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Renforcement de renseignement agricole Actuellement le 20 '%~ ,de IH population sldsse S'adOI'l1l > Ù l'agriculture, alors qu'il y a cinquante ails la pl'opor,tion Étail (l'environ un tiers, Il s'est donc produit une dinünution lOlahle , ("' t notre p,n s 'tend de plus en plus ,à se peupler dlnduslriels. d'artisans et de fonctionnaires, 11 faut reconnaître que l'e-mploi de machines agricoles a suppl'ilné bon nombre de bras qlle de:-. :'[endues consicPrabl parfois bonnes fertil s, ont 'té prises pour elnplacements de cOli.structions, ouvertures de voies de com munication , places d'exercices militaires ou d'aviation, ett;, Et 011 P "ul se demander si le plan '~ahlen a réussi il compC'l1SE'1' ces perles. Dans t us les cas, c'est une nécessité de ,eiller ;\ la cuuse!' , "nlion au s si minuü u se que possibl de la terre productrice 'lle denrées alimentaires, de recourir à l enlploi de méthode .:. perfectionnée ' de culture, afin d'obtenir le ,maximu-m de }'pucleln nt. C'est :, ceL ffet qu on a ouvert dans bon nOluhre de: eal1 ' ll)J1S des écol es d ' agrkulLure et qu ' on tend ù ) donn r un 'ilS igne ment aussi ,pratique qUE' possible, M:alheul'eusement ces écolc'" n sonl fréquentées que par un nOlubre relativeluenl restreinl cl't-lèves, qui, leurs cltudes d'agriculture tenninées ne sllffisenl pns ;1 la t-:lche cl inspirer autour d 'eux l'am.our de la terre nourri ièl'e. le goüt du travail des chalups, la résistance au décourag , ment provoqu cl par les mauvaises récol1es, ]a faible rétrioJHltion (l'ULl travail pénil lE', la résistance aux s01licüations de s'tlail' " l'levés el rapides dans les usines, les fabriques, etc, "\ oil,ft pourquoj récole primair Olt populaire n peut pas ignorer un e CI ll --slion capitale pour notre canton en pa,rf'culier, puisqu'il est essentiellement agricole, et cela d autant moins qu 'aujou l'd'hui , ( ' Il l'ajsol1 des relations cOll11nerciales plus faciles avec les pay, j

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L'hisloire nulio1l:-de St' comprend mieux pê!r les faits lc!CallX ou l't'glOnallx: la géographie locale, elle aussi, devient plu~ intéreSSê:nüe: le dessin tl'Oll\ e ;\ la c;llllpagnE , Ù la ferme, quantité cie mot!' les yariés: 1 ensc:igll<: menl religieux et 1"l1oral peul, ;') son lou r, j)rofi ler (rU nt' ahondan te moisson de comparaisons dan s rt'xplicalioll cle certaines véritt's un peu Irop abstraites pUUl' cll.' jt'lI11es en l'an ts: bien cl sp8l'aholes ,d e N ott' -Seigneur &laien l 'tirées cie lei , 'ie cles hamps, D:'lns les villes on installe sClLlvenr des mllsèes sc.olaires qui coülenl cher IllHls Ù la campagnl Ill':IIlCOllj> de c s nlllsées exi.-tent nalllrellenlent; il suffit cl'y rendl' > 1 S ('Iè, es al ,tentifs, de dpvelopper leur espri,t cl observation, Out' cl'oc.cé1sions de faire des classes-prom,enades intéressante'l'l instruclives, surtout au 11101l11ent de certains travaux! Ma'l lH'lI rells e men t hea liCOU p de IlOS écoles n e son t ouvertes qu pell " - d;lll! la saison mOl'tc, C'est pUUl' favoris r el faciliter l'enseign ment agricole qU ' :'1 l' nOl'male déjà on donne depuis son origine, aux futurs in s l'itutellrs des notions d agriculture, "d'arJ oriculture, de vHicul lure 1 depuis 192-1 ils sont, à leur sortie de l'école, oblig\~s de ;') uivré' ù Châteauneuf un cours 1héoriqu cl pratique d'environ cie ux moi et demi. L . pel' 'ol1ne l ens e ignant valaüsan a de plus l'ava!1tag.e de s \ J'('CI"uler dan ' If:' milieu H'gricole cl être par conséquent tout pro, elle cl'" la vie paysanne qu'il peut ainsi faire aimer p'ln<; facile11tnL Inspirant pllls rie confiance aux .par nts-cultivateurs, il p elll jouer li n rôle morul considéTable aup1'ès des enfant<;, -~ai . . J)()llr attacher la jeunesse plus fortement ft la t 1'1"e de ses peres, .J

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202-

Les sinistrés sont sans abri; les dégâts sont couverts par I·"s·surance' on organise une collecte, une quête en faveur des llUtlheureux. III. ORTHOGRAPHE

Préparation: S'en ' référer au ,11u.méro du 15 octohre. L'incendie de la forêt

La forêt brüle sur une delHi-lieue de larg ur, semhlable ;', un grand lac de feu. Les taillis desséchés par 'l a chaleur, j'[~lm­ bent COll1lne des sannents. Dans les dairières , des langues de feu s'allongent COlilUTl'e d ' inunenses serpents et s'arrêtent ,l la lisière des bois. E. Le Ro!! . Naufr,a ge

