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Je suis un chercheur de vérité, Robert Hainard .................................................2
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Formation d'enseignantes et d'enseignants en économie familiale, DIP .................................... 38
Le Club alpin et la nature, Daniel Neymark ................................ ,............. 25
Dieu en questions, Brigitte Doggwiler .......... 39
ECHOS
- 27 -
Concours de mathématique pour les classes de 4e année primaire du Valais romand ................ 40 Bibliographie valaisanne annuelle Un instrument pour l'étude du Valais Bibliothèque cantonale ................................. 42
Points de vue, Jacques Darbellay .................... 3
Prix spécial pour indigène Renseignements:
Sentier·nature du bois de Finges, Philippe Werner .............................................. 24
DOSSIER
- 5-
LIVRES NOUVEAUX Ils prendront racine, d'Elisabeth Ballestraz Olivier Taramarcaz ........................................ 27 L'or de Calima, Corinne Germanier .............. 28
INFORMATIONS GENERALES
- 43 -
INFORMATIONS OFFICIELLES Les cours d'école, des coins de nature, Jocelyne Gagliardi ........................................... 5
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La nature en classe, Marlyne Andrey .............. 6
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Sortie d'environnement 3' primaire, Christian Keim ................................................ 10 Connaître, enseigner, protéger la nature au Musée d'histoire naturelle, Jean·Claude Praz ............................................ 14
Nouvelles de l'ORDP, Jean·Pierre Salamin ...................................... 29 Examens d'admission à l'école normale 1992, DIP ..................................................................... 31
INFO·ENVIRONNEMENT, De l'air pur au fil des saisons ............................ 43 Ecoles albanaises: les cantons s'engagent Moritz Al'net, CDIP ........................................ .44 Grèce: le tourisme gêne les ours Bulgarie: glasnost et protection de la nature ...... . LSPN .................................................................. 44 Multimédia, Serge Rappaz .............................. 45
Jeunesse et nature. Viens avec nous! Marieluce Roggo Schmidt.. ........................... 16
Du nouveau dans le domaine de l'évaluation, Anselme Pannatiel' ......................................... 32
Tournoi de volleyball des enseignants AVMEP /WTLV ................................................ 45
La notion de protection de la nature s'apprend à l'école, et parfois dans la forêt d'Aletsch, Laudo Albrecht ............................................... .18
Cours de perfectionnement Eté 1992 et année scolaire 1992/1993, Anselme Pannatier .........................................33
World Didac 1992 .............................................. .46
Le Centre alpien de phytogéographie (CAP) de Champex, Jean·Paul TheUl,illat ...................................... 20
Perfectionnement de l'été 1992, CO, DIP ......... 34
Une exposition de livres, Littéra·Découverte .............................. ,......... .4 7
Les Haudères: exposition et excursions géologiques, Francis Anzévui ..............................................23
Formation en cours d'emploi des enseignants d'appui, de classes d'observation et de classes à effectif réduit, DIP ............................................. 37
RÉSONANCES· FÉVRIER 1992
Cours de perfectionnement 1992, DIP .............. 35
Quoi de neuf à l'IRDP? .......... ,.......................... .47
Calcutta, un autre regard Exposition Benoît Lange ................................ .48 Sion, Agenda culturel ...................... ,................. .48
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PAR ROBERT HAINARD
Je suis un chercheur de vérité A la Saviésanne qui m'a donné 61 ans de bonheur et qui m'a épanoui et mûri
A Savièse, après la grippe de 1918, nombre de superbes gaillards ont été emportés par la tuberculose. La maladie était nouvelle, il n'y avait pas d'immunité acquise. Issu d'une vieille civilisation industrielle (l'horlogerie du Jura neuchâtelois et de Genève) j'ai fait à l'adolescence, une tuberculose osseuse qui est restée très bénigne et s'est guérie spontanément. Le Valais est resté longtemps isolé, avec des contacts sporadiques (Mathieu Schinner, Stockalper). Le progrès est venu tard. Il n'y a pas d'anticorps, les ravages sont terribles. Mais si le Valais est un cas assez particulier, il se trouve entraîné dans une dérive beaucoup plus générale. Le rapport de notre espèce avec le monde a toujours été instable et assez faux, à cause de notre cerveau compliqué. C'est un admirable outil, c'est un danger redoutable. Le cerveau n'est pas l'organe de notre contact avec le monde, il en est le filtre. Ce filtre trop fin nous sépare du monde, l'Homme est affligé d'une schizophrénie constitutionnelle. Notre cerveau compliqué nous prédispose à mettre le monde en pièces. C'est avantageux pour intervertir les pièces, transformer le monde. Cela nous gêne pour le comprendre. Pendant longtemps notre incapacité à réaliser complètement nos intentions a rendu la situation supportable. La chasse puis l'élevage, l'agriculture, l'artisanat nous gardaient au contact des réalités. Pour l'artisanat entr'autres qui est mon affaire to~t. s'é~iette; On n'accomplit plus un g~ste, on déchaîne un~ trep1datlOn. Lenvolde la cognée a fait place au ronron de la tronçonneuse. J'ai taillé un ours en pierre, grandeur nature. J'aurais gagné du temps à employer un compresseur. Par amour du beau geste, j'ai abattu trois tonnes de pierre à la pointe et à la
masse. J'ai cogné pendant des jours, sinon des semaines, en bon Suisse aux bras noueux. L'effort musculaire est une prise de conscience que ne remplace aucune compréhension mécanique. Pour caractériser la connaissance rationnelle, j'ai inventé une petite fable, peut-être un brin caricaturale et provocatrice:
Par contre, nous nous éprouvons de l'intérieur, avec nos efforts, nos choix, nos doutes. Aussi sommes-nous bien tentés de nous croire d'une autre essence que le reste du monde, seuls conscients, seuls libres. Simple erreur de perspective, analogue à celle qui nous a fait croire si longtemps que l'Univers tournait autour de la Terre. ·Notre science, notre morale n'ont pas encore achevé leur révolution copernicienne. L'artiste, par contre, perçoit par sympathie. Il se met à la place des choses, à l'intérieur. Encore enfant, j'ai voulu saisir la .démarche de l'animal. J'ai d'abord voulu la constater posément: lorsque les pattes arrière sont dans telle position, les pattes avant ... impossible, tout avait bougé. Alors je suis devenu la bête, j'ai épousé son mouvement et c'est dans la mémoire de mes muscles, bien plus encore que dans celle de mes yeux, que je l'ai retrouvé. D'ailleurs, toute connaissance est pat,ticipation physique. On ne peut se représenter une forme sans l'esquisser par des mouvements des globes oculaires, ni se souvenir d'une mélodie sans mini-contractions du larynx. L'attitude accueillante et admirative de l'artiste m'a donné beaucoup de maîtrise dans la pratique de mon art, dans la saisie directe et rapide du spectacle du monde. Elle a lentement modelé mon sentiment envers lui. Je pense que notre
malentendu avec le monde et tous les malheurs qui en découlent vient de ce que nous nous sentons seuls devant un vide existentiel, où rien ne nous répond. Le monde ne nous paraît que matières premières attendant notre mise en valeur, l'arène où se débat notre hiérarchie avec le prochain humain, qui seul existe. Notre organisation économique, qui se croit utilitaire, rationnelle, fondée sur des besoins concrets est en fait une réaction névrotique à une grossière erreur métaphysique, Nos problèmes n'ont pas de solution parce qu'ils n'ont pas d'existence. Il ne s'agit pas de les résoudre mais de les supprimer, en reconnaissant que c'est la fausseté de notre vision qui les crée. La nature n'est pas un ornement de notre vie, une fleur, un petit oiseau qu'on peut admirer lorsqu'on a achevé sa tâche, en se demandant s'il ne pourrait pas avoir quelque utilité et rapporter quelques sous. C'est notre recours contre les fatalités de notre civilisation et de notre esprit, ce qui restera lorsqu'ils se seront émiettés sous leur dessèchement. Robert Hainard
Un sauvage voit une auto: ça bouge, c'est vivant. Avec un peu plus d'attention, il voit une caisse sur roues, qu'il pourrait pousser, lui, être actif. Mais il y a le moteur: ça c'est actif. Soulevant le capot, il trouve un ensemble de pièces inertes, se poussant passivement l'une l'autre, à partir du cylindre où se produit l'explosion. Voilà l'activité. Vient le physicien qui démonte l'explosion en corpuscules mus par une force qui n'est qu'un nom, que le prochain progrès de l'analyse réduira à un mécanisme mû pal' une force tout aussi inconnue. Al'infini. Rationnellement, une auto n'a pas de moteur. Et pourtant elle se meut, dirait Galilée. La raison nous donne l'image désolante d'un monde animé un jour par un acte purement arbitraire, Création ou Big Bang et qui va se dégradant irrémédiablement. ' Léonard de Vinci, qui n'était sûrement pas bête, s'intéressait à l'hydraulique. Se demandant comment l'eau remonte sur les montagnes, il avait imaginé des veines dans la pierre. Il n'avait pas pensé à la pluie! Nos physiciens, zélateurs de l'entropie généralisée, aussi géniaux peut-être que Léonard de Vinci, ont dû oublier une remontée de l'énergie aussi quotidienne que la pluie. Mais la spéculation rationnelle ne saurait la trouver. Elle ne pourrait que la constater ... à regret. RÉSONANCES· FÉVRIER 1992
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RÉSONANCES · FÉVRIER 1992
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Les cours d'école, des coins de nature Signe des temps, les villages s'm'banisent et les villes s'étendent. En plaine déjà, on trouve plus facilement une rivière endiguée qu'un ruisseau, un terrain de sport qu'une prairie. Imitant les quartiers résidentiels, les cours d'école se sont mises à la mode de la végétation exotique. Mais le vert-moquette des gazons ou des thuyas ne trompe que nous. Nos papillons lui préférent les fleurs des prés, nos oiseaux les semences des mauvaises herbes et les baies des buissons, nos lézards les refuges dans les tas de pierres. Curieuse contradiction: plus les manuels scolaires préconisent l'étude des sciences naturelles dans le milieu, plus celui-ci s'éloigne de l'école. L'observer nécessite un transport en bus. Il y a pourtant une alternative à l'excursion motorisée: amener la nature aux portes de l'école. Après la halle de gymnastique dans le bâtiment scolaire, pourquoi pas la nature dans la cour? N'allez pas acheter les troènes, chèvrefeuilles, églantiers ou autres sureaux sélectionnés du paysagiste. Demandez plutôt au forestier communal de vous guider sur le terrain pour récolter des essences sauvages. Ses conseils avisés vous permettront de choisir des espèces adaptées à leur futur cadre de vie. Et si vous n'avez dans votre cour d'école qu'un buisson, préférez l'églantier au rosier, l'aubépine au forsythia.
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bâtiment d'école, peut servir à créer un milieu riche de vie. Sans empiéter de façon dramatique sur l'espace de jeu, on peut ménager à son pied une étroite bande de terre pour y planter un sureau, un cornouiller, une aubépine, ... La molène, l'épilobe, la ruine de Rome, la laitue des murs, la campanule à fleurs rondes ainsi que des fougères et des graminées, viendront peu à peu compléter le tableau. Un simple tas de cailloux, semblable à ceux que nos aïeux accumulaient au coin des vignes, offrira un logement au lézard; il permettra aussi au prunelier de prendre racine, à la clématite de s'étendre. Autour, favorisez l'installation du liseron, du trèfle, de l'ortie, du plantain, du chardon et du tussilage qui servent de nourriture aux oiseaux en hiver et peuvent attirer les plus belles espèces de papillons, pour peu que vos plus proches voisins aient fait de même ... Quelle que soit la grandeur de la cour, laissez s'exprimer la haie. Foin des thuyas et des troènes alignés comme les colonnes du Louvre. Il faut que les espèces y alternent en un magnifique fouillis de noisetiers, de cornouillers sanguins, de chèvrefeuilles, de sorbiers des oiseleurs, d'aubépines, d'érables champêtres et de sureaux. Si cette haie bénéficie d'un peu d'espace, il ne sera même pas nécessaire de la tailler. Et quand elle sera touffue, le loir ou le campagnol, la fauvette à tête noire, le flambé et des abeilles domestiques ou sauvages viendront l'habiter.
Dans une grande cour d'école Il est en général interdit de marcher sur les gazons, rien ne s'oppose donc à les transformer en prairies de fauche, à bannir les engrais, à remplacer les bruyantes tontes hebdomadaires par deux fauches annuelles. Et si la moquette verte sert de terrain de jeu, vous pouvez toujours tondre la prairie plus souvent. Mais laissez quand même fleurir une bande périphérique de 3 à 5 mètres de large. On peut hâter la transformation du gazon en prairie en semant des mélanges de graines indigènes (en vente dans le commerce). On peut aussi récol-
de petites cours d'école
Un simple mur, celui de l'enceinte scolaire s'il y en a une, plutôt que celui du RÉSONANCES . FÉVRIER 1992
RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
ter des semences au bord des prairies fleuries ou la fleur de foin sur le sol d'une grange. Avant de sursemer il est recommandé de préparer le terrain en grattant de petits espaces entre les herbes déjà présentes. Petit à petit violettes et gaillets vont entourer les pissenlits, puis les sauges, les carottes sauvages et les chardons apparaîtront. La prairie est maintenant prête pour accueillir le grillon, la musaraigne, un lézard et, pourquoi pas, un crapaud en balade. Pas besoin d'un lac pour attirer la vie des eaux douces: un étang de quelques m2 suffit. Le principe est simple: se procurer une feuille de plastique solide (plastique spécial), ayant environ 1 à 2 mde plus que l'étang projeté. Creuser un trou dont toutes les dimensions mesurent environ 50 cm à 1 m de plus que l'étang. Poser la feuille de plastique, recouvrir d'environ 40 à 50 cm de terre. Il ne reste plus qu'à remplir le fossé avec de l'eau non chlorée. Reste à peupler le site. A l'aide de bidon, transportez délicatement quelques dizaines de litres de vase et d'eau et quelques pieds de plantes aquatiques soigneusements prélevées dans un étang ou sur la rive d'un canal propre. L'aménagement de petits milieux naturels avec la participation des élèves est plus qu'une activité joyeuse: c'est encore une excellente manière d'apprendre à connaître les espèces indigènes, leurs
besoins, leurs relations, la façon dont elles évoluent au fil des saisons. Les enfants seront ravis et, last but not least, ils respecteront leur biotope. Mais n'oubliez pas que celui-ci dépend du voisinage: seuls quelques oiseaux pourront jouer à saute-moutons et trouver votre haie si elle est au centre ville ... Et pour en savoir plus, en prêt à l'ORDP: Sciences de et dans la nature, un manuel de travaux pratiques, Ernst Zimmerli, Le jardin sauvage, document Panda II/SO La haie, LSPN, 1979 Jocelyne Gagliardi
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La nature en classe Notre civilisation nous éloigne de la nature. La télévision apporte très souvent aux enfants les principales connaissances concernant la vie animale ou végétale des divers milieux naturels, même les plus proches. Ces informations sont souvent incomplètement assimilées car elles ne sont pas soutenues par le vécu. Nos élèves ont de moins en moins l'occasion d'observer la nature, et moins encore de la vivre. Pour les classes urbaines, il est souvent difficile de sortir, et plus encore de trouver un coin de nature authentique, avec des espèces végétales et animales indigènes. L'utilisation inconsidérée d'insecticides, fongicides et fertilisants détruit toute vie naturelle dans nos parcs, pelouses, haies, .... Le contact direct permet une meilleure connaissance de la nature, la naissance d'un amour pour elle et d'un désir de la protéger. Il est donc important de privilégier cette première initiation qui peut devenir la motivation importante d'un projet de connaissance de l'environnement. Une longue sortie sur le terrain est probablement moins efficace que plusieurs sorties brèves à proximité de l'école. Ce qui permet des sorties de sensibilisation, d'investigation ou de vérification ... On apprend ainsi graduellement à sortir.
Un compromis s'impose entre ce besoin de contact avec la nature et cette difficulté à trouver un milieu naturel à proximité de l'école afin de permettre des sorties fréquentes et des contacts directs avec la nature.
L'aménagement de divers milieux naturels aux abords de l'école: Nous pourrions nous faciliter la tâche en aménageant des coins-nature autour de nos écoles: biotope humide, talus, prairie maigre, vieux mur, milieu sec, jardin potager... L'entretien d'une prairie maigre coûte moins cher qu'une pelouse plantée d'arbres exotiques. A discuter avec les autorités scolaires ... Une autre possibilité d'observation directe, accessoire à la sortie sur le terrain, est d'introduire la nature dans la classe, en poursuivant l'exploitation d'une récolte sur le terrain: la reconstitution d'un biotope humide dans l'aquarium de classe, l'élevage des insectes récoltés dans un terrarium, la plantation de graines d'arbres et les diverses cultures, ...
Le coin environnement ou la natm'e en classe Il s'agit de disposer dans la classe d'un coin environnement: - une table de travail avec le matériel nécessaire à la manipulation: pinces à insectes, brucelles, aiguilles montées, ... et à l'observation: loupes, compte-fils, microscopes à deux champs de vue ... - et/ou une étagère pour permettre les élevages et les plantations ainsi qu'un coin bibliothèque pour faciliter le travail de recherche - et un panneau d'affichage.
