L'Ecole valaisanne, février 1983

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Février 1983 XXVlle année

C'est bonnard d'avoir un livret

d'~-Jeunesse

"la lianque cantonale. '\&

Ainsi. je suis moins tenté de dépenser tout mon argent .d·un seul coup. Et pour ce quej'èconomlse,je touche un bon ,ntérêt Ptus tard. je ferai verser mon salaire sur un compte àm oom Oll C'estun bon départ pour mes relations futures avec la banque.

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eq BANQUE CANTONALE DU VALAIS 11 S~CURITI~ ASSUR~E

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

RÉDACTEUR

M. Jean-François Lovey.

DÉLAI DE RÉDACTION

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

OOIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

IMPRESSION, EXP ÉD ITION

Imprimerie Valprint SA, Sion.

ABONNEMENT ANNUEL

Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

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Confession d'une enfant du siècle

Sommaire

ÉDITORIAL Jocelyne Gagliardi

Confession d'une enfant du siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Art et handicap mental ................... .. .... . ... . ..

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ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ J.-Paul et Isabelle Moulin Renée Portray / Merle d'Aubigné Marguerite Stœckli Pierre Pradervand Anna T. Veuthey

Vous serez émerveillés ................. ... ........... Formation continue: personnel paramédical ........... Pour une école ouverte sur le monde ... ... ... . ...... . L'homme quotidien. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Chantal Fumeaux Jean-Jacques Oessoulavy

Français: apprentissage de la lecture 2E - 1 P . . . . . . . . . . Mathématique: le travail par groupes en géométrie

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HORIZON LITTÉRAIRE Etienne Anex

Notes sur les jugements littéraires ....................

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VIE CORPORATIVE Bernard Jacquod SPVal ACM/SPVal AEPSVR AEPSVR AEPSVR

XVIe assemblée générale des délégués de la SPVal .... Cotisation SPR; abonnement à l'Educateur . . .......... Programme d'activités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cam p de ski à Saas-Fee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tournoi de volleyball (enseignants) .... .. .". . . . . . . . . . . . . Tournoi de volleyball (élèves 2e degré) ..... . ...... . .. .

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NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS CFPS

Liste des récentes acquisitions .................. . .... Bulletin d'information . ................................

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INFORMATIONS OFFICIELLES OIP Plan de scolarité pour l'année scolaire 1983-1984 .... . OIP Accès aux écoles secondaires du 1 er et du 2e degré .. . OIP Nombre d'élèves, d'étudiants et d'apprentis par commune; année scolaire 1981-1982 ................. . .. . OIP Aux enseignants du Valais romand .. .. ............... . INFORMATIONS GÉNÉRALES Marguerite Stœckli Helvetas UNESCO UNESCO Philips

Séminaire de littérature italienne ....... . ............. Les montages audio-visuels ......................... Camp scientifique d'Aletsch .......................... 24 e concours international de dessins d'enfants ... .. .. Bourses pour étudiants-travailleurs ...... . ............

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Il vous est sans doute arrivé de reconnaître dans le regard d'un inconnu ou dans celui d'un proche comme un petit feu vacillant; une flamme fragile, identique à celle que vous rendait votre propre miroir; une flammerole ridicule, dérisoire reliquat du brasier qui empourprait votre visage quelques années plus tôt, au temps de votre adolescence. Vous saisissez alors en un instant combien chimériques étaient vos rêves de jeunesse; vous comprenez à quel point votre réalité a dévié de l'idéal que vous vous étiez fixé. Pourtant, quand nous utilisions la lorgnette de l'adolescence pour guigner du côté de l'âge adulte, le passage à la vie active apparaissait comme l'amorce d'un destin géant. Mais curieusement, à peine négociés, les premiers tournants tels l'engagement professionnel et familial, se transforment en terminus: tout devient statique et définitif. Le quotidien entretient un confort lénifiant en distillant généreusement ses bonheurs à la carte et ses loisirs programmés. Ainsi, en un éclair, nous passons avec complaisance, voire avec délectation, de l'âge de la soumission à celui de la démission; nous oublions la grande aventure et laissons à d'autres le soin de dessiner sans art une vie qui ne nous ressemble pas. Si, du moins pour un temps, ce triste constat nous permettait de nous débarrasser de nos faux-semblants. Mais notre apparente sagesse constitue un mur solide qui nous permet d'accepter que l'apogée de notre vie se situe à 25 ans. Le reste, ce qui aurait dû en composer l'essentiel, consistera à régurgiter des poncifs rassurants et des certitudes qui nous mettent hors d'usage et d'espérance. Pourtant il n'appartient qu'à nous de nous dégluer de cette facilité écœurante. Chacun de nous a le pouvoir d'aller vers la nouveauté, de réapprendre à écouter, de retrouver l'intérêt ou la passion. C'est à nous de remettre en branle ce mouvement de balancier entre nous-mêmes et le monde des autres, et à y participer. La difficulté vient de ce qu'il faut, toujours, garder une adolescence de l'esprit éclairée à la lumière de ce que nous avons expérimenté. Si nous y parvenons, nous revivrons alors à ce rythme retrouvé, à ce rythme accéléré qui scande non plus les longues secondes qui nous éloignent de notre jeunesse perdue mais celles, trop courtes, qui nous séparent de la mort.

Jocelyne Gagliardi Encart: Jean-Marc Biner

Autorités valaisannes 1848-1979 (en souscription)

Photo de couverture: Oswald Ruppen

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Exposition internationale de peintures et dessil1s réalisés par des personnes handicapées mentales Art et handicap mental

Pays représentés

Donner à la personne handicapée mentale la possibilité de s'exprimer librement et d'écarter le sentiment d'échec qu'elle éprouve sont les buts principaux des associations culturelles d'aide aux handicapés mentaux. C'est ce qu'ont tenté de réaliser les groupes CREAHM, ANAHM, de Belgique, et PERSONIMAGES de France, en montant une exposition internationale de dessins et peintures de handicapés mentaux.

Allemagne Argentine Australie Autriche Belgique Brésil Canada (Québec) Chili Ecosse Etats-Un is d'Amérique France GrandeBretagne Hong-Kong Inde Irlande

Cette merveilleuse exposition est la preuve que de telles personnes, par un apprentissage progressif et patient, sont capables d'exprimer un langage intérieur et un sens artistique surprenants.

Cette exposition est présente à Martigny, à la Galerie Supersaxo, jusqu'au 27 février. (Heures d'ouverture: 14 h. - 18 h. 30).

Israël Japon Jordanie Kenya Kowait Liban Malte NouvelleZélande Pays-Bas Portugal Suisse Thailande Tunisie Turquie Yougoslavie

Voilà une occasion de nous familiariser avec le monde des personnes déficientes mentales et de découvrir ce domaine tout récent qu'est l'art chez le handicapé. Les responsables de l'organisation Jean-Paul et Isabelle Moulin ens. spéc.

Bibliographie Luc Boulangé et Jean-Luc Lambert : «Les autres ». Expressions artistiques chez les handicapés mentaux. Bruxelles, Mardaga, 1981 .

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Vous serez émerveillés L'exposition que nous vous présentons est organisée par l'Association française «PERSONIMAGES», par l'Association nationale belge d'aide aux handicapés mentaux et le groupe belge CREAHM.

Elle a été réalisée en collaboration avec la Ligue internationale des Associations pour les personnes handicapées mentales et sous le patronage du Parlement européen. A l'occasion de l'Année internationale des personnes handicapées, nous avons voulu montrer les réalisations de personnes handicapées mentales. Il ne s'agit pas de malades mentaux. Ces personnes sont atteintes d'arriération mentale, c'est-à-dire d'une déficience importante de l'intelligence remontant aux premières années de leur vie. Malgré leur handicap, certains sont de véritables artistes.

Nous avons rassemblé des œuvres de ces artistes déficients mentaux venant de trente pays différents. Nous avons lancé un appel à toutes les associations membres de la Ligue internationale des Associations pour les personnes handicapées mentales ainsi qu'à divers autres groupes. Les réponses ont dépassé notre attente. Nous avons constaté avec joie que partout dans le monde, des gens ont compris que les personnes handicapées mentales sont capables d'activités créatives artistiques et que , dans le domaine des arts graphiques, elles peuvent produire des œuvres originales remarquables. Il faut leur offrir la possibilité de le faire. Elles peuvent acquérir l'habileté nécessaire par un apprentissage progressif et patient. Il ne suffit pas pour cela de leur donner du papier et des marqueurs. Si l'on met à leur disposition le matériel adéquat, qu'on leur enseigne la technique tout en leur laissant la liberté d'expression, les résultats sont souvent remarquables et parfois surprenants.

Ces personnes arriérées men~ tales dont certaines sont à peine capables de parler, de dire quelques mots, s'expri~ ment véritablement par l'art graphique. Elles s'expriment spontanément, non touchées par les contraintes et les défor~ mations éducatives, non in~ fluencées par la mode et le goût du jour. Nous sentons leur richesse affective, leurs réactions devant les êtres et les choses. Cette exposition vous révèlera les capacités des handicapés mentaux dans le domaine ar~ tistique et vous fera découvrir de véritables talents. Dr Renée Portray secrétaire générale de /'ANAHM Mme Merle d 'Aubigné présidente de PERSONIMAGES

Nous avons reçu plus de 500 peintures et dessins dont nous vous présentons une sélection. Vous serez émerveillés par le sens artistique, la qualité des œuvres, le choix des couleurs. Vous serez étonnés, parfois même bouleversés par la vision du monde qu'elles présentent. -

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(Texte extrait du catalogue de l'expositian).

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Pour une école ouverte sur le monde

Personnel paramédical

«II est difficile de décrire les vastes horizons de l'océan

à la grenouille assise au fond d'un puits.» (Proverbe japonais)

FORMATION CONTINUE

Dans le monde entier, l'école est née à une époque où le chan ge ment était l'exception, les économies peu dépendantes les unes des autres, où les comm unications entre populations assez éparses étaient lentes, difficiles et plutôt rares , où ce rta ines vallées du Valais vivaient presque totalement repliées sur elles-mêmes. L'interdépen dance des nations était peu vi sible, et les technologies, primitives; ne menaçaient pas de faire sauter ou de polluer le globe. Cette école a de la peine à s'adapter à un monde de communications instantanées, où les frontières s'esto mpent de plus en plus, et où ce rtains chapitres de livres scolai re s sont déjà périmés au mom ent de leur parution, tellement l'évolution des connaissances est rapide, De plus, habituée pendant 200 ans à voir le monde à travers les lunettes colori ées de disciplines ' bien délimité es, elle a bien de la peine à admettre que cette division soit remise en question au profit d'une démarche fondamentalement interdisciplinaire,

Comme ,le menti?nn,ait no~re, dernie,r article intitulé «Extension pro~resslve de 1 action medlco-soclale en Valais» (cf, l'Ecole valals~nne N0,5 - Janvier 1983), une liaison permanente est assuree p~rr:nl le ~ersonnel multidisciplinaire engagé par les centres medlco-soclaux actuellement opérationnels dans notre cant~m . Parallèlement lui est offerte une indispensable formation contm~e p~rta,n~ , sur les problèmes . inhérents aux divers domaines d actlvlte (cf. compte-rendu «Communication - relation avec la personne âgée» paru dans l'Ecole valaisanne No 4 _ Décembre 1982). " Pour l'année 1983, le calendrier des cours et rencontres cidessous a été arrêté et diffusé aux intéressés. Ces cours sont donc réservés a~x , collaboratrices et collaborateurs engagés par les centres medlco-sociaux, ainsi qu'aux infirmières scolaires et celles chargées des consultations pour nourrissons.

Cours et rencontres 1983 Lundi 21 février Rencontre des infirmières scolaires et 14 h. 15 - 17 h. 30 nourrissons - Martigny. Conférencier: Dr A. BALMER, oph talmologue - Sion. Thème: «Dépistage précoce des troubles de la vue ». Lundi 30 mai * Rencontre des infirmières scolaires et 14 h. 15 - 17 h. 30 nourrissons - Sion. Lundi 5 septembre Rencontre des infirmières scolaires régio16 h. 00 - 18 h, 00 nales, Séance d'information sur les directives médico-scolaires 1983-1984. SION - Service cantonale de la santé publique.