Au l11Q.luent où le quatrièn1e canot toucha l'eau, une 1CU 11 L' h' plaqua contre la coque. Le lnatelot qui maniait 'l a ·gaffe lit un f(lUX p.as ·e t disparut. Au creux de houle qui suivit, 'le palan :\vant sc: décrocha, le callot deJueura suspendu par l arrière et viela ù l'eau -cinquante felumes. La lam-e suiv,a nte ·détourna le ·bate ~l.lI el l'arrachant enfin à ·son dernier palan, l'écrasa contre ia coque. Un c-ri Intn1ain fut ét'e int par le fracas des 'l ames. L1eull creusa un tourbHlon entraînant des débris de bois, saisi.ssant le. corps qui saluaient comIlle des pantins avant d 'être broyé'-l. E. Peisson. L'inondation '-

L'eau envahissa-it ]a cour, doucement, a'vec un IPtit bruitN'ou ' Il 'étions pas très effrayés. NIais bientôt l'eau atteignit un mètre. Je la voyais monter avec une rapidité effrayant~. nan~. nos étables, les bêtes ruaient. Il y eut tout là coup des bêlement,;, des beuglenlents de troupeaux affolés. Puis un craquement terrible, les aninla'llX furieux venaient d ,e nfoncer les portes des étables. Ils pa.ssèrent dans les flots jaunes, emportés par 'le courant. Les moutons étaient charriés COlnme .des feuilles nv>rl'es tO~lrnoy.ant au nlilieu des renlous : Les vaches et les chevaux luttaient, marchaient, puis perdaient pied. Fnsquellc. Un orage

Un lllêllle temps, le ciel ouvert lftchait un e tromhe de !:{rêlc et de p'l uie. A quinze mètres en Il 'air, deux chên es furent décapités, dénudés de leurs branches ·e t le leur feuillage; dix ali. tr e~ chênes, emportés dans la tornade, sautèrent du so! et pêle .. mêlr s 'étalèrent. Un éclair fonçant , pel pendiculaire, sur un géant d e la forêt, de haut en bas, le fendit , projetant des éclats énorulE':) au~our du tronc ouvert. Eluporté par la rage, le cyclone lonr . naIt sur ]Ui-Illêllne, alTachait, n1uti'lait, broyait tou t sur son pas.;age, là la lueur affo'lante des éclairs.

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20.:3-

Le combat de l'eau et du feu

On ne pellt se ..figurer avec ·qu.elle rage l'eau attaque son el1Il emi. A peine la pompe, ·ce long serpent qu'on entend halet{'l' en bas dans les ténèbres, a-t-ell-e passé au-dessus du 'Innr sombre .·on COll effilé et fait étinceler dans la f'lanune sa fine tête d' cuivre, qu'elle crache avec fureur un jet d 'ader 'liquide SUI' ... l'ép ouvantable chimère à mine têtes. Le brasier, attaqué à Pinl · provistc, hurle, ·se dresse, bondit effroyableluel1t, ouvre d'horribl es gueules pleines de rubis , et lèche de ses innombrab'le~ langues toutes les portes et toutes les fenêtres à la fois. V.- Hugo . L'ensevelissement de la ville de St\,Pierre

Le lnatin du 8 mai , vers huit heures, alors qu'une hau1e colonn e {le vapeurs et de cendres s'élevait dans un ciel pur, un rormi,dable grondement s'était fait subitenlcnt entendrp, el du Tatère était partie, ,d ans la direction de la plaine, une énorme masse grise ù asp ect lm outonné, sillonnée d'éclairs. Elle bondit .'il! r la vil'l e; sous son choc tous les navires el1 rade furent couh~s ou donnèrent d e la bande; puis ce fut une obscurité brü.lante. Cette étrange nuée balaya la ville ~ntière de SŒl souffle eluhra·é, pOlir s'curêter ù quelques kilomètr·es plus 'l oin. La nuée n 'avait pas Il'lis unê 'luinute pour effe,ctuer S:--l cou l's e ct exercer ses ravages; la Inajellr'e partie de la dté avait ·cI ispanl : eHe était transformée en une plaine ondulée, couverte d e ·déhris volcaniques. Le reste de Saint-Pierre était en rnines cl ne t'or,mait pins qu 'un vaste brasier. E.rercices d'application: S'en référer au numéro du 1 f) octohre. IV. COMPOSITION FRANÇAISE

La phrase ~ Le paragraphe -

La rédaction

1) 2) 3) -1:)

COlllposer des phrases avec les 1110ts du vocabulaire. Conjuguer les verbes du vocabulaire. En un paTagr,aphe, parlez d'un orage qui éc'Iate soudain. Rédactions: a) Un orage particulièrenlent violent s'est ~\I>attll dans votre région. Racontez. 2) Si vous avez eu 1 occasion de voü' un incendie, r'acontez; ~ in()l1 imagin ez la scène. Temps et lieu de l action; COlllluel1t en H\'eZ-VOllS été averti; ce que vous avez vu et entendu; en particuli er la lutte contre le fell; les dégâts; les sinistrés, vos réfl.exions. c) Une avalanche est descendue de la 1110ntagne; racontez, pnrlez ·de sa puissance, de ses effets. cl ) PlH'lez du tr emblellll1t de terre du 2,5 janvier 1946. N otf/. Ce centre cl intérêt se rapporte à la fiche de vocabll' !:Ii]'<=, qui sera publiée clans le prochain I1mnéro.



