Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1991

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Apprentissage par les activités créatrices et ludiques 38 La télématique à l'école par M. Bettex 39

- 2Le savoir n'est plus l'apanage d'une seule personne par M.-F. Vouilloz

Renseignements:

- 41 -

TÉLÉVEYSONNAZ S.A. (027) 271813 - 27 1235

Renseignements aux caisses des installations

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12 Installations y_co télécabine Piste de l'Ours

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Echo-bulletin par R. Kuonen 50 A toute vapeur par C. Germanier et D_ Quendoz . 52 Documents audio-visuels sur la passion et la résurrection du Christ par abbé Pralong _ . 54

Renseignements :

TÉLÉ-NENDAZ SA Téléphone (027) 88 21 66

- 3,LE DÉPLACEMENT DES SOURCES D'INFORMATIONS, Le réseau suisse de documentation éducationnelle par S. Hagemann COMNET-B: le réseau lkIématique interactif au service de l'enseignement par L. Chappuis Orientation et télématique par M. Dirren Institut de recherche et d'enseignement en communication par M. F. Vouilloz Bibliothèques en Valais par J. Cordonnier Ure ou les chemins de la liberté, par B. Comby L'image en direct par C. Seydoux Les communes modèles pour la commu· nication et la participation de l'Ecole technique cantonale d'informatique par M.-A. Berclaz . . _ . . . . . Le conseil du Léman par M. Veuthey _ Le tour du CDDP de l'Ain en cinq queslions par C. Faury . _ . . . . . Le CDDP de Haute-Savoie par J. Lapoux Genève: le centre de documentation pédagogique par E.-F. Jeanneret Centrale de documentation scolaire parO.Gay . . . . . . _ . Sion: l'office de recherche et de documentation pédagogique par M.-F. Vouilloz Fédération romande de~ a~;cia;io~s de~ parents d'élèves du Valais par C. Werlen RÉSONANCF,S - PÉVRŒR 1991

Le tourisme: gain facile, manne fragile (l'exemple égyptien) par D. Wermus Bibliographie d'ouvrages bilingues pour enfants par E. Zubriggen Aspects psychologiques de la maltraitance et des abus sexuels auprès d'enfants par W. Schnyder Film Institut: le monde arabe altiourd'hui

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- 56 Cours de perfectionnement été 1991 par A. Pannatier AVMEP tournoi de volley-bail

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PAR M.·F. VOUILLOZ

Télécommunication

Le savoir n'est plus l'apanage d'une seule personne "L'école s'aperçoit, un siècle après la mort de Jules Ferry n'ont pas privilégié une seule source médiatique: l'approche que lire, écrire et compter ne suffisent plus à préparer la est multimédia; l'enseignement se divise donc en trois corn· vie d'aujourd'hui; il faut y ajouter: écouter, s'exprimer et posantes: des cours par correspondance (écrit), des docu· travailler en réseaux selon la r.:;sr.;;;-:"'?rr""1."'71~~~~'!'"~~~~~P!'i ments audiovisuels et un suivi logique que les télécommunica· par un enseignant. tions imposent à toute activité Ce système de formation est le humaine.'"

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Ce constat nous pousse à repenser notre système scolaire ;;t;:;;i;';:::'~1;' :~ exigeant la présence du maître et des élèves dans un lieu clos précis. Le téléenseignement permettrait aux élèves d'écono- =.:.::-:.-.:= miser des déplacements, à ~.;~ l'Etat d'investir des fonds ail- !ii ".,;;.;lP~~~~ leurs que dans la construction ""l.~E"~ de bâtiments scolaires et de diminuer le nombre d'enseignants tout en augmentant le nombre des apprenants; grâce à cette ;:;~~;{j méthode, des régions entières, des vallées qui pensaient se trouver au bout du monde, sont brusquement rapprochées entre elles, désenclavées et donc sources de production de ri- =·~-:-~'-'·'· :'-::'-:'::::-":"'_-~·"::-'ê~.'="'';'''' chesses au même titre que les régions urbaines.

ment de base étant donné les changements qu'il nécessite pour transformer les forma· tions traditionnelles. Il est évi· dent que de tels investisse· ments peuvent difficilement se concevoir au niveau régional ou même national, c'est pourquoi le système européen a vu le jour sous le nom de Saturn.

La Suisse restera-t-elle en dehors des apports technologi· ques qui formeront la base des systèmes d'apprentissage de demain ? Ce numéro de Réso· nances se veut un début de ré· ponse à cette question angois· sante; les bibliothèques cantonales se constituent' en ré· La télématique appartient encore aux zones d'ombre de la seaux les offices d'orientation professionnelle mettent à communication; elle est cependant en train de modifier profit les possibilités offertes par le vidéotex, des expérien· sournoisement la façon de travailler de chacun ainsi que la ces sont menées dans les classes et un institut (IREC) dont géographie des activités économiques. Certaines télévisions le but est l'enseignement à distance, a vu le jour l'an der· nationales ont compris l'enjeu d'un tel type d'enseignement nier à Monthey. L'enseignant ne détient donc plus à lui seul à distance. La BBC a inauguré une "Open University" qui le savoir qu'il condescend à donner à des élèves qui s'en· distribue des programmes d'enseignement à distance à envi- nuient. ron 180 000 étudiants qui suivent plus de cent cours différents. Le succès de cette expérience vient du fait que les pédagogues à la base de ces programmes d'enseignement • VIRIEU, F.-lI. La médiacratie, Paris, Flammarion, 1990.

Le réseau suisse de documentation éducationnelle RESEDOC Où trouver les moyens d'enseignement en matière d'environnement en Suisse? Quels matières faut-il rattraper lors d'un changement de canton? Qui peut me renseigner sur les projets de recherche suisses en matière de réformes éducatives?

La solution proposée s'appelle RESEDOC: le réseau suisse de documentation éducationnelle. Construire un réseau télématique pour l'ensemble de la Suisse, au-delà des disparités cantonales, des spécificités des thématiques tout en parvenant à préserver la richesse des particularismes; c'est le Enseignants, parents, chercheurs aussi bien que les institu- projet audacieux de son Conseil de direction qui réunit les tions éducatives publiques et privées se trouvent parfois institutions suivantes: démunis face à la diversité et à la complexité des systèmes - le CIlSDOC (Centre suisse de documentation en matière d'éducation en Suisse. Si la documentation .foisonne, l'accès d'enseignement et d'éducation) , présidence; rapide à la réponse juste et précise fait souvent défaut. - le secrétariat de la CDIP (Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique) ; Actuellement la multiplicité des sources de documentation - le CPS (Centre suisse pour le perfectionnement des proet le manque de ressources humaines et matérielles repréfesseurs de l'enseignement secondaire) ; sentent un frein non négligeable au recensement systémati- le CSRE (Centre suisse de coordination en matière de que des rapports, études, lois et autres documents et implirecherche en éducation) ; quent dans certains cas des doubles emplois tout en laissant - le ED (Erziehungsdepartement) du canton de Zurich; des lacunes parfois importantes. Il faut trouver les moyens - l'IRDP (Institut romand de recherche et de documenta· permettant renforcer la collaboration et stimuler la complétion pédagogiques); mentarité entre les différentes institutions concernées. - l'OFES (Office fédéral de l'éducation et de la science); - l'OFIAMT (Office fédéral de l'industrie des arts, des métiers et du travail) ; - le SISJ (Service d'information suisse sur la jeunesse).

)isposant d'un fonds éducationnel important, le CESDOC a 'eçu en 1988 le mandat d'assumer la direction et la réalisa.ion du projet. La CDIP et la Confédération se sont enga· rées à prendre en charge à parts égales le financement lurant la phase de construction. l'heure actuelle, plus de septante associations, bibliothèues, institutions, centres de documentation et de recherche ont prêts à participer activement en diffusant leurs inforJations et documents dans le cadre de ce réseau. ,es contenus des documents proposés sont multiples, ils ont du préscolaire à l'université, en passant par la formaion professionnelle et permanente et les questions de la mnesse. Des domaines particuliers comme l'enseignement es droits de l'homme, l'éducation à l'environnement et les roblèmes de la drogue chez les jeunes sont également rerésentés.

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RÏ80NANCP,s . FÉVRIER 1991


Deux catégories de documents peuvent être dégagées: la Par la suite, ces données ainsi que des références éducation_ documentation sur l'éducation (sociologie, politique et his- nelles déjà saisies par les membres du réseau romand sont toire de l'éducation, statistiques scolaires, législation éduca- chargées sur le serveur européen Data-Star. tionnelle etc_) et les moyens d'enseignement avec des supports divers comme des manuels, du matériel audio-visuel, Cette solution présente plusieurs avantages: des caltes géographiques, des didacticiels etc. - la saisie dans la base de données du RERO permet de RESE DOC comporte trois volets: bénéficier du catalogue déjà effectuée par les autres bibliothèques de RERO, voire à plus long terme des biblio1. La base de données bibliographiques thèques du réseau suisse des bibliothèques REBUS et offre la garantie d'une qualité de catalogage reconnue; Noyau du projet, la base de données prévoit de réunir toutes - l'utilisateur peut formuler ses recherches de documentales références des documents éducationnels quel que soit tion en français et en allemand en utilisant la classificaleur support matériel. tion CDU ou les descripteurs EUDISED grâce au dictionnaire automatique installé sur Data-Star. Le logiciel de Après plusieurs années d'études et de tests, le groupe de recherche de ce serveur permet notamment d'effectuer travail a choisi une solution combinée. Le CES DOC entre des sélections rapides par mots-clés, titre, auteur, année ses références ainsi que celles des autres membres RESEde parution etc. et de sélectionner des références en DOC dans la base de données du réseau romand des biblioutilisant la recherche booléenne, c.à.d. en combinant les thèques RERO qui contient actuellement déjà plus de termes cherchés avec les opérateurs ET, OU et SAUF. 1,2 million de notices. Pour faci liter la recherche thématique, les références des En principe, au cours de cette année vous pourrez consulter membres du RESEDOC sont indexées avec la classification les premières donuées sur Data·Star. décimale universe ll e CDU dont les termes sont associés aux descripteurs du thésaurus européen EUDISED.

II. La messagerie La messagerie constitu: le compl éme~t de la grande ~ase de données bibliographIques. Elle contIent des mformatlOns actuelles en texte intégral. Vous y trouverez notamment des informations sur la politique de l'éducation au niveau cantonal régional et suisse, les contenus et conditions d'inscriptio~ aux cours de perfectionnement, des descriptifs de projets de recher~he, les dates d~s vacances scolaires etc. Contrairement a la base de donnees sur Data·Star, ces données sont directement entrées par les membres du RESEDOC. Grâce à ce système, l'utilisateur dispose des informations de première main qui sont régulièrement actualisées par leurs auteurs respectifs. Bien entendu, le système permet aux utilisateurs de communiquer entre eux, de constituer des forums de discussion et de diffuser leurs informations au moyen de tableaux d'affichage électroniques. RESEDOC a implanté cette messagerie pour une période d'essai SUI' ComNet. Elle est actuellement opérationnelle et comporte une quinzaine de petites bases de données, un forum et un tableau d'affichage. Au cours de cette année, l'évaluation de cette expérience déterminera le choix du ou des systèmes fu turs dès fin 1991.

III. L'accès aux autres bases de données éducationnelles Naturellement, RESEDOC ne prétend pas pouvoir l'assembler l'ensemble des informations dans le domaine de l'éducation. Son action s'inscrit dans un souci de complémentarité par mppOlt aux projets existants et futurs. Plus particulièrement, il vise à établir un pont avec les autres bases de données ou serveurs actuels ou prévus dans ce domaine. Dans cette perspective, nous avons établi sur le plan suisse un inventaire des principaux projets et réalisations télématiques de bases de données éducatives ou de banques de données génémles contenant un volume important d'informations concel'nant l'éducation.

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R~NANCES - FÉVRIER 1991

Selon les cas ces projets se centrent sur un thème p. ex. l'enseignement secondaire (SAB, MIS) ou la jeunesse (CIAO, RELAIS), un ~pe d'information spécifique p. ex. l'actualité (ELSA), les références bibliographiques (RPMS, REBUS) ellou une région déterminée p. ex. CEAO au niveau du canton de Genève et START-UP sur le plan européen. Toutefois, la couverture effective du champ de l'éducation est difficile à définir du fait que ces différentes dimensions (thèmes, ~pe d'informations et région géographique) sont souvent combinées de manière hétérogène. A ces problèmes s'i\Ïoute la diversité des infrastructures techniques. Certaines bases de données sont chargées sur des serveurs publiques propres (STATINF, MIS) alors que d'autres sont chargés sur des serveurs commerciaux (ELSA, FiimInstitut). Développés dans le cadre des communesmodèles pour la communication m , un certain nombre de réalisations sont accessibles sur videotex (CIAO, OPAR, PLASTA). Cet inventaire montre une fois de plus des difficultés de coordination technique et administrative sur le plan suisse. Les responsables de RESEDOC ont établi des contacts avec certains responsables de projets pour étudier les possibilités de collaboration.

Participation et information RESEDOC est ouvert à toute institution ou personne active dans le domaine de l'éducation. Pour tout renseignement complémentaire ou si vous désirez diffuser vos informations ou documents dans le cadre du réseau, veuillez vous adresser au:

E ~ RESEDOC • ES D o. R ., ' 15, route des Morillons 1218 LE GRAND-SACONNEX 'leI. 0221798 45 31 Susanne Hagemann Collabomtl'ice scientifique du CESDOC, pl'ojet RESEDOC


ComNet-B: le réseau télématique interactif au service de l'enseignement. (PROJET CDIP - OFIAMT - COMNET)

Actuellement, la plupart des écoles possèdent un équipement informatique. Chaque établissement a défini ses pro· pres méthodes de travail, ses applica· tions; les contacts entre écoles et cano tons sont rares. Or, si l'informatique est à même de transformer les métho· des d'enseignement, elle ne pourra jouer pleinement son rôle que lors· qu 'elle permettra de transmettre et de recevoir des informations. La CDIP et l'OFIAMT soutiennent le projet ambitieux de relier par un ré· seau électronique interactif les écoles, écoles professionnelles et autres insti· tutions de formation. Un tel réseau ne sera vraiment efficace que si un maximum de personnes y seront reliées, c'est pourquoi la CDIP et l'OFIAMT assurent le financement de base des abonnés issus de l'ensei· gnement pour l'utilisation du réseau pendant 2 ans. Seul le temps réel de communication (fr. -.40 par minute, y compris Telepac, fr. -.15 par minute entre 19 h 00 et 6 hOO - tarif de nuit) est à la charge des abonnés. Les taxes d'utilisation d'autres services externes, comme Telefax, télex ou banques de données sont à la charge des utilisateurs.

ment de l'horaire. Chaque abonné trou· ve son courrier dans sa boîte à lettres électronique, il peut le lire à n'importe quel moment. Les messages peuvent être lus, imprimés, mémorisés ou effa· cés. Vous n'êtes plus dépendants du temps d'acheminement du courrier. Messagerie électronique Vos messages peuvent être transmis à La messagerie électronique remplace un destinataire, à un groupe de destile courrier par lettre et le téléphone. nataires ou à l'ensemble des abonnés. Elle permet de communiquer très l'api· Un ordre suffit pour répondre à un cor· dement, à bon marché et indépendam· respondant, la réponse est transmise

données deviendront aussi plus intéresLe projet ComNet-B vous santes si vous y adjoignez vos propres intéresse? actualités et commentaires apportant ainsi une amélioration qualitative aux - matériel nécessaire pour pouvoir informations. Comme la «poste élecs'affil ier à ComNet-B: un PC ou un Mac avec un logiciel de communicatronique » a un rôle important à jouer, tion, un téléphone, un modem; la valeur des données dépendra évidemment du nombre d'abonnés au ré- - com me les frais de base sont pris en Vous imaginez sans doute les avantacharge pal' la COlP et l'OFIAMT, seau. Plus il y aura de personnes liées ges d'un tel service pour les échanges annoncez -vous en priorité à à l'enseignement qui pourront être atd'informations si la plupart des éta· M. Wüthri ch, COlP, Sulgeneck· teintes pal' le réseau, plus il sera effiblissements d'enseignement de Suisse cace. strasse 70, 3005 Berne ou à la y sont reliés. Le Centre des techniques CTIE, Erlachstrasse 21, 3009 Berde l'information et de l'enseignement Il est à espérer que le projet CDIP/ ne, tél. 031 23 0831; (C'fIE) récoltera et diffusera les infor· OFIAMT/ComNet-B réussisse. Nous - renseignements complémentaires mations d'intérêt général. Ainsi au déaurions ainsi à notre disposition un sur ce projet et formulaire d'inscripbul 1990 les abonnés de ComNet ont système unique pour la Suisse au servition auprès du CTIE ou de ComNet été consultés SU I' les problèmes des ce de l'enseignement Nul doute que AG, Mw L Lienert, Blaufah nenstrasdroits d'auteur des logiciels. 26 banques de données cantonales ne se 14 , 800 1 Zürich, tél. 01 répondraient pas à la nécessité du par251 78 14, fax 01 2529884. tage el de la transmission des connaisLiliane Chappuis Service d'aide sances. CTIE Afin de ne pas laisser les abonnés livrés à eux-mêmes, l'm' IAMT et la CDlP ont organisé un service d'aide aux utilisaleurs. Une animatrice, Mada· Rectificatif me Irène Lienert, en coordination avec le CTIE, assure aux utilisateurs nn sel'· vice d'aide el répond au «help desk •• Le service de la formation professionnelle signale aux lecteurs de Réso· pal' le nom de SOS. nances qu'il y a eu un oubli dans les informations relatives à la formation continue des adultes paru en novembre 1990. exemple 2: vous écrivez un article pour un journal d'enseignants SUI' votre traitement de texte et vous le transmetlel directement au jonrnal, 011 sans avoir besoin de le ressaisir, on pourra y ap· porter des modifi~ati~~s ou effectuer la mise en page defllllilve.

Banques de données

automatiquement au bon destinataire. Les deux exemples ci-dessous démon· trent l'intérêt d'une telle messagerie: exemple 1: membre d'une société de branche, vous êtes constamment infor· més des nouveautés, des expériences tentées dans d'autres établissements, vous pouvez transmettre à vos collè· gues vos questions, vos informations, d'où un gain considérable pour la mise à jour des connaissances. RF.80NANCES -

Le nombre de données concernant vos activités ne cesse de croître et vous êtes débordés pal' la masse des documents. Le réseau est une excellente alternative: il vous permet d'accéder, pal' les banques de données, à l'ensemble des informaLions SUI' des sujets spéCifiques. Les banques de données peuvent être interrogées afin de retrouver l'information souhaitée. Com· Nel-B vous donnera accès aux rensei· gnemenls S UI' les co ur s de perfectionnement, aux communications du CES DOC, aux contenus des lois scolaires, aux statistiques scolaires à la présentation de manuels scolaires' et aux catalogues du ~'ilm Institut. Si dans une deuxième phase votre centre. ,de ressources cantonal était aussi ~ehe à ComNet, vous imaginez sans o~te les avantages que vous pourriez retirer d'un tel réseau. Les banques de

En effet, les écoles professionnelles valaisannes proposent un grand nombre de cours pour les adultes tels que: - des cours de préparation au brevet ou à la maîtrise fédérale' - des cours pour l'obtention du certificat fédéral de capacité; , - des cours de perfectionnement dans les professions de l'électricité et de la mécanique; - des cours de perfectionnement dans les métiers de la constructioll' - des cours d'informatique sur Macintosh; , - des cours de dessin assisté pal' ordinateur; - des cours d'informatique dans le domaine commercial· - des cours commerciaux; , - des cours d'accueil et de service· - des cours de préparation aux éc~les supérieures; Cette brochure peut être obtenue auprès de M. Lévy Dubuis, chef du service de la formation professionnelle. La rédactrice


1. MESSAGE.RIE

Tapez votre texte:

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OK atdp0490441 11 CONNECT 2400 TELEPAC: 4 643 0809 r 479111750 TELEPAC: coll connected to 4791 11750 (002) (n, remote charging, packet size: 128) ComNet - Value Added Network Il Netl Il Nome? sfib-Ic Password? Bonjour. Madame Chappuis Derniere connexion: 20-12-90, 10:43:15 Jeudi. 20 décembre 1990. 10:51 :06 (Port 2) No. ST Date Heure De 2 RN 20- 12 10:38 SFIB

BONJOUR, NOUS VOUS ENVOYONS UN PEITIT MESSAGE POUR VOUS SOUHAITER UNE BONNE JOURNEE MEILLEURES SALUTATIONS SFIB 1 L. CHAPPUIS pret a envoyer (O/N or Lire)? 0 Message terminé. Message expedie. Classer ou Faire suivre? FAIRE SUIVRE Instruction: BULLETIN'

Lignes Objet 7 ESSAI lire le message fi" 2

Instruction: lire 2 Message no. : 2 SFIB Expediteur: ESSAI Objet: 20-12-90,10:38:51 Date: Destinataires: SFIB-LC Texte: Bonjour, Nous faisons un essai d ' envoi de message par ComNet. Bonne journee . Meilleures salutations ISFIB team No. 2: REPondre, FA lresuivre, RAPpeler ou DETruire? repondre

répondre

à un message

*** SFIB: *P.KRADOLFER=SFIB-PK L.CHAPPUIS=SFIB-LC G.BUSER=SFIB-GB*

Composez votre reponse a SFIB : Ok , bonne journee Amities 1 Liliane

ANNONCES ANZEIGEN AUTOCAD CLiPPER-DBASE COMNET-NEWS DATABASES EDK-INFORMATIK GREEN INDEX INFO-TELEX QUICK-DB RECHTSWESEN REVISUISSE-CFS TELETRANSLATING TlPS VERANSTALTUNGEN WELCOME BACKGROUND FORUM-RESEDOC INFO-RESEDOC KURSE-BB WBZ-INFO-CPS

pour voir les bulletins d'information 26-09-90 01-10-90 09-05-88 # 26-11 -89 31-05-90 # 28-07-90 28-08-90 23-03-90 04-10-90 15-09-87 # 07-01-88 # 28-04-90 09-07-90 # 03-08-90 15-02-89 12-06-90 01-10-90 # 02-10-90 24-09-90 02-10-90 03-09-90 # 06-09-90

Instruction: langue D

Pret a envoyer ,O/N or Lire)? 0 Message termine. Message expedie. No. 2: REPondre, FAl resuivre, RAPpeler ou DETruire?

Petites annonces Anzeigen 1 kommerzielle Angebote AutoCAD Software Board Clipper - DBase - Fox Base FORUM ComNet: News + Informations Informations about Databases Informatik im Bildungswesen GeoMail Bulletin Board Index Information Telex Quick Reference Guide to DB 's Diskussion allgemeiner Rechtsprobleme REVISUISSE:Corporate Financial Services Tips und Tricks im Umgang mit NEll Veranstaltungen/T agungen/Seminare WELCOME - NEW USERS on ComNet EDK/ BIGA Teilnehmer:Who is who Forum Bildungswesen 1 Education CH Information Bildungswesen 1 Education CH Kursinformationen fuer olle BS-Lehrer Aktuelle Mitteilungen WBZ 1 CPS pour changer de langue

. = fin du message

Instruction: REDIGER

pour envoyer une copie d'un message

(8 langues

à choix)

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Destinataires: SFIB-GB Copie a: .** SFIB-GB: ICH BIN JEWEILS DONNERSTAG UND FREITAG NICHT ERREICHBAR Objet: ESSAI COMNET

INFORMATION CENTER

centres d'information pour les enseignants

(IC System) > ie filminstitut Centre d'information <FILMINSTITUT> Filminstitut: Film/Video f.d. Unterricht (lC System/FILMINSTITUT:) > ig*

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GROUPES D'INFORMATION


CATALOGUE-FI COMPUTERVIDEO FREIZEIT GESELLSCHAFT KOMMUNIKATION KUNST N-WISSENSCHAFT NEWS UMWELT WIRTSCHAFT

16.08.90 16.06.90 06.03 .90 15.09.90 06.03 .90 25.08.90 16.08.90 02.07.90 12.06.90 06.03 .90

Film/Video pour l' enseignement Unterrichtsvideos zur Informatik sport Spiel Freizeit / Sport jeu loisirs Staat und Gesellschaft / Etat et societe Kommunikation / Communication Kunst / Arts Naturwissenschaft / Sciences naturelles Neustes Angebot Filme/Videos Welt und Umwelt / Terre et environnement Wirtschaft Technik / Economie Technique

DIDACTA LEX MATURA MITI-CESDOC MITT-RESEDOC PERIODIKA SKBF-CSRE

SLZ VACANCES-FERIEN WBZ-CPS

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09.01.90 17.08.90 16.07.90 19.04.90 06.11 .89 02.10.90 10.04.90 27.02.90 17.08.90 06.09.90

Moyens d ' enseignement / Lehrmittel Legislation scolaire / Schulgesetzgebung Ecoles de maturite / Maturitaetsschulen Mitteilungen CESDOC Mitteilungen RESEDOC Periodiques ped / Paed.Periodika CH Bildungsforschung/ Recherche en Education Schweizerische Lehrerzeitung Vacances scolaires / Schulferien Weiterbildung/Perfectionnement

(le system/SFIB:) > Centre d'information <SFIB> Fachstelle Informationstechnologien

(IC System/FILMINSTITUT:CATALOGUE-FI) > cherche "Fribourg» No .: OBJET:

78 NEll :FI-CH , 28.02.90, 11 :48:37 , Objet: CHRONIQUE D'UNE VILLE: FRIBOUR CHRONIQUE D' UNE VILLE : FRIBOURG

No,:

125 NEll :FI-CH , 06.03.90, 15:30:57 , Objet: PREMIERE LETTRE D' EXPLICATION POEME FILME SUR LA BASSE-VILLE DE FRIBOURG ET SES HABITANTS, DONT

03.10.90 30.08.90 21.09.90

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SFIB - Rund um Informationstechnologien SFIB - Veranstaltungen / Neue Produkte SFIB - Akt. Angebot Unterrichtsmittel

(le System/EDK-PROJEKTE:) > Centre d'information <EDK-PROJEKTE> EDK Projekte / Projets EDK

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78

INFO NIT-PROJEKTE PROJ ETS-NTI

30.10.90 07.05.90 07.05.90

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Les dates historiques les plus Importantes de la ville de Fribourg, la situation de celle-ci a la frontlere de deux cultures, son developpement, les temoignages artistiques de la fin du MoyenAge (gravures, sculptures et vues de la vieille ville). La visite chez un tanneur et un fabricant de vitraux montre la survivance de metiers artisanaux de nos jours. La transformation de la ville apres la Revolution, l'evolution des vieux quartiers, le depart des habitants vers des quartiers neufs a change peu a peu l'image de la vieille ville ce qui lui donne aujourd ' hui un tout autre caractere. commande: Netl :FI-CH / Film Institut Berne IC System) > ic resedoc Centre d'information <RESEDOe> Information Bildungswesen / Education CH

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# 18.09.90 24.09.90 # 13.02.90 # 18.09.90 # 11.12.89 # 01.11.89

Abreviations / Abkuerzungen Institutionen , Schulen , Vereinigungen Nouvelles Aquisitions/Zuwachsliste Bulletin CESDOC Bulletin RESEDOC Schuelerstatistik/Statistiques scolaires

7 - FINANCIAL NEWS - Last Minute Financial and Economie News 8 - Listes completes des banques de donnees 9 - Informations: Nouveautes et Assistance 0- Terminer la session InfoGate L. Chappuis


a) Commun aux cantons romands

Orientation et télématique Pourquoi vidéotex?

