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XIXe année Février 1975
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L'ECOLE VALAISANNE
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
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MM. Arthur Borloz, inst. secrétaire de la SPVal; Pierre Mermoud, directeur de l'Institut St-Raphaël; l'abbé François Pralong, professeur à l'Ecole normale des garçons; Jean-Pierre Salamin, pédagogue du Département de l'instruction publique; Roger Sauthier, professeur; Michel Veuthey, professeur; Vincent Dussex, instituteur; Jean-Pierre Rausis
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Sommaire EDITORIAL: J.-L. Bagnoud
Maîtres à penser .
EDUCATION ET SOCIETE: J. Weiss 5e Congrès mondial sur la lecture
ACTUALITE PEDAGOGIQUE: A. Arlettaz Christianisme et pédagogie J.-M. Biner Cadran solaire M. Veuthey Saillon, enceinte et donjon M. Veuthey Grimisuat, cure . M. Veuthey Sion, chapelle de Tous-les-Saints. Saas Balen, église M. Veuthey
DIDACTIQUE: Sr M.-R. Genoud et 4e année C J. Gay
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J.-P. Salamin O. Lagger
Enseignement de la grammaire: CIRCE 2e année Le coq, . Bougies L'œuf de Pâques. Epreuves trimestrielles - Mars 1975 Leçon de chant.
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VIE CORPORATIVE: R. Broccard Comité SPVal
Chronique de la SPVal . Rectification concernant le rapport 1974 .
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84e 'cou-rs normal suisse. Pub1ication des cours de printemps 1975 . Vacances et congés spéciaux pour 1975-1976 .
60 62 63
A vis concernant les candidats au brevet pédagogique.
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AnaJ.yse des fonctions - Etat du Valais. Math-Ecole Mise au concours d'un poste de collaborateur responsable des moyens audiovisuels .
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lNFORMA TIONS : Service cantonal de l'enseignement primaire et des Ecoles normales P. Curdy A. Zufferey Service cantonal de l'enseignement primaire et des Ecoles normales E. Grichting Dr F. Scharen F. Brunelli IRDP
Encart 2
Buts annuels · en éducation physique
26 35 36 37 38
66 66
Maîtres , a penser
L' histoire de l'homme sur la terre a été constamment difficile. Les légendes les plus riches de signification comparaient l' homme à Prométhée ou à ce Sisyphe condamné à rouler sans cesse un rocher jusqu'au sommet d'une montagne d'où la pierre retombait de son propre poids. Les cultures anciennes, qui savaient la grandeur de l'homme, le savaient aussi misérable et marqué pal' le destin. Ce n'est pas d' aujourd' hui que les enfants innocents meurent. Et sans doute les idéologies au nom desquelles on tue et on massacre ne datent pas d'aujourd'hui non plus. Nous ne sommes donc pas les premiers à nous sentir perdus. Si aujourd'hui tant de voix s'élèvent pour dénoncer les erreurs de notre civilisation, c'est que le danger a pris une forme nouvelle,' nous vivons à une époque où les valeurs ne sont plus seulement niées, elles sont renversées. Les asiles psychiatriques et les camps d'esclaves s'érigent au nom de la liberté; le crime se drape des dépouilles de l'innocence et par un curieux renversement des valeurs, c'est l'innocence qui est sommée de fournir ses justifications. Les démocraties bourgeoises, dites chrétiennes, s'effondrent, pourries dans leurs mœurs et vidées de leurs certitudes. Livré à l'attrait d'un bonheur de possession et de confort, l'Occident ne sait plus écouter l'appel du héros, du sage et du saint. Cette peinture peu rassurante - et combien fragmentaire et incomplète, puisqu'elle ne montre pas les lumières du tableau - ne pourrait-elle pas fournir le point de départ d'une réflexion sur les finalités de l'école et notr& profession d'enseignant? Car s'en alarmer ne suffit pas, et préférer le plaisir de déchoir à la joie de créer est trahison. Notre rôte, pour le dire en un mot, est d'apprendre à être et à penser. Redécouvrir la grandeur de notre mission d'enseignant, redéfinir le sens de notre action, voilà une des tâches les plus urgentes. Car si l'école se borne à voir dans l'homme un instrument de production, elle initiera ses élèves à des techniques ou à .un métier. Si elle entend uniquement former des citoyens dociles, elle donnera à la jeunesse une éducation étatiste. Si elle ne voit en l'homme que l'héritier d'une culture ou d'une civilisation, elle s'efforcera de le munir d'un maximum de connaissances. Si elle est fermée à toute transcendance, elle mutilera l'homme en ne développant que la perXJnnalité humaine. Le visage de l'école dépend donc de la philosophie que l'école en question professe sur l'homme et sur la vie. De même qu'un vigneron doit connaître la vie et les conditions de développement d'un cep, l'éducateur doit savoir d'où part et où aboutit sa tâche formatrice,' pour faire de l'enfant un homme, il doit avoir un idéal de l'homme, une certaine idée de l'homme. 3
On peut légitimement affirmer qu'en Valais, de par la volonté du peuple, l'école à l'ambition de donner aux élèves une éducation intégrale, qu'elle vise à former des hommes complets, des chrétiens adultes. C'est faute de voir que ces valeurs fondamentales se transmettent par les actes simples et banals de tous les jours que cette ambition n'est pas réalisée. Apprendre à être et à penser est un long cheminement: les «moments parfaits », les chemins de Damas sont rares. Le plus souvent, c'est par «la vie humble aux travaux ennuyeux et faciles » que se préparent les grandes destinées. L'école peut être ce milieu humble, mais efficace, qui ouvre l'intelligence, éveille la sensibilité, forge le caractère. En effet, réaliser un travail de groupe, écrire une page sans faute d'orthographe, apprendre à disposer avec goût, soigner la correction du langage sont des actes importants ,: on l'oublie parfois. Les disciplines scolaires concourent au développement harmonieux de toutes les virtualités contenues en germe dans l'esprit. Un professeur de piano, en faisant exécuter des arpèges à son élève, entend assouplir ses capacités plutôt que lui faire retenir une mélodie. De même, le maître considère d'abord les matières du programme comme un moyen d'exercer l'intelligence ou les autres facultés de ses élèves. La mathématique, par exemple, forme l'intelligence à la clarté, à l'ordre, à la précision, à la rigueur du raisonnement. L' histoire, - si l'on sait dépasser les récits de guerre (Grandson /) de la plupart des manuels, inspire à l'enfant ou à l'étudiant le respect du document historique, l'impartialité dans ses jugements, le sens de la relativité des choses humaines en face de la succession ininterrompue des civilisations et des systèmes politiques. Quant à la géographie, elle élargit sa notion d'espace, à condition qu'elle ne se borne pas à être une simple nomenclature de lieux. C'ej! donc en définitive par, des actes variés mais simples - ceux de l'école, ceux de tous les jours - que s'acquièrent certaines valeurs qui ont fait la grandeur de notre culture. Je sais bien que là n'est pas toute notre tâche. Que nous avons à réfléchir ensemble aux conditionnements de toutes sortes qui paralysent notre action. C'est parce que nous voulons faire de l'école un lieu de vraie rencontre, un outil pour développer tout l'homme, que nous sommes préoccupés de la surcharge des programmes, de cet encyclopédisme qui touche aussi bien le primaire que le secondaire, des méthodes de sélection, de l'éducation permanente etc. Ces problèmes méritent réflexion et des solutions nouvelles doivent être trouvées. Mais dans l'acte d'enseigner, il serait inexact de penser que l'on « fait de l'édllcation» lorsqu'on laisse de côté le programme et qu'on n'en fait pas lorsqu'on le suit. Par sa «présence» et sa « capacité d'être avec », le maître fidèle à sa mission · participe au développement de l'enfant par tout ce qu'il fait et tout ce qu'il est, - aussi bien lorsqu'il suit un programme que lorsque, plus librement, il répond aux aspirations des jeunes, à leurs interrogations profondes. L'essentiel pour ['enseignant, lié par l'espace à sa classe, c'est d'être l' homme du face à face. Conscient de sa responsabilité, comme dirait P.-H. Simon, il peut être, « un maître à penser, un intercesseur entre le esprits naissant à la pensée et les esprits souverains qui l'ont faite ». • Jean-Luc Bagnoud 4
Se Congrès mondial sur la lecture VIENNE -
12-14 août 1974
Rapport du délégué de la Suisse à l' intention du Département fédéral de l'intérieur Jacques WEISS.
1. INTRODUCTION L 'Association internationale de lecture a tenu son 5e Congrès à Vienne, dans la prestigieuse résidence d'hiver des Habsbourg, le Hofburg, du 12 au 14 août 1974. C'est en ce lieu que quelque 900 congressistes, venus d'une vingtaine de nations, se sont réunis pour découvrir «les nouveaux horizons de la lecture », thème de ce 5e Congrès. L'Europe était représentée par environ 200 personnes seulement. Les délégations de l'Amérique du Nord, du Japon, de la G rande-Bretagne et des Pays Scandinaves étaient les plus importantes. La Suisse n'était représentée que par 5 personnes. On peut expliquer cette faible participation européenne et suisse par le fait que l'Association internationale, d'origine américaine, n'a franchi l'Atlantique que récemment. Les associations nationales européennes affiliées ne le sont que depuis peu de temps, c'est notamment le cas de la Belgique et de la Suisse. L'Association Suisse de Lecture (ASL) a été créée en 1973 seulement, et l'Association belge en 1974. Avant de résumer les travaux issus du Congrès mondial, il convient de présenter cet organisme international, encore mal connu en Suisse.
2. ASSOCIATION INTERNIATIONALE DE LECTURE L'Association internationale de lecture dont le sigle est IRA (International Reading Association) est née en 1955 de la fusion de 1'« International Council fa the Improvement of Reading Instruction» et de la «National Association for RemediaI Teaching ». Elle a commencé à fonctionner le 1er janvier 1956 en tant qu'organisation professionnelle sans but lucratif. L'association compte 56 000 membres, répartis dans 64 pays. Elle regroupe enseignants, psychologues, bibliothécaires, administrateurs, parents et autres personnes s'intéressant à l'enseignement de la lecture et à sa promotion. Comme le stipulent ses statuts, l'IRA a quatre objectifs principaux: 1. Améliorer la qualité de l'enseignement de la lecture à tous les niveaux a) en encourageant l'étude de la nature du processus de la lecture ; b) en encourageant et en facilitant des recherches portant sur tous les aspects de la lecture ; c) en publiant les résultats d'enquêtes et d'exercices pratiques pertinents et significatifs concernant la lecture; d) en constituant un centre d'échange d'informations relatives à la lecture; e) en encourageant l'établissement de programmes de formation et de perfectionnement de haute qualité à l'intention du corps enseignant. 2. Donner à tous une plus grande conscience de l'importance de la lecture a) en les incitant à développer chez eux le goût des lectures utiles et un intérêt permanent pour la lecture;
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b) en les aidant à acquérir pour toute leur vie l'habitude de lire; c) en leur faisant apprécier la valeur de la lecture dans une société démocratique. 3. Patronner des congrès et des réunions destinés à mettre en pratique les objectifs de l'Association. 4. Aider tous les hommes à atteindre un niveau de compétence en matière de lecture qui soit proportionné aux aptitudes personnelles de chaque individu. Elle publie trois revues en anglais: - «The Reading Teacher» qui concerne particulièrement les problèmes du niveau primaire et contient des articles, des rapports, des notes et des comptes rendus. - Le «Journal of Reading », qui contient des articles, résumés de recherche, notes, etc. concernant les problèmes de lecture aux niveaux secondaire et supérieur ainsi que dans l'éducation des adultes. - Le «Reading Research Quartely», qui donne des comptes rendus détaillés d'importants travaux de recherche concernant la lecture et les domaines connexes.
3. PROGRAMME DU 5e CONGRES Le Congrès proposait aux participants un très large programme: 5 symposiums, compo- · sés chacun de 6 exposés et de travaux de groupe, 10 «perspectives », colloques plus restreints et 3 cercles de travail spécialisés et se déroulant à huis-clos. Voici le détail du programme: Symposiums
S. A.
mis en évidence les rapports entre la littérature et le développement et la promotion de la lecture et ont soulevé les problèmes de l'évaluation de la lecture récréative.
S. C. Thème: le domaine de la lecture. Ce thème dont l'énoncé est général, a permis d'y inclure des exposés très disparates. Ce symposium a abordé des sujets relatifs à la lecture précoce et au pronostic de la réussite de l'apprentissage de la lecture, mais aussi celui du rôle des aides paraprofessionnelles dans la classe et encore celui de la responsabilité du maître. S. D. et E. Thème: le maître et le lecteur. Niveau secondaire et primaire. Ces symposiums ont abordé l'enseignement même de la lecture, ses méthodes, les difficultés rencontrées par les élèves selon les stratégies pédagogiques adoptées. Per~pectives
Ces 10 colloques plus restreints portaient sur les intérêts en lecture des jeunes enfants. sur la lisibilité, la lecture précoce, les livres pour tous, la lecture efficace, l'aptitude à lire, les lents, l'éducation comparée, la lecture et la technologie, la lecture et la perception. Cercles de travail, réunis en huis-clos Les 3 cercles de travail ont abordé, le premier, la définition de critères normatifs en vue de l'évaluation, le deuxième, l'exploration des nouvelles directions de la recherche en lecture, le troisième, l'étude de problèmes divers: prévention, bilinguisme, inaptitudes spécifiques, littérature d'adulte.
Thème: le média imprimé et le lecteur. Les exposés avaient trait aux rapports existants entre la lecture et les activités intellectuelles et les problèmes d'évaluation correspondant à la lecture fonctionnelle.
Nous avons fait notre choix en fonction d'intérêts personnels et allons présenter ici une synthèse des exposés auxquels nous avons assisté, synthèse enrichie de réflexions personnelles suscitées par ces expqsés.
S.. B. Thème: la littérature et le lecteur. Comme le thème l'indique, les conférienciers ont -
Nous aborderons trois· sujets: la lecture et l'intelligence - la prédiction de la réussite en lecture - les méthodes de lecture.
