É DIT 0
hunziker~tID~ équipements de formation
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Apprendre la ~ à l'école La santé, tant physique que psychique, constitue le bien le plus précieux de l'être humajn et la nécessité d 'apprendre à la préserver est indéruable. Jusque-là, tout le monde s'accorde. Quant à savoir si l'éducation à la santé doit faire partie ou non de l'école, les avis sont un peu plus partagés. Reste que si l'éduca tion à la santé ne délivre pas de messages contraires aux habitudes cultUl·elles des familles et aux libertés individuelles, et qu'elle se fonde sur le dialogue et une approche participative, il n'y a pas de contre-indication à ce qu'elle ait sa place à l'école. L'actualité relate régulièrement que l'école souffre en raison d 'un nombre croissant d'élèves qui présentent des troubles de comportement. Si l'éduca tion à la santé peut fournir des remèdes pour enrayer cela, il serait absurde de s'en priver, nlême si l'efficaci té dans ce domaine est difficilement mesurable. La santé à l'école, ce n 'est pas seulem en t les soins de santé et la prévention de la maladie, mais c'est aussi l'apprentissage de processu s mentaux (par exemple la motivation, l'autonomie ou la confian ce en soi) ayant une influence positive sur le bien-être. L'éducation à la santé est par ailleurs un aspect d e l'éducation à la
R~- Février 2001
L'éducation à la santé peut être un remède à la violence. citoyenneté. Par exemple, accorder un peu de temps à la gestion des conflits et à la prévention de la violence, peut permettre d'étudier dans un meilleur climat relationnel. Une fois la légitimité de l'éducation à la sa nté admise, se pose alors la question de savoir comment l'intégrer en classe. Avec la lourdeur des programmes scolaires, difficile d'imaginer d'en faire une branche supplémentaire . De plus, bien des aspects peuvent s'articuler et s'intégrer - sous forme de prolongements d 'activités - dans les programmes actuels, ce que du reste de nombreux enseignants font déjà.
Le paysage de l'éducation à la santé est loin d 'être désert en Valais, et les interventions préventives en la olatière sont nombreuses, mais trop disparates et d'inégale qualité. C'est dans ce contexte que le groupe de travail cantonal de prévention pour enfants et adolescents s'est penché sur le dossier de l'éducation à la santé à l'école publique qui vise en prenüer Heu à coordonnel" ce qui existe déjà ici ou là et à définir des objectifs p édagogiques pour chacun des domaines retenus (qui sont au nomb re de dix). Cette réflexion prolonge également celle menée au niveau fédéral et à laquelle p lusiems représentants du groupe valaisan ont participé. Les trois principaux partenaires concernés, à savoir les intervenants de la santé, les enseignants et les parents, ont été associés dan s les différents groupes de travail interdisciplinaines, afin de développer des synergies. Pour améliorer la santé, physique, mentale et sociale des élèves, mais aussi celle des enseignants, de plus en plus victimes d'épuisement profess ionnel (le fameux bum-out), il fa udrait probablement aussi penser à davantage tenir compte des recherches dans le domaine de la chronobiologie et de l'aménagement des rythmes scolaires afin de diminuer la fatigue et le stress scolaires.
Nadia Revaz
SOM M A
RE
ÉDITORIAL 1
DOS S
NOS RUBRIQUES 22
Apprendre la santé ù l'école N. Revaz
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NOTRE DOSSIER : LA SANTÉ À L'ÉCOLE 3 S
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La politique de promotion de la santé en Valois E. Morty-Ts<humi Proiets et octions en Valois E. Morty-Ts<humi
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ù l'école publique
Résonanles
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~école, ogence de sociolisotion B. Hess W. Schnyder:
sonté ù l'école, priorité ù 10 coordinotion N. Revaz
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LIVRES Les nouveoulés Résonances
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GRAPPILLAGE Les cilolions du mois
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E.H~-1~
PASSAGE EN REVUES Les revues du mois Résonances
Le but général défini par l'Organisation Mondiale de la Santé dans les «21 buts - la santé pour tous en 2010», est un Inonde où la santé pour tous deviendra réalité. L'individu jouira ainsi d 'un état de santé qui lui permettra de trouver un équilibre sur le plan biologique, physique et psychique constituant la base d 'une vie comblée.
RECHERCHE Les examens de fron\aissouslo loupe P. Velter PÉDAGOGIE Réflexions sur l'apprentissage A. Henriques ÉDUCATION PHYSIQUE Tournoi de volleyboll pour les écoles du 2' degré AVMEP LE SITE DU MOIS Bienvenue dons le monde des pierres P. Velter
2~ ACM
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La politique de ftvu'~~~ de la santé en Valais
Résonan(es
RECHERCHE Les proiels des élèves Résonances
Proiet Bolonee: quelques iolons P.-A. D'Andrés Progromme d'éducotion ù 10 sonté
RECHERCHE Pour une évoluation plus formative et moins sélective CSRE
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INFORMATIONS OFFICiElLES
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HEP Féconder le possé pour enfonler l'ovenir .. M. Dirren ORDP-OOIS Horaires 2001
42 coo
Dynamiser des proiels
Ribambelles circulaires C. Dervey
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ÉDUCATION MUSICALE Le solfège ù l'école B. Oberholzer
44 CYClE D'ORIENTATION
CYClE D'ORIENTATION Exomens conlonoux de fran\ais Exomens conlonoux de mathémolique
Mois que foit 10 prévention? C. Moulin Roh
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Regords croisés sur 10 sonté ù l'école N. Reval
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Lo sonté ùl'école en citotions Résonances
112
Réseou suisse d'écoles en sonté Radi.
11 21
Pour prolonger la réflexion ORDP Jeux de hosord: miser sur 10 prévention précoce ISPA
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ÉCOLEET MUSÉE Encore foui-il le sovoir! E. Berthod RENCONTRE F. Jocquemelloz: créer des liens SuillOs-immigrés N. Reval REVUE DE PRESSE D'un numéro à l'autre Résonances
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CYClE D'ORIENTATION Exomens conlonoux d' ollemond
4S Allemond en primaire 46
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DÉPÔT SCOLAIRE livresscoloires: nouveoulés ÉCHANGES LINGUISTIQUES Des proiels pour échonger BEL Riz<,~ - Février
R
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Dans le canton du Valais, pour atteindre ce but, la loi sur la santé de février 1996 fixe les tâches principales. La première est l'évaluation régulière des besoins de la population valaisanne en matière de santé, de prévention des maladies et d'accidents et de promotion de la santé. Les problèmes d éfinis par cette évaluation appelleront des actions pour y répondre. Les objectifs et le programme des actions de prévention et de pronlotion de la santé sont partie intégrante de la planification sanitaire. Il s'agit donc d'analyser périodiquement les données disponibles pour dresser un rapport sur l'état d e santé de la population valaisanne. Cette synthèse met en évidence les problèmes de santé avec les acquis, les lacunes et les besoins qui nécessitent des interventions. Sur cette base, une série de recommandations peut être formulée à l'intention des acteurs e t des décideurs qui pourront ensuite définir les priorités d ' actions et aiguiller les interventions. Le rapport sur L'état de santé de la population valaisanne 2000 est le deuxième point de comparaison dans ce qui Sera une série de constats répétés p ériodiquement; il deviendra alors possible de s uivre l'évolution de la santé des Valai-
Riz<,~ - Février 2001
sans et de choisir l'orientation et la stratégie à développer dans les activités à mettre en place. L'état de santé de la population valaisanne 2000 constitue donc l'étape préliminaire pour que la
commission cantonale de promotion de la santé puisse proposer les actions prioritaires. Après la pondération des thèmes et des recom-
<< LavalaIsanne, p.opulation par rapport aux Suisses, a moins souvent le sentiment de pouvoir influencer sa santé par ses propres choix.
»
mandations cet hiver, une consultation des partenaires acteurs en santé aura lieu en avril. Un document de synthèse de cette journée de consulta tion sera élaboré par l'Institut de médecine sociale et préventive de l'Université de Lausanne et la déléguée de promotion de la santé pour le canton du Valais qui proposeront ensuite le nouveau concept de prévention et de promotion de la santé. Les groupes de référence par dOlnaine fixeront les objectifs spécifiques dans leur domaine et les actions consécutives. La Commission cantonale de promotion de la santé les approuvera. Ce seront les éléments néces-
saires au Conseil d 'Etat pour définir la politique cantonale de promotion de la santé.
L'état de santé de la population valaisanne Au début du mois de novembre le rapport L'état de santé de la population valaisanne 2000 a été présenté au grand public. Il permet de constater que la population valaisanne se porte bien. En effet, suite à la question «Comment allez-vous aujourd'hui sur le plan de la santé physique?», 87% de la population de plus de 15 ans se dit en bonne, voire en très bonne santé, comparé à 83% en 1992. Chez les écoliers de 11 à 15 ans, 58.3% d'entre eux estiment avoir une très bonne santé, chez la population âgée de plus de 65 ans, 75% considèrent leur état de santé comme bon, voire très bon. Sur le plan de la santé psychique il apparaît que la population valaisanne, comparée à la population s uisse, se sent bien plus fréquemment. Ce sont des faits réjouissants. Par contre, et par rapport aux Suisses en général, elle a moins souvent le sentiment de pouvoir influencer sa santé par ses propres choix. Ainsi l'attention à porter aux problèmes de santé Inis en évidence ne doit en rien être diminuée: le vieillissement de la population avec le développement de maladies chroniquesr le maintien d e l'autonOlnie et de la qualité de vie des personnes âgées, - les problèmes de santé qui sont liés à l'appartenance à une couche socio-économique, conditionnée entre autres par la
DOS forma tion acquise, - les comportements potentiellement liés à un risque - le tabagisme exposant le fumeur et son entourage, -le pourcentage élevé de personnes qui souffrent d ' une surcharge pondérale ou qui manquent d 'activité physique - un certain relâchement dans les vaccinations, constituent les points les plus importants autour desquels les interventions en prévention et promotion de la santé devront se concentrer.
Sources Le rappo rt précité, son résumé, ains i que les deux études de base, le rapport sur la san té des écoliers et l'enquê te suisse de santé se trouvent sur le si te
du ca nton, Département de la santé, publica tions.
L'état de santé de ln population valaisanne, dellxième rapport ins titut uni vers itaire de médecine sociale et préventive, Lausanne, Unité de prévention, Elisabeth Marty-Tschum i, Alexa ndra von Türk, Jean-Pierre Gervasoni, septembre 2000.
Résumé dll deuxième rapport slIr L'état de santé de la population valaisa1lne
Institut uni versitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne,. Unité de prévention, Elisabeth Marty-Tschumi, Alexa ndra von Türk, Jean-Pierre Gervason!, septembre 2000. Enquête s ltisse
sur
ln sa nté 1997 canto n
L'~ Elisabeth Marty-Tschurni Déléguée à la prévention et à la promotion de la santé IUMSP, 21, rue du Bugnon, 1005 Lausanne
Tél. 41 (0) 79 429 79 94 Fax 027/ 606 49 04
du Valais, DSSE, août 2000 La santé des jeunes dal1s le canton dit Valais, U gue valaisanne contre les toxicomanies, Sion, novembre 2000.
Ecole et santé: grand programme cad re proposé pour renforcer le rôle de l'école dans l'éducation à la santé. Le projet a été élaboré par la Co nférence suisse des dire cte urs
e-mail : elisabeth.marty-tschumi ®inst.hosp vd .ch
de l'éducation et l'Office fédéral de la santé. Organisation responsable: Office fédéral de la santé publique, M. Beat Hess, Bern.
Promotion de la médiation au sein des établissentents scolaires: projet intercantonal: formation des médiateurs. Organisation responsable: SA), M. Maurice Nanchen, av. Ritz 29, 1950 Sion.
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fNOUVELL-E SALl..E DES MAî1'RES
Le réseau suisse des écoles en san· té: l'école est un lieu de vie en santé. La promotion de la santé est un projet de développement institutionnel. On ne se limite plus à réaliser des projets ponctuels de promotion de la santé dans le cadre scolaire, c'est l'école elle-même qui entre dans un processus pour de venir un lieu de vie en santé.
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M. Walter SclU1yder, Service d'aide à la Jeunesse, Sion.
Médiateurs: collaboration dans un projet intercantonal et réalisation cantonale par la formation et l'accompagnement de multiplicateurs élèves dans deux centres scolaires valaisans francophones. Organisati on responsable: Service d ' aide à la Jeunesse, M. Maurice N anchen, 1950 Sion.
Schulklima: Kontaktlehrperson in Gesundheitsforderung, Weiterbildung Zentralschweiz: formation de d e u x pers onnes par centre scolaire aux sujets d e la promotion de la santé: l'école primaire et le cycle d 'orientation de Fiesch ont participé. Personne de contact: M. Franz Weissen, adjoint, Service de l'enseignement, 1951 Sion.
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Café SAIGON: Borne interactive et CD-Rom traitant de comportements problématiques en matière de dépendances, destinés aux 12 - 15 ans. Organisation de contact: GREAT, rue des Pêcheurs 8, CP, 1401 Yverdon-les-Bains. E-mail: grea t.aria@span.ch.
ensei gnant. Organisation respon-
Les projets cantonaux
Voir inte rv iew dans ce journal avec
Exposition El moi: Exposition itinérante conçue par la LVT sur la perception de l'environnement physique et social. Organisation responsable: Ligue valaisanne contre les toxico manies, Sion.
sable, automne 1999: Commission cantonale de promotion de la santé, Groupe de travail de prévention pour enfants et adolescents, Sion.
che. Organisation responsable: Radix Pro m o tion d e la santé, av. du Ruchonnet 57, 1003 Lausanne, M. Michel Bloch, coordinateur.
Education à la santé: projet en élaboration, définissant l'éducation à la santé sur la scolarité entiè re.
Balance: proj et contre le bum-out des enseignants proposant des modules de formation en la matière. Organisatew· responsable: M. Pierre-André D' Andrès, ElY, Sion.
Maltraitance el abus sexuels: protéger les enfants: brochure de sensibilisation à l'intention du corps
Quelques centres scolaires valaisans sont intéressés par la démar-
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Un ~ sur les proiets et actions de prévention et de promotion de la santé en cours dans les écoles valaisannes Les projets nationaux
Service de la santé publique CP 405, CH 1950 Sion
.s
www.dao.(h: des conseils rapides el anonymes.
Violence dans les écoles: La police cantonale, avec les directions des écoles, cherche des solutions adaptées aux besoins exprimés par un centre scolaire ou une commun e. Organisation responsable: La police cantonale, personne de contact: M. Rudolf Steiner, Police cantonale, Sion.
DOS S 1~ ~, R
Les projets régionaux Info-Bar: exposition de sujets de prévention et ateliers animés par des personnes de compétence. L'élève du Cycle d'orientation participe aux ateliers à thème de son choix. Il a l'occasion d'échanger ses expé-
Des interventions régulières ont lieu dans le cadre de la médecine scolaire et de la médecine dentaire
riences au bar durant cette journée.
Des actions régulières ou sporadiques sont assurées par des acteurs en prévention et promotion de la santé sur invitation des enseignants ou des directeurs de centres
Organisation responsable: JugendKonferenz Oberwallis, Praventionsprojekt [nfo-Bar, M. Reto Schallbetter, Visp.
scolaire.
scolaires (Ligue valaisanne contre les toxicomanies, Ligue valaisanne contre les maladies pulmonaires et pour la prévention, Centre d'information et de prévention du tabagisme: CIPRET, Antenne Sida, Plannings familiaux).
De multiples initiatives ponctuelles et limitées dans le temps sont organisées dans diverses écoles Gournées à thèmes etc).
Quelques proiets et actions de prévention et de promotion de la santé s'adressant aux enfants et aux adolescents à l' ~ du cadre scolaire Ciao: des conseils online rapides et anonymes. Le site internet Ciao offre aux jeunes non seulement un accès à l'information mais égale-
I .
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..
ment la possibilité de poser des questions à des professionnels, le tout dans un total anonymat. Le site est donc organisé autour de neuf chapitres d'adresses de références et d'une partie interactive qui permet aux surfeurs de poser des questions par le biais d'un pseudonyme. Les réponses sont données par des professionnels dans un délai de 48 - 72 heures. Un projet similaire est en train d'être développé pour la Suisse alémanique. Association romande Ciao, rue de Maupas 19 c, 1004 Lausanne Info@ciao.ch, www.ciao.ch
Voilà: prévention des dépendances dans les associations de jeunesse. Près de 450 000 jeunes passent leur temps libre dans de centaines d'associations de jeunesse existantes. Celles-ci forment donc un terrain favorable à la prévention et à la promotion de la santé. Sur
mandat de l'Office fédéral de la santé publique, leur organisation faîtière, le Conseil suisse des activités de jeunesse, a lancé en 1992 un programme national de prévention des dépendances et de promotion de la santé. Actuellement, ce sont entre 100 et 1500 animateurs qui reçoivent une formation de base dans ces deux domaines. Voilà soutient également des camps et des projets particuliers des associations de jeunesse qui abordent plus particulièrement un thème lié à la jeunesse. Voilà cio CSAJ, Postgasse 21, 3011 Bern, voilà@sajv.ch, www.voila.ch L'Association valaisanne voilà
Funtasy projects: accent sur la participation, cette offre nationale de prévention vise à soutenir des projets élaborés et réalisés par et avec des jeunes de 15 à 25 ans, principalement dans le domaine des loisirs. Funtasy projects s'engage dans divers domaines d'intérêt et d'activités de loisirs des jeunes et met l'accent sur la participa tion.
Coordination Suisse romande, Marianne Zutter, av. du Devin-du-Village 25, 1203 Genève Info@ funtasy-projects .ch www.funtasy-projects.ch
LA OLA: prévention des dépendances dans les clubs sportifs par la formation des nloniteurs de clubs sportifs. Il s'agit d'un projet national avec la possibilité de développer des projets locaux. Organisation responsable: Office fédéral de la santé publique Coordination: Bernard Meili, OFSP, Berne •••• +
Ces listes ne sont pas exhaustives. Elles veulent donner une idée des activités portées par des organisations très différentes et rendre un peu plus apparents les efforts qui se font en prévention et promotion de la santé auprès des enfants en âge scolaire. R~
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Projet Balance: Equilibres dans la carrière d'enseignant
Quelques ~4Nf.
P.-A. Retenu et financé par l'Office fédéral de la santé publique lors de la première mise au concours du programme-cadre Ecole et santé, le projet Balance a été conçu par des enseignants pour des enseignants. Il se propose de développer des moyens de prévention de l'épuisement professionnel. Initié en Valais, il bénéficie de l'appui des services de l'enseignement et de la santé, et s'étend en réseau à la Suisse romande.
L'enquête par questionnaire Au moyen d'un questionnaire mis au point dans le cadre du projet, de nombreux aspects de la santé psychigue et sociale en particulier sont abordés et la différence entre la situation constatée par chaque enseignant et celle qu'il souhaite permet de déterminer les besoins prioritaires de formation. Plus d'un millier d'enseignants de tous les ordres de l'enseignement valaisan et de l'enseignement professionnel des cantons de Vaud et de Genève et du Jura bernois ont retourné le questionnaire au cours de l'année 1998. Les résultats sont de manière surprenante assez tmiformes, indépendamluent des catégories de sexe, d'âge, de degré d' enseignement, de taux d'occupation et d'ancienneté, avec toutefois des nuances porteuses d'informations utiles. Par exemple, si les thèmes présentent des profils semblables, les écarts sont systématiquement plus grands chez les femmes que chez les hommes, ou dans le Bas-Valais que dans le Haut-Valais. Les zones particulièrement sensibles touchent aux
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7)'A~
thènles des réactions psychosomatiques (en particulier les troubles du sommeil), de l'engagement réduit par rapport aux ambitions initiales, des manifestations d'épuisement, des réactions émotionnelles et de l'excès d'engagement.
L'offre de formation des modules En vue de répondre aux besoins identifiés par l'enquête, plusieurs groupes de travail ont été mis sur pied en 1999 et 2000, avec comme thèmes d'activité
la gestion du stress; la gestion d es conflits; l'entretien de la motivation des enseign ants; la prévention d es troubles psychosomatiques; - l'intervision . Les intervenants ont été choisis avec soin, en raison de leurs COlnpétences dans le domaine abordé et de leur connaissance de la culture et de la mentalité du milieu enseignant. Ils ont reçu (et appliqué) le mot d'ordre de se montrer très attentifs aux demandes concrètes de leur groupe et de ne pas concevoir W1 contenu a priori. Le choix d'un atelier devait pouvoir être fait en toute liberté par l'enseignant. Pour éviter toute stigmatisation dans Wl domaine aussi délicat, on a veillé à ce qu'il n'existe pas d'orientation automatique induite par les réponses au questionnaire, mais que celui-ci joue modestement le rôle d'aide à l'auto-évaluation des enseignants. La démarche devait être
considérée comme plus importante que les contenus laissés suffisatnment vagues pour permettre leur construction par chaque groupe. Une centaine d'enseignants valaisans, essentiellement de la scolarité obligatoire, ont participé avec profit à ces ateliers et manifestent un taux de satisfaction élevé. A plusieurs reprises, ils ont eux-mêmes demandé des prolongations: ceux qui y goûtent y prennent goût. Un souci cornmlUl est apparu dans ces groupes, celui du développement persOfmel. Il apparaît que ce thème extrêmement dynamique dans la lutte contre l'épuisement professionnel a été négligé jusqu'ici dans la formation des enseignants.
Le groupe Prévention des troubles psychosomatiques a effectué un travail de pionnier sous la responsabilité de deux psychiatres de Malévoz. En effet, aucune littérature n'existait préalablement sur ce sujet. Le profit a donc été partagé par les enseignants qui ont appris à nlieux se connaître et à évacuer leurs tensions par d'autres moyens que la réaction corporelle et par les psychiatres qui ont pu identifier les facteurs professionnels déstabilisants et affiner leur compréhension des mécanismes qui amènent malheureusement certains enseignants à recourir à leurs soins.
