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Février 1982 XXVle année
L'ÉCOLE VALAI SAN N E
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés .
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M. Jean-François Lovey.
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ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 6286 .
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Imprimerie Valprint S,A., Sion .
ABONNEM ENT ANNUEL
Fr. 25 .-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement) .
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Sommaire
ÉDITORIAL Jean - François Lovey
Comme une dernière leçon
Comme une dernière leçon
Gdi_du.
ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ
t Mgr Henri Schwéry M .M . Wilkinson Anna T. Veuthey Willy Ferrez
Lettre aux enseignants et éducat eurs . Service médical-scolaire de Sion (1 re partie) L'hom me quotidien . " . Economie d'énergie
ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Chantal Fumeau x Jocelyne Gagliardi AVE
Visite dans une école enfantine Etude d'u n ca nard colvert 7 e concours littéraire à l'intention
HORIZON LlTIÉRAIRE Maurice Zermatten
Madame de Maintenon en vedette
20
HORIZON MUSICAL .M ichel Veuthey
Comment naquit la polyphonie
22
DIDACTIQUE ACM
Collage de laine : «Au fil de l'eau»
25
VIE CORPORATIVE Christophe Carron Charly Dayer Anne - Marie Moulin
L'école Amorce de dialogue . .. 15 e assemblée générale des délégués de la SPVal
29 29 30
NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS CFPS
Liste des récentes acqu is itions .. Bulletin d'information de la bibliothèque
35
INFORMATIONS OFFICIELLES DIP DIP
Bienvenue au nouvel inspecteur . .. .. . . Analyse prévisionnelle des effectifs scolaires du Bas -Valais
DIP DIP Hans Stricker AEPSVR AEPSVR ODIS
Cours de perfectionnement 1982 Apprentissage de la lecture à l'écol~ enfantin~ ' Ecole suisse de Bogota Tournoi de volleyball . Camp de ski à Saas-Fee . Exposition à l'ODIS de Sion
ODIS
Mots croisés .
..
INFORMATIONS GÉNÉRALES ASEP TV éducative Michel Maret
"
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..
-
. ..
.
d~s étudiants ~alaisans
.
Plan des cours 1982 La course autour de chez soi «Transparence» de Gilberte Fournier
5 7 9 11 13 16
19
34
38 41 45 48 49 49 50 52
53 54
Il y a huit cents ans exactement naissait à Assise, au cœur de l'Ombrie, en une bourgeoise demeure d 'un marchand de drap, un personnage dont la singularité allait marquer l'Occident d 'un sceau indélébile. Plus que les souverains, rois ou princes dont la gloire est passagère, l'héritage temporel et l'ambition égoïste, il allait laisser un sillon profond, ensemencé par plusieurs siècles de spiritualité. La trajectoire choisie, à jamais exemplaire, fut celle du retrait, du don, du sacrifice, celle d'une totale confiance et d 'une absolue humilité, celle d'une victoire, inscrite en chair meurtrie, de l'essentiel sur l'accessoire, de l'esprit qu'on tente sur la matière qui tente, celle de l'effacement progressif et douloureux pour laisser place à la vérité, le corps en déréliction, agonisant, éclairé de l'intérieur par l' exigence de la foi. Cet homme, c 'est saint François dAssise et je conçois sans peine ce que peut avoir de surprenant l'évocation d 'une telle destinée en une revue pédagogique " seuls seront choqués, me semble-t-il, ceux qui ne reconnaissent pas en la vie de l'esprit et en la richesse de la vie intérieure les meilleurs guides qui soient sur les chemins de la formation.
*
*
Il y a quelques jours s'éteignait à Martigny, après une longue et pénible maladie, un enseignant, instituteur avant d 'être professeur, qui partageait avec le saint précité un prénom, une rectitude, une honnêteté et une droiture sans failles. J'en puis témoigner puisque je fus son bref collègue en enseignement. Cet homme fut touché, dans sa cinquantième année, par une maladie dont il sut très tôt la gravité et dont il n'ignora jamais qu'elle serait une dure épreuve pour lui et les siens. Il ne céda pas au découragement, à cette attitude pourtant si compréhensible lorsque l'inéluctable frappe sans avertir; au contraire, une fois les premiers chocs assumés, il afficha une tranquille résignation, faite de douceur, de sérénité. Il donna sa dernière ·leçon,.Ia plus grande, celle qui puise à l'intérieur de la foi des ressources insoupçonnées et fait rejaillir sur un corps noué de douleurs, une lumière du regard et une bonté du sourire que l'on n 'oublie plus. Je n'ai pour témoigner de cela qu 'une profonde tristesse et une réelle espérance.
57
Cet homme s 'appelait François Formaz.
61
C'était mon oncle. Jean-François Lovey
Photos : Oswald Ruppen, Robert Hofer, Claude Vouilloz, Serge Rappaz. 2
3
Lettre de Monseigneur l'évêque de Sion aux e'nseignants et éducateurs
Chers frères et sœurs, En complément de ma lettre pastorale pour le Carême 7982, j'éprouve le besoin de m'adresser spécialement à vous . Mon premier devoir est de vous exprimer ma reconnaissance à vous tous qui pratiquez cet art, difficile et parfois ingrat, de l'éducation. Un merci à vous tous qui enseignez les disciplines les plus profanes, dans la perspective d 'un développement harmonieux de tout l'être humain de vos élèves . Merci pour le témoignage, au moins implicite, de Foi vécue que vous donnez à ces jeunes qui vous sont confiés et qui sont si sensibles à l'image qu'ils peuvent se faire de leurs maÎtres. Merci bien sincèrement à vous tous qui assurez aussi l'enseignement catéchétique, comme maÎtres de classe, ou comme auxiliaires spécialisés . Très cordialement enfin je dis mon merci et mes encouragements à ceux et celles qui se donnent' au service des plus pauvres : des enfants moins doués, des enfants privés d 'une famille stable, des enfants et des jeunes handicapés dans leur intelligence ou dans leur corps .
*
Je m 'adresse à vous en considérant avec admiration què votre fonction, - relevant véritablement d 'une vocation -, fait de vous à la fois les représentants de la société et les participants, par délégation, au droit des parents d 'éduquer leurs enfants . Je ne répéterai pas ici les propositions de ma lettre pastorale ni celles de la Déclaration conciliaire de Vatican Il sur l'éducation chrétienne . En vous recommandant de les lire; et les méditer, je souhaite ajouter quelques vœux en vue de Communautés chrétiennes plus vivantes. A l'école, comme ailleurs dans la société humaine, l'Eglisf? doit être présente pour prolonger et rendre visibles les fruits de /'Incarnation du Verbe . Or, l'Eglise, c'est aussi - et, souvent, c'est d 'abord, - vous qui la rendez présente et agissante. Il faut pourtant le redire: la catéchèse, indispensable, n 'est pas le seul mandat que l'Eglise vous confie . Il va tout d 'abord un devoir de l'Eglise, que vous assumez par vocation et par délégation, celui d 'AIMER les enfants et les jeunes, avec une prédilection pour les plus démunis d'entre eux.
Il y a aussi un devoir de TEMOIGNAGE DE VIE. Il y a ensuite un devoir d'ACTION APOSTOLIQUE, non seulement des éducateurs (entre eux ou auprès de leurs élèves), mais aussi des éducateurs en tant qu'ils stimulent l'action apostolique des jeunes et des enfants entre eux. Nos mouvements d'Action Catholique et divers groupements paroissiaux vous sauront gré de leur offrir votre disponibilité : d'accueil ou d'encadrement, dans · les milieux scolaires ou parascolaires. La déclaration conciliaire parle du ((MINISTERE des prêtres et , des laïcs qui transmettent la doctrine (. . .) et aident spirituellement par toutes sortes d'initiatives)) (Educ. N° 7) . C'est dans ce contexte que je fais appel à vous afin que des INITIATIVES surgissent pour l'animation spirituelle de votre milieu scolaire et pour que vos instituts et écoles deviennent véritablement des ((Communautés de Foi)), dans la liberté, la charité et la prière . Les enseignants savent plus que tout autre combien leur travail est compromis si manque la collaboration des parents . Cela se vérifie encore plus cruellement dans le domaine de l'éducation religieuse. Vos initiatives sont attendues avec joie et espérance par l'Eglise pour que les parents défaillants soient suppléés, pour que les parents inquiets soient aidés, pour que, tous ensemble, nous fas-
6
sions ((œuvre d'Eglise)) envers ces jeunes à qui le Baptême a conféré aussi un DROIT sur nous. Ces jeunes sont-ils marginalisés par quelque situation ou par quelque comportement? Leur droit, issu du baptême, n'en est que plus évident, - en fussent-ils eux-mêmes in conscients ou agacés . Certains jeunes font-ils peur à la société des adultes par leur nonconformisme, leur contestation ou leur agressivité? - N 'y succombez pas, je vous prie . Quand on a peur, on ne dialogue plus, on sort ses griffes . Je n'ai pas de recettes pratiques à vous donner pour ces cas, mais je relis en votre nom, dans une prière fervente, les mots de Jésus : ((Ne vous préoccupez pas de ce que vous direz, mais dites ce qui vous sera donné sur le moment: car ce n'est pas ~/OUS qui parlerez, mais l'Esprit Sainu) (Mc 13, 11). Ne craignez pas, - mais efforcez-vous d'aimerl Vos pasteurs vous seront reconnaissants si vous leur annoncez votre disponibilité, car vos compétences pédagogiques vous appellent à servir la Communauté au nom même de la répartition des dons entre ses membres. Il ya une telle diversité de services à rendre, dans leurs formes comme dans le temps à y consacrer, que sûrement vous y trouverez le moyen de rendre, avec joie, un peu de tout ce que vous avez vous-mêmes recu, au nom du Seigneur Jé'sus.
Les possibilités d'action ne manquent pas. Vos disponibi_ lités - non plus . Laissez-moi donc vous encourager à ((rendre témOignage de l'espérance qui est en VOUS)) (1 Pe 3, 15).
Servi ce mé dical scolaire Sio n (1 pa rt e ) re
i
t, H~enri Schwery eveque de Sion
Historique En Janvier 1971, le Conseil d'Etat décide d'expérimenter un service de médecine scolaire permanent, sur le territoire de la commune de Sion. C'est un centre pilote qui ouvre ses portes en février 1971 et qui fonctionnera - à titre expérimentai - jusqu'en décembre 1972. Sur la base des résultats obtenus, l'activité de ce service se poursuit jusqu'en décembre 1974, date à laquelle le mandatest renouvelé pour 3 ans. En décembre 1977, le Conseil d'Etat décide le rattachement de l'infirmière scolaire au perSonnel de la commune de Sion . Actuellement. le personnel du service est confirmé dans ses lonctions par le Conseil communal, pour la période législative en cours . Le 19 Juin 1975, le Service médical scolaire est reconnu par l'OFAS (Office fédéral des
Assurances sociales), comme centre expert d'examen , des graves d ifficu Ités d'élocution .
- deux salles pour la rééducation psychomotrice; - un bureau pour la psychologue;
Locaux
-
Les locaux du Service médical scolaire sont situés au Sacré-Coeur, rue du Chanoine Berchtold 19.
Territoire de travail
Il s se composent de: - u ne grande pièce qu i sert de bureau à l'infirmière scolaire. C'est là en quelque sorte, le centre du SMS . On y trouve tout le matériel utilisé pour les contrôles de la vue, l'ouïe, la tension artérielle, le poids et la taille des enfants, ainsi que tous les dossiers médicaux scolaires; - le bureau du médecin qui communique avec celui de l'infirmière. L'enfant y est e xa min é se u 1
;
1 petit local pour la secrétaire.
L'infirmière scolaire est responsable des élèves en âge de sco larité obligatoire, sur la commune de Sion et sa banlieue, soit: Bramois - Uvrier - Champsec Châteauneuf et Pont-de-IaMorge.
Buts du service La tâche essentielle du SM S consiste:
- d'une part : dans le maintien et la promotion de la santé des élèves.
- un vestiaire où les enfants se préparent pour les contrôles;
- d 'autre part: dans la lutte et
- deux bureaux pour la rééducation logopédique;
Cette tâche a un caractère principalement PRÉVENTI F.
la prévention des atteintes à la santé des élèves.
7
L'homme quotidien
Les traitements ou autres insuffisances découvertes par le médecin scolaire restent du domaine d'un médecin librement choisi.
Activités de l'infirmière Les tâches de l'infirmière scolaire sont définies par les directives émanant des Départements de l'instruction publique et de la Santé publique . Elles nous parviennent chaque année en septembre avant la rentrée scolaire .
L'infirmière est responsable de tout ce qui touche à la santé des enfants. Elle est l'intermédiaire entre les parents d'une part les médecins, les maîtres, les rééducatrices, le Service médicopédagogique et d'autres instances médico-sociales d 'autre part. Elle est responsable actuellement de «2800 enfants» envi ron, répartis dans les classes enfantines et primaires de la ville de Sion et sa banlieue . Elle effectue les contrôles médicaux des enfants 3 fois durant sa scolarité obligatoire soit: - en 1 re en fan tin e (4 ans) - en 1 re primaire (6 ans) - en 4 e primaire (10 ans) . Ceci concerne les classes d 'enseignement normal et les classes spéciales telles que: -
mal-entendants AI - développement classe de langage Institut Sainte Agnès .
Pour les classes qui ne figurent pas au programme, des
8
contrôles individuels peuvent être effectués, à la dem a nde des maîtres, des médecin~ des autorités . '
A. Contrôles médicaux Avant la première visite médicale (en 1 re enfantine), une circulaire d'information et un questionnaire d'anamnèse sont envoyés au x parents par l'intermédiaire des enfants . Ce questionnaire est retourné par la même voie - sous pli fermé -et remis ·à l'infirmière scolaire qui peut remplir le dossier médical avec ces renseignements. Ces contrôles s'effectuent en deu x temps:
a) par l'infirmière qui détecte .' - les troubles de l'ou'fe à l'aide d'un audiomètre; - les troubles de la vue avec un optotype; - les valeurs de la tension artérielle; - la taille et le poids avec calcul du percentile (fille et garçon); - observation de l'attitude et du comportement de l'enfant pendant le contrôl'e; - annotation des contrôles et des remarques sur le dossier. Après chaque examen, le maître est informé, si cela est nécessaire, des déficiences de la vue et de l'ouïe. b) par le médecin scolaire.' (nommé par le Conseil d'Etat) qui suit lui aussi, les directives du Département de la santé et de l'instruction publiques .
Il contrôle : - l'état général; - la statique (squelette - rn. tenue); - les organes Iympathiques' - les lés ions cardiaques; , - les troubles des voies respiratolres; - les hernies; - les lésions ou anomalies de l'appareil uro-génital . Toutes les données recueillies sont inscrites sur le dossier de l'enfant classé dans le fichier confidentiel du Service.
Informations aux p arents A la suite des vis ites médicales, toutes les anomalies exigeant un traitement médical sont signalées par écrit :
- aux parents .' qui choisissent leur médecin-traitant;
- au médecin-traitant.' avec lettre explicative et bulletinréponse à nous renvoyer, après examen de l'enfant. L'infirmière se soucie de la suite donnée à .ces signalements .
Exemple: Enfants examinés 1980-1981 (1104) - Cas,signalés (168) - RéRonses des parents (145, 86 %)
Mme M. -M. Wilkinson Infirmière scolaire
Erratum Le numéro de téléphone du centre médico-social de Montheyestle.' 025/ 71 69 71 et non celui annoncé par erreur dans le numéro de janvier.
Faisons un essai . Dans proposons le classe, «table» et demandons au x ves de nous décrire ce qu'il que pour eu x.
un e mot élèévo-
Sauf dans des régions à population très homogène, avec c e seul terme nous récolterons bien des surprises, l'id ée de chacun correspondant à une ou deu x expériences personnelle s, une habitude . L'un pensera à une table en bois, d'un aspect d'une couleur donnés, l'autre à une table en formica, d'autres encore à une table en métal, en pierre . L'un verra une table toute simple, l'autre une table «de style». Suivant les habitudes de vie, certains imagineront une table de cuisine, de camping, d'autres, une table de travail; les plus aisés, une table de salon, toutes dans des gammes variées . Il pourrait s'agir d'une table fabriquée par soi-même, héritée, reçue, achetée, trouvée . Elle pourrait être, brute, peinte, vernie, cirée, recouverte de matériaux variés, lisse, sculptée ou marquetée. En matière simple ou précieuse. La table d'un président de village sera différente de celle d'un grand de ce monde, celle d'un ouvrier ne ressemblera guère à celle d 'un PDG . L'idée que s'en ferait la reine d'Angleterre, sans ressem blance avec celle d'un paysan calabrais . Chacune contient sa charge émotionnelle . Tandis que, suivant les régions et les ethnies, le mot «table» n'évoquera aucune réaction, car aucune expérience, aucun souvenir: il existe encore des régions où les tables n'existent pas .