Pourtant, si 'notre rôle est d'aider à former de futurs citoyens, capables de fonctionner intelligemment et utilement dans un mond e totalement interdépendant et en ,mu.tation constante, nous n'avons même pas le choix. Alors sachons voir les côtés extraordinairement positifs de ' certains changements contemporains qui nous obligent à sortir de nos petits puits (à savoir les barrières étroites de nos disciplines, nos nationalism es étriqués et «l'esprit

Jeudi 29 septembre * 7e journée valaisanne du personnel des 10 h. 00 - 16 h, 30 CMS - Sion, * Conférenciers et thèmes à déterminer. Service cantonal de la santé publique section médico-sociale et param édicale Marguerite Stœckli

de clocher» dans tous les sens du terme) . Or l'école - et nous éducateurs sommes les premiers à le reconnaître - n'arrive plus à répondre aux demandes de plus en plus pres-

santes, multiples et exigeantes qui lui sont adressées - que ce soient les demandes de la société , des parents ou surtout ,d es élèves et des enseignants eux-mêmes. Existerait-il une

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the whole world in your hand. (Crédit: OMS) Nous sommes responsables des dangers que nous ferons subir au Tiers Monde

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pédagogie qui permettrait à l'école de participer à la création de l'histoire au lieu d'en subir simplement les aléas? Une école qui, au lieu de simplement reproduire passivement des comportements sociaux, apprendrait à en inventer de nouveaux? C'est la grande question qui se pose à nous. La pédagogie des « vastes horizons»

Disons d'emblée qu'il ne s'agit absolument pas de créer une nouvelle discipline, d'ajouter à des programmes déjà surchargés des heures supplémentaires sur le Tiers-Monde, l'interdépendance des nations ou l'environnement (puisque «penser globalement» implique aussi. nos liens avec ce dernier). Il s'agit d'une approche (que dans plusieurs pays on appelle «éducation au développement») qui a deux volets, (dont nous n'aborderons que le premier ici): 1. Aprendre à voir les liens de toutes choses entre elles. Cela dépasse donc largement une simple information sur le Tier-Monde - il s'agit de voir l'interdépendance de tous les phénomènes entre eux: l'économie, les problèmes de l'environnement, les droits de l'homme, une sensibilisation à d'autres cultures et façons de vivre, etc. Cela peut se faire à l'intérieur de chaque discipline scolaire existante, comme cela peut amener à une collaboration entre disciplines. 10

(Crédit : OMS) Epandage de pesticides par avion - plus de 400 types · d'insectes de venus résistants en 25 ans

. Une école de Haute Volta -

2. Apprendre à apprendre: on estime que les deux tiers dès professions qui existeront en l'an 2000 n'ont pas encore vu le jour. Dans certaines spécialités médicales, un médecin devrait lire 150 heures ... par jour pour se tenir au courant de ce qui se publie dans sa seule discipline! Dans un monde où l'information «périt» de plus en plus rapidement, et où la mobilité professionnelle devient la règle, apprendre à apprendre devient une condition de survie . Pour illustrer le premier point, prenons (à titre d'exemple seulement) l'information sur les problèmes du Tiers-Monde . Il n'existe à notre connaissance aucune discipline dans l'enseignement de laquelle on ne puisse introduire une ouverture

sur d'autres régions du monde, d'autres cultures, formes d'expression musicale ou corporelle , d'autres façons de penser, etc. Pour certaines disciplines comme la géographie, l'histoire, la religion, cela est tellement évident que cela ne semble pas nécessaire d'insister - et dans des articles qui suivront celui-ci , des enseignants romands partag eront leurs expériences dans ce domaine. Mais cette ouverture sur le monde est tout aussi concevable dans le cadre des cours d'économie ménagère, de sciences naturelles , mathématiques ou chimie, dans nos écoles d'agriculture, dans les branches techniques, voire la gymnastique! Dans ce domaine com me dans tant d'autres , nos seules limites sont cel/es que nous acceptons de nous laisser dicter par nos préjugés.

Une maîtresse d'économie mén agère par exemple pourrait fa ire réfléchir ses élèves non se ulement sur l'origine des ingréd ients utilisés (produits du Tiers-Monde par exemple) et les implications économiques et humaines de ces importations, mais sur une nouvelle façon de s'alimenter qui tiendrait compte intelligemment des données du monde contemporain: cuisiner en util isant moins d'énergie, en se servant de produits plus naturels et du terroir, en apprenant à ses élèves à analyser la publicité pour les produits alimenta ires, etc. Ceci a toutes sortes d'incidences sur notre propre agriculture , notre santé, à la limite le monde entier. L'enseignement doit apprendre à «penser globalement et agir localement» pour reprendre une excellente · formule.

(Crédit photo : Ciric) Tous ne sont pas logés à l'enseigne des écoliers suisses!

L'exemple suivant donné par le biologiste français Joël de Rosnay montre bien quelles peuvent être les incidences très larges d'un modeste changement alimentaire - si beaucoup de gens s'y mettent: «Une nutrition équilibrée est non seulement un moyen de parvenir à une plus grande emprise sur la gestion de son propre corps, mais elle constitue aussi une façon non négligeable d'agir sur l'environnement : manger moins de viande, par exemple, a un impact direct sur la production d'engrais, la production d'eau, l'exploitation de terrains et de certains types de cultures dans le Tiers Monde, ainsi que sur le déficit du commerce extérieur, par suite de l'achat de protéines de soja et même sur celui de la sécurité sociale, en raison de l'accroissement de cer-

taines maladies dues à une consommation excessive de graisse. »* Un professeur de chimie pourra étudier avec ses élèves les graves incidences de l'abus de pesticides, que ce soit au niveau de la santé humaine, de la pollution de l'environnement, ou du nombre croissant d'insectes résistants aux pesticides (leur nombre a passé de 25 en 1954 à 430 en 1980). Ce fait a des implications économiques, écologiques, zoologiques et humaines fondamentales, et l'école ne peut plus se permettre de les ignorer. Une chimie abstraite, théorique celle qu'on enseigne encore trop souvent - est une chimie

* Le Monde-Dimanche, Paris, 29 mars 1981


L'homme quotidien

tronquée et irréelle car ignorant les conséquences des utilisations de cette dernière. Pour toutes les branches - de la religion à l'instruction civique, de la gymnastique aux mathématiques même - nous pourrions multiplier des exemples analogues montrant qu 'avec un effort d'imaginat ion et la collaboration de collègues ayant déjà tenté des expériences similaires, on arrive à «ouvrir l'école au monde », et à transformer des classes passives souffrant de la routine en des lieux d'échanges passionnants où se noue un véritable dialogue tant entre élèves, qu'entre élèves et enseignants. Un marionnettiste romand, Louis de Tscharner, a monté une pièce permettant, avec autant d'humour et de finesse que d'intelligence, de faire comprendre les mécanismes de la dépendance technologique, pièce qui ? rencontré uon immense écho auprès des centaines d'écoliers ayant eu le privilège de la voir. Cela nous permet de souligner que dans cette recherche pédagogique, la méthode utilisée nous semble aussi importante que le contenu. Nous aurons l'occasion de revenir sur c t/. point dans un futur article qui décrira la remarquable expérience suédoise d'éducation au développement.

Une recherche permanente Pàur terminer, il convient d'insister sur le fait que les propositions et projets qui seront abordés dans cette série d'articles sont l'expression d'une réflexion pédagogique entreprise dans la plupart des pays occidentaux depuis quelques années seulement. Il s'agit vraiment d'une recherche en cours, non de modèles éprouvés. Le Service Ecole Tiers Monde a mis sur pied un groupe formé d 'enseignants provenant de toute la Suisse romande , qui se réunissent périodiquement pour échanger leurs expériences dans ce domaine. La nouveauté de la recherche, l'immensité du défi - il s'agit presque d'inventer une façon d'enseigner pour un monde dont le changement permanent est la principale constante matérielle - nous obligent à beaucoup de modestie, et à solliciter les enseignants ayant entrepris des expériences réussies dans ce domaine à entrer en contact avec nous, afin d'agrandir le cercle de ceux qui partagent avec nous la préocupation d'une «école pour un seul monde» . Pierre Pradervand Service Ecole Tiers Monde Ch. des Epinettes 10 1007 Lausanne . Tél. (021) 2684 33

Mais, Madame! Qu'allez-vous pen ser ? Nous les aimons, nos enfants! Nous les aimons, nos élèves !

L'ouverture de l'exposition itinérante «Aujourd'hui vaincre la faim» qui devait avoir lieu à l'OOIS de Saint-Maurice le 3 mars a été repoussée au trimestre d'été. La date d'ouverture exacte de l'exposition sera annoncée dans l'Ecole Valaisanne.

Je n'en doute pas! Mais je sais aussi qu'en amour comme en tant · d'autres domaines, existent bien des 'niveaux, bien des degrés, bien des manifestation s qui en découlent. Et que là comme ailleurs, les meilleures intentions ne suffisent pas, il fau t - et des connaissances; - et de la vigilance-; - et un contrôle. Contrôle de .. . nous-mêmes .. . pour progresser sur cette voie royale comme sur tant d'autres. En effet, si nous prenons la pein e de nous tourner vers le passé et les diverses formes de connaissance qu'il nous offre, nous pouvons constater à quel point cet amour dont déj à on parlait tant, a été mal com pris , mal représenté , mal utili sé. Que de cruautés, que de duretés, que d'incompréhensions, que d'injustices n'ont-elles pas .été commises en son nom! A quel s aveuglements n'a-t-il pas con duit! A quels aveuglements ne conduit-il pas encore! Lorsq ue nous aurons compris qu'en ce domaine nous avons non seulement

- beaucoup mais - touj~urs à app rendre, un énorme premier pas aura été accompli. Lorsque nous aurons compris qu'en ce domaine comme en tant d'autres, le genre humain

a pris un retard considérable, vu l'optique et très utilitaire et souvent trop physique avec laquelle il a considéré ce sentiment tributaire de sa propre évolution, il regardera et l'amour et lui-même avec des yeux moins suffisants, se reconnaissant soudain bien primitif et bien plus tributaire qu 'il ne le pensait de ses instincts animaux même s'ils ne s'expriment pas à coups de pattes, de griffes et de dents. N'existe-t-il pas bien des manières d'attaquer, de se protéger, d'écraser celui que l'on prend presque systématiquement pour un adversaire, même lorsqu'il s'agissait du Christ? Alors, comment reconnaître si nous aimons vraiment, si nous désirons profondément le bien de nos jeunes, voire , de nos semblables? Faciles, simples, élémentaires, les critères dont nous pouvons nous servir peuvent se déformer si facilement que l'on reste médusé devant l'ingéniosité de ceux qui, au lieu de chercher leur propre progrès tiennent avant toute chose à défendre leurs idées, sauvegarder ce qu'ils s'imaginent représenter leur intégrité! Oui, les critères sont simples. Simples et révélateurs à condition, pourtant, d'être maniés avec honnêteté. Et celle-ci se révèle bien souvent défaillante lorsqu'il s'agit de reconnaître ces limitations inhérentes à notre nature en devenir. Même lorsque nous savons que pour dépasser une faiblesse il est indispensable de.. . la reconnaître.

Pour aujourd'hui, réfléchissons en toute honnêteté sur quel ques critè res. Par la suite, nous les développerons. - Savons-nous reconnaître à travers leurs affirmations, leurs questions, leurs révoltes, leurs attitudes, les idées et sentiments qui habitent nos jeunes, nos enfants pour les accepter comme leurs , bienvenus et respectables? Même si, comme les nôtres, ils demeurent incomplets et perfectibles? - Savons-nous tenir compte de leurs besoins, de leurs opinions dans nos choix collectifs? - Savons-nous discuter de nos divergences non en uniques possesseurs de la vérité totale mais en partenaires dont chacun détient un ou plusieurs éléments d'un sujet, d'une opinion donnés? En effet, l'idée qu'un enfant de 3-5-10 ans se fait d'un crayon , d'un chien, d'une étoile, de son père, du monde est adaptée à son champ de vision, de per·ception, à son expérience conditionnée déjà par un grand nombre de facteurs. Son idée est donc loin d'être «bête» ou «simpliste». Elle est à sa mesure et c'est à nous de reconnaître pour l'aider à l'élargir toujours à sa mesure.

C'est à l'adulte non à l'enfant, au fort, au .. . «savant » non au faible et encore bien démuni face à l'adulte, à s'adapter à l'autre à le comprendre . C'est à l'adulte à enseigner à l'enfant en tout premier lieu par l'exemple le respect c'est13

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Apprentissage de la lecture: 2E - 1P à-dire la recherche de compréhension, l'acceptation des opinions d'autrui comme détenant une part de vérité . Comment, sans cet exemple, l'enfant apprendrait-il? Ne commence-t-il pas par imiter? C'est en développant ce respect, ce souci de compréhension que nous pouvons prouver notre réel amour, notre réel souci de nos enfants tels qu'ils sont et instaurer ce fameux «dialogue» dont on parIe tant... faute de le rencontrer ... Si nous savons accepter nos enfants, nos jeunes et les aimer tels qu'ils sont pour les aider à se développer d'après ce qu'ils sont et non d'après nos idées, nos désirs, nos projets, nos décisions, nous leur prouvons notre amour en complétant mutuellement nos

points de vue au lieu de les imposer unilatéralement. Sans cette attitude de base, oh combien instructive!, si révélatrice d'un être nouveau, d'approches inédites, aucune communication vraie, profonde n'est possible car l'enfant ne l'étant pas, ne peut se sentir accepté, compris. Il se tait ou se révolte.

Est-ce de sa faute? N'imite-t-il pas, là aussi, les réactions auxquelles il s'est luimême, bien souvent, heurté ? ... N'est-ce pas regrettable? En effet, comment dévouvrir un être à travers la fermeture du silence, de ce silence que, de surcroît l'on condamne au lieu d'y lire, au moins, la souffrance, la brisure, le découragement qui ont peut-être con-

duit à l'indifférence? Il y faut beaucoup d'amour et, pour le développer quand on a pris du retard, ... du temps ... Il faut ce même cœur et, à défaut, ce temps nécessaires pour lire, à travers tant de manifestations de révolte, la tragédie du rejet, de l'incompréhension, du refus perpétuels de la personne en tant qu'ellemême, c'est-à-dire: unique.

L'apprentissage de la lecture doit être précédé par des activités de sensibilisation et de recherche conduisant à la maîtrise des oppositions phonologiques du français. Il faut d'abord exercer l'enfant à «bien entendre» c'est-à-dire à différencier très précisément les sons de sa langue. Lorsqu'il distingue et repère les sons, il faut l'entraîner à percevoir, dans ce qu'il entend ou

émet, les différences qui entraînent un changement de sens. L'approche d'un certain nombre de paires minimales * amènera l'enfant à maîtriser les oppositions phonologiques en isolant les phonèmes.