Les collaborations à l'extérieur du canton L'Institut suisse de pédagogie pour la formation professiOlmelle à Lausanne est partenaire du projet. A
flJiJJi
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DOS S ce titre, il a proposé aux maîtres professjonnels ro-
mands des modules de formation sur les thèmes du stress, des conflits et de la motivation. Seul un module sur le stress a pu être mis sur pied. 11 semble que des cours centralisés à Lausamle ne conviennent pas à cause des grandes distances. Actuellemen t, un groupe d' enseignants professionnels fribourgeois se réunit à Fribourg sur le thème du stress. Une offre décentraUsée devrait être la solution adéquate.
'Ir i
de l'OFSP a pris consistance par la mise à disposition du questionnaire Balance sous une forme épurée tenant compte des expériences faites (quelques questions équi voques et d'autres n'apportant aucune dispersion des
R
P'W'~ d'éducation à la santé à l'école publique
réponses). Dans ce cas, il sera utilisé comme instru-
ment de mesure de l'évolution provoquée par la participation au projet Racines dont les buts sont très proches de ceux de Balance, mais avec des interventions en établissement.
L'offre de formation exDans le cadre de sa vaste périmentée et construite enquête sur la «pénibidans le cadre du projet lité d u travail des enseiBalance a déjà été pargnants», le Département tiellement reprise dans le de la formation et de la cadre des cours de formajeunesse du canton de tion continue (session péIl est temps de lutter conlre l'épuisement professionnel. Vaud a fait appel à la coldagogique d 'été) propo' laboration du projet Balance pour l'enseignement post- donner des impulsions en vue d'ac- sés par le DECS. En tant que resobligatoire. Le questionnaire Ba- tions entreprises dans la continuité ponsable de l'organisation de ces lance a été mis à disposition et le et donc reprises et prolongées par formations continues et membre du dépouillement effectué par le spé- les cantons une fois les projets arri- comité d'action Balance, Antoine cialiste maison Olivier Menge. Le vés à terme. Au cours de ces der- Mudry jouera un rôle décisif, tout ta ux de réponse élevé a permis de nières années, l'OFSP est passé comme le directeur de la HEP, Maudresser un portrait crédible de ce d'une attitude de prévention des rice Dîrren, lui-même éga lement que d 'aucuns ont appelé «le blues maladies à un paradigme plus dy- membre du comité d'action et sendes enseignants». Cette crédibilité namique de promotion de la santé. sible à la problématique de l'épuiseest augmentée par la coïncidence Dans le cadre de cette réorientation, ment professionnel des enseignants. presque parfaite des résultats de les investissements dans le champ Quoi qu'il en soit, l'évolution de cette enquête avec ceux observés scolaire ont toute leur importance. l'environnement technique, éconoauparavant. Ou bien tout le monde véhicule le même mythe, ou bien Afin de se dOlmer toutes les chances mique et social comme des condila profession d'enseignant vit un dans ce domaine, le projet Balance a tions d'enseignement exige des entournant qu'elle doit négocier au obtenu une prolongation d'une an- seignants une réponse qui ne peut mieux. L'opinion des responsables née jusqu'à fin juin 200l. Cette pé- être que la professionnalisation et du projet Balance est faite depuis riode sera mise à profit pour mettre le travail en équipes, fût-ce au prix sur pied les derniers ateliers et pour de concessions sur l'espace de la longtemps. procéder à une évaluation de l'im- liberté académique tant appréciée pact des acquis des modules de for- par certains. mation. En même temps qu'une attestation, tous les participants recevront un questionnaire d'évaluation L/~ La notion d'ancrage est un élément du projet et de ses modules. fondamental des projets soutenus Pierre-André D'Andrès et financés par l'Office féd éral de Un échange avec le projet fribourChef de projet la santé publique. Le programme- geais Racines retenu dans le cadre cadre Ecole et santé se propose de de la deuxième mise au concours
Prolongements
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Fevrier 2001
La législation valaisanne (loi sur l'instruction publique du 4 juillet 1962, loi sur la santé du 9 février 1996 et nouvelle loi en faveur de la jeunesse du 11 mai 2000) confie à l'école un rôle important dans la promotion de comportements responsables en matière de san té, en étroite collaboration avec les parents et les intervenants de la santé. Un grou pe de travail cantonal chargé de la prévention pour enfants et adolescents planche actuellement sur la création d 'un cadre unifié tout en étant flexible dans ce domaine,
Actuellement, la liste des interventions dans le domaine de la prévention, de la promotion et de l'éducation à la santé à l'école est certes riche, mais trop disparate. En effet, des différences existent d'un établissement à l'autre, tant au niveau des contenus transmis que des thèmes traités, de la fréquence des interventions à but préventif, de la formation des enseignants ou de la collaboration entre les différents partenaires. C'est dans ce contexte que s' inscrit la volonté d'élaborer un programme cantonal d 'éducation à la santé à l'école publique.
Dix modules Le Conseil d'Etat a chargé dix groupes de travail interdisciplinaires ayant pour tâche l'élaboration d'un programme d'éducation à la santé se focalisant sur dix programmes partiels dans le cadre d'un concept modulaire. Les différents modules doivent définir les contenus en précisant ceux qui sont transmis par le corps enseignant et ceux qui sont traités par des spécialistes. Les intervenants spécialisés appelés à collaborer avec l'école sont les suivants: conseillères en planning familial,
PROGRAMMES D'EDUCATION A LA SANTE A L'ECOLE Santé , affaires socia les et é n ergie (O SSE )
Educatio n, cu ltu re et sport (D E CS)
Sécu rité e t institutions (OS I)
1
1
,,J 'ant~alo
-
Service da l'enseignement -
Service de la formation professionnelle
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de promotion à la santé ~
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SoN;œd·a;da.'aJauna".-
Service de la santé
Polioe cantonale
Groupe de travail de prévention pour enfants et adolescents
Formation des ttn$GIgnants
- :z::~~~~ santé • prévttnUon
-
Education el Informallon en
t- ;;:~~~ :nflits et prévention d a la violence
Educallon ttt InformaUon en Médi:;totion scolaire
L-
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et promotion de la san té
R~. Fevrier 2001
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EdUClltion ttl Information en matière d'alimentetlon
Education et information an matière de prophylaxie dentaire
t--
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Education roullère et de sécurité
Education et Information en matière de tabagisme
_
-
Education ellnformation en matière de dépendances
Education et information an matière d'éducation sexuelle et de prévention SIDA
DOS infirmières scolaires, médecins scolaires, collabora te urs d e la Ligue valaisanne contre les toxicomanies, spécialistes d e l'Office médico-pédagogique canton al, collaborateurs de l'Antenne SIDA, intervenants de la Ligue valaisanne contre les maladies p ul monaires e t pour la préven tion, les agents de police ... Par ailleurs, ces programmes doivent être ad aptés pour ch aque catégorie d 'âge (de 4 à 20 ans), de l'école enfan tine jusqu'à la fin de la formation professionnelle ou gymnasiale. Le calendrier prévoit que les différen ts travaux seront transmis a u Gou vernement d ' ici le printemps proch ain.
·
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Pour les con cepteurs de ce p rojet, certains cours d'éducation à la santé peuven t très bien s'in tégrer dans l' enseignem ent disp ensé à l 'école enfantine et p rimaire. A u niveau du cycle d 'orienta tion, des écoles professionnelles et d es collèges, il leur semble qu' une plage hebd om adai re soit «hautement ind iq uée» et cette q uestion a fait l'objet de discussions sur le plan romand dans le cadre de la révision d es grilles h oraires. Pou r la mise en place d e ce program me, tant les in terve na nts de la santé que ceux d e l'école doiven t pouvoir bénéficier d e cours de forma tion et de p er fectiOlmement en ma tière d 'éducation à la santé. Quatre d es dix secteurs ont pour objectif p rioritaire un renforcement des com pétences p réventives du corps enseignant, à savoir les groupes d e travail «forma tion du corps enseign ant», «m édiation scolaire», «gestion de conflits et prévention de la violence», «éducation p h ysiq ue e t promotion à la santé». Dans les six au tres secteurs qui visen t plus directement les comportements des enfants «( alimenta tion», ( prophylaxie dentaire», «éduca tion routière et sécurité», «tabagisme», «alcool et d épend ances», «éducation sexuelle et p révention SIDA»), les gro upes de travail sont chargés d'élaborer des programmes spécifiques d 'éducation à la santé.
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L'école, agence de tUJ~~
E.Ht# La prévention, l'éducation à la santé et la prom otion de la santé - u ne tâche de plus p our l'école? Dans son rôle qui consiste traditionnellement à transmettre le savoir, elle entretient souven t la pression à la performance, la concurrence, avec des conséquences sur le comportement social. Mais l'école est également une «agence d e socialisa tion » par excellen ce et p récisément vouée à sensibiliser les enfants et les jeunes à un mode de vie axé sur la promotion de la santé.
Programmes complémentaires
qualité, la durabilité et l'ancrage du thème prom otion d e la santé dans les écoles.
Soutien fédéral Les qua tre millions budgetés pour les années 1996 à 2002 ont permis à l'OFSP de soutenir une quarantaine de projets. En investissant une v ing taine de m illions, les can tons apportent de leur côté une contrib ution importante à l'éducation et à la p romo tion de la santé d ans les écoles. Le programme d ' imp ulsion e t le Résea u procurent un support opportun p ou r la mise en application des dispositions cantonales rela tives au thème du développement des écoles et pour la création d ' un clima t scolaire fav orisant la santé, offra nt des conditions-cadres optimales pour un enseignem ent fr uctueux. En outre, d 'autres problèmes d 'actualité en milieu scolai re sont abordés, tels le suicide, la violence, l'environnement et le tabagisme.
Depuis quelqu es années, la Confédération agit dans ce sens avec deux programmes complémen taires d ans le d omaine de l'école. D'une part, avec le p rogramm e d 'impulsion «Ecoles et santé», issu d ' un partenaria t réussi entre l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), la Fonda tion suisse pour la promotion de la santé (FSPS) et la Conférence suisse des d irec teurs cantonaux d e l'instruc- La Confédéra tion, en tant qu 'a utorité compétente sur le plan n a tiotion publique (CDIP), et le Réseau suisse d 'écoles en santé, m embre du nal, continuera, à l'avenir aussi, de Résea u eu ropéen d 'écoles en santé mettre tout en œ uvre avec l' aide de (REES), d'autre part. Ces d eu x p ro- ses parten aires, pour que l'école grammes sont maintenant bien éta- soit un lieu de vie sain et qu'elle blis et déploient leurs effets. Le pro- con trib ue à prom ouvoir la santé. gramme d'impulsion m et en rou te Pour que cet objectif p uisse être atdes processus et a des effets à tein t, il fa ut que la p rom otion de la santé, l'éducation moyen terme sur à la santé e t la préles structures canvention soien t ins~ tonales. Le Résea u titutionalisées dans quant à lui joue à la base un rôle dans Beat Hess, responsable Pré- le processus de rél' accompagnement vention e t prom otion d e la form e des écoles e t le conseil. Il co- santé en milieu scolaire, Office en cours et ancrées ordorme, met en ré- fédéral de la santé publique. dans les s tructures de l'éducation. seau et garantit la
L'~
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Walter Schnyder
Santé à l'école: ~~ à la coordination pourq uoi éla borer un programme global cantona l d'édu cation à la santé? Q uels d omaines recouvre-t-il? Com ment est-t-il artic ulé? Walter Schnyder, psychologue spécialisé en p sychothérapie et ch ef d u Service cantonal d e l'aide à la jeunesse, explique le cad re de l'éducation à la santé à l'école p u blique.
fréq uemment une coordina tion entre les trois p rincipa ux partenaires, à savoir la fa mille, les enseignants et les intervenan ts de la santé. Même à l'intérieur de chacun des groupes, et plus particulièrem ent entre les multip les in te rvenants extérieurs, la coord ination n 'est pas optimale. L' analyse faite a égalem ent ITÙS en évid ence d es lacw1es au nivea u des objectifs p ou r ch acun d es thèm es jugés p rio ritaires par les personnes questionnées.
Walter Schnyder préside le grou pe d e trava il de prévention p our enfants et adolescents à la base du projet valaisa n éducation à la santé à l'école publique (groupe Quelles s olutions prod'âge 4-20 ans). Il a égaposez·vous pour rendre lement par ticipé à la plus efficace ce qui en commission EDUPRE partie existe déjà? (Ed uca tion et p révenIl s' agi t maintena nt de tion dans les écoles d e coordon ner les d ém arSuisse roma nde), projet ches en ap p lication qui mis en place par la Condonnent satisfaction pour férence suisse des direcPour Waller S,hnyder, en faire un concep t-cadre teurs cantonaux d e l'insla ,allabaralion enlre les dlfférenls parlenaires doil primer. et pouvoir en suite protruction p ublique (CDIP). poser un p rogra m me Ce qui fa it qu'il connaît p articuliè- En Valais comme ailleurs, les inter- précis par objectifs péd agogiques. remen t bien le d ossier d e la santé ventions scolaires d ans le domaine La réponse à ap porter se situe à à l'école, tan t sur le p lan valaisan de la prévention, d e la p rom otion deux ni vea u x: intercantonal d ' une que national. Pou r lui, ce qui doi t e t de l'éduca tion à la santé sont part et canton al d'autre part. primer afin d'am éliorer les initia- relativement nombreuses. O r, ce tives dans le d omaine de la santé à que n ous avons constaté lors de l'école, c' est la collaboration entre l'évaluation ini tiale de la situa tion Collaboration les différen ts partenaires con cern és fa ite en 1998 visant à faire l'inveninter cantonale et la coordination des p rojets déjà taire des moyens existants dans les existants. écoles publiques valaisannes, c'est Sur le plan intereantonal, la réque ces interventions son t for t dif- fl exion est bien avancée ... Walter Schny der, dans quel con- féren tes d ' une région à l'a utre, e t Oui, le trava il men é d ans le cad re texte s'inscrit l' élaboration du promême d'un établissem ent à l'autre. d 'EDUPRE devrait s'achever bien gramme cantonal d'éducation à la De plus, elles ont le p lus sou vent tôt. La commission EDUPRE, comsanté? un caractère pon ctuel. Il m a nque posée de sp écialistes d e tous les
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DOS 5 cantons qui se sont réunis périodiquement avec un groupe d'enca-
drement formé de non-spécialistes de la santé, avait trois mandats:
faire une analyse de la si tuation, élaborer un con cept-cadre et esquisser un avant-projet pour la réalisation d'outils didactiques. Les fondements du concept-cadre ont été déterminés et un Forum organisé à l'automne 2000 a permis un large échange avec plus de 200 personnes en provenance de toute
la Suisse romande. Le rapport, qui sera soumis prochainement à la
CDIP, aura donc déjà été discuté avec un public relativement large. Quelle est l'articulation avec le travail du groupe cantonal? Au niveau intercantonal, le but n'a
pas été de mettre en place un programme opérationnel, mais d'éla-
borer un concept-cadre et la réflexion a dès lors davantage porté sur des questions plus générales. Entre EDUPRE et le groupe de travail cantonal de prévention pour
enfa nts et adolescents, les échanges d'informations et les apports au niveau de la réflexion ont é té réd-
proques. Quel est le contenu du programme valaisan? La démarche consiste en l'élabora-
tion d'un programme d'éducation à la santé à l'école publique. L'option modulaire qui a été choisie permet une meilleure adap tation selon les besoins dans le temps, car il est facile d'ajouter ou de supprim er un module. Chacun des dix groupes de travail, qui comprend entre 7 et la personnes représe ntant les 3 partenaires, a pour nlan-
dat de fournir d'ici le printemps 2001 un programme ainsi q u'un rapport dans le domaine spécifique le concernant. L'ensemble des documents devront être rédigés en
français et en allemand. Pour ce qui est du programme qui devra être adapté aux différents groupes d'âges, nous souhaitons connaître
les objectifs, généraux et partiels, pour chaque domaine. On ne parle
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pas de la même manière des dépendances ou de l'alimentation à l'école enfantine, au cycle d'orientation ou au-delà de la scolarité obligatoire. Et une fois l'objectif déterminé, le groupe a pour tâche de définir les moyens pour l'a tteindre ainsi que les stratégies qui doivent être mises en place tout en précisant les
sources afin d'être en mesure d'affronter les situations de crise et d'éviter certains comportements à
risque.
Mais que fait la prévention?
c. Hc~Rct
(o-construction de la santé à l'école
tâches de chacun.
L'on peut observer une évolution du message d'éducation à la santé:
Ce dossier relève de trois départements (la santé, l'éducation et la sécurité). Est-ce que cela ne complique pas inutilement la répartition des tâches? C'est peut-être plus complexe, mais cela reflète la réalité. La santé de l'école concerne trois départements et je pense que c'est adéquat et intéressant de travailler ensemble pour réaliser ce programme. De plus, l'interdisciplinarité est toujours enrichissante.
d'injonctif, il devient plus participatif.. . Pour moi, il va de soi qu'un tel pro-
La prévention des dépendances auprès des adolescents est un sujet qui soulève des réactions, des émo-
gramme doit être co-construit avec les différents partenaires et il s'avè-
tions et des inquiétudes car il se réfère à la famille, à l'école, à nos
re primordial de veiller à ne négliger aucun des parten aires dans le processus de réflexion. Il faut créer une véritable culture d'information, de dialogue et de collaboration.
enfants, à l'éducation. Les adultes
L'introduction de ce programme ne risque-t.elle pas d'entraîn er,
Une fois le programme établi, il devra ensuite être discuté par les responsables de l'école ... C'est exact, ils seront invités à se prononcer sur le programme. Mais quelle que soit la décision des responsables de l'école, je conseillerai au Conseil d'Etat de faire précéder l'application par une phase d'expérimentation et d'évaluation pour
pouvoir prendre le temps d'apporter des améliorations avant de proposer cet instrument à l'école. La phase-test me semble essentielle et le travail d'évaluation externe du
programme devra être effectué avec sérieux.
L'échec d'Objectif Grandir rend-il l'introduction d'un tel programme
plus délicate? Indépendamment d'Objectif Grandir, tout le monde convient de l'importance de l'éducation à la santé, mais la collaboration entre les trois partenaires se fait sur des zones
frontières, donc délicates, et le but n'est pas d'aller sur le territoire de l'autre. Ensemble, il s'agit d'apporter aux enfants et aux jeunes une
aide via l'éducation pour leur permettre de mieux utiliser leurs res-
t R
tant sur le plan de la formation que de l'organisation dans la classe, une surcharge supplémentaire
- difficilement supportable - pour les enseignants? Je suis parfaitement conscient qu'on dema nde toujours plus aux enseignants, mais il est clair qu'en matière d'éduca tion à la santé à l'école, le maître est un acteur im-
souhaitent préserver les jeunes dans ce qu'ils ont encore d'insouciance tou t en encourageant les at-
le, mais la proportion féminine, en
C'est Ull peu sans doute pour toutes ces raisons que, pour réaliser des actions de prévention adaptées, nous cherchons avant tout à bien
comprendre les préoccupations et les habitudes de consommation des jeunes.
Extraite de l'enquête suisse sur les comporteme.n ts de santé des écoliers menée par l'ISPA, l'étude com-
par ailleurs s'assurer que les conte-
nus atteignen t leur cible, c'est-à-dire les élèves.
Propos recueillis par Nadia Revaz R~ - Février 2001
tante chez nos adolescents. L'écolier valaisan se dit moins favorable que les autres à expérimenter des produits psychoactifs.
de vie. Mais ce passage dans le monde des «ad ultes» se fai t rarement sans prise de risques ..
saire. Avoir une connaissance et
qui est de l'introdu ction du programme dans la grille-horaire, il faudra s'adapter aux réalités des différents degrés de la scolari té et
ne, cocaïne) est quasiment inexis-
Le nombre de fumeurs réguliers de
Quelques données épidémiologiques
nement doivent pennettre de réactualiser régul ièrement les connaissances dans ce domaine. Pour ce
de drogues "du res» (ecstasy, héroï-
titudes et les initiatives qui permettent la réalisa tion de leurs projets
portant et, pour être un intervenant de qualité, il est indispensable qu'il ait la formation spécifique nécesdes compétences au niveau de la santé scolaire, cela doit faire partie de la formati on initiale des enseigna nts. Et des cours de perfecti on-
en ce qui concerne l' inhalation de solvants et colle. La consonunation
pa rative sur les jeunes Valaisans
âgés de 11 à 15 ans met en évidence une consomma tion plus fréquente des boissons alcoolisées que pour l'ensemble des jeunes Helvètes. Ils privilégient la bière, puis la limonade avec l'alcool et le vin. Ces modes de consommation se font de manière plus précoce que dans l'ensemble du pays et la prévalence de vie des états d'ivresse est également plus élevée dans notre canton .
tabac est dans la moyenne nationanette augmentation, influence le résultat des jeunes qui disent avoir déjà goûté au tabac une fois dans leur vie. De manière globale, cette nouvelle enquête démontre à nouveau que la consommation de drogues
légales et illégales augmente régulièrement au cours de l'adolescence.
Alors que la prévention intensifie ses efforts, les
comportements des jeunes ne semblent pas se modifier. Ce constat ne permet néanmoins pas de conclUl'e à l'inadéquation des outils de prévention, dans la mesure
où l'efficience et l'impact de la prévention sont très diffici lement évaluables à moyen et long terme.
Et la prévention dans tout ~a?