L'office d'orientation du Valais romand peaufine actuellement le nouvel outil d'éducation au choix professionnel «LIBELLULE 91» :

Jusqu'à ce jour, l'accès à l'information était considérablement limité. L'heure d'ouverture des bureaux, la présence d'un consei ller en orientation dans un établissement scolaire, la situation géographique avaient une influence importante sur les possibilités d'information. Les élèves fréquentant des écoles de petites dimensions ne pouvaient bénéficier que de quelques heures d'ouverture de leur permanence d'orienta· tion.

Le corps du modèle est constitué par le cours d'éducation au choix professionneL Dispensé par des enseignants au bénéfice d'une formation adéquate, il s'appuie sur deux ouvrages: - Le manuel " EDUCATION DES CHOIX" qui favorise la maturation du choix professionnel en proposant un travail personneL L'élève est ainsi amené, par une série d'expériences et de recherches, à construire son propre projet professionneL - La brochure «INFO-TOP" qui aborde notamment l'organisation de la formation en Suisse, l'apprentissage, les études, les milieux de travail, les services à disposition. Elle se termine par une brève description de 560 professions. L'animateur du cours d'éducation au choix professionel peut ainsi mettre en valeur ses qualités pédagogiques en favorisant l'épanouissement de chacun de ses élèves.

Ce cours s'appuie sur les quatre ailes du modèle qui proposent un large éventai l de possibilités d'information: - une DOCUMENTATION écrite et audio-visuelle qui comprend notamment des répertoires de monographies professionnelles, les dossiers de prêts sur toutes les écoles et professions, des séries audio-visuelles.

UltI.LUtJ'L

- un PASSEPORT-INFO qui offre, sur un rythme bisannuel, la possibilité à chaque élève d'effectuer des visites d'entreprises ou d'écoles dans tous les secteurs professionnels. Organisées en principe dans la région de résidence de l'élève ou éventuellement dans une autre région pour les professions moins courantes, elles permettent une information sur le terrain. - des STAGES EN ENTREPRISES qui favorisent un approfondissement personnel grâce à une période d'approche de plus longue durée dans un milieu professionnel (de 3 à 5 jours en principe). - L'OPTION TÉLÉMATIQUE qui représente une nouveauté dans la panoplie des moyens offerts.

La télématique, par l'intermédiaire de VIDEOTEX - est un moyen pratique et peu coûteux de surmonter ces limites. Le développement du VIDEOTEX s'accélère. Si ce créneau n'est pas occupé par les institutions publiques de l'orientation, il le sera par d'autres, au détriment de la fiabilité et de l'exhaus· tivité des informations diffusées. La Conférence des directeurs canto· naux de l'instruction publique (CDIP) a approuvé le projet suisse VIDEOTEX et souhaite sa réalisation en Suisse romande. Par ailleurs, l'OFIAMT assure un subventionnement important pour cette réalisation appelée à être étendue à l'ensemble de la Suisse. L'aventure peut donc débuter.

Que trouvera-t-on sur vidéotex - OSP? Le contenu du produit mis à disposition des élèves et du public est le sui· vant:

_ liste des professions ainsi que des données s'y rapportant (description, exigences, formation préalable, formation professionnelle, formation continue, professions voisines) ; _ aide au choix d'une profession selon les motivations: trois critères motivationnels retenus sur quinze proposés permettent la consultation de la liste des professions correspondantes, ou de sélectionner un groupe économique et un niveau de formation ; _ recherche des professions par ordre alphabétique; - recherche des professions par groupe économique; - recherche des professions par introduction du nom.

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liste des visites organisées; inscription aux visites; demande de stages; boîte aux lettres; liste des places d'apprentissage disponibles (encore à l'étude)

Il va de soi que les autres banques proposées pour VIDEOTEX (bibliothèques, logiciel "CIAO » du cartel suisse des associations de jeunesse, ... ) seront également offertes au public.

Où consulter vidéotex?

b) Propre au canton du Valais

Les PTT sont favorables à l'équipement de chaque école secondaire du premier et du deuxième degré. Une «borne VIDEOTEX " pourra ainsi être installée dans le hall central, à la disposition des élèves et des enseignants.

- adresses et renseignements sur le(s) office(s); - liste des documents disponibles;

Chaque établissement qui désire bénéficier de cette prestation doit donc prévoir une ligne téléphonique et un

emplacement adéquat. Les programmes seront bien évidemment accessibles à toutes les personnes raccordées au réseau vidéotex. Le programme «LIBELLULE 91» permettra une coordination de tous les efforts en vue d'une bonne orientation des jeunes gens et des jeunes filles de notre canton. Le VIDEOTEX assure une information permanente à l'ensemble du public. Notre souhait le plus cher est de permettre des choix de qualité fondés sur une excellente information. C'est ainsi que nous pourrons nous préparer à relever le défi européen. Maurice Dirren

mrecteur de l'office d'orientation di! Valais romand


Institut de recherche et d'enseignement en communication (IREC) Entretien avec Monsieur O. Burgener, directeur adjoint de l'IREC Comment un tel institut a-t-il pu voir le jour en Valais L'idée de la création d'un institut dont l'essentiel de l'activides participants à la commission Valais· Université. Le Département de l'instruction publique a demandé cette même année, qu'une étude de marché soit menée afin de savoir si la mise en œuvre de cet institut pouvait se révéler nécessaire: cela semble tout de même paradoxal de constater qu'il n'existe en Suisse aucune formation de cette sorte dans un monde où la communication est devenue un véritable phéno· mène social.

Le Département de l'instruction publique a estimé qu'il était urgent d'encourager une formation professionnelle adaptée au développement technologique en lien avec la communication. Son intérêt s'est manifesté par sa participation au conseil de l'IREC par l'intermédiaire du chef du service administratif en la personne de Monsieur JeanPierre Rausis ainsi que de Monsieur Gilbert Fournier, délé· gué aux questions universitaires.

tement avec le Département et enfin le centre d'enseigne· ment professionnel de photographie (CEPP). D'ailleurs, Monsieur Roger Bruchez, président de l'IREC, a bien préci· sé la politique de l'institut quand il a écrit ceci: «Cepen· dant, si nous sommes convaincus de la spécificité technique d'une telle formation, nous sommes également persuadés de la nécessité d'un enseignement ouvert reposant sur la ré· flexion et sur la culture. Seul un enseignement décloisonné permettra une formation susceptible de faire face à l'évolu· tion complexe et imprévisible des technologies futures. Et pour affirmer notre option d'ouverture et de formation intermédia, nous sommes heureux d'accueillir dans le cadre de l'!REC, le centre d'enseignement professionnel de la photographie. »

Il est important de préciser que le soutien du Département ne s'est jamais concrétisé sur le plan financier: jusqu'à maintenant, l'institut prend en charge les coûts globaux de la formation. L'écolage recouvre en partie ces dépenses.

Quelles sont les conditions d'inscription à l'institut: formation préalable et coût de la formation?

Quelle est la composition exacte de l'IREC?

En ce qui concerne la formation préalable pour s'inscrire à l'institut, elle correspond à celle attendue dans toutes les nouvelles écoles techniques; l'institut dispense une forma· tion spécifique en communication à laquelle on accède après une formation secondaire telle que l'école de commerce, le collège, le cycle d'orientation ou un apprentissage. L'institut

Qu'entendez-vous par soutien actif?

Les 3 grands domaines d'activité de l'IREC sont: l'ensei· gnement en communication divisé selon les trois grands marchés professionnels de la communication, la recherche en lien avec des projets plus généraux mis en place conjoin-

suivies à distance et 100 seront destinées à la stimulation, révision en classe. La formation en emploi prépare au même diplôme que la formation à plein temps. L'!REC désire d'une part offrir une formation de base en communication (théorie de l'information et de la communication, les médias et les techniques) et d'autre part, former des spécialistes pouvant intervenir dans trois domaines de la communication: 1) la communication globale d'entreprise; 2) la communication institutionnelle et sociale; 3) la communication interactive.

Ne craignez-vous pas, dans cette mesure, d'élimi- Pouvez-vous décrire plus spécifiquement chacune de ces trois formations? ner bon nombre d'étudiants potentiels à cause des coûts et en fin de compte d'avoir créé un La formation en communication globale d'entreprise est la institut élitiste de plus? plus complète; elle offre, en effet, une analyse des communications internes à l'entreprise aussi bien qu'externes. La personne ayant suivi un tel cursus peut être employée à plusieurs niveaux: relations publiques et presse, culture d'entreprise pour le domaine institutionnel; publicité, vente, promotion, spécialistes des relations presse/produits, partenariat de marché pour les spécialistes de la communication de vente; la vente directe, pal' correspondance, par fax, télétexte pour le domaine de la vente directe. Un étudiant disposant de ce type de formation peut devenir responsable d'un système de communication à l'intérieure d'une entreprise et dans ses relations avec l'extérieur. La communication institutionnelle part du principe qu'aucun Combien avez-vous d'élèves? groupe social, aucune organisation économique, sociale ou A1tiourd'hui l'IREC compte 13 élèves à plein temps et l'éco- politique ne peuvent assurer leur survie sans pratiquer une communication médiatisée. Les spécialistes de la communile de photo une trentaine. cation institutionnelle ont pour fonction de créer et de maintenir une image positive de l'entreprise; conseiller en relaPouvez-vous décrire le genre de formation que tions publiques ou attaché de presse, le spécialiste œuvre vous proposez à vos étudiants? aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'entreprise. Sa Pour ce qui est de la formation à plein temps nos élèves fonction est cependant plus pointue et moins globale que suivent une formation qui dure 2 ans; elle est organisée en celle du spécialiste de la communication de marché. 4 semestres qui représentent 2000 heures de cours. Nous Le troisième type de formation dispensé par l'!REC concerdisposons de 2 types de formation (plein temps, en emploi). ne la communication interactive. Il s'agit d'une étude approDeux stages sont proposés durant la formation: le premier fond ie et la plus complète possible des techniques lES dure uu mois et a lieu après le deuxième semestre de cours (Interactive Electronic Systems). Monsieur Ruffet consulet le deuxième d'une durée de 2 mois doit avoir lieu après tant en communication définit 4 domaines dans lesquels peuvent exercer leurs talents, les spécialistes en communicale quatrième semestre d'étude. tion interactive: Notre formation en emploi, conformément à la loi fédérale, «1. Des réalisateurs de programmes, dans tous les domaio!fre un programme de cours de 3 ans dans les options nes de l'enseignement et de la culture. CI-dessous mentionnées. L'ouverture de ce système de for- 2. Des spécialistes de la nouvelle communication capables mation a été fixée pour septembre 91. Le premier semestre d'intervenir comme conseils pour son application. se~ axé SUI' le marketing (les 6 semestres ayant une orien· 3. Des spécialistes médias plus généralistes, aptes à inté~tlOn propre et précise). Il est important de préciser que grer les médias électroniques interactifs dans la pano~ formation en emploi sera offelte en téléenseignement (à plie des vecteurs de communication. ~Isf<lnce) et pourra ainsi être suivie par Vidéotex ou PC. 4. Des responsables internes de la communication lES haque semestre recouvre 250 heures de cours: 150 seront dans les très grandes entreprises et organisations.» Non je ne pense pas que l'on puisse réagir ainsi: une bonne formation, pour être reconnue, doit être payée à sa juste valeur. Il faut également préciser que l'institut fait actuellement un certain nombre de démarches auprès de l'OFIAMT afin d'obtenir la reconnaissance des diplômes au niveau fédéral. Les premières approches se sont avérées positives et il est possible que l'institut soit reconnu pal' l'OFIAMT cette année encore. Cela serait une bonne chose pOUl' nos élèves cal' l'OFIAMT couvrirait jusqu'à 47 %des frais d'écolage, ce qui soulagerait d'autant les élèves.

té est axé sur la communication est venue en 1988 de l'un

L'étude réalisée, les fondements de l'école furent mis en acte grâce à des fonds privés. Le Département de l'Instruc· tion Publique n'a pas contribué financièrement au lancement de ce projet mais l'a soutenu activement.

requiert des impétran~ porteurs d'tm certificat fédéral de capacité le ,Passage d un examen dont les eXigences sont fixées par 1mstltut. Le coût de la formation est relativement élevé puisque l'écolage est fixé à 25 000 francs par étudiant pour les 2 ans que dure cette formation. Cependant, il faut préciser que l'institut se trouve dans les prix des écoles privées qui ne dispensent pas une telle formation. Il est vrai qu'en Suisse, on n'est très peu habitué à payer pour obtenir une formation alors qu'aux Etats-Unis par exemple, cela est courant.


Indirectement liées au domaine de la recherche, l'IREC conçoit et offre déjà plusieurs formations à la carte, suite aux sollicitations de plusieurs Associations (suisses et valai. sannes) et Ligues diverses. Nous répondons ainsi spécifi. Evidemment, l'avenir des étudiants se trouvait au centre de nos préoccupations: l'étude de faisabilité d'un tel institut quement à des besoins très précis. avait pour pivot l'avenir professionnel possible ou probable des étudiants.

Avez-vous songé à l'avenir de vos étudiants lorsque vous avez mis en œuvre un tel institut?

Lors de cette étude, nous avons constaté que se dégageait nettement de la part des PME (Petites et Moyennes Entre· prises) la volonté d'engager des professionnels aptes à les aider dans la compréhension des nouvelles techniques de communication. Il faut noter que la formation (communica· tion de marché) existe en tant que telle dans l'entreprise qui doit mettre en jeu la publicité, la promotion, les rela· tions publiques et de ventes; le spécialiste devient le coordi· nateur entre les chefs traditionnels de vente, les chefs de publicité, de produit etc. : à lui d'établir une certaine cohé· rence et synergie entre ces 4 fonctions afin de permettre à l'entreprise de devenir toujours plus efficace. Il est vrai que pour l'instant, le diplôme délivré par l'IREC n'est reconnu que par notre propre institut. Cependant les démarches mises en oeuvre avec la collaboration du DIP auprès de l'OFIAMT pour la reconnaissance de l'institut au plan fédéral sont actuellement en bonne voie et assez avan· cées pour que nous puissions pressentir que les premiers diplômés qui sortiront de l'institut en septembre 1992 pour· ront déjà bénéficier de la reconnaissance de l'institut par l'OFIAMT comme une école technique (ET).

Jusqu'à maintenant vous avez surtout développé le côté communication, qu'en est-il de la recherche? Il faut dire que le côté recherche s'est jusqu'à présent concentré autour de 2 projets/réalisations. Concernant la 1" réalisation, Monsieur Olivier Bayard, stagiaire au DIP et mandaté par l'IREC, a analysé les activités en lien avec la communication: un fascicule d'une centaine de pages déve· loppe les métiers de la communication en les mettant à la portée du vulgum pecus. Notre 2' pôle de recherche s'est axé sur la communication et l'information européenne. En ce qui concerne la politique de recherche, l'IREC a défini ses buts de la façon suivante: «Dans la politique du Département de l'instruction publique, l'IREC se voudrait le modérateur entre les différentes instituts et centres de recherche du canton. Il espère également pouvoir insuffler des projets qui puissent intéresser l'ensemble des instituts afin d'établir une réflexion globale.»

Votre institut est-il le seul en son genre en Suisse?

A l'heure actuelle, nOlis pouvons dire que l'IREC prend en charge la formation des communications de demain et qu'il est le seul à le faire de cette façon en Suisse. li faut préciser que la formation est spécialement axée sur la for· mation en communication et n'a que peu de choses en com· mun avec la formation des cadres données, par exemple, par l'ID HEAP (Institut de hautes études en administration pu· blique) ou par l'école de cadres (ESCEA) de Saint· Maurice.

Vous dites avoir des visées européennes, sur quels plans? Nous devons être clairs, étant une jeune école, nous ne pouvons déjà rivaliser au plan européen dans le domaine de la formation elle· même. Cependant, nous pouvons, dans l'immédiat développer le domaine de la recherche en lien direct avec les entreprises pour la création de messages d'entreprises, de communication. Nous cherchons d'abord à nous montrer efficaces dans notre environnement immédiat; cela acquis, nous pourrons développer nos activités dans un champ plus large.

Marie·France Vouilloz Résonances

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Bibliothèques en Valais La bibliothèque demeure un lieu privi· légié d'accès à l'information. Hier, alors que le livre était rare et coûteux, elle rendait accessible à chacun ce qui dépassait souvent les possibilités fi· nancières de beaucoup. Aujourd'hui, dans une société surinformée, en état «d'overdose» permanente de données à traiter, elle ajoute à sa tâche tradi· tionnelle, celle de favoriser la distance, la réflexion, le choix et la comparai· son. Son évolution récente est marquée par cette tension entre un développe· ment quantitatif (<< toujours plus de li· vres, de documents, acquis, prêtés, lus (1), toujours plus de lecteurs», etc.) et une priorité au qualitatif (<< des lectu· res qui nourrissent, enrichissent, habi· tent, des informations pertinentes fournies au moment opportun »). Sous forme de boutade, peut·être pourrions· nous écrire que, comme la diététique, les bibliothèques sont passées des pro· blèmes de carences à ceux des dés· équilibres.

Plus que hier, la bibliothèque est d'abord un lieu habité, animé: habité par des lecteurs, des livres et des bi· bliothécaires. Au moment où les tech· niques et les supports de l'information ont perdu de leur matérialité en recou· rant au codage et à la transmission numérique, la bibliothèque - intégrant ces nouvelles technologies - est un endroit physiquement identifiable où diverses formes de rencontres peuvent ~voir lieu. Vouée à une activité essen· tIellement individuelle voire solitaire la bibliothèque est, et je pense ser~ RÉSONANCr.8. FÉVRIER 1991

toujours davantage, un des lieux où Qualité, pour les bibliothèques publipeut s'exprimer dans la liberté, une ques et scolaires, cela implique de certaine forme de vie sociale. Elle se porter une attention particulière sur: situe ainsi dans une tension entre la solitude, chez soi, devant l'écran d'or· - la variété, l'actualité, la valeur des dinateur ou de vidéotex qui permet livres et sources d'information pro· d'accéder à toutes les informations dé· posées au public; sirées, et la rencontre avec un livre, un - la formation et la compétence des document, d'autres usagers, interve· personnes en charge de la bibliothè· nant dans un lieu collectif. que et en particulier de l'accueil et du conseil ; - l'aménagement, l'équipement du 10' Les bibliothèques valaisannes cal de bibliothèque: l'atmosphère qu'il peut créer. Les bibliothèques de ce canton, modes· tement, sans toujours disposer des C'est dans cet esprit que le Départe· moyens à la hauteur de leurs ambi· ment de l'instruction publique, se ba· tions, s'efforcent de s'inscrire dans cet· sant sur les dispositions de l'article te évolution qui accorde le primat à la 120 bis de la loi sur l'instruction publi· qualité. que, s'efforce d'appuyer les efforts des

Swiss networks


communes et des directions d'école dans l'aménagement et la gestion des bibliothèques publiques et scolaires. Le soutien financier de l'Etat est en quelque sorte une «prime à la quali· té». Les conditions de cette aide ont fait l'objet de directives publiées dans Résonances d'avril 1990, (pp. 50·53), si bien qu'il n'est pas nécessaire d'y revenir ici. Le lien qui s'établit entre ces nouvelles bibliothèques et l'école est naturel, spontané. D'autres, plus qualifiés pour le faire (voir encadré), l'ont souligné. On me permettra cependant d'ouvrir ici une brève parenthèse : il importe, pour que ce lien dure et se prolonge au·delà de la scolarité, qu'il découle d'une démarche personnelle de l'élève, démarche certes intégrée au processus pédagogique à l'occasion de telle ou telle activité d'enseignement, mais où le choix individuel, celui qui permettra d'être un lecteur autonome et respon· sable, doit être préservé et encouragé. Si la bibliothèque devient un lieu de lectures prescrites, alors, demain, l'adulte s'en détournera, ne voyant pas en quoi elle saurait l'aider à résoudre ses problèmes de vie.

Un réseau, des réseaux La bibliothèque de l'école primaire, celle du village, tout comme celle plus spécialisée d'une école professionnelle ou d'un service public, s' inscrivent dans un réseau fait d'éléments complé· mentaires. 1\ appartient aux bibliothèques locales ou scolaires de fournir la lecture ou la documentation de base. Mais à travers sa bibliothèque de St· Maurice, Crans, Brigue, etc., le lecteur peut avoir par l'intermédiaire des réseaux téléma· tiques ou non selon la situation locale - accès aux fonds de la bibliothèque cantonale et, par son intermédiaire, à ceux des autres bibliothèques de Suis· se et d'ailleurs. Assumant sa tàche de pivot, la biblio· thèque cantonale s'est résolument en· gagée dans cette voie lorsqu'en 1988

elle est devenue un partenaire actif du «Réseau romand des bibliothèques». Elle a choisi de mettre en commun ses fonds, en les signalant dans un catalo· gue informatisé unique, facilitant et accélérant l'échange des documents. Ce faisant, elle rendait également son catalogue consultable à distance par toute personne équipée d'un ordinateur personnel et d'une connexion au réseau de télécommunication Télépac. L'inter· connexion en cours des principaux ré· seaux de bibliothèques suisses (réseau romand, réseau Bâle · Berne et réseau des Ecoles polytechniques fédérales font qu'aujourd'hui, depuis un terminal ou un PC équipés d'un modem, on ac· cède aux quelque 3 millions de réfé· rences disponibles dans ces bases de données communes. Pour notre canton, cette ouverture vers l'extérieur, cette intégration au fl ux des échanges d'informations auquel participent également les bibliothè· ques du Tribunal cantonal et de l'ESCEA (St·Maurice), n'est qu'une première étape. 1\ est en effet parfois plus utile et efficace de mettre en com· mun des ressources aux niveaux local ou cantonal. Dans cette perspective, la Bibliothèque cantonale prévoit l'instal· lation, début 1992, d'un système infor· matique qui permettra aux bibliothè· ques spécialisées valaisannes de

constituer, au niveau cantonal cette fois, une base de données commune: un réseau dans le réseau en quelque sorte. Ce système servira également à informatiser les fonctions de gestion de la bibliothèque cantonale et de ses offices (prêt, acquisitions, accès aux catalogues) et ainsi améliorer le confort des usagers tout particulière. ment pour l'accès aux catalogues. L'établissement de liaisons permanen. tes entre les différentes bibliothèques valaisannes participent au réseau in· formatisé permettra, comme c'est déjà le cas dans le Réseau romand, de multiples formes d'échanges de com· munication: envoi de propositions d'achats, accès à distance au catalo· gue, demande de prêt interbibliothè· ques, messagerie interne, etc.

Bibliothèque cantonale: de nouvelles prestations Si les bibliothèques se situent, comme je le signalais plus haut, entre matéria· lité et immatérialité, pour les usagers de la bibliothèque cantonale le poids et surtout les limites de la matière res· te bien perceptible: locaux trop exigus, guère fonctionnels, ne permettant pas d'offrir les documents en accès direct. Malgré ce handicap qu'il conviendra de dépasser dans un avenir proche, l'accès

auX réseaux romand et suisse évoqué plus haut permet, tout au moins sym· boliquement, de «repousser les murs». Dans cette perspective, d'autres for· mes ont également été retenues. Char· gées de conserver et rendre accessible le patrimoine documentaire valaisan, la bibliothèque met depuis toujours un soin particulier à réunir les documents concernant notre canton. Ceci n'est pas suffisant, encore faut·il le faire large· ment connaître, c'est pourquoi dès la fin de cette année elle publiera une Bibliographie valaisanne annuelle, qui, regroupant thématiquement la do· cumentation valaisanne, permettra d'identifier les ouvrages ou articles pu· bliés dans tel ou tel secteur. Les ensei· gnants, dans leurs domaines de spécia· lité ou dans le cadre de cours interdisciplinaires comme ceux de l'en· vironnement par exemple, mais égale· ment les élèves des degrés supérieurs tireront profit de ce nouvel outil. Parfois, la documentation imprimée fait défaut. Dans le travail quotidien de renseignement qu'assure la biblio· thèque, il est apparu nécessaire d'iden· tifier et de répertorier les" institutions ressources» qui peuvent apporter une information utile. Ce projet s'est concrétisé récemment (voir Résonances, décembre 1990, p. 46) par la pu· blication de Documentation - Valais = Dokumentation - Wallis qui signa· le, en leur donnant accès par divers index, 900 institutions, services pu· blics, associations, etc. représentant des sources d'information particulière· ment utiles sur les différents domaines de la vie publique valaisanne. Le Valais c'est bien, mais le reste de la planète? Consulter des catalogues de bibliothèques, aussi nombreux et in· formatisés qu'ils le deviennent, ne ré· sout pas tous les problèmes d'accès à l'information. Encore faut·i1, au·delà des ouvrages, aller à la recherche de ~I ~~ic\e publié dans une revue spé· c!ahsee, ou accéder à telle donnée pré· c~~. Les bibliographies répondent tra. dltlOnnellement à ce besoin Hier elles étaient sur papier, aujourd'hui s~r CD· RtsoNANCES. FÉVRIER 1991

ROM ou dans une banque de données interrogeable à distance. S'orienter dans ce secteur complexe nécessite du flair (<< quelle base de données répon· dra à mon problème») et une certaine pratique (<< comment interroger cette base de données»). C'est pourquoi, afin d'accompagner le chercheur dans cette démarche, la Bibliothèque canto· nale proposera, dès mars prochain, un service d'interrogation de banques de données «Infodoc», que nous présen· tons à une autre occasion.

