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A bientôt dans notre famille.
vités pluridisciplinaires aux expositions en passant par la réalisation d'ornements pour les lieux publics. Les ACM se prêtent fort bien à ce genre de manifestations.
ans le cadre de notre ré· cent dossier consacré au 25 e anniversaire de la coordination scolaire romande, un collègue nous a fait parvenir un rapport élaboré l'an dernier par un groupe de travail mandaté par la SPR et le CARESP. Ce fascicule fait le point sur la situation de l'enseignement des activités manuelles et artistiques en Suisse romande (voir présentation en p. 29) .
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Ce genre de document devrait connaître une diffusion moins confidentielle et ceci pour plusieurs raisons. Il permet d'abord de connaître la situation réelle d'un type d'enseignement dans son propre canton. On y apprend, par exemple, que le Valais est, avec Neuchâtel, le seul canton romand à ne pas mentionner spécifiquement les activités manuelles, visuelles et artistiques dans sa loi scolaire . Seul le règlement d'application traité des qualités requises chez les enseignants des branches concernées. Les comparaisons établies entre cantons sont elles aussi très instructives. Chaque pas en direction du désenclavement de l'enseignant n'est-il pas un enrichissement? Grâce aux comparaisons effectuées, le groupe de travail a d'ailleurs pu fournir de mutiples propositions d'améliorations que ce soit dans le domaine de la formation, de la mixité ou de la collaboration avec les autres enseignants. Un chapitre de ce rapport a particulièrement attiré mon attention; il R4c~· Février 1995
Sortir de la dasse: une manière de «se vendre». traite de la promotion de la profession. Pour un des cantons, on peut y lire: «La défense des activités manuelles est essentiellement le travail des associations professionnelles.» Et voilà le travail! C'est bien là le grand malheur de notre profession. Nous hésitons trop souvent à «vendre » notre travail, confiant cette tâche aux comités de nos associations. C'est regrettable! Chacun d'entre nous doit promouvoir l'école et ce qui s'y fait. Le groupe de travail concernant les activités artistiques et manuelles ne s'y est pas trompé: en ce domaine, ses suggestions s'étalent sur plus d'une page. La grande majorité des propositions concerne des réalisations en tout genre, des acti-
De nombreuses suggestions mentionnées dans ce rapport pourraient s'appliquer à n'importe quelle autre branche du programme. Si elle veut être considérée, l'école doit effectuer un travail de qualité et en assurer la promotion. Cela ne peut se faire en restant enfermé entre les murs de la classe. Et lorsque nous réalisons quelque chose de particulier, un théâtre, une exposition, un journal, un échange linguistique .. . nous ne devons pas craindre d'en parler. La communication, si chère aux hommes politiques ou aux commerçants peut aussi nous servir. En ce domaine, Résonances peut vous aider. Chaque mois, l'une ou l'autre classe nous contacte. Ce mois-ci, le CO Derborence de Châteauneuf-Conthey fait partager, par l'intermédiaire de notre dossier, ses journées organisées en décembre dans le cadre de l'année de la famille. L'énorme travail fourni à cette occasion par sa commission culturelle, ses professeurs et sa direction trouve ainsi un prolongement profitable à tous. La rédaction de votre revue espère que vous serez nombreux à utiliser Résonal1ces pour faire connaître la face parfois cachée de l'école valaisanne: une école ouverte et dynamique! P. Vetter
e nombreux thèmes pour n grand t'~ à la famille
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Vendre la face cochée P. Vetter
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Adolescence: des conllits parfois positifs M. Bovay / P. Vetter Famille et stress J.-F. Dorsaz
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Familles et toxicomanies Ch. Granges
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L'analyse transactionnelle et la famille C. Vuissoz
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Communicotion à travers la biodanse A. Von Burg / B. Panchard
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Placements d'enfants B. Jordan
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Des relations familiales basées sur la confiance Ch. Raboud
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Violence en famille A. Pescador
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Famille-Atout: des dilemmes ludiques P. Vetter Paroles d'adolescents
ÉDUCATION PHYSIQUE Tournois de l'AVMEP Cours de l'ASEP Assis, assis ... i'en ai plein le dos
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INFO ENVIRONNEMENT Tout savoir sur l'air et les déchets DEAl
lf3 Déchets et recyclage: cours d'information AOSR
INFORMATIONS OFF 1 ( 1 E L LES
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s.o.s. Jeunesse
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NOS COLLÈGUES Daniel Rausis: le bouffon évangéliste N. Revaz
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Des thèmes pour un je t'aime à la famille C. Vuissoz (es enfants-là L. Darbellay
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Cours de perfectionnement été 95 et année scolaire 95/96
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ACTUALITÉS lfg
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EXPOSITION Terre qui étais-tu? P. Vetter
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ÉDUCATION MUSICALE Ecoute dirigée B. Oberholzer
21
Exposition: tourisme, l'affaire de chacun P. Vetter
21
ACM Le point en Romandie
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Les chapeaux en papier C. Germanier
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MATHÉMATIQUE L'étoile magique H.Schiid
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FRANCAIS Et si I:on écrivait moderne P. Vetter
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REVUE DE PRESSE D'un numéro à l'autre OPINION Etes-vous contre l'évaluation formative? D. Périsset-Bagnoud ASSOCIATIONS Changement à la FVAP FVAP THÉÂTRE Le prix de la chandelle CATÉCHÈSE Un conte pour Pâques AllEMAND Sommerkurs à Augsbourg
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MORCEAUX CHOISIS Bonne moyenne, grands écorts Ch. Baudelot / R. Establet Le niveau ou l'axe Chaday MUSÉE Plusieurs siècles d'avance E. Berthod R4c~· Février 1995
n dit, au sujet de la famille
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autant de merveilles que d'horreurs, tant il est difficile d ' en parler sans émotion. Certains la mythifient, lui donnant une responsabilité aussi surdimensionnée qu'accablante, d'autres tentent d ' en minimiser voire d'en banaliser les effets. Alors qu' en penser vraiment?
d'exercices symboliques, une meilleure communication en famille . Ainsi on y traverse les chapitres évocateurs comme : 1) se défendre, 2) s' impliquer, 3) rêver l'avenir, 4) se décider ensemble, 5) s'accepter, 6) ne pas se prendre trop au sérieux, 7) se fixer des objectifs.
Famille rive ou à la dérive? Famille cadeau ou cachot? Famille qui forme ou déforme? Famille t' es toi ou tais-toi? Famille source ou souricière? Famille ogresse ou caresse? Famille finie ou infinie? Qui assassine ou qui donne naissance? Mais y aurait-t-il des champs de fleur s sans grains de sable et d'émergenfance sans heurts? Dans le cadre de l'année internationale de la Famille, le CO Derborence a offert, juste avant les vacances de Noël, à tous ses élèves, deux journées particulièrement fécondes en réflexion et en partage à ce sujet. Organisations, associations et professionnels concernés par la famille ont répondu avec enthousiasme et générosité à l'appel et sont allés dans les classes apporter leur expérience, technique et thérapeutique, sous forme de témoignages et d' ateliers.
La famille s'expose L' exposition «Trouve ta place», réalisée par Pro Juventute et basée sur la méthode sans perdant de Gordon, a ouvert les joutes. Le parcours ludique est conçu de manière à expérimenter, au moyen R4c~ · Février 1995
te dans l'alcool et les drogues) face à diverses situations familiales, conflictuelles notamment.
La famille: puzzle à reconstituer Ensuite il a été abordé la douloureuse problématique de «Familles en miettes, familles reconstituées» thème de la conférence donnée aux élèves par M . J.-Y. Riand, éducateur en milieu ouvert. Le conférencier a montré, avec force exemples, que la famille est un tissu vivant et en constante mutation. Son histoire et son évolution sont la conséquence de changements socio-culturels importants.
Du je t'h-aime au jeux thèmes
Une exposition appréciée.
Selon le programme, chaque classe a pu vivre différents ateliers. Il a été question d'ambivalence des sentiments, des causes et effets de certaines réactions en famille, au moyen des jeux (Famille-Atout et ADHO) aussi bien que du stress et de la violence en famille.
Les élèves ont pu pratiquer les concessions par la négociation, exercer la solidarité et le partage en prenant conscience de ses forces comme de ses faiblesses, expliciter ses sentiments et besoins, tout en étant à l'écoute de ceux d'autrui en évitant l'agressivité, le retrait ou la violence.
Interrogations et informations encore sur la famille nombreuse, la famille chrétienne, les relations parents ! enfants ! grands-parents, la famille et la santé, les enfants placés, la vie en famille avec un enfant adopté, cancéreux, battu ou abusé, handicapé mental ou toxicomane.
Couplée à cette exposition, la vidéo interactive «Café Saïgon» proposée par la LVT, a permis l'expérimentation de choix comportem entaux (parfois à risque et de fui-
Les élèves ont encore bénéficié de l'initiation à diverses techniques de résolution des conflits et d' amélioration de la communication en famille, à travers une sensibilisa-
tion à la Biodanse, à l'Analyse transactionnelle ainsi qu'aux méthodes Tomatis et Gordon.
dolescence: des u~~ parfois positifs
Ces enfants-là
Bâtisseurs de la famille à venir Voilà, il ne sera pas dit que les premiers intéressés, nos jeunes, les parents de demain, auront été oubliés durant cette année internationale de la famille. En tant qu'enseignants, souvent parents, ne sommes-nous pas doublement concernés par ce sujet? N'assistons-nous pas, impuissants et passifs, aux conséquences négatives de <<l'émiettement des familles et du sens de la famille»? Ne devrons-nous pas, de plus en plus, suppléer aux «manques» et «ravages» de certains comportements parentaux lâches, permissifs, violents. Bref des parents eux-mêmes «en crise»? A nous de croire en nos élèves, en leurs ressources et en leur espérance de faire évoluer la famille et la société vers plus de tolérance, d'amour et de croissance. A nous aussi de les y aider, notamment par ce type de journées d'information, de communication, de réflexion et de partage. La famille n'a ni tous les défauts ni toutes les qualités: elle est simplement vivante et en marche, elle est à créer plus vite et plus fort que la gangrène de la désespérance qui la pourrit actuellement de l'intérieur. Aussi osons-nous vivement espérer que nos jeunes, au lieu de sans cesse la critiquer, apprendront peut-être, grâce à de telles animations, à mieux la comprendre, à mieux l'accepter, à lui pardonner ses erreurs et ses heurts, à mieux la protéger, à mieux la vivre enfin ... cette famille qu'ils ont, à leur tour et à chaque instant à ... mettre au monde.
Catherine Vuissoz CO Derborence pour la Commission culturelle
A
rmée de mes connaissances théoriques, mais surtout riche de mes rencontres avec les parents de l'Association insieme* qui m'emploie depuis l'automne, j'acceptais avec joie l'invitation du CO Derborence à venir parler du handicap mental dans la famille.
Je débutais chacune de mes cinq présentations en faisant visionner aux élèves les dix premières minutes du film «Ces enfants-là». Montrer la venue au monde d'un enfant trisomique et la réaction que cela déclenchait dans sa famille me permettait de lancer le dialogue. Cet extrait offrait également l'occasion de susciter quelques considérations: mettre au monde un enfant différent peut arriver à tous ceux qui décident d'être un jour parents; le handicap, souvent considéré comme une erreur de la nature, peut être vu différemment. Si la personne handicapée mentale existe, ce n'est pas sans raison; à nous de lui laisser une place dans notre société qui trop souvent la rejette, la craint, l'ignore ou en a pitié. En fait, je me suis vite rendu compte que j'enfonçais des portes ouvertes. Si leur vision du handicap laissait beaucoup de place à la fantaisie, au mystère, aux idées toutes faites, le cœur de mes jeunes interlocuteurs était déjà grand ouvert. Je m'attendais à ce qu'ils soient impressionnés par le désarroi mélangé à la force dégagée par ce couple qui décide d'élever cet enfant tellement différent de celui dont il rêvait. Mais les élèves s'indignent contre le médecin qui pro-
pose d'enlever l'enfant handicapé à sa famille «pour son bien et celui des autres membres» et le soupçonnent même de vouloir tuer l'enfant: «Il en est bien capable puisqu'il ne veut même pas laisser la maman voir son bébé». Et cette autre phrase d'une élève qui résume toute l'acceptation de la différence qui transparaissait dans leurs propos: «Les parents auraient dû mieux réagir lors de l'annonce du handicap, ils doivent nous accepter comme nous sommes». Je voulais leur proposer de se mettre à la place des parents; ils se reconnaissent dans l'enfant qui n'est pas celui que ses parents voudraient parfois qu'il soit. Les échanges ont été animés, les questions et les réflexions que j'ai entendues au cours de ces deux journées m'ont fait chaud au cœur et m'encouragent à croire qu'un jour le mot intégration désignera une réalité plutôt qu'un concept. Merci au CO Derborence d'avoir fait une place à ces enfants-là, par mon intermédiaire et par celui d'un couple de notre association qui a témoigné dans d'autres classes de son vécu de parents d'enfant handicapé!
ans le cadre des Journées de la famille du Collège de Derborence, Martine Bovay a donné une conférence intitulée «Conflit de valeurs et valeur des conflits à l'adolescence». Depuis de nombreuses années, cette psychopédagogue de Lausanne plaide pour le dialogue: «Communiquez davantage autour de tous les questionnements, que ce soit la joie, la drogue ou la mort, l'amour ou l'école», conseille-t-elle aux parents et aux éducateurs.
1)
Martine Bovay, le conflit fait-il partie intégrante de l'adolescence? L'adolescent est un petit bonhomme ou une petite bonne femme qui est en train de s'en aller vers les chemins de l'adulte. Il doit s'opposer pour pouvoir se nommer; il doit s'entendre dire non pour pouvoir se faire un nom. Sinon, il doit le faire dans la désespérance ou, à l'extrême, dans la psychose. Mais il ne faut pas confondre conflit et crise (n.d.l.r: voir définitions en encadré)
Lucienne Dm"bellay
La perte des valeurs est une des angoisses de la société. Parents et éducateurs doivent-ils transmettre les valeurs auxquelles ils sont attachés ou faut-il plutôt apprendre à l'adolescent à se construire ses propres valeurs?
*Association des parents de personnes halldicapées mentales du Valais romand.
Il faut leur montrer qui on est, en fonction de notre histoire, nos choix, nos valeurs, pour qu'ils puissent faire le tour de notre personnalité d'éducateur. «Je veux que tu saches que moi je suis ça; et si tu veux bien partager un certain
Pour le secrétariat
RiMJ~ - Février 1995
RiMJ~ - Février 1995
nombre de valeurs que je juge fondamentales, ça me fera très plaisir. Mais je voudrais quand même que tu puisses choisir les tiennes en toute liberté.» Je pense que pour un certain nombre de valeurs, je pourrais être «tyrannique» pour les faire accepter. Des exemples? La solidarité, l'amour du prochain, le respect de l'autre ... Il faut avoir le courage d'insister sur ces choses-là. Mais quel est le rôle de l'école? L'école doit donner à l'enfant la possibilité de découvrir ses compétences et de les améliorer. L'enfant doit pouvoir devenir quelqu'un qui est pris en considération et non pas pris en charge par la société. Il doit avoir son rôle à jouer dans la société.
Quelle est la frontière entre la transmission des valeurs et le moralisme? Le moralisme est inquisiteur; il s'attaque à la vie privée. Prenez l'exemple des Etats-Unis où on reproche à un homme politique d'avoir fumé un joint à quatorze ans. Chaque fois qu'on perd de vue que l'autre est une personne, c'est du moralisme. Faut-il partager les mêmes valeurs pour pouvoir vivre ensemble? Ce qui est génial, c'est de pouvoir vivre ensemble et échanger sur nos valeurs, accepter les valeurs des autres, reconnaître l'autre. Mais il existe quand même des valeurs frontières. 1'aurais de la peine à vivre avec un nazi!
Conflit el crise Si l'on considère le conflit comme une opposition inévitable entre besoins et obstacles, demandes et refus, désirs et interdictions, toute existence est vécue sous le signe du conflit. Une situation conflictuelle est une perturbation relationnelle réelle qui vient se surimposer aux conflits évolutifs habituels et compliquer ou empêcher leur résolution, que ce soit en barrant les passages normaux à l'écoulement des pulsions ou en introduisant une cause supplémentaire de conflit. Il s'agit avant tout de vicissitudes réelles affectant directement les relations interpersonnelles où évolue l'enfant. La crise est l'état d'un système au moment où un changement est imminent, ou en train de se produire. Il faut dissocier la notion de crise de celle de pénible. La crise permet de redéfinir les valeurs. Il n'est pas souhaitable d'éviter la crise, mais il est souhaitable d'éviter le conflit. Que la confrontation reste une crise est souhaitable car dans le conflit, les deux camps sont dans une position inconciliable.
Nous avons, tout comme la société, un certain nombre de valeurs difficiles à concilier ... Il faut d'abord s'entendre sur le sens du mot valeur. J'aime bien la définition de Paquette 1 . Ce ne doit pas être une valeur «bla-bla». Il y a une différence entre les valeurs discours et les valeurs qui donnent un sens à notre vie. C'est vrai qu'à l'école on leur demande des choses incompatibles. C'est comme lorsqu'on demande à des parents ce qu'ils attendent de leur enfant: jouer des coudes ou se serrer les coudes. De prime abord, ils préfèrent la solidarité. Mais ensuite, il y a toujours quelqu'un qui finit par dire: «Il faut aussi que je lui apprenne à se défendre» . C'est la même chose pour les notes scolaires ... Notre image de la réussite fausse notre manière de voir. Il est donc normal que le jeune qui se cherche éprouve des difficultés à se situer face à ces attentes contradictoires? Bien sûr parce qu'il est éminemment difficile d'être cohérent, d'être cet adulte solide ... Mais cet adulte solide n'est pas celui qui sait tout, qui sait faire face à toutes les situations sans jamais plier;
1
Claude Paquette dans son ouvrage «Analyse des valellrs personnelles: s'analyser pOllr mieux décide!'», paru en 1982 aux Editions Québec/Amérique, utilise huit concepts pour définir une valeur. a) elle est /In choix pOlir l'individu; b) l'individll a /lne connaissance des conséquences dll choix de cette valeur; c) elle est observable dans nos gestes quotidiens; d) elle donne un sens, Llne direction à son existence; e) l'individll y est attaché; j) l'individll l'affirme publiqllement; g) l'individu s'implique p/lbliquemen t dan s des activités qui en font la promotion; 11) pOlir l'individll, il y a llne forte interaction entre sa vie personnelle et professionnelle.
met de clarifier nos pensées, affermir notre position. Refuser de mettre des limites, c'est refuser d'être un repère, une balise. Les limites, ce sont les règles du jeu. Si vous jouez à «chaud ou froid», il ne faut pas dire «chaud» quand c'est «froid»; vous trichez et il n'est plus possible de jouer.
frances. A cet âge, on se drogue, on se suicide, on est violent. Si on continue comme ça, les adolescents vont comprendre le message: «Pour être un ado intéressant, il va falloir que je fasse une tentative de suicide ou que je fugue.» Par exemple, on oublie la souffrance chez les personnes âgées. On omet aussi de dire que la crise de l'adolescence est également la crise des personnes qui s'en occupent!
Comment un conflit, même déclaré peut-il s'avérer utile?
En tant qu'adultes, nous avons les mêmes interrogations, mais pas les mêmes adverbes. L'adolescent se demande: «Est-ce que je vais plaire?». Le parent, lui, dira: «Est-ce que je vais encore plaire?». Le premier se demande s'il veut se marier ou avoir des enfants. «Qu'estce qui reste de notre couple», s'interrogeront ses parents. On se demande qui traverse la plus grande crise.