Le taux de consom mateurs de haschisch en Valais est plus bas qu'en
L'éducation à la santé vise à instaurer ou restau-
Suisse m.ais la tendance s'in verse
rer des comp ortements
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possibles qu i devrai en t permettre aux jeunes de poursuivre leur développement dans leur contexte social et familial. La prévention doit prendre en compte de nombreux paramètres interférents qui caractérisent la vie d'un adolescent. C'est la raison pour laquelle les différents milieux de la prévention et de l'éducation se sont mis d'accord sur l'importance du développement de projets pour nos adolescents visant à renforcer leurs compétences sociales (faculté de communiquer,
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.0 0 S résolution de conflits, gestion du stress, appréhension des difficultés quotidiennes, image de soi, développement de stratégies d'actions adaptées aux événements, capacité à faire des choix, gestion de la frustration). La prévention, c'est l'affaire de tous! Une intervention de sensibilisation aux dépendances, ponctuelles, en milieu scolaire, ne suffit pas à elle seule à diminuer les risques liés aux épisodes de consommation. Chaque partenaire, parents, enseignants, animateurs, éducateurs, intervenants, doivent s'irnpliquer quotidiennement avec les jeunes au renforcement des facteurs de protection qui peuvent éviter un recours aux drogues. Ce travail de recherche de cohérence et de collaboration de tous les acteurs du terrain prend du temps avant de s'ancrer en profondeur dans les habitudes éducatives.
Plus prédsément pour les 11-1 Sans
l '
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La tranche d'âge des 11- 15 ans est une étape charnière, caractérisée par une évolution rapide des attitudes touchant à la santé en général et à la consommation de psychotropes en particulier. C'est dans cette tranche d'âge que l'adolescent adoptera des comportements à risque. Le choix de conduites qui déterminent la santé des adolescents dépend notamment de la perception que ces derniers ont d'eux, de leur capacité à satisfaire leurs besoins et des problèmes liés à cet âge: angoisses par rapport aux transformations corporelles, stress, recherche de sens à sa vie.. La fonction des substances addictives est de relier, de s'inscrire dans une appartenance (réseau, style, bande) et de s'affranchir du monde des adultes. Il s'agit, dès lors, de tenter de renforcer les liens qui permettent aux jeunes de développer des forces de résistance face aux diffi-
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cuItés qu' ils rencontrent. Il est plus constructif de travailler sur les ressources des jewles visant à la réalisation de leur projet de vie que sur des ITÙses en garde sur ce qu'ils ne devraient jamais entreprendre. En plus d'une approche de prévention globale, il devient progressivement nécessaire d'adapter notre discours et message préventif aux différents types d'élèves que nous rencontrons: des expérimentateurs potentiels, des consommateurs réguliers (apprentissage de stratégies de réduction des risques liés aux épisodes de consommation, motivation à la désaccoutumance au tabac) et des non-consommateurs (qu'il faut valoriser et renforcer) . Cette population n'étant pas homogène, il est nécessaire de créer dans un premier temps un climat favorable à la discussion avec les élèves et de permettre de travailler sur leurs préoccupations majeures (stress, relations affectives, difficultés scolaires, tensions sociales/ familiales .. .). Au travers de l'expérimentation de situations de résolutions de conflits, les élèves perçoivent plus aisément les motifs d'une entrée en toxicomanie. Une ~< mise en scène» facilite l'établissement d'un lien avec une émotion ressentie à Wl moment donné et la satisfaction d 'un besoin immédiat. Nous privilégions la recherche de stratégies d'actions qui aident les jeunes à éviter une entrée en consomnlation. Les animations en classe se font sur la base d'outils validés tels que: site Internet, théâtre interactif, jeux de rôle, vidéos .. Les élèves de 2e année des cycles d'orientation du Valais sont la cible prioritaire de ces stratégies préventives. Chaque établissement scolaire possède tm professionnel de référence qui mettra sur pied tm projet de prévention durant l'armée en cours, et ceci en collaboration étroite avec la médiation de l'école. Actuellement, ces animations se déroulent sur 2 à 3 périodes horaires. Nous offrons au corps enseignant,
à la direction et aux médiateurs la possibilité d 'approfondir la réflexion autour de la gestion des problèmes de consommation dans le cadre scolaire. Une collaboration entre les parents, les enseignants et les intervenants de la santé est indispensable à l'insertion des élèves dans leur environnement social Un partenariat est toujours vivement recherché afin de permettre une meilleure identification des structures d'aide de la par t des élèves, des parents, et du corps professoral.
Perspectives Il existe une grande diversité d'actions préventives, mais elles sont peu tmifiées d'un établissement à un autre en ce qui concerne les contenus, les thèmes, la fréquence des interventions, la formation des enseignants et la collaboration entre les professionnels de la santé et le corps professoral. Fort de cette constatation, le groupe de travail de prévention pour l'enfance et l' adolescence a été mandaté par le Conseil d'Etat valaisan pour la création d'un programlne d 'éducation à la santé à l'école comprenant 10 secteurs spécifiques, dont plusieurs concernent la fonnation des enseignants et d'autres, l'élaboration de programmes spécifiques destinés aux élèves, en tenant compte de leur âge. L'élaboration de ce programme est actuellement en chantier et devrait voir le jour dans le courant de l'année 2001. Autant dire que le troisième Inillénaire sera porteur de perspectives réjouissantes en matière de prévention!
L'~ Catherine Moulin Roh , resp onsable secteur prévention CAP / LVT, en collaboration avec le ClPRET.
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R~ croisés sur la santé à l'école Brigitte Demuth, enseignante primaire, Roger Roh, médiateur au cycle d'orientation, ainsi que Béatrice Jordan, infirmière et directrice de la Ligue valaisanne contre les malaeUes pulmonaires et pom la prévention (LVPP), ont accepté de dOlUler leur avis sur la santé à l'école.
Brigitte Demuth Brigitte Demuth, enseignante à Martigny, a collaboré avec Mme Gaby Jentsch, psychologue à Morel, au travail de recherche réalisé en 1998 sur les thèmes prioritaires à traiter en classe et sur les Inoyens existants dans les écoles en matière d'éducation à la santé. C'est Sur les résultats de cette enquête que s'est basé le groupe de prévention pour enfants et adolescents afin d 'organiser les dix modules du programme en cours d 'élaboration. Très intéressée par tout ce qui concerne l'éducation à la santé, Brigitte Demuth a en outre participé à la formation des enseignants à la méthode Objectif Grandir. Selon vous, les préoccupations des enseignants rejoignent-elles celles des intervenants de la santé et des parents? Oui, l'ordre des thèmes prioritaires pour les enseignants et pour les autres personnes interrogées est très proche. Pour tous, la drogue, le tabac, ]' alcool, la compétence de l'élève (confiance en soi, autonomie, etc), et l'alimentation ont été retenus com-
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me étant les cinq thèmes à aborder en priorité. Pour les autres thèmes, on observe quelques minimes différences au niveau de l'importance à leur accorder. Quels é taient les principaux souhaits émis par les personnes interrogées? Ce qui est ressorti en première position au chapitre des souhaits, c'est la mise à disposition de documents de référence. Et ce qui est apparu au niveau des freins à l'optimalisation de l'éducation à la santé, c'est le manque de temps et de collaboration entre les différents partenaires. En introduisant un programlne d'éducation à la santé très complet, ne risque-t-on pas de surcharger encore la tâche des enseignants? A mon avis, non. J'enseigne depuis 25 ans et je constate que le métier d ' en seignant à l'école primaire a beaucoup
changé. Par rapport à cette évolution, je pense que nous sommes souvent démunis. Dans ce contexte, un tel outil me semble indispensable pour répondre aux besoins des enseignants face à un enfant violent, démotivé, etc. S'il est suffisamment complet mais souple, il peut nous aider à retrouver le plaisir d'enseigner et donner aux élèves celui d'apprendre. Le discours de J'éducation à la santé doit être nuancé, car il s'agit de ne pas heurter les différentes sensibilités culturelles ... En effet, il me semble indispensable de tenir compte des habitudes culturelles des enfants et de leur famille. C'est aussi pour cela que l'établissement d'un règlement de classe est important pour ensuite pouvoir travailler harmonieusement ensemble. Il est capital de prendre le temps de la discussion
L'alimenlalion esl un phénomène I. llurel.
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DOS S l'incompréhension, que ce soit avant une vaccination ou lors d'un conflit à l'intérieur de la classe.
prétériter le reste, cela ne sera pas facile à gérer. Et il n 'est pas sûr qu'avec une heure par sem aine consacrée à l'éducation à la santé, les élèves seront plus concernés.
Roger Roh Roger Roh enseigne au CO de Derborence à Châteauneuf-Conthey. Il est aussi médiateur et a donc un re-
gard privilégié sur les difficultés réelles d es jeunes. Informé sur le programme cantonal d'éducation à la santé, il s'interroge sur les modalités de son introduction au cycle d'orientation.
En tant que médiateur, quelles sont les demandes auxquelles vous êtes principalement confronté? Les élèves qui viennent me voir en tant que médiateur ne se sentent en général pas très bien dans le ur peau et ont souvent des problèmes relationnels. Lorsque leurs difficultés sont plus importantes, ils doivent frapper à d'autres portes qu 'à ceUe du médiateur et priv ilégier sans aucun doute d'autres stratégies, par exemple «La main tendue», qui préserve mieux leur anonymat. Pour les aider à résoudre une situation délicate, je va is de toute façon devoir les orienter vers des institutions spécialisées. Je suis disponible e t prêt à les écou ter, mais je n 'ai pas de solutions toutes faites à leur apporter. Vous avez été informé sur l'élaboration d'un programme cantonal d'éducation à la santé. Que pensez-vous de ce concept? Le con cept en soi est très complet, nlais je ne vois pas très bien comm ent l'intégrer dans la grille-horaire. Dans les cycles d 'orientation, il m e semble difficilem ent réalisable de consacrer une heure hebdomadaire à l'éducation à la santé, alors qu'il va déjà falloir ajouter du temps p our l'ang lais. Faire intervenir quelqu'un de la Ligue valaisa nne contre les toxicomanies p endant deux he ures une fois dans l'année, cela ne pose pas de problème, mais dégager davantage de temps sans
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Il semble donc plus raisonnable d'intégrer l'éducation à la santé au programme déjà existant ... Oui, mais au cycle d'orientation, c'est un véritable casse-tête, car il n 'y a pas qu' un seul enseignant. Bien sûr, l'enseignant de sciences peut par exemple prolonger son cours de reproduction par une inform ation sur le sida, ce que beaucoup font déjà. Il n 'y a pas que la santé des élèves, il y a aussi celle des enseignants. En ce moment, la presse parle beaucoup du bumout des enseignants. Selon vous, est-ce un mythe ou une réalité? C'est W1 phénomène bien réel, et je constate de plus en plus les difficultés inhérentes à la profession. Le métier d 'enseignant est moins valorisé qu'a utrefois, alors que sa tâche s'est considérablement alourdie. L'action des enseignants est constamment remise en question et l'on observe un manque de soutien de la part des parents et de l'autorité scolaire lorsqu'un acte d'autorité est posé en classe, alors que l'enseignant, avec cet acte, cherche s implement à aider l'élève.
Béatrice Jordan Béatrice Jordan, directrice de la LVPP à Sion mais aussi responsable du groupe d e la médecine scolaire, fait partie de l'équipe qui réfléchit ac tuellement sur le concept d ' un programme cantonal d 'éducation à la santé pour l'école publique. Depuis de nombreuses années, elle s'occupe d'éducation à la santé et, même si elle est très enthousiaste par rapport au contenu du p roje t cantonal et qu'elle ne doute pas des besoins de l'école dans ce domaine, elle pense qu' il faut être conscient des difficultés liées à l'introduction
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d'w1 tel programme et se dormer les moyens - tant financiers qu'en ressources humaines - pour réussir. Quelle est la nécessité d'un programme cantonal d'éducation à la santé? j'estime qu'il est temps de coordonne r les actions en matière de prévention. On ne peut plus aller dans les classes d e manière désorganisée selon l' intérêt de l'enseignant ou l'incendie à éteindre. Beaucoup de choses ont é té faites, mais de maniè re décousue. L'objectif de ce cadre général, c'est aujourd'hui de donner les mê mes chances à tous les enfants, avec un programme unifié d'éducation générale pour la santé, dont la nécessité n'est plus à prouver. C'est un vaste programme et il ne sera pas facile de mettre tout cela en place ... Mon souhait, c'est que ce programme se fasse. Mon souci, c'est effectivement sa mise en place car, pour qu'un tel concept puisse devenir réalité, il faut impérativement qu' lm coordinateur soit nOIDlné pour relier les différents intervenants et s'assurer du bon fonctionnement du p rogramme dans les classes. Le but à long term e, c'est de modifier la philosophie des enseignants par rapport à l'éducation à la santé et, dans cette optiq ue, la formation, et pas seulemen t celle des enseignants mais aussi celle des intervenants de la santé, aura un rôle primordial. Le concept vise à unifier et à coor~ donner, mais n'est-ce pas encore trop complexe? S'il ya une réelle volonté politique et ce fameux coordinateur qui gravitera dans tout le Valais et pour tous les secteurs, tout me paraît relativem ent simple. A utrement, je pense qu'il sera absolument impossible de mettre en place un tel programme.
Propos recueillis par Nadia Revaz R~
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La santé à l'école en ~~
Sommes-nous certains que nos démarches éducati ves, aussi respectueuses des différences et aussi participatives soient-elles, ne creusent pas davantage le fossé entre les inclus et les exclus de la société? Autrement dit, pour les plus pauvres d'entre nous, la santé n'est-elle pas un miroir aux alouettes, l'éducation pour la santé n'est-elle pas lm leurre? S'y engager ne rev ient-il pas à cautiOlm er et à renforcer un système générateur d'exclusion sociale? Nous pensons, comme Paulo Freire et d 'a utres après lui, que l'éducati on peut cons titue r à terme un puissant levier de transformation d e la société. Mais ne nous berçons pas d'illusions. N'attendons pas d e l'éducation pour la santé, même si elle contribue à rompre l'isolement et à créer du «lien sociah), qu'elle résolve à elle seule les problèmes des ad ultes et des enfants les plus démwus.
Brigitte Salldrin Berlhol1. Apprendre la santé à l'école. Paris: ESF, coll. Pratiques et mjeux pédagogiques, 2000.
pective d 'éducation pour la santé, sans connaître les habitudes alimentaires et culinaires de leurs familles. Une infornlation non diversifiée se heurte nécessairement aux valeurs, aux normes et aux pratiques apprises dès l'enfance dans le milieu familial.
Brigitte Sandrin Bert/IOn. Apprendre la sallté à l'école. Paris: ESF, coll. Pratiques et enjeux pédagogiques, 2000.
Environ lme moitié de tous les maîtres interrogés seraient disposés à suivre une formation continue dans le d omaine de l'EPS sous forme de cours et d'exposés. Notons toutefois que ce type de m esure correspond nettement plus aux souhaits des Além aniques (58% de réponses positives) que des Latins (26%). [... ] Par contre, huit maîtres sur dix recevraient volontiers de la documentation méthodologique; les Latins manifestent à ce sujet un enthousiasme plus consid érable que les Alémaniques.
Valérie Campiche. Yann Le Gauffrey. Education à la sallté dalls le cadre de l'école: point de vue des ellseig1'wllts. Lnusanne: lSPA , 1995. L'éducateur pour la santé ne peut pas se contenter de diffuser des messages prédéterminés. Il devra, à chaque fois, construire avec le groupe un nouveau champ de connaissances adap té à cette situation particulière et résultant du savoir scientifique et du savoir profane. On ne devrait pas parler d 'équilibre nutritionnel à des enfants, dans une pers-
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L'éducation pour la santé est un exemple d ' une complémentarité souhaitable entre les parents e t l'institution scolaire. Il est évident que la famille reste prioritaire dans l'éducation des enfants; mais n'estil pas éga lement raisonnable d 'ad-
mettre que les enseignants puissent apporter leur soutien, notamment au ni vea u de certaines informations ayan t trait aux problèmes de la santé? La triste actualité du phénomène du sida est une illustration de cet apport possible. Qui mieux que l'école est, en effet, à même de mener une campagne de sensibilisation touchant rapidement l'ensemble du public-cible concerné? Aborder les problèmes de santé en famille et en milieu scolaire donne à l'enfant des approches différentes, ce qui aide à son d éveloppement.
Jean-Daniel Boegli. Educolion pOUl' ln santé à l'école. Cure de jouvence pour l'école de l'an 2000. Lausanne: LEP, 1990.
Sur le terrain scolaire, le processus d'évolution des mentalités passe par des essa is limités, des projets ponctuels souvent soutenus par des personnes extérieures. Les tâtorule ments et les manques créent fréquemment des besoins nouveaux de formation auxguels il faut pouvoir répond re. Certains enseignants se lassen t; d'autres approfondissent letlf pra tique, d e plus en plus convaincus de l'importance et de la richesse du sujet. La s tructure actuelle du système scolaire et l'insécurité de certains parents ne favorisent pas d 'emblée les initiatives.
Monique Coppé, Colette Schoonbroodl. Guide pratique d'éducatioll pour la santé. Réflexion, expérimentation et 50 fiches à l'usage des formaleurs. Bruxelles: De Boeck, 1992.
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Extraits de rapports valaisans H~~ Actuellement les enfants sont vus par l'infirmière scolaire et le médecin scolaire en première primaire, quatrième primaire et deuxième du cycle d'orientation. En 1997/1998, 11'022 élèves ont été v us dans ces classes par l'infirmière et le médecin scolaire. 5244 anomalies ont été constatées dont 45% étaient inconnues.
L'état de santé de la population valaisanne. Deuxième rapport. Institut universitaire de médecine sociale et préventive (Lal/sanne) / Département de la santé, des affaires sociales et de l'énergie (Etat du Valais), septembre 2000. wWlV.vs-ch/sante
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En Valais, ce sont les étudiants qui concentrent les conditions psychosociales les plus mauvaises suivis de ceux qui sont sans emploi. Les apprentis sont peu nombreux à connaître des conditions psychosociales mauvaises. Contrairement au Valais, ces trois types d' occupation ne montrent pas de différence à l'échelle suisse.
Enquête suisse sur la santé 1997 (cantOit du Valais). Département de la santé, des affaires sociales et de l'énergie (Etat du Valais), août 2000.
Notre prochain dossier:
Communication école-parents 18
R~ suisse d'écoles en santé En 1992, le Conseil de l'Europe et l'Union européenne décident de lancer conjointement le projet de Réseau européen des écoles en santé (REES). Dès 1993, la Suisse en fait partie aux côtés de 37 pays sur l'initiative de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) et de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP). Le réseau suisse d 'écoles en santé (RES-CH) a pour but de soutenir les écoles qui s'engagent à suivre les lignes directrices du programme européen destiné à en faire «des lieux de vie et de santé». L'OFSP a confié à la Fondation suisse pour la santé Radix la coordination de ce réseau. Radix possède une structure décentralisée avec deux centres de coordination, l'un à Lucerne pour la Suisse alémanique et l'autre à Lausanne pour la Suisse romande. L'objectif de Radix est d'anlener les particuliers, les groupes, les organisations, les autorités sur le plan communal et local à considérer la promotion de la santé comme une tâche permanente importante et à prendre les mesures qui s'imposent. Actuellement, près de 250 écoles (environ 60 pour la Suisse romande) ont réalisé un programme de santé et ont pu bénéficier de l'information et des conseils du réseau mis en place. Radix joue le rôle d'instigateur et de coordinateur. Un fonds est mis à disposition pour soutenir des projets dans les établissements faisant partie du réseau ainsi que dans d'autres écoles, pour autant que le projet s'inscrive dans une démarche globale et qu' il réponde à un certain nombre de critères préalablement définis. Plusieurs écoles valaisannes son t en cours de démarche et seul le CO de St-Guérin est membre du réseau.
Pour prolonger la ~~ ORDP
Ainsi que le souligne Michel Bloch, coordinateur romand du projet,
«L'approche proposée pa,. Radix est volontariste et est donc complémentaire par rappo,.t à des programmes plus systématiques, du type de celui qui pourrait être introduit en Valais». Le RES-CH soutient à la fois des projets existants et les écoles qui souhaitent entrer dans un processus de changements structurels lié à la promotion de la santé. Il sert aussi de lieu d'échanges d'expérience, afin d'assurer la diffusion des modèles ayant fait leurs preuves.
DES DOCUMENTS POUR LA CLASSE SANTÉ, GÉNÉRALITÉ Livres
Grillot, Marie-Françoise. Tant qu'on a la santé! [S.I.] : Casterman, 1995. 53 p.: ill .; 23 cm. enfant, dès 8 ans.
Cote ORDP: VII-5 GRI
'fant <[u'on
Adresse de contact: Radix promotion de la santé Michel Bloch Av. Ruchonnet 57 1003 Lausanne Tél. 021 / 329 01 57 Fax 021 / 329 01 58 Courriel: info-la@radix.ch Internet: www.radix.ch
Cl
LASANT[!
Coup de cœur: ieu Breton, Michèle; Catto, Sylvie; Menétrey, Anne-Catherine. Papillagou et les enfants d e Croque-lune: livre, jeu de piste: [un jeu pour la prévention et l'éducation à la santé]. Lausanne: ISPA, 1997. 1 valise pédagogique; 25 x 33 cm. enfant, 10-12 ans. Cote OROP: Vll-5 PAP.
Il s'agit d'un jeu de piste visant à la prévention des dépendances. Pou,. les concepteurs de ce matériel, parler avec les ellfants des comportements de consommation en se référant aux bonbons, sucreries, chips et autres friandises, et des sensations de plaisir, de perte de con/rôle et de manque est probableme/lt plus efficace, en prévelltion, que de décrire les effets néfastes de l'alcool, tabac et aut,.es drogues. Ce jeu permet égalemmt de viser d'autres buts que la prévention des toxicomanies, et d'abo,.der des sujets tels que la tolérance, le racisme, la connaissance de soi et d'autrui, etc.
. ..
Leutenegger, Martin. A propos des médicaments. Zürich: OSL, cop . 1999.39 p.: ill.; 27 cm. (Oeuvre suisse des lectures pour la jeunesse; 2128) (Cahier documentaire. Degré supérieur). Jeune. Cote DROP: VII-5 LEU
Prévention des dépendances
Salon national Du 14 au 16 mars prochain aura lieu à Bienne le Salon national de la prévention des dépendances. Ces journées, qui visent à promouvoir la qualité de la prévention, à présenter de nouveaux projets et à développer les connaissances dans le domaine de la prévention des addictions, sont organisées par Radix Promotion de la santé, sur mandat de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), avec la collaboration de la Fondation santé bernoise et le soutien du canton de Berne et de la ville de Bienne.