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* On appelle PAIRE MINIMALE une paire de mots ayant un sens différent et qui ne diffèrent que par un phonème:

Exemple:

Habituellement, en toute bonne conscience n'a-t-on pas dit, sermonné, prêché? - on les condamne! Inconscients de l'absence d'amour vrai, ' profond qui sous-tend tant et tant de nos actions et réactions et conduit nos jeunes à nous rejeter. En sont-ils responsables?

/ pi / et / li / constituent une paire minimale.

Anna T. Veuthey

Dès la rentrée 1982, un nouveau matériel a été mis à la disposition des classes de 2e enfantine et de 1re primaire.

Apprentissage de la lecture

Il s'agit du coffret «Images pour écouter» accompagné de la brochure «Paires minimales».*

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PAIRES MINIMALES

Des questions se posent: -

Quel classement adopter pour les im'ages? Comment utiliser l'imagier? Comment exploiter la brochure? A quoi servent tous ces tableaux?

Voici quelques suggestions qui ont pour but d'aider les maîtres à tirer le meilleur parti de ce nouveau matériel *.

* Ed. L.E.P. Lausanne.

* Les suggestions d'activités plus difficiles s'adressent aux 1res primaires. .

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Classement des images

• Repérage du phonème commun: / a /. • Localisation de ce phonène: • . • Localisation du changement qui entraîne une différence de sens (MF p. 219). • Recherche de mots qui pourraient allonger cette chaîne (cas - pas - tas ... ).

Les 6 cases du coffret de rangement sont destinées aux 6 différentes couleurs des images. Après utilisation les enfants peuvent ainsi aisément ranger les cartes.

2. Avec des mots à structure phonémique @S2J le changement portant sur la voyelle(OfI») Par une lecture horizontale du même tableau on établira la liste des mots désirés. Exemple:

Pour retrouver rapidement une série d'images sélectionnées pour une activité particulière, il serait judicieux d'ajouter dans la brochure «Paires minimales» (p. 66-67 , annexe V) la couleur de l'image à côté de chaque nom.

Utilisation de la brochure et de l'imagier La brochure «PAIRES MINIMALES» offre à l'enseignant un «matériau relatif à la notion de paire minimale, matériau brut mais ordonné». (Cf. brochure p. 8). Préparer des ateliers sur cette notion nécessite un long travail de . recherche de mots. L'utilisation des tableaux évite cette perte de temps. 1100 noms communs permettant d'alimenter les activités de sensibilisation et de recherche conduisant à la maîtrise des oppositions phonologiques y sont recensés. La brochure est également utile, voire indispensable, à l'utilisation du coffret «Images pour écouter». 241 noms simples à illustrer ont été sélectionnés. Ces noms figurent en rouge dans les répertoires et les tableaux de la brochure qui se met ainsi au service de l'imagier et permet de retrouver rapidement les images qui vont servir de support visuel à l'activité prévue.

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Quelques suggestions

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«On peut passer progressivement à l'épellation phonétique en travaillant. sur des monosylpermettant des commutations en labes chaîne». (MF p. 218-219).

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A partir de ces mots on peut effectuer le même typ e de recherche qu'én 1.

COMMUTATIONS EN CHAÎNE

3. Avec des mots à structure phonémique) ,\le 1 le changement portant sur la consonne finale ou initiale

1. A vec des mots à structure phonétique ~ (p. 6) le changement portant sur la consonne ((fpO )

/ ru /

/ ra /

/ ry /

L'im agier offre la possibilité de réaliser de longs itinéraires de commutations en chaîne.

Dans le tableau l, page 25, par une lecture verticale des mots en rouge, on établira rapid.ement la liste des mots qui illustreront la séquence . Exemple: Exemple:

/ ba /

/ ma /

* Le jeton hachuré indique où s'opère le changement.

/ Sa / .

/ ra /

Après observation et identification des mots illustrés on peut amener l'enfant aux constats suivants:

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Chronique de mathématique

Le travail par groupes en géométrie Dans le tableau III , p. 29 , on peut sélectionner, en combinant lecture verticale et lecture horizontale, une «chaîne» de 25 mots illustrés.

e Constituer des paires minimales et situer le

changement qui entraîne une différence de sens. e Réaliser un itinéraire de commutations en

nappe - > cape - > râpe - > rame - > lame - > gamme - > gare - > car - > cale - > cage-> cane - > channe - > chatte - > datte - > patte - > page - > paille - > maille - > mare - > malle - > balle - > bague - > vague - > vache - > tache - > tasse Que faire avec cette série d'images? e Repérer le phonème commun: / a /. e Localiser ce phonème: - e - (à l'intérieur du mot) .

chaîne en localisant à chaque fois où se situe le changement (collectivement, sous forme de jeu). e Rapprocher deux à deux des mots qui ont deux phonèmes communs sans pour autant constituer une paire minimale.

Exemple: malle et gamme ( / a / et / m / ) vache et channe ( / a / et / J' /). (A suivre) Chantal Fumeaux

Photo Oswald Ruppen

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L'occasion m'a été donnée de discuter longuement avec deux titul aires de classes de 6e ann ée qui se sont déclarés enchantés de la manière global e d'aborder la géométrie selon la méthodologie romand e, et surtout très satisfaits des résultats obtenus à travers le travail par groupes que suggère bien souvent cette méthodologie. C'était à la suite de leçons sur les polygones à plus de quatre côtés qu'ils venaient de donner en suivant fidèlement le schéma de travail par équipes proposé dans la Méthodologie rom ande de mathématique, Activité 2 de GE, aux pages 205 à 210. Ces deux collègues ont trouvé un gain de temps très appréciable dans cette manière de procéder, une ambiance de travail inattendue, un rendement pédagogique excellent. Qu'il s me permettent de présenter ici, de mémoire, un résu mé de quelques unes de leurs remarques:

Une plus grande recherche, une expérimentation valable La participation du groupe est inten se, car tout le monde finit par avoir des idées et a l'occasion de les expérimenter immédi atement; ainsi, de les vérifier. Chaque enfant d'un même grou pe .est fier de son groupe et propose à ses camarades un grand nombre d'hypothèses.

Une plus grande communication

Un stimulant pour l'enseignant

L'intérêt est stimulé , car ce sont les camarades qui travaillent et les auditeurs sont concernés par le fait qu'ils peuvent intervenir en fonction de leurs propres découvertes.

En effet, l'école étant une préparation à la vie, nous devons habituer l'enfant à travailler tantôt individuellement, tantôt au sein d'une équipe, voire même aussi noyé parfois dans une plus grande collectivité.

Il me semble que le travail par Une fois une constatation faite, groupe est un stimulant pour une idée adoptée par le grou- l'enseignant qui, tout en s'effape, un délégué expose la cho- çant derrière ses élèves, sent se aux autres groupes. Les blen que sa présence est indismembres du groupe le corri- pensable parmi les enfants, gent s'il y a lieu. Cela oblige les puisque dans cette méthode enfants à s'exprimer correcte- . de travail par équipes, il reste ment, clairement et précisé- toujours «le guide» de ses ment. Et le fait d'exprimer clai- élèves. rement une notion comprise, rendra plus rapide et plus dura- Néanmoins, je ne pense pas ble l'acquis ition et la rétention que ce travail par groupes puisse se pratiquer pour chade celle-ci. que branche. Il y a des domaines, tel que celui-ci, qui se prêtent mieux que d'autres au Un plus grand intérêt travail par groupes.

Une plus grande camaraderie-collaboration En plus des qualités qu'exige le travail par équipe (activité, respect des consignes .. .) ce travail permet l'acquisition de la précision, le goût de la besogne bien faite, en vue d'une réalisation collective; donc une forme de responsabilité individuelle dans le groupe pour devenir collective aux niveaux des autres groupes.

Néanmoins, et quel que soit le mode de travail, les qualités de camaraderie, le respect d'autrui, de communication doivent être très tôt acquises, puisque les enfants sont appelés à vivre dans un monde mobile où la force se situera dans la capacité d'adaptation.

A ce point de vue-là, le travail par équipe apportera beaucoup à l'enfant. J.-J. Dessoulavy

La bonne entente nécessaire au travail exige également, au sein d'une équipe, le respect d'autrui. Ecouter son camarade avant d'intervenir, et se taire quand une solution meilleure se présente .

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Notes sur les jugements 1ittéraires

Une vue rétrospective des manuels de littérature française de 1900 à nos jours souligne avec quelle ingratitude le sort traite les écrivains. Certes, dans les tables des 11Q~·izGH matières, les plus grands réli~~~~"i~~ pondent presque toujours à l'appel mais combien d'autres . ont disparu de nos mémoires, sans parler de ceux qui ne connaissent jamais l'insigne honneur de l'étude critique ou de la citation. La situation suscite encore notre réflexion lorsque nous savons, avec la moindre approche sociologi:que du phénomène littéraire, que les œuvres enseignées dans les collèges et lycées ne sont lues que par un public très restreint. Il est clair que, dans un temps où les hommes ont substitué à la distinction irréductible et naturelle entre les individus une égalité théorique, nous pourrions nous demander s'il est judicieux de s'opposer à la tendance générale et de nous marginaliser. Quelle que soit la réponse, celle-ci nous incite à définir le sens de la littérature et les critères de sa qualité.

A priori, tout écrit appartient à la littérature mais ne soyons pas dupes d'une telle affirmation et considérons l'espace littéraire en rapport avec le livre, support matériel des mots. Cet espace est immense pour ne pas dire infini: la littérature pourrait faire penser à un ensemble composite, édifice en voie perpétuelle d'achèvement que chaque époque enrichit de sa marque bien personnelle, dont la dimension inquiète et décourage celui qui

prétend la dominer et la posséder. Des pièces de réception somptueuses aux salons intimes, des chapelles aux bibliothèques austères, des soupentes minables aux tristes chambres domestiques, tout concourt à désarçonner le visiteur qui se perd dans les dédales de corridors, labyrinthes de folie; et au fond, les cryptes, les catacombes, les caves qui recèlent des alcools magiques et des vins fort anciens que les ans renforcent et améliorent. Certains ont voulu épurer cette architecture monstrueuse pour la fixer dans une sorte de perfection formelle mais les novateurs triomphent, le temps d'une saison, avant que d'autres, à leur tour, prennent la relève. Laissons-là la comparaison, un peu facile, qui ne permet que de constater et non de juger. La littérature est une matière vivante, en proie au perpétuel changement, mouvante, comme le sont les critères d'appréciation de ses qualités. Est-ce à dire que nous devons nous taire et refuser la critique parce que notre avis pourrait être, un jour, totalement infirmé? Naturellement non. D'abord, notre jugement n'attend pas demain pour se voir contester et, d'autre part, le silence ne traduit ici que la stérilité, comparable à celle du chercheur scientifique qui renoncerait à se prononcer par crainte de voir sa vérité devenir l'erreur de demain. Dans l'horizon littéraire, un certain nombre de paramètres semblent requis pour occuper une place de choix. Il s'agit, en

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pre mier lieu, de résister à l'usure du temps et de prescrire qu elque chose à l'avenir ou encore, pour nos contemporain s, de marquer avec originalité le lecteur qui, du coup, se persuade du brillant destin qui atten d l'illustre écrivain! Co mme il n'y a pas de recette miracle , il faut compter sur la gal anterie du temps . « Tout grand homme s'entretient de l'illusion qu'il pourra prescrire quelque chose à l'avenir; c'est là ce qu'on nomme «durer».

Mais le temps est un rebelle, et si quelqu 'un semble lui résister, si quelque œuvre flotte et fluctue et n'est pas promptement engloutie - on trouvera toujours que c'est une œuvre bien différente de celle que son auteur avait cru laisser. L'œuvre dure en tant qu'elle est cap able de paraître tout autre que son auteur l'avait faite. Elle dure pour s'être transformée, et pour autant qu'elle était cap able de mille transformations et interprétations. Ou bien, c'est qu'elle comporte une qualité indépendante de son auteur, non créée par lui, mais par son époque ou sa nati on, et qui prend valeur par le ch angement d'époque ou de nation ». (Paul Valéry Tel Quel) Ainsi , l'œuvre, par les sens virtu els qu'elle contient , garantit sa survie et celle-ci consacre en quelque sorte sa grandeur. Rien ne nous étonne lorsque nous voyons toute une littérature industrielle, méprisée par les amateurs, de belles-lettres qui succombent parfois à ses

charmes, sombrer dans l'oubli: le consommateur de cette littérature se voit imposer une grille de lecture par la structure du discours, rigide et immobile, et la libération du sens de l'œuvre s'opère toujours de la même façon . Nous pouvons remarquer que les livres traversent les époques lorsque leur contenu comporte une dimension atemporelle, qui peut d'ailleurs s'insérer dans un cadre parfaitement historique et ponctuel; leur statut ne se réduit jamais à celui de simple document sur un temps et un lieu donné, leur portée est quasi universelle, ils sont œuvre d'art. Nous leur vouons toute notre admiration parce qu'-ils exorcisent d'une certaine manière la fatalité du

réel et que nous pouvons projeter sur eux nos rêves sublimatoires: ils permettent, comme le dit Marcel Proust, le travail fécond de l'esprit sur lui-même. Véritable ambroisie, ces textes sont rares, il faut savoir les déguster avec sagesse. Il ne s'agit pas de délaisser pour autant des textes plus éphémères mais non moins intelligents, aux richesses insoupçonnables; ils divertissent, ils informent. ... et il n'y a aucune honte à se laisser séduire! L'histoire littéraire nous incite à la circonspection et à la prudence dans nos jugements pour éviter les abus sectaires et le ton péremptoire des imbéciles. Etienne Anex 21

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+ XVIe assem blée générale ord inaire des délégués ..de la SPVal Sous la présidence de Monsieur Maurice Udressy, s'est tenue, le 11 décembre 1982 à 15 heures, dans la salle de gymnastique du collége de Troistorrents, la XVIe assemblée générale ordinaire des délégués de la SPVal. Le président, après avoir remercié les autorités communales pour l'accueil réservé aux délégués , relève l'importance de cet événement peu commun pour la population locale. Il salue la présence de Monsieur Bernard Comby, conseil ler d'Etat, de Monsieur Anselme Pannatier, chef du Service de l'enseignement primaire, de Monsieur André Carron, membre d'honneur, de Madame Janine Borloz, présidente de l'association des enseignants du Haut-Valais, de Monsieur Roland Revaz, président de la FMEF et de son secrétaire Monsieur Erasme Pitteloud, de Monsieur JeanJacques Maspéro, président de la SPR, de Mesdames les Inspectrices et Messieurs les Inspecteurs.

