51ma Année
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I\'eprésentant: M. Ch. ROSSEL, Professeur, Parc 92 La C!taux-de-Fonds
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No 7
51 Il e Année
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ENSEIGNEMENT DE L'ECRITURE. ----------~~~~~~~--~-------
MÉTHC>DE D'ÉCRITURE anglaise, ronde, bâtarde, gothique par Julien MAGNIN ancien Iprofe seur d calligraphie aux Ecoles normale5 du canton de Vaud . et Henri JATON Album Icomplet av ec ,p lanches, souS' forte couverture en couleur Fr. 2.50 Série de 7 planchea donnant des modèles et des exercices dea d,iffér entl tYlpes d écriture, s ous couverture . . . . . " » 1.50 PubUcations recommandées adQptées Ipar le Département de l'lnstruction publique du canton de ·Vaud. L'enseignement traditionnel de l'écriture, comme ·celui de ibeaucoup d'autres branohes, est discuté dans certains ·m ilieux pédagogiques et industriels. Mais, j.usqu'ici, les essais entrepris pour introduire un nouveau tylpe de ,calliographie ,cursive, avec emploi de ,p lumes spéciales, n'ont ,pas :démontré des avantages tels qu'on .puisse envisager, dans un avenir ra:pproché, la suppre.ssion de l'écriture anglaise classique, que l'on pourrait lout aussi bien ruppeler l'écriture française. Ce genre garde, au contraire, .de chauds partisans, 81ussi bien comme exercice de précision et de .délioatesse du toucher, que pOUl' les qualités de finesse et d'élégance que l'écriture anglaise possède à un haut degré. Pour en faciliter l'ensetgnement méthodique, tel qu'U est inscrit dans la plupart des Iprogrammea offtciels des écoles de tous les de.grés, la Méthode du professeur Julien Magnin est ,u articulièrement recommandée. DE!!puis la disparition de la célèbre Méthode Guignard, c'est La seule qui l'.ait rempl8lcée d'une manière cOIDIPlète, en y ajoutant une théorie précise et -claire des tprinciipes fondamentaux de la ;construction de l'écri.ture anglàise. D'autre :part, les planches tirées à ,p art permettent aux élèves et à tous ceux qui ont une gra:phie défectueuse, de se"pel'fectionner individuellement, et de corriger rapidement les imperfectionS' qu'ils peuvent cons~ate~, eux-mêmes, dans leur écriture. C'est aussi un moyen, presque IndISpensable, de compenser le nombre d'heures insuffisant qui peut être ·consacré da~ .les classes sucpérieures à cette discipline.
15 Avril 1932
DE LA
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Les E xamen s d'ém a ncipa tion ·Ces épr euv e. ' ·p éd ago g·iCJu cs :'.- e ti enclront a ux. li eux, da tc,s et b oul' es ci- arprès : DISTRI,c'T n E SIE n 'RE à. Vissoie, le 30 a. \T il , là 8 h ., ,pOUl' l es communes .(le la VaLl ée ·d ' An nivi er s; à Montana-Village, l e 4 m a j, à 9 th. , iJ om' Ch ermig non, I cogn e, .].\Ifo11 e,n s, ~Œ on ~an a, B a n dog n e, Ven thôn e, Mi ège, Veyra s; à Vas-Lens, l e 13 m a i, à 8 h. 30, pour L en s , ~,[on ta n a-Stat ion ct StLéonard; ,à Grône, l e 29 av ril , à 8 11. 30, pour Cll a.l a is, Grôn e et Gra nges; à. Sierre, le Hi .iuin , à 8 h., ,p OUl' Sierr e ct Clü p pis . DrIST,RI CT D'I-IE R E:\S Vex, le 0 m a l, a 9 h ., ,p ou r ::Vl a se, Na x, '\ erna,m iège, St- ~r a rLin ; à Vex, .le 2 m a i, à 9 h. , pour Agettes, H ér ém cnc e, E vol èn e et Ve x'.
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DISTRI,CT D E ,COi\TI-IE Y 30, pour Nenclaz; à Conthey, l e 3 m a i, à 8 ,h . , Ip our Conthey e,t Vétroz; à AI'don, 1e 31 m a i, ,p our .1\..r,don ct .('11 a111 os on. à Nendaz, l e 2,6 avr il , ,à. 8 ,h .
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à Martigny-Ville, .l e 6 m a i, à 8 h. , :pour Tr i en t, Bov erni er , ~Œa.rU g n y Comb e et Ch.arr a.t ; à FuIly, ,l e 18 mai, ,à 8 h . 30, p our S'axon et Full y ; à Martigny-Ville, le 8 juin, à 8 ,h ., pOlir l es ,a utr es commun es lu di3tl'kt.
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DI ST RI,CT DŒ :'\TRE .\l O?\T à Orsières, l e 2 av ril, ,à 8 ,h" pOUl' L i lcles, Bo uJ'.g...JSt-P ierre Ors ières et Sem,b ran ch eJ' ; , à Bagnes, l e 97 a.vri l, oà 8 11 , 30, ,p our l e~ a u tJ' e' 'com m un e,' du ch st L'i ct. DIS T,E'IICT IDE S T -~L~U RI CIE à Vernayai, l e 25 m a i, à. 8 h . 30, ,pour :vr ex, Véro. 's az, Co llonges, Doréna.z; , à St-Maurice, l e 15 .iuin , ,pOUl' ·les au tL'es Commun es d u distri ct. D.I ST RI CT DE ~VI O :\TH EY à Cham l1éry, ]e 1ft. lna l, a ' 11 IJ Olll' l es ,co mmun es (e l 1n va,llée .cl'I,l1i ez; à V'ouvry, le 2. .iuin , à 8 h. , 'p o u r COllomb ey, 'i ion naz, Port-Va l a is et c
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St ~Gi n go,1p h ;
à M onthey, l e 21 juin, à 8 h" pOUl' "\Œon they el Vo u vr y. Doive nt se Ipr ésent r' à cc.::; examen s: Le.' él ève.' n és en 1917 q ui on t. ui vi les das~e , " ,pr imair e,-' ·pe n c1a n t 8 a n ::; a u moin s, '
Ce u x qu i on t écho u é là un examen a n k 'l'ie'u l' et qui on t ,cl ù fl 'équ enl e l' r éc ol e p l'ima ir IJen c1a n t ..I.e p r ésen t cours scola ire, ~n ~o nt ex em ptés : l es étucli ants q ui fr équ entent. réguli èr em en t Lm etHbl1ss,em en t d' enseig n em ent sqco n da ir e. Ceu x <CI,u i ne poursuiven t pa:-; l eu r:' etu des s ont te n us à s 'y ,présen ter. L es candi cb ts do iv ent. se présen tel' muni s d u Li v]'et ,s col a ir e ct d u matéri el nécessaire.
,De l'attention . .' L :é d~ca tion d es sen s est 'l a base d e l' éduc'a tion intellectue:He. MalS l a ch~n d es sen s, pour ê tre efficace, a b esoin d être s ti'lnulée par .IJ' attenüon san s laquel'le l'intelligence r esterait s térile; car l'attentIOn est le nIode d 'action le r essor1t d e l'inte:lligence. Il n)' a pas d 'idée n ette e t précise sur quoi que ce soit sa n s un e attentIOn plus ou moin s prono n cée . . . L es p'l us bri:Hants di scours, les d émonstrations les plus COl1 r esteront sa n ~ profit 'Sérieux , s 'ils sont nonchala'ITIlne nt ecoutes : Dans lI a population des cour's qui se r enlpllacent d 'ann ée e l~ ~,n!l.ee, o~ .renlarque ·d e notables différences inteUectuelles . Qu e d~ fOl ~, 1~. falbles~~, r ec,onn,tle de. .telle c~a s s e n e provi ent-e1le p as cl ~ln, es p~It d e leger et e, d un e InattentIOn habituelle qu 'on. i a lmss ee s ultroduir e ! . ' ','mnc~-ntes
Si 1]; on ti ent compte, e n outre, quo lafid é'l ité d e ia m énIoir e es t l~roporh~nl~~lle. au d eg~'é d ' atte~1tiOl~ , il f a udra r econil.aîtr.e qt{e 1 un ~ d es pl l11clpales pr,eoccupahons du lnaltre ser a d obte nir l' a ttentIOn constante ,d e ses élèves .
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Au cun moye n n e de,~ r a ê tr e n égligé ~t ce tte fin , car to ut ens eign Inent es t inutile et r est era sans r ésulta t si l attention n 'est p as évei:llée . Or , sou s c ~ r apport, 'l a n atur e nous indique lI a Il1ar ch e Ù s ui vr e. IL es obj ets qui nous intér esse nt sont les seuls qui ·abtirent n ? tr c attention . Il faut don offrir là l'in struction d e l'e nfant d es ohj e ts tout ù "fait Ina ~éri els, propres là frapp er ses se n s. Ert, par intuition n ou S n' ente ndon s p as ex c,lu sivem e nt ce qui p orte sur les obj ets se n 'ibles, ll1ai's nouS en tendon s a u ssi les r écits d 'évén em ents ù sa p or - . tée' et qu e l'on p etit, ü l'aide d 'expressions conven a bl es r en d r e sen sibles et lui f aire tou ch er, pour ain si dire, du doi gt. En outre, il a tta ch e un intérê t sp écial '8 tout ce qu 'i'l produit ' lui-l11êm e. Au ssi, tout ce que son intelli ge nce lui p erm ettra d e r eproduire ou -d'imiter sera pour lui un obj e t dig ne d 'a ttentio n. Il Îlnporte d on c que le 111a ître s'effor ce d 'éveiHer ~a volo nté d e l' enfant pour l a diriger ver s un trav ail sp ont an é. Comme l'attention De p eut se fix er long temps sur le m ê m e obj et , il convien t d e varier le choix d es suj e ts à tr aiter . D e plu s, pour ne pas disrp er ser 'les efforts, on évitera d occup er les jeun es enfants d e diff.ér ents obj et s en ntêm e t emps . Ce n 'es t que p'l u s tard qu'on Il es habituera gradu eHelllent ù fix er leur at:tention sur plusieurs chos es ù :l a foi s . D a n s ce cas en core, il s' a git d ê tr e prude nt d e p eur d e provoquer p ar une trop prOlllpte et trop grand e accumula tion cl idées un e instruction Inal dig ér ée, un sa voir sup erfi ciel , un e d éplorable légèr et é ·d 'ex a m en . E nsuit e, on n e doit pas p er dre de vu e qu e l 'attention n e se commande p as, . sur,t out quand on ~' adr es se aux enf.ants, qui sont la distraction incarn ée; il faut la d emander à l' a ttrait, qui entraîne la v olonté. ,L 'a ttrait, en effet , double iles fo r ces et pr évient 'l a f a tigu e. Ylais comment s e ntr etient cet attra it si utile? C'est p a r l a varié té : variét é d a ll1ls les suj et s tr a ités, variété dans les ex ercices d 'application , vari ét,é dan s les procéd és, va riét é d a n s .la parole du maître, variét é en tout e t partout. De là r-ésu'lte, pour le nlaître, 'l a n écessité d 'une prépara tion soiDée d e sa classe ,d e clh a que jour. . On r encontre .parf ois d es InaHres qui se lnettent en colèr e e t accalh lent Il es e nfants d e r eproches et d e punitions, qua'nd Il e c aractèr e volage ou Ua pr.étel1'due paresse ,d e ces d erniers r end un e leçon p eu productive. COlubien ces instituteur s seraient souve nt plus équitables en s'acc usant alor·s eux -'l uêm es, car c'est lIeur inexp érience, l eur ignorance, leur ·m anque d e préparation d e 'la classe qui sont lI a cause d e l'inattention d e l eurs disciples.
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!Il est inutile, pensons-~lOus , d,'in.si:s ter. ,sur c~r.ta~nes c~nditi0ln~ matérieHes sans lesquelles Il est <dIffIcIle <d obtel111 l attentr~n dams une classe, Si les élèves souffrent <du froid, du chaud; s l'ls sont dérano',és l)ar les alMes et venues de leurs calnarades, par -des !le:.5 " . 'Im?~l-erd'ra 't , connne çons trop bruyantes dans leur vOls~n~ge " .c'est ,' quelquefois le cas dans lesécO'les ou l on utrlIse [es Inonrt~uI s, ,SI à cela viennent s'ajouter encore les brui1:s du dehors , les ~ns de}a , ' 1 es, et c, 1'1 J a gr'. os- l,~l' l)a1'1er (lU Ils ru e, le passage d e ,lourds velllcu c ne seront guère attenüfs,
Il existe encore d 'autres Inoyens d 'obtenir de rat~ention, Ils sont d'ordre plutôt pratique, SiO'nalons en particLl'lier, la Inanière d 'interroger. o,n n~ et facilel:eIit Il 'attention généra:le en éveill si }es qu~s~i?ns sont 1)osees à l'ensemb:le des élèves d 'une c'l asse ou d une dIVISIOn et qu Olll, ne désigne celui qui doit rép ondre qu'après que tout le Inonde a eu. le temps de chercher la réponse. Un signal donné Ù propo~ ; une interr,up1~o~ , sul?i~e ,de la parole du Inaître, un ton de VOIX pas trop el.eve, ~ ~blrgatr?~l pour les e:nlfanls interrogés de paroler ù haut'e et Inte.Hlglb'le VOIX, la sympathie des élèves pour :l eur 111altre : voilà autant de Inoyens qui concourent 'à obtenir !J'attention.