UI maladie
Smith, Kathryn. Je ne veux pas tomber malade. Dammarie-les-Lys: Signes des temps. 64 p.: ill.; 21 x 25 cm. enfant, dès 5 ans . Cote DROP:
VII-5 SMl
Bernède, Marianne. Le sida. [S.I.]: Casterm an, 1997. 46 p.: ill.; 13 x 15 cm . (Les compacts de l'info; 24). Co-
MALADIES, DANGEItS rOUR LA SANTÉ Livres
Russelmann, Anna. Rue des caries. [Paris]: Nord-Sud; Gossau: M. Neugebauer, 1994. [42 p.]: ill.; 23 cm. Enfant. Cote ORDP: VII-5 RUS
te DROP, VlI-5 BER
ALIMENTATIO Livre
Russelmann, Anna. Gare de l'estomac. Vevey: Mondo, cop. 1996. [41 p.]: ill.; 23 cm. Enfant Cote DROP:
VII-5RUS ~~ - Février
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DOS S Cédérom Fricker, Jacques. L'alimentation: plaisir, forme [et) santé: [l'encyclopédie de 1500 fiches sur les aliments et les nutriments ... ). [5.1.): Montparnasse Multimédia: Exploris: Odile Jacob Multimédia, cop. 1999. 1 CD-ROM PC et Mac; 12 cm + 1 livret mode d'emploi (15 p.) . Tout public.
DES DOCUMENTS POUR L'ENSEIGNANT GÉNÉRALITÉS
Sandrin Berthon, Brigitte. Apprendre la santé à l'école. Paris: ESF, 1997. 127 p.; 20 cm. (Pratiques e t enjeux pédagogiques; 10). Cote ORDP:
VII-S SAN Livres
Boegli, Jean-Daniel. L'éducation pour la santé à l'école: cure de jouvence pour l'école de l'an [de ux mille) 2000. Lausanne: LEP, 1990. 180 p.: ill.; 21 cm. (Education 2000).
Cote DROP: VII-S BOE
Coppe, Monique; Schoonbroodt, Colette. Guide pratique d'éducation pour la santé: réflexion, expérimentation et 50 fiches à l'usage des for-
mateurs. Bruxelles: De Boeck-Wesmael, 1992. 296 p.; 24 cm. (Pédagogies en développement. Pratiques méthodologiques). Cote DROP: VII-
SCOP ALIMENTATION
J~ de hasard: miser sur la prévention précoce (SPA Jou er pour de l'argent e t pour le plaisir de gagner n'est pas l'apanage des adultes, loin de là. C'est ce que révèlent des études menées en Angleterre et en Suisse, qui démontrent que les jeunes sont nombreux à s'adonner au grattage, au poker et autres machines à sous. Aussi l'Institut suisse de prévention de J'alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA), à Lausanne, préconise-t-iJ la mise sur pied de programmes de prévention spéciaux à l'intention des jeunes afin d'empêcher le développement d'Lme dépendance et des problèmes qui en sont les corollaires.
Livres
ALCOOLISM E
Livres
l '
,\
Sanders, Pete; Myers, Steve. L'alcool. Bonneuil-les-Eaux: Gamma; Montréal: Ecole Active, 1998. 32 p.: i11.; 28 cm. (Mieux comprendre). jeune, dès 12 ans. Cote DROP: IV-21
Efionayi-Miider, Denise; François, Yves; Le Gauffey, Yann. La san té des jeunes dans le canton du Valais: comparaison avec l'ensemble de la Suisse: résultats d'une enquête .. Lausanne: ISPA, 1995. 60 p.: ill .; 30 cm. Cote DROP: [v-3-c EF!
Documents didactiques sur le thème de la nutrition et de l'hygiène alimentaire publiés par le Service nutrition de la Société des produits Nestlé. Cotes DROP: VlI-5 NES
TOXICOMANIE
SAN
Livres
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Coup de cœur: lecture suivie
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(école enfantine et 1" primaire) Le petit lapin avec les boucles d 'oreilles / Irène Pianetti; dessins d 'Alessandra Meniconzi; trad. de Roberta Aveni. - Lausanne: Association romande de la coeliakie, cop. 1998. - 23 p.: ill.; 15 x 21 cm.
Programme de prévention de l'OFSP pour les jeunes: alcool, tabac, drogues, VIH-sida, promotion de la santé, campagnes médiatiques. Berne: OFSP, 1997. 23 p.: ill.; 30 cm.
Cote DROP: VII-S PRO
PRÉVENTIO
Résumé: «Ce titre très ludique introduit le conte/lit d'une brochure destilIée avalIt tout aux enfalIts et aux enseignants de l'école enfan tine. Ln publication informe de malIière aussi accessible qu'nth'ayante sur la coeliakie, en d'auh'es termes l'intolérance au gluten (p/'Otéine contenue dans trois céréales: fromelIt, seigle et orge). Pour bien vivre, ceux qui el1 sont atteints doivent suivre 1111 strict régime alimentaire. Texte et dessins se conjllgllent harmonieusement pour sensibiliser les enfants à la différence.»
DES ACCIDENTS
Vidéocassette Course d'école: la journée aurait pu ê tre si belle .... Berne: Secrétariat général des CFF, 1999. 1 vidéocassette [VHS) (4 min.): PAL. Tout public.
Cote DROP: CVSm 11
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E R
Les jeux d e hasard sont une forme de loisirs prisée dans le monde entier. Pour nombre de personnes, c'est un moyen d'agrémenter le quotidien. Seulement, jouer pour de J'argent et pour le plaisir de gagner peut revêtir un caractère pathologique et conduire les joueurs et leur famille à la rume. C'est pourquoi la nouvelle ordonnance sur les jeux de hasard et maisons de jeux en Suisse prévoit la mise en œuvre d'un programme de mesures sociales visant à réduire la dépendance au jeu, mesures essentiellement élaborées à l' intention des adultes sous la forme d'une offre de prévention et de traitement. De l'avis de l' Institut suisse de prévention de ]'alcooHsme et autres toxicomanies (ISPA), à Lausanne, les dispositions prévues pour éviter l'apparition de cette pathologie reconnue à l'échelle internationale devraient également s'adresser aux jeunes. Les dernières études menées en Angleterre et en Suisse démontrent en effet que le jeu excessif n'attend pas le nombre des an nées.
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Grattage, jeux de cartes, machines il sous Les résultats d 'une enquête menée récemlnent outre-Manche auprès d'écoliers âgés de 12 à 15 ans ont de quoi surprendre: pas moins d e 19% des répondants ont admis avoir joué à des machines à sous au cours de la semaine précédente; 13% ont affirmé avoir dépensé de l'argent pour des jeux de grattage. Selon les auteurs d e l'étude, quelque 6% des adolescents interrogés présentent un comportement pathologique face au jeu. En Suisse, si les données sur le jeu et les jeunes font défaut, on peut néanmoins tirer des conclusions intéressantes d'w1e étude menée il y a peu par la Clinique de psychiatrie des Hôpitaux Universitaires de Genève sur la prévalence du jeu pathologique en Suisse. Conduite auprès d'un panel de 2000 adultes,
l'enquête révèle que 67% des sondés disent avoir joué pour de l'argent la première fois avant l'âge de 21 ans. Ce chiffre atteint 89% pour les joueurs pathologiques, qui ont fait leurs premières armes sur les cartes et les machines à sous. De toute évidence, le goût du jeu n'est pas l'apanage des adultes. Selon l'ISPA, il importe par conséquent de favoriser l'application de programmes de prévention précoces, à l'iInage de ceux mis en œuvre au Canada
par exemple.
ISPA LnusnnlIe
Sources Christian Osiek et al.: Etude de prévalence du jeu pathologique ell Suisse, wt/Sil/we, 1999. S. Fisher: A prevnlence study of gn11lblillg and problem gnmbli1lg i/1 British adolescents, Addiction Research, 7 (6),1999, pp 509-528.
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NOS RU.ILRJ QU~ S
RECHERCHE
Pour une w~""" plus formative et moins sélective Depuis une vingtaine d 'années, l'évaluation scolaire a réussi sa percée en Suisse. Elle sert de plus en plus aujourd'hui à favoriser les apprentissages. Si la sélection, deuxième tâche de l'évaluation, a toujours sa place dans le système scolaire, elle est moins dominante. Le présent Rapport de tendance du Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation (CSRE) fait le point sur la situation ac tuelle en Suisse. Il propose aussi des réflexions théoriques sur l'évaluation et donne quelques exemples pour illustrer les changements qui se son t produits.
Informations et entretiens A l'école primaire, principalement dans les petites classes, les résultats et l'évolution de l'apprentissage ne sont plus donnés sous forme de notes. L'information a pris la forme de rapports d'apprentissage accompagnés ou non d'entretiens d'évaluation avec les parents, en présence des enfants. Les rapports d'apprentissage se présentent de façons diverses: il peut s'agir de formulations libres, dont les structures et le contenu ne sont pas déterminés à l'avance, ou ils suivent une structure prévoyant des critères portant sur les connaissances matérielles et le comportement. Lorsque les entretiens d 'évaluation constituent la forme officielle d'information aux parents, ils peuvent se passer à différents moments, la plupart du temps en présence des premiers
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concernés, les élèves. Durant ces entretiens, on aborde en général des aspects spécifiques du rapport d'apprentissage. Des évalua tions sommatives, formatives et pronostiques sont au centre de l'information et de la discussion.
Quatre voies de développement De façon générale, les informations offi ciellement données aux élèves et à leurs parents dans les divers cantons sont plus profondes. La rapidité et les dimensions d e cette évolution sont toutefois variables. On peut distinguer quatre tendances principales: - Un principe général: Dans les cantons de Berne et de Bâle-Campagne, des principes ont été introduits pour toute la durée de l'école obligatoire, qui accordent beaucoup de poids à l'évaluation formative. - Introduction progressive: Dans d'autres cantons comme Soleure,
Appenzell Rhodes-Extérieures et Obwald, J'évolution a COlllmencé au début de l'école primaire. Jusqu 'à la 3 e ou à la 4e année, voire jusqu 'en 6c, les entretien s d 'éva_ luation et les rapports d'apprentissage pouvaient remplacer partiellement ou entièrement les carnets de notes. - Complément sans substitution: Dans certains cantons, la question de l'évaluation et de son application n'a fait son apparition dans les discussions de politique de l'éducation qu'au milieu d es années 1990. Ces cantons ont choisi une variante qui prévoit un complément à ce qui existe déjà, comme un en tretien d'évaluation accompagnant le carnet d e notes (Saint-Gall). - Introduction à l'essai: Le canton de Lucerne a introduit depuis 1988 un essai original intitulé «Ganzheitlich beurteilen und f6rdern». C'est le seul canton qui ait choisi la voie expérimentale pendant les années 1990.
Décisions sur le panours scolaire La décision permettant d'accéder à la classe suivante d'un même degré scolaire tient aux principes d 'évaluation en vigueur dans le canton pour ce degré. Une évaluation globale est la norme lorsque divers éléments du travail et des progressions sont évalués dans un même rapport. Les moyennes sont R4c~ - Février 2001
décisives là où les notes traditionnelles sont inscrites dans le livret scolaire. Il exis te plusieurs variantes entre ces deux extrêmes. Dans plusieurs cantons de Suisse romande, les décisions s ur les filières à suivre ne doivent se prendre que tous les deux ans, car tant le plan d'études que la structure scolaire se fondent sur des cycles d 'enseignement de deux ans.
Procédures de passage Une comparaison entre la procédure actuelle et celle en vigueur en 1983-84 montre que depuis quinze ans certaines conditions ont changé et que les bases de d écision ont été élargies. Ce sont les enseignants du primaire qui ont la responsabilité de l'établissement des critères et de l'exécution de la sélection, sauf dans trois cantons. Les exalnens et épreuves pour tous, ou pour toutes celles et ceux qui veulent suivre une école aux exigences élevées, ont disparu presque partout de la procédure au sens strict. Un nou vel instrument a été récelnrnent introduit, les tests de référence ou épreuves comparées. Un au tre élément est l'implication plus grande des parents. T1s reçoivent rapidement des informations et prennent une place de plus en pl us importante dans les décisions d'orientation. CSRE
Référence Pour une évaluation plus formative et moins sélective. Le développement de l'évaluation scolaire en Suisse. Rapport de tendance CSRE, N° 3, 2000. 50 p., 10 Fr. Commandes: Institut de recherche et de documentation pédagogique, case postale 54, 2007 Neuchâtel 7; tél. 032 / 8898614; E-mail: christiane.antoniazza@irdp.wli ne.ch Une documentation gratuite sur le projet présen té est disponible auprès du: Centre suisse de coordination pour la recherche en éduca tion (CSRE)1 Entfelderstrasse 61, 5000 Aarau; tél. 062 / 835 23 90, fax 062 / 835 23 99, skbf.csre@email.ch
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Fin de scolorité obligatoire
Les (rMja1 des élèves L'Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand a réalisé une étude touchant les élèves libérés de la scolarité obligatoire en juin 2000. Près de 3000 élèves du Valais francophone étaient concernés. Un peu moins d'un quart d'entre eux étaient en première année de collège, les au tres dans les cycles d'orientation. En mai, à un mois de la fin de leur scolarité obligatoire, plus des deux tiers des adolescents concernés envisageaient de poursuivre leur scolarité. Seuls 30,2% pensaient opter pour un apprentissage . Parmi les 1990 élèves désirant compléter leurs études, 773 souhaitaient suivre ou poursuivre (dans 629 cas) des études gymnasiales, 322 voulaient opter pour une Ecole supérieure de commerce et 114 une école préprofessionnelle. Ils étaient également 545 à choisir la poursuite des études dans le cadre d' un cycle d'orientation. En matière d'apprentissages, le métier d'employé de commerce est le plus couru puisqu'ils étaient 144 à désirer se lancer dans cet apprentissage. Ils n'ont en principe pas dû avoi r de problème à trouver une place de travail p uisque 266 postes (selon une enquête men ée auprès des entreprises) étaient disponibles. Rares étaient les voies professionnelles où la d emande excédai t l'offre. C'étai t tout de même le cas pour les électroniciens (7 jeunes souhaitan t opter pour ce métier contre 3 places offertes), les informaticiens (15/ 11), les assistants en restauration ou hôtellerie (13/10), les bouchers-charcutiers (13 / 11), les
horticulteurs (15/14) et les polygraphes (5/4) ou quelques professions peu courantes (écuyer, fromager ou potier). Selon cette enquête, il apparaît que de nombreuses professions manquent de candidats. C'est le cas, on l'a déjà dit, des employés d e bureaux, mais aussi des monteurs électriciens, (38/72), des d essinateurs (33/72) ou des vendeurs (33/158). Trente-trois professions sont dans ce cas.
Note: Pour faciliter la lisibilité, les professions ont été écrites 501/5 leur forme masculine. Elles SOllt lIaturelIement Dt/vertes {lt/X filles,
Pour le métier d'élellroniden, la demande excédait l'offre. 23
NOS RUBR I QUES
RECHERCHE
PÉDAGOGIE
Les examens de ~ sous la loupe
Réflexions sur l '"",~,/V~'VVV'v.v.....~
L'ORDP a publié récemment une analyse de l'examen annuel de français passé par les élèves de 4" et de 6c primaire à la fin de l'année scolaire 98/99.
Satisfaisants en 4P Pour les 4<, cette étude a été réalisée sur la base d'un échantillon de 113 élèves en provenance d e cinq classes, tirées au hasard dans les différentes régions du Valais romand . Globalement, les résultats donnent satisfaction: les élèves ont maîtrisé
1
•
les trois parties de l'épreuve d e fran çais (compréhension de texte, gr a mmaire/ orthog ra phe / conj ugaison' vocabulaire/ composi tion) avec des rendements supérieurs à 75%. C'est la partie vocabu laire/ composition qui a obtenu le meilleur score avec 78% de réus-
site. «ll faut cependant nuancer ce résultat: les exercices d e vocabu laire ont totalisé 82.5% de rendem ent, tandis que la conlposition n 'atteint que 73.5%. Le tra vail de rédaction est d 'ailleurs le seul qui ne remplit pas l'exigen ce
p artie, les auteurs relèvent que les
d ép assé 18 p oints sur 20 pour la
erreurs ne prov iennent «p as uni-
rédaction alors qu'au Inoins un élève a obtenu la note maximale dans
quement du choix de la terminaison propre à chaque temps, mais aussi de l'orthographe du radical du verbe ••. Dans le domaine de l'orthographe, les auteurs estiment que «de nombreuses erreurs, m oyeIU1ant réflexion et concentration, pourraien t être évitées».
6P: des lacunes en grammaire En 6" primaire, l'étude réalisée a concerné 4 classes, soit 75 élèves. Pour les trois parties de l'examen (voir ci-dessus), les rendements
chacune des autres épreuves.
sait valoriser chacun de ses élèves.
me: «Les élèves ne connaissent p as
prendre, s'il refuse d 'y consacrer
l' utilisation des modes et des temps utilisés en fonction de la temporali -
une grande partie de son temps et de son énergie, J'enseignement est vo ué à l'éch ec . Les punitions, les
té), estiment les auteurs de l'étude.
la plus fidèle est l' apprentissage des connaissan ces proposé dans
mauva ises no tes, les convocatio ns
<< les Les puniti?ns, mauvaISes notes sont pour l' ensej gnant des armes peu efficaces.
»
Un enfant, lorsqu' il devient élève, veu t, car cela fait p artie de ses besoin s vitaux, s'adapter à l'école. li veut être un bon élève et, petit à petit, il découvre, en se basant surtout
Le volet examinant le vocabulaire a connu des ta ux d e réussite fort divers. La question relative aux anton ymes a constitué un écueil in franchissable pour beaucoup. En effet, seuls 3% des élèves ont
des parents, etc. sont p our J'enseignant des armes peu efficaces.
Les persuader de s'investir
s ur les réactions d u m aître, ce que
trouvé les six contraires de-
Permettez-moi d'être réductionniste et de dire que tout l'art d'enseigner
cela veut d ire. La personnalité de l'enseignant joue alors un rôle essentiel, positif ou négatif. Tous les
consiste à «persuade!) les élèves de
ad ultes, mêm e les enseignants ont
s'investir affectivement dans le processus des apprentissages deman-
d angereux étant, à notre avis, leur
mandés. Ils ont fait à peine mieux p our les mots de la même famille qu'un adjectif (13% de ré ussite) . Et pour tant, l'u sage du dictionnaire
é tait autorisé. «Cela ve ut-il dire que les élèves n ' ont pas acquis le réflexe?», s'interro-
Au niveau de l 'analyse du texte, il ressort que les élèves de 4e primaire «parviennent à saisir l'idée principale d'un texte, mais ils n'ont qu'une représentation ap proxima tive
En conclusion, les auteurs es-
de J'enchaînement des faits».
celles qui ne le sont plus au Cycle d'orientation».
gent les chercheurs.
dés par l'école. Or on sait, ou l'on devrait savoir, que l'on ne s'investit
jamais si l'on anticipe l'échec. Cela parce que tout être vivant, depuis Son plus jeune âge jusqu'à tard dans
si te scolaire, et rappelons les deux autres fac teurs qui entrent en jeu
dans le processus d'apprentissage: les contenus de l'enseignement et les méthodes utilisées. Depuis l'époque de Dickens, nous avons fait des progrès énormes sur ces deux points. Les écoles des pays occidentaux aj ustent et réajustent les contenus des d ifférentes branches et modilient presque continuellement leurs méthodes. Ces changements s'inspirent de diverses théories mais
ils se font surtout empiriquement. L'école propose des contenus en fonction des progrès scientifiques, des besoins de la société d' aujourd ' hui, et des intérêts sans cesse en évolution . Quant aux méthodes elles visent à donner à l'enfant un rôle de p lus en plus actif. L'enseignement «frontah. cède la place au travail de groupe et à des p rojets élaborés par les élèves. Malgré la pression d u p rogramme, les bons en seig nants arrivent à respecter le rythme de chaque enfant dans son effort d'apprentissage.
leurs "p échés mignons », le plus amo ur pour le pouvoir. Il vaudrait la peine d 'analyser cela en détail. Disons ici que la tâche de l'enseignant est très délicate. Il doit négocier tous les jours ses besoins narcis-
Facteur non-maîtrisable Mais il Y a un facteur qui influence le processus d 'apprentissage de chaque élève, soit de manière posi-
sa vie, pOurSLÙt sans relâche un pro-
siques, ses beso ins de dom ination,
tive, soit de Inanière négative et sur
ses besoins d'être reconnu et respec-
être qualifiée de bonne, «révélatrice des no tions à travailler
jet fondamental: se construire une bonne image de soi. Dans ce but, il cherche à évoluer dans des situations valorisantes où son propre
d' wle manière plus spécifique
jugement, ainsi que, dans une moin-
en 6e primaire, en particulier
dre mesure, le jugement des autres, lui dit qu 'il n'est pas nul. Toute réussite obtenue après un effort jugé raisonnable par le sujet est val orisante . Mais si d es efforts raisonna-
dans la classe est une ambiance propice aux processus d'apprentissage.
lequel ni les enseignants ni les élèves ne peuvent quoi que ce soit. Ce fac teur, encore inconnu il y a quelques décennies n'est pas encore, aujourd'hui, considéré à sa juste
timent que cette épreuve peut
Concernant la conjugaison,
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enseignants, celui à qui l'école reste
les programmes scolaires. Malheureusement, cet objectif ne p eut pas être atteint sans la collaboration active des élèves, sans un investissement soutenu de leur part. Si l'élève refuse de s'approprier le p rojet de l'école, relatif à ce qu' il doit ap-
de m aîtrise fixée à 75%»1 écrivent les auteurs .
principal écueil de la seconde
bles aboutissent à un échec, cela est dévalorisant donc démotivant. Si le bon élève est celui qui valorise son maître, le bon maitre es t celui qui
En compréhension de texte, le taux de réussite atteint les 80 pour cen t, malgré trois questions difficiles (seulement 12% de réussite p our l'une d'eUes). En grammaire, les participes passés et leurs accords ont fait trébucher nombre d'élèves (seulement 4% de réussite). Comme en 4e année, la partie de conjugaison a posé problè-
moyens s'élèvent respectivem ent à
80, 78 et 74 p our cent. Les écarts entre les classes sont relati vement importants (entre 67 et 79 pour cent pour la partie composition /vocabulaire). A noter que personn e n'a
De tous les objectifs de l'école, du moins les objectifs avoués et qui figurent noir sur blanc dans tous les documents officiels distribués aux
P. Vette/' R~ - Février
2001
R~. Février 2001
té, avec exac tem en t ces m êmes be-
soins cllez ses élèves. Si cette négociation réussit, l'ambiance ainsi créée
Laissons le problème épineux de la personnalité de l'enseignant, une
des clés fondamentales de la réus-
va leur, alors qu'il es t incontour-
nable. Il s'agit d u développement cognitif de l'enfant et des instruments intellectuels construits par le sujet, étape par étape, à un rythme
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NOS RUBRIQUES variant p our chaque enfan t. Prenons comme exemple 1'instrument cognitif de la transitivité. Pour nous, adultes, la formulation A est plus grand que B, et C est plus petit que A, n 'a pas de mystère quant à sa signification . Pour les enfants jusqu'à 10-11 ans, elle est incompréhensible. Si les contenus d'apprentissage proposés par l'école demandent pour être compris et appris des instruments intellectuels qu'une partie
L'enseignant ne peut rien et l'élève non plus. Une classe d'école, même si tous les élèves ont à peu près le même âge, est composée d'enfants qui diffèrent quan t à leur rythme de développement intellectuel. Le travail de groupe s'avère très utile pour apprendre e t automatiser, mais pOUl' comprendre, c'est une autre paire de manches. Pour comprendre il faut être seul et avoir du temps, quelquefois beaucoup de temps.
des élèves n'a pas encore construits,
ceux-ci ne peuvent pas être appris.