Voici l'ordre du jour de cette assemblée. 1. Ouverture de l'assemblée par son président 2. Lecture et approbation de l'ordre du jour 3. Lecture et approbation du protocole 4. Lecture des comptes 5. Rapport des vérificateu rs 6. Approbation des comptes 7. Rapport d'activité du CC 8. Rapport d'activité de la CP 9. Rapport d'activité de la CIM "10. Allocution de M. J.-Jacques Maspéro 11. Nominations 12. Allocution d'un responsable de la FMEF 13. Allocution de M. Bernard Coniby 14. Divers Par esprit de concision, nous nous bornerons à transcrire dans ce numéro d'Ecole Valaisanne les points 7, 10, 11, 13 ainsi que quelques interventions des plus marquantes .

A) Rapport du CC par Mme Marie-Josèphe Solioz «Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Invités, Chers (es) Collègues,

Je vous propose aujourd 'hui de situer dans quel contexte a travaillé le CC durant cette année et aussi quelques constats, quelques réflexions que certains problèmes lui ont fait faire. Le travail de votre comité a été grand tant par l'importance des problèmes à traiter que par leur nombre: loi scolaire, A.G.F., pléthore, classes à degrés multiples, environnement, école enfantine et j'en passe.

Le rapport du Comité cantonal ayant déjà été présenté dans tous les districts, je n'y reviendrai pas. Si toutefois il y avait encore des points à éclaircir, je répondrai à vos questions à la fin de mon intervention. 22

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Notre tâche a été parfois rendue difficile parce que trop souvent les collègues oublient que le Valais est une longue vallée et que la sensibilité des enseignants face à ce que j'appellerais le renouveau pédagogique est différente selon l'environnement socio-culturel dans lequel il se trouve. Si trop souvent on a oublié que différence ne veut pas dire divergence, il n'en demeu re pas moins que la réform e des programmes a suscité et suscite encore de nombreuses questions. Questions qui émanent de tous les milieux intére ssés: parents, enseignants, autorités scolaires, représentants du monde politique etc.

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Si dans une société en constante mutation l'éducation comme tous les autres domaines doit évoluer, il est "nécessaire de prévoir des modalités de recyclage de formation continue suffisamment souple, permettant à chacun, non seulement de se sentir solidaire d'un projet commun mais d'avoir une part responsable et effective dans l'orientation de l'école. Quelqu'un a dit «pour savoir jusqu'où on peut aller ensemble, il faut commencer par se mettre en route et par marcher. Alors marchons et surtout regardons où l'on pose nos pieds!

Dan s ce contexte, le rôle de l'ense ignant est ingrat, pris qu'il est entre deux feux, entre la volonté de suivre la théorie édu cative nouvelle, son désir de l'assimiler et de participer à l'inn ovation pédagogique et la réal ité quotidienne de la classe. Ceci s'aggrave encore par les press ions qu'exercent dans certains cas l'entourage immédiat du maître ; les parents d'abo rd qui parfois insuffisamment informés des objecti~s pou rs uivis par les nouvelles démarchès pédagogiques remettent en cause tant la méthode que le maître . Certaines com missions scolaires peu confiantes de la qualité de l'école actuell e et nostalgiques de l'école de leur enfance rendent la tâche de certains de nos collègues fort difficile.

Vous l'avez appris! pour des mobiles divers la compensation intégrale du renchérissement a subi des coupes sombres, seule une indexation annuelle des salaires a pu être sauvegardée.

C'est pourquoi il est important que l'enseignant ne soit plus sim plement un exécutant, ni le

Toujours dans le même ordre de préoccupations, nous avons assisté à l'enterrement de

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maillon d'une chaîne éducative dont les finalités lui échappent en même temps que la cohérence .

Sur un autre plan, nous avons eu à nous préoccuper du statut des enseignants. Au cours de cette année, la situation économique s'est dégradée, pas seulement dans notre canton. Au Parlement certains députés de mauvaise foi ont tenté de nous faire passer aux yeux de l'opinion publique pour des travailleurs à horaire réduit ayant 3 mois et plus de vacances et surtout dévorant avec un appétit d'ogre les impôts des autres citoyens.

l'A.G.F .. Ce projet d'une dizaine d'années et qui a connu divers épisodes a trouvé un aboutissement prévisible vu le coût d'une telle opération. En guise de conclusion , le Parlement a voté sous forme de décret quelques-uns des postulats de l'A.G.F., à savoir - 16 semaines de congé maternité; - la prime de fidélité après 20 ans; - une décharge horaire de 3 heures hebdomadaires après 58 ans. Le problème de la pléthore, de la sécurité de l'emploi pour les enseignants a été un souci et un sujet de préoccupation constants de la part de votre comité. La baisse de la natalité et aussi il faut bien le dire le manque de planification sérieuse lors du rajeunissement de l'âge d'entrée à l'école qui a fait que des volées d'enfants s'étalant sur 15 mois ont accédé 3 années consécutives à l'école gonflant artificiellement les effectifs et exigeant le dédoublement d'un bon nombre de classes. Ces volées quittent l'école primaire - plusieurs classes vont se fermer. La pléthore actuelle va s'aggraver créant un climat d'angoisse, de compétition, de guerre d'influences au sein du corps enseignant. Ceci d'autant plus que les communes, autorités de nomination seront aussi l'organe compétent pour licencier. Il n'est pas besoin de vous brosser longuement le tableau de la situation: les enseignants risquent d'être fortement soumis à toutes sortes de pres23

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sions communales ; les pressions de caractère politique ne seront sans doute pas les moindres. Face à une telle situation, il est plus important que jamais de nous serrer les coudes et d'être unis . Les études en cours sur le travail à temps partiel, les appuis pédagogiques, le corps de remplaçants sont susceptibles d'atténuer les effets de la pléthore. Si le postulat du travail à mitemps a de bonnes chances d'aboutir, les appuis pédagogiques, quoique indispensables à la mise en place d'une école postulant l'égalité des chances, auront plus de peine à se frayer un chemin dans les méandres d'un budget ostensiblement à l'austérité. Néanmoins, nous osons espérer que nos autorités se rappelleront que les progrès d'une société se mesurent non seulement aux réalisations d'urbanisme et aux km de béton, mais aussi à l'importance des moyens mis à la disposition de l'enseignement et de la culture . Autre sujet de préoccupation: la loi scolaire. Votre comité a participé activement à l'élaboration de l'avant-projet. Nous avons été heureux de l'intérêt et du sérieux avec lesquels chaque district a organisé la consultation. Ceci dit, l'avant-projet est devenu projet. Les espoirs d'une école différente se sont passablement émoussés au fur et à mesure de la lecture du projet du Conseil d'Etat!

Un exemple : la sélection Vous vous souvenez tous des principaux griefs que parents et enseignants émettaient à ce sujet: sélection trop précoce, stress des élèves en 5P et 6P etc. Quelle solution propose le projet du Conseil d'Etat. On tiendra compte des notes de 6P et d'un examen. Renseignements pris, l'examen en question relèvera du CO. Ce projet peut, espérons-le, subir quelques importantes modifications de la part des commissions parlementaires et du Grand Conseil. C'est dans ce but que votre comité a pris des contacts avec plusieurs membres de la comLe mission parlementaire. Grand Conseil débattra de ce projet à la fin janvier 1983. Immédiatement après la session, nous ferons le point avec les prèsidents de districts et nous envisagerons quelle action mener avant les 2es débats. Il va sans dire que vous êtes tous concernés et que nous comptons sur l'engagement de chaque enseignant. Il est inquiétant de constater que les premiers intéressés par ce problème, c'est-à,-dire les parents, sont à peu près dans les mêmes sentiments que nous à l'égard des propositions du Conseil d'Etat. Nous espérons vivement que la Fédération des Associations de parents et la SPVal puissent collaborer et trouver une plateforme d'action commune pour sensibiliser les parents, les enseignants, les citoyens de l'importance de la partie qui se

joue actuellement pour l'école. Nous espérons que cette sensibilisation des citoyens sera bénéfique et que la pression de l'opinion publique contraindra les députés à faire tairE; tout à priori partisan pour ne considérer que l'avenir des jeunes générations. Pour conclure: nous demandons un'e école à visage humain. Pour nos élèves d'abord, nous voulons une école qui leur reconnaisse leur valeur essentielle d'être, capable non seulement de performances mesurables et chiffrables mais de développer toutes les valeurs qu'ils ont en' eux tant sur le plan spirituel, intellectuel, artistique ou physique. Nous voulons pour nos élèves, une école qui les aide à devenir des femmes et des hommes généreux qui acceptent les autres même (je devrais dire surtout) si ces autres sont différents d'eux. Nous réclamons une école à visage humain pour nous les enseignants. Nous voulons qu'on nous reconnaisse le droit d'être autre chose que des robots plus ou moins bien huilés, qui appliquent des grilles d'évaluation, de sélection, nous vou lons qu'on reconnaisse la valeur propre de notre profession, c'est-à-dire être aussi des éducateurs. Toute éducation étant d'abord la rencontre de deux êtres, nous voulons une loi qui reconnaisse la primauté de la relation enseignant-enseigné . Je vous remercie. »

B) Allocution de M. Jean-Jacques Maspéro «L'assemblée des délégués de la SPVal est toujours un événement important pour les mili eux pédagogiques romands. Vous y prenez des décisions qui ne manquent pas d'influencer l'activité de la SP R, ne serait-ce que par la qu alité des collègues que vou s désignez pour représenter la SPVal dans les différents organismes romands ... Les lièns existant entre la SPVal et la SPR ont été remarqu ab lement assurés par vos rep ré sentants au comité centrai de la SPR , en particulier par votre présidente dont l'activi té débordante et efficace au se rvice de la SPVal force le res pect et l'adm iration ... Il fa ut préciser que l'activité de la SP R s'étend sur différents dom aines qui visent au progrè s de l'école, au développement de la culture, à la solidarité entre les enseignants, au maintien d'une bonne image de notre profession. Ces précisions étant données, qu'il me soit permis de remettre l'é glise au milieu du village suite aux nombreuses incompréh ensions feintes ou réelles dont est victime ce qu'on a appelé «l'Ecole Romande» et qu'on a tendance à percevoir maintenant comme «l'Ecole des cantons romands ... ». La coordination scolaire s'est pou r le moins dénaturée . 1. Nous n'avons jamais voulu d'u ne quelconque centralisation des systèmes sco-

laires mais une harmonisation facilitant le passage des élèves d'un canton à l'autre, passages qui se font plus nombreux en période de chômage. 2. La mathématique moderne, l'enseignement renouvelé du français, les nouveautés en tout genre ne sont pas le fait de la coordination qui n'en a été que le véhicule. Ces innovations se sont manifestées dans d'autres régions qui ne connaissent plus de problèmes de coordination scolaire. 3. On dit que l'école romande est mort-né. Les faits démentent cette affirmation: - l'harmonisation du début de l'année scolaire et de l'âge d'entrée dans la scolarité obligatoire en Suisse romande est un fait; - la création de l'IRDP en est un autre; - les programmes coordonnés de 1 à 6, les moyens d'enseignement mis à disposition sont des faits incontestables. Ce que nous ne voulons pas, c'est que l'énorme effort d'adaptation consenti par le corps enseignant enfantin et primaire romand soit considéré comme négligeable, que l'investissement en créativité, en recherches, en argent aussi qu'a admis la collectivité depuis plus de dix ans, que cet investissement soit perdu pour tous . C'est par rapport à ces responsabilités et face à la situa-

tion de déliquescence dont est menacée actuellement la coordination que l'A.D. de la SPR s'est récemment prononcée pour un renforcement de notre pression en faveur d'une harmonisation de l'école en Suisse romande. - Une harmonisation scolaire ayant des bases légales SÛ-: res; - une harmonisation s'étendant à la formation des maîtres qui devrait aboutir à l'équivalence des brevets' d'enseignement èn Romandie; - une harmonisation des mesures à prendre en vue d'un aménagement global des programmes existants. Il y a donc encore beaucoup à faire si nous voulons réellement améliorer notre école. Il y aura encore davantage à faire après le Congrès de Sion de novembre 1983. En effet, Madeleine RaboudDeslarzes et son équipe nous préparent un rapport de Congrès assez extraordinaire qui fera certainement date dans les annales SPR. Le Congrès SPR de Sion doit être, il sera un succès , comme je souhaite que le soit l'activité de la SPVal en 1983.»

C) Nominations Conformément aux statuts de la SPVAL, article 16 h, l'AD nomme pour 1983 sa présidente Mlle Anne-Marie Moulin, son vice-président M. Bernard Jacquod, sa secrétaire Mme Josy Pont.

