crin, de boue séchée et de litière acide. Ils passaient sans me voir, et descendaient vers Théotime avec une ivresse bestiale et leur irrésistible force, pour dévaster. Ils se dirigèrent d'abord vers la «carraire» *, mais, au moment d'y aboutir, ils escaladèrent le talus et se groupèrent devant les maïs. Les maïs étaient hauts, touffus. Les bêtes s'égaillèrent un peu, puis la colonne s'enfonça à travers les tiges bruissantes. Un long frémissement passa sur les feuilles, et l'on entendit claquer les tuyaux et les quenouilles. Les mâchoires broyaient les grains dans leurs épis; les groins fouillaient furieusement au milieu des racines, mordaient au cœur de la plante et la tranchaient.

* La «carraire» est un chemin de terre réservé aux troupeaux transhumants. Henri Bosco: «Le Mas Théotime» Après lecture, recherche les mots en gras dans le dictionnaire. Compréhension

1. De quels animaux s'agit-il? Quelles expressions montrent qu'il ne peut être question d'autres animaux? 2. Quels bruits marquent l'approche des animaux? 3. Combien sont-elles, ces bêtes? 4. Où se tient l'auteur? Montre-le sur un croquis annoté! 5. Pourquoi l'auteur emploie-t-il un pronom aussi vague que «cela»? (ligne 6) 33


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--------------------------------------------------------------. p AR TIE OFFICIELLE ET CO RP ORATIV E '

1

6. Dans la liste des verbes marquants les bruits des animaux, n'yen a-t-ij pas un qui soit impropre? Lequel, et pourquoi l'ilUteur l'a-t-il volontairement utilisé? 7. Pourquoi ces bêtes sentent-elles mauvais? 8. Recherche les expressions qui montrent l'ivresse brutale? 9. Que sont les tuyaux et les quenouilles? 10. Quelles impressions l'auteur ressent-il en face de ces animaux? Il. A quels fléaux la force de ces bêtes te fait-elle penser? Exercices de rédaction 1. Imite la phrase: «Je n'eus que le temps de sauter ... un de ces arbres.» Pense à: un départ tardif - une bourrasque de grêle - un cycliste imprudent. 2. Deux traits caractéristiques suffisent à décrire un animal: «En tête les plus gros, dos puissant, hures lourdes». Imite cette phrase en parlant: d'un pur-sang - d'une chouette - d'un renard - d'un âne - ou d'autres animaux de ton choix. 3. Relis la description du passage de la harde. A ton tour, décris la sortie de l'école - le passage d'un peloton de cyclistes. Vocabulaire Un mot intéressant: irrésistible. 1. Décompose ce mot: essaie de le définir, puis conrôle ta réponse à l'aide du dictionnaire. ' 2. Le 1er élément du mot est un préfixe, qui peut devenir, suivant le radical qui le suit: ig - il - im - in. 3. Remplace les expressions entre parenthèses par l'adjectif qui convient! (souligne le préfixe). Un événement (qui n'est pas attendu) , ... (pas actuel), une décision (qui n'est pas logique), ... (pas juste), un sentiment (qu'on ne peut exprimer), un acte (qu'on ne peut concevoir), un être (qui ne mourra jamais), des fourmis (dont le nombre ne peut être évalué) un primitif (qui n'est pas instruit: du mot «lettre»), une obéissance (qui ne peut changer: du mot «muer»), un acte qui n'est pas noble). Cette préparation fait l'objet d'un tirage à part. On peut se procurer cette feuille au prix de 10 ct. l'exemplaire chez CHARLES CORNUZ, instituteur, 1075 Le Chalet-à· Gobet sur Lausanne- Si l'on s'inscrit pour recevoir régulièrement lors de chaque paru· tion un nombre déterminé de feuilles, leur prix est alors de 7 ct. Il paraît, en général, une dizaine de textes par année.

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AVIS' CON€ERNAsNrp 'UES CKNDIDA1?S

AU ~

BREVlEl l' P,ED.A:GOGIQUE

Tous les candidats au brevet pédag9,g!que ,et en particulier les' instituteurs et ,lés institutrices qui auront. accompli; à' là' fin , du présent ' courS scolaire, ciÎ1q , ann~ es' d'enseignement, sont' priés dé s'annoncer 'par' écrit;' en ' vue' derôtifentièm dè ce brévet; , au , plùs târtl-' jpsql,l 'au 1'1' mars 196'8';' au ServiC& cantonal" dè l'ens-eignement primaire et.ménag~r. ,_ . . ." Le brevet -- définitif d'enseignement est délivre, .sur préavis ' 'de- gros.. pectenr, aux) candidats dont, l~activité , l1édagogique, a été, j\lg~e- satisfaisante. Il faut en outre avoir fourni dans les deI ais les pre~tati0~s , annuelles exigées; Servicè'~ cantotml

dë'!I~énseighement

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l

Sion, le 2 février 1968.