A. Henriques
Tournoi de volleyball des écoles du 2e degré Lieu:
Sierre, Salle OMS (omnisports)
Date:
Le mercredi 28 mars 2001
Horaire:
l3 h 30 début du tournoi 17 h 00 proclamation des résultats
Equipes:
Filles: 2 licenciées au maximlun sur le terrain Garçons: 2 licenciés au maximum sur le terrain Mixtes: 2 licenciés au maximum sur le terrain
Conditions:
3 équipes au maximum par établissement scolaire et 2 équipes au maximum par catégorie.
Arbitrage:
Assuré par les élèves.
Frais:
Une partie des frais de déplacement sera couverte par l'AVMEP
Inscriptions:
Les inscriptions doivent parvenir avant le 20 mars 2001, par écrit uniquement, au responsable du tournoi. il faut indiquer le nom, l'adresse et le no de téléphone du responsable des équipes et la catégorie des équipes ins-
'f
crites.
Responsable du tournoi: Pierre-André Perren Passage Ste-Agnès 3968 Veyras Remarque:
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L'AVMEP décline toute responsabilité en cas d 'accident.
En raccourci GlE Colloque le 4' colloque du Centre suisse des technologies de l'information dans l'enseignement (GlE) ouro lieu vendredi et samedi 23·24 mors 2001 au Centre de formation de lowenberg à Morot-Montilier. la manifestation bilingue portero sur le thème de l'utilisation d'Internet et de l'ordinateur dons l'enseignement. Toutes les informations concernant le colloque sont actualisées sur Internet (www.educa.ch/ colloque) et l'inscription peut se faire online. les enseignants qui voudroient présenter un atelier ou une expérience trouveront sur le site un formulaire adéquat.
Détective de l'Internet (ours gratuit en ligne le Détective de l'Internet esl un cours individuel interactif en ligne. C'est une introduction aux problèmes de qualité de l'information sur l'Internet. tobjecHf de ce site est d'enseigner les compétences nécessaires à l'évaluation critique de la qualité d'un document Interne!. Une série de démarches à réaliser pour l'évaluation des informations est proposée. Tel un détective, l'internaute doit apprendre à repérer les indices pour s'assurer de la fiabilité des ressources. le cours complet, entièrement gratuit, dure environ deux heures et comprend différents questionnaires (QCM) et travaux pratiques. Une table des matières permet néanmoins une découverte plus rapide du site. le Oélerlive de l'In/ernel a été développé à l'intention de la communauté universitaire de l'Union européenne. Des ressources spécifiquement destinées aux enseignants devroient être ajoutées prochainement à celle adresse: hllp://www.desire.org/ detective/ detective-fr.html
LE SITE DU MOIS
Bienvenue dans le monde des ~ Vous vous intéressez aux minéraux? Nous avons ce qu'il vous faut. Avec WebMineral, le réseau mondial vous fournit une encyclopédie des roches qui ne vous laissera pas de marbre. Imaginez! Rien que pour la lettre A, de acanthite à azurite, ce site met à votre disposition 53 fiches descriptives. Chacune d'elles est accompagnée d'une superbe photo. Au sommet, trois renseignements: la classe, le système cristallin et la formule chinUque. Au bas, trois boutons: généralités, physique et chimie, microscope. Le premier vous livre Wle quantité de renseignements dont la majorité sont plutôt techniques pour le profane. Forme, fréquence, utilisation, description, localisa tion des plus beaux gisements: le filon ne tarit pas facilement. Des liens vous renvoient aux minéraux associés. Pour l'acanthite - un minéral de la classe des sulfures qui fait partie des minerais d'argent, comme tout le monde le sait - vous serez invité à découvrir les fiches de l'argent, de la galène, de la proustite (en chercher serait du temps perdu)
D'autres sites de minéralogie Voici pour prolonger la réflexion quelques autres adresses de sites consacrés au même sujet. Certains sont en langue anglaise mais les galeries de photos sont généralement bilingues. http: //www.chez.com/ mineraldisplay / http://www.minerals.net/ http: //www.mineral-fluo.fr.fm/ http: // perso.wanadoo.fr / armorique. minera ux/lndex02.html
ou de la stéphanite dont les plus beaux spécimens ne sont pas à Monaco, comIne on pourrait le penser, mais en Allemagne. Un clic sur la section physique et cl1imie réjouira certainement les passionnés de chiffres: dureté minimum et maximum, densité mesurée, formule chimique, cristallographie ... Là encore, différents liens vous permettent de tout savoir ou presque sur la classe des sulfites ou sur le système cristallin poétiquement qualifié de monoclinique. Les spécialistes apprécieront.
Quant au bouton microscope, il vous fournit des vues au microscope avec leur conunentaire.
Critères à gogo Les différents critères de recherche constituent une des forces de ce site. Tous les minéraux sont en effet classés en fonction de l'ordre alphabétique, des classes et sous-classes, des systèmes cristallins, des classes cristallines et de la chimie des minérau x. Une galerie d'images est égaIement à disposition avec plusieurs centaines d'entrées.
Livre audio Site internet
Dernier élément notable de ce site: le glossaire qui est nUs à rude épreuve lors de la visite d 'un béotien tel que moi. Mais il s'en est tiré avec les honneurs.
Deux sociétés actives dans le domaine de l'Internet ont uni leurs efforts pour créer le premier site internet romand revendant en ligne des livres enregistrés sur casseHes et cédéroms. le site compte actuellement 500 titres en fronçais. On trouve de toul: de la liHéroture enfantine, de la li11érature classique et contemporaine, de 10 poésie, du théâtre ... Bientôt, www.lelivreaudio.com sero par ailleurs en mesure de proposer des extroits en ligne grôce à la technologie Real Audio.
Un mot encore pour préciser que ce site est l'œuvre d'une équipe composée essentiellement de minéralogistes qui ont pu compter sur la collaboration du Muséum National d 'Histoire Naturelle de Paris. Vous le trouverez à l'adresse suivante: http://webmineral.brgm.fr :8003/ mineraux/Main .htrnl P Velter
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NOS RUBRIQUES
ACM
RJ,~~ circulaires Une réalisation en découpoge de papier réalisable avec des élèves de tout ôge. Un pliage ou préalable du papier permet un résultat nouveau: des couronnes en papier.
Décoration de table pour Noël (photo 3) o o
Matériel o
o
Carte de couleur (130 g/ m2) de 40 cm/40 cm ou minimum. le travail peut être réalisé dons de la nappe en papier. Il ne conviendra plus à une suspension, mois décorero une table ou pourra être collé sur une vitre. Ciseaux, colle, trombones ou agrales.
Découper des sapins le papier de base peut être avec
o
des motifs ou uni ce qui permet oux élèves de le décorer après le découpage. Découper séparément les sodes des sapins, dons un papier assorti aux étoiles è coller sur les pointes.
o les étoiles peuvent être réalisées è l'aide d'emporte-pièces ou achetées prêtes è l'emploi.
Cristaux de neige [photo 4) o
o o
Rèaliser le découpage dons du papier mètallisé pour un effet brillant. Actuellement, on trouve égaIement des papiers hologrammes, pour un effet scintillant. Suspendre ou centre un élément supplémentaire. la préparotion du dessin se fait en découpant une leuille pliée en six, alin que toutes les branches soient pareilles.
Démarche o o
o o
Découper un cerde le plier en 8 ports égoles (photo Il Reproduire le motil à découper Agroler avant le découpage (photo 2)
Citrouilles o
o
Tirées du livre en prêl à l'Odis de SI-Maurice «Jelzl gehl's Rund» lopp 2630
Feuilles d'automne
(photo S)
o
les citrouilles découpées dons du papier oronge sont décorées ou leutre noir. Choque tête peut être différente, dessinée dons un sens ou l'outre. les queues d'une couleur différente sont ajoutées à la lin_
(photo 6) o
o o
la couronne de leuilles de chêne est réalisée par deux découpages semblables dons 2 teintes de papier. les ribambelles se superposent harmonieusement. Des glands sont suspendus ou centre.
Champignons (photo 1) réalisés dons 3 papiers différents o o o
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R.iu~ - Février 2001
rherbe est composée par un cerde vert de 15cm de diamètre les chapeaux découpés dons de la corte rouge è pois blancs (30 cm) les pieds dons de la corte blanche.
o Cette lorme de couronne est la plus solide cor le centre est plein, la composition tient ensemble. Apartir d'un cerde, essayez d'imaginer de nouvelles couronnes. le système se prête è tous les thèmes. 80n trovail.
Corinne Dervey, animatrice ACM
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Première année Dans le prolongement de l' école enfantine, il serait intéressant d'utiliser les mêmes moyens.
ÉDUCATION MUSICALE
Le 1-D~ à l'école Mon écrit du mois dernier, intitulé «Le solfège, un mal nécessaire?» proposait, entre autres: - de consacrer pour chaque degré scolaire quelques minutes hebdomadaires à la «lecture des notes» afin de garantir Wle coordination verticale, - d'utiliser W1e démarche privilégiant l'approche solfégique à travers la chanson en particulier.
La perception auditive précède la perception raisonnée 1,
Quelques démarches
,i
1. Réflexe pédagogique Il serait « bon)~ que l'enseignant, chaque fois qu'il découvre une chanson, pense à son exploitation spécifique: - quel élément rythmique puis-je mettre en valeur? - quels aspects mélodiques (gamme, intervalle, marche mélodique ... ) puis-je développer?
2. Liens avec les objectifs d'éducation musicale Chaque document «A vous la nlUsi gue» contient les objectifs à atteindre (en rouge, les objectifs de maîtrise) ainsi qu'une chanson comme exemple. Il convient aussi de vérifier que la chanson nouvelle corresponde à ces objectifs. 3. Exercices préalables à réaliser par imitation Avant même la visualisation des éléments mélodiques et rythmiques, répéter avec les élèves: - le rythme avec les frappés, le langage rythmique (si possible titi ta) ou des pas de danse, - Yintonation avec un geste mélodique (si possible le geste Kodaly). 4. Lecture Les élèves ayant intuitivement et corporellement acquis ces éléments mélodico-rythmiques, passer à la lecture: - en utilisant le cahier de l'élève,
Deuxième primaire à sixième primaire Intonation
Rythme
Présentation de la portée, motifs sur la gamme d e do
Noire, deu x croch es, noire pointée croche
+ do et ré dans l'aigu, + si grave Gamme d e do majeur ascendante et d escendante
Croche + 2 d oubles-croches, blanche Mesure à 2 temps
4P
Accord do - mi - sol N otes de l'accord d e do majeur
4 doubles-croches
SP
Marches m élodiques par degrés conjoints
Blanche pointée Mesure à 3 et 4 temps
2P 3P
6P
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Pentacordes et quintes Accord d e 7e de dominante
Soupir
Deuxième à sixième primaire Voir tableau ci-contre.
- en lisant la partie de la chanson correspondant aux objectifs. 5. Présence permanente Ces éléments musicaux agrandis peuvent faire partie, avec bonheur, du décor de la classe. On pourrait imaginer trouver sur les Inurs, par exemple, et suivant l'année scolaire, une grande portée musicale avec des notes dessinées, avec des schémas rythmiques, manière de rappeler que la lecture des notes fait justement partie de la vie de la classe.
Cycle d'orientation Si les élèves entrant au cycle d'orientation ont acquis quelques éléments solfégiques, il sera possible pour les maîtres concernés de poursuivre la dynamique précédente par des exercices appropriés (marches mélodiques, lectures de partitions ... ), bien que ne disposant que d'une période hebdomadaire, il semble plus convaincant de proposer aux élèves des activités où les émotions puissent se vivre plus librelnent.
B. ObCT'holzer 1
Ecriture musicale Dans le plan d'études, l'écriture muskale n'apparaît pas. Pourtant, j'ose encourager les enseignants à faire dessiner une portée musicale aux élèves ainsi que les figures de notes et la gamme.
Quelques brèves pistes pour la lecture des notes Avertissement Ces quelques idées ci-dessous servent uniquement à aiguiser la curiosité et ne concernent que la lecture. En aucune façon, fIne faut y voir un résumé progressif de solfège. Les détails se tl'Ouvellt dans les moyens d'enseignement de chaque degré (livre du maître et cahier de l'élève). Les exercices de lecture correspondent à des objectifs de maîtrise. Ecole enfantine Il n 'y a pas, bien entendu, de lecture. J'ai vu dans plusieurs classes de grands cartons sur lesquels étaient écrits les rythmes élémentaires.
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- -Note A vous la musique 3P, page 7.
Au fil des exp os Ce cours de perfectiormement
pour en seignants, réparti en séquences d e 2 heures durant l' année scolaire, chan ge d e forme adm inistrative en adoptant le p rincipe des «unités capitalisa. bles». L'inscription p eut s'effectuer en tout telnps, en fonction des intérêts et du programme annoncé. Prochaine ren contre: mercredi 14 mars 2001 , 13 h 30 devant l'église d e St-Guérin, puis Musée d ' archéologie, place d e la Majorie, Sion Programme: «Yestiges néolithiques et Ages des métaux en Yalais}), Inscription s ur le r épondeur Ecole et Musée: 027 / 60641 73.
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ÉCOLE ET MUSÉE
Encore faut-il le 1AV~M.! «Le musée s'accommode très bien de la recommandation de l'errance et de la flânerie. Encore faut-il le savoir! ... » Cette assertion empruntée à JeanFrançois Rebeyrotte l jette un pavé dans la mare de mes convictions d'enseignant: errance et flânerie, deux parents proches de la douteuse oisiveté. Est-ce vraiment le rôle de l'école, et pour quelle efficience? Le musée pourrait être un terrain d'apprentissage, d'étude et d'expérimentation pour l'école dans les domaines des savoirs qu'elle n'enseigne pas systématiquement (ethnologie, cinéma, histoire de l'art, .. .). Toutefois, le passage au musée est souvent considéré comme « tl11 loisir sfudieux»2, une base documentaire - transformant ainsi les objets du /11usée en objets scolaires - et le limitant à une fonction de lieu-ressource.
Rebeyrotte, loin de vouloir provoquer, cherche à nous mettre en garde: l'utilisation du musée comme W1ique fonction de lieu-ressource, spécifiquement destiné à répondre à un besoin scolaire, entraîne un processus d'assimilation «muséedevoir scolaire». Si l'on ne perçoit guère les impacts de cette restriction auprès des jeunes élèves dans le court terme, il en est tout autrement avec les plus âgés peu valorisés dans le système scolaire.
toire dans son actuelle présentation. Après les explications relatives au choix d'accrochage (objets emblématiques, intrus, objet public) nous avons parcouru les différentes salles. Ces jeunes «zappaient» les objets sans état d'âme ... , ou plutôt les toléraient avec beaucoup de discrétion. Apparemment ce n'était pas leur tasse de thé. Seuls les objets publics retenaient leur attention; j'espérais leur permettre de remonter le temps, vers l'Histoire par le truchement des manipulations offertes par ce biais accrocheur. Il a fallu me contenter d'un ersatz d'attention polie. J'ai retenu ceci pour ma gouverne: privilégier les attitudes, pour tous les degrés, réveiller ces valeurs somnolentes, trop souvent muselées, étouffées, écrasées. Dans certaines situations «la recommandation de l'errance et de la flânerie) m'apparaît parfaitement justifiée, et nlême la seule possible dans un premier temps. Gardons-nous de vouloir faire l'économie de l'appropriation du lieu et de forcer un projet: «A vouloir trop tirer sur la fleur pour la faire grandir, on finit par lui arracher la tête»3.
Eric Berthod La conduite de groupes d'adolescents en attente d'intégrer la vie professionnelle est riche d'enseignement sur le bilan des connaissances et des pratiques antériew·es. L'exemple suivant, emprunté à une récente visite au musée d'histoire, permet sans doute de Inieux saisir certains risques. C'était, pour l'ensemble des élèves, la première visite au musée d'his-
---Note T
REBEYROTTE, J-F: Le rendez-uolls: préambule à la négociation didactique in Entre Ecole et Musée le partellariat cu/turel d'éducation, Buffet Françoise, PUF, 1998, p.164.
2
CAILLET, E.: A l'approche du ml/sée, la médiatiolt culturelle, 1995.
3
TURGEON, Réal, directeu r de l'Ecole Marie-Reine, Sherbrooke, Québec.
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NOS RUBRIQUES
RENCONTRE
Françoise Jacquemettaz: «Créer des ~ entre les Suisses et les immigrés» Françoise Jacquemettaz connaît bien la question de l'immigration pour s'y être intéressée depuis lme quinzaine d'années dans le cadre de son activi té au Centre-Suisse-Immigrés (CS!) de Sion. Françoise Jacquemettaz est responsable du Centre Suisses-Immigrés, section Valais central, assodation à but non lucra tif visant à aider les immigrés dans leurs multiples démarches. Ce centre remplit différentes missions, dont principalement celles de conseil et d ' écou te. Des cours de françai s sont par ailleurs organisés pour les migrants, essentiellement des adultes, qui ne cormaissent pas ou mal notre langue. Dans le cadre du DECS, Françoise Jacquemettaz a également donné régulièrement des cours de soutien à des enfants non francophones à Savièse.
rais des COli rs à des adultes /1on frOl!COpho/1es», commente Françoise Jacquemettaz. Comme au CSI tout était à imaginer, elle s'est rapid ement investie avec enthousia sme dans cette nouvelle activité.
Répondre aux multiples demandes Du fait que les personnes qui fréquentaient le CSI avaient des difficultés pour obtenir des conseils administratifs et qu'elles profitaient des cours de français pour venir avec les paperasses qu'elles ne cou'prenaient guère, l'idée de créer un service s'est assez vite imposée. Une permanence sociale et juri-
dique a ainsi vu le jour pour répondre aux multiples questions des immigrés. Petit à petit, les demandes se sont diversifiées et le publiccible a lui aussi considérablement C'est en 1984, à l'époque de l'initia- évolué avec les mouvances migrati ve «Etre solidaire», que le Centretoires dues aux guerres. Ma lgré sa Suisse Immigrés de Sion a été créé. form ation initiale dans Je secteur Au départ, il comnlercial, s'agissait d'aiFrançoise Jacder surtout les « L'enrich issement quemettaz estitrava illeurs ÎlnIlle avoir beauculturel migrés, en parcoup appris sur ticulier ceux du le tas, en se renbâtiment, qui seignant à gaune maîtrisaient che et à droi te pas ou peu le fra nçais. Et comme lorsqu'elle était face à une situation Françoise Jacquemettaz avait obte- W1 peu p lus complexe car, même nu W1 peu auparavant un diplôme pour les francophones, il n'est d e de français pour élèves de lang ue loin pas toujours facile de cométrangère, elle s'est lancée dans prendre les méandres des assul'aventure. «Tout cela s'est fait tm peu rances sociales, des regroupements par hasard, car j'avais fait cette forma- familiaux ou «simplement» des ditiO/1 juste pour occuper mail temps vers statuts. Dans ce genre d'activilibre, sans aucune in tention précise et té, il est indispensable de fonctionje /1e pelIsais pas qu'un jour je donne- ner par réseau et de collaborer. Elle
est réciproque.