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4. LECTURE ET INTELLIGENCE Le symposium A particulièrement, a développé le premier sujet: lecture et intelligence. L'enseignant a encore trop tendance à croire que la lecture est un acte simple, associatif et a utomatique. Les orateurs de ce symposium (qui se réclament en général de Chomsky, Piaget ou Bruner), Cahn Loryme, Université de Loyola - New Orleans, Staiger Ralph c., Université de Delaware, et Ransom Grayce, Université de Californie du Sud, à Los Angeles. ont montré qu'au contraire, l'acte lexique mobilise des processus cognitifs complexes. appartenant aux catégories les plus élevées de la taxonomie de Bloom: a pplication, évaluation. Leurs conceptions de la lecture s'opposent à celles des behavioristes. La lecture suppose une activité interprétative. Le texte ou le mot n'est jamais lu pour lui-même, indépendamment de tous les autres, mais interprété et vérifié en fonction de tous le discours et de toute la situation dans laquelle il se situe. Ainsi, par exemple, un enfant pourra lire « Marie» plutôt que « Maria », parce que, issu d'un milieu francophone, il estime plus probable de voir apparaître un nom français dans le texte; son interprétation est erronée. Mais si le contexte de l'histoire annonce le lieu de l'événement, l'Italie, l'enfant fera une autre interprétation et lira correctement: «Maria ». De même pour l'adulte, le néologisme «systémique» sera interprété correctement par un spécialiste de la recherche opérationnelle pour qui la probabilité d'apparition de ce terme dans un texte scientifique est grande: alors que ce ne sera pas le cas pour un profane qui lira « systématique ». La lecture évaluative ou critique, appelée également comparative ne porte plus sur l'exactitude .de la lecture, c'est-à-dire sur la vérification ou non des interprétations, mais sur l'exactitude du contenu du message, sur sa cohérance, son adéqUation aux faits et aux dires. La lecture d'articles de presse, de textes publicitaires, d'ouvrages traitant du
même objet est recommandée pour susciter cette réflexion critique. La '· créativité peut--égafement être sollicitée par l'enseignement de la lecture. Elle est considérée comme une extension du contenu du message lu au niveau du vécu du lecteur (expression orale, discussion sur le message; expression graphique, dessins; expression physique, mime; expression manuelle, travaux manuels). Ainsi conçue, la lecture déborde la conception étroite qui a généralement cours en Suisse, où la lecture, considérée comme technique automatisée de décodage, est enseignée pendant la premièe année scolaire. Les conceptions énoncées ci-dessus montrent au contraire comment enrichir pendant plusieurs années, l'enseignement de la lecture et consolider les acquisitions.
5. LA PREDICTIVITE DE LA REUSSITE EN LECTURE Quels critères considérer pour évaluer la maturité des élèves pour la lecture? Clifford 1. Johnson de l'Université de Géorgie définit comme dispositions à la lecture, l'âge - le sexe - le niveau mental 5 ans, 5 ans et demi l'acuité visuelle et auditive - la discrimina tion des stimuli visuels et auditifs - la capacité linguistique - le milieu - l'équilibre affectif. En ce qui concerne l'évaluation du niveau mental, les chercheurs ont critiqué les tests de QI par trop liés à des variables noncognitives. Il a été également admis qu'il n'y avait rien de mieux aujourd'hui pour les remplacer. La va1idité de prédiction des tests de disposition est faible (0,58). Les tests de prédictivité américains sont critiqués· par A. Inizan, psychopédagogue français, parce que les épreuves comportent déjà des éléments de la langue écrite. Il estime que les épreuves ne doivent pas être une imitation de la tâche à apprendre, mais ne doivent pas non plus trop s'en écarter. Les chercheurs ne se sont pas contentés de prédire la réussite ou l'échec, mais ont essayé de mettre· en place
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des programmes d'action visant à infirmer les pronostics d'échec ou autrement dit, à homogénéiser les classes vers le haut. Comme le montre le tableau suivant: Prédictivité de la réussite Test de lecture de fin d'année II
Classe homogène
1
J. Répartition de la classe si la prédiction . est vérifiée II. Répartition de la classe si la prédiction est infirmée
~sse hétérogène Test de prédiction, début d'année Aux Etats-Unis, un vaste programme HEAD START, destiné aux élèves défavorisés socialement, avait précisément pour but de les préparer par un drill systématique et par des exercices peu sophistiqués à compenser leur handicap. Les orateurs américains reconnaissent unanimement l'échec de ce programme, efficace à court terme, mais dont l'effet disparaît au bout de trois ans. Une recherche française, reprise par la Belgique, semble avoir montré des résultats plus favorables. A. Inizan a trouvé que l'activité laborieuse moyenne d'une classe (ALPECLE) représente un facteur essentiel de réussite de l'apprentissage de la lecture. L'appartenance à la classe est donc un facteur déterminant de réussite ou d'échec pour un individu. L'importance de l'attitude de la maîtresse et du climat de la classe est donc essentielle. Une recherche belge a également montré que le recours à des méthodes individualisées avait permis d'infirmer le pronostic négatif portré sur certains élèves.
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6. LES METHODES DE LECTURE Les orateurs entendus n'ont jamais présenté une méthode de lecture particulière, mais plutôt des pratiques pédagogiques considérées comme essentielles pour un apprentissage satisfaisant de la lecture. Deux tendances se sont opposées: l'une était favorable à un enseignement séquentiel et structuré et l'autre, à un apprentissage plus spontané, centré sur l'enfant. Les tenants de la première tendance, anglophones pour la plupart, justifiaient leur attitude par la difficulté particulière de l'apprentissage de la langue anglaise vu les différences considérables existant entre langue orale et langue écrite. (C'est également le cas pour le français) . Les tenants de la seconde, au contraire, faisaient remarquer que l'enseignement structuré et séquentiel, utilisé fréquemment aux Etats-Unis, a donné des résultats décevants et qu'il était préférable d'adapter les procédures d'enseignement aux enfants, tenant cOlJlpte de leur état de développement et de leurs intérêts du moment.
Ces méthodes partiraient d'un matériau fourni par l'enfant (textes d'élèves). Les chercheurs qui se sont exprimés ont également insisté sur l'importance d'un certain nombre de points que nous allons énumérer ici: Mettre en correspondance, à tous les niveaux scolaires, les phonèmes et les graphèmes des langues non-consistantes comme le français et l'anglais, c'est-à-dire celles où les phonèmes sont exprimés par un grand nombre de graphèmes différents, contrairement aux langues consistantes comme l'hébreu ou le japonais (nb phonèmes = nb graphèmes). Certains ont même préconisé, ce n'est pas nouveau, de faire lire, au début de l'apprentissage, des textes écrits en alphabet phonétique, pour éviter cette difficulté propre aux langues non-consistantes. Saturer l'environnement de l'enfant de documents écrits: tableaux muraux, bibliothèques de classe, journaux. Faire lire et écrire beaucoup et dans des styles linguistiques différents. Leur lire fréquemment des textes. Faire désigner les lettres par leur nom, par exemple be pour b et ka pour la lettre k. Développer le langage oral comme support du langage écrit. Rendre significatifs les processus de communication qui existent en classe, entre maîtres et élèves, entre texte et lecteur. Un mot qui ne peut être lu isolément, pourra être lu grâce au contexte. Il est donc possible de faire lire non pas des textes «pasteurisés », c'est-à-dire purifiés pour des apprentis-lecteurs, mais des textes authentiques, pouvant comprendre un vocabulaire étranger à l'enfant. Individualiser les méthodes d'enseignement. Prévoir une autoévaluation par rapport à des objectifs préalablement définis et connus de l'élève.
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7. CONCLUSION L'intérêt d'une telle rencontre internationale réside dans la possibilité d'une part de découvrir les tendances nouvelles de la pédagogie de la lecture et d'autre part, de situer nos recherches et l'enseignement suisse de la· lecture par rapport à ces tendances. Nous avons tenté de décrire ces dernières ci-dessus. Elles nous ont paru dans l'ensemble très proches des conceptions qui alimentent certaines méthodes nouvelles qui ont cours en Suisse: «Le Sablier» et sa parente la méthode de l'Ecole normale de Neuchâtel « S'Ex-· primer-Lire ». Elles s'opposent aux autres méthodes cantonales: centrées surtout sur le décodage, activité mentale simple, et sur le renforcement par la répétition et l'entraînement: lecture orale, lecture suivie. L'enseignement de la lecture en une année et le recours à une méthode unique d'enseignement paraissent inconcevables aux spécialistes de la lecture, anglosaxons notamment, pour qui l'apprentissage de la lecture s'étend à toute la scolarité et pour qui les méthodes et les pratiques pédagogiques doivent tenir compte des disparités individuelles. En ce qui concerne le support scientifique des exposés et la présentation des méthodes de recherche le Congrès s'est révélé assez pauvre, à quelques exceptions près. Seuls E. Leclerq-Boxus, de l'Université de Liège, P. Dickes, de l'Institut d'éducation du Luxembourg et B. Creemers, de l'Université d'Utrecht, Pays-Bas, ont fait mention de leurs méthodes d'investigations. En outre, rares ont été les chercheurs ou professeurs qui ont fourni en détail les résultats de leurs travaux. Le temps mis à disposition de chacun pour s'exprimer, peut expliquer ces lacunes. Conscients de n'avoir pu donner dans ce rapport une vue exhaustive des contributions à ce Congrès, nous croyons cependant avoir pu présenter un reflet des thèmes a bordés dans les symposiums et colloques auxquels nous avons pu assister. J. Weiss 9
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CHRISTIANISME ET PEDAGOGIE Il y a quelques mois, dans cette même revue, paraissait sous la rubrique « Education et société» un article abscons et déconcertan t. L'auteur, Claude Pantillon, nous conviait quelques semaines plus tard à une rencontre, où lecteurs et lui-même échangeraient leurs idées. Ce séminaire tissait une nouvelle forme de rapports entre rédacteur, auteurs et lecteurs de «l'Ecole valaisanne ». Cette forme de dialogue nous semble, aujourd'hui plus que jamais, particulièrement heureuse et nécessaire. Pourtant, une dizaine de personnes seulement s'étaient déplacées! Comment se fait-il que face au problème essentiel de tout pédagogue chrétien, si peu de maîtres se soient sentis concernés? Le thème de discussion, à l'instar de l'article de Pantillon, était-il trop difficile ou préférons-nous éviter de nous poser certaines questions? Claude Pantillon a ouvert un dossier, suite aux explications, commentaires, éclaircissements de l'auteur, nous y revenons aujourd'hui. Une nouvelle idéologie n'est-elle pas en train de naître? Une.·espèce de mytholo-gie du salut par la pédagogie. Si cette hypothèse devait se vérifier, n'y aurait-il pas alors incommensurabilité entre ce salut issu d'actions purement humaines et le salut par la grâce reposant sur une initiative divine? Conformément à l'Evangile, il conviendrait d'opposer un non catégorique à cette tendance qui prétend faire croire que la pédagogie est quelque chose de très sérieux, n'appartient-elle pas au contraire à l'inessentiel face à l'exigence: «Cherche d'abord le Royaume des cieux?» L'essentiel consiste ·
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à chercher le Royaume, le Christ en est le chemin, suivre ce chemin ne dépend pas d'une pédagogie mondaine, pensée, planifiée, c'est au contraire un saut. Ce qui en est cause est moins comme le demande Illich, la fermeture des écoles, que le culte païen rendu à l'éducation. En prendre conscience, n'est-ce pas rendre un premier et authentique service pédagogique au monde! Néanmoins peut-on parler d'une pédagogie chrétienne, existe-t-il une école du christianisme conçue comme un ensemble de méthodes, de programmes, grâce auquel on fa çonnerait des chrétiens? Une telle école serait une illusion, plus, elle serait une perversion. Ni l'AT, ni le NT tentent un endoctrinement, un conditionnement. Au contraire ils placent toujours les hommes devant le choix, sans tenter de leur arracher la responsabilité de la décision . L'Evangile ne contient pas de doctrine pédagogique. En effet, l'appel de Dieu et la réponse des hommes ne sont pas issus de concepts pédagogiques ou d'une stratégie édu cative. L'amour, la foi, ne sont pas l'aboutissement d'une éducation ou d'une bonne pédagogie. Ainsi la foi se joue dans l'instant et non pas au terme d'un apprentissage graduel. Cependant, le message évangélique et la foi qui s'y enracine sont riches d'implications pédagogiques. Dieu parle, agit, suscite des événements qui font réfléchir. Il y a donc une démarche éducative, sans cesse Jésus nous montre une route, il enseigne, il a des disciples, on l'appel «rabbi» (maître au sens pédagogique du
terme). Il y a également, bien sûr, place pour une pédagogie humaine, en effet, l'AT et le NT ne contredisent pas le fait que les hommes s'éduquent entre eux, ils ne nient pas non plus la responsabilité de chaque homme sur le plan de son propre développement. D'ailleurs la foi n'exige-t-elle pas précisément une réorientation complète des rapports pédagogiques que les hommes ont entre eux et avec eux-mêmes? On ne saurait donc renier toute pédagogie. Mais on le voit, elle est secondaire, c'est seulement face à Dieu que cette pédagogie trouve tout son sens. C'est donc, en quelque sorte, une pédagogie dérivée, une pédagogie de service, un moyen. On comprend dès lors pourquoi il ne saurait y a voir d'école du christianisme. L'entrée du Christ dans l'histoire, c'est l'avènement de l'amour, de la liberté. Or l'amour, vers lequel tout converge, bien que comportant un élément pédagogique, dépasse tous les projets éducatifs. C'est seulement au moment où les croyants auront saisi toutes les limites d'une pédagogie humaine face à leur foi , qu'ils pourront dialoguer efficacement avec la pédagogie. Conscients des limites de la pédagogie, laissons-nous maintenant interpeller par elle. Au départ de cette tentative une double conviction: la pédagogie contemporaine a quelque chose d'important à nous dire, d'autre part le chrétien n'est pas libéré de sa condition d'homme. l:e croyant n'est pas au-dessus de la mêlée, il ' n'est pas non plus épargné. Cependant, dans son lent cheminement hésitant, une main fraternelle tient la sienne. La pédagogie contemporaine suscite des thèmes qui entrent en résonnance avec le christianisme, de sorte que le pédagogue chrétien se sent doublement interpeller. Tout d'abord, nous devons dénoncer avec violence les méfaits d'une intelligence coupée de l'affectivité, livrée à elle-même, orgueilleuse. En effet, on ne forme pas une élite
véritable grâce au niveau de l'enseignement seulement, de cette façon là on , ne forme en réalité qu'une élite scolaire. Nous les enseignants, en faisant passer les programmes, les résultats scolaires avant toute autre considération, aimons-nous nos élèves? Avonsnous découvert à travers tel élève difficile, ou peu doué, la présence incognito du Christ? Devons-nous déscolariser la société? En tous cas, nous ne saurions perdre de vue, le souci, l'accusation fondamentales d'Illich: la perversion des institutions scolaires dans la mesure où elles sont inhumaines où lorsqu'elles risquent d'être mises au service d'un pouvoir particuIler, qu'il soit économique, politique, religieux. . Le pédagogue chrétien a-t-il un rôle à jouer dans notre société, a-t-il un exemple à donner? Entre l'idéal que représente les cours d'humanité et l'inhumanité ambiante, l'écart est si considérable, que l'école doit en quelque sorte, nous dit Louis Meylan, former l'homme de demain contre l'homme d'aujourd'hui. Pourtant l'éthique que Jésus nous enseigne n'est-elle pas le prolongement naturel de sa manière de vivre? Or, bien souvent, cet amour dont nous nous réclamons, n'est-il pas le masque de l'indifférence, de la froideur? Conformément au crucifié, le pédagogue chrétien peut excuser les .fautes de ses élèves, jamais les siennes. Dans une première étape, devons-nous à l'instar de nombreux comités, sociétés, associations pédagogiques, redéfinir les axes de la pédagogie contemporaine ou tout simplement définir nos coordonnées de chrétien ? Le pédagogue devrait être un homme libre de toutes choses et soumis à personne, mais la délivrance de cette servitude pour le chrétien devrait se manifester dans le service des frères. N'oublions pas que c'est à travers les gestes les plus ordinaires de notre vie d'homme que nous rédigeons notre réponse à Dieu. Albert Arlettaz
Il
Les cadrans dù Valais
Cadran solaire
Les Babyloniens puis les Chaldéens auxquels l'on attribue la subdivision du temps en heures et en minutes ont transmis leurs connaissances aux Grecs dont l'esprit scientifique a donné une grande impulsion au développement des cadrans.