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206-

FICHE DE VOCABULAIRE

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Brouillards et nuages (suite)

LVI. Brouillards et nuages

EX EHCIICE D' fIL OCUTlü.N .

-197 ) A qu elle saison , s urtout, le brouillard fait-il son app~ll'i -

lIOn ch ez nous ? Est-il fréquent en Valais ? Sais -tu pourquoi ?

Qn ent end-on pal' un e ]l1e r d e brouilla pd ? As-tu déjà observ' c" phénomène? Quel'les réflexions t'a -t-il inspi.rées ? Q~lel est Je "ien !' d e _?ette expres~ion : la brmne estompait les arbres? Qu el éta il l eff e t du brouIllard dan s les ru es de la vill e? Qu e p e~l')es -tll cl~ la circulation dans les grandes villes, à Londres, par ·exe mple. nu l~ brouillard ~st très fréqu ent e t opaque? Quel a sp ect I l' bromoilaTd donne-t-l'l au x choses ? aux homm~es ? D 'a.près le t ex t{· q.uel1 e fut l' a ction du sol il sur I,e brou illa-rd ? Qu dit-on du -cIel ? Que ve ut-on dire pa r ces IllotS : loppression ceSSfl. P ar :l11e~ s mots du t exte sait-on qu e le brouillard , ce jour-là , éta it ·epms ? A qu el Illom ent d e 1 ann ée les fe uil'I es son t-ell es en cor ~ &1'0111 . ~~l e LLs e s? D.a n s cette phrase : « Un e trouée confuse .. · » , iJlfliqu (1 .. ' IllOts qUI m ontren t que le bruo uill al'd diminue CI inten c;; ité Dan s la phras suiva nte In ontre les aspects chan gea nts d u ci el :. De qu els vel'b es le m ot brum e st-il suj et ?

No 116

FICHE DE VOCABULAIRE

No 115

-190 ) L es mots clans le tex te. Lu nue se déchir e. 1l :1\ ait hl'Ol1~llarc1 é tout 'l matin. et dans les rues de la vill on Ile voyait pas, a 10 pas de vant. SOl. Ln brunIe} qui .avait rampé dalls ~a ~' all et, estompant d 'abord les arbres et les collines, -donnant au x elres el aux choses un a sp~ct fantastiqu e, avaH verni les é eo rc e ~ Pl les fe uill es en core gomJne us es, mis .l es ram eaux, les hel be e l ks mousses en ple urs, faH chante r la grive embu é les horizons t raîll.é sur l e~ bois son fil e t d 'eau, donn é au visage des h o mm e ~ la tenlte blaf a rde et blèm e d es cadavres; elle cédait enfin clevan t le soleil pâl e ci e ce jour cl a'vril. Une trou ée confuse se faisait lentement dans ce 'b rouill a rd opaque qui d evint bientôt cljaph~lll t' d qu e l'astre du jour 'd échiqueta et dis sipa , laissant seul em ent cil' cette mousselin e i'mpaIpable qu elqu es Ialnbeaux accrocbés an ~ l~l a ncs de la i1~ontagn e . Ainsi , l-e ciel , d 'abord gri s comm' un e e(oup e, blanchIt de proch e en proche, s'éclaira" m.outon!l:1, fil (l es floches ,e t finalem ent, quand la nue se fut tout ù fait déchi· r{ e Lonrn a an bleu. L'oppression cessa les hm11imes respi rè re n! lihrem ent. D après Nes m~·.

Z{)o! -

-1 ~) t{)

R empl ace les points par les m ots s ui, a nts :

brunle mer soleil s a ccroche

s infiltre I::'l !lnbeaux masqu e vent

JllOusselin . bouché nuée s'étend

es tomp e opaqu e éc'Iata nt

Une ... légèr e d'abord se fonne le long de s rui s's eaux ; LJui ", bientôt eUe s ' .. , et dev na nt d e plus en plus '" ell e re nd iJllprl~-. ds les contours d es obj ets , ., ' les villages, e mplit la vall ée. s' .. aux rochers , s' .. . partout , pui s form e un e m e rve ill ell st cl '-' hrouHlm'd' pour ceux qu i sont n ha s dans la plain e le ci · l e':il t.\.Iors .. . Mais hientôt 'le soleil r é ussira ù perce r cett e " . opaqu e; le '" se Inettra ~l souffle r e l il dt:'chirera cette fine .'. rlont q u 1 · ques '" seulenl ent rest eront d ésespér é m ent accroch és anx ~ Oln ­ mets des monta gnes. L e ... brill e ra pins .. ' que j:nuais. 499) À onls ) (ul,iectifs e t verlJf s. Construis d es .phrase t.; dan lesquelles tu f era s entrer les mots s uivants : un brouillard léger épais, dia pha n e, passage r, t ell,le p , pe rsIstant, intense froid , glacé ' un rideau d e l l'ume, un voi'\e lége r un e f ine mou sselilw, UlH' lil eur blên1.e, 'bla f a rd e diffus e; le broui-llarcl se form e le lon g clu ruissea u ; les b1'o 111:a rd péu aît, nlOllt , s'élè, e s'é tend s épa issit, emplit la vill e, vuik floUe , "é tale, se dissip e, s 'évanouit, s'effiloche ; il 110i tout. e n veloppe, estOlnp e b a ign inonde, ra1mp e, I11clsqu·e, plan e, S (' déchire, laisse vo ir l' a zur du ci el. Il dOl1lP aux être' ('t aux choses un asp ect fantastiqu e . L e soleil p e rce, t roue, crè v(:', d échiquette cette lluée opaque.