Recommandation ' Dernièrelnent, nous avons eu l'occasion d 'exarniner un certain nmnbre de candidats à une école, dite in1proprelnent secondaire. Ils venaient de différentes localités ou régions de notre canton. Entre autres choses qui nous ont étonné de lI eur part, c"était la peine infÏinie que nous avions ù les cOlnpr~ndre p~rce qü 'ils ne parlaient pas assez fort et surtout parce qU'IrIs n arhculaient pas bien. Nous constations, de plus, que plusieurs n 'étaierirt guère habitués à entendre une prononciation correcte, diff.érente ,de leur patois et de ;l eur acce'llit local. ne là , dans leur diütée, des barba1'is111es, des non-sens renversants. Nous nous pen.11ettons donc de del11ander ù NLM. -les Institutelu's qu 'ils s'appliquent :à exiger toujours de leur-s érlèves une ' prononciation aussi corr~cte que possible, une _articulation (prononciation de consonnes) très nette et un 10n ,de voix assez élevé. Et ce n 'est pas seulernent dans 'l es ,l eçons de lecture qu'il s'agit de surveiller la pronol1Jciation, c'est ml cours de toutes 'l es 'l eçons ora:l es et chaque fois que les Ié'lèves o'n t à donner une réponse verbale. Inutile d 'ajouter qu ici, conuue aiUeurs, le 'l naître doit donner le bon exe111'ple et surveiller de près son propre langage.
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Pour cela, il faut un peu d 'énergie et de persévérance ; c est après tout, un exce'] lent 1110yen de cultiver la volonté chez le maître et chez -les -é lèves.
Tambour battant, drapeau au vent! Hier soir, les d~rniers la1nbeaux de nuages ont é té dispersés vers le sud-ouest. ILa fraîche 111atinée, avec sa gelée là peine 111a1'qu ée pron1et un e journée ensoleillée. .-\. travers les arbres du jardin 'Public fi'ltre île rythl11e 111onotone du talnbour. Ni la cadence ,é nergique du pas 11lilitaire n e souligne le roulement indécis , ni tla chanson des recrues n 'alterne a\ ec le son de la caisse. Des voix frêles d "écoliers lancent tÎ'lnide111ent les notes d'un h )"l11ne patriotique qui 's 'atténuent sous Ja voüte verclo) ante de 'l'avel1ue de ,l a gare. Une 1nanifestation de la vie scolaire a toujours de quoi intér esser l'hon1n1e du Inétier que laissent indifférent tant d 'autr es événements plus bruyants. Un coup d'œil: une troupe enfantine derrière les plis flottants du drap eau aux treize étoiles; c'es,t ,l 'école de ... Beaupré. M. Hi'laire tient sous lIa suggestion\ de sa présence et de son r egard une tr entaine de garçons en bon ordre, frais et propres conune des recrues justenlell't équipées; suivent deux douzaine et den1ie de fiHes babillardes, sous l',é gide 1naternelle d e :\1Ue Lumière en cOlnpagnie de MIne Hilaire; les plus jeunes villageois es croisent de 'l eur index la fente sinueuse de -leurs lIèvr es , comm e pour empêcher la parole de dépasser l 'oreille de la voisine. :Vr. l'abb é Clément, âme visih1e de ;l a paroisse, et 1\1. Vigilant, m embre de la commission scolaire, ferment dignen1ent Ile cortège. C'est par douzaines qu'à la fin de l'année sco\l aire, les écoles -convergent vers la capitale blottie aux pieds de Valère et Tourbil,Ion , se disp ersent de tous côtés ou se déversent Inême au delà d esfrontièr es cantona1les. Avril -e t mai connaissent un véritable exode d 'enfants . Les ]l1ois de travai'l ont rfait apparaltre la vie écolière S OU 3 son aspect sévère, il convient ,de la terminer en joie ct en h ermt é, clans le cadre d 'une prOlllenade. ::\'lais on n 'abandonne pas aux aléas de l'improvisation les h eur es rieuses 'l oin du viUagè, dans une ambiance inaccouhu11ée. A la c01l1ll1lis's ion et au personnel enseignant soucieux d 'assurer la réussite de l'ex'c ursion, les questions pratiques se posent en foule El' d '((boTd l' intention clans laquelle (l lieu la !JI'OD1enade. L'éducateur ne se contente pas de conduire des popteurs qui cons0l111nermlt ,l eurs provisions en cours de route. Nos écoles primaires ne nourrissent n011l plus 'l'a1ll'bition de transfol'1ner la promenade. en voyage d 'étude et de docmnentation; renon'c eront-eHes aux profits intellectuels et 11l0raux d'une excursion scolaire? Le
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milieu habituel a souvent perdu son r elief cmnme, une Inédai\l eus.ée . Il s'agit d e fair e d une pierre d eu x C?Ups. 'L alternan,~e . Cl~ . . t t d 'un ens ei O'nelnent occaSIOn ne'! sans contI a m te p l al'Slr :spon ::lne e tl . l . (~.\ l a selnb:le être le m eillleur r égill1-e de cette VIe sco' mre . ,~ ou~ell~ .~ joie. L e succès durable ID1êm e de la prom e r~ad e cXl.g e I,~ . ~ag '2. 'intime du ·spirituel e t du matériel. L es s~nsa t~ons e t lmpl essl~ns , fm' en -t rapi'd em ellt ' tandIS nnex purement spontanees _ qu'en co '] , IOnt avec 'le .travail d e l'irrteBigence, elles se gravent plus profone cm en dans l âme. La question du but prime. gén éralem ent les (/UtT ~S ., ~~l a:lons~ nous e n promenade? Au ssi lom qu e le pennettent .les 1 es som ~es .' L es fa cilités de transport offertes aux éç o.l ~s cQnstl'tu ent _un e . 111V1 tation aNéchante; mai s ,l es intér êts éduca tIfs , n 'y. _trouv ent l:~ ~t o u. -_ jours leur _conlpte, ni nlêm e l'~llégres~e enfantIne, I ~a. ~' allet e. ~s ~ ici . une condition du succès; Il convIent -donc . d e taI~ e alter n eI~ 'ludicieuseIllent les courses I ~l pied, les haltes ll1str.uc hv es et l~s ,pauses de délassement et d e r e'f' ect'IOn avec.les, partI es d e chen1ln d e fer ou de canlÏon. D aiHeurs, la bande cm. e ma.t~glaphiqu e d ~ pa) sages qui défilent ne lai sse qu'une tI~ac: fu?ltl\~e , _ --' U ne autre considération impos e d es hll1ltes ·e trOItes : avant d t' so nO'er aux horizons trop 'l ointains, il co nvient de n.e pas tro:p i Ol1~r er Il es l'éO'ions plus voisines. Si 'le group e scolaIre p eut s~ s~inder suivan~ l'âge d es enfants, i,l ~aut graduer l~~ b~ü~ e t 'l; e . ~)a~ craindre d e parcourir avec 'les plus Jeunes Il es enVllons mlm.ed lctl~ . L'enfant connaît en général Ipeu son e ntou.rage; l~?~ll' nl::lu:t S~dunois , Savièse, A)rent et Vex sont ,à cent l l eu e~ d ~ c l. A :q. UI . lwétendra it que tou s ces villages se r essemblent, Je r epondi aIS que. s'il les a visités, c'est sans doute 'les ye ux clos. V ient l'asp ect financier d e la promenade. U n r-éférendmn. au près des l)arenrts d essill lerait bien d ~s y~ux. ~/I e ttez-v?us d~r~~ ~ ~m ~ barras d es famiHes nombr eu ses qm dOIvent subv enIr au~ fraI s de voyage (provisions , billet , argent. de 'poche . etc.) de trOl~ . . q'L:a~r~ ou cinq excursioànistes d 'âge crOIssant! :VIais. p er:,onn e, n es t f,m ne d e venir! :Vlauvaise plaisanteri e ou cruelle IrOIlle! " ~ ~st S Ul tou~ la situation de ces famill es intér essantes e t souven t Iuentantes qUI doit diC'ter en quelque sorle :l a lirnite des frais d e prom n a d e; les autres n 'en pâtiront pas, D 'aiHeurs ,l a n écessité d 'avoir éga rd aux fanüll es nmnbr eus es s'harnionise là m erveille avec les exigences é ducatives . Après Ul:e période de course aux jouissances dispendieus es, il f~ut r evel1lr ~l la -sirrllplicité, 'Ù un train de vie plus .nlo~este; II~ -PrOVIdence nouS ~ invite par la voix d 'airain de la cnse 'e co nonllque. r
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Quont ou JOUI' d e rexcursion , le ciel n 'a pa-s encore. fI?pp é d es bi1l lets d e beau ten1.ps à terme fix e, à l'instar ~es ae~-l11111~str~ tions ferroviaIres. En cette saison de passage, :les giboulees d avnl et l'inconstance -de nlai réservent des surprises indésirées . ·La prudel~ce consei'l'le d e prévoir la prom eilade à temps _pour qn'o l~
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phisse sa isir aux c h eveux l occasion d 'un e veille ou cl un 'Iendeillain de pluie. Les écoles p eu nomhreus es p euvent se féliéiter d e s adap1er plus ais-ém e nt aux caprices l11éMorologiques qu'une année scola ire qui , organisan t un exode en masse, subit tOilles sortes cte d ép endances pour ' l}e mince béné fic e d 'un e parade, parfois au détriment d 'un e gaîté franche e t simple. Nous voici ù la veille du jour tant attendu. L instituteur sa it qu e c'est par la 'pr évoy a nce qu'il gouvernera sa troup e nlouvante et préviendra la plupart d es accrocs p erturbateur s; pour p eu que la promenade devi enne un'e source d e. joie pure en Im 'ê-Ine t eillps qu un e exce];lente l eço n par l'action , il n e méprisera aucun détail. 1. EqLlipement : Nos pl~opr es souv enirs nous le dis ent: l}' obsession h eur eus e illumine · et r échauffe les jeun es cœurs qui p ens ent ·qu e le so.l eil n e -saurait bouder à tanrt ,d e rayonn em ent intérieur ! Avec les parents , il n 'es t pas inuüle de rapp eler aux étourdis qu 'en a vril les matin ées et les soirées sont fraÎ'ches et que Il es ha'ltes , après ulle course anin~ée, exposent « aux coups d e froid »: ' II. A pprouisionn em ènt :' Allons-nous astr eindre les j elmes excursionnistes au r égim e d e la frugalité spartiate? IL e sac à pro\ ision s n e joue pas un· rôle tout où fait accessoire . :Mais on p eut m e ttr e en garde contre ,l a Tilangeaille indigeste e t Il excès de fri a ndises et r edir e aux enfants qu e le b on pain d e m énag e et d autr e~ r éserv es du crù fanlilia'l m éritent 'l es honn eurs d e ,l eurs d ents nl êrne loin du foyer paternel. Exclure Il es boissons alcooliques d e ces fNes enfantin es es t un simple acte d e prudence qui a'l[ège la r espo nsabilité de 'l 'instituteur. . III. Préporotion int ellectu ell e : 'L oin de r ester abandonné au h asard , J'en seignenl ent occasiol1rnel d 'une promenade sco'l aire 'lll érite d 'êtr e prévu et pr-éparé. 'NIaint instituteur , à 'l 'aide d 'un plan au t a bleau noir , 'parcour-t avec ses 'é lèves l'itinérair e fixé e t l es rend attentifs a ux obj ets , a ux phénomènes géographiques , aux so uv enirs his toriqu es, etc ., qui In éritent une mention; d 'autres on t m êm e distribué d es notices polycopi'ées . 'Cette étude préven ante, loin d e d-éf:lOI:er l'intétêt, aiguise l 'esprit d 'observation. IL 'enf a nt averti r egard e au -l ieu d e voir, écoute au Heu d 'entendre, examin e au lieu d 'e nr egistrer passivem ent d es impressions: La r éa'l ité sera encor e assez rich e pour .disp ens ercl e nouveatlx trésors Tec tifi er et complét er l'idée précon çu e. Le CŒur aussi gagne 'à se dispos er convenable1nent: « Le v isage aÎlné d e 'l a patrie » n e' se r évè1e véritable111ent qu là ses amateurs guidés par une saine curiosité e t mus par un e sympathie durabl e. n . Chants: .c'est la successioll d activités diverses qui r enou\ eHe le char-m e d Ulle excursion . 'Rien .n 'interrompt plus agréa blement l aib andon d e :la nÙ.rch è 'libre et Il es moments d e loisir que d es chants d 'ens enlb'l e qui r éveillent en quelque sorte Il'âme collectiv e d e .J'école, A trav ers ,les localités, l'a1rternance du r:vthlne
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ues battu au tam,bour avec ',l es cOU'IJlets IJOpulaires ou L pa" triotiq '011 du . IJOIJulation à lI a fête . a r eVlSI associe . pour u.n Ins,~ant la " l'on veut éviter le désagrément de r épertOIr e lnuslcal s Impose SI 1 t ' t ' . l és en queu e d e poi sso n . chants ,désordonnés et les coup' e s eunll . de Il ' ,heures de pl om ena . V. SClVoir-viv,r e.' P,~n~lan't, ~s , OIl,~~~e~ n instit~üeur n e sauraü le naturel des enfants ~mIt pa~ sUln~gd "t Jar le passaO'e ,de sa r est er indiffér ent à Il llupressIOn plO UlIl~ .It C l . 'I a ten~e et aux ' e constante so ICI' n e e H e " classe. 'CelUI qUI a voue ·u n . " d' l' œ il critique d 'autrui. bonnes lna'nièr es n ' aura pas a Cl aI III 1 e. . Je"luet d'attirer . l l du code du saVOU-Vlvre l lN éal1l1101l1S, e rappe l ._ . les occasions de pratiquer l'attention des écoliers sur e~ prli1.Clpa, Dl JCorter sur -les routes, la politesse, ainsi que s ur la fa ço n de se c~ ~ au. trafic intense, dans 1,es gares et les \VagOI:s, etc. , , ,' , t . l' t ' ces ulurbples pr epar atIOns e D ' aucuns pOl~rraleI~t 0 JJec ~l ~~~er les enfants dans un e attitude r econ1'lnandahons rIsquent ce , :~ e l 'l ., dans son O'enne, Papr~sque l:idicule à ce,t fâged el~~~1~ttI1J:l n:t{~~~\Jrimesautière de f enr eille craInte es t sans on e ' . ., de ses sentÏlnents fant raccorde 'sans effor,t l' expansIOn Ingenue . . . , ' , aux h;bitudes d'ordr~ qui s ü~lposent " ~ ,toute ,c~~~,~t:'~I~el~~Lje~~l~~~ m enade offre l'occasIOn l)rOpI'Ce ? e !fan e cOIn P lo'allé exub érante qu 'en tout t eulps , la ux heure~ de delass enl~I~t elt d. el ~ . l e doit o'uider aùssi bien qu aux jo~u's d'~ff orts S~U~~~lU~, o~l~t:~fiss e tro~) vite nos pas et nous preservel d e ce, alsser a .el . b , d'am er s sur la p ente ,d anger euse et empoisonne la .JouIssance pal 1
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regr ets. , . . " r e l l e sera ILa prolllenade ainsi prépar'ee, utIle a la 7~nte COlpO f '. L " l JOIe ., et de profits pour l anle. d es en. ants, e aUSSI. une source ce t le sa Inaître, sans doute, ~ e , connaîtra p~as ;l'abandon ln~?u.~l~n .:, r troupe juvénHe ' ulais 'au, nlilieu nl'enle de 's es SOUCIS, l'\iouua , dl bonileu~" d.e .ses' enfants qu'il entoure, tel un bon p èr e, ~. ~~. souria nte solhcItude.