Le gnomon En 1450 avant notre ère on s'est servi en Egypte de gnomons sous forme d'obélisque
D'où vient le cadran solaire? Grâce à des textes qui font allusion au cadran solaire et grâce aussi à de nombreuses découvertes archéologiques on sait que les Egyptiens et les Chinois se servaient, 15 siècles avant notre ère déjà, du gnomon pour observer le mouvement de la terre et pour déterminer le temps. Le gnomon est le plus primitif des cadrans solaires: c'était un simple baton vertical planté sur un sol horizontal:12
Les Romains héritèrent leur pratique et leur théorie mais n'ont guère fait figure d'initiateurs dans ce domaine. Quoi qu'il en soit, ils s~vaient tracer les cadrans horizontaux avec une remarquable précision, ce qui ne laissa pas de généraliser leur utilisation en même temps qu'évolua leur technique de fabrication. Ainsi, par exemple, après les croisades apparaît un peu partout en Europe, sans que l'on puisse en certifier la provenance, une modification essentielle du cadran: le style est désormais dirigé vers le pôle, c'est-à-dire parallèle à l'axe de la terre. Dès lors, comme par contagion, ce cadran va décorer progressivement les murs des églises, des couvents, des hôtels de ville, des · maisons bourgeoises. C'est le cadran que "l'on rencontre aujourd'hui encore sur bon nombre de façades de nos maisons.
Musée de Valère Anneau astronomique de poche, XVIIe s.
L'horloge mécanique qui se répand dès le XVIe siècle n'a pas réussi à détrôné le cadran solaire. Au contraire, il devint plus utile que jamais puisqu'avant la diffusion de l'heure légale par le télégraphe, la radio puis la télévision, il aura permis au marguillier de régler l'horloge. Ainsi donc il n'était pas rare, jusqu'à la fin du siècle dernier, de rencontrre sur une même façade, d'église en particulier, cadran et horloge. Ce n'est que l'essor touristique et commercial de cette fin de siècle qui aura raison de sa disparition presque totale. On ne pouvait plus se satisfaire de l'heure locale. Après s'être réglé sur l'heure nationale, dite de Berne, le Valais adopte en 1894 l'heure de l'Europe centrale. Dès cette époque le cadran solaire a perdu toute son utilité pratique. Il ne fut plus qu'un ornement agréable de façades, une curiosité.
Les cadrans portatifs
En dépit d'innombrables démolitions ou de ravalement des façades de maisons d'un intérêt historique ou artistique, un certain nombre d'anciens cadrans ont cependant subsisté. De plus, depuis quelques décennies on a"ssiste à un regain d'intérêt pour ces simples appareils horaires. Peintres locaux et artistes en créent pour animer des façades de maisons modernes.
Parallèlement -à la construction des cadrans fixes on a fabriqué pendant des siècles toutes sortes d'appareils pour la mesure du temps tels que la clepsydre ou les cadrans portatifs. Ces derniers - souvent métalliques - étaient aussi dits cadrans de poche. On pouvait ainsi aisément les emporter en voyage car ils étaient utilisables sous plusieurs latitudes. Ils sont aujourd'hui de précieux objets de musées et offrent une diversité incommensurable de forme et de genre. Véritables pièces d'orfèvrerie, ils sont parfois accompagnés d'un écrin aussi richement décoré ou ouvragé.
A quelques exceptions près, les cadrans solaires valaisans appartiennent au type vertical déclinant ou non. Un cadran est dit vertical non déclinant lorsqu'il est exécuté sur un plan perpendiculaire à celui du méridien, c'est-àdire lorsqu'il est orienté plein sud. Ses divisions horaires sont alors parfaitement symétriques tandis que les cadrans de type déclinant comportent une division horaire dissymétrique. Les cadrans verticaux sont dits méridionaux, orientaux ou occidentaux selon qu'ils sont orientés au sud, à l'est ou à l'ouest. 13
Il existe encore en Valais quatre cadrans solaires horizontaux, deux cadrans de poche et un cadran multiface. Dans les cadrans horizontaux, l'indication de midi est orientée vers le nord. Trois d'entr~ eux se trouvent à St-Maurice, gravés sur côes appuis de ft?nêtre des cellules des chanoines de l'abbaye. Le quatrième peut être vu aux Mayens-deSion, sur le plat d'un mur, devant le chalet de Torrenté.
Monthey. Cure, façade sud St-Maurice, Abbaye. Cadran horizontal sur un appui de fenêtre
Le calendrier solaire Les cadrans solaires du Valais n'offrent aucune difficulté de lecture de l'heure. Seulement trois d'entre eux, de confection récente grâce aux courbes de déclinaison qui les complètent, font office de calendier. Dans ces cas, les courbes de déclinaison, de forme hyperbolique, correspondent à la déclinaison du soleil au cours de l'année. Selon la longueur de l'ombre portée du style sur ces courbes, on détermine la période de l'année. Au-dessus de la ligne des équinoxes, qui est une droite parce que la déclinaison du soleil est alors nulle, se situent les courbes de la période d'octobre à février; au-dessous d'elle, celles de la période d'avril à août. Mollens. Cadran de la maison Seippel qui fait office de calendrier
Les devises horaires De très nombreux cadrans s'accompagnent de devises et de pensées. Chez nous on en rencontre en français, en latin, en allemand et même en patois. Elles sont de véritables maximes lorsqu'elles se rapportent à la moraIe: Il est l'heure de bien faire. Mets à profit le jour présent. D'autres nous rappellent que chaque moment qui passe nous rapproche de la mort: La vie fuit comme l'ombre. Une de celle-ci sera aussi la tienne. Vivants souvenez-vous .. l'heure fuit. La vie s'enfuit telle une ombre. Vous avez un avant-goût de la mort. Elles sont parfois drôles, amusantes ou spirituelles : Sic ibimus ibitis, ibunt. (Ainsi, nous irons, vous irez, ils iront) Sine sole sileo. (Sans soleil je me tais) Le temps naît et s'éteint. Les astres régiront les hommes, mais Dieu régira les astres.
Sion. Couvent des Capucins
Il fa ut sauver les anciens cadrans solaires Chaque année des cadrans solaires disparaissent sous la pioche des démolisseurs, opération· inintelligente qui dénote une incompréhension totale pour ce patrimoine historique du pays. Avant qu'ils n'aient tous disparu on peut faire un travail utile pour l'histoire et pour la joie des générations futures. Si l'on connaît des cadrans on peut les copier, les photographier ou mieux encore, inviter leurs propriétaires à les restaurer soigneusement et à les conserver précieusement. Ne serait-ce pas une action opportune pour l'année du patrimoine architectural? Si erre. Maison François de Preux
Jean-~arc
Biner
Bibliographie On trouvera ci-après une petite liste d'ouvrages dont nous .recommandons la lecture . o.u la consultation aux personnes qui désirent s'initier à cette science ou tout simplement apprendre à construire un cadran solaire. Le plus pratique et le plus clair, à portée de chaque lecteur, est celui de René Rohr que l'on peut obtenir en prêt à la Bibliothèque cantonale sur simple demande. - BIGOURDAN, G .. Gnomonique, traité théorique et pratique de la construction des cadrans solaires, Gauthier-Villars, Paris, 1956. - BINER, Jean-Marc. Cadrans solaires du Valais. Editions du Manoir, Si erre, 1974. - BOURSIER Ch. Huit cents devises de cadrans solaires, Paris, 1936. .- ROH,R, René R. J. IJ~s cadrans solaires. Traité de gnomonique théorique et appliquée, Gauthier-Villars, Paris, 1965.
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SailIon , enceinte et donjon Le bourg médiéval
L'enceinte
«SaiIlon est le bourg médiéval le mieux conservé de Suisse. » C'est ainsi que les historiens d'art définissent Saillon. Ce village conserve en effet de nombreux éléments de son enceinte, notamment au nord et à l'ouest, et ses trois portes primitives (les portes de Full y, de Leytron, du Sex ; la porte du Four est récente). Dans le village lui-même, on peut reconnaître, mêlées aux constructions postérieures, de nombreuses parties des murs médiévaux.' Construite sur l'ancien hospice (XIIIe s.), la cure a conservé une belle fenêtre romane.
Légèrement antérieure au château lui-même, puisqu'elle date des années 1257-58, l'enceinte fortifiée est particulièrement intéressante sur ses parties occidentales et septentrionales, car, en plus des murs crénelés, elle comporte une série de tours semi-circulaires - on n'avait aucune raison de protéger l'arrière des tours, donnant sur l'intérieur de l'enceinte - dont 5 au nord et 3 à l'ouest.
Le chât~au Le château de Saillon fut malheureusement détruit en 1475 par les Haut-Valaisans (triste 500e anniversaire, de ce point de vue !), mais il en subsiste encore le donjon, magnifique tour circulaire construite en 1261-62 par un des architectes de Pierre II de Savoie, nommé Meinier.
Si l'aménagement récent du carrefour, à l'entrée ouest de Saillon, à modifié quelque peu le paysage de la plaine, rien, heureusement, n'a détruit la sobre harmonie de ces murs et de ces tours épousant l'arête de la montagne. Elle est d'autant plus sensible sur 'cette photo, où la verticalité des tours et du donjon répond à celle des peupliers, tandis que la pente des murs, l'arête supérieure, et même les jeux d'ombre de la partie gauche constituent un réseau d'obliques et engendrent deux triangles d'ombre fort bien accordés. M.V.
(Photo E. Gos. Après le décès du photographe, tout le fonds de ses photos a été confié aux Archives cantonales). 18
Grimisuat, "cure Une tour du XIIIe siècle
Quelques tennes techniques
L'actuelle cure de Grimisuat est une ancienne tour quadrangulaire construite au XIIIe siècle. Elle appartenait alors au Chapitre de la cathédrale de Sion.
Dans les édifices couverts d'un toit à deux pans, on distingue -
les murs pignons, perpendiculaires à l'axe du toit ; leur partie supérieure forme donc un angle correspondant à la pente du toit, même si, très souvent, ils dépassent la hauteur du toit, afin de canaliser vers les gouttières les eaux provenant de la pluie ou de la fonte de la neige;
-
les murs gouttereaux (ou «goutterots »), qui soutiennent les poutres du toit et les gouttières (d'où leur nom).
Comme plusieurs autres édifices analogues, celui-ci se caractérise par ses deux murs pignons à redents (cf. la Majorie et le Vidomnat, à Sion, et les châteaux de Venthône, Muzot, etc.). La construction utilise un matériau très irrégulier, comme c'est le cas dans de nombreux édifices de cette époque. Pour les angles, on adopte de gros blocs soigneusement taiIlés, mais le corps des murs est fait de pierres de toutes taiIles, appareillées sans grand souci esthétique. On remarque d'autre part que divers remaniements ont défiguré fensemble de l'édifice primitif.
Les murs pignons sont souvent rehaussés de redents au Moyen âge. On appelle ainsi les découpures d'un mur en forme de dents ou de marches d'escalier.
M. V.
Une petite fenêtre en tuf - visible sur la photo près de la fenêtre droite du 2e étage révèle ce que pouvait être l'aspect original de la tour, mais les autres ouvertures trahissent des remaniements, compréhensibles, certes, mais maladroits parfois. Ils ne parviennent pourtant pas à priver cette tour de son caractère imposant.
(Phot J.-M. "Biner).
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Sion, chapelle. de Tous les Saints Un roman attardé ... Un précieux document conservé aux Archives du Chapitre nous apprend que la chapelle fut fondée en 1325 par un chantre de 'Sion, le chanoine Thomas de Blandrate. Cette petite chapelle - sa longueur totale n'est que de 12 m. 35, et la hauteur de son clocher de 12 m. 70 - située entre Valère et Tourbillon permet de prendre conscience du retard stylistique du Valais durant les siècles passés: alors que le style gothique fleurit en France depuis plus d'un siècle et demi, l'architecte reste encore fidèle, ici, au style roman. Seul le petit porche en tuf de la façade occidentale, avec ses piédroits à moulures et son tympan en arc brisé, est gothique: il révèle à la fois un souci de décoration et la maladresse du sculpteur. Ce retard stylistique est d'ailleurs fréquent en Valais. Il s'explique aisément, si l'on songe que la haute vallée du Rhône était reliée au reste du monde, durant la moitié de l'année, par le seul défilé de St-Maurice.
La sobriété de l'extérieur Le petit chœur est construit en encorbellement, c'est-à-dire en surplomb, comme le montre la photo. On le remarquera encore mieux en consultant la page de couverture du numéro de janvier 1975 de l'Ecole valaisanne.
Elégant , et sobre, le clocher est surmonté d'une flèche pyramidale en pierre. Deux paires de fenêtres géminées allègent chacune des faces de sa partie supérieure. La chapelle elle-même est éclairée par trois étroites meurtrières dans le chœur, et quelques simples fenêtres en plein cintre dans la nef et la partie du clocher ouverte sur elle. Les pignons à redents dépassent la hauteur du toit, à l'est et à l'ouest de l'édifice. Quant au matériau utilisé, il est fait, dans l'ensemble, de pierres très irrégulières, mais certaines parties - bas du chœur, angles manifestent un soin plus poussé. Notons enfin que l'angle nord-ouest de la chapelle (à l'extrême droite de la photo) repose sur un rocher, ce qui a amené l'architecte à décaler la porte et la petite fenêtre de la façade occidentale. Seule la fenêtre en forme de croix, dans la partie supérieure, est construite dans l'axe.
L'intérieur La nef comporte deux travées, qui furent couvertes en voûtes d'arêtes en 1669. Deux arcs de tuf marquent l'ouverture de la partie basse du clocher et celle du chœur. L'autel baroque date de 1653. M.V.
De minces contreforts doublent les angles de l'édifice et marquent la division des travées.
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(Photo J.-M. Biner).
Saas Balen, église Le style baroque au XIXe siède
L'extérieur
L'église de Notre-Dame de l'Assomption fut construite entre 1809 et 1812 par l'architecte valaisan Jean-Joseph Andenmatten. A cette époque où une vague de classicisme envahit l'Europe - en relation étroite avec les tendances profondes de l'ère napoléonnienne - l'architecte adopte résolument le parti baroque, mais sait créer un édifice original, tant par son plan que par son caractère élancé.
Le clocher, surmonté d'un magnifique bulbe, repose en partie sur le vestibule, et en partie sur l'édifice lui-même.
Le plan
Précédée d'un porche à colonnes toscanes, dont l'étage constitue la petite tribune, la nef est en forme d'ellipse, presque ronde. Dans sa partie opposée à l'entrée, elle s'ouvre sur un chœur semi-circulaire, malheureusement invisible sur cette photo.
Les larges bandeaux qui soulignent les travées, à l'extérieur, renforcent l'impression de verticalité qui se dégage de l'ensemble de l'édifice. Deux étages de fenêtres en plein cintre l'éclairent de toutes parts. On peut noter encore l'effet unificateur produit par les petites moulures accompagnant toutes les ouvertures à la naissance de l'arc - il s'agit donc du rappel de ce qui est parfois un véritable chapiteau - qu'il s'agisse de la porte d'entrée, des fenêtres de la tribune et d.e la nef, ou de celles du clocher.
