_~I.
Pitteloud Barthélemy, inst.
Sion
SION, 15 Janvier 1950.
No 7.
69ème Année.
Répel·toil"e des Bonnes Adresses fcurniture
Gilliard, SiOl) La bonne bouteille pour ' les bons amis
d'école et de bureau ~Iatérjel d'enseignement Tableaux ncir'i
KAISER &ce, S. A., Berne Rue du marché 19-4.-i
"e~~SN!~!!~ut Engins de 6ymnastique, de Sport et de Jeux. Vente directe de la fabrique au client.
Caisse d'Epargne du Valais SION
Société Mutuelle 20 agences dans le canton.
Contrôle officiel permanent.
Toutes opérations de banque aux conditions les plus favorables.
ENGINS DE GYMNASTIQUE ET SPORTS Mécanique générale. Installation complète .rle locaux de gymnastique, places de sports et Jeux. Constrodions -
J. TESSA
Réparations -
[OSSONAY -VILLE ·
Tout pour tous les sports.
Léon Imko§ PAPETERIE - RELIURE ENCADREMENTS Tél. 21070
Location
SION
PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE
Téléphone 8 04 95 Le TEJJfPS, c'est de L'A.RGENT ... donc ne tardez pas à vous inscrire à notre cours de commerce ... Notre diplôme obtenu en 6 mois, vous procurera une place 6 mois plus tôt. Nouv. cours tous les 15 jours. Ecoles Tamé, Sion, Oondémines, tél. 2 23 05. ~ Lucerne, Zurich, Neuchâtel, Fribourg, Bellinzone.
ORGANE DE LA SOC1~TÉ VALAISANNE
D' EDUCATION
AB 0 N N E MEN TAN NUE L: Fr. 7.50
Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut cont~e remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BËRARD. Instituteur, Si erre
- - Les annonces sont reçues exclusivement por - PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION ________________________________________~______~__________~ veilllli u e~ d~e~la ~G~awe~ _____~ Te= ' le= ' p= ho =n= e~2~1= 2~3 ~ 6~______~_____________ ,
SIO N ) 1.5 Junvi(!]" 1950 .
R épertoire des Bonnes Adresses
L'ÉCO LE p. M
69 èmp A nnée.
1
E
ORGANE DE LA SOCIËTË VALAISANNE D'EDUCATION
Essayer les bonnes pâtes
ORSAT l'Ambassadeur des
SAVERMA c'est les adopter
N o '/,
Vins du Valais 1
SOMlViAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Nécrologie. PARTIE PEDAGOGIQUE: De la mesu~e et du tact. - De la disC!Îipline , - L'iannée Sainte et la jeunesse. - A tra,ve'l"S le monde pèdJa,g ogique, - Un art de vivre .pour Il els jeunes, - PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Leçon de chose. - Fi'c hes de üalcul. _ Miettes pédagogiques. - Promenade à travers la langue friançaise. - Bibliographie.
Collège Ste Marie, Martigny Internat et Externat pour Jeunes Gens Enseignements primaire, moyen (13-14 ans) et commercial.
Cours préparatoire à l'Ecole Normale. ABONNEMENT A L'ECOLE PRIMAIRE
Les grands magasins
Louis Tonossi S. A. SIERRE la maison au plus grand choiX.
Exigez de vos fournisseurs les cafés torréfiés "PELeo"
PELLISSIER & Cie S. A. dont les diverses qualités toujours soi gneusement préparées peuvent satisfaire tous les goûts.
L'instituteur , après "le dur labeur de la jour née sera heureux de jouir des plaisir s de ra famille et de ,s e dé1asser dans des meubles d e la
Représentant: M. OTTO GERTSCHEN -
A. MONTFORT
SIERRE.
Teinturerie Valaisanne
Tél. fi 11 19
Jacquod Frères Sion
Toutes Fournitures pour Ecoles.
La maison de confiance
MARTIGNY-VILLE
A VIS
Pour toute rédaI11'ation ,conce rnant l'expé ditJon de l'Ecole
Maison A. ,GERTSCHEN, Fils, Brigue LlBRAIRIE
Nous serions recoI1nailssa'l1t à nos ,a bonnés de bien vouloir ver ser le <ll1.ontant de fr. 7.50 sur l,e cO'lTIpte de chèques Ilc 56, ù Sion. A d éfaut, nous prendrons prochainement ' en r emboursem ent ce 111.0ntant aUgITIenté des frai-s. Cet ,a vis ne concerne pas les instituteurs ù qui la retepue a été faite, sur leur traitem ent.