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r Conformément à l'article 16 i, l'AD nomme la présidente de la SPVal. Voici le résultat du vote demandé à bulletins secrets: bulletins rentrés: 81 bulletins blancs: 32 bulletins valables: 49 Majorité absolue: 25. Mme Marie-Joséphe Solioz est élue avec 48 voix et applaudie par J'assemblée. Conformément à l'article 16 j, l'AD ratifie le choix de la secrétaire par la présidente et la nomination des membres du CC et des commissions. Comité cantonal Jean-Jacques Joris pour le . district de Sierre Bernadette Roten pour Sion Charly Dayer pour Hérens Michel Putallaz pour Conthey Jacques Vuignier pour Martigny François-Louis Décaillet pour Sai nt-M au rice Hubert Grenon pour Monthey Jean-Marie Abbet pour Entremont Commission pédagogique Ghislaine de Preux pour Sierre Jean-Georges Abbet pour Sion Roger Pralong pour Hérens Jean-Luc Putallaz pour Conthey Dominique Fornage pour Martigny Dominique Copt pour Entremont Johanne Chanton pour SaintMaurice Anne-Françoise Meyer pour Monthey

Commission des intérêts matériels Ulysse Vuistiner pour Sierre Antoine Mudry pour Sion Gilbert Beytrison pour Hérens Marie-Claire Delaloye pour Conthey Alexandre Caillet pour Martigny

André May pour Entremont Michel Bruchez pour SaintMaurice André Bonvin pour Monthey Conformément à l'article 16 k, l'AD nomme les vérificateurs de comptes: Pierre-Marie Gabioud Emma Bruchez

0) Allocution de M. Bernard Comby Après avoir remercié le CC pour l'aimable invitation, M. Bernard Comby saisit l'occasion qui lui est offerte pour exprimer sa reconnaissance, ainsi que celle du Conseil d'Etat, pour le travàil important des enseignants au service de la jeunesse valaisanne. Le chef du DIP commente ensuite quelques points du projet de loi sur l'Instruction publique.

L'Etat et les communes doivent reconnaître enfin les efforts accomplis par les artistes valaisans et favoriser les activités culturelles et artistiques. Il ne s'agit pas d'une question d'argent essentiellement mais d'une modification de l'échelle des valeurs d'une société trop matérialiste en accordant une meilleure attention aux choses de l'esprit.

Projet de loi sur l'activité culturelle.

Projet de loi sur l'Instruction publique

Ce projet de loi contient trois principes fondamentaux: a) sauvegarde de la liberté artistique de tout créateur; b) respect des identités culturelles linguistiques régionales et locales en favorisant les échanges culturels tant à l'intérieur du canton qu'avec l'extérieur; c) application du principe de su bs id iarité.

a) Tronc commun au CO

Le but de cette loi est de promouvoir plus activement la vie culturelle de notre canton en suscitant des initiatives privées, communales et des diverses associations.

M. Bernard Comby regrette que le Conseil d'Etat n'ait pas retenu la proposition de la commission des 29 en ce qui concerne l'instauration du tronc commun en première année du CO. Ce tronc commun n'est pas totalement écarté puisqu'il subsiste sous la forme de certaines conditions.

cente, toute la question de la centralisation ou de la décentralisation en matière scolaire. pour sauvegarder les identités culturelles propres au Valais, proposition est faite de créer deux Instituts de pédagogie. Une section sera consacrée à la formation des enseignants secondaires du premier et du deuxième degré ainsi que le centre de formation pédagogique et sociale. Un progrès intéressant est à signaler. Dans le projet qui est soumis à l'examen du Grand Conseil l'Institut de pédagogie n'aura pas seulement la fonction de formation de base des enseignants primaires ou des catégories sociales mais égaIement en fonction du perfectionnement professionnel. En conclusion, M. Bernard Comby se plaît à répéter: « Nous ne voulons pas d'une école obligatoire élitaire qui valorise les plus forts dans le domaine de l'activité scolaire et qui engendre un sentiment d'infériorité et d'échec pour les hommes. Nous voulons une

école libre, qui fasse confiance - qu'une commission de coordination des programmes à l'individu, qui respecte la comprenant entre autres qualité et la spécificité de tout · des enseignants de 5P et 6P être humain. et des enseignants du CO soit mise sur pied. Nous voulons une école qui redonne plus de liberté aux en- 2e résolution: seignants... Il appartient aux les enseignants primaires conenseignants et aux parents de sidérant: remplir la délicate fonction a) le chômage élevé règnant d'éducation et d'instruction en au sein du personnel enseifaisant preuve d'ouverture gnant primaire valaisan; d'esprit, de compréhension et b) le choix limité, voire inexisde générosité ». tant, s'offrant aux éléves sortant de l'Ecole normale; L'assemblée a approuvé à la c) le fait que, dans le cas préquasi unanimité les deux résocis, le droit à l'instruction et . lutions suivantes: à la formation ne se justifie que si la formation débouche sur une possibilité 1re résolution d'emploi les enseignants primaires de- demandent au Conseil d'Etat mandent: et aux autorités concernées - que le passage du primaire d'introduire dans la loi la possiau CO soit une transition bilité du numérus clausus à harmonieuse; l'entrée de l'Ecole normale - que le DIP mette tout en œu- conformément à la décision de vre pour que les program- l'Assemblée extraordinaire de mes CIRCE III soient appli- la SPVal, tenue à Martigny le qués au CO de telle façon 22 juin 1982. qu'ils soient une suite aux Le secrétaire de l'AD programmes de l'école priBernard Jacquod maire;

b) Institut pédagogique

La commission des 29 avait proposé la création d'un Institut de pédagogie pour l'ensemble du canton et avait posé, d'une manière sous-ja-

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Programme d'activités de la section ACM/SPVal 23 février, 16 h.: Introduction aux différentes techniques de gravure en creux par Silvia Schmid-Stieger en son atelier Sédunois, rue de la Cathédrale 15. 2 mars , 15 h.: Visite de l'atelier de taille douce et de lithogràphie de Pietro Sarto à St-Prex (VD). 4, 11 et 18 mars: Cours d'initiation à la peinture paysanne.

17 mars, 17 h. 15: Visite commentée de l'exposition Albert Chavaz à la fondation Pierre-Gianadda à Martigny. 27 avril, 16 h.: Conférence-film par M. Gottfried Tritten sur la création de peintures murales avec des enfants (Centre scolaire de Grimisuat).

Mai:

Invitation cordiale à chacun Les membres recevront des informations détaillées pour chacune de ces manifestations.

Cotisation SPR Abonnement Educateur L'Educateur, aux dires de ses abonnés, s'est grandement bonifié par son nouveau mode de parution et de présentation: journal bimensuel et revue mensuelle. Pour satisfaire au désir de nombreux membres SPVal qui ont émis le voeu de le recevoir et pour simplifier le travail du service des abonnements, nous demandons aux enseignants non-abonnés qui s'y intéressent de retourner le coupon détachable dans les plus brefs délais. Le montant annuel-abonnement Educateur ' + cotisation SPR-s'élève à 86.-. Il est à souligner également que la représentation valaisanne à la SPR est proportionnelle au nombre de ses adhérents.

-------------------~------------~ Coupon à renvoyer à:

Nom: ..... . Prénom: ..

Cours de dessin sur «la structure» par Pierre-Alain Zuber.

Adresse: . ...... .... ...... ..... .

Juin: La peinture de Georges Braque par Anne-Marie Zaech de Bienne.

Signature: .... .. ..

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Madame Myriam Albasini 1908 Riddes

J'adhère à la SPR et m'abonne à l'Educateur

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L'abonnement est renouvelé annuellement par l'acquitement du montant de la cotisation.

Photo Oswald Ruppen

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Les personnes intéressées peuvent obtenir des informacomplémentaires au tions (026) 2 34 23 ou au (027) 86 32 47. Section ACM

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L'AEPSVR organise à l'intention des enseignants de tous les degrés son traditionnel tournoi de volleyball qui aura lieu cette année à Sierre. mercredi 16 mars 1983. salle Omnisport de l'Ouest à Sierre. de 13 h. 30 à 18 heures. - masculines - féminines - mixtes (2 filles au minimum) . Mode de jeu: selon le nombre d'équipes inscrites; mais en principe les matches se jouent au temps. chaque équipe inscrite doit fournir un arbitre Arbitrage: qui fonctionnera durant les temps de pause de son équipe . autant que possible uniforme. Tenue: jusqu 'au lundi 7 mars 1983 à l'aide du talon Inscription: réponse. Après cette date, aucun désistement ne sera possible. Information complémentaire: téléphone (027) 232756 .

Date: Lieu: Heure: Equipes:

Nous espérons vous rencontrer nombreux à cette journée sportive placée sous le signe du «FAIR PLAY».

La commission technique 32

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Nouvelles acquisitions 0018

Art - LE BRIS Michel. - Journal du romantisme. Skira, 1981. - BLUNDEN Maria et GOdfrey. - Journal de /'impressionnisme. Skira, 1970. - DAIX Pierre. - Journal du cubisme. Skira, 1982. - PICON Gaëtan. - Journal du surréalisme 1919 - 1939. Skira 1976. ' - VENTURI Lionello. - Cézanne. Skira, 1978. - DAVAL Jean-Luc. - Journal des Avant-gardes. Les années vingt. Les années trente. Skira, 1980. - DAVAL Jean-Luc. - Journal de l'art moderne 1884 - 1914. Les années décisives. Skira, 1979. - DELEVOY Robert L. - Journal du symbolisme. Skira, 1977. - Art actuel. Skira, 1980. - CABANNE Pierre . - L'art du vingtiéme siècle. Somogy, 1982. - ASTIER Pierre. - Arroyo. Flammarion, 1982. - GASSIER Pierre. - Goya dans les collections suisses. Fondation Pierre Gianadda, 1982. - Art japonais dans les collections suisses. Fondation Pierre Gianadda, 1982. - DUPONT Jacques et GNUDI Cesare. - La peinture gothique. Skira Flammarion, 1979. - Qui était Van Gogh? Skira, 1968. - Picasso. Fondation Pierre Gianadda, 1981. - Larousse de la musique. Larousse, 1981. - FANTON lan . - La musique. Hatier. - KOBBE Gustave. - Tout l'opéra. Robert Laffont, 1980. <- SABATIER Robert. La poésie du vingtième siècle. t 1 et 2, Albin Michel, 1982.

- RUFFIEUX Roland. - La Suisse de l'entre-deux-guerres. Payot, 1974. - CHAUNU Pierre. - La civilisation de l'Europe des lumières. Arthaud, 1971. - CHIEZE P. et LEBOUCHER F. - La Gaule indépendante, la

civilisation carolingienne, la Gaule romaine, la civilisation de la renaissance. Documents d'histoire MDI. - Autorités et reflets de la vie politique de la commune de Bagnes (1848 - 1980), 1982. - WHEALER Keith. - Les bâtisseurs du rail. Time-Life , 1978. Environnement

- En direct du futur. Casterman, 1979. - HOAGLAND Mahlon. - La cellule insolite. Inter Editions, 1981. - DEMANGE Jean-Marie. - Les mille-pattes. Myriapodes. Ed. Boubée, 1981. - CARRE Jean. - La forêt. Ateliers d'éveil MDI. Psychologie - Pédagogie Mireille. - Freud pédagogue? Psychanalyse et éducation. Inter Editions, 1982. BREHIER Emile. - Histoire de la philosophie: III: XIXe et XXe siècles. PUF, 1981 . PERROT Adrien. - Si nous le voulons. Témoignages et documents, 1982. Points, Seuil, 1971. DOLTO Françoise. - L'évangile au risque de la psychanalyse, T. 1. Points, Seuil. DOLTO Françoise. - Le cas Dominique. Seuil, Paris. DOLTO Françoise. - Au jeu du désir, essais cliniques. Seuil,

- CIFALI -

Paris.

Géographie - de sa MOREIRA Carlos. - Le Brésil aujourd'hui. Ed. JA, 1981. Brésil. Revue autrement 44-82. Afrique tropicale. Atlas, 1981. La Grèce, La Yougoslavie. Beautés du Monde Lq.rousse, 1978. Les Pays-Bas, la Belgique, /e Luxembourg. Beautés du monde, 1978. - La Grande-Bretagne, l'Irlande. Beautés du monde, 1979.

-

Histoire - FINLEY Moses 1. - Les premiers temps d~ la Grèce: l'âge du bronze et l'époque archaïque. Flammarion, 1980. - GRANT Michael et HAZEL John. - Dictionnaire de la mythologie. Marabout, 1975. - WRIGHT Gordon. - L'Europe en guerre 1939 - 1945. Armand Colin, 1971. - PONS Anne. - La maison des jours d'autrefois. Joël Cuénot, 1980.

Lectures suivies - DAUDET Alphonse. - Lettres de mon moulin. Ed. J'ai lu. (12-16 ans). - DISNEY Walt. - Les 101 Da/matiens. Fernand Nathan. (8-10 ans). - DISNEY Walt. - La belle et le clochard et leurs amis. Fernand Nathan. (8-10 ans). - DISNEY Walt. - Peter Pan et ses amis du pays imaginaire. Fernand Nathan, (8-10 ans). Cassettes Vidéo Histoire Temps présent: La Pologne - 65' (VCR) Les grands déserts: 1 Le désert oublié - 55' (VHS) Les grands déserts: 2 Le désert des déserts - 55' (VHS)

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Les grands déserts: 3 Le désert conquis - 55' (VHS) Les grands déserts: 4 Le désert de Dieu - 55' (VHS)

LEGROS Michel. - Sociologie et santé publique : préparation aux professions paramédicales. - Paris [etc.): Etudes Vivantes, 1980. - 143 p. - (Science de l'homme). 30: 361 .1LEG

Télévision éducative

CVE 09 CVE10

TV-Scopie: la caricature dans la presse Le roman photo.