M. V.
A part les autels baroques du XVIIIe siècle, il faut signaler, à l'intérieur, la décoration en stucs qui accompagne les éléments de l'architecture, méc1:aillons et calottes.
(Photo J.-M. Biner).
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Enseignement de la -grammaire: CIRCE 2e année Comment aborder l'enseignement de la grammaire nouvelle? Comment traduire en termes moins généraux le programme-cadre CIRCE 2e année? Le renouveau qu'apporte le Plan d'Etudes daps l'enseignement de la langue en général et de la grammaire en particulier demande de la part des enseignants réflexion et approfondissemen t. Un groupe de Normaliennes s'est mis allègrement au travail, étudiant livres de linguistique, nouvelles méthodologies, nouveaux manuels d'élèves. Ces recherches, ainsi que les bases linguistiques reçues depuis trois ans dans les cours de français, ont permis une approche théorique et pratique du programme de grammaire qui sera officiellement intro·duit en Suisse romande dans les années à venir. Voici, tirées de ces recherches, quelques suggestions de travail, quelques indications méthodologiques, portant sur les deux points essentiels du programme de 2e année, l'étude de la phrase et la relation GN - GV.
1. ETUDE DE LA PHRASE 1. Reconnaître une phrase; à l'oral, à l'écrit
Le maître présente oralement des phrases et des non-phrases, invitant l'élève à réagir: «C'est juste, ça va, ça ne va pas très bien, il manque quelque chose; oui, c'est une phrase; non, ce n'est pas une phrase ... » Remarques sur les pauses, sur l'intonation, sur la «mélodie» d'une phrase. Quelques phrases sont ensuite écrites au tableau noir: remarques sur la majuscule et les principaux signes de ponctuation. 2. Reconnaître des types de phrases Il s'agit de faire découvrir à l'enfant, au cours de plusieurs séances de travail, différentes sortes de communications possibles.
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"""""""""""""",.,
-
On peut exprimer une idée, déclarer Phrase déclarative quelque chose, On peut poser une question, demander Phrase interrogative un renseignement, interroger, On peut donner un ordre, inciter Phrase impérative à agir, commander sur un ton impératif, - On peut aussi s'exclamer de surprise, Phrase exclamative d'indignation, d'admiration, Toute phrase de la langue française appartient obligatoirement à l'un de ces quatre types et à un seul à la fois. Mais chacun de' ces quatre types exclusifs et obligatoires peut se combiner librement avec d'autres types facultatifs et non exclusifs tels que la négation, le passif et l'emphase. On obtient ainsi le tableau suivant comprenant, verticalement, les quatre types obligatoires, horizontalement, les trois types facultatifs lesquels s'associent librement entre eux et avec les précédents.
Nég Décl Imp Int Excl
Emph
Pass
Exemples: Ne coupe pas Impér + Nég les fleurs! Est-ce que les platesbandes ont été arrosées? Interr + Nég + Pass Ce bouquet, comme il est beau! Exclam + Emphase Cette étude de la phrase sera consolidée les années suivantes. C'est pourquoi il s'agit bien pour l'élève de découvrir des façons de communiquer· et d'opérer quelques Jransformations courantes sans entrer dans les détails. Mais le maître, lui, doit savoir où peuvent conduire ces exercices. . Suggestions d'exercices oraux, sous forme de jeux: - repérer un type de phrase donné: en levant la main en frappant légèrement sur la. table en mimant - jeu du perroquet contestataire: répéter toutes les phrases en disant le contraire aujourd'hui, il pleut aujourd'hui, il ne pleut pas il y a quelque chose dans ton sac il n'y a rien dans ton sac il y a quelqu'un devant la porte il n'y a personne devant la porte - utiliser successivement 3 façons d'interroger: il vient? est-ce qu'il vient? vient-il ? - trouver le contenu du panier en posant des questions auxquelles on a le droit de répondre seulement par oui ou par non - jouer au marchand et à l'acheteur - recourir à la «machine mathématique» pour passer de la phrase - non (nég) à la phrase - oui (décl)
~l~e~c~ha~t~ne~do~r=t~p~a~s~~L--l-e-c-h-at--d-ort
....""" ..."" ...." "",...
-
effectuer toutes sortes de transformations à partir de la phrase déclarative pour obtenir par exemple: Décl + Nég Exercice structural auDécl + Pass dio-oral, qui vise essenInterr tiellement à consolider des structures que l'enInterr + Nég Excl fant utilise déjà, spontanément. Excl + Nég etc. retrouver la phrase déclarative (positive) à partir d'une phrase transformée, par exemple: les fées ne dansaient pas au clair de lune - les fées dansaient au clair de lune est-ce que les lutins ne travaillaient pas dans les montagnes? - les lutins travaillaient dans les montagnes le petit nain, comme il est beau! - le petit nain est beau (Cet exercice est très important parce que ce sera toujours la phrase de base (déclarative positive) qui sera ultérieurement analysée puis symbolisée par un graphe et non la phrase transformée.) Suggestions d'exercices écrits: opérer des transformations, retrouver la phrase déclarative positive, mettre la ponctuation qui convient, faire des ensembles selon les types de phrases etc.
2. RELATION GN - GV 1. Acquisition de la notion de groupe
Les enfants connaissent la phrase et différencient plusieurs types de phrases. Ils savent, à partir d'une phrase transformée, retrouver la phrase initiale (déclaration positive). Aussi peut-on essayer d'aller plus loin et de dégager les groupes qui constituent la phrase. Voici quelques étapes: - discerner les phrases et les non-phrases (rappel du connu)
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\~...
......... ~ .... ~
1
reconstituer une phrase à partir de groupes de mots: Alain et Caroline / rencontrent / deux jeunes faons / mangent / quelques friandises / les enfants / une noisette / casse / un écureuil / dans la forêt / abat / le bûcheron / un arbre / poussent / des champignons / au pied de l'arbre / -
relier des groupes pour former une phrase ~~:i:e uille
:=:::::=--=:::: ::t d:~~~ ~E
e:e s~~ a rbre
leShirondell eS ~éc-:- ai r e le SV iSag e ~ les journé es qu~tt e nt notre r ég ~on la lamp e _ sont courtes
-
-
séparer les groupes par un trait hier / Marielle / a cueilli / des fraises / dans le bois le lièvre / soudain / dressa / une oreille attentive le vent / siffle / dans les branches au milieu de la feuille verte / une coccinelle / se promenait allonger un groupe Caroline / ouvre / son panier Caroline / ouvre / son panier rempli de champignons les enfants / aperçoivent / deux écureuils les enfants / aperçoivent / deux écureuils qui jouaient sur une branche
-
remplacer un groupe par un autre Caroline la petite fille la marchande ouvre son panier le colporteur le vendeur de petits pains
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raccourcir un groupe la méchante fée / prédisait / que la princesse mourrait la fée / prédisait / que la princesse mourrait
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-
-
les seigneurs en costumes chatoyants / entrèrent / dans la salle les seigneurs / entrèrent / dans la salle supprimer un groupe depuis toujours / Pierrot / est / mon cheval favori Pierrot est mon cheval favori Pierrot / happe / dans ma main largement ouverte / une poignée de froment Pierrot happe une poignée de froment ajouter un groupe une petite fumée / se dresse une petite fumée / se dresse / au-dessus du bois de pins une imposante locomotive / surgit au tournant de la voie / une imposante locomotive / surgit
2. Etude et comparaison des groupes entre eux Les exercices précédents permettent d'amener peu à peu l'enfant à faire différentes constatations: - une phrase comprend plusieurs groupes (au moins deux) - on peut parfois allonger ou raccourcir un groupe - on peut ajouter un groupe - on peut parfois supprimer un groupe D'autres exercices auront pour but de faire constater à l'enfant que certains groupes sont mobiles: on peut les mettre au début, à la fin ou au milieu de la phrase, par exemple La semaine prochaine / Luc / ira / au marché Luc / ira / au marché / la semaine prochaine Luc / la semaine prochaine / ira / au marché Dans une phrase, les groupes qui sont mobiles (ou permutables) sont aussi facultatifs ; on peut les supprimer, la phrase reste une phrase fançaise. Ces découvertes seront consolidées à travers une série d'exercices Voici, par exemple, ce
qu'on peut tirer d'un texte composé par les élèves: Texte: L 'hiver approche. La neige recouvre le pays. Le dimanche, les skieurs dévalent les pentes enneigées. Depuis l'automne, les arbres ont perdu leurs feuilles. La nature gèle pendant la nuit. Hier, j'ai fait un bonhomme de neige dans le jardin.
Exploitation du texte - discerner les phrases - discerner les groupes dans chaque phrase - lire le texte en supprimant des groupes: constatation = il y a des groupes obligatoires et des groupes facultatifs - relever chaque phrase sur une bande de papier - indiquer les groupes - découper mélanger les étiquettes - reconstituer les phrases - déplacer les groupes qui peuvent être déplacés: constatation = il y a des groupes fixes et d'autres mobiles (non permutables et permutables), les groupes fixes sont aussi obligatoires, les groupes mobiles sont facultatifs; on recompose le texte en laissant de côté les groupes mobiles et facultatifs. A partir de cette étape les groupes facultatifs sont laissés de côté ou mis à l'intérieur d'une corde verte. 3. Découverte des deux groupes essentiels: GN et GV Après avoir écarté de la phrase les groupes mobiles et facultatifs il reste les éléments essentiels sur lesquels on va pouvoir travailler. Soit les phrases suivantes: La nuit / tombe Les enfants / reconnaissent / les pêcheurs La mer / ressemble / à un grand ruban noir Le vent / agite / les voiles du bateau Une première étoile / apparaît Les phrases sont relevées sur des bandes de papier, puis découpées suivant les groupes. On constate qu'aucun groupe ne peut être supprimé. Les élèves reconnaissent le verbe
parce qu'ils peuvent le conjuguer (programme de conjugaison). Ils sont amenés à faire une autre constatation: parfois le verbe a une suite obligatoire. On va donc rapprocher les étiquettes verbe + suite obligatoire: la nuit tom be les enfants reconnaissent les pêcheurs la mer ressemble à un grand ruban noir le vent agite les voiles du bateau une première étoile apparaît On obtient ainsi deux grands blocs: le premier bloc sera mis à l'intérieur d'une corde jaune et on l'appellera groupe jaune le second bloc sera mis à l'intérieur d'une corde non jaune (corde grise) et on l'appellera groupe non jaune. Dès que l'élève connaîtra le nom et le verbe, on introduira les termes groupe nominal (GN) et groupe verbal (GY).
Note sur la symbolisation par les couleurs .Dans les graphes et dans les exercices cidessous nous utilisons, conformément au Plan d'Etudes, les indications GN - GV que le maître traduira, aussi longtemps qu'il sera nécessaire, par groupe jaune et groupe non jaune. Le verbe sera également symbolisé par une corde rouge, d'où la distinction d'un groupe rouge à l'intérieur du groupe non jaune. En 3e et 4e année, on étudiera le groupe bleu (suite obligatoire du verbe ou groupe fixe et non permutable) lequel se trouve, ainsi que le groupe rouge, à l'intérieur de la corde non jaune. Les groupes mobiles et permutables (compléments de P) seront mis à l'intérieur d'une corde verte et on aura, par opposition au groupe bleu, le groupe vert, rattaché à P. Etude du GN et du GV (groupe jaune et groupe non jaune) : Des phrases sont relevées au tableau noir: à huit heures, Jean va à l'école un agent de police dirige le flot des véhicules
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la journée, des feux règlent la circulation souvent, d'énormes .- camions suivent · de minuscules voitures Jean observe beaucoup de choses sur le chemin de l'école -
on enlève les groupes mobiles et facultatifs
-
on remarque qu'on ne. peut pas terminer la phrase après le verbe et que certains groupes sont la suite du verbe, formant avec lui le groupe verbal (GV), ou groupe non jaune .
relier par des traits GN et GV : le chien le moutCln h t
~
dort , tire sur sa lal.sse rassemble .. le troupeau • broute l' herbe du pré miaule .' grignote 'ùn fromage
î: ~a~motte' la souris le bergel.'
-
choisir le GN qui convient: le cordonnier - le facteur - le charcutier le fermier - l~ mercier
on constate que dans chaque phrase il reste toujours deux blocs fixes et obligatoires: le groupe jaune (GN) et le groupe non jaune (GY)
-
-
un agent de police
dirige le flot des véhicules règlent la circulation
distri bue les lettres
Jean
suivent de minuscules voitures observe beaucoup de choses
--.:... isoler les groupes facultatifs et mobiles, puis disposer les deux grands blocs qui restent sous le graphe:
Chacun s'occupe rechercher dans un texte les GN et GV, mettre les cordes, puis disposer les .phrases sous le graphe :
-p
GN 1
les enfants
Suzanne Jacques leur maman la galette la petite sœur
GV
Ton grand frère astique (avec soin) sa bicyclette neuve. (A midi,) ta maman sert le repas. Ta sœur Pascale étudie ses leçons (dès qu'elle arrive de l'école).
p
1
décident de préparer la galette des rois sort la farine et le beurre étend la pâte a pporte une fève est a ppétissan te tire le roi
sv ton grand frère ta maman ta sœur Pascale
de lever la tête petit garçon
astique sa bicyclette neuve sert le repas étudie ses leçons
-
petit garçon
le ChamPignon) un écureuil mon sapin le sapin
Réflexion sur le contenu du GN : Observons les GN de plusieurs phrases (recherche collective semi-dirigée) la chambre est en ordre le docteur inquiet présente une potion à André André est très fatigué -
Autres suggestions d'exercices: -
de lever la têté
Ce n'est qu'en 3e et en 4e année que les élèves étudient de façon détaillée les principaux constituants des GN et GV. En 2e année, l'élève découvre globalement que chaque groupe contient plusieurs éléments (ou un seul) dont l'un est le noyau.
répare les chaussures
garçon ») il peut y avoir un seul élément dans un groupe (André) etc. à partir de ces échanges semi -dirigées on introduira la notion de nom propre - nom commun, celle de pronom personnel 3e personne etc. le nom est le noyau du GN On retient des GN tels que: le champignon rouge un écureuil agile et malin mon beau sapin le sa pin de Noël On simplifie ces GN et on observe ce qui reste, soit: -
vend des boutons
va à l'école
on peut simplifier certains groupes (<< ce garçon» au lieu de «ce jeune
4. Approche globale du contenu de chacun des deux groupes essentiels: GN et GV
Jean
d'énormes camions
-
cou pe la viande
trait les vaches
des feux
allonger le ON : la chambre est en ordre la chambre du malade est en ordre le docteur commande à André le docteur soucieux . commande à André le soleil éclaire le visage du le pâle soleil d'automne éclaire le visage du
R emplaçons le ON par un autre groupe: mon petit fI',ère André notre voisin est très fatigué ce jeune garçon l'écolier malade constatations - le contenu du GN est différent - il y a des groupes plus développés, d'autres plus courts - on peut allonger certains groupes (ce jeune garçon qui a travaillé toute la semaine à l'usine - est très fatigué)
-
ces deux mots sont nécessaires mais l'un est plus important: champignon, écureuil, sapin, sont des noms; le nom est le noyau du GN
On cherche le GN et on souligne le noyau du groupe On classe les noms trouvés: noms de fleurs, d'oiseaux, de villes, de montagnes; noms communs et noms propres, noms classés selon le nombre, le genre etc. On remplace le GN Gaune) par un pronom personnel. Réflexion sur le contenu du GV: On découvre que le GV commence toujours par . un verbe. Soit le texte suivant: Le soleil J'aime le soleil. Le soleil est joyeux. La nuit, il dort. Le jour, il traverse le ciel. Ses rayons éclairent la cime des montagnes. Sa douce chaleur réchauffe la terre. Sa présence réjouit le lézard allongé sur la pierre.