Pl'ilnail'e) on eSl pri:é de s' adresser directem ent à l'Imprimeri e Heeger ) cl Sion.
Le.s personnes qui recevraient le journal par erreur sont , p riées de bien vou1oir l e renvùyer avec la mention « refusé », - - _._--- --- - - -- - - --_.----- -- -~- --------- -- - -- - .- -- - - - - --_ D'une planehe de 8 ln. , UB luenllÎsier coupe chaque jour 2 D1. Dans ,collubien de jours aura-t-ill fini de tronçonner la planche? (R, 3.) _ .c'est \lourd! dit l'âne. P,al'esseux répond le Bullet. Ma c.harge est dou'hle de ,l a tienne et .si tu pTen.a~s un des Slaüs j'en aurais encore 3'utant que toi. CO'lTIbien de sacs portent-Us cha(:un?
/
~
210~-o-lP~~-o-~~,~
t
Maurice Fournier, instituteur
·Celui que .la papulatian tautel1tière de Nendaz acc0l11lpagnait le semaine ,dernière à san ,deIlüe.r repas .s 'en est ,a;Hé p]'e in de nTérite, au be:l âge de 82 'a ns. ' .sa le ardèl'e pédagogiilq ue fut ,ex!cep!~iJÜnlllerji] le. Taut Jeune instituteur de 18 ans, ill débutait dans san village natal de HauteNendaz. Après un bref pass\3!ge à Revereulaz, à Leyhianet à Baar, il y revenait en 1891 pour ,exercer sans ,i nterruptian son minist~r·e d'édueablon jusqu'en 1916, ·c'·est-à-dhie dUTant 25 ·ans. . Déplacé, il Ü'ocup'e .e ncare les :post.es. -de Sad.enz, Miège et Bleudron, prenant une retraite bien ,gaognée à 68 ans, a'V.ec cinquante ans d'ens'e igneluent. Dlwant les langues vacanoes fOlioées .de nas écale's de six Illais, il ava<Ït travai1:lé call1nne al~penteur paul' 'le cadastre de N~ndaz, 'd'Evionnaz et d'Hérém'e nce, avec ,s·e.s callègues S. MeytaIn et Jos. Praz, 'ancJ.en -député. Il cantribua grandement a u dévelappement du ,c hant dans la ,co.mmune, et fut l'âm,e des sociétés ' ch01~ales. Il ,e xerça de nonl.breuses années la fonctian de teneUl; des registres -d'h11iPôtS de la CÜ'lnmune de Nendaz. , ,Le ,~'is.pal~u Ca'l11?renait san rÔ'le -dans son alo ception la plus elevee : 'llllstrUu.e et eduquer. Les ,génératjons qui ont été ù ,s o n éC()/le Ig al'dent san -eul:preinte. . Son autarité, sa fe1'lueté, sa diSicip.line jlU'luais en défaut en fais'a ient un maître respecté, qui travaiUait passionnémel~t Ù doter ses élèves d'un bagag,e -i}1liportant de 'c onnais-sanees . Son dévouen).'ent ne connaisslait pas
]a
J.i.nlitati.on de l'horaire.
~l consacrait spont?Jl;énl'ent s,a n telnps et sa patience à prendre a paTt lm Irat de Jeunes 'g ens avancés, en faisant lUl:e div.j's ion spécial,e à laquellle il donnait chez 'l ui au à 'l'écalle eles heures prises sur son drai1 .au T~pas. '
Madestie, .déva'Ue:Iuent, ohm'ité, t,eilles :p,araisse'1lt avair été ses v,e l'tus dan1Ï.nantes. Pédagogue avisé, c0ll1'pét.ent, sachant COlnme l~as un organiser une o(~l'ass,e namhreus.e à tous les degrés t utihser tous }.es ressorts des jeunes pa'uT }leur b1en, 'ill laiss'e au cœur de ,s es très 110'mbr'e ux élèves 'l e sa'uvenir reconnaissant d'un maît.re qui était lui-nlêIne un exe111ple. B éleva dans les ll1eiUeuTs senti'ments :chréti:ens une fan1iJl1e ,de 10 entf~nts, 1)anni lesquels I],e . Hd aumôniel' .de l'Hôpital dl' .M anthey, a laquel!l,e va notre prOfonde sym:pathie . M.