500) Se'ns d es mots. Ch erche le sen s d e ces nlOts : brume. brune, embr.u n , CUlllU lus, s tratus, n imbus cirrus. 501) S ynoIlV1ues. Donne les synonymes d es mots sni van ts : hnune, blafard. 50 2) ConfLlyaisoIl. Conjug u verb e p. l'cel' :\ l'ün pa rfa i t d e 1 indicatif; le ve rb e noyer an présent et Ü 1 Îlnparl':üt · le verb e déchiqu e ter et le verh e céd er au prés nt d e l'indi catif. Don n e les r ègles qui se r a pp o rtent ~l ces verbes . 50 3) FWllille d e llwts . D onne les

]11 0 t ·

1 la fa mill e d e nu e.

504) Se ns fiYLlI'é. Qu .ve ut-on dir e par ceU expr f's~) i o n : "otre s tyle est n ébuleux. C t élève est d e nou veau d a ns les nll (lgf'· ~


FICHE DE VOCABULAIRE

209 No 118

FICHE DE VOCABULAIRE

No 111

La pluie (su ite) LVII. La pluie

507) Hemphl"e les points pal' les

Les 1110ts d((IlS l e tex te.

n e averse Lorre nti e ll e avait S ()Jlllé to uL e la J1l~üiné e contre les carre aux des fenêtres et .· ur le.' ;Irdoi ses do; toits , cinghmt lE visage des rares pass ~ \11b. les /oueft on! avec l'a ge . L -c iel has et chargé cl e au semhlait ~'I' vt- . . c viciait sur la terre , la dél((Y(lllf en bouillie , la j'ont/flnf (,()ll1nh' du sucre, ' l Cf'eu Srtnt partoul un e quantit ' de petits sillon s. L l'onl'l ement de ~ rui sseau, ' débord és en'lplissait les l'lies Ù d e mi cl h ertes , )l! ll:'s Inai so n s, c.omm e (les éponges , buvaient 1 humidit? cru i pén ~lrai t el faisai t suer les n1urs de la cave au greni oj'. L E~ goul'lières des toits dégorgeai ent de l eau à plein tuY,Hl. 1"L.linte nnnt, la vi01ence du vent avait cessé, et la pluie tombait fi 11'-' . pénétran te, monotone. Elle arrosait cOlnme il plai il' cett .i Plm es · St' endiman "hé e qui g rouillait InouiIl' e, crottée sous un lriste crépuscu'lt:> grjs. Car la pluie tOlnbait, tombait mouill(fnt tout , les chapeaux, les bonnets , les paletots, collant les pantaluns dt' loile aux jambes des goss as , moulant le corps des fillette.', glis ~(! 11l su r les p~.lrapluies et les manteaux caoutch~)uté s. 505)

On respirait de feau. De temps en temps la rafale reprenait, faisant envoler les bonnets; alors ' la pluie t01111 ait ch' biais plus drue, plus torrentielle et eUa .fouettait COlnm e grêle. EXERCI'CE D ELOCUTION

50()) Qu'entend-on par une pluie torrentielle, une pluie cliluvi nne? De quel 1not dérive J'adjectif diluvienne? Qu .ls sOlll les effets de la .pluie .'ur les carreaux des vitTes ? sur le visFl~W des IJaSsants, sur le sol, .SUl' la campagne, sur les habits de~ gosses , ~ur les robes des fil1es, sur les parapluies et les manteaux .~aoul ­ chouté's ? Oonllllent se présente le ciel pendant une averse? Quei st l aspect de la rue un jour de plui.e? Et l attitude de') pas , sants? Explique cette partie de la phrase: « Les luaisons r:olUIlle des éponges, buvaien t l'hllll1idité qui pénétrait en faisan! ..,uer ... » Quels mots indiquent la dir,ection des gouttes de p~uie <? l'intensité cie la pluie? D où nous vient la pluie? Pourquoi pleul· il fort peu en \ a1ais? Raconte l'histoire d'une goutte rreUlt. Quand la phlie tombe-t-elle de biais? « Ah ~ la sale pluie! li dil {ruelqU·Ull. « Ah ~ la bonne pluie! li dit LIll autre. Qui peut bie ll parler de la sorte? Dans le texte, la forme v l'baIe en ant p.st-elk parfcipe présent ou adjectif verbal? .Justifie donc l'ortho;"l'aphe de ces -m ots. Remarque qu'ils ont tous un complément direct et qu'ils eXprill11el1t tou s LIllE' actioll. Recherche le comp1ém.ènt (lirecl dl' ces mots.