La rédaction à l'école l
La plupart d es ha1)itants d e ~lOS call1pagn~s n ' OI~t, pas c,o~:'~~ d 'aulre école que celle d e leur ~T l'l~age. Cett~ <;cole Ils 10,nl diuentée 8 années durant ; souvent Ils ont p el1l~e 8 ans S?U~. ~" . ( ection du même maître ou d e <la ,m ême t l)ar les bien connaître. :C'est p endant ces annees ~ v el ll~ e (' 1 " , " "l' en lano'u . b e. franCaI se , ~ l ose q u e .r'enlia/n.t apprend donc a. s ,eXpllll1e ce ardue parce qu ,,e n dehors d e l''e col e" Il" en ne l'aIde ' dans , ' , sens. 11 n'a ' entendu et n 'entendra au foy er que le patOIS., 11 n e h~ al qu,: , . L OI'squ e l'enfant. cll eI C l ed 'L le' journal ou ,les romans la. ...,') sous. s e~prilner en françaIs , Ï'l tradui.t liUérale.nl e n~ , ~e.r,vIle~l~en~. ~ patois. L e 111aître, Ù force d'exer CIces, parvIent a fan e chspal aItI e
n~a 1Ir;:,se" (Ul ::r~~,~~i 0
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du 'l angage de l'écolier nombre de très grosses fautes . S 'j.] es t l)ar ~ ticulièr em ent intelligent 'e t dévoué , il amènera ses 'élèves d e 1:5 ans ù parler 'Ù p eu près correctenlen t. Voici donc d es enfants qui , là 15 ans, quittent l' école. Nou s supposo ns qu 'ils ont appris à parler presque correctem ent. Ce n 'es t , pas encore la langue d e Bossuet ou de Ra cine, 'lnaÏs c'est très sa-tisfaisant. ,on n e p eut pas leur ,cl ema'n d er de dire mi eux que les jo urnalis tes.. . ' ~!fais comment ,écriv ent-ils? Cette question s'impose parce que la plupart des gen s n ',écri-vent pas comme ils parle nt. Ils ont un style parlé et un s tvle éc rit eJ. chose curieu se, il arrive qu e ces deux s t) les ne se r essemblent pas, Seul es les personnes cultivées marquent si fort em ent leur style qu'on les r econnaît là la fois ù leur 'l angage et là leurs écrits. Il est vrai qu e nos petits p a ) sa ns ou nos ouvriers 11 'écriro n t gu ère. Surtout il n e se présentera gu èr e de cas où ils dev ront « soigner » leur s t) le. Peut-'êtr e quelques lettr es : remercîment.s, demandes, protestations, dénonciations, Quelquefois aussi et plus .sou, ent aujourd'hui qu'autr efois - des rapports d 'a/l Iure plus technique ou d es cOHul1unications présentées IÙ un e journée d 'œuvr es . Lettre, rapports, 'c omptes r endus : ce sera toujours pour l'ouvrier un e cor vée. On acceptera la corvée lor squ 'on sera ù bout d 'argum en t. Le p èr e ou ,la m èr e chargera l'un des enfants d "écrir e au n o m de la fa'l1lille , ou bien e ncor e il se contentera de r ecopier , de so n écritur e gauch e, la lettr e r,édig,ée par la fillette de 14 ans. Le p etit ou la petite se souvient des d evoirs de dasses et les r éminiscen ces passe n t dans la lettre ... Car il faut ,écrir e dans un beau stYJe pour faire honneur ù son corres ponda,nt, et le b eau style, c'est celui de l' école. Il n 'es t pas q u estion , n 'est-il pas vrai, décrire sa ns faire œ uvre d'art , de dire tout bonnem ent ce qu e l'on a dans Je cœur, il faut )T Inettre d e .la po ésie et Inêm e un p eu de solennité. Nou s pouvons a lors lire d e petits ch efs-d 'œuvr e.
Da ns une lettre de ,nouvel- an , après ,l es souhaits d 'u sag e, un j eun e correspondant écrira que « la neige r ecouvre la campagn e d e son mant eau inlma cul é » ou bien il nous appr endra que ,les 'acances de Noël sont particulièr em ent agr éables parce qU,e « tout e ,l a fa mille es t r,éuni e autour d e l' â tre 'e t qu e chacun ,devise joyeusem ent ». Au li eu de dire qu'i'l fait lnauvais t emps , on ,no u s décrit « le vent d hiver , lugubre, qui hurle clans les arbres d énudés » oil bien « le morn e hiver qui nous es t r evenu avec Son cortège de frimas! » ,
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Estimons-nous heureux si, a u printemps , on nous l'ait grâce des prairies émaillées d e f.l eurs et des oiseaux qui chantent le r enouveau dans les bocages reverdis 1 ,Ceux qui écrivent ainsi parte nt cl,u principe : il faut soign er ,s on st) le. Et le st) le soigné c est le style de 'l 'é cole. Ils tomb ent
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a insi dans un e gr an d iloqu en ce qui fait sourir e ou clans les clichés archi-usés, Horreur de -la simplicit é franche et claire, r ech er che dune él égance de m a u vais go ût, r edondan ce c r eu se : autant de cara ctèr ~s du st) le des enfant s - petits et grands, E nfi.n , charitablem ent, nouS supp oson s que la phras e r es te corr ec te, On n e monte pas « sur le tr ain )) on n'envoie pas « d es con1.plünents là Joseph que j'ai ét é ù 'l"éco'l e avec }) etc, .. ~;falheu r eu selnent, il n 'en est pas toujours ainsi, Parfois l'in corr ec tion provoque une t elle obscurité 'q u e forc e nous est de demander au correspondant ce qu'il a bien pu vouloir dir e. Tout ceci a été dit et r edit i les écrivains hum ori stiques ne sc sont pas fait scrupule d e r end r e l'instituteur r espon sabl es d e cc'S gros dé fauts, D 'aucuns) voient un e con séquen ce fata-l e d 'un manque de culture d es Inaîtres , Ils en prennent alors l eur parti: d e Cl' c{\t:é il n 'y a ri en 'à ·f air e ! C'est aller un p eu vite en b esogn e, Examinons patiemlnent. sans pr.éjug'és, l e travail que l'on delnande aux in s tituteur s , Et udions les nl!éthodes d 'e nseignelnent d e la «. r édacti on )) à r école primaire. N'y a~t-il pas abus de m.éthode e t l e b on sen s n e doit-il pas r eprendr e ses droits? L'instituteur a donn é conuue suj et d e d escriptio n: le villagr sous la n eige, Les ,élèves so nt invités là ch er ch er d es « i. dées ·)) . se rapportant au suj et . Us observent lI a calupagne, ,l es toits, les ru es l es arbres , l es oiseaux , etc .. , P uis, une fois t ern1.in é ce 1ravail préparatoire, ,J'instituteur a'l11.ène les enfants là élaborer un plan : on d écrira l es effet s d e la n eige en fa is a:nt appel successivenlent aux différ ents sens, ou bien en suivant un ordre chronolo gique (re que l'on voit successiven1. ent) , etc , Cela in1.1)Orte p eu , pourvu qu'il y ait un plan bien trac·é au tableau l)oir , Ail ors con1.l11.ence, Ü proprem.ent paTler , la r édaction , Les enfants s'essayent à développer chacun un des pOÏ1~ts du plan; ils le font de luanÏère i)lus ou n1.oil~s heureus~ et leurs 't rouvailles aussitôt appr,éciées font alors pal'tle du tr,ésor COlnn1.Un, Car si chacun des élèves d oit r eprendr e l'enseuible du travail ,' ce sont non seuleluent ses phrases là lui , mais encor e .celles d e ses condisciples q ui p asseront dans ht r édaction. C'est ainsi qu'on a'p prend là rédig er , .Beaucoup' d e gens vous diront que ce procéd é courant s' in1l?ose parce que ' t]' enfant n '.e.st pas capable de COluposer une page sur l e thèll1.e, « le villaKe soqs la n eige », P ersonne n ' en disconvie ndra , pas plus qu on 11.e ,prétepdra . q~le son vocabulaire est é tendu . ou son langage acadén1.Îque, :vlais n e faJl~rait-il pas plutôt raisonn er ain~i : par-cé :que l enfant est. incapable g e r,édiger sur un thèn~e donné, j' en conclus ,qu'il ne rra.u t pas lui delnander un t el travaIl. Il est évident') qu'u:n. enfant qui entreprend d e , rédig er ' doit r.épondre 'à .deux conditions ..:' 1) ,avoir qu:èlque chose à dir e' 2) êtr e c apabl ~ , de, le . dir e: . ..l. , ' \ ".. . " .':., .. f 'r .1
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L j nstituteur qui d éfend la 'l n éthode do t · . 1 que l'c~fant n e r emplit au cun e d es d~u~lO~~nl~~;;~~~' r Ofonlou ve que tort p eu de chose '} dire t " ' 1 ne Ù l'exprinl er avec élég'ance IC~ ,[. e, ce "p eu ~rl fa ut e ncor e ·l 'aider , es pOUl quOI prelp arer un " r éd t ' comporte n écess airen1.ent l ' '1 l '1' d . ' ac 10n rai l: app eler la « r épétition eg:~~~'~l:o)~~ u plan e t c,e qu 'on pour -
~aît
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Il. nous . paraît plus exact de l" d,, ·' l' ~ , pa s les condition s exig'ées, .l aisso ns ed~l~fl~: ~es: exe:~~~~~, n e r elnpht
Nous le laisseron s de c ~ t s. ,~". , dans u,n cadr e factic e )ar 0 e yal ee qu Il nous, oblIge à r estêr n o tion d e J' élé' , d ' 1. ,ce qu 11 do~n e ,au~ enfants un e fauss e d, . ' r , : ' , glan ce ,u st)'1e , p a r ce qu enflll 11 les r end in capabl es e s expllm el or squ Ils ont quelque chose ù dir e, J
'
E~ to ut d'a]~ord , avouons q u e ' ce tt e m é thod e habituelle d e
"
~.e d~~tlOn l:,OU:" force ~\ ~mprunte r la plüpart des exercices au
he m e descuptlf. On d ecnt.. , l e pupitre l'horloO'e d e la 1 1 tableau noir ' hlc fo r e~ t en auton1.ne, ' asse, on le c . qu e, sais-j e b en cor "'? C?\1ais n~] l:eut, pas. se co ntenter d'une sè:h e énum ér ation : '-' j~ ~ocis c1 '--'S a l )1es, des,-.' arbustes il J~, T a 'd brin d e .le VOlS 0 .. ' . ' e, l 'lleI,])e .. , 0 n veut' m ettr. e un l :'t nI p,o ~s l e et '-' es t alOI:s que .J ll1stl'tuteur su ggèr e à l' enfa nt des sl: e ap l.o l,~: " des cOlll)parmsons , d l' procédés (exC'lamations inve" ~~~s~. ep,l 1etes , etc, L 'enfant, . à for ce d'avoir décrit, ) e'ut dü~e Il es tlluen t connl1 e;> t tomb e la n ei g e et qu els sen tim (c1asStCJu es evetlle en son ame un e visite a u ,cimetièr e, Il sera capaJ)le ~ (; to:ltcl ~la, au sorhr d e l' école, .VIais, ·dites-UlOi quand d evr:-t-il , ' r e es t de r ondre r.lamaIS f .(ecJ'u'e ? On " nous dit CI u e l e l)u t· :,1,' a ttell1c1 el: la~ td cap~b~ e d exprIm er ses id ées .. , Ave z- vous atteint but pm a escnptIOn ,? ,,<, t:;
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" , --,U n ~ fois sorti de l 'école, le p etit pa) san ou 'l e p etit ouvrier lW 1epl ~!l.dI,a la plume qu ~ pour r édiger d es 'l ettr es, ' de p etits disco ur s .ou , (es l a p~orts t e~hl1lqu es, Il n e ch er ch era pas les id ées" il en DUl a, et c es t press·e par la nécessité d e les fair e connaît ,,-,' ,,' . ' corr esp .1 c. ,\ SDn "1 " ond èant q~ll" ]. p,ren d ra l a plull1·e, Alors lui r eviendront à l' es ~ll, ~ ~~ ]? ~ll,es ~'e:lacho:ns d e l' école, C'est dans 'le style descriptif lu .Il l . e d~g e~ a ses ,lettres , Comlnent en serait-il autrement? Il ' " exprnner ses idées, il a 'appri s il dire l , voyaIt, ce qu 'Il ente ndait, ainsi qu e les sentiment~ qui étai e nt e bOll ton en telles CIrconstances, Déjà ù r école n1. ê·m e .1 f. cle\-'l nlla n, e"cess1 ' 't' l roepon ' d1'e:à des qu' estions , . , c , . 'e ce de r elio'ion , dpla 'h'ce.. sImre, ,:1e et par cons équ ent d 'expTimer ce C;u'il ' sava\t, ce , qu Il avaIt ln du'e, 9u'a.-t-Ï'l fait? Ou · bien il a r épo ndu par le l exte du, mal:~l el , . ou · bIe n Il nous a donné un text e obscur , ,in cmn l~~ ~ t et, l11CO~ 1 ect" C ~st e~pendan t le m·ême problèm e qu'il ' doit 1 e~ oudl e alLJourd huI. FaIre ç:8voir ,'\ ses rl)a1'el1ts LrIll"1l l cs aun ' e ql~ Il ~}e ns e .a eu~ " qu 1~ prie pour eux , tout cela n 'a rien d e com plIque: P?~rqu~l ' faut ~ Il .que cette r édaction soit : .si p énibl e? A111S1 l ha~)Itud e. d e la d escription et surtout le luanque . pres-' qu e complet 'Cl ex erCIc es dans lesquels on lui demand e d 'exprim·er
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su pensée amènent l'enfant à employer le style fleuri , boursouHé et factice de la de;;cription d'école dans ses lettres , où ce style n'a rien à voir . Ces exercices de description, à quoi bon? A quoi 'bon, puisque l'enfa,nt ne doit l)as apprendre ù décrire et qu'au lieu de lui être utiles ces exercices constituent un obstacle à sa forn1ation ? Le lnalheur ne serait pas bien grand si l'on s'apercevait du danger. :Mais on rencontre des hOlll'meS d'enseignenlent qui vous disent sans sourciHer: « il faut COllllnenCer par la description , parce que la lettre se compose de descriptions et de lWl'l'Cltions ! » Pareille déclaration vaut la peine d 'être épinglée. Sans doute , la lettre qui -devrait être spontanée, se cOlnpose parfois de descriptions et de narrations , lnais .à qui la faute? Non, l'enfant n 'est pas lui littérateur en herbe. Avant de ch ercher à aUei,n dre par la réd action .le ne sais quelle f~rmation e~ tl: é tique, tâchons de rendr e l'enfant capable d 'expnmer ses ld e~s conectement. C'est '1à le point essentiel. Il faut) aller tout drOIl , sous p ein e de se p erdr e dans les détours.