i
P ART][E PEDAGOG][QUE
~
~~~~~d{~
De la mesure et du tact On p'a1'1e beaucoup de nous ces lenlp s-ni. Et pas toujuurs :'t natre avantage. Ol'~ i:l v a u-dncit beaucoup 'uli,e ux qu e l'on nous ignarùt. L e ·cal'l11le est propi'c e aux œuvres d 'éducation. Pourtant,. jil faut bien que nous prenions notre Pè.Ù li de cette :s itua tion et qu'e nous nous efforcions d 'y falÎre face . Cerbains, en effet,' e sont avisés soudaül que nous SOll1me"i trop payés. Ceux-J.à, évidem·m en t se tenaient cois quand, en 1914, nalls pel'ocevians un traitement anlluel de 570 fI'. (95 l'r. pa;r 'll10i5); ou encare quand, en 1917-18 natre sal'a ire luens ue l équivalait ù la paye de la quinzaine de 'cerbains de nos élèves figés de 15 an ~" engagés CÜllnnTe 11lanœUVl' es; ou bien qu.and, en pl'eine clel'nière guerre, nos tnütell1ents anl1lwls (6 1111-ois) atteignaient an m8.xitnum a;près 30 ans de service 2160 fr., alaTs qu 'une simple dactylo dans l indu strie 'Per.cevait heaucoup p.I ns du cloub'le. Ce n 'est pa,s de 'l a légende, nous sirg nalans shnplement des faits vécus. Et 'c "est enco,r e à cause de ce·t-be 111.alheureuse situation que nah'e 'c a,i sse de retraite, la pire -de toutes, n 'e.m pèehe pas -aujourd'hLlcÎ 'c eux qui on t Liù quitte.r ]a professi'Oll , de 1110urir de faim.. On doit 'Ce que nous coûtons actueUelnent il l'Etat et à la -calll mune, 111ais on se garde bien de cakuler 'ce que can~on et CÔllllllUues ant écanan1isé en ne naus versan't pas n otre c1ù. Nalls avans C'annu un terrl1ps, pas très é,l ai,gné , où, dans chaque asseluh.lée du persannel enseignant, 'les ·ch e,Ïs politiques se plaisaient à reconnaître l'insuffisance de nos ' traü~l11 ents. « Votre tâche n e saurait se payer, nous disaiellt-j lis ; votre professian est nahll e, eTle exilg e un beau dévouement! » Et ,c 'était taut. On en restait ,l à. Parfois 1es m'a îtres, 'les naïfs de jadis, applaudissa-ient encore à tout rOlnp1'C à ·ces fI'Ots d'éloquence qui, p'a raît-iJ, 't eur faisaient trauveT le pain Dloins dur ù müchel'. Sans cloute, le dévouement est une bel!le ,c hase et H faut savoir mettre de l'idéal dans 1!a vie, S'Ll,Ttaut -dans la prafess-ian d 'éducateur. M,a is ·qui donc a déjà entendu dire que cela suffit et qu'an peut 'cahner Ja fa-Î1n des eru'a nts qui l'écla1ue.l1! à luanger en leur offrant un marce.au de oClévouelnent 'Paul' Ile déjeuner, alllant paul' Il e dîner et encore autant :pour le souper? .
-
212
-
. Nous avons été l~s derniers à obtenir un réajusteluent des salaIres. Est-ûe une raIson pour que nous soyons Jes premiers et les seuls, à .su'bil' la baisse,alors justement >que l'on vient ,d ';ugmenteT .le traÎ'tmuent des fOn!ctionna'Ï'res fédénaux ? Défendons nos intérêts; nous en avons 'le droit sinon l'obligation. ' , .. ·M ais attention! fails ons-l,e avec m ·e sure et dignité: non ,e n egOlstes ,e t en provocateurs. . Pour cela, il faut ~que nous a:ppOltions plus que Jamais du ta'ct et de la Inesu:re d.ans toute notr'e manière d'·agiT. Or, est-üe 'toujours le 'c as? Au début de Yan, un petit examen de 'conscience n'·est :pas 'SuperfJu. Tout d'aboI,d, Inanifestons-nous touJours, vis:-à-v1s de l'autorité, queUe qu'el'le ,s oit, 'cette déférence ,qui .lui est due? . FaciJH:tons-nous, en tous points" la tâche du ·Chef du Dépal'tenlent de Il'Instruction publ,i'q ue, qui a toujours mis Ù ilions défendre sa vive antelliig.ence ,e t ~son grand cœUT ? Nos reLations ,a vec les ;pa1vents de nos élèves sont-eUes e111preint~s -de La 'c oulioisie que l'on ,e st ·en droit d'attendTe d 'un éducateur? Nos tr,a Hements ayant été ajustés ,a ux Iconditions actuelles de la vi,e, 'a vons-nous, depuis :lors, fait un plu~ grand effort dans nos classes , Ina:l~quant ainsi notre I,econnaissance vis-à-vis du pays? Nous ·e ffoTçons-nous constanlnlent de nous Teno'llveler de nous perfect,ionner, afin ode remplir notre tfi'c he au pll us pTè~ de notre lCorrsdenoo et toujours mieux, ,conS'ucrant ·à l'éco\le tout le telnps qui il ui est dû ? Essayons de réalondre à ües questions. Voyons surtout si les 'Critique.s formullées contr,e nlOus manquent rée'Hen1!ent d'objectivité. Si nous n 'avons rien à nous reprocher, l'ora'g,e passe,r a SUl' nos têtes et nous n',e n sel'On.s pa:s trop meurtris. Cl. Bérard.