Si un mot aussi simple, aussi courant peut éveiller autant et beaucoup plus d'idées, de sen sations, de souvenirs, d 'expériences, alors qu'il se réfère à un objet d'usage courant, combien plus d 'autres mots, d'autres termes , d'autres substantifs, d 'autres phrases! Tous relevant de donc d 'expériences .
souvenirs,
Tous, donc, ayant.. raison ... Comme ont raison les dictionnaires nous fournissant une définition de ce qu'est une table en général, dont on retrouve les qualités dans une table particulière, sans qu'il s'agisse pourtant d'une table réelle . Qui donc a raison? Si un professeur demande, ainsi qu'il fut proposé au début de ce papier, ce que le terme évoque, tous ont raison . Si par contre il sollicite une définition, personne . Le professeur et les élèves doivent dont être très au clair sur le travail demandé . Afin d'y parvenir, le professeur doit connaître au moins une partie des erreurs d'interprétation que peuvent faire ses élèves, afin d'apprendre à exiger une précision possible lor$qu 'elle est nécessaire, à éveiller aussi l'imagination, l'expérience, quand la situation se présente, et à les favoris€ r régulièrement pour ne pas les éteindre . Il doit donc, lui-même, être toujours plus conscient de ce qu'il demande et attend, afin de l'exprimer avec précision et demeurer juste dans ses réactions . 9
Economie d'énergie
Ainsi discernera-t-il toujours mieux les situations où il forme une aptitude donnée chez les élèves, soit la précision de l'abstraction et le dégagement de l'idée générale au détriment de la réalité concrète, soit celles où illes invite à prendre conscience - si possible avec la même précision! - de la variété du monde et des expériences individuelles, dont émanent certaines cons tantes tout comme s'y ébau chent les différences. Ces différences qu i, partant du tronc commun d'une région, d'une culture qui déjà les autorisent et les modèlent, permettront la variété de la création et du progrès, qu'il soit matériel ou spirituel . Ces différences qui nous révèlent les richesses de l'être humain et ses capacités si grandes lorsqu'on leur permet de se développer. Savons-nous, dans nos milieux de vie - classes, familles, communautés, groupements - nous y intéresser, les découvrir, les accepter, les susciter, les utiliser? Ou traitons-nous de «débiles» ceux qui, forts de leur expérience, ne voient pas comme nous? Leur reprochons-nous leur expérience ou essayons-nous, lorsque nous sommes responsables, d'en faire la connaissance afin de l'élargir? Exigeons-nous ce qui est possible ou nous contentons-nous de demander l'impossible, c'est-à-dire .. un progrès à partir ... d'expériences qui n'ont pas été faites? nversément, ne critiquonsnous pas, ne moquons-nous pas des expériences que nous 1
10
rejetons car, pour diverses raIsons, e,lles n?us gênent, nous sont . etrangeres ? Dans Ce domaine, combien de cimetiè_ res de questions pertinentes P?ur certains, refusées par d autres car Incomprises et mal jugées? ". Tout ceci se vér.ifie tant dans le domaine si matériel et POurtant Immatériel de notre table que dans celui de l'idée. Pensons au mot «amour» et renouvelons l'expérience. Ou'en ressort-il? Oue les expériences, sur notre planète, sont diverses; que les approches d'un sujet, d'un objet, peuvent varier; que chacune est porteuse de sa valeur propre . Qu'il est donc bon et utile d'en appréhender un maximum, au moins dans les domaines relevant de notre compétence . Dans cette optique, les questions de nos élèves nous paraîtront moins ennuyeuses, moins «bêtes», moins insignifiantes, et chercherons-nous à découvrir, à travers elles, leur expérience pour enrichir la nôtre .
Anna T. Veuthey
pour écon?miser l'énergie, il convi~nt de ne pas surchauffer les locaux. Les températures su/vantes sont recommandees: _ pièces de séjour, de travail, bureayx 20° C,' _ locaux de bricolage, chambres à coucher 16-18° C. pour économiser l'énergie, il convient d'aérer brièvement. Si les parois d'un local
ont une température de surface de 19° C, une personne se sentira très bien lorsque la température de l'air ambiant sera de 20° C. Si, pour une même température ambiante de 20° C, la température de la surface des parois n'est que de 15° C (en raison d'une mauvaise isolation thermique), on aura froid parce qu'on perdra plus de chaleur par rayonnement vers les surfaces froides . pour économiser l'énergie, il convient de fermer les stores et les volets pendant la
nuit. Les joints des fenêtres et des portes doivent être étanches . Ces mesures simples lim itent la chute nocturne de températures de 2 à 4 ° C et améliorent le confort.
Au cours des dernières décennies, nous nous sommes habitués à une énorme consomma tion d'énergie . On tourne l'interrupteur et la lumière jaillit naturellement. On chauffe son appartement pour ensuite ouvrir les fenêtres. Presque inconsciemm ent, nous sommes devenus des gaspilleurs et peut-être même des égoïstes car nous utilison s une part des réserves énergétiques qui pourrait servir aux générations futures . Aussi, pour lutter contre la pollution de l'environnement et afin de diminuer notre dépendance vis-à-vis de l'étranger pour notre approvisionnement, il devient d'année en ann ée plus urgent d'économiser l'énergie. C'est d'ailleurs un des objectifs principaux de la politique énergétique de notre canton . Or, comme près de la moitié de la consommation total de la Suisse en énergie est consacrée au chauffage, il est tout indiqué de se tourner d'abord vers ce secteur.
L'utilisation correcte de l'énergie de chauffage commence dès l'établissement des plans du bâtiment en passant par le choix des matériaux de construction, de l'isolation et de l'installation de chauffage pour s'arrêter aux habitudes humaines en matière de consommation. Celles-ci sont souvent la source de grands gaspillages d 'énergie ce qui nous amène à penser qu'économiser l'énergie est autant une question de motivation que de technique. Par èxemple, on a souvent tendance à trop chauffer les locaux alors que notre bien-être ne s'accroît nullement de façon continue en proportion de la température des locaux où l'on vit; au contraire, les pièces trop chauffées sont nuisibles à la sànté, les médecins euxmêmes ne nous contrediront pas. Au point de vue de l'économie énergétique, un abaissement de 2° C de la température ambiante d'un local, par exem-
pie de 21 ° C à 19° C, entraîne une économie d'environ 12 % de la consommation d'huile de chauffage, c'est-à-dire pour l'ensemble du canton une économie d'environ 26 000 tonnes d'huile ou 16 millions de nos francs. Il vaut donc la peine de s 'y arrêter. Sur décision du Conseil d'Etat et avec l'accord du Département de l'instruction publique, nous avons le plaisir de vous remettre un thermomètre à cristaux liquides. Avec votre précieuse collaboration, nous espérons ainsi sensibiliser les jeunes et éveiller des attitudes et comportements concordants avec les mesures d'économie d'énergie. Dans ce but, nous vous invitons à suspendre l'indicateur de température, de préférence au milieu de votre salle de classe, à 1.70 m. au-dessus du sol, le laissant ainsi à l'appréciation de
11
Enseignement renouvelé du français
chaque élève pour une période de 3 semaines environ, et de recommencer l'opération au début de chaque nouvelle période de chauffage . Par conséquent, nous vous prions de garder soigneusement cet indicateur, à l'abri du rayonnement solaire.
Vi·site dans une école enfantine
A l'aide de cet indicateur, vous 'p ouvez aussi relever les variations de température à l'intérieur d'un même local, en fonction de la hauteur de celui-ci et de la proximité d'une surface vitrée ou d'une paroi mal isolée. Saisissez aussi l'occasion pour rappeler à chacun qu'une aération est destinée à changer l'air et non à régler la température!
Le français à l'école enfantine? Que peut-on bien y faire puisqu'on [le fait même plus l'apprentissage de la lecture? L'école enfantine ne se transforme-t-elle pas en garderie? Entrez avec moi, sur la pointe des pieds, dans un «royaume enfantin». Ouvrez tout grands vos yeux, vos oreilles, votre cœur surtout et émerveillez-vous avec moi devant le «travail» des 4-5 ans. Leur monde n'est pas un «monde scolaire», leurs activités ne sont pas axées sur le rendement immédiat, il est vrai, mais quelle richesse, quelle spontanéité, quel sérieux, quel «travail»! Nous sommes à Chlppls, une classe de 1 re et de 2 e enfantines. A mon entrée, une impression de joie, de paix. Des soleils partout! De plus, une aération ponctuelle par des fenêtres largement ouvertes est plus efficace, et surtout économ ise davantage d'énergie, que celle qui se fait par des fenêtres laissées longuement entrouvertes. Vous ne mail1tenez le confort des locaux que si les surfaces qui les entourent et le mobilier qu'ils contiennent ne se refroidissent pas . En vous remerciant du tempS que vous consacrez à la sauvegarde de l'énergie, nouS vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de notre considération distinguée.
Le délégué cantonal à l'énergie W.Ferrez
Dans les yeux des enfants, dans les peintures exposées, dans la voix de la maîtresse. Pour moi, les enfants ont accepté de modifier un peu le déroulement habituel de la matinée . Ils vont me « montrer» tout «ce qu'ils savent». Une rétrospective sur les différentes activités de francais réalisées durant le premier trimestre. Il faut que je raconte tout ce que j'ai vu, les petits de Chippis n'auront ainsi pas fait un effort pour rien.
A. Travail de discrimiation auditive (MF. At. 1, p. 205)
A vec les enfants de 2 e enfantine
Consigne : «écoute ce qui change». La maîtresse prononce 2 phrases, les enfants écoutent et repèrent ce qui change:
Exemple: - Le chat dort dans son panier. - Le chien dort dans son panier. ou - Tous les amis préparent les tartines. - Tous les amis mangent les tartines . ou - Mon chat ne savait rien. - Dix chats ne savaient rien . Pour cette séquence aucun sup-
port visuel, l'ÉCOUTE.
l'objectif
étant
Impressions:
U ne qualité d'écoute remarquable, une fine discrimination auditive, jusque dans les moindres détails, des enfants concentrés et heureux de participer à un exercice qui pour eux ressemble à un jeu .
A vec les enfants de 1re enfantine «Relecture» par
la
maîtresse
d'une histoire connue enfants en changeant
des des
détails.
Exemple: - Il y avait une fois trois petits enfants .. - Non, c'est deux petits enfants, réagissent les élèves. - Ils s'appelaient Pascal et Sidonie .. - Non, c'est Pascal et Valérie. - etc .
Impressions : Un jeu merveilleux. Les enfants adorent quand «la maîtresse se trompe». Rien ne leur échappe . Un détail est modifié, ils réagissent. Les «erreurs» de la maîtresse provoquent à chaque fois des éclats de rire . L'atmosphère est détendue, les enfants captivés . Ils fournissent pourtant un véritable effort d'attention mais la motivation les soutient.
Pour les 4 ans le travail d'écoute au niveau du langage est moins abstrait que pour les 5 ans. Il ya un support: une histoire connue.
D'autres éprouvent le besoin de s'assurer et de contrôler en établissant ((une corres-
pondance
lettre
à
lettre))
entre les deux écriteau x.
4. Les enfants ferment les yeu x. La maîtresse change un écriteau . Elle y place une cartepiège. Exemple : 1
PASCALE
1
5 . Les enfants ne se lais sent pas piéger. Ils remarquent la différence et l'expriment. Le jeu se poursuit avec d'autres mots, d'autres pièges .
Impressions: A nouveau une
B. Travail de discrimination visuelle: similitudes et différences (MF.At. 1, p. 207) Au flanellographe, des images: Pascal, Valérie, un renard, un écureuil , un hibou etc ... (<<personnages tirés de l'histoire») . Les enfants me présentent ces images .
1. La maîtresse place un écriteau sous l'image correspondante . Exemple : 1
PASCAL
1
2 . Les enfants reconnaissent ce mot grâce à l'image d'une part et peut-être aussi par acquisition globale à force de l'avoirvu dans l'histoire .
3 . Sur le sol, une série d'écriteaux. Il s'agit, pour les enfants de repérer celui qui est semblable au modèle. Certains le trouvent du premier coup, globalement. 14
très grande habileté dans la discrimination . Chaque détail est
perçu, même un accent. Ouelle merveilleuse préparation lointaine à l'orthographe.! Chaque enfant peut ensuite refaire ce jeu individuellement ou en groupe car il en recoit un «modèle réduit» dans uné enveloppe. Il peut aussi le prendre à
la maison pour jouer avec ses parents.
C. Présentation
pas une «œuvre arrangée, modifiée.
achevée)),
C'est un travail d 'enfants avec des moyens d'enfants. Les voix enregistrées sont égaIement «naturelles) . Pas de phrases «récitées)), préparées à l'avance, rép étées jusqu'à ce que le message perde sa substance. Ce sont des improvisations, des textes spontanés dits par les enfants qu i racontent leur dessin . Pour faire plus vrai, comme au spectacle : l'éclairage, la musique, le bruitage .
Impressions :
Une
ambiance
dans l'improvisation . Quelques strucmerveilleuse.
Richesse
tures syntaxiques un peu maladroites mais dans l'ensemble on sent des enfants habitués à
s'exprimer et qui aiment le faire. un d'imprégnation orale. On
décèle
tout
travail
Et le message pa sse . Les enfants parlent pour dire quelque chose: leurs j qj ~s, leurs peurs, leurs angoisses, leurs espoirs, leur joie de vivre ...
d'une activité-cadre Un moment de détente. Regardons et écoutons une his-
toire inventée, racontée et illustrée par les enfants. Décors: un poste de télévision «bricolé façon maison». Tout le monde s'installe avec sa petite chaise et que le spectacle commence! C'est une histoire toute simple, des dessins parfois maladroits mais tellement «vrais». Ce n'est
D. Sensibilisation
aux oppositions (M F. At. 2, p. 209) Avec les deuxièmes enfantines seulement. Il s'agit dans cette séquence d'activités qui permettent à l'enfant d'intégrer le schéma phonétique de sa langue, d.e
repérer un phonème donné pUiS de le localiser dans la suite sonore .
ne «brûle» aucune étape. On s'assure que les enfants, tous les enfants, entendent bien chaque «SOrl» avant de passer à l'épellation phonétique .
faudrait une 3 e maison pour les mots qui contiennent les deux phonèmes . Première sensibili-
Exemple:
On (( sait perdre du temps)) utilement.
ah
E. Recherche de mots par les enfants
Impressions: Là encore une «démonstration) évidente. Des enfants «bien au point» en ce qui concerne le repérage, prêts à aborder la localisation et l'épellation phonétique . Ouelle
1. La maîtresse prononce, trois par trois, des mots contenant un phonème donné (un son pour les enfants). Aux enfants de découvrir le phonème. lit - nid - riz =«on entend / i /»; chat - rat - pas =«on entend /
2. Idem mais en prononçant les deu x séries. Les enfants repèrent les deu x phonèmes .
3. Repérer «la petite musique» qu'on entend le plus dans une série de mots :
Exemple: âne, âme, Île =«c'est le / a il).
Aux enfants maintenant de proposer des mots contenant un phonème donné. Participation active de chacun . Les enfants ne voulaient plus s'arrêter. Ils trouvaient toujours «encore juste un mot».
repérer un phonème et en déterminer la position (localisation) .
Même après, lorsqu'ils jouaient librement et que je parlais avec leur maîtresse, ils revenaient vers nous pour nous «donner un nouveau mot».
Exemple :
Impressions: J 'ai été surprise
ami - tapis - souris =«c'est le / i / et il «chante» à la fin du mot».
de constater le peu «d'erreurs».
4. Dans une série de mots,
5. Repérer 2 phonèmes dans
Sur 20 à 30 mots «découverts», un seul qui ne contenait pas le phonème demandé. Le travail
une li ste et les localiser l'un par rapport à l'autre .
de repérage bien fait a porté ses fruits.
ExelTlple: souris - bougie - souci - outil = «on entend d'abord / u / puis / i 1».