30
31
"""""""""""""""""""""""',w~.,"""",.~.y.... ,
•
lit
l
,
1
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~
.y~~.yy~.~w~' 1
1
•
1
•
•
Les élèves mettent les groupes à l'intérieur des cordes jaunes et non-jaunes, ils observent le contenu du GY, ils discernent le verbe qu'ils mettent à l'intérieur d'une corde rouge, ils constatent que le GY commence toujours par un verbe: j' aime le soleil le soleil est joyeux il dort il traverse le ciel ses rayons éclairent la cime des montagnes sa douce chaleur réchauffe la terre sa présence réjouit le lézard allongé sur la pierre Dans un GY, il arrive que le verbe soit tout seul. Ainsi on peut dire: dort brille luit le soleil boude se lève se couche Parfois le verbe doit être suivi d'un groupe qu'on ne peut ni déplacer, ni supprimer: dore les raisins réjouit le lézard traverse le ciel le soleil sèche la lessive réveille les insectes endormis lance un dernier rayon Quelquefois, le verbe est complété par deux groupes de mots: offre sa chaleur à la nature donne de la joie au lézard le soleil distribue ses présents à chacun à la nuit cède sa place -
Le verbe est le noyau du GY: Un GY commence toujours par un verbe. Le verbe peut être seul dans le GY. Suivant le verbe choisi, on doit ajouter un ou deux groupes de mots pour former une phrase. Le verbe est le noyau du GV.
Les élèves classent les verbes selon les structures phrases données ci-dessus, ils composent de nouvelles phrases et mettent les groupes à l'intérieur des cordes qui conviennent.
-
Observons: Le verbe s'accorde avec le groupe jaune. Dans le graphe, le groupe jaune est dominé par P.
l es v ill age o i s l e ma r cha nd je n OLiS
Le GN dominé par P est sujet de la phrase.
LJn é cur e uil p lusie ur s éc ur e uil s
a u ma r c e d es or a n ge s de va nt l' é t a l a ge l es cris d e s ve nd e urs u ne n o i s ett e d es no ise tt es
5. Relation sujet-verbe -
Commutons le groupe jaune: @
au marché va allons v ont vais allez
nous l e s v illageois je
CONCLUSION
1
au marché
Les enfants constatent, en écoutant les différents énoncés, qu'on ne peu.t pas mettre n'importe quel groupe rouge avec n'importe quel groupe jaune, et viceversa. Relions le groupe jaune au groupe nonjaune qui convient:
i:Sm~ ;~ ~:~~ OiE ~ - je n OLJ S
Des suggestions de travail concernant un programme de toute une année - voire de plusieurs années puisque ce même programme sera repris et approfondi - sont forcément incomplètes, trop générales, et par conséquent déroutantes. D'autre part, l'enseignement de la grammaire doit s'insérer dans un ensemble beaucoup plus vaste et plus riche qui est tout le domaine de la langue, ce qui n'apparaît pas dans les travaux ci-dessus ..
à la réforme de l'enseignement de la grammaire de se pencher avec moins d'appréhension sur les nouveaux livres mis à leur disposition, tels que les GENOUVRIERjGRUWEZ, les uns destinés aux maîtres, les autres aux élèves, dont la série complète se trouve au Dépôt scolaire. Nous recommandons également l'étude des livrets Larousse, 1, 2, 3, «Comment s'initier à la linguistique », qui donnent un très bon aperçu théorique et pratique du fonctionnement de la langue française, selon les hypothèses admises par les principales écoles de linguistique.
Nous espérons toutefois que les indications <Îbnnées, si incomplètes soient-elles, permettront aux maîtres qui souhaitent se préparer
ENF déc. 1974 Sr M.R. Genoud et 4e année c
~~~~ ~:~a~~a~;:~alage e n te nd o n s l es cri s d e s v e ndeu rs vo nt a u ma rché
Mettons le groupe jaune au pluriel: un écureuil plusieurs écureuils un écureuil plusieurs écureuils
va dans la forêt vont dans la forêt cache une noisette cachent une noisette
Les enfants écoutent les énoncés, puis ils les observent relevés au tableau noir. Ils constatent des différences entre le singulier et le pluriel, différences à l'oral parfois, à l'écrit toujours. Dans le GY, seul le verbe, ici, s'accorde avec le groupe jaune. (Avec le verbe être on fera d'autres constatations).
32
33
""""""""""""""""""""""" 1
••
•
1
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JI
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~ ••••••••
w.Y • • •
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,
'
LE COQ 1 carton épais 40 x 50 cm. 1 carton ondulé 50 x 50 cm. De la colle et peinture ou papier de couleur vive. Réalisation Peindre le panneau de carton ou le recouvrir de papier de couleur. Le modèle du coq est donné ici en plus petit, il faut donc d'abord établir un patron en dessinant suivant la méthode des carreaux de 7 cm. de côté. . Décalquer sur le côté plat du carton ondulé le camail, le bec, la patte. Les découper et mettre en place avec de la colle à prise rapide. Préparer de nombreuses bandes de carton ondulé de 1,5 cm. de largeur. Les cannelures de carton sont toujours dans le sens de la largeur. (cf. 1).
Crête et barbillon Suivre les contours avec une bande dont les cannelures seront à l'extérieur et qui dessinera le dessus de la tête. Détacher la partie plate d'une bande. Ne garder 'que la partie ondulée. En garnir l'intérieur de la crête et du barbillon en plusieurs fois. Plumes de la queue: aile Commencer par les tracés extérieurs. Le cercle enfermant les spirales doit être très rond. L'œil est une minuscule spirale. 35
Matériel de base Paraffine domestique Stéarine pour faciliter la combustion Mèche de différentes grosseurs Colorants commerciaux ou cravon néocolore Type de moules: en carton, métal, plastique, verres, vases ou tout autre objet peuvent être utilisés autant qu'ils possèdent une forme suffisamment effilée pour permettre un démoulage facile de la bougie terminée. Décoration; des paillettes, des feuilles de métal découpées, des fleurs artificielles de décalque.
Marche à suivre Faire fondre la paraffine additionnée de 15 % de stéarine dans un bain-marie. Assurez-vous que la paraffine soit entièrement fondue avant d'ajouter les morceaux ou la poudre du colorant.
Avant d'utiliser les moules s'assurer qu'ils sont très propres. Ensuite insérer la mèche dans l'ouverture prévue à cette effet au bas du moule en prenant soin de laisser dépasser 2,5 cm. à l'extérieur, à l'aide de c~tte partie de mèche faites un nœud. Pour une protection supplémentaire couvrez l'ouverture de la base avec du sparadrap. Quand vous avez terminé l'opération tirez la mèche vers le haut du moule et nouez-la autour d'un crayon pour la maintenir très droite.
Il est préférable de mouler une bougie, sa partie supérieure étant placée au bas du moule, pour la raison que s'il y a des bulles d'air, elles apparaîtront au haut de la cire coulée, qui deviendra la base de la bougie. Quand la cire a atteint une température convenable, verser la cire jusquau niveau désiré, assurez-vous que la mèche est centrée de façon précise. La-isser la bougie se refroidir lentement au moins la durée d'une nuit. Quand la cire est refroidie, enlever le cachet à la base et frapper légèrement les parois du moule. Terminer la bougie en la décorant selon le goût de chacun.
L'œuf de Pâques Fournitures
feutrinè 15 x 10 ' n
:::-'
cie papier hygiénique
la partie cIu corps.
B
Mars 1975
Epreuves trimestrielles Nous remettons aux enseignants de 5e et 6e années primaires des épreuves de français accompagnées des indications suivantes: - représentation graphique des résultats par degré scolaire - moyenne et rendement général de chaque épreuve - échelle de 'notes basées sur la position des élèves sur la courbe des résultats. 1. Utilisation des épreuves Pour que les épreuves trimestrielles aient un sens, nous vous prions de tenir compte des remarques suivantes: 1.1 Faire savoir aux élèves que l'épreuve doit être considérée comme toutes les épreuves de récapitulation que vous faites durant l'année; 1.2 Faire passer l'épreuve quelques jours avant les vacances de Pâques, sans préparation préalable et sans explication spéciale; 1.3 Corriger les épreuves selon les instructions qui suivent; 1.4 Noter les travaux des élèves ·en fonction des barèmes de notes indiqués en marge de chaque représentation graphique; 1.5 En cas d'utilisation de ces travaux dans l'établissement de la moyenne du deuxième trimestre, procéder selon les directives vertes concernant le dossier scolaire. 2. Instructions spéciales 2.1 Temps de passation Les épreuves doivent être passées le matin, en deux fois, avec une pause intermédiaire : a) avant la pause, orthographe, grammaire, analyse grammaticale et logique, conjugaison; b) après la pause, les autres exercices; 2.2 Dictée Les erreurs de traits d'union et d'accents ne comptent, que pour Yz faute, sauf s'il y a changement de nature du mot (a, à - où, ou). Le texte est dicté par le maître avec la ponctuation;
2.3 Vocabulaire Se Les fautes d'cÙhographe ne diminuent pas les points ~cquis; 2.4 Etude du texte a) Se année Afin de ne pas influencer l'élève dans le choix de ses réponses, la cotation ne figure pas sur sa feuille. Elle s'établit comme suit: - Les No 1 - 2 - 3 valent 2 points chacun Le No 4. vaut 4 points. Toute réponse manquante ou supplémentaire dans les No 1 - 2 - 3 pénalise l'élève d'un point. CORRIGE: No 1 travailleuse, avare No 2 insouciante, musicienne No 3 b - c No 4 tout l'été - pas un petit morceau de mouche ou de vermiceau - quand la bise fut venue - la priant de lui prêter quelques grains. b) 6e année Ex.: Si l'élève souligne 4 adjectifs, il n'obtient aucun point. CORRIGE DE L'ETUDE DU TEXTE 1. 2. 3. 4. 5. 6.
gris (de plomb), grisâtre, grisaille la Seine a) péniches b) remorqueurs matériaux terrains vagues (vagues exigé) entre les riches immeubles et les terrains vagues, ou: entre la richesse et la pauvreté ou : entre ville et banlieue ou: entre immeubles et terrains non construits ou: toute autre idée analogue correspondant au texte 7. a) va-et-vient b) allées et venues 8. rez-de-chaussée
9. casse-croûte (<< table» et «terrase» non admis) 10. il n'y a qu'un étage il n'y a que trois fenêtres il n'y a que trois tables Il. traditionnelle 12. a) le lit est encore défait b) la femme est en camisole, ou se coiffe, ou n'est pas encore habillée 13. une grosse femme en camisole 14. les débardeurs 15. ils sont allés boire au café ou: ils se dirigèren t vers la péniche sans se presser 16. immobile imperméable 17. a) difficulté b) difficilement 2.5 Barème de points a) Se année Grammaire: Analyse: Conjugaison: Total: Etude de texte: Phraséologie: Voca bulaire : Total: Dictée: b) 6e année Dictée : Orthographe b: Analyse: Conjugaison: Total: Texte:
20 10 10 40 10 15 15 40 10
10 10 15 15 40 24
points points points points points points points points points
points points points points points points
Nous sommes à votre disposition pour tous renseignements utiles ou pour échanger des informations, à l'adresse suivante: DIP, Planta 3, 1950 SION (027 / 21 56 17). Jean -Pierre Salamin Conseiller pédagogique
Epreuve trimestrielle mars 1975 ORTHOGRAPHE 6e François se souvient. .. Depuis son enfance, François aime la mer, avec son sable doux, ses rochers rouges ou noirs selon l'heure et le temps. Depuis toujours, il se promène sur ce rivage où grouillent les puces dorées, près des filets qu'on répare en plein air. Ce sont les femmes qui ont la charge de remettre à neuf les filets abîmés par le sel et le fardeau des pêches journalières. François se souvient encore de l'époque lointaine où il ne vagabondait pas seul sur la plage, mais où il faisait des maisons de coquillages près des commères qui le surveillaient d'un œil, tout en avançant leurs travaux. Il leur en voulait bien un peu, alqrs, de cette vigilance. Mais les années ont passé, il a grandi: le voilà libre à présent de ses découvertes et de ses jeux.
ORTHOGRAPHE Se Une vieille maison
3. Remarques finales Au cas où un maître voudrait estimer la force de sa classe par rapport aux résultats du. canton, il ~'a qu'à reporter sur les graphIques (en faIsant une croix, par exemple) chacun des résultats de ses élèves. Le nombre d'élèves se situant au-dessus ou en-dessous de la moyenne générale de la courbe lui indiquera si la classe est plutôt forte, faible ou moyenne. ' Nous souhaitons vivement que les maîtres utilisant ces épreuves et les barèmes indiqués nous fassent part de leurs remarques éventuelles.
38
l,""""""""""""""""""""""" •• ~'""",~y,~..
Les murs épais et solides ' protègent bien contre la chaleur et le froid. Le toit élevé, recouvert de bonnes tuiles, abrite un vaste grenier où la lessive peut sécher, ainsi que les oignons et les pommes de terre. Les fenêtres, . un peu étroites pour mieux résister au vent, et munies encore de leurs petits carreaux, sont encadrées de vigne vierge et de clématite, dont les fleurs se balancent et embaument au moindre souffle du vent. Le balcon est en vieux fer forgé; les pigeons perchent sur la girouette, et, devant la porte, dort un gros chien, les pattes allongées.
*
ou clématites; ognons; 39
..--~.Y~-Y-T~--~~'
Nom ............. ················· .
EPREUVE DE FRANCAIS 5e ANNEE
Prénom ............................ .
EPREUVE DE FRANCAIS 5e ANNEE
Avril 1974
Avril 1974 1. Souligne les adjectifs qui peuvent qualifier la fourmi:
ETUDE DE TEXTE
10 poi nts
travailleuse, généreuse, avare, flatteuse. 2. Souligne les adjectifs qui peuvent qualifier la cigale: insouciante, économe, musicienne, prévoyante.
LA CIGALE ET LA FOURMI
3. Qulest-ce qui aurait dû pousser la fourmi à venir en aide à la cigale? Souligne les réponses possibles.
1: 1
La cigale, ayant chanté Tout 1 1été Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue: Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la fourmi sa voisine, La priant de lui prêter . . Quelques grains pour subSlter Jusqu'à la saison no~ve~le "Je vous paierai, lUl dlt-el1e, Avant l'août, foi d'animal, Intérêt et principal" La fourmi nlest pas prêteurs: Clest là son moindre défaut. "Que faisiez-vous au temps chaud? Dit-elle à cette emprunteuse. - Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise _ Vous chantiez? jlen suis fort aise: Et bien dansez maintenant Il
a) b) c) d)
la cigale nia pas eu le temps de faire ses provisions on doit aider son prochain dans le malheur. Pendant tout l'été, la cigale a répandu la joie autour d'elle la cigale lui aurait rendu 10 fois plus que ce qu'elle voulait emprunter.