Enseignement de la grammaire -. Il fut un telnps où l'enseignement d e la grammaire constituait la partie essentielle du cours de langue Inaternelle. On ·en prés entait les règles comlne . les article sindiscutables d'un code pénal qu.'il fanait appliquer sans les raisonner et ,les cOlnprendre. La leçon , qui conlprenait plusieurs définitions ou plusieurs règles suivies d'exeInples, était apprise par cœur et réc.i tée con111H:' ~l1I texie du cathéchisüle. Une telle application de la nléthode déducü",e ne risquait-elle pas de faire croire aux élèves que les règ,l~s ?r~111luaticales ont été fonnulées -d'abord et qu eUes ont pr eSIde a la formation de la langue? Cette étude était d 'aiHeurs peu goûtée et peu. profitable et laissait inertes les facultés intellectuelles de l'enfant. . Les ex,erdces barbares de cacologie et de cacographie occupaient à l'horaire u·ne place iInportante, les expressions vicieuses et les textes fautifs produisaient des iInpressiol1s erronées. des souvenirs inexacts , qui persistaient ,l ongtenlps dans l'esprit du jeune disciple et qu'il était difficile de corriger. Quant à cette logonla,chie granl11latica'le cOlnportant un e nonlenclature prétentieuse et barbar'e, , d~s règles .nOlnbrel~s~s .a vec d'abonda'n tes ex.ceptions et .sous-exceptlOns relatIves parfOIs. la un ou quelques n10ts, apprenait-elle 'à lnanier ,l a langue avec aISa;lCe et correction? Si eHe facilitait peut-'ê tre pour quelques-uns l acquisition de il 'orthographe, elle ne pouvait que déconcer~er Il' ~n fant, jeter le trouble dans son esprit et alourdir sa InénlOlre c un fatras de fonnules inc0l11prises.
...
f.leureusenlellt, cet enseigneulelll ' f .. .. " . nl,é canique et l)ass'f c l , qlU
alsalt unlquenl.ent appel I(l la InenlOll'e au détrÏlnent de ifintellig.ence, ,est depuI~ longtemps jugé et condamné. Une réa'Clion vio'lente, s est produIte Ù. ce sujet: de larges coups de ciseaux ont été pOTtes dans le Illaqlus de 'l a classification et des règ'les af" d' ' t d" " Ul y ln 1'0, L~lre un peu d'aIr et de !tunière. Certains adversaires d e ces , l?roeedes sO'.n t lnêlne allés jusqu'à dire qu'il suffisait de fai~'e une etude occaSIOnnelle de ,l a grmulllaire. , .:M~i: un enseignelnent exclusivelllent occasionnel de cette spec,l,alüe ex'p~s e à des lacunes r egrettables , empêche de niettre en lunlle}'e :l IaIson. é~r<:>ite ~xista~1t 'e ntre 'les différentes parties de la ~heon e, r,e nd chf,fIclle, SInon llllpossible l'association aes idées oblIge. d'appr~ndr, e ,cent !'ois ce qu il suffirait d 'apprendre . une fois: « ~a grannnaIre, 'cht Bam, abrège et sünplifie le travail, en o'énéralIsant tout ce qui peut ,ê tre généralisé ». . tj
.la
Un .cours Tégulier est donc nécessaire pour présenter exac.teluent et d.auenl~ll't les notiOJ:~ où l'esprit, pour les enchaîner logiqueluent, pOUl app:lye~' s uf~lsan1nlent sur les points essentiels , pour d?nn er .des applIcatIons lmlllédiates et efficaces. Toutefois , il faut J?l,en 'l'enla~'quer que la gran:pnaire n 'est. pas une fin en soi; les eleves De l a~)pre~lnent pas pour elle-même, mais ~fin de pouvoir, par eHe, arnver Cl parler et ,à écrire 'l a langue aussi correctelne>l1it que possible. . 'On ne doit pas oublier non plus qu'avant de construire, il faut mn~sser d~s 'm ate naux , qu'avant d'assujettir les nl0ts et les p~lras~s, 'Ct certmnes règles, il faut avoir les uns et ,les autres à sa dlsl?osItIOn,. qu en un m<:>t, la lnis e en possession de la langue, au mOIns partIellelnent, dOIt précéder 'l 'étude de la o'rammaire car celle-ci a été tirée de l'observation du langage. b C
,
De l1l'ê nle que les ph énomènes physiques ,e t 'chüniques exis-
ta~ent avant qu~ ,l 'honlnle les eüt étudiés et qu'i'l eüt trouvé les 10l.S ~uxquelles Il~ selublent obéir , les fonnes de ,l a langue ont eXI~te avant les regles; 'e lles se sont 'l entement nlodifiées et fixées
enfUI au XVlhne siècle. Les exercices de langage doivent donc précéder fenseio:ne-
nl~nt de la granll11aire, surtout dans nos 'm ontagnes, où le f~an
çalS ~st, pour ·J?eauc.o~p d'enfants, une langue étrangère. Si ces eXel'Clce.s sont bIen dlngés et ·s i tl'on s'est occupé de son 'éducation et d~ son langage, l'enf~l1t appliquera vite, salls les avoir apprises , les regles de 'la granunmre. Il dira aisénlent : La- craie est blanche. Papa attelle le nllüet. Quand partez-vous? Je ne joue pas avec toi. 'Ecoutez d'ailleurs 'n os écoliers' discuter à propos de -leurs an1usenlents , de leurs jouets: ils ne sont guère elubarrassés d 'elllp'loyer les adjectifs et les pronOlns pos·s essifs, I.e n1Îen, le tien; ils ont .les nlots, 'les tours, la construction, ,e t -encore le ton et le o·este. Mais :à peine sont-ils assis sur ,les bancs de la classe qu'ils tj sont
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trail és COllllne s'ils a vaient ét é sourds et lnuet s jusqu'.à ce jo ur. On a r ecours au manuel , àn l eur en seign e les notions d 'un e 111a ni èr e abstraite, artificielle. . IL art du 1l1.aître d evrait con sis ter ù r eli er f ortem ent 'l a form e consciente d e la p en sée à sa premi èr e fornl e in con sciente, Ù fa ü:e cOlnprendr e a u x e nfa nts qu'ils possèd ent d éjù , d 'une certaine 111anièr e, ce qu'on leur en seign e, les all1en er Ù r éfl échir , là d écouvrir en eu x -m êm es ce qu'ils pra tiqu ent d éjà m ais qu ils n ' avaient p as d 'abord r emarqué. L 'ens eign em ent de la grammair e sera 'doil C, a va nt to ut , oral. On p artira d e la langue, c 'es t-.l-dir e d un texte conven a ble et on h abi t u er a 1. élève ù observ er les fa its du l a n gage p our en tir er la r ègle. L importa n ce d 'un f ait gr anllnati cal d ép end uniqu em ent d e sa part d influen ce sur la faço n d e p arler et sur l'art d e com.p oser . On n e doit don c pas l' en seign er pour lui-lll'ênle, m a is e n Inontrer la l ép r r cu ssion sur l'élocution , le vocabulaire, l a r-éd action e t l'orthogr aph e. L es t ext es seront proportio nn és ù l' âge e t au d éveloppel11en t in tellectu el d es élèves; ,l e nlaÎtre d e vr a don c .les ch el'ch<.'r ou l es comp oser e t pourra ain si les a dapter ù son a uditoire . Tl éviter a les b ell es senten ces Inora les qu e ses di sciples n e comprennent gu èr e; il choisira d es exemples faciles , intéressants , d e ulani èr e qu e la p en sée de l' enfant n e s'éparpille ni n e s' atta rd e sur d es obj e ts di sparates ou d e compr éh en sion lab ori eu se. L 'é colier co nduit, entraîn é p ilr son institute ur , decou vrir a l es lois du l a n ga ge e t les f ormuler a e n un t exte simple e t pr écis . CarClctèr es d o ce t e nseign em en t : 1. Il ser a pra tiqu e. On fer a choix d es n otions d ' app1icati ol1 Îlnm édi a te ou d' a ppli cation cou rante dans l a v ie r éelle. On s·e born er a aux points ess en ti els et on n e p erdr a pa s d e vu e ces d eux prin cipe s: a . l'application féco nd e d e la th éorie; b ) la prolixit o d es théori es occa sionn e l'in1précision et l'insu ccès d es appli cations. 11 importe d 'ailleurs d e supprim.er les d éfinition s dan s les 2 premi er s d egr és , d 'en r éduire fortelllent l e nombre d a n s l es 2 d ernier s, d e S'" linüter là la nom enclature s trictelllent indisp ensable. d e p a sser sous silen ce les r ègles ou l es r emarques p eu importantes , les ex.pression s qui n e se se r en eo ntr ent que r a r em e nt. (A suivre.)
Réunion des Instituteurs du district de Martigny à ' Fully . L e 16 Inars, les instHuteur s du district d e :YIar-tigny fennaie nt pour un jour leurs salles d e dasse et r épondaient nombreu x à l'appel -de lIeur sylnpathique in~p ecteur. La séance officielle s' ouvre · à 9 h eUT es 30, p ~r l ~ prière attirant sur nos travaux ,l es b én édiction s céles tes .
-:\11. l'Insp ecteur Th01n as salue avec pl~isir la présence au 11."\.1.d e nouS de YI . le ·Co n seiHer d 'E tat PItteloud , ~Inlr. l es r epré. le u . . l d l' l . . 1 senta nts du vé n érable cler gé, :Vflvl. les m.em. )res . e ac m.ll1:str a tion cOn1ill1..H1ale et d e la Comm.ission scolaIre. E n teru1es 'enlUS il nouS r appelle un souvenir bi en doulour eu x : c est la p erte cruelle que la S. V . E . a f aite dans la l~ersonne de !-:\I1. ,;'\T~lll~en, ch ef du D éparten1 ent d e l'Ins truction l) ubhqu e. ,Nos ch er s collegu es d éfunts n e sont p as oubliés non plus: YIY!. R ?h Alf~'ed de IL ey tron , Arthur ,R ebord , d e B overnier. L 'asseu1bl ee se l ev e en sign e
d e d euil. Au non1 d e l a p opulation , NI. IC arr~n. pl:ésident d e F ully souhaite à tous les participants un e corch ale bIen venue.