Il existe des drames salutaires. Ils sont souvent l'occasion de se dire des choses qu'on avait toujours tues. Le Martine Bovay: «Communiquez d~vantagel» conflit permet d'avoir c'est celui qui ose dire «je ne sais des discussions, des échanges. Il pas» ou «je suis en défaub>. devient vraiment positif lorsToute vie humaine est faite d'op- que toutes les personnes en conflit position entre les pulsions et les ont l'impression d'avoir gagné quelque chose. Il ne doit pas y contraintes ... avoir vainqueur et vaincu. EducaNous sommes en nécessaire oppo- teurs et parents doivent apprendre sition et en nécessaire alliance. à lâcher du lest. Si l'on prend l'exemple des heures de rentrée, il Qu'entendez-vous par alliance? faut parfois négocier et trouver un Il y a des confidences, des collabo- moyen terme. Et cela doit se te:.:mirations, des communications - tout ner par la confiance. Il n'y a plus ce qui se fait avec - qui sont indis- d'heure de rentrée imposée. Il faut pensables. L'enfant doit sentir qu'il qu'à la longue, l'adolescent sente est l'enfant de ses parents, qu'il est qu'en respectant les frontières, il fil'élève d' une classe. Il doit y avoir nit par mériter la confiance. une notion d'appartenance. C'est Et c'est donc l'absence de diala reconnaissance qu'il est un fils, un élève, qu'on l'aime. Et de temps logue qui génère un conflit desen temps, on doit lui dire «ça suf- tructeur? fit, arrête, tu dépasses les bornes». Ça c'est la nécessaire opposition. Ces limites sont donc indispensables. Il est faux de croire qu'en évitant les conflits, ils vont disparaître? Le conflit nous permet de grandir. Si nous discutons avec quelqu'un dont nous ne partageons pas l'avis, nous pouvons quand même en retirer quelque chose. Ça nous per-
Oui, c'est quand on n'arrive pas à entrer en discussion. Ou quand on ne parvient pas à dire qu'on n'est pas d'accord et qu'on fait la tête. N'exagère-t-on pas la force des conflits entre adolescents et parents? On focalise à outrance sur l'adolescence. Cela m'énerve profondément. C'est comme si c'était la tranche d'âge de toutes les soufR4c~ - Février 1995
C'est-à-dire?
Les adultes sont-ils plus compétents pour résoudre leurs crises? A voir les souffrances de ceux qui sont en rupture de couple ou qui doivent revoir leur carrière professionnelle, je ne sais pas qui est plus compétent. Mais l'adolescent est plus «fragile» physiquement et psychique ment du fait des nombreuses transformations de son être sur lesquelles il n'a aucune prise.
Les conflits sont-ils aussi nombreux qu'on veut bien le dire? Très peu d'adolescents ont des conflits graves qui dégénèrent. Et dans ces cas, ce n'est pas par hasard. Une personne, c'est une certaine hérédité, une certaine influençabilité, une histoire personnelle ... C'est tout cela qui fait que je suis moi. Il n' y a pas de notion de culpabilité dans les familles à conflit. Si on ne m'a jamais montré qu'on m'aimait, j'aurais beaucoup de peine, en tant que parent, à cajoler mes enfants ...
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L'adolescence, c'est l'âge où l'on s'identifie aux autres. Que faut-il faire lorsqu'un jeune a de «mauvaises fréquentations»? Il faut avouer sa peur et l'expliquer: «Ces jeunes que tu fréquentes représentent la drogue ou la violence ... » C'est souvent l'occasion de «signer» un contrat de confiance avec son enfant. Mais je n'ai pas le sentiment que l'interdiction pourrait résoudre un tel problème. D'abord parce que les interdits sont attractifs, ensuite parce que les fréquentations sont incontrôlables.
Martine Bovay en bref Psychopédagogue et enseignante, spécialiste de l'adolescence, Martine Bovay partage son temps entre l'enseignement des mathématiques à des adolescents, un cours sur la déviance au SPES (Séminaire pédagogique de l'enseignement secondaire) et de nombreuses activités de prévention des toxicomanies et des déviances en Suisse, en France et au Québec. Elle est également l'auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet et de deux jeux de communication: Famille-Atout et Adho.
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© Bénédicte Thiénard, Ed. Bovay.
Si vous deviez donner des conseils à un enseignant ou à des parents qui sont en conflits avec un adolescent, que leur diriezvous? Je leur dirais de ne pas avoir peur d'en parler. Il faut aussi s'autoriser à être en difficulté et ne pas craindre d'avoir recours à une tierce personne. Il est très mauvais de rester seul avec son problème. Vous avez l'impression que les adultes ont tendance à s'isoler lorsqu'ils rencontrent un problème? Avec certains problèmes, c'est fréquent. Imaginez que vous pensez que votre fils est homosexuel. On ne confie pas ce genre de craintes à n'importe qui. Même à l'intérieur du couple, même à soi-même, on ne s'avoue pas facilement cela. Et il n'est pas plus facile de nouer le dialogue avec son enfant dans un cas comme celui-là. Il faut lui dire qu'on est disponible, qu'on voit qu'il ne va pas bien.
Propos recueillis par P. Vetter R4c~ - Février 1995
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l'heure actuelle, on a tendance à considérer le stress comme une maladie très courante de notre civilisation, comme une menace envers laquelle nous devons nous protéger. Une étude récente qui avait pour but d'évaluer l'attitude des adolescents de Suisse romande au sujet de leur santé, nous a révélé qu'une grande majorité d'entre eux définissaient le stress comme leur première source de préoccupation.
Un être non stressé serait comme un ordinateur débranché. En réalité, les travaux scientifiques qui ont été menés depuis la dernière guerre, définissent plutôt le stress comme une compétence de mobilisation assez extraordinaire que possède notre organisme pour s'adapter de manière optimale aux conditions toujours changeantes de la vie. Un être non stressé serait alors un peu comme un ordinateur débranché. L'état de stress se développe pour protéger la survie. On peut distinguer deux types de
Communiquer pour ne pas laisser les malentendus s'installer.
Familleel~
• Développer la coopération à l'intérieur de la famille . Prendre conscience des réseaux de collaboration sur lesquels on peut compter.
s.o.s. Jeunesse
• Permettre l'autonomie de chaque membre de la famille. Un téléphone: stress. Le premier, de type CANNON se développe lorsque nous pensons pouvoir contrôler les périls qui nous menacent, soit par la lutte, soit par la fuite . D'autre part, le stress de type SELYE s'active lorsque nous avons le sentiment de n'avoir aucune prise sur le danger qui nous guette, aucun espoir de s' en sortir intact. Pour chacun de ces types, des sollicitations trop fortes et régulières, combinées avec des réponses inadéquates de notre part, peuvent produire toutes sortes de perturbations, d'abord fonctionnelles, puis structurelles, telles que troubles cardiaques, rénaux (CANNON), ulcères, asthme, dépression, cancer (SELYE). Le problème qui se pose à nous n'est donc pas tellement de s'appliquer à éliminer le stress de notre vie, mais plutôt à acquérir les compétences pour gérer correctement
les «stresseurs» qui nous assaillent. Le bruit, les éléments toxiques, les changements professionnels, les difficultés avec le patron, les soucis avec les enfants, les examens, le surmenage, les relations difficiles, etc., font partie des stresseurs, tout comme des événements reconnus comme «positifs» tels que fêter Noël, se marier, partir en vacances, etc. Pour une gestion optimale des stresseurs qui nous compliquent l'existence, voici quelques pistes qui peuvent s'avérer utiles: - Maintenir notre organisme en bon état de fonctionnement pour augmenter notre résistance aux stresseurs, notamment en entretenant une activité physique appropriée en consommant une alimentation saine, en s'accordant un sommeil suffisant, en contrôlant les élém~nts toxiques (alcool, tabac, café, etc.). - Avoir le souci de développer progressivement nos compétences pour gérer nos relations familiales et sociales de la manière la plus harmonieuse possible. En effet, des relations mal réglées en couple, en famille, à l'école, au travail, sollicitent énormément d'énergie, peuvent vider nos batteries, nous épuiser, nous rendre nerveux, agressifs, violents, nous amener à la déprime, etc. Parmi les ingrédients à notre disposition voici quelques-uns d'importants: • Communiquer avec ses proches de manière claire, sans laisser les malentendus s'installer. R4c~· Février 1995
• Poser clairement les hiérarchies en se basant sur les compétences et non sur le pouvoir. • Oser affronter les conflits, en recherchant des solutions sans perdant. Tout cela venant s' inscrire dans une manière de voir le monde qui n'est ni celle du dominateur voulant gagner à tout prix, être le premier, soumettre les autres, ni celle du perdant qui se considère comme déterminé par certains facteurs, l'hérédité, l'environnement, la petite enfance, avec l'idée que «de toute façon je ne peux rien y faire ». Adopter plutôt une vision qui considère que certains événements co-déterminent ma vie, mais, en complémentarité, je détermine les événements qui surviennent. Je me donne ainsi du temps pour réfléchir à ce qui m'arrive, prendre du recul, méditer, rêver. A voir conscience que je ne peux pas me sauver tout seul, mais que je coconstruis ma liberté et mon épanouissement avec ceux des autres.
(027) 23 18 42. Une ligne, un appel, donc une personne disponible à l' autre bout du fil, 24 h sur 24. En abrégé voici nos coordonnées. La permanence téléphonique de S.O.S. Jeunesse est à la disposition des enfants, des adolescents, des parents et des adultes. Elle répond à toutes natures d'appels: difficultés à parler à des personnes de son entourage, des problèmes d'amitié, des peines de cœur, des conflits entre parents enfants ou dans la famille. S.O.S . Jeunesse offre écoute
Un moyen bien précieux est d'identifier et de sauvegarder les bonnes expériences que nous vivons, même les plus modestes et de laisser toujours la porte ouverte à l'espoir que demain sera meilleur. Bien connaître ce qui est efficace pour recharger nos batteries: faire du sport, lire, rencontrer des amis, écouter de la musique, etc., toutes ces choses qui font partie de nos ressources personnelles, sans oublier dans tout cela la puissance de l'humour. -....
Jean-François Dorsaz R4c~ - Février 1995
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aux jeunes souffrant de solitude, négligés, battus ou en danger. .. S.O.S. Jeunesse c'est une écoute attentive, chaleureuse et anonyme sans limite de temps par des personnes formées. Nous comptons sur vous, enseignants, faites-nous connaître auprès des enfants et des jeunes que vous côtoyez, car nos moyens sont limités. Des affiches ou des papillons sont à votre disposition.
Fondation S.o.S. Jeunesse Case postale 828 1951 Sion
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OUs parlons en tant que personnes qui se sentent directement concernées par les problèmes de la toxicomanie.
Lorsque nos enfants sombrent dans la drogue, soit par curiosité, par mimétisme ou pour ne par paraître ridicules vis-à-vis de camarades déjà dans le milieu (où «dans la zone» pour employer le terme qu'ils utilisent) les parents réalisent que quelque chose ne tourne plus rond chez leur enfant. Mille questions viennent sur le tapis lorsqu'ils discutent de leur enfant.
.... Famille etu,~~ qui risque de durer pas mal d'années. Une fois en face de ces faits les parents découvrent:
Un objet insolite tel qu'une seringue, une cuillère noircie ou pliée, des morceaux de filtre de - Est-ce une adolescence difficile? cigarette, des tampons désinfectants, des gouttes pour les yeux - Est-ce un éventuel manque de genre Visine, du citron dans sa communication? chambre, le verre d'eau inhabi- Est-ce un manque mutuel de tuel posé régulièrement sur la compréhension? table de nuit, la ceintur,e régulièrement trouvée avec une par- Y a-t-il des problèmes scolaires, tie passée dans la boucle, une d'amitié, etc. odeur étrange dans la maison et Mille questions qui font en sorte sur les habits, des feuilles de que l'enfant ne papier d'alumiveut pas parler à nium ou de pases parents ou pier à rouler, de Pour nous, n'ose pas en parpetits trous sur ler? Comment les les habits, sur parents, le conflit atteindre? les draps ou les des générations oreillers, des En tant que papaquets de cirents, nous trouest vraiment garettes dont vons que le conflit plus aigu que de l'intérieur du des générations est couvercle est vraiment plus ainotre temps. déchiré, des gu que de notre somnifères gentemps. re Rohypnol, des antitussifs contenant de la Douche froide codéine en sirop ou en pastilles, des tranquillisants genre LexoNous allons vous expliquer ce que tanil, des analgésiques ou des c'est qu'être parents de toxicostimulants puissants. manes. Ce ne sera pas un témoignage personnel mais un témoi- Evidemment, ces situations peuvent être inversées. La visite de la gnage général. brigade des stups peut confirmer En premier la douche froide, à sal'idée qui vous a traversé l'esprit voir: après avoir découvert des choses Une visite impromptue de la briga- étranges auxquelles vous n'avez de des stups ou une convocation pas voulu donner d'importance. Il de cette dernière met les parents est très difficile d'admettre ou en une fraction de seconde en face même seulement de croire que cela d'une effroyable réalité, un enfer puisse toucher son propre enfant. 10
Les parents comprennent enfin pourquoi leur enfant a des réactions inaccoutumées comme l'agressivité, les mensonges, la passivité, la torpeur, sans parler de l'aspect physique comme la pâleur, la maigreur, quelquefois les yeux bizarres ou qu'il s'endort soudainement et répétitivement à des heures indues. Des absences inhabituelles et de plus en plus fréquentes pour lesquelles il donne des excuses soi-disant plausibles en vous regardant droit dans les yeux.
Montée au calvaire Le calvaire commence alors. Rien ne fonctionne plus comme avant. Tout se dégrade! Le patron téléphone aux parents pour se plaindre du comportement de son apprenti, pour des arrivées tardives ou le manque de présence au travail. Les résultats scolaires sont en chute libre. A la maison, dans certaines familles, des objets de valeur disparaissent, on ne sait pourquoi! Le porte-monnaie laissé sur le meuble se trouve délesté subitement.
de voir dépérir physiquement et psychiquement leur enfant. Il n'y pas de mots pour dire l'angoisse permanente en sachant qu'à chaque instant notre enfant peut perdre la vie par une overdose. Régulièrement, les pages mortuaires nous glacent d'effroi. 419 décès en 1992 et 353 en 1993 en Suisse. Que pouvons-nous faire face à cette situation alarmante?
Yaka et yakapa En général, les parents n'osent se confier à personne, même pas aux organes officiels de peur du «qu'en dira-t-on» ou que la police soit mise au courant. Ils ont honte et craignent les commentaires des gens qui savent si bien conseiller: «Y' a qu'à faire ceci ou y' a qu'à pas faire comme cela ... » «Moi, à ta place .. .»
sans cesse. Quelles sont les erreurs que nous avons commises vis-à-vis de notre enfant? Autant de questions qui restent sans réponses. Il faut une aide extérieure. Qui peut venir en aide à ces parents dans le désarroi et démunis de moyens?
Pour ces gens-là, les toxicos sont tous des fainéants, des voleurs, etc. «Ils l'ont bien cherché!» Les parents souffrent horriblement car ils savent bien que cet enfant agit en toxicomane mais que sous ce toxicomane il y a un enfant, leur enfant, merveilleux, sensible et aimant. Enfin les parents se sentent seuls au monde et complètement désemparés.
En Valais, la L VT (Ligue valaisanne contre les toxicomanies) essentiellement se préoccupe depuis de nombreuses années de ce problème et peut vous donner toutes les informations à ce sujet.
Nous avons recueilli le témoignage d'un ex-toxicomane qui a avoué avoir dérobé et vendu tous les bijoux de sa mère. Je vous laisse imaginer combien de fois cette maman a dû pleurer en ne sachant que faire .
Leur premier sentiment est d'essayer d'aider leur enfant par leurs propres moyens, mais très vite ils doivent réaliser leur impuissance et leur incapacité face à cette situation.
Tous ces biens matériels ne sont que des broutilles en comparaison du crève-cœur qu'ont les parents
Que de nuits d'insomnie, que de questions! Sans parler du sentiment de culpabilité qui nous ronge
R4c~· Février 1995
R4c~· Février 1995
Des aides extérieures
L'APCD (Association de personnes concernées par les problèmes liés à la drogue) compte parmi ses adhérents des adolescents, des jeunes, des adultes, des parents dans la souffrance. Elle a mis sur pied des groupes de parents directement concernés qui se réunissent régulièrement. Lors de ces rencontres, le dialogue permet d'apporter soutien et entraide. Pouvoir dire ses souffrances et savoir que toutes les persbnnes présentes comprennent, soulage déjà. Le fait de réaliser que
les problèmes sont les mêmes pour tous les parents, que ce n'est pas leur enfant mais le toxicomane qui agit ainsi, aide à surmonter quelque peu ces ,difficultés . Nous avons même des mamans merveilleuses, qui ont perdu leur enfant à cause de la drogue, qui viennent encourager les parents présents. Dans ces réunions on apprend aussi à déculpabiliser les parents. A tous ces problèmes qu'ont les parents, s'ajoute un autre gros souci. Si un jeune veut se faire soigner, nous avons très peu d'aide financière et les soins coûtent cher. Notre rôle, en tant que personnes concernées, est d'alerter, entre autres, nos autorités afin quelles mettent tout en œuvre pour lutter contre ce fléau qui n'a jamais fait autant de victimes à travers le monde.
Pour les parents de toxicomanes Chantal Granges
*Les intertitres sont de la rédaction.
11
'analyse et la famille omme un poisson rouge dans son bocal, nous sommes fortement influencés par «l'eau de notre aquarium» qu'est notre entourage. Par entourage il faut inclure toutes les personnes importantes et signifiantes que sont aussi bien la famille, la parenté, que l'école, les amis, les vedettes et «modèles» de tout genre.
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A partir de cet entourage nous construisons notre vision du monde et notre vision de nous-mêmes. Nous nous situons par rapport aux autres et à soi et devenons, en gros, soit plutôt des «gagnants» soit plutôt des «perdants». Aussi un certain nombre d'enfants se sentent aimés, protégés, admirés, acceptés, respectés, reconnus, pour ce qu'ils sont et non pour ce qu'ils font. Et c'est l'idéal. D'autres, sont plus ou moins reconnus, acceptés, aimés pour toute une série de raisons, d'actes et de façons d'être ou de se comporter. Ce sont ceux qui s'adaptent au milieu pour survivre. C'est toujours mieux que l'indifférence. D'autres encore, et ils sont légion, forment ce qu'on appelle le camp des mal aimés, rejetés, critiqués, dévalorisés, infériorisés, oubliés, méprisés, ridiculisés. Ceux dont on dit qu'ils sont «trop ceci» ou «pas assez cela». Les violents, les agressifs, les haineux, ceux qui ne rêvent que de vengeance et de mauvais coups. Pour prendre leur revanche. Ceux qui se sentent cassés d'impuissance, les renfermés, les dégoûtés, ceux qui crèvent de 12
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aura tendance à se valoriser ou à se dévaloriser?
Je vaux autant que les autres ou je ne mérite pas de vivre.
Sont-ils positifs ou négatifs, conditionnels ou inconditionnels?
Les gens sont formidables ou les gens ne valent rien du tout.
Existe, ose être toi-même, prends du pouvoir selon les circonstances,
Il y aura toujours quelqu'un pour m'aider ou ils veulent tous m'avoir.
Ose agir, ose prendre des risques calculés et des initiatives,
Tout le monde m'aime ou personne ne m'aime.
Réussis ce que tu entreprends,
par ex: J'aime quand tu fais des bonnes notes ou Je t'aime comme tu es.
solitude et d'humiliation, ceux qui, à force de vouloir passer inaperçus, oublient un jour de respirer. Pour effacer le poids trop lourd d'inexister.
Princesses ou crapauds Pour l'analyse transactionnelle il n'y a pas de cas désespérés. Il n'y a que des princes ou des prircesses qui sont devenus des crapauds donc des «perdants» sous forme de «victimes» et de «persécuteurs». Et qui préfèrent parfois le rester, tellement il est difficile de prendre le risque de sortir du connu, même lorsque c'est douloureux. L'analyse transactionnelle s'intéresse au comment et au pourquoi de ces comportements inadéquats et insatisfaisants et les questions qu'elle soulève et auxquelles elle tente de répondre sont: 1. L'enfant, qu'a-t-il le plus souvent entendu, vu, ou pas, imaginé, interprété, de son entourage, à son sujet? Est-ce qu'on l'a plutôt jugé, critiqué, dévalorisé ou plutôt aidé, soutenu, encouragé? 2. Quels sont les croyances, préjugés, jugements de valeur transmis qu'il est utile ou néfaste, pour lui, de garder? 3.. A-t-on encouragé ou découragé l'expression de ses sentiments? 4. Quelles sont les interdictions dommageables entendues ou imaginées qui ont amené l'enfant à penser ce qu'il pense de lui-même?
Est-ce: N'existe pas (se sait ou sent non désiré) Ne sois pas toi-même (ton sexe, ton aspect ne nous plaisent pas) Ne sois pas un enfant (prends des responsabilités au-dessus de ton âge) Ne grandis pas (reste le petit dernier) Ne réussis pas (dans ton métier, dans ta vie personnelle car tu pourrais surpasser tes parents) N'aie pas de valeur à tes propres yeux (pas d'importance si tu te fais du mal, si tu prends trop de risques) N'aie pas d'attaches (les amis c'est dangereux et on ne peut pas s'y fier car ils éloignent de la famille) Ne sois pas proche (physiquement, émotionnellement) Ne sois pas sain (de corps, d'esprit) Ne sens pas (n'aie pas d'émotion ou telle émotion) Ne pense pas (n'aie pas d'adulte en toi) 5. Quel est le système de survie mis en place par l'enfant pour répondre à son environnement et donc pour obtenir l'amour et l'attention de son entourage?