4. Trouie dans le texte des expressions correspondantes à celles qui suivent. Ex.: La cigale fut sans ressources
se trouva fort dépourvue
Toute la belle saison Elle n'avait rien à manger Lorsque vint 11 hiver
=......................... .
Lui demandant de la nourriture
= ......................... .
PHRASEOLOGIE
15 points
2pts Parmi les adjectifs suivants, choisis celui qui convient: Prudent, studieu0,ponctuel, fier, couraqeux, émerveillé. Jean de la Fontaine 41
EPREUVE DE FRANCAIS
1
ANNEE
EPREUVE DE FRANCAIS 5e ANNEE
Avril 1974
'L'enfant ( ................... ) arrive chaque matin à l'heure
,
~e
Il
3pts
. ..................................................... .
coq ( ..................... ) affronte l'épervier. l pt.
Choisis le verbe qui convient:
2pts
........................................ . ................. VOCABULAIRE 3pt s .
Compose deux phrases avec des homonymes de vin
4pts .
3pts. Remplace les points de suspension par les mots suivants au choix Manuel, manier, manoeuvre, main-d'oeuvre, manutention manufacture, manivelle, maniable, manucure . ,a) Cinquante ouvriers travaillent à la ( ....................... ) de tabac b) Le menuisier ( .................. ) la varlope avec habileté. c) Cette entreprise occupe une improtante ( .................... )
a) Quand le maître est absent, les élèves sloccupent intel ligemment.
3pt s .
2pt s. Corrige ces phrases. a) je vous envoie un petit chien · par ma servante qui a les oreilles pendantes . .
l
42
........................ ........................ .......... . .............
. ................. .
Donne le diminutif des mots suivants: Un petit bois ......................................... Un petit mur .........................................
Un petit rat
b) [orsqu'if arriva, il salua ses parents. 2pts.
nom ........... ~ ............ verbe
Un petit clocher Une petite tour Un petit brin
2pts. Supprime la proposition subordonnée dans les phrases ci-dessous : Ex: Quand le chat dort, les souris dansent = Pendant le sommeil du chat les souris dansent.
enterrer. . . . . . . . . .. content .......... .
joindre ............ obéir ............ . Donne un nom et un verbe de la même famille: Ex: Courageux: courage, encourager. Ri che laid doux Lent
3pts .
15 points
A l laide d'un préfixe, donne le contraire des mots suivants: Chanceux. . . . . . . . . . . . . . . . Prudent: ............... .
l .............................................................. .
2 .............................................................. .
Imite parfaitement cette phr.ase: En été, quand le temps est beau, les moissonneurs coupent les blés.
Passer, accomplir, recourber, tapisser, surmonter,occuper, affûter Le paysan ( .................. ) sa faux Le soldat ( .................. ) quatre mois de service militaire Un papier jaune ( .................. ) le mur de la chambre
Il
Avril 1974
b) Ce cultivateur a fait une récolte dans ce champ qui est abondante.
à l' éco le.
il!
t
5~
.......................... . ............. ......................................... . ....................................... . .........................................
Trouve le verbe correspondant à la définition donnée: Perdre patience ....................................... Acquéri r de l a fortune : ....................................... . Sauter légèrement : ....................................... . Remplace ces expressions par l 'adverbe de la même famille: Avec ardeur Avec patience . ....................................... . •••••••••
Il
•••••••••••••••••••••••••••••••
....................................................... . .
" " " " " " " " " " " " " " " " " " " " " " " , ••• """ •
,
!
43 •••••••• y •••
y~
••
y~.~y
••• \
:
y~y?'
l 1
EPREUVE DE FRANCAIS 5e ANNEE
Avril 1974
Sa chanson nlest pas longue , mais la note en est vibrante. Q~~Q Q souffle la bise printanière , i l chante parmi les arbres fleur l sDonne la fonction des mots soulignés d'un trait et la nature des mots soulignés de deu x trai t s . Fonction Nature Vous Cet Bourgeons Dont Printemps Quand Muet Sur
EPREUVE DE FRANCAIS 5e ANNEE GRAMMAIRE 2pts.
Avril 1974
20 Points
Ecris correctement les mots entre parenthèses: Sur la place (public .................. ), un camelot vendait des verres et des tasses (ébréché ......................... )
4pts.
Les pluies (torrentiel ...... ) ravagent les récoltes. Il souffle une bise (glacial ....... ). La fillette avait une taille (fluet ....... ), sa mère paraissait inquiet ........ ) Ces(portail ....... ) sont en fer forgé.
Roulade Brise
4 pts.
Dans ses (plate (pomme de terre
Analyse logiquement les phrases suivantes :
6pts.
~e
verbe doit être orthographié correctement pour que le point compte .
Je (flâner, cond. prés ............ ) dans la forêt si le temps était beau.
2pts.
Le facteur appelle les concierges et (leur ............ . distribue .......... ) le courrier.
2pts
Dans les deux phrases suivantes, l lune des deux expressions entre parenthèses · est incorrecte; trace-là Le jardinier mla préparé un grand panier (de salades, à salade). mon verre (à limonade, de llmonade ) et j'ai taché mon costume.
Dès qu'il (manger, passé ant ............... ) il quitta la table. Je ne (vouloir, ind. prés ............... ) pas salir mon costume. Tu (écrire, passé comp .................. ) cette phrase correctement. Je me (retirer passé simple ............... ) sur la pointe des pieds . Dans quelques jours, nous (aller, fut. simple .. .. ........ ) en vacances.
pr em i ers.
La nouvelle (pron. relat ............... ) je viens d'apprendre mla bouleversé. Le livre (pron. relat ............. ) tu mlas parlé ne se trouve pas dans la bibliothèque. (Quelle ou qu'elle .................. ) était belle la maison de mon oncle.
10 points
(Etre, impér. prés .................. ) de bonne humeur, répands la joie Il faut' que j 1(écri re .............. ) une lettre de remerc i ements à mon parrain.
V0 ici les (q ua t r e. . .)
Nou~ av~ns pris nos cahiers. Ont-ils pris (pron.poss .......... ) ? (adj. demons ......... ) enfant s'appel~Victor.
Voyez-vous cet oiseau dont la gorge rosée brille entre les bourgeons verts ? De temps à ·aut re, il lance dans lia i rune rou l ade retent i ssante . . Quand la brise printanière souffle, il chante parmi les arbres fleuris . CONJUGAISON
bande), le jardinier cultive des et des (Chou fleur)
A~ cours du repas, j'ai renversé
ANALYSE
10 points
Analyse grammaticale Analyse logique
5 points 5 points
Voyez-vous cet oiseau dont la gorge rosée brille . ~ntre les bourgeons-verts ? C'est=fe pinson, fils du printemps, hôte assidu des cerisiers. Il nlest point muet sur son rameau. De temps à autre, il lance dans l 'air une roulade retentissante.
Hier, nous (nettoyer, imparf. de 11 ind .............. . .... ) la cour de l 'école quand la pluie se mit à tomber. Le chien (mordre, passé composé ... . ........... . ) 11 enfant imprudent .
44
" " " " " " " " " " " " " " " " " " " " " " , . , ••••• """
45 •• ,
~
•••
9~W~~~.~-.Y-y~~~
__
F
Nom ........................... Prénom ........................... . EPREUVE DE FRANCAIS 6e ANNEE ORTHOGRAPHE
EPREUVE de FRANCAIS 6e ANNEE
Avril 1974
ANALYSE LOGIQUE: 7 points
20 Points
Sépare ' les propositions et donne la nature de celles-ci:
a) Dictée: 10 points b) Ecris correctement les participes passés ou infinitifs suivants:10pts 1) Il faudrait plac .... dans une vitrine les cristaux que nous avons ramass .... l'
2) Les touristes ont long .. .' la falaise pour évit ... la marée Montante --
CONJUGAISON
8 points
4. Je ne sais pas où sont mes ami s 5. Jacques mange du chocolat dès qu'il arrive à la maison 6. Nous ne travaillons matin pas ce -
............. ..
............ .
............. ...
détermine
chats
........... . ........... .
............. ... ............. ...
nom com
...........
du verbe sont
........
unit
la sub. à la pro
7. Quand les visiteurs furent assis, on leur offrit des boissons.-
nom com. nom com.
15 points
a) Complète les phrases à l'aide du verbe "conduire" :
............ .
2. Pierre, mon ami, adore nom com. ses chats . . ....... 3. La voiture de mon nom com. oncle est usagée adj. qual.
5 points pour la nature des propositions 7 points
Complète le tableau ci-dessous. nom com.
2. On distinguait des débardeurs qui devaient avoir affaire à du ciment~ car ils étaient blancs des pieds à la tête. + 2 points pour la séparation des propositions
5) Fatigu .... de sa promenade, grand-mère alla se repos ...
l . Il demande un gâteau à sa ' mère
1. Le long du quai s'alignaient les riches immeubles d'Auteuil, tandis que sur l'autre rive, c'était déjà un décor de banlieue.
Correction:
3) Les galets étaient amass .... près des barques délaiss ..... 4) Je n'ai jamais oubli .... les gâteries que vous m'avez prodigu .... pendant ma convalescence.
ANALYSE GRAMMATICALE
Avril 1974
l . Tu n'auras pas d'accident, si tu ................ prudemment. 2. Tu n'aurais pas d'accident, si tu ................. prudemment. 3. Tu n'aurais pas eu d'accident, si tu ................. prudemment: b) Remplace les points par "r"ou "rr" 1. Cou ..... ons plus vite! 2. Il mou .... a si nous ne lui portons pas secours 3. Tu pou ... ais obéir. 4. Ils ont bien cOU ... U. c) Mets les verbes entre parenthèses à la forme voulue par le sens.
.......... .
............ . ...
...........
de verbe lons
.......... .
du verbe offrit
travail~
1. Pendant les vacances, tu passeras 2 mois en Allemagne, es-tu sûr que tu ne t' ............... '..... (ennuyer) pas ? 2. Il faut qu' i l le ................... (protéger) de ce danger 3. Le pêcheur surveillait sa ligne~ tout à coup le flotteur ..................... (plonger) et disparut sous l'eau . 4. Philippe, ............. : ....... (allery m'acheter du pain et reviens rapidement.
46
47
EPREUVE DE FRANCAIS 6e ANNEE
Avril 1974
EPREUVE DE FRANCAIS 6e ANNEE
Avril 1974
5. La corde se . . . ......... . . . . (rompre) et l a charge s'écrase avec un fracas effroyable. d)
un seul étage, peinte d'un vilain rouge, avec une terrasse formée de trois tables et la tente traditionnelle portant les mots: Vi ns - Casse-croûte.
Récris le verbe souligné au temps demandé . 1. Il est nécessaire que vous partiez. Il est nécessaire que vous . .. . . .. ..... .. .. (subj . passé) avant l'aube.
Une fenêtre de l'étage était ouverte. On apercevait un lit défait av ec un énorme édredon rouge posé en travers: la chambre du patron' A côté, une autre fenêtre, fermée celle-ci. Puis une troisième qui éta it ouverte et dans le cadre de laquelle une grosse femme en camisole se coiffait. La patronne, ou la bonne ~
2. Dans l'atelier , ils fendent le bois Quand ils ....... . . .. .. (passé antérieur) le bois dans l'atelier, ils l'entassèrent.
1
li !
3. Pourquoi ne diriez - vous pas ce que vous pensez? Pourquoi ne .................. (indic. présent)-vous pas ce que vous pensez.
En bas on pouvait suivre les allées et venues des clients. On dis tinguait des débardeurs qui devaient avoir affaire à du ciment, car ils étaient blancs des pieds à la tête. Sur le seuil, en sortant i ls serrèrent la main d'un homme en tablier bleu, puis se dirigèrent san s se presser vers une péniche immobile où un jeune homme blond, vêtu d ' un imperméable et coiffé d'une casquette grise semblait surveiller le déc hargement.
TEXTE & VOCABULAIRE: 24 points
ID'après G. Simenon)
La Citanguette (*)
* La Citanguette: Il était onze heures du matin. Le temps était pluvieux sur Paris, les pavés sales, le ciel à ras des ~oits. ,Le long,du quai , s'a l i gna i en t les ri che s i mm eubles d , Au t e u l l , t~ nd l s que sur l au t r e rive c'était déjà un décor de banlleue: terralns vagues,
petit café de banlieue
QUESTIONS SUR LE TEXTE
avec' qu el ques ta i 11 i s et de l' herbe comme à l a campagne; près d' ~ne
grue, une vingtaine de péniches am~rrées, le long des quals de dechargement encombrés de matériaux en,p~les. Entre ces d~ux spectacles, la Seine, d'un gris de plomb, agltee par le va-et-vlent des remorqueurs.
1. Quelle est- la teinte dominante (ou la couleur générale) du paysage décrit dans le premier paragraphe?
Il n'était pas difficile de repérer la Citanguette, ~ê~e à , distance car la maison s'élevait, toute seule, au mllleu d un
2. Comment s'appelle le fleuve dont on parle?
terrain
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il traînait de tout: des tas de briques, des rails de.
chemin de fer, et même de vieux châssis d'auto .... Une constructlon
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EPREUVE DE FRANCAIS 6e ANNEE
Avril ' 1974
EPREUVE DE FRANCAIS 6e ANNEE
Avril 1974
1
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3. Cite deux types de bateau indiqués dans le texte:
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........................ contiennent des marchandises
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b) les ......................... tirent les autres bateaux. 4 . Des br i que s, duc i men t: t r 0 uve, dan s lep a ra gr a phel, un te rm e
1 1
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qui résume ces deux mots: .. . ............. '.' . ... . .... . ...... . . . 5. Quels mots (ou expressions) du paragraphe l désignent une
1:
Il
surface qui n'est ni cultivée , ni construite: .. . ... ........ . . . .
1
6. Le fleuve coule entre "deux spectacles" :, l'auteur marque une opposition entre ces deux spectacles . Laquelle? paragraphe 1 .. .. . .. .. .... . .......... ... . . . . . . ...... . . ... ... . . . 7. Cite deu x expressions (l'une au par. 1. l'autre au par. 4) indiquant une circulation se faisant dans deux sens opposés . a) . ........... . .. . ... . .. . '.' . .. . . . b) .... .... . ... . ; . ... ... . ..... .. . .
8. La Ci tanguette n'a qu'un étage; comment nomme-t- on , dans n'importe quelle maison , le niveau inférieur à cet étage? ............ ... ... . . . ... .. . . .. . . .. . .... . ... .. . .. .. . ......... . .
11. Quel adjectif, dans la description de la maison, signifie IIhabituel" ? (par. 2) ................................... . 12. Relève, dans le paragraphe 3, ce qui montre qu'on se levait tard dans la maison: a) .............................. . b) .. . .......................... .
13. Quel personnage est pittoresque? Cite toute l 'expression qui le ridicul ise : (par. 3). : .......................... . 14. Trouve, dans le paragraphe 4, le mot qui désigne ceux qui déchargent les péni ches: ................................ . 15. Qu'est-ce qui montre que les débardeurs ne sont pas bousculés dans leur trava il? ................................... . 16. Relève, dans le 4e paragraphe, les deux mots dont le préfixe signifie "le contraire" ou "qui ' n'est pas a) ............................. . b) ................... '.......... .