LA RADIO A L'ECOl-E_ Vendtedi '16(fêvrièr à -9' h.' l'S'; 10'-h: 15 ;et' P Ph: 15: I5es routes du pétrole par Henri Rebaud -'- Vemiredi~ 23 -février à- 9 -h: 15; 10 -h : 15- et.. 14, h= 15'; présentation ' d"un-. livre: Robur le Conqpérant, de Jules Verne, par Marc MareUi - Vendredi 1er mars à 9 h. 15: 10' li. 15,' e(14 h: 15j La 'g;tre, de triage ' de Lausanne. La circulation des trains dé marcnandises sur- le réseau des CFF, par Michel Ray, - Vendredi 8 mars à 9 h. 15, 10 h. 15 et 14 li. 15: Une fonne musicale: l'Opéra, par Jean Delor - Vendredi 15 mars à 9 h. 15, 10 h. 15 et 14 h. 15: Le monde des animaux: questionnez, on vousrépondta} p,ar: Edouard Della Santa -- Vendredi 22 mars à 9 h. 15, ) 10 h. 15 et 14, h. 15:Avec un marchand ' milanais au' temps ' dés Wal tlstiiUen,,p'ar'RbberLËcoffëy ~ Vendredi 29 mars à 9 h. 15'; l'D'fi. 15 ' et 14 h. 15: La lutte contre le ; frangl~dSi; parI André Martha1èti - Ven~redi 5 avril à 9 h. 15, 10 h. 15 et 14 h. 15 :' tIù ' grand, concours et ' un Beaü' voy-afe', 25 Etats, 4 langues, un pays: La SUISSE, par Jean Martel.


SSM G-

Commission technique

PUBLICATION DES COURS

NOUVELLES FICHES DE CALCUL

La Société suisse des maîtres de gymnastique organise, sous les auspices du Département militaire fédéral ,les cours suivants pour le corps ensei_ gnant: Cours pour la formation de chefs de camp de ski et d'excursions: No 31 du 1er au 5 avril 1968 Grand-St-Bernard No 32 duJ6 au 20 avril 1968 Bivio GR , Ces cours sont réservés aux membres du corps enseignant des écoles officiellement: reconnues. Si le nombre des places est suffisant, les candidats au brevet fédéral de gymnastique, au brevet de maître secondaire les maîtresses ménagères et de travaux à l'aiguille peuvent s'inscrire a~ cours~ pour autant qu'ils participent à la direction d'excursions où de camps de skI. , .. Bonne performance physique et connaissance moyenne de la technique du ski sont indispensables. Indemnités: une subvention proportionnelle au prix de pension et le remboursement des frais de voyage, trajet le plus direct du domicile au lieu du cours. Inscriptions: Les maîtres désirant s'inscrire à un des cours doivent demander une formule d'inscription à P. Curdy, av. Ritz 35, 1950 Sion. Cette formule d'inscription dûment remplie sera retournée à Kurt Rüdishüli, 3632 Thun-Allmendingen, Salibiihlweg 19, pour le 1er mars 1968. Les inscriptions tardives ne seront pas prises en considération.

La troisième édition des fiches · de calcul pour l'étude graduée des 4 opérations vient de sortir de presse. Prix de l~ poch.e~te: /F.r. 1.70. Prix du livret des réponses: Fr . ..1.50. Les maItres qUi deslrent se procurer ces fiches de calcul voudront bien passer leur commande ' (ou la renouveler) auprès du Dépôt des livres scolaires à Sion.

77e COURS NORMAL SUISSE Le 77 e Cours normal suisse, organisé par la société suisse de travail manuel et de réforme scolaire, aura lieu à Genève, du 15 juillet au 10 août

1968. L'Etat du Valais accordera une subvention aux maîtres qui suivront l'un des cours suivants: Nos 2 - 4 - 7 - 8 - 9 - 15 - 16 ~ 17 - 18 - ,19 - 21 28' .- 29 - 30. , .

Le président de la commission technique: 'M. Reinmann

PROGRAMME DES COURS

A. COURS PEDAGOGIQUES ET PSYCHOLOGIQUES Les maîtresses des classes enfantines sont invitées à un après-midi de travail avec Mme de Sépibus. ,MERCREDI 21 FEVRIER à 14 h. 15

1. , 22-27 juillet Fr. 90.- , ' . Enfants-problèmes à l'école primaire et spéciale, Mlle Axelle Adhémar, professeur, chemin des Grottes Il - 1700 Fribourg:

Centre scolaire du Sacré-Cœur Sion

2.