Les élevages: La pratique de l'élevage suscite chez l'enfant des questions à propos de la nourriture, de l'habitat, de la reproduction, du développement et de la croissance des animaux observés. RÉSONANCES . FÉVRIER 1992
Les élèves s'habituent petit à petit à s'interroger, à émettre des hypothèses simples, à les vérifier par l'observation ou par un tâtonnement expérimental élémentaire, à douter de leurs affirmations, à les confronter à la réalité. Le contact quotidien avec des animaux développe chez l'enfant la conscience et le respect de la vie, lui apprend à contrôler ses comportements, ses pulsions et à maîtriser ses gestes. Les animaux sont installés dans des cages ou récipients où les conditions de vie de l'habitat originel sont recréées le mieux possible. Les bêtes exigent des soins assidus. Avant de se lancer dans une telle activité, il faut réfléchir et résoudre tous les problèmes pratiques: le choix des espèces, l'achat ou la confection du matériel, - l'approvisionnement en nourriture, - l'entretien des cages et récipients, - l'information aux parents afin de prévenir tout incident d'ordre sanitaire (allergies notamment) ...
Les plantations Les cultures, tout comme les élevages, constituent un moyen judicieux pour initier les enfants à la biologie, pour les aider à comprendre le vivant. La vie des plantes, quelque peu secrète, exerce moins d'attrait que celle des animaux. Les cultures peuvent se pratiquer à l'extérieur, par l'aménagement d'un espace cultivable dans le jardin de l'école, ou en classe. Au coin-nature, cette activité prend les formes suivantes: - culture et entretien des plantes en pot, - germination, - bouturage, ... Cela exige l'aménagement de bonnes conditions de culture: lumière, chaleur, humidité, terres et récipients divers ... et le développement du sens des responsabilités. En découvrant l'action des conditions du milieu sur la vie, l'enfant apprend à connaître la nature, à l'aimer et à la protéger. Marlyne Andrey
Bibliographie: - Les animaux, les élevages, R. Tavernier, Ed. Bordas. - Méthodologie de la connaissance de l'environnement, 1P-2P-3P, du canton de Fribourg, J-P Papeaux. - Les élevages d'insectes, Bt 544. - Il est facile d'avoir un ver de terre (une chenille, un escargot) en visite chez soi, C. O'Hagon, Ed. Diffusion Soleil. RÉSONANCES· FÉVRIER 1992
- Animaux d'aquarium et de terrarium, P. Beck, Ed. Scarabée. La vie des plantes, R. Tavernier, Ed. Bordas. Cultivons notre jardin, J.Kessing, Ed. Gamma. L'apprenti jardinier, L.Charton, Ed. Bordas. - La nature à l'école, Office fédéral de l'Environnement, des forêts et du paysage, 3003 Berne. (Cette brochure no 319.33 peut s'obtenir moyennant une étiquette-réponse auprès de l'OFIM, 3003 Berne). Pour obtenir un prêt de la documentation, vous pouvez vous adresser à Marlyne Andrey, animation de la connaissance de l'environnement, ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion, Tél. 027/216246 ou 2162 85
Des élèves de 4 P élèvent des mantes en classe 1. Au début de l'année scolaire, des élèves de 4P répondent
favorablement à la proposition de leur maîtresse de récolter des insectes. Pour l'enseignante, il s'agit d'introduire la phase de motivation de ce grand projet de sciences de 4 P qui est l'étude des invertébrés. Dès le départ, les conditions sont posées par la maîtresse, puis discutées et acceptées par la classe.
a. On récolte uniquement des mantes et des chenilles vivantes, en vue d'un élevage. On conservera les autres insectes morts ou on les relâchera dans la nature après observation. Le problème de la préservation des espèces est soulevé. b. Les enfants sont responsables: ils soigneront les élevages et fourniront la nourriture aux mantes~t aux chenilles. Cette condition respectée permettra la poursuite de l'élevage. 2. Les enfants ont récolté dans des milieux secs une douzaine de mantes qu'ils répartissent dans trois bacs différents en classe. Trois groupes se constituent, chacun est responsable d'un élevage. 3. Les enfants leur fournissent la nourriture quotidienne vivante: sauterelles, criquets ... 4. Un agenda des observations faites sur chaque bac est tenu par les enfants. 5. L'occasion leur est donnée d'observer la nutrition des mantes, leur déplacement, leur accouplement, la cruauté de leurs luttes ... 6. Les pontes se font toujours en l'absence des enfants; au matin ils découvrent les oothèques: sur les branches, sur le grillage du bac, .. .mais la ponte sur la vitre du bac est un échec. 7. Les pontes sont séparées en deux catégories: - Une ponte sera conservée en classe, à une température artificiellement chaude. Les petites mantes écloront rapidement. - La classe essaie de nourrir cette multitude de petites mantes. Seuls les pucerons vivants semblent faire l'affaire. Le froid venant, ils deviennent de plus en plus rares et les bébés mantes commencent à mourir. - L'autre ponte sera conservée dans un local froid, et remise à la chaleur au printemps prochain. Après observation, les jeunes mantes seront relâchées dans la nature. 8. L'expérience est en phase d'attente. Prochain épisode au printemps prochain!
Une visite à l'école: la mante religieuse, en 1·2 enfantine Carnet de bord de l'expérience 15 septembre 1990 Nous avons trouvé sur la porte de notre école une drôle de bête toute verte et très allongée. Tous les enfants pensaient que c'était une sauterelle géante. Installation Nous avons mis notre insecte géant dans un bocal avec un couvercle percé de petits trous. Nous avons cherché dans un livre sur les insectes et nous avons trouvé: c'est une mante religieuse. Nourriture Nous cherchons dans nos documents ce que mange la mante religieuse. C'est urgent... nous avons peur qu'elle meure de faim. Nous apprenons qu'elle se nourrit d'insectes, de sauterelles, de criquets ... tous vivants! ... à la chasse! 22 septembre Cohabitation Charlotte nous amène une deuxième mante trouvée dans son jardin. Nous les mettons ensemble et les comparons. Celle de Charlotte a un très gros ventre, comme une maman qui attend un bébé ... (dit Lionel F.) Les deux mantes s'observent toute la matinée. Dans l'après-midi, un enfant s'aperçoit qu'elles se battent et qu'elles ont l'air en colère. La mante la plus mince (le mâle?) a mordu le ventre de la maman. Pour se venger, elle a tué le mâle. Après cette cruelle lutte, la classe décide de relâcher la femelle. 26 septembre Pauline repère dans l'herbe devant l'école une nouvelle mante au ventre énorme. Elle insiste pour qu'on la prenne en classe. Nouvelle question: comment naissent les petits? Nous avons lu dans notre livre que la mante pond une sorte de cocon blanc-brun, ovale. Ce n'est pas un seul œuf, mais une oothèque, une sorte de boîte à œufs. Nous sommes dans l'attente de la ponte ... !
La morphologie Nous observons notre mante: elle a des antennes, sa tête a la forme d'un triangle ou d'un cœur, elle a deux gros yeux ronds
avec un petit point noir, elle tourne la tête de tous les côtés, elle est longue comme un doigt, elle a 6 pattes ...
Les comportements - La mante a presque toujours ses deux pattes avant repliées comme si elle priait, c'est pour cela qu'on l'appelle religieuse. - Quand elle veut attaquer une sauterelle, on dirait un boxeur qui se cache derrière ses gants. - On a vu que la femelle mange le mâle: notre livre nous explique que la mante femelle confond le mâle avec ses proies habituelles ... La nourritw'e Nous avons été à la chasse aux sauterelles à Valère. La mante a mangé l'araignée, elle a attendu deux jours avant de manger les sauterelles: elle semblait jouer avec elles. On a trouvé des petites crottes au fond du bocal. 29 août 30 août 30 août 30 août après-midi 2 septembre 2 septembre 16 h 15 3 septembre 12 septembre RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
le 2 octobre L'oothèque Justement la veille, nous étions un peu impatients et découragés. La mante n'avait toujours pas pondu. Nous avons pensé qu'elle ne se sentait peut-être pas bien dans son bocal, plus très propre, souillé par les crottes, les déchets de nos expériences alimentaires et les restes de ses repas (ailes de sauterelles, pattes d'araignées ...). Nous l'avons installée dans un bocal propre avec deux petites branches et quelques gouttes d'eau (nous avions oublié de lui donner à boire). Et ce matin quelle joie dans l'école et quelle excitation autour du bocal! L'oothèque est suspendue sur une des branchettes. C'est une sorte de cocon, avec des lignes d'un brun beige-jaunâtre. Elle est sèche et un peu dure. On a remarqué par où elle a pondu car les enfants ont remarqué un peu de cette matière collée au fond de l'abdomen. La mante ne semble pas s'intéresser à son oothèque. Nous allons lui rendre sa liberté pour qu'elle puisse finir sa vie dans la nature. Nous allons garder l'oothèque sur la fenêtre et l'observer... jusqu'au printemps! le 9octobre L'oothèque a durci, le contenu est plus sombre. Noël Rien de nouveau. Printemps Chaque matin en entrant en classe, les enfants se précipitent à la fenêtre et surveillent le bocal: rien ne se passe. Arrive le dernier jour d'école: les enfants constatent qu'il n'y a toujours pas de nouveau-né. Nous pensons que l'oothèque a séché. C'était tout de même une bonne expérience! Août En venant ranger ma classe, je me suis aperçue que l'oothèque était différente. En regardant de plus près, j'ai constaté que les petites mantes étaient nées, mais malheureusement avaient séché, faute de nourriture, .. .l'expérience aurait pu réussir! Propos recueillis par Marlyne Andrey Animation de la connaissance de l'environnement
mise en cage (3 mantes) 1 petite mante a été décapitée pendant la nuit. Que s'est-il passé? accouplement vers 8 h 30 l'accouplement est terminé. Le mâle est toujours en vie. 1 mante a pondu 1 mante verte se fait dévorer 1 mante nouvelle ponte, la mante dévore un criquet et tient l'autre dans sa patte
Où et quand?
Sortie d'environnement 3e primaire Thème abordé: les oiseaux du lac en hiver Lieu visité: Villeneuve Transport: train omnibus arrivant à 14.19 à Villeneuve et en repartant à 15,39 Date de la visite: janvier ou février Partir avec une classe dans la nature pour observer des oiseaux peut paraître une gageure pour de nombreux enseignants, En effet, comment identifier les oiseaux, où en trouver et comment répondre aux inévitables questions des enfants lorsque les manuels d'ornithologie ne font pas partie des livres de chevet habituels? Pourtant, les données du problème sont beaucoup plus simples si l'on sait où rencontrer des oiseaux par centaines, et si on les connaît préalablement! En répondant aux trois questions suivantes, l'organisation d'une telle sortie ne devrait pas poser de soucis insurmontables aux maîtres et maîtresses de troisième primaire désireux de se jeter à l'eau, c'est bien de circonstance pour le thème envisagé .. ,
LES OISEAUX HIVERNANTS Les hivernants sont des oiseaux qui passent l'hiver chez nous. La. Suisse est un refuge hivernal pour les oiseaux d'eau. De nombreux oiseaux du nord de l'Europe séjournent chez nous en hiver car les mers, lacs et cours d'eau sont gelés chez eU,1; (endroits où ils se reproduisent en été). Nombre moyen d 'oiseaux d'eau 380.000
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Il faut se rendre à Villeneuve en hiver, car des milliers d'oiseaux d'eau y passent la mauvaise saison, On peut y découvrir de nombreux migrateurs, chassés du Nord de l'Europe par le froid, qui viennent grossir les effectifs des oiseaux sédentaires, Ces migrateurs bénéficient de conditions adéquates sur le Léman pour y séjourner pendant l'hiver; pour certaines espèces, la présence d'une petite moule d'eau douce a même bouleversé les habitudes migratoires (fig. 1). Janvier et février sont les mois les plus propices à l'observation, car c'est au cœur de l'hiver que les oiseaux sont les plus nombreux. Il suffit de longer les quais, théâtres des traditionnelles sorties dominicales durant l'été, pour assister à un fantastique ballet hivernal. Pour tous ceux qui ont effectué cette promenade à la belle saison, le changement risque d'être brutal: froid piquant, mais spectacle garanti sur le lac. D'un point de vue pratique, en arrivant de la gare de Villeneuve (à 5 min.), il faut infléchir sa marche en direction du Valais jusqu'au petit port de cette cité, en évitant de partir en direction du château de Chillon. Les hivernants se tiennent de préférence à Villeneuve, à proximité de la réserve des Grangettes.
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Le nombre des canards plongeurs a augmenté de manière spectaculaire depuis ces 30 dernières années. Les canards plongeurs sont les plus nombreux. Ils profitent de l'apparition dans les lacs suisses d'un petit mollusque, la Moule zébrée, autrefois limité à l'Europe de l'Est. Ce coquillage, sans doute arrivé dans nos lacs accroché à la coque de bateaux, s'est très bien adapté Fuligule morillon :
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Figure 1: Principaux sites d'hivernage en Suisse et explosion des effectifs de morillons grâce à la moule zébrée. Cartes et dessins extraits du dossier WWF. RÉSONANCES· FÉVRIER 1992
Comment? Afin d'aplanir l'épineux problème de l'identification, il suffit de retenir seulement 10 espèces qui forment le gros des troupes. Expériences faites, ces dix volatiles seront à coup sûr au rendez-vous (fig. 2) Cygne tuberculé, foulque macroule, grand cormoran, grèbe huppé, harle bièvre, canard colvert, fuligule morillon, fuligule milouin, mouette rieuse, héron cendré Quelques remarques s'imposent par rapport à cette liste: La plupart de ces oiseaux sont faciles à reconnaître. - Ce sont tous des palmipèdes, sauf le héron cendré qui est un échassier. RÉSONANCES. FÉVRIER 1992
Figure 2: silhouettes des dix espèces retenues pour cette activité.
- Il ne faut pas confondre la foulque macroule avec la poule d'eau qui est beaucoup plus rare et plus farouche. - La mouette rieuse possède un sosie, le goéland cendré et un grand frère, le goéland argenté. Il est inutile de les différencier, car leurs mœurs sont semblables. - Les cormorans et les hérons se tiennent volontiers sur les enrochements visibles depuis le port. Concrètement, l'enseignant prépare sa classe à la sortie durant les mois de novembre et décembre. Al'aide de documents (films, diapositives, photos ... ), il familiarise les enfants avec les oiseaux proposés. Il amène les élèves à repérer quelques éléments caractéristiques sur chaque espèce afin de l'identifier le jour venu. Un exemple de fiche de sensibilisation élaborée en classe est reproduite (fig.3), elle conjugue des critères de détermination avec des notions morphologiques qui font partie du programme. Il est clair que chacun mène la préparation à sa guise. La motivation énorme engendrée par la perspective d'une sortie au lac dynamise le travail préparatoire en classe.
La sortie· jour J Quel que soit le moyen de transport utilisé, il est bon de commencer la visite près de l'embarcadère de Villeneuve puis de se diriger, comme indiqué ci-avant, en amont, direction du petit port de plaisance. Tout d'abord, les enfants sont intenables car ils déterminent avec enthousiasme les oiseaux présents près du bord. Il est indispensable de les laisser se défouler et se réjouir en ressortant leurs connaissances théoriques. Ensuite, une deuxième phase d'observation, où un comportement respectueux devrait prévaloir, peut commencer. Elle aura pour but de repérer les comportements et les attitudes des différentes espèces; en voici rapidement énoncés quelques-uns. - Certaines espèces sont attirées par le nourrissage artificiel. - Caractère prédateur des mouettes (Laridés) par rapport aux autres espèces. - Vol groupé des fuligules. - Vol en file indienne des cormorans. - Toilettage et imperméabilisation du plumage.
NOM DE L' OISEAU
SIGUES PARTICULIERS
Un peu de vocabulaire Malacophage: qui consomme des mollusques (avec coquilles). Glande uropygienne: glande graisseuse à la base du croupion, dont la sécrétion sert à graisser les plumes
NOM DE L'OISEAU
SIGNES PARTICULIERS
Place correcte°:1.ent l es termes suivants
pa t te palmée - :1arine - ::;ri f fe - aile
Figure 3: exemple de fiche de travail réalisée en classe
- Pêche sous l'eau des fuligules qui remontent comme des bouchons à la surface, l'eau coule de leur plumage sans y pénétrer. Différence de plumage entre les mâles et les femelles (dimorphisme sexuel), les femelles sont toujours plus discrètes puisqu'elles assument les risques inhérents à la couvaison ... - Le corps des oiseaux plongeurs est plus enfoncé dans l'eau que celui des canards de surface, leurs pattes sont placées plus à l'arrière, facilitant ainsi leurs déplacements subaquatiques. - Les déplacements sur l'eau s'effectuent avec les pattes palmées
ouvertes à l'aller pour rendre le mouvement moteur plus efficace, et fermées au retour afin d'offrir le minimum de résistance. Une heure de visite suffit amplement pour enrichir les mémoires de souvenirs inoubliables. Un équipement chaud s'impose pour cette activité, une paire de jumelles n'est pas inutile pour mieux détailler les oiseaux présents sur les digues aménagées pour protéger les roselières de l'érosion lacustre. En conclusion, une telle activité ne peut être que bénéfique et enrichissante. Elle sort des chemins battus et devrait trouver facilement des prolongements en classe, elle permet en tout cas à tous de porter un regard nouveau sur le monde des Oiseaux.
Pour en savoir plus
Fuligule: canard plongeur de passage en hiver, dont les espèces les plus communes sont le milouin et le morillon.
FOURNIERJ. Des milliers d'hivernants à la porte du Valais. Treize Etoiles mars 1989 n°3 p. 36-37.
Ce qu'ils en pensent
ROCH P., TURRIAN F. Migrateurs sans frontières. Dossier d'environnement WWF-Suisse.