6. Repérer le son entendu le
F. Classement d'images
préparation pour leur entrée en première primaire. L'apprentissage de la lecture se fera alors sur des bases solides. Et voilà ce que «m'ont montré» les petits de Chippis. Je n'ajouterai aucun commentaire, ce serait inutile . Grâce à eux j'ai réalisé tout ce qu'on peut faire pour préparer l'apprentissage de la lecture sans v entrer vraiment et sans perdré son temps. Aux petits de Chippis et à leur maîtresse Carmen, un grand merci . J'ai vu chez eux que parfois le rêve et la réalité sont conciliables : des enfants heureux de
travailler. Chantal Fumeaux
Deux maisons-tirelires: une maison du / i / et une maison du
/ a/.
plus souvent dans une phrase :
Une série d'images à glisser dans la «bonne maison».
Exemple:
N. B. Ces différentes étapes SOnt bien sûr présentées ici en ((raccourci)).
Un problème' à un certain moment: un enfant ne sait pas où mettre son image. C'est un parapluie. Il ne se rend pas compte qu'il faudrait la mettre dans les deux maisons.
Impressions: L'écoute des ((Sons)) se met en place avec prUdence mais avec sûreté. On
Après discussion avec ' les autres il décide de la laisser entre les deux maisons car il
Voulez-vous de la soupe au x choux? =«c' est le / u /».
sationà l'intersection d'ensemble.
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\
Connaissance de l'environnement
Etude d'un canard c'olvert Degré: 2P. Nombre d'enfants: 20. Durée de l'étude: 2 mois.
puis, nou S comparons à l'aide de photos et de diapositives, le pelage du mâle et celu i de la feme lle. Le deuxième dessin du colvert en entier se fera seulement à la fin de l'étude, quand leS élèves seront familiarisés avec leur animal.
Choix du sujet Entre plusieurs naturalisations u~ colvert, un écureuil, une hermine - les enfants cho isissent le colvert parce qu'il est grand et qu'il a de belles couleurs. Par chance, une colonie de colverts vit à trois quart d'heure de marche de l'école . Nous consacrons un après-midi à nous rendre sur les lieux et à observer les canards .
Inventaire des connaissances des enfants sur le colvert
hUe
'0'·· ',. .
'i
Sa nourriture
des mollusques,
Avant d'organiser la recherche, noUS passons en revue tout ce que nous connaissons sur le canard colvert:
Description du colvert Le lendemain, chaque enfant dessine le colvert tel qu'il s'en souvient. Puis nous sortons l'animal empaillé de sa cachette et le comparons avec les dessins . La différence est telle que plUSieurs enfants éclatent de rire, quelques-uns s'étonnent d'autres enfin ne voient aucun~ différence entre leur dessin et la naturalisation.
- une naturalisation de canard colvert; - une série de photos apportées par les enfants et la maîtresse; - une série de diapositives; - deux visionneuses; - des fiches de renseignement (à disposition à l'ODIS); - une pelote de laine pour mesurer les différentes parties du colvert.
- Mon colvert ressemble à un canard en plastic. - Le mien à un canari. - C'est normal, tu lui as fait un bec tout pointu. - Le canard de la photo a de plus belles couleurs que le nôtre. - C'est parce qu'on est plus be?u vivant que mort 1 Commence alors, en collectif, une description précise, chaque fois suivie d'un dessin individuel accompagné d'une légende, de chacune des parties de l'animal. La légende varie se lon les enfants . Ainsi, nous nous attardons aux parties su ivantes: - la tête, son allure générale; - le bec, l'œil, les trous pour les oreilles; - le cou; - la forme du corps; - les pattes .
_ ils naissent dans des œufs; _ les petits sont jaunes; _ ils ont des pattes palmées; - ils vivent au bord de l'eau; - ils ont de belles couleurs; - pas tous, y'en a qui sont vilains; - ils mangent du pain sec; - ils dansent quelquefois (référence au disque); - il y a des canards domestiques; -la maman s'appel le la cane; le mâle est beaucoup de la femelle 1 (?? 7); Afin d'approfondir ces connaissances, la classe se divise en quatre groupes chacun d'entre ~ux ~yant une recherche précise a faire sur un des sujets suivants: -
ques,
Les livres suivants
des escargots .
l'habitat du colvert· les ennem is ' ' la nou rritu re : le nid . '
Coin environnement
~ur deu x pupitres libres, nous ~sposons toutes nos sources d Information :
des grenouilles,
- Le colvert BTj 87; .- Mon ami le colvert - Ed . du Chat perché - Flammarion; - Oiseau x et nids - Coll. Visage de la nature; - Sur le pré inondé - Coll. Ecoramage; - Pour comprendre la vie dans les eaux douces - Nathan' - La mare - Univers Okapi; , - La mare - La hulotte N° 21 . - Duvet le caneton - Hatier' ' - Animaux en famille : ' les canards sauvages - L'école des loisirs; - La vie secrète des bêtes dans les lacs et les rivières Hachette; Les oiseaux - Life - Collection Jeunesse; - Tout l'univers - Hachette.
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Association valaisanne des écrivains
7 e concours littéraire à l'intention des étudiants valaisans '
Tous ces livres ne sont pas indispensables mais il se complètent, se combinent, présentent des contradictions et surtout, permettent à l'enfant de faire un tri et de choisir.
Recherche informelle Pendant une semaine, le temps réservé à l'environnement est consacré à une recherche non dirigée dans la documentation . Celle-ci est assez variée pour que les élèves y travaillent deux . par deux. Afin d'éviter toute lassitude, ces leçons-là ne durent que vingt minutes au cours desquelles les enfants repèrent les ouvrages concernant leur sujet, . s'échangent des «tuyaux», Qu4 ~lwt0"\'~,)..:J. s'exercent à relever des renseignements importants (il est déconseillé de recopier mot à mot) et à faire des croquis. A la fin de la semaine, nous éliminons les livres compliqués, c'est-à-dire les livres qui offrent tous les groupes. A l'intérieur de de longs textes et peu de pho- ceux-ci, l'organisation ne pose pas de problème : chaque élève tos . dessine et note ses découvertes à tour de rôle sur le panneau; Recherche structurée
dv.i.</
Au début de la semaine suivante, chaque groupe, muni d'une partie de la documentation et d'un grand panneau, occupe un coin de la classe et travaille à son sujet. Les informations peuvent provenir des photos et des diapositives aussi bien que des textes, ce qui facilite la recherche des enfants ayant des difficultés en lecture. Les renseignements trouvés sont exprimés sur le panneau par un dessin et une petite légende. Une fois tel document devenu inutile, il passe au groupe suivant et ceci jusqu'à ce que toute la documentation ait fait le tour de
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L'Association valaisanne des écrivains (AVE) invite les étudiants à participer au 7 e concours littéraire organisé de la manière suivante:
pendant ce temps, les autres membres du gmupe s'exercent au dessin scientifique, font Corriger leur légende, recherchent une information complémentai_ re, vérifient un renseignement en vue de ce qu'ils communiqueront sur le panneau . Ce travail prend deux semaines.
1. Qui peut participer? Tous les étudiants(es) et apprentis(es) domiciliés en Valais . Sont exclus les élèves des classes pri maires et les étudiants universitaires.
Mise en commun des découvertes
Les participants seront partagés en 2 catégories:
Au cours de chacune des leçons suivantes, un groupe présentera son panneau et l'expliquera au reste de la classe qui peut poser des questions. Outre la qualité et la précision des renseignements, nous discutons de la mise en page, du soin, de la qualité des dessins, ... Comme synthèse, chaque enfant note et dess ine ce qu'il a retenu sur sa feuille .
1re catégorie .classes d'âge 1966 et plus jeunes;
2ecatégorie: classes
1965 et plus
âgés.
2. Genres littéraires Les œuvres devront appartenir à l'un des deux genres suivants : 1. la nouvelle ou le conte' 2. la poésie. '
Ainsi, un dossier individuel complètera les panneaux collectifs.
Jocelyne Gag/iardi
d'âge
1
3. Modalités pratiques
1t~~~~
JJtM~~~~
al Les œuvres inédites doivent être dactylographiées (format A4) en 3 exemplaires,
sans nom d 'auteur,' bl Leur envoi sera accompagné ~'une enveloppe ·f ermée contenant: 1. l'adresse complète du concurrent; 2. son année de naissance' 3. le nom et le lieu de so'n école et l'indication de sa classe; 4. la phrase «Je déclare que mon travail est entièrement personnel» suivie de la signature;
c) Pour la poésie, il est conseillé de présenter une œuvre ou un groupe d'œuvres représentant entre 50 et 200 lignes; d) Le même concurrent peut participer aux deux concours, 1. nouvelle ou conte, 2. poésie, mais chaque envoi se fera sous enveloppe séparée;
e) Récompenses Quatre séries de prix de Fr. 1 50.-, 100.-, 50.- récom penseront les meilleures œuvres . Ces prix sont répartis comme suit: 1. nouvelle et conte, classe d'âge 1966 et plus jeunes, 3 prix de Fr. 1 50.-, Fr. 100.-, Fr. 50.-; 2. poésie, classe d'âge 1966 et plus jeunes, 3 de Fr. 1 50.-, prix Fr. 100.-, Fr. 50.-; 3. et 4 . idem pour les classes d'âge 1965 et plus âgés . Les œuvres ayant obtenu un premier prix seront publiées dans des journaux ou des revues . (Délai de publication selon possibilités) . Les manuscrits ne sont pas rendus;
g) Délai: les envois devront être expédiés jusqu'au 31 mai 1982 au plus tard;
h) Adresse M. Jean Follonier Prés ident de l'AVE 1961 Euseigne VS Le comité de l'AVE prie instamment les professeurs de faire connaître les présentes dispositions à tous les étudiants valaisans et de les afficher dans leur classe et dans l'école dès réception et Jusqu'au 31 mai
1982 . Les prix seront distribués en novembre 1982.
Le comité de lAVE
f) Jury: il est composé de 3 membres du comité de l'AVE: MM . Jean Follonier, Jean-Marc Malbois, Danny Revaz. Ses décisions sont sans appel. Il se réserve la possibilité de ne pas attribuer tous les prix en cas d'envois insuffisants par le nombre ou la qualité . il peut s'adjoindre des personnalités choisies hors du comité de l'AVE;
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Madame de Maintenon en vedette ...
Vous vous en souvenez: cinq ou six lignes d'un manuel pédagogique, indiquant les dates de sa naissance et de sa mort (1635-1719), une enfance malheureuse, un mariage morganaIlQitiZQH tique qui l'unit à Louis XIV, et la li"8itlli~~ fondation d'une école de filles à Saint-Cyr. . Suivaient quelques mots sur ses principes éducatifs. Oublié, tout cela? Vraisemblablement.
catrice qui, ayant souffert de SI peu receVOir, prit sa revanche en fondant une Institution qui, pen, dant près de 120 ans, dispensa à des jeunes filles pauvres, de petite noblesse, les dons d'une instruction utile, d'une forma, tion honnête qui firent d'elles des mères de famille bien pré. parée~, à leu,r tâche . Saint-Cyr, Jusqu a la Revolution, accueillit plusieurs milliers d'élèves.
Deux livres importants, cet automne, l'un, même très gros, près de 600 pages bien tassées; l'autre, plus immédiatement access ible, en ayant tout de même près de 300! Quelle raison à cette abondance?
Si l'on veut bien se souvenir que sous Louis XIV encore, 14% des femmes seulement savaient lire et écrire, on con. viendra que l'entreprise de Madame de Maintenon avait largement sa raison d'être.
Disons-le tout de suite, et si différents qu'ils soient l'un de l'autre, ces deux ouvrages sont passionnants. On ne s'en étonne que par ignorance .
Vocation, avons-nous dit: c'est un peu le hasard qui la révèle. Madame de Montespan, la maη tresse attitrée du roi, donne, en 1669, un premier enfant à son royal amant. " faut que persan· ne, officiellement, ne le sache. La veuve du malheureux poète Scarron, bien accueillie à la cour depuis quelques années, est chargée de s'occuper de la fillet· te. Elle s'attache à elle, comme elle s 'attachera aux deux petits frères et aux deux petites sœurs qui vont suivre, issus des mêm'es amours. Maternelle, vraiment, cette belle veuve autour de qui tournaient en vain les courtisans. Elle est raisonnable, discrète, de bonnes mœurs; Bossuet lui trouve assez de vertu pour l'engager ~ convertir le roi . Elle y parvient SI bien, tant est grand son pouvoir de conviction, que le roi se range et l'épouse . Il va subvenir la~ gement aux dépenses qu'entralne la construction de Saint-Cyr: plus d'un million et demi de livres ..
Allons d'abord au plus mince: J. Prévot intitule son œuvre: La
prem ière institutrice de France .. (1) Rien d'un aride traite comme
(1) Editions Belin, Paris
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nous en assène si souvent les érudits illisibles . Erudit, J. Prévot l'est sant doute, mais · il sait garder la mesure . Sur Francoise d'Aubigné, petite fille du grand poète protestant Agrippa d'Aubigné, l'auteur des Tragiques, fille d'un père dévoyé qui tua sa première femme, il y a certes beaucoup à dire. Son existence fut hors du commun d'abord extrêmement malheu~ reuse, et s'élevant par degré jusqu'au lit royal . Un sujet en or pour un romancier. L'auteur se garde de toute tentation romanesque . " évoque l'essentiel, son dessein n'étant pas d'écrire une biographie mais d'évoquer une vocation. Celle d'une édu-
1 1
LeS principes de l'éducation nvisagée par la fondatrice? ~'abord, une pédagogie de classe: la petite nO,bles~e, celle qui se fait tuer SI regullerement dans les guerres royales . Les filles, devenues orphelines, ont bien droit à quelques compensations. Et l'on comprendra du même coup que les Jacobins n'auront que faire d'une telle institution. Ensuite, une pédagogie de la, condition sociale. 1,1 s'agit de preparer des femmes a tenir leur place dans l'organisation de la société. Enfin, une pédagogie chrétienne, catholique, bien entendu, et convertlsseuse, au besoin, mais catholique séculière, à savoir qu'il ne s'agit nullement de préparer des candidates à la vie conventuelle . Madame de Maintenon a les pieds sur terre. Elle-même avait souffert de l'éducation qui se donnait dans les maisons religieuses. Ses élèves, elle les voulait bonnes ménagères, sachaflt faire figure en société. On comprend qu'elle ait mesuré à sa juste valeur l'importance des représentations théâtrales. N'est-ce pas pour elle, pour ses élèves, que Racine écrivit Esther et Athalie? Qu'on lise ce livre! On y apprend mille recettes de bonne conduite humaine, et sans effort, parce que l'attention est sans cesse soutenue par un auteur qui sait n'être jamais ennuyeux. Le gros livre, maintenant: de Françoise Chandernagor, L'allée du Roi. (2) Une autre ambition, un propos d'abord littéraire, brochant sur une prodigieuse connaissance de l'histoire. Ce n'est pas un hasard si ce
bel ouvrage a obtenu un prix de fin d'année, à Paris, l'un des seuls vraiment bien attribués .
L'allee du Roi c'est la montée de Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon, vers le lit royal et son installation dans le foyer du pouvoir. Une biographie, alors? Pas directement. Des mémOires apocryphes . L'amie de Madame de Sévigné, de Madame de Lafayette , avait l'amour de l'écriture . A sa mort, en 1719, elle laissait quatrevingts volumes de lettres! " en reste, aujourd'hui encore, plus de quatre mille! Elle ébauche aussi un récit de son enfance. Mais enfin, elle ne laissa point une histoire de sa vie . Francoise Chandernagor vient d'y p~urvoir. Elle a tout lu de ce qui concerne son personnage: les correspondances innombrables de l'époque, les mémoires des contemporaines; les essais historiques; les journaux intimes et les journaux publics; les notes des élèves, sur les élèves; les livres de comptes, les relations publiées et manuscrites, les ouvrages des mémorialistes et des chartistes, tout.. Et de cette formidable accumulation de renseignements elle a su tirer un livre qui se lit, malgré ses dimensions impressionnantes, comme une histoire absolument authentique, ayant sa pleine unité, sa construction logique, son style d'époque, cette noble langue du XVIIe siècle, d'une clarté, d'une netteté éblouissantes . Ici, vraiment, tout est dit de ce destin que l'on nous présentait commodément comme exemplaire. A la mort de Madame de
Maintenon, à Saint-Cyr, de bonnes sœurs auraient voulu en faire une sainte . Elle ne l'était point. Françoise Chandernagor force-t-elle la couleur contraire? Bien habile qui saurait le prouver.