VHS

LEGROS Michel. - Sociologie et santé publique: préparation q.ux professions paramédicales. - Paris [etc.): Etudes Vivantes, 1980. - 143 p. - (Science de l'homme). 30 : 361.1 LEG

N0 9, février 1983

LOUBET DEL BAYLE Jean-Louis. - Introduction aux méthodes des sciences sociales. - Toulouse : Privat, 1978. 234 p. - (Sociétas) . 3: 001.8LOU

2. Liste des enregistrements vidéo

1. Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque du CFPS

Sciences sociales: société, critique sociologie

BARDEAU Jean-Marc. - Infirmités et inadaptation sociale: pour une étude socio-politique de l'intégration des handicapés dans la société capitaliste. Paris: Payot, 1977. - 234 p. - (Collection science de l'homme). 301.174BAR ECHAVIDRE Benoît. - Débile toi-même : entretiens avec Pierre Echavidre. Paris: Ed. Fleurus, 1979. - 167 p. (Vivre autrement). 301.174ECH GHIGLIONE Rodolphe, MATALON Benjamin. - Les enquêtes sociologiques: théories et pratique. - Paris: A. Colin, 1978. - 301 p. - (U. Sociologie). 301 .08GHI

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La vidéo-cassette où en sommes-nous? La boum de la vidéo-cassette

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Agora - La liberté d'aimer

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La plénitude (aveugle)

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Le mal au ventre (colon)

60'

D'où vient la vie, où va la vie? Histoire de la vie 1 Histoire de la vie 2

75' 50' 50'

Philosopher c:est apprendre à mourir

30'

Médical M

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Génétique EDUCATION - READAPTATION

BETIELHEIM Bruno. - Les enfants du rêve : [une expérience d'éducation communautaire dans un kibboutz d'Israël). - Paris: R. Laffont, 1979. - 392 p. 371.4BET

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Philosophie

Photo Oswald Ruppen

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KORCZAK Janusz. - Comment aimer un enfant. - Paris: R. Laffont, 1978. 351 p. 37.018KOR

Travail social - Santé publique

DIEM Jean-Marie. - Les équipements sociaux dans l'Action sociale. - Paris : Ed. ESF, 1978. - 134 p. - (Collection pratiques sociales). 36DIE

ROGERS Michael R. - Paraplégie : livre de chevet du paraplégique : soins courants, conseils pratiques. - Villeurbanne: Simep, 1981. - 103 p. - (Handicaps et réadaptation) . 376.2ROG

GILBERT Guy. - Un prêtre chez les loubards. - Paris: Stock, 1980. - 153 p. (Stock 2. Témoigner). 36.08.41GIL

SAFERIS Fanny. - Une révolution dans l'art d'apprendre. - Paris: R. Laffont, 1978. - 230 p. 37 .02SAF

LASCOUMES Pierre. - Prévention et contrôle social: les contradictions du travail social. - Genève: Médecine et Hyg iène ; [Paris) : Masson, 1977. - 262 p. - (Déviance et société). 36LAS

VERMEIL Guy. - La fatigue à l'école. 3eéd.-Paris: Ed. E.S.F., 1977.- 142p. - (Collection science de l'éducation). 371.7VER

2. Enregistrements vidéo Complément N0 1 - Catalogue novembre 1982 Thème / N0

Durée

Titre

Société

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Vivre dans un grand ensemble Propre en ordre

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A propos d'intolérance Les enfants battus

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Handicaps physiques

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Sommaire

1. Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque

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Education

REGNIER François . - La médecine pour ou contre les hommes? - Paris: P. Belfond, 1976. - 183 p. 361 .1 : 304REG

Bulletin d'information de la Bibliothèque du centre de formation pédagogique et sociale (CFPS)

Gravelone 5, 1950 Sion, Téléphone (027) 234004

Vidéo

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Le Département de l'instruction publique, vu les articles 4, 16 et 18 du règlement du 14 mars 1973 concernant l'organisation de l'année scolaire, décide: 1. Les vacances et les congés spéciaux pour l'année scolaire 1983-1984 sont fixés comme suit: 1.1 Toussaint: 1.2 Noël: 1.3 Carnaval: 1.4 Pâques: 1.5 Pentecôte: 1.6 Autres congés:

mercredi 26 octobre 1983 à midi vendredi 23 décembre. 1983 le soir vendredi 2 mars 1984 le soir mardi 1-7 avril 1984 le soir lundi 11 juin 1984 (art. 5 du règlement précité).

jeudi 3 novembre 1983 le matin lundi 9 janvier 1984 le matin jeudi 8 mars 1984 le matin lundi 30 avril 1984 le matin congé officiel

Accès aux éco les secondaires du 1er et du 2e de, gres

Département de l'instruction publique

au 1. 1 Admission d'orientation

4 jours 10 jours 1/2 3 jours 8 jours 1 jour

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Pour être admis au cycle d'orientation, l'élève doit remplir les conditions de promotion définies dans l'Arrêté du Conseil d'Etat du 23 mars 1977 concernant le livret scolaire de l'enseignement obligatoire (art. 10): «L'élève doit obtenir au moins la note 4,0 de moyenne du premier groupe et de moyenne générale » . Il doit donc avoir réussi la 68 primaire. Les conditions d'admission en division A et en division B sont fixées par les dispositions du Département de l'instruction publique du 29 octobre 1981 concernant l'admission au cycle d'orientation ainsi qu'aux différentes écoles secondaires du 28 degré.

1.8 Il serait souhaitable en outre, que les communes situées dans une région constituant le bassin versant d'un même cycle d'orientation harmonisent les congés dans les écoles primaires et secondaires. 2. Les examens de promotion auront lieu aux dates suivantes: . 2.1 Ecoles primaires Mardi 5 juin 1984 le matin (congé l'après-midi pour les classes de 38-4 8-5 8-6 8 P uniquement). Mercredi 6 juin 1984 le matin (congé l'après-midi pour toutes les classes) Jeudi 7 juin 1984 congé pour toutes les classes de 68 P.

1.2 Admission en division A

2.2 Cycle d'orientation Examens de promotion: 5 et 6 juin 1984 Examens d'admission: 14 juin 1984. N. B. En raison du fait que le jeudi 21 juin 1984 coïncide avec la Fête-Dieu, nous suggérons auX communes dont la scolarité est de 42 semaines d'ouvrir l'année scolaire le jeudi 1er septembre 1983 pour la clôturer le mercredi 20 juin 1984. Le .chef du Département de l'instruction publique: Bernard Comby 40

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2. 1 Préinscriptions

Les critères d'admission au cycle d'orientation demeurent inchangés pour les élèves fréquentant la 68 année primaire l'année scolaire durant 1982/1'983.

TOTAL 30 jours 1/2 1.7 (Art. 6 du règlement précité) Le Département peut autoriser les recteurs, directeurs et les commissions scolaires à supprimer les congés de la Toussaint et de Carnaval, à diminuer de quatre jours au maximum la durée des vacances de Noël et de quatre jours également celle des vacances de Pâques, au profit des congés à accorder pour les travaux de campagne, ou pour mieux tenir compte de situations particulières.

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préinscriotions et inscriptions

1. Cycle d'orientation remarques générales pour l'année scolaire

1983/1984

En plus des jours de congé et des vacances mentionnés ci-dessus, les écoles ont droit à quatre jours supplémentaires de congé que les recteurs, les directeurs ou les commissions scolaires peuvent accorder selon les besoins de l'économie, les contingences locales ou régionales ou encore pour établir un «pont» entre deux fêtes. Le jour de congé qui suit ordinairement la promenade scolaire ne peut être accordé en supplément 4 jours

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Année scolaire 1983/1984 2. Cycle d'orientation -

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Les directions d'écoles, ou à défaut les commissions scolaires, sont tenues d'annoncer les effectifs probables de la première classe des deux divisions du cycle d'orientation aux inspecteurs primaires, pour le 15 avril 1983 au plus tard. Ceux-ci les transmettent après contrôle aux inspecteurs secondaires à l'intention des centres scolaires concernés.

2.2 Inscriptions définitives Les inscriptions définitives de tous les élèves doivent être communiquées par les directions d'écoles primaires, ou à défaut par les commissions scolaires, à l'inspecteur primaire pour le 11 juin 1983 au plus tard. Elles se font au moyen d'un formulaire «ad hoc» remis aux maîtres de 68 primaire. 3. Cycle d'orientation examens d'admission et de promotion 1983

3. 1 Examens de promotion Les examens de promotion de fin de 2A, de fin de 2B, de fin de 3A et de fin de 3B du cycle d'orientation auront lieu les jeudi et vendredi 9 et 10 juin 1983 dans chaque classe concernée des différentes écoles du cyde d'orientation.

L'élève remplissant les conditions d'admission au cycle d'orientation peut, s'il réussit l'examen, accéder à la division A. Toutefois, si sa moyenne générale (2/5 pour la S8 et 3/5 3.2 Examens d'admission en division A 'pour la 68 primaires) des deux années d'observation est de . Les examens d'admission en 5,0 et plus, il est admis sans division A du cycle d'orientation se dérouleront le jeudi 16 examen en 1A. 41

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juin 1983 à 0815 heures dans les divers centres du cycle d'orientation. Ils sont égaIement ouverts aux élèves provenant des écoles privées ou de l'extérieur du canton.

4. Ecole DréDrofessionnelle école de culture générale et école supérieure de commerce 4. 1 Inscriptions Les inscriptions individuelles signées par les parents sont transmises par les directions des écoles du cycle d'orientation ou par les parents aux directions respectives des écoles préprofessionnelles, des écoles de culture générale et des écoles supérieures de commerce qui accueillent les élèves, pour le 15 avril 1983 au plus tard. Ces inscriptions sont faites sous réserve de la réussite de l'année scolaire. Elles deviennent effectives par la remise des livrets scolaires jusqu'au 30 juin 1983 au plus tard. Les inscriptions tardives ne peuvent plus être prises en considération.

4.2 Conditions d'admission Pour être admis à l'école préprofessionnelle les candidats(es) doivent avoir obtenu le diplôme de fin de scolarité obligatoire, délivré au terme de la 3B du cycle d'orientation. L'école de culture générale et l'école supérieure de commerce sont ouverts aux élèves porteurs du diplôme de fin de 3A du cycle d'orientation ainsi 42

qu'aux élèves ayant terminé avec succès une classe de l'enseignement officiel de formation équivalente (1 re littéraire, scientifique, langues modernes, socio-économique, pédagogique).

4.3 Cas spéciaux L'élève en possession du diplôme de 3B du cycle d'orientation peut être admis à l'école supérieure de commerce ou à l'école de culture générale s'il réussit l'examen d'admission. Les autres candidats, notamment ceux provenant d'écoles privées ou de l'extérieur du canton, y sont admis sur la base des résultats d'un examen général se déroulant, sous le contrôle de l'inspecteur, dans l'établissement qu'ils désirent fréquenter.

4.4 Section du diplôme commercial en ville de Sion Pour des raisons d'organisation en classes mixtes, les élèves de · première année de cette section seront répartis entre le Lycée-Collège des Creusets et l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion en fonction de la capacité d'accueil de ces deux établissements scolaires. Toutefois, comme jusqu 'à présent, les inscriptions doivent être adressées à l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion pour les jeunes filles, au Lycée-Collège des Creusets pour les garçons. 5. Sections littéraires. scientifique. langues modernes et socioéconomiques des collèges cantonaux

5. 1 Inscriptions

anglais) et D (langues modernes) doivent être adressées à M. le Recteur du Lycée-Collège de la Planta, Petit-Chasseur 1, 1950 Sion.

Les directions des écoles du cycle d'orientation doivent transmettre aux directions des collèges secondaires du 2e degré, pour le 15 avril 1983 au plus tard, sur formulaire «ad hoc», la liste de leurs élèves de 2A, ou de 3A le cas échéant, accompagnée des inscriptions individuelles signées par les parents.

Les é·lèves inscrits pour la première année de la section littéraire de type B à Sion, seront répartis en classes mixtes entre les deux collèges selon les exigences de l'organisation.

5.4 Section de maturité socio-économique en ville de Sion

Ces inscriptions sont faites sous réserve de la réussite de l'année scolaire. Elles deviennent effectives par la remise des livrets scolaires jusqu'au 30 juin 1983 au plus tard. Les inscriptions tardives ne peuvent plus être prises en considération.

pour des raisons d'organisation en classes mixtes, les élèves de prèmière année de cet-

5.2 Section de maturité langues modernes (type D)

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6. La modification du chiffre 3.3 des dispositions du 7 décembre 1977 concernant les

Le chef du Département de l'instruction publique : Bernard Comby

Nous publions ci-après un tableau complet avec, pour chaque commune, la répartition détaillée des élèves, des étudiants et des apprentis, jusqu'au terme des études ou des apprentissages, en espérant que chacun pourra y trouver des renseignements utiles ou intéressants.

Ces renseignements ont été tirés des documents élaborés par le Bureau fédéral des statistiques scolaires sur la base du recensement annuel effectué dans nos classes.

Pour des raisons d'organisation et de répartition des élèves entre les deux collèges de la ville, toutes les inscriptions aux sections de maturité des types B (littéraire avec latin et troisième langue nationale ou

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Toutefois, comme jusqu'à présent, les inscriptions doivent être adressées à l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion pour les jeunes filles, au Lycée-Collège des Creusets pour les garçons.