E.D enseignant: .. .les enfants sont amenés à confronter leurs idées avec la réalité. Ils peuvent vérifier les hypothèses émises en classe. Ils contrôlent leurs savoirs et approfondissent leurs connaissances. J'espère que ce qu'ils auront observé au bord du lac s'inscrira plus longtemps et plus profondément dans leur mémoire ...
queue - dessus de l a tête - ja mbe - poitrine
de nos amis ailés. C'était l'heure de vérité, le moment de vérifier si nos acquis livresques et scolaires étaient en conformité avec le grand livre de la nature dont nous étions en train d'effeuiller quelques pages savoureuses ...
SCHIFFERLI L. Les oiseaux d'eau. Station ornithologique suisse, Sempach 1990. j[il Christian Keim Enseignant, Martigny
J Photo 2: cygne tuberculé et son double au Grand-Canal. Parce que le mobilier scolaire de Mobil grandit facilement. Une position assise ergonomique pour presque tous les âges_
A.C enseignante: .. .il est important avant la sortie d'avoir déjà bien observé sur les documents les différentes espèces et leurs signes distinctifs ... Dès les premiers morceaux de pain lancés, toute une bande de canards se sont approchés. Ils étaient tous là, c'était magique! J'ai rarement fait une sortie d'environnement aussi captivante et intéressante pour les enfants et demandant si peu d'organisation pour le maître.
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M.-N.D enseignante: Cette sortie fut l'aboutissement de l'étude d'un dossier sur les oiseaux du lac. Première visite en mars 90: date trop tardive, beaucoup d'oiseaux étaient déjà repartis. En janvier 91: date parfaite, tous les oiseaux sont là mais le temps est glacial! Grâce au matériel du maître complété par celui des enfants, les observations s'avèrent passionnantes. Une excellente conclusion d'un mois de travail qui a permis un contrôle et un approfondissement des connaissances dans une ambiance décontractée et dans le plaisir.
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Ph.D enseignant: Par un beau jour du mois de février, nous nous sommes rendus à Villeneuve pour assister aux ébats RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
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9442 Berneck/ Téléphone RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
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Mobil-Werke U. Frei SA 2242/ Téléfax 071 /71 6563
Connaître, enseigner, protéger la nature Au Musée d'histoire naturelle La nature, c'est ce tissu qui nous fait vivre, par lequel nous participons aux grands phénomènes physiques, chimiques et biologiques de la planète et de l'univers. Chacun établit ses propres liens avec l'environnement, comme un prolongement de son identité. Il m'apparaît de plus en plus que le fait de porter un regard quotidien de complicité et d'étonnement vers la nature est une démarche importante: remarquer la primevère et l'anémone, la vannesse et le bourdon, le lézard et la mésange le long du chemin, c'est recevoir une stimulation optimiste qui jalonne les heures, les saisons, les milieux. Ces rencontres, souvent inattendues, quelquefois furtives, toujours pleine d'émotion, sont l'expression de la liberté et du jaillissement de la vie. Pour prolonger ces moments de contact, il faut acquérir quelques connaissances. Nommer, c'est aussi distinguer, faire la différence, peut-être essayer de comprendre, ce qui permet de mieux voir. Ce n'est pas le principal, mais c'est ce qui fait que l'on ne s'habitue pas, que l'on ne banalise jamais. Pourquoi alors mettre la nature au Musée? Pas uniquement pour les enfants, eux qui n'ont pas émoussé leur capacité d'émerveillement. Le rôle du Musée est aussi d'offrir des connaissances. Sa première fonction, peut-être à long terme la plus importante, est de conserver les spécimens de la flore et de la faune, collectés et préparés par des spécialistes qui ont, dans le passé, inventorié et décrit nos richesses naturelles. Ces collections sont notre mémoire, nos références pour les recherches. Elles doivent être complétées par les apports des spécialistes d'aujourd'hui qui poursuivent les recherches commencées il y a plus de deux siècles. Ainsi, au Musée, on trouve du matériel d'étude, des références bibliographiques, on peut aussi y rencontrer les spécialistes des différents domaines. La deuxième fonction du Musée est de recevoir des visiteurs et de leur montrer des représentants de notre faune et de notre flore, des minéraux, d'apprécier leur taille, leurs couleurs, leurs caractéristiques, de comparer les espèces entre elles. Ce contact entre l'homme et l'animal empaillé, ou l'échantillon de roche, s'est développé depuis très longtemps, commençant par les emblèmes et les objets fétiches prélevés dans la nature. Puis ce fut la mode de présenter les spécimens rares et specta-
culaires rassemblés dans les cabinets de curiosité du XIX' siècle. Sont venues ensuite les collections de plus en plus complètes, présentant le plus grand nombre possible de groupes et d'espèces. Le Musée de Sion, malgré sa présentation à l'ancienne et les graves lacunes actuelles dans les informations apportées au public, l'emplit bien cette fonction de contact entre le visiteur et des spécimens d'oiseaux et de mammifères représentant la plupart des espèces du canton ainsi que quelques-unes de la faune exotique. La troisième fonction du Musée est d'apporter des informations sur l'attention que notre société contemporaine porte à son environnement naturel. Il s'agit de recherches scientifiques menées par des instituts spécialisés et des observateurs amateurs, d'activités récréatives et esthétiques comme le dessin et la photo, d'activités en faveur de la protection de la flore, de la faune et de la diversité biologique. Le Musée doit présenter autrement ce que de nombreux livres et films traitent. C'est une des tâches importantes de notre canton de se doter d'un vrai Musée moderne et attrayant qui pourra attirer des visiteurs et justifier leur déplacement jusqu'à Sion. Une quatrième fonction du Musée est son rôle pédagogique envers les enseignants et leur classe. Certains connaissent déjà les prestations proposées et les utilisent régulièrement. Ces prestations seront encore améliorées et étendues à l'avenir. Voici, dans ce domaine, les utilisations possibles du Musée d'Histoire naturelle et par analogie des autres musées: - Lors d'une première visite, avec de jeunes élèves surtout, l'émerveillement des enfants est grand, souvent excitant. Le maître peut les laisser découvrir en toute liberté quelques-uns des objets présentés, en empêchant simplement les déplacements trop rapides et trop bruyants. Des questions sur un thème abordé en classe (les couleurs de certains animaux, les formes des becs ou des pattes, les tailles respectives, etc.) peuvent stimuler les élèves à observer avec plus de précision. Après la prise de contact, le maître peut l'assembler les élèves, faire avec eux le point sur leurs découvertes et suggérer une deuxième visite plus dirigée. RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
- Avec des élèves plus âgés et lors de visites répétées, il est important de venir au Musée pour travailler. On proposera des tâches précises à exécuter individuellement ou en groupe. Par exemple, les élèves peuvent relever les particularités des différentes espèces d'un groupe animal, décrire en détail l'un ou l'autre spécimen, le dessiner. Dans un avenir que j'espère pas trop éloigné, le Musée mettra à la disposition des classes de réelles possibilités de travail. - Le Musée peut fournir des informations précises sur notre environnement naturel. Il faut alors annoncer sa visite, prendre rendez-vous et signaler le domaine d'intérêt, que ce soit un thème abordé en classe ou une question qui intéresse spécialement un ou plusieurs élèves. Il est alors possible de faire venir au Musée un spécialiste du sujet que les enfants auront du plaisir à rencontrer. Actuellement, les Musées présentent régulièrement des expositions temporaires sur un thème précis. C'est l'occasion pour les maîtres de l'aborder avec les élèves, de venir ensuite au Musée prendre connaissance des informations présentées par les spécialistes. - Le Musée possède une bibliothèque spécialisée en sciences naturelles qui peut être utilisée par les enseignants, dans une certaine mesure aussi par les élèves. Des revues et quelques ouvrages de vulgarisation sont mis à la disposition du public dans le Musée. Dans la plupart des cas, seul le conservateur peut vous faire découvrir rapidement les RÉSONANCES - FÉVRIER1992
renseignements désirés et il vaut mieux prendre rendez· vous. Lorsqu'ils tiennent en quelques pages, il est possible de les obtenir par photocopies.
Comment s'adresser au musée d'histoire naturelle: Le Musée est ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 14h00 à 18h00. On peut appeler le gardien au 027/2169 24. Le conser· vateur n'est présent qu'à mi-temps et difficile à atteindre, au 027 121 69 20. Il vaut mieux prendre rendez-vous avec le gal" dien, ou demander de rappeler. Jean-Claude PRAZ Conservatelli', Musée d'histoire naturelle Avenue de la Gare 40, Sion
PROCHAIN NUMÉRO
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ANIMATION PÉDAGOGIQUE
Octobre: en fin de journée, dans les gorges de la Borgne, nous tenterons d'observer quelques vieux cerfs avant de les écouter bramer. Novembre: nous nous glisserons dans une grotte à l'abri des intempéries pour un petit cours d'initiation à la spéléologie. Décembre: retrouvailles des participants de l'année pour visionner les diapositives prises lors des sorties, avec jeux et petite restauration.
Jeunesse et nature
Inscriptions: Pour chaque activité qui vous intéresse, il serait bien sympathique d'écrire ou de téléphoner au plus tard une semaine à l'avance à Marieluce Roggo-Schmidt, Chanterie 16, 1950 Sion, (027/ 22 60 00) qui se fera un plaisir de vous faire parvenir tous les détails concernant l'excursion. Atrès bientôt Marieluce, Jérôme, Philippe, Bertrand
«Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres nous empruntons la terre de nos enfants» St-Exupéry
Viens avec nous!
Arrêtons d'ironiser et même d'ignorer les cris d'alarme lancés par les scientifiques. Cal' aujourd'hui le tourbillon des pollutions diverses ne nous autorise plus le luxe de seulement pressentir un lointain danger pour notre planète. Les signes de saturation deviennent de plus en plus tangibles et pour ne citer que le trou dans la couche d'ozone stratosphérique, sachez qu'en certaines régions de Nouvelle-Zélande la plus courte exposition au soleil d'été représente un réel danger pour la peau. Que les optimistes à tous crins admettent tout de même qu'à très court terme c'est notre qualité de vie qui est en sursis. Sans vouloir dévaloriser les efforts écologiques des adultes, force est de consentir que l'avenir de la planète dépend de la prise de conscience des enfants. Et c'est en leur apprenant à observer et à aimer la nature qu'ils parviendront à se sentir responsables de la Vie. L'éducation à l'environnement est donc devenu une priorité heureusement admise puisque faisant actuellement partie des programmes scolaires de tous les degrés. Il n'empêche que trop d'enseignants ignorent encore qu'il existe en Valais depuis environ dix ans un groupe Jeunesse-Nature qui, en dehors des heures de classe, guide les enfants à la découverte des secrets de la nature. Les moniteurs du groupe, des naturalistes compétents, proposent des excursions didactiques, des films, des bricolages et d'autres aventures. Ils attendent des enseignants qu'ils conseillent à tous les jeunes particulièrement intéressés de rejoindre l'équipe J+N. Ainsi la nature parviendra-t-elle petit à petit à se frayer un chemin entre les priorités que représentent depuis longtemps la fanfare, le foot ou la société de gymnastique. Marieluce Roggo Schmidt
»
alors, rejoins le groupe Jeunes + Nature de ta région
Programme J +N 1992 Des activités très diversifiées sont à votre disposition pour améliorer vos connaissances, développer votre sens d'observation et aborder la nature sous un autre œil. Selon vos motivations, n'hésitez pas: inscrivez-vous! Nous serons heureux de vous accueillir.
Samedi 28 mars: beaucoup d'entre-vous connaissent certainement le Musée d'histoire naturelle de Sion. Mais qui a déjà tenté de dessiner l'un ou l'autre de ces empaillés? Cet aprèsmidi sera consacré à toutes celles et ceux qui aiment dessiner ou qui désireraient se familiariser avec des techniques de dessin moins courantes (fusain, aquarelle ... )
Fully et connaît ses moindres secrets; nous le suivrons donc sur la pointe des pieds en espérant pouvoir observer un couple nourrissant ses jeunes. Tout ce qui suit n'est qu'un plan grossier, c'est-à-dire le schéma que nous pensons suivre pour les prochaines sorties. Toutes les précisions nécessaires vous parviendront dans le courant de Week·end des 2·3 mai: les habitués l'auront certainement l'année. deviné: le week-end du mois de mai annonce des balades aux Juillet: Nous aimerions bien organiser un camp d'une semaine étangs d'Agarn et sur le coteau de Loèche ainsi qu'une nuit environ mais ceci dépendra de la disponibilité de nos monisous tente. N'oubliez pas vos jumelles pour pouvoir observer teurs et des adultes désirant nous accompagner. tous les curieux oiseaux qui caractérisent la région. Septembre: Qui d'entre-vous n'a jamais couru après les sauteSamedi 6 juin: le Valais est le dernier canton à abriter une relles dans les prés? Pour toutes celles et ceux qui ne l'ont pas population respectable de huppe fasciée, oiseau orange, noir et encore fait ou qui aimeraient le refaire, notre deuxième weekblanc nichant dans les cavités des vieux arbres. Jérôme' end vous attend. Notre «chasse» débutera aux Follatères et se Fournier l'a étudié durant plus de deux ans sur le coteau de terminera à Scex Carro où nous passerons la nuit en cabane. RÉSONANCES . FÉVRIER 1992
Pour toute information: Marieluce Roggo·Schmidt, Chanterie 16, 1950 Sion· (027/22 60 00) RÉSONANCES· FÉVRIER 1992
La notion de protection de la nature s'apprend à l'école, et parfois dans la forêt d'Aletsch Depuis 1976, la LSPN tient le Centre LSPN d'Aletsch dans la Villa Cassel à Riederalp. Chaque été, de nombreuses classes scolaires en visitent l'exposition et le jardin alpin, prennent part à des excursions guidées ou y organisent même des camps. Ce travail fait avec les écoliers, comme avec d'autres groupes d'aillew's, met l'accent sur l'éducation à la nature et à l'environnement, une de nos préoccupations majeures. Dans ce domaine, le Centre LSPN d'Aletsch a ses méthodes propres. Ci-après quelques exemples. Un calme impressionnant règne dans la forêt, parée de ses couleurs automnales. Seul le bruit des eaux de fonte du glacier d'Aletsch tout proche se fait entendre. Tout à coup, ce calme presque inquiétant est troublé par un bruit de martèlement. Plus de deux douzaines d'yeux curieux, fixant leurs jumelles en découvrent la cause sur un vieux pin d'arolle noueux; un cassenoix moucheté, taille un cône d'arolle avec son bec puissant et en extrait habilement les noisettes. Les enfants intéressés écoutent les explications de leur guide qui leur parle de cet oiseau et du rôle important qu'il a pour la forêt d'Aletsch.
Vivre la nature, par tous les pores Un peu plus tard, les écoliers apprennent à mieux connaître cette superbe forêt de mélèzes et d'al'olles dans laquelle ils se trouvent. Par un petit jeu, la monitrice du Centre rend les différences de texture et d'odeur des arbres évidentes aux enfants; à deux, un enfant ayant les yeux bandés, ils vont d'arbre en arbre en touchant les troncs et les branches, en humant l'odeur que répandent les aiguilles, utilisant plutôt le toucher et l'odorat que la vue. Tous leurs sens ainsi en éveil, ils réalisent mieux la
douceur au toucher des aiguilles du mélèze et la merveilleuse odeur de l'arolle. Durant sa randonnée, la classe apprend aussi l'influence qu'exerce sur la forêt le glacier d'Aletsch. L'histoire de cet immense glacier est fascinante, les stades de son passage ont imprimé leurs marques dans la forêt. Le glacier descendait si bas en 1850 qu'on en voit bien la limite nette insCÎ'ite sur le paysage; là où la glace couvrait encore le sol il y a
140 ans, une mince couche végétale voisine avec des éboulis et des galets. Quelques mètres plus loin, sur les terres que le glacier a quittées il y a des milliers d'années, on trouve la forêt développée d'aujourd'hui. Les écoliers se rendent compte de cette transition en faisant une partie du chemin pieds nus, ce qui, pour quelques-uns, représente une peur à surmonter, vite surmontée en fait puisque les enfants ne veulent en général plus remettre leurs chaussures "" RÉSONANCES . FÉVRIER 1992
Passer de la connaissance de la nature à la conscience de l'environnement L'après-midi se passe à apprécier la variété de la forêt d'Aletsch. Ici aussi, la monitrice se servira d'un jeu; elle demande aux enfants de ramasser quelque chose au bord du chemin. Naturellement, rien ne doit être arraché ou cueilli dans une réserve naturelle; pourtant, une collection hétéroclite sera vite réunie: pives, aiguilles de mélèzes, feuilles d'aulnes, brins d'osier, plumes de coqs de bruyère, pierres, boîtes de Coca-Cola, mouchoirs en papier". Quand les enfants parlent de ce qu'ils ont ramassé, une discussion animée sur la question des déchets a lieu. La monitrice, ce soir-là, parlera avec enthousiasme de «sa classe» à ses collègues. Elle est persuadée que les écoliers emporteront en eux quelque chose de cette excursion, qu'ils seront désormais plus sensibles à ce qui touche à la protection de la nature et de l'environnement. Le Centre LSPN d'Aletsch attache une grande importance à l'éducation à la nature et à l'environnement, pour les adultes mais surtout pour les enfants. Le travail dans ce sens exige, pour être efficace, les bases suivantes: - L'éducation à l'environnement doit être intégrée très tôt au programme scolaire. - Elle ne doit pas se limiter au cours donné dans la classe. Le cours devrait être donné surtout en pleine nature. - Vivre la nature joue un rôle central. Tous les sens doivent être mis à contribution. - Nommer les plantes et les animaux n'est pas le plus important en général. Les élèves se laissent bien plus volontiers inspirer par les jeux qui les rendent conscients des relations entre les éléments naturels. L'expérience nous dit que les écoliers prennent ainsi plaisir à la nature. Et ce plaisir est à la base de toute protection de la nature et de l'environnement menacés. Laudo Albrecht RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
CENTRE LSPN D'ALETSCH Ouvert de la mi-juin à la mi-octobre -Exposition/jardin alpin -Excursions guidées -Camps scolaires Renseignements, informations: Centre LSPN d'Aletsch Villa Cassel, 3987 Riederalp Tél. 028/27 22 44 L'entrée à l'exposition et au jardin alpin est gratuite pour les classes du canton du Valais.