17. A partir de l'adjectif "difficile", forme:
,
9. Cite un mot du texte montrant qu'à l'auberge on pouvait manger .
a) un nom : .............. .. ..... . b) un adver.be: ................ .
10.
Qu'est-ce qui montre que la maison et le café étaient petits (3 réponses d'après le texte): a) .......... . .. . ....... . ....... . b) .............. . .............. . c) .............................. .
50
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Etude de texte - phraseologie - vooabulaire
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5e Primaire DICTEE Avril 1914
Nombre d'élèves Rendement Pts 1
166 : 14 %
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6e Primaire
Moyenne a 1,}6 Ecart-type al,}
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Conjugaison - Analyse - Orthographe 50
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1 . L'au- tre jour de- dans la plai - ne
2 . Qui m'ont dit bonjour vi- lai - ne 3. Puis- que le Fils du noi m'ai - me 4. Un bou- quet de mar-j o- lai ne
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C'est le thème de «En passant par la Lorraine» et de «Anne de Bretagne ». Au lieu de passer par la Lorraine ou par Rennes, ici la jeune fille passe par la plaine, et reçoit pour ,étrenne un bouquet de marjolaine au lieu d'une tige de verveine. Le fils du roi et les trois capitaines sont présents dans les trois versions. On peut faire durer le plaisir, en reprenant la fin de la proche strophe au début de la suivante: 1. L'autre jour dedans la plaine, tir'ton .. . J'rencontrai trois capitaines, tir'ton .. . 2. J'rencontrai trois capitaines, tir'ton .. . Qui m'ont dit bonjour vilaine, tir'ton .. . Ainsi, au lieu de quatre strophes, la chanson en a huit. Ces chansons dites «à tiroir », furent beaucoup appréciées autrefois, car les veillées furent longues ...
A. PAR AUDITION 1re ETAPE: Assimilation de l'intonation, du rythme et de la 1re strophe. Préparation: le maître connaît la 1re strophe par cœur. Le tableau contient six portées et le texte de la 1re strophe réparti élément par élément sous chaque portée.
1er élément: Les notes du 1er élément sont déjà écrites sur la portée. Le maître chante «l'autre jour dedans la plaine» 2 ou 3 fois, en frappant des mains le 1er temps de chaque mesure. Les enfants écouteqt. «Frappez avec moi, sans chanter ». Frappez et chantez ». 2e élément: Le faire découvrir par les enfants. Le maître chante «Tir'ton joli bas de laine ». - « Qu'avez-vous remarqué? » «Les mêmes notes ». - Qui vient copier les notes de la 1re portée sur la 2e ? » Enchaîner les deux éléments en frappant. 3e élément: «Le 3e élément commence par la note qui termine le 2e élément ». Le
56
maître l'écrit sur la 3e portée. «Combien de fois vais-je chanter cette note? » - « Six fois ». Le maître écrit les 6 la sur la portée et ajoute fa et ré. Il chante à nouveau tout l'élément que les enfants reprennent 2 ou 3 fois.
4e élément: Le maître chante 2 à 3 fois le 4e élément avec le texte. Il fait constater aux enfants qu'on utilise 2 fois la fin du 3e: fa - ré. Il écrit deux fois fa - ré et ajoute la fin: la - fa - mi. Il chante ({ Tir'ton, cach' ton, tir' ton bas. Les élèves repren nent en frappant des mains le 1er temps de chaque mesure. Enchaîner le 3e et le 4e, puis les 4 premiers éléments. Se élément: «A quel élément ressemble celui-ci?» Les enfants s'apercevront immédiatement qu'il s'agit du premier élément. Un élève vient écrire les notes sur la portée. « Chantons-le avec le nouveau texte ». 6e élément: ({ Le dernier élément de notre chanson comporte 5 notes; lesquelles sont des croches, lesquelles sont des noires? » «Deux croches, trois noires» - ({ Chantez après moi: Car on le verra ». Faire reprendre le 5e et 6e élément, puis tout depuis le début. 2e ETAPE: Assimilation des strophes. Préparation: Le jour suivant, le maître peut écrire le texte au tableau de la manière suivante: ]. 2. 3. 4. 1. ,2. 3. 4.
L'autre jour dedans la plaine l ' Qui m'ont dit bonjour vilaine ITir' ton joli Puisque' le fils du roi m'aime Ibas de laine Un bouquet de marjolaine J'rencontrai trois capitaines Je ne suis pas si vilaine Il m'a donné pour étrenne S'il fleurit je serai reine
1.-4. Tir' ton joli bas de laine Car on le verra.
Tir' ton cach' ton tir' ton bas
Afin de remettre la chanson en route, le maître chante la mélodie ou la joue sur un instrument (piano ou flûte), pendant que les enfants écoutent attentivement, en frappant de leurs doigts le 1er temps de chaque mesure sur le pupitre. , Puis il chante la partie «mobile» des strophes, les enfants assurant la partie «fixe» de la chanson: Tir' ton ... Après lecture de la partie mobile, un enfant ou un groupe d'enfants prend le relais du maître alors que le gros de la classe continue à chanter les refrains. On peut chan-, ger les solistes à chaque strophe jusqu'à épuiseTl!ent (du nombre d'élèves !). Un autre moyen pour continuer l~assimila tion du texte est de faire chanter à toute la classe la partie mobile des strophes, le maître assurant la partie fixe. Puis la partie mobile seule est chantée, les enfants récitant à voix basse ou pensant la partie fixe; dans ce cas, -veiller à la propreté des enchaînements! Pour rendre le tout vivant et attractif, le maître, par mimes et par gestes, s'efforce de faire accélérer le débit ou de le ralentir, de lier ou de détacher les syllabes, d'augmenter ou de diminuer l'intensité, selon que l'exige le sens du texte.
Le maître peut utiliser les moyens pédagogiques suivants: 1. Dictée mélodique 2. Pendant que les enfants reprennent 1., le maître écrit 2 ... 3. Observation visuelle 4. Lecture au tableau 5. Le maître chante sur «nu»; un élève (parmi les moins doués) découvre qu'il s'agit de 1. 6. Dictée mélodico-rythmique Pour l'assimilation du texte, le maître peut s'inspirer des indications données ci-dessus (2e étape, par audition). 2:J..2:J..2:J..
Cette jolie chanson plaît à tous les âges et est accessible à toutes les voix. Veiller à ne pas la chanter trop vite. Et n'oublie pas que le responsable du chant de votre district serait heureux de vous aider ... Oscar Lagger
B. PAR LA METHODE WARD «L'autre jour dedans la plaine» peut être présentée: au chap. XVIII, livre l 2e et 3e ex. d'or~ - Geste IV (2)
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au chap. XXII, livre l croches et geste II
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57
Recyclage
CHRONIQUE DE
LA SPVal
C'est avec une surprise désagréable que le comité prit connaissance du plan de recyclage prévu cet été par le DIP. Après une longue discussion et une profonde réflexion, le comité affirme: -
Après le renouvellement du comité cantonal, de nouvelles personnes remplissent les diverses charges qui incombent à la SPVal. La passation des pouvoirs s'est déroulée sans difficultés grâce à la présence de Mlle Briguet et de M. Borloz dont l'aide fut précieuse. C'est ainsi que me revient la charge de correspondant à l'Ecole valaisanne. Je me propose d'ét~blir de meilleurs contacts entre le personnel enseignant et le comité qui le représente, ceci par une information régulière sur les sujets discutés. J'espère ainsi que les enseignants valaisans sentiront combien ils sont concernés par toutes les décisions de leur comité. D'autre part, chacun est appelé à donner son avis, par l'intermédiaire des membres du comité de sa région. Les contacts s'intensifiant, nous espérons tous au sein du comité, une fructueuse collaboration pour défendre notre profession.
Comité cantonal Deux séances furent nécessaires aux nouveaux membres pour prendre connaissance de tous les problèmes dont ils devront discuter. Quant au président, M. Carron, on ne compte plus les heures consacrées à l'étude de ces problèmes et aux contacts avec les personnes en relations avec la SPVal. C'est donc avec courage et enthousiasme que tous se mirent au travail. Voici les principaux points discutés et parfois tranchés lors des premières séances.
un remplacement dû à des démissions, ou à des charges nouvellement créées. La liste étant fort longue, elle sera communiquée dans une prochaine chronique. -
Rapport de clôture des classes Quelques changements ont été proposés dans l'établissement et le choix des questions posées dans le rapport. Ils tendent vers un allègement du nombre de questions et à une plus grande place donnée aux suggestions des enseignants. .
Trois semaines sont mises librement à disposition par les enseignants pendant leurs vacances d'été (dernière semaine de juin et deux dernières d'août). Le DIP devrait retenir ces dates pour organiser les recyclages.
-
L'an dernier, le comité avait demandé dans son rapport que les dates du 1er juillet au 15 août soient libres, permettant ainsi au personnel un repos nécessaire et une étude personnelle en vue de sa formation continue.
-
Le comité ne peut donc accepter la proposition du DIP de fixer 15 .jours de recyclage pour l'étude de l'allemand à partir du 21 ou du 28 juillet.
-
La scolarité ne peut d'autre part débuter avec une semaine de retard, comme ce fut le cas l'an dernier, sous prétexte de recyclage.
-
Enfin, le comité prie le DIP de prendre les décisions qui s'imposent pour trouver des solutions plus favorables aux enseignants.
Si elles sont acceptées, ces propositions apparaîtront dans les rapports à venir.
Rapport de langue II Le volumineux rapport a été parcouru par le comité. Peu de remarques importantes, tel fut le résultat de cette étude. Nous constatons que dans ce domaine, le Valais est en avance puisque l'allemand sera introduit partout dans nos classes, avant les autres cantons romands. Toutefois, la formation et le recyclage des enseignants posent de nombreux problèmes. Des échanges avec des pays voisins (Allemagne ou Autriche) sont souhaités et proposés par le comité.
Les enseignants valaisans acceptent les recyclages qu'ils considèrent comme indispensables, et ils l'ont prouvé en participant en masse à ceux mis sur pied jusqu'à maintenant.
Sections de districts Orientation syndicale de la SPyal
Nominations Le comité a proposé la nomination de plusieurs personnes à des charges nécessitant 58
Le comité ne voit pas la nécessité d'adhérer à cette future organisation, celle existant en Valais fonctionnant à la satisfaction générale.
Le comité souhaite ardemment un renouveau dans les contacts à l'intérieur des sections de district. Il lui semble indispensable que ces sections, bases de la SPVaI, reçoivent
des informations, donnent leur avis, permettant de fructueux échanges entre elles et le comité. Il se propose de donner un nouvel élan aux sections en perte de vitesse et encourage celles qui sont actives à un dynamisme plus grand encore. Pour cela elle demande à chaque enseignant de participer aux réunions de district en grand nombre. Dans la prochaine chronique, je me propose de donner à tous des nouvelles de la Commission Pédagogique et de la Commission des Intérêts Matériels qui œuvrent avec le Comité cantonal de la SPVal. Réginald Broccard (correspondant au comité cantonal)
COMMUNIQUE DU COMITE CANTONAL DE LA SPVal Rectification concernant' le Rapport de notre Association publié dans l'Ecole valaisanne. de janvier 1975
Le titre exact sous lequel doit figurer la liste des conseiIIers pédagogiques, délégués de notre assQciation, est IRDP et non IRDP / ORETI, comme imprimé dans notre rapport d'activité 1973-1974. Nous nous excusons auprès de M. Samuel RoUer, directeur de l'IRDP, ainsi qu'auprès de M. Adrien Perrot, chef du service des Moyens d'enseignement, à l'IRDP, de l'erreur commise. Nous prions tous nos membres de prendre bonne note de cette rectification. 59
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84e COURS NORMAL SUISSE No
Officiel
Cours et chefs de cours
14au 21 au 28.7 19 26 au juil juil. 2.8
Finan4 au ced'ins9.8 cri pt ion
No
Cours et chefs de cours
13.
Batik Mme Jacqueline Sandoz, 2054 Chézard.
14.
15.
16.
17.
REMARQUES CONCERNANT LA PARTICIPATION FINANCIERE DE L'ETAT POUR LA FREQUENTATION DU COURS NORMAL SUISSE En règle général, les thèmes figurant au programme du cours normal suisse sont traités dans le cadre des différents cours de perfectionnement organisés en Valais durant J'été. Ces derniers doivent bénfiécier de la préférence des maîtres.
Cours pour inspecteurs et directeurs d'écoles primaires Responsable : M. Armand Veillon inspecteur, Clarens. '
2.
3.
4.
5.
6.
Les cours normaux suisses ne sont donc pas subventionnés, à l'exception de cas particuliers qui devront faire l'objet d'une demande préalable écrite et motivée et qui seront examinés par le Département.
7.
8.
SERVICE CANTONAL DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET DES ECOLES NORMALES
9.
10.
11.
12.
Pédagogie générale: autorité !iberté, discipline. ' M . Jean-Michel Zaugg, directeur de l'Ecole normale, Les Murdines 24,2022 Bevaix. Psychologie: les grandes étapes du développement de l'enfant et de l'adolescent (de 0 à 18 ans) M. Christophe Baroni, Dr ès sc. péd. , rue Maupertuis 5, 1260 Nyon.
150.-
X
18. X
150.-
150.-
X
20.
Enfants perturbés Mme Axelle Adhémar, Dîme 89, 2000 Neuchâtel.
X
120.21.
La méthode du Sablier Mme Gisèle Préfontaine, Brouage 860, Boucherville, Québec, Canada . Mme Yvonne Rollier, Bel-Air 14, 2000 Neuchâtel.
X
200.-
Connaissance de l'environnement «l'enquête dans mon village» M. Maurice Evard, 2054 Chézard. (Lieu du cours: Chézard, Val-deRuz)
X
170.-
Etude et protection de la faune suisse M. Marc Burgat, Ch.-L'Eplattenier 2, 2206 Les Geneveys-surCoffrane.
X
170.-
X
130.-
Chant choral M. Georges-Henri Pantillon, La Chanterelle, 2022 Bevaix. M. Arthur Loosli , 3000 Berne. M. François Pantillon, 3280 Montillier/Morat.
X
160.-
Exploitation du musée dans les activités créatrices M. Marcel Rutti, Pralaz 30,2034 Peseux .
X
200.-
Techniques d'impression au service du dessin M. Gustave Brocard,Languedoc 9, 1007 Lausanne. .
X
200.-
240.-
X
X
X
220.-
X
Initiation à l'électronique M. Edouard Geiser, Tour-Grise 8, 1007 Lausanne.
X
240.-
Macramé (cours de base) Mlle Simone Bille, Bourgogne 2, 2525 Le Landeron
X
210.-
Tissage Mlle Lisette Rossat, 1675 Rue/FR. Mlle Betty Steinfeld, 1675 Rue/FR.
Emaux sur cuivre M . Jurg Barblan, Bossière, 1095 Lutry. Travail du rotin M. Paul Glassey, 1967 Bramois.
25.
Travail du rotin M . Willy Cevey, Daillettes 8, 1012 Pully.
26.