Ordre' du

j~ur:

':r:' Pré~entati01i .~ des, :d iphtongueset des. ,sons composés (ein, 'oin, , . . ie~, etc.) sUr le plan lecture 'et écriture. ' -

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2. Emploi des boîtes de lettres (actuellement en vente à l'ODIS). 16 h. 30 Clôture. Yvonne Savioz 36~.

II.

~5 -20 juillet Fr. 80.. . CoUabora6on du maître à l'orientation professionnelle, M. Raymond Uldry, avenue de Warens 2 - 1203 Genève

3. 29 juillet-3 août Fr. 120.- ' ·Culture '· ciIiématographique; . M; Hermann PeUegrini, profes'seur,- rue du Midi - 1890 St-Maurice

4. 15-20 juillet Fr. 90.'.Pédagogie "non'.;.directive et techniques de groupe, M. Raymond : Fonvieille, Gennevilliers 37:, __

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15. 15-27 juillet Fr. 155.Etude ttlu milieu, ,M . . JeanrLouis iLolltan, ·av. de ,I:Amandolier' 17 1208 Genève 5. 15-20 juillet Fr. 60.Initiation aux mathématiques modernes, M. Edmond Basset, profes. , ,seur),ohemin·de Versailles - 1096 Cully; 6. 1\5-17;juiHet:Fr; 1:70.~ La· math~matique' à:' l!école priinaire, M '. UaurenÎ' Pauli, dir: Jnst. sc. étlüe:, Genève' , Mme Marianne:Denis - 1223 Cologny Mme Yvonne Savioz - 1950 Sion .".. ,_.M~, Oa,stoq., Guélat :- 2900 Porrentruy: , M. Roger Dyens - 1095 Lutry 7. 15-20 juillet Fr. 100.Intégration du magnétophone dans l'èn"seignement; Initiation à ~la·musi.. que par le disque, M. Edouard Excoffier, Henri-Mussard 16 1208. Genèye

.,..' C. COURS ARTISTIQUES ET TECHNIQUES '

16. 20-27 juillet Fr. 80.Dessin=-Le , pel's.onnag~, . M. ·. MichelRappo,

1249 Chanèy

17. 29 juillet-3 août Fr. 80. rDessin:", L'animal~_M. Alain_HQnegger,.chemin de Cres~y 7.2 -,1213 Onex 18. 5-1 0 août Fr. 80.Dessin: La nature, Mme Madeleine 12130nex

20. 5-10 août Fr. 80.-

9. 29 juillet-10 août Fr. 90.Etude pratique de l'allemand, avec laboratoire de langues, M. Bertrand Golaz, av. du Gros-Chêne 27 - 1213 Onex '

lI. hS.aO·juilletcEr. ,9.0.-

"Dessin au 'tàtileau noir, 'M. Lausanne

13. 15-27 juillet Fr. 135.Ecola.activ-e (çlegré; supé.rie.ur~;: M. EdgSlr. Savary.l tchemimdu/f,rabandan 45 - 1000 Lausanne . . 14. 15-20 juillet Fr. 80., Dëoou.vertè et',-obsenv·atioR,de;la nature, M ..Hbnrillh0ren · -- l~9)Î<!l1ou­ lez (GE)

~Jean-François ~PàhuQ; ~Befgières :3

22.

,- 1004

'22.:-z7juil1~t-Fr. JTS.-

Fabrication et jeu de flûtes en bambou a) 1er degré (débutants), Mme Thérèse Luisoni, chemin .des .Tuileries , 33 ·- 1293 Bellevue ' b) -2e degré, ~Mme 'Jacqueline "Gauthey, chemin oe ,Renens '4"3 - 1004 Lausanne lS.

·15~.20 jùl11et!Fr. ~L20.-

'J}ditiation',rula"rytbmique J acques;DaIcroze, M. (Bomini.que ~Porte, 'éhemin de la Caroline 22 - 1213 Petit-Laney ,

24.a .15-27juiUet.Fr.J.3 5., Modelage (débtitants), M. Joseph Kaise~, rue' Col.-Buchwalder ~ .280,0 Delémont 24b 15-27 juilleLFr. 135.Modelage i(dcibutan.ts), M. Marc Mousson, œierre..;de~Sa.voie 7.2 - 1400 Yverdon ' a9

38. ,

72 ,-

. .