a quatiqu e,,; has trempés brülée rafales b ie nfai .'.HIl l'

s umhr . aver se ccl1és lJén étrai L m 'lcancoliqucru CHl tn l'rentiellc

1110[S

Ù to rrent. · glaciale ,'itres ondé a rl'a c h~ cs

sUI, HIlt. ·

:

sillons inondait dégâts buvait claquai t flot s

Les Llnim'wx ... viv e nt dan ' l'cau. Nous avons (~ té ., 'l'pri,, Ù la nlaiso n, les h[l'l> ts .. .. (Ill corps. La calnpagne '" par les l'ayons d 'un soleil torr lie .. 1 eau ... qui tombait .... ci un ciel ... et .. , Ulne ,pluie .. transp e r .. <. ait nos habits et nOLIs ... .in 'qu aux os. Sous 1 s coups de la .. , i t s volets .'., des tuiles étaient .... l'eau -coulait ~I ... emporta llt ch ' ln l ne t d es pierres, creusant des ... sur le sol ... les n: 1I111)H ~nes fertiles, causant partou t de g-rands ." Le nez collé ~l :lX .... .i e' l' ag'Hde .'. 1a pluie qui l~ml~e~ et je pe~se que. le~ p.a~ saliS seront contents de cette ... bl e nf ~usc\l1te qUI va rafralchn' b cml1 ' pagne. 1,,11' [' .'. et nou s sommes rentré s ...

.

508) Ln recherche du mot propre. Noms) ({djectij's; l'I;rbes . gris, sOlnbre , sale. Il tombe une pluie

(IC/verbes. Le ciel est bas

dilllvienne, torrentielle, serrée, lente, fine glaciale, tiède: elle s' apaise, faiblit , cesse. Les gouttes d'eau piquent. frappent, cin~lent le vi's age; elles battent, heurtent l es ,itrps, le lS l nits, les pavés' elles tintent, claquent, fouettent, crépitent, trans· percent. L'eau pénètr, traverse, creuse, s'infiltre, détrempe rllisselle, clapote, éclahousse, forme des flaques. En te servant des expressions ci-dessus, construis quelqu s Il h]'as~s 1nontra11t que tu sais ell1ployer le tenue. propre. . La pluie tOlnbe lentement douceluellt, conhnueHement, Ill cé"ssamment, vertica'l ement, obliquement. 509) Synonymes. Donne des synonylnes aux mots: pluie

~tUgmente,

eau.

510) Familles de motS.' la raein (/(JUll veut dire eau en latin ~ ll'ouve un certain nombre de mots qui ont cette racine. 511) Renwrques orthographiques. :Raisonne l'orthographe: lIne rue ù demi déserte; une demi-heure: trois heures et rlemie : lin demi ; la dem.ie· les tuyaux, les oiseaux. Cite la règle qui justifie l'orthographe de cs mots. 512) ConiZ'oires. Donne le contraire des mots slliv:.ults: (quatiqu e, mouil'lé, bienfaisant glacial, inonder. Proverbes: Il n'est piTe eau que l'eau qui cl( rL. - Ii pas· 'i era ct ". l'eau sous les ponts.



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La I·eine à cornes

Elle étail re1n<: ù cornes ù t'alpHgë de Log t" IiI-haut SUl' 1(:'.rocs. Elle méritait bien ce lit)'(: et cettë gloire depuis einq <11l ~ lfu'eHe n'avait plus donné ni veau, ni lnit. Elle C:'lait rie\ ('Ilue lIlt luxe pour]' 'curie du braye Pierre -Louis, Uil lux(:' asstz COtlll'lIX , mais un lux (fUi procurait 1111(' sati .. faclio!1 douce el l't oJll'ortante. H·élas! les soins inlassahl s dOllt elle l'ut l'obj et, 1','l1i mentation surabondanle qui lu i fut don née ont été propice .. Ù S .' I déchéance. C'esl l'histoire .8, tous les xcès. Elle donna dps ,;jglH:>,) cl dégénérescence. Elle finit pHI' 1H'uglcl' :1 torl et ù tr:1VlTS pt sa stérilité devint sans J'É'J11èdes . Il fallut se résoudre au ~acri­ fice. Pauvre Pierre-Louis! Dans quelquës joul's sa chère rh,nol1ne choyée, dorlotée, cajolée sera ahattue, et cette chair Il'llcln'ment délicieuse t'igor ra sur cles tables de gourmets. Pau\']'(' Pierre-Louis! Les loups

Nous avons vu le jour très loin d'ici, lù-bas clans les slt'pp('·'" russes, Ù 1 ombre du Caucase. La guerre nOLIS a ChaS'il;-'; ck notre patrie . .Après hien des aventures, nous sonunes ar,rivé~ dans ces montagnes. Le pays nOl.L.' a plu, car nOLIS y avons lrollv{' des retraites sauvages et heaucoup de gibier. Nous nous S0l1111leS ~entis un peu chez nous, nos ancêtres ayant régné penchm1 cie" siècles au fonel de ces vallées . .-\ notr arrivée il J avaH 1111 peli pa.rtout, aux abords des forêts, des troupeaux de moulons ou cil' chèvres, des veaux et des . porcs, de' che, )"euits Illêm' et ric chamoi·s qui 11011 . ont procuré d'excellents festins. Pu is 1'hon! me . notre méchant ennellll. nous a tnlqués. Nous aVOllS dù employer mille ruses pour ne pas t01llber dans ses pièges. Quelques-uns des nôtres ont déjù été exterminés. Leur miç;t'I'ablr' caTcasse profanée, elnpaHlée sera exposée clans les musées el cela nOlIS \ audra une honte que nOllS ne pourrons pa supporter. Au garage