Activités manuelles au degré inférieur Mlle Véréna Stauffer, Vieux-Patriotes 46, 2300 La Chaux-de-Fonds.
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340.-
310.-
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28.
Bijouterie M. Armand Frascarolo, Gd-Donzel 19, 1234 Vessy / GE.
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240.-
29.
Cartonnage (cours de base) M . Jean-Marc Meylan, Ch.-Barnot 20, 1814 La Tour-de-Peilz.
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470.-
30.
Travaux sur bois (cours de base) M. Jean Cugno, Choulex, 1249 Genève.
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740.-
31.
·Travaux sur bois (cours de base) M. Gaston Cornioley, Jonchère Ba, 2208 Les Hauts-Geneveys.
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740.-
32.
Travaux sur métaux M. André Perrenoud, No 168, 2311 La Corbatière.
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740.-
330.-
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14au 21au 28.7 4 Finan26 au au ced'ins19 juil juil. 2.8 9.8 cription
Modelage (cours de base) M. Marc Mousson, P.-de-Savoie n, 1400 Yverdon.
190.-
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23.
Cours et chefs de cours
200.-
Utilisation du magnétophone (manipulation) M. Jean-Pierre Amsler' Pain-Blanc 19, 2003 Ne~châtel. M. Rodolfo Fabrizio, 2414 Le Cerneux-Péquignot.
Fabrication de vitraux M. Léon Declerc, Jardinière 73, 2300 La Chaux-de-Fonds.
No
27.
Dessin technique M. Marino PedriÇlli , Via Cantonale 6518 Gorduno. Le son et l'image daJ;ls l'enseignement M . Gilbert Musy, 1349 Arnex /VD. M. François Conod, 1049 Sugnens/VD.
4 Finanau ced'ins9.8 cription
200.-
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MosaYque M. Marcel Rutti , Pralaz 30, 2034 Peseux.
22.
24.
Rythmique et chansons Mme Monette Perrier, En Crochet, 1143 Apples.
Batik M. Marcel Rutti, Pralaz 30, 2034 Peseux.
19.
Sérigraphie Mme Jacquc;line Sandoz, 2054 Chézard·.
14au 21 au 28.7 19 26 au juil juil. 2.8
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330.-
220.-
300.-
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240.-
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340.-
Inscription
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200.-
Les inscriptions doivent être envoyées avant Je 25 mars 1975 au secrétariat SSTMRS Erzen bergstrasse 54 4410 Liestal.
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Officiel Société suisse des maîtres de gymnastique
Commission technique
Publication des cours de printemps 1975 No 32 - Cours polysportif : voleyball, ski, natation. 1 - 5 avril, langue allemande (française). Davos. But: Perfectionnement personnel. Les participants seront répartis en groupes d'aptitude. Base de travail pour le « ski suisse », manuel de l'lAS. Base pour la natation: les tests 1 à IV de l'IAN. En voleyball : accent sur le perfectionnement de la technique personnelle. Limitation de la participation à 60 personnes. No 33 - Education physique à l'école, 2e degré, filles et garçons. 1 - 5 avril, langue allemande (française). Baar. Education du mouvement et de la tenue, éléments de base d'athlétisme, petits jeux. A titre dérivatif pour les participants: volleyball et danse folklorique. No 34 - Formation de moniteur de ski scolaire 2 (J +S 2). 7 - 12 avril, langue allemande et française. Andermatt. Le certificat de moniteur J +S 1 (photocopie) doit être joint à l'inscription. No 35 - Direction de camps et d'excursions à ski. 7 - 12 avril, langue française. Col du Simplon. Il est indispensable de se présenter à ce cours en bonne condition physique et au bénéfice d'une connaissance moyenne de la technique du ski. No 36 - Excursions et plein air (J +S 1 et 2). 14 - 19 avril, langue allemande. Tenero. Formation de moniteur J +S dans la branche « excursions' et plein air », cat. 1 et 2. Les maîtres ne s'intéressant pas à cette formation seront tout de même admis au cours, dans la mesure où le nombre de places le permettra. Prière d'indiquer sur le bulletin d'inscription la formation souhaitée.
No 37 - Natation en bassin d'apprentissage. 7 - 10 avril, langue française. Neuchâtel. Introduction du travail en bassin d'apprentissage. Perfectionnement dans tous les styles. Condition d'admission: maîtrise d'au moins 2 styles de nage. Délai pour tous les cours de printemps : 28 février 1975.
Remarques: 1. Ces cours sont réservés aux membres du corps enseignant des écoles officielles, ou reconnues (les maîtres des écoles professionnelles inclus). 2. Si le nombre de places disponibles est suffisant, les candidats au diplôme fédéral d'éducation physique, au brevet secondaire, les maîtresses ménagères et de travaux à l'aiguille peuvent être admises au cours, pour autant qu'elles participent à l'enseignement du sport. 3. Seule une petite subvention de logement et de pension sera versée; les frais de voyage ne seront pas remboursés. 4. Le nombre de participation est limité pour tous les cours. Les maîtres inscrits recevront, une quinzaine de jours après la fin du délai, un avis leur signalant si leur inscription est acceptée ou refusée. S.. Pour tous les cours de formation de moniteur J +S il faut remarquer sur la carte d'inscription si on désire formation ou répétition. 6. Les inscriptions tardives ou incomplètes ne pourront pas être prises en considération. Inscription: Au moyen d'une formule d'inscription auprès de M. Hansjorg Würmli, président de la Commission technique, Schlatterstr. 18, 9010 St. Galien. Les cartes d'inscription peuvent être obtenues auprès de P. Curdy, insp., Gravelone 12, 1950 SION ou l'adresse ci-dessus. SSMG 1 CT Le président: Hansjorg Würmli
Officiel VACANCES ET CONGES SPECIAUX POUR L'ANNEE SCOLAIRE 1975-1976 Le Département de l'instruction publique, Vu les articles 4, 16 et 18 du règlement du 14 mars 1973 concernant l'organisation de l'année scolaire, décide 1. Les vacances et les congés specIaux pour l'année scolaire 1975/1976 sont fixés comme suit : Début des congés Reprise des cours 1.1 Toussaint: mercredi 29 octobre à midi 1.2 Noël: mardi 23 décembre 1975 au soir 1.3 Carnaval: samedi 28 février 1976 à midi 1.4 Pâques: mercredi 14 avril 1976 à midi 1.5 Pentecôte: lundi 7 juin 1976 : congé officiel
lundi 3 novembre 1975 le matin jeudi 8 janvier 1976 le matin jeudi 4 mars 1976 le matin mardi 27 avril 1976 le matin
1.6 Autres congés: (art. 5 du règlement précité) En plus des jours de congé et des vacances mentionnés ci-dessus, les écoles ont droit à quatre jours supplémentaires de congé que les recteurs, les directeurs ou les commissions scolaires peuvent accorder selon les besoins de l'économie, les contingences locales ou régionales ou encore pour établir un « pont» entre deux fêtes. Le jour de congé qui suit ordinairement la promenade scolaire ne peut être accordé en supplément. 2. Les examens d'admission au Cycle d'orientation ont lieu le vendredi Il juin 1976. 3. Les examens de promotion pour les écoles primaires ont lieu aux dates suivantes: mardi 1 juin 1976 le matin mercredi 2 juin 1976 le matin N. B. mercredi 2 juin 1976: après-midi de classe pour toutes les écoles jeudi 3 juin 1976: congé durant toute la journée pour toutes les écoles.
4. La pratique démontre qu'un congé d'une semaine entière à la Toussaint est bienvenu au sens qu'il se situe au milieu du premier trimestre qui est le plus long de l'année scolaire. Nous invitons donc les communes à utiliser 2 Yz journées sur les quatre auxquelles elles ont droit selon l'art. 5 cidessus pour avancer d'autant le début du congé de la Toussaint. 5. Il serait souhaitable, en outre, que les communes situées dans une région constituant le bassin versant d'un même Cycle d'orientation harmonisent les congés dans les écoles primaires et secondaires. Sion, le 27.1.1975. Le chef du DIP : A . Zufferey
AVIS CONCERNANT LES CANDIDATS AU BREVET PEDAGOGIQUE Tous les candidats au brevet pédagogique et en particulier les institutrices et les instituteurs qui auront accompli, à la fin de la présente année scolaire, cinq années d'enseignement en Valais, sont priés: 1. De s'annoncer par écrit en vue de l'obtention de ce titre au plus tard jusqu'au 15 mars 1975 au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 SION. 2. De présenter au Service désigné ci-dessus, pour le 31 août 1975 au plus tard, les attestations relatives aux cinq prestations pédagogiques exigées (cours suivis ou travail compensatoire). Le brevet est délivré, sur préavis de l'inspecteur, a,ux candidats dont l'activité pédagogique a été jugée satisfaisante. Pour les ayants-droits qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis ci-dessus, le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance du brevet pédagogique. Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales
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ANALYSE DES FONCTION S
Elal du Valais
Officiel (Corps enseignant et Administration)
Dans la feuille d'information No 1, nous vous avisions que vous seriez tenu régu·· lièrement au courant de l'état du projet et de son déroulement. C'est dans ce sens que va notre orientation de ce jour qui vous explique où nous en sommes et quelles seront les prochaines étapes. De plus, nous vous présentons brièvement le catalogue de critères (voir p. 65) qui est utilisé · et vous indiquons les buts du projet tels que précisés par le Conseil d'Etat. Le projet s'est déroulé jusqu'ici conformément au programme ·fixé dans les lignes directrices. La planification a pu être respectée grâce à la collaboration de toutes les personnes participant au projet. Nous saisissons cette occasion pour vous remercier chaleureusement de la collaboration positive qui est d'une importance primordiale pour le projet. La phase II qui comprenait la recherche des bases fondamentales est maintenant terminée. L'enquête, en vue de déterminer le contenu des fonctions, comprend au total 152 postes-clés qui ont été analysés, d'une manière détaillée, par le Comité central d'experts et évalués par lui. Les propositions de classement des 128 premiers postes-clés ont été ensuite examinées par la Commission de classement en deux séances où elles ont été corrigées, si cela s'avérait nécessaire, et finalement approuvées. Les données de base pour cet examen se trouvent dans la documentation de classement qui, elle, est le résultat d'un questionnaire ayant été rempli soigneusement, ainsi que d'une interview d'environ 1 heure ~ avec le titulaire représentant un poste-clé. En plus du titulaire et de son supérieur direct, plllsieurs membres de. la Commission •
de classement assistaient encore à cette enquête. Après une comparaison horizontale finale par la Commission de classement des 152 postes-clés provenant du corps enseignant et de l'administration, une première conception de «plan de classement» sera éta bIie. Ce dernier, après d'autres étapes d'évaluation (pondération, etc.), rendra possible pour la première fois une vue générale. Cet instrument sera ensuite complété au moyen des informations provenant des différents questionnaires (chaque titulaire d'une fonction qui n'a pas encore été traitée recevra un questionnaire). Ce plan de classement sera traité à nouveau et développé en vue d'un plan de classement définitif. Que celui qui n'a pas reçu un questionnaire ne s'imagine pas a voir été ignoré : cette circonstance signifie uniquement qu'une fonction semblable ou similaire a déjà été examinée. Jusqu'ici - et cela nous semble être très important - il n'a jamais été question de salaire et encore moins d'argent. On a beaucoup plus tenté de connaître, d'une manière objective, les relations entre les fonctions spécifiques. Dans cette optique, il est précisé que le projet assure l'égalité de droit à la femme qui occupe un poste ayant à la base les mêmes exigences et les mêmes sollicitations. Finalement, cela semble nous être un réel besoin de revenir sur les buts fondamentaux de l'analyse générale des fonctions, comme il résulte du communiqué du Conseil d'Etat ci-après. Vous recevrez d'autres informations de notre part en temps voulu. Jusque-là, nous espérons pouvoir tou.iours compter sur votre précieuse colla bora tion. E. Grichting Dr Fr Scharen
Officiel COMPLEMENT D'INFORMATION DU CONSEIL D'ETAT relatif au projet de l'analyse générale des fonctions (AGF) pOlir l'Administration cantonale et le corps des enseignants de toutes catégories. Ce complément d'information est joint au deuxième rapport concernant l'avancement de l'étude en cours, relative à l'analyse générale des fonctions. A la suite de l'alignement des traitements des fonctionnaires et des enseignants à la moyenne suisse - intervenu en 1972 - et en raison des circonstances économiques peu favorables actuellement - notamment en ce qu~ concerne.. la sécurité de l'emploi - on dOIt. reconnaItre de façon générale que les salaIres versés présentement donnent satisfaction. Dans certains cas particuliers toutefois l'équilibre relatif des salaires n'est' pas entiè~ remen~ sauvegardé. Seuls ces cas particuliers, sous reserve de la sauvegarde de la situation acq uise, seront examinés dans le cadre de
l'analyse des fonctions. Pour le surplus, contrairement à une opinion erronée et assez répandue, l'analyse générale des fonctions n'apportera aucune amélioration de traitement. Les objectifs principaux de cette analyse sont les suivants: création d'un instrument de direction permettant d'adopter une politique du personnel en matière de: - planification - recrutement - occupation optimale - rémunération appropriée à la valeur de l'emploi - qualification - promotion et formation; - promotion des mesures de rationalisation et de règlementation de l'administration cantonale. Enfin, il faut signaler que le plan de classement mentionnant les différentes fonctions, par groupe de valeur d'emploi (classe de traitement), servira de base à la politique future des traitements.
CATALOGUE DE CRITERES Exigences Groupe de critères
Critère
A Exigences de base
Al A 2
B Exigences intellectuelles
Bl B
C Exigences relatives au caractère
D Exigences physiques
2
Cl C 2 C 3 C 4 Dl D 2
Formation de base Connaissances complémentaires Capacités intellectuelles Faculté d'expression Sens de la responsabiilté Indépendance Autorité Tact Capacité de travail Dextérité
Critère
Sollicitations Groupe de critères E Sollicitations
l f
1}
El
Sollicitations intellectuelles
E
Sollicitations psychiques
2
E3 E4
Fl
Sollicitations physiques Sollicitations des organes sensoriels Influence de l'environnement
F Conditions de travail
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Départements cantonaux de l'instruction publique de la Suisse romande Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques 43, Faubourg de l'Hôpital, 2000 Neuchâtel Tél. (038) 24 41 91
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SERVICE DES MOYENS D'ENSEIGNEMENT Mise au concours d'un poste de
Il
1.:
1
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COLLABORATEUR RESPONSABLE DES MOYENS AUDIO-VISUELS L'IRDP cherche, pour le printemps 1975 ou pour une date à convenir, un collaborateur (homme ou femme) chargé de l'aider à conduire les travaux qu'il a pour mission d'entreprendre dans le domaine des MAV.
"1
Le candidat devrait avoir de bonnes connaissances (hard et soft) dans le domaine des MA V et justifier d'une
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activité pratique dans l'enseignement. Les conditions d'engagement seront débattues avec la direction de l'IRDP. Prière d'adresser les offres de collaboration à l'IRDP, 43, Faubourg de l'Hôpital, 2000 Neuchâtel, munies d'un curriculum vitae, jusqu'au 28 février 1975. Demande de renseignements à la même adresse. Téléphone (038) 244191. S. Roller, directeur de l'IRDP
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