Année scolaire 1981-1982

Brigue: Collège Spiritus Sanctus Sion: Lycée-Collège cantonal de la Planta Saint-Maurice: Collège de l'Abbaye

Département de l'instruction publique Statistique scolaire Roger Besse

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7. Tous les renseignements complémentaires ressortent des dispositions y relatives du Département de l'instruction publique du 29 octobre 1981, publiées dans le Bulletin officiel et dans l'Ecole valaisanne et transmises aux commissions scolaires et aux directions d'écoles.

Nombre d'élèves, d'étudiants et d'apprentis par commune

La fréquentation des classes de la maturité fédérale de type D «langues modernes» n'est possible que dans les collèges cantonaux de:

5.3 Sections de maturité langues modernes et littéraire de type B en ville de Sion

transferts et la promotion des élèves dans les écoles du cycle d'orientation reste applicable en 1983/1984.

te section seront répartis entre le Lycée-Collège des Creusets et l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Siol) en fonction de la capacité d'accueil de ces deux établissements scolaires .

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NOMBRE D'ELEVES, D'ETUDIANTS ET D'APPRENTIS PAR COMMUNE

NOMBRE D'ELEVES, D'ETUDIANTS ET D'APPRENTIS PAR COMMUNE

ANNEE SCOLAIRE 1981/1982

ANNEE SCOLAIRE 1981/1982 C0

~1

MUN E S

Ecole Ecole Clas. enfant pd 1. spéco

CO

co

A

B

CO Ecole B. T. prép.

ColJ~l

Matg~

COMMUNES

Ecole Cultu-' Ecole Appren TOT COI. nt gé~ 001'1. tl S Al.

Ecol e Ecole Clas. enfant pri l . spéco

CO

CO B

A

Ecole Col~~l Ecole Cult~ Ecole A~pre~ TOTAl CO I . 1'8 gér nol'l. h s

CO

B. T. prép. Mator

Qlstr ict de Sion

District de Sierre 16

Ayer

41

Chalais

1

Chandolin

48

Chermignon

7

57 182 7

250

4

1 9

5

33

29 43

3

33

29

3

13

6

1

7

2

3

6

1

55

6

24

13

15

4

9

8

1

6

2

152

3

28

Lens

57

253

11

57

Miège

15

82

4

22

5

34

8

9

MolIens

7

7

4

Montana

52

192

7

42

36

7

3

46

13

30

163

6

38

36

4

3

26

7

St-Jean

4

19

1

3

10

37

168

1

47

40

3

23

7

3

St-Luc Sierre

315 1412

Venthône Veyras

Il 22

113

Vissoie

12

49

75

768 3473

Total district

2

1

Randogne St-Léonard

1

18

39

12

5

47

-

14

10

44

Icogne

32

5

26

Grône

1

4

47

188

6

Gr imentz

1

13

1

46

Chippis

17

4

3

61

-

1

7

1

67

9

2

Il

1

1

539

42

407

13

62

1

34

319

8

60

6

52

537

1

29

189

1

11

77

67

470

61

374

4

1

4

6

21

-

61 1

45 384

6

44

325

3060

Arb az Grim i suat Salins SaY i èse

Agettes

21

3

10

19

163

119

7

3

69

18

4

18

126

1273

19

93

92

16

5

40

32

3

15

139

1028

Vétroz

63

270

7

58

57

3

1

28

15

3

3

86

594

428 1682

59

405

360

36

Il

171

78

12

45

448

3735

1

19

17

5

1

4

1

28

151

4

1

2

31

197

4

15

124

1008

Char r at Fully

Martigny

19 18

56 91

17

101

104

9

2

42

27

4

19

49

14

1

1

3

-

15

Il

38

3

187

35

8

16e;

83

3

31

209

-

s

2

1

1

16

205

21

2

2

3

44

408

30

92

2

24

26

2

39

199

14

45

34

5

39

14

50

52

7

2

2

43

349

12

1

5

48

313

Saillon

22

113 227

t

1

34

25

2

3

2

73

1

17

9

2

780

22

243

179

17

22

108

2

8

14 191

St-Martin Vernamiège Vex Total district

1

1 1

1

9

5

2

1

1

1

10

5

6

82

46

1

Il

6

41

Saxon

38

8

64

Trien t

1

36

251

5

24

1

24

157

17

248

1842

8

Total district

2569

35 280

Il 3

400

4

14

1

274

. 50

41

2

4

33

1

197

45

1

13

4 1

331 1192

3

7

10

5

114

8

4

22

455

33

1

12

32

40

17

1

108

55

23

442

586

34

6

398

51

462

5

8

46

141

4

Mase

5 4

112

125

Nax

2

Nend az

140

598

41

Conthey

34

72

7020

13

33

1

710

673 121

2

Evolène

4

76

16

8

Bover nier

14

98

58

100

31

8

34

13

4

1

47

1

51

4

44

3

78

2

5

8

7

5209

9

Hérémence

268

505

187

Martigny-Combe Ridde s

68

Ayent

59

177

16

45

30

63

8

6

90

49

38

1

591

Ardon

District de Martigny

2

973

14

Chamoso n

249

2

121

Distr ict de Conthey

150

11

6

74

25

1

6

584

Leyt r on 18

15

824

Isérables 4

108

31

120

10

District d'Hérens

143

12

775 3006

8

7556

17

2

Total district

4

890

479

1

1

1

18

56

3

4

7

91

15

118

43

12 407

15

16

7

1

Il

15

206

107

2

8

616

221

461

14

2

33

37

18

3

3

2

54

3

4

3

-

15

30

454

13

98

223

91

105

60

18

49

19

625

18

235

2

575 2161

337

822

54

47

Sion Vey sonnaz

-

119

8

63

57 7

41

4

13

1

7

15

377

2

1 4

100

68' 2742

3

3 624

81

54t

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98

IL

Il

7

3

27

245

2E

15

1

69

499

1

1

2

14

63

633

5970

31C 159

13

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NOMBRE D'ELEVES , D'ETUDIANTS ET D'APPRENTIS PAR COMMUNE

NOMBRE D'ELEVES, D'ETUDIANTS ET D'APPRENTIS PAR COMMUNE

ANNEE SCOLAIRE 1981/1982

ANNEE SCOLAIRE 1981/1982 COl'-I

t~

UNE S

Ecole Ecole Clas. enfant pri 1 . spéc o

CO

CO B

A

CO Ecole Col~~s Ecole Cult~ Ecol!! A~pren TOTAl. B. T. préP. fIIator CO I . ra gér nO Ml. tJ s

District d'Entremont Bagnes

COr'1 t-1UNES

-

~s t rict

69

Bourg-St-Pierre

458

7

105

78

7

19

-

7

8

1

2

41

17

1

5

160

950

1

1

1

10

48

28

155

Biel

1

8

76

572

CO Ecole Co'l~s Ecole Cultu- Ecole Appren TOTP!. B. T. prép. fIIat2~ CO I . ra gén nO I"ll. t\ s J

CO

co

A

B

5

14

12

1

2

23

1

4

5

1

3

3

5

4

Ecole Ecole Clas. enfant pri 1 . spéco

de Conches

Auss erbinn

1

4

19

80

1

3

12

4

11

50

3

27

Bellwa ld

Liddes

16

77

Il

19

2

2

Orsières

22

304

7

60

54

6

22

11

9

68

2

18

13

3

2

1

28

144

Binn Bl itzingen

15

110

1

29

31

2

9

5

24

228

Ernen

14

27

1

10

8

5

1

131 1036

17

230

203

21

76

35

Fiesch

23

67

1

14

15

12

4

Sembrancher Vollèges Total district

3

16

326 2097

Fieschertal .D istrict de St-Maurice Collonges

13

28

8

44

23 11

Dorénaz Evionnaz Finhaut Massongex

26

3

7

3

1

10

6

1

76

3

13

6

2

3

9

30

2

8

2

1

1

4

20

18

4

94

Mex

2

70

286

Salvan

18

80

13

15

92

19

161

8

68

24

200

1

8

6

73

699

1

27

168

37

329

15

86

3 6

6

5

89

64

8

68

17

15

15

2

7

3

4

24

2

Vernayaz

31

156

2

35

34

Vérossaz

6

37

4

13

8

206

837

27

206

161

Total district

70

1

6

St-Maur ice

13

2

25

8

123

3

2

1

1

33

9

14

232 1881

Champéry

14

112

1

81

408

10

283 1126

77 3

Port-Valais

3

5

Glu r ingen

2

9

Lax

21

2

1

49

4

1

7

8

3

10

1

8

3

Mühlebach

26

100

9

18

97

1

1

12

3

3

60

6

48

12

2 1

~I

7

27

Obe rwald

7

26

4

3

Rec kingen

7

30

5

13

9

75

Ri tz ingen

1

6

3

1

1

12

Selkingen

1

10

5

3

2

23

7

45

156

997

1

17

114

2

1

5

2

22

115

2

2

15

1

l

Stei nhaus

1 13

15 114

393

16

109

119

7

13

3

3

2

9

27

22

14

69

4

18

24

36

3

-

7

7

1

1

34

242

Bitsch

2

15

102

73

590

16

223

95

783

Betten

245 2454

Bis t er 2

6

Goppisberg

1

6

47

4

8

10

1

2

1

307

Il

51

57

11

20

13

Val d'Illiez

16

104

5

19

35

6

5

6

1

14

212

Grei ch

8

3

5

17

245

Grengiols

25

11

1

47

412

Mar ti sberg

22

1

43

9

575 2471

128

547

430

85

1 14

285

130

9

33

556 5263

2

Fil et

12

23

51 45

43

57

22 9

St-Gingolph

6

6

24

=====

Dis tr ict de Rarogne or.

15

11

5

3

1

Ul ri chen

196

122

4

1

Obe r gesteln

3

145

14 88

2

8

38

1

5

4

38

62

58

1

3

1

14

Vouvry

8

14

60

Vionnaz

29

1

4

146

3

172

5 1

4

40

78

5

84

32

2

244

6

13

5

8

2

7

21

4

9

Niederwald

21

43

5

1

Müns ter

Troistorrents

Total district

2.1

----------~====

Collombey Monthey

12

3

Geschinen

Total district

District de Monthey

2

Morel

12

15 3

8

5

3

33

17

10 1

63

3

21 54

16

17 1

Ried-Morel Tot al district

3

245

9

22

20

7

4

76

70

2

4

5

31

2

12

94

1 1

4

9

1

4

7

26

162

5

7

5

2

1

3

1

1

8

46

10

18

9

5

98

598


NOMBRE D'ELEVES, D'ETUDIANTS ET D'APPRENTIS PAR COMMUNE

-

ANNEE SCOLAIRE 1981/1982 C 0 1'1 r1 UNE S

Ecole Ecole Clas. enfant pri.. spéc.

co

CO A

CO

Ecole 8. T. prép.

8

Coll~s

"at3~

Ecole Cultu- Ecole Appren T -. COI . re gér nO rl. ti s OTAI..

27

Birgisch Eggerberg Mund Naters Ri ed-Br igue Simplon Termen

235 6 20

935 29 62

43 3

3

196

676

37

44

131

5

9

12

29 55 24

Zwischbergen Total district

522 1968

1

2 -

94

6 293 8

20 210 44 11

19 5

616

26 169 10

1

17 2

13 154 27

-

14

208

62

-

13

13

1

95 13

6

4

2

31

34

2

6

1

5

14

4

4

2

4

1

36

34

25 1

Il

425

1

1 2

10

6

331

112

18

76 205 2219 9

16 20

76 147

166 1627 33 13

311 80

3

19

134

1

9

44

68

490 4714

COI"1MUNES

Ecol. Ecole Clas. enfant prt.. spéco

13

49

13

7

16

3

Eisten

23

10

7

Embd

36

1

Il

12

1

1

2

8. T.

Ecole Coll: Ecole Cult~ Ecole A~pren TOT~ s prép. Matar COI . re gén nOrll. t1 s

102

12

52

1

25

90

47

14

15

Bürchen

62

16

17

13

47

Ferden

5

43

Hoh t enn

5

Eischol1

1

13

12

6

1

10

7

1

Il

81

Ergisch

14

Saas-Balen

26

1

Il

6

1

2

3

10

60

Er schmatt

109

1

21

12

4

9

13

31

221

40 8

21

Feschel

1

4

126

27

25

1

2

7

10

4

20

207

Gampel

216

2 6\

48

58

45

6

4

13

6

5

101

502

Gu t tet

7

34

19

137

5

46

29

4

2

21

1

2

47

314

Inden

1

5

Il

65

16

10

26

193 8

Zeneggen 95

323

492 2304

==== ====

113

33

7 3 11

83

62

46

2

6 89

Il 75

1

670

515

8

4

4

7

36

38 247

30

36 8 1

1

5

31

12

Il

2

121 · 25

9 84

205 1598 49 10 80

420 41 757

784 5392

99

1

1

6

35

1

1

20

76

1

4

16

4

58

343

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Aux enseignants du Valais romand Nous vous invitons à prendre connaissance du tableau concernant les cours de perfectionnement de l'été 1983. Cette publication anticipée doit vous permettre d'organiser à temps vos vacances compte tenu des obligations de recyclage et de formation continue . Le programme présenté résulte de propositions élaborées par la commission d'éducation permanente et approuvées ensuite par le Département de l'instruction publique . C'est dans le numéro d'avril de «l'Ecole valaisanne» que paraîtra le programme définitif et détaillé des cours. Il contiendra toutes les indications utiles ainsi que les bulletins d'inscription nécessaires. De légères modifications dues à des circonstances imprévisibles pourront éventuellement être apportées au document que nous vous proposons dans le présent numéro de «l 'Ecole valaisanne ». Nous nous permettons de vous faire remarquer qu'en ce qui concerne le français les enseignants de 3e et 4e années primaires sont astreints à une semaine de recyclage en juin ou en août. Toutes les maîtresses et tous les maîtres qui s'annoncent pour de fréquents remplacements durant l'année scolaire sont priés de s'inscrire à des cours de recyclage et à des cours de formation continue organisés à l'intention du personnel enseignant valaisan . Le programme des cours de l'été 1983 se présente avec une variété qui, nous l'espérons, donnera satisfaction. Il vous reste à choisir ceux qui répondent le mieux aux exigences de votre activité pédagogique. Département de l'instruction publique Le chef du service cantonal .de l'enseignement primaire et des écoles normales Anselme Pannatier