!Des.sÏn te4bnique, ..:géôméttique,~in'dusti'iel "èt,.artisanâl, i M. (Gérard :Jaillet, Plateires 12-- '1009 fFul1y

11. 29 juillet-10 août Fr. 135.Ecole ~ctive (degré inférieur), Mme Mina 'Hubert, . cliemiil des. Col"Hnes 28-'-19'50 Sion' : 12. 15-27 juillet Fr. 135.~cole ~ctive., (de!7.é_, mO.~en), , M~ . Jean~Louis '-CQrnaz,. ! L6ng~r.aie3~ - 1006 Lausanne " '" . , ,

HQn~,gge(, r chemin r Àe. , C{essy

19. 15-20 juillet Fr. 85.Techni,ques d~itqpl:~ssion au service du dessin, M. Gustave Brocard, 'Languedoc 9 - '10UTLausanne

g': 2'2~21'juillèt 'Ft;' 10D.~ Intégration des moyens audio-visuels dans l'enseignement, M. René' Sangsue; r.ue~Erédérie;"Âmie1:2 :- , 1Q,03:J Gmèy~

10. 29 juillet-3 août Fr. 115.Le film au service de l'enseignement, M. Edgar Sauvain, rue Dufour 68 2500 Bleme ,

chemin de la Grande-'Cour ~l .,

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25a 15-27 juillet Fr. 135.~"', Tr~vair du rotin (débutants), M: Paul Glas'sey, ,1967, Bramois: ~:

1•

25b 15-27 juillet Fr. 135.Travail du rotin (débutants), M. Willy Gevey, ch. des Daillettes K .. 1012 Pully Travail du rotin (débutants), M. Paul Glassey - 1967 Bramois 26. 22 juillet), août Fr. 145.Jouets pour grands garçons, M. René Graf; avenue ,Blanc 10 - 1202 Genève c

27. , 27 juillet-3 aoûtFr. 155.Sculpture sill~ bois, M. Jean-René Barbey, Gregholet 53 '- 1814 La Tour.. de-Peilz '28.' 15 juillet-10 août Fr. 290.-Cartonnage, M. Reynold Kissling - 1607 Palézieux-Gare' 29. 15 juillet-10 août Fr. 345.Travaux sur bois, M. Bernard Hornung, Voiioinbreuse 93 - 1008 Prilly 30. 15 juillet-10 août Fr. 345.Travaux sur métaux, M. Roger Allenbach, rue Philippe Plantamour 41 1201 Genève Le programme détaillé des cours, contenant les cartes d'inscription, sera envoyé par poste à tous les abonnés au Bulletin de la Société suisse de travail manuel 'et de réforme scolaire, vers.,la mi-février. 11 pourra également être obtenu auprès des Départements cantonaux de l'instruction publique, de la Direction et du 'secrétariat des cours. Direction des cours: M: Lucien Dunand, av. E.-Hentsch 2, 1207 Genève, tél. 022 365467. Secrétariat des cours: M. Jean-Jacques Lambercy, Baumettes 6, 1008 Prilly, tél. 021 25 8455. Les , inscriptions seront reçues, jusqu'au ~ 1 mars 1968 par le canal des Départements de l'instruction publique. Au nom du Comité de la Société suisse de travail 'manuel 'e t de réforme scolaire: Le vice-président: Paul Perrelet Président-Wilson 21 2300 La Chaux-de-Fonds

Le responsable r.omand: Paul Perret , Carrels Il 2034 Peseux

Sion, le 8 février 1968

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,

AUX MAITRESSES ET MAITRES DE L'ENSEIGNE!\'IEN"r ,PRIMAIRE ET DES ECOLES ENFANTINES .' Mesdames ,et

Messi~urs,

Veuillez prendre connai~san~e dans ce N~ de 1;«E~QI~' v'.l)aisanne» des statuts qui seront présentés aux assemblées générales de nos deux , sociétés actuelles SIVR et SYE. ' " ' :, Ils sont définitifs. Vos comités se sont mis d'acçord pour vous demander de les approuver sans nouvelles modüications, celles-ci étant împqssibles, les assemblées générales ayant lieu séparément. :' Le dernier mot vous appartient, les membres actuels aux responsabilités souhaitent de tout cœur une réponse favorable car il est temps qu'une société forte groupant tout le personnel enseignant puisse voir enfin le jour. Les assemblées générales auront lieu en mars. Agréez, chères et chers collègues, l'expression de nos sentiments cordiaux. Pour le comité SIVR: Yvonne Gross Pour le èomité SYE: Louis HeumBDD

Projet de statuts de la Société pédaflogiq~e valaisanne Chapitre 1 Dénomination, siège, but et durée de la société Article premier. - Il est fondé sous la raison sociale «Société pédagogique valaisanne (SPV)>>, une association mixte au sens des articles 60 et suivants du CCS. Art. 2. - Elle a son siège au domicile du président. Art. 3. - La SPV a pour but: a) le développement et le progrès de l'éducat~on, de l'enseignement, de l'instruction, de la culture; b) le perfectionnement de ses membres; c) la défense de leurs intérêts moraux, professionnels, sociaux et. matériels. La SPV réalise ces objectüs par ses initiatives, ou en s'assurant les collaborations nécessaires, notamment celles de la FMEF et la Fédération des associations pédagogiques valaisannes en formation. Art. 4. - Sa durée est illimitée.