Conclusion Contribuer au développement de la lec· ture et à la libre circulation de l'infor· mation c'est, pour les bibliothèques va· laisannes, s'inscrire dans un quadruple enjeu. Enjeu culturel tout d'abord. On l'a YU , la bibliothèque est un lieu privilégié d'ouverture au monde. A travers la lec· ture qu'elle facilite, elle procure le plaisir de la rencontre et de la décou· verte d'autres modes de pensées. Créer une bibliothèque, c'est égale· ment répondre à un défi social. La lec· ture est un espace de liberté, elle four· nit des moyens pour mieux déchiffrer le monde et s'y insérer. La bibliothè· que contemporaine contribue ainsi à la lutte contre les exclusions de toutes sortes.

Dans une société démocratique et plu· raliste, la bibliothèque constitue égale· ment un enjeu politique dans la mesure où elle contribue à ce que chacun de· vienne un citoyen plus responsable car informé, apte à participer activement à la vie de la communauté. Enfin, la bibliothèque est un enjeu éco· nomique. Elle fait désormais partie des infrastructures de bases dont nous devons doter nos communes et nos ci· tés pour les rendre attractives et dyna· miques. Il me reste à formuler le vœu que les bibliothèques valaisannes sauront ré· pondre à ce quadruple défi. Jacques Cordonier Bibliothécaire cantonal ECOLE DE LANGUES Cours en Journée ou en soirée Préparation aux examens

internationaux Cours en mini-groupes

Renseignements el Inscriptions: 8h-12h. 14h-20h le monde des langues

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L'image en direct

Lire ou les chemins de la liberté

Centre valaisan du film

«Lire, c'est être autonome, disposer d'un outil qui favorise l'épanouissement personnel et collectif, posséder une clef qui donne accès à la création des hommes. Lire, c'est un chemin pour être libre, capable de choisir, de se forger sa propre opinion et être à même de déchiffrer le monde. L'école a fixé depuis longtemps au nombre de ses objectifs prioritaires l'apprentissage de la lecture. Au-delà de l'acquisition d'une technique, qui requiert une attention et un soin particuliers de la part de tout enseignant, il y a la volonté d'amener l'élève à transformer sa lecture en un acte créateur, à en faire une démarche personnelle qu'il poursuivra tout au long de sa vie. On ne devient et ne demeure lecteur que si on a pu faire l'expérience du plaisir de lire. Pour exercer et stimuler la liberté qu'offre la lecture, il est nécessaire que se multiplient les lieux

favorables à la rencontre entre le livre et son lecteur_ Voilà plus d'un siècle, Jules Ferry, ministre français de l'éducation nationale, affirmait déjà: «On pourra tout faire pour l'école; tant que l'on ne se sera pas occupé des bibliothèques, on n'aura rien faiL » La bibliothèque est, en effet, un de ces lieux privilégiés, ouverts sur le monde et sur les hommes_ Elle offre ses services à des fins d'information, de culture, de détente et de formation _Disponible pour chacun, elle s'efforce de répondre aux demandes les plus variées, les plus personnelles: on peut la qualifier de service d'information sur mesure.»

Enseigner par l'image Les nouvelles méthodes pédagogiques visent à rendre l'apprentissage scolaire plus aisé en le rapprochant de la réalité et de la vie quotidienne de l'enfant. Pour l'enseignant, certaines matières telles que l'histoire, la géographie, le civisme, exigent de pouvoir accéder facilement à des documents de référence, illustrant le passé, les faits de civilisation et de société, le développement de la région et du canton où vivent les élèves.

Maîtriser les archives Bernard Comby Chef du Déplll·tement de

l'instmction publique (NF 3. 11.1989)

La ligue suisse des droits de l'homme La ligue suisse des droits de l'homme est implantée dans tous les cantons suisses sauf da~s le c~n ton du Valais. Pensant Qu'il serait intéressant de créer une section valaisanne de la ligue des drOits de 1homme, cette dernière s'est adressée à Résonances suite au dossier consacré aux droits de l'enfant et droits de l'homme paru en mai 1990. Toute personne intéressée par une participation à la section valaisanne de la ligue des droits de l'homme peut s'adresser directement à la rédaction de Résonances, 5, route de Gravelone, 1950 Sion ou téléphoner au numéro 027/21 62 85 et demander la rédaction de Résonances.

RF,soNANCES .

Le Centre valaisan du film peut-il les aider? Oui. Véritable forteresse de la mémoire, il a pour but de rechercher, rassembler et conserver tous les docu- d'avant-hier. Informatique et vidéodisments photographiques et cinémato- que ouvrent des possibilités de stockagraphiques (documentaires, fictions, ge et de recherche importantes. Le films de famille, photographies, diapo- sYstème mis en place au Centre valaisitives ... ) qui touchent le Valais par san du film se compose d'un ordinaleurs auteurs, leurs sujets ou leur ca- teur, géré par un logiciel utilisé dans dre. Le souci de l'institution est aussi diverses institutions de documentade mettre en valeur ces documents et tions. Ce programme sert à la saisie d'en permettre l'accès à travers les ex- des données liées aux films et aux positions et les projections proposées photographies et permet une interroau public. gation facile sous divers paramètres, dans un langage simple et aisément ~ais comment disposer des précieuses accessible au grand public_ Complémformations que comportent quelque mentaire à l'informatique, le vidéodis150 000 photographies et plus de 400 que conserve l'image de tous les docudocuments cinématographiques? Para- ments archivés, à savoir photographies dox.e de notre époque, c'est la techno- et séquences cinématographiques. IOgJ~ la plus avancée qui dépoussière L'utilisation conjointe de ces deux apI~s Images du passé et permet, aujour- pareils permet d'obtenir, sur moniteur d hUI, l'accès aux reflets d'hier et TV, une image instantanée d'excellente R~ONANCES - F~VRlER 1991

qualité répondant aux divers critères choisis par l'utilisateur, ainsi que la duplication rapide du document sur papier photo, si souhaité.

Taper «asperges» et vous les verrez! Des exemples? Vous souhaitez découvrir les secrets de la culture des asperges en Valais, les soins au bétail pendant l'hiver, le déboisement des forêts dans le Uitschental, la construction du barrage de la Grande Dixence ou encore l'évolution d'une région, d'une commune au fil des ans ou l'ensemble de l'oeuvre d'un auteur. En quelques secondes, l'ordinateur vous affiche le nombre de documents répondant à vos


questions, puis, une à une, leurs fiches d'informations, alors que le vidéodis· que vous présente simultanément ces différentes images.

700': les images en folie En préparation depuis quelques mois, ce nouveau système sera une des at· tractions liées au 700' anniversaire de la Confédération à Martigny. « Les images en folie», proposent, du 31 mai au 30 septembre 1991, des expositions et des spectacles en plein air, qui al· lient les prouesses de la technique, l'imagination des artistes et la partici· pation du public. Les enseignauts et leurs élèves sont invités à venir découvrir les trésors vi· suels que recèle le Centre valaisan du film et à se promener à travers la Mai·

son des images et le Jardin de la dé· couverte, espaces de jeux et de phéno· mènes audiovisuels entre illusion et réalité mis sur pied pour cette année commémorative. Le Centre est ouvert les après·midis du lundi au vendredi, de 14 h à 18 h, sur rendez·vous pour les classes. Du 31 mai au 30 septembre 1991, l'expo· sition « Les images en folie » est repré· sentée à la Villa des Cèdres à Malti· gny, tous les jours de 10 h 30 à 18 h.

----- -------------------------------------------------------------------Ecole pédagogique

AURORE forme - institutrices - jardinÎares d 'enfants - éduca trice s

MÉTHODE MONTESSORI plus actuelle que jamais

Ru e Aurore 1 1005 Lausanne Tél. (021) 23 83 77

Catherine Seydoux

Les communes modèles pour la communication et la participation de l'Ecole technique cantonale d'informatique. 12 communes suisses participent depuis plus de 4 ans au projet pilote imaginé par les P'IT et visant au développe· ment d'expériences dans le domaine de la télé·informatique et de la télématique.

Pour tous renseignements complémen· taires: Centre valaisan du fil m Grand·Saint·Bernard 4 1920 Martigny Th!. 026/22 91 92

Deux communes valaisannes ont relevé le défi et mis en œuvre d'importants moyens techniques et financiers, Sierre

et Brigue. Plus de 50 projets de détails sont en cours de réalisation sous les dénominations générales de Nomocom pour Sierre et Ocom pour Brigue.

Le Lycée-collège Saint-Charles, à Porrentruy (école privée catholique; 320 élèves, 30 professeurs et personnel auxiliaire) met au concours pour le 1er août 1991 (ou date à convenir) le poste de

RECTEUR (RECTRICE) Il est demandé: titre de maître de gymnase (lycée) , éventuellement maître secondaire, expérience pédagogique, aptitude à diriger et à animer une institution scolaire , avec enseignement à temps partiel. Veuillez adresser votre candidature au plus tard pour le lundi 25 février, avec lettre manuscrite, curriculum vitae et références ou vos éventuelles demandes de renseignements, à Monsieur Charles Burrus, président du Conseil d'administration du Collège Saint-Charles, CH - 2926 Boncourt, tél.: 066/75 55 61.

RÉSONANCES . FtVRIER 1991

Plusieurs de ces projets touchent le domaine des écoles et de l'enseignement par la mise en place de réseaux de com· munication, de logiciels d'enseignement assisté par ordina· teur ou d'applications spécifiques destinées à fournir de nouveaux moyens d'enseignement pour les enfants autistes par exemple. Du jardin d'enfants aux écoles supérieures, l'ordinateur et particulièrement l'accès éloigné aux possibilités nouvelles offerles par l'outil informatique est testé, amélioré, validé, enseigné... détourné parfois de ses buts traditionnels. Les projets des communes modèles ne sont pas destinés comme on le croit trop souvent à promouvoir uniquement le vidéotex, mais s'appliquent sans restriction à tous les moyens de communication de l'information. Deux studios de visio·conférence à Brigue et à Sierre pero mettent, par exemple, de tester les possibilités de limitation des déplacements pour les membres des trop multiples com· missions intercantonales ... c'est écologique. Des ateliers multi·média planchent de part et d'autre du Valais sur l'utilisation des disques laser, des moyens de projection d'écrans, des logiciels de montage multi·média, de concepts nouveaux de présentation assistée par ordina· teur. Plusieurs serveurs vidéotex sont déjà en œuvre dans le

~omaine de la formation continue, notamment en collabora·

tlon avec l'Ecole technique Cantonale d'informatique dont cb~~lns types d'élèves peuvent s'inscrire directement par le laiSde leur terminal Vidéotex.

Les projets des communes modèles sont soutenus financiè· rement par les P'IT, sont épaulés techniquement par les Directions des Télécommunications locales, celle du Valais joue un rôle clé dans la réalisation de nombreux projets. Cependant le soutien financier n'est pas total et les commu· nes doivent trouver d'autres sources de financement auprès des collectivités publiques ou de l'industrie privée. De nom· breux bénévoles contribuent largement à contenir les coûts de développement des différentes opérations en cours qui, pour notre canton approchent « gentiment» les dix millions de francs!!! Les projets de communes modèles sont soutenus directe· ment par l'Etat du Valais à travers le Département de l'Economie Publique qui finance une part des coûts de fonc· tionnement et contribue à la coordination des travaux réali· sés dans les deux parties linguistiques du canton. A terme l'expérience acquise pourra être transmise à toutes les com· munes du Valais, à toutes les collectivités publiques intéres· sées et bien sûr à tous les établissements scolaires.


Télécole un projet de télé-enseignement réalisé logiciels de communication mis en œuvre sont développés par la firme Novell et complètement compatible au Netware par l'ETC L'Ecole technique cantonale d'informatique joue un rôle important au sein de la commune modèle de Sierre, Nomocom. En mettant en œuvre le premier service vidéotex scolaire il y a près de deux ans, elle a joué un rôle de pionnier en intégrant une équipe de diplômants au projet. En participant à la direction locale du proj et, l'ETC a notamment coordonné toute la gestion financière durant les deux premières années du projet, puis assuré l'ensemble des tâches de formation destinées au grand public. Aujourd'hui l'ETC met la dernière main au projet TELECOLE nom de code interne SIE-l1 , destiné à développer intégr;lement un système de télé-enseignement depuis l'environnement matéri el jusqu'aux différents logiciels d'enseignement à distance. Pour couper court immédiatement à toute équivoque il est nécessaire de préciser les objectifs qui ont conduit la Direclion de l'ETC à se lancer dans un tel défi, d'abord il ne s'agissait évidemment pas de supprimer ou même de limiter l'enseignement traditionnel mais bien de le compléter en accroissant par exemple la disponibilité du corps enseignant et des moyens informatiques.

qui supervise toutes les opérations micro-informatiques de l'ETC.

Deux postes de travail Compaq 33 mhz équipés chacun de 12 MO de mémoire et connectés à une batterie de modems à vitesse variant de 2400 à 9600 bauds permettent d'accueillir simultanément jusqu'à 30 utilisateurs. La première phase du projet limite cependant les accès à 16 utilisateurs simultanés, ces derniers sont identifiés comme membres du réseau de l'ETC par l'intermédiaire d'un anneau à jeton de type l'oken Ring et peuvent ouvrir plusieurs sessions de travail SUI· le serveur principal de l'école.

Prestations offertes Trois niveaux de prestations sont actuellement en cours de développement: - l'accès aux fich iers du serveur; - le problème de l'enseignement assisté par ordinateur; - le télé-enseignement proprement dit par un système corn· plexe de télé-conférence assistée par ordinateur.

Accès:

L'ETC, malgré trois agrandissements successifs, malgré la Les élèves transfèrent des fichiers depuis leur domicile, mise en place d'un réseau micro-informatique de plus de rendent des travaux sans support magnétique, les élèves 100 postes de travail n'est plus en mesure de répondre aux lancent des compilations, exécutent certains travaux comdemandes de ses 166 élèves techniciens «concurrencés» plexes à distance et rapidement. Ils accèdent à XERUS H, dans l'utilisation des moyens informatiques par plus de l'application maison de gestion bibliothèque, consultent le 300 personnes par semaine. fond bibliothécaire, réservent des ouvrages, font des propoIl fallait par conséquent déporter le problème vers le domi- sitions d'achat. cile de l'élève en mettant à disposition à distance l'ensem- Le corps enseignant accède de la même manière à ble des moyens propres de l'ETC plus quelques nouveautés XERUS Il, au système de gestion des notes, consultent le aptes à motiver les élèves et à justifier un investissement plan d'occupation des salles, réservent des salles libres pour personnel fort important. leurs examens etc. TELECOLE répond aux besoins posés, le projet vise un Les responsables systèmes peuvent vérifier à tout moment public «fermé» d'utilisateurs qui ascendra rapidement à l'état d'utilisation du réseau, les membres en connexion, plus de 300 partenaires, il a déjà permis un important intervenir en partie depuis leur domicile. transfert de connaissances dans le domaine des télécommunications et de la télé-informatique. De nombreux concepts De nombreux outils bureautiques peuvent être mis en œulogiciels sont venus compléter et élargir l'offre existante à vre, à l'exception des applications «tournant » sous Win· dows 3. l'intérieur de l'école. Bref on accède à l'ETC 24 heures sur 24 sans être obligé de se déplacer.

Architecture matérielle

Enseignement assisté par ordinateur TELECOLE devait permettre aux élèves de travailler de manière transparente depuis leur domicile sur le réseau de l'ETC. Par conséquent l'architecture matérielle est entièrement basée sur un système d'émulation de processeurs virtuels générés par des processeurs physiques 80386. Les

TELECOLE va permettre de vérifier les limites de l'EAO à distance, notamment en raison des vitesses de transmlsslon~ qui rendent la manipulation de fichi ers graphiques tout a fait aléatoire. (Suite à la page 37.)

Le Conseil du Léman La géographie humaine est toujours en lien étroit avec la carte des eaux: les villes naissent et se développent aux points de confluence des rivières, et souvent à la sortie des lacs. Les hommes convergent comme les eaux, car ils suivent comme elles la route des vallées. Un lac est donc tout naturellement le centre d'une unité géographique. Or, que voyons-nous? Les deux plus grands lacs de notre pays, le Léman et le Bodensee, sont artificiellement partagés par des frontières nationales, explicables sans doute par les aléas de l'histoire, mais contraires aux lois de la nature.

Chez nous, un organisme rend compte de cette réalité: le Conseil du Léman, composé d'élus des deux départements français (Haute-Savoie, Ain) et des trois cantons suisses (Genève, Vaud, Valais) du bassin lémanique. Le Conseil du Léman travaille dans plusieurs domaines: économie, voies de communications routières et ferroviaires, culture et éducation. Chaque secteur est pris en charge par une commission composée de personnalités

Cela engendre une foule de problèmes juridiques, administratifs, économiques, culturels. Pensons simplement à Genève, avec ses milliers de frontaliers, ou à Saint-Gingolpb, coupé en deux par une frontière : un village, une paroisse, mais deux communes, parce que deux nations. Acôté des mutations spectaculaires de l'Europe actuelle, une transformation plus lente s'observe depuis quelques années: la prise de conscience d'unités régionales, qui trouvent une raison d'être dans l'histoire, la géographie, la race, la culture. Cette prise de conscience relativise les réalités nationales e~ les frontières. Certaines régions anCiennes se reconstituent ainsi, malgré le~ limites territoriales officielles. Dautres se forment à l'intérieur des nations. RÉSONANCES . PÉVRIER 1991

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politiques et de spécialistes du domaine en question, un élu assurant toujours la présidence.

La Commission éducation et culture a abordé un certain nombre de problèmes concrets, comme la reconnaissance réciproque des diplômes, l'information culturelle entre les cinq entités, les échanges scolaires, la remise en valeur, pour les apprentis, de séjours dans un pays voisin.


Mais, soucieuse de ne pas en rester au stade des discussions et des rapports, la commission a mis sur pied une reucoutre annuelle de choeurs d'enfants. La première rencontre chorale lémani· que eut lieu à Vouvry en 1988. Les suivantes se déroulèrent à Genève (1989) et Bourg-en-Bresse (1990), et la prochaine se passera en juin à Pully. Chaque fois, trois choeurs d'enfants des cinq entités se retrouvent pour une journée, chantant sans le moindre esprit de compétition, et cela engendre peu à peu une connaissance réciproque, et notamment des contacts entre les enseignants qui conduisent les enfants.

Jusqu'à la fin de l'année dernière, la commission Education et culture était présidée par M. Bernard Dupont, président de Vou vry, ardent défenseur de l'idée de l'Europe. Il mena les travaux jusqu'à son décès avec enthousiasme et dynamisme, mais aussi avec la sage prudence de cenx qui connaissent les lourdeurs de ce genre d'opération, qui bousculent nécessairement un certain nombre d'habitudes. Désormais, c'est notre Chef du Département de l'instruction publique, le Conseiller d'Etat Bernard Comby, qui assumera la présidence de cette commission. JI le fera sans aucun doute avec le même succès que son _prédécesseur.

Autre secteur de collaboration : la rencontre régulière des responsables des centres de documentation scolaire, avec des échanges réguliers de matériel didactique et, bientôt, des publications communes.

Le Conseil du Léman sera certainement appelé à jouer un rôle de plus en plus important dans notre région. JI est bon que nous en soyons conscients, et que nous préparions nos élèves à cet autre visage de notre géographie politique. En effet, les contacts qui nai-

tront dans ce cadre nouveau constitue_ ront pour to us un pr éc ieux enrichissement. Ainsi va se réaliser peu à peu ce que les vieux bateaux de la Compagnie générale de navigation symbolisent depuis des décennies, en arborant à la fois le drapeau suisse et le drapeau français: sans que nous en fussions conscients, cette binationalité préparait modestement la construction de l'Europe. En même temps, la création du Conseil dn Léman permet, d'une certaine manière, la renaissance de cette unité voulue au Moyen âge par la Maison de Savoie, dont les territoires correspondaient à peu près à ceux qu'unit le Conseil du Léman, avec, en plein centre, le beau Château de Ripaille: peuton rêver d'un meilleur lieu pour célébrer, avec une rime riche et un nom prometteur, cette historique retrouvaille? Michel Veuthey Conseillm' cultul'el DIP

Le tour du CDDP de }'Ain en cinq questions Qui?

Pour qui?

33 ans, la force de l'âge et de l'expérience, la fo rce et la volonté d'une équipe, entité en constante évolution, le COOP de l'Ain est:

Le CDDP est à la disposition de tous les établissements scolaires du département et des organismes proposant des actions de formation. - 586 écoles maternelles et élémentaires; - 57 collèges; - 13 lycées; - 12 lycées professionnels; - 1 école normale; - Ecole de musique; - Caisse d'allocations familiales; - Centre psychothérapique de l'Ain; - Centre de formation de l'ADEA; - Ecole de coiffure de l'Ain; - Centre de formation des apprentis; - Institution de jeunes sourds; - Ecole d'infirmières du centre hospitalier de Fleyrat; - Caisse d'action sociale EDF; - Fédération CFER de Nantua; - Ecole de danse; - Pro-Format.

- un outil documentaire indispensable aux établissements scolaires; - un ensemble de services; - un carrefour, lieu d'échanges et de rencontres; - un site d'animations et de formations autour des technologies nouvelles; - un relai de l'information; - un partenaire à part entière; - un maillon du réseau CNDP (Centre national), dépendant du Ministère de l'Education nationale, qui compte 28 centres régionaux, 84 centres départementaux et quelques centres locaux ; - un des trois centres de l'Académie de Lyon, fonctionne en étroite collaboration avec le CRDP de Lyon et le CDDP de Saint-Etienne tout en respectant les spécificités dn département et en s'y adaptant.

Pourquoi?

être proposée que par notre réseau, elle apporte une aide précieuse aux enseignants mais aussi à tous les autres acteurs et partenaires du système éducatif.

Le CDDP doit répondre tout d'abord à trois missions principales: Une mission documentaire: mettre à disposition de la documentation pédagogique, c'est-à-dire collecter, acquérir des documents sur tous supports et diffuser l'information la plus appropriée possible aux utilisateurs.

An CD DP, le responsable du service de distribution est aussi Délégué pédagogique itinérant et présente toutes ces productions dans les établissements scolaires demandeurs.

Depuis 1989, la politique documentaire du CDDP a été redéfinie pour rechercher ses spécificités dans un contexte départemental où d'autres organismes peuvent apporter des reSSources aux enseignants, tels que les bibliothèques centres de documentation des écoles (BCD), les centres de documentation et d'information des collèges et lycées (COI), les bibliothèques municipales, la bibliothèque centrale de prêt (BCP) .

La médiathèque du CDDP cherche donc à être complémentaire de l'environnement culturel tel qu'il existe dans l'Ain, en abandonnant la constitution d'un fonds encyclopédique pour un fonds spécifique par son contenu: sciences de l'éducation, didactique des disciplines, formation des enseignants, des documentalistes ... spécifique par le type de support: documents audio-visuel s (vidéo, vidéodisques, CD-ROM, diapositives), documents informatiques (logiciels), mallettes pédagogiques ... spécifique par les centres d'intérêt: les zones d'éducation prioritaire, les cycles, la documentation régionale et départementale, le fonds lémanique ... Plus de 25 000 documents en fonds dont plus de 5 000 sur support audio-visuel, le reste se répartissant en ouvrages, en manuels, en périodiques et en dossiers à thème. Une mission d'ingénierie pédagogique: après expertise par le CNPD, signaler aux chefs d'établissement, aux enseignants et le cas échéant aux élèves, en leur en facilitant l'emploi, les matériels d'ense ignement issus des technologies nouvelles et offerts par le marché.

Ces tl'ois missions ne peuvent êt?'e pleinmnent efficaces que si une volonté de communiquer s'affirme, aussi le CDDP utilise-t-il toutes les voies possibles de l'information (circulaires, bulletins, missives.. .) et toutes celles de la communication (conférences, animations, stages, regmupernents, rencontres, eJ.'positions, semaines à thème.. .) pour pm·tm· à la connaissance de son public les reSS01!I'Ces documentaù'es et humaines qu'il peut lui proposer ou autour desquelles il les invite à se retrouver.

Avec qui? Pour engager et poursuivre des actions et des animations qui touchent le maximum d'enseignants et de formateurs et dans des domaines très divers tels que l'action culturelle, les technologies nouvelles, l'apprentissage précoce des langues etrangères, l'ouverture sur l'extérieur, le CDDP s'entoure de compétences ou apporte les siennes pour participer à des actions lancées hors ses murs. La solution pour faire plus et bien ne peut passer que par le partenariat, cette formule permettant la consolidation des équipes, le partage des tâches et des coûts, un potentiel d'énergies plus important et des prestations de qualité. Les partenaires institutionnels: le CRDP de Lyon, le CDDP de Saint-Etienne, l'Inspection académique, la Direction départementale de Jeunesse et Sports, l'UNSS, la Mission d'Action culturelle, la Mission académique à la formation des personnels de l'Education nationale, le réseau de l'Ain, les inspecteurs départementaux, l'Ecole normale, les Centres d'information et d'orientation, les conseillers pédagogiques et les établissements sco laires.