De la discipline , Nous avons .paI~couru, il y a qu,e1que temps un ouvraO'e exlrêmelnenf intéressant, intitulé: l'Etat:!: et ses rivaux, du Joseph Burnichon, S. J. et édité déjà en 1,8 98 paT la libl~airie Ch. Poussielgne, rue Cass'e tte, 15, \Paris. Quoi,q ue de dat,e 'Peu récente, il '~'enfernle des -cho~-es qui ont été vraies, l'e s'Ont encore aujourd ' hUI et 'le se.ront touJours. Nous ne pouvons l~ési'Ster au désir d'en transcriTe :que.lques pages dans notre revu,e. .ce sera donner satis'facti'On à un de no.s amis, instituteur, qui nous priait ,d ernièrement d'inviter le personnejl ense1gnant à envoyer de temps en
P.
',' Ici le P . Burnichon pal'lle de l'Etat français.
213-
telnp-sà il' « Ecole primaire » quelque C-oupul'e utile de journal, de revue .ou de livre. Aujourd'hui nous publierons donc id ce que le P. BurnÎ>Chon pense de ~a discipline libérale ou à la Rou,s seau, ,q ui -compte actueUemOOIt bon nombre de ,partisans. ~aÏ's'sons-!le pader. « n faut !apprendTe aux enfants à user de lia l'i berté; or, l'enfant contraint n',31Ppren:d pras à user de la }liberté; donc, il 'f aut, en éducation, évit,e r la contrainte. Voil1à bien la théorie ramenée à ses élén1ents essentiels. La majeure énonce une vérité de S'ens ,c ommun; il s':agit du but Inême de .l'éducation; tout ~,e !Inonde est d'aocord. ,C'esf dans la 111ineure 'que se l'ésulne la doctrine pédagngique des tenlrps nouveaux; 1à est l'idée féconde, ,l 'idée ,l nère, de laqueU-e doü sürrtir une bienfaisante rév.oŒurtion dans les méthodes éducatives. « La ,c ontrainte ne fait ·q ue des révoltés ou des i'l1lbécile'S », dédla-r,e MI]' Le Querdec. En conséquenoe, pl'U·s de lisières ·et' plus de garde-fous) pas d'aub'e frejn que 'c,e lui qu'on s'im,pose à soi-même, -e n pr'e nant ' ,c ons-e il de sa raison ,e t des bons senHments ·que les l1laîtres 'e xdteTont dans l'âm·e des éooHers; ainsi à la plaoe de la dociTité, « 'l a veliu maîtr,e sse d"au'Î'refoi:.s }) 'q ui n'est ph.l-S de 'l1üse aujourd'hui, nous ,a uTons pOUl' « v,e rtu maîtres.se 1a spontanéité ré'so}ue, réglée par les principes intérieurs et Il,es disdp!line:s vôlontairement ·a cœptées ». 1 Ce~a ne Laisse pas d ,ê tre précieux, 'CŒTIlme il arrive souvent au sophi'Srl1le et à l'erreur, -ce qui fait que d'ordinaire le ,beau rôle n'·est pas pow' ceux ,qui défendent la 'vérité. Av,o uons-le, jusqu'i'c i 'le genre hlun:ain paraît avoir pensé que :1e Jnoyen de .préparer l'enfant à l'usag'e de la liberté, c'est de le ,faire obéir. C"est en obéiss:ant, 'c l'oyait-il, que ,l'.on apprend à -connnander à soi-mêm,e d'abord et aux autres' par slll~croît. Oui, il est vrai, on 'a cru jusqu'id que 'l,e jeune âge devait êb'e ex'e rcé à !lla soumission, que ,l,a pren1ière veTtu de l'enfant était la ,docilité; on y voyait 'l a ,c ondition m'ê lne de toute culture, et ~a langue des vieux Romains e1l1e-m!