Maurice Zermatten (2) Julliard, Paris
Erratum Une erreur typographique s'est glissée dans notre numéro de janvier 1982 faisant perdre ·à une partie du texte de M. Etienne Anex clarté et intelligibilité: le mot «médiation» avait été malencontreusement remplacé par celui de «méditation». Voici l'extrait, rendu avec nos regrets et excuses, à son originalité:
«... créatrice
du .Iecteur à qui il confie son texte. Si la litterature
fonctionnelle, dont le discours tend à la pure mediation de signification, perd toute credibilite dès lors que le lecteur s'ecarte de la pensée de l'auteur, l'immense champ laisse à la libre interpretation constitue une composante intrinsèque de tout recit romanesque. ))
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Comment naquit la polyphonie
Nous avons tellement l'habitude d'entendre chanter à plusieurs voix que nous imaginons mal une culture musicale sans polyphonie. Pourtant. aucun document ne nous permet de déceler l'existence d 'une musique polyphonique avant le IXe ou le Xe siècle . Les chœurs des tragédies antiques et les hymnes religieuses que la Grèce nous a léguées semblent avoir été chantés toujours à l'unisson; les instruments qui accompagnaient les chants - la flûte ou la lyre, par exemple doublaient les voix, à l'unisson ou à l'octave . Tout~ la musique du haut Moyen-Age, en particulier le chant grégorien qui en consti tue la forme la mieux connue était monodique, et l'habitud~ moderne de soutenir le plain chant avec des accords d'orgue est tout à fait contraire à la tradition médiévale.
Une naissance due au hasard Comment la polyphonie est-elle apparue dans l'histoire de la musique? Tout est parti, semble-t-il, d 'un phénomène très simple, spontané, que nous connaissons bien . Quand une foule chante, à l'église ou le soir du 1er août. il arrive souvent qu'une pièce soit entonnée trop haut pour des exécutants peu entraînés . Dès lors, certains participants exécutent la mélodie une octave plus bas, parfois même sans s'en rendre compte . Si leur oreille n'est pas très sûre, certains choisissent un autre intervalle, la quarte ou la quinte . On les accusera sans doute de «chanter fau x», alors qu'en réalité seule la hauteur de départ varie par rapport au ton
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donné, la ligne mél odique et 1 rythn;e étant parfaitement res~ pectes . C'est ce qui se produisit apparemment au Moyen-Age. On nom .m e diaphonie cette forme primitive de polyphonie, qUI paraît rude et étrange à nos oreilles raffinées . Bientôt. peutêtre par un autre hasard, on découvrit que l'effet était beaucoup plus heureux lorsque les deux voix ne suivaient pas la même ligne mélodique en parallèle, et que, si l'une montait. l'autre avait intérêt à descendre, créant ainsi une succession d'intervalles con stamment variés. On appelle cela le déchant, en latin di s-cantus, le préfixe dis signifiant la nonconcordance des voix, la diversité de leur direction respective. C'est la base du mouvement contraire, et donc de la véritable polyphonie, réglée d'après les règles du contrepoint : les notes prim itives étant des sortes de points , on assure l'évolution des deux mélodies en veillant à leur concordance, «point contre point».
Les formes de la polyphonie primitive Si nous connaissons bien la polyphonie du XVe et du XVIe siècles, aboutissement d'une longue évolution, peu de mélomanes savent quelles furent les étapes de ces siècles de balbutiements . Sans pouvoir les évoquer ici, il peut être intéressant de signaler les principales formes que nous a laissées cet art polyphonique naissant. Dans torganum, une voix tient pendant une durée assez consi-
dérabl e (all ant jusqu'à plusieurs d'zaines de temps) chaque note d~une mélodie de, base, tiré,e généralem ednt du ~epertolredgreorien, tan IS . qu un,e ou eux gutres voi x se livrent a de savan~es vocali se s très rythmées. La voix qui «tient» les notes longues nou s laissera le nom de ((ténor», et la note elle-même, étirée, est à l'origin~ de notre ((point d'orgue», qu on devrait appeler point d'organurr;: pour éviter la 'confuslon avec Ilnstrument. D'origine anglaise, le gymel, comme son nom l'indique, va jumeler deux voi x à la tierce, alors qu e les intervalles parallèles, sur le continent, se contenteront longtemps encore de la quarte et de la quinte . On sait que, actuellement, la forme de polyphonie la plus simple et la plus spontanée consiste à chanter la mélodie à la tierce. Cela n'existait autrefois que dans le gymel, puis dans le faux-bourdon, qui transposait à l'octave la tierce inférieure, autrem ent dit à la sixte supérieure. On intercalait souvent une troi s ième voix dans cet ensemble. Plus tard, le fauxbourdon donna naissance à une forme de psalmodie à plusieurs voix, chacune des voix récitant le texte sur une des notes d 'un accord soutenu, les fins de phrase s donnant lieu à de belles cadences amplifiées et solenn elles .
Au XIII e siècle apparaît le motet, qui n'avait pas alors la signification que nous lui donnons aujourd'hui . C'é.t ait une pièce dans laquelle les vocalises étaient chantées sur des phrases de texte, et non plus sur de simples voyelles comme dans l'organum. On ne craignait pas de superposer plusieurs textes, et nous possédons même des pièces dans lesquelles on exécute simultanément, aux diverses voix, un texte liturgique, une chanson profane et une chanson grivoise . Cette prolifération de textes, de «mots», est à l'origine du motet.
Une découverte féconde Les premiers auteurs polyphoniques avaient peut-être conscience d'opérer une sorte de révolution musicale en introduisant le chant à plusieurs voix. Mais ils n'étaient certainement pas capables d'imaginer l'extraordinaire développement que leur découverte allait susciter. D'elle dépendent en effet toute la polyphonie, puis l'opéra, la musique symphonique, et jusqu'aux formes les plus étra~ ges de la musique du XXe slecie!
Michel Veuthey
Avec le conduit, on assiste à une forme de composition plus élaborée, dans laquelle toutes les voi x sont menées, «conduites», en fonction d'une voix principale .
23
......................................................................• • AU FIL DE L'EAU 1.
COLLAGE DE LAINE par une classe de 2' primaire
AU FIL DE L'EAU A. OBSERVATION DE LA RIVIÈRE Les enfants sont allés observer: le lit de la rivière, les remous de l'eau autour des pierres, les cou le urs de l'eau : divers tons de bleus, de verts, de gris, le blanc de l'écume; les bords de la rivière: formes, composition, cou leu rs .
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Ecole vala isanne N° 6, février 1982
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L'école
Quel est donc ce boulet que je traîne après moi? Ce matin la neige a recouvert la plaine. J 'ai pris la route blanche pour all er à l'école . De~ enfants qui jouaient ont regarde ma ser, viette gonflée, la serviette noire des enseignants . Ils ne riaient pas en mevo~ant p~sse,r, mais ils m'ont salue, et J al repondu par un sourire. Cela fait du bien de marcher dans cette mousse tendre et de rêver qu'un jour je m'y sui s baigné comme eux. J'avais six ans et j'étais aussi blanc et aussi léger que les gais flocons qui tombent. J'avais six ans et la neige suffisait pour construire un royaume. Il a fondu depuis, car tant d'étés sont venus . Mais je vois que d'autres ont con struit les leurs et qu'ils y vivent en riant comme autrefois je riais de vivre moi-même .
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Quels sont donc aujourd'hui ces barreaux qui me séparent d'eux?
A tout cours d'appuis, à tout recyclage, à chaque rencontre pédagogique, maîtres et maîtresses, nous nous accordons à relever les carences d'une certaine méthodologie ou la surcharge d'une autre, nous nous avouons gentiment nos manières de «tricher» en n'appliquant que très partiellement les nouvelles directives , nous désapprouvons la forme et le contenu de nouveaux moyens d'enseignement nous refaisons, par des mots, l'école que nous souhaiterions, mais ..
Tous les hommes le savent mais peu veulent écarter ces barreaux et scier cette chaîne. Car il faut le rechercher bien loin dans la mémoire, l'outil qui permettra de le faire. J'y ai pensé l'espace d'un matin, le temps d'un chemin blanchi par une première neige et d'un rire clair. Puis l'esprit d'enfance m'a quitté quand il a fallu écrire sur un tableau noir que la neige (du latin nix, nivis) se produit quand les températures atmosphériques à basse altitude sont inférieures à zéro degré centigrade, et qu'elle est formée d'amas de petits cristaux de glace groupés en rayons formant des figures hexagonales .
Christophe Carron
En novembre dernier, lors des assises annuelles du personnel enseignant du district d ' Hérens, nous avons eu l'honneur et le plaisir d'accueillir M . le chef du DIP. Dans son exposé, M . Comby apporta des idées rassurantes pour les enseignants . Les participants ont pu apprécier le désir ferme de donner, à l'avenir, plus d'importance au maître, au pédagogue du terrain, dans l'élaboration et la mise en place des méthodes nouvelles . L'école par les pédagogues et psychologues, mais aussi . et surtout l'école par les maîtres; une école qui ne soit pas élitai-'
re, un enseignement individualisé sans croire supprimer les inégalités de base, du travail en équipes sans uniformisation; une école basée sur la réussite pour ne pas courir à l'échec tout court; une nouvelle loi scolaire à la recherche du bien des enfants : par ses paroles, sa disponibilité dans le débat et son ouverture au dialogue, M . Com by a mérité les applaudissements de l'assemblée. Les intervenants ont pu, à leur gré, exprimer leurs questions, leurs soucis, leurs regrets .. Aucune porte n'a été fermée, notre chef de Département nous écoute. Les enseignants, inquiets, nerveux, s'interrogent. Comment en effet rester des éducateurs responsables, alors que, de toutes parts, on nous presse à devenir de simples exécutants, au nom d'un sacro-saint Renouvellement voulu par ceux qui pensent à détenir la seule façon de faire pour bien faire? Comment «rester maître» dans sa classe alors que les méthodes nous sont imposées, vidant ainsi l'enseignement de sa substance? Comment rester sereins dans nos responsabilités d'éducateurs alors que le fossé maîtres - programmes - parents se creuse de plus en plus? Au seuil de cette année nouvelle, à la veille de l'introduction obligatoire de «Français Renouvelé»?, à l'avant-veille de la nouvelle loi scolaire il est de notre devoir, à nous les enseignants, de nous concerter et de préparer avec sérénité l'école de demain, avec nos expériences d'hier et d 'aujourd'huI. Ch D
.
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1 5e assemblée généra\le ordinaire des délégués de la SPVal Sierre, le 28 novembre 1981 PROCES-VERBAL
9 . Rapport d'activité de la Cp· 10. Rapport d'activité de la CIM; 11. Nomminations; 12 . FMEF: allocation de M . Roland Revaz; 13 . Allocution de M. Bernard Comby ; 14. Divers . Aucune modification n'étant proposée, l'ordre du jour est approuvé par main levée .
3. Lecture et approbation du protocole: 1. Ouverture de l'assemblée Sous la présidence de Madame Marie-Claire Buschi, l'assemblée générale ordinaire des délégués de la SPVal s 'est tenue à Sierre, dans la grande salle de l'Hôtel de ville, le samedi 28 novembre 1981 . Ouvrant la séance à 15 h.30, M me la présidente adresse ses salutations à chacun et plus particulièrement aux invités d'honneur: M . Bernard Comby, conseiller d'Etat; M. JeanJacques Maspéro, président SPR; M mes et MM . les inspecteurs . Elle souhaite plein succès à nos délibérations . En guise de bienvenue, elle sê fait ensuite un plaisir de céder la parole aux fraîches voix enfantines du petit chœur des enfants de Sierre, emmené par notre collègue, M. Pierre-Marie Epiney. Puis elle déclare ouverte officiellement l'Assem blée des délégués 1981 à laquelle elle 30
communique les noms des personnalités excusées, dont M . Daniel Pralong, vice-président de la SPVal, hospitalisé . Elle prie l'assemblée de se lever afin d'observer une minute de silence en mémoire de nos collègues disparus.
2 . Lecture et approbation de l'ordre dujour: M mp. Buschi soumet à l'Assemblée l'ordre du jour se présentant comme suit: 1. Ouverture de l'assemblée par sa prés id ente ; 2 . Lecture et approbation de l'ordre du jour; 3. Lecture et approbation du protocole; 4. Lecture des comptes; 5 . Rapport des vérificateurs; 6. Approbation des comptes; 7 . Rapport d'activité du CC; 8. Rapport SPR : allocution de M. J .-Jacques Maspero;
4. Lecture
des comptes:
I
La lecture détaillée faite par M me Marie-Madeleine Luy, secrétaire _ caissi ère de la SPVal, laisse apparaître une situation matérielle non seulement satisfaisante mais réjouissante, puisque l'augmentation des cotisatians votée l'année dernière a eu pour effet de doubler les produits. Le compte de gestion de J'exerci ce 1981 exprime les totaux suivants: Fr. 108686.05 pour les produits Fr. 4 2 807.05 pour les charges .
La parole est cédée à M . Maurice Udressy pour la lecture du procès-verbal de l'AD tenue à Vernayaz le 22 novembre 1980, sous la présidence de M . JeanGérard Morisod .
5. Rapport des vérificateurs:
Ce long protocole très détaillé n'appelle ni question ni observation . M me Buschi adresse félicitations et remerciements à son auteur pour l'excellent travail qui recueille l'approbation unanime de l'assemblée.
M. Al exis Emonet, au nom des
Puis, elle se doit de porter à la connBissance des délégués la modif.ication intervenue dans la délégation du .district d'Entremont chargée d'assurer le secrétariat de l'Ad 81, soit: le remplacement de M lle Elisabeth Gabioud par M lle Anne-Marie Moulin. Ce changement, soumis à l'assemblée pour ratification, est accepté. Vient ensuite la nomination de deux scrutateurs pour la présente assemblée. Sont désignés : M lle Gislaine De preux et M. Gilbert Bétrisey.
pour son travail précis, les réviseurs demandent d'approuver les comptes et d'en donner décharge aux organes respon sables. M me Marie-Josèphe Solioz intervient alors pour apporter quelques précisions quant à l'augmentation importante de la fortune de la SPVal ; cette augmentation a été décidée par le comité cantonal et l'AD en vue de constituer un fond de réserve pour la campagne concernant la future loi scolaire. Puis, c'est à l'assemblée de s'exprimer en approuvant à l'unanimité les comptes présentés .
7. Rapport d'activité
du Comité cantonal: 6. Approbation
des comptes: vérific ateurs de comptes, affirme qu 'après examen détaillé en date du 27 novembre 1981, les . comptes sont le reflet exact de la situ ation actuelle de la SPVal et se plaît à faire part des observation s suivantes: - si le s moyens actuels permettent une gestion aisée, cela est heureux devant le nombre grandissant des tâches à accomplir; - la ri stourne d'une part des coti sations. aux sections de district doit être reprise cette ann ée encore, . particulièrement à l'égard de ceux moins bien lotis, afin d'inciter les sections à une plus grande acti vité. Adres sant ensuite remerCiements et félicitations à M me Luy
La parole est donnée à notre présidente de la SPVal, M me Marie-Josèphe Solioz, qui, tout d'abord, nous transmet les salutations et messages d'amitiés de M . Daniel Pralong, viceprés ident de notre association. Puis, elle précise que le rapport SPVal diffusé en septembre par le moyen de «L'Ecole valaisanne» a déjà été commenté dans les assemblées de districts; par conséquent, elle traitera en priorité de certains sujets essentiels .
1. Comité cantonal: La modification suivante est annoncée dans la composition du Comité cantonal : en remplacement de M me Chantal Fumeaux, le district de Sion délègue M ille Bernadette Roten . L'assemblée ratifie statutairement ce choix.
2 .1 Sections de district: Quelques changements interviennent également dans les présidences des comités de district, soit : - district de Sierre : ' M . René Délèze cède sa place à M. JeanBaptiste Rey; - district de Saint-Maurice: M. Jean-Baptiste Bochatay poursuit son mandat auprès du Comité cantonal mais a été remplacé à la présidence du district par M . François-Louis Décaillet. Puis, un appel est lancé de la part de notre présidente aux groupes de presse des districts afin qu'ils soient plus actifs et deviennent des instruments efficaces à l'approche de la nouvelle loi scolaire, soit pour faire connaître nos opinions, SOit pour«faire» l'opinion.
2 .2 Ecole enfantine: Ce secteur de l'école paraît aUJourd'hui rem is en question, c'est pourquoi la SPVal tient à redéfinir les buts de l'école enfantine, en particulier, aider l'enfant à surmonter les handicaps de caractère socioculturel. Ainsi, l'école, à ce stade, doit rester facultative pour les enfants, mais obligatoire pour les communes . D'autre part, concernant la formation de ces maîtresses, la SPVal tout comme la SPR, demandent que le niveau et la durée soient les mêmes que pour les autres enseignants.