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Chapitre II r'Menïbres~ de 'l1-associaüon, leuFS-droifscet dèvoirs

Art. 5. - La SPV se compose: 1. de membres actifs: a) les enseignants du degré primaire et ceux des êlasses' erifantines . :du ~alais; . . . .. . . ~ b) ." les Tetraités "et 'les pensi'onnës· qui -en font ' la"dem'a nde é'et ite; 2. de membres d'honneur. '. ~ns·· r~çOiY~nt'un'_exeIllplaire aes stàtut~ et un.e cart~ de iégitiInation. . Art. '6': - Les membres deJa:SPV·.,eloiyent: . :a) "s:e .,confonper .aux règlements ' et aux .décisions ,.prises par.la SPV .d~ns. le"cadre des statut~;· ;b) stàequitter ~des ~cotisati(]>Ds Art. 7. - Chaque sociétàiretest aùtotisél par : la : loüà- :quittef'.}~ssociation .paunlU l.iju{iLannolilce sa _dé~ision : six : mois i av.ant la_fin ',deXannée ~"ci;yile ou' lorsgulun ..exercice ;-administratif ;est :prévu, six mois avant la fin de celui-ci: aEs,t ::c.omidét~ ·..:cOIDm.e :déniissiomnaire le membre qui ne paie pas sa cotisation après deux rappels. Le membre sortant perd tout droit à l'avoir social. Art. 8. - Est exclu de la :SHV :celui qùi enfreint 'les dispositions des statuts et des règlements en vigueur. . di.es ..membres ~'ex€lus perdent légalement lIeur part de 1 cotisation pour le temps pendant lequel ils ont été sociétaires. Art. 9. - Les membres de r l'-ass.e Gi-atton contribuent dans une mesure égale aux dépenses que rend nécessaire le but social. Chapitre III ~Organes '"e~l'assoeiation

Art. 10. - Les organes.de,la,SPV sont: a) les sections de districts; g) . l'assemblé~ des dél~gués; è) le comité cantonàl;' d) les commissions; e) les vérificateurs de comptes. A. Sections de districts fÂrt";12.- .Lell12S.attributions.-sont,les. sui~antes: . a) elles élaborent rJeuts 1prQpres statuts :qui ·- doiyent ~être . approuvés par le comité cantonal;

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b) elles étudient les questions relatives aux buts' de la SPV et de la C.R. ; c) elles désignent souverainement les délégués à l'assemblée des dé~ légués, à raison de 2 délégués pour 20 membres ou fraction· de 20. La délégation féminine, désignée par les institutrices, sera toujours au moins égale en nombre à la délégation masculine, désignée par les instituteurs. Il en est de même pour la délégation aux fédérations; d) elles peuvent recevoir une cotisation de section; e) elles adressent au comité cantonal1eur rapport d'activité. B. L'assemblée des délégués

Art. 13. - L'assemblée des délégués est constituée par les délégués des sections de districts . Art. 14. - Elle se réunit une fois par année en assemblée ordinaire, dans les six mois qui suivent la clôture de l'exercice. Des assemblées extraordinaires peuvent être demandées: a) par le comité cantonal; b) par 3 sections de districts; c) par l'assemblée des délégués elle-même. Art. 15. - L'assemblée des délégués est le pouvoir suprême de l'association. Elle a les attributions suivantes: a} elle adopte et modifie les statuts, b) elle adopte les sujets qui feront lobjet de ses débats; c) elle discute et vote les objets à l'ordre du jour; d) elle approuve la gestion du comité cantonal, l'activité des commissions, les règlements, les comptes et budgets; 'e) elle fixe les cotisations et arrête les émoluments des- membres du comité de l'assemblée des délégués du secrétaire du comité cantonal et des commissions; f) elle décide des affiliations; g) elle statue sur les exclusions présentées par le comité' cantonal; ' h) elle nomme le président,. le vice-président et le secrétaire de l'assemblée des délégués pour la durée d'un an; i) elle nomme le comité cantonal, dont le président, le vice-prêsident et secrétaire sont choisis par elle. Le secrétaire est choisi en dehors du comité; D elle ratifie le choix du secrétaire présenté par le président du C. C.;. k) elle nomme les membres des commissions et les vérificate~rs de comptes. -Art. 16. .:.......- Les délégués, les membres des commissions' et les . vérificateurs de comptes sont élus pour une période de 2 ans. .