DeuJ; services sont concm'nés: les services audio-visuel et Les partenaires extérieurs: des organismes départerneninformatique qui organisent des journées d'information et taU3.' tels que le Musée des pays de l'Ain, les Archives de manipulation autour des nouveaux outils proposés (en- départementales, la préfecture, la prévention routière, la sembles de tournage et de montage en vidéo, lecteurs de direction dépa1tementale de l'Equipement, la maison de CD· ROM, lecteurs de compact-disques, lecteurs de vidéodis- l'agriculture, le Crédit agricole de l'Ain, France Télécom... ques, micro-ordinateurs... ). des m'ganismes ou des sm'vices municipaux tels que le Musée de Brou, la Médiathèque Roger Vailland, le Centre Une mission d'édition et de distribution: réaliser seul ou culturel et la Mairie d'Oyonnax ... des associations: la Fédéen partenariat des documents pédagogiques, proposer les ration des oeuvres laïques, les Francas, l'Office central de ouvrages produits par le réseau CNDP, mettre à disposition la coopération à l'école ... des organismes étrangm's: les la documentation admiuistrative. Cette documentation, éla- Centres de documentation pédagogique des cantons suisses borée en fonction des priorités éducatives définies par le de Vaud, de Genève et du Valais, le Service culturel du Ministère de l'Education nationale est originale et ne peut Consulat de France à Milan. RÉSONANCES . FÉVRŒR 1991


Comment? Les moyens en personnel: Huit enseignants et administratifs travaillent en permanence au CDDP, la majorité des services est gérée par une personne, la médiathèque en compte deux. Afin de faire face à un accroissement des tâches et du public utilisateur et pour augmenter nos capacités de réponse, nous avons fait appel au Rectorat, à l'Inspection acadé· mique. Les aides institutionnelles nous ont permis de bénéficier d'une personne à temps plein, de deux personnes à mi-temps et de neuf professeurs à temps partiel qui sont chargés des animations en informatique, technologie, action culturelle, anglais et allemand. Cinq jeunes de moins de 25 ans ont été embauchés à mi·temps pour un an sur des contrats emploi solidarité et permettent d'alléger le travail des responsables tout en se formant. Les moyens en matériels: pour être en mesure de parler des technologies nouvelles il est indispensable que le CDDP les connaisse et les utilise. L'informatique, la télématique et la bureautique et leurs applications ont été introduits dans les différents services:

- la médiathèque, riche d'une vidéothèque de 800 vidéos d'une diapo thèque de 3300 séries de diapositives, d'un~ audiothèque de plus de 1000 cassettes, met à la disposition des emprunteurs des installations prévnes POur l'écoute et le visionnement. Un lecteur de CD-ROM vient s'ajouter à ces matériels, et bientôt les usagers pourront manipuler un lecteur de vidéo-disques. Les moyens financiers: le CDDP de l'Ain, établissement d'Etat avec des personnels d'Etat, peut organiser son budget grâce à deux sources essentielles de recettes: - une subvention annuelle de fonctionnement et parfois des subventions exceptionnelles d'équipement accordées par le Conseil général du département; - ses reSS01!l'CeS propl'es provenant de la vente de docu· ments pédagogiques et de prestations de service (réparation des matériels audio-visuels des établissements scolaires, organisation des journées inter-éditeurs...) - des subventions ponctuelles lui sont allouées par le Conseil du Léman pour la constitution d'un fonds léma· nique, ainsi que par la Mission d'Action culturelle pour l'aider à financer des actions départementales.

Une étude comparative de tous les CDDP fait apparaître celui de l'Ain dans la moyenne haute si l'on tient compte - les liaisons par Minitel s'effectuent journellement au se- de la qualité de pm'sonnes pemlaMntes ou autres mises crétariat et au sercie de vente pour accéder à des messa- à sa disposition, de son budget et du nombre d'établisse· geries et des terminaux nationaux, régionaux et académi- menU; scolaires du départmnent de l'Ain. ques, régulièrement à l'atelier de maintenance, à la médiathèque et au service informatique pour des liaisons C. Faury avec des banques de données; Directrice - un logiciel national de comptabilité permet le traitement informatisé de notre budget départemental qui est consolidé au plan académique puis au plan national, un logiciel de prêt et de recherche documentaire a été réalisé à notre demande par des informaticiens à partir d'un cahier des charges bien précis, il est utilisé sur un réseau de trois postes et bientôt sur un quatrième qui autorisera la consultation sur place par l'emprunteur; à moyen terme nous envisageons l'installation d'un serveur qui permettrait aux établissements. scolaires ou aux particuliers d'accéder à notre fonds documentaire; - le service informatique est équipé de divers microordinateurs et de plus d'un. millier de logiciels à la disposition des enseignants et formateurs; - un micro-ordinateur est également utilisé au service audio-visuel en inter-activité avec les bancs de montage et pour lesquels il sert entre autres de générateur de caractères; - l'équipement audio-visuel est assez conséquent dans notre centre: un ensemble de tournage en 3/4 de pouce et son banc de montage, un ensemble de tournage en 8 mm et son banc de montage, un banc de montage en super VHS et une table de mixage permettant de faire entrer des documents sur tous standards, en PAL ou en SECAM.

Le CDDP de Haute-Savoie Faisant partie de l'établissement public national C.N.D.P., le CDDP de Haute·Savoie ne se distingue pas des autres centres départementaux comme par exemple celui de l'Ain. Ces centres (environ une centaine) constituent des structures de proximité dont le rôle est loin de se limiter à la documentation, mais inclut l'édition, la diffusion des publications pédagogiques, l'animation dans les différentes disciplines et la formation dans le domaine audiovisuel, l'action culturelle. Les spécificités du CDDP de Haute-Savoie tiennent d'abord à son appartenance au réseau de l'Académie de Grenoble, qui ne comporte pas moins de 5 départements (incluant l'Ardèche, la Drôme, l'Isère et la Savoie). Quant à la HauteSavoie proprement dite, bien que ce département alpin soit relativement bien desservi par les voies de communication, les vallées n'en constituent pas moins des entités spécifiques et beaucoup d'écoles sont petites et isolées. Par ailleurs, l'attrait touristique exercé par "Le pays du Mont· Blanc» se traduit par un afflux de classes venant, pour quelque temps, du reste de la France: classes vertes, classes de neige. La population scolaire double de ce fait et adresse au CDDP des demandes nombreuses de documentation sur la nature ou la montagne. Annecy, située aux marges orientales de son département, est le centre d'une agglomération dynamique de 100 000 habitants. Cette position s'ajoutant aux caractéristiques géo· graphiques et climatiques du département impose au CDDP le traitement de beaucoup de demandes par correspondance: la télématique (nous y reviendrons) permettra de mieux servir l'ensemble du département.

L'~quipe du CDDP de Haute-Savoie se caractérise par sa taille réduite: 5 postes permanents auxquels s'ajoutent quelques personnes en renfort (objecteurs de conscience, contrats aidés par l'Etat...). Des professeurs sont rattachés au CD~P et chargés de mission spécifiques (animation, servICe educatif de Musées). RÉSONANCES . FÉVRIER 1991

• Les points forts sont la documentation, essentiellement constituée d'outils pour la classe, destinés surtout aux niveaux maternelle et élémentaire; l'animation pédagogique, menée par une équipe de professeurs associés chevronnés (en particulier en langes vivantes et en histoire/ géographie) , la vidéothèque (comportant un catalogue de 800 titres environ) dont l'abonnement est pris en charge pour les collèges - par le Conseil général. • Les activités que l'on souhaite développer en priorité sont: - la diffusion des productions pédagogiques (brochures, diapos, vidéos ... ) par la vente, sur place ou par correspondance, ou le prêt, ce qui suppose une bonne informa· tion sur les ressources disponibles (catalogues, bibliogra· phies ... ); - l'animation pédagogique et culturelle: il s'agit là de faire savoir ce qui se fait ou ce qui existe (nouveaux outils documentaires par exemple) et de donner envie de faire, en valorisant les activités menées ici ou là dans les


écoles, qu'elles soient proprement pédagogiques ou culturelles (théâtre, danse, clubs vidéo __ .). Cela se passe par l'organisation de rencontres, forum, expositions diverses où l'échange entre pédagogues, la confrontation des exCDOP HAUTE.SAVOIE _ _ _ _ _• périences, la pratique en commun, enrichit et dynamise - - - - - - chacun; - les projets ne manquent pas, qu'il s'agisse de la mise en Il1IIi:[IDU~,nlillE@llDlE Uvres. diapos. vidéos en pet!. place d'un serveur télématique hébergeant l'ensemble des Documentation administrative en consultation services de l'éducation dans le département, ou de l'installation au CDDP d'une équipe de techniciens chargés Wl@l)~1l' lIDœ W~'Il'1ll de la maintenance des appareils audiovisuels des établis- un grand choix des productions du réseau OIDP sements scolaires. Par ailleurs, il faut informatiser la gestion du fonds documentaire de façon à en faciliter le & 1rŒIl.UIEIF!~#&~UIl1l~ 1l'U©OO~ (jl[)\!lI'l[)IllE.:! suivi et la consultation; Langues vivantes, Technologies nouveUes - Ceci est d'autant plus nécessaire que le CDDP doit tenir Histoi relGéographi e... sa place dans plusieurs réseaux de ressources, qu'il 1'l[)\!lE.:! s'agisse de celui de l'IUFM (Institut universitaire de for1l'U@~-IIE~~Urt:1E mation des maîtres) de Grenoble, ou que l'on pense plus ~1l"~ Audiovisuel Reprographie., Maquettage spécifiquement à l'audiovisuel dont le développement ~1E~~@OO~Ill~~IE~~@l\D~rt:IE~ vient d'être relancé par le Ministère; - professionnalisme, efficacité, disponibilité: telles sont les Lecture, PAE, Action Cu1turclle qualités que les enseignants sont en droit d'attendre du CDDP, un CDDP soucieux tout à la fois de les aider à gérer les problèmes du présent et à explorer les voies de Le lundi de 13 h 30 à 17 h 45 Du Mardi au Vendredi de e h 30 à l'avenir. 12hetde 13h30à 17h45

Ci·contre un exemplaire de Flash·Inro, notre feuillet d'information. Il n'a pas de périodicité régulière mais est envoyé à l'occasion de chaque événement ou manifesta· tion organisés. Y. Lafoux Directeul'

JOURNEE CONTINUE LE MERCREDI

1 .... cleo Ano'll. · 704000 ANNECY . so.U.79.16.

Genève: le centre de documentation pédagogique Un centre multimédia Créé en 1959, le centre de documentation pédagogique est un service rattaché à la Direction de l'enseignement primaire du Département de l'instruc· tion publique. De plus, il fait pattie du groupe romand des centres de docum entat ion pédagogique (GROCEDOP). Le centre met à la disposition des enseignants du canton des documents imprimés, enregistrés, photographiés, fil més, des appareils et des jeux éducatifs nécessaires à leur activité, à leur formation, à leur perfectionnement. Le libre accès aux rayons permet de: consulter sur place - des ouvrages de référence (diction naires, encyclopédies, atlas, moyens d'enseignement) ; - des revues, des dossiers de presse. travailler sur place - des places de travail et de lecture; - des places d'écoute et de visionnement; - une salle de travail avec machines à écrire, imprimerie, massicots; - des photocopieurs, des duplicateurs à alcool, des thermocopieurs; - des copieurs rapides de cassettes sonores.

RP,soNANCF.S - FÉVRIER 1991

RF,soNANCRS - f'P.VRIEH 1991

emprunter - des manuels scolaires, des livres de pédagogie, des documentaires, des diapositives, des jeux éducatifs, des cassettes sonores, des disques compacts, des film s en cassette, des brochures, des montages audiovisuels, des images, des posters, des reproductions, des planches de langage, des travaux de recherche et des périodiques. La plupart de ces documents sont classés, chacun dans leur secteur selon la C.D.U. (classification décimale universelle) une même cote permettant de trouver des livres, des diapositives, des cassettes sonores, des film s en cassette et des jeux éducatifs. Le CDP prête également des appareils tels qne: visionneuses, diascopes, caméras, ca· méscopes, technicolors (pour film s en cassette) mallettes Kodak, appareils photographiques, rétroprojecteurs, projecteurs super 8 mm et 16 mm, magnétophones, électrophones, lecteurs CD, tablettes, écrans, thermocopieurs.

Heures d'ouverture lundi après-midi de 14 h 00 19 h 00 du mardi au vendredi de 10 h 00 à 18 h 00 période de vacances scolaires de 14 h 00 à 18 h 00

Fonds documentaire -

32 000 livres; 70 000 diapositives; 4 000 cassettes sonores; Il 000 brochures; 3 000 jeux éducatifs; 50 000 images.

Le nombre d'objets prêtés par année se monte à environ 80 000 unités.

Un service technique

Le service technique se compose de quatre techniciens et d'un photographe. Il installe dans les écoles tout l'équipement audiovisuel et les appa· reils de duplication, initie les enseignants à leur maniement et en assure l'entretien et la réparation. De plus, De plus, le centre édite un certain les techniciens effectuent sur demannombre de publications ainsi que di- de: verses bibliographies. - des enregistrements sur cassettes sonores à partir de disques, de cas· Le personnel de bibliothèque settes, d'émissions radiophoniques, de manifestations diverses; Une équipe de bibliothécaires, documentalistes et aides-bibliothécaires se - des polycopies sur duplicateur à encre pour des tirages en grande partageant 5 postes permet de réaliser quantité; les différentes tâches de bibliothécono- des reliures plastiques à anneallX. mie.


Le photographe exécute des copies de diapositives ou de documents, des re· portages photographiques.

nouvellement des collections, équipe· ment des nouveaux documents, catalo· gage, indexation, introduction en rayons) en y incluant un temps suffi· Le service technique peut également sant pour la formation en informati· aider à la sonorisation, à l'installation que, tout en maintenant un service de d'appareils de projection, à la réalisa· prêt ouvert non·stop au corps ensei· tion de montages audiovisuel lors de guant 5 jours par semaine de 10 h 00 réunions ou de fêtes scolaires. à 18 h 00 sans oublier d'accueillir des En outre, le centre gère du matériel stagiaires et des visiteurs. didactique pour 1350 enseiguants se· Ion un système de magasin. C'est lors Des changements d'habitudes d'une exposition annuelle que les en· de travail seiguants ont la possibilité de choisir parmi 500 articles présentés pour pas· Il est indéniable que de profonds chan· ser com mande et d'emporter directe· gements d'habitudes de travail ont pris naissance avec cette informatisation. ment leur matériel. Un véritable travail d'équipe s'est dé· veloppé où les décisions doivent être Informatisation du centre prises d'un commun accord, où les pro· En sachant qu'une documentation ciro blèmes soulevés doivent être résolus cule davantage et mieux quand les uti· avec une transparence complète et où lisateurs ont rapidement accès à l'in· la communication constante entre les formation recherchée dan s une intéressés doit être régulièrement bibliothèque ou un centre de documen· maintenue. Cette remise en question tation, une informatisation de la biblio· quotidienne et ces efforts d'adaptation théconomie devenait une tàche priori· à un outil moderne ayant sa logique propre nécessite de la part d'un pero taire pour le CDP. sonnel de bibliothèque une mobilisa· Après divers tests de logiciels et de tion de toutes ses énergies provoquant matériels, de rapports et d'analyses fi· parfois il est vrai quelques tensions. nancières présentés à l'autorité compé· Mais quel domaine intellectuel pas· tente, le rêve est devenu réalité en mai sionnant et revalorisant! 1989. Le choix final s'est porté sur le logiciel URICA comprenant dans un Pédagogie et technologies premier temps 3 modules: le cataloga· nouvelles ge, la recherche et le prêt. Il est à relever que le système informa· Si les nouvelles techniques n'apportent. tique choisi permet à la bibliothèque pas fondamentalement de profonds scolaire de l'enseiguement primaire changements, l'enseignant d'aujour· d'être reliée par modem au système en d'hui ne peut plus vivre en marge de offrant la possibilité de consulter réci· cette évolution et s'ériger en seul proquement les données catalographi· transmetteur du savoir. D'une palt, l'école doit absolument s'adapter à une ques. époque où tout évolue très rapidement, chercher à intégrer le mieux possible Un défi à relever dans les matières à enseiguer les nou· Saisir 120000 notices (ce travail veaux moyens de communication (ordi· s'étendra sur plusieurs années), gérer nateurs et moyens audiovisuels) et les 80 000 objets prêtés par année à 2500 considérer comme des outils intéres· enseiguants inscrits au prêt, équiper sants et motivants pour les élèves et en codes·barres tous les documents d'autre part, tenir compte que les élè· prêtables relève d'une véritable gageu· ves d'aujourd'hui devront pour la plu· re quand il s'agit de concilier en même part d'entre eux se servir de ces tech· temps les impératifs du quotidien (re· niques dans leur vie professionnelle.

Une ouverture sur le monde par-delà les frontières S'il est un fait reconnu que l'on doit commencer par faire le ménage chez soi, il n'en demeure pas moins indis. pensable de s'ouvrir vers le monde ex. térieur et de commencer en l'occurence par ses plus proches voisins, les cen. tres de documentation pédagogique de la région lémanique, Annecy, Bourg. en· Bresse, Lausanne et Sion. Comment ne pas être séduit à l'idée de pouvoir se rencontrer régulièrement, élargir son champ d'action, fixer des objectifs communs de travail, pOiter à la connaissance d'un grand nombre de personnes (enseiguants, élèves, pa· rents) des richesses culturelles et le patrimoine existant de la région léma· nique. Si les grands thèmes de la construc· tion de l'Europe ont été posés, il n'en demeure pas moins très important d'entreprendre de manière concrète ,une approche simple mais efficace dans des domaines précis. De par notre position privilégiée d'être en relation directe avec le monde de l'instruction et de l'éducation touchant de près la jeunesse, il est certain que nous sommes en mesure de constituer, même modestement, quelques maillons de la chaîne culturelle européenne en soudant mieux l'identité de la région lémanique. De plus, Genève, siège de nombreuses organisations internationa· les dont le BlE, ne peut que souscrire à ces échanges par·delà les frontières et à les faire fructifier par l'intermé· diaire du CDP. En effet aujourd'hui, le fonds documentaire lémanique est déjà une réalité, il ne demande qu'à se corn· piéter et à innover au fil des ans. Emile·François Jeanneret Directeur

RÉSONANCES. FÉVRiER 1991

Centrale de documentation scolaire La Centrale de documentation scolaire (CDS) est une unité dépendant du Sl!1'Vice de la formation et de la l'echerche pédagogiques du Département de l'instruction publique et des cultes du canton de Vaud.

ORGANISATION ET MISSIONS La CDS se compose de 2 unités: une médiathèque d'une part; une bibliothèque d'autre part. La médiathèque assure à l'ensemble des maîtres, des maî· tres stagiaires et des étudiants des Ecoles normales, la documentation dont ils ont besoin pour donner leur ensei· gnement, semaine après semaine, documentation qu'ils ne trouvent pas dans les moyens d'enseiguement officiels dis· ponibles sur place pour leurs classes. La bibliothèque assure aux écoles de formation, Ecole nor· male de Lausanne et Séminaire pédagogique de l'enseigue· ment secondaire, les instruments nécessaires à la formation des maîtres, correspondant aux plans d'études et aux re· cherches conduites par les formateurs, les maîtres stagiaires et les étudiants.

ORGANISATION DE LA DOCUMENTATION A) Stockage et classement

L Médiathèque Le fonds de la médiathèque est réparti en 3 lots: - fonds des documents en prêt, - fonds des documents en consultation, - fonds des documents archivés.

Fonds des documents en prêt Le fonds des documents en prêt se répartit entre les types de documents suivants: L tableaux muraux 2. séries de diapositives 3. dossiers 4. transparents pour rétroprojecteur 5. livres 6. cassettes sonores 7. vidéocassettes 8. films super.8 RÉSONANCES . FÉVRI ER 1991

9. disques compacts 10. matériel pédagogique divers (caisses d'imprimante, caissette pour enseiguement de la musique, etc.) Ces documents sont disposés en libre· accès. Chaque docu· ment existe à plusieurs exemplaires (en général de 2 à 10 exemplaires). Ils sont répartis par matières selon un plan de classement inspiré de la CDU, mais simplifié et adapté au contexte pédagogique. Au sein des rubriques dé· terminées par les indices matières, les documents sont ré· partis par types (tableaux, diapositives, etc.). Au niveau de chaque type, les documents sont répartis par numéro de série et d'exemplaire.

Fonds des documents en consultation Des ouvrages de référence (dictionnaires, encyclopédies, au· tres ouvrages d'intérêt général) ainsi que des périodiques sont mis à disposition des usagers qui souhaitent les consul· ter.

Fonds des documents archivés Les documents vieillis sont retirés de la circulation. Un exemplaire de chaque série est conservé pour être à terme confié à une institution de conservation: le Musée de l'école et de l'éducation. 2. Bibliothèque Le fonds de la bibliothèque est réparti de même en 2 lots: - documents empruntables, - documents en consultation (ouvrages de référence: em· pruntables sous certaines conditions). Les documents destinés à l'emprunt sont répartis en 2 lots: documents en libre· accès, documents accessibles seulement sur demande (ouvrages anciens: réserve). Le fonds de la bibliothèque est réparti selon le même plan de classement que la médiathèque.


B. AcquWition et traitement de la dOli'Unumtation 1. Médiathèque

La médiathèque accroît ses collections d'une part sur suggestion de ses usagers ou des services du DIPC, sur dépouillement des catalogues, sur dons de matériel par divers services du DIPC, par enregistrements d'émissions scolaires radio ou TV. 2. Bibliothèque

La bibliothèque accroît ses collections en répondant aux demandes d'acquisitions faites par les enseignants des écoles de formation ainsi que par ses usagers. C) Recherche, consultation et emprunt de la dOli'UlIIentation

1. Médiathèque La médiathèque dispose d'un catalogue papier. Les documents de tout type peuvent être consultés sur place avec les moyens techniques requis pour leur lecture:

Réaménagement progressif du plan de classement Dans le cadre de sa politique de libre-accès, la CDS adapte peu à peu à ces nouvelles conditions le classement de sa documentation.

Actualisation progressive des collections La CDS compte dans ses collections des documents vieillis et par là décevants pour ses usagers. Afin de permettre le renouvellement de ses collections, des enseignants en provenance du terrain devront par tri et sélection en permettre un renouvellement adapté aux besoins.

ADRESSE Centrale de documentation scolaire Avenue de Cour 33 1014 Lausanne 'lU (021) 619 16 16.

1. pour les séries de diapositives, on dispose de tables lumineuses; Photo: CDP Genève. 2. pour les cassettes sonores, on dispose de lecteurs de cassettes; 3. pour les cassettes vidéo, on dispose de magnétoscopes avec moniteurs; 4. pour les disques compacts, on dispose de lecteurs CD. Les documents sont empruntés soit par voie postale, soit sur place. Le service postal représente environ 80 % des emprunts de la CDS. La durée du prêt des documents est de 15 jours, cela afin de faciliter une meilleure rotation du matériel. 2. Bibliothèque La bibliothèque dispose d'un catalogue tiré sur papier. Elle offrira bientôt une consultation en ligne de son catalogue informatisé. La bibliothèque dispose de deux zones de lecture et de travail relativement vastes. Le service du prêt est informatisé. La durée du prêt des documents est de 1 mois et renouvelable sur demande.

PROJETS

Informatisation La CDS entamera l'informatisation de la partie médiathèque dès le début de l'année 1991. L'objectif visé est d'assurer le plus rapidement possible une gestion informatisée du prêt. A terme, le réseau informatique de la médiathèque et celui de la bibliothèque devraient se fondre en un unique réseau.

O. Goy Directli'Ur

Sion: l'Office de recherche et de documentation pédagogique Créé en 1947, l'office de l'enseignement a passé par plusieurs appellations différentes; devenu office de documentation et d'information scolaires en 1965, il prend définitivement le nom d'office de recherche et de documentation pédagogiques en 1987 après que le Dépallement de l'instruction publique eut décidé de regrouper sous un seul patronage, la recherche pédagogique, l'information scolaire, la documentation pédagogique ainsi que le dépôt des ouvrages scolaires. Du fait de son recentrage, l'ORDP dépend de deux services différents du Département de l'instruction publique: le service de l'enseignement primaire et le service administratif. L'ORDP appartient au GROCEDOP (groupe romand des centres de documentation pédagogique) ainsi qu'à la souscommission culture du conseil du Léman: les contacts intercentres de documentation se font aussi bien au niveau de la Suisse romande qu'au niveau de nos voisins francophones les plus proches (Haute-Savoie, Ain). Ces contacts sont essentiels pour l'évolution des services de documentation et la mise en commun des développements de chacun des centres. L'ORDP de Sion dispose de deux filiales qui lui sont rattachées: l'une à Saint-Maurice pour le Bas-Valais et l'autre à Brigue pour la partie alémanique du canton.

Le service de la documentation de Sion est ouvert à toutes

La bibliothèque propose également des ouvrages de psychologie, de sciences de l'éducation, de didactique et de méthodologie à l'ensemble des enseignants qui désirent se perfectionner ou qui suivent une formation continue. Le service met à la disposition de tout un chacun des encyclopédies et des dictionnaires pouvant servir de référence.

Le secteur audio-visuel Ce secteur, placé sous la responsabilité de M. Jacques Dussex, met au service des usagers, les appareils suivants: Photos - appareils photographiques, polaroïd, zoom. Dias - projecteurs dias, écran, visionneuse, console de correction pour fondu , système fondu-enchaîné. Son valises audio, magnétophones, télécommandes pour magnétophones, table de mixage.

les personnes ayant besoin d'informations en lien avec les apprentissages sco laires; on peut y rencontrer des enseignants de tous les degrés scolaires (de l'éco le maternelle à la maturité), des élèves, des parents d'élèves, des éducateurs, des psychologues, des catéchistes et de simples quidams.

Transparents

Le service de la documentation pédagogique permet le libre

thermocopieurs, rétroprojecteurs.

accès aux rayons de la bibliothèque; les usagers peuvent emprunter les documents suivants: livres, lectures suivies, revues, diapositives, cassettes son, cassettes vidéo, transparent.s, montages audio-visuels, reproductions d'art. L'ensemble de ces documents recouvre le domaine scolaire (de l'école maternelle à la maturité): fran çais, mathématiques, environnement, histoire, géographie, art, économie, langues étrangères et catéchèse. RF~ONANCP~ . rRvRI~R

1991

Films projecteurs 16 mm, S8, caméras S8, visionneuses de films, colleuse.

Vidéo valises vidéo VHS, 8 mm, ministudio vidéo NB, micros. Divers épiscope, écran géant, table de projection, source de lumière froide.


Le secteur informatique Il s'agit d'un domaine développé récemment au sein de l'OROP. Les appareils et les logiciels sont prêtés dans la mesure où des assurances sont données au responsable de ce secteur concernant l'utilisation de ce matériel à des fins didactiques ou expérimentales.

Travaux accomplis sur place 1. L'emploi de certains appareils photocopieuse, plastifieuse, appareil pour confectionner des dossiers, visionneuse (dias), magnétoscope (vidéo), magnétophone (son), copieur de cassette son.

Le responsable du secteur informatique se tient à la disposi_ tion des personnes intéressées par l'informatique et les applications pédagogiques de l'ordinateur.