Ecole pédagogique
AURORE forme
- institutrices - jardinières d'enfants - éducatrices MÉTHODE MONTESSORI plus actuelle que jamais Rue Aurore 1 1005 Lausanne Tél. (021) 23 83 77
Le Centre alpien de phytogéographie (CAP) de Champex qu'ayant chacun leurs compétences propres, tous deux fonctionnent en étroite collaboration. La nouvelle structure mise en place devrait permettre la réalisation de l'un des buts de la Fondation, qui stipule de «développer l'activité actuelle du Jardin alpin, ce développement pouvant aller jusqu'à devenir une station de recherches sur les plantes alpines.» La recherche dans le Centre est orientée sur la botanique alpienne, dans une perspective phytogéogTaphique étendue, c'est-à-dire dans tous les domaines où les relations entre les organismes végétaux entre eux et avec leurs milieux sont privilégiées, ce qui inclut la floristique, la sociologie des plantes, le paysage végétal, mais également les études en systématique et en écologie végétale. L'adjectif «alpien» désigne l'ensemble du domaine occupé par les Alpes (<<alpin»désignant en géographie botanique l'étage de végétation situé en dessus de la limite de la forêt; pris dans ce sens, il s'applique à de nombreux systèmes montagneux en dehors des Alpes).
Le Centre alpien et l'enseignement
Il y a une année, Marie-France Vouilloz présentait aux lecteurs de «Résonances»la Fondation J.-M. Aubert et son futur Centre alpien de phytogéographie. Un entretien avec Egidio Anchisi, jardinier-chef du Jardin alpin de la Fondation à Champex complétait l'image de cette dernière. Depuis, le Centre alpien a été officiellement créé, et inauguré le 10 juillet 1991, en présence des représentants de l'Etat du Valais, de l'Etat de Neuchâtel, de la Ville de Genève et de la commune d'Orsières, qui tous les quatre assurent financièrement son existence. Depuis lors, la Fondation J.-M. Aubert comprend deux entités, le Jardin alpin, placé sous la responsabilité de son jardinier-chef, et le nouveau Centre alpien. Bien
Outre la recherche, le Centre se doit de participer à l'enseignement dans le domaine qui est le sien. Pour la première année de son existence (et il en sera de même en 1992), l'enseignement a touché le niveau universitaire (stage international sur les étages de végétation et cours de floristique alpine). L'enseignement au niveau secondaire, prévu sous forme de cours de formation permanente destinés aux enseignants primaires et secondaires, demandera encore un peu de temps pour sa préparation. Sur ce point, il nous paraît indispensable de prendre auparavant contact avec les enseignants eux-mêmes, afin de répondre autant que possible à une demande précise. Il nous paraîtrait également souhaitable d'envisager des cours intercantonaux, Valais-Genève-Neuchâtel, où les échanges personnels et méthodologiques s'ajouteraient à l'échange du savoir académique. L'accueil de classes dans le Centre n'a pas été envisagé en tant que tel, mais, à cet effet, le jardin botanique peut constituer une étape intéressante dans le cadre d'une excursion scolaire à Champex. Il faut toutefois se rendre compte que les activités du Centre, dont l'enseignement, sont soumises à un certains nombre de RÉSONANCES . FÉVRIER 1992
contraintes limitatives. La totalité du fonctionnement du Centre (recherche, enseignement, administration) correspond à un travail à mi-temps. Les moyens financiers à disposition permettant au Centre de fonctionner sont très limités. Dans l'état actuel des locaux, leur utilisation rationnelle pour l'enseignement n'est guère envisageable que de mai à septembre.
Le jardin botanique alpin Ouvert au public du mardi au samedi de 10 heures à midi, de mai à septembre, le jardin est régulièrement visité en juin par des classes en course d'école. Les principales caractéristiques du jardin ayant été présentées dans le numéro 5 de «Résonances», nous n'y reviendrons pas. Depuis, un WC pour le public avec entrée extérieure, ainsi que, grâce à un don, la mise en place d'un «éboulis»calcaire, sont devenus réalité. Le plan du jardin, où sont représentés les neufs bassins avec leurs écoulements, les massifs de tufs et la «moraine», permet de se faire une idée de la diversité du lieu. (L'éboulis n'est pas figuré sur le plan; il se trouve à gauche de la moraine.) Du point de vue de l'enseignement, le jardin offre quelques possibilités intéressantes. Ainsi, malgré un nombre d'espèces encore assez restreint, la partie des plantes protégées de Suisse (à gauche du «petit chalet»sur le plan) peut être le prétexte pour dire quelques mots sur la diversité des formes de vie, leurs besoins spécifiques et notre responsabilité vis-à-vis de leur conservation. La présence de plantes provenant de divers pays et systèmes montagneux peut aussi donner lieu à RÉSONANCES· FÉVRIER 1992
des observations sur la distribution des plantes. Par exemple, on peut demander aux élèves de rechercher si certains genres de plantes des montagnes de Suisse (comme les saxifrages, les gentianes, les primevères), repérables grâce à leur étiquette brune, se trouvent dans d'autres pays des Alpes, ou dans d'autres systèmes montagneux. C'est alors la possibilité de parler de distribution, de migration ou d'évolution chez les plantes. Il n'est pas inutile de rappeler à propos du jardin que ce n'est pas une place de jeu, ni un parc public, mais une propriété privée dans laquelle chacun est le bienvenu, pour autant qu'il respecte le travail qui s'y fait en observant certaines règles élémentaires, comme de ne pas cueillir de fleurs et de ne pas déplacer les étiquettes. On s'abstiendra également d'y piqueniquer.
Conclusion Grâce à la participation de l'Etat du Valais à la Fondation J.-M. Aubert, le Centre alpien a pu être mis sur pied, et ses activités de recherche et d'enseignement ont déjà débuté. Malgré des moyens limités, il espère pouvoir bientôt accueillir les enseignants valaisans, neuchâtelois et genevois intéressés à la botanique, et répondre à leur attente. Jean-Paul Them'illat Centre alpien de phytogéographie à Champex
Les Haudères: exposition et excursions géologiques L'une des premières entreprises de l'Association culturelle et artistique de la région d'Evolène "EVOLEN'ART»(en fait elle a précédé de peu la création formelle en janvier 1991 de celle-ci) a été la mise sur pied d'expositions, dont l'une, consacrée à la géologie et à la glaciologie du Val d'Hérens, est permanente. Il faut souligner que l'histoire de la chaîne alpine est magnifiquement illustrée dans cette vallée. Les nombreux travaux des géologues et des glaciologues, passés et en cours, nous permettent d'apprécier dans le détail cette longue et complexe évolution. Une telle exposition s'imposait, par conséquent, sous-tendue par le désir, non seulement de satisfaire à la curiosité de géologues de passage, mais surtout de susciter l'intérêt des non-spécialistes, jeunes et vieux, d'ici et d'ailleurs. Cet outil à caractère essentiellement pédagogique est particulièrement intéressant durant la belle saison, où des excursions organisées sous la conduite de géologues permettent à tous ceux qui le voudraient de mieux approcher la nature minérale et de voir comment on "lit» un affleurement, un paysage ... Mais, et c'est important, cet outil reste disponible aux enseignants et aux classes, en particulier, en toutes saisons. L'exposition située dans la maison d'école est appelée à être améliorée d'année en année et augmentée temporairement ou de façon permanente par des volets tels que «la pierre ollaire» (nature, origine, utilisation ... ). Elle est le support de 3 itinéraires géologiques maintenant balisés dans le Haut Val d'Hérens à partir des Haudères, dans le Val de Ferpècle, à partir d'Arolla et/ou de La Gouille jusqu'à Evolène en passant par les alpages et les mayens. Ces itinéraires sont décrits dans une brochure illustrée, éditée par notre Association, dont l'auteur poser ainsi au public un témoignage documenté par des exposiest M. Pierre Kunz, géologue (Uni de Genève), présentant la tions consacrées à notre patrimoine. Dans ce sens: géologie, la géomorphologie du Haut Val d'Hérens. Il est prévu de diversifier, à l'avenir, expositions et excursions. Existe-t-i! encore une place pour le savoir traditionnel dans la En 1992, un premier pas du côté de la botanique devrait être configuration des savoirs? franchi. Par la suite, l'intérêt de l'étude des glaciers, de la glace Un terrain cultivé sur une pente vertigineuse, une cabane et des dépôts morainiques sera mieux mis en évidence -et bien construite là où l'on n'attendrait que des chamois témoignent d'autres éléments sont à l'étude. notamment de l'énergie vitale des communautés alpines et de Un autre volet de l'activité d'Evolèn'art consiste à mettre à l'intelligence de l'homme à composer avec l'environnement jour divers aspects de notre civilisation traditionnelle et à pro- physique: nature et culture (culture s'entend au sens large de
(p n!'lO}f ·a }:l·\7U:l :J:lP ;l II! i\ .l' I .1p S:lnb! u\'1O'I U! pJC[ P :lJ!Oll'hJ:lSUO;) :uO !l:'lnpOJd ,( 1·'II.n:lpi )J :l'l0 }f : u o! lrs !l c~}f -
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RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
«mode de vie global d'une société») ont, dans ce contexte, réussi un mode d'intégration. Suite à la prise de conscience du caractère définitif des gaspillages observés, on s'avise que l'essentiel de notre culture traditionnelle est inscrit, non dans les livres ou dans les beaux arts, mais dans un savoir pratique, dans une empreinte et une structuration de l'espace et surtout dans la trame d'une vie. Or, toute cette expérience culturelle, notre histoire, se meurt en s'effaçant de la mémoire des nouvelles générations. Cette réalité nous pousse à aller au-delà du constat et à accorder la priorité à une information en profondeur. Dans une première phase, nous avons élaboré un parcours commenté du village d'Evolène et monté une exposition consacrée à la coiffure évolènarde. Par ce type de réalisations, nous espérons mettre ponctuellement au jour divers aspects de notre civilisation traditionnelle et proposer ainsi au public un témoignage documenté. C'est l'occasion de recenser in extremis les choses et les usages et de diffuser ce savoir commun.
Finalement, l'héritage culturel entre aussi dans la définition de l'identité individuelle et collective et, par là, relève de la formation dans une région où tout un chacun descend de famille paysanne. Il est de la responsabilité de l'acte pédagogique de transmettre ces acquis culturels et cela dans une perspective dynamique: on aime bien ce que l'on connaît bien. Le système éducatif moderne peut-il encore s'ouvrir à cette forme de savoir? ASSOCIATION CULTURELLE ET ARTISTIQUE DE LA RÉGION D'ÉVOLÈNE «Evolèn'art» Renseignements: Francis Anzévui, président d'Evolèn'art, 027/83.10.40 (le soir), 1984 Les Haudères 027/83.10.15 Office du tourisme, 1984 Les Haudères
Sentier-nature du bois de Finges Ce sentier a été créé en 1986, à l'occasion de la campagne de l'Ecu d'or de la Ligue suisse pour la protection de la nature en faveur du Bois de Finges. Le parcours comporte 9 postes marqués sur le terrain par des numéros verts sur des bornes métalliques. Les explications se trouvent dans la brochure «Bois de Finges: sentier-nature», en vente à l'Office du tourisme à côté de la gare de Sierre ou, sur place, au camping proche du départ du sentier ou encore à la LSPN (case postale 73, 4020 Bâle). Il existe une version allemande. Le départ du sentier se trouve sur la route cantonale, à la sortie Est de Sierre, 400 m après le pont sur le Rhône. Depuis la gare de Sierre, il faut compter 40 minutes à pied, en passant par le petit lac de Géronde et le vieux pont sur le Rhône. Pour les 2 kilomètres de parcours à travers les collines de Finges, réservez au moins 1 à 2 heures avec les explications. Un panneau d'entrée indique l'itinéraire à suivre. Les postes 1 à 5 expliquent la variété et la richesse des milieux secs, qui font la célébrité de Finges. Le poste 6 montre l'évolution d'un étang recreusé en avril 1991: notez vos propres observations! Les postes 7 et 9 présentent le Rhône sauvage de Finges, l'un des derniers tronçons de fleuve libre dans notre pays. Les connaissances acquises à Finges seront utiles ailleurs dans le canton, pour étudier les milieux naturels de basse altitude. Elles permettront de mieux comprendre les particularités de notre nature, celles que la plupart des ouvrages de vulgarisation passent sous silence! Philippe Werner Botaniste
Les steppes
Le Club alpin et la nature
Dès sa fondation, en 1863, le CAS se propose d'étendre la connaissance des Alpes suisses, d'en sauvegarder la beauté et l'originalité et par là de servir le pays. (article 1er des statuts). C'est donc dès le début que les activités du CAS ne se sont pas limitées à l'aspect sportif de l'alpinisme. Parmi les membres, des scientifiques de renom ont exploré le monde alpin, de la glaciologie ainsi que de la climatologie. Tous ces travaux représentent une très importante contribution à l'élargissement de la connaissance du monde alpin. Les populations de montagne ont également suscité l'intérêt du CAS, lequel s'est penché sur l'histoire, le folklore et le droit rural entre autre. Le résultat de toutes ces RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
que cette vulgarisation apporte une solide contribution au niveau culturel, à la connaissance du monde alpin. Cette .". somme de connaissances acquises montrant l'originalité du monde jadis inexploré de nos Alpes a ouvert de nouveaux horizons à toute une population avide de calme et de sérénité, mais cette ouverture et ce désir, certes compréhensibles, d'amener le plus grand nombre à la montagne a amorcé un processus de «civilisation» et depuis quelques décennies, devant cette progression, la notion de protection prend une grande importance.
On aurait tort de ne voir dans le Club Alpin Suisse qu'un groupement d'alpinistes au sens étroit du terme, ne pensant qu'à gravir des cimes sous toutes leurs faces, ne se complaisant que dans l'exploit sportif. Nous voulons relever, ici, de manière brève, deux aspects de l'activité du CAS, aspects qui démontrent clairement la polyvalence de cette association. Nous évoquerons donc le CAS en tant que vulgarisateur des connaissances sur le monde de la montagne, puis nous parlerons de son attitude face à la protection de la nature, face à la sauvegarde de notre patrimoine alpin.
RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
recherches a été largement diffusé et ceci dès le début par ce qui fut «l'annuaire du CAS». Depuis la création des Editions de Club Alpin Suisse, en complément des ouvrages techniques sur l'alpinisme, il a été publié une série d'ouvrages sur la flore alpine, la minéralogie, la glaciologie, la cartographie et la météorologie. Constamment adaptés ces ouvrages témoignent de l'intérêt porté pal' le CAS à la nature et démontrent
Le patrimoine alpin, encore intact en 1863, est devenu de plus en plus marqué par l'influence de l'homme sur son environnement. Chemin de fer et routes ont depuis longtemps dépassés les limites de la forêt, favorisant un tourisme de masse, lequel nécessite de très importantes infrastructures, c'est-à-dire développement de téléphériques et remontées mécaniques, aménagement de pistes de ski. D'autres atteintes à la haute montagne telles que barrages, places de tir se sont également multipliées. L'abandon de l'agriculture alpestre traditionnelle a également et de manière durable modifié le paysage. Le déboisement, parfois anarchique, de certaines régions a fait disparaître de nombreux animaux (lynx, ours, vautours),
É bien souvent, l'équilibre écologique étant rompu certains animaux se sont multipliés dangereusement (chevreuils, cerfs). La pollution de l'air aggrave encore la dégradation de l'espace montagnard.
ces buts sont ambitieux, ils semblent souvent aller contre les vœux et intérêts des populations locales, mais ils répondent, dans une large mesure, à une nécessité dictée par une dégradation certaine de notre patrimoine.
La protection de l'environnement, notion trop longtemps oubliée, est donc devenue une nécessité absolue. C'est pourquoi le CAS s'est doté de directives sévères dans le but de limiter ces atteintes. Il préconise de restreindre le développement d'installations de remontées mécaniques, de renoncer à relier des stations entre elles pour ainsi obtenir de vastes domaines skiables, d'interdire les places d'aviation et ceci sur tous les terrains d'importance nationale ainsi que dans les régions protégées et celles destinées au tourisme. Aucune nouvelle exploitation de force motrice ni projet de colossales centrales électriques, de lignes à haute tension ne devraient être permis sans qu'ils fassent l'objet d'un projet global à l'échelon national. Certes
Naturellement le CAS est très sensible à la protection de l'environnement dans ses propres activités. Il recommande à ses membres des escalades ne causant aucune dégradation à la nature. Aucune nouvelle cabane ne sera construite et celles qui existent déjà ne sont pas destinées à devenir plus grandes pour se transformer en hôtel. On ne débarrassera plus des déchets générés par l'activité humaine en montagne en les cachant sur place, mais ils seront ramenés en plaine. L'épuration des eaux usées des cabanes est un des problèmes cruciaux dont le CAS ait à se préoccuper. Partout où cela est possible des «mini stations d'épuration» ont été ou seront construites, mais en haute altitude rien n'est facile ou évident.