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»
s'est souvent informée et comme elle le dit «formée par téléphone» auprès du Centre de contact Suisses-Immigrés de Genève, qui avait quelques almées d'expérience supplémentaires. Les gens qui viennent au centre cherchent à obtenir des conseils, mais ils ont souvent un grand besoin d'écoute. Il faut savoir prendre du temps pour expliquer. Même lors des cours, il s'agit de faire preuve de beaucoup de patien ce, car il est impossible de suivre W1 programme et d'atteindre des objectifs pédagogiques en un temps donné. Les cours proposés sont gratuits. Reste que les personnes qui les sui vent ne sont pas toujours des élèves assidus. «11 est primordial de /te pas oublier que certaines personnes ont Ull parcours de vie traumatisant et qu 'elles vie/1nent chez nous pour échapper à leur situation», explique Françoise Jacquemettaz. Le CS! se veut W1 espace de liberté ouvert à tous, requérants d'asile, réfugiés statutaires, tra vailleurs immigrés, etc. son t accueillis sur pied d'égalité. Personne n 'est là pour vérifier le statut, ni pour imposer quoi que ce soit. Selon Françoise )acquemettaz, c'est précisément le manque d'assiduité de certains participants aux cours qui déroute en premier lieu les nouveaux formateurs, qui sont pour la plupart des enseignants ayant travaillé avec des enfants ou des adultes francophones. Mais elle ajoute que la fidélité aux cours est très variable et que progressivement ils conlprennent l'intérêt d'être réguliers. Certains sont là tous les jours, mai s cherchent avant tout un peu R~ - Février 2001
Iwes pour essayer d'intégrer tous les élèves qui arrivent en Suisse. «Les problèmes ql/i demeurent parfois SO/1t généralente/1t liés à la l1téconnaissance de leurs pays d'origÎne», relnarquet-elle. Et d'ajouter: «L'effort d'adaptation doit se faire dans les deux sens, car il ne s'agit pas de les assimiler à notre cl/lture, mais de les i/1tégrer au mieux, d'où J'importance du respect réciproque. POl/r que les parents puissent aider leurs enfallts dalls cette intégration, il fal/t favoriser le dialogl/e avec eux, car autrement les enfants sont en contradiction soit avec l'école, soit avec leur famille et c'est dans ce climat de tension que naissent les comportements agressifs. Cest pOl/rquoi le dialogue doit être précoce.>,
de chaleur humaine. Ils s'attachent assez vite à lem prof et il n'est pas toujours simple de les orienter vers un autre cours, lorsqu'ils n'ont pas le même ni veau que les autres membres du groupe. Globalement, fait réjouissan t, de plus en plus de femmes suivent des coms de formation. Depuis peu, des COUfS destinés spécifiquement aux analphabètes ont été mis sur pied pour qu'ils ne soient pas découragés dans leur progression. Le ni veau d'instruction des apprenants au CS! est très fluctuant. Toutes les p ersonnes qui s'inscrivent au CS! ne sont pas du rnênle niveau, loin s'en faut. Certains sont titulaires d'W1 diplôme universitaire dans leur pays d'origine, par exemple des Arméniens, mais doivent d'abord se familiariser avec le français pour pouvoir obtenir W1e équivalence. Ils sont dès lors particulièrement motivés à apprendre vite et bien.
Lieu de rencontre et d'échange Le cours de français au CS! est aussi W1lieu de rencontre et d'échange entre différentes communautés. Entre apprenants ainsi qu'entre apprenants et enseignants, des liens d'alnitié se tissent. Et même s' ils sont bénévoles, les formateurs ne quittent pas facilement le CS!. «L'on découvre rapidement que l'enrichissement culturel est réciproque et ql/e chacun a quelque chose à apprendre de l'autre», relève Françoise Jacquemettaz. Le volume de travail, tant au niveau des cours que de la permanence, n'a cessé de croître depuis la création du Centre, avec un pic il y R~ - Février 2001
a quelques années. Avec les quotas cantonaux de requérants d'asile, le Valais s'est retrouvé face à un nombre important de personnes susceptibles de recourir aux services du CS!. Par période, il y a eu entre 40 et 50 personnes par jour au CSI de Sion. A ujourd'hui, la moyenne se situe entre 25 et 35 personnes. Certains viennent spontanément, alors que d'autres ont été orientés via d'autres organismes ou même des écoles. Il arrive ainsi que le CSI doive s'occuper de jeunes qui débarquent en Suisse suite à un regroupement familial et qui ont dépassé l'âge de la scolarité obligatoire, ou alors d'élèves quj ont besoin d'un soutien supplémentaire à celui déjà fourni par l'école. Il y a également des apprentis ou des jeunes qui doivent préparer un examen d'entrée pour l'école d ' infirmières par exemple. Aux yeux de Françoise jacquemetta z, l'Ecole a fait depuis une quinzaine d'années d'im· menses efforts au niveau des struc-
Parfois invitée à des séances d'information, Françoise )acq uemettaz relève la nécessité d 'expliquer les différents statuts et permis de séjour. Pour elle, il faut veiller à transmettre une information neutre, sans coloration politique. Elle note que l'évolution des mentalités est indéniable, mais elle ne comprend pas les conditions dans lesquelles se font certains renvois. Et si l'immigration traditionnelle est devenue familière, il arrive encore que l'énergie déployée pour aider les requérants d'asile soit insuffisante, car d'a ucuns partent encore de l'idée que leur séjour sera extrêmement bref, alors qu'ils sont là en moyenne entre 5 et la ans, mêlne. Pour Françoise ]acquelnettaz, il est essentiel d'informer encore et encore pour que la compréhension soit meilleure entre les personnes issues de cultures différentes. Pour elle, c'est une évidence, «il faut créer des liens entre Suisses et immigrés de tous horizons».
Propos recueillis par Nadia Revaz 33
NOS RUBRIQU ES de la formation et de la jeunesse, on reconnaît (~ avoir peut-être été trop ambitieux», mais on y fait aussi remarquer qu 'en les réintroduisant dès la 3e année comme le proposent les libéraux, on se retrouverait à la traîne du mouvement général dans les cantons voisins. (La Liberté JO.01)
REVUEDE PRESSE
D'un ~ à l'autre Berne roule suisse
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Berne enseignera le français et J' allemand plus tôt, mais avant l'anglais. L'enseignement de la seconde langue national e pourrait commencer dès la troisième année primaire. L'anglais resterait la deuxième langue étrangère enseignée, derrière l'allemand ou le français, suivant la région linguistique. Tel est en substance le contenu du programme de réforme de l'enseignement des langues au niveau primaire. «Berne étant un canton bilingue, la compréhension entre les deux communautés est une nécessité économique, culturelle, politique. Simultanément, la maîtrise de l'a nglais est primordiale pour les échanges avec l'étranger et dans certaines professions», précise le communiqué de la Direction de l' instruction publique du canton. (Le Temps 29.12.00)
Enquête de PME magazine Fran~ais à améliorer Surprise! Selon une enquête réalisée par PME magazine, les décideurs romands estiment que la principale aptitude pour entrer dans le monde du travail n'est pas la technique ou l'anglais, mais bien le français. Le sondage qui a touché 400 patrons de PME révèle que 87,8% des sondés mentionnent en tête le français quand il s' agit de répondre à la question «Quels sont dans l'ordre d'importance les aptitudes pour entrer dans la vie professionnelle?) Les langues étrangères suivent relativement loin derrière. Et là, J'anglais prime sur
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l'allemand (27% contre 22%). Quant à la culture technique (mathématiques, informatique ... ), elle ne vient qu'en sixième et dernière position. Les dirigeants notent sévèrement l'école dans les secteurs qui leur tiennent à cœur: pour eux, l'école obligatoire ne prépare pas bien les élèves au monde professionnel, disent-ils à plus de 66%. Plus de 71 % des sondés estiment que les budgets publics alloués à l'enseignement obliga toire devraient être augmentés. (Le Temps 29.12)
New York
Libre choix de l'école New York se dirige en douceur vers l' instauration d'un crédit éducatif qu i permettrait au x parents de choisir la me illeure forme d'éducation qu'ils désirent pour leurs enfants. Le Bureau de l'éducation de la ville de New York vient d 'a nnoncer qu'il ve ut céder cinq établissements à mauvaise réputation au secteur privé. Le majre de la ville, Rudolph Giuliani, ardent partisan de l'école privée, aurait vou lu a ller plus loin, mais le Bureau de l'éducation est divisé. Un récent sondage montre que 53 % des Américains sont intéressés par le choix que promet le «vo ucher» (créd it éducatif) et cette majorité est p lus importante chez les Noirs et les Latinos, qui souhaitent par tous les moyens échapper à la misère scolaire. Des expérimentations locales du système de «voucher» sont déjà en co urs ou ont été tentées. (Le Te/1lps 30.12.00)
Canton de Berne Priorité au Iran~is Mario Anno ni , chef de l'Ins tructio n publique du canton de Berne, veut laisser à la langue de Molière la priorité sur l'a nglais. Le seul francophone de l' exécutif bernois a osé remonter à contre-courant, en estimant qu 'une langue est avant tout la faculté (cd'accéder à la culture de J'autre», et pas seulement un outil et un moyen de communiquer dans la vie quotidienne et au travail. Dans ce canton, on va même avancer l'étude du français à la trois ième année scolaire, sans pour autant oublier l'anglais qui, lui aussi, sera enseigné plus tôt. (L' Hebdo 4.01.01)
Fribourg Mésentente communale Des centaines d'élèves fribourgeois pâtissent de la mésentente des communes chargées de leur construire une école nouvelle. Depuis des années, la construction d'un nouveau cycle d'orientation est réclamée sur la commune d'Avry-sur-Matran, mais certaines communes de l'agglomération refusent le principe de solidarité financière obligatoire. Malgré le préavis favorable du Département de l'instruction publique, le blocage est pour l'instant total. Des études financières sur les actifs ct les passifs et le poids des investissements futurs sur chaque commune en cas de maintien ou de dissolution de l'association ont été commandées, pour permettre de sortir de l'impasse. (Le Temps 8.01.01)
Ecole obligatoire Quid de la lecture?
CO genevois Soutien à la 7- hêtêrogène
«Les jeunes ne savent plus lire, ni écrire.» A cette affirmation, l'Institut romand de recherche et de documentation pédagogique (IRDP) à Neuchâtel, répond par la prudence. «Il ne faut pas donner dans Je catastrophisme. ( ... ) Cela étant, l'enseignement de la lecture peut et doit être amélioré)}, observe Martine Wirthner, qui a participé à une étude de !'IRDP menée sur le plan romand. Portant sur les degrés préscolaires et scolaires (-2 à +9), ene a fait montre de certaines faiblesses. Si les objectifs étaient globalement atteints en 21! année primaire, les difficultés augmentaient à mesure que l'on «montait» dans les degrés. Autrement dit, c'est au niveau de la compréhension que sont apparues les p lus grandes lacunes. Une faiblesse que les auteurs estiment due à la perte de prédominance de la lecture au profit des activités de structuration et de l'écriture. (L'Express/L'ImpartiaI8.01)
La Fédéra ti on des associations de maîtres du Cycle d'orientation soutient le principe de la 7e année hétérogène. Le Grand Conseil a décidé l'été dernier d'étendre le principe de l' hétérogénéité à l'ensemble des cycles du canton. Un référendum contre cette décision a été lancé par la droite et le peuple se prononcera sur le sujet en mars prochain. On peut donc penser que J'avis d'une des parties intéressées et compétentes - le corps enseignant pèsera d'un poids certain. (Le COl/rrier 11.01)
libéraux vaudois Réintroduire les notes Les libéraux vaudois veulent réintroduire les notes à l'école. Pour ce faire, ils veulent ajouter un article à la loi scolaire dont le libellé serait le suivant: «Dès le second cycle primaire, toute évaluation des connaissances et des techniques acquises par l'élève est établie sous forme de notes ». Les dirigeants de l' Instruction publique préparent Ja riposte sous forme de contre-projet. Au Département
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Maturité bilingue En progression Sans faire de bruit, les maturités bilingues progressent en Suisse. Une trentaine des quelque 160 gymnases et collèges du pays ont introduit une formule qui permet aux élèves d'apprendre certaines matières dans une autre langue que la leur: soit une langue nationale, soit l'anglais. Les cantons romands SOnt loin d'être à la traîne, sauf Genève qui fait bande à part. Genève ne veut se lancer dans l'aventure qu'en offrant les mêmes chances à chaque école et à chaque élève. (Le Temps 17.01)
Retour aux notes Isolement vaudois Un retour des notes à l'école isolerait les Vaudois par rapport aux pratiques scolaires romandes. Deux initiatives, l'une libérale et l'autre radicale, demandent pourtant la
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réintroduction des notes pour évaluer tes élèves, mais cette demande va à l'encontre de la tendance des autres cantons, ce qui rendrait le ca nton de Vaud non romando-compatible en la matière. A entendre certaines critiques de parents vaudois, EVM (Ecole vaudoise en mutation) a manqué de rigueur dans la définition des objectifs. Par ailleurs, le canton de Vaud n'a pas jugé utile - contrairement à Fribourg ou à Neuchâtel - de commencer l'évaluation clliffrée par les petits degrés et de progresser pas à pas. Les responsables du Département formation et jeunesse ont dressé un bilan d 'EVM et leur résumé montre que la question des notes n'est pas seule à discuter. (Le Temps 20.01)
Excès de télévision Augmentation de l'agressivité La consommation excess ive de médias audiovisuels, même non violents, augmenterait l'agressivité chez les jeunes enfants. C'est du moins ce qui ressort d'W1e étude publiée dans le numéro de janvier des «Archives of Pediatrics and Adolescent Medecine» et conduite par des chercheurs de l'Université de Stanford en Californie. Deux établissements scolaires ont été mis à contribution pour ces travaux. Au début de l'expérience, les bagarres et autres manifestations agressives étaient identiques dans les deux écoles. Sept mois plus tard, l'école pilote affichait W1e diminution de 25% par rapport au groupe de contrôle, selon le Dr Thomas Robinson, premier auteur de l'étude et professeur assistant en pédiatrie. (Le NOl/velliste 23.01J
Ecoles bâloises Enlants privés de jouets A Bâle, des écoles privent les enfants de jouets. L'expérience éduca tive, d'une durée de trois mois, vise à renforcer
la personnalité des enfants. Pourquoi cette privation de jouets? Le projet part du constat suivant: face à la marée de jouets et de divertissements, les enfants ne savent plus que faire. En faisant le vide, l'institution cherche à structurer leur environnement. Les enfants n'ont pas l'air malheureux et les responsables du projet sont ravis. Du côté de la Suisse romande, l'expérience surprend, et même inquiète, certains professionnels. (Tribune de Genève 23.01)
Tessin Ecole publique ou privèe Au Tessin, une initiative réclame de l'Etat qu' il subventionne les écoles privées. Le débat fait rage dans la presse locale. «Pour la liberté d'une minorité, on risque de démanteler l'école de toUS», résume Mario Forni, président de l'Association pour l'école publique. Aujourd'hui, à peine 3% des enfants fréquentent le privé, mais si l'initiative devait passer, il ne fait guère de doute que ce chiffre augmenterait fortement. Dans la plupart des cantons, pas un centime de l'Etat ne va aux écoles privées. Bâle-Campagne vient toutefois d' introduire un système ana logue. Ces bons de formation sont vivement critiqués par les scientifiques, car ils n'abaissent pas les coûts de l'éducation et n'améliorent pas les performances de ces écoles. (Tribune de Genève 24.01)
Commissions scolaires (osse-tête vaudois Dans le canton de Vaud, les commissions scolaires ont beaucoup perdu de leur importance avec la généralisation des directions d 'é tablissement, et la nouvelle répartition entre les communes et J'Etat. Le Service de l'enseignement enfantin, primaire et secondaire (SENEPS) n'aimerait pas, au moment de se réorganiser, perdre son ancrage local. La vie locale de l'éco-
le pourrait reposer à l'avenir sur des «conseils d 'établissement». Selon un modèle qui existe au Canada, le Département de la formation aimerait leur donner un rôle dans tout ce qui concerne la vie courante des établissements, des activités parascolaires et des relations maîtres-parentsautorités. (Le Temps 26.01)
Bilinguisme (ourse en solitaire Il n'y a qu ' une seule classe de maturité bilingue à Genève. Et elle n'est pas le fruit d'W1e volonté gouvernementale, mais de l'initiative d' un professeur. Christiane Lofgren-Bolliger a commencé par enseigner l'histoire des EtatsUnis en anglais. Avec l'appui de la direction du collège, le projet s'est développé. La reconnaissance est ven ue en juin de l'année dernière, après plus d'une douzaine d'années d'investissement personnel. Les gymnasiens voient dans cette méthode un enrichissement personnel et un bagage supplémentaire pour affronter des études universitaires ou le marché de l'emploi. (Le Temps 27.01)
Guerre des notes Recherche d' une issue Critiquée de toutes parts, l'évaluation des élèves vaudois changera dès la prochaine rentrée. Dans li1 conununiqué, le Département de la formation et de la jeunesse annonce que des aménagements conc rets seront introduits en août 2001. De quoi couper l'herbe sous le pied des libéraux qui voulaient lancer une initiative populaire pour réclamer le retour aux notes. (Le Temps 27.01) Un des articles brièvement résumés dalts cette rubrique vous intéresse? Il vous suffit de fe faire savoir à la rédaction de RisOllances (DRDP, Crawlone 5,
1950 S;OIl, Tét. 027/606 41 52). Ulle photocopie de l'article VOliS sera gratuitement adressée.
3S
NOS RUBRIQUES cela mis en place, les au teures proposent un guide de l'accompagnateur: activités progressives pour l'appropriation des gestes mentaux nécessaires à la bonne compréhension et à l'application de connaissances grammaticales; pistes d e réflexion; fiches à l'a ttention des enseignants, parents ou élèves.
LIVRES
De la poudre à curieux dans un papier bleu
problème de la différence entre les peuples. Pour ce faire, Marcus Pfister - l'auteur du désormais célèbre Arc-en-Ciel - a élaboré un double livre. L'histoire commence normalement. Une souris grise est éprise de voyages. Avec ses consœurs, elle construit un radeau pour tenter de retrouver une île, colonisée jadis par leurs ancêtres. A ce stade, le Bvre se dédouble. Une première histoire tourne bien, avec des souris étrangères accueillantes et des souris grises confiantes; dans la seconde histoire, la méfiance des souris grises les conduit à la catastrophe. Le concept du livre dédoublé est séduisant, l'histoire captivante et les illustrations magnifiques. Une
LA FORMATION DES ENSEIGNANT(E)S PRIMAIRES H~tolre el ré'ormes .ctuelles OIE AUSBILDUNG VON PRIMARLEHRERiNNEN
SOUS"' .........../lwausoogoliill""'" ll.o::IIwIC&hol"AII.~
réussHe!
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Quand les adultes font semblant de ne pas nous entendre, ça m'énerve et je saute dans tous les sens! Ils nous trouvent trop bavards, trop curieux ... Mais Coralie, la petite héroïne de cette histoire sait s'y prendre ... Journaliste, Sonya Mermoud aborde ici le thème de la curiosité enfantine. Une histoire bien ficelée et magnifiquement illustrée par Maté Mermoud.
Sonya Mermoud, Maté Mermoud (ill.) De la poudre à curieux dmls lm papier blell. Le MOllt-sur-Lausanlle: LEP. 2000.
Marcus Pfister. jllstine et l'ile aux fruits rouges. Zurich: Nord-Sud, 2000.
La formation des enseignants connaît aujourd'hui une réforme d'une ampleur inédite. En publiant un ouvrage trilingue à l'histoire et aux réformes actuelles, les Editions Peter Lang apportent un matériau précieux pour l'analyse de cette mutation. La première partie retrace l'évolution de la formation des enseignants en Suisse, durant les XIXe et XX, siècles. La deuxième partie aborde les enjeux cruciaux des réformes actuelles. Les contributions du troisième volet inscrjvent les rénovations actuelles dans leur contexte international en proposant une analyse des réformes en Allemagne, en France, en Italie et au Québec.
Dans son livre intitulé Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur, Edgar Morin, sociologue français, expose les sept savoirs fondamentaux qui sont - selon lui - trop souvent ignorés dans l'éducation. Ce livre, qui est l'ultime volet d' une «trilogie pédagogique», reprend des thèses déjà partiellement exposées dans La tête bien fa ite et Relier les connaissances. Sur quelles bases théoriques pouvonsnous nous appuyer pour considérer e t surmonter les immenses ruptures qui s'accroissent? Pour l'auteur, l'éducation du futur, aussi bien celle des enfants que celle des adultes, doit se fonder sur une COlUlaissance consciente de ses erreurs et des illusions, les principes d'une connaissance pertinente, l'enseignement de la condition humaine et de l'identité terrienne, mais il conviendra aussi d 'affronter les incertitudes, d 'enseigner la compréhension et l'éthique du genre humain. Pour Edgar Morin, ces savoirs sont essentiels pour comprendre les mutations du monde nouveau qui nous entoure.
Edgar Mori/! . Les sept savoirs nécessaires ti l'éducation du f"tllr. Paris: Seuil, 2000 (Unesco 1999).
EDGAR MORIN liES SEPT SAVOIRS
t
Avec j IIstine et l'île aux fruits rouges, les Editions Nord-Sud proposent a u jeune lecteur de réfléchir au
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Pour écrire, il ne suffit pas d'appliquer des règles linguistiques. C'est aussi s'approprier un outil avec lequel chacun de nous entretient des rapports complexes. Christine Barré-de Miniac cherche à éclairer les différentes dimensions individuelles et collectives qui entrent en jeu dans le procesS llS d'écriture. Les différentes sciences sociaJes sont prises en compte pour éclairer chacune de ces dimensions. La réflexion est prolongée par des pistes didactiques et des propositions de formation des enseignants.
Avec La petite musique, Claude Singer revisite l'histoire de Noël. Le texte en vers libres est fort, les mots résonnent, tantôt sévères et durs, tantôt doux et remplis d'amour. Illustré par Chantal Muller van den Berghe, cet ouvrage fera un magnifique cadeau ... pour le Noël prochain.
Clallde Singer, Chantal Muller van de1l Berghe (ill.). Strasbourg: Editions du Signe, 2000.
Christine Barré-de Miniac. Le rapport à l'écriture. Aspects théoriques et didactiques. Villeneuve d'Ascq: Presses universitaires du Septentrion , 2000.
I;J ECESSAIRi:S
L'EDUCATION
DU FUTUR
,.
Lucien Criblez, Rita Hofstetler (dir.), Danièle Périsset Bagl10ud (collab.). La formation des enseignant(e)s primaires - Histoire et réformes actuelles. Berne: Peter Lang, 2000.