Le personnel du centre de documentation BIBLIOTHÈQUE: Deux postes pour assurer le service à la clientèle et le travail de documentation (une bibliothécaire à plein temps, une enseignante et une licenciée en sciences sociales et psychopédagogiques occupent chacune un demi-poste de documentaliste) . AUDIOVISUEL: 1 poste et demi. Un poste pour le responsable du secteur et un demi-poste pour sa collaboratrice spécialisée. INFORMATIQUE:

2. Les services suivants: Secteur audùmisuel: PHOTO laboratoire photo complet (développement, agrandissement) dispositif de reproduction de dias dispositif de reproduction de documents divers. SON studio son et studio d'enregistrement avec équipement complet (micros, magnétophones, table de mixage). VIDÉO possibilité de monter de petits films ou documentaires avec transfert de bandes, insertion post-synchro son banc de montage U-Matic (3/4 pouce). Le responsable des MAV se tient à la disposition des usagers pour expliquer et démontrer le fonctionnement des divers appareils ou services et, sur demande, il se déplace dans les classes pour effectuer photos, enregistrements ou films.

Un poste à plein temps pour le responsable de ce secteur.

Renseignements d'ordre pratique 1. Adresse: Office de recherche et de documentation pédagogiques (OROP) Gravelone 5 - 1950 Sion.

2. Heures d'ouverture Du lundi au vendredi de 13 h 30 à 18 h 00. Le matin est réservé aux commandes de matériel par téléphone et aux envois postaux. 3. Fonds documentaire: 15 000 ouvrages 40 000 diapositives 120 revues 3 000 cassettes sons

2 000 cassettes vidéo 120 reproductions d'art 560 transparents 250 lectures suivies.

Conclusion

Le service de la documentation de l'ORDP commence à être informatisé : les nouveautés indexées et cataloguées sont introduites sur un logiciel Texto; l'ancien fonds est pris peu Secteur informatique: à peu en compte de même que le fich ier lecteur. 1990 a été Information, formation, expérimentation, recherche. une année faste pour le service · de documentatIOn de possibilité de consulter ou d'expérimenter une centaine l'OROP, elle a ouvert la porte à la gestion méthodique d'une bibliothèque multimédias destinée aux utilisateurs eXIgeants de logiciels éducatifs ou d'application; mise à disposition de livres de référence, d'articles et de que sont les enseignants. périodiques; possibilité d'expérimenter tolite une gamme de périphéMarie-France Vouilloz riques (imprimante à laser, scanner, tablette graphiAdjointe à la direction que). RÉSONANCES - F~VRlF.R 1991

L'ETC réalise une série de travaux de séminaires en onfiant à deux classes de formation en emp loi le soin de 'réer des modu les pilotes d'EAO au moyen d'un système ~uteur simple: LINKWAY d'IBM, à terme ces travaux seront testés en transmission sous Swissnet 1. Parallèlement un produit d'émulation de réseau vidéo et testé dans différents cours de programmation pour faciliter la correction des exercices: Chalkboard.

messagerie, choisir de tester sa compréhension par un QCM auto-corrigé. Il peut également accéder par des hyper-textes à des compléments d'information ou «voyager» dans d'autres séminaires liés par les liens d'hypertextes. L'animateur, de son côté, peut suivre ses élèves, consulter les questions, douner ses réponses etc.

Un système de forum permet d'enrichir les possibilités décrites en suscitant la créativité des élèves qui pourront former des groupes privés ou publics et à échanger leurs idées Télé-enseignement: la TCAO en dehors des heures de présences et surtout... après leur départ dans la vie professionnelle. TELECOLE devient un TCAO: télé-conférence assistée par ordinateur, un concept formidable moyen de liaison avec les anciens élèves de qui permet un système d'enseignement asynchrone et pro- l'ETC. longe les rapPolts entre l'enseignant et l'enseigné. Plusieurs applicatifs de 'fCAO existent aux USA, l'ETC a choisi de Enfin un tableau d'affichage électronique permet l'édition confier le développement d'un produit original à une jeune de «News», de l'échéancier des épreuves intermédiaires, société informatique installée dans le TECHNO-pôle de des événements importants de l'ETC. Sierre: Scopus_ Scopus, formée notamment de deux techniciens en informatique diplômés de l'E'I'C a réalisé son application en MAGIC Il ce qui a permis de réduire considérablement des délais de développement. Les tests de mise en service ont d'ailleurs commencé à la mi-janvier déjà soit deux mois après la fin de l'analyse préalable du projet.

Conclusion

6 mois de travail ont permis de mettre en place les éléments principaux de TELECOLE, les problèmes de l'animation, de l'utilisation effective des services, de la maintenance des coûts effectifs d'utilisation vont maintenant se poser. Dans quelques mois il sera possible de confirmer la faisabilité définitive d'un système de télé-enseignement dans le Le système de 'l'CAO permettra le suivi de séminaires à cadre de l'ETC ou ... de l'infirmer. distance IJaI' consultation de textes sans graphismes lourds à transmettre. L'élève peut poser des questions publiques A suivre. Marc-André Berclaz ou privées à l'animateur du séminaire, débrancher sur une Directeur ETC

Fédération romande des associations des parents d'élèves du Valais La Fédération des parents d'élèves du Valais romand a tenu son assemblée générale à Nendaz, le vendredi 7 novembre dernier. Comme in~tks, on notait la présence de M. Rausis, chef du service administratif du DlP, de M- Raboud, présidente de la commission scolaire de Nendaz. Dans son rapport d'activités, le président, M: Christian Werlen a parlé de la semaine de 4JOurs et demi et de la nécessité de passer de 36 semaines d'école par an à 38. Il a relevé la POsition surprenante des députés qui ont déci· dé, de fixer l'année scolaire à 37 semaines. Aux yeux de la fédération des parents d'élèves, " nombre ne permet pas de compenser les heures perdues par le passage de 5 à 4 jours ~t de~i hebdomadaires. Il faut espérer que les épUlks reViendront sur leur décision à l'occaRÉSQNANCI:S . l'F.VRIEII 1991

sion de la deuxième lecture. Le président a émis le souhait qne dans le règlement snr les commissions scolaires soit indiqué que, dans les locali~s ml existe une association de parents d'élèves, celle-ci soit représentée dans la commission scolaire. La Fédération des parents d'élèves compte aujonrd'hui 15 associations locales_ Au cours de cette assemblée générale, la Fédération a reçu un nouveau membre, l'association de Vionnaz.

Cette assemblée générale a été l'occasion de renouveler le comité. Le président actuel, M. Christian Werlen a présenté sa démission. Il a été remplacé par M. Patrik Abbe! de Vétroz. Les autres membres du comité qui ont été élns sont: Mill' Françoise Rouvinez de Montana, viceprésidente:

- Mm. Isabelle Jos! de Vétroz, secrétaire: - M ~ Petra Donnet de Collombey-Mnraz, membre; - M. Bernard Donnet de Sierre, caissier. A la fin de la partie administrative, M- Bornet a présenté le paysage scolaire de la commune de Nendaz. MD Raboud quant à elle a souhaité que les contacts entre la SPVal et la Fédération se renforcent. Pour terminer, M. Rausis a attiré l'attention des parents sur les difficultés rencontrées par le Département pour engager de nouveaux enseignants. La soirée s'est terminée par une raclette servie au village de Beuson.

C. IVerlen


Apprentissage par les activités créatrices et ludiques

La télématique à l'école Un intéressant projet romand et tessinois de liaison Vidéotex

Forum 91, Neuchâtel (Suisse) 10-11-12-13 avril 1991 Activité du forum Les activités prévues constituent une unité de «formation en recherche-action»; il est donc recommandé de participer à l'ensemble de la démarche, à savoir:

- la conférence méthodologique du mercredi, le séminaire général du vendredi, les repas en commun et les soirées, qui réuniront tous

les participants; - l'un des carrefours du jeudi où les orateurs s'adresseront à des groupes de 30 à 40 personnes;

- l'un des séminaires du jeudi et du vendredi où seront présentées à des groupes de 20 à 25 participants, des expériences réalisées: dans des écoles enfantines, primaires et se· condaires.

- la séquence (dnt.erdialogues)) du samedi

ment spécialisé.

créative des jeudi, vendredi et samedi, où, par groupe de 10 à 15 personnes, les participants «vivronbl des expériences dans les

domaines de la musique, du théâtre, de l'expression corporelle, des arts plastiques, des jeux, des constructions, ... de l'imagina· tian sans frontières!

souhaiten~

nes désireuses de constituer des groupes de réflexion concernant la nouvelle appl'Oche

de l'apprentissage ou de mettre en route des projets pédagogiques dans ce champ de recherche. Les participants choisiront, sur place, chaque

Aux enseignants de tous degrés, aux forma-

jour, en fonction du programme, les ateliers, séminaires, carrefours Qu'ils souhaitent sui· VI'C,

A qui s'adresse le forum? teurs, aux chercheurs, aux éducateurs, aux ré· éducateurs, aux animateurs socio-culturels, el ., à vous!

Un «espace poster)) permettra aux personnes

intéressées de présenter, au moyen d'affiches, leurs propres expériences dans le domaine de

l'apprentissage. (Celles el ceux qui désirenl recourir à ce moyen de communication vou-

Une nouvelle approche de l'apprentissage par les activités ludiques et créatives

dront bien s'inscrire en remplissanl le formulaire «Poster» annexé).

dans des écoles spéciales et dans l'enseigne-

dans la pratique rééducative, dans les lieux d'accueil d'enfants migrants et dans le cadre de différentes activités interculturelles, dans les ludothèques sud-américaines; - l'un des ateliers d'expression ludique et

Enfin pour les pmticipants qui le

une excu rsion sera organisée le dimanche. Les inscriptions seront prises sur place, après la présentation de l'excursion projetée,

après-midi qui regroupera routes les person-

Finance d'inscription SFr. 200.- (SFr 100.- pour les étudiants)

LIBRAIRIE CATHOLIQUE R. Troillet - 1920 MARTIGNY

Cette somme devra être versée, en francs suis-

ses, au moment de l'inscription définitive. Remarques

Fournitures scolaires

Papeterie Librairie gênérale

Cette finance sera de SFr 250.- pour routes les inscriptions reçues après le 28 février 1991.

Téléphone

(026) 222060

Conditions spéciales pour votre bibliothèque scolaire

En cas d'annulation de l'inscription après le 31 mars 1991, une somme de SFr 50.- res.te· ra acquise au FORUM, à titre de compensatlOn

pour les frais d'organisation et d'administration.

Adresse du forum Forum 1991 Ecole normale FRG. de l'hôpital 68 Case postale 1635 CH - 2002 Neuchâtel Th!. 038/24 27 55

Au sens large donné par le dictionnai- aux possibilités du "direct épistolaire» re, la télématique est" l'ensemble des que permettent tant le fax que le vitechniques et des services qui combi- déotex. nent les moyens de l'informatique et ceux des télécommunications». Grâce Mais, nous le vérifierons durant le déau réseau téléphonique, la télématique roulement du projet, la télématique scolaire offre plus qu'un simple échandépasse aluourd'hui le cadre des entrege de correspondance, si électronique prises et concerne peu à peu la vie privée, les loisirs. Elle devient téléma- soit-elle. Elle permettra également, pour des coûts relativement modestes, tique "grand public»_ l'interrogation de diverses banques de L'engouement technologique des der- données, ouvrant ainsi l'accès direct à nières décennies a donné, et continue l'information et, réciproquement, à la à donner, la pmt belle à la télévision création de pages télématiques, par et à la vidéo. En un mot, à l'image et conséquent à la production même d'inà l'oral. Pourtant, dans le domaine des formations (monographies, données, télécommunications orales, les progrès etc.) conservables et consultables. ont été assez discrets, seule la numérisation ayant quelque peu relancé le dé- Une des finalités de l'école étant de veloppement de ces techniques. En re- préparer les enfants à vivre dans leur vanche, en ce qui concerne la milieu, tant actuel que futur, il est aptéléinformatique, on peut affirmer que paru évident aux initiateurs du projet cette dernière a littéralement explosé que l'utilisation de la télématique à l'école peut constituer un point d'ences cinq dernières années. trée dans l'univers informatique En effet, deux nouveaux services télé- contemporain et en préparer l'approinformatiques ont fait carrément irrup- che dans sa dimension humaine et sotion dans la vie de tout un chacun, tant ciale, plus que technologique ou logisdans son milieu professionnel que pri- tique. vé; le télécopieur, communément appeLe projet lé Fax et le Vidéotex, deux systèmes d'information et de communication La "Liaison télématique à l'école éerite_ obligatoire» est un des cent vingt proNous y voilà. En milieu scolaire la jets suisses soutenus par les /'TI' dans télématique demeure essentielle~ent le cadre de l'opération des CMC (Comun système de communication écrite_ munes Modèles pour la CommunicaLa correspondance scolaire chère à tion). Il a été proposé par l'IRDP en C. Freinet prend désormais le nom de 1989. Rattaché à la CMC du Val de .courrier électronique», et s'enrichit Travers pour des raisons de commodide la dimension d'instantanéité grâce tés géographiques, ce projet dépasse R!soNANC~S - FÉVRŒR

1991

largement les frontières de la région puisqu'il englobe la participation d'une quinzaine de classes de Suisse romande, du Tessin et, ultérieurement, de Suisse alémanique. Les classes qui participeront au groupe de base sont des classes primaires des cantons de Neuchâtel: Couvet, La Chaux-de-Fonds et Marin; de Treyvaux pour le canton de Fribourg, de Courtedoux pour le Jura, de Tramelan/Les Reusilles dans le canton de Berne, de Perly et Genève à Genève et, pour le Valais, d'une classe de 4'du Collège de la Planta, à Sion_ Pour le secondaire, des classes de Fleurier (NE), Losone (TI), Malleray8évilard (BE), Delémont (JU) et Vouvry (VS) participent également au réseau mis en place. Ce projet, qui se déroule actuellement dans le respect d'un planning imposé par les /'TI' et qui en est toujours dans sa phase de préparation matérielle et structurelle, prendra fin en juin 1992. Tout au moins son appui financier et logistique car, dès cette date, les écoles équipées le demeureront et pourront poursuivre, si elles le désirent, leurs échanges interclasses. Un organisme intercantonal ou privé pourrait également reprendre la gestion des services Vidéotex, notamment celui de J'intéressante banque de données qui aura été constituée_ A l'IRDP, un observateur-chercheur est chargé de suivre le projet de bout en bout avec, pour tâches,


- de suivre et observer la mise en pra· tique du projet, - d'élaborer des hypothèses de travail et de mettre au point les instru· ments d'observation nécessaires à la vérification de ces hypothèses, en collaboration avec le Service de la recherche de l'IRDP et les centres cantonaux de recherches pédagogi· ques. Un rapport sera établi au terme de l'expérience et permettra de mesurer les implications et conséquences dé· coulant de l'utilisation de la télémati· que à l'école, d'en estimer les possibi· lités et les limites. 11 constituera donc un document de référence utile, tant pour les autorités scolaires que pour les m , dans leurs recherches visant à améliorer leurs prestations techni· ques. Un Groupe d'appui et de référence, qui a été désigné par les centres canto· naux de recherche, à raison d'un (e) délégué(e) par canton, a pour rôle d'assurer une liaison entre la direction du projet, l'IROP, les enseignants et les autorités scolaires concernées. De plus, il joue le rôle d'appui à l'observa· teur pour tout ce qui a trait à l'évalua· tion du projet.

Les intentions Les objectifs poursuivis sont multi· IIIes. Tout d'abord, sur le plan pédagogique, il s'agit d'apprécier les possibilités of· fertes aux classes, grâce à l'utilisation de ce nouvel outil didactique. Une des premières tâches de l'ensei· gnement sera, notamment, de savoir créer un réel besoin de communication pour ses élèves. Cette première préoc· cupation est bien une préoccupation de communication. Une foi s identifiée, la situation de communication débouche· ra sur une ou plusieurs activités écrites, à réaliser: échange de textes, rédac· tion collective, création de poèmes, journal, aide dan s l'apprentissage d'une langue seconde, débat épistolai· re, etc.

L'activité télématique est prévue de telle façon qu'elle devra pouvoir s'insé· rer dans une situatiou d'apprentissage complète, dans la vie régulière de la classe. Ce qui est visé, c'est une utili· sation « intégrée» de la télématique, ce qui impliquera, bien entendu, une pé· dagogie de type actif où l'élève sera le moteur de toute action. C'est ainsi que seront privilégiées les activités pluri· disciplinaires et les échanges interlin· guistiques visant surtout à l'ouverture à d'autres cultures. Sur le plan technique, l'intention est d'abord de vérifier la qualité des pres· tations du matériel utilisé pour réaliser ces liaisons. Chaque classe dispose - d'un terminal Vidéotex, type Vittel 100, identifié d'usage public; - d'un télécopieur (fax) ; - d'un PC, avec modem + logiciel d'émulation Vidéotex; le tout branché sur deux lignes télé· phoniques tirées dans la salle de classe même.

indications utiles concernant les systè. mes de communication les plus fiables les plus pratiques et surtout les moin~ onéreux pour l'école.

Etat de situation du projet Le projet, comme tous les projets CMC, est divisé en trois phases princi. pales. La première d'entre elles, d'étu. de et de planification, est terminée. La deuxième, la réalisation, c'est·à·dire la phase de mise en place du matériel et des équipements, se poursuit actuelle. ment. Dès mars 1991, la phase dite d'essai d'exploitation (terme utilisé par les m ) débutera. Les classes seront alors prêtes à procéder à des échan· ges. Le serveur, lui aussi, sera opéra· tionneL On pourra le consulter depuis n'importe quel terminal Vidéotex en tapant *4020 # ou *EDUTEX #.

L'intérêt d'ores et déjà suscité parmi les' enseignants qui ont suivi plusieurs séances de formation, laisse augurer un déroulement prometteur de l'opéra· Une société de services Vidéotex, tion. Du côté des enfants, dont on Arcantel SA, sise à Neuchâtel, assurera connaît dans ce domaine, l'imagination le développement et l'hébergement de et la facilité d'adaptation, on ne doute l'application nécessaire au fonctionne· pas non plus de l'avenir. Et les parents ment du réseau ainsi créé et dénom mé également, à qui est offelie une occa· sion de s'associer directement aux acti· EDUTEX. vités de leurs enfants, ne devraient pas Un des objectifs également poursuivis, être les moins intéressés. Mais tout lié à l'aspect technique, est celui de la ceci, bien sûr, restera à vérifier. maîtrise progressive du sentiment d'in· sécurité que pourra ressentir le néo· Maurice Bettex phyte, tant enseignant qu'élève, face à Collaborateur scùmtifique à l'IRDP un tel environnement technologique. Chef dl! pl'ojet a!/pl'ès des CMC Ainsi, un certain nombre de préalables à une utilisation efficace de la téléma· tique en classe seront à acquérir. Il Un seul numéro pour vivre les langues étrangères tout près de chez vous: s'agira, par exemple, de l'utilisation (026)83 32 32 d'un clavier, de la manipulation des périphériques, du pilotage des logi· FORUM ALPAZUA ciels, de l'initiation au traitement de D • E • Am • Es • F • 1 • CH·D texte.

Au niveau économique, le projet pel" mettra d'estimer le coût des communi· cations et des diverses prestations payantes, nécessaires au bon déroule· ment des échanges. Là aussi, le rap· pOli d'évaluation devrait fournir des

2 à 6 participants par groupe • Stages intensifs «à la carte» • Cours de vacances dès 2 sem aines • Week· ends de «remise en forme .

Direction : Peggy et Guy Brunei , Chalet Cristallin , 1938 Champex-Lac

R~NANCF.S - PF,VR1F.R 1991

I N FORMATIONS G É N É R ALE S

Le tourisme: gain facile, manne fragile (l'exemple égyptien) Le retour de la neige dans nos montagnes est un soulagement pour les Slations d·hiver. Cette manne du ciel, qui a cruellement manqué ces dernières années illustre la vulnérabilité des régions qui dépendent du tourisme pour leur prospérité. Sous le soleil des pyramides, tout dépend de la métérologie politique; cette année, l'agression irakienne a fait ftlir les vacanciers. Même si le Caire est aussi loin du Koweit que Genève de Stoekholm. Même si tout est calme malgré le retour forcé d'un million de travailleurs émigrés au Golfe. Mais la plupart des Oeciden· laUX ne font pas la différence entre deux pays arabes, entre Saddam Hussein et Monbarak. entre le Nil et le Tigre.

Résullat: l'Egypte a perdu 3 ou 4 milliards de francs que chaque année ces travailleurs envoyaient au pays, nourrissant 6 millions de personnes - presque un dixième de la populatiou. Elle a aussi perdu la moitié de ses rentrées touristiques, soit 2 milliards sur 4. A elles seules, ces deux IImammelles~1 comblaient le déficit commercial du pays, qui a une dette insurmontable à rembourser: 65 milliards de fran cs, Le pays des pharaons avait déjà connu quatre chutes brutales des tours organisés: après les guerres de 1956 et 1967 avec Israël, l'assassinat de Sadate en 1981, l'affaire de l'Achille Lauro en 1986. «Nous avons l'habitude des catastrophes, commente le patron des services officiels du tourisme, Sayed Moussa. Entre 1986 et 1989, nous avions réussi à redressé l'image de l'Egypte, doublant le nombre d'arrivants (I ,3 à 2,5 millions), triplaut les nuitées (8 à 22 millions) et les recettes (0,8 à 2,5 milliards de dollars). Mais cette fois le choc est sans précédent.» ~s Japonais et les Nord-américains, les plus sensibles au facteur sécurité (et les plus ignorants en géographie) ont massivement annulé leurs réservations. En octobre 1990, les Suisses étaient 60 %moins nombreux qu'en octobre 1989. Les voyageurs arabes, très rémunémteurs, ont qua· siment disparu. Bref, c'est le moment de contempler les pyramides sans cohue!

Comme une année salis pluie peut ruiner un pays sahélien. ulle désaffection touristique peut conduire à la banqueroute un pays qui a investi massivement dans l'industl'ie des vacances. Laquelle approche des 10 % du revenu national. En 1989, 2 millions et demi de visiteurs dépensaient chacun 1000 dollars en moyenne.

~ La. production d'enfants est maintenant notre seule activité florissante, Iro~lse Moussa: nOlis sommes 56 millions, bientôt 57, .. 1) Tous les huit m?IS, malgré les sermons anti·natalistes du gouvernement, il y a un m~lI~on de bouches supplémentaires à nourrir. Sur une superficie de un ~llhon de kilomètres carrés, seuls 40 000 km' sont habités, dans létrolt corridor du Nil et dans le delta. C'est comme si toute la popula· tlOn française habitait en Suisse. Asphyxiée par d'énormes subventions :ur les biens de première nécessité (le pain coûtait 1 centime la galette • 1.00 grammes), par 4 millions de bureaucrates, l'économie égyptien· ne etolt sur le point d'entamer une douloureuse réforme libérale: le ~....ge au marché jetait à la poubelle 35 ans de ner nationalisme et ut]de même, de certains acquis sociaux. C'était la condition imposé~ par e Fonds monétaire international et les créanciers occidentaux pour RRsoNANCt:s . f tVN IER 1991

rééchelonner, voire pardonner une partie de la dette. Une telle réforme risquait évidemment d'affamer la moitié du pays, mais le président Monbarak avait réussi à faire admettre la pilule sans émeutes et prati· quement sans grèves. Les mesures de dégraissage ont été atténuées dès l'éclatement de la guerre, et l'Egypte a reçu en novembre un ballon d'oxygène de 15 milliards de dollars d'aide internationale d'urgence. «Finalement, cc pays a bien su exploiter la crise., constate un fonctionnaire de l'Office fédéral des affaires économiques extérieures (la Suisse pourrait octroyer des dons et des crédits dépassant 100 millions de francs). Pourtant, avec des salaires moyens de Fr. 100.- (non indexés à une inflation annuelle de 25 %), malgré toute la débrouillardise des Egyptiens, on se demande comment éviter le retour de la malnutrition. On voit donc très bien ce que peut signiner le manque d'étrangers (par ailleurs très chaleureusement accueillis). Leurs bakchich sont souvent des l'ompléments indispensables aux budgets familiaux. L'austérité pro· voque une hausse de prix insupportable pour les habitants. Mais la dévaluation qui l'accompagne donne au franc ou au dollar une puissance de pacha: peut·on en profiter sans penser aux gens qui en sont victime? Mais cette crise quantitative masque, et repousse le problème fonda· mental du tourisme : tout est organisé pour que la rencontre authentique entre les gens n'ait pas lieu. Trop de souks aseptisés, où on paie avec sa carte de crédit, trop d'hôtels impersonnels bordés d'avenues luxueu~ se, alors que la vraie Egypte grouille quelques ruelles plus loin. Sayed Moussa en est conscient, mais ne sait que faire: «Le tourisme devrait être une semence de paix entre les peuple; au lieu de cela une industrie trimballe des cargaisons humaines, les préservant soigneusement de tout contact non marchand. Une lasse de thé dans une famille égyptien· ne ne rappolte rien. Seuls les guides récitent leur leçon apprise comme des dicoeassetophones. Alors qu'au fond je suis sfir que le Suisse comme l'Egyptien ne souhaite qu'une chose : sc connaître. Si je viens dans votre pays, j'aimerais qu'on me montre autre chose que le Cervin ou les banques; je veux savoir comment vous vivezhl

Entre le fric et les rapports humains La plupart des louristes «font. Abou Simbel en une demi·journée. Jusqu'à 3000 personnes défilent trois quart d'heures devant les fabuleux colosses de Ramses 11 et sa femme Nefertiti, sauvés de la noyade en 1964 lorsque le barrage d'Assouan a formé le lac Nasser. Et ressautent dans l'avion. le bus ou le taxi qui les ramènent à Assouan, à 300 km. Un raid·éclair dans le désert: le client traverse l'aérogare, ne jetant qu'un vague coup d'œil aux Nubiens chargés du nettoyage, laissant au mieux 25 piastres en quittant un WC impeccablement astiqué. Comment peut·il savoir que Ahmed le balayeur, par exemple, dans sa djellaba immaculée, parle un excellent anglais, brûle de dialoguer avec des étrangers? Sa famille est l'héritière de 8000 ans d'une civilisation antérieure aux pharaons, sa modeste maison est pleine de souvenirs et


Bibliographie d'ouvrages bilingues pour enfants Bilingue français-portugais Collège H. Matisse, Au royaume de Caligonie, Editions Syros, Paris 1983.

son peuple est l'un des plus hospitaliers du monde: encore récemmen~ il était même interdit de vendre le pain, qu'on insistait pour offrir au visiteur. Malheureusement, le père Ramses et le voyagiste ne laissent pas une minute au petit nettoyeur qui ressemble comme deux feuilles de papyrus au prince contemplé tout à l'heure sur la fresque murale du temple. Louxor. Vallée des rois, neuf heures du matin. Fournaise insupportable. D'une tombe à l'autre, les groupes de touristes écoutent religieusement la leçon du guide dans leurs langues respectives. Un gardien enturbanné vient agiter un carton poussiéreux devant deux Françaises . • Ah non, il nous évente pour un bakchich, pas question!» On coupe le contact. Ah, l'argent! Beaucoup de voyageurs, cuirassés contre la rapacité suppo· sée des indigènes et gênés par le sentiment coupable de venir d'un pays riche, passent ainsi à côté de la population locale. C'est·à·dire de la culture d'aujourd'hui. Les illustres morts emmurés dans leurs belles pierres sont plus rassurants que les êtres vivants. Or, même dans les magasins·souvenirs les plus atrocement pourris, la sollicitation pécuniai· re n'est souvent qu'une entrée en matière. Baratin et marchandage sont un art de vivre, et celui qui entre dans le jeu est gagnant. Gagnant en relation humaine. Même si on y perd quelques piastres. Combien de fois, après d'âpres marchandages, un chauffeur de taxi n'a·t-il pas fini par vous amener chez lui, vous présenter à sa fiancée, vous offrir une douche ou même un repas au bistrot (qu'il insiste pour payer)? D'Alexandrie à la noire Nubie, des oasis du désert lybien à la Mer Rouge, la rencontre attend à tous les coins de rue, et c'est ça qui est tellement difficile en Europe. Mais pour en profiter, il faut d'abord régler leur compte à nos phobies européennes: le bruit, la saleté, le temps élastique, la chaleur, les moustiques, la nourriture (pas très gastronomique, c'est vrai). Ces répulsions surmontées - sans aller, bien entendu, jusqu'à boire l'eau du Nil! - le contact avec la réalité provoque le déclic. 40 ~ des Egyptiens vivent en dessous du minimum vital, et vont encore s'enfoncer à la suite de la crise évoquée dans cet article. Une face soigneusement cachée aux clients des cinq étoiles climatisés.