2.3 Environnement: Un malaise se dégage relatif à cet enseignement, particulièrement au niveau des degrés : 4 e, 5 e, 6 e primaires. Ainsi, le Comité cantonal propose à tous les districts d'organiser dans le cou31
rant du deuxième trimestre, un large débat avec les collègues concernés pour mieux localiser ce malaise. Se situe-t-il au niveau de la méthode ou du manque de moyens d 'enseignement? Est souhaitée la présence à ces rencontres des animateurs pouvant également faire part de leurs conditions de travail. Les districts fourniront un rapport; le Comité cantonal en établira ensuite une synthèse et adressera au DI P les demandes nécessaires .
2.4 Francais: Notre pré'sidente nous apprend la mise sur pied, suite à une intervention politique, d'une commission d'évaluation. La SPVal demande à cette instance, par la voix de son mandataire, de respecter la liberté des enseignants en ce qui concerne des investigations comme: visites de classes, interview, etc.
2 .5 Classes
à degrés multiples: Ce problème tient particulièrement à cœur à la SPVal soit en raison des difficultés nombreuses que rencontrent les enseignants concernés, soit en raison de la proportion relativement élevée de ces classes dans notre canton. Nous apprenons que le groupe romand déjà constitué est appuyé par un groupe cantonal dont le mandat consiste en une double démarche: dans un premier temps, établir un inventaire de tous les moyens existants en Valais à disposition de ces classes; dans une deuxième étape, créer les moyens d'enseignement facilitant la tâche de ces collègues.
32
2.6 Allemand: L'allemand romand étant bien annoncé, l'on peut se demander s'il est bien nécessaire, voir judicieux, de poursuivre les recyclages de la méthode Petit et d'investir encore matériellement pour l'améliorer.
2.8 ACM: Mme Solioz saisit l'occasion pour saluer et féliciter Mme Beausire, présidente de ce groupement récemment entré dans les rangs de la SPVal. Elle exprime un appel à tous les présidents de districts afin qu'ils prennent en considération les problèmes des collègues ACM et qu'ils invitent à l'avenir ces derniers aux réunions de comités .
2.16-2 .17 Fermeture de classes et pléthore: Malgré la baisse des effectifs consentis, la moyenne en Valais pour l'école primaire est d'environ 20,9 . Des fermetures de classes interviendront encore cette année et nous devinons l'insécurité qui pèse sur certains collègues . Devant cette grave situation, la SPVal - ne peut en aucun cas admettre que des décisions soient prises au niveau des commissions scolaires et du Département sans que les enseignants concernés aient été entendus ou consultés; - elle recommande à chacun de faire preuve, en ces cas, d'une très grande solidarité . Concernant la pléthore, la SPVal reprend des solutions déjà proposées qu'elle souhaite vivement voir réexaminées et considérées, avant d'envisager tout licenciement des enseignants, soit:
- la fermeture de deux années d'école normale; - la possibilité du' travail à mitemps; - la. possibilité du duo pédagogique .
3 Collaboration
2 .20 Loi scolaire: La SPVal qui avait demandé l'an dernier, d'être consultée su~ les avant-projets de la nouvelle loi scolaire, se voit cette année associée directement à l'élaboration de ces mêmes avantprojets .
4. La se~aine de5Jours:
Notre association reste fidèle à une ligne bien définie approuvée à chaque assemblée des délégués, c'est-à-dire les rapports SPVal . M me Solioz précise que nous avons toujours voulu une école qui garantisse l'égalité des chances, soit : donner à chaque enfant la possibilité de son plus grand progrès; mais loin de nous l'idée : «tous à l'université». En conséquence, note présidente nous donne connaissance des positions suivantes de la SPVal pour l'élaboration des avant-projets :
1. La 7 e primaire: Si cette proposition de structure ne devait pas être retenue, les éléments qui l'ont motivée devraient être p~is en considération, notamment la nécessité de retarder la sélection .
2 . Intégration des enfants en difficulté et des handicapés: . Il faut prévoir cette intégration pour tous les cas où cela e~t possible avec des appuis; mais intégration différenciée pa~ ,le moyen d'une classe spéclallse,e ou d'un enseignement adapte, lorsqu'elle s'avère nécessaire.
. avec les parents:
.
NoUS l'estimons. nécessalre~ is affirmons le libre chOIX qUI ~~t être laissé au~ enseignants sur la manière de 1organiser.
.
La sPVal souhaite la semaln~ de 5 jours sans compensation a ndition que la duree de s~ola fi~é soit unifiée à 42 semaines pourtoutes les communes .
5. Associations d'enseignants: NouS demandons que la nouvelle loi scolaire en fasse mention et qu'elle reco.nnalsse les associations d'enseignants.
6. Formation des enseignants:
.
Nous souhaitons que les enseignants accomplissent leur fo~ mation le plus longtemps POSSIble avec les autres cadres de la société de demain . Après seulement, doit intervenir la formation pédagogique qui doit continuer à être dispensée en Valais. Après cet intéressant exposé, Mme So lioz nous présente la campagne d'information .organisée par la SPVal en troiS phases : a) En janvier 1982, une tournée d'information suivie d'un débat sur le s premiers travau x de la loi scolaire aura lieu à raison d'une séance par district. b) Une période de consultatio,n d'un mois au minimum est prevue afin de consulter, débattre, prendre position. c) La troisième phase consiste à «faire l'opinion». Après avoir pris des options bien définies, Il
faut faire en sorte que Ges positions passent le cap du Grand Conseil et de la consultation populaire. Pour cela, nous enseignants, devons nous sentir responsables et nou.s engager au sein de notre milieu, de notre parti politique, pour faire triompher la cause de l'école et la nôtre . 2.21 AGF: Ce long serpent de mer n'est pas prêt d'arriver à bon . pO,rt puisque le Grand Conseil n a pas repourvu ce poste dans son budget 1982.
2.22 R eJations avecleDIP: Ce sujet traité avec M . le chef du Département de l'instruction publique, laisse espérer que ces relations sont en bonne vOie .
2 .23 Divers: Au chapitre des divers, M me Solioz se fait tout d'abord un plaisir de rendre hommage à M . Antoine Zufferey, ancien conseiller d'Etat et chef du DIP, et de lui adresser, au nom de tous ses collègues, un grand . mercI pour son travail au service de l'école et en particulier pour le renouveau apporté dans ce domaine à notre canton . Au nom de tous les délégués, elle souhaite à M . Bernard Comby, Conseiller d'Etat, la bienvenue dans sa nouvelle charge . Notre présidente tient à remercier ensuite M m. Roland Revaz et Erasme Pitteloud, respectivement président et secrétaire de la FMEF, pour tout le travail accompli en cette période difficile de restriction du budget cantonal envers les employés de la fonction publique.
Puis, elle exprime sa satisfaction à M. Pierre Fellay, président de la FVAP, de voir celle-ci trouver son rythme de croisière et entamer un dialogue fructueux avec tous les ordres d'enseignement. Elle tient à adresser un vibrant merci à M me Madeleine Raboud, à M . J .-Charles Poncioni et à M . Fernand Deslarzes pour leur important travail de rédaction du rapport relatif au congrès de la SPR qui se tiendra à Sion en
1983. Avant d'ouvrir le débat sur ce long rapport d'activité, M me Solioz remercie les membres du comité ainsi que tous les collègues présents . Elle tient à rappeler que la SPVal n'est p,as son affaire, ni celle du comite, mais bien l'affaire de nous tous, particulièrement en ces heures intéressantes, passionnantes, mais difficiles pour les enseignants et pour l'école . Nous ?evons donc faire taire nos dlfferences, res serrer nos liens et faire front avec un grand esprit d'unité. Après ce riche exposé qui n'appelle aucune question, l,a parole revient à M me B~schl, presidente de l'assemblee, qUI se fait un devoir et un plai~)Ir d'adresser de vifs remerciements à M me Solioz ainsi qu'à tous ses collègues du comité cantonal pour l'excellent et inlassable travail accompli .
La secrétaire de l'AD : A. -Marie Moulin (A suivre) .
33
Nouvelles acquisitions
Bulletin d'information de la Bibliothèque , du centre de formatl,on pédagogique et sociale (CFPS) N° 1, février 1982 G rave 1one 5 , 195 0SION ' tél éphone (027) 234004
OUVRAGES - J érôm e DOOLITILE, Canyons et mesas des Etats-Unis, Time_ Life. - DERIB, BUDDY LONGWAY : Le demon blanc, Ed. du Lombard - Histoire de la France, 20 vol ., Centre c ulturel de Pari s. . - A. ERMAN, L'Egypte des Pharaons, Payot. - R. KORNGOLD, Robespierre, Payot. - O. de WERTHEIMER, Cleopâtre, Payot. - W . FOWLER , Jules Cesar, Payot. - Jean-Pierre LETORT-TREGARO, Pierre Abelard, Payot. - W . WI LSON, Georges Washington, Payot. - S. TAYLOR, Cromwell, Payot. - Raymond LAUBREAUX, Entre couretjardin, Theâtre et enseigne_ ment, Ed. Ouvrière s. - Jacqueline H ELD, L 'imaginaire au pouvoir, Les enfants et la littérature fantastique, Ed . Ouvrières. - Christine OSTERWALDER, Marc ZAUGG, La Suisse prehistorique. Vol. 2: De l'âge du bronze aux Helvètes. Ed. 24 Heures . - Jean-Fran çoi s SKRZYPCZAK, L 'inne et l'acquis. Inegalites (maturelies)) , inegalites sociales, Chronique sociale . - Maurice ZERMATIEN, Lanna, Ed . Pierre Demaurex. Tout l'œuvre peint de Mur/llo, Flammari on. - Tout l'œuvre peint de Jerôme Bosch, Flammarion . - Tout l'œuvre peint de Botticelli, Flammarion .
ARTICLES 'DE REVUES - {( Le théâtre, l'envers du décor» dan s L'Ecole Ouverte sur le monde, N° 83, décembre 1981. - {( Désordre, absentéis me, punitions, où en est la di sc ipline?» dans Le monde de l'education, N ° 79, janvier 7982. - ((Si/etais ne en 7900)), dans L 'ecole et la famille, N 0 5 .
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marionnette.
34
3 . Liste des acquisitions
SOMMA IRE 1. Prés entation ; . 2 Informations pratiqu es ; . h' d CFPS ' . Li ste des acquisition s récente s la b!bllot eq~~onunée ' ' 3. Li ste de s revues au xqu elles .Ia ,blbllotheque est , 4. Li ste des enregi strements video 5. (o ctobre 1981 - Janvier 1982) .
?e
récentes de la Bibliothèque du centre M éthodologie générale. M éthodes et techniques de travail mtellectuel COI N EAU, Yves. - Comment réaliser vos dessins scientifiques. - Paris : Gau thl erVill ars, 1978 .- XV, 235 P00 1 8: 74C OI *
1. Présentation Par ce premier bull~tin nous inaugu ro ns auj,ourd,hui une inform ation regullere qUI s'adre ss e au x usagers actuels ou potentiels du service documentation-recherche du CFPS. Cette information portera . en premi er lieu sur le.s acq~lsltlons , récen tes de la blblloth eque et les nouveau x enregistrements de la vidéothèque; elle ~ourra s'étendre par la sUI,te a des biblio graphies thematlques (défic ience mentale, drogue,' communication, par exemple), a des analyses d'ouvrages ou de revu es. Une des missions du CFPS est de mettre notamment à disp~sl tion du personnel, des Institutions et des organismes SOCIOéduc atifs ou médico-sociau x des m oyens d'information et de rech erche touchant à leurs activités . Cependant ~ dan,~ la mesure où les que stions ,d e?u cati on spécialis ée, d action soci ale, les question s d'inada~ tation ou d'intégration les Interess ent - les enseignants peu~ vent également en profiter. CecI d'autant plus que, collaborant avec leur spécificité propre, ODIS et CFPS sont devenu s en quelque sorte complémentaires en matière de documentation et d'information .
Nous espérons vivement, que notre initiative aura effet d'accroître l'intérêt pou; le s questions précitées et . d ouvm de nouvelles perspectives de recherche au x travaill eurs sociau x et enseignants . 1
Pierre Mermoud directeur du CFPS
2. 1n'orma tions pratiques a) Adresse et situation : CFPS Gravelone 5 1950 SION , (au-dessus de l'ODIS, 3 e etage, salle 10). b) Ouverture :. . Mardi , jeudi, vendredi, de 8 h . 30à 12 h. 30, mercredi de 8 h. 30 à 12 h. 20 etde 14h . à 18h,
c) Fichier: Les ouvrages en 3 fichiers : 1 catalogue - 1 catalogue ges 1 catalogue COU .
CRUCH ON, And ré [et al.]. - Les basesd e l'informatique, - Lausa nne: Co ll ection C.C. L., [ 19 7 9]. - 114 P00 1.8 : 68 1.3 BAS DARTOI S, Cl aude. - Améliorez donc votre m éthode de travail. - Pari s: Ed . d'o rga ni sa ti on, 198 1.-1 5 1 P·0 0 1.8 DA R DUBU C, René. - Exercices programm és sur la classification déCimale universelle. - Pari s : Gau thi er-Vill ars, 1970. - 16 7 p. 00 1.8' 025 DUB GIVADINOVITCH, Jean- M ilan - Com m ent rédiger des notes et rappons efficaces. - Pari s: Ed. De Vecch l, 198 1. - 208 p. 00 1.8. 159 .946AG IV
Psychologie - Psychanalyse BANDURA, Alben. - L 'appren tls~age social ; trad. de l'américa in. - Liege; Bru xe ll es: P. M ardaga, 1980 . -:- 206 p -(P sycholog ie et sciences hum aines). 159 .953 5BA N BAYE N, J ea nne-Franço ise. - Adolescents aujourd'hui. - Pans: R. Laffont, 198 1.-23 5 p. 159 .922.8BAY
sont inventorié s
BAUDIER- DELAY, Anne [et al ] - Introduction à la psychologie de l'enfant. - Bru xe lles; Li ège : P M ardaga, 198 1. -3 vo l. (7 7 2 p. ). 159.922.7 1NT
par auteurs, par titres d ouvra. systémqtlque
BERGERET, Jea n. - La personnalité norm ale et pathologique : les s tru~ tures m entales, le caractère, les symptomes. - Pari s : Du nod, 198 1. -I X, 333 p - (Psychismes) 159.923 BER
Un deuxième et un troisième catalogue auteurs et titres s,e trouvent à l'ODIS et la Blbllotheque cantonale de Sion.
* Symbolise la cote du livre, qui
~lIe-!nême déSigne l'emplacement du livre au rayon d apres la c l ~sslf l ca tion décima le universelle (C.DU), notre systeme de
~~:~r~7~~~:ires à la fin de la cote sont les tro is premières du nom de l'auteur lorsque l'ouvrage en compte de 1 à 3, et du ti tre s'II en compte plus de troiS
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N. B. - * (f) = Fiche pouvant être consultée au CFPS;. Les anci,en s,enregistrements figurent dans un autre catalogue disponibl e au CFP Modalites d emprunt: ren seignements au CFPS, Gravelone 5, Sion S. (téléphone 234004) .