7. Quels sont les messages contraignants, sorte de slogans, qui incitent l'enfant' à se comporter selon les attentes parentales, tout en brusquant sa propre nature? Lui a-t-on souvent répété: Sois fort, ou sois parfait, ou fais un effort, ou fais plaisir, ou dépêche-toi? 8. Quelles sont les étiquettes qu'on lui a collées sur la peau selon son caractère, comportement, performances et caractéristiques physiques ou intellectuelles? Paresseux, vaurien, violent, jamais content, mal bâti ou au contraire bon caractère, travailleur, doux, harmonieux, réussi etc. 9. Quelle est la position favorite que l'enfant a tendance à adopter, face à son entourage, surtout en situation de stress? Victime, Persécuteur ou Sauveur?
la. Quelles sont les conclusions auxquelles l'enfant est rapidement parvenu, selon les messages verbaux et non verbaux, à son sujet? Je suis intelligent ou incapable, ange ou démon. Je ne peux rien faire de mal ou de bien.
Est-il devenu, ce qu'on appelle un enfant «adapté» au détriment de sa personnalité ou plutôt un «rebelle» qui s'oppose constamment? 6. Quels sont les «signes de reconnaissance» prodigués par l'entourage qui font que l'enfant R~~ - Février 1995
«Fais confiance à tes émotions!» R~~ - Février 1995
Les gens sont sympa ou tout le monde est méchant etc. 11. Quel est le scénario, c'est-à-dire la suite logique des événements, qui semble se dessiner à l'horizon, comme une programmation maléfique? S'achemine-t-il vers la dépression, la délinquance ou le suicide? Ainsi il s'agit de comprendre et d'entendre d'abord la programmation que l'on a dans la tête et dans les tripes, donc d'analyser. Puis d'effectuer le tri entre ce qui est utile et bon ou néfaste et toxique. Puis de redéfinir des choix et donc de redécider ce que l'on est, ce que l'on veut etc., grâce à certaines permissions d'être et de devenir.
Par exemple:
Réfléchis toi-même, ose dire tes propres idées, Deviens un adulte, ose prendre des responsabilités et analyser les préjugés etc. Fais confiance, tu sais apprécier qui est digne de confiance et qui ne l'est pas, Intéresse-toi aux autres, Sois proche des gens, Sois vraiment de ton sexe, Ressens les choses et les gens, fais confiance à tes émotions et à ton intuition, Sois gai et spontané, tu peux t'amuser, Sois équilibré, ton esprit fonctionne bien, Seulement alors il sera possible de «couper» le fil d'un scénario fatal qui peut mener à la dépression, à la délinquance et même au suicide. L'analyse transactionnelle a comme visée finale d'aider à retrouver cette liberté fondamentale du choix de son devenir. «Si vous avez tellement envie de liberté et de joie, ne voyez-vous pas que tout cela n'est nulle part en dehors de vous-même?» Richard Bach dans «Le Messie récalcitnmb>.
Catherine Vuissoz Médiatrice (atelier Analyse transactiol1l1elle) 13
en famille ans une première acception du mot, la violence fait partie de la vie mais en tant qu'abus de force, la réunion de ces deux mots «violence» et «famille» est choquante. Elle concerne pourtant les enfants, les parents, les grandsparents.
1)
Les femmes et les enfants sont plus souvent victimes des abus physiques et sexuels. Selon le rapport fédéral de 1992 «Enfance maltraitée en Suisse» 1, la situation est grave. Parmi d'autres, les questions qui suivent y trouvent réponses. Quelles sont les vôtres? Les mineurs vivant dans un contexte violent souffrent souvent d'inadaptation scolaire, de troubles du comportement, de dépressions chroniques. S'ils ne sont pas aidés, l'évolution vers la délinquance, les toxicomanies, l'invalidité psychique, le suicide, se fait naturellement. Par contre la prévention et l'aide thérapeutique diminuent l'incidence de ces phénomènes. Le degré de violence familial est un indicateur de l'état de la société. Aucun pays n'a mesuré l'ampleur de ces phénomènes. Quoique depuis une dizaine d'années on les analyse davantage. Le 80 % des auteurs de violence ont subi eux-mêmes des violences . 80 % des prostituées ont été victimes d'abus sexuels durant l'enfance . 90 % environ des prisonniers de droit commun sont d'anciennes victimes de maltraitance infantile. Les violences surviennent dans tous les milieux sociaux. La banalisation de la violence constitue un facteur culturel de notre société qui explique qu'on 14
l'utilise habituellement pour régler tout conflit. Parmi les facteurs de risques socioéconomiques: les difficultés financières, le statut de minorité, l'isolement social - particulièrement les familles en crise ne peuvent utiliser les relations, ou réseaux d'appui, qui pourraient les protéger -, la surcharge spécifique des parents qui élèvent seuls leurs enfants,
facilitent le recours à plus de violence par le stress supplémentaire généré. L'incompétence éducative et le manque de préparation aux responsabilités parentales, autant dans des familles «désorganisées» - soit que le divorce alourdit la tâche, soit que malgré la désunion le couple reste ensemble - que dans des familles trop «surorgani-
Avous de répondre 1. la violence sur quelqu'un de la même famille s'exerce au travers a) des actes physiques; b) des manipulations psychologiques; c) des actes sexuels. 2. Nous avons une représentation de la famille a) qui ne correspond pas à la réalité; b) conforme à la réalité;
c) trop idéalisé. 3. «Une bonne gifle n'a jamais fait de mal à personne»
a) vrai; b) faux; c) parfois une gifle est justifiée. 4. Les comportements violents s'expliquent par des fadeurs a) individuels; b) familiaux; c) socio-économiques et culturels. 5. L'estimation de la KINAG (agence d'information sur les enfants) sur tous les types d'abus sexuels de mineurs en une année en Suisse est: a) entre 10'000 et 20'000; b) entre 20'000 et 30'000; c) entre 40'000 et 45'000. 6. Pour les enfants de 0 à 2 ans et demi, l'éducation s'accompagne, en
Suisse, - de gifles occasionnelles à très fréquentes, pour environ 38'000 bébés - de coups, pour environ 21'000 bébés de coups donnés avec un objet, pour environ 4'800 bébés. C'est: a) vrai; b) faux; c) un des trois est faux. 7. Une étude de 1983 sur la transmission intergénérationnelle de la
violence, montre que 74 % des recrues suisses se souvenaient d'avoir subi des fessées comme punition; 55 % d'entre eux envisageaient d'utiliser les fessées comme châtiments une fois devenus parents. C'est une donnée a) vraie; b) fausse; c) les 74% envisagent de reproduire la violence. R4c~ - Février 1995
sées» qui suivent des principes rigides sans tenir compte des besoins individuels, constituent des facteurs de risques. D'autres dont il faut tenir compte, sont spécifiques à la naissance d'un enfant: grossesse difficile, non désirée, etc., accouchement avec complication, jeunesse de la mère, séparation de la mère et l'enfant. Le facteur individuelle plus général en cause est le manque d'estime de soi. Lié à un développement troublé caractérisé par l'insécurité affective, l'impulsivité et le manque de ressource pour maîtriser les situations conflictuelles, mêmes les plus banales de la vie, c'est en même temps le résultat d'un contexte éducatif violent. Les raisons qui expliquent une situation de violence dépassent toujours un individu-auteur mais sont une conjugaison de différents facteurs. La vie étant compliquée et difficile pour tout le monde, chacun peut souvent se sentir dépassé et réagir avec violence et ses effets ne sont pas une fatalité . La prévention commence par la prise de conscience.
Des situations conflictuelles difficiles à gérer!
Depuis cinq ans, le comité des ministres du Conseil de l'Europe 2 recommande aux états membres, parmi les mesures spécifiques: «Les programmes d'éducation à partir du préscolaire devraient prendre en compte l'évolution de la société en ce qui concerne notamment l'attention accrue portée à l'enfance, la perception positive du grand âge et l'évolution des rôles des jeunes et des hommes. Les aspects positifs des relations humaines, des valeurs morales, de l'amour, de l'affection et de la sexualité devraient être présentés et discutés avant qu'on évoque la violence et les abus sexuels. Des cours spécifiques Sur la vie en commun et les responsabilités parentales devraient inclure l'apprentissage du règlement des conflits sans violence» .
prévention, la Doctoresse Odette Masson, écrit: «Viser une diminution des phénomènes de violence domestique ne relève pas de l'utopie. Y parvenir suppose commencer par désocculter l'ampleur du problème, ses effets et ses coûts en souffrance, en pathologie pour les individus, en ressource pour la collectivité. Les informations récoltées conduiront à privilégier les actions préventives qui sont extrêmement variées: réflexion éthique collective sur les modèles éducatifs et les conceptions de l'exercice de l'autorité, enseignement par les médias et dans les écoles des méthodes non violentes de résolution de conflit, mesure de politique familiale fondée sur la solidarité diminuant les facteurs de stress d'origine socio-économique, adoption par les professionnels psycho-médicosociaux d'un concept interactif de la santé tenant compte des déterminants individuels et contextuels, n'en représentent que quelques exemples:
La spécialiste et pionnière suissesse la plus reconnue en matière de
Comme on le voit dans d'autres pays, l'instauration des pro-
R4c~ - Février 1995
grammes préventifs est favorisée par l'émergence des volontés gouvernementales décidées à soutenir les changements éthique et socioinstitutionnel favorables à leur mise en œuvre»3. La diminution des phénomènes de violence n'est qu'un chemin à prendre par la collectivité. Chacun y joue son rôle. Choisira-t-on de mieux protéger la jeunesse?
A. Pescador Psychothérapeute Sierre
1
Le rapport <<Enfance maltraitée en Suisse» est diffusé par l'Office central fédéral des imprimés et du matériel, 3000 Berne, au prix de Fr. 22.-.
2
Recommandation No R (90) 2 adoptée le 15 janvier 1990.
3 Odette Masson, «La violence dans la famille» in Familles en Suisse, Editions Universitaires, Institut du Fédéralisme, Fribourg 1991. 15
Atelier de communication à travers la Biodanse
- oser sa propre démarche, son mouvement, sa manière unique d'être au monde; ... et nous avons osé jusqu'à danser sa danse originale devant les autres;
es
d'enfants
... un défi que beaucoup ont relevé magnifiquement! omment apprendre à bien communiquer, si ce n'est par l'expérience directe? C'est l'opportunité qu'offrait l'atelier de Biodanse.
- de faire l'expérience de son appartenance à plus grand que soi: le groupe, qui peut être famille, classe, société humaine, monde du vivant ...
La Biodanse est une approche qui utilise la musique, le mouvement et l'émotion. Elle permet:
Le préalable à une bonne communication, c'est d'abord d'être soimême, d'oser s'affirmer.
d'entrer en contact avec soimême, d'exprimer et de développer ses potentiels;
Par différents exercices de marche nous avons exploré:
Q
- d'entrer en contact avec l'autre par la rencontre, l'harmonisation et le partage des richesses de chacun;
- oser marcher sur son chemin propre (plutôt que suivre comme un mouton); - oser aller à la découverte de l'espace qui s'offre;
t.HE.Z NOLl S , ON Il .,ouJOufZ S
Pf?-IVILÉc;IÉ LIl t.Ot/t1uN 1CATION NON-IIé.e. BI1LE!
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La vie est faite de rencontres et chacun se construit à travers elles. Dans plusieurs séquences, nous avons travaillé l'écoute et l'attention à l'autre. C'est la clé de l'harmonisation de deux identités différentes et la création du monde «nous» ... Nous avons exploré le dialogue à deux, en douceur avec l'eutonie, en force avec la confrontation. Quand les énergies s'expriment dans la joie d'une expression libre, c'est une manière d'être au monde active, pleine de dynamisme. Découvrir l'autre versant: le calme, la relaxation, l'intériorisation, c'est permettre à la vie de s'exprimer dans tous ses registres: en vigueur et en douceur. Après cette harmonisation des énergies, une ronde a clos la séance. La ronde permet d'être dans le groupe, chacun à sa place, en communication directe, tangible avec ses voisins immédiats, en communication directe avec tous les autres par le regard et le mouvement commun. Une manière de vivre «de l'intérieur», par le cœur et par le corps, comment chacun peut être unique et différent, rencontrer l'autre en vérité et s'insérer librement dans la communauté humaine tel est le propos de la Biodanse. Il y aurait encore beaucoup à dire et chacun, chacune en dirait de nouvelles choses ... Ainsi est la Biodanse qu'elle permet à chacun d'expérimenter la joie de se vivre en lien avec soi-même et les autres.
Agnès von Burg Brigitte Panchard 16
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epuis toujours, certains parents placent leurs enfants pour différentes raisons plus ou moins valables.
7)
Il n' y a pas lieu de faire un drame si nous devons ou voulons placer nos enfants. Pour réussir un bon déplacement, satisfaisant parents et enfants, il faut respecter certains critères, notamment: préparer l'enfant,
psychologiquement
- éviter de présenter le placement comme une punition, - habituer progressivement l'enfant si cela est possible, - faire confiance aux personnes relais dans les placements d'urgence, - avoir une entente entre les parents en adoptant une même politique vis-à-vis de l'enfant. En cas de crise parentale, les parents devraient mieux respecter l'enfant. S'ils n'en sont pas capables en fonction de la «violence» de la vie présente, les travailleurs sociaux sont à même de prendre momentanément le relais sans pour autant arracher l'enfant aux parents. Souvent lorsque la crise aiguë est passée, les parents peuvent mieux réfléchir pour le bien de l'enfant.
placés et éducateurs ont créé des liens si forts que les parents ont été exclus. Les différentes sortes de placements habituellement utilisés sont: les crèches, les haltes-garderies, les institutions pour enfants, les familles d'accueil, les voisins, les amis, les mères gardiennes, les membres de la famille ... Quel que soit le choix, il faut toujours respecter les critères offrant à l'enfant, confort, confiance, sécurité et amour dont il a besoin. L'adoption est aussi une forme de placement «définitif» où la mère biologique a dans un acte d'amour offert à l'enfant une sorte de chance de vivre dans un foyer lui permettant de recevoir une meilleure
qualité de vie qu'elle ne pourrait lui offrir. L'adoption, sauf exception, ne correspond pas à un abandon, mais réellement à un choix dans une situation de maternité difficile. La jeune mère en détresse acceptant l'adoption de son enfant doit se faire aider par des personnes compétentes qui ne la jugent, ni ne !'influencent. L'entourage d'un enfant adopté ne doit jamais critiquer la mère biologique, mais au contraire parler d'elle avec beaucoup de respect. L'enfant doit savoir le plus rapidement possible sa situation. Seuls les parents adoptifs sont à même de faire comprendre à leur enfant sa vraie vie. Nous, les adultes, nous en portons la responsabilité.
Béatrice Jordan
Tous les enfants du monde ont les mêmes besoins: tendresse - amour - sécurité.
Les éducateurs doivent toujours avoir à l'esprit que - sauf exception - les vrais parents sont les parents biologiques et que leur rôle doit être discret et non hyperprotecteur. Les éducateurs exercent leur métier avec abnégation vis-àvis des enfants et des parents. Trop de drames existent lorsque enfants R4c~ - Février 1995
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Des ~~ familiales basées sur la u~ -
U
n enseignant du Col-
lège Rousseau à Genève, Gérard Eperon, a rédigé un texte intitulé: «les droits de l'élève». J'ai retenu certains de ces droits que j'applique aussi à l'enfant dans le cadre familial:
à négocier des solutions aux conflits sans avoir besoin de céder ou d'user de la force.
En établissant des relations authentiques, basées sur le respect, la confiance et la coopération, les parents peuvent éviter les reproches, les punitions, les malentendus, les ruptures.
- l'enfant a le droit d'être informé, - l'enfant a le droit d'être entendu et de s'opposer,
En exprimant par des mots ce qui se passe en eux, les parents et les enfants ont moins tendance à somatiser pour dire leurs besoins, sentiments, problèmes.
- l'enfant a le droit de ne pas avoir peur, - l'enfant a le droit de ne pas être méprisé,
Je pense que c'est également une façon de prévenir la violence, celle-ci étant une manière d'exprimer une accumulation de souffrance ..non dite, non partagée.
l'enfant a le droit au respect de sa personnalité, - l'enfant a le droit d'être heureux.
Les parents ont également ces droits. Nous pouvons «Toi et moi avons une relaêtre d'accord à ce sujet, tion qui m'est précieuse et mais comment, en praIl faut écouter les adolescents plutôt que moraliser! que je veux sauvegarder: tique, respecter ces droits de part et d'autre? La ForCependant, chacun de nous mation Gordon à la Communica- - à faire comprendre à leurs en- est une personne distincte. Je te fais tion donne aux parents les moyens fants ce dont ils ont besoin, ce confiance, j'ai besoin que tu me fasses de le faire, en leur apprenant: qu'ils attendent d'eux, les va- confiance. leurs et croyances qu'ils respec- à écouter en montrant de l'emEngageons-nous il toujours dialoguer tent; pathie et de la compréhension et à résoudre nos conflits sans que l'un
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quand les enfants partagent leurs sentiments et leurs problèmes, plutôt que de conseiller, moraliser ou rassurer;
- à prévenir les problèmes en établissant ensemble les manières de procéder;
à exprimer leur amour en partageant leurs sentiments positifs à l'égard de leurs enfants de telle manière qu'ils se sentent appréciés et aimés;
- à se confronter efficacement à leurs enfants quand leur comportement leur occasionne un problème, sans les juger ou les menacer;
ou l'autre perde. Ainsi notre relation sera saine. Et chacun de nous pourra devenir ce qu'il est capable d'être» . Th. Gordon
Pour les animatrices Gordon Christiane Rabaud, Grimisuat. R4c~ - Février 1995
.". Famille-Atout: le ~~ en iouant es dilemmes, chaque famille en rencontre . Grâce à Famille-Atout, créé par Martine Bovay et Catherine Geiger, ils deviennent ludiques.
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Famille-Atout est un jeu de cartes qui peut se jouer à 3 personnes ou plus, de 14 à 99 ans. Il permet aux participants de mieux se connaître en se devinant, de confronter des opinions, de changer de point de vue, de discuter, d' argumenter ... Et tout cela en s'amusant. Le jeu compte 256 cartes qui présentent autant de dilemmes familiaux . Un exemple?
Ta cousine, en visite, découvre un e mauvaise /'lote dans tO/1 cnmet scolaire. Pendant le repas, elle ell parle devant tes parents qui n'étaient pas au COIImnt. Te venges-tu? Chaque participant en reçoit cinq. Le premier joueur choisit un dilemme. Il tâte d'abord le terrain, interroge les participants par des questions indirectes. Une fois sa «victime» choisie, il sélectionne la réponse qu'il attend d'elle: oui, non, ça dépend. La personne interrogée répond à la question en argumentant si besoin est. Le premier joueur reçoit des points en fonction de la justesse de ses prévisions. Avec Famille-Atout, chaque joueur doit prendre position par rapport à des dilemmes familiaux. Il est amené à jouer un rôle familier ou à se placer dans la peau d'un autre . Le père doit parfois se mettre à la place de son
R4c~ - Février 1995
fils ou vice-versa: l'expérience est enrichissante! Famille-Atout est né dans le cadre de l'année de la famille . Les deux auteurs, une psychopédagogue et une 10gopédiste, ont grappillé les dilemmes autour d ' elles. Voisins et amis ont fourni la matière première tirée de la vie familiale . Ces dilemmes de parents, d ' enfants, d'adolescents et de diverses autres personnes impliquées dans la vie familiale ont fourni une riche et vivante matière première. Famille-Atout est vendu au prix de 49 francs (+ frais de port et d' emballage) . Il peut
être commandé à l'adresse ci-dessous: Martine Bovay, Av . de Milan 14, 1007 Lau-
sanne . Un exemplaire du jeu est dispobible au service de prêt de l'ORDP.