Pourtant, l'hospitalité inconditionnelle d'une famille pauvre, le regard lumineux des gamins condamnés à la crasse en dira long sur les riches· ses matérielles ou immatérielles des uns et des autres. Même si parfois le bakchich tant honni par la morale des nantis est une question d. survie, la plupart des gens s'intéressent fondamentalement à vous et non à votre porte-monnaie. Daniel Wermus Pour le Service Ecole Tiers-Monde

Pour aUer plus loin

Bukiet Suzanne, Mnller Hélène, Les couleurs, Editions de l'Observatoi· re (distribntion Hachette) , Paris 1987. Drumond de Andrade, Carlos, Mon enfant, collection Bilingue, Editions lLM, Paris 1988. Daufresne Michèle, Irma bet-en-l'air, Editions Syros. Pa";s 1987. Giusti Emilio, Fablier de Sao Tomé, colleclion Fleuve et Flamme. Edi· tions Edicef, Paris 1984. Cloud, Jean·Olivier, Manuel et l'ordinateur, collection L'Arbre à livres, Editions Syros, Paris 1985 (traduction fmnçaise à la fin du livre). Finifter Germaine, Nous venons du Portugal, collection les Copains de la classe, Editions Syros. Paris 1984 (livre en partie bilingue).

Trilingue français-portugais-arabe Sidola, La so,ciere et la fleur, Le château hanté, (textes et illustralions: élèves d'une classe de maternelle), collection Contes des quatre venls, Editions de l'Harmattan, Paris 1984.

Des jeux «Touriame dana le Tiera-Monde», dès 15 ans, Fr. 12.Une pochette de cinq jeux: - le touriste parfait; - jetuilnouvouils; - gazpacho; - malohiri; - face à face.

Bilingue français-italien Daufresne Michèle, Irma bec-en-l'air, Editions Syros. Paris 1989.

Un dossier pédagogique .A Palméria. , dès 14 ans, Fr. 14.-

La famille Pesse, accompagnée de sa fille Joelle, fait un voyage imaginaire dans un pays du Sud appelé Palméria. Un dossier conçu de manière attrayante pour aborder en classe le thème du tourisme.

Daufresne Michèle, Irma bec-en-l'air, Editions Syros, Paris 1989. Les aventures de Zut, Flûte et Parachute, les nouvelles Editions africaines, Abidjan 1982. Studne Pierre, Médi-Kédi à la recherthe des trous, les Nouvelles Editions africaine, Abidjan 1982. Stevenson Maria, Un crapaud, Toundra Books of Montreal, Montreal. Angeles, Une mite, Thundra Books of Montreal, Montreal. Stratford, Un thien, Toundra Books of Montreal, Montreal. Andrews, Un éléphant, Toundra Books of Montreal, Montreal. Arnold, J'aime les oiseaux, Toundra Books of Montreal, Montreal. Roussan, Si j'étais un martien, Toundra Books of Montreal, Montreal. (TollIldra Books of Montreal, Montreal: 1434. rue Sainte·Catherine ouest, bureau 308, Montreal, Qc H3g lr4). Pressier Sophie, Le taureau noir de Norroway, collection l'Arbre anx accents. Editions Syros, Paris 1990. Lyon Kathleen, Cuisine, collection l'Arbre aux accents, Editions Syros, Paris 1990. Dahl Roald, L'auto-stoppeur, collection J'Arbre aux accents, Editions Syros, Paris 1990.

Bilingue français-espagnol De Saint-Exupéry, Antoine, Le petit Prince, Enrique Sain' Editores SA, Mexico 1986. Daufresne Michèle, Irma bec-en-l'air, Editions Syros. PaI'is 1988. Najar Jorge, L'arbre merveilleux, collection L'arbre aux accents, Edi· tions Syros, Paris 1990. Vigil Maria-Eugenia, Cuisine, collection L'arbre aux accents, Editions Syros, Paris 1990. La Torre Alfonso, L'autre chaussure, collection L'arbre aux accents, Edilions Syros. Paris 1990.

Bilingue français-allemand Vollmer Emil, Les fables de Jean de la Fontaine, Wiesbaden Verlag. Ratwnow Lutz. La puce Grobidon, zweisprachige Kinderbücher Hitle· roth, Margurg 1988. Daufresne Michèle, Irma bec-en-l'air, Editions Syros, Paris 1989.

Quadrilingue français-allemand-italien-romanche. Cagienard Fortunat, Grischetta, Editions Desertina, Coire 1984.

Une brochure .Vaeances dana le Tiers-Monde», dès 16 ans, Fr. 4.Un document de base. A qui profite le tourisme? Quels en sont les effets secondaires? Un autre tourisme? Telles sont quelques· unes des questions traitées dans cette brochure. Ce matériel disponible au Service Ecole Tiers Monde, Epinettes 10, 1007 Lausanne, tél. 021/2684 33 RÉSONANCES. FÉVRIER 1991

Bilingue français-anglais °aboak!ey Graham, Les souris de l'église, Les souris de l'église aux ", Les souris de l'église à la dérive, Les souris de l'église dans ~ l~ne, Les souris de l'église, prennent le large. Editions Gallimard,

Quadrilingue français-italien-anglais-arménien Papazian Séta, La goutte de miel, Editions Parenthèses.

"n, 1983.

D~ru MYriam, Alen Paule, Premier jour d'école, Un anniversaire sur-

~n .., Pomme et ananas, collection Mon premier album bilingue, Edi· ons Gaulier-Languereau, Paris 1986. R~NANŒS .

t'ÉVRIER 1991

Bilingue français-arménien Daufrcsne Michèle, Irma bec-en-l'ai" Editions Syros. Paris 1989.


Bilingue français-turc Daufresne Michèle, Irma bec-en-I'air, ~ditions Syros, Paris 1989. rlamain A., Nicolas M., Contes de Turquie, Editions G.-P. Maisonneuve et Larose, Paris 1977 (livre en partie bilingue).

Daufresne Michèle, Irma bec-en-l'air, !>ditions Syros, Paris 1990. Jiannan Feng, Kuafu a la poursuite du soleil, La réparation de la voûte céleste, Houyi abat les neufs soleils, Shennong découvre 1.. simples, collection Mythologie chinoise, Editions Les livres du Dauphin Beijing 1989. '

Bilingue français-arabe

Bilingue français-vietnamien

Chedid Andrée, L'étroite peau, Editions Dar AI Arab-Paris, Paris. • Le lièvre et l'éléphant, Folio Junior Bilinb'lle, Editions Gallimard, Paris 1981. Huneidi Il., Muller H., Mosaïques, Editions Syros, Paris. Huneidi H., Muller H., Le palais vert, Rdi tions Syros, Paris 1984. Debbane Frida, La gomme amoureuse, Editions Dar AI Arab-Paris, Paris. Histoires de Maïa, Editions Dar AI At-ab-Paris, Paris. Bukiet Suzanne, Angeli May, Les buns comptes font les bons amis, Editions de l'Observatoire (distribution Hachette), Paris 1987. Massoudy Isabelle, Les roseaux, Rditions de l'Observatoire (distribution Hachette), Paris 1987. Laabi Abdellatif, Saïda et les voleurs de soleil, collection Texte bilingue, FAiitions Messidor/La f'arandole, Paris 1986. Dennoun Malek, Le jour où il a plu du couscous, collection Conte des quatre vents, !>ditions de l'Harmattan, Paris 1989. Achach TaIeb, A1if ou le banquet des lettres, Editions Alpha, Tunis 1979. Siffre Renée, Le petit agneau, Maison Sabek, Paris 1984. Cloud Jean-Olivier, Salem et l'ordinateur, collection l'Arbre à livres, Editions Syros, Paris 1985 (traduction française à la fin du livre). Daufresne Michèle, Irma bec-en-I'air, Editions SYI'OS, Paris 1988. Mon petit livre d'arabe, (imagier-vocabulaire français-arabe), Editions le Hameau, Paris 1980.

Nguyen Nga, A la recherche du soleil, Le carambolier, La .ilure et le crapaud, Le buffle et le grain de riz, Cuôi, le garçon dans la lune Le crapaud, faiseur de pluie, collection Conte des quatre vents, Edi: tions de l'IIarmatlan, Paris 1983. Cadore 1., Bloomoune, collection Conte des quatre vents, Editions de l'Harmattan, Paris 1989. Nguyen Viet Chung, La légende des gâteaux du Tèt, collection Conte des quatre vents, Editions l'Harmattan, Paris 1989. Daufresne Michèle, Irma bec-en-l'air, Editions Syros, Paris 1989. Hoang Tanh, Petit Born, Maman cuisine, Mes amis, les animaux collection l'Enfan t bilingue, Editions Sudeslasie, Paris 1988. ' Le mât de bambou, Editions du Fleuve rouge, Hanoi 1984. Too Haai, Tch.. h Sanh, Kim Dong, Hanoi 1986.

Bilingue français-farsi Khasai Malak, Le prince et le faon, collection l'Arbre aux accents, Editions Syros, Paris 1990. Taraghi Goli, Le bus de Shemiran, collection l'Arbre aux accents, Editions Syros, Paris 1990_ Zarrinkelk Susan, Cuisine d'Iran, collection l'Arbre aux accents, Editions Syros, Paris 1990.

Bilingue français-russe Daufresne Michèle, Irma bec-en-I'air, Rditions Syros, Paris 1989. Kim Anatoli, Jeux d'enfants, collection J'Arbre aux accents, Editions Syros, Paris 1990. Paoustovski Konstantin, L'Artel des petits Moujiks, collection l'Arbre aux accents, Editions Syros, Paris 1990. Cuisine, collection l'Arbre aux accents, Editions Syros, Paris 1990.

Bilingue français-japonais • lwamara Kawo, Briot Alain, La pochette surprise, Les bretelles rouges, Le chapeau volanl, collection Les jeux magiques de Tan-Thn, Editions Deux coqs d'or, Paris,

Bilingue français-chinois Zhang, Tianyi, Grand Lin et Petit Lin, Editions en langues étrangères, Beijing 1983. Zhu Suchen, Quinze colliers de sapèques, Editions en langues étrangères, Beijing 1982. Zel'u Li, Le bouvier et la tisserande, Editions du tourisme de Chine, Beijing 1987. Ju Zi, Des joyeux enfant., Les livres du Dauphin, Société chinoise du commerce, Beijing 1987.

Bilingue français-laotien Sayasen Véronique, Veux-tu connaître le Laos, collection L'enfant bilin. gue, Sudestasie 1987.

Bilingue français-dzongkha (Bhoutan) Frei-Pont Marie-Noëlle, IIezant et Wangmo, Helvetas.

Bilingue français-gujarati (Inde) Besse Martine, Ghita sera danseuse, Unicef, Zurich 1986.

Quadrilingue français-khmer-Iaotien-vietnamien TichkY, La légende du vers à soie, collection Coulumes et Cultures, Editions Sudestasie, Paris 1982.

Bilingue français-créole Juraver Jean, Contes créoles, collection Jeunesse, Editions Présence africaine, Paris 1985. Lungfou Marie-Thérèse, Contes et proverbes créoles, devinettes, Edi· tions Désormeaux. Barthélémy Mimi, Le monstre Bagay, collection Contes des quatre vents, Editions l'Harmalan. Comment Petit Jean trompe la mort, Tapori, Rditions Science et Service, 1985. Contes marie-galantais de Guadeloupe, Salines: comptines antmai.es, Kokiyoko: comptines antillaises, Editions Caribéennes.

Heine Helme, L'invitée d~s trois amis, Mc lIee David, Les deux amiraux, Pef, Le monstre pOllu_ Coliection Folio Junior, Editions Gallimard, Paris. (Coffret contenant deux livres et une cassette_) Conte musical en deux langues: La fée musique, français-allemand " . La fée musique, françaIS-anglaIS, La fee mUSique, françaIS-espagnol,

Editions Hatier, Paris 1989.

La gymnastique, français-allemand, La gymnastique, français-anglais, La gymnastique, français-espagnol, Editions Hatier, Paris 1989.

Marie ..che-cache, français-allemand, Marie cache-cache, françaisanglais, Marie cache-..che, français-espagnol, Editions Hatier, Paris 1990. Papillon vole, français-allemand, Papillon vole, français-anglais, Papillon vole, français-espagnol, Editions Hatier, Paris 1990. (Coffret contenant un livre bilingue et un disque). Blum Geneviève, Les idiomatics, collection Point-virgnle, Editions le Seuil. Français-anglais, français-allemand, français-espagnol, françaisilJllien, français-portugais. • ne sont plus inscrits au catalogue des éditeurs 1989. L'ORDP de Sion et l'ODIS de Saint-Maurice pourront mettre à la disposition des usagers ces documents dans le courant du printemps 1991.

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Les Editions Edicef possèdent dans la collection Fleuve et Flamme de nombreux contes bilingues de plusieurs pays d'Afrique, de l'Océan Indien et des Cara-'bes. La traduction française est toujours indiquéeImagier du père castor en 5 langues: français-allemand-turc-serbocroate-italien: Die Bilderschule in 5 Sprachen, Carlser Verlag. Imagier du père castor en 4 langues: français-allemand-italien-angl.i" Il mio paroliere iIIustrato, Editrice Piccoli, Milano. Multilingue: poèmes d'enfants du monde entier: Le monde est notre maison, Editions Le Cherche Midi, Paris 1986. Français-anglais: conte musical en deux langues. R ~ONANŒS .

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Librairie La NaceUe 22, rue Saint-Joseph - 1227 Carouge 'llil. 439771 Literart 15, bd Georges- Favon - 1204 Genève 'llil. 21 40 80 Anglais Librairie Elmedia 5, rne Versonnex - 1207 Genève 'JIjJ. 736 09 45 Espagnol Librairie Albatros 5, rue Th.-Lissignol - 1201 Genève 'ICI. 731 75 43 Italien Commedia dell'Arte 31, rue Saint-Joseph - 1227 Carouge 'JIjJ. 42 12 12 Portugais Kiosque Diffusion 8, rue de l'Aubépiue - 1205 Genève 'JIjJ.206953 Serbu-croate Le Rameau d'Or 17, bd Georges-Favon - 1204 Genève 1\\1. 282633 Russe Librairie Cobram 37, rue Louis-Favre - 1201 Genève 'llil. 73595 12 Langues asiatiques Libl'airie du voyageur 8, rue de Rive - 1204 Genève 'ICI. 21 45 44 Arabe Li brairie L'Olivier 5, rue de Fribuurg - 1201 Genève 'JIjJ.7318440 Chinois Librairie Suisse-Chine l , rue Schaub - 1202 Genève 'IIi!. 734 9955 Arménien Librairie Le Livre d'Or 46, ronte de Divonne - 1260 Nyon 'JIjJ. 61 5833 Turc Türkisch-Deulsche Buchhandlung Hammerstr. 133 - 4057 Basel 'JIjJ. 061/265622

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Aspects p&ychologiques de la maltraitance et des abus sexuels auprès d'enfants 1. Remarques liminaires Il est important, mais en même temps difficile, de parler de la maltraitance el des abus sexuels auprès d'enfants. Ce sont des phénomènes qui ne touchent pas uniquement les grandes villes. En effe~ on les retrouve également dans nos villages valaisans et, comme c'est bien souvent le cas, les situations connues ne représentent guère plus que la fameuse pointe de l'iceberg. Dans l'exposé que je vais vous faire, je souhaiterais vous parler des aspects psychologiques. Les idées que je vais développer proviennent des situations eonerètes que je rencontre dans ma pratique professionnelle au Service médico-pédagogique, en tant que psychologue et psychothérapeute d'enfants et d'adolescents. Pourquoi est-il important d'en parler? Il est important d'en parler, car le nombre d'enrants sujets à ces maltraitances est élevé, bien plus élevé qu'on veut bien souvent le croi· re. Il est important d'en parler car, si par le biais de la prévention, nous pouvons éviter que ces enfants subissent des douleurs physiques et psychiques, nous évitons non seulement que l'on commette IIne injustice, mais nous épargnons à ces enfants des cicatrices qui les accompagneront toute leur vie. Il est important de parler de cette problématique, car l'i nformation que vous pourrez en relirer vous permetlra d'être sensibilisés à de telles situations et pourra contribuer ainsi à interrompre la chaîne de maltraitance ou d'abus sexuels.

thérapeutique cl éducative aux personnes concernées.

pres sentiments de révolte et d'incompréhen. sion. Des questions nous viennent à l'esprit:

Pourquoi est-il difficile d'en parler?

.Est-i1 possible que cela existe? .Comment des parents peuvent-ils arriver à de telles extrémités?"

Il est difficile de parler de cette déviance psycho·sociale pour différentes raisons. Tout d'abord, je vous rappelle que ces compor· tements sont accompagnés de labous très puissants. D'autre part, il s'agit d'une problématique complexe: 1) les personnes adultes qui commettent de

tels actes sont presque toujours dans des situations psychiques et sociales difficiles. Ceci ne justifie nullement leur comportement, mais permet de mieux comprendre ce qui s'est passê et de mieux cibler l'aide à apporter. 2) La confrontation avec les faits provoque des émotions et des révoltes très fortes. 3) Le Code pénal, dans son article 191, prévoit la réclusion ou l'emprisonnement pour 6 mois au moins, pour toute personne ayant commis des attentats à la pudeur sur des enfants de moins de 16 ans. Si la loi est claire en ce qui concerne la punition, la situation est plus difficile pour le théra· peute, en particulier lorsque l'auteur est un membre de la famille de l'enfant en consultation. Elle est aussi difficile pour toute autre personne ayant à s'occuper de l'enfant. Après ces quelques remarques liminaires, je souhaiterais aborder à présent brièvement el séparément les aspects psychologiques de la maltraitance d'une part, et des abus sexuels d'autre part.

En effet, ces comporLements existent souvent depuis plusieurs années et constituent, dans bien des cas, le maillon d'un cercle vicieux qui se perpétue de génération en génération.

Il. Aspects psychologiques de la maltraitance infantile

Connaître une telle problématique peut contribuer à protéger l'enfant et à apporter une aide

Face à des situations d'enfants battus, nous nous trouvons d'abord confrontés à nos pro-

An travers des situations que j'ai rencontrées dans ma pratique professionnelle, je peux affirmer que, derrière la maltraitance de l'en· fant, apparaît toujours des situations psychologiques et sociales difficiles, fortement perturbées.

Lorsqu'une telle situation nous arrive, nous nous trouvons presque toujours: - face à un enfant qui souffre physiquement et psychiquement, mais qui n'ose pas nous informer de sa douleur; - face également au mutisme des parents qui sont solidaires, de peur qu'on découvre la vérité, de peur d'être criminalisés et puni~ Les lois qui régissent les liens au sein d'une famille sont si fortes qu'elles interdisent i l'enfant de parler de la souffrance qu'il res· sent. En effet, il est très difficile pour un enfant de dénoncer son père ou sa mère.

Comment réagissent les parents lorsque nOUI abordons ce problème avec eux? Lorsque vous voulez aborder cette problémaU· que avec les parents, les réactions sont souvent les suivantes: . - soit les parents nient totalement les faits, sont étonnés que l'on fasse de telles suppo' sitions et remettent en questions nos obser· vations; . - soit ils banalisent totalement les faits, ail!, guant «qu'une claque au bon moment ni jamais fait de mal à personne ll .

Parf~is, ce n'est qu'au bout de plusieurs entre; tiens qu'ils arrivent enfin à parler de. ce q~ s'est passé réellement, qu'ils ar~l~e.n~ ~ eX:~r mer leur détresse et leur imposSlblhLé a ré gI différemment.

AJJ travers des expériences. réal~s~es, j'ai. ~u constater que les enfan~'i qlll ont eLé m~l~r3ltes t fortement infiuences par ces stratégies de S?~ nce et qu'ils risquent d'entrer dans un VlO ~e vicieux qui fera que, 10rsqu'Hs seront à ~: tour parents. ils auron.t également recours à des sllatégies de maltraltance.

Quelle est notre tâche lorsque nous nous trouvons face à un enfant maltraité? 1) La première tâche consiste à protéger

l'enfant, à le soigner phYSiquement et psychiquement et prendre les mesures adéquates pour éviter que cela recommence. 2) La deuxième tâche consiste à aider les parents à changer de comportement. En effet, ce sont pour la plupart des parents en détresse qui ont besoin d'aide. Prévention Comment pouvons-nous prévenir la maltraitan· ce? D'une manière très générale, je pense que tous les moyens qui nous permettent de diminuer 1. violence dans notre vie - familiale et extrafamiliale - constituent déjà un premier pas. Il faut d'autre part que nous apprenions à ré· gler les conflits par d'autres moyens que la violence. Je pense que l'école peut devenir te lieu par excellence oil l'on peut faire de tels apprentissages, spécialement pour les enfauts qui vivent des situations de violence dans leur famille.

Un moyen de prévention important est de bien informer les personnes s'occupant professionnellement d'enfants. Il me semble également que les écoles de parents devraient sensibiliser les parents sur ce problème, sans toutefois les criminaliser. Elles pourraient aussi leur donner des informations sur les ressources privées et publiques à leur disposition. Je pense notamment aux pédi· atres, à l'Office des mineurs et au Service médico·pédagogique.

III, Aspects psychologiques de l'abus sexuel Permettez-moi à présent de parler brièvement de quelques aspects psychologiques liés à l'abus sexuel auprès des mineurs. Comme vous le savez certainement, ce n'est pas un phénomène nouveau. De tous temps, des enfants ont été victimes d'abus sexuels par des adultes.

L. Privilège de notre époque réside dans le fait que nous en parlons de plus en plus ~..rtement. C'est surtout grâce aux activités es: mOUvements féministes américains que la Problématique de l'abus sexuel est devenue ac"&nble à un large public. Les différents Olé. a'liONANCES - F~VBIER 1991

dias, la télévision et la presse écrite en parti· culier, traitent de ce thème périodiquement et contribuent ainsi à améliorer l'information. D'autre part, nous disposons d'un nombre de publications relalivement élevé sur cc Ulème. Permettez-moi de vous rappeler qu'une brochure vient d'être éditée par Pro Juventute en 1989. Elle porte le Litre «A leur corps défen· danL». Cette broch ure traite le thème de manière globale et peut apporter de nombreuses informations aux personnes qui ont la responsabilité de jeunes. Dans notre pays, chaque année ,ont déposées 2000 à 3000 plaintes pour agressions sexuelles auprès de mineurs. Hien que ce nombre soit important, il ne représente pourtant qu'une minorité des cas réels. On pense qu'en Suisse 1 garçon sur 10 et 1 fille sur 4 ont été victimes d'abus sexuels avant l'âge adulte. Les victimes d'abus sexuels appartiennent à tous le, milieux ,,,,,iaux-économiques. Le plus so uvent, ce sont des enfants de 6 à 12 ans, mais il arrive également que des nourrissons et de très petits enfants soient maltraités sexuellement. Dans bien des cas, l'abus se répète. Il peut même durer plnsieurs années.

L'abuseur, dans 80 à 95 % des cas, est connu de sa ou de ses victimes. C'est souvent quelqu'un de la parenté, du voisinage, voire de la famille. Il ressemble à «M. tout le monde». Schématiquement, il a entre 20 ct 40 ans, est marié et père de famille. Il mène une vie sociale normale, jouit de l'estime de son entoura· ge, occupe un poste d'autorité et de confiance. Bref, c'est une personne au-dessus de tous soupçons, apparemment. iArsqu'un enfant est en relation de confiance avec un adulte, et lorsque de plus il constate que cet adulte a la confiance de ses parents, sa confiance va être totale, aveugle et sans limite. Il est prêt à suivre n'importe où cet adulte, même s'il l'amèue dans des chemins qni lui paraissent troubles. Il sera bien difficile pour lui de résister ou de s'opposer, car il sera devenu en quelque sOite le prisonnier de la confiance. En conséquence, parler du ~(méchant étrangerll qui, grâce à des friandises, abuse de nos enfants, relève du mythe. Ce I!\Ythe peut même devenir dangereux, car nous risquons de ne mettre en garde les eufants que contre l'étranger. Dans les cas de situations d'inceste, le tabou est très fort. Il n'est pas rare que la victime soit déclarée fautive. Il peut suffire de dire que c'est la soi disant jolie gamine qui a pro· voqué et /lOUS nous trouvons dans une situation paradoxale où c'est le violeur qui devient vietime. Je pense qu' il faut être clair dans l'appréciation de la situalion. La pel'sonne adulte qui

commet des a!.l.entats à la pudeur est responsable de son acte et il est incorrect de vouloir trouver une co· responsabilité chez la victime. Même une adolescente mineure, consentante, n'est pas responsable, car jamais elle ne possède le même niveau d'information biologique, psychologique et s""iale que la personne adulte. Ce n'est donc pas en toute liberté qu'elle accepte ou refuse les rapporta sexuels.