Nouveaux enregistrements .. octobre 7987 - Janvier 7982 LIEURY, Alain . - Les procédés mnémotechniques: science ou charlatanisme? - Bru xelles : P. Mardaga, 1980. - 198 p. - (Psychologie et sciences humaines) . 159.953.4L1 E
Travail social
POUJOL. Geneviève . - L'éducation populaire: histoires et pouvoirs. - Paris: Ed . Economie et humanism e : Ed . ouvrières , 1981 . - 225 p. - (Collection politique sociale). 374.7POU Psychothérapie
BACHMANN , Chri stian, SIMONIN , Jac-
FONTAINE. Ovide . - Introduction aux
ky - Changer au quotidien: une introduc-' tian au travail social. - Pari s [etc.]: Etudes vivante s, 1.981 . Tome 1: Les politiques et les acteurs. - 139 p.
thérapies comportementales (Behavior therapies): historique, bases théoriques, pratique. - Bruxelles : P. Mardaga , 1978. 299 p. - (Psychologie et scien ces humaines) . 615 .851 FON
36BAC CHEVREUSE, C. - Pratiques inventives du travail social. - Pari s : Ed . Economie et humanisme: Ed . Ouvrières , 1979. -248 p. 36:304CHE
HARPER, Robert Allan, - Les nouvelles psychothérapies. - Toulous e: Privat. 1978. - 286 p. 615 .851 HAR
GOMEZ, Jean-Francois. - Mort d 'un pédagogue ou l'éducateur et son autre histoire. - Toulous e : Privat. 1981 . - 214 p. 36 .08.41 GOM
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SCHLEMMER, François. - L'enfant placé. - Nyon: Ed . Lynx, 1972. - 229 p. -(L'homme san s masque). 362 .7SCH
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36
c: Q)
Titres
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S 29 S 30 S 31 S 32 S 33 S 34
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Et si le bal recommencait 7 60 ans la mort de l'amour ' Les sectes Les trottoirs de Manille Les enfantsdu divorce Hélène - Les sectes Agora: Lettre ouverte aux adultes Les détenus sont-ils libérés trop tôt ou trop tard 7.. Retraite : c'est pas la joie pourtous Reprendre des études
Toxicomanie VHS T 13 VHS T 14 VHS T 15
Le H à la ferme Pour une dose d'enfer Un peu de tisane, beaucoup d'amour
Comportement VHS F 11 Les faiseurs de Suisse - film VHS F 12 L'argent des autres - film
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50'
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Films VHS F 10 VHS F 13 VHS F 14
Graine de violence (jeunesse) La meute (sur la différence) L'argent de poche (enfants)
(f) (f)
Education VHS E
3
VCR E 4
La clé
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+ discussion
Bertrand Schwartz
45'
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Psychanalyse et micropsychanalyse Pour se connaître - Morphologlegraphologie
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Réfugié et handicapé Une place au soleil Droit de regard (vue) . Une infinie tendresse - débat+fllm
45' 50' 55' 180'
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Psychologie VHS P 7 VHS P 8
60'
Handicapés
5. Enregistrements vidéo
Thème N°
Titres
Thème N°
bibliothèque est abonnée Appel Bouleyres Les cahiers médico-sociaux Déviance et so ciété L'école valaisanne Foyers Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence Pages romandes Paraplégie Points de vue Pro Infirmis Psychiatrie de l'enfant Psychothérapies RCC Réadaptation Rééducation orthophonique Reflets Revue internationale d'éducation pour la santé Revue internationale de l'enfan t Santé du monde Sauvegarde de l'enfance SeNice social dans le monde Social Soins Soins infirmiers Thérapie familiale Travail protégé Travail social
Nouveaux enregistrements . octobre 7987 - Janvier 7982
KRISHNAMURTI , Jiddu. - De l'éducation. - 7 e éd . - Neuchâtel; Paris: Delachaux et Niestlé, 1980. - 125 p. 37.011 KRI LAMBERT. Jean-Luc. - Enseignement spécial et handicap mental. - Bru xelles: P.Mardaga, 1981 . - 212 p. - (Psychologie et sciences humaines). 376.4LAM
4 . Liste des revues auxquelles la
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Médical VCR M 14 VCR M 15 VHS M 16
Bulle pour malade . MSP - On les appelait maladies vénériennes Radiographie d'une radiographie
Santé publique VCR SP 1 VHS SP 2 VHS SP 3
La diététique Enfants et premiers secours CI CR - Du côté des victimes
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, anisation de J'inspection de J'éducation physique en Valais Reorg
Bienvenue au nouvel inspecteur cantonal d'éducation physique
Pour succeder à M . Paul Curdy au poste dïnspecteur cantonal d 'education physique, le Conseil d'Etat a fait appel à M. E/Win Eyer. M . E/Win Eyer naquit à Naters le 20 fevrier 7943. C'est dans cette localite egalement qu'il frequenta l'ecole primaire. Après deux ans passes au Collège de Brigue, il poursuivit ses etudes à l'ecole normale de Sion, qu'il quitta en 7962 avec le brevet d 'instituteur. La même annee il s'inscrivit à l'Universite de Lausanne où il obtint deux ans plus tard le brevet federal N° 7 de maÎtre de gymnastique etde spon. Parallèlement à sa formation à l'universite, M. Eyer fut engagé comme maÎtre d 'education physique à temps paniel au Collège de Brigue, fonction qu 'il occupe actuellement encore. Dès 7969, M . Eyer fut appele à seconder M . Paul Curdy comme inspecteur à temps paniel. En dehors de son activite professionnelle proprement dite, M. Eyer fonctionne comme responsable technique de l'association d'éducation physique scolaire du Haut-Valais. Il presida aux destinees de cette association de 7970 à 7979. ' Nous sommes persuades que M . Eyer s~ura mettre à disposition de ses collègues sa riche expenénce dans le domaine de l'education physique et nous lui souhaitons plein succès pour son activité future. Le chef du Depanement de l'instruction publique Bernard Comby
38
Depuis . 1969, l'insp~ction de " ducatl on phYSique etait assuI~ par un inspecteur cantonal, reefess eur à l'école normale et ~~~hargé pour cette tâche . de 18 heu res hebdomadaires d'enseign emen t, et par ~o n djoint. professeur au college ~e Brigu e et déchargé pour cette tâch e de 14 heures hebdomadaires d'enseignement. Au cours de ces dernières années, les deux Inspecteurs ont de plus en plus été accap~ rés par des tâches administratives , tell es que séances de c~m missions, études de dossiers techniques relatifs à des. constructions scolaires, organisation de manifestations, au point que les visites des classes qUI avaient pour but essentiellement d'apporter un appui pédagogique au personnel enseignant, devenaient malheureusement de plus en plus rares . Aussi, le Conseil d'Etat a~t-il estimé utile de saisir l'occasion du changement intervenant à la tête de l'inspection d'éducation physique pour repenser fondamentalement le problème des appuis pédagogiques. Cest ainsi qu'il a décidé de ne . pas renommer d'inspecteur adjOint mais de le remplacer par six maîtres d'éducation physique chargés chacun de six heures hebdomadaires d'appuis pédagogiques dans leur secteur. Ces maîtres devront, dans le cadre du temps qui leur est imparti, offrir un appui pédagogique sous forme de leçons pratiques et de conseils aux maîtres titu laires d'une classe qui en éprouvent le besoin.
L'inspecteur cantonal sera chargé quant à lui, plus particullèrem~nt de coordonner et de contrôler le travail des appuis pédagogiques et d'assymer les tâches en relation directe- avec sa fonction . Il conservera luimême six heures d'enseignement par semaine. Les appuis pédagogiques mentionnés ci-dessus seront assurés par les personnes suivantes: Région de Monthey/St-Maurice :
M. Pascal Balet Région de Martigny/Entremont :
Région ~e Sierre :
M; Rene Gran,d
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Region de Loeche/Vlege . M. Paul MargellS~c h . Région de .BrlQue onc es.
M . Rolf Mlchllg Ces . pers~nne s entreront en fonction des q~e possl~le, ~u plus tard au debut de 1annee scolaire 1982/1983 . Nous félicitons toutes ces personnes de leur nomination et leur souhaitons de nombreuses satisfactio'ns dans l'accomplissement de leur nouvelle tâche .
M me Christiane Dml Région de Sion/Conthey :
M . Denis Metrailler
Le chef du Depanement de l'instruction publique.Bernard Comby
Remerciements à M. Paul Curdy inspecteur cantona/ d'éducation physique Après avoir pu compter penda~t plus de quarante ans sur sa precieuse et efficace collaboration, le Département de l'instruction publique prend congé aujourd'hui officiellement de M . Paul Curdy, inspecteur cantonal d'éducation physique. On a quelque peine à imaginer, tant sa forme est excellente, que M . Curdy soit parvenu à l'âge de la retraite . Et pourtant, l'échéance est là, indéniable. Né à St-Gingolph le 19 octobre 1916, le jeune Curdy fréquenta les écoles primaires de Vouvry où il résidait avec ses parents.
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De 1931 à 1934 il fréquenta l'éco le normale de Sion . Nommé instituteur dans les classes élémentaires de Port-Valais à la fin de ses études, il y exerça ses talents de pédagogue pendant 7 ans, jusqu'au moment oG il fut appelé à enseigner en qualité de professeur d'éducation physique au Collège de Sion et à l'Ecole normale des instituteurs . Simultanément le Conseil d'Etat lui confia la tâche d'inspecteur d'éducation physique en remplacement de M. Marcel Hubert accidenté. C'est en 1945 qu'il obtint le diplôme fédéral de maître de gymnastique et de sport à l'Université de Lausanne.
Ln
qu'une telle qualité prend toujours sa source dans une profonde unité de la personne . Quand un être humain a su bâtir sa personnalité en harmonisant son développement physique et sa culture intellectuelle, et surtout en animant l'ensemble par une foi vécue et un enthousiasme communicatif, il échappe à la grisaille du quotidien et dépasse le niveau de «l'honnête moyenne» de l'humanité. C'est peut-être dans ce rare équilibre, dans cet authentique humanisme, que résident la personnalité de Paul Curdy et la chaleur de son contact. On ne s'étonnera pas, dès lors, de constater avec quelle riches se il assumait son rôle d'inspecteur, de conseiller, devrait-on dire . Car, bien au-delà des techniques et des performances, c'est l'homme qu'il visait étant convaincu de l'importance du développement de la personne tout entière.
Dès lors ce fut une carrière tout entière consacrée au développement de l'éducation physique scolaire et du sport, tant en Valais qu'à l'extérieur du canton. Membre de nombreuses organisations sportives, prés ident pendant 8 ans de la commission suisse d'experts pour l'éducation physique à l'école, rédac- Avec cette conviction, avec cet teur de diverses revues et pério- enthousiasme qui le maintient véritablement jeune même à traducteur émérite, diques, l'âge de la retraite, Paul Curdy a expert au recrutement, ces titres méritent d'être brièvement œuvré, toute sa vie, sur plusignalés pour situer l'ampleur et sieurs plans: comme enseila diversité de l'activité profes- gnant comme conseiller auprès des maîtres de culture physique sionnelle de M. Curdy. et auprès de l'administration cantonale. Si l'on est frappé par Tous ceux qui eurent la chance l'extraordinaire extension qu'a de côtoyer Paul Curdy ont certainement été frappés par l'excep- connue depuis 40 ans la gym tionnelle sérénité de cet hom- nastique dans notre canton, on peut sans crainte accorder à me, et cela même dans les Monsieur Curdy le mérite d'une moments d'épreuve que la vie bonne part de ces progrès. lui imposa. Le secret de ce rayonnement intérieur? 1/ serait Nous aimerions tout simplesans doute indiscret de vouloir ment après le Conseil d'Etat l'expliquer ici. Mais on peut affir- dire à M. Curdy toute notre mer, sans risque de se tromper, reconnaissance pour le travail 40
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acc~mpli. 1/ nous plaît d'asso_ cier a nos sentiments de gratitu_ de ceux des collaborateurs du Département de l'instruction publique qUI ont eu l'occasion de travailler en étroite collabora_ tion avec lui .
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Nous présentons à M . CurdYet à son épouse nos meilleurs vœux pour une longue périOde de santé et de bonheur. Le c hef du Département
de l'instruction pUblique Bernard Comby 1
A l'occasion du centenaire de la naissance de Rudolf Minger et de Robert Grimm
Les origines de la démocratie sociale en Suisse Sous ce titre, une exposition a été organisée au Musée d'histoire de Berne. Vu son très vif succès auprès du public et auprès des écoles du canton de Berne, il a été décidé de la prolonger Jusqu 'a u 28 mars 1982. Elle a déjà été visitée par plus de 20 000 personnes, dont le Conseil fédéral in corpore, qui a vu dans cette exposition une bonne introduction à l'histoire suisse contemporaine. Dan,s sa conception et sa problématique, cette exposition dépasse le seul cadre bernois et traite, dans une perspective pédagogique, de questions d'intérêt national. A ce titre elle mérite d'attirer l'attention des enseignants valaisans et si la chose est poss ible de leurs classes. L'exposition est organisée en collaboration par le Musée d'histoire de Berne et les Archives fédérales.
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ANAlYSE PREVISIONNELLE DES EFFECTIFS SCOLAIRES DU BAS-VALAIS 1ère à 6ème primaire
N
2.
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Commune ou centre seol ai re CONTHEY Ardon Chamoson Conthey Nendaz Vétroz Total CONTHEY
Effecti fs 1~7n8
1983/84
1984/85
1985/86
147 182 478 397 235
142 161 440 372 229
132 150 399 369 215
114 141 395 359 207
111 138 351 335 201
64 44 - 207 - 105 63
-
-
36.6 24.3 36.4 23.8 23.8
1'439
11344
- 218 - 154 - 60
- 41.2 - 39.~ - 37.6 - 31.~ - 22 0 9
1'265
1'215
1'147
- 483
- 29.6
- 600
- 34.3
59 80 396 95 163 1'008 90 159 92 180 9
60 74 389 97 158 981 82 145 89 172 7
6T
63 388 95 151 906 70 135 85 158 6
55 60 380 84 137 870 65 122 77 147 8
59 62 379 74 119 85Q 70 118 72
3 31 79 39 76 311 36 81 40 84 1 +
+ 5.3 - 33 0 3 - 170 2 - 34.5 - 38.9 - 26.8 - 34.0 - 40.7 - 35.7 - 37.3 + 14.2
- 713
-
28~3
-1 '030
-
34~5
-
-
14.6 31 6 38,,3 29.9 3. 9
- 109 23 46 - 135 3
-
21.7 63.8 50.5 38 B
-
30 9
189 228 579 490 261
568 441 264
169 182 518 423 263
]''747
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1'555
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1'161 106
113
zœ 121
251 4 2'982
59 93 430 107 182 1'088 104 186 106 210 7
1~
112 US
7 2' 725
2'572
1986/87
501 36 91
459 19
~8
304
77
n
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1'180
1987/88
-
+
-
8
2'254
2'128
2'005
11952
425 10 55 257 74 94
409 11 51 242
108
449 15 67 279 75 102
96
398 13 48 226 69 96
380 12 43 222 65 89
392 13 45 213 74
1'040
987
915
886
850
8H
n
-
141
2'331
'13
Différence 10 ans 1977 - 1987 Nombre % absolu
1982/83
~
Boverni er Charrat Fully 1sérables Leytron , Martigny Marti gny-Combe Rl ddes Sail Ion Saxon Tri ent
Dffférence 6 ans 1981 - 1987 Nombre % absolu
Effectifs préVisibles pour
Effectifs 1981/S2
85 R??
-
1 -
61
6 28 91 3
-
-
-
-
-
-
+
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- 21.3
J - 20____ ~
90
4 42 101 104 78 412 43 91 49 110 4
- 6.3 - 400 3
- 21.0 - 58.4 - 39.6 - 32.6 - 38.0 - 43.5 - 40.,5 - 43.8 +100.0
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0
218
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-
-
J 1-
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J-
30,,3
J
J
ANALYSE PREVISIONNELLE DES EFFECTIFS SCOLAIRES DU BAS-VALAIS
1ère à 6ème pri mat re
Commune ou centre scolaire
Effectifs 1977/78
Effecti fs prévi
EffedHs 1981/82
1982/83
1983/84
1984/85
3.
s, b1es pour
1985/86
1985/87
1987/88
Différence 6 ans 1981 - 1987 Nombre % abso 1u
i
Di fférenee 10 ans 1977 - 1987 Nombre ~ absol u
ST~AURIŒ
65 53 29 74 223 62 91 22
-
721
695
660
642
619
- 238
64 336 998 88 43 253 100 100
59 281 904 87 38 229 101 85 139
84 137
57 236 816 76 36 217 111 87 131
-
H4
58 305 951 83 41 243 100 82 145
57 261 860
302 106 103 170
78 . 372 1'080 92 50 280 101 106 156
2'634
2'469
2'315,
2'126
2'008
1'923
1'865
1'767
17'146
15'683
12 75 30 89 292 101 160 38
Total ST-MAURICE
929
Total MONTHEY
TOTAl BAS-VALAIS _________ -=-__ c:cz.
+::.