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COURS DE PERFECTIONNEMENT 1963

Degrés et no de cours

A. COURS DU 27 JU J N AU 1er JU 1LLET 1963

Degrés et nCl da cours

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1. RECYCLAGE Français 3, 4. P Allemand, niveaux 1, Il, III

Si on-Marti gny Sion

1 E 2 E 1 P 2 P 3 P 4 P 5 1 6 F ENS EOS A(lI CO PRO x x lit li X X X k X x

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2. FORMAT 1ON CONT J NUE

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26 AOUT 1983

2.1. Di dacti gue

Français, enfant. Si on Français 1, 2 P Sion Lecture suivie (2 jours) Sion Mathélati que progralll8 1 à 4 P Martigny Mathél'llati que prograill. 5 à 6 P Marti gny Connaissance envi ronnelllent (enfantines 3 jours) Martigny Connaissance environnelent 1, 2 P (3 jours) Martigny Connai ssance envi ronnelllent 3, 4 P Si on Connaissance envi ronnement 5 P Martigny Cannai ssance envi ronnellent 6 P Si on Connaissance dts Alpes Sion Botant que Si on Environnement pour classes à plus1eurs degrés Martigny Chant 1 à 4 P (Ward + chansons) Monthey oU.St-Maurtce Desst n l, 2 P Martt gny ACM enfant. én ao1lt Marti gny ACtA 1, 2 P Sion ACM 3, 4 P Marti gny ACT 5, 6 P Sion Gravure sur verre (3 jours) Si on Bol s Martt gny Tf ssage Sion Cérall Que (7 jours) Sion Les ceris-volants Sion Carton (3 jours) Sion L' utlli sati on des Mart onnettes s.t on Rythlli que et expressi on Si on

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Réflexion sur les fonde.ents de l'acte pédagogique Sion Réuni on de paren.ts Si on Les apprentissages scolaires et la réussite de l'enf.Sion

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2.4. Cours généraux culturels

Les lonUlents du Val ai s Education physique :fol'llat. personnelle A la découverte du Christ dans 1t Evangile de Luc

Si on Sion Si on

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2.3. Cours généraux et culturelS

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2.3. Movens audio-visuels

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2.2. Pédagogie - Psychologie Relations avec les parents: entretiens (3 jours) Sion Réflexion sur le fonde.ent de l'acte pédag. (3 jours) Martigny Evaluation fOl'lative Sion

Si on-Marti gny

Des percepti ons à la pensée abstrai te Ensei gnBlent renouvelé du françai s : 1en que Connai ssance envi ronnellent enfant. (3 jours) Connaissance envi ronnelllent 5 P Connaissance envi ronnelent 6 P Initiation à la lecture de la Bible La déMarche sYlbo li que en catéchèse spoci aH sée Education lIusicale : enfant. Méthodol O9i e du dessi n Sti lul er 1a créativité ACfII 5, 6 P ACT 3, 4 P Les émaux Pet nture sur tissus Macramé Le bois Sértgraphie PolychrOllie sur bois Expressi on corporelle et verbale èatéchhe en 5 P 2.20 Pédagogt a-Psycho1ogi fi

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Allemand: formatio·n personnelle Sion Au jardi n de 1a chanson Si on Anilllation thé~trale Sion Les enseignants et les services culturels de l'Etat Sion Les ., néraux et 1es roches Si on Secours aux blessés Sion 1nitlati on à l' i "fol"lllati qua St on Le Tiers Monde et nous (3 jours) Sion Les glaciers Sion

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2.4. Mgyens audi o-vi sue 1s

Vidéo Il La photographie

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Séminaire de littérature italienne

Avec l'appui du Conseil de la culture de l'Etat du Valais et la Commission culturelle de la municipalité de Sion,

Jeudi 3.3. Jacopone da Todi (presentazione e commento di una delle sue Laudi esemplari)

- l'Association suisse des Amis de l'Université italienne pour étrangers de Perugia, section Valais; - le vice-Consulat d'Italie à Sion; - la Société «Dante Alighieri» de Martigny

Vendredi 4.3. Commento al «Pianto della Madonna» di Jacopone.

organisent

du lundi 28 février au vendredi 4 mars 1983 le

Premier séminaire de littéraire italienne en Valais. En 5 conférences successives, le professeur Armando Biselli, ancien professeur à l'Université pour étrangers de Perugia, développera le thème:

«L'ispirazione religiosa ne//a letteratura italiana dei 1200» comprenant les aspects suivants:

Lundi 28.2. Commento al canto XIe dei Paradiso di Dante (in cui si celebra la figura di Francesco di Assisi) Mardi 1.3. Commento al «Cantico delle Creature» Mercredi 2.3. La letteratura di devozione (commento a parti di: 1 Fioretti , Lettere di S. Caterina, ecc)

Les exposés seront illustrés par la mise à disposition de textes et la projection de diapositives.

Soirée inaugurale: lundi 28 février 1983 à 20 heures Aula du Lycée-Collège des Creusets, 34, Rue St-Guérin, Sion - encadrement musical - attribution de bourses d'études pour fréquenter les cours de l'Université italienne pour étrangers de Perugia Les autres entretiens se dérouleront à la salle de conférences du Crédit Suisse, 23, Av. de la Gare, Sion, à 20 heures .

Les qualités de l'éminent conférencier (qui revient pour la 3e fois en Valais) et le haut niveau de ses exposés sont garants d'un enrichissement culturel et humain de premier choix.

Cordiale bienvenue à toute personne désirant approfondir les richesses de la culture italienne à travers les siècles!

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Helvetas a créé une série de montages audio-visuels intéressants et riches en informations, qui peuvent être aisément projetés dans les écoles, les groupes de jeunes, les clubs de loisirs, ainsi que lors de manifestations telles que assemblées générales, séances de clubs ou d'associations. La location est de 15 francs par montage; pour la présentation, n'importe quel projecteur à diapositives et un appareil à cassettes suffisent. Le manuscrit du montage qui vous est également envoyé permet de changer les diapositives le moment voulu. Nouveau: montage audio-visuel consacré au thème de la santé:

«La santé est notre affaire» Introduction au thème de la santé, signification, dévelo'ppement et conditions de vie mauvaise pour la santé, chez nous comme dans le Tiers Monde et ce que nous pouvons faire. A travers l'exemple du Bhoutan, pays partenaire d'Helvetas, vous comprendrez que notre médecine occidentale, coûteuse et faisant appel à des appareils sophistiqués, n'est pas adaptée au Tiers Monde et qu 'il faut chercher d'autres solutions : un développement qui tienne compte des traditions (thérapies naturelles, rites et croyances, médecine qui considère la personne dans son ensemble) . La foi dans les mé-

dicaments doit et peut être limitée; la prévention sanitaire est bien plus importante, elle peut pénétrer jusque dans les villages les plus isolés grâce aux «Services sanitaires de base ». Nous, les pays industrialisés, pourrions en tirer quelque enseignement et encourager chez nous aussi une tendance à la prévention et à l'auto-assistance, car s'aider soi-même est la meilleure thérapie. Autres suels:

montages

audio-vi-

L'eau, c'est la vie. De l'importance vitale de l'eau potable chez nous et dans le Tiers Monde . La faim, fatalité ou injustice? Excédents et suralimentation chez nous - sous-alimentation dans le Tiers Monde, comment est-ce possible? Le jour où les arbres disparaÎtront. Les catastrophes écologiques qui nous toucheront demain commencent aujourd'hui dans le Tiers Monde. Indiens du Guatemala. L'existence misérable d'une majorité de la population. Les projets d'Helvetas au Guatemala. Bref portrait d'Helvetas. Présentation de la coopération au développement et des principes de travail d'Helvetas. Les montages audio-visuels durent environ 20 minutes. Prière de les réserver à temps auprès de: Helvetas, Avenue de la Gare 38, 1001 Lausanne, tél. (021) 23 33 73. 55

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Communiqué

o La Suisse au 24 e Concours international de dessins d'enfants çle la République de Corée

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La République de Corée a organisé en 1982 pour la 24 e fois un concours international de dessins d'enfants qui a de nouveau suscité un vif intérêt: 16 000 dessins de 82 pays ont été envoyés. Un «Grand Prix», 43 médailles d'or, 74 médailles d'argent et 420 médailles de bronze ainsi que 1400 certificats d'approbation ont récompensé les travaux venant de l'étranger. Par l'entremise de la Commission nationale suisse pour l'UNESCO, 250 enfants suisses ont participé au concours. Six d'entre eux ont reçu des médailles: Barbara Ganz (école primaire Frauenfeld) et JeanRené Beytrison (Centre pédagogique pour handicapés de la vue, Lausanne): médailles d'or; Fabien Moiradat et Christophe Fleury (école primaire Charmoille), Bastien Aubry (école primaire Le Noirmont), Helga Hentsch (école primaire Spreitenbach), Carol van der Schraft (école primaire Frauenfeld) et Gilles Küffer (jardin d'enfant Yens): médailles de bronze. Environ 50 autres enfants ont obtenu des certificats d'approbation.

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Bourses pour étudiants-travailleurs

La Société Philips met des bourses d'études à disposition d'étudiants-travailleurs . et d'étudiantes-travailleuses suisses en sciences économiques et en sciences techniques (y compris physique appliquée et mathématiques appliquées) abordant leurs examens finaux. Elles ont pour but d'alléger matériellement la préparation de ces examens. Ces bourses sont destinées cette année à des étudiantstravailleurs ayant accompli leur scolarité dans les cantons de Fribourg, de Glaris, du Jura, de Nidwald, d'Obwald, de Schwytz, du Terrin, d'Uri ou du Valais et qui poursuivent actuellement leurs études à l'une des écoles universitaires suivantes: Universités de Bâle, Berne, Fribourg, Genève, Lausanne, Neuchâtel, Zurich, EPF Lausanne, ETH Zurich, Ecole supérieure pour les sciences économiques et sociales StGall. Les bénéficiaires seront désignés par une commission des bourses d'études composée de deux professeurs suisses et d'un membre de l'organisation Philips. Les étudiants-travailleurs et étudiantes travailleuses remplissant les conditions sont invités à demander jusqu'au 25 ·février 1983 au plus tard une formule de candidature auprès de Philips SA, Commission des bourses d'études, case postale, 8027 Zurich. 57


Depuis le 75 e anniversaire de sa maison mère en 1966, la Sociètè Philips SA Zurich met chaque année des bourses d'ètudes à la disposition d'étudiants-travailleurs et d'étudiantes-travailleuses suisses en sciences techniques (y compris physique appliquée et mathématiques appliquées) et en sciences èconomiques. Ces bourses sont attribuées aux conditions suivantes: 1. Les bourses d'études de Philips SA ont pour but de permettre à des ètudiantstravailleurs de nationalité suisse de poursuivre leur formation scientifique et professionnelle en les aidant avant tout à préparer sans soucis leurs examens. C'est pourquoi elles ne sont accordées qu'une fois pour la durée d'une année, sauf exceptions dûment fondées. 2. Sont considérés com me étudiants-travailleurs par Philips SA, les étudiants qui peuvent prouver que, par leur propre travail, ils assurent le 50 % de leur entretien tout en étudiant dans l'un des établissements mentionnés en appendice. 3. Les bénéficiaires doivent prouver qu'ils remplissent toutes les conditions pour passer leurs examens finaux une année après l'attribution de la bourse. En outre, il doit s'agir de la conclusion normale des études en question; la bourse ne peut pas être accordée pour des études connexes ou renouvelées dans un autre domaine.

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4. La Société Philips SA se réserve de fixer annuellement d'autres conditions particulières (par exemple la répartition par régions géographiques ou linguistiques). 5. La commission des bourses est libre de déterminer le nombre des bourses attribuées, le montant total maximum à disposition étant de Fr. 30 000.-. 6. La publication des bourses à lieu par la presse et par affichage dans les établissements mentionnés en appendice.

10 Le paiement de la bourse d'études est effectué par Philips SA après entente avec le bénéficiaire.

ZURICH ASSURANCES

11. Les conditions ci-dessus sont en vigueur et restent valables vis-à-vis du bénéficiaire pour toute la durée de la bourse. 12. Philips SA se réserve cependant le droit de décider en tout temps de renoncer à l'attribution de bourses selon les articles 1 à 11.

7. Les bénéficiaires seront désignés par la commission des bourses d'études composée de deux représentatns des sciences désignés par Philips SA et d'un représentant de Philips SA. 8. L'acceptation d'une bourse d'études de Philips SA n'entraîne en aucune manière une obligation quelconque vis-à-vis de cette Société ou de son siège principal à Eindhoven/Hollande. 9. Les bénéficiaires d'une bourse d'études sont tenus d'utiliser le montant attribué selon le but prescrit et de faire parvenir un rapport à la commission à la fin de la durée de la bourse. Le président de la ' commission doit être immédiatement informé si la bourse ne peut être utilisée conformément aux conditions fixées. La commission décidera d'une obligation de restitution.

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