IV. Réflexions sur des stratégies de prévention de l'abus sexuel Je souhaiterais terminer mon exposé par quel· ques réflexions permettant de prévenir les abus sexuels. La première chose à relever c'est que l'ignorance et la honte qui accompagnent souvent ces situations peuvent être combattues par l'éducation et l'information.

Mais Gomment pouvons-nous nous y prendre pour pratiquer une éducation susceptible de prévenir les abus? Il semble que la prévention peut s'effectuer à deux niveaux: 1) Le premier étant l'information aux pa-

rents et aux instances extra-familiales qui s'occupent d'enfants. Cette information doit traiter globalement le problème et montrer comment on peut en parler aux enfants. 2) Le deuxième, c'est l'éducation de l'enfant par les personnes qui l'encadrent. Cette éducation doit lui permettre d'exercer son sens critique dans les situations qu'il ren· contre. Elle doit lui permettre de poser des limites, de refuser. Il doit savoir qu'il n'y a pas de secret absolu qu'il ne peut partager avec ses parents ou sa maîtresse, qu'il doit pouvoir dire non, lorsque sa voix intérieure dit non. W. Schnyder Direct..", SM?

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De l'eau pour l'Arabie

Le Film Institut propose: «Le monde arabe d'aujourd'hui» Image de l'Arabie d'aujourd'hui Sous nos latitudes, il n'y a guère qu'une petite minorité de gens qui connaissent la vie humaine et économique arabe pour l'avoir vue et vécue personnellement, alors que nous sommes Lous tributaires, dans une très large mesure, des évolutions sociales et politiques des pays de la péninsule arabique. En raison de cett. méconnaissance. l'image que nous nous faisons du monde arabe continue d'être empreinte de clichés surannés. Ce n'est qu'à petits pas, et à contre-cœur, que les consciences occidentales s'accommodent de l'idée d'une Arabie en transformation ct qu'elles admettent l'exist.nce de données nouvelles telles que la présence de pétrole, l'exploitation de ressources inédi· tes, la mise en valeur des espaces par des implantations industrielles et des méthodes de cul ture intensive. Or il est évident que pour saisir dans toute son ampleur l'interdépendance entre le Proche-Orient et les pays industrialisés, nous aurions avantage à fonder notre image du monde arabe sur la réalité plutôt que sur les clichés décolorés d'un lointain passé. Le souci d'ajustage et d'adaptaLion de notre connaissance du monde arabe en appelle au double concours des mass média et de l'école, dont l'importance et la responsabi lité soot p";mordiales. La série réalisée par le Film InsLitut sous le titre cc Le monde arabe d'aujourd'hui » apporte une excellente contribution à l'accom plissement de cette lâche d'informa· tion.

Résumés des contenus Les pêcheurs du golfe d'Oman (19 min)

Les eaux poissonneuses du golfe d'Oman sont, pour l'instant encore, exploitées avec modération mais l'expansion des villes, l'aménagement de réseaux routiers modernes et la disparition des nomades ont amorcé de pl'ofondes mutations. L'apparition de nouveaux marchés

exige l'intensification de la pêche. contraignant l'Etat à développer les moyens de transport et de stockage mais aussi à mettre en valeur des espaces périphériques. Si la construction des «dhows» se poursuit selon les techniques ancestrales, les embarcations en aluminium n'en commencent pas moins à se multiplier (6) .

Sardines (18 min)

Sur le littoral, la pêche se pratique avec un chalut remorqué par deux barques. Cette méthode exige la présence d'u ne équipe de vingt pêcheurs parfait.ment entraînée, reflétant l'étroite relation entre l'aclivité économique et les stmetures sociales. Avec les bateaux d'alumi nium à moteur hors-bord récemment entrés en service dans le sultanat, les méthodes de travail ont subi de pl'Ofondes modifications. En un temps relativement court désormais, de larges zones marines peuvent être exploitée. La pl us grande part de la pêche est séchée au soleil sur le rivage, puis vendue directement aux peuplades montagnardes comme fourrage pour leurs troupeaux. Moulus et mélangés à du foin et de la paille hâchés, ces poissons co nsti· tuent en effet, pendant la saison humide et chaude de la mousson, un aliment riche en protéines qui permet d'attendre'la nouvelle période de pâture.

Tradilions ancestrales confrontées à l'introduction de méthodes modernes: Le film aborde ce problème en le plaçant dans le contexte social donné (7).

Agriculture traditionnelle en Arabie du Sud (14 min)

Le paysage montagneux du djebel Akhdar est parsemé d'innombrables villages aux allures d'oasis. Depuis des siècles, un système d'irrigation raffiné permet à l'homme de mettre à profit l'eau des rares sources de la l'égion. Uu

réseau de canaux aux ramifications multiples permet aux habitants - une centaine à peine en général - de ces agglomérations accro. chées aux rochers, comme des nids d'oiseaux d'arracher à ce sol aride de quoi se nourrir. ' L'entretien du sys!kme d'irrigation suppose l'existence de communautés sociales extrêmement bien stmcturées, Oll le Coran en tant que guide spirituel et la tribu en tant que facteur d'unité sociale jouent un rôle déterminant. Les marchés locaux renforcent ce système autarci· que, puisque les habitants, pour couvrir leurs besoins, peuvent y écouler l'éventuelle production excédentaire. Pendant les siècles, ces vil-' lages-îlots ont survécu dans cette région de montagnes désertiques et hostiles. C'est ceU. situation d'un pays producteur de Ilétrole avant l'avènement de l'ère moderne que présente ce documentaire (8).

Méthodes nouvelles dans l'agriculture des pays arabes

(35 min) pour les habitants des régions désertiques, l'eau est un cadeau dont ils prennent un soin jalo uX - Durant des siècles, un ~st"me d'irrigation extraordinairement raffi ne fait de galenes souterraines (qanat) et de conduites à ciel ouvert (faladj), sur plusieurs kilomètres, était chargé d'cu tirer le meilleur profit

A l'ère du pétrole, les moto-pompes ont pris la relève. L'eau soutenëli ne chargée à la surface permet d'irriguer et de cultiver des surfaces immenses. Une usine de dessalement de l'cau de mer fournit à la ville toute proche les 50 millions de litres d'eau potable dont elle a besoin chaque jour. Mais les dangel's de Sllrexploitation des réserves d'eau et d'accumulation de sel dans le sol sont le revers de la médaille de ces merveilles techn iques (11)_

Elevage du bétail à la limite du désert (1 8 min)

Il y a quelques années encore, l'élevage était l'apanage des nomades. Les techniques moder· nes d'irrigation rendent aujourd'hui possible la culture de fourrage sur de grandes zones jadis désertiques, ct des fermes calquées sur les modèles européens, ont été aménagées. Grâce à de judicieux croisements de races, la production laitière a considérablement augmenté; des structures de vente adéquaœs facilitent l'écoulement des nouveaux prod uits. Le bétail de haut rendement étant moins résistant aux maladies, l'édification d'un centre vétérinaire n'a pas été oubliée. L'avenir dira si ce choix était judicieux (10).

De l'encens au pétrole

nier à nos jours, le film pose la question de J'avenir, des solutions à envisager lorsque les gisements de pétrole seront épuisés. L'exemple de l'encens, jadis gage de richesse et de pouvoir de l'Arabie du Sud, démontre à quel point l'importance d'une matière première peut varier d'une période à l'autre de l'histoire_ Le pays recelant par ailleurs d'abondantes réserves de cuivre, c'est sur l'espoir d'une exploitation de cette nouvelle matière prometteuse que sc termine le documentaire (12)-

Tours de forages, oléoducs et pétroliers (26 min) En plein désert, une équipe sc livre à la prospection pétrolière par procédé sismique, une technique illustrée dans le film par des dessins animés et des maquettes. Dès que les appareils révèlent la présence d'un gisement, le forage est entrepris qui permettra de déterminer les possibilités d'exploitation. L'exemple du champ pétrolifère de Marmoul montre comment s'établit l'infrastructure (rout.s, logements, entrepôts de matériel, installations de stockage) d'un t.1 complexe. Le pétrole étant transpOlté par pipe-lines, le film aborde également des sujets tels que le soudage des conduites et le contrôle des soudures pal' rad iographie. Deux autres gisements, au nord d'Oman, servent en outre d'illustration aux procédés d'exploitation des champs et aux méthodes de direction des opé,..tions d'extraction. La dernière partie du film enfin montre le chargement d'u n navire pétJ'olier par un sys!kme de bouées floltantes (l3).

Changements économiques et sociaux en Oman

(l8 min)

(18 min)

(23 min)

Avec les découvertes pétrolières et les revenus qui en découlent, la situation de l'agriculture traditionnelle des Etats arabes s'est profondément mOlli fiée. Zone de désert et de steppes jusqu'ici lrès peu exploitée, les plaines littorales du sultanat d'Oman SOli t soumises aujourd'hui à une intense activité de recherche de nappes phl'éatiques. Amenée à la surface à l'aide de pompes diesel, l'cau souterraine est distribuée par des installations d'irrigation ultramodernes largement automatisées. Des techniques agricoles d'avant-garde sont égale· ment utilisées pou r les cultures maraÎChères. céréalières et fourragères intensives nées de ces terres irriguées.

Source d'énergie par excellence ct moteur de l'économie moderne, le pétrole n'est pas la seule matière première à avoir marqué l'histoire de l'Arabie.

Pendant une longue période, les nomades et les paysans se sont partagés les déserts ct les maigres prairies. Les villes étaient les centres du commerce et du pouvoir, et leurs habitants ne cessaient de s'enrichir. Aujourd'hui, l'Oman est en voie de franchir le pas vers la société industrielle moderne. Le film met en évidence

Les nouveaux et nombreux produits obtenus nécessitent des structures de fabrication et d. vente adéquates. L'incidence des différents as· pecls de la modernisation sur la configuratIOn du marché est mise en évidence par les cas d'une fabl'ique de dattes, d'une laiterie et des marchés de légumes étatisés (9).

Après une rapide rétrospective qui relate l'évolution de l'cxploitation pétl'Olière du siècle der-

le bouleversement d'un pays où, au cours de ce passage du Moyen-Age à l'ère moderne, les anciennes traditions sociales et économiques s'effacent devant le progrès ct la technologie (14)_

De l'âne à l'hélicoptère (27 min) Il y a 3000 ans déjà les premières relatious commerciales internationales furent établies en Oman grâce aux dhows. Pour le commerce iudigène les seuls moyens de transport étaient les âues et les chameaux_Aujourd'hui les hélicoptères remplacent de plus en plus les ânes et les grands bateaux, les dhows. Des pompes à moteur servent à l'irrigation et les oléoducs transportent «l'or noir» qui est à l'origine de ces innovations (15).

La fin de l'artisanat (24 min)

Des images magnifiques montrent les potiers de Bahia au travail. Mais de plus en plus, la poterie artisanale est remplacée par des produits de masse moins chers en plastique ou en aluminium. Les vieux dhows, eux non plus, ne répondent plus aux exigences des transports modernes. L'orfèvrerie sur argent fait partie des traditions ancestral es du pays. Les secrets de l'art sont transmis de père en fils, tout comme ceux du métier de tisserand, exclusivement réservé aux hommes. La production de masse el les t.chnologies modernes prennent une emprise croissante sur la vie quotidienne. Ayant passé, en l'espace d'une seule génération, du Moyen·Age à l'ère moderne, l'Oman frappe par les violents contrastes qui opposent les usages archaïques aux tendances modernes (16).

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INFO ENVIRONNEMENT 06}pa,rlltnenlde

Q

Alin de sensibiliser le plus grand nombre d'enseignant.s aux problèmes d'environnemen~ le DIP organise chaque année des cours dans le, cadre des semaines pédagOgIques. Il ne sont pas umquement réserves aux enseignants en écon~m~e familiale, mais sont ouve~ ~ toU~1 p~ur que, dans les autres diSCiplines du programme, les objectifs SI clalfement définis ne restent pas seulement au niveau des intentions. Berthe Sierro

hUipectrice d'économie familiate

SeNice d\llaProlec1ion de I"Erl'Vironoomenl

l'E,wirOOllemtml el de l'Aménagement dl.llerntoirc

Le rôle de l'école normale Protection de l'environnement dans les écoles Chaque jour, les adultes causent des dommages à l'environnement dont les conséquences seront à supporter par les générations futures. Sous la conduite du personnel enseignant, la jeunesse d'mdourd'hui devrait apprend re un comportement plus respectueux envers l'environnement, afin de mettre un terme à cette fâcheuse évolution. Ainsi, des enfants avertis pourront.. pour une fois, inverser les rôles et éduquer leurs parents en leur expliquant le comportement appris à l'école.

L'étroiœ collaboration entre le DIP et le SPE se concrétise également par des cours de perfectionnement concernant la protection de l'environnement, des conférences dans les écoles normales et d'autres écoles l'élaboration de documentations.et informations à l'inœntion du corp; enseignant (par exemple films vidéo avec dossier pédagogique, pages spéciales dans les organes de publication du DlP, etc.) Les enseignantes el enseignants qui aimeraient, à l'avenir, recevoir chaque mois l'Echo-bulletin du SPE sont priés de le faire savoir, par écrit, en indiquant l'adresse exacœ à: Service de la protection de l'environnement, à.i. du ch3l'gé d'information, Place des Cèdres, 1950 Sion.

L'hôte du mois W" Jocelyne Gagliardi s'est occupée pendant 10 ans de cours dC'recyclage destinés au personnel enseignant et traitant de la pédagogie de l'environnement. Voici ce qu'elle pense de notre sujet du mois: ,C'est quoi la nature? Une cour d'école, un jardin public sont traités comme un décor et non comme un milieu vivanl. Ils obéissent à deux impératifs aussi coûteux qu'imbéciles: un extrême entretien et une végétation exotique. Résultat: voir une prairie, un sous-bois, un bord de ruisseau, un étang relève de l'expédition. Et pendant que les enseignants se demandent où ils pourraient trouver tin vrai coin de nature, les faucheuses raflent les dernières fleurs sauvages des talus. Au revoir papillons, sauterelles. Et pourtant, un bosquet de sorbicrs et d'aulnes, un champ de sauges et de coquelicots, une haie d'aubépines ou de houblon ne coûtent pas plus chcr que les érables du Canada, les cotonéastiers du Japon ou les cèdres du Liban. En plus, ils permettraient peut-être au rossignol, à la belette ou au paon du jour de s'installer en ville. Ne rêvons pas! Privés de contact avec la natul'e sauvage, les enfants ne pourront ni l'aimer, ni la protéger. Finalement, c'est peutêtre la meilleure préparation au monde qui les attend.'

Réjouissante collaboration Le Service de la protection de l'environnement (SPE) publie chaque mois un • Echo-bulletin. dans lequel il informe sur un aspect particulier de la protection de l'environnement, en se basant sur la législation en vigueur. Avec le grand public, les autorités et les associations professionnelles, les écoles forment un public-cible très important. Dans le sens d'une très étroiœ collaboration entre le SPE et le DIP, cetœ édition de l'Echo-bulletin (5000 exemplaires) sera également insérée dans les organes de publication du DIP, c'est-à-dire ,Résonances» (3000 exemplaires) et «Mitteilungsblatt. (2000 exemplaires). ~n plus, la plupart des texœs ont été rédigés par des représentants des milieux de l'enseignement.

De l'admiration à la responsabilité Grimper aux arbres ou patauger dans le ruisseau, accompagner les adultes en forêt ou aux champs, voilà qui permettait aux gosses d'aulrefois de découvrir les complexex mécanismes de la nature. N'osant ni se salir, ni quitter son milieu urbanisé, l'enfant d'aujourd'hui apprend la nature à travers les livres et la TV. Rien que difficiles à gérer efficacement, les sorties d'environnement du programme scolaire doivent rester ces instant.s privilégiés où l'enfant s'émerveille. Au maître de guider ses premiers pas et de l'amener à découvrir la fragilité des équilibres biologiques et le rôle des milieux naturels. Cetœ réflexion amènera à la prise de conscience des responsabilités de chacun face à la dégradation de l'environnement et déterminera l'attitude des générations futures envers la nature. Christian Keim et Gérard Comby

A l'avenir, nous serons toujours plus confrontés à des problèmes en rapport avec l'environnement. L'école devra donc s'occuper davantage de telles questions. Le corps enseignant joue un rôle important dans cette éducation. Par conséquent, l'enseignement de la notion 'environnement. prend toujours plus d'importance. A l'école normale de Brigue, l'enseignement de l'écologie englobe les sujets suivants: L Connaissances de base de notre biosphère Si nous voulons protéger notre biosphère, nous devons d'abord la connaître et l'aimer. Les élèves apprennent au' cours de lellr formation à comprendre le fonctionnement d'un écosystème. A cette occasion, ils font la connaissance, dans la nature, de différents écosystèmes, comme par exemple l'habitat, le lac, la forêt, la pelouse steppique et la prairie grasse. 2, Les atleintes de l'homme aux différents biotopes On aUribue une grande importance à ce chapitre. La pollution de l'air et des eaux, l'exploitation et la sur-exploitation du paysage, l'effet de serre, la destruction de la couche d'ozone, les problèmes en rapport avec les déchets et l'énergie sont étudiés à fond. Verena Chastonay Professeur de biologie à l'école !!ormate de Brigue

L'environnement est intégré dans certaines branches du programme du cycle d'orientation. Il n'est pas enseigné comme tel, mais fait partie des objectifs spécifiques des programmes de géographies, de sciences et d'économie familiale. Dans ces trois matières, l'attitude du maître et son enlfagement face aux problèmes de l'environnement sont déœrminant.s. Rien de mieux que l'exemple pour faire prendre conscience aux élèves de leurs res~on· sabilités dans la lutte contre le gaspillage, la pollution, dans le t",ge et. l'élimination des déchet.s, dans les économies d'énergie, pour le~r démontrer les inœrdépendances écologiques et les sensibiliser à la soli: darité qui doit exister entre les hommes face aux dangers nouveaux qUi menacent ['environnement.

L'Eco-conseil Donner le bon exemple. Il est important d'expliquer à l'enfant les rapports entre les différent.s domaines de la protection de l'environnement. Cependant, il est tout aussi important que le personnel enseignant lui montre, par l'exemple, le ~omportement qu'il doit adopter. Agir. Dans les écoles, il existe de nombreuses possibilités de compléter les paroles par des actes (par exemple: éviter, diminuer, valoriser, éliminer les déchets. travaux par groupes avec expositions, visite d'une usine d'incinération, STEP, décharge, déchetlerie, nettoyages, etc.). Englober la société,

justituteurs

Environnement et programme du CO

L'enfa!!t qui a appris à aimer et à con!!aître la 'lILture sera aussi motivé pour la protéger.

Réaliser les actions en faveur de l'environnement en impliquant les parent.s, la population. Le journal de l'école, la presse locale, des affiches peuvent avoir un effet pédagogique, mais aussi servir de multiplicaœur d'informations dans le domaine de la protection de 'l'environnement.

PROCHAIN NUMÉRO

Ne pas faire peur.

La peur est mauvaise conseillère. La peur peut paralyser. C'est pourquoi il faut montrer à l'enfant ce que nous devons faire aujourd'hui, afin que les générations futures puissent aussi jouir de la naLure et d'un environnement intact.

LIENS VALAIS - UNIVERSITÉS RÉSONANCF,s - FÉVRIER 1991

Documentation. «Résonances. et «Mitteilungsblatt» informeront à l'avenir, quatre fois par année, dans leurs pages consacrées à l'environnement, sur la protection de l'environnement et le nouveau matériel didactique dans ce domaine.


A toute vapeur juin 1991 St-Maurice

mal

La Iiaisou Evia~ - Le Bouveret M ouverte à !'exploitation"l~ 1 juin 1886. C'était 1époque gloneuse de la hgne ct ltahe propl'leté de la Compagnie du Simplon. Devenue, après quelques transactions, le JuraSimplon en 1890, la compagnie fera partie du f~m,,1X rachat par la Confédération en 1904 ~.. la maJol'lté des chenuns de fer hdvétiques. Les CFF étaient nés! Lelectl'lficatlOn de la hgne M achevee dans sa totalité en 1954 seulement, ce qui valut l'ntilisation de nombreux types de locomotives à vapeur. Une des plus célèbre fil! la C 5/6, spéciale· ment construite pour la ligne du Gothard, qui vint en renfort durant la Deuxième Guerre pour acheminer les trains de marchandises en provenance de France. Le Bouveret était alors la seule gare frontière en contact avec la France libre.

Aujourd'hui et demain,,, Des bruits tOlûours plus insistants sur la fermeture du tronçon Monthey

I,e concours de travaux d'élèves (3 catégories: 1. dt'apeaux, 2. ACM et 3. dessin) SUI' le thème du chemin de fer a bien démarré et nous nous en réjouissons. Dans beaucoup d'écoles, on a mis en chantier des locomotives à vapenr qui partiront bientôt pour St-Maurice. Nombreux sonl les enseignants qui nOlis ont fail parvenir les bulletins d'inscriptions 1I0US permettant d'organiser l'exposition. La première information a été ùonné dans" Résonances» du mois de décembre, plusieurs personnes ne l'ont pas vue, aussi 1I0US publions encore ulle fois le bulletin d'inscription. Le train est en marche, nous attendons les retardataires. Communiquez-nous rapidement volre participation! Pour mieux vous aiguiller, VOLIS trouverez à ]'Odis de St-Maurice de nombrenx Iivms SU I' les chemins de fer, trains d'autrefois, d'aujourd'hui el de demain. Et pour volre documentation particulière sur les trains à vapeui' de chez nous, voici un bref historique de la ligne de chemin de fer . St-Maurice - St-Gingolph., mieux connue sous l'appellation . Ligne du Tonkin».

Historique et photo A l'occasion du 700'- anniversaire de la Confédération, la ville de St-Maurice propose A TOUTE VAPEUR, une manifestation à la fois culturelle et didactique sur le thème dn chemin de fer. Concert, films, expositions en relation avec le train sont prévus en mai et juin prochains. De plus, les CFF mettront en marche su r la ligne du Tonkin des compositions historiques ou insolites, dont certaines seront remorquées par des locomotives à vapeur.

La ligne du Tonkin : un passé au futur Curieusement le mythe de la spirale ascendante de l'histoire semblerait s'appliquer à la vénérable ligne du Tonkin. Victime expiatoire sur l'autel de la rationalisation, la liaison ferroviaire St·Maurice - St-Gingoll) rassemble plus que jamais son collège de défenseurs qui, passionnés et

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convaincus, ne ménagent aucun effort pOUl' faire entendre leur détermi. nation à sauver ce tronçon prestigieux. Rn effet,' comme lors des projets de constructions, l'avenir de cette ligne s'expliquerait davantage dan. le rôle d'une relation transfrontalière que dans celui de dessert. régionale.

En mai 1859, lorsque la premièm locomotive ralliait le Bouveret à St.Mauriee, l'espoir des promoteurs était grand. Aucun d'entre eux, el surtout pas le fantasque et roublard comte La Valette n'osaient imagi· ner que cent trente ans plus tard ce maillon d'une chaîne ambitieuse deviendrait un toltillard d'intérêt local, menacé de disparition. Car dès les premiers ponrparlers, il ne s'agissait pas de créer une ligne ferroviaire qui se limitait à la vallée du Rhône, mais d'aller bien au-deli, vers l'Italie et qui sait jusqu'en Orient. On espérait pour cela percer les alpes, sous le Grand-St-Bernard plus précisément: c'est la tentative du tunnel de Menouve qni échoua en 1857 faute d'argent. Mais trêve d'anti· cipation. Après le retrait de la concession accordée anx Vaudois Béguin et Franel, le Conseil d'Etat valaisan représenté par le docteur Claivaz et le notaire H. Pignat, signe à Paris le 11 janvier 1853 un projet de concession avec Adrien de La Valette. L'affaire est ratifiée quelques jonrs plus tard par la Confédération. C'est le début de l'aventure! Les préliminaires administratifs réglés avec les communes et les particuliers, la construction débute en avril 1854. Les travanx sont adjugés à l'entreprise Uunebelle et Frères de Paris pour un mou tant forfaitaire, Le 16 férvrier 1859, la locomotive circule de Bouveret à Vouvry où l'on fête dignement l'événement. Au début mai, la liaison ferroviaire Bouve· ret - St-Maurice est assurée: la locomotive à vapeur traverse le célèbre tunnel de 460 mètre de longueur! Ces premières machines au nombre de six provenaient des ateliers d'Oullins dans la région lyonnaise.

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Prénom : _

Genre de réalisations (catégorie ct matière): _

dimensions approximatives: _ _ __

à adresser à Animation ACM ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion.

Dominique Quendoz Suite au prochain numéro avec la présentation du 1C:Rive Bleue

Express») ... Pour en savoir plus sur la ligne du Tonkin: - P. Perren. - Les débuts du chemin de fer en Valais. - St-Maurice, 1961. - G. Maison. - Les chemins de fer des Alpes vaudoises et du BasValais. - Aigle, 1973.

Un brin d'histoire ...

Adresse: _ _ _ __ __ - - -- - --

Nombre de pièces: _ _

_ St-Gingolph laissent entrevoir de sombres perspectives ferroviaires dans l'extrême Bas-Valais. 11 est à la fois curieux el inquiétant qu'une infrastruclure de cette qualité soit remise en question, Celtes, la liaison

Monthey - St-Gingolph ne trouverait sa véritable signification que dans la revitalisation d'une ligne sud·lémaniQuc St-Maurice - Genève via Evian et Thonon. A l'heure de l'Eul'Ope, à l'heure des incessantes queslions sur la protection de l'environnement. les ambitions des pionniers du siècle dernier ne semblent pas si insensées aujourd'hui. Et c'est loin de tout esprit nostalgisant, la rénexion que proposera, entre autres, la manifestation A TOUTE VAPEUR!

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Pour l'école primaire et le cycle d'orientation

O RDP

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du mercredi 7 au mercredi 14 mars 1991 A cette occasion , des commandes peuvent être effectuées. Elles seront réalisées après approbation par les communes concernées.