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Ils sont rééligibles mais pour 3 périodes au maximum. Art. 17. - La présidence de l'assemblée des délégués sera confiée par rotation, pendant 1 an à un membre de la délégation féminine, et pendant 1 an à un membre de la délégation masculine. Art. 18. - L'assemblée des délégués prend ses décisions et procède aux élections à la majorité absolue des membres présents. Dans un seCond tour du scrutin, la majorité relative des voix fait règle. En cas d'égalité des voix, la voix du président ou de la présidente départage. En général, les votations se font par main levée, les élections au scrutin secret, à moins que l'assemblée n'en décide autrement. Art. 19. - L'assemblée des délégués est présidée par le président ou vice-président en fonction. Les scrutateurs veille à la rédaction du procès-verbal, lequel mentionnera les décisions et nominations. Le procès-verbal est signé par le président de l'assemblée et le secrétaire. Art. 20. - L'assemblée des délégués est convoquée par le comité cantonal, d'entente avec le président de l'assemblée des délégués, qui établit l'ordre du jour. Elle est convoquée 15 jours au moins avant la date de sa réunion, par lettre recommandée. Les objets portés à l'ordre du jour sont mentionnés dans la convocation. Les propositions de modification des statuts sont mises à la disposition des membres de l'association au siège de celle-ci; mention de ce dépôt est faite dans la convocation. Aucune décision ne peut être prise sur les objets qui n'ont pas été portés à l'ordre du jour, sauf sur la proposition de convoquer une assemblée générale extraordinaire. Art. 21. Les délégués qui ne peuvent assister à l'assemblée des délégués peuvent se faire représenter par procuration délivrée à un délégué de section de districts. Art. 22. - Les membres du comité cantonal et ceux des commissions sont invités à l'assemblée des délégués, avec voix consultative.

C. Comité cantonal Art. 23. _~ Le comité cantonal est composé de 5 membres, dont deux (1 instituteur et -1 institutrice) sont choisis dans les sections de districts du centre; deux (1 instituteur et 1 institutrice) dans celle du Bas-Valais et un

président (ou -présidente) désigné(e) alternativement dans l'une ou l'autre de-ces deux régions. _ _ Lors de l'adhésion du Haut-Valais le comité sera élargi. Le président (ou la présidente) de la période précédente reste de droit membre du nouveau comité pour deux ans. _ 44 "-

Art. 24. - Les membres du comit~ .cantonal s?nt .élus pour 2 ans. L a 'e du mandat ne peut dépasser 2 pen odes consecutives. dure nf' / . Art. 25. - La présidence du co~i~é c~nton~l ~e:a co Iee par rotatIOn; dant 2 ans à un membre de la delegatIOn femmme et pendant 2 ans a penmembre de la délégation masculine. un Art. 26. - Les districts non représentés au comité cantonal ont de droit une représentation dans chacune des commissions. Art. 27. - Le comité cantonal est responsable envers l'assemblée des délégués à laquelle il doit chaque année présenter son rapport d'activité et ses comptes. Art. 28. - Le bureau du comité cantonal (président, vice-président et crétaire) prépare les séances du comité cantonal et traite les affaires urseentes, sous reserve / d 'approbatIon ' par 1e comIte . / cant ona1. g Art. 29. - La SPV est valablement engagée par la signature collective du président, ou à défaut du vice-président avec le secrétaire. Art. 30. - Le comité cantonal prend les initiatives qui permettent à la SPV d'atteindre les buts fixés à l'article 3 des présents statuts. Il a les attributions suivantes: a) il dirige et administre la SPV; b) il établit le budget qui est ensuite soumis à l'approbation de l'assemblée générale; c) il veille à l'application des statuts et des règlements; d) il veille à l'exécution des décisions prises par l'assemblée générale; e) il élabore les règlements des commissions, lesquels sont ensuite approuvés par l'assemblée générale; f) il prépare et convoque l'assemblée générale, en collaboration avec le président et celle-ci; g) il entretient les contacts avec les autres associations et les fédérations; h) il représente la SPV auprès des autorités; i) il pourvoit à l'assistance juridique des membres dans les questions professionnelles. Art. 31. - Le comité cantonal est nommé par l'assemblée générale. Art. 32. - Le comité cantonal est convoqué par son président ou viceprésident, aussi souvent que les affaires l'exigent, mais au moins 2 fois par an. Chaque membre peut exiger par écrit la convocation du comite. Un procès-verbal signé par le président et le secrétaire enregistre les délibérations du comité cantonal. Art. 33. - Le comité cantonal est en nombre lorsqu'il y a au moins 3 membres présents. Il prend ses décisions à la majorité (absolue ou relative) des voix des membres présents. 45-


Chapitre V En cas de partage des voix, la voix du président ou de la préSidente est prépondérante. Art. 34. - Outre le remboursement de leurs dépenses, les membres du comité ont droit à des émoluments fixés par l'assemblée des. délégués.