Paroles d'é èves Qu'avez-vous retenu de ces deux journées? Un mois après les élèves du CO Derborence s'expriment. Face à l'abondance des réactions, nous avons été contraints de faire un choix parmi des réponses toutes plus intéressantes les unes
J'ai appris que ce n'est pas l'apparence mais l'intérieur qui compte. (Valérie)
que les autres. 1re année Cela nous aide à ne plus nous moquer des autres parce qu'on s'aperçoit, grâce aux témoignages, qu'on est comme une seule famil-
des années . Ces gens qui sont venus nous en parler me montrent qu'on peut tout traverser et que si nous avons ce même problème ou quelqu'un de notre famille, il ne faut pas s'éloigner mais se rapprocher de plus en plus, les uns des autres. (Sandrine)
le: tous frères et sœurs, particulièrement dans la souffrance. (Tony) J'ai été étonnée des problèmes que certaines familles ont enduré pendant
J'ai appris grâce à l'Analyse Transactionnelle qu'il ne faut pas se gêner dans la vie et qu'il faut dire ce que l'on veut comme ce que l'on ne veut pas, sinon les autres ne le sauront jamais. (Samuel)
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Communiquer avec mes parents était souvent très difficile pour moi. L'atelier communication m'a aidée à leur faire plus confiance, et maintenant j'ose davantage partager mes préoccupations ou mes problèmes avec eux. (Floriane)
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Pendant ces deux journées, j'ai réalisé la chance que j'ai d'avoir une famille unie, sans trop de soucis, et dans laquelle la communication est possible. (Anne-Sylvie) Je dis bravo et merci à toutes les personnes qui ont animé ces deux journées: - parents adoptifs, - parents d'enfants cancéreux, ou de handicapés n1entaux, - parents de toxicomanes ou d'alcooliques, - et à vous tous qui avez accepté de partager un peu de votre temps et de votre expérience, merci de vos témoignages, de votre aide, et de votre écoute. Grâce à vous, ces deux journées ont été très enrichissantes. (Sylvie) A l'écoute de tous les témoignages, j'apprécie un peu plus la chance que j'ai d'être en pleine forme, de pouvoir être moi-même, d'être aimé et compris dans une famille unie. J'ai appris aussi à écouter plus attentivement les autres, à leur faire confiance et à respecter leur parole, mais aussi â dire «Non» sans tourner autour du pot. La vie est fOl'midable!!! (Xavier) J'ai appris que malgré les problèmes, les mésententes passagères, il ne fallait jamais douter d'être aimé. (Sophie)
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J'ai été très touché par les témoignages de parents d' enfants handicapés mentaux, car je connais un jeune trisomique et ça m'a aidé à
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mieux le comprendre et à avoir un autre regard pour lui. (Vincent) Trouver sa place dans la famille ou dans un groupe n' est pas très facile, mais c'est possible en étant à l'écoute de l'autre, à l'écoute de soi-même, et en sachant aussi dire «Non». Pour moi la famille c'est sacré. (Raplwël) Ces deux journées m'ont beaucoup aidée, car j'ai pu constater que je n'étais pas la seule à avoir des problèmes en famille. Deux journées très positives! Un grand merci à tous. (Laure)
2e année Ces journées m'ont plu. Le film (Ndlr. Gilbert Grape de Lasse Hallstréim) a bien décrit les problèmes que les personnes peuvent rencontrer dans leur famille . J'ai retenu qu' il ne faut pas juger les autres, et qu'il faut se débarrasser des gros problèmes en en discutant avec d'autres personnes.
réalité de la vie de certaines familles, la difficulté d'intégrer les handicapés dans la vie sociale. (Virgil/ie) Discuter, communiquer, s'exprimer, écouter! Voilà l'important dans une famille . Les problèmes, il faut en parler. La famille, tout un programme, un thème passionnant! (Sandra) Il ne faut jamais garder un gros problème, mais essayer d'en discuter avec quelqu'un; comme cela, la charge sera moins lourde . Et cela nous évitera de faire des bêtises. (Raoul) La famille, c' est la vie! La vie, c'est communiquer. Communiquer, c'est parler à quelqu'un de ses problèmes pour ne pas sombrer dans f'alcool ou la drogue . Car c'est le chemin vers la mort! (Olivier) En famille, la communication est importante. Si on n'exprime pas nos sentiments, si on se replie sur soi-même, on peut être tenté par l'alcool ou la drogue, et les choses se compliquent davantage. (Fabienne)
(Claudine)
Des journées intéressantes de par la diversité des thèmes proposés! L'exposition était originale, car derrière chaque jeu, chaque activité, on découvrait une certaine morale: il y a des règles à respecter pour que cela fonctionne; on peut s'exprimer, mais on doit aussi écouter, on peut se faire sa place sans violence en respectant les autres. Si moi, je suis heureuse et bien dans ma peau, ma famille ira bien aussi. (Myriam) L'exposition m'a appris qu'il ne faut pas coller des étiquettes sur les autres, mais aller au-delà des apparences pour apprendre à les connaître. Le film était passionnant; il montrait la dure
le année Ces journées nous ont appris l'importance de la famille, qu'il n'y a pas de difficultés tabous. Grâce à ces informations nous pourrons, je l'espère, éviter un certain nombre de pièges. (Marc-Alexandre)
Le thème était bien choisi puisque tous les élèves du CO sont adolescents donc ils ont tous des rivalités avec les parents qui peuvent entraîner diverses conséquences (drogue, alcool, etc.). (Christine) La discussion avec les mères de toxicomanes était très touchante. Cela m' a montré
comme nos parents peuvent souffrir de nos bêtises. (Isabelle)
Durant ces 2 jours nous avons eu le privilège de vivre des ateliers très différents à chaque heure. Nous avons participé à des jeux, écouté des témoignages, des histoires, vu un film etc. Le thème de la famille fut bien choisi car quoi de plus important et de plus marquant et aussi de plus difficile à vivre parfois, que la famille . Ce fut une très bonne occasion. (Déborah) J'ai apprécié de pouvoir parler avec les intervenants. Nous leur avons posé des questions pas toujours très faciles, mais ils nous ont toujours pris au sérieux, et nous ont répondu avec beaucoup de franchise . (Yanl1)
Ces deux journées ont été très enrichissantes et je souhaite aux futurs élèves de pouvoir vivre d'aussi bons moments. J'ai été plus spécialement touché par les témoignages émouvants de parents de toxicomanes. Leur courage face à des situations tragiques, l'amour qu'ils continuent à porter à leur enfant à la dérive, m'ont impressionné. (Jean-Jacques) Ces deux journées m'ont fait prendre conscience de la vraie valeur du mot FAMILLE. Cela m'a fait réfléchir aux erreurs que j'ai commises à l'égard de mes parents, et que je vais essayer de ne pas renouveler. En cas de coup dur, je sais que je peux compter sur ma famille. (Monica) J'ai spécialement apprécié l'entretien avec les mamans de toxicomanes. Je pensais SAVOIR ce que les parents pouvaient vivre; j'ai appris ce que c/était RÉELLEMENT. (Xavier). R4c~ - Février 1995
Cours de perfectionnement été 1995 et année scolaire 1995/1996 A u personnel enseignant des écoles primaires du Valais romand
Mesdames, Messieurs, Nous vous présentons dans ce numéro de février de «Résonances» le tableau synoptique des cours de perfectionnement organisés pendant la session pédagogique (26 juin - 30 juin 1995) et durant l'année scolaire 1995/1996.
Session de printemps année 1995
Lieux des cours La session de printemps se déroule à Sion, exception faite du recyclage en éducation musicale qui a lieu à Leytron et de quelques autres cours qui se dérouleront à Sierre et à Martigny.
Renseignements définitifs Les informations de détail paraîtront dans le numéro d ' avril de «Résonances» avec les bulletins d'inscription.
Remarque finale
La session comporte trois volets: - cours de recyclage obligatoires dans le domaine de l'éducation musicale pour les enseignants titulaires de classes de 4 e année primaire ou de classes à plusieurs degrés dans lesquelles se trouvent des élèves de 4 e primaire;
Comme à l'ordinaire, ce programme a été préparé par la commis sion de l'éducation permanente. Il tient compte des nécessités pédagogiques, des désirs qui ont été
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- cours portant sur des thèmes principaux (français, mathématique, histoire, allemand, psychologie-pédagogie, évaluation) avec, comme buts, l'élargissement des connaissances théoriques et l'acquisition de la dimension culturelle;
COURS DE PERFECTIONNEMENT _ ~ DE REcycL~GJ_
!
émis et d'un effort porté sur un choix de matières volontairement limité . Certains cours peuvent recevoir simultanément des participants du Valais romand et du Haut-Valais. Nous espérons qu'ils seront bien fréquentés et qu'ainsi sera utilisée la possibilité de rencontres fructueuses entre enseignants des deux régions linguistiques du canton. En terminant, nous souhaitons que la richesse des cours proposés stimule votre intérêt et provoque une participation active, nombreuse et spontanée.
DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Anselme PANNATIER
VOUoS
pOuvez.
QUELQUE CHOJE.
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- cours réservés à d'autres thèmes, axés sur l'enseignement.
(ours durant l'année scolaire 1995/1996 Certains de ces cours représentent un prolongement, sous forme didactique et pratique, des thèmes introduits durant la session de printemps.
R4c~ - Février 1995
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COURS DE PERFECTIONNEMENT 1995 Destinés au personnel enseignant des écoles primaires et cours communs
1. Cours du 26 juin au 30 juin 1995
1. Cours du 26 juin au 30 juin 1995 (suite)
B2 Education religieuse · Eveil spirituel et form . des enfants à la prière (29-30.06.95) · Le dialogue interreligieux à l'école (26-28.06.95) · Evangéliser la mémoire (26-28.06 .95) · Lecture pédag. des sept jours de la genèse (26-28 .06.95)
Lieu
1.1. Recyclage · Education musicale 4P (26.06-30.06.95)
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Leytron
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1.2. Formation continue A.
Thèmes principaux
Al Français · Lecture et écriture 1P; nouveaux moyens (26-28.06.95) · Stratégies pour améliorer lect. et écrit. de textes (26-28.06 .95) · Expression écrite (26-28 .06-95) · Le conte, langage universel (26-29.06.95)
Sion Sion Sion Sion
xxxxxxx xxxxxxx xxxxxxxxxx
A2 Mathématique · Math. progr. 5-6P (situations problèmes) (28-30.06.95) · Enseign. de math. : nouvelles options (26-28 .06.95)
Sion Sion
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A3 Histoire · Le Moyen âge (26-28.06.95)
Sion
xxxxxxxxxxxxxx
A4 Allemand · Communiquer en aIl. avec les élèves (26-30 .06.95) . . Enseigner dans deux langues (27 et 28.06.95)
Sion Sierre
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A5 Psychologie-Pédagogie-Psychopédagogie · L'hygiène mentale des écoliers (26-28 .06.95) · Programme neuro-linguistique à l'école (26-29.06.95) · Comment bien communiquer avec les parents (26-28 .06.95) · Supervision entre pairs (26-28.06.95) · Autour de la notion projet en classe (29-30.06.95) (gestion non directive)
Sion Sion Sion Sion Sion
A6 Evaluation · Evaluation formative de lecture et écriture (26-27.06.95) Sion · Evaluation formative en 1 et 2P (26 et 27 .06.95) Sion · Eval. de l'ortho dans les productions de textes (26 et 27.06.95) Sion
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Sion Sion Sion Vérossaz Sion Sion Sion
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B4 Psychologie-Pédagogie · Introd. à la communication en pédagogie (26-28.06.95) · Mieux comprendre les adolescents (26-28.06.95) · Intégration corps/cerveau/esprit (26-28 .06.95)
Si erre Sion Sion
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B5 Formation professionnelle · Ma classe pluriculturelle (26-27 .06.95)
Sion
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B6 Informatique · Les bases sur IBM (26-30.06.95) · Les bases sur Macintosh (26-29.06 .95) · L'ordinateur, un outil pour l'ens. (Atari) (26-30.06 .95)
x x x x x x x x x x x Sion Martigny x x x x x x x x x x x X x x x x x x x x x x Sion
B7 Vidéo Vidéo (26-28.06 .95)
Sion
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2. Cours du 16 au 18 août 1995
Lieu
· Pour les enseignants(tes) diplômés(ées) en 1995 · Apprent. numériques et résol. de problèmes (17-18 .08 .95)
Sion Sion
Autres thèmes
BI Environnement · Sciences 6P. L'énergie d'où vient-elle? (28-30.06.95) · Les roches du Valais (29 et 30.06.95) · Connaissance de l'environnement 3 à 6P (26-28.06.95) · Natur'actif(26-30 .06.95)
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B3 Education artistique · Educ. physique enfant. + 1P-2P et bilinguisme (26-30.06.95) · Educ. physique 3P à 6P et bilinguisme (26-30.06.95) · Ecoute dirigée à l'école enfantine (26-27.06.95) · Cours de guitare (26-30.06.95) · Cours de flûte douce et percussion (26-30.06 .95) · Dessin, créativité, ACM, liens possibles? (26-30.06.95) · La recherche textile au service de l'expression créative (26-29 .06 .95) · Apprendre à dessiner grâce au cerveau droit (28-30.06.95) · Céramique A (26-30.06 .95) · Espace - volume (27-30.06.95) · Les enfants et l'art moderne (26-30 .06.95) · Illustration: l'image dans le livre pour enfants (26-28 .06.95) · Ecole et musée (26-30.06.95)
Lieu
xxxxxxxxxxxxxx Sion xxxx xxx Sion Sion x x x x x x Martigny x x x x x x x x x x x x x x
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ENS EDS CO PRO
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ENS EDS CO PRO ACM SECII
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: Enseignanls spécialisés : Educaleurs spécialisés : Cycle d'orienlalion : MaÎlres professionnels : MaÎlres d'aclivilés créalrices manuelles : Secondaire 2e degré
: Enseignanls spécialisés : Educaleurs spécialisés : Cycle d'orienlalion : MaÎlres professionnels
ACM : MaÎlres d'aclivilés créalrices manuelles SECII : Secondaire 2e degré
R4c~· Février 1995
R4c~· Février 1995
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3. Cours durant l'année scolaire 1995/1996 3.1 Français · Français 1P · Français 2P à 6P · Orthographe · Lire en classe pour développer le goût de lire dès le 10.01.96 · Lire en classe pour développer le goût de lire dès le 17.01.96
Lieu
x
Martigny Martigny
3.2 Mathématique · Pratique des problèmes ouverts 4, 5, 6P · Un coin mathématique: installation et gestion 1, 2, 3P
Sion Sion Sion
3.5 Allemand · Développement des capacités de communication 3.6 Education artistique · Education musicale 4P · Guitare · Informatique musicale dès le 13.09.95 · Accompagnement au piano dès le 20.09.95 · Céramique dès le 14.09.95 · Céramique dès le 5.09.95 · Atelier: Engobe (3 h .) SieITe Sion Martigny Exploitation du sagex (3 h.) Sierre Sion Martigny Cartes en découpage (3 h.) Si erre Sion Martigny
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x x x
3.3 Evaluation · Eval. par objectif sur ordinateur Atari (4 x 2 h.) dès le 6.09.95 Sierre 3.4 Environnement · Environnement 1P-2P (6 mercredis a.-midi) dès le 6.09.95 · Environnement 3P-4P (4 rencontres) dès le 30.08.95 · Environnement 5P-6P (4 rencontres) dès le 6.09.95
3. Cours durant l'année scolaire 1995/1996 (suite)
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3.8 Informatique · Séquences d'enseignement assisté par ordinateur (EAO sUl' Atari) (4 x 2 heures) dès 4.10.95 · Trait. de texte et PAO sur Atari (4 x 2 heures) dès 15.01.96 · Trait. de texte sUl' Macintosh: Word (6 x 2h30) dès 5.10.95 · T .T . sur IBM : Word pour Windows (6 x 2h30) dès 7.11.95 · PAO sur IBM et Mac.: Page Maker (6 x 2h30) dès 29.02.96 · Graphisme SUl' IBM: Corel Draw (6 x 2h30) dès 16.01.96 · Calculs sur IBM et Macintosh (6 x 2h30) dès 19.09.95
Sion Sion Martigny Sion Sion Sion Sion
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3.9 Vidéo · Les techniques audio-visuelles 30.01 - 6.02 - 13.02.96 · Le photo-récit dès le 14.11.95
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Pour un certain nombre de cours qui se dérouleront durant l'année scolaire, les lieux pourront être fixés en fonction du domicile des participants . Ces cours seront décentralisés dans la mesure où la demande locale est suffisante. La date et l'horaire de ces cours pourront être déterminés lors de la première rencontre qui sera fixée préalablement.
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PERFECTIONNEMENT DE L'ÉTÉ 1995 DESTINÉ AUX MAÎTRES DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE Thèmes et dates
3.7 Psychologie-Pédagogie · Troubles du langage oral en classe enfantine dès le 20.09.95 · Les difficultés scolaires · Psychomotricité dès le 27.09.95 · Enseigner et être soi-même dès le 8.11.95 · Lutte contre l'échec scolaire (1ère partie) · Lutte contre l'échec scolaire (2e partie) · Analyse transactionnelle et éducation dès le 4.09.95 · Comment gérer notre capital santé dès le 28.09.95
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REMARQUES:
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x x x xxxxxxxxxx Sion x x x x x x x x x x ~n xxxxxxxxxx Sierre x x x x x x x x x x Fully x x x x x x x x x x Monthey x x x x x x x x Monthey x x x x x x x x x x Monthey x x x x x
Lieu
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1. En cours d'année scolaire 1994-1995 1. La lessive en question 1 soir dans le Valais central 1 soir dans le Bas-Valais février-mars
Lieux
Destinataires
Animateurs
à déterminer
Maîtresses d'EF
Fédération romande des consommatrices
Leytron
Maîtres d'allemand du CO et 2e degré
M. Gianni Ghisla Mme Susy Keller
ENVRSion
Maîtres de français CO et 2- degré
M. André Goosse
II. Semaine du 26 juin au 30 juin 1995 2. Stratégies pour l'enseignement et l'apprentissage en langue allemande (26 juin 1995)
'1
3. Les enjeux de l'orthographe: L'orthographe en permanente adaptation dans un souci d'utilité (27 et 28 juin)
~ :
ENS EDS CO PRO ACM SECII
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: Enseignants spécialisés : Educateurs spécial isés : Cycle d'orientation : Maîtres professionne ls : Maîtres d'activités créatrices manuelles : Secondaire 2e degré
Didactique de l'orthographe ... (29 et 30 juin) R4c~ - Février 1995
R4c~ - Février 1995
M. Jean-Pierre Jaffre
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Thèmes et dates
Lieux
Destinataires
4. Histoire des mathématiques ( du 26 au 28 juin 1995)
Conthey
Maîtres de mathématique du CO et 2e degré
M. Gérard Charrière Mme Lucia Gruguetti
5. Odysséa /Kaleido (26,27 et 28 juin 1995, Ijzjomnée)
Conthey
Maîtres de soutien + titulaire 5e - 6e prinlaire
Mlle Antonella Melcarne
6. Initiation à l'informatique
Sierre Goubing
Maîtres de CO + évtl. 2e degré
M. Gérard Duc M. Michel Antille
7. Formation des animateurs d'éducation au choix professionnel 2e année CO (26 et 27 juin 1995)
Sion
Maîtres de 2e CO
M. Maurice Dirren + al1in1ateurs
8. Formation des animateurs d' éducation au choix professionnel 3e année CO (26 et 28 juin 1995)
Sion
Maîtres de 3e CO
M. Maurice Dirren + animateurs
CO Derborence Conthey
Maîtres de TM
M. Stéphane Coiana
9. Tournage et marqueterie (26 au 30 juin 1995) 10. Pâtisserie (du 26 au 29 juin 1995)
Martigny
Maîtresses d'EF
M. Martial Bircher
III. Semaine du 14 au 19 août 1995 11. Athlétisme: les nouveaux tests jeunesses et autres tests (16 et 17 août 1995) 12. Verre acrylique
Sion
MEP primaire, CO et 2e degré
M . Bruno Crettenand + animatems
Sierre Liddes
Maîtres de TM
M. Berh'and Raboud
IV. En cours d'année scolaire 1995/1996 13. Education à la vie et à l'amom 11 novembre 1995
14. Hygiène en cuisine et dans le ménage (samedis 4 et 18 novembre 1995)
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EXPOSITION
Animateurs
Sion
Maîtres de religion ou autres
M. Marco Mayoraz Mme Catherine Rosset Mlle Danièle Udriot + animateurs
à déterminer
Maîtresses d'EF
Mme Maggie Duke Rohner
R4c~ - Février 1995
Une exposition ludique et interactive Terre qui étais-tu? L'exposition Terre qlli étaistll?, après deux séjours dans les bibliothèques de Vétroz et Leytron, se trouve durant tout le mois de février à la bibliothèque régionale de Sierre. Les classes sont cordialement invitées à venir visiter cette instructive présentation de l'évolution de notre planète à l'époque préhistorique. Cette exposition préparée par une équipe de cinq bibliothécaires (voir encadré) a été spécialement conçue pom les 7 à 12 ans. Pom intéresser les enfants, elles ont opté pour des moyens variés et accrocheurs. Les cinq panneaux explicatifs font appel à diverses manipulations. Ils sont évidemment accompagnés de nombreux livres, mais aussi de jeux, tampons, questionnaires, lunettes permettant une vision en trois dimensions ... Une cassette vidéo de 30 minutes intitulée «Notre planète» peut également être visionnée lors de la visite.