yI. Bender M ., secr ét a ire d e la confér en.ce, donne lectur e du protocole d e l a d ernièr e asseu"lblée. Ce ll1agls~ral rapport es l' ap prouvé d ' elnblée ainsi que l es conlptes d e caIsse. L e suje t là tr a iter es t l e suiva nt :. « 'quel doit êtI~e ,l e r~le ~ u l11a'itre dan s l es œu vr es d e jeun esse onentees ver s le co te SOCIal . » :VINL Puippe D ., ,Coquoz I~![ . , Gr a n ges U. et ~au.d ard l\![' r ap p orten\ L es travaux pr'é sentés prou vent que l es H1stItuteu:s. ont t enu <1 s' acquitter con sciencieu sen1 ent. d e l eur t âch e et 111entent -des f élicitations . 'P renn ent p a rt ù la disoussio~l : 1~t[~I~. D elaloye, se.cré:ai~·e au népartenlent d e l'Instruction publIque, 'P Itteloud , conselllel d E tat , Carron , prés(d en t d e F ully , ThOlnas , In sp ecteur. . D e ces diH ér ents r app orts et d ébats, nouS tirons . les conclusions suivantes : 1. Il es t utile d e cr éer: a) llÎ1 cours d e socio'l ogie à r écol e n ormale; b) un guide pr atiqu e pOLlr les cours complém.e ntaires
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surtout . 2. L 'instituteur collaborera aux œu vr es de jeunesse fonct~olln a nt dan s l e luilieu où il professe. 3. L e Inaître doit: a) ga gn er la confiance d~ l 'enfant afin cl travailler plus efficac em.ent dans l es ~uvres d e Jeun,ess,e; b ) p en ch er Il ' e nfant sur l es Il1isèr es d e lI a VIe et ,l 'an1·en er la l am.our du prochain ; c) exiger un grand effort d e volon~é l?r~ la ~~r-t d e l enf a nt et .donner 'à l" école une .plus large part la e uca IOn. "Ylidi approch e et l es eston"lacs n 'oublient.1?as d e l e f~ire .sentir. M. F ., l'ain1ab'le r estaurateur n ' a rien oubhre pour ~ahsfaIre les g onts les p~us difficiles . L e fendaI~t .l e pl~s pur gracleu~elne~lJ et O"én ér eus elnent" offert par la Inün~clpalIte d e . 'Full~ a tot f~l~ d e délier les langues . Sous l'ha},,>ile direct!.<?n du dés opIla,l:t' .1naJo~· '.d~ IL 'L on,f at les toasts et Il es '-dIsic ours se succed ent, pleIns l l e, lM . ' ." . ' t a) " . cl' éloquehcè, 'd 'hunl our :et d e gaîté. 1 ·,. ·. l "1 ',1 "'. f , , - j ' ,t : l'
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Pour n e ri en oublier, disons que la chorale du district, habilem ent dirig'ée par notre ami Gillioz,' nous tient sous le charn1.e de ses productions. Qu'elle vive!
efficace t infaillible. Notre docmnent! Eh bien! on feignit de l'ignorer , ~mais tout a ussitôt avec la c-é'l:érité la plus admirable, on mit sur pied un e sor,t e de contre-projet; un contre-projet qui .présentait sur notre ébauch e trop surchargée p eut-'être des avantages incontes,t ables Jnais dans lequ e'l , tout d e lU1êm e, nous nous plaisons a ujourd 'hui encore là r elever un nombre int,ér essant de nos propres su ggestions.
Avec r eoTe t nous voyons arriver le 1110ment de n?us s'éparer. Un e poio'n é: d e Inains, un « au r evoir » et l.10U S qUltt~ns 'Fully en elnpo~tant le Ineilleur souvenir de son gracieux acc uel'l.
T. P.
Nous prévoyions, nous aussi, que ,l a cote-part des comlllunes a u traitement initial fut d ét enninée par 'leur capacité financi èr e, ceBe-ci d eva nt ,être calculée suivant !Je taux d 'ünpôt, 'l e sO'l1.1Inaire imposable e t le nombre des classes . Nous d eluandion s de m êu1. e que l' E ta t prît ù sa charge 'l e payement d es prhnes d'àge et de toutes les a'l locations familiales, qu e l'instituteur tombant ma'l ade touchât son traitelnent p endant trois nlois, que celui en possession de son hreve t de cap acité n e püt êtr e déplaeé sans 'm otif gr ave et quelques autres points encore.
Chronique de l'Union A propos des cartes de " membre L es carles d e 1 U. P. E. sont en circu'l ation. Nous les ~vons 8.clressées à tous lcs 'I ncn1.bres du corps en seignant du ValaIs l' Om and 's a ns exceptIOn. ma '1" l' )Ien d u sc'a n s -g'êne et de '1 a udace! , . Aussi avec quelle conv,i ction e t que'l s up erb ~ 'e n1.pr ~Ssem ellt , l e~ ins titutrices a upr ès des queUes nous passon s :'len. nlOll1.':S qu ~ P,Ol~l des ,élém ents de « chambard » et Iles quelques InstItuteurs qUI n O!.Lt jamais adhéré à notre groupen1.ent vont nous r envoyer nos p etIts car,t ons !
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Avant de vous laisser poser ce t acte p eu clleva,l eresqu e, :Vfes dm.n es et :NIessieurs, nous . vou s destinons san s façon quelques brèves r éflexions. Nous prétendons que l' Uni~n du p ersonnel enseignant .a dro,it ù votre r econnaissance, Vous lUI devez pour une bonne pm t votl.e situation nouvelle. Sans elle, il es t à p eu près 'c ertain que nous '.'1vrions tous encore sous l'a ncien l"égi'l lle et sans l 'esp oir cPen sortIr , sach ez-le bi en, Nous nous souvenons , en effet , d e 1 époqu e où n ous nous contentions de fair e entendre nos r écrimination s au b:l s~ rd ( ~' un e r encontre ou d 'une discussion , ou lors de notre assc l1lblee 1n s ~n nue:lle. Que de vains efforts que d 'énlotions inutiles pour les j)esoÏil'S d e la cause. C'était d 'ailleurs le 'tenlps des belles prom ês'jeS et d es pensées Î)rofondes ·s ur .la. grandeur :d e n.otl'e r{~l e . T,Ol,Lt . cela 11 'enlpêchait point notre situatIOn de s'elernlser descsp er'elll f' llt: On laissait jl es événements aoller .leur trai·n de s'énateur. C'es t pourquo~ la nouvelle inop'i n ée de la création d~ l 'UI~i?n jeta quelqu~ ·ém~l e t produisit de rinquiétude .d~ns certaIns nllh~ux. 'On p.ada ,ll~l11.l e cliatenlenrt de cahn er ces p etIts garçons, InalS les petIts gal çons tinrent bon et par la suite poussèr ent la hardiesse jusqu'à prl~sen ter un projet d e Joi capable d e pésoudr e le prolYlèm e d e leur"sül!ation. IL e projet en question discuté par 'l es Asselllblées ,de chstnct, r ema'nié , lnis au point parvint dans l es bureaux du D epal~telnent. L 'effet Pl4évu et attendu se 'Produisit ù ,l a façon d 'un IJ1l écbcam ent
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Nous fi m es san s peine le sacrifice d e toutes les propositions nombreuses se rapportant à l'Eco'l e e'lle-I1l'êllu e. Une -loi fix ant seule les co nditions d 'engagem ent n e pouvait qu'offrir p'l us de ch an ces de réussite. D 'ailleurs , l'essentiel é tait atteint, 'nous entrion s dans .Je dOlu ain e du r éel. Notre association avait provoqué un e salutaire éInulation, son effica'c ité fut incontestab'l e durant cet'Îe pr emièr e phase. Survin t la deuxièn1.·e. La publication dan s l'EcO'l e primaire d u prenlier proje t :de 'l 'Etat nous Uaisse quelque peu \ahuris . Tout cOlnpte fait , 'le traitement ,de la p lupart d 'entre nous est a u gm enté de 30 francs par BlOis environ , il est mèrne en r égr ession sur l'aBcien pour un certain nombre. 'Cet article et quelques autres encore n e traduisent ,évidem'l1.1ent en aucune façon les aspirations des lne,mbres du corps ens eignant. Nos assemblées a'l ors s'organisent et ,les discussions, 'les .éch anges de vue penll e ttent d e fixer les Inodifications qui correspondent dans .Ja lu es ure du possible 'à nos véritables b esoins. L 'U.nion , tout aussitôt entrepr end un sys tè'lu e d 'entrevues, d e d émarch es pres santes auprès des d éputés et des Inell1.bres de la 'Cmi1.mission au Grand '(onsej,l. Le p'l us grand non1.bre ,d 'ellrf:re nous ne connaîtront jamais assez 'l a grande effi ca'cité de cette ,a ction . Nous nous faisons aucun scrupule d affinner que, sans 'c ontestations possib'l es, nous lui devons les clauses les plus h eureus es d e notre nouve'He loi. Nous n 'insistons pas non plus sur l'impulsion donnée à la propagand e 'à l'occasion d e la consu'l tation popu:l aire par nortre associa tion. Ces évén e:m ents sont d 'hier et dem eurent vivants encore dans toutes Il es Bl'éInoires. Disons tout simp'l em ent qu 'elle s'est opposée de -façon foru1.eUe au renvoi de la loi , qu 'elle a accompli bravem ent tout son devoir et que, par son travail tenace, elle a ra'l;lié ù notre cause qu ëlques bonnes centaines d électeurs, Nous avons l'espoir d 'avoir é té cO'l1lpris par nos 'l ect eurs. Nous leur gardons toute notre confianoe. Ils ,s e r endront compte enfin
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que, seuls, la solidarité et l'ef,f ort communs sont générateurs de progrès réel et véritable, ,P ar aHleurs, les temps sont troublés auaujourd'hui. Partout on r espire 1 inquiétude et nul ne sait ce que 1 avenir nous réserve. Si nous restons unis, nous répondons à la voix de la prudence et les év,énem,ents futurs ne sauront noUS prendre au -dépourvu. Nous insistons pour qu'on ne nous fasse pas l'injure de refuser un modeste remboursement d e trois francs. Ce versement est 'l a rançon des avantages que nOUS .procure la loi nouve11e. III constitue d'autre 'Part un placen1.ent susceptible de procurer 'à tous de nouveaux avantages moraux et matériels incontestables. Notre appel s adresse à nos collègues fénünines éga'lenlent. N os intérêts Inatériels 's ont 'l es leurs, il convient donc que l'action conllllune soit r éalisée dans ce dO'll1.aine. M.
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l)l'~'par~e . .T?ut est p'r êt ? L e )i\.us saD' " . " ,: ' , t~s , pUIS Il Ira doucement s2, 1 ô~ va venu l epandre les mietSI'l encieux ; on attendra 'l es ' ~etP acei dans le cerole ünmobile et
f '. l ' ll1Vl es ' on les regard era, on pourra SE aIl e c es SIgn es, nlais c les r éHe 0 tard , _ . « .J' [lI. r econnu n10n n1.0Ü1 XlOns n el seront expri ' que plus ' m ees n e seraIt-ce pas vrai? El le~u, » ,-:- Apres tout, pourquoi . c, ~ « ~ 1 )IPn 1 dIS 1 a, quOl. tu , ras r econnu ,» , -] ous cOlnment il est , r '
?ans le vieux nUll" ta issé d ' . . " , en vrUe, des rossignols d e ~11ur 'l'~ h ell e. d Ul~e . ecole lnaternelle ap erçu par Iles enfants et sio'nal ~a, ~ ~s ~~ale~' t faIt :leur l~id, Il fut tou tes :les d élicatesses 'L "b f e cl a CIl ec tllce , qUI savaIt inspirer lllur pour emp êclleI' q'll'oe1s de~1' :lnts ~'1l10ntaiellt la garde deva nt le , 1 ' eranO'pat l pres d elle ou en touchant au lierr~~ E a eou.veuse en venant crier petIts dans le nid'. c'éta'len 't l eurs rosslgnolets t ~ls eUI en 't la JOIe de VOIr d es C\
'COURS PREPARATOIRE
Exercice de vocabulaire et d e 1angage
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Ce qu'on peut apprendre entre 4 et 5 ans
0.11. apprend à s'intéresser auX oiseaux. , On intéressera les en.fants auX. oiseaux d e la bas se-cour , aux pigeons, aux hirondel~es, aux oiseaux chantenrs vivant en 'l iherté, En vi]le, la cour' de l"école est souvent h;équentée par les l11.oi,neaux, parfois l)ar un couple de merles, on voit passer des hirondelles; on peut avoir une cage 'à ,s ereins au '111.oins l)our quelque's senuünes près d'une fenêtre du préau ou luênle de la classe, 'Pour ,apprendre à adlnirer , il faut les r eg arder sans les .t roubler, on jette d es poignées de' grain, et , gracieuseu'lent, doucement, les pigeons qui se i)IOlnenaient sur les toits voisins se !posent pour picorer. Un robuste hamhin s'élance en criant vers la troupe, les nlains tendues pour saisir : frrt, tous les pigeons sont partis! Avant d'attirer \les l)igeons, disons bien qu'il faudr,a rester l)arfaitenlent tranquil'les et sillencieux, Alors on verra cOli.llne les pigeons se dépêchent à becqueter Il e grain , conlllle üs tournent et retournenrt ,l eur cou brillant de nuances cha'ngeantes. Ori les ' verra hoire ÇlÇ\.ns la terrine plate 1 reluplie d'eau pure. COlUlne ils nlange:nt et boiyent Ip rQprmuent! Qu'ils sout gentils, et bon calJ.naTades! Et COlUU1.e ils ont cOIlifial~ce en nous 'p arce que noUS ~es laissons , si tr.anqui'~les ,!