D. Les commissions Art, 35. - Les commissions de la SPV sont: a) la commission pédagogique; b) la commission des intérêts matériels. Art. 36. La commission pédagogique étudie tous les problèmes qui touchent à la pédagogie. Art. 37. - La commission des intérêts matériels se consacre à la défense des intérêts matériels et des conditions de travail des membres de la SPV. Art. 38. - La commission pédagogique se compose de 7 membres. Un membre du comité cantonal, désigné par lui, en fait partie de droit. Art. 39. La commission des intérêts matériels se compose de 7 membres. Un membre du comité cantonal, .désigné par lui, en fait également partie de droit. Art. 40. - Ces commissions sont tenues de présenter ch~que année, un mois avant l'assemblée générale, un rapport d'activité au comIté cantonal. Le rapporteur des Commissions peut être entendu avec le comité cantonal par l'autorité compétente. Art. 41. - D'autres commis-sions peuvent être créées, selon les·- nécessités, par le comité cantonal. Art. 42. - Outre le remboursement de leurs dépenses, les membres des commissions ont droit à des émoluments fixés par l'assemblée des délégués. E. Les vérificateurs de comptes Art~ . 43~ Les vérificateurs de compte s·o nt nommés par l'assemblée des délégués, pour une période de 2 ans. Ils sont tenus . d'assister à l'assemblée des délégués ordinaire et présentent un.rapport écrit annuellement. L'assemblée des délégués se prononce· sur le rapport.

Chapitre IV Dissolution Art. 44. - La dissolution de la SPV· peut être demandée par les 2/3 des délégués à l'assemblée des délégués. En cas de dissolution, l'utilisation des avoirs sociaux est décidée par l'assemblée des délégués. 46·· ~ .

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Dispositions finales

Art. 45. - Le comité cantonal peut organ~ser un Congrès du ~. E. e même le P. E. F. et le P. E. M. peuvent orgamser leurs propres amIcales. D Art. 46. - La SPV peut assurer la publication d'un bulletin et créer , cet effet une commission de rédaction. . a Art. 47. - La fortune de la SP V est constItuee . / par: a) les cotisations des membres; b) les dons et les legs. . Art. 48. - La caisse centrale de la SPV paie des indemnités pour les déplacements et les séances: a) du comité cantonal; b) du bureau du comité cantonal; c) du bureau de rassemblée des délégués; ds des commissions; e) des vérificateurs de comptes. Les districts prennent à leur charge les frais de déplacement des délégués. La caisse peut aussi subventionner l'organisation de conférences, de manifestations culturelles et artistiques, etc ... Art. 49. - Les engagements de la SPV sont couverts uniquement par ses avoirs .sociaux. Art. 50. - Tout sociétaire est autorisé de par la loi à attaquer en justice, dans le mois à compter du jour où il en a eu connaissance, les décisions auxquelles ·il ·n'a pas adhéré et qui violent des dispositions légales ou statutaires. Art. 51. - Pour le surplus, les dispositions légales en matières d'association, articles 60 et suivants du CCS, sont applicables. Art. 52. - L'acceptation des présents statuts par les assemblées générales des 2 ·associations SYE et SIVR constitue l'acte de fondation de la société pédagogique valaisanne.

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ARTHUR ALDER, prof. Dr phil. nat.

·Le 17 janvier 1968, nous parvenait de Berne l'annonce de la mort du professeur AIder, actuaire de notre caisse de retraite. La veille encore, le gérant de la caisse avait eu un entretien téléphonique avec lui; nous allions être reçus à Berne, chez lui, le 27 janvier, pour régler quelques problèmes de sa compétence. Une fois, encore, pensions-nous, nous aurions la joie de rencontrer à nouveau cet .accueil si charmant qui étaient un don de Monsieur et Madame AIder. 47

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Nous y fûmes, hélas! dès le 20 janvier pour lui apporter le dernie hommage de notre caisse. La participation nombreuse des connaissances e~ amis du défunt, le recueillement, la haute tenue des témoignages apportés les multiples délégations de l'Université et des Services publics, tout attestait le respect qui entourait la persoJ1.ne du professeur AIder. Nous nous sentions honorés d'apporter, au nom des instituteurs et institutrices du Valais, notre gerbe de reconnaissance pour un si noble serviteur du pays.