ê me conS'acr,ai~ -cette manière de voir: docilis, ,p our docibilis, ,c 'est la disposition de la vol{)nté, la plastidté de .J'âme qui lI a rend 'c apable de formation inte'llectuel1e et morale. C'était la doctrine ,com1uunp-, on peut dire hardiment la dÜ'ctrine du sens ,c om,l uunqu'on appelle aussi -le bon sens. Nous savons d"aüfre part ,q ue ,c 'est 'c'e lle de ~'EsiPrit-Saint ,et qu'il a fOT'l11ulé ses leçons à cet égard dans une langue slil1!gulièrernent énergique, nloins 'é neI'gique toutefois ,e t 'll1oins éloquente que l'exe1nple du Divin Enfant. Aussi dans .t ous \}:e s âges chrétiens, l'œuvre de l'éducation a-t-elle été considérée avant tout conuue llne œUVl'e d'autorité. On a ,cru jusqu'ici qu'i'l faUait' dress'e r l'enfant à hien faire , mêlue nlaQg'l'é lui, -contrarier s,es caprices, briser ses résistances
c -
·214 -
le cO'ntraindre en un mO't, afin de lui faire cO'ntra'c ter de bO'llne~ habitudes, de l'accO'utll'lner à ,ce qui est juste, hO'nnête, veTiueux, afin aussi d',affaihlitr ses incU,l1JatiO'ns lnauvaises, qui, en ,s'affermissant, deviendraient Iplus tard un sérieux O'bstacle ù l'ex,e rcice de la liherté. Et l'O'n ne ·crO'yait pas bri's er par 1à Iles r'essO'rts de la volO'nté. On estimait au ,cO'ntraire que c'est par -oette gymnastique qu'eHe s'asS'O'upIit et se fO'Ttifi:e. Ici -enco,r e la l,a ngue ,a des exp,r.essiO'ns qui v::llent des argum.ents. On dit: rO'mpre la vdlO'nté; O'ui, l1lais COlnlne .on dit : -se 'r01Upl"e à la ïati;gue, au tl~aV'ail, 'au ù.11'étier . .Ce.la v·eut-il 'direque l'O'rg.ane sO'it brisé t iuva'l ide ? ,C'est pl~écisélThent le cO'nt.l'aÏTe. Ainsi O'n pensait qu'il falilait l~O'lnpl"e la volO'nté de l'enfant, nO'n 'c ertes IpO'1U la ,d étruire, ou lI a dO'nlÎnel', m,ais 'a u 'cûutraÎl;e pO'ur lui d'OThner par l'exercice plus d'agilité et de vigueur. C'est dans cette vue qu'O'n le ·sO'u1uettaÎt à ,l'O'béi's sance. C'e's t ,p ar l'obéissance qu',on lui apprenait à vouloir. Et cela es t prO'fO'ndément phi:losO'phique. C'est qu',e n eff.et, le vO'ulO'iT dO'nt a besO'in dans 'la vie, ,c elui que -de:1nandent 1'.hO'nnelU' et ,l a veTtu, va d 'O'rdinai·r:e à Il'-encO'nrtre des altraHs et des répugnances. Il y ·a un vDulO'ir qui ,cO'nsiste à se pO'rterdu côté O'Ù vO'us ,e nh'aÎne un appé·t it O'U une passion. Ce vO'ulO'ir instinctif peut être très fO'rr t, 'l nême très violent; nlais cette viO'[ence a'c cuse ia faiblesse de ,l a vO'.lO'nt-é; .loes anciens ~ppe;laient ·cela impotenti(/. Le vrai vO'ulO'ir, üdui qu'il s'agif de dévelO'ppe,r par Œ la culture, dO'it au cO'ntraire .la plupart du terrnps dO'miner l'instinct et réagir cO'ntre des 'e ntraÎnelnents et des in~pu'lsiO'ns que l,a oO'ns'c ienoe désapprO'uve. Il suppO'se un 'effO'rt, une lutte, une vi,ctO'ire sur sO'iI11:êm.e. 0.1', pO'UT dev,e nir capable de 'VoulO'ir de cette façO'n, il faut .avO'ir été habitué .de bO'nne heure à ne :pas faire sa volO'nté. C'est que faire sa volonté - -ici la Œangue nO'us trahit, - .c'est 'PT-écisèlllent