Mais mieux que par des directives ou des règlements le CAS souhaite arriver à améliorer les relations des hommes avec la nature par une modification du comportement de chacun. Faire prendre conscience à tous, mais d'abord à ses membres, que c'est un devoir essentiel de léguer à nos descendants une terre ayant gardé sa beauté et son originalité.
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LNRES NOUVEAUX
Ils prendront racine (1) *
Daniel NEYMARK Délégué du CAS à la protection du patrimoine affaires de son quotidien, qu'Elisabeth Ballestraz fonde sa relation au monde, ses choix, ses priorités.
L'INSTITUT PÉDAGOG IQUE LES GAIS LUTINS Etablissement privé dispense la formation d'
ÉDUCATRICE DE LA PETITE ENFANCE Formation reconnue conforme aux exigences de base par la Commission d'évaluation pour la formation d'éducatrices/éducateurs de la petite enfance.
Stages rétribués dans différents secteurs Durée des études: 3 ans La section préprofessionnelle accueille des jeunes filles dès l'âge de 16 ans, leur donne une culture générale approfondie et les prépare à leur futur métier.
Pour tous renseignements: IPGL, Jaman 10, 1005 LAUSANNE, tél. (021) 23 8705
RÉSONANCES· FÉVRIER 1992
Je lisais récemment une proposition de Gilbert Cesbron, tout près d'un sommet montagneux: "Nous avons peut-être "l'esprit varappeur", mais Dieu nous appelle à. creuser des tunnels. Car si je vaincs une montagne, encore faudrait-U être Iln athlète pOllr me suivre, mais si je creuse Iln tunnel, même les infirmes pourront y faire leur chemin» Dans cette lignée, Elisabeth Ballestraz n'a pas choisi d'aller chanter des louanges à Dieu, toute seule, sur la montagne. Bien que cela puisse être agréable d'écouter son propre écho résonner dans les rochers, celui-ci commence à devenir lassant quand il revient toujours à soi, comme un boomerang. L'auteur de «Ils prendront racine» relate dans cet ouvrage non seulement le témoignage d'un parcours lié à l'adoption de six enfants, dont plusieurs lourdement handicapés, elle livre, avec pudeur mais avec conviction, l'amour qu'elle a expérimenté dans sa relation personnelle, de cœur à cœur, avec le Ressuscité. Oui, c'est d'abord dans la réceptivité à la Présence du Dieu qui l'accompagne dans les RÉSONANCES· FÉVRIER 1992
conduit nombre de femmes à choisir la mise en pièces du sens pal' l'interruption volontaire de grossesse, celle de la réalité de l'exclusion de la différence, nouvelle morale issue d'un déficit d'ancrage, d'une civilisation de l'extase inconsistante qui s'émiette dans la dissolution d'une quête de l'inédit, pour combler les "hauteurs béantes» (4) pesant sur le néant de son quotidien.
A l'heure du développement exponentiel de l'irrationnel, des techniques "molles», de la promotion holistique de la santé, du massage thérapeutico-social, à l'heure où les "transcendances horizontales» selon le mot de Yves Barel (2), se multiplient dans une diversité vertigineuse pour favoriser la création de "Inoi flottants » (3 ), Elisabeth Ballestraz vient dire en silence son espérance. Qualité de vie reçue, qui lui donne une capacité renouvelée d'être à l'écoute des besoins de l'autre, de l'enfant autre, qui la conduit non seulement à donner de son espace, de son temps, de son quotidien, mais, surtout de sa présence remplie de la Présence du Père, pour que l'autre puisse devenir, pour qu'il puisse apprendre à laisser tomber sa cuirasse extérieure, et oser entrer dans un développement vivant, dans une confrontation créatrice avec le réel.
On est bien loin des petits événements "banals,) évoqués discrètement par Elisabeth Ballestraz, de son combat paisible et confiant marqué pal' le sceau de la simplicité et de la persévérance: "Nous avons dû changer le rythme de notre vie, accepter de renoncer à certains loisirs, accordant une importance plus grande au temps passé avec les enfants. (.. .) J'apprécie ces jours ordinaires que le Seigneur me donne au travers des petits événements quotidiens. Je le l'encontre, pal' mes petits "oui" successifs, dans l'audace de l'adomtian où je me sens toute proche de lui.»
Elisabeth Ballestraz, une femme qui s'est laissée interpeller pal' une problématique réelle, humaine, celle de la mise de côté de "ratés», celle qui
Creuser un tunnel! Aller au sommet de la montagne! Un grimpeur me racontait un jour, qu'il n'allait jamais jusqu'au sommet, parce que le
INFORMATIONS sommet était une illusion ... Creuser une montagne dans la mer pour donner à boire à tous les enfants qui crient sous les bombes, pour donner un toit à tous les enfants qui meurent de notre désert positiviste, pour donner peut-être à un enfant qui devient aveugle de ne pas être regardé le sentiment d'être important, en le remerciant d'être là. Alors, dans la pensée du prover-
be: "Il y a beaucoup de choses à. faire, nOlis avons peu. de temps, ralentissons". Olivier Taramarcaz 1. BALLESTRAZ (E.) - Ils prendront racine, Fully, Ed. Art & Foi, 1991 2. BAREL (Y.) - La société du vide, Paris, Seuil, 1984, p. 99.
3. ENRIQUEZ (E.) - L'entreprise, in Revue Connexions, N' 54, 1989/2, p. 153 4. ZINOVIEV (A.) - Les hauteurs béantes, Lausanne, l'Age d'Homme, 1977 Editions Art & Foi, Chemin des Rosiers, 1926 Fully. Tél.: 026/46.32.89
Nouvelles de l'ORDP
L'or de Calima Nous nous permettons de rappeler aux généralistes de 4P-5P et 6P, qu'il est souhaitable de regrouper les 15 minutes de dessin que vous devez enseigner à toute la classe chaque semaine, afin de profiter de demi-journées dans les musées.
Genève, thème présenté par Mm.. Gabrielle Fiorella, directrice du CRPP du CO de Genève et Geneviève Schwarz, enseignante au CO de Genève, La rédaction d'un plan d'études peut-elle venir des perspectives interdisciplinaires dans l'enseignement, thème présenté pal' Jean-François Perret, chercheur et professeur à l'école normale de Bienne.
Cette exposition est ouverte jusqu'au 8 mars, de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures. L'entrée est gratuite pour les classes valaisannes. Corinne Germanier
La plupart des exposés ont été suivis d'une discussion, d'un atelier de groupe et d'une mise en commun pour tenter de dégager des pistes de recherche.
Aujourd'hui, nous vous proposons l'exposition de la Fondation Gianadda «]'01' de Calima», la Colombie précolombienne. Cette exposition est riche en renseignements historiques et culturels. Elle intéressera vos élèves par sa diversité: ils pourront admirer de superbes céramiques, des objets en 01' , des animaux empaillés, des maquettes montrant des scènes de vie...
RECHERCHE ET ANIMATION PÉDAGOGIQUES
Une préparation en classe ou une visite commentée permettra d'élargir les horizons, d'échanger des idées et des réflexions sur la conquête de l'Amérique, d'observer l'artisanat de l'époque ...
Recherche pédagogique En novembre 1991, un séminaire SUI' le ,thème de "l'INTER ET TRANSDISCIPLINARITE dans l'enseignement et la formation" a eu lieu à l'ORDP. Organisé conjointement par l'ORDP et l'Institut Kurt Bosch, ce séminaire est une première valaisanne dans le domaine de l'éducation.
Il serait intéressant d'essayer ces techniques lors de prochaines leçons d'activités créatrices manuelles. Voici quelques suggestions de travaux pratiques en ACM qui peuvent être réalisés suite à une visite comme celle-là: -
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Le métal repoussé: masques et parures en 01' nourrissent l'imagination des élèves, il est important de bien observer les motifs décoratifs Le masque de carnaval: en carte, en papier métallique, en carton ondulé ou autre Le métal coulé: alliage d'étain et plomb fondu et coulé dans des moules en plâtre sculpté La cire modelée La céramique: les nombreux vases avec leurs symboles: personnages, animaux, villages ... leurs structures, leurs ouvertures ...
Ce séminaire rencontra un vif succès puisqu'il réunissait une quarantaine de professeurs, d'assistants, d'étudiants universitaires, de chercheurs et de praticiens de l'enseignement venant de diverses régions de la Suisse et bien sûr du Valais. Le séminaire s'articulait autour de 4 thèmes:
Vous pouvez également partir à la découverte d'autres artisanats qui apparaissent dans les régions alentours:
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La laine collée Les arbres de vie ou encore intégrer lès motifs décoratifs dans des réalisations en couture, dessin, impression ou peinture.
Vous trouvez à l'ORDP, animation ACM, du matériel ainsi que de la documentation sur le métal repoussé, la céramique, le métal fondu, la linogravure ...
RÉSONANCES . FÉVRIER 1992
OFFICIELLES
Harmoniser la formation de base par une approche transdisciplinaire de l'enseignement, présenté pal' Raymond Hutin, directeur du service de la recherche pédagogique du canton de Genève, Inter et transdisciplinarité dans la didactique des sciences, thème présenté pal' Mme Maria Salud Agassiz, professeur suppléant à l'Université de Lausanne, Interdisciplinarité: synthèse et réflexions à partir d'expériences conduites au CO de
RÉSONANCES . FÉVRIER 1992
Ce séminaire intéressant fera l'objet d'un développement dans l'un des prochains numéros de Résonances. L'ORDP, en collaboration avec l'Institut Kurt Bosch, a développé un espace de réflexion original qui mérite d'être poursuivi. Un deuxième séminaire sur le même sujet est en préparation; il aura lieu en novembre 1992. Animation pédagogique: Informatique Le secteur "informatique» de l'ORDP, secteur d'animation et de recherche, vient de faire paraître "Floppy», un bulletin d'information informatique qui porte le numéro 10. Ce bulletin se veut un lien entre les enseignants pratiquant l'informatique dans leurs classes. Le dernier "Floppy" l'enseigne sur: - les services offerts pal' l'atelier informatique del'ORDP, - le concours SUPOR organisé pal' l'IRDP: bourses aux idées pour l'utilisation de l'Dl'dinateur à l'école, - une application de "Cabri-géomètre", un programme de géométrie pour le CO, - les conditions de prêt d'ordinateurs pal' l'ORDP (règlement). Floppy est adressé à tous les enseignants qui souhaitent le recevoir. Pour cela il suffit de le demander à son rédacteur, Serge Rappaz, ORDP, Gravelone 5,1950 SION (027/21.62.88).
Information et documentation pédagogiques Le service de la documentation a lu pOli' vous: «LA DIFFICULTÉ DE VIVRE»: Françoise DOLTO -coll. ERGO 1988 Cet ouvrage regroupe une série d'articles parus entre 1950 et 1988 : de ce fait certains chapitres nous paraissent déjà connus et les idées qui y sont développées avec force et enthousiasme ne nous surprennent plus. Elles font partie de notre façon actuelle d'appréhender le jeune enfant à la lumière de l'œuvre de F. Dolto. Voici quelques points importants: - Le respect du rythme de l'enfant - L'écoute de ses désirs et sentiments - Le souci de communiquer, dialoguer et comprendre les réactions même les plus désordonnées L'aide à l'individuation, l'autonomisation physique et affective L'apprentissage de la vie avec l'autre en échange et collaboration. Souvent, l'urgence de la situation, son caractère imprévu "font loi", et on se surprend à réagir brusquement, à imposer notre autorité. Et Dolto où est-elle passée? L'important est cette prise de conscience de la distance existant entre le quotidien agi et la compréhension théorique aprèscoup. Ceci d'autant plus qu'une réflexion a bien lieu à deux, entre l'enfant et l'adulte. L'important est: "Une attitude vivante, toujours en éveil, à l'écoute, prête à réagir selon la vérité, (elle) peut prévenir les troubles, canaliser les échanges vers la créativité et le développement et non pas vers des impasses».
L'ÉC<)LE «DIGESTIVE» OU QUESTIONS DE PEDAGOGIE L'enseignant, les parents savent en général ce qu'ils souhaitent apporter aux enfants entrant à l'école. Mais, si l'on se place du côté de l'élève.
Que vient-il chercher à l'école? Voilà une question importante posée par F. Dolto.
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le dialogue dans les conseils de classe pour montrer à l'enfant qu'il peut défendre son identité autrement que pal' la violence solitaire
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le travail en commun.
l. L'enfant souhaite maintenir et défendre sa
position connue dans la famille comme garantie de son intégrité. Mais pour lui, se sentir trop à l'aise à l'extérieur de la famille est dangereux, car ce sentiment bouleverse l'organisation œdipienne en cours. Ainsi, avant une nouvelle expérience, il doit garder intactes des traces du ressenti antérieur au «moi-je" et qui est encore de l'ordre du «moi-mon père / ma mère". L'image du corps est garante du narcissisme préservé: l'enfant en contact avec un groupe cherche à l'expérimenter dans des schémas connus pour se sentir être. Ex. séduction des parents, des maîtres, identification agressive (rivalité, envie) avec ses camarades. 2. Des motivations parasites inconscientes interviennent liées à la phase œdipienne Ex. provoquer des punitions, blâmes, angoisse, évitement...
Alors "l'école est un lieu vivant où chacun contribue à créer la vie". Le "pédagogue est un dénicheur d'esprits, de trésors humains encore engourdis dans les familles ou enlisés dans la solitude".
Pour tout enfant, l'adulte donne une image attractive achevée et l'entraîne dans la dynamique du progrès. L'enfant qui se sent accueilli (son nom reconnu) a alors l'impression de «plus être» du fait que les autres acceptent sans la détruire sa forme de présence aux autres et sans lui imposer de paraître différent. Si le groupe, suivant le maître, le reçoit et est attentif à tout ce qu'il exprime; il le fait se sentir nécessaire au groupe. Cette impression de plus être est libératrice des entraves internes. Encore quelques points importants : les régressions tolérées, les petites crises après des absences (maladies, vacances ... )
F. DOLTO/O. RAPOPART D.IB. THIS - Enfants en souffrance Yannick FRANÇOIS - Françoise Dolto: de l'éthique à la pratique de la psychanalyse d'enfants
Bibliographie
Fabienne ORTOLI/Michel d'AMRAM - L'école avec Françoise Dolto: le rôle du désir dans l'éducation: 15 ans de travail avec l'école de la Neuville
Les titres suivants sont disponibles à l'ORDP, ils ont tous été écrits pal' F. DOLTO
Les cassettes suivantes sont également disponibles à l'ORDP
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Jusqu'à 9 ans, le désir ou le refus d'instruction paraît lié au conflit œdipien (culpabilité .. .). Devant un comportement très tranquille, zélé, de ''bon élève discipliné", il faudrait se poser des questions si l'on veut éviter l'image de l'école digestive (ex. régression à une époque enfantine parasite à sa mère).
F. DOLTO/Alécio de ANDRADE (ill.) - Enfances
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Autoportrait d'une psychanalyste 1934-1988 Psychanalyse et pédiatrie - La cause des enfants - La difficulté de vivre - L'image inconsciente du corps - L'évangile au risque de la psychanalyse - Séminaire de psychanalyse d'enfants Le cas Dominique - Aujeu du désir - Tout est langage - Sexualité féminine - Libido féminine - Introduction à l'œuvre de Françoise Dolto Lorsque l'enfant paraît (tome 1) - Lorsque l'enfant paraît (tome 2) Lorsque l'enfant paraît (tome 3) - S.O.S. psychanalyste? La cause des adolescents L'échec scolaire
Cassettes sons CPsy 01
Françoise Dolto: Tout est langage, RSR 1990
CPsy07
Françoise Dolto: Médecin et psychanalyste pour enfant
Cassette vidéo CVPsy 18 Françoise Dolto (Il était une fois) TF1 1988
Examens d'admission à l'école normale 1992 Ces examens se dérouleront conformément aux dispositions du règlement du 25 avril 1979 et selon les indications suivantes: l DATES ET LIEUX 11 Examens écrits: 27 mars 1992 à 08.00 heures 1.1.1 Sections primaire et enfantine districts de Sierre, Hérens, Sion et Conthey, à l'école normale du Valais romand, Pré d'Amédée 14, Sion districts de Martigny, Entremont, Saint-Maurice et Monthey, à Martigny, au centre scolaire de la ville, rue des Ecoles. 1.1.2 Section ACM (activités créatrices manuelles) pour l'ensemble du Valais romand, à l'école normale du Valais romand, Pré d'Amédée 14, Sion.
1.2 Examens oraux: 6 avril 1992 à 08.00 heures 1.2.1 Sections primaire et enfantine pour l'ensemble du Valais romand, à l'école normale du Valais romand. 1.2.2 SectionACM pas d'examen oral. Seuls comptent les résultats des épreuves écrites. 1.3 Convocation 1.3.1 Examens écrits Le présent avis sert de convocation. 1.3.2 Examens oraux Seront convoqués individuellement aux examens oraux les candidats qui auront réussi les épreuves écrites. 2. AGE PRESCRIT 2.1 Sections primaire et enfantine être né avant le 1er janvier 1979 être âgé de 25 ans au plus 2.2 Section ACM être âgé de 16 à 25 ans
Les ouvrages suivants, de différents auteurs, se rapportent à F. DOLTO et à son œuvre
3. AUTRES CONDITIONS: SECTIONS PRIMAIRE ET ENFANTINE 3.1 Candidats provenant de la section secondaire du cycle d'orientation, 2e, 3e ou 4e année moyenne générale : 4,0; moyenne du 1er groupe : 4,0, sans aucune note insuffisante. Les élèves qui ne satisfont pas à ces exigences dans une branche du premier groupe peuvent se présenter à l'examen.