Les p.1:oineaux peuveIirt se Il aisser apprivoiser -par ' des distributions ,de luiettes de pain et de graines ,(le chènevi,g .faites ,à hèure iiixe; par exeluple pendant là récréation qui oO'Qpe Il a classe, n'latin ' et soit ~ _ Les .enfants voient si ,'le sol est bien propre, s'i·l sr a un ' 'Plat' d'ean !'l)ure\ pbur : ceux 'qui ' auront soif, si la pât~ue' est bien
Sur la, poule ' . 1a cane et oles canetons , " . et les pOUSSÙ1S . ' , - e t SUI , 1VIennent " DescllptlOn; enselO'n . , - les pousd'éclore l "~ er't :t' 1"e C1lnT et d' es pOUSSIl1S sms ' 'es pe 1 es pattes fr êles d ' es poussins, - le cl uv et c1es canetons, le bec rosé d '" tes du canard . es canetons, les plUll1es chatoyan.., . Je que font les nlalnans et 1 f . la cane font-eUes Hwnger l " es ~ n, ant~; comment la poule et dormir? La poule appr, e nde~~l so' ~)etlt~ , ~ Com'm ent les rfont-elles cane al)prend là ses ,ca n e.tons 'a~blattei na O'e' où~al terre l . pour l)icorer'' 1'" plonger dans l eau, b l, )ar )oter dans la vase, :'1 0
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3, ILa cOIuparaison d il . générales, La poule et le~ p~~l:~:er 1~la1l1ten.ant des id ées un p eu SSll1S sont faIts pour vivre sur la t err e sèche _ la cane t 1 dans la v~' se ~ Il es ol~se"aux es catnetons sur -l'eau ' l~1.archoI· errestr pourt aBer 1 . ' , "sont différ ents, es e es OIseaux aquatiques
lieu Nous aHons r egar d el', 'd essin er , décrire oralement en ,dèrni er la patte de la poule et la l)~tte L c. , d U canal' d , ,.e b ec d~ -la poule ,et le bec du can 'd " . 11lIllutleux, qUI nous I11èneI' a 'cl.. f'aIre . al , et, . -ce" qUI sera plus l' une })etite . eau pour tre1nper les 1)1 ulJ.nes et. VOIr ' ce qui arrive exp enence avec de ' la p'vernis l ume de " par un quilalapou' re Ied et. la P'1u~ne" du canard, celle-'ci lustr-ée c conUlle un caoutc110 llC n IAmpenneable à ,'i'eau. Le cai.1ar,d l'o orte l ' l cela tOIlette sommaire .de- NI 'dm usons P -1 es' en f ants en 'l eur parlant ,et de Ja toilette soio'née d~ ~I ~n:: Olge: la poussière et son bec qui .'lisse les plumesb ave ... onSleur. ' anard ,: 'l e bain, et Je ~ac, près de la que~e' , ,c un, peu de pommade pris ,d ans un petit
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Cours élémentaire Le printemps EXERCICE DE LANGAGE
N ota. Faire cet exercice Te 'lendemain d'un e promenade scolaire à la 'c aillpagne.
Dans queHe saison SOlllllles-nous 11laintenant? Quand .conlm ence le printenlps ? Quand finit-il? ICOll1bien y a-t-il de saisons dans l 'année? QueNe est la saison qui vient avant Il e printenlps , qui vient après ? QueUe telll'pérature fait-il au printemps? (va·r~arble). Fait-il un tenlps doux aujourd'hui? Quelle tenlpérature allllez-vous le nlieux ? le nloins? Fait-il -du soleil aujourcl"hui ? Quand se couche-t-il? Dites Il es changeillents survenus -depuis l'hiver : (Il e soleil est plus haut, les jours sont plus longs , 'les nuits sont plus courtes, le ciel est plus clair, ,l es 'Pl"és et les champs verdissent, Il es arbres se couvrent d e fleurs et de feuiUes , tl es oiseaux. reviennent dans notre pa} 's, les p"rsonnes elles-nl'ên~es sont plus gaies). S'hahiUe-t-on maintenant aussi chaudell1ent .qu 'en hiver ? Quel:l e grande f'ê te cé'lèbre-t-on au printemps? (la fête de Pâques). Qu'avez-vous fairt pendant vos vacances de Pâques? VOCABULAIRE
a) Les n0111S. - ILe réveil de la nature, le printemps , 'l e bourgeon, la fileur, la feuiille, la verdure, Il e gazon, l'herbe, la sève des arbres; Il e soleil, Ja douceur du climat; une :giboulée, une ondée: Les .fleur~ du printen~p's : la prÏlllevère, la violette la p-âquerétte, le \ bou~on'~ or. Un bouquet, la bonne odeur , le parfUlll. La Call1pagne, les .JardIns, les cham.ps , la forêt. Les oiseaux. b) L~~ ad.tectif~. - La sais.on printanière . Un printenlps précoce, t({rdz!. Le sOlleII chaud, bl'lllcmt, éclatant. IL e ciel bleu , a:uré, chcmÇJecmt. La lunlière douce, pure, claire. Un tenlps doux, lunnide, pluvzeux, sec. L 'air frais et tiède. IL es nuits devi ennent courtes les, jours longs. La brise tiède, Inolie, caressante, parlL1l11ée. Le~ p.r, ~s verts. La pâle et timide violl ette. ILa frêle pâquerette. Les cen.sl~rs SOl1:t, tout neigeux ode fileurs blanches. IL es prés verts. Le jardInIer actz!, le paysan laborieux. . c) ~es verbes. - Le 's oleil perce les nuages, dissipe les bru11les, brzlle, l'échauffe la terre, La nature se l'éveille; la sève cil'èule ~an~ les ~rbr~s. ILes oise,aux reviennent dans notre pays, ils ga-l- ouzllent, Ils font leurs nIds . IL es bourgeons éclatent) les arbres se couvrent. de Heurs , de feuilles, Iles fleurs s'épanouissent et parfuInent l'aIL '!--es ppés verdissent. On salue le renouveau, on Inune la douce bnse; on çueille des If leurs, on fait des bouquets, on sent leur parfunl. Le 111aladese chauffe au so'l ei.!. Le jardinier taille lc~boure, ensen1ence. On Cli111e le printeIllps. On ~st heureux. d~ VIvre.
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ORTHOG·RAPHE Dictée. - Au printemps
De llla petite If en!être, ù travers Il es brindilles de lierre, je voyais tout reverdir sur la côte; -les gel1'êt,s là boutons d 'or et les bruyères roses s'étendaient jusque sous 'l a roche où lI a ronce et le chèvrefeuiHe grÏlnpaient à. foison .. . J 'écoutais les merles, les grives, les chardonnerets, ,l es fauvettes s'égosiller au loin dans les cerisiers en fleurs, dans les grands pOnl'llliers blancs. Nota: Ecrire au tab1leau et faire épeler les nlots rIes plus diffidIes de ce tex,t e . . QLlestions , 1. Expliquer: à. foison (en grande quantité) , s'égosiller (chanter au point de se faire ma'l au gosier). - 2. Re lever les verbes et indiquer à quelle personne ils sont. - 3. A quel tenlps est le verbe je voy(tis ) l'écrire à la 1re pers. du 111'êIne tenlps et le conjuguer au futur sÏlnple. Dictée. -
Retour du printemps
... L e Inerle siffle sa chanson d'écotier aux arbres ù peine' bourgeonnants. H a fl 'air de crier aux quatre coi'ils de lI a .forêt: (; Gai, gai, voici le prinrtenlps rev enu. Les ,feuilles poussent, les lllUguets elnbau'l11ent, les nids se construisent partout: dans !J'herbe, dans la haie, aux creux des arbres nlorts, à la fourche des bn.lllches vertes. )} Questions. - 1. A queHe personne sont tous les verbes de la dictée ? ~ 2. Donner les adjectifs dérivés de printe111ps (printanier), forêt (forestier) , herbe (herbu, herbeux.). 3. Pourquoi dÎ't-on que le Inerle siffle sa chanson d 'écolier? Dictée. -
Matinée de printemr,s
Quel'l e belle nlatinée de printelnps! On voyait, par les crois·ées de la c'l asse, le ciel bleu , les arbres du jardin tout couverts de bourgeons, et les fenêtres ,des nl.aisons grandes oLlvertes, avec leurs pots de d'leurs déjà verdissants ... On respirait avec plaisir l'air elnbClumé de terre hunlide et de feuilles fraîches, qui arrivait en bOLlffées par 'les feIllêtres ouveptes. . QLlestions. - 1. .M ettez un ,t rait sous les cOlllfplèments directs et deux 's ous les 'cOlnp'1 éInents indirects. - 2. COlHInent afp peHe-t-on un petit arbre? (arbre ou arbrisseau), un petit jardin) une petite l11aison ? - 3. Pourquoi les fenêtres ,étaient-elles ouvertes? - 4. A quel teulps: on respirait avec plaisir. Conjuguer ce verbe au futur. REDACTION Le printemps
Plan. - 1. (Le printelllrps est arrivé. - 2. La nature se réveille. - 3. Les oilSeaux. - 4. Les ouvriers des chanlps. - 5. Le· channe du prÏ'ntemps. - 6. Conclusion.
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Développement
1. L e prinlelnps es t arrivé; le soldl bri'lle, il réchauffe la terre. Dans les maiso n s, on ouvre les fenêtres toutes gr,al1des . 2. :La nature se r,éveille. Les .prés r everdissent; les a rbr es se :couvrent 'de feuilles et de fl eur s; les giroflées, les viO'lettes s'ép a n ouissent. 3. 'Les hir ondelles so nt r evenues et r eprennent 'Possession d e leurs nids. Dans Il e ciel bleu , elles passent d 'un vol r apide elles se pourchassent en poussant d es cris aigus, . . 4. L~s ouvriers des cham.p s ont r epris leurs .trayau x : Il e jarcl!'l1ler ,taIlle ses ~rbres et b êch e; 'le pa ysan Il aboure ses champs , sem e J. orge, .], aVOll1e, plante ses pommes de t erre. ' 5. La joie se lit sur tous les yeux: des enfants tout h eur eux P?rtent' ù :la m ain des bouquets de' prÎll1evèr es, d e pâquerettes et d~ vIOl ettes qu 'ils sont allés cu eiUir dan s ;l a prairie . Le malade 'l ui-Iuêm e r epr end courage, il vient se chauffer sur le seuil d e la porte. H. L e prin len1ps es t, de toutes les saisons, cell e que j e pr éfèr e.
Cours moyen et supérieur VOCABULAIRE
a) N 0111S. - ,Le printemps , le r enouveau', les a~.ternatives d e chaud et de froid , .le hourgeon, le bouton, Il es pousses, fa feuillaiso n , l' éPaI~01ÜSsen1 ent , un foisonnen1ent ,c1~ plantes, Il e parfum , les senteurs, ·1 allégresse. b) Adfectifs. - L es rayçm s chang ea nts, capricieux; un souffl e " t~condaTIt, vivifiant; la t endre verdure, la splendide transformaIton d e la terr e; un e joie con1111unicative; odorant, embà mn é. . c) VeJ'.b e~. - !R enaître, ragaillardis, pointer (les bourgeon s pOInten~), ' f euINes, éclore (il é clôt) , s'épanouir , r esp'l endir, exha'ler un parfum, embaUlner. . ORTHOGRAPHE
Dictée. -
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Matinée de printemps'
... L ~ h erb e d es prés 'é tait d un vert 'lourd , luisant, tout n euf. Des t~uff es ' d e prin'l~vèl;es le ta~hai erit par places d e jaune pMe et, . - ~ans les creux hlUnld es ~ .des pIeds de cochléaria avaient poussé, etalall1t Sur les eaux leurs ,grappes couleur de lilas. rC-:'était dans les hauteur~ de 1. air un e .lente promenade de nuages , emportés par d es s~uffles tIèdes et qui s'effi1lochaient en 'l ambeaux de brumes Le ciel d 'étain qui avait pesé sur les ca'm pagnes pendant tout l'hi~ y~r , , c~ll1~ne un couvercle, s'ouvrait, ' se pénétrait de 'lu'l1üèr e. - s,,<:.~gayaIt de chants d 'oiseaux. La vie reco'In:m ençait. '
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Questions. - 1. Expliquer: s'effilocher (radical fil, amener à l'é tat 'de fil) , ciel d ' étain (ciel couleur de ~ 'étain , gris , livide. 2. ~vlettre à 'l a fOrI11 e active: les nuages sont emportés pal' de s souffles tièd es, et ù la for·m e passive: des toulles de prÏ111evèl'es' t((clwi eni' pal' places l' h erb e d es pr és. - 3. Syntax e du n10t tout. Dictée. -
Les charmes du printemps
Le long d e la route, 'l'herbe que ne couvrait point encore l'Olubre imrpén étrab1e des cÏInes, était dru e, luisante, verni de sève nouv eltle; e t ceÙe odeur de pousses ,n aissantes enveloppait maintenant le jeune 'hon1n1e, le noyait , dans un imu1ense bain d e vie V'ég,étale gern'la11t sous le premier lS o~eiL Il r espirait par grandes i1alein es, comme un lib ér é qui s ort d e prison, e t, avec 'l a sensation' d ' un h O'nll11 e dont on vient d e rompre 'l es 'l iens, il ét endit H1011em ent les hras . 'C'était b o n d 'aspiT er ce grand air libre et pur. Questions. 1. Expliquer l'herbe était drue, il r es pirait par grand es halein es . - 2. Natur e et fonction d es pT~positiol1's d e la pren"lière phrase. - 3. Donner ,l es mots de lI a fam.Ille d e h erb e d les expliquer. COMPOSITION
1. ' U n viei11ard se chauffe au soleil un jour d e printen1p s; son portrait. - Quelles p ens'ées lui supposez -vou s? Dites vos Ilnpressions e t vos sentin1ents . 2. Comparer le printemps à l' Cll..ztol11ne.
Pian. - 1. HesseIüblances : Ce sont deux saiso n s où la tempé-, ratur e est variable, nJ.ais cependant ni trop chaude ni trop froide. 'L,es jours et lés nuits sont à peu pl:ès d 'éga'le longueur.