.Je me suis arrête' devant le' garage pou r fair suJ)i r LI Ile p~ ­ tite l'éparation à ma bicyolette. J ai attendu un ins1ant qUl' J'LIll des emplo) és vînt e Inettre à ma disposition. Pendu.nt que lque:..; minutes j'ai pu exa'l uiner le travail l11inuti€l1x des otlvri rs, L'un cl eux nettoyait un tube à 1 aide du pétro'l e; un autre '~im;lil 1I1ll' tige d ~der, cep ndant qu le propdétair de l atelier, un h Inme d'environ cinquante ans, essayait de découvrir la parti/' malade d une automobile. De fortes odeurs d'huile désagréable' el presque suffocantes, 's e répandaient jusque dans 1 s ruelle') ê.lvoisinantes. Des véhicules à rnoteur, cars, autos, cantion', s'arrêtaient sur la chaussée, devant le distributeur de benzine, pOl1r raire leur plein d'essence. Di,' tée-

·eonllll'lllni,qué '..

pRl'

-

212 -

un

co~lègue.

2H -

Promenade à travers la langue française Remarques diverses. L e présent dans les \ erl>es, esl- un point entr 1 infini (lu pnssé et lÏnfini de l'avenir. Si court soit-il , On est obligé néanmoins de lui Lanne!' Ull l'? cèrtaine durée. Quelquefois il exprime une hahitude. Ex. J·~linH." ln m.ontagne.

Dans l'expr·ession : Je voulais vous dire, 1 ilnparfai,t e 't une que le présent a de trop catégorique, une sorte cie forme de poli,t esse.

,II ténuation de c

Dans les expr ssions: cet honulle paraît hésiter paraît manquer de courage, les infinitifs hésiter et l1wnquer sont plutôl des attributs; c 'e st comme si on disait: cet hOIfi1'Ine paraît hésitant, paraît lnanquant de courage ou paraît peur.eux. :::**

Dans: les talents que ce vaniteux croit posséder) l'infinitif l'st nlOin~ un complénîent direct qu'une proposi.t ion infinitive (que ce vaniteux croit qu'il possède). :!: :;: :\:

Dans les phr'ases il faut éviter l' accumulation trop longue d 'infinitifs. Ex . Il ne faut pas s'inwyiner pOllvoir f(lire dir/' tE Ileel l'elle chose. :!: ::: '"

Choix entre à et cleo Ex. Je demande il voir ce travail. (lci les verbes dernander et voir se rapportent au l11êlne sujet.) - J e lui demande de venir. (Ici les deux verbes se rapportent ;l drs sujets différents) . Djfférence de sens entre èt et de. Dans: j 'ai manqu{! (1. faire' une chose il ' a eu faute, c'est-à-dire que la chose n'a 'pas été raite, ·p ar oubli ou inattention. - Dans: j ai manqué de raire un chose, j'ai risqué de la fai·re.

On ne lait pas ,dire en parlant d'un fa'i t qu'on a enteLdu : .ïmlrnis voulu en être témoin, m:ais je voudrais en avoir été témoin , car le ,d ésir ou le regret ne peu vent qu être présents. ". B. - Fait-on toujours altention ù ces différences dRllS 18 correction des rédactions?



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-; 21fi -

.'i ,ïlH)logues ont-ils J esoin cl s géologue ' pour illte 'préter kur'graphique ', Le géologue, (l'autre part, attend du siSl11ngrclmml' qu ' il confirme ou infil'lne sc:; hypothèses ~ Cercle vicieux, qlU' l'OIl ~ hercll {' ù rompre par l't'tuel dir cte ct l'enquête sur Ir- te rraIn,

D éjù en 1911 F',-A, l'orel , lurs de l'in stallation du sismogral,he de Zu rich sigmtlai t que ces apparei Is de précision, m<Îlgrl' 1(,.., grêlnc1 s scrviyes qu 'ils re ndai nt, n' enlevaient pas ):1 \'al cu!' <llIX obser vations scientij'jqu es locales . _ llssi plusieurs 1~ l è ve:-. l'U géo physiqu e dl' " niversité cie Lausanne fllr nt-il s dès le 2 ! j .i:lllvier. d épêchés en dh-ers points de la vallée du Rhône "t de :; tl llL' es latérales p< ur ~ faire des relevés géométrique des di,ers s lnanifestations du tre1nblelnent de terre. On n obsen e ql!~' très peu de Jïssl1re lans le sol. Cependant c'est ~\ cie telles rupIllres Cf L1'est due probablement l augmentation clu débit d lc.l Liclln e qui CI trip'lt\ J'apparition de sources près cl St-Léonard, Il' soulèvem nt du canal clll Rhôn pl" s de Grangès. L'orie ntation de la chllte des cheminées balustrad e ', elC'. _ Il' déplacement de ' 'meubles ont pern1.is d 'établir qu e dèlll'j 1[1 r('gion d Aigle le choc est \ enu du SE , 6. Sion du N - N/vY, Ù ViègL' dt' l'ouest ou du N -N \ I\ '. QuarJJ ù la r'paliition des cho(:~, on con~b,t CJue' illeneuv Aigle, Bex ont. reçu un choc ·considéra · ble, Lanclis que BOll \ eret, Youvr), Monthey, Champéry n e re ~ ­ s n blien t presque rien, Salvan Finhaut, une secousse minime' ~r artigny ne subissait aucun dégè1t, tandis qu ù Argentièr . el Chamonix la secousse était assez considérable. Sembl ancher IL> Grand St-Bernard, Evolène, Vi's soie Zel'luatt, furent à pein t: ébran lés tanrlis que Sion , Sierre et Mon tana étaient fortenwn!