F. DOLTO/Juan David NASIO - L'enfant du miroir F. DOLTO/Catherine DOLTO-TOLITTCH Paroles pour adolescents ou le complexe du homard
3.2 Candidats provenant des classes intégrées du cycle d'orientation, 2e, 3e ou 4e année 3.2.1 Ayant suivi deux niveaux 1et un niveau II une note de 4,0 dans chacun des niveaux 1 une note de 5,0 dans le niveau II une moyenne générale de 4,0. Les élèves qui ne satisfont pas à ces exigences dans une branche du premier groupe, respectivement dans un seul niveau, peuvent se présenter à l'examen. 3.2.2 Ayant suivi un niveau 1et deux niveaux II une note de 4,0 dans le niveau 1 une note de 5,0 dans les deux niveaux II une moyenne générale de 4,0, Les élèves qui ne satisfont pas à ces exigences ne peuvent pas se présenter à l'examen.
ORDP Sion Fermeture du service de prêt lundi 2 mars et mardi 3 mars 1992 (Carnaval) vendredi 20 mars 1992 (lendemain de Saint-Joseph) RÉSONANCES· FÉVRIER 1992
RÉSONANCES· FÉVRIER 1992
3.3 Candidats provenant de la section générale de 3e ou 4e année une note de 5,0 de moyenne générale une note de 5,0 de moyenne du premier groupe, sans aucune note insuffisante Les élèves qui ne satisfont pas à ces exigences ne peuvent pas se présenter à l'examen. 4. DISCIPLINES DES EXAMENS 4.1 Sections primaire et enfantine Examens écrits Examens oraux Langue maternelle Langue maternelle Mathématique Deuxième langue Deuxième langue Chant Dessin Gymnastique 4.2 Section ACM Langue maternelle Mathématique Activités créatrices manuelles 5. MATÉRIEL Les candidates et les candidats doivent se munir du dictionnaire et du matériel nécessaire pour écrire (l'emploi du dictionnaire sera autorisé pour la rédaction exclusivement). 6. DOCUMENTS NÉCESSAIRES POUR L'INSCRIPTION Formule d'inscription avec curriculum vitae et photo (2 ex.); Photocopies, attestées par la direction d'école, des notes: de l'année scolaire 1990-1991; du premier trimestre 1991-1992; Certificat médical, sous pli fermé; Deux enveloppes format B5, non affranchies, avec adresse complète du candidat. Les directions des collèges, des écoles de commerce et des cycles d'orientation et, au besoin, le Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, tiennent formules et enveloppes à disposition. Tous ces documents groupés seront envoyés par la direction d'école au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, pour le 29 février 1992 au plus tard. Les notes du 2e trimestre 1991/1992 sont communiquées au Département de l'instruction publique, pal' établissement du CO, dès leur attribution. 7. RESPECT DU DÉLAI D'INSCRIPTION Les candidates et les candidats qui s'annonceraient après le délai d'inscription arrêté au 29 février 1992 ne pourront être reçus à l'examen. 8. REMARQUE FINALE En cas d'insuffisance d'effectifs d'élèves admis, certaines sections ou certaines classes devront être supprimées. Le Chef du Département de l'instruction publique Bernard COMBY
Du nouveau dans le domaine de l'évaluation Le problème de l'évaluation constitue une actualité permanente dans la pédagogie contemporaine. De nombreux travaux, des études importantes, des projets sont constamment en chantier sur le plan suisse, au sein de la coordination scolaire et à l'intérieur même des cantons. Il suffit de se référer aux thèses de SIPRI, du GRAP, aux publications de l'IRDP, et de Jean Cardinet en particulier, de même qu'aux recherches accomplies en Valais, comme dans d'autres cantons, pour s'en rendre compte. Afin de coordonner toutes les activités qui se développent dans ce domaine et pour créer un véritable fil conducteur auquel puissent se l'attacher tous les secteurs de l'école valaisanne, le Conseil d'Etat a décidé, en séance du 3 juillet 1991, le principe de constitution d'une commission selon les modalités suivantes: 1. Un groupe de travail élargi réunissant des représentants des Services du Département de l'instruction publique, des Ecoles normales, des associations faîtières des enseignants et des parents, des autorités scolaires communales est constitué et reçoit le mandat suivant: - il procède à l'inventaire des travaux conduits et réalisés à ce jour en Valais, dans le domaine de l'évaluation, les prend en considération et les intègre dans ses propres études - il s'informe sur les réalisations en cours, notamment dans les cantons du Tessin, de Neuchâtel, de Fribourg et de Genève - il établit et maintient le contact avec les organismes romands et suisses de la coordination scolaire qui traitent ce dossier, afin d'assurer une indispensable harmonisation - il prend l'avis des milieux intéressés, en particulier de ceux qui ont la responsabilité de l'enseignement spécialisé - il prend en compte les travaux réalisés dans des secteurs parallèles, notamment dans celui qui concerne l'apprentissage de la lecture SUI' la base de ces études, et compte tenu d'expérimentations limitées dans le temps et dans l'espace qui pourront être accomplies, il propose au chef du Département de l'instruction publique, dans le sens des indications contenues dans les considérants de la présente décision des mesures coordonnées, complètes et concrètes d'évaluation, pour tous les degrés de la scolarité préobligatoire et obligatoire
la modification des systèmes d'évaluation, des rythmes de promotion des élèves, notamment pal' le découpage éventuel, en tranches de deux années, de la scolarité préobligatoire et obligatoire la modification des dispositions qui s'imposent dans le domaine de la législation - il propose ensuite les moyens propres à favoriser la compréhension, l'acceptation et l'application de ces mesures, tant en ce qui concerne les enseignants qu'en ce qui se l'apporte aux parents, à l'opinion publique et aux ordres d'enseignement non directement concernés - il propose des mesures pour la formation initiale et continue des enseignants. 2. Le groupe de travail compte onze personnes au minimum et dix-sept au maximum. Le chef du Département de l'instruction publique fixe les délais, nomme les représentants de son département ainsi que le président ou la présidente; les associations désignent leurs propres délégués conformément aux contingents attribués. La commission s'organise elle-même. Elle constitue le cas échéant un groupe restreint chargé d'organiser et de préparer le travail du plenum. Elle informe régulièrement le chef du Département de l'instruction publique du déroulement et de l'état d'avancement de ses travaux. 3. Elle rédige à l'intention du Conseil d'Etat un l'apport intermédiaire à partir duquel pOll1'ront être prises les premières meSll1'es d'application concrète et définie la poursuite du mandat de la commission. Pal' décision du 29 novembre 1991, après avoir procédé aux consultations nécessaires et reçu les propositions demandées, le chef du Département de l'instruction publique a nommé les membres de la commission. Voici le texte de cette décision: 1. Le groupe de travail chargé de l'étude des problèmes de l'évaluation, créé pal' décision du Conseil d'Etat du 3juillet 1991, est constitué de la manière suivante: Représentant de l'Ecole normale et du Département de l'instruction publique: M. JeanFrançois LOVEY, président de la commission, Orsières. Représentant de l'ORDP: M. Jean-Pierre SALAMIN vice-président de la commission et conseiller scientifique, ~ion. Représentants des inspecteurs: MM. Yves ANDEREGGEN, inspecteur des écoles secon-
daires du 2e degré, Siel'l'e; Claude-Yvan CHANTON, inspecteur du CO, Choëx; Jean CLIVAZ, inspecteur des écoles primaires, Chermignon. Représentant de l'enseignement spécialisé: M. Philippe THEYTAZ, Vissoie. Représentant des commissions scolaires: M. Pierre MERMOUD, Sion. Représentant des directions d'écoles: M. Raphy HERITIER, Savièse. Représentants de la Fédération des associations de parents d'élèves: M. Patrick ABBET, Vétroz; M. Bernard DONNET, Sierre. Représentants de la FVAP: Mme Madeleine RABOUD, Sion; Mme Marie-Claire TABIN, Sierre; Mme Chantal CHABBEY, Sion; M. Philippe NENDAZ, Conthey; M. Stéphane ROUVINEZ, St-Maurice; M. Anton JENELTEN, Sion. Secrétaire et membre de la Commission: M. Michel PRALONG, inspecteur, St-Martin. 2. Le groupe de travail peut faire appel, au besoin, à des spécialistes de l'évaluation du canton ou de l'extérieur. 3. Les membres de la commission ont droit aux indemnités et honoraires officiels de l'Etat du Valais. 4. Les relations entre le Groupe de travail et le Département de l'instruction publique se font pal' l'intermédiaire du chef de Service de l'en sei gnement primaire et des écoles normales. Nous espérons que ces décisions seront bien accueillies dans tous les milieux de l'école valaisanne, pal' les commissions scolaires, pal' les directions d'écoles et pal' les parents. La tâche confiée à la commission est de la plus haute importance et l'entreprise de longue haleine. Toutefois, si tous les efforts convergent, et c'est le but des textes qui viennent d'être cités, le succès ne manquera pas de se réaliser.
Cours de perfectionnement Eté 1992 et année scolaire 1992/1993 Au pel'sonnel enseignant des écoles primaires du Valais l'omand Mesdames, Messieurs, Pour faire suite aux indications qui ont été publiées dans le no de décembre 1991 de la revue «Résonances», nous vous donnons connaissance du programme général des cours organisés pendant la session pédagogique (29 juin - 3 juillet 1992) et durant l'année scolaire 1992/1993. Comme on le constatera, tous les thèmes traités sont en l'apport direct avec le plan d'études. Session de pl'intemps année 1992 La session comporte trois volets: - cours de recyclage obligatoires dans le domaine de l'éducation musicale pour les maîtresses des écoles enfantines; - cours portant SUI' des thèmes principaux (français, mathématique, histoire, allemand, psychologie-pédagogie) avec, comme buts, l'élargissement des connaissances théoriques et l'acquisition de la dimension cultUl'elle; - cours réservés à des thèmes complémentaires, axés SUl' l'enseignement. Cow's dw'ant l'année scolail'e 1992/1993 Certains de ces cours représentent un prolongement, sous forme didactique et pratique, des thèmes introduits dll1'ant la session de printemps. Cow's de pl'ésentation de moyens d'enseignement de l'envil'onnement 6P Tous les enseignants de ce degré sont invités à participer à des journées de
DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Le chef du Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Anselme PANNATIER RÉSONANCES· FÉVRIER 1992
RÉSONANCES· FÉVRIER 1992
présentation, les 19, 20 et 21 août 1992 selon un programme détaillé qui sera communiqué en temps opportun. Lieux des cow's La session de printemps se déroule à Sion, exception faite du recyclage en éducation musicale qui a lieu à Martigny et de deux autres cours qui se dérouleront l'un à Grimisuat, l'autre à Martigny. Les cours de présentation des moyens d'enseignement et ceux qui seront donnés durant l'année scolaire 1992/1993 sont décentralisés et feront l'objet, sur ce point, d'indications ultérieures. Renseignements définitifs Les informations de détail paraîtront dans le no d'avril de «Résonances» avec les bulletins d'inscription. Nous espérons que cette nouvelle conception du perfectionnement répondra aux attentes et donnera satisfaction. Faut-il l'appeler, une fois de plus, que les critères déterminant le choix des cours doivent se fonder sur la nécessité: Qu'un enseignant, qui éprouve des difficultés dans un domaine précis, accepte de s'améliorer là où il en ressent particulièrement le besoin! Nous comptons, comme d'habitude, sur votre participation active et spontanée. DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Anselme PANNATIER
COURS DE PERFECTIONNEMENT 1992
PERFECTIONNEMENT DE L'ETE 1992
LIEU
DESTINE AUX ENSEIGNANTS DU CYCLE D'ORIENTATION
THEMES ET DATES
LIEUX
DESTINATAIRES
2d.
ANIMATEURS
A. Cours du 29 juin au 3 juillet 1992 l
Recyclage
J. En cours d'année scolaire 1991/1992 Allemand: conférence/débat en allemand sur les expériences et le système tessinois d'enseignement de l'allemand au niveau du CO. Conférences données en fin d'aprèsmidi ou en soirée en 2 lieux et 2 soirs différents au printemps 1992.
Région Sion et Martigny
Maîtres d'allemand du CO
Mathématique: demi-journées de présentation des nouveaux manuels de MATH 7e (2 x une demi-journée pour les enseignants de la section secondaire ou niveau 1et 2 x une demi-journée pour les enseignants de la section générale ou niveau II en mai 1992)
Région Sion et Martigny
Maîtres de mathématique concernés du CO
2. à déterminer
Français: séminaire sur la pratique de l'oral et son évaluation (29 et 30 juin)
Sion
Maîtres de français du CO
M. Jean-François de Piétro
Allemand: Sprachkurs (29 juin au 2juillet)
Sion
Maîtrés d'allemand du CO
M. Christophe Pfammatter, Mmes Sigrun Friedel et Karla-Maria Proske
Activités mathématiques: sensibilisation aux ateliers et aux situations ouvertes (29 juin au 2juillet)
Sion
Maîtres de mathématique
M. François Jacquet + 2 ou 3 animateurs
Informatique: cours sur MAC -Initiation à CABRI-GEOMETRE à travers le programme de 7 à 9 (29 juin au 1er juillet)
Martigny
Maîtres du CO concernés par la géométrie
M. Michel Chastellain et M. Serge Lugon
Informatique : cours sur SMAKY - Editeur de document PAGE (29 juin au 3juillet)
Monthey
Maîtres du CO travaillant sur SMAKY
M. Yves Raboud
Maîtresses d'EF et maîtres de TM
Mme Catherine Lambert
Maîtres de TM
M. François Vuillemin et Mme Isabelle Fontannaz
Le vitrail (29 juin au 3juillet)
Sion Conthey
Formation des animateurs d'éducation au choix professionnel (29 juin au 1er juillet)
Sion
Maîtres de 2e CO n'ayant pas encore suivi cette formation
M. Maurice Dirren + animateurs
Enseignement spécialisé au CO (29 juin au 3juillet)
Sion
Maîtres de l'enseignement spécialisé
à déterminer
Maîtres de soutien et directeurs
à déterminer
Enseignement aux enfants migrants
Région Sion
MARTIGNY
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Formation continue
2.1 Thèmes principau,'1; -Français lecture, exp. écrite - Mathématique -Histoire : le moyen âge -Allemand - Psychologie-pédagogie 2.2 Thèmes complémentaires - Informatique - Moyens audio-visuels -Milieux naturels valaisans -Faire maigrir la poubelle -Les oiseaux -La forêt -Le conte -Approche existent. des sacrements -Lire Dieu chez l'autre et chez soi -Histoire de l'Eglise en Valais - Education physique - Education musicale 1 (moy. rom.) - Education musicale 2 (animateurs) -Dessin 1 - Céramique A - Céramique au four à bois -ACM 1 à 6P : création 92 -L'estampe: technique de base -Techniques de communication - Intégration/corps/cerveau/esprit - Energie -Promotion de la santé -Vie quotidienne à travers le monde - Gestion mentale de A. de la Garanderie
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Sion
Maîtres d'EPH, diplômés 1ou II
M. Laurent Rielle + animateurs
RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
Pour enseignants diplômés en 1992
RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
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B. COUl'S du 12 au 14 août 1992
III. Semaine du 17 au 21 août 1992 Education physique : cours polysportif (17 au 19 août)
Education musicale 2lf,l jours
M. Christophe Flügel
Il. Semaine du 29 juin au 3 juillet 1992
Apprivoiser la soie sans contrainte (29 juin au 3juillet)
lE 2E lP 2P 3P 4P 5P 6P ENS EDS ACM CO PRO SEC
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dUl'ant l'année scolaire 1992/93
Prolongement des cours de juin Enseigner et être soi-même La méthode de TOMATIS Analyse transactionnelle Gestion mentale de A. de la Garanderie Informatique Logopédie Psychomotricité Pour enseignants diplômés en 1992 Philosophie Relations enseignants-parents Difficultés scolaires Moyens audio-visuels ACM 1-6P Céramique
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Formation en cours d'emploi des enseignants d'appui, de classes d'observation et de classes àeffectif réduit L'application des nouvelles mesures scolaires -notamment l'appui pédagogique intégré -prévues dans le décret sur l'enseignement spécialisé du 25 juin 1986, a occasionné quelques problèmes au sujet de l'engagement du personnel enseignant spécialisé. En effet, faute de candidats diplômés de l'enseignement spécialisé disponibles sur le marché du travail, un certain nombre de communes ont été autorisées à engager du personnel non formé spécifIquement selon les bases légales en vigueur. Aussi, compte tenu de cette situation, le Conseil d'Etat, sur la proposition du Département de l'instruction publique, a pris la décision de mettre sur pied une formation à l'intention des enseignants concernés. Le nombre élevé de candidats à la formation a incité le Département de l'instruction publique à proposer deux cours. Le premier se terminant dans le courant de l'été 1992, nous vous informons que le cours No 2 commencera, comme prévu, au début de l'année scolaire 1992 et durera deux ans. Nous vous transmettons, à cet effet, le document ci-joint contenant les modalités d'organisation du cours ainsi que le formulaire pour votre inscription. En référence au décret sur l'enseignement spécialisé du 25 juin 1986, nous vous rendons attentifs au fait que ce COUl'S est obligatoire pour les enseignants non formés dans l'enseignement spécialisé. 1. Intitulé du cours Cours extraordinaire de formation des maîtres d'appui, de classes d'observation et de classes à effectif réduit.
2. Durée du cours Cours portant sur deux années: 1992-1994.
D. REMARQUES: Pour les cours qui se dérouleront durant l'année scolaire les lieux pourront être fIxés en fonction de la provenance des participants. Ces cours seront décentralisés dans la mesure où la demande locale est suffisante. La date et l'horaire de ces cours pourront être déterminés lors de la première rencontre qui sera fIxée préalablement.