2. Différences: En autOlnne, les jours -dÏIninuent, les fe!-lÎ'lles des arbres tOll1bent Ja nature est tri,?te, les oiseaux nous quittent, le 'vent 'souff'le, il f ait de 'illoin,s en n'loins bon. A u p1'Ïntemps, les jours augu1entent, les arbres se couvrent de. fepille~ et d e fle~r s . la nature se r·éveiHe et prend sa b ~lle parure, les OIseaux r eVIen nent. 3. Conclusion: J e préfèTe IE';-. printem.p s à l'auton1ne, surtout a près un ,long ' hiv êr. ' 1
il'
Développemen t
1. Après ce long hiver , voilà enfin le printeml?S ' re~' ~nu . A:ec' qu elle joie nous le saluons 1 Car il Tan1èn e avec 'lUI .Ja JOIe et bIen souvent la s anté. . . ., '
" 2. A peine quelques , jours d;~ ' ~o'1.eil et la . natùr, ~ , ~'eS~\lsc'l~/~l se tranSrOr.Il1e ,1 IL e ga'zon reverdit, IL es chato.ns des, 'sa~le!§ J.aunIs~,ent ' a~i long ,des.'{·uiS'~eau~. Il es ,p~',es èt ~~s jaI~di?:s,. '}q.jop~nf ~~ le vallon
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Tevête:nrt Ù l'envi lI eur parure printanière. IL 'arbre es t vert, le ciel est bleu: c'est fête ~nr terre et f:ête sous les cieux. La sève 111.)'S t~rieuse n10nte dans les branch es; le boulon craque, la .feuille s ouvre. 3. IL e ruisseau a r epris sa IÎlnpidité et n 'est plus troublé par la fonte des neiges ou des pluies torrentiel'les d e l'hiver. }Il gazouille' saurtille sur les cailloux de son I it, et dessine dans lIa prairie un sillon d e cristal qu e le soleil fait bri1ler de IniHe r eHets. 4. L es forêts ont p erdu [eur nudité eUes se couvrent d 'un l~ger feuillage à lI a couleur t endre, aux g:racieux contours. Et au sIlence d e Il 'hiver va sucüéder un e anünation extraor,dinaire : tout un -m onde 'd'oi's eaux et d'insectes va r·endr e 'à 'la œOflêt sa vie accoutumée. 5. IL 'hirondelle, fidèle '11lessagère, est r evenue. EUe r eco nna ît sun nid; elle salue ses anciens hôtes et selnhle leur dire : Je '''?US annonce Il es b eaux jours; je vous apporte d es roses; vivez et allllez. Le coucou nous redit sa chanson monotone ù la fo is l11yStéri eus e et douce; le pinson, dans 'l es channilles, 'lance ses joyeux ·couplets. Et quand avril a r everdi les bois, les nids balancent 111011elll ent dans les bran ch es, sous l'haleine des zéphyrs. (l. Sous le ciel bleu , les fleurs s'épanouissent . la t))l'ise est , chargée d 'exquises sen teurs. IL es 'Clou ces violeUes ~uvrent leurs fraîc]~,es coroBes entre [es pointes du gazon; l'aubépine a r ovê tu 'a tOl~ette des beau.x jours ; 'les p êch er s roses s'étalent aux pentes d.es vIgnob'l es; le Il Ilas -embaUllle les jardins; Il es fleurs des ceri SIers et d es pommiers tonlbent en neige sur ~e frais gazon ,d es 'verg er s, 7. Au village, on r eprend bêch es, charrues, outils. L e Is.em eur va confier ù la t erre un grain nouveau. Les vaches au pâquis font e.nten ~lre lIeurs dlochettes; Ia campagne n 'est plus qu'un vast e cha ntIer ou se m êlent Il e brui des outils et.le challt des travaiUeurs, ,8. L e printen1ps , c'est la r és urrection de la terr,e ' c'est le 1110n~e nt où t?ut respl~ndH , ,l es bois, les prés, les sillon s; ie printemps c est 'I a SaIson b énIe. Padois le printen1p s -est tardif, les b ea ux jours sont len t- s ù venir, mais ils n'en sont qu e plus goûtés.
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Pensée
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Que sert de pleur el' le ~p a,ssé? Ceux-Là seu.ls ont du co ul'a.ge qui nccep Lent l'avenir san s crainte et n e regrettent du tem~ps d 'autrefois ·qu e l eurs fa u tes. H. PERREYRE.
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L'enseignement du Calcul I.ES
QUADRILATÈRE~,
Peu ,de m a'itr es donnent 8 leurs élèves du degré sup en eur un e définition exacte et surtout concis e de certains quadrilatèr es . Ils disent: « IL e carr é es t un quadrilatère qui a les quatr e cô tés éga u x et les ,quatre angles droits. » - ou encore : « Le paraHélo . gramm e est un qu ad rilatèr e qui a les côtés opposés égau x et parallèles . Le losan ge est un quadri'l atèr e a) ant les quatre côtés 'égaux et les ({ngl es opposés ég({ux . » Heureux si l'on n 'ajoute ,pas que les qu({tre côtés sont oppos és, ou qu'ils so nt p({r({llèles d eu x cl cleu,T. (1). Voici comment n ou s pro-c'édo ns pour obtenir des d éfinition s exactes, pr·écises et con cises . Tout d'abord, nous n 'h ésiton s pas au degré sup érieur' s 'entend - '~l étudier d'un coup -la d éfinition de tous les quadrilatèr es prévu s au programm e. Nou s disons la définition, car le' calcul des s~ll'fac es n écessite un e leçon pour chacune d 'elles. Avant 'l a leçon proprement dite, nous nous assurons si les enfants comprennent -p arfaitem ent la signification d es expres sion s : angle droit, p({rallèles, côtés opposés . Puis nous distribuons aux enfants: un quadrilatèr e qU e'lcon-qu e (-le plus irrégulier possible) , un frapèze, un r ec tan gle, un paraUélogramm e, un losange et un carr é. La leçon pourrait débuter par cette ques tion: « Quelle r essem- · blance voyez-vous entre toutes ces figures? Elles ont toutes quatre' cM,és _. ce sont des quadrilatèr es (quatre = quadri; latus eris = côté). » ,L e claSSell1ent COnlll1enCe par le plu s irrégulier , celui qui n aque la -prop6été sus-indiquée et qui n e possède aucun non1 p articulier. Vi'endra en suite le tl'apèze, avec un e propri ét é en plus : d eu x côtés opposés parallèles. Puis ce sera le tour du pal'allélogramm e qui , lui , a une nou-· velle propriété : les côtés oppos és parallèles . Le losang e et le r ectangle seront plaüés ci'>te ù côte, car ils jouissent chacun d 'un e propriété supplém entaire, là savoir: le premi er a les côtés égau x, le second, les angles droits. Le classem ent se tern1În e par le cané qui synthétise ù lui seur loutes les propriétés pr.éc,édentes, et qui n'·existe, seluble-t-,i l, qU E' pour posséder 'à ,l a fois les propriétés du losa,nge et du r ectang'l e. (1) En mathématiques, .d'un e dé.f inition, r ·?n déduit d~,s :p~'opr~étés_ Le'" définitions .ci-dessus indiquant des -p ropl'létès sont chflfl cl les -a r e"tenir et m ettent l a confu sion dans resQ)rit.
-
Et nous obten çm s le t~ l? l e au suivant: Les quadrilatè:res
"
Quadrilatère: surfacë limitée par qiwtre c()tés . Trapèze; quadrilatère ayant d eu x c()tés oppos és parallèles .. PmmUologramme : quadrilatère ayant les cMés oppos,és para'l-
tè tes . Losange: qu a drilatèr e ayant les côtés égaux . , Hectangle: quadrilatèr e a) ant 'l es (mgles droits. 'Çà'rr,é : quadrilatèr e ayant les côtés égaux et les ungl es clroits. Le but d e la 'l eçon es t atteint si 'l es ,élèves savent r épondre il d e ce genre: a) L e ca rl"é est-il un r ec ta l1gle? Pourquoi? Est-èe un losa ngé? 'Pourquoi ? L e r ectan gl e est-il un carré? un 'losa nge ? Le parallé'l ogramme est-il un trap èze ? Pourquoi?
,des
qu es ti~ns
b) Compléter ces définitions:
,Le ' ca rr é est un losange ... C'est un r ectangle aya,nt... C' est un parallélogrçul1m e, .. 'L e r ectangl e est un paraHélogra l11m e .. , c) Combien voyez-vous d e trapèzes panni ces surfaces? d e lo ~ang es?
de
r ectal,l~l es
? .. . Dites pourquoi ?
- cl ) Si un trap èze a les d eux autres côtés parallèles , c 'es t un
paraUélogranlln e ou un ... ou un .. , (A quelle condition ?) Si un par a Uélograulln e a ... , c'est un losa nge; s' Ï'l a ... , c'est un r ec tangle. etc., et c. ' ' Remarques. - l. Le tableau qui pr-écède pourra ê tr e affich', e n classe et souv ent le Inaître aura l'occasion cl ' y r evenir lor s d e l'du de d es surfa'"c es .
2) La leço n comporte comme application l' étude litté['ule des définitions. L es élèves pourraien t éga,l elnent , COlnme occupation il dOlnicile, découper dans un e band e d e papier , ,l es 5· quadrilatèr es suivants: trapèze, parallélogramm e, losa n ge, r ecta.ngl e, carro. Ils indiqueraient , en r egard d e chaque surface collée sur une feuille du cahier, la: d éfinition qu'ils ont cènnpris e et r ete n U t'. .1
'
11
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'Histoire ~aturelle L~ Re~o~lcule. ParÜes de la fleur et leur fonction Matériel: P lI ants entiers d e R enoncules , d e CaHhas, d '.A n élllones, de Fica.ires. Quelques fleurs d e Tulipes , d H ellébores: s-er,~irol1it 1 :\ 'l~üeux voir les parties de la fleur . Pour la conlparaison , ",des ,.pla.nt~ . de IBourse là pasteur , plante ,d e terrai,n sec. - Plusieurs loup es. Chaque é lève est m.uni d'un e 'longue ·éping'l e à grosse t ê te.
I. R(/cine) tige et f euilles . - ,La r eo u cule habite les bords de ' J' ea u , les prairies mouillées les endroits humides . Elle doit se nourrir d ' un bouillon clair, pauvre en minéraux dissous; et lui en faut prendre un e grande quantité. 'CoHlparon s ses organes d e nutrition ù ceux de la Bourse ù pasteur , qui croît sur 'les t errain s secs e t m ê m e sur l es llulrs : RaCines nonibr eus es e t longites, sortant de la lige souterraine; eNes a b sorbent h eau coup de su cs nu tritifs. E lles so nt viva ces) ne m eur ent pas ch aque année en hiv er ; e t il es t bi en diffi cile d 'en · débarrasser 'l es champs et les prairi es humides . Tige vert " cr euse, charnue r emplie de su c. Elle contie nt d·e il a r ges canaux pour le transport d e l' eau dans les fnLilles . - Feuilles no'm br euses , larges, d écoupées bien exposées aux rayo ns du soleil E lles tr a n spirent rapid em ent l 'eau qui leur ap porte la nourriture . Les pl(l11tes habitant les t errains hwnides ont les ra cin es et les f euilles bien d év elopp ée$ . Quand vous vo~ ez un e plante ù .la rg es fe"Làlles , vous pouvez p en ser que probab'l em en:t eUe croît ù l'état s~uvage · dan s les lieux humides et qu'elle a b esoin d e b eaucoup d e.au.
Il. LCl fl eul'. - IL e p édo nc ul e est la tige, élargie en fonne dt' ta.m pon , qui porte l a fleur. On. distingue d e 1 extérieur Ù .l 'Üü:=;- . rieur les parti es suival1·tes, que nous r etrouv erons, sou s fonne tr ès variable, dans presque toutes ~es fleurs: a) IL e calice) form é de cinq sépales verdâtres, ga rnis de l)etits pojls; b) .Ia corolle) fonnée de cinq p étales d un jaun e écla tant. Al~ rachons LIn péta'l e : A sa base intérieure, uné p etite languette couvre un e foss ett e à. n ectnJ' ) r enlp'li e d'un liquide su cr é, le n ectar. Pour qui est-il ? c} les étumin es ) nOlnbr eu ses. Obs er\Tons-en une (ù la loup e) :. un fil et pOl'te un sac jaune, aUongé, l'anthèr e) l;empli d e lllinus cules grain s jaunes de pollen. Voir les ,étamin es d e la tulip e. Quand la fl eur est d évelopp ée les anlhères se fen.dent, s'ouvrent et laissent sortir le pollen . d) le pistil., formé d e nombr eux p etits coq)S verts. La parti t' inférieur,e, r enflée, est un p etitt sac, 1'ovaire) qui contient un no~ au b'.Janc, l'ovule. Dans les IH eurs passées, on v.oit l'ovule grossi e t' d evenu une graine. - Sur l'ovaire, un e courte tig e, l e style; sa pointe élargie form e le stigmate . Voir ces parties sur la tulip e et cl autres grandes fl eurs.
III. L e rôl e de la fleuI'. - 1. Ln fleur ) organe reproducteur: - Nous semons d e's graines, ou bien eUes se sèment elles -lnêm es dans la nature : il en SOl~t d e nouve'Hes plantes. L es graines proviennent d es fruits, e t 'les fruits sortent d e la fleur. Montrer ' d es ' fleurs fl étries, rapp eler la ceris e, ' la p0ll1'me, le pois , etc. La fleuf' est l'org({1,1 ~ d e la reproduction d es plantes. ,Merv,eillè de ' l~ nature ::
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sans cette production de graines dans ,l es f.leurs, qu 'arriverait-il bientôt? 2. Calice et corolle) organes de protection. Observer des !leurs nassées rappeler ,l a pluie des ±"leurs sous 'l e cerisier: cab~e et ~orolle 'sont tombés. Ils ont protégé la fleur contre le frOId et l'humidité de Ja nuit. IL a prell' e : iVoyez 'c e bouquet de renonc~rles que j'ai enfenné ce Inatin dans 'le plac~rd : ~~s peurs ~o~t fenn.ees ; en p'leine nature, cela se passe le SOIr; utIlIte? Calzce et COI olle sont des enveloppes protectrices de la fleur. 3. Etamines et pistil. - Observer sur des ,f leurs épanouies les graines de l)ollen sur le stigmate., néc.rire des. expériences: n a enlevé dans des fleurs toutes les etaml11es; pUIS on a en:fernl'e ces fleurs sous des bonnets de gaz , pour empêcher q~e du polle.n y soit apporté: les fleurs n 'ont produit aucun fr~llt. - De~'Slnel~ un exposant: IL 'ovaü'e contient un ovule, un petIt œuf,. qUI dOI~t dans 'l a fleur. Quand un grain de pollen tombe sur .le shgmarte, li genne; il pousse un long fil mince ù travel:s ,l e canal cre,ux, du s tyle, qui va éveiBer ,l e petit ovule endornll. Le yollen,eve~lle , fé'conde Il 'ovule. Alors ce dernier croît, grossit et d~vl~nt une ?TaIne. Son enveloppe, 'l 'ovaire, devient l 'enve.l oppe du frUIt. ·EtamInes et ~· tigl1late tOlnbent; ils so,nt superflus . . Pistil et étmnines sont ' les organes de reproduction de la plante.