nIais CL' .iour-lel, je le répète, il était plus "p/~cial(> ­ ment bien tournÉ'. Le sourire ~IUX lèvres, il fit la delHi-heure ·de route qui ,.. épan.' st)n d(Jmicile dl'> son écolc et trouva mêrne charnulnt de patauger dans la neig , mouillée à tel point qu 'il faiUii- y l:lÎ'-\sl'l' S S l'hallS ·ures. Toujours souriant, il traversa héroïquement la saUt:: de classe pour aller ouvrir une fenêtre et laisser échapper 1<-1 fumé que 1 h.on vieux fourneau émettait ù un rythnll précipité. 11 ut un regard bienveillant pour 1e th rmomètn: , '--{ui ,,'{-yel'tuait Ù montrer -± cleoTés el, le cœur content, il '; install:1 dans sa chaire branlante . « Décidélnellt la vie a du bon », se disai t-iJ. Louis, le paresseux. fieffé, SOlT cancre-roi, Ile réu sit pa.' Ù l'énerver, bien qu'il fit son possible pour hredouiller ses "<,:Ull.' hien pis que de coutume. E-t c'est sans broncheT qu il écouta Eloi affir.m er qu il fallait additionnel' des vaches e t des i rancs pOUl' avoir du fron1.ag·e. DécidénleI1t il y avait quelque chose. Ce fut avec le Inême sourire bienveillant que, le soir, ïèl1trl chez lui il accueillit les doléances de sa feu1.'me, 1 s ris rit' se" mioches et les importuns qui a\ aien t recours B ses . s l'vices Qu s'était-il donc passé '? Il avait rêvé, lui, le régent Célestin, qU11 H\ aiL reçu Ulle grn .. lification ·d'autoIlli1.e, comm celle qui fut la bienvenu raJlI1P ,dernière et, prenant son rêve pour la réalité en bon philf'soph.' qu 'il était' il s'était rlit: T Il tiens vaut mieux que deux tu l'êlll 1-, bon bout)

ras. PW.LVl'eté

~II- tcillts .

Quelle sl lorigine cie ce sisme? 11 est difficile cie 1 établi l' exa tement. Il est certain cependant qu il s'agit d'un phénomèn (' L ctoniqu e suite de la formation des montagnes ayant pour cause la rupture de couches profondes .lentelnent et longue ment comprimées. Il est inexact de parler d'un foyer du ~isme , C'est toute une Tégion peut-être plusieurs même qui sont ~Iffec ­ tées. Dans le cas particulier, les foyers se trouvaient au N\Y de la vallée du Rhône. On explique l' « ins",nsibilité » de 1a rive gauche du fleuve par sa structure géologique: les couches rh' failles qui la composent font obstacle ù ln propagntion des ond e' sisll1Ïques.

Un rêve

11 e~t fJU~

viel'.

Divers Un peu d'hygiène

Depuis que le ·s ucre es-t rare et coûte cher, bien des per·.:iUnnes le feInplacent par de la saccharin . Or la science a dp montré que la saccharine ne -peut en aucune façon renlpla~el' le sucre, qui est un aliment tandis qu'eHe est absolu.ment jndigeste. Elle passe dans ) organislme con1.me un corps étr . mger l't se trollV absolullltel11 telle quelle dans les déjections, sans que le corps en ait rien absorbé. Au lieu de favoriser la déjeetion, l'Ile l'entrave, COlunle le ferait de l'a6de benzoïde ou saiycilique. Elle ôte l'appétit occasionne des nlaux d'estomac et de..; troubles dig.estifs. En ou tre elle attaque les reins, soit l'a:ppan~i'l qui doit la séparer du corps. Cl

Ce jour-Iù le régenL Célestin était particuli è rement cIL- hO ll ne humeur. Non qu 'il l'üt morose cl'ordinaire (il s'é tait t'ail, d e lnüs longtemps une philosophie à lui et prenait ch a qu c c h OSe' p::l1

217 -




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222 -

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223

HISTOIRE DE LA SUISSE J)

LES CONQUETES DU MARQUIS DE CABADAS 1)