le IcO'ntraire du -libre et nO'ble vO'ulO'ir, ,c 'est O'béir à l'instinct qui est ,m aître et qui ,cÛ'l11Jlnanide. Et vO'ilà pO'urquO'i l'énfant, sur qui .l'instinct, 'l 'impres,siO'n, la se.n.satiO',n ,ex-e1'cent un em'p ire à .p eu près im'ésistibl,e, a besO'in d'êh'e réfréné, IcO'ntenu, disons 'l e 'mO't qui 'épO'uvante, contraint) sous peine d'être ,à jaIl1ais asservi aux influences du dedans et du dehO"l'S, dépendant des autres et de ses propT·es appétits, inhabile à vO'u/rO'ir Ji'brement. Et vO'ilà pO'urquoi aussi parIni ,l es instr'l unents :indispensables, essentiels, de 'l'éducatiO'n, il faut ,cO'ID,Pter Ira disc1p'line. La discipline, c'est-à-dü'e ·u ne règle qui 's'hnpO'se à la vO'lO'nté de l'enfant, 'q ui 1'üblige de fair,e autre ,chO'se que ·c e qu'it vO'udrait f.aiTe, qui 'üana:lis,e, pO'ur ainsi dire, son voulO'ir floUant ·et :te fO'rce à 'aUeT dTüÏt au devO'ir, 'm al'g ré la pal'essre, lnalgré le capdce, nrallg:r.é . l'ennui, malgré ['-e~,emple. La dis·cipline a une vertu éminemment éduC'atrke, précisé'lnent p.ar·e.e qu'eNe eO'ntra-
215-
Tie :La fantaisie . C'est ellle, dit Mgr Dup,an;l0' urp, qui retient et qui maint1ent; c'es,t eHe qui fixre ce.s m'ObHes naiuI~es, q,~i l-es accO'utume à -l'ef.fort, qui :l-es O'blig-: à s'O'bserver, à se valnc~'e, qui leur d-onne de Il'O'TdTe, .cIe la suIte, de l!a 'cO'ntenance, . de l aplOln'b, du sérieux »... VoHà 'com1nent on ·a entendu jusqu'ici .}'éducatÏ.ün .de [a volO'nté. A ,oet égard ,l'e s Jésuites n'ont ri,e n inventé; ~ls ont suivi le O'lIand cO'urant de i},a tratclitiün chrétienIlJe. Leur fO'ndateur -leur ~ légué 'CO'1l111lue devise :le vince teipsum; rl,s tâchent là lI eur tO'ID' d.e I~"ens'eigner et de le faire pratiquer à l'eurs éllè:ves.; ~ls sa,,:ent qU'I~ n 'y ,a d'habitudes vi'ri'les ,e t vertueuses, de :dlgn1te et d hO'n~euI qu'à ce ,P lix et c'est pO'urquO'i ils -estj.lnen~, qu'exercer l'0S. :nfal~~s ·à se vaincl'e, ,c 'est 'enCÜTe 'l'a bO'nne 'l nanlel'e de leur fan e falle l',apprentis's:a'ge de la liberté,». Nous 'l)arotaO"eons ,entièrelnent la nlanrièr·e de vO'ir du P. Bur~ . 'nkhO'n ,e t nO'tre lO'ngue expérience en éducatIO'n nO'us perme t d'affiT1~-er que les élèv,es qui Ise sül11 '~O'nüés .Iles plu~ l~evêche~ en matière de disdtpTine étai,e n ' neuf fms SUT dIX des V1'chmes de la faihles's e des lPal~ents, qui n'.ont pas eu le c-O'urag.e ni surtO'ut la peTsévérance .cIe les exel'cer d.e hO'nne ~e~ll:,e à l'exécut,iO'n pr.om~te et ex'acte de leurs m'd'r es, qw o.nt capItule devant des {',apnces. et ,d es exig·ences inadnllssib'les. NO'us ne .pré~e?rdO'ns pas. néaIUllO'ln<; qu'il faiUe rransfOI'11neT il 'école en une nglde et frOIde ca.serne. -où ,tO'uf s'exécute au 'cO''l11manderp:ent J;>ref et sec des chefs . ,u~ éducatelu' digne Ide ce nO"fi 'sait aIlier la dO'U'ceur ,e t la bO'nte a une sage fer-nleté 'pO'ur O'btenir la dO'cil1ité n'èc-ess~aiTe à l'O'rdre et au progrès. J.