* * * M. AIder est né à Berne en 1898; il obtint sa"maturité en 1917, puis il étudia à l'Université de Berne les mathématiques, les sciences actuarielles et la physique, obtenant le grade de docteur en philosophie. Chef de section à l'Office fédéral des assurances, il contribue à la mise sur pied de la loi fédérale sur les assurances de 1930. En 1937, il reçoit la chaire de professeur en assurances qui lui donne l'occasion de former toute une jeunesse au calcul des probabilités et des statistiques mathématiques: il créa ainsi une élite de chercheurs et de mathématiciens. Sa pénétration d'esprit et son sens des déductions pratiques ont contribué à donner, à l'époque, une extension nouvelle aux sciences sociales en Suisse et hors de notre pays. M. AIder s'est finalement imposé une autorité incontestable par ses recherches sur la mortalité et ses signes au secteur des statistiques du risque et de la limite d'âge. On doit à ses élèves une impulsion décisive dans le domaine des assurances sociales et privées. Il a, d'autre part, collaboré à la fondation de l'Institut des mathématiques appliquées et du Centre de calculation électronique. Au militaire, M. AIder fut appelé en 1939, en tant qu'officier, à la direction des transmissions. Par la suite, il a su mettre en valeur le métier de chiffreur, sur le plan humain et intellectuel, attentif qu'il fut à l'importance des transmissions pour l'armée. Il conviendrait de souligner encore ses diverses responsabilités à la Direction des caisses de pension de l'Etat de Berne, des caisses de pension du P. E. du canton de Berne; il faut enfin rappeler tout particulièrement le rôle qu'il joua à l'égard de notre caisse de retraite.

* * * C'est en 1949, succédant au professeur Bays, de l'Université de Fribourg, que le Dr AIder devint actuaire de la caisse de retraite "du P. E. du Valais. Il a mené à bien six revis ions successives du règlement en s'inspirant à la fois des besoins des assurés et de la sécurité de caisse, dans la persuasion que la fermeté des fonds était le plus sûr garant du bien-être des membres. La revision de 1963/1967, qui fut pour lui la dernière, lui, tint particulièrement à cœur; il fit preuve de cette honnêteté et de cette compréhension don,t il ne voulut jamais se départir. Strict sur les principes, ne transigeant jamais avec sa conscience", il sut allier pendant vingt ans de service auprès de notre caisse une obligeance 48

délicate à une rigueur de savant. Si la dernière et récente revision a pu être en quelque so~te révolutionnaire, no,us l~ devo?-s à l'esprit dans lequel il a guidé notre gerance pendant ses annees d actuanat.

* * * NouS garderons de ce conseiller savant et avisé un souvenir reconnaissant. Le personnel enseignant qui bénéficie de sa compétence aura une pieuse pensée pour le Dr Aider. Au nom des instituteurs et des institutrices, nous renouvelons à Madame Alder l'expression de notre respectueuse sympathie, nous permettant de lui rappeler une fois encore combien le Dr AIder était attaché au Valais. Caisse de retraite du P. E. - Le président: M. Praplan EN AUSTRALIE EXPERIENCES DE PLUIE ARTIFICIELLE Des pluies artificielles provoquées au-dessus des champs de l'Etat de Victoria, en Australie, ont permis d'obtenir une récolte supplémentaire de blé d'une valeur d'environ 2 millions de dollars australiens (10 millions de francs français). L'expérience, qui n'a coûté que 15 000 dollars, a eu lieu d'août à novembre 1966 dans une zone de 25 000 km 2 . Dès que des nuages propices se montraient dans le ciel, un avion spécialement équipé décollait et les «ensemençait» d'iodure d'argent. Ces opérations, qui ont permis d'augmenter les précipitations de près de 25 % (3,80 cm), seront renouvelées cette année. D ans d'autres régions d'Australie, les expériences de pluie artificielles ont également donné d'excellents résultats. (Informations UNESCO) DIE GESCHICHTE YOM KLEINEN MUCK broché 15 X 21 cm, adaptation par A. Markel, prix: Fr. 4.80 Cet ouvrage présente aux élèves d'expression française débutant dans la langue allemande un récit tiré des célèbres contes orientaux de l'écrivain allemand Wilhelm Hauf. «Der kleine Muck» peut être considéré comme un des plus beaux récits de son auteur, œuvre dont le sens profondément humain nous est présenté avec tant d'humour, de grâce et de bonté. Pour faciliter la compréhension du texte, chacun des chapitres a été adapté aux connaissances grammaticales progressivement acquises par l'élève. L 'ouvrage se termine par un vocabulaire de structures allemandes et leur équivalence française, une liste de verbes irréguliers, et deux tableaux de substantifs. L'ensemble du texte est illustré de dessins très expressifs, capables d'en augmenter l'intérêt. Ces textes faciles pourront être employés avec intérêt dans les classes de l'enseignement primaire supérieur, secondaire et privé. Ed. Delta - La Tour-de-Peilz 49


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