3. Diplôme délivré Diplôme cantonal de maître d'appui, de classes d'observation et de classes à effectif réduit délivré par l'Etat du Valais sur la base d'une formation assurée en collaboration avec la Chaire de langue française de l'Institut de pédagogie curative de l'Université de Fribourg. Selon le décret du 29 juin 1988 concernant le traitement du personnel enseignant, ce diplôme permettra d'accéder à une catégorie de salaire supérieure à celui d'un enseignant primaire, correspondant à une formation organisée par le Département de l'instruction publique. 4. Possibilités ultérieures pour les candidats Après l'obtention du diplôme cité au point 3, les enseignant(e)s peuvent accéder au diplôme de maître de classes spéciales moyennant une formation complémentaire d'une durée d'un an, gérée par l'Institut de pédagogie curative. 5. Conditions d'admission des candidats Les candidats sont admis selon les modalités définies au point 10. Ils doivent être en possession d'un certificat de maturité pédagogique et être titulaires d'un poste de maître d'appui ou maître d'une classe à effectif réduit ou d'une classe d'observation. Pour les enseignants non formés dans l'enseignement spécialisé, cette formation est obligatoire. Les enseignants primaires à plein temps disposent d'une journée hebdomadaire d'enseignement pour leur formation et cela sans diminution de leur salaire. Les enseignants primaires à temps partiel et tous les enseignants du cycle d'orientation peuvent disposer du cinquième de leur temps d'engagement pour la formation et cela sans diminution de leur salaire (cf décision du DIP du 8 avril 1991 ).
RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
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Toutefois, seuls les candidats enseignant dans les classes d'observation et les classes à effectif réduit seront remplacés durant ce temps-là. 6. Modalités de formation Diplôme cantonal de maître d'appui, de classes d'observation et de classes à effectif réduit: 1000 heures réparties en deux ans. Les candidats qui désirent obtenir le diplôme de maître de classes spéciales doivent effectuer une année supplémentaire à l'Université de Fribourg. 7. Organisation du cours Organisation générale En dehors des semestres universitaires: les cours se donnent tous les jeudis, à raison de 8 heures par jour. Cette période concerne les mois de septembre, octobre, mars et avril. L'organisation de ces cours se fera en Valais, en collaboration avec la direction de l'Ecole Normale, à Sion. Durant la période universitaire, les cours se donnent tous les jeudis à l'Institut de pédagogie curative de l'Université de Fribourg, à raison de 8 heures par jour. Une semaine de cours (40 heures) est organisée en Valais à deux reprises (étés 1992 et 1993). 8. Programme général Cours: 700 heures réparties comme suit: - 400 heures à l'Institut de Pédagogie Curative; - 300 heures en Valais. Supervision pédagogique, travaux de séminaire et de diplôme: 300 heures (en Valais). 9. Progl'amme des cow's 9.1. Bases théoriques en pédagogie et psychologie Intitulés des cow's dOlmés à l'Université de FriboW'g: Bases de la pédagogie spécialisée Spécificités des élèves en difficultés Développement de la communication et ses troubles Intitulés des cow's donnés au Valais: Etiologies Psychologie développementale
9.2. Bases théoriques pour les élèves en difficultés Intitulés des cours données à l'Université de Fribourg: Echec scolaire Finalités des structures spécialisées Intitulés des cours donnés au Valais: La problématique de l'intégration Spécificités des milieux: organisation de l'enseignement, la famille
9.3.Stratégies d'intervention Intitulés des cours donnés à l'Université de Fribourg: Evaluation et modification du comportement cognitif Compétence sociale Construction de projets pédagogiques Intitulés des cours donnés au Valais: Jeu et pédagogie Gestion de la classe Relations avec les familles -Communication Didactiques spécifiques Remarque: Des modifications peuvent intervenir quant au type de cours donnés de préférence à l'Université de Fribourg plutôt qu'en Valais. 10, Conditions d'inscription Chaque candidat(e) doit remplir toutes les conditions suivantes: 1. Candidats(es) domicilié(e)s dans le canton du Valais.
2. Etre en possession d'un certificat de maturité pédagogique ou d'un diplôme d'enseignant(e) secondaire du 1er degré ou d'un titre jugé équivalent. 3. Etre titulaire au 1er septembre 1992 d'un poste de maître d'appui ou maître d'une classe à effectif réduit ou d'une classe d'observation. 4. Remplir les conditions de pré-inscription: faire parvenir un dossier adressé à l'Office de l'enseignement spécialisé, Planta 3, 1950 Sion,
dossier contenant les documents suivants: - formule d'inscription dûment remplie (celle-ci peut être retirée auprès de l'Office de l'enseignement spécialisé, Planta 3, 1950 Sion, Tél. 21.63.02); - copie du certificat de maturité pédagogique ou du diplôme d'en seignant(e) secondaire; - attestation du titulariat d'une classe d'observation ou d'un poste de maître d'appui ou d'une classe à effectif réduit délivré par les autorités compétentes. Pour les candidats(es) qui ne seraient pas en possession de cette attestation au 10 avril 1992, le dossier doit être rentré à cette date, puis complété dès le début de la rentrée scolaire. 5. Les participants doivent payer, sitôt après leur admission, une finance d'inscription de Fr. 250.- dont l'Etat reste bénéficiaire en cas de non fréquentation du cours ou de renonciation à la poursuite de la formation. Ce montant est remboursé aux candidats qui obtiendront leur diplôme. LE CHEF DU DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Bernard COMBY
Formation d'enseignantes et d'enseignants en économie familiale Le Département de l'instruction publique du canton du Valais ouvre à la fin
août/début septembre 1992 à l'Ecole normale du Valais romand à Sion, un cours de formation pour enseignantes et enseignants en économie familiale Dw'ée de formation: 2 ans (années scolaires 1992/1993 -1993/1994). Horaire hebdomadaire: 3 jours de formation théorique et pratique à l'Ecole normale du Valais romand à Sion 11/2 jour de stages pratiques dans un cycle d'orientation proche du domicile du candidat. Conditions d'admission: être porteur(se) d'un certificat de maturité pédagogique ou de types A, B, C, D, E ou d'un brevet d'enseignement. Conditions d'ouvertw'e : le cours ne sera ouvert que si le nombre d'inscriptions fermes est suffisant. Diplôme délivré: diplôme cantonal d'enseignante ou enseignant en économie familiale, reconnu par l'Etat du Valais.
Dieu en questions
avant le 10 avril 1992
Inscription: Les personnes intéressées peuvent obtenir un formulaire d'inscription au Service de l'enseignement secondaire, Planta 3, 1950 Sion (tél. : 027/21 62 97). Les inscriptions devront être retournées à ce même service accompagnées d'un curriculum vitae et des autres pièces requises jusqu'au 29 février 1992, Renseignements: Pour tous renseignements complémentaires, les intéressés(es) voudront bien s'adresser à la Direction de l'Ecole normale du Valais romand, Préd'Amédée 14, 1950 Sion (tél. : 027/23 23 65) ou à : Mme Berthe SIERRO, Inspectrice d'économie familiale, Petit-Chasseur 17, 1950 Sion (tél. : 027/23 22 29). LE CHEF DU DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Bernard COMBY RÉSONANCES . FÉVRIER 1992
Qui ne s'est pas déjà trouvé déconcerté par ces «grandes questions»des tout-petits, lancées sans crier gare avec le naturel et l'aplomb dont l'enfant seul connaît le secret?
- Dieu existe-t-il vraiment, qui l'a inventé? - Si Dieu est bon, pourquoi les tremblements de terre? - Où est grand-papa, au cimetière ou au ciel?... - Pourquoi Dieu ne l'épand pas quand je lui parle?.. Et la liste des questions peut s'allonger, au fil des jours, au rythme des grands moments, heureux ou malheureux, qui jalonnent toute vie familiale. Questions abruptes et profondes, étourdissantes parfois quand elles résonnent chez l'adulte et qu'elles rejoignent en lui un même point d'interrogation, fiché dans son cœur ... Surtout que l'éducateur aujourd'hui s'interdit de s'en tirer par une habile pirouette du genre Tu comprendras quand tu seras plus grand! Chacun s'efforce de dire tout ce qu'il sait ou croit savoir sur la lune et les étoiles, les moteurs et les ordinateurs, la naissance des bébés et le big-bang des origines ... Mais quand les questions portent sur Dieu, les anges ou le ciel, il n'en va plus de même. Par souci d'honnêteté envers Dieu ou envers soi-même, par crainte de réponses incomplètes, hasardeuses, un bon nombre d'adultes restent muets ... et à la fois regrettent de ne pouvoir répondre en vérité aux enfants. Beaucoup de parents réalisent alors que ce Dieu en questions des tout-petits les entraîne sur un inévitable chemin de recherche et d'approfondissement de leur propre foi. Il n'y a pas si longtemps encore, l'environnement global chrétien pouvait assurer, de près ou de loin, un certain éveil à la foi de l'enfant. De nos jours, les parents se sentent souvent démunis quand ils ont l'audace de se laisser bousculer jusque dans leur foi d'adulte. C'est pour eux que Joëlle Chabert et François Mow'villiers ont écrit le livre Parler de Dieu avec les enfants 25 questions de petits RÉSONANCES . FÉVRIER 1992
Les auteurs collaborent depuis de nombreuses années à la rubrique religieuse du journal Pomme d'Api, Par ce livre, ils ne s'adressent pas directement aux moins de huit ans, mais plutôt aux adultes questionnés qui cherchent à dire leur foi et à donner aux enfants le goût de Dieu.
d'un échange parents-enfants et qui aident à trouver les premiers mots de la foi dans une relecture des petits événements de chaque jour.
Par des commentaires clairs, simples, dans un style dynamique, ils abordent les quelques 25 questions d'enfants retenues en offrant des éléments de réponses qui représentent des pointsclés du message chrétien:
Qu'est-ce que le miracle? Comment raconter un passage d'Evangile? Comment donner goût àla prière?
-
rappel de contextes historiques et culturels du monde biblique et de sa pensée références précises à des textes bibliques fondamentaux de la foi chrétienne pistes de réponses à l'intention des enfants.
De plus, parce que les questions enfantines ne sont jamais puériles et qu'il faut souvent décoder leur portée réelle, les auteurs, avant de répondre à la question, l'introduisent par quelques notations psychologiques. Parler de Dieu avec les enfants n'est pas un traité de théologie ou une encyclopédie de la foi. Il est plutôt une boîte à outils dans laquelle les parents peuvent puiser, à n'importe quel chapitre, pour façonner, forger leurs propres réponses, selon leur sensibilité et leur expérience spirituelle.
*** Pour les parents qui cherchent un livre pour dialoguer, raconter, priel' avec l'enfant et à son rythme, Premiers pas vers Dieu est un outil à ouvrir et regarder en famille pour découvrir Dieu au quotidien. Illustré pal' des dessins d'enfants qui invitent à la découverte, les récits profanes ou bibliques, les poèmes, les prières rejoignent tous les instants qui font l'histoire de chaque famille: l'heure du coucher, les copains, la fête de Noël, l'anniversaire ... Des pages qui offrent l'occasion
Dans chaque thème, quelques lignes sont également adressées aux parents à propos de récits bibliques ou de questions quotidiennes:
Ce Dieu en questions du tout-petit, n'est-il pas alors, pOUl' qui ose tenter l'aventure d'une réponse, comme une invitation à se remettre en route vers le sens de la Vie? Brigitte Doggwiler resp. Eveil à la Foi Parler de Dieu avec les enfants Joëlle Chabert, François Mourvilliers Coll. C'est-A-Dire Ed. Centurion 1990, 226 p. Premiers pas vers Dieu Eveil des jeunes enfants à la foi chrétienne Ed. Tardy 1989, 160 p.
* ces livres sont en consultation au Centre de Catéchèse, service Eveil à la Foi
A Ilécoute des enfants
15500 33 Jour et nuit!
Aidez-les, aidez-nous! Fondation Sorgentelefon 3426 Aefligen - CCP 34-4800-1
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Concours de mathématique
Situation-problème n05
pour les classes de 4e année primaire du Valais romand
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A propos de "Multiplions avec des dominos" (situation-problème n03, Résonances, décembre 91)
Au moment de rédigerces quelques commentaires, aucun bulletin-réponse ne nous est parvenu. Fautil déduire que la recherche proposée était hors de portée d'élèves de 4e année, ou bien alors que toutes les classes ont repoussé l'envoi de leurs solutions à l'ultime jour du délai imparti dans le but d'en recueillir le plus possible? Nous y reviendrons. Dans l'attente de la réception de vos solutions, nous vous communiquons les deux que nous détenons.
Structurer une telle recherche n'est certes pas aisé et l'ampleur d'une démarche systématique peut rebuter les plus courageux. Reste donc le tâtonnement. On parvient ainsi à réaliser assez rapidement trois ou quatre multiplications, mais cela "coince" pour les suivàntes car le domino qui conviendrait a déjà été employé. Certaines observations permettent alors de restreindre le champ de recherche, par exemple:
Les multiples croisés
Les lettres A, B, C et D désignent des nombres de deux chiffres (un chiffre par case). Aucun de ces nombres ne commence par zéro.
Réussirez-vous à remplir cette grille de manière que: solution 1
24 1 X 6 1446
solution 2
556 ~ 3336
200 X 5 1000
223 X 5 11 15
526 X 5 2630
444 X 3 1332
540 X 4 21 60
500 ~ 1000
223 X 5 11 15
401 X 3 1203
41 5 X 4 1660
664 X 4 2656
554 ~ 3324
Les solutions sont nombreuses. Parviendrez-vous à en dresser la liste complète?
:EE A soit un multiple de 2, B un multiple de 3, C un multiple de 4 et D un multiple de 5 ?
Bonne chance et beaucoup de plaisir à faire des mathématiques!
Bulletin-réponse pour la classe Situation-problème n° 5
Les multiples croisés
Classe de (commune, centre scolaire): ____ - _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Nom et prénom du titulaire: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
633 X .4 2532
• Le plus grand produit réalisable (à trouver par les élèves) est 556 x 6 = 3336 (voir solution 1). Donc, un domino "plus grand" que le double-3 (33) ne peut pas se trouver en position D.
xITJ~ [QJ[I]
• Le plus petit produit réalisable est 1000. Celui-ci apparaît dans les deux solutions ci-dessus: 200 x 5 et 500 x 2 (Y aurait-il une autre manière de l'obtenir?) De plus, il est aisé de constater que le doublene peut pas occuper une position autre que la C. Mais au fait, le produit 1000 doit-il nécessairement apparaître dans chaque solution? Autrement dit, le domino "1/0" ne peut-il se trouver qu'en D? Dans le même ordre d'idées, quels sont tous les produits multiples de 100 réalisables? Etc.
o
Ainsi, une manière de parvenir à une solution passe par l'examen simultané des différents produits réalisables et des positions que peut ou ne peut pas occuper un domino. Cela suppose réflexion et persévérance pour chacun mais aussi collaboration dans la classe par l'échange d'observations. Et si malgré tout la solution n'est pas à la clef, vos élèves, tout en s'initiant à la recherche, auront exercé l'algorithme de la multiplication, pris conscience de certaines propriétés de cette opération, établi des liens avec la division et peut-être même observé certains critères de divisibilité. Le temps n'aura assurément pas été investi en vain. Animation "Mathématique"
Adresse du titulaire: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Téléphone: - - - - - - - - - - - _ Notez vos solutions dans les grilles ci-dessous. (Vous pouvez les noter en vrac, comme elles sont venues, ou selon un ordre logique que vous avez peut-être découvert.)
:ffi:ffi:ffi:ffi:ffi:ffi:ffi :ffi:ffi:ffi:ffi:ffi:ffi:ffi :ffi:ffi:ffi:ffi:ffi:ffi:ffi Pour la suite (!), veuillez photocopier ce bulletin-réponse et agrafer le tout. Merci! A retourner, jusqu'au 18 mars, à l'adresse suivante:
( ___ pOints) RÉSONANCES . FÉVRIER 1992 RÉSONANCES· FÉVRIER 1992
OROP Animation "Mathématique" Gravelone 5 1950 SION
INFORMATIONS
Bibliographie valaisanne annuelle Un instrument pour l'étude du Valais ~~ KAN \r~LLlSER70NS-
BIBLIOTHÈOUE CAN70NALE DUVALAIS
BIBLIOTHEK
Toute personne qui s'intéresse aU,1; divers aspects de la vie et de l'histoire du Valais possède désormais un outil de travail privilégié. Il s'agit de la nouvelle Bibliographie valaisanne annllelle dont la première édition Ouin 1990 -mai 1991) vient de sortir de presse. Elle propose un choix de 700 ouvrages et articles de périodiques offrant un refiet fidèle des intérêts, des interrogations et des études qui animent ce canton. Quels sont les romans écrits par des Valaisans entre juin 1990 et mai 1991? Quelles études ont été publiées sur l'aménagement du territoire, sur l'histoire du Valais, sur l'architecture, sur les handicapés, sur l'alpinisme? Quelles recherches ont été effectuées sur l'enseignement et l'instruction? Quels livres, quels articles ont été publiés sur Brigue, Sion, Savièse, Saas-Fee, Vissoie? La Bibliographie valaisanne, éditée par la Bibliothèque cantonale du Valais et publiée simultanément dans «Vallesia 199h répond à toutes ces questions et à beaucoup d'autres. Bilingue, couvrant tous les domaines d'activités et tous les champs du savoir, organisée selon un plan systématique, munie de divers index alphabétiques, la Bibliographie valaisanne est destinée à la fois aux spécialistes et à un large public. Toutes les publications recensées dans cet ouvrage sont disponibles à la Bibliothèque cantonale du Valais. La Bibliographie valaisanne paraîtra désormais chaque année. Elle permet dès maintenant de trouver aisément des renseignements ponctuels sur des sujets précis. Elle montre aussi quels sont les sujets d'études privilégiés dans ce canton: l'architecture, l'archéologie, la recherche agronomique, la création romanesque, parmi d'autres. Acommander, pOUl' le prix de Fr. 10.- +port à: Bibliothèque cantonale, Rue des Vergers 9, 1951 Sion Téléphone: 027/21'63'21
G É N É R ALE S
INFO ENVIRONNEMENT Département de l'Environnement et de l'Aménagemenl du territoire
De l'air pur au fil des saisons
de l'Environnement
Il suffit d'arrêter de respirer pendant quelques secondes poUl' se rendre compte que l'air est un élément vital. L'atmosphère qui entoure la terre est un voile extrêmement fin, aussi fin et fragile qu'une pelure de tomate. C'est grâce à elle cependant que la terre n'est pas un désert glacial comme la planète Mars ou qu'il n'y règne pas une chaleur d'enfer comme sur Vénus avec ses 470 degrés. Des phénomènes complexes ont assuré jusqu'à aujourd'hui la composition constante de l'air que nous respirons. Mais la pollution est en train de détruire cet équilibre naturel très fragile. Une brochure (éditée par l'Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage) destinée aux élèves, aux enseignants et à tous ceux qui veulent respirer un air pur présente des explications claires et concises sur les différents phénomènes ainsi que des graphiques et de nombreuses photos. D'autres informations indiquent par quel comportement responsable tout un chacun peut contribuer à sauvegarder l'air et la nature.