Perennis pœdagogia.
L'année Sainte de la jeunesse Le nl'011de 'e st appelé a:ctuel1enl'ent à VÎ!vl:e. dans il'-esprit. -de sainte. Au lu'i lieu des seoO'usses IPO'hrtIrques, des e.l':se.., sO'darles et d·e l'anarro.hie alloTale, le Chef de lia chrétienté v.len! d'adres-se.r à T'humanité l'app-ell .le 'p lus pressant de revenIr ..1 Dieu ,e t à s'On Christ'. Le 1ness,a ge de Pi'e XII en date du 23 déoeIllbre passé di,t ex p:l icitem'e'l1t que l'Année Sainte dO'it être pO'ur tO'us une an~ee de puriücatiO'n ·et ,de sia'llctifk ati 0'11 , de vie intérieure et de Teparati.O'n, l'-an:née du grand ,retO'ur et du ,g rand pardO'n. 'Chaque p:arO'iss'e prendra une 'p art a'c live au ~n~u~re~l1ellt du r,enO'UVieau chrétien, O'bJectif :de ·cette 'é poque de bened1'cÎlO'll plus abO'ndante. Est-ce que J.e -oathO'l:1que peut se S'O'ustrr~:?tÏre à l'impulsion paI'tie de RO'ùle? Au citO'yen qui resteTait indifférent aux
r Année
~
216
événern'e nts qUt nlieUent en jeu 1e sort du pays, 'On .pourrait reprocher à juste titre de 111'auquer de sens helvétique. Un pareil verdict frapperait Cellui qui continuerait de végéter dans la 'médiocrité rel.igieus'e . N os jeunes aussi doivent profiter des gl'âces spéciales de l'Année Sainte . Nous ne ,devons pas 'les laissel' -Ï'gno-r,e r il e dranle gi'- ' gantesque actue1, la lutte à Inort -entre la dté de Dieu et -ceUe de Satan. Itl y aura donc l'Année Sainte de la jeunesse, des enfants de ce qu''On peut dés1gner la jeune Eg1lis'e. Dans une fa.lniUe, les ,e nfants ,p rennent ;part de bonne helu'e aux joi,es ,e t aux doulleurs, aux travaux et aux loisirs, 'a ux soucis e t aux préoccup:ations odes par:ents. Ne ,cr'Ûyons p:as que nos petits élèves sont trop jeunes pOUl' Ic omprendre les ,intérêts de l'EgEse. Il n'y a qu'à liore l'Evangile pour ,foir leur pHrt dans les quec;;tions du l'oyaulne de Dieu. La jeuness,e aussi a .subi les assauts d'une CÎlvilisation déInesurément matérialiste. Eltlie !a besoin d'êtr,e en quelque sorte plongée ,d ans ün bain de vi,e intérfeuTe p;l us intense pOl1r retrouver ,l e vrai ,s ens -de la vioe. ,Co~nment ,p ouvons-n'Ous fa'Îlre 'e niTer l,es enf.ants dans le 1110Uvenlent de l'Année Sainte? En les eInbarquant sur le bateau de Pierre dont iits ne 'm anqueronf pa's de suivr'e et de vivTe les péripéties ,avec l'ardeur de .leurs jeunes ânles. 1. Le radio-message de Noël 1949 ,e st ardtre.s,s é au nîonde entier. n ,c once;rne ·donc ,aussi lie s enf.ants. lJl est 'v r,a i que, clans sa teneur origina1e, il est rédi'gé pOUl' les adu'ltes et tel1ernent dense qu'il doit être en quel}que sOl'te lnonnayé pour les enfants et int-erprété. C'est justmnenï là notTe mission d'éducateurs chrétiens. Dans la vaste synthèse que Pie XII a pTésentée à l'hulnanité a'ctuelle, s'e trouve une riche collection de pensées que nous pouvons ex.ploiter au pr'Ofit de la fOl"lnation religieuse, mnrale et soc-iale de la jeunesse.
2. La cérémonie symbolique des trois coups de marteau à la Porte Sainte offre l'occasion d'te xpliquer aux enf'ants que le Christ est I,e s'eu] Sall'vtmr p 'aT lequel ollOUS tpuiss'Ï'Ons ,ê tre sauvés. Nos iJ'l ustrés ,a pportent d'aiUeul':s des rep.r oductions photographilq ues ou autres qu'on peut pl'a cer sous 1es yeux des jeunes pour donner à nos paroles un fondconcTet. L'hna.ge toute .seule ne sutfÎlt pas, il faut 'lm bref tCOnlollleiltaire parce ,q ue l,e s ,e nfants ont, dans bien des ,catS, des yeux sans voir 'c e qui Îlnporte.