65 59 29 72 227 66 102 22
73 78 38 87 327 101 1'77 48
~ Champéry Collombey Monthey Pod-Valats St-Gi ngo 1ph Trotstorrents Va 1 d' 111f ez Vionnaz Vouvry
CA)
31 75 231 83 123 22
63 60 31 74 224 73 112 23
Collonges/Oorén. Evionnaz Fi nhaut Massongex St-Maurtce SaI van Vernayaz Vérossaz
59
62
77
68
29 78 243 76 133 26
807
66 73 26 88 265 93 145 29
851
100 354 1'211 130
66 406 1'151 101
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-
10 0 9 32.0 23.7 14.9 31.8 38.6 48.6
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- 27 7
- 310
- 33.3
-
-
- 16 - 39
33.7 41.9 29.1 2~. 7 18.2 28.1 + 4.7 - 15.5 - 22.9
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- 28.4
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29 - 170 - 335 - 25
-
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-
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43.0 33 0 3 32.6 41.5 10.0 30.2 20.7 17.9 45.8
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Com mentaires 1. Dans les statistique s ci-devant sont comprises le s nai entre le 1.1.1969 et le 30.9 .1981 (12 ans + 9 mois) . ssances
Aux enseignants du Valais romand
2 . Pendant l'année scolaire 1977-1978 (effectif au début bre 1977) fréquentent l'école primaire les élèves nés septem_ 1.1.1965 et le 30 .9 .1971 (6 ans + 9 mois) . entre le 3. ~~ 1199861-1982, sont à l'école primaire les enfants nés entre 1 . . 8etle30.9 .1975 .(6ans+9mois) . e 4 . Cette statistique de planification a été élaborée sur la bas d nalss~nce,s comr:n~niquées par les communes à fin nove~b~! 981 , Il n a pa s ete tenu compte d'immigration ou d'ém' . eventuelles . Igratlon
!
5 . En 1964 (12 mois) on comptait dans le Bas-Valais 2880. n . sances; a13En 1967 (12 mois) on comptait dans le Bas-Valais 2 862 na ' sances; ISEntre le 1.. 10.1974 et le 30 .9 .1975 (12 mois également) · 2087 naissance s ' . Entre le 1.. 10.1986 et le 30.9 .1981 (12 mois égal em ent)· 1 863 nais sances . . La dénatalité entre 1967 et 1974- 1975 atteint donc 27 5 %" et celle entre 1967 et 1980- 1981 s 'élève à 34,9 %. ' ,
Comme chaque année nous publions sur le numéro de février de (( L'Ecole valaisanne)) le tableau relatif aux cours de perfectionnement qui se dérouleront durant l'été . Cette publication anticipée doit vous permettre d'organiser à temps vos vacances compte tenu des obligations de recyclage et de formation continue. Le programme présenté résulte de propositions élaborées par la commission d 'éducation permanente et approuvées ensuite par le chef du Département de l'jnstruction publique. C'est dans le numéro d 'avril de l'Ecole valaisanne que paraÎtra le programme définitif et détaillé des cours. Il contiendra toutes les indications utiles ainsi que les bulletins d'jnscription nécessaires. De légères modifications dues à des circonstances imprévisibles pourront éventuellement être apportées au document que nous vous proposons dans le présent numéro de (( l'Ecole valaisanne .)) Nous nous permettons de vous faire remarquer qu 'en ce qui concerne l'environnement les enseignants de 6 e primaire sont tenus de suivre un cours de recyclage en géographie et sciences d 'une semaine et les maÎtresses enfantines un recyclage en environnement de trois jours en juin ou en août 1982. D 'autre part les enseignants de 3 e et 4 e année primaire sont astreints à un cours de recyclage en français d 'une'semaine en juin ou en août 1982. Toutes les maÎtresses et tous les maÎtres qui s'annoncent pour de fréquents remplacements durant l'année scolaire sont priés de s'inscrire à des cours de recyclage et à des cours de formation continue organisés à l'jntention du personnel enseignant valaisan . Les possibilités de choix de cours ne manquent pas. A chacun de les saisir judicieusement. DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
S ervice cantonal de renseignement primaire et des .écoles normales
44
45
Degrés et no de cours
c. __ OU 16 AU 20 AOUT 1982
COORS DE PERFECTI ONNEMENT 1982
Degrés et no de cours
. A. COURS DU 21 AU 25 JUIN 1982 Dési gna~~_~~~_~~~
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2P
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6P
ENS EOS~ t--
-
AI RECYCLAGE Français, 3, 4 P Enyironnement : géographie+selences 6 P Envi ronnement 1, 2 E (21 au 23 j ui n) Allemand, niveaux 1, Il, III (Petit)
Si orH'tlartlgny Sion-Martign y Martign y Sion
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A2 DI DACT J OOE A2.1 Francais Lecture suivie (21 et 22 juin) A2.2 Mathémati gue Programme "Math"
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à IV P
A2.3 Envi ronnement. géographi e, sel ences Connaissance envi ronnement 1, 2 P Cannai ssance envi ronnement 3, 4 P Botani que 1 à 6 P Zoologie générale L'Egypte et la Mésopotamie A2. 4 [ducati on artl stl gue-expressi on 1nlti ati on à 1a pei nture et au dessi n Volume et sculpture Acti vi tés créatri ces manue Il es 1, 2 P Activités créatrices manuelles 3, 4 P Activités créatri ces manue Il es enfanti nes Acti vi tés créatrl ces sur texti 1es Approche du boi s Confecti on de mari onnettes Model age (21 jui n au 2 jui Il et) Expression corporelle et verbale Uti 1i sati on de 1a mari onnette
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C2.1 Francais Français, programme l, 2 P Un nouvel enseignement du françaiS
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Martigny Martigny Sion Sion Sion Sion Sion Martigny Marti gny Sion Sion Martigny Sion Martigny Sion Sion Sion
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B. COORS OU 9 AU 13 AOUT Cours pour enseignants (e) dlpl8més (es) en 1982
ENS .. enseignant spéclalfsé EOS • éducateur s péci aIf s é
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C2. 3 Envi ronnement : géographi e-sci ences Ecologie Les g1acl ers Zoo 1agi e : 1es arthropodes Mycologie Roches et mi néraux Les AI pes
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C2. 4 Educati on re 11 gi euse Programme de catéchèse 1 Cours pour 1, 2 enfantl nes + 1, 2 P
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C2. 5 Education arti st) gue - Expression frtéthodologle du dessin en 5e et 6e P 1nitf ati on aux technl ques et aux produi ts PEBEO Acti vltés créat ri ces ma nue 11 es 5, 6 P Acti vi tés créatri ces sur texti 1es 3, 4 P Les émaux Stl mu 1ati on de 1a créatl vlté et de l' i magi nati on Marqueterl e et bol s Macramé Sérigraphie Expressi on corpore 11 e et verbale
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C2 6 Educati on physi gue - rythmi gue - natati on Natati on, jeu, éducati on physi que, rythmi que
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C3 PEOAGOG 1E - PSYCHOLOG 1E Didacti que et pédagogi e au servi ce des apprenti ssages Si on Réfl exi ons sur 1es fondements de l'acte pédagogi que (J 6-18.8) Si on x
A4 MOYENS AUD 1O-V 1SUELS Super 8 et vi déo La photographie à l'école La photographi e Il
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A3 PEOAGOO 1E-PSYCHOLOG 1E Le développement du langage oral et écrit La réussite de l'enfant à l' éco 1e La réuni on de parents (23 au 25 jui n) Réflexions sur lesfondemen'l:$de l'acte pédagogi que(21-23. 6)
Français 3e et 4e P Envi ronnement : géographl e-sci ences 6e P Envi ronnement : 1, 2 enfanti nes (16 au 18 aoOt)
C2. 2 Mathémati gue Programme "Math" 5, 6 P Sion
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C4 COURS GENERAUX ET CULTURELS Les enseignants et les services culturels de l'Etat A vous 1a chanson - été des chansons Polychromie sur bai s Secours aux blessés L' f nfonnati que et les ensei gnants
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ENS enseignant spécialisé EOS • éducateur spéclali sé D
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Apprentissage de la lecture à l'école enfantine
A partir de quel moment faut-il Introduire l'apprentissage de la lecture? ~n posant cette question, il faut bien distinguer deux aspects différents: le préapprentissage qui comporte un certam nombre d'opérations Visant à développer chez l'enfant les bases nécessaires et systéma'tique l'apprentissage proprement dit qui consiste à faire connaître à l'enfant la graphie des phonèmes perçus par son oreille . Autre chose est le fait de répondre aux questions des élèves \« MaÎ~resse! qu'est-ce qui est e~nt la ?») dans le but de satisfaire la curiosité de chacun mais de manière ponctuelle et globale. Si , selon «Maîtrise du francais» apprendre à lire c'est ' «émettre des hypothèses sur le texte, en fonction du contexte linguistique et du vécu du lecteur,
p~is ,vérifier ces
hypothèses d apres les mdlces différenciateurs et d'après le sens» (MdF pp . 182-183) il faut pour que l'apprentissage de la lecture se fasse dans les meilleures conditions, en respectant le développement de chacun, que l'enfant: a) ait fait des exercices nombreux et progressifs dans l'éducation des perceptions auditives et visuelles · b) ait travaillé les 'notions d'espace et de temps primordiales pour assurer le succès de l'apprentissage de la lecture 48
soit h,abitué à s'exprimer, lors d activités langagières nombreuses et variées· d) soit capable de sais'ir un contexte, d'inventer, de rectifier ; e) discrimine facilement les différences et similitudes du langage, à l'oral et à l'écrit c)
(atelier 1); f)
là, la progression du Plan d'ét des (CI RCE 1) (pages EE 5 et F~ 17, 18 et 19) . Si la maîtresse de 2E estime que certams de ses élèves Ont attel,nt, a~ant la fin de l'année (a~res Paque~!, les objectifs prevus pour 1 ecole enfantine elle pourra aborder l'étude d' quelques phonèmes simplese Cependant ce travail est subor~ donné à la condition de respecter scrupuleusement la démarche prévue et de ne pas etudier
entende, reconnaisse et phonèmes localise les voyelles et consonnes, dans des mots de deux syllabes (atelier 2,3,4) ; g) soit en mesure d'articuler les graphies en partant de les phonèmes dans les /'ecr/t, alors, q,ue toute la prépadivers environnements et ration aura ete accomplie à pard 'épeler phonétiquement tir de l'oral. les mots simples (deux syl- Le Département de l'in struction labes orales) (atelier 5); publique pourra faire vérifier h) ait été initié au travail de la dans les classes, par le s inspecphrase (atelier 6) . teu,rs, au moyen de te sts appropries, SI les objectifs de l'école Voilà déjà un programme bien enfantine ont été réellement ~hargé . Faut-il encore y ajouter a~teints . avant la phase 1 apprentissage systématique d apprentissage systématique des premiers graphèmes? Cela de la lecture . paraît bien difficile . Passer à l'atelier 7, à l'école enfantine, offre deux inconvénlents: 1. un travail insuffisant ou trop superfiCiel dans le domaine des perceptions ; 2 . la nécessité d'instaurer des exercices intens ifs de phonétique et de reconnaissance des . graphies, lesquels seraient effectués en peu de temps, et avec un m inimum d 'efforts au début de la 1 P.
C'est
pourquoi
d 'apprentissage
des activites systematique
telles que celles prévues à l'atelier 7 de «Maîtrise du francais» d~iven,t être, en principe, r~ser vee~ a la première annee primaIre. Il s'agit de respecter, par
DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Service cantonal de l'e nse ignement prim aire et des écoles norm ales
ECOLE
~U/SSE
BoB5TA M ise au concours En raison de la rentrée en Su isse des titulaires, l'Ecole suisse de Bogota met au concours
2 postes de maitres(ses) primaires
Les actes de candidatures, accompagnés d'un curriculum vitae, d'une photo, de copies de certificats ainsi que de référen ces, doivent être envoyés jusqu'au 15 mars 1982 au délégué de notre canton de patronage :
Dr Hans Stricker Directeur de l'Office de recherche pédagogique Su Igeneckstrasse 70 3005 BERNE Téléphone (031) 468508, qui donne des renseignements ultérieurs .
TOURNOI DE VOLLEYBALL
Inscription : Jusqu 'au 10 mars à l'aide du talon réponse. Information complémentaire Téléphone (027) 232756.
pour la section française du Col lège. Celui-ci comprend le jardin d'enfants, l'école primaire, l'école seconda ire et la section de maturité colombienne avec, en tout, 700 élèves environ . L'éco le primaire se compose de la classe préparatoire et de 5 classes primaires.
Nous espérons vous rencontrer nombreux à cette journée sportive . Avec nos meilleures salutations . La commission technique
C. Zengaffinen N. Métrailler
Exigences: Brevet de maÎtre(sse) primaire, valable dans les cantons de la Suisse romande; expérience profes sionnelle dans le cadre de la scolarité primaire; intérêt pour les problèmes pédagogiques d'élèves hispanophones; si po ss ible connaissance du Irançais rénové . Il est préférable que le postulant possède quelques notions de la langue espagnole . Traitement: Selon le règlement sur les traitements du corps enseignant de l'Ecol e suisse de Bogota qui se base sur des rémunérations en Suiss e. Caisse de ·pension.
TALON-RÉPONSE -------Tournoi de volleyball du mercredi 17 mars 1982 A envoyer à NICOLAS MÉTRAILLER Aéroport 13 1950 Sion
Responsable de l'équipe: L'AEPSVR organise cette année son tournoi de volleyball à l'intention des enseignants à Sion:
Date: Mercredi 17 mars 1982 .
Entrée en fonction: 1er septem-
Lieu: Salle omnisport Collège de Sion .
bre 1982 (arrivée une semaine plus tôt.
Heure: De 13 h. 30 à 17 h. 30.
Durée du contrat : 3 ans avec les voyages payés.
du
Nom: Prénom: N° de téléphone : Nom de l'équipe :
Lycée-
D masculine D féminine D mixte 49
Mots croisés 10
EXPOSITION À L'OOIS DE SION - Connaissance de l'environnement 1P-2P; - Dessin et activités artistiques en classes primaires; - Activités créatrices manuelles . Venez, consultez, interrogez! Heures d'ouverture: 10 h. 00 - 1 2 h. 00 13 h. 30 - 17 h. 45 .
La direction
Horizontalement 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.
Au-delà de notre tombeau . Abréviation. - Proclament qu'ils n'en ont pas . Plus qu'usé, abusé. Ouvre peut-être les persiennes. - Renvoi . Eloigne les plus tenaces. - Passionné et connaisseur. Font parfois le mâle; d'autre part excellentes en sauce . Permet aux braves de mourir couchés. Organisation . - Sensitive masculine . Exigent les sels ou les larmes . Dépdrtement français. - Comptoir. Lectrice masculine d'une Tsarine . - Galère .
Verticalement 1. Raccourci verbal. 2 . A l'injure pendue à la couronne . - Femme de chambre d 'une cantatrice . 3 . Sorte de fer à cheval . 4 . Parfois un gaz, parfois un métal, toujours l'extraordinaire . En vérité . 5 . Le fait de sortir d'une éclipse ou de l'onde . 6 . En signe d'accord. - De seoir. 7 . Début de formule latine. - Sur la rivière . 8 . Métal en excédent qui adhère à une pièce fondue . 9 . Tué par Héraclès . - Commence l'armée . 10. Prêt à être effectué .
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SVSS ~chweizerischer Verband für S p~ ln der Schule ASEP Ass~ciati<?n,?uisse d'éducation ~ physique a 1ecole Associazione Svizzera del 'educa-;;; ASEF fisica nella scuola
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Plan des cours 1982 No
Thème
Date
Lieu
Moniteur
15. 9. 19. 6. 5./6.6. septembre
Glaris 1 Nafels Aarau Lucerne Zurich
Etter Marki Steger CT
Manifestations Journée du sport scolaire suisse Tournoi de Volleyball écoles moyennes Journées des enseignants suisses Séminaire pédagogique sur le sport
NO 'Thème
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Lieu
Moniteur
S Cours normaux pour perfectionnement dans des branches spécifiques 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 :~
Form es de jeux dans l'athlétisme 1 New Games L'at hlétisme à l'école Semaine polysportive : ski alpin 1 jeux 1 danses Sem aine polysportive : ski alpin 1 jeux 1 danses Exc ursions à ski : préparation, conduite Div. formes de danses 1 improvisation Natation 1 Plongeon: diverses formes Co urs perfect. polysportif J + S pour MEP dipl. Sem aine polysportive de jeux Bas ketball et aviron pour MEP dipl. Ten nis à l'école Brevet sauvetage 1+ 21 Brevet ABC Plongeon Volleyball et canoé Volleyball et canoé Hockey sur glace: diverses formes jeux 1 CP J + S hockey Cours perfectionnement J + S dans diverses branches Jeux: les jeux de filet (sans volley) pour ME? di pl. Ski alpin : du jeu à la technique Ski alpin : du jeu à la technique Ski alpin : pour MEP dipl./CP J+S 1-3 Ski alpin: pour MEP dipl./CP J+S 1-3 Ski alpin 1 Volleyball 1 Patin (également pour maîtres 2è âge)
29.-31 . 3. printemps 4.-9.4 . 12.-17. 4. avril 1./2. 5. 5.-10 . 7. 3.-10. 7. 12.-16 . 7. 12.-17 . 7. 19.-22.7. 19.-24. 7. 26.-31.7. 2.-7 . 8. 27 . 9.-2 . 10. 22.-24 . 10. 23./24. 10. 26.-31 . 12. 26.-31 . 12. 8.-11 . 12. 2.-5.12 . 26.-31 . 12.