Cinq panneaux, (inq thèmes Chaque panneau traite un thème particulier. Le premier présente l'apparition de la flore sur la terre. Les visiteurs sont invités à déposer différents éléments végétaux (pives, glands .. .) sur les emplacements réservés à chaque époque. Les enfants découvriront également le paysage tel qu'il se présentait il y a 4 milliards d'années.
R4c~ - Février 1995
Un second poste décrit les principales hypothèses expliquant la disparition des dinosaures. Des hypothèses qui se cachent derrière de petites fenêtres dont on ôte les volets. En parallèle, une maquette de volcan permet de voir bouillonner la <<lave» accompagnée de sa recette de fabrication à base de poudre à lever. Le troisième volet de l'exposition, une sorte de puzzle complété par des fiches explicatives, est consacré à la dérive des continents. Le quatrième tableau traite de la paléontologie. Dans un bac à sable, les jeunes savants tenteront de trouver des fossiles. Qu'est-ce qu' un fossile?, comment travaille le paléontologue?, avec quels outils? Toutes ces
questions et bien d ' autres trouveront réponse à cette étape de la visite. L'ultime poste, un panneau aimanté, est dédié à la faune et à son apparition sur terre. De la première cellule à l'homme, chaque «animal» devra être placé sur l'époque qui l'a vu naître.
Le parcours se prolongera en répondant à des questionnaires adaptés à l'âge des visiteurs. Le visionnement de la cassette vidéo peut également servir de synthèse à cette instructive visite.
Partager nos expériences On doit l'exposition Terre, qui étais-tu? à cinq bibliothécaires passionnées: Marie-Claire Clivaz (bibliothèque de Chamoson), Fabienne Franzetti (bibliothèque de Leytron), Francine Masson et Jacqueline Roux (bibliothèque de Collombey) et Gisèle Philipp oz (bibliothèque de Vétroz). Mais qu'est-ce qui les a poussées à se lancer dans cet important travail? «A chaque fois que nous avons loué une exposition, nous la trouvions incomplète. Il fallait, en peu de temps, trouver des activités propres à intéresser les enfants. Cinq panneaux, quarante livres ne suffisent pas à les motiver», expliquent Marie-Claire Clivaz et Gisèle Philippoz. Pour éviter cette insatisfaction, les cinq collègues, qui ont suivi ensemble lem formation, ont décidé de collaborer pom construire une exposition à lem convenance. «Nous avons essayé de réaliser une exposition comme nous aimerions en recevoir», confirment les bibliothécaires qui espèrent ainsi intéresser les classes de tout le canton. L'exposition, actuellement à Sierre, sera présentée à la bibliothèque de Chamoson en mars. En juin, elle sera à Collombey et en septembre à Saillon. Deux autres exemplaires de Terre, qui étais-tu? voyagent en Suisse romande.
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EXPOSITION
ÉDUCATION MUSICALE
ACM Le point en Romandie
Ecoute dirigée es «moyens romands d'enseignement de la musique» comprennent une piste «écoute dirigée » dans laquelle les enseignants trouvent quelques œuvres musicales présentées de manière détaillée, avec un support auditif (K7, bientôt CD).
L
Certaines œuvres sont dites «à programme» ou descriptives (le carnaval des animaux), car elles sont soutenues par une histoire, une poésie, un paysage .. . D'autres sont de la musique «pure», c'est-à-dire qu' elles sont destinées à communiquer à l'auditeur des sensations, des sentiments, des émotions. On peut analyser ces œuvres de diverses manières. La méthodologie contient de nombreuses explications à ce sujet (structure, orchestration). Je voudrais développer aujourd'hui l'impact affectif de la musique sur l'enfant. Pour cela, le dictionnaire analogique m ' a permis de relever ci-dessous un lexique non exhaustif destiné à aider surtout l'enfant qui a de la peine à exprimer ses sentiments.
4.lui proposer quelques mots choisis pour faciliter son expression. Il va sans dire que l'élève proposera d ' autres réponses, telles que «je n'aime pas la musique classique, je n'aime pas le violon .. . », mais il est intéressant de l'amener à dépasser ce stade et à accepter d ' écouter la musique quels que soient son style, son époque, son auteur .. . B. Oberholzer
Sentiment de force/faiblesse/morale l'énergie la grâce la fougue le charme la sérénité la dureté l'héroïsme le calme la violence la brusquerie la vigueur la légèreté l'impétuosité la fragilité
Quelques qualificatifs mélodieux léger harmonieux pesant plaisa nt assourdissant grandiose morose imposant sombre endormant mouvementé brusque
Liste des œuvres d'écoute dirigée Les versions complètes de ces œuvres sont en vente dans le commerce. La plupart sont disponibles à l'ORDP. Les autres (*) sont en commande. Ier/Ile Saint-Saëns Le Carnaval des animaux CDAMc 129 Tchaïkovsky Casse-noisette CDAMc 117 Saint-Saëns Vivaldi Corelli *Borodine
Le Carnaval des animaux Les quatre saisons Concerto pow' la nuit de Noël Dans les steppes de l'Asie centrale
CDAMc CDAMtm CDAMtm
129 152 160
IVe / Ve
Saint-Saëns Bizet Hummel *MozartL. *Haydn
Le Carnaval des animaux L'Arlésienne Concerto pour trompette Promenade musicale en h'aîneau Symphonie des jouets
CDAMc CDAMc CDAMc
129 113 200
VIe
Grieg Rossini Beethoven Haydn
PeerGynt Guillaume Tell Symphonies No 6 et 7 Symphonie No 94 "La Surprise» Concerto pour h'ompette en mi bémol maj Suite en si mineur Rondo en ré maj pOtll· piano et orchestre
CDAMc CDAMc CDAMc CDAMtm
123 101 102 113
CDAMtm CDAMtm
153 151
CDAMtrn
154
CDAMc CDAMc CDAMc
133 145 120
CDAMc
31
Bach Mozart
c.o.
*Honegger
extrait d' œuvre musicale, 2.lui demander s'il l'aime (un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout .. .)
Bartok Kodaly Brahms Falla
3. lui demander ce qu'il ressent
*Prokofiev
28
Sentiment de tristesse le chagrin le désespoir le tourment la souffrance l'accablement l'affliction l'angoisse le h'agique la doulew' la lamentation le trouble la plainte la mélancolie
MOYENS ROMANDS D' ENSEiGNEMENT D E LA MUSIQUE
L'enseignant pourrait, par exemple, 1. faire écouter à l'élève un
LEXIQUE Sentiment de joie la gaieté la jubilation l'allégresse l'exultation la bonne humeur l'enchantement la malice le ravissement la jovialité l'enthousiasme le bien-être la sérénité la magie
Une Cantate de Noël Pacific231 Le Roi David Danses roumaines Hary Janos Danses hongroises No 5 et 6 L'Amour sorcier: Danse rituelle du feu Synlphonie classique opus 25
R4c~ - Février 1995
Le tourisme, l'affaire de chacun Vendredi février, le conseiller d'Etat Serge Sierra a inauguré le passage, au Centre scolaire de CransMontana, de l' exposition «Le tourisme, l'affaire de chacun». Cette exposition itinérante s'inscrit dans le cadre de la campagne de sensibilisation menée depuis 1991 par l' Union valaisanne du tourisme en collaboration avec la Banque Cantonale et l'Etat du Valais . Accompagnée
d'un document didactique, elle est aujourd'hui proposée aux centres scolaires du canton (dès le niveau du Cycle d'orientation). Cette exposition se divise en trois parties. La première «Le tourisme valaisan: ce qu'il faut en savoir» - fournit tous les chiffres-clefs de notre tourisme. La seconde «Le tourisme valaisan: comment ça marche? » - présente la manière dont le tourisme influence et tonifie l'éco-
nomie de tout le canton. Le dernier volet, intitulé «Le tourisme valaisan: enjeux et perspectives», précise quels sont les défis à relever et les améliorations à apporter pour rendre notre tourisme compétitif. Des renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès du délégué Ecole-Economie, Stéphane Dayer, à l'ORDP (Tél. 027 / 60 41 52) ou auprès de l'UVT (027 / 223161).
Le conseiller d'Etat Serge Sierro a inauguré l'exposition intitulée: le tourisme, l'affaire de chacun.
Quelles sont les tendances actuelles et futures en Suisse romande concernant les activités manuelles et artistiques? Mandatée par le SPR et le CARESP, une commission a élaboré un rapport sur le sujet. Ce document intitulé «Activités manuelles et artistiques aujourd' hui. .. et demain» fait le point sur le sujet et permet aussi de prendre conscience de la précarité de ces enseignements dans un contexte économique difficile. Le rapport du groupe de travail présente de manière claire et approfondie tous les aspects liés aux activités manuelles et artistiques dans la scolarité obligatoire. Lois scolaires, programmes, dotations financières, formation de base et continue des enseignants, collaboration avec les autres catégories d'enseignants, mixité, créativité, considération et soutien, promotion, statut de la profession, aspects syndicaux et corporatifs: chacun de ces sujets fait l'objet d'un chapitre. En conclusion, les commissaires se livrent à un plaidoyer pour la défense des activités manuelles et artistiques. Ce sont au total onze propositions qui s'adressent surtout aux enseignants de ces branches. Mais elles pourraient aussi servir de guide de conduite à chaque enseignant. Un exemple: faire connaître ces activités chaque fois que cela est possible, aux autorités, aux parents, aux enseignants des autres branches, aux pouvoirs publics, aux médias, à la presse. Ou encore: parler de notre métier aux parents, aux enseignants des autres branches, au public en général.
R4c~ - Février 1995
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ACM 1
Les
en~ Tresses en papier crépon (photo 7)
2
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3
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6
Couronne de rois (photo 3)
Chapeau de marin (photo S)
- Plier une feuille de papier métallique de 38 cm x 38 cm selon le plan 4;
La technique est la même que pour la couronne du roi. La différence provient de la largeur de la bande pour le tour de la tête (7 cm x 60 cm). Il est clair que le papier utilisé pour le chapeau sera blanc et la bande bleue. Un pompon décore à merveille ce chapeau.
Coller une bande de 14 cm x 60 cm pour le tour de tête; - Relever les pointes (B) pour la couronne du roi. Pour la couronne de la reine, les pointes sont collées et une nouvelle décoration est découpée et posée sur le pliage;
o
s
Chapeau à 3 pointes (photo 1) - A partir de 3 feuilles de papier coloré de 24 cm x 24 cm, exécuter un pliage (plan 2) très simple et coller les trois cornets obtenus ensemble;
Plier chacune d'elles en deux (2,5 cm), les agrafer à un bout, tresser et agrafer à l'autre bout; - Coller la tresse sur un morceau de carte de même grandeur, ajuster à votre tour de tête et agrafer; - Décorer les tresses avec des gommettes, des plumes, des mini-tresses, des fleurs ...
Chapeau soleil (photo 6)
- Décorer à l'aide de gommettes.
- Couper 3 bandes de papier crépon de 80 cm de longueur x 5 cm de largeur (les nervures du papier parallèles à la largeur de la bande);
Ces tresses peuvent devenir diadème, couronne ou parure d'indien.
- Découper un rond de 9,5 cm de rayon et faire des encoches d'un centimètre tout autour qu'on pliera vers l'intérieur après avoir dessiné le visage du soleil;
Les couronnes peuvent être réalisées en papier blanc puis décorées avec de la peinture métallique en spray.
4
Faire des encoches comme indiqué sur le plan (5) et plier selon les pointillés;
- Préparer une bande de 13 cm x 58 cm où l'on entaillera des rayons chaque 2 cm, sur 6 cm de longueur. Plier les rayons;
7
Coller la bande tout autour du visage. Le plan précis pour ce chapeau (ainsi que pour beaucoup d'autres) est en prêt à l'ORDP.
- Couper une bande de 7 cm x 60 cm dans la carte pour le tour de tête; - Coller la bande de carte à l'extérieur des languettes obtenues. Le chapeau peut être créé avec des papiers réalisés à la peinture, de même il peut être amélioré en plaçant des grelots à chaque pointe.
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R4c~ - Février 1995
R4c~ - Février 1995
31
QU'ONT-ELLES EN COMMUN?
MATHÉMATIQUE
Après que chacun les eut relevées, les groupes se mirent au travail pour trouver, à l'aide des solutions connues, des stratégies «cachées» et découvrir de nouvelles solutions. Le débat de mise en commun fut très animé et permit de mettre en évidence trois stratégies fondamentales de résolution:
ÉTOILE MAGIQUE Huitième année - Fichier de l'élève (NE) - Logique et raisonnement ( LR - 7 )
A.
La somme des «grands» triangles opposés est toujours identique! A noter : cette somme peut varier d'une solution à l'autre. La somme du «rond central» est toujours paire! (cf.Tableau II)
Comment placer les nombres naturels de 1 à 12 dans les cases pour obtenir une étoile «magique»? (Dont la somme de quatre nombres alignés est toujours la même: ici 26 )
2. Mise en commun (10 minutes) noter les diverses solutions trouvées au tableau.
6. Recherche en commun de toutes les solutions possibles (30 minutes)
3. Travail par groupes de trois participants (30 à 40 minutes)
Durée totale de l'activité: environ 3 périodes
sous la responsabilité du groupe, - phase de recherche: découvrir des stratégies amenant à la solution et trouver une solution nouvelle essais, conjectures,
vér~fications
- phase de formulation: rédaction d'une affiche - solution à communiquer aux autres. 4. Débat en commun (20 minutes) sous la responsabilité des participants, l'animateur se contente de «présider» les débats,
Méthodologie et commentaires ( Mathématique 7 - 8 - 9 ) Chaque nombre apparaît sur deux branches, il faut jouer sur une «alternance» entre petits et grands nombres, comme dans un carré magique.
- phase de discussion et défense des différentes stratégies et solutions présentées. 5. Synthèse (15 minutes) - phase d'institutionnalisation, sous la responsabilité de l'animateur.
Il
Compte-rendu et commentaires
_=11
La phase de travail individuel n'a posé aucun problème. Les élèves sont «entrés» dans cette activité très rapidement et ont cherché une solution principalement par tâtonnement. Après 20 minutes, trois d'entre eux avaient trouvé une solution. Deux autres pensaient aussi avoir trouvé, mais une rapide vérification a montré que les consignes de départ n'avaient pas été totalement respectées. Les élèves ont donc noté leurs découvertes au tableau, mais comme deux d'entre elles étaient identiques (à une rotation et une symétrie près) j'en ai rajouté une troisième différente. (cf.Tableau 1)
J'ai lié cette découverte à la précédente car, comme nous allons le voir, elle en découle directement. En effet, la somme des nombres naturels de 1 à 12 vaut 78. 1 + 2 + 3 + ... + 12 = 13 . 12 = 78 -2On peut ici aborder avec les élèves la somme des n premiers nombres naturels: 1+2+3+ ...
+n=~
2
Appelons x la somme d'un «grand» triangle et y la somme du «rond central». On peut alors poser l'égalité suivante: 78 - 2x = y , ce qui entraîne que y est forcément un nombre pair! B. La somme des «petits» triangles opposés est toujours identique. (cf.Tableau III)
Courant décembre, j'ai proposé ce problème à ma classe de mathématique (2e niveau 1) et je me propose ici de vous décrire entièrement le déroulement de cette activité, qui de prime abord ne paraissait pas très riche. (cf. Méthodologie et commentaires)
III
Contrat proposé aux élèves: 1. Travail individuel (20 minutes)
lecture, appropriation personnelle, recherche d'une solution, vérification. 32
Ri-uJ~ - Février 1995
Ri-uJ~ - Février 1995
33
'+ C. L'étoile magique peut être décomposée en trois losanges distincts. La somme de chacun des losanges est toujours égale à 26. (78 : 3 = 26; ou la proportion 4 / 12 = x/78); donc x = 26) (cf. Tableau IV)
Voici, pour terminer, la liste «exhaustive» de nos solutions. (cf.Tableau VI)
IV
VI
11
8
4
5
11
11=_ =11 = 26 V Nombres naturels à disposition:
1
2
3
4
5
6
7
8
9 10 11 12
12
ISomme = A+B+C+D = 261
Nous avons utilisé cette dernière propriété pour rechercher toutes les solutions possibles. Dans un premier temps nous avons listé, avec les nombres naturels de 1 à 12 à disposition, toutes les additions de quatre nombres dont la somme vaut 26. Nous avons trouvé 33 possibilités différentes. Ensuite, nous les avons groupées par trois pour obtenir la somme recherchée de 78, en étant attentifs au fait qu'un nombre ne devait en aucun cas se répéter. Cela nous a permis de relever 32 solutions «envisageables».
1 1 1 1
2 11 12 3 10 12 4 9 12 4 10 11 5 8 12 5 9 11 6 7 12 6 8 11 6 9 10 7 8 10
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
3 9 12 3 10 11 4 8 12 4 9 11 5 7 12 5 8 11 5 9 10 6 7 11 6 8 10
7
8
9
3 3 3 3 3 3 3 3
4 4 4 5 5 5
4 4 4 4 5
5 5 5
6 6
6 6
7
7 12 8 11 9 10 12 11 8 10 7 10 6 7
8
9
6 7
11 10
8
9 9 8
7
11 1Combinaisons envisageables 23
2
12
10
321 33
(cf. Tableau V) -
20
A notre grande surprise, nous n'avons pu reconstituer que 12 étoiles magiques différentes, les 20 autres nous conduisant à des impasses. POURQUOI? Malheureusement, l'intérêt de la recherche commençant à décliner auprès des élèves, nous sommes restés sur cette interrogation. 34
18 19
26 25
13
- 19
27 21
11
29
14
24
29
-
7
17
22 10 10
Cette activité, qui reste ouverte, s'est avérée donc nettement plus riche que prévue initialement et nous a permis de passer des moments d'intense réflexion. L'investissement des élèves fut exemplaire tout au long de la recherche, certains d'entre eux demandant même parfois des «travaux supplémentaires» à faire à domicile. H. Schild
R4c~· Février 1995
R4c~ - Février 1995
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FRANÇAIS
Et si 'on écrivait moderne? n décembre 1990, le Journal officiel de la République française
«J'écris flute parce que ça me plait. Et tant pis pour
dans son édition des Documents administratifs, publiait un rapport concernant des modifications à apporter à l'orthographe . Présenté par Maurice Druon, secrétaire perpétuel de l'Académie française et président du groupe de travail du Conseil supérieur de la langue française, ce rapport formulait des propositions claires et précises visant à apporter des rectifications utiles et des ajustements de l'orthographe. But de l'opération: «Résoudre les problèmes graphiques, éliminer les incertitudes et contradictions, permettre une formation correcte aux mots nouveaux que réclament les sciences et les techniques.»
le maitre!» Trois fautes d'orthographe? Non! Les
E 1
Il
Cinq sources d'erreurs Les propositions contenues dans ce rapport portent sur cinq principales sources de problèmes: le trait d'union, le pluriel des noms composés, l'accent circonflexe, le participe passé des verbes pronominaux et ce que l'on a classé dans la catégorie «diverses anomalies». Un certain nombre de mots remplacent le trait d'union par la soudure. Par exemple, portemol1naie peut être bâti sur le modèle de portefeuille. Les noms composés du type pèse-lettre s'alignent sur la règle des mots simples. On a donc le droit d'écrite des pèse-lettres, des perce-neiges ou des abat-jours. L'accent circonflexe n'est plus obligatoire sur les lettres i et u, sauf dans les terminaisons verbales et 36
réagir. Elle a mandaté des spécialistes de la langue française (le groupe Bally) et a chargé cinq membres du groupe d'assurer les contacts avec les organes équivalents dans les pays francophones. La responsabilité politique incombe à la CDIP SR+ TI alors que l'IRDP assure l'administration du groupe Bally, présidé par MarieJosé Reichler-Béguelin, professeur de linguistique française aux universités de Fribourg et Neuchâtel.
mots qui ont choqué votre regard ne sont pas faux
Le Valais réagil
pour autant. Ces modifications figurent dans le dic-
Le canton du Valais ne veut pas rester dans le peloton de queue de la francophonie. En automne 90, au moment où la réforme se mettait en place dans l'Hexagone, la C3F disparaissait au profit de la Commission cantonale de l'enseignement du français (CCEF). La CCEF regroupe des représentants de tous les ordres de l'enseignement (primaire, CO, secondaire II et professionnel) et des délégués des autorités scolaires. Son président Edmond Farquet, professeur à l'ENVR, est également membre de COROF et du groupe Bally.
tionnaire de l'Académie et font partie des simplifications orthographiques officiellement reconnues. dans quelques mots, lorsqu'il apporte une distinction de sens (mûr et sûr, par exemple) . Flute, voilà le maitre diront dès lors nos élèves, sans risquer d'être pénalisés. Les verbes en -eler et -eter peuvent tous fonctionner comme acheter ou peler. Désormais, l'eau ruissèle et l'on étiquètera ses pots de confitures. On ne fera exception que pour appeler, rappeler et jeter dont les formes sont les mieux stabilisées à l'usage .. Autre règle simplifiée: celle du participe passé de laisser suivi d'un infinitif. Il est rendu invariable, car on a jugé qu'il joue devant l'infinitif un rôle d'auxiliaire analogue à celui de faire (qui, lui, est invariable). On écrira donc: elle s'est laissé mourir ou je les ai laissé partir. On a classé dans les anomalies les mots empruntés qui pourront suivre les règles du français en matière d'accent et de pluriel. Ce sont les imprésarios qui seront contents! Les «enfants prodigues» de l'orthographe rentrent dans le rang et retrouvent la normalité de leur famille. Le charriot prend donc un deuxième r et rejoint ainsi la char-
rue, la carriole et la charrette. Quant à la bonl10111/1lie, elle prend un deuxième m et le persifflage un second f.