Danielle Bertrand-Poirier et al. GramIl'laire. Montréal: Chenelière / McGraw-Hill,2000.
i
R~ - Février 2001
Grammaire! Le titre est sobre. Heureusement, l'ouvrage n 'est pas aussi austère. Il propose des pistes de travail à partir de la Gestion mentale, théorie élaborée par Antoine de la Garanderie. On y retrouve les principaux concepts développés par le maître. Une fois
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NOS RUBRIQUES
GRAPPILLAGE
PASSAGE EN REVUES
Les ~~ du mois
Les 1LtIM4 du mois Le Monde de l' éducation
•i
Une langue est apprise lorsque les élèves apprennent par et au sujet de cette langue simultanément, dans des activités orales et écrites. Il n 'y a pas de séquence de compétences dans le développement de la langue. Enseigner W1e langue aux enfants ne va pas leur en faciliter l'usage. La notion «d'abord tu apprends à lire, ensuite tu lis pour apprendre» est erronée. Les d eux doivent se produire simultanément et se supporter réciproquement.
Apprendre, c'est un effort. Aucune machine, aucune recette, aucune pilule ne peut le faire à notre place. Au jeu de l'apprentissage, il faut toujours payer de sa personne. Ce qui est donné instantanément, qui ne requiert aucun entraînement, auc une recherche, aucune étude, n'apporte rien. Des maîtres peuvent nous guider, des méthodes nous aider, des machines nous assister, des professeurs nous instruire, mais il nous faudra toujours parcourir le chemin si nous voulons arriver au but.
Robert J. Marzano, Diane E. Paynter. Lire et écrire. Nou velles pistes pOlir les enseignants. Bruxelles: De Boeck, 2000, p. 27.
François de Closets. Le bonheur d'apprendre. Paris: Sel/il,
Que de sources, de causes d'erreur et d'illusion, multiples et sans cesse renouvelées dans les connaissances. D'où la nécessité, pour toute éducation, de dégager les grand es interrogations sur notre possibilité de connaître. Pratiquer ces interrogations sur notre possibilité de connaître constitue l'oxygène de toute entreprise d e connaissance. De même que l'oxygène tuait les êtres vivants primitiis jusqu 'à ce que la vie utilise ce corrupteur comme détoxication, d e même l'incertitude, qui tue la connaissance simpliste, est le d étoxifian t de la connaissance complexe. De toute façon, la connaissance reste une aventure pour laquelle l'éducation doit fournir les viatiques indispensables.
Edgar Morin. Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du fu tur. Paris: Seuil, 2000, p. 31. 38
gérien.
Edgar Morin. Les sept savoirs nécessai1'es à l'éducation du futur. Paris: Seuil, 2000, p. 103.
La boutade, attribuée à tort à Alfred Binet, «l'intelligence, c'est ce que mesure mon test>, en dit long sur le sujet. D'w1e part, elle permet de déduire que c'est l'empirisme psychométrique qui est à l'origine de l'élaboration des théories de l'intelligence .. . ce qui n'est pas tout à fait faux pour les théories factorielles notamment. D'autre part, elle semble indiquer que l'intelligence peut se réduire à sa mesure. Il y a matière à contester cette dernière assertion. En effet, s'il est scientiiiquement acceptable d 'évaluer certaines formes d'intelligence, les mesures ne sont pas exhaustives.
fean-Luc Bernaud. Tests et théories de l'intelligence. Paris: Dtmod, coll. Les topos, 2000. R~ - Février 2001
à de plus en plus d'enseignants la possibilité de faire des sciences en classe. Une interrogation demeure cependant: est-ce que l'enseignement des sciences a véritable-
Babylonia
BABYLONIA ~ ::~4'
E::::=- i:?- §:
ment changé? JOI fournit des
Cahiers pédagogiques
Le doss ier du premier nu-
((Peut-on être conseiller pédagogique? », telle est la question posée dans le numéro de janvier 2001 des Cahiers pédagogiques. Le dossier donne la parole à des stagiaires, des conseillers et des inspecteurs, mais pose aussi un certain nombre de questions d'ordre
méro de l'année 2001 du
général. Un chapitre est éga-
Monde de l'éducation est consacré aux incivilités qui minent l'école . Pour Eric Debarbieux, spécialiste de la violence à l'école, «l'incivilité est une crise de sens) , Quelle réponse éducative apporter? Aujourd 'hui, l'exclusion n'est plus la seule réponse e t des établissements inventent une autre solution prometteuse d'espoir, à savoir «l'inclusion» ou le suivi rapproché des élèves. La rubrique «d éba t» tente de répondre à une autre question délicate: comment parler du conflit israélo-palestinien en cours d'histoire?
lement dédié à la fo rmation . Phili ppe Perrenoud, invité à s'exprimer sur cette question, propose de mettre la pratique réflexive au centre du projet de formation.
1996, p. 405.
La situation est paradoxale sur notre Terre. Les interdépendances se sont multipliées. La communication triomphe, la planète est traversée par des réseaux, fax, téléphones, portables, modems, Internet. La conscience d 'être solidaires dans leur vie et dans leur mort devrait lier désormais les humains les uns avec les autres. Et pourtan t, l'incompréhension demeure générale. Il y a certes de grands et multiples progrès de compréhension, mais les progrès de l'incompréhension semblent plus grands encore. Le problème de la compréhension est devenu crucial pour les humains. Et, à ce titre, il se doit d'être une des finalités de l'éducation.
nit quelqlles pistes d'activités possibles avec les tout-petits. La rubrique «Nouvelles de l'étranger)) invite il la découverte du système scolaire al-
JDI
Une fiche pédagogique four-
R~ - Février 2001
Sciences humaines Le dernier numéro de Scien ces humaines fait le point sur Freud et la psychanalyse aujourd'hui. La rubrique ( Echos des recherches») relate les conclusions de la réunion d 'experts en novem bre dernier au centre de recherche s ur l'éducation de
l'OCDE. L'une d'entre elles met en évidence que l'éducation n'est pas une marchandise et qu'aucun des experts, venus de 24 pays, ne souhaite que la tra nsm ission des connaissances soi t mise en marché, de manière incontrôlée et générale. Autre interrogation concernant l'éducation dans ce numéro: quels savoirs enseigner? La réponse est donnée via deux livres
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Baby/o,lia, revue pour l'enseignement et l'apprentissage des langues, propose dans son numéro 3/2000 une vue d'ensemble de la production de manuels et de supports didactiques pour les L2 en Suisse. Il s'agi t entre autres de discuter ju squ'à q uel point les postulats d id actiques contenus dans le ((Gesamtsp rachenkonzepb) ont é té réalisés dans les matériels de publication récente. Parmi les divers articles, citons celui de Jean-François de Pietro, co llabora teur scientifique à l'IRDP, sur des o util s didactiques pour un éveil aux langues. Ce num éro es t distribu é au prix de
Fr. 16.- (+ trais de port) auprès de: Babylonia, cp 120, CH6949 Comano, Télécopie: 091 941 48 65, Courriel: babylo-
Education enfantine La revue Education enfantine aborde la thématique d e l'oral dans son dossier d u mois de janvier. Pour le linguiste Frédéric François, il faut parvenir à obtenir de «vraies» discussions avec les enfants pour que ces derniers puissent progresser à l'oral.
éléments de réponse.
nia@iaa.ti-edu.ch. Les synthèses des articles sont disponibles sur Internet à l'adresse:
htW:/lbabylonia.romsem.un Le Journal des instituteurs et professeurs des écoles s'intéresse dans son numéro de janvier 2001 à l'enseignement des sciences. En France, l'opération «La Main à la pâte» a mis la science sur le devant de la scène. L'opération a donné
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Toutes les revues mentiol/llées
daus cette rubrique sont dispo· nib/es à l'OROP et/Oll à la Biblia· t/lèque cfll1lO1lale.
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1NFORMATIO NS OFFICIElLES
HEP
OROP / ODiS
«Féconder le passé pour enfanter l'avenir, que tel soit notre ~)
H~~2001
Cette pensée de Teilhard de Chardin m 'accompagne, jour après jour, depuis plus de trente ans. Aujourd 'hui, au moment où je découvre peu à peu la richesse et la complexité de la tâche qui attend les bâtisseurs de la nouvelle Haute école pédagogique valaisanne, elle me paraît plus que jamais d'actualité.
Féconder le passé ••• Héritière d'un passé plurimillénaire, l'école suscite des débats enflalmnés entre des calnps apparemment irréductibles. Aux nostalgiques d'une école fondée sur des principes traditionnels' répond le chœur des tenants d ' une pédagogie active, centrée sur le développement d' un «enfant-citoyen».
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Notre réflexion doit s'enrichir des diverses pratiques régionales.
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Au-delà de cette querelle stérile, il m ' apparaît que celles et ceux qui parlent de formation et s'y investissent se retrouvent sur un point. Ils désirent tous construire une école capable d'instrumenter solidement les enfants pour qu'ils puissent donner un sens à leur vie. Seule la manière d 'y parverur diffère. Or la somme des cOlnpétences acquises par les .cteurs de l'école est immense et pertinente. C'est à cette source qu'il convient de s'abreuver. Chaque enseignant, mais aussi cha-
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que parent, chaque élève, chaque responsable scolaire porte en lui de quoi améliorer la qualité de l'école.
Pour enfanter l'avenir ••• Certaines lignes de la future HEP sont d 'ores et déjà tracées. Les responsables politiques lui ont assigné trois nüssions: former les en seignant(e)s, développer un centre de recherche et de développement et exploiter un centre de prestations. Ils ont également mis l'accent sur le renforcement de l'identité cantonale par une nleilleure connaissance des deux régions linguistiques. Ils ont jugé bon de décentrer l'école sur plusieurs sites. Pour nous l'avenir est donc jalonné. Il nous reste à trouver la bonne trajectoire qui respecte le parcours mais nous conduise s ur les marches du podium. Une fois encore, notre réflexion doit s'enrichir des diverses pratiques régionales. Audelà des contraintes, nous devons dégager les lignes de forces qui aboutiront au succès. On entrevoit de futurs enseignants valaisans profondément sensibilisés à la richesse d'une deuxième culture et la faisant partager à leurs élèves. On imagine la nécessaire réconciliation de La formation initiale et de la formation continue, toutes deux ne formant qu'une seule arche de développement personnel. On voit enfin les bibliothèques d'enseignants se Inuer en médiathèques pédagogiques étroitement apparentées aux autres sources de documentation et de savoir2 ..
ORDP
ODiS
Centre de documentation - Sion tél. 027/ 60641 50 & fax 027/ 60641 54 @mail: docordp@ordp.vsnet.ch http ://www.ordp.vsnet.ch /
tél. 024/486 11 80 fax 024/486 11 84 @mail: biblio.bcvsm@bcvsm.vsnet.ch
Que tel soit notre présent ••• Notre présent est donc tout tracé. Il faut, bien sûr, répondre aux multiples questions pratiques de locaux, d'équipement de règlements, de délais et d'organisation. Sans réponses satisfaisantes à ces questions triviales, aucun développement n'est possible. Il nous appartient surtout de prendre des options pertinentes et de les réaliser. Les recommandations de la Conférence des directeurs de l'instruction publique (CDIP) concernant la reconnaissance des HEP apportent à cet égard un éclairage utile. Mais c'est vraiment en étant attentifs en permanence aux besoins spécifiques des personnes de notre canton que nous pourrons bâtir Wle formation efficace. Aussi nous désirons intensifier les contacts avec celles et ceux qui réfléchissent sur l'école, mais plus encore a vec celles et ceux qui la vivent de l'in tériem, enseignants, parents, élèves. Nous les solliciterons abondamment et nous les remercions d 'ores et déjà de nous enrichir de leur expérience e t de leur réflexion.
Horaire hebdomadaire
Horaire hebdomadaire Service du prêt
Lundi au vendredi: centre de documentation Permanence téléphoruque 8 h 00-12 h 00 Service de prêt 13 h 30-18 h 00
lu-m.-je-ve salle lecture mercredi salle lecture samedi salle lecture
Fer/Ile/utes exceptionnelles lundi vendredi lundi jeudi vendredi lundi jeudi jeudi
19.03.01 13.04.01 16.04.01 24.05.01 25.05.01 04.06.01 14.06.01 01.11.01
St-Joseph Vendredi Saint Lundi de Pâques Ascension Pont Ascension Lundi Pentecôte Fête-Dieu Toussaint
Vacances d'été fermeture dès le mercredi 04.07.2001 au soir reprise dès le lundi 13.08.2001 à 13 h 30 Dura nt la semaine pédagogique ouverture spéciale de 9 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 18 h 00 Vacances de Noël fermeture le vendredi 21.12.2001 au soir reprise le jeudi 03.01.2002 Les 3 et 4 janvier 2002: ouverture spéciale de 9 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 18 h 00
15 h 00-18 h 00 fermeture à 18 h 30 14 h 00-18 h 00 fermeture à 18 h 30 14 h 00-17 h 00 fermeture à 17 h 30
Odis fermé
Fermetllres exceptionnelles llmdi lundi mardi vendredi samedi lundi jeudi vendredi samedi lundi jeudi mercredi mercredi samedi jeudi samedi
19.03.01 26.02.01 27.02.01 13.04.01 14.04.01 16.04.01 24.05.01 25.05.01 26.05.01 04.06.01 14.06.01 01.08.01 15.08.01 22.09.01 01.11 .01 08.12.01
St-Joseph Carnaval Carnaval Vendredi Saint Samedi Saint Lundi de Pâques Ascension Pont Ascension Pont Ascension Lundi Pentecôte Fête-Dieu Fête nationale Fête de l'Assomption Saint-Maurice Toussaint Immaculée Conception
Maurice Dil'ren Vaconces d'été Fermeture dès le vendredi 29.06.2001 au soir Reprise dès le lundi 20.08.2001 à 15 h 00
---Notes J
Juillet: ouverture tous les mercredis (4-11-18-25) Août: jeudi 2 - mercredi 8 - jeudi 16
Voir à ce propos l'essai d'Adrien Barrot, L'el1seignel1lel'll mis à mort, Librio, j l/il/el 2000.
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0" peflt égaleme/lt rêver de former des enseignants aussi assoiffés de transmettre leur savoir que ceux du magnifique film de la jeune réalisatrice iranienne Samira Makmalbaf «Le tableau noir».
R4c~ - Février
2001
Vaconces de Noël Fermeture le samedi 22.12.2001 (vendredi 21 pour l'ODIS) au soir Reprise le lundi 07.01.2002. R~. Février 2001
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INFORMATIONS OfFICIElLES .f.
CYClE D'ORIENTATION
COO
1)~ des proiets COO? Initiales pour initiés? .. il est vrai que l'appellation n'est pas de chez nous, puisqu'elle nous vient de France voisine: Conseillère ou Conseiller en Développement Organisationnel des écoles.
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Il y a quelques années, de nombreux enseignants valaisans, tous degrés confondus, se sont engagés dans une fOlmation chapeautée par l'Institut Universitaire de Fornlation des Maîtres de Lyon. Il s'agissait de former des «personnes ressources» qui se mettraient au service de l'école. Une trentaine d'enseignants sont arrivés au terme de cette formation. Diplôme en poche, ils sont maintenant prêts à soutenir des projets ou d'autres initiatives dans les centres scolaires. Les COO se sont constitués en association autonome de manière à pouvoir assurer aux écoles une totale confidentialité - aucun rapport n'est fait aux autorités (sauf un décompte d'heures) sur les besoins et les demandes des établissements scolaires.
Un plus pour les é(oles Les COO ont à cœur de voir le courant passer: améliorer la collaboration, la communication, donner l'envie de faire des choses ensemble. Ils ont appris à gérer des conflits, à faire ressortir les points forts des personnes et des établissements tout en nlettant en lumière les zones d'amélioration possible. Si vous souhaitez un regard extérieur pour vous aider à y voir plus clair objectivement, si un coup de
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pouce vous était utile pour préparer, structurer, animer une séance, mettre en place des critères d'évaluation, conduire, instrumenter un projet n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse ci-dessous. Nous, les COO, sommes là pour tous les enseignants: il suffit qu'un petit groupe ait la volonté d'entreprendre quelque chose. Ensemble, nous planifierons, nous structurerons, nous construirons des outils
adaptés pour une meilleure qualité de vie au quotidien. Vous avez un rêve? un projet? une utopie? ... et l'envie de partager? Faites appel à nos services pour une action ponctuelle ou pour un projet de longue haleine. Les frais sont pris en charge par le OECS. Pour ce faire, il vous suffit de vous adresser au Service de formation tertiaire, Formation continue, ORDP, CP 478, 1951 Sion
(DO - des exemples? • A la suite d'une réunion, quelques enseignants partagent de manière informelle leur souci de voir certains collègues monopoliser la parole alors que d'autres n'osent carrément pas s'exprimer. Que faire pour que la situation ne se détériore pas davantage? L'idée surgit alors de contacter des COO (qui viennent généralement à deux) et de leur exposer ce souci. Comment faire de façon pratique? On s'annonce à l'adresse ci-dessus, puis on est contacté pa, téléphone. On s'entend sur la marche à suivre, par exemple, les COO pourraient suggérer d'obtenir l'adhésion du groupe afin qu'ils puissent assister à la prochaine réunion des maîtres, observer la façon de fonctionner et redonner au groupe une image de son fonctionnement. Après cet «état des lieux», des pistes de changement pourraient ètre explorées. • Une association d'enseignants souhaite organiser une journée de réflexion pour ses membres. Voilà l'occasion rêvée de faire appel à des COO, soit pour aider à structurer la journée soit simplement pour l'animation d'ateliers. • Un établissement scolaire aimerait travailler sur un projet commtlll et hésite face aux nombreux choix. Des COO appelés à la rescousse aideront à clarifier les besoins de l'école de manière à choisir un projet pertinent et le mener à bon port. Ce sera l'occasion rêvée d'activer les ressources de chacun et de les valoriser. • Une école se lance dans une nouvelle formule d'évaluation des élèves. Les forces se dispersent, comnlent tenir compte de l'avis des parents, des autorités, des maîtres de tous les niveaux tout en respectant les besoins de l'enfant et les exigences des programmes? Où sont les valeurs fondamentales? TI semble qu'un regard extérieur permettrait de faciliter le dialogue.
R~ - Février 2001
Informations pour les examens cantonaux
de~~2001 fronçois éuit (fRANÇAIS 1)
fronçois orol (fRANÇAIS II)
• L'examen ne se compose plus que d'une seule épreuve globale (FRANÇAIS 1) divisée en 2 parties.
• 4 sujets, en lien avec les années de programme, ont été retenus.
- Français Expression (60 pts) durée = 100 minutes - Français Structuration en lien avec la partie Expression (30 pts) durée = 50 minutes • Le calcul de la note se fait sur le total de points (90 pts). • La partie «Français écrit» compte pour 3/4 de la note de l'examen • L'examen se déroule sur 3 heures. L'ordre est le suivant: Expression (2 heures suivies) puis Structuration (1 heure) • Les ouvrages de référence ne sont pas autorisés pour la partie Structuration • Le dictionnaire et les autres DUVI'ages de référence (grammaire Mauffrey-Cohen, et Bescherelle, ou autres, pour la conjugaison) sont autorisés uniquement pour la partie Expression. Il serait bon, d' (~entraînen) les élèVes à travailler sur une période 100 minutes, c'est-à-dire 2 cours, afin qu'ils apprennent à gérer le temps à disposition. De mêlne, l'utilisation efficace d'ouvrages de référence demande un apprentissage de longue haleine faute de quoi le risque de perte de temps est important. R~ - Février 2001
- 2< générale ou niveau Il: Présenter une nouvelle fantastique et en lire un extrait choisi.
- 2c secondaire ou niveau 1: Présenter un texte argumentatif (ex. article de presse) parmi 3 textes préparés et prendre position contre ce que développe l'auteur. - 3c générale ou niveau I: Présenter un roman tiré de la littérature française ou romande du XIX' siècle ou du XX, siècle, lire un passage choisi et donner son point de vue. - 3 e niveau II: Présenter un texte argumenta tif (ex, article de presse) parmi 3 textes préparés et prendre position contre ce que développe l'auteur. Des pistes de travail et des ouvrages de références sont indiqués, sur demande, par le coordinateur qui reste à disposition pour des informations complémentaires. Veuillez transmettre rapidement aux élèves les informations nécessaires à la préparation de l'examen. L'enseignant(e) devrait intégrer la matière de l'examen oral à son programme de l'année afin que chaque élève bénéficie, sous une forme ou sous une autre, d'un travail commun et conséquent.