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n===========================n OS PAGES ~~ COURRIER DES INSTITUTRICES
~@.Çi'j.,)
0==========================0 SO::VüJ URE: ),'otre retl'Ia ite. - L'assembléc génél'ale. -
La. veillée.
Notre Retraite ·Le 2ï Inars , sous la caresse agréable d'un soleil print~nier : ·départ pour l'Ecole nonnale, la chère maisons aux souvemrs. SI vivants et si nom.breux. Là, il fait bon revenir, avec la genhUe perspectiv,e de revoir les Révérendes Sœurs, toujours si accue~l tantes; puis les chères COIl1pagnes et. les .col!ègues v~nues de pres ou de loin pour trouver, dans le SIlence, le recueIlle111ent et la prière, une ardeur plus généreuse et un courage nouveau dans l~ service de Dieu et dans l'exercice de ·l eur profession. Ainsi , au soir de 'Pâques, da:ns la chapelle que nous retrouvor~s ·toujours avec un sentiment de tendre piété, le Révérend IP~re ~el nert ouvre la retraite annuelle par un sujet de toute premIere Importance: « Dieu et l'homnle » . NlaJ.gré les esprits distraits par -le
retour aux personnes et aux chose~ d 'autrefois , le prédicateur s'accapare aisément l'at-ten tion complète 'des cœurs d e bonn e \ 0Ion té, h éJas trop peu nonlbreux à ce rendez-vous bienfaisant. Et ainsi en est-il, lundi , mardi et mercredi, jours durant les quels les exercices et les Inéditations se continuent dans le calme e t la paix. Les sujets, des nlieux choisis, sont déve~oppés d 'un e manière concrète, pennettant aux esprits fatigués et sunnenés de reprendre courage, tout en concevant une plus haute idée du devoir quotidien qui consiste surtout à ·p réparer dans les âm s le chantier du Christ. , Enfin, chacune aura eUlporté et gardera de cette bonne retraite un souvenir durable et bien cher qui l'aidera à march er avec confiance e t vaillance vers le but suprêIne ù atteindre. :\. Dieu , nous confions le soin de bénir le Révérend Père prédicateur pour tout ,l e bi en opéré dans nos âmes et son souvenir 'era dans nos prières.
De tout cœur, un InercÎ bi en sincère aux Révérendes Sœurs de l'Ecole llormale qui se dépens ent sans compter pour toutes les nobles causes. Une participante. l,' Assemblée
générale
:\-Ia lgr é ]e temps maussade et la mauvaise .grâce cIe il' Pl'intemp.' C[ui ~o .faH cl ·.sirel·, noire Assemblée .plénière clu jeudi 31 ma]'::; a réuni un nombre l'é..iouissant cle Jl1e,m bros: 130, ,chilffre J'ecor l depuis la Jonclation de la Soci été. De n0111breu."es p er."onna lités l1f1U S a,pportol1 t, par l eUl' prE' 'enrc, unc 'preuve précieuse de leur intcrêt et de l eur sympathi e. Noton' : :\J. l c Vicaire Généra.l Delaloye;; ~VI. Escher, chef clu Départcment de rInstruction pUblique; M. HœIl, direcie ur cle l'Ecol e norma.l e; :\'l M. l s Chanoines Eggs, de Courten, üUboss,ol1, \'i a llh er; :\1, Exquis, conseiEer; :\1:, Thoma s, ipréfet, président de la Socië'(é valaisanne cl 'Eclucation; M. Dclaloye, secrétair e, et d'autres encore. :\Jll c Carraux ouvre .la séance par un souv enir pieux et rcconnaissant à la mémoire cIe :'II. \\ a lp en, chef du Département. Après la l ectur e du procès-verba.l et l'cx'p osé de son raplp ort, :vme Carl'aux s'inform e au,p rès de l 'assistance, si la question, combien int éressante, de fourni'tUl'e ,de for(jfiants aux enfa nts débiles nécessit eux, sQ ul evée à la, lernière assemblée gé.néral e, a trouvé. des échos a,u pr ès cles ,communes . .Les 10cal1tés de :'IŒonth ey, Sion et Siene so nt à l'honneur. Leur exempl e mérite cl'ètre s uivi. ·C'est un moycn ef.ficace de lutt e]' contre la tuberculose. :\otre sympathiqu e chef du D é}pa]~tement, :'vL Escher, se déclare fa vora'b l e au clésir ex(pl'imé par .i\iflle Gaeny, de voir s'organi 'er des co nférences de distrkts ,po ur Iles institutrices.
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L ~, ])l'op osition ,d e co nf ér en ces mixtes soul èv e cl es pl'Ot s tati o l1 -'; U!ln nîm e,',
\rll r .c opp x ,'e fait. c rtain em en t nnt erpl' $t e de tout es s cs col lègu e8 en cl emancJ[\l1t, qu e d eb l eç on ' d e musiqu e in s trum ent al e :-;oi el1t ((c nn ée::; g:ra l uît em ent à. l'E càl e norm a le, co,mm e a ux in s titut cu!', ', L c::; sc rupul es arti.'tiqu e' é noncés ,p al' \{m e Delacos te n e l c uv en t ètr e ll l'j:-; il U s é ri eux par cell e ' qui. on t eu l e bonh eur cl 'ètrc d e sc.' èlève:-; ct 1{11i connai.-·so nt ·p a l' là, a ux c1 eux mol.' « chœul' ei. 'cœur )} d' a utl' es s imilit ud es qu e cell e d e ,l 'hamony,m i e,
I,'abs enc e d e notr e .'ylTIip a thiqu e caüisi èl' e ,fait. gliss et' hl lectui'e cl es compt e::;. '\ 'Ialgï'é la crise, nou::; pouvon s ,cep endant lui cons en C l' lout e notl'e confianc e. Cett e te lTib1 e vi s ii e u~ e n'atteincll'èî, eSlll é l'on:-;'-1 e, ,iHm 8b « Fin Haut ». L e Comit é e xi s tant est confirm é ,cl a ns ses fon ction s,
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Tout un essaÎ1ll de têtes blondes Tout un nid de peUts minois, ' Ecoutant d'rtnciennes l'ondes Qu' elles chantent cl denli-voi.r., Leur visag e cl couronne blanche Bat ICl 11leSUre en soul'irtnt Se relève un te111pS, puis s~ penche Vers ICl fICllnl11C ... ou vers un enfont. Elles ont oublié lCl vie Les jours et les ans éc~ulés Et leur affection dévie "' ers des bercercu:r. de lin voilés.
\1'. 1" chanoin e cl e COUl't eH l'alpp ell e.à l a bi env eillan ce cl e:-; In s titu -
t ri ces l' œ uv re ,émin emment util e d e La Prot ection d e la, J è Lll1 C Fille, [J. se m e t gra1cieusem ent. à l a .c1is'position d es p a roi sses ,pOUl' tou s l' ~ n ~ e ign o m e nts , voir e m.è Jl1 e conf él' en ces éla n s le bu t d e fair e conn J itl' e ce Lt e b ell e ins titution. Lê'. sup el'lJe con fé r e nc e cl e VI. Bonvin , Hel Clu é ci o Ch a m o::;o ll, :'\llmôniCl' militail' e, éman e d 'un cœur cl'a,pàtl' c - et c'o.'t tout (Iii", Sos è:cce llb ont. le clon d 'émouvoiT, d e conv a incl' et .cl' ontl;a iner. _\u ss i, n e clout ons -nou8 pa s qu e l a « bonn e» se m enc e cl an~ la « bonu e » /, I~ l: ~' ~ riroc1uirH, les fruit s m en eillcux 'pOUl' le plu.-' gl'an c1 bi en d e rE,'; I)~ e ct clu Pa ys , La leçon de .géol'g l'a,phi e de \!f. Delaloy e, .-'()cr é Laire en 11"-' ! "mt :\ fait clan.' le cadJ'e d e l'écùl e adiv e, enCOl,'e tl'op p e u connuc, o u lu moin s trop p eu \p ratiquée clan,' nos cla.' ses. Un m enu d e . plus soignés l'éU!lit autour d es taJJl e.' , fl e ll1 ' , ~ " 'l e bl'lly ère, l c ~ nombr eux, ,p a rtkÎilJ a nt. · et partJ.cipantes.
Encor e qu el,qu es aimables parol es cl '\!J. le cons eill er cU ; t '.I i E -.;ch cl', F'uis, au d essert, les !b elles envol-ée, ' d e '~I'I. le Dr \{an g is ch, n o tl' e vigilant avo cat-cons eil, .'ur la famill e, l'e.'prit d e famill e qui ~"\.ll vn, av ec l'abus cles plaisir' mond a ins, du sport, etc, _L\prè s, c'est J'h eUl'e m élancolique, où l,a trranni l~ d e.' 110I' CI11 " ~ . ' (:isloqu e Les g'l'oupes e t. ,à, regret, on quitte l e Foy er , rOl.l.i o 1ll'S il.c \::u E- ilLant d e' Ins titutrice': l'Ecole normal e,
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La Veillée
Elles s' iJnaginent encore Endonnil' clans leurs' brCls trclllbiunts Un bébé que la flmllme dore, Tout frêle drcns ses lrl11ges bloncs. Elles se revoient jeunes mères,' les prel11iel's pas; Crmntzues , elles sont très /ièl'es Lorsque leul' fils ne tOlnbe ]Jas.
Elle~ ~uiclent
Puis l' entant grandit, c' est l' école, Ell es appr ennent les leçons; Et c'est tqui cl cou]J la rougeole, L horrible fièvre et ses frissons. Ce sont toutes t'es ((llé'gresses, Tous les soucis, toutes les pcurs Tou~ les .foui's tissés de tendre~scs, Tous les soins et tous les bonheurs : Elles jouent (Lvec ces fantômes, Font ['c/Venir des jours p((ssés, Ne s((c1wi1t plus qu'ils sont des hommes Les bébés qu' elles ont bercés.
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Lorsque les mamans sont bien vieilles,. Leurs pensers s'embrouillent un peu, Et prtl'fois, clClns leurs longues veilles, Elles croient voir rtuprès chz feu
Et la nuit, 10rsQLzc sonne l'heure Elles rêvent, en -s'endormant, , Que Bébé s'agite, qu'il pleure, Et ' qu' il appelle 'sa mClJJwn.
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232 -
anque Cantonale du Valais
NÉ CROLOCIE
SION
L e 28 m a r s d erni er , la triste nouv elle d e la n10rt d e -:\11. G Cl'llwin H ériti er, instituteur, nous a rrivait d e Savièse . P erte bien cr u elle p OUl' le corp s en seign a nt que ceNe d e ce bra ve et d évoué m aî tr e d 'école.
Capital de dotation: Fr. 7.000.000,- Réserves: 1.530,000,GARANTIE DE L'ETAT DU VALAIS
Bilan
~I. Germain H ériti er es t n é en 1880. Il a -débuté dan s l' en seig nement e n 1899. Il a en seign é san s interrupti on , soit p endant 32 a n s d a ns sa ch èr e COnl111un e de Sa viè'se. ::YI. le Pr ésident d e la S. V . E. c L ~1" . I lnsp ecteur n r Man gisch en cadr aient 'le dr ap eau corpor a tif qu e s ui vait toute une phalange ,d e co.Jlègu es .
R.
Fr. 25.000.000,-; 1928: 1929: F'r. 66.000.000,-
Re:r.résentants dans les -p rincipales localités du Canton Correspondants en Suisse, à l'Etranger et dans les Pays d'outrè-mer.
Traite foufes opéra1ions de
D ans la famill e pédago gi q ue
Après a voir r avi à l' affection d es leur s à la symp a thie d e leur s collèg u es d e leurs ,élèves e t d e la p opulation où il s en seig naient, ~1.;\1" . Cail/et-Bois, d e Val d ' Hliez, R ebord, d e Boverni er , et H ériti cr, . d e Sa vièse, elle vien t d 'enl ever inopinéJllent le j eun e A lexandre Collombin, d e Bagn es, élève d e d eu xièm e a nn ée de l' Ecole nOrIn ale, je tant ainsi le d euil d an s sa fa mill e, p a rmi ses m a îtr es et ses condisciples .
ba~que
c:~: FOI\TE,
Cette a nn ée, pas plus qu e l' a n d erni er , la n10rt n 'a ép a r gn é la fa mille p éd agogique de notr e canto n.
Son e nsevelissem en t a eu ,lieu lu ndi , 11 coun:m ( a u milieu cl'une gr a nd e affluence d e parents, d amis et d e co ndIsciples qui ont tenu à 'l ui donn er un té moig n age ému d e Sj Inpathie et ù verser un peu d e b a um e sur la blessur e douloureu se cle ses p a r e nts, à qui n ou s p rés enton s i ci nos cond oléa nces les plus sincèr es, avec l'assur a nce d e nous sou venir dans nos prièr es du r egr etté d éfunt.
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Voici le ~h~mpion des portatives Vous ne pourJez vorr une
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'Ce j eun e hb'll1ln e do nnait l es m eilleur es es p é ran ce~ p ar l' a m énité e t la jovia'lit:é d e s'on car actèr e, sa bonn e conduite et so n application au travail, application si forle qu e, ,durant sa court e In a la die sa gr osse inquiétude était d e se In ettre en r eta r d p our ses étud es . Dieu , infinim ent sage d a n s ses -desseins, ,1 a sans doute trouvé 111ftr pour 'l e Ciel et a voulu lui -ép a r g n.er les soucis e t les misèr es dont notr e vie est sen1 ée. '
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