Systèmes dlenseignement Matériel de démonstration et d'expérimentation, projection Francis O. Rychner, Conseiller didactique 8ureau romand Poste restante 1180 Rolle 0021 · 80858 93

Kümmerly+ Frey Hallersllasse 6-10, case postale, m1 Berne Téléphone 031 /24 06 66/67


Documents audio-visuels ou sonores sur la passion et la résurrection du Christ Voici répartis selon trois groupes d'âges, quelques documents sonores (RP). visuels (montage R). audio·visuels (R+) ou vidéos (CVR) pour soutenir nos catéchèses sur la Passion, le chemin de croix et la résurrection du Christ.

1. Pour les 5-7 ans R 1033 Chemin de croix, le petit Colin découvre le chemin de croix parcouru par Jésus. 16 dias-dessins avec livrel (2 exemplaires). R 81 ·82 La Pâque de Jésus, du dimanche des Rameaux au matin de Pâques. Une bande dessinée, avec 48 dias et un livret. (2 exemplaires). R 350 Jésus fait son repas d'adieu, annonce de la Passion, préparation du repas pascal, célébration du repas et institution de l'Eucharistie. 18 dias·dessins avec livret. R 351 Passion et mort de Jésus, Jésus est trahi, arrêté, jugé, condam· né et cmcifié. 25 dias-dessins, avec livret. R 352 Résurrection et apparitions de Jésus, 14 dias·dessins avec livret. R 144·146 Du Jeudi-Saint à Pâques, "Vers le Seigneur., 16 dias avec livret. R 482·83 En route vers la fête de Pâques, du dimanche des Rameaux à la prière de Jésus au Jardin des Oliviers. , Palettes bibliques., 12 dias avec livret.

R+ 415 Jésus de Nazareth: le procès de Jésus, images de Franco Zeffirelli. 24 dias, 12 min.

R 869 Chemin de croix, chemin de salut, 45 dias avec livret. Pour méditer les étapes de la voie douloureuse.

R+ 416 Jésus de Nazareth: la mort et la résurreetion de Jésus, Images de Franco Zeffirelli, 24 dias, 13 min.

R 870 La route de l'amour, 45 dias avec livrel Méditation qui nous invite à suivre le Christ: une vie donnée librement, c'est une mmi pour la Vie. R 981 Regard et méditation: chemin de croix avec les vitraux de Vereorin. Texte de Paul de la Croix. 30 dias avec Iimt. R+ 928 Un matin ... un train, chemin de croix. 63 dias, 25 min. Une réflexion sur l'actualilé ~lI chemin de croix.

R+ 31-33 et 310 Le Pain de vie, du repas pascal à l'arrestation de Jésus au Jardin des Oliviers. Imagcs de Franco Zeffirelli. 48 dias, 15 min. (4 exemplaires) . R+ 34·36 et 311 L'Innocent condamné, procès de Jésus, ses wrtures et sa condamnation à mort. Images de Franco Zeffirelli, 48 dias, 15 min. (4 exemplaires). R+ 37·39 et 312 Le Crucifié ressuscité, chemin de croix, mort, sépul· ture de Jésus et ses manifestions aux disciples. Images de Franco Zeffirelli, 48 dias. 15 min. (4 exemplaires). R+ 606·10 La Passion: Jésus de Nazareth, 56 images de Franco Zeffirelli, avec la première version ti rée de l'Evangile selon saint Jean. 30 min. (5 exemplaires).

R+ 984 Si on jouait Emmaüs, une mise en scène réalisée par des enfants au catéchisme. 18 dias, 7 min.

R 570 Le Ressuscité, apparitions de Jésus aux femmes, aux disciples d'Emmaiis, aux Apôtres. Ascension. 30 dessins de Joudiou avec livret. CVR 480 Résurrection de Jésus, "Raconte·moi la Bible •. 1'rois séquen· ces de 7 min. en dessins animés.

R+ 990 Emmaüs, hier et aujourd'h'ui: une relecture et une actualisa· tion du récit de Luc. 36 dias, 10 min. R+ 1031 Pâques ... temps des partages, la vie ch rétienne vécue à la lumière de Pâques. 84 dias, 28 min.

CVR 541 La Passion de Jésus, de l'onction de Béthanie à la résulTec· tion de Jésus. Avec des marionnettes. 25 min.

CVR 01 Jésus, deuxième partie: du dimanche des Rameaux à la résur· reetion de Jésus. 60 min.

R+ 204 Qui veut me suivre, chemin de croix, 30 dias, 15 min. R+ 961 Chemin de croix d'hier et d'aujourd'hui, une méditation avec les vitraux de Chermignon dessous, 30 dias, 23 min. R 1026 Chemin de croix, avec les tableaux de l'église d'Ollon (VD) 15 dias avec livret. R 1034 Chemin de croix, 15 dias·dessins avec livret.

RP 21 Chemin de croix de Lourdes 1982, 60 min.

(2 exemplaires).

R 569 De Gethsémani à la mort de Jésus, l'arrestation de Jésus, son procès et sa mort en croix. 31 dessins de Joudiou, avec Iivrel

R+ 51 Chemin de croix missionnaire, accent mis sur l'engagement à la suite du Christ. 23 dias, 20 min.

3. Jeunes et adultes

R+ 414 Jésus de Nazareth: la Cène, images d. Franco Zeffirelli, 24 dias, 7 min.

R 962, 1035 Je marche avec Jésus, 9 diapositives pour raconter l'épi· sode des deux disciplines d'Emmaüs. (2 exemplaires).

RP 104 La plus belle histoire, Jésus de Nazareth III, de l'annonce de la Passion à la mort et à la résurrection. 40 min.

CVR 462 Mort et résurrection de Jésus. 50 min. CVR 512 Qui es,t Jésus: il est vivant, la Passion, la cmcifixion, la résurrection de Jesus. 30 mlll. RO 106 Choix de chants sur la résurrection du Christ, 90 min.

RP 42 Chemin de croix, chemin du cœur, textes de Michèle et du Père Ripolli. 50 min. R+ 40·41 Chemin de croix, texte de Gabriel Pont avec des chants du petit chœur cie MaJtigny, 83 dias, 50 min.

R 476·78 Jésus est mort et ressuscité, de l'arrestation de Jésus aux apparitions de Pâques. "Palettes bibliques. , 12 dias avec livret. (3 exemplaires).

2. Pour les 8-12 ans

CVR 288 Les mystères glorieux, la résurreetion de Jésus, l'Ascension, la Pentecôte, .l'Assomption de la Vierge Marie et son couronnement dans le ciel. 90 mm. CVR 461 La vie de Jésus, procès, Passion et mort de Jésus. 50 min.

CVR 03 Jésus monte à Jérusalem, des Rameaux à la mort et à la résurrection de Jésus. 60 min. CVR 41 Passion, mort et résurrection de Jésus, Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli, 60 min. CVR 66 Un conteur biblique: Vincent Toccoli VI, la montée à Jérusa· lem et la dernière Cène. 30 min.

R+ 440·41 Chemin de croix pour aujourd'hui, 72 dias, 30 min.

R+ 428·34 Le procès et la Passion de Jésus, 60 dias, 30 min. Un texte de Daniel Rops sur des images du peintre Decaris. R+606·10 La Passion, Jésus de Nazareth, 56 dias, 30 min. Images de Franco Zeffirelli avec un texte pour jeunes de J. de Bruynne. R+ 838 Psaume de résurrection, 35 dias, 12 min. Une méditation sur le mystère de Pâques. R 871 Le Christ r.ssuscité, 37 dias avec livret. La résurrection du Christ exerce son influence sur toutes choses. R+ 917·19 Prier les mots de la vie, trois montages de J. Debmynne, avec deux enregistrements de 5 et 10 min, et 12 dias: R+ 917 Mourir: crucifixion de Jésus. R+ 918 Ressusciter: Marie Madeleine. R+ 919 Marcher: les disciples d'Emmaiis. R 925·28 Il est ressuscité pour nous, les récits de la résurrection d'après les quatre Evangiles: R 925 La résurrection de Jésus selon saint Matthieu, 24 dias. R 926 La résUl'rection de Jésus selon saint Marc, 24 dias. R 927 La résurrectiou de Jésus selon saint Luc, 24 dias. R 928 La résmeetion de Jésus selon saint Jean, 36 dias. R 929 La Passion selon saint Jean de l'arrestation de Jésus à son ensevelissement 48 dias avec livret. CVR 184 Deux émissions sur la Passion du Christ, Orawrio de Niccolo Jomini. 50 min. La Passion scion saint Matthieu raconté par Len Ca· rioll. 25 min. CVR 323 Le jour où le Christ est mort, film de James Collan Jones sur le dernier jour de la Passion du Christ. 140 min.

R+ 1037 Le chemin de la croix, 27 dias, 18 min. Histoire de la Passion d'après saint Matthieu.

CVR 289 Jésus Superstar, film de Norman jewison présentant les 7 derniers jours de la vie du Christ. 105 min.

RP 38 Les rencontres de Jésus, N' 3, pendant la Passion, 60 min. Rencontres avec Juclas, Caïphe, Pierre. Rencontres avec Pilate, sur le chemin de croix, sur la croix.

CVR 533 Golgotha, un film retraçant les événements du jour des Rameaux à celui de Pâques. 90 min.

HP 39 Les rencontres de Jésus, N' 4, après la résurrettion 60 min. Rencontres avec Marie Madeleine, les Apôtres, avec les disciples d'Em· maüs. Rencontre au bord du lac. Pentecôte, l'encontre avec Paul.

CVR 537 La résurrection, une émission du «Jour du Seigneur», dans la série" Repères pour croire •. 1990. 25 min.

Françoise Pralong

RP 69 La Passion selon saint Marc, 60 min. Chant de la Passion de saint Marc selon un texte de Denise Launay avec 4 solistes et chœur. RP 73 Evangile selon saint Marc, de l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem à sa résurrection (chap. Il à 16,20), 35 min. R+ 385 Résurrection, étude des témoignages SUI' la résulTection du Christ et du meS&1ge de Pâques. 66 dias, 30 min. (3 exemplail·es).

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1920 MARTIGNY ________- ,

CVR 118 L'Evangile selon saint Luc IV, l'entrée de Jésus à Jérusalem, la Cène, la crucifixion, la résurrection et l'Ascension de Jésus. 65 mm.

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CVR 287 Les mystères douloureux, la Passion du Christ présenté en 1& tableaux: l'agonie au Jardin des Oliviers, le procès, la flagellatIOn et .' couronnement d'épines, la condamnation avec le portement de la croIX et la crucifixion. 90 min.

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INFORMATIONS OFFICIELLES --------------______________ r-------------__ PERFECTIONNEMENT DE L'ÉTÉ 1991 DESTINÉ AUX ENSEIGNANTS DU CYCLE D'ORIENTATION

COURS DE PERFECTIONNEMENT ÉTÉ 1991

THÈMES ET DATES

!. Semaine du 24 au 28 juin 1991 Français: les activités de production de textes dans une perspective de diversification (24 et 25 juin) Allemand: initiation à la préparation de tests pour UD (24 au 26 juin)

AU PERSONNEL ENSEIGNANT DES ÉCOLES PRIMAIRES DU VALAIS ROMAND

Mesdames, Messieurs, Une nouvelle fois, nous publions, en guise d'information préalable, la liste des cours de perfectionnement qui se dérouleront pendant l'été. On le constatera, le programme est abondant et varié, de nature à satisfaire à de multiples aspirations. Il a reçu l'approbation de Monsieur le Chef du Département de l'instruction publique. Comme à l'accoutumée, nous le savons, le personnel enseignant des écoles primaires du Valais romand saura montrer, par une participation totale, son intérêt et sa disponibilité. Dans l'étude que nous accomplissons régulièrement avec les inspecteurs sur la fréquentation des cours, nous constatons assez souvent que l'on s'inscrit à des activités dans lesquelles on excelle déjà. Tel maître, mélomane averti , voudra suivre un cours de chant. Telle enseignante, calée en dessin, s'annoncera volontiers pour un séminaire d'éducation artistique_ Ces inclinations sont normales et permettent un véritable perfectionnement dans la branche privilégiée. Pourrions-nous suggérer que l'on inverse de temps en temps les critères de choix et de décision. Que l'on s'inscrive à un cours parce que, précisément, ce dernier fournit l'occasion d'un rattrapage dans une discipline un peu délaissée. Ainsi, petit à petit, un équilibre meilleur se produirait et l'enseignement en tirerait un bénéfice certain. Nous vous remercions d'y songer et d'avoir le courage d'une option difficile. Avec le numéro de «RÉSONANCES» d'avril 1991, paraîtra le programme définitif et détaillé des cours. Toutes les indications utiles seront communiquées. Les bulletins d'inscription s'y trouveront également. En raison de la parution des nouveaux moyens d'enseignement d'histoire, tous les enseignants de 6' primaire seront invités à participer à deux journées de présentation de ces ouvrages. Ces rencontres obligatoires se situeront en dehors des sessions pédagogiques ordinaires, selon des indications qui seront données ultérieurement. En plus des perturbations qu'ils causent à l'organisation générale, les désistements ont pour conséquence que certaines personnes, désireuses de suivre un cours, en sont finalement empêchées alors même que la place est devenue disponible. On ne peut en effet procéder à des transferts de dernière heure. Il faut donc éviter ces renonciations. Si elles sont justifiées par un événement majeur et imprévu, il y a lieu de les annoncer sans tarder à l'organisation. D'ores et déjà, nous faisons appel à votre esprit de discipline et de camaraderie. Le Chef du service

de l'enseignement primaire ct des écoles normales A,tselme Palwatier

Diététique: les problèmes de santé liés à notre alimentation (24 au 27 juin) Réalisation d'une icône (24 au 28 juin) Formation des animateurs d'éducation au choix professionnel (24 au 28 juin) L'informatique, un outil de travail pOUl' l'enseignant (24 au 28 juin) Il. Semaine du 12 au 16 août 1991 Education physique: cours polysportif (12 au 14 août) 'IYavail dll verre acrylique (12 ail 14 août) Sécurité et prévention des accidents dans les ateliers de travaux manuels (16 août) III. Semaine du 19 au 23 août 1991 Allemand: bain linguistique dans UD (19 au 22 août)

LIEUX

DESTINATAIRES

ANIMATEURS/ REMARQUES

Conthey

Maîtres français

J. -P. Bronckart

Conthey

Maîtres allemand

Sion

Maîtresses d'Ef'

M. Bovet (12 participants au maximum) H. Clavien

Sierre Sion

Maîtres de TM Enseignants du CO proposés par les directeurs Maîtres d'infor. sur IBM et Comp.

Sierre

Sion Conthey Sion

E. Beney et autres animateurs B. Raboud BPA

Martigny

Maîtres allemand

M. Riand,

Maîtres allemand

K.-M. Proske et C. Pfammatter H.-P. Birbaum WR)

Sion ou Martigny Géométrie expérimentale, prolongement de la journée de Sion ou présentation (I9 au 21 août) Monthey

Formation des animateurs d'éducation au choix professionnel (I9 au 23 août)

St-Maurice

Education physique au CO (I9 au 23 août)

Sion

Education physique: cours polysportif (19 au 21 août)

Sion

RESoNANŒS .

rf:vRIf:H

199 1

A. Antille, G. Duc (reprise évent. en août)

Maîtres d'EPH diplômés 1 ou Il Maîtres de TM Maîtres de TM

Allemand: nos expériences avec UD (21 et 22 août)

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Abbé Broccard M. Dirren, M. Pellerano

Maîtres de math. ayant participé à la journée de présentation de mai Enseignants du CO proposés par les directeurs Maîtres d'EPH, non-spécialistes Maîtres d'EPH, diplômés 1 ou Il

S. Pahud et assistants

M. Dirren, J. Pellerano J.-P. Dénéreaz L. Rielle et autres animateurs


CO URS DE P ERFECTIONNEMENT 1991

CO URS DE PER FECT IONNEMENT 1991 Degrés

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FORMATION CONTINUE II. nidot/hl/If' 'l'echniflUl' et 1)é( l a~ogi(' de la \ctlurt' (24 -26 juin) Lire en r la~..e... (2'1·2(i juin) Lire en claR>;C,.. lM .... Tomay 26-28 juin) Vl.ilis<ltioll Ilu livre de lN'turf' 21' (21 ·26 juin) 1'ToulJll'S du l<lngagc oral (24 ·tH juin)

lA' t'onte tl·l·l8 juin) COlin; sur l'expression (24-28 juin) M;llhématiquf' j-2P (:l'I-tG juin) ~ l mhëmati(llIl' l ,III (24-26 juin) MathématillUE.' :l·liP (24-2(; j\lin)

Approche de l'oiseau et de son milieu (2,1-28 juin) NaLure ail jOllr 1e jour (2 " -28 juin) Programme de dévclolJl)emcnl affectif (24·28 juin) 1..1 formation des cnfanl'i il \<1 prière (24 -27 juin) Atelier - mu~iqu(' (24-28 juin) AtcompaJ.,rnemenl. Ù la guit.1J'e (24 -28 juin) Eduration physique il l'écolt, primaire (2,1-28 juin) Le langage du corps-mi ml' (2,1-26 juin ;) 12 h 00) 1,(' langage du corps-mime (2u juin à 14 h 00 ail 28 juin) Créalivilê el expression coq)(lrclle en enfant.. (24 -26 juin) L'heure hdxlommlairt' du dess.in 5·6r (24-28 juin) AfM :1~ ,11' 12 '1 ~28 juin) Le bois, rréaliollS 4·(i P (2,1-28 juin) Créations il l'école enfantine (2·I-l8 juin) Céramique ail fUlir il bois (2 1·28 juin) Cérami(IUe (24·28 juin) La couleur li travers les l)Cintres (2,j-28 juin) C.ap ilUX vents. cerf:i-\'olanL'I (2 1·26 juin) Cap aux vents, ccrfs-volants (27-29 juin à 12 h 00) Marbl1lre (211·27 juin) Couleur. com!)o~itio n . collage (2'1·28 juin) H P/;dug1If/Ù'· P,~yrl/f}/II!lie Almroche tic soi Jlar lc rorps (24·28 juin) EnseÎ1,rnrr et être soi-même (24 -2(; juin) Communication orale ct créativité (24 -28 juin) 1>, méthode TOMATIS 124~27 juill) Sophrologie (24 ·28 jllin) La dasse par ateliers ('11 enfant. 12,1·28 juin) 1...1 marionnctte il 1\~ole (24 -27 juin) Analyse trans.1ctionnelle (21-28 juin) C.

el mllllte/.,; Allemand /français, lien entre le IItlut et le Bas·Valais Au pay!i des tortue/; (24 -26 juin) Le lanbrage I01!o (24-28 juin) i,'onlinateur au service de l'écule (Atari) (2,1·28 juin) Dirtatiels l'l gestion de classe, {'Grl (24·27 juin) Economie \'alaisanne (24·28 juin) Introdll(:tion nux IcchnÎftUeS de communication 12 1-28 juin) Pl'(lagogie clu coup le ({ Mort/résurrectioll )) (21 -26 juin) Les milieux naturels valaisans (24 -28 juin) La culture IXlIlu laire (24·27 juin) Pain' maigrir nos I)(lllhclles (2 i -28 juin) Mieux comprendre les adoleS('ents (24·28 juin) In formations juridiques, rondit.. féminines (24 -27 juin) Le~ heures musicales valaisannes (24 -28 j uin) De la préh istoire à l·histoire ... (24·28 juin) lA' scrahlJle el les jellx tic leUres (24-26 juin) ~:dl1cati o n au tlévrloppcment (27·28 juin) Couleurs el styles pOlir les femmes (24·26 juin) Couleurs el styles pOl1r les hommes (27-28 juin) Semaine cultllrclle il Paris (24 -28 jllin)

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J. Cours du 24 au 28 juin 1991

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Ponr les cllseit.'11,mts(tes) diplômés en 1991 Sion Martigny Martigny Sion Martigny Sion Sion Gramois

Martigny Sion Martigny Martigny Martigny Sion Sion Sion Sion Sion Sion Sion Sion MiI11i!.'1W Martigny Sion Grimi~uat

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t'rançais llP (19·2 1 aoHO Français 5·(jP (19·22 août) Le conte (1 9·22 nont) Mul hèmati(]lIe: Ilwgr, f)·6 P 09·2:3 août) ('onna issml(~e IlL' l'environnement (19-22 nont) I.e roI. 1111 milieu vivant WJ-2:1 août) Prière du geste (19-2:1 aoüL) Programme tic développement affectif (19·23 amitl Comédie musicale l·t chilnsons 1-61' (19 - 2:~ aolit) Education physique il l'école enfantine (19 ·23 aont) Initiation il la [).Imlc dessinée (ll)·23 anîlt) ACM 1~2P (l9 ~2:1 aOÎ,t) AC'f 3-61' (l 9-2:j aoÎ,L) fêramiflue (\9·23 aotÎt) CéramiQue <lU four il hois (19-2:3 amit) Peinture sur ~ie (I!)·23 aotît) Peinture mlIIol le (19-2:3 aoClt) '!'crhniflues d'imllression (19·23 aOll t) Marionnettes ( 1!)-2:1 aoûl) &uliiturc. moulage (19·23 aOlÎtl Accueil des enfants migrants (22 ·23 aofitl

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/J. hdl((Joyif' · !'....IIeho/flf/i" Qui snis-je, s('AAion PHil? 09·23 30fit) Les mécanismes de l'al)prent.issage 09·22 août) Sensibilisation à l'analyse tmnsactinnnelle (19·2 1 aOlÎt fi midi) SensiLilisat ion fi l'analyse tmns.'lctionllellc (21 aolÎt il 13 h 30 ail 2:1 août) PsycholoKie dl' .Jung (19·2 1 aolÎt) Les llIrthQ( l e~ de ll'avail selon A. tic la Garanderie (1 9-22 aon!) Oiffkultê sml<li res· relalions parents·clIsci!.rnants (19-2 1 <lolit) llistoire sans [lal·olt·... communication non vernale 09-23 aont) SOllhrologie (19·23 août)

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3. Cours du 19 au 23 août 1991

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2. Cours du 12 au 16 août 1991

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Allemand Wl ·2a aoilL) . .". . . . InformaLique, uases sur Marintm;h (1!l-23 aolÏt) Informat iflue, hases sur IHM (19 ·23 aOIÎL) llisloirt' dl' l'êg-lise en Villais 09·23 août) .. . ... . luté{.,'T'at ion rOTiJs/cerveau/esprit (19·2 1 aoÎlt il midi) . . . . Inlêgration ronwcervean/csprit (21 aonl li 13 h 30 au 2:.1 août) Introduction il la prolection environncment (19·21 août) Alelirr Ilromotion de la santé (19-23 aoCit) .. . . Vignes el vins du Valais (1 !)-23 aoül) [)cnlell~s aux fuseaux (19 ·2:1 aoCit) . . . . . . . . . . . ('oun; cil' IJhilosophic f19·22 amÎt): ,Jean·Puul Sartre .... . 1I0lJLEH et l'hisloire de l'art. à la fin du XIXt siècle (19-23 août) I.e 1!)t siècle autour de Fenlinand Hodler (19·23 août) Ulili~tion de~ bibliolhèques (19-22 aoill) . . . . .

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RÉSONANCES Mfnsuel de récole valaisanne.

La murithienne

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Io:ditioll, administration, rêdaclion Dé ~artc mCnl de Iï n ~ t ructiQn lluo1 ique (011') Officc de recherche et de documentation IHffiagogiques 100WP j

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Directeur

Société valaisanne des Sciences naturelles

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Jean-Pierre Salamin

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Vendredi 15 mars 1991 Samedi 16 mars 1991 Vendredi 19 avril 1990

1950 SION

Patricia Geissler: Introduction au monde des mousses. Excursion aux ~'o llatères sous la direction de Patricia Geissler ct Philippe Clerc: Flore des bryophytes et des lichens. Jérôme Fournier: Etude du régime alimentaire de la huppe. Dans la région de FullySaillon.

C,.)

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'Iëléphone (027) 21 6285.

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Marie·France Viluilhn.

Photographe Olivier Devènes.

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Donnees techniques Surface de eonlposition: 175 x 245 mm. format dc la revue: 210 x 280 mm. Impression en offset cn noir cc une teinte vive, photo. lithos fournies ou frais de reproduclion f"rtuTés sêJ)l rement. pour docu me n t~ roumis prêts il la reprodut. tion.

Avenue de la Gare 40 1950 Sion

Durée de formation: 4 ans.

Inscriptions: jusqu 'au 30 juin 1991 .

Renseignements, prospectus et inscriptions:

Parution

Ecole supérieure de commerce de Martigny Rue des Bonnes-Luites 8

Le 15 de chaque mois sauf juillet el aoiit.

Délai de remise des textes et des annonces Le 20 du mois précédent.

1920 MARTIGNY

RÉGIE DIIS ANNONCES PllRI.ICITAS. 1951 Sion 'Jélephone (027) 2!) 51 51 1,léfax (027) 23,7 GO.

Tournoi de volleybaU des écoles du 2' degré

Type de formation : diplôme de commerce reconnu par l'OFIAMT.

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Rêdadrice de .. RÉSONANCES ..

Musée cantonal d'Histoire naturelle à 20 heures

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Téléphone (026) 22 59 92.

Impression, expédition VALPRINT SA. 1951 Sion

Thll pho", (027) 22 23 70 Thl, r", (027) 22 0741.

Lieu: Sali, Omnisports et salle de Goubing à Sime Date: Mercredi 20 mars 1991 Horaire: 13 il 30 début du tournoi 17 h 00 proclamation des résultat.!;.

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Partout

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Equipes: a) Equipe féminine avec 2 licenciées au maximum sur le terrain. b) Equipe masculine ou mixte composée uniquement d'élèves appartenant à la même classe. Arbitrage: Chaque équipe met à disposition des arbitres.

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Vente • Accordage Réparation • Location

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Responsable: Eddy Beney Rte de Bottire 3960 Sierre

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Facteur et accordeur de pianos '1 Avenue du Marché 18 lb Tél. 027/ 55 21 51 Plus de 40 plan". en "~PD.lt/tHI 9'

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Bulletin d'inscription Nom de l'école: Nom de l'accompagnant:

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( ) équipe(s) féminine(s) ( ) équipe(s) masculinc(s) ou mixte(s) NB : Chaque établissement peut iuscrire au plus 3 équipes.

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