La Suisse à la Iraine Les propositions du groupe de travail ont été acceptées officiellement. Depuis 1992, l'Académie française fait paraitre (encore une modification!) la dernière édition de son Dictionnaire en intégrant ces graphies. Certaines d'entre elles figurent dans le texte, les autres dans une liste finale. Le choix entre les deux graphies est ainsi laissé aux usagers, mais la nouvelle orthographe est recommandée. Plus de la moitié de ces modifications sont d'ores et déjà présentes dans les dernières éditions des dictionnaires usuels. Si la Belgique et le Québec ont étroitement collaboré aux travaux préparatoires ayant conduit ces modifications, la Suisse est restée à l'écart faute d'organisme compétent. La Conférence des chefs des Départements de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CDIP SR+ TI) a décidé de
.
Ri40~ Février 1995
La CCEF a suivi dès le départ le dossier «orthographe». Après
consultation du DIP, elle a décidé d'informer les enseignants valaisans par l'intermédiaire de Résonances. Les prochains numéros de la revue feront donc une large place aux nouvelles tolérances qui doivent être appliquées dans nos classes.
P. Vetter
Pour une information plus générale et notamment pour les justifications, voir: A. Coosse, La «nouvelle» orthographe.
Exposé et commentaires, Duculot. M. Masson, L'orthographe: guide pra-
tique de la réforme, le Seuil. N. Catach, L'orthographe en débat,
Nathan.
A. Goosse en conférence Auteur de La <<nouvelle» orthographe aux Editions Duculot, André Coosse sera en Valais à l'occasion de la session pédagogique de juin. il animera un cours destiné aux professeurs de l'enseignement secondaire. Le 28 juin, en fin d'après-midi, André Coosse donnera une conférence publique à Sion, au Collège des Creusets (à confirmer). Titre de cet exposé: L'orthographe: problème actuel ou atemporel?
Vingt-cinq mots ... pour commencer La Délégation à la langue française du groupe BaUy a récemment adressé un courrier aux revues francophones du pays pour leur demander de contribuer à répandre l'application des rectifications académiques. Elle leur a remis une liste de vingt-cinq mots de base (voir liste ci-dessous) qui font partie des 1600 mots les plus utilisés dans les écrits courants. La plupart d'entre eux - et c'est valable aussi pour leurs séries et dérivés - possèdent un accent circonflexe dont l'utilité n'est pas évidente. Désormais, la rédaction de Résonances tentera -les habitudes ont la vie dure - d'appliquer les nouvelles règles. Cependant, seuls les textes émanant de la rédaction seront touchés. Ainsi, le principe de la liberté des auteurs sera respecté, comme souhaité par le groupe de travail en 1990.
Principaux ",ols rectifiés abîme, accroitre, aout, apparaitre (et autres verbes en aitre), des après-midis (et autres pluriels du même type), chaine, couter, croute, dîner, entrainer, évènement, flute, fraiche, gout, ile, maitre (maitresse), mure, sure, surement, trainer, traitre.
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I l qu'on fait à l'école, c'est génial: investissement minimum, effet garanti. C'est à la fois du théâtre et une journée porte-ouverte. Et les élèves ont joué 10 fois en un jour ...
NOS COLLÈGUES
Et que faites-vous - à part vos activités professionnelles - pendant vos loisirs? En dehors de mon travail, je m'occupe de théâtre amateur et de musique contemporaine. J'ai deux amours: le socioculturel de base et la culture vivante. Les loisirs culturels de notre industrie touristique n1'en1m ... Né en 1959, marié et père de trois enfants, Daniel Rausis vit et travaille entre Sierre, Sion, Lausanne, Genève et Martigny. Enseignant de religion au CO des Liddes à Si erre (<<à titre accessoire», ajoute Daniel Rausis), médiateur scolaire, animateur à la radio sur RSR 1 (<<Vos désirs font désordre»), programmateur, producteur et animateur d'émissions sur Espace 2 (<<Initiales» ... ), présentateur de l'émission télévisée «Racines», collaborateur à la revue «VS » qui a pris le relais de «13 étoiles», créateur de textes et de poésies, fondateur d'une société indépendante qui se spécialise dans l'achat et la vente d'objets culturels divers (<<Guns'nd RAUSIS »): difficile d'énumérer toutes les activités de ce «bouffon évangéliste». Difficile aussi de cerner ce subversif spirituel. Au vu de votre parcours, on a vraiment l'impression que vous aimez la diversité ... Non, parce que c'est toujours la même chose que je fais; c'est le même métier. Ce que j'ai à dire, partout où je peux le dire, je le dis. J'ai envie d'expliquer que tout pourrait être différent de ce qui est maintenant et que la vie est en ellemême drôle .. L'engagement peut faire changer les choses. Par exemple, dans mes cours de religion, j'aimerais montrer que la foi nous libère. S'il y a bien une chose dont j'ai horreur dans la religion, 38
c'est la «religion», c'est-à-dire son côté magique, institutionnel et dogmatique. Un des messages intéressants que l'on peut transmettre dans un cours, c'est que la religion ne concerne pas ~eulement la sphère privée, mais aussi l'engagement civique. Entre le bouffon et l'évangéliste, il n' y a aucune différence . A la télévision, je fais aussi du «catéchisme», mais destiné à un public plus vaste. Sur Espace 2, c'est un peu plus culturel et je me suis spécialisé dans la musique sacrée, dans la musique baroque. Je défends l'idée que l'histoire, le sacré et la culture ne sont pas là pour nous distraire, mais pour nous provoquer et nous questionner. Dans l'émission «Vos désirs font désordre», on commente les commentaires faits par les journalistes sur l'actualité et on relève les aberrations, les lieux communs. Tous ces métiers m' aident à réfléchir sur notre condition humaine et sur notre société. Ne craignez-vous jamais le glissement de l'humour au sarcasme? Si je fais quelque chose, c'est d'un point de vue civique . Maintenant, si ça prend une forme un peu border-line, si c'est un peu cynique, c'est autre chose, mais je n'ai jamais fait de l'humour gratuit et je méprise les personnes qui savent aligner des calembours. Si c'est ça l'humour, je ne suis pas un humoriste: je suis un philosophe «post-
adornien» et éventuellement marxiste, un guignol, un provocateur, un polémiste, un bouffon, mais pas un humoriste, sauf si c'est au sens rabelaisien. Je fais tout simplement de la critique constructive. Mais c' est tout de même pratique de passer pour un clown, car on ne nous prend pas au sérieux et on continue à nous écouter, à nous publier. A ma manière, j'essaie de révéler les ambiguïtés de la société de marché. Le dénominateur de vos activités, c'est peut-être la communication. Etes-vous à l'écoute des autres? Je suis médiateur scolaire et je ne fais qu'écouter les autres . Il y a deux catégories de gens qu'il faudrait vraiment écouter: ce sont les prophètes et les pauvres. Par exemple, Monseigneur Gaillot! Côté création, vous écrivez des textes et des spectacles pour les enfants ... Cette année, j'ai fait deux cantates et un oratorio ainsi qu'un certain nombre de chansons. Il y a deux ans, j'ai proposé une méthode pour jouer le «Petit Prince» d'Antoine de Saint-Exupéry à l'école. Chaque classe représentait une planète et les spectateurs circulaient dans les classes et c'était très performant. Ce n' est pas parce qu'on est instituteur qu'on est doué pour le théâtre, mais si on fait du théâtre qui ressemble à ce R4c~ - Février 1995
Au fait, pourquoi n'avez-vous pas choisi de vous consacrer uniquement à l'enseignement de la religion?
sans bureau et ne travaillant pas sur mandat. Et pour terminer, quels sont vos projets d'avenir ... Je n'espère pas mourir d'une cirrhose du foie à la cafétéria de la radio!
Propos recueillis par Nadia Revaz
Douze questions «flash» sur l'école Quel genre d'élèves étiez-vous? Pas scolaire du tout. Un souvenir d'écolier qui a marqué votre jeunesse? La ligne fictive qui séparait la cour des filles et celle des garçons.
Déjà parce que l'école n'est pas à même de m'aménager un programme convenable. Je pourrais faire quinze heures d'enseignement de religion, mais il faudrait que je travaille sur six écoles et dans dix-sept lieux différents et être d'accord de venir aussi souvent que quelqu'un à plein temps, sous prétexte de la planification des programmes scolaires. La qualité de notre école implique un certain nombre de sous-prolétaires dociles.
Votre principal défaut en tant qu'enseignant? Ne pas se prendre au sérieux.
Libre propos choisi par l'interviewé ...
La matière que vous aimeriez enseigner? La poésie, l'histoire des idées ou le civisme.
La plus grande chance de l'école en Valais, c'est d'avoir les médiateurs scolaires. Les médiateurs scolaires, tels qu'ils sont pensés en Valais, c'est révolutionnaire. L' école avoue que - malgré son efficacité en tant qu'entreprise - certains canaux de communication ne fonctionnent pas. Avec les médiateurs, l'école fait sa première réforme institutionnelle. Le fait de nommer un médiateur, c'est reconnaître qu'il y a quelque chose de blessé dans l'école. Les médiateurs scolaires sont tout sauf des spécialistes: ce sont les guignols de la structure scolaire. Pour ma part, je suis un médiateur stricto sensu, c'est-à-dire
Quelle est la réforme scolaire qui vous a le plus marqué? L'introduction des médiateurs, véritable concept systémique.
R4c~· Février 1995
La matière que vous préfériez? J'étais doué en tout, sauf en gymnastique. Votre meilleur souvenir d'enseignant? Aucun souvenir précis ne me vient à l'esprit. Votre qualité principale en tant qu'enseignant? Ne pas se prendre au sérieux.
Quelles sont les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence? Lorsque un élève fait un lapsus qui devient un mot d'auteur, une perle. Quel est votre pédagogue favori? TI était professeur au collège de Saint-Maurice: c'était Pierre Bruchez. Votre devise scolaire? Tracez une hypoténuse entre le maître et le copain, l'enseignant est sur l'angle opposé. Votre souhait pqur l'école de demain? Davantage d'autonomie des structures scolaires. Une école qui soit un peu moins une entreprise.
N.R. 39
Cours de l'ASEP (suite)
ÉDUCATION PHYSIQUE
Projet «Transdisciplinarité»: éducation physique et projets
Association valaisanne des maÎtres d'éducation physique
Buts + contenus: Présenter les notions de projet d'établissement et de projet d'éducation physique / promouvoir ces notions dans l'enseignement en Suisse / les nouveaux manuels et les projets d'éducation physique.
Tournoi de volleyball du 2e degré
Tournoi de volleyball des enseignants
Méthodologie: Conférences de Françoise Cros et Bernard Xavier René / ateliers / travaux de groupes.
Lieu:
Sierre, salles OMS et des Liddes.
Date:
Mercredi 29 mars 1995.
L'A YMEP organise, à l'intention des enseignants de tous les degrés, son traditionnel tournoi de volleyball.
Public cible: Les cadres de l'éducation physique /les formateurs / Ies inspecteurs / Ies directeurs l'école.
Horaire:
13h30: début du tournoi 17h00: proclamation des résultats. garçons (issus de la même classe) mixtes (issus de la même classe) filles (au maximum 2 licenciées sur le terrain) .
Equipes:
Conditions:
Lieu:
Sierre, salles des Liddes et omnisports.
Date:
Mercredi 15 mars 1995.
Horaire:
13h30: début du tournoi. 17h00: proclamation des résultats.
Equipes:
Mixtes (2 filles sur le terrain au minimum).
Lieu du cours: La Chaux-de-Fonds, Hôtel Les Endroits.
Frais:
La finance d' inscription de Fr. 30.- par équipe sera versée sur place le jour du tournoi.
Date du cours: Venchedi, samedi, 12-13 mai 1995.
Inscri~tions:
à faire parvenir par écrit au responsable du tournoi avant le 03.03.95, en mentionnant le nom de l'équipe et les coordonnées du responsable.
au maximum 2 équipes par établissement.
Inscriptions: à faire parvenir par écrit au responsable du tournoi avant le 17.03.95, en mentionnant le nom de l'équipe, masculine, mixte ou féminine, et les coordOlmées du responsable. Responsable du tournoi: Eddy Beney, Rte de BoUire 31, 3960 Sierre.
Responsable du tournoi: Pascal Germanier, Vieux Village, 1957 Ardon.
L'AVMEP décline toute responsabilité en cas d'accident.
L'AVMEP déclil1e tOllte respollsabilité en cas d'accident.
Cours de l'ASEP Tournoi de mini-volley inter-cycles Lieu:
Sion, salles du collège des Creusets.
Date:
Mercredi 29 mars 1995.
Horaire:
13h30: début du tournoi. 17h00: proclamation des résultats.
Equipes:
formées de 3 joueurs de classe 1re CO filles ou garçons 2e CO filles ou garçons 3e CO filles ou garçons.
Conditions: au maximum 2 équipes par degré. Arbitrage:
assuré par les élèves.
Frais:
une partie des frais de transport sera couverte parl'AYMEP.
Inscriptions: à faire parvenir par écrit au responsable du tournoi avant le 17.03.95, en mentionnant le nom de l'école, le nom de l'accompagnant, équipe de 1re, 2e ou 30, fille ou garçon. Responsable du tournoi: Daniel Nellen, Wissigen 82, 1950 Sion.
L'AVMEP décline toute responsabilité en cas d'accidel1t. 40
En particulier: Inscription de Fr. 55.-. Direction du cours: Jean-Claude Bussard, Champ-Barby 12, 1630 Bulle, 029 / 276 64.
L'Association suisse d'éducation physique à l'école, par le biais de son secteur perfectionnement, propose différents cours. Voici les renseignements nécessaires pour ceux qui sont organisés en français durant le mois de mai.
Troubles de communication: leurs causes et les moyens d'y remédier Buts + contenu: Sur la base de l'ouvrage de Friedemann Schulz von Thun «Miteinander reden: Stôrungen und Khirungen» nous allons extraire et détailler les messages entre deux personnes conjointement dans la perspective de l'émetteur et dans celle du récepteur. La théorie sera étayée par de nombreux exemples de la vie quotidienne et scolaire. Buts: Connaître les quatre aspects d'un message / parvenir à cerner les causes des troubles de communication / connaître des moyens pour remédier à ces troubles de communication. Méthodologie: Brefs exposés / travail en groupe / jeu de rôle. Public cible: Ouvert à tous. En particulier: Une petite contribution financière supplémentaire sera éventuellement nécessaire / repas et frais de transport à la charge des participants. Direction du cours: Marc Friolet, rue de la Birse 8, 2822 Courroux, 066 23 20 49 et Christophe Buser. Lieu du cours: Delémont ou aux environs. Date du cours: Samedi, 20 mai 1995. Délai d'inscription: Mardi, 18 avril 1995. R4c~ - Février 1995
Délai d'inscription: Samedi, 8 avril 1995.
Invitation au stage: Assis, assis, ... i'en ai plein le dos! 2e jour:
Finalité Devenir un animateur de la prévention du mal de dos à l'école: participer à une école qui réussit avec un dos «en forme», module sur 2 jours et demi.
Uni Lausanne, 10 mars 1995 ou Saillon, 30 septembre 1995.
3< demi-joul'l1ée: Musée olympique Lausanne, après-midi, 9 novembre 1995.
Objectifs Cours 1: anatomie et physiologie du dos. Application de «principes» de prévention en particulier pour les jeunes. Ergonomie. Cours Il: préciser et acquérir une bonne gestuelle vertébrale. Nombreux exercices pratiques de l'école du dos.
Horaire 09h00-12h00 et 13h45-16h30. Possibilité de prendre le repas en commun. Frais de participation Membre ASEP (non-membre ASEP) Fr. 220.-- (FI'. 320.-), module complet et un «ballon-siège» de Vista Wellness.
Participants Tous les maîtres d 'éducation physique et sport, les conseillers en santé, les infirmiers en école, les formateurs, tous les enseignants intéressés par la prévention de la santé, etc. Intervenantes Dr Cauderay, pédiatre et spécialiste de la croissance, Danielle Pahud, maîtresse d'éducation physique et sport, diplômée de l'Uni Lausanne, consultante en prévention du mal de dos en entreprises et sophrologue-pédagogue diplômée, Rose-Marie Repond, maîtresse d'éducation physique et sport, diplôme de l'Uni Bâle, formatrice des maîtres d'éducation physique à l'Uni Lausanne, présidente de l'ASEP Dates et lieux
1er jour: Uni Lausanne, 18 février 1995 (date modifiée!) ou Macolin, 9 septembre 1995.
R4c~ - Février 1995
Fr. 100.- (Fr. 140.-), inscription au cours 2 (seulement si le cours 1 a été suivi). Fr. 50.- (FI'. 70.-), inscription au cours 3. Ce montant est à verser de suite, par bulletin de versement, et est considéré comme réservation définitive. Le livre de l'ASEP «Assis, assis, ... j'en ai plein le dos! » est en vente sur place pour le prix exceptionnel réservé aux stagiaires de Fr. 40.- (au lieu de Fr. 60.-).
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Les illscriptions sont à envoyer à Danielle Palwd, 21 ch. des Carrières, 1870 Monthey en mentionnant n01l1, prén01l1, téléphone, adresse complète, profession et établissement scolaire ainsi que les lieux et dates du (des) stage(s) choisi(s). Une confirmation avec les précisions sur l'organisation et la liste des participants vous parviendra ultérieurement pour chaqlle cours, quelques jours avant la date choisie. 41
INFO-ENVIRONNEMENT
ENVIRONNEMENT
«Tout» savoir sur l'air et les déchets
Déchets et recyclage: cours d'information
Chères enseignantes, chers enseignants, Pour l'année qui vient de commencer, nous vous souhaitons beaucoup de bonheur, de succès et de satisfaction dans votre vie familiale et professionnelle. Nous aimerions y contribuer en vous encourageant, une fois de plus, à utiliser dans vos cours les documents d'information que nous vous avons préparés. Jusqu'à épuisement du stock nous pouvons vous fournir gratuitement les documents mentionnés sur le bulletin de commande. C'est uniquement avec votre soutien actif que nos brochures trouveront leur chemin dans vos classes. Nous vous remercions pour votre engagement en faveur de la protection de notre environnement.
Département de ['environnement et de l'alllénagelllent du territoire Le chargé d'infonnatioll Pour que le Vala is respire encore mieux:
epuis trois ans, l'Association des Organisations Suisses de Recyclage (AOSR) rend visite aux écoles de Suisse. En compagnie des élèves et des enseignants, nous jetons un regard «curieux» dans les sacs de déchets ménagers. Cela suscite naturellement toutes sortes de questions.
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Durant nos heures d'information (environ deux périodes de 45 minutes), nous expliquons l'interdépendance entre l'environnement, les déchets, le recyclage et nous faisons un tour d'horizon des bonnes «idées». Dans la partie pratique, nous donnons en outre aux élèves la possibilité de mettre en application ce qu'ils ont entendu.
Phase pratique 1er poste
Initiation à l'utilisation d ' une déchetterie. 2e poste
Un exposé sur les déchets: - Historique des déchets Comment réduire les déchets, pourquoi faut-illes 'éviter et par quels moyens? - Outre un comportement correct à J'égard des déchets ménagers, les écoliers, étudiants et apprentis apprennent à distinguer les matières recyclables des matières destinées à la poubelle; ils découvrent aussi ce que deviennent les produits recyclés. Tout savoir sur la pollution atmosphé~ rique - 32 pages, A4, rich ement illustré, 1992. - Informations gé néral es et s ur la situation en Valais.
Tout savoir sur la gestion des déchets - 32 pages, A4, richement illustré, 1994. - Informations générales et sur la situatian en Valais.
Composter dans son jardin - Dépliant avec beaucoup de conseils pratiques.