Winterthur Cham Davos Davos Gd St-Bernard Olten Adliswil Interlaken Hitzkirch Lucerne Cham Nafels Marin Marin Leysin Zurich Berne Sbrenberg Les Crosets Davos Vebier Leysin
Murer 1 Hasler Mure r Huwyler Huwyler Schenkel Wyder Banzer Marti Huwyler Meier Bucher Nüesch Haussener Haussener Reolon Lechmann Marti Bisang Hirschi Stocker Berner Haussener
29. 3.-3. 4. 29.3.-3. 4. 5.-9 . 7. 2.-7. 8. 5.-10. 7. 11 .-16. 10. 10.-16.10. 26.-31 . 12. 26.-31 . 12. 29. 3.-4.4. 26.-31 . 12. 26.-31 . 12. 26.-31 . 12.
Tenero Tenero Genève St-Gall Grono Hüntwangen Hüntwangen Seebenalp Airolo Andermatt Laax Sbrenberg Les Breuleux
Guiauke
5.-10. 7. 12.-17 . 7. 3./4. 4. 31.7.-6. 8. 4.-9. 10. 26.-31.12 . 26.-31 . 12.
St-Blaise Grono Bellinzone Aralia Fiesch Jura Laax
C Cours normaux pour acquisition d'une qualification J + S Cours centraux pour cadres de l'ASEP 1 2 3
Préparation cours pédagogie sportive Cours pédagogie sportive pour cadres Séminaire pour maîtres généralistes
21 .-23. 5. 5.-10.7. septembre
Waldi Steckborn Lucerne
Illi IIli Donzé
Cours centraux pour cadres cantonaux 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Formes de jeux pour enseignement et camp 1 New Games Le tennis à l'école et aux écoles supérieures Manuel théorie no 1 suite introduction Manuel no 5, Introduction EMT Manuel no 9, Introduction, Plein air Natation 1 Plongeon La correction des fautes dans l'enseignement du sport L'éducation au travers du sport Ski alpin à l'école 1 CR IS/CP J + S Ski alpin à l'école 1 CR IS/CP J + S Ski alpin à l'école 1 CR IS/CP J + S Ski alpin pour MEP dipl./CR IS/ CP J + S Jeux sur neige et glace 1 camp de ski une chance pédagogique
A
Cours normaux pour perfectionnement dans les domaines méthodologique et didactique
21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
préscol. préscol. 1è-6è 1è- 6è 7è-9è 10è-13è tous degrés tous degrés tous degrés tous degrés
EMT/introduction matériel enseignement EMT/introduction matériel enseignement Enseignement du sport au degré primaire Enseignement du sport au degré primaire Enseignement du sport au degré secondaire Création, acquisition de mvts, expression Camp de ski 1 Jeux de neige Rythme et EMT 1 Aspect psychomotricité Div. formes EMT 1 div. formes accomp. EMT Les élèves faibles dans l'enseignement du sport
Spo rt erzie hung in der Sc hule 11 / 12 / 1981
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9.-11 . 5. 20.-23 . 1. Mai selon parution selon parution 17.-19 . 5. 5./6. 6. 9.-11.9. 2.-5.12. 2.-5 . 12. 9.-12 . 12. 8.-11 . 12. 9.-12 . 12.
13.-16. 10. Automne 4.-9. 10. 23.-27. 8. 10.-17 . 10. 24./25. 10. 12.-17. 4. 5.-9. 7. 2.-7 . 8. 2.-7 . 8.
Hitzkirch Macol in Suisse Romande Suisse Romande Suisse Romande Macolin Gwatt Zurich Verbier Davos Lenk Davos St-Moritz
Meggen Suisse Romande Kreuzlingen Locarno Willisau Sissach Engstligen Locarno Steckborn Bâle
Fluri Bucher Mérinat Mérinat Mérinat Bucher Marti Keller Cuche Huwyler Steudler Freudiger Blattmann
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Sport plein air: J + S CF 11 J + S CP (29 .-31 . 3.) Sport plein air: J + S CF 2 Tenn is à l'école : J + S CF 1 Tenn is à l'école : J + S CF 1 Canoé à l'école : J+S CF 1 Course orientation : J + S CF 1 1 J + S CP (11.-13.10 .) Course orientation : J + S CF 2 Ski alpin à l'école: J+S CF1/J+S CP Ski alpin à l'école : J + S CF 1 1 J + S CP Ski alpin à l'école : J + S CF 1 1 J + S CP Ski alpin à l'école : J + S CF 3 (1ère partie) Jeux à ski 1 Ski artistique à l'école : J + S SC Ski de fond à l'école : J+S CF 11 J+S CP
Burnier Stbckli Flühmann Ebneter Fiala Aschwanden Meyer Disler Etter
D Cours normaux pour perfectionnement personnel 66 67 68 69 70 71 72
Planche à voile 1 jeux Canoé à l'école Te nnis à l'école Excursion et technique alpine Natation artistique : en collab. avec l'IASN Excursions à ski dans le Jura Ski alpin : cours préparatoire brevet IS (1ère partie)
Hirschi Stbckli Roy Haberli Bourquin Walcher
Dé/ai d'inscription : 10 mars 1982 sur formu les adéquate's auprès de. CT ASEP 856 1 Waldi, Bissig Spinnler Juri Wigger Forster Illi Prati Illi Haussener Spo rterzi ehung in der Sc hul e 11 / 12 / 1981,
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Remarques concernant les cours centraux • Les cours centraux sont destinés aux directeurs de Cours cantonaux et ceux de l'ASEP, ainsi qu'aux responsables de la formation des maîtres. • Les inscriptions doivent parvenir au président de la com mission technique par l'entremise des autorités cantonales.
Télévi sion éducative romande
• Les enseignants spécialistes dans une discipline ou dan s l'enseignement à l'un des degrés scolaires qui désirent collaborer à la direction d'un cours cantonal ou à celle d'un cours de l'ASEP sont priés de s'annoncer aux autori tés cantonales (voir svp la liste d'adresses) ou au prési dent de la CT. • La publication définitive et détaillée paraît en principe 2 mois avant le début du cours et est envoyée aux instances cantonales compétentes. Remarques concernant les cours normaux • Ces cours sont subventionnés par la Confédération et s'adressent à tous les enseignants de l'éducation physique dans les écoles publiques ou reconnues comme telles. • Les étudiants et candidats des divers instituts de formation peuvent être admis si le nombre de places est suffisant. • Les moniteurs de sport scolaire facultatif, non ensei gnants, peuvent être également admis aux cours pour autant qu'ils présentent une attestation des autorités scolaires qui les emploient. • L'inscription peut être accompagnée d'une demande d'admission à une association cantonale pour l'éducation physique scolaire. • Les participants des cours.des cat. A, 8 et C recevront une indemnité journalière et de logemenf de 10.- frs par jour. Cette cotisation ne sera pas payée pour les cours de la cat.D.
1982 «Je ferais bien le tour de la Suisse en seize semaines. Ça oui. Vous sav~z Sion-Lausanne, ça vaut Kinshasa-Les Seychelles. Il y a beaucoup à vOIr partout, ça n'est pas une question d'espace.» Propos tenus par Gérard Crittin, lauréat de «La course autour du monde » 1978 - 1979 ; à son retour en Suisse .
La Télévision éducative donne aux jeunes de Suisse romande l'occasion de faire savoir ce qui , à leurs yeu.x, «se passe» autour de chez eux. . Tous ceux qui sont intéressés par «La course autour de ch.ez SOI 82» peuvent y participer en réalisant de courts reportages sous fo!me de fll~~ s.uper 8 mm . Les conditions de participation sont précisées dans le r.e~leme~t CI-JOint. . Une émission diffusée sur l'antenne de la TéléVISion sUisse romande le lundi 1er février vers 18 heures et le mardi 2 février vers 14 h. 30, donnera de plus amples informations sur les intentio'ns et les conditions de cette course».
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« La course autour de chez soi 82» Conditions de participation «La course autour de chez soi» n'est pas un concours. Le seul gain q.u~ les ~articipants peuvent en ·attendre, est la diffusion par la TélévIsion sUisse romande des films jugés les plus intéressants.
1. La pa~i,cipa~ion e.st ouverte à tous les enfants et adolescents en âge de scolante obligatoire de Suisse romande. Ils peuvent participer individuellement, en groupe ou par classe. 2. Les jeunes, groupes ou classes qui veulent participer nous informeront de leurs intentions, au plus tard jusqu'à fin juin 1982; en nous envoyant une carte postale, sur laquelle figurera: a) N,om, prénom, adresse et numéro de téléphone d'un responsable. b) L adresse du destinataire: Télévision éducative Télévision suisse romande «La course autour de chez soi» Case postale 234 1211 Genève 8.
3. Les films devront parvenir au plus tard, à la même adresse, le vendredi 1er octobre 1982.
7. Une fiche technique accompagnera les films, avec les indications suivantes: a) Nom, prénom, adresse et numéro de téléphone d'un responsable. b) Une liste des musiques utilisées, avec un minutage précis de chaque thème, le nom du ou des auteurs, compositeurs, la marque et le numéro du disque. Des musiques, bruitages et sons originaux sont souhaités. c) Un texte précisant les conditions de réalisation, les intentions des auteurs et les raisons du choix du sujet. Il servira à la présentation des films diffusés. Un formulaire type sera envoyé à tous ceux qui en feront la demande. 8. Le choix des sujets est totalement libre. Toutefois, il s'agira de reportages sur des thèmes, des événements (ou des faits jugés tels) d'actualité de la Suisse. Ces reportages seront tournés entre le début de mars et la fin de septembre 1982. 9. Les adultes, notamment les enseignants, qui participeraient avec des jeunes, groupes ou classes, limiteront leur rôle à celui de conseiller technique. Nous n'accepterons aucun film conçu ou réalisé par des adultes. 10. Tous les films, diffusés ou non, seront retournés à leurs auteurs, au plus tard, avant la fin de 1982. 11. La Télévision éducative se réserve le droit de copier tous les films envoyés et de les rediffuser en tout temps aux mêmes conditions.
4. ~n comi.té de sélection, composé de spécialistes et de jeunes, choisira les fll~s qUI seront diffusés lors des deux ou trois émissions prévues pour le mOIS de novembre ou décembre 1982.
5 .. Les films diffusés seront payés, tout droit compris, Fr. 50.- la minute (cinquante francs). 6. Le.s films seront envoyés dans le format super 8 mm, muets ou sonores (piste couchée sur le film), vitesse 18 ou 24 images/seconde. Leur durée sera de 2 à 5 minutes au maximum (les films dépassant cette durée seront éliminés). Ils seront envoyés avec une amorce de 2 mètres au début et à la fin d chaque bobine. e
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Pour toute question concernant «La course autour de chez soi», on peut s'adresser aux Centres cantonaux de Radio et Télévision éducatives, dont les adresses figurent ci-dessous.
Ces centres peuvent aussi donner des conseils et, de cas en cas (il faut en convenir avec eux), fournir une assistance technique, prêter du matériel ou organiser un cours.
Adresses des centres cantonaux: JURA:
M. Pierre JELMI, instituteur Les Longues Royes
2854 Bassecourt BERNE:
Centre cantonal de Radio et Télévision éducatives Rue du Châtelet 37
Tra nsparence Recueil de poèmes de 48 pages. Format :. 14,8 x 21 cm . Illustration : Bernard Dubuis, Sion .
((Si le recueil de Gilberte F~urnier a une couleur, c 'est celle de son pays ; si un chant le traverse comrT}e un bat~em~,!~ d'ai/es, c'est /e chant de 1 amlt!~ car J'auteur est fille de l'espoIr el de la fraternité)) ... IExtrait de la préface de Ros elyn e Konig)
2500 Bienne FRIBOURG:
Centre d'initiation aux Mass Media Case postale 7
1700 Fribourg GENÈVE:
Service des MAV Cité Vieusseux 9 Case postale 222 1211 Genève 28
Je souscris à exemplaire(s), à Fr. 15.- + port.
VALAIS:
Centreneuchâtelois de documentation pédagogique Champréveyre 3
Prénom :
2000 Neuchâte/8 Monruz
Adres se :
Office de documentation et d'information scolaires Gravelonne 5
Localité:
1950 Sion VAUD:
~t~u~r~e : ________________
Centre d'initiation au Cinéma Chemin du Levant 25
1 005 Lausanne Télévision éducative et sous-commission de production Lausanne et Genève, décembre 1981
La poésie n'a pas d'état civil . Elle est partout. En chacun . Gilberte Fournier portait en elle quelques notes qui demandaient à ·être dites .
((Je vibre à fleur d'âme)) . Et voici qu'elle nous offre un premier recueil. Il est important pour le poète de fixer ses Images intérieures en leur donnant chair avec des mots . Illullmporte auss i de rencontrer des lecteurs en qui ses mots vibrent à nouveau . Son recueil porte le beau nom de TRANSPARENCE. Transparence d'abord du poète . Le poète revient
Nom :
NEUCHÂTEL:
maternelle di sparue dan s un orage atterrant.
MmeGilberte Fournier 12, rue des Amandiers 1950 SION
((Réinventer la vie)) en la libérant par la rêverie qui permet de
((S'évader Une fois encore Avant d'enlacer l'aurore)) . Il retrouve l'être à perdre haleine de son enfance ou de son enfant. L'habite un besoin de communion, traversé par l'inquiétude, un besoin .d e partager un ardent désir de vivre
((Tu es là J'entends ton pas C'est toi C'est moi Je vis)). Espérance, tendresse, amitié, mais aussi souffrance de la VOIX
Le poète se fait tran sparent par la transparence des cho ses qu'il évoque. La poésie de Gilberte Fournier a les contours précis des c hoses vue s dans l'enfance et restituées par la mémoire . Ce n'est pas une poésie descriptive mais symbolique . Le poids des choses donne du poids à ce qu 'elles suggèrent.
((Champ de silence où s 'épanouissent les pensées où meurent les chrysanthèmes)) . Les sentiments du poète et les images qu'offre notre pays s'entremêlent dans une expression forte et brève, lourde de sens .
((Planter le cep solide de l'amou()) . Dans la multitude bruissante de mots des poètes, la voix de Gilberte Fournier mérite d'être percue . Son recueil est illustré de photos de Bernard Dubu is, de Sion . Images, parfaitement accordées aux poèmes, où la transparence de l'air et des fonds donne une présence neuve aux thèmes choisis . Livrer des poèmes, c'est livrer un peu de son Jardin secret. En 25 poèmes, Gilberte Fournier nous dit un cœur tantôt blessé par la vie, tantôt, et :urtout rayonnant de joie et de fOI .
(( Il n 'est point de science, Avouons-le, , Sinon le cri du cceU()). Michel Maret 61
Prix spéciaux
société de culture civique 'sse (SeCS) se postale 3867 1002 Lausanne
Ju squ 'à ce jour un ou des pri x spéciau x sont prévus pour des textes qui laissent entrevoir ce que pourrait signifier soit un «renouveau de la communauté», de l'esprit de compréhension mutuelle et d'entr'aide, soit simplement «être Suisse». Un autre prix spécial sera adjugé à un travail convaincant de Suisse à l'étranger qui n'ait pas reçu de prix principal. Enfin, un prix semblable est prévu pour le meilleur travail d'un étranger habitant la Suisse.
avons le ferme espoir de pouvoir encore ajouter beaucoup d'autres prix. Nous publierons plus tard une liste complète des dons accordés comme prix au x organisateurs et des donateurs .
Organisateurs principaux Les organisateurs principaux du concours sont la Société de culture civique suisse et l'Association VSE . Les courts portraits de ces organisateurs se trouvent en première page du prospectus du concours contenant le règlement.
Prix en espèces
A utres promoteurs
Jusque-là on nous a promis définitivement deux voyages en avion de la Swissair et un nombre important d'excellents livres comme prix en espèces . Nous
En outre, les promoteurs suivants soutiennent jusqu'à présent, entre autres, le concours: Société suisse d'utilité publique et Fondation Ulrico Hoepli .
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