Le Coordinateur de français au CO
Ledures suivies à disposition à l'ODIS La scieuce-fiction - 13 nouvelles, coll. Récits du monde, édition Nathan, 1998 Le fantastique - 14 nOl/velles, coll. Récits du monde, édUion Nathan, 1998
Collection dirigée par Antonia Gasquez et Edith Heintzmann, professeurs certifiés de lettres modernes. La Collection Récits du monde est consacrée à l'étude d'un genre littéraire - conte, mythe, fantastique, science-fiction .. . - à travers des récits courts et complets. Ces contes, récits et nouvelles, issus de cultures très diverses de l'Antiquité à nos jours ont tous été choisis pour leur importance et leur richesse. Chaque recueil comporte quatre parties: 1. notions: définitions générale et comparaison avec les genres voisins 2. aspects: examen des composantes internes (situations, personnages, thèmes, messages ... ) 3. formes: étude des catégories et types de récits propres au genre abordé 4. prolongements: lecture de récits ou de documents complémentaires (opinions critiques, textes à savourer, jeux .. .) Un questionnement progressif accompagne chaque récit. Il propose trois types de questions: observation
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(analyse linéaire), synthèse (étude progreSSIve de la notion), recherches et création (élargissement des connaIssances et production ersOimelle d'écrits). p La science-Hetion
I NF O RMATlON ~ • L:int*:rrogation SUr la science: Le W·Ctllt MacauLay - Robe t S·l berg r 1 vero La t· , 1 q,ues Ion metaphysique. La p anete aux sept masques _ Gérard Klein •
~'humour; Commen.t le monde
echappa à la ruine - Stani/as Lem ". reste un geru'e inconnu: ce genre La Cybériade ' notamment littéraire pose la queso La poésie: Août 2002. Rencontre tion de l'évolution de l'humanité et noctllrue - Ray Bradbury, Chrode~ conséquences du progrès scienruques n1artiennes tifIques. Sans parler des <'p ion• Une forme rare, le théâtre: Homl11ers» célèbres du genre, Jules Verl11e ~" robot? Karel Capek, Rosne et H.G. Wells, on pourrait trouSUm S lffilversaI robots ver chez des auteurs plus anciens comme Rabelais, Voltaire ou Swift des textes qui relèvent de cette·msLe fantastique p~ration. L objet du recueil est préciPeur, doute, surprise: tels sont les sement de susciter, chez les adolessentiments éprouvés par les leccents; le d~sir de lire, de connaître teu,rs de, récits fantastiques. Car et d apprec1er la science-fiction ~ s agIt d un genre qui nous oblige dans sa diversité et sa richesse. a paroCIper. Le monde imaginaire propre au fantastique est différent Exemples de nouvel/es: • L'évasion: Chasse dans le rêve _ de celtu des contes et de la sciencefJchO~. Les écrivains y mettent Wladimir Colin en prese~ce ~es univers habituel• La critique socjale: Sombre interlement separes, incompatibles. le Lude - Fredric Brown et Mark mystère qu'ils proposent ne s:réReynolds sout pas. ' .
1
Exemples de nouvel/es: o La vi~ et la mort: Palpitations à I1ltll11lt: Il y a lm fal1t8me dans la gt"altge - Oino BUZzati • L'animé et l'inanimé. L 'ellregis~ tremellt mystérieux - Al . d Grine ex an re
1.
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o
Le rêve et la réalité: Effets d 'tilt ~:~~e tltterro11lpu - Luigi Piran-
La Folie et la raison: Qui sait? _ Guy de Maupassant o Le point de Vue narratif. Le ,.êve, Anton Tchekhov o L'humour: Le jouI" où iL plut des chapeaux a Ltlle - Gianni Rad . o L Ch t L" . a u e: ecrrteau - Le rien _an La rampe - Jacques Sternberg o
Pour information, ces deux titres
(~haqu~ titre à 50 exemplaires) sont d.lsponlbles à l'OOIS de St-Maurtc; ~version 4'/3' et 6'/5') et sont pre.tees durant une période de 3 mOlS. Possibilité de réservation.
Les heures d'ouverture de l'OOIS sont lu-ma-je-ve 15 h 00-18 h 00 me 14 h 00-18 1100.
Examens cantonaux 2000 / 2001 (12 et 13 juin 2001) Communications à l'attention des ense· 19nants de Mathématiques au CO ~valuation: ~émarche de résolution et solution . Les cornges des épreuves de ma thé ti· b ' , h ma ques propos t ' ~es a caque problème. Cela im li . , en, a nouveau, une ré artition·
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~~:~: ~~;:::~~!:~~~~:~~~:'I~:~~r~r;~~~:1:1;:::;:~~:~e::~of~iOL~é~~~b~:%t~ l~~;~: ;~~~~~~su~~~:
~~~~:~e~e reponse fausse n'implique nUllemen~~~~~;1:~:::; s~~e du problème ~t pour l'attribu~~~~~~ lenne aucun pOint à la résolution d'un
Remarques o Conune par le p ' 1 des ériod asse, es examens cantonaux de mathémati ue ~ " par:"s de l';:!~:~P~ de 50 ;;;~nutes effectives. li est donc 'lm:é~::J~ prevus et conçus pour se dérouler sw· o
~our:u1t
séri:sl:~tiv~~~:~~~~:~~~~tal~og~~:~:tne
Examens écrits de 2(0 et de 3(0 niveaux 1 et 2 Les épreuves présenteront une structure semblable à celle des examens des années précédentes et le temps imparti est de 50 minutes. Elles ont été validées dans plusieurs classes et les rédacteurs ont tenu compte des remarques faites par leurs collègues.
Examens oraux de 2(0 et de 3(0 niveaux 1 et 2 • Le Horen s' organise selon la forme habituelle durant la semaine des oraux.
- évaluation: Les critères d'évaluation portent sur le respect du thème, la richesse du vocabulaire, la correction des structures de phrases, l'utilisation de structures complexes (mots de liaison, adverbes, phrases complexes, etc ...), la fluidité du langage (prononciation et qualité de l'expression). Les élèves sont tenus au courant des critères d 'évaluation et du barème appliqué.
;ar:;:::~;;i~;; l~sn;f:v~~ur
avril, une n(eGdoivent chacune des egres, sections ou mve nf e fie randeurs et M ) porter des informations ~~~ co . and us). Ces activités, à travailler individuel! es ures vous sera proposée (tous nécessaire, les apprentissag:selgnant et à l'élève (analyse qualitative des acq~:e;tdou en grou)pe, :isent à apes erreurs et a réguler, si o
Hervé Schild, coordinateur Math au CO
L'épreuve comporte deux parties (A et B) de 6 points chacune et totalise donc 12 points. Dans la partie A, l'élève s'exprime librement durant Wle minute sur le thème tiré au sort. Dans la partie B, il aura à répondre à 6 questions liées au même thème que dans la partie A. - p,.éparation: Début mai, les enseignants reçoivent, par le canal des directions, les thèmes à préparer. Ils les communiquent à leurs élèves. Les enseignants peuvent préparer ces thèmes avec leurs élèves. Ils leur transmettent également les critères d'évaluation et le barème applicable. Le jour de l'examen, l'élève tire au sort un des thèmes. Il dispose de 10 minutes de préparation pour l'ensemble de l'épreuve orale et n'a pas droit à un ouvrage de référence.
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R~, Février 2001
R~ - Février 2001
o
Le Sprechen niveau 1 Les élèves auront à s'exprimer sur des thèmes proposés. Ils devront observer des contraintes d'ordre grammatical et syntaxique (utilisation de prépositions, adverbes, adjectifs déclinés, phrases complexes, etc .. .). La richesse du vocabulaire, la correction grammaticale et syntaxique, la fluidité du langage seront également évaluées.
Allemand en ~ Epreuve de référence - 4P
Epreuve de référence - 6P
Les maîtres de 4P recevront au printemps 2001 une épreuve de référence à faire passer à leurs élèves à la fin mai 2001.
Sur la même orientation, une épreuve de référence sera distribuée aux maîtres de 6P.
• Le Sprechen niveau 2
' • De même, si la solution ~ . , en en a a repollse. one ImperatIvement no~ . () trouvee n est pas correcte l' · . m~e s dans ~e cheminement de l'élève et en teni; enseIgnant dOIt pouvoir retrouver la oules erreur o
Examens cantonaux d' ~ 2001 au CO
- struchlre:
.
OfFICIEllJ S
Cette épreuve est composée de 2 parties. L'une permet d 'évaluer le développement des compétences orales de compréhension, d 'expression orale guidée (compléter un dialogue) puis libre (s'exprimer sur la base d'une image en réutilisant structures et lexique appris). L'autre partie permet d' éval uer les connaissances acquises en lexique avec dé terminants, en structures, en conjugaison (présent, impératif) sur la base d 'exercices de même type que ceux travaillés durant l'aIUlée scolaire. Les résultats de ces épreuves ne se transmettent pas en note mais en mention selon les critères indiqués par l'épreuve. Une dizaine de classes seront invitées à retourner les résultats pour analyse.
Celle-ci vise: 1. à attester du développement des compétences de compréhension et d 'expression orales et écrites sur les 4 premiers thèmes proposés par T3 selon les objectifs précisés dans le chapitre "Survol du plan d 'enseignement» des pages 4 à 11 du livre du maître. 2. à attester de connaissances lexicales et structurales 3. à soutenir les enseignants dans l'orientation de leurs élèves. Ce test sera envoyé dans le courant du mois de mai, son utilisation est laissée au libre choix des maîtres. Comme selon la loi, il n 'y a pas de note en 6P, les résultats seront transformés en nombre de points. Une dizaine de classes ayant utilisé ce test seront invitées à transmettre les épreuves pour analyse.
Commission des examens
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INFORMATlON~
DÉPÔT SCOLAIRE
Livres scolaires: ~AMI~
tif et supprimera progressivement l'édition du catalogue qui peut être imprimé en fonction des propres besoins des écoles.
Commandes particulières Plnn de situation du nou,'e.lu depôt scolain' Sortie nDtomure : Sion ou(>st Sion
tu
Les écoles ou les communes qui ne possèdent pas encore de liaison «Internet» peu-
Dcpôt scolain~ (B:lt. Swlsscom)
vent s'adresser au secrétariat
Dépôt des ouvrages scolaires Pour mieux servir les classes de la scolarité obligatoire du Yalais romand, l'ORDP a transféré le Dépôt des ouvrages scolaires de Châteauneufl Conthey à Sion, dans le Dépôt Swisscom qui se trouve dans la zone industrielle de St-Hubert, au chemin St-Hubert 2.
Pour s'y rendre, le chemin le plus fadle est celui qui passe par la
!•
sortie ouest de l'autoroute à Sion
Des places de parc en suffisance se
(cf. graphique ci-annexé). L'inscrip-
trouvent devant l'immeuble «Swisscorn». Un quai de chargement est si-
tion Swisscom est bien visible de loin. Le Dépôt est situé à gauche, au fond du grand hall d'entrée. Le même bâtiment abrite l'Ecole des Métiers.
tué au nord du bâtiment et facilite les gros transbordements par camion ou chemin de fer. Dès la fin janvier, le Dépôt des ou-
Depuis la ville de Sion, il faut prendre la direction des ateliers St-Hubert, en passant sous la gare à droite. Les dépôts Swisscom font face à Rhône FM ou Yalprint.
vrages scoJaires est ouvert, comme d'habitude, de 14 h 00 à 17 h 00, le
mercredi après-midi. Monsieur et Madame Michel-André et Cécile Monnet accueilleront les visiteurs avec beaucoup de sollicitude et de gentillesse, comme ils le font depuis 1988.
PUBLICITÉ Catalogue des ouvrages scolaires
l ' NIVO ACTIV
Le catalogue des ouvrages scolaires a fait J'objet d'une nouvelle présentation, en raison du déménagement du dépôt et des nombreuses fautes, erreurs ou oublis qu'il contenait, ce dont nous vous prions de bien vou-
~©(Q)OO(Q)~~@~~ \f(Q)OO©'il\l(Q)OOOO~\b ©~~Wl(Q)OO~®\b~ 1_~IWiI\l@il
loir nous excuser.
OFFICIElLES
de J'ORDP (027/606 41 52) pour obtenir un exemplaire ou auprès des responsables des Livres scolaires (tél. 0271606 41 51198 ou fax 027/6064154/98).
Les écoles souhaitant acquérir des ouvrages ou du maté-
riel qui ne figurent pas au catalogue peuvent également bénéficier des conditions faites à l'ORDP pour des achats groupés. L'ORDP accepte de servir d'intermédiaire pour autant que les indications bibliographiques soient correctement libellées, que la demande soit agréée par les autorités communales et la direction de l'ORDP (pas de commandes directes auprès d'une Maison de diffusion).
Commandes Souhaits
Les commandes ne sont pas acceptées par téléphone ou par e-mail. Elles doivent être faites par écrit et peuvent être transmises par fax, en principe au moyen du bulletin spécifique,
Seules les commandes munies du sceau officiel de la commune, de la
par ordre numérique des ouvrages
commission scolaire ou de la direc-
et en regroupant sur le même numéro les quantités désirées.
ventions cantonales.
Ponl
d~s
Ronquoz
Souhaitant vous servir dans les meilleures conditions,
tion d'école bénéficieront des sub-
nous attendons vos remarques éven-
tuelles sur l'application de ces nouveautés.
Le directeur de l'ORDP Jean-Pierre Salami"
ÉCHANGES LINGUISTIQUES
Des proiets pour ~
Le catalogue est consultable sur le site Internet de l'ORDP www.ordp. vsnet.ch; vous pouvez le parcourir
en cliquant sur "Catalogue des ouvrages scolaires» , Vous pouvez préparer vos commandes à partir de
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logue des ouvrages scolaires du Haut-Valais».
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Tél. 027/456 83 77· Fax 027/456 83 76
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l'écran et connaître le coût approximatif de celles-ci. Ce fait facilite grandement la constitution du bulletin de commande habituel. En caS de nécessité, vous pouvez procéder
par son informatisation, sera évolu-
R4c~ - Février 2001
Le Bureau des échanges linguistiques se réjouit de pouvoir vous annoncer que la campagne pour la promotion des projets «BONUS d'échange» et "COTE A COTE» patronnés par CH Echanges et subventionnés par la Fondation Paul Schiller se poursuit. Les enseignants des degrés primaires et secondaires ont ainsi enCore la possibilité de s'inscrire auprès du Bureau pour trouver un partenaire dans le Haut-Yalais ou en Suisse alémanique. R~- Février 2001
Comme le projet Schiller a déjà été présenté en détail dans «Résonances» (cf. no. 3/99), je me contenterai de vous rendre attentifs à certains points. Le projet "COTE A COTE" prévoit un échange de correspondance ou des rencontres de courte durée entre enfants du même âge d'une autre région linguistique. L'appui peut aller jusqu'à Fr. 200.- pour les organisateurs et peut atteindre Fr. 1000.- par école établissant un partenariat.
Le deuxième projet plus ambitieux, «BONUS d'échange» s'adresse aux écoles du secondaire et du primaire. Il préconise un rapprochement de classes ou de groupes d'élèves entre les régions de langues différentes. Les établissements désirant s'engager dans un partenariat à long terme sont tout particulièrement recherchés et bénéficient de conditions particulièrement intéressantes. En effet, la Fondation prend à sa charge les 3/4 du montant global des activités d'échange, au max.
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Fr. 3000.- pour des projets avec visites réciproques, voire Fr. 4000.en cas d e camps scolaires en commun. Plusieurs professeurs ont d éjà organi sé des échanges da ns le ca dre d e ces p rojets et ils en sont e nch antés, ainsi que le urs élèves. Ces éch anges o uv ren t p arfois des p erspectives insoupçonnées comme en témoigne le com p te rendu d'un collègue que je rem ercie vivement d e son apport. Tou tes les théories du m ond e n e réussiraient pas à refléter mie ux ce q ui p eut se produire d urant u n échan ge. Gageons que ce témoign age encouragera un grand nombre parmi vo us à tenter une expérience semblable! Les élèves en seront les premiers bénéficiaires e t vous le revaudront. TRAUM - ENTOECKUNG MUT - ABENTEUER - FREIHEIT KONTAKT - FREUNDSCHAFT
l '
,i
,.
Voici quelques mots allemands, qui une fois expérimentés sur le terra in, résonnent plein Sud e t romand . C'est a ussi enthousiaslna nt et aussi beau que cela, un écha nge! Du m oins, c'est ce que n os élèves n ous en apportent, é tonnés qu'ils sont par la diversité et p ar la richesse d ' une telle aven ture. Q u ' il est agréable d 'entendre de leur bouche que l'accueil, là-bas,!"t cordial, qu'ils ont par différents stratagèmes, réussi à surmonter leur timidité et dire ce qui en eux désirait s'exprimer. C'est toujours trop court un échange quand on y a pris goût, quand on a pu voir e t cOlnparer d eux écoles, le mode de faire différent d es professe urs, leu r sympa thie et le urs travers, les h oraires, le nivea u d e compétence langagière en frança is ou en anglais d e ses p artenaires. TI est possible d 'y apprendre que la vie de fam ille, ici ou au loin, a ses règles et ses exigences. Subitem ent, le regard que l'on p ortait su r ses
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p rop res pa rents d evien t plus to léra nt, pa rce que le recu l e t la rencontre l'on t élargi d ans d e véritables dimensions. Certains élèves ont m ê me é té p romus au rang de p rofesseur. Un dicti onnaire à la main, avec li1 dessin, des gestes, ils ont expliqu é avec succès ce que leur partenaire n 'arrivait pas encore à saisir. Le tout s'est passé simplement, avec patience et d ans l'amitié. Les ch oses les plus invraisemblables su rviennent lors d 'un éch ange. Grâce à celui-ci, une maman retrouve le d ialogue avec son fils. Et q ue penser d e ces pères et d e ces mères q u i a près tan t d 'années de travail raviven t leurs anciens savoi rs pour entrer en communication? Comm ent expliquer q ue le petit frère ou la petite sœur se mette à pleurer sur le quai d e gare lorsqu e le / la p artenaire s'en va? Ensemble, pa r en couragement mutuel, il d evient plus naturel d ' aider, d e mettre la table, de ranger la vaissell e. Oserait-on seulement laisser sa cha mbre dans un d ésordre innommable en présence d'un hôte? Combien d'élèves se sont montrés incroyablement créatifs pour offrir à leur parten aire le meilleur d 'euxmêmes, e t un séjour inoubliable. A vo us élèves, parents et professeurs qui avez la chance d e vivre J'expérience des échan ges, bon ven t. L'Europe se construit lentement.
Jacques LAM ON Responsable des échanges COCrône Ne tardez d onc pas à vous inscrire ou à demander des renseignements, nous trou verons les partenaires qu'il vous fa ut. Le prochain d élai d'inscrip tion a été fixé au 15 mars Dl.
Bureau des échanges linguistiques Yves Andereggell
RÉSONANCES Mensuel de l'E(ole valaisanne
En raccourci
Edition, administration, rédaction Déportement de l'éducotion, 00 10 IUlture .1dUlJlOrt 10E(S) Office de fe<henhe .1d. dOlUmenloli.n pédogogique 10RDP) Gravel.ne 5, (ose po,lol. 478,1951 Si.n Tél. 1027/ 606 41 52 nodio.revoz@ordp.vmel.ch
Echanges linguistiques Tout sur un fichier la fondation ch-échange de jeunes a publié récemmenl RecloVerso, un fichier groluil pour facililer l'organ~alion d'un échange linguislique au niveau du primaire supérieur. Plonificalion d'un échange, personnes ùconloder, adresses uliles, finoncemenl, organisation, proposilion de réolisalions ... : les Ihèmes Irailés sonl nombreux el forl déloillés. Pour commander ce précieux documenl, une seule adresse: ch-échange de jeunes, Hauplbahnhofslrasse 2, 4501 Soleure. Fox: 032 / 625 26 BB. Vous pouvez aussi consuller le sile inlernel de l'ossocialion: www.echanges.ch
Bibliothèque (antonale Conférences Poursuivanllo série des midi-rencontres de la Bibliolhèque canlonale ù la rue des Vergers sur l'homme el la nolure, Irais conférences aborderonl la queslion des perspectives. Olivier Biber, de l'Office fédéral de l'environnemenl, des forêls el du paysage ù Berne, s'exprimero le jeudi 15 mars, Gabrielle Nanchen, présidenle de la fondalion Sion 2006 pour le développement durable des régions de monlagne, sera invilée ù parler le jeudi 5 avril el lean-lacques Rey-Bellel, chef du Déporlemenl des Ironsporls, de l'équipemenl el de l'environnemenl du Valois, concluro ce volet le jeudi 26 avril. Dans le cadre du Valois en recherche, Danièle Périssel Bagnoud abordero le jeudi 22 mars dès 17 h 30 les cjeux el enjeux oulour des écales normales du Valais romand •. Encore une dole, le 7 mai sera l'o((asion, lors des Soirées-renconlres, d'une discussion avec Michel Bory. Pour lous renseignements, vous pouvez vous adresser à la Bibliolhèque canlonale, rue des Vergers 9, case poslale, 1051 Sion, lél. 027 / 6064550, courriel: biblio.canlonale@bcvs.vsnel.ch. Anoler égalemenll'adresse du sile de la bibliolhèque: hllp:// www.bcvs.vsneuh
Mag@logiE Catalogue des logiciels Mag@logiE magasin de logiciels éducalifs ù Vverdon, propose son calologue 2000-2001 . Celui-ci décril 750 logiciels dons de nombreux domaines : français, longues, maths, sciences, etc. Ce documenl conlienl également des suggestions de logiciels pour les écoles failes par le Centre suisse des lechnologies de l'informalion dans l'enseignemen!. Pour en savoir plus, adressez-vous ù: Mag@logiE, rue du Casino 4, 1400 Vverdon, lél. 024 / 42026 70, lélécopie 024 / 420 26 71 , courriel: mogalog@bluewin.ch R~ - Février 2001
Vous désÏl'ez un travail créatif, professionnel, soigné? Nous mettons à votre disposition une technologie de pointe alliée à une équipe dynamique.
Diredlon Jean·Pierre Salamin Rida"I•• Nadia Reval, rédoclrice responsable Poul VeHer, rédadeur Can..Ude rédaction
Polri,k Abbel, Au. parenh Daphnés Conslanlin, SPVal Maurice Dirren, OSP Xavier Goillord, AVECO Maurice Nan(hen, OMP llIurenl Perrum.ud, AVPES Georges Sierro, AMEP Ph.tographe Jacques Oussez Données techniques Surface de (omposilion 17S, 245 mm Formol de 10 revu.: 210 x 280 mm Impression en offsel en noir el une leinle vive, phololilhas fournies oufrais de reproduction fadurés séparémenl pour les do(Umenls fournis prêls à la reproduction. Parution Le 15 de choque m. is soul juill.1.1 août. Délai de remise des textes et des annonces 1. 20 du m.is pré,éd.nl. ABONNEMENTS pour unon (10 num!rosl: Fr. 40.Tarif (onlraduel: Fr. 30.Prix ou numèro: Fr. 6.RÉGIE OES ANNONCES Ach Grophiques S,hoechli Techn.pôl., 3960 S~rre Til. 027/452 25 25 Fox 027/452 25 22
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