Pour que le Valais respire encore mieux: de l'air - Brochure, 16 pages, AS, richement illus-
tré, 1994. - Convient particulièrement pour les écoles.
Projection d'un film vidéo de 7 minutes environ sur le recyclage.
----~----------------------------~~;;~~;~-~~-~~~~~~~~-------------------- ----~: ,i:, Veuillez, S.v.p., m'envoyer gratuitement les documents suivants: 1. Un exemplaire par enseignant Tout savoir sur la pollution atmosphérique Tout savoir sW' la gestion des déchets 2. Un exemplaire pour chaque élève Pow· que le Valais respire encore mieux: de l'air Que faire de nos précieux déchets? Composter dans son jardin
Des associations soucieuses Que faire de nos précieux déchets! - Dépliant, 3 pages, A4, 1994. - Convient particulièrement pour les écoles. OUE FAIRE DE IIDS PRÉCIEUX DÊCHETS ?
Par la même occasion, j'aimerais m'abonner à l'Echo-Bulletin, à l'adresse ci-dessous Oui 0 Non 0 Je suis déjà abonné
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Nom: ............................
Prénom: ................. .......................
Rue: ................ ".....................................................
No postal et lieu: ........... " ..............
De plus en plus préoccupées par la pollution croissante des matières récupérées, les organisations chargées de la collecte différenciée! ont fondé en 1992 l'association AOSR (Association des Organisations Suisses de Recyclage), qui a pour tâche de défendre les intérêts de ses membres. Ce faisant, elle invite la population à trier soigneusement les matières à récupérer et à les nettoyer avant de les déposer dans les collecteurs prévus à cet effet. Elle s'emploie aussi à promouvoir l'éducation en matière d ' écologie. Une information qui passe par un enseignement dans les écoles.
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Veuillez envoyer votre commande à l'adresse suivante: Service de la protection de l'enviwnnement, chargé d'informations, Place des Cèdres, 1950 Sion
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R4<J~· Février 1995
Il s'agit de FERRO-Recycling (Recyclage des boîtes en fer-blanc), IGORA-A lu Recycling (Recyclage des boîtes en aluminium), PRC -PET Recycling Sujsse (Recyclage des bouteilles en PET), TEXAID-Communauté de travail (Recyclage des vêtements et textiles) et VETRORecycling SA (Recyclage du verre d'emballage)
R4<J~· Février 1995
Produits recyclés Comment éviter les déchets, pourquoi et comment les éviter? Retrouver de quelle matière recyclée proviennent les objets exposés.
3e poste
Phase théorique
Tri d' un sac de déchets
Mots fléchés sur la récupération.
Si, vous souhaitez de notre part une visite dans votre école, il vous suffit de nous contacter à notre adresse: AOSR - Case postale 12 - 1293 Bellevue 1 GEtél: 022 1 77445 64. NB: Les écoles peuvent avoir besoin de nos informations, notamment pour l'introduction à la problématique dans ce domaine, pour étendre leurs activités, voire à titre d'initiation.
Des (ours pour apprendre à trier.
Interrogés sur la forme de sélection à adopter, les étudiants ont plébiscité le test accompagné d'aptitude d ' un entretien (52 %). Seul un quart d'e ntre eux approuve le modèle de la Conférence universitaire suisse qui ne prévoit qu'un test d'aptitude, lequel serait adapté du modèle allemand. (ATS/NQ 12.01)
REVUE DE PRESSE
D'un numéro à l'autre Vaud
La cinquième en question L'école vaudoise veut assouplir la cinquième, son «année maudite». Cette modification intervient dans le cadre de la réforme baptisée <<Ecole vaudoise en mutation» ou EVM 96. Trois solutions sont envisagées: le statu quo, un cycle sur deux ans ou un compromis entre les deux. C'est cette dernière solution qui tient la corde . «Il n'existe pas une majorité favorable à l'idée de retarder la sélection», explique Serge Loutan, du Service de l'enseignement secondaire. On propose donc une première orientation pour les plus rapides, en fin de cinquième secondaire et une seconde chance un an plus tard. Parallèlement, s'ajouterait une réforme des voies supérieures et terminales. Au DIP, on ne cache pas que certaines questions ne sont pas encore réglées. Une consultation des maîtres est prévue pour le début de cette année. (J. de Genève 27.12)
Football et éducation Expulsion temporaire chez les juniors L'Association suisse de football veut changer le comportement des footballeurs en herbe. Pour mieux les éduquer, elle introduit l'expulsion temporaire de dix minutes en lieu et place de l'avertissement. «Auparavant, le joueur recevait un carton et l'oubliait. Expulsé pour dix minutes, c'est un
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petit mouton noir qui suscite l'interrogation des spectateurs et la réprimande de ses camarades», explique l'arbitre fribourgeois Clovis Demierre. La nouvelle règle ne devrait cependant pas s'étendre aux ligues supérieures. (f, de Genève 5.01)
Activités extroscolaires Les mômes courent Beaucoup d'enfants sont de plus en plus occupés en dehors des heures d'école. L'Hebdo s'interroge: «Une situation qui révèle la réussite sociale des parents ou une démission dans leur rôle d'éducateur?» Auteur d'un livre intitulé «Ce que le bien-être a fait de nos enfants», la psychologue zurichoise Ulrike Zôllner estime que ces activités n'engendrent que stress et troubles chez l'enfant. Elle fustige une catégorie de parents pour lesquels le nombre de cours se veut un des signes extérieurs d'aisance. Des parents qui rétorquent : «C'est pour mieux les préparer à l'avenir, pour leur donner un maximum d'ouverture, pour satisfaire leur curiosité.» (Hebdo 5.01)
Collège de St-Maurice Le recteur s'en va Le chanoine André Altermatt, recteur du Collège de l'Abbaye de St-Maurice depuis la rentrée 1993, quitte son poste. Cette importante décision a été prise, selon le communiqué de presse de l'abbaye, «à la suite d'une longue réflexion et pour des
motifs relevant strictement de la conscience du chanoine Altermatb>. Personnalité au style direct et parfois catégorique, M. Altermatt s'est révélé un bon administrateur et tenait à faire preuve d'un esprit d'ouverture résolument favorable à la jeunesse estudiantine. Pour le remplacer, les autorités ont nommé un responsable des affaires courantes du rectoral'. La nomination du nouveau recteur interviendra dans les prochains mois. (NF 6.01)
Ecole vaudoise
Réforme plus que révolution Pourquoi la réforme scolaire vaudoise a-t-elle tant tardé? Daniel Noverraz, l'homme choisi pour mettre en application ces changements explique qu'il ne faut pas s'attendre à une révolution culturelle dans cette école qui dispose d'une structure napoléonienne. Les cycles d'enseignements qui concernent les premières années du primaire sont testés avec succès dans d'autres cantons. Le nouveau système d'évaluation sera basé' sur celui appliqué dans les écoles Steiner. Pour Daniel Noverraz, une réforme exige moins d'argent que de bonne volonté. Dès aout 96, le changement touchera la structure d'orientation: sélection en deux ans plutôt qu'en un, choix des options en 7e . (NQ 11.01)
Nouvelle maturité
L'AVPES S'oppose Le projet de nouvelle maturité inquiète les professeurs valaisans. Ils le rappellent à quelques jours de la décision du Département fédéral de l'intérieur. Président de l'Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire (A VPES), Laurent Perruchoud estime que la maturité a pour priorité d'assurer une préparation à la réussite universitaire et dénonce le système du «tout à l'option». Le secrétaire Patrice Clivaz dénonce le risque d'un parcours minimaliste, d' une guerre des branches et d'une augmentation des coûts. Quant au Conseil d'Etat valaisan, qui a dOlmé un avis globalement positif, il réclame cependant «que la valeur des maturités reste intacte et qu'elle ouvre les portes d'une façon clairement exprimée dans ]'01'donnance à toutes les facultés des universités et à toutes les écoles polytechniques fédérales». (NF 12.01)
Etudiants suisses
Pour le numerus clausus Selon un sondage réalisé dans cinq facultés de médecine du pays, les étudiants sont favorables à l'introduction d'un numerus clausus. 70 % d'entre eux se sont prononcés dans ce sens. A leurs yeux, la sélection est cependant indissociable d' une réforme fondamentale de la formation . R4c~ - Février
1995
«OPA» sur l'EST Loèche-les-Bains aimerait bien accueillir l'Ecole suisse de tourisme (EST). La commune haut-valaisanne vient de déposer auprès du canton un dossier allant dans ce sens. Elle mettrait pour cela des locaux à disposition. Des locaux qui font cruellement défaut à Sierre où réside actuellement l'EST. Un projet déjà pris en compte par Berne prévoit de réunir à Sierre, sous un même toit, l'EST et l'Ecole cantonale d'informatique. (NF 13.01)
Afrique du Sud Rentrée multiraciale Pour la première fois cette année, les écoliers noirs d'Afrique du Sud ont la possibilité de rejoindre en classe des camarades blancs. Mais les habitudes et les structures héritées de l'apartheid ont la vie dure. Les classes des quartiers blancs refusent les élèves de couleur pour toutes sortes de raisons fallacieuses . Quant aux écoles des quartiers pauvres, eUes sont surpeu plées et les enseignants se mettent régulièrement en grève pour protester contre des conditions de travail indécentes. (J. de Genève 13.01)
retraite anticipée. Si les causes de ces arrêts de travail ne ressortent pas des statistiques, l'épuisement corporel et mental semble jouer un rôle important. Le phénomène touche autant les jeunes que les plus anciens. Une enquête a montré que le personnel des écoles de moyenne importance est davantage soumis à des troubles : problèmes cardiaques, troubles du sommeil, fatigue chronique, épuisement émotionnel et mental. (ATS/NF 13.01)
Association de parents dl élèves Satisfactions et inquiétudes La Fédération romande de parents d'élèves du Valais (FRAPEV) a tenu son assemblée générale à Fully. Dans son rapport, le Président Patrick Abbet a relevé plusieurs sujets de satisfaction. Parmi ceux-ci, l'adoption de la nouvelle loi sur la formation des enseignants, le partenariat prévu entre la FRAPEV et le DIP dans le cadre des restructurations dues à Éducation 2000. Mais le Président a également mis en évidence certaines déceptions et inquiétudes: l'accroissement des effectifs de classes, la stagnation des travaux de la commission d'évaluation et les risques de vou' l'école se concentrer sur la course à la performance . La FRAPEV compte depuis peu dix-sept groupements, suite à l'adhésion de la section d' A yent. Selon le Président, le score aurait pu être meilleur encore si le corps enseignant et la commission scolaire n'avaient pas torpillé le projet de Saxon. (NF 16.01)
Enseignants épuisés
Mission de Ilécole Préparer l'avenir
En Suisse, les enseignante-s sont chaque année 200 en moyenne à prendre une
Sous la rubrique «Le pavé des jeunes», une étudiante genevoise effectue un plai-
R4c~ - Février 1995
doyer pour une école davantage axée sur la préparation concrète de l'avenir professionnel des étudiants. Selon Maryam Michal, si les étudiants choisissent majoritairement l'université, c'est par commodité et non par ambition. Les écoles devraient donc mettre sur pied des tests d'orientation, des stages d'essai et des séances d'information répétées . Ce serait là une manière d'éveiller l'intérêt des hésitants et un remède contre les erreurs d'orientation et l'état d'esprit «j'm'foutiste» dans lequel sont entreprises les études. (f. de Genève 16.01)
Numerus clausus en médecine Aucune utilité Selon le professeur Pierre Gilliand, spécialiste de démographie médicale et des coûts du système de la santé, le numerus clausus dans les facultés de médecine ne servira à rien. Il estime qu'avec l'introduction de cette mesure, on s'achemine vers une diminution du nombre de praticiens alors que les besoins vont augmenter. Une augmentation due aux progrès techniques et au vieillissement de la population. (NQ 16.01)
Uni de Lausanne Offre de service Petite révolution! l'université de Lausanne crée un service inédit en Suisse romande: un fichier complet sur ses propres compétences. Vous avez besoin de l'avis d'un spécialiste, un équipement particulier, un conseil scientifique? C'est désormais possible grâce au ~ouveau catalogue qui a vu le jour voici deux ans à l'initiative du service de la formation continue et des autorités universitaires. (J. de Genève 17.01)
Ecole romande Le chantier ouvert Tout est en place pour que les cantons romands réussissent enfin leur réforme scolaire: Genève qui fonce, Vaud qui se réveille, des directeurs de l'instructions publique fraîchement arrivés. La réforme qui démarre à Genève devrait entraîner les autres cantons romands. «Je ne dis pas que les autres cantons vont suivre, mais il devront forcément tenir compte de la réforme genevoise. Genève est un pôle avec des équipes et des capacités de recherche sans commune mesure avec ce qu'on trouve ailleurs. N'en doutez pas: la réforme qui y sera conduite sera suivie et discutée partout en Suisse romande», estime JacquesAndré Tschoumy, le directeur de l'IRDP interrogé par l'Hebdo. (Hebdo 19 janvier)
Un collège s'analyse Surprise! Une bonne partie des élèves d'un collège genevois ne s'estiment pas débordés de travail. Ils ajouteraient même des branches à leur programme. C'est ce qui ressort d'une enquête effectuée au collège Claparède par le Groupe de réflexion parents-professeurs. Elèves et parents s'accordent à penser que le nombre d'heures hebdomadaires est suffisant. Contrairement aux parents et enseignants, une bonne majorité d'élèves suggèrent d'ajouter des branches au programme. Les branches culturelles sont plébiscitées. (J. de Genève 23 .01)
Un des articles brièvement résllmé dans cette mbrique VOliS intéresse? Il VOliS suffit de le faire savoir à la rédaction de Résona/lces (ORDP, Gravelone S, 1950 Sion. Téléphone 027/60.41 .52) U/le photocopie de l'article vous sera gratuitement adressée.
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OPINION
Ees-vous u~ l'évaluation forma ive?
1 Y en a certains qui sont contre l'évaluation formative. Ils argumentent: «Nos élèves vont se trouver confrontés tout au long de leur scolarité et plus tard, dans la vie, à des tests, à des épreuves, à ' des examens, à leur mise en compétition, à des échecs. Alors, pourquoi ne plus les habituer à se confronter, à être les meilleurs en appliquant l'évaluation formative? Pourquoi les protéger en éliminant les tests, les épreuves et les notes? N'est-ce pas manquer à notre travail de socialisation, en ne les préparant pas à la vraie vie?»
Une constatation, à l'écoute de cette argumentation, s'impose. Les hiérarchies et les normes sociales sont terriblement bien intériorisées, puisqu'elles semblent naturelles, inéluctables, incontournables, et même souhaitables, et que leur caractère arbitraire de construction sociale n'est même pas esquissé.
e' est donner foi à la rumeur que de le croire! En outre, assurément,
c'est méconnaître complètement les propositions de l'évaluation pédagogique dont l'évaluation formative n'est qu'une partie. Alors, que veut donc l'évaluation formative? Tout simplement, l'évaluation formative entend donner sa chance dans la scolarité à chacun, d'où qu'il vienne, quelle que soit sa vie, présente ou passée. C'est tout, et c'est aussi simple que ça. La complexité de l'entreprise apparaît à l'application de cette proposition.
Premier obstacle. Nous avons trop bien intériorisé la hiérarchie et les normes sociales qui ont cours dans nos sociétés: il y a ceux qui vont réussir, et ceux qui sont faits pour rester au bas de l'échelle. y adhérer consciemment empêche effectivement d'admettre les propositions de la pédagogie de maîtrise, dont est issue l'évaluation formative. Deuxième obstacle. Il faut croire que cette hiérarchie et ces normes sociales ne sont pas une fatalité mais une construction (IPerrenoud)
qu'il est possible de transformer. Avoir l'esprit de solidarité, d' humanisme, de justice sociale, qui va permettre de tenter cette transformation. Il faut avoir confiance en plus jeunes que nous, nos élèves.
Troisième obstacle. Se donner les moyens de tenter cette transformation, c'est à dire donner sa chance à chacun de nos élèves, les meilleurs et les autres, et relancer la démocratisation des études qui n'a pas abouti pour tout le monde. Accepter de transformer notre manière d' enseigner, d'évaluer autrement les compétences de nos élèves: accepter de donner du sens aux notes, aux évaluations sommatives. Accepter d ' autres fonctionnements cognitifs que le nôtre, accepter d'autres démarches d'apprentissage que celle que nous avions planifiée. Accepter de nous remettre en question, de nous auto-évaluer, de continuer à nous former, d'ouvrir les portes de nos classes à tous nos partenaires (parents, collègues), de ne plus Savoir en maître et seigneur. S'agit-il pour autant d'éviter l'échec à tout prix, d'éluder l'obstacle? Que non! Une évaluation sommative est, et reste nécessaire à la fin d'unités de formation, d' un parcours d'apprentissage. Les évaluations formative et sommative ne sont pas concurrentes, elles sont complémentaires et nécessaires toutes deux dans l'approche des apprentissages en pédagogie de
«II faut avoir (onfiance en plus jeune que nous, nos élèves». R4c~· Février 1995
maîtrise. Mais, dans l'esprit de la pédagogie de maîtrise, justement, l'échec n'est pas programmé, souhaité pour certains, quasi automatiquement. Au contraire, le formateur, l'enseignant-e vont travailler à ce que leurs élèves acquièrent les instruments dont ils ont besoin pour réussir à maîtriser l'objectif pédagogique ou social qu'ils doivent atteindre. Mais ce n'est pas couru d'avance: l'échec, pour de multiples raisons, peut tout de même être au rendez-vous. L'évaluation formative ne se propose pas d'éliminer toute épreuve, toute note. Elle tente seulement de donner à chacun les outils qu'il devra utiliser tout au long de sa vie scolaire, sociale. Et ces outils devraient lui permettre d'aborder les épreuves, de se mesurer aux défis scolaires (présents aussi dans le contexte de l'évaluation pédagogique, et donc de l'évaluation formative) et soCiaux avec ses compétences propres, et non plus de plier et de s'effacer sous le poids de déterminismes sociaux, familiaux,2 arbitraires. L'évaluation formative, êtes-vous toujours contre?
Danièle PéJ'isset Bagnoud ENVR
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Perrenoud, Ph. (1984). La fabrication de l'excellence scolaire. Genève:
L'Ecole Suisse de Bogota, Colombie met au concours les postes suivants:
• maîtresse/maître primaire à temps complet pour la classe de 3e de la section française (français, mathématiques, sciences naturelles, informatique Mac, travaux manuels)
• maîtresse/maître secondaire bilingue à temps complet pour enseigner dans la section allemande et la section française (physique, sciences, mathématiques)
• Sekundarlehrer/in phil. 1 50 % Stelle in der deutschen Abteilung (Deutsch, Geschichte, ev. Geographie) Entrée en fonctions le 1er septembre 1995 Conditions: - titulaire d'un brevet cantonal ou fédéral d'enseignement - quelques années d'expérience professionnelle - connaissances de l'espagnol souhaitées Durant du contrat: - 3 ans, voyage aller et retour payé, prime d'installation Traitement: - selon barème de l'Ecole Suisse de Bogota - caisse de retraite, A VS Les actes de candidature, accompagnés d'une photo et des documents d'usage, doivent être envoyés au Département de l'instruction publique, Service administratif, Planta 3,1950 Sion. Délai de postulation: 16 mars 1995.
Droz.
Perrenoud, Ph. (1982) . L'évaluation est-elle créatrice des inégalités de réussite scolaire? Genève: Service de la Recherche Sociologique, cahier No 17. 2Il est vrai que, pour pouvoir lutter contre les déterminismes invisibles extérieurs à l'individu, il faut en avoir eu connaissance, être capable de comprendre et d'identifier leurs mécanismes. Il faut el1core avoir pris conscience de leur prégnance dans l'orientation des histoires de vie individuelles, pour alors tenter d'en contrôler et contrer les influences. R4c~· Février 1995
EN RACCOURCI
ECO L E ROMANDE D'ÉDUCATRICES
Worlddidcc 96 Formation et multimédia Worlddidac 96, l'exposition internationale des matériels d'enseignement, aura lieu à Bâle du 8 au 11 mai 1996. A cette occasion, ce salon entend couvrir le plus largement possible tous les produits et services du domaine de l'enseignement. L'accent sera mis sur la formation professionnelle et continue, ainsi que sur le multimédia.
En collaboration avec " Les Pichounets», jardin d'enfants • école enfantine. nous vous proposons: -
une formation en trois ans; une nouvelle approche de l'éducation; un enseignement personnalisé (effectif réduit) ; une école jeune et dynamique.