L'hidoi'l'e clc la Suisse a été ,l"ohjr1. LlïnnOll1'bl'CI,j)1 e 'pu l.ll i (,;1 ti ()\I;-· l'ép'onc1ant à ries be,')oins Llh el" " rnai.s qui .'out pOU l' ,la ,plulpH! t rl('~ mono gra,pl1ie's spéci.a.le.!:!, IcletS 1T1FlllUe'I' ou ct' gTanrl' OUVI'a'~(·~ 1rè..: ' 'tendu6, Ce qui manquait encon c'ét,ait un c'xpo'é complet ct. "'IIIHk~; é accessihle il tou •.:, nvi.sRgennt a\ ec tlll(' paJ'fRite ohjrcth it: rt ,ow'" tou,te-s leurs fa,oes, 'iI. la f.oj-s le ' f,aitls et. le dévelolppement pol; iCfU, et, éco'n omiquEl d'e 110tre pay,s ,a 'lI cour' clc.' iècle' ·. 11 y R bien le l' C'1l1\i;\,rqtJ.able om l'·ag cle \Viilliam ~\I[al'1ill, l1lHi' qui 11C l'Ctl 'UCC F uèl'\ ' que Ile, ' 0Tanc1es lign e d l'évolut'iOll l:mlitique. Ce lui c1'El'lIe, 't Fi.'ch · l· l'éa lise Illieux C'es cOllditiOIl', Il R ul'tout l'avantag'e cl' èt l'e fondé ,<;lll' Uli e étudE.' aptpro,foncli. e ,d'un 'g -rand nombl" cl'(('uYI'es l'clnli\' ,:-; il l' hi,' toire suisse (1.a bi'blio.gra,phie lie mentionllB pas m oins de 2~,) '~O lll' e;-; }. l e lecteul' cultivé ,à qui il s 'arlres 'e hénéfioc ie cle ,1<1 SM!e d 'u! 1 ~T(),-: laheu l' qu'il Il'auI~ai ,t ni l' ternp', ni les ,moyen c1'entr prendl" L,\ pensée ,p olitique ~ est lomÎll:1111 e, mai c li c e ~_'L san, ce!->sl' np]J1I~-6(· pal' cle'.-; cons idél'ation s SUl' la \ie éc.ononlÎlcJ ue et cullul'cllc. HI ·n dl ' r 'tlr IJaLltain ·' j'igueLlr int "IL ctuell - , biel\ plutôt un t'O \I.e i d L' fHil'" l' Vi\'l'l' clevant nou.' , dan::.; r ';;Iprit. 1(1 l' époque, le gl'èll1c1 é\'l' Il e'l ll l'llt~ d e notl'e hi 't'Oil'C, dc suivl'e 1101 1'8 ']JrUl]1lc' :'J tou6 le·.' in,sta nts fiC' ,..;ou pèlel',ina.o·p, Le6 ,cÜlaiion s Pl'} es chez le'.; clll'oniC[u e Lll' " dO'l lne ll l ,plur-' d e c'ouleu]' 'li CO I'C il , c l, ' cit pa l'P·itClIlt. l't cou lant. qui \'lI rlC' lu pll' ilÎo.'toi ·l' o il. la cl·éyaluation du fran suisse, eu . pte,mbn 1936. En gé, lI ' rCl I. la 'pél'iocle clélici:lt,e rle la H 't'orme ,a été lta,bi.lement !J'aitéc. Toutefoi.:. ce l'taill s termes et (l Ll j ques .élpP l' éciatiollt::'; ·(,OIlCC'I'llant Ir r10g'1l1 t't 1('.::: mcl ul!ge1:t,e:es en ,p a l'tioc u li e l' h eu,d ,e l'Ont. 1cs co IloC 'p ti ons cle o oa.lll 0: i qu r..; . C'e, ,t rlo'1l1.Il11a:g car c t Oll' l'age est, cl ' une l',é 11 ·' \' nll'Ul'.

\1'. .r 'an -P i en' R -'ymoncl, professeur ,cl'ltlsto iT t le litt0I 'Flt UJ '" ct g l'an l 'a,m i cl la, .ieUllE:>sse êI écrit. une suite au 'conite du 'hal bott :. Lc fils du lueunieJ', cllevenu le mRrqui,s ·lle Cal'aba " entre'p rencl de ,.. : <"np:e.' réfol'J1le,' clan,':; le roy-aull1 de son üeau-rpèr' il gouverne av -'I Ull tC'1 e, 'lJt'it. ci e justic (Iuïl 'amène 18 ,prospérité ct le bonll u' ,SUl' sC . teorJ' . Il y a, lJi n entendu cie méc'hanft,s "e,igneurs .clan ' le \ o Îsina~H', J)1ièÜS tout::; t l'min ,p al' un . \ ic.toirE', gràoe au ta·lent .cl or-ga11Îlslatell!' du lI1Hrquis, qui H\ai1, ':n ,oué son ilnpo, 't'ul]' il. , 'a. f,emnne ct l'ecrJlICllli s ,~un c.'t ime. Le,::; p'é l'ilp éties cle ce récit donn,ent ,à l'a'lrteul' l'Q.c-· ('".'ion ri<.- l)eiJlCII'(~ Ulle épO(IU e qu'il connaît. bien, ,Je moyen ù~:r. Le.:; (',))LIII I:-; ~lp])I' ~ci, e l',ollt. t;Ùl' 111 nt. e' tahleaux a nim é .. , 'crU,' rlaw' LIli :-; t~' 1r 'Îfl1lP 1(', nI 8 i,' inlp e'Coca'bl,e,

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LA CASE DE L'ONCLE TOM l)

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