Quatre saisons pour la pollution
L'avis d'un pédiatre
La brochure La pollution de l'air et les douze expériences qui la complètent s'adressent à tous ceux dont dépend la salubrité de l'ail' que nous respirons ainsi qu'à la jeune génération qui porte tous nos espoirs. C'est nous qui étouf· fons, pas l'air! Réagissons! nous rappelle M. Bohlen, directeur de l'OFEFP dans son Editorial. En 47 pages richement illustrées, nous découvrons les problèmes liés à la pollution de l'air au fil des quatre saisons. Au printemps, nous subissions l'effet de serre, dont les conséquences climatiques sont encore imprévisibles. En été, l'ozone et le smog estival exercent leurs effets toxiques sur les cultures. Dès l'automne, les pluies acides s'attaquent à la forêt et à la natw'e en général. En hiver enfin, il y va de notre propre santé avec le smog hivernal. Les enfants sont les premières victimes du smog et des polluants atmosphériques. Dans la brochure on vous explique pourquoi nos enfants ont besoin d'un ail' meilleur.
Parents et médecins constatent avec inquiétude qu'un nombre croissant d'enfants font une maladie après l'autre, n'arrivent pas à se débarrasser d'un l'hume, toussent de façon chronique et ont les muqueuses irritées par un dangereux cocktail de polluants. Des maladies qui autrefois étaient guéries en deux ou trois semaines durent maintenant plusieurs mois et exigent des médicaments plus forts. Voici l'avis d'un pédiatre:
Les premières victimes de la pollution ont été les arbres. Maintenant c'est le tour de l'homme, d'une manière moins dramatique il est vrai. Mais il s'agit aussi de la vie de nos enfants. Ceux-ci grandissent dans un environnement toujours plus hostile. Beaucoup de médecins constatent que leurs petits patients sont de plus en plus sensibles aux maladies. Des enquêtes menées au niveau national et international viennent corroborer ces résultats. Celui qui prétend que les recherches et les études cliniques en cours sllr les effets des polluants atmosphériques ne sont pas encore assez exhaustives cherche à nier sa responsabilité. Les signaux d'alarme sont évidents. Il nous faut changer notre comportement pour le bien de nos enfants. Notre bien-être et notre confort n'en souffriront pas et IlOS craintes pour l'avenir en seront atténuées. (Ch. Homberger, Dl'. FMH pédiatre, St-Gall)
12 expériences pOUl' l'école
AugmontBtlondeamalDdlos pulmonolros lcontondoZurichl
RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
(\ Service de la Protecllon
RÉSONANCES . FÉVRIER 1992
Les douze expériences simples annexées à la brochure permettront aux élèves de découvrir certains phénomènes en l'apport avec la qualité de l'air. En voici la liste:
-
La balance à air (illustration ci-dessous) Le détecteur de vent L'anémomètre -Sans air, pas de combustion L'ail' contient de l'oxygène L'homme consomme de l'oxygène De combien d'ail' avons-nous besoin? L'homme produit du gaz carbonique Les plantes consomment du gaz carbonique et produisent de l'oxygène Provenance du smog hivernal Fabrication d'un compteur de NO L'effet de l'anhydride sulfureux sur les plantes et les matériaux
Commande: Le dossier La pollution de l'ail' (no. de commande 319.325/0 est remis gratuitement contre l'envoi d'une étiquette autocollante avec votre adresse pal': Office central fédéral des imprimés et du matériel OCFIM, 3000 Berne Département de l'environnement et de l'aménagement du territoire Chargé d'information
Ecoles albanaises: les cantons s'engagent A la suite des bouleversements politiques intervenus dans le pays, les écoles d'Albanie se trouvent dans une situation dramatique: un tiers des bâtiments détruits ou endommagés par l'ancien régime, plus de chauffage, ni de vitres, plus de mobilier ni de matériel scolaire, pas de papier ni de crayons, plus de moyens de transports, etc. Lors de la 17e session de la Conférence permanente des ministres européens de l'éducation à Vienne, le 16 octobre dernier, le ministre albanais de l'éducation a lancé un véritable S.O.S à ses collègues. Les ministres présents à Vienne ont décidé de mettre sur pied immédiatement, sous l'égide du Conseil de l'Europe, une action d'aide d'urgence pour tenter de fournir un minimum de matériel et de moyens financiers destinés à la reconstruction. Déjà engagée dans un important programme d'aide humanitaire et sanitaire à l'ensemble de la population albanaise, la Confédération n'était pas en mesure d'entreprendre de nouvelles actions.
Multimédia
Le Secrétariat de la CDIP-CH, chargé de la coordination de l'aide suisse, s'est adressé avec succès à l'ensemble des cantons. Grâce à leur générosité et à celle de plusieurs communes ou écoles, une aide importante a pu être réunie en très peu de temps. Plus de dix tonnes de matériel (papier, cahiers, appareils de duplication, rétroprojecteurs, crayons et un important mobilier scolaire) ont pu être rassemblées et acheminés, avant Noël, vers l'Albanie, avec la collaboration des autorités italiennes. D'autre part, environ 100'000 francs ont été récoltés et versés au Conseil de l'Europe sur le compte spécial qui servira au financement d'une série de mesures de première urgence. Des milliers d'enfants albanais retrouveront ainsi l'espoir de poursuivre, cette année encore, leur scolarité. Moritz Amet Secrétaire général CDIP
Le groupe informatique de la Conférence des chefs de service de l'enseignement secondaire (CS2) organise une séance de démonstration multimédia à l'intention des enseignants de Suisse romande.
PROGRAMME DE LA SÉANCE ROMANDE MULTIMÉDIA DU 18 MARS 1992 ALAUSANNE
5. Présentation du CD Rom AVES par Bernard WEBER et Jean-Christophe DECKER. 6. Présentation du CD Rom Le Robert par Giancarlo VALCESCHINI.
Cette démonstration, dont vous trouverez le programme ci-après, s'adresse à toutes les personnes intéressées, quels que soient leur ordre et leur degré d'enseignement.
1. Présentation du CD Rom Le sacre du printemps par Yves LAMBERCY.
7. Présentation du CD Rom La fiûte enchantée par Yves LAMBERCY.
L'inscription à cette séance peut se faire par téléphone au 027/2162 85, ou par écrit à: ORDP-Informatique, Gravelone 5, 1950 SION, jusqu'au 26 février 1992. ORDP-Informatique Serge Rappaz
2. Présentation du CD Rom Nature pile et face par Jean-Christophe DECKER et Christian SPRING. 3. Présentation du CD Rom Approche du monde de la chimie par Jean-Christophe DECKER et Christian SPRING.
Cette séance aura lieu de 14h30 à 17h00, à l'Auditoire C du Collège propédeutique de l'Université de Lausanne, DOl·igny.
4. Présentation du CD Rom Zyzomys par Giancarlo VALCESCHINI.
Grèce: le tourisme gêne les ours Les montagnes du Pinde, dans le Nord de la Grèce, représentent un des derniers refuges pour de nombreuses espèces animales. On y trouve encore des ours et des loups, mais les chasseurs et les paysans locaux réduisent de plus en plus l'habitat qui leur était réservé. Ces animaux sont aussi mis en danger par le "tourisme vert» qui va en augmentant. Pour contribuer à la
protection des animaux sauvages de Grèce, la LSPN soutient à Zagori, dans le Parc national du Pinde, l'installation d'un nouveau centre d'information sur la nature. Des posters, des brochures et des séries de diapositives rendent les touristes et les autochtones attentifs à la responsabilité qui est la leur dans la sauvegarde des animaux sauvages.
des maîtres d'éducation physique t9L1MEP Association valaisanne Walliser Turnlehrerverein WTLLI TOURNOI DE VOLLEYBALL DES ENSEIGNANTS
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L'AVMEP organise à l'intention des enseignants de tous les degrés son traditionnel tournoi de volleyball. BULLETIN D'INSCRIPTION
Bulgarie: glasnost et protection de la nature
Lieu:
Salle Omnisports du collège des Creusets à Sion.
Date:
Mercredi 25 mars 1992.
Horaire: de 13 h 30 à 17 h 00.
Nom de l'équipe
Equipes: Masculine ou mixte (2 filles au minimum sur le terrain).
Equipe masculine ou mixte (souligner ce qui convient)
Frais: l'introduction de l'économie de marché, la Bulgarie risque de voir ses plus "Vous ne pouvez vous imaginer à quel point la nature est polluée en beaux paysages bradés. "II serait encore temps de sauver ces régions et de Bulgarie»nous dit Ljubomir Sedmakov. Il vient de Sofia et est cofondateur les mettre sous protection»pense 1. Sedmakov. Son séjour en Suisse est un d'Ecoglasnost, une organisation bulgare de protection de l'environnement. exemple de la manière dont la LSPN soutient les organisations apparentées Il a passé quatre semaines à la LSPN -Ligue suisse pour la protection de la de l'Europe de l'Est et du Sud. nature -afin d'étudier lé savoir-faire des organisations de l'Ouest. Le renouveau politique en Bulgarie ouvre de nouvelles perspectives aux organisaLigue suisse pour la tions de protection de l'environnement; les pressions exercées par protection de la nature Ecoglasnost ont déjà permis de stopper la construction, très contestée, de la . centrale nucléaire de Belene. En Bulgarie, la protection de la nature et de l'environnement est encore la dernière des préoccupations de la plupart des Le bulletin "Protection de la nature»peut être obtenu auprès de la LSPN, gens; l'existence de tous les jours demande toute leur énergie. Mais avec case postale, 4020 Bâle.
La finance d'inscription de Fr 30.- par équipe est à verser le jour du tournoi.
Les inscriptions sur le talon-réponse doivent parvenir avant le 18 mars 1992 au responsable du tournoi: Monsieur Pascal GERMANIER R. de Savoie 1962 Pont-de-la-Morge 027 / 36 20 73 L'AVMEP décline toute responsabilité en cas d'accident. RÉSONANCES· FÉVRIER 1992
RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
Responsable de l'équipe Nom / Prénom Adresse Téléphone
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INSTITUT ROMAND DE RECHERCHES ET DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUES
Quoi de neuf àl'IRD P? DESCHENAUX, Ivan, -Formation à l'Europe et moyens d'enseignement: bibliographie commentée, - Neuchâtel: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1991. -11 p. -(Regards 91.307) Quelles sont les publications aujourd'hui disponibles et qui permettent une insertion meilleure de la dimension européenne dans l'éducation? Les résultats d'une recherche bibliographique, présentés dans le document, apportent des éléments de réponse à cette question. Les documents recensés (recueils de données, manuels et atlas, documents à usage pédagogique ou autres) sont assortis, pour les plus intéressants, de quelques commentaires. Figurent, en dernière partie, les coordonnées des sources sollicitées.
WEISS, Jacques. - La rénovation de l'ensei· gnement du français en Suisse romande: intentions, réalités et perspectives, Neuchâtel: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1991. - 12 p. (Regards 91.308) Il y a plus de vingt ans, à l'occasion de la cOOl'dination des systèmes scolaires cantonaux, la Suisse romande a notamment entrepris une profonde modernisation de ses enseignements. Cet article tente de décrire la rénovation engagée dans le domaine du français. Il présente tout d'abord les ambitions de ce projet ainsi que les mesures prises pour en assurer la mise en œuvre; dans un deuxième temps, il tente de dresser un état des lieux de l'enseignement du français, présentant sans complaisance
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Une exposItlOn de lIvres Grâce au concours de plus de 15 éditeurs suisses et étrangers LittéraDécouverte organise
Tous les jours de 9 à 17 heures Foire Suisse d'Echantillons CH-4021 Bâle Tél. 061/6862020
RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
UNE VASTE EXPOSITION DE LIVRES POUR ENFANTS ET ADOLESCENTS au centre sportif de St-Maurice, les vendredi 3, samedi 4, dimanche 5 avril 1992, de 10h00 à 18h00, avec comme principaux éditeurs: Gallimard jeunesse Flammarion Duculot Ecole des loisirs Hatier RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
le bilan de cet important renouvellement des pratiques pédagogiques. Enfin, une dernière partie tente de tracer des voies pour l'avenir et invite enseignants et responsables de l'école à ne pas craindre de «renouveler cette rénovation» pour permettre aux élèves de parvenir, mieux encore qu'aujourd'hui, à la maîtrise de la langue française. Si vous désirez obtenir ces publications, vous pouvez vous adresser à: IRDP/Secteur de documentation 43, faubourg de l'Hôpital Case postale 54 2007 Neuchâtel 7 Tél. (038) 24 4191
h
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L'entrée est entièrement libre et gratuite pour les enfants jusqu'à 16 ans, les classes seront les bienvenues. De nombreux coins-lecture seront aménagés à cet effet ainsi que bien d'autres animations et deux conférences. Il s'agira de la plus importante exposition de livres de Suisse vouée entièrement aux enfants et adolescents.
Nous vous attendons nombreux! Vous pouvez obtenir de la documentation auprès de la librairie de la Grandrue, St-Maurice, Tél. 025 / 65.14.68 LITTÉRA-DÉCOUVERTE 1890 SAINT-MAURICE
CALCUTTA, UN AUTRE REGARD Une exposition des photographies de Benoît Lange se tiendra du vendredi 24janvier au mardi 3 mars 1992 à la Galerie des Buissonnets, rue St·Georges 31, à Siet're, L'exposition est ouverte tous les jours saufle lundi entre 14h et 20h. La vente du livre, Dans Calcutta, le médecin des oubliés, des posters et des cartes postales est assurée SUl' place tous les après-midi, saufle lundi, entre 14h et 20h.
SION: AGENDA CULTUREL Musée cantonal des beaux·arts Place de la Majorie 15 1950 SION COLLECTIONS PERMANENTES ouvert tous les jours sauflundi: 10hOO/12hOO 14hOO/18hOO ' L'exposition se continue à la Grange·à·l'Evêque, Sion Musée cantonal d'archéologie Rue des Châteaux 12 1950 SION ouvert tous les jours, sauflundi: 10hOO/12hOO 14hOO/18hOO
RÉSONANCES Mensuel de l'école valaisanne. Edition, administration, rédaction Département de l'instruction publique (DIP) Office de recherche et de documentation pédagogiques (ORDP) Directew' Jean-Pierre Salamin Gravelone5 1950 Sion Téléphone (027) 2162 85. Rédactew' de ''Résonances' Jacques Darbellay Photographe ChristineAntonin
AMal'tigny: En collaboration avec la fondation Pierre Gianadda de Martigny
CALIMA Colombie précolombienne du 28 novembre 1991 au 8 mars 1992 (tous les jours de lOhOO-12hOO/13h30-18hOO) Visites cOlllmentées les mercredis soir à 20h00 Al'occasion de cette exposition paraît un ouvrage largement illustré sur la culture de Calima.
Données techniques Surface de composition: 175 x 245 mm. Format de la revue: 210 x 280mm. Impression en oOset en noir et une teinte vive photolitbos fourn ies ou frais de reproduction facturé~ séparément pour documents foumis prêts à la reproduction. Parutiou U! 15dechaquemois sauf juillet et août. Délai de remise des textes et des annonces U! 20 du mois précédent.
Musée cantonal d'histoire militaire Château de St·Maurice 1890 ST·MAURICE COLLECTIONS PERMANENTES ouvert tous les jours sauflundi: lOhOO/12hOO 14hOO/18hOO ' LA DIRECTION DES MUSÉES CANTONAUX 1950 SION
RÉGIE DES ANNONCES PUBLICITAS, 1951Sion Téléphone (027)295151 Téléfax (027) 235760. Impression, expédition VALPRINT SA, 1951 Sion Télépbone (027) 222370 Téléfax (027)22 0747.
Le IJhts Y"(ultl choix (le liv"es POUR LA JEU1VESSE en Vltlltis:
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RÉSONANCES - FÉVRIER 1992
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