Session: septembre - janvier Formation en cours d'emploi
CHENJN DU DEVIN 74 1012 lAU SANN E TÉL 021/6523721 PRIVÉ 021/653 1703 FAX 021/6485424
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THÉÂTRE
ASSOCIATIONS
Le prix de la chandelle
Changement à la FVAP a Fédération Valaisanne
L
des Associations Pédagogiques (FV AP) regroupe en son sein différentes associations d'enseignants du Valais.
Font partie actuellement de cette fédération: - Société pédagogique valaisanne (SPV AL) - Association valaisanne des enseignants du cycle d' orientation (AVECO) - Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire (AVPES) - Association valaisanne des maîtres de l'enseignement professionnel (AVEP)
- Association valaisanne des maîtres de dessin (AVMD)
- Association valaisanne des maîtres d'éducation physique (A YMEP). L'Association des enseignants des écoles professionnelles supérieures (AEPS) participe, pour l'instant, au Conseil des Présidents (CP) composé du président de chaque association affiliée ou de son représentant, en tant qu'association invitée. Elle pourra en faire partie dans un proche avenir, si elle en fait la demande. Selon les statuts de cette Fédération, les buts poursuivis sont, entre autres: - créer et développer la collaboration entre toutes les associations d'enseignants du Valais; - contribuer au développement et à la qualité de
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l'éducation, de l'enseignement et de la culture; - rechercher la continuité dans la formation des élèves aux différents niveaux de l'enseignement; - travailler avec les associations affiliées, au perfectionnement des enseignants; - sauvegarder les intérêts moraux, professionnels et matériels des enseignants. Le Conseil des Présidents de la FV AP fonctionne selon le principe de subsidiarité. Les différentes associations affiliées sont autonomes; leurs décisions n'engagent pas la Fédération. Elles gèrent les problèmes spécifiques aux degrés où leurs membres enseignent. L'expérience passée et présente renforcent l'idée qu'il est par contre nécessaire, sur des dossiers très précis, que tous les enseignants puissent s'exprimer d'une seule voix. Les décisions sont ainsi prises à l' unanimité . Toute prise de position officielle du Conseil des Présidents, non unanime, traduit les points de vue respectifs des associations affiliées.
ment à la réalisation de ce dénominateur commun, nécessaire à la défense de la qualité de l'enseignement et au maintien des acquis pédagogiques. Les prises de position de la FV AP ont largement contribué, ces dernières années, à la réalisation d'objectifs portant, entre autres, sur les dossiers suivants:
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introduction de la semaine' de 4 jours et demi, défense de l' heure de maîtrise de classe, formation des enseignants, prévention des accidents en montagne responsabilité juridique des enseignants lors de déplacements d'élèves, projet de loi sur les incompatibilités, etc.
Le président de la fédération est choisi, à tour de rôle, dans les différentes associations. Sa charge psychique n'es t certainement pas comparable à celle d 'un président d'association. Son engagement et ses compétences contribuent, par contre, largement à un fonctionnement efficace de cet organisme.
Il a toujours été possible, malgré la souveraineté de chaque association et la complexité de certains dossiers de trouver une plateforme commune, si minime soit-elle, susceptible de permettre aux enseignants du Valais de s'exprimer d'une seule voix.
Ses tâches sont multiples: - Il préside l'assemblée générale des délégués (AG) qui se réunit chaque 2 ans et le Conseil des Présidents (CP).
Les enseignants du HautValais participent égale-
Il tient les protocoles des réunions et élabore des
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projets de correspondance soumis à l'approbation des Présidents d'associations. -
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Il exécute les décisions prises par l'AG et le CP. Il prend part au CP à titre consultatif. Il présente le rapport d'activité de la FV AP à l'AG. Il gère la caisse de la Fédération.
Joël Grau, professeur de langues et médiateur au collège de Sion, a fonctionné durant 6 ans comme Président de la FV AP. il s'est engagé avec efficacité et a mis ses larges compétences, durant ce long bail, à disposition des enseignants du Valais. Sa formation de médiateur a constitué un atout important pour assumer cette responsabilité. Le Conseil des Présidents de la FV AP le remercie chaleureusement pour tout le travail accompli au service de cette noble cause que constitue la formation des jeunes de ce pays.
es troupes valaisannes de théâtre amateur comptent presque toutes des enseignants en leur sein. Certains jouent, d'autres mettent en scène. Enfin, il y en a qui écrivent, publiquement ou secrètement. Reste que très peu de pièces conçues par des auteurs de la région voient le jour. La création fait défaut. Pourquoi? Parce que les auteurs
L
Il réunit le CP, l'AG et organise les assemblées.
Le Conseil des Présidellts de la FVAP R4c~· Février 1995
train tes (demander le règlement SVP), notamment quant à la durée. La raison de ces mesures, par ailleurs stimulantes, est double : d'abord permettre au plus grand nombre de s'exprimer, ensuite faciliter la mise en scène des textes . Car l'objectif final est évidemment la réalisation sur scène des idées, motivations, messages, combats ou plaisirs purs des dramaturges. Attention: le délai de remise des manuscrits expire au 31 mai.
CATÉCHÈSE
n conie pour préparer Pâques n dossier basé sur un conte propose aux maîtresses une démarche pour vivre le Carême avec leurs élèves des classes enfantines.
li
A partir du conte Arc en ciel,
le plus beau poisson des océans, une équipe de maîtresses enfantines a réalisé, l'année dernière déjà, un dossier pour aider les ensei-
gnants à vivre avec les enfants le Carême et célébrer Pâques sur le thème du partage. Ce conte de Marcus Pfister, publié aux Editions Nordsud, raconte l'histoire d'un poisson aux écailles scintillantes, nommé Arc-enciel. Il est mis de côté par ses congénères parce qu'il refuse de partager avec eux
ce qu'il a de plus beau. Inquiet de ne pas être aimé par les autres, il confie ses soucis à l'étoile de mer qui lui conseille d'aller trouver une sage pieuvre. Celle-ci lui propose de partager ses écailles à tous ceux qui lui en demandent. Il ne sera ainsi peut-être plus le plus beau poisson des océans, mais le plus heureux, en amitié avec les autres.
La démarche proposée comprend le conte, raconté en quatre étapes, des pistes de réflexion, des prières ainsi que des chants, des suggestions de bricolages et une célébration sur le thème du partage qui peut se vivre en classe ou à l'église. Le dossier complet, avec la cassette des chants proposés, peuvent être obtenus pour le prix de 12 francs auprès du Centre de catéchèse, 10, rue des Erables, 1950 Sion. Tél. 027/222373.
ALLEMAND
Il souhaite plein succès à son successeur, Eddy Beney, professeur à l'ESC Sierre. Proposé par l'A VMEP, sa candidature a été acceptée lors de la dernière AG à Sion, le 15 décembre 1994.
ne sont pas médiatisés, et qu'à la longue le bénévolat qui s'y ajoute lasse. Il faut savoir que l'écriture d' un bon texte théâtral exige 3 à 4 mois de travail. Sacrifier ses droits d'auteurs est souvent un élément de trop, qui décourage les auteurs en herbe, comme les plumitifs confu·més. Afin de relancer la création de pièces valaisannes, et sti-
muler l'écriture de nouveaux textes, l'Association Valaisanne des Auteurs de Théâtre (AVAT, case postale 30, 1951 Sion) vient de mettre sur pied un concours intitulé «Le Prix de la Chandelle». Comme son nom l'indique, cette compétition délivrera une récompense financière aux dramaturges qui auront été primés. ils seront au nombre de quatre, après qu'un jury romand ait sélectionné les meilleurs textes. Ceux-ci sont soumis à un certain nombre de con-
Sommerkurs à Augsbourg Dates: du 2 au 23 août 1995 pour le 10 mars auprès du Service de l'enseignement secondaire Inscription: Participation de l'Etat: frais d'écolage, plus 200 francs par semaine
POlir infonnations sur d'autres possibilités de cours d'été pOlir maîtres d.allemalld.prière de s'adresser il Pierre-Pie Bonvin, tél. 027/ 414914. Il vous fera parvenir la liste avec la description de ces cours. Participation de l'Etat: 200 francs par semaine auprès de l'université concernée, avec information auprès du Service de l'enseignement seconInscription: daire pour préavis R4c~· Février 1995
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MORCEAUX CHOISIS
Bonne moyenne, grands ~
Il 1
«Le niveau baisse! » C'est par cette litanie inlassablement répétée depuis plus de cent soixante-dix ans que la notion de niveau se manifeste le plus souvent. ( ... ) La répétition de ce discours porte en elle les gennes de sa destruction: où situer le degré abyssal de nullité atteint par les jeunes d'aujourd'hui après cent soixante-dix ans de baisse ininterrompue du niveau? Sans cesse affirmée, jamais mesurée, la baisse du niveau est en fait le produit de plusieurs illusions d'optique. Les performances exigées des élèves à un âge donné ne cessent de se modifier. Le centre de gravité des formations s'est déplacé de l'humanisme littéraire vers les savoirs techniques et scientifiques. En un siècle, le baccalauréat a changé de nature. Ce qu'on a perdu en calcul mental, en composition latine, en culture et en réflexion philosophiques, on l'a regagné en programmation, en symboles ensemblistes et en connaissance du monde contemporain. Comment alors mesurer une évolution entre les grandeurs aussi incomparables? Les effectifs scolarisés dans l'enseignement long se sont, en outre, considérablement étoffés. Comment comparer le niveau d'une élite scolaire qui représentait après la guerre de 5% à 6% d'une génération à celui des bacheliers d'aujourd'hui qui en représentent 40% ? Le niveau baisse-t-il encore lorsqu'on met en parallèle ce que savaient hier et ce que savent aujourd'hui les 5% les plus instruits ? Mais une moyenne ne suffit pas. Un mouvement à la hausse ou à la baisse du niveau moyen peut dissimuler un bond en avant prodigieux d'une minorité et 50
une stagnation, voire une régression de la masse. C'est sur un ensemble de la population comme sur l'ensemble de ses connaissances, sur la moyenne comme sur le profil de la distribution que doit porter l'évaluation, réalité bien évidemment inaccessible aux intuitions du sens commun.( ... ) Le lien entre le mot [niveau] et la déploration du caractère massif de l'enseignement (nivellement par le bas, irruption des baroares) n'est pourtant pas un hasard. Les sociétés modernes ont intensifié la production scolaire des élites. Et périodiquement, les dirigeants et les responsables sont pris d'angoisse à l'idée que la qualité de la formation ne soit plus à la hauteur du passé ou des espérances.( ... )
sont rassurants et bien établis; de même au plan individuel, les relations entre la formation et le salaire. Mais il s'agit là de constats qui s'établissent sur les générations sorties du système scolaire. On peut rêver de mesures plus immédiates, serrant de plus près l'efficacité de la formation donnée et permettant de la réguler. Les dispositifs institutionnels traditionnellement mis au point pour tester le «niveau» ne sont guère adaptés à cette fin. En France les examens sont des épreuves de sélection: ils fonctionnent sans mémoire et demeurent très approximatifs sur l'évaluation des performances. Ils ne permettent pas de suivre pas à pas l'efficacité des investissements éducatifs. ( .. .)
La préoccupation du niveau tra- Toutes les fois où les conditions de duit la conscience plus ou moins comparabilité ont été réunies en claire que l'école est une branche France, les résultats suivants ont significativement productive de l'économ i e na t ion ale Les performances exigées des élèves ne cessent de dont le rendement se modifier. doit être surveillé, contrôlé et amélioré. Et il est vrai que l'éducation est devenue une ressource onéreuse.( .. .) Il est donc normal que l'on recherche des signaux significatifs ct rapides du fonctionnement d'appareils aussi onéreux. Certes à long terme, les relations entre l'investissement éducatif et le développement de la productivité
été observés: hausse générale du niveau moyen dû à l'accroissement numérique de l'élite et à une amélioration de ses performances; creusement des écarts entre cette élite et un peloton de moins en moins nombreux, mais de plus en plus coupé du savoir et de la culture. En construisant ce résultat à double face, l'évaluation sollicite l'imagination sociale des acteurs.
Elle attire aussi l'attention sur la complexité des processus d'apprentissage, sommairement pensés sous le terme de niveau. ( .. .) En lieu et place de la mesure d'un standard, l'évaluation incite à une définition plus consciente des objectifs exigés. La déploration du niveau traduit le malaise des intellectuels humanistes devant la montée des effec-
tifs scolaires et le déplacement du centre de gravité des savoirs; la construction réfléchie d'une évaluation est l'un des moyens pour tirer tout le profit nécessaire de ce bien précieux: le niveau croissant de la demande d'éducation. Christian Baudelot Roger Establet Le Monde des débats Septembre 1994
RÉAGION
Le niveau ;f)~ l'axe
E
tonnement de parents d'élève lors d'un entretien en début du cycle primaire: «Quoi! ils feront encore de la grammaire dès la première année! Quand on voit comment ils écrivent à 16 ans, je pensais qu'ils n'en faisaient plus!»
Au premier abord, j'ai pensé que cet exemple montrait que le public n'a pas besoin de longues analyses pour signifier que le niveau de l'école baisse. Puis, j'ai décodé autrement le message. «Quoi, ma fille devra encore faire de la grammaire! J'en ai assez bavé, moi, sur les textes et les phrases! Vous ne pourriez pas faire autre chose ... elle se fatigue déjà assez avec l'horaire scolaire!» Enfant, que viens-tu donc faire à l'école si tes parents n' y voient pas plus d'intérêt? Leur apportes-tu au moins un brin de bonheur quand, revenant de l'école, tu leur montres une parcelle de ton savoir nouveau? Comment! ils n'ont pas le temps de t'écouter ... ils ne te demandent rien ... tu ne peux faire apprécier à personne ce que tu R4c~ - Février 1995
sais ... dommage! Tu n'as donc pas une motivation particulière de t'investir dans ton travail d'écolier? .. pour plus tard? ... mais c'est bien loin «plus tard»... Aujourd'hui, tu as tout ce que tu veux, même sans réussir dans ton travail d'écolier ... En somme, il n'y a aucune raison qui te pousse à connaître mieux les informations livrées par l'école. Tu passeras au niveau supérieur quoi qu'il arrive, et cela n'empêchera pas que tu continues à grignoter ton poste de télévision, à jouer à tes jeux électroniques, à fréquenter les salles de cinéma, à flirter avec la drogue ... Ecole, que fais-tu si tes usagers ne croient plus à la mission que tu poursuis? Ah? tu continues de changer, tu t'adaptes ... tu te déscolarises aussi. En cette fin de société industrielle, tu ne veux plus produire de bons élèves mais tu cherches à compenser les handicaps des mauvais ... pour ne pas reproduire la société qui t'a engendrée. Alors, tu ne veux plus normaliser.. . plus sélectionner ... ; tu veux équiper l'enfant d'un désir de connaissance et d'une soif d'apprendre, dans une invitation à la convivialité. Aux plus démunis, tu veux laisser plus de temps pour apprendre ... tu vèux différencier par l'évaluation formative ... tu imagines d'autres structures ... tu modifies les programmes par les méthodes. Tu discours pour convaincre. .. ou bien espères-tu,
en retour, un écho qui confirme que c'est bien ce produit-là que la société veut. Étonnement du praticien lorsque, devant cette ambiguïté, l'on ose déclarer que le niveau baisse. La connaissance s'est déscolarisée. L'école a choisi l'axe du développement: elle essaie tant bien que mal d'éduquer, de former l'élève à une capacité d'action pour aujourd'hui et pour demain. Elle n'essaie plus de le hisser au niveau encyclopédique des élèves d'hier. Et l'école, seule, n'y peut rien ...
Chaday
L'école c'est vous Les morceaux choisis que nous publions régulièrement vous inspirent un commentaire, une réaction d'humeur, une approbation sans condition? Comme notre collègue «Chaday», faites-nous part de vos impressions . C'est du débat que jaillissent les idées géniales; de la réflexion que naît le progrès! Vos idées intéressent tous ceux que l'école intéresse. D'ailleurs, l'école valaisanne, c'est vous!
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MUSÉES
RÉSONANCES Mensuel de l'école valaisanne.
Plusieurs siècles d'a vance! Parti du Proche Orient dès le 8ème millénaire avant J.c., le processus de «néolithisation» atteint progressivement l'Europe. Le phénomène pénètre en Suisse par les cols alpins, s'implante dans la plaine du Rhône. Nous sommes vers 5'000 av.
J.-c. Cette occupation, antérieure de plusieurs siècles au Néolithique du Plateau suisse, nous laisse de nombreuses traces. La plus ancienne poterie découverte en Suisse figure parmi celles-là . Elle se trouve à Sion, au musée d'archéologie. D'autres populations pénétreront plus tard chez nous, apportant dans leurs ba-
gages, goûts et savoir-faire nouveaux. Nous les appelons «campaniformes», en relation avec leurs poteries en forme de campanule. Cette merveilleuse aventure mérite d'être rappelée. Ecole et Musée vous propose de revivre, l' espace d'un jour, la magie du Feu et de la Terre. Une journée exceptionnelle sera organisée en juin de cette année, S Ul' la place de la Majorie à Sion, pour la cuisson des céramiques inspirées de la culture campaniforme. Madame Lou Schmidt, céramiste de renom, apportera son concours lors de cette délicate opération.
La technique retenue par l'artiste, le «raku», s'éloigne des procédés appliqués chez nous à cette époque, mais permettra à chaque élève de manipuler et de suiVTe personnellement la cuisson de son œuvre. Une centaine d'objets, (représentant 6 classes de 4P de préférence), pourront être cuits sur place. Les enseignants intéressés sont priés de s' annoncer auprès de Mme Membrez (027 / 60 41 52) ou d'écrire à ORDP, Ecole et Musée, Gravelone 5,1950 Sion.
Ciné-nature Le musée cantonal d'histoire naturelle propose les mercredis 23 février et 23 mars 1995, des animations à l'intention des amateurs de nature. La projection d'un film, la présentation d'informations complémentaires et d'animaux naturalisés permettront à chacun de mieux comprendre la globalité d'un phénomène. Le 23 février sera consacré au bouquetin, au cerf et au chevreuil. A travers le film «Hautes prairies», les problématiques de leur survie, de la chasse et de la protection des forêts seront développées. Mercredi 23 février, de 14 à 16 heures, au musée cantonal d'histoire naturelle à Sion; ouvert à tous sur inscription au 027 / 60 47 30. Entrée gratuite. La séance du 23 mars présentera le gypaète, l'aigle et le circaète.
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Edition, administration, rédaction Département de l'instruction publique (DI Pl Office de recherche et de documentation pédagogiques (ORDPl Gravelone 5, 1950 Sion Téléphone (027) 60 41 52.
Le prochain spectacle de l'Ecole Normale du Valais romand intitulé
«LES RÊVES D/ALICE» sera présenté à la grande salle de la Matze à Sion, les mercredi 17, jeudi 18, vendredi 19 mai 1995 à 20 h 00. Il s'agira d'une ambitieuse féérie, entièrement mise en scène, interprétée, orchestrée (avec un ensemble «synthétique» et un ensemble «classique»), chorégraphiée par les élèves et les professeurs de l'école. Réservez déjà ces dates en vos agendas! Des informations complémentaires concernant les réservations et les billets seront communiquées plus tard.
Direction Jean·Pierre Salamin Rédaction Paul Veller Conseil de rédaction Patrick Abbet, Ass. parents Rémy Dayer, SPVal Maurice Oirren, OSP Jean·François lovey,DIP Fabio Oi Giacomo, AVECO Maurice Nanchen, SMP lourent Perruchoud, AVPES
QUI S'ENSEIGNE LUI-MÊME RISQUE FORT D'AVOIR UN SOT POUR MAÎTRE Saint Bernard de Clairvaux (Lettre LXXXII/)
L'EQUIPE I~P~I~E'~IE' ~. CU~OY 5'.4.
RUE ST-GUERtN 32 - 1950 SION
Photographe Jacques Dussex
Données techniques Surface de composition: 175 x 245 mm. Format de la revue: 210 x 280 mm. Impression en offset en noir et une teinte vive, photolithos fournies ou frais de reproduction facturés séparément pour documents fournis prêts ù la reproduction. Parution le 15 de chaque mois sauf juillet et août. Délai de remise des textes et des annonces le 20 du mais précédent. RÉGIE DES ANNONCES PUBUCITAS, 1951 Sion Téléphone (027) 29 51 51 Téléfax (027) 23 57 60.
Impression, expédition VAlPRINT SA, 1951 Sion Téléphone (027) 22 23 70 Téléfax (027) 22 07 47. R4c~ - février 1995
LEXIDATA
3 e primaire
La grammaire Les maths
704 A et B 504 A et B
Nouveautés 95
5 e primaire
Les homophones Les sciences système solaire
S 810 S 435
6 primaire
Résolutions de problèmes L'environnement
S 631 S 455
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SOLA DIDACT - Téléphone (026) 22 54 64