3. Pendant' l'Année Sainte ,s e succèdent des cérémonies et des manifestations où il nous est fad'le de glaner des faits pm'ticulièrement suggestifs. 4. Les pèlerinages dont Ile s répeI~cussions arriveront aux oreines des enfants ou qui 'les toucheront de t'l'ès près sont à lnê-
217-
]ue d exciter 'la curiosité qu on peut exploiter dans le même bu t de rénov,aHon rel1gieuse et nlorM'e. 5. Il ,c onviendrait d 'insister datvantag,e sur .la prière de [' Année sainte que Pi,e XII a déjà co'm posée à. Noël 1948 et qui 0St cmnme le canevas de son radio-'messag'e déjà cité. Elle est toute p-leine d 'enseirgnemenls que le luaître chrétie-n peut facilement mettre à la :po,r Me des jeunes esprix. Les nécessités du co.rps el de l'âme reconlmandées à la bonté divine dans la partie finatle donnent ,aux enfants une iUl'a ge des nOlubI'euX besoins qui s01- . Hôtent le secours de ,s a :prière. Il y a quah' -dem,a ndes ,q ui COllcernent immédiatement J.c domaine de la Jeunesse et qui sont ·désignées lo.rs'q ue nous lisons ou l11iellx 'Prions: « Daignez accorder ... allX jellnes gens la vigueul' de la loi, aux jeunes filles la pzzreté, aux pères la prospérité et la sainteté de la f((mille, CLUX mères le succès de leur lnission échlC([tive » . Si celte prièr-e est jugée trop longue pour être récitée telle queUe, on peut la diviser suivant. les jOUTS ou y choisir ,c e qui parle plus viv.e'lnent à l'esprit' des enfants. L'Année Sainte doit réveiH-eT la conscience des chrétiens et raviver en eux le sentÏ1nellt ,de lIeur -destinée surnatuTe'lle tout en redr'e ss'a nt les ,c hoses tenlpOl'e'lII'es. La jeunesse est entrée dans un héritage lourdem-ent hypothéqué. Il faut qu'eUe bénéfi.cie auss'i dE" l'action de ,redressement 'comm.andée 'par notre vocation et qui est indiquée par les -pa'roles suivantes du radio-l11'erssage p.apal: « L' harmonie désirée entre les valeul's célestes et te1'l'estres, divines et humaines, obligation du devoir de notre génération, sera réalisée ou du moins sera hâtée si les fidèles du Christ de-Ir/eurent fennes dans leurs résolutions, poursuivent avèc ténacité les Œuvres entreprises et ne se laissent pas séduire pal' les vaines utopies, ni détourner pal' des égoïsmes de partis. Elle doit pareillement déterminer l'apenil' de l'Eglise, appliquée au-dedans ri l'endre plus pure et à l'épandre davantage dans les pe!1ples [a Htlnteté de ses membres, tandis qu'elle s'efforce cm clehors de faire [las sel' et de diffllser son esprit de .iustice et d'amour jusque rlans C. G. les institutions sociales ».
.,
El travers le monde pédagogigue Du Bulletin du Bureau internatiol1al d'Education Le
COllgTès
ESPAGNE international de pédagog'ie
Le cong1l'ès iruter;national _de pédagogie, ,qui ,a eu 'lieu , du 19 au 26 juillet à Santander et à St. Sébas'tien (ES!pargne) à l'occasi~)l1
-
218 ·-
du Ille ,centenaire de St, Joseph d e Ca1lasauz, apôtre de 1 éducation po:pu1laire ,e t fondateur des écoles pies, a r.éuni plus 'de 400 paliicipants. PLusieur.s résolutions ont été votées ,s ur les ICinq points sllÏ'vanJt s: 1. F01J.lŒelnents phillosophi,que:s et théOilogique·s de l'éducation; 2, Evolution historique de J'éducation dans les telnps Inodernes; 3. Formation du 'c orps -enseigna.l1it; 4. Psycho,1ogie de 'l'.élève 'e t ·ilida'c tique; 5, Educati'on populaire. L ' idée a été énlise ·de l'opportunité de ,c réer une Asso'CÏation catholicru e ,jnternationale de professeuTs et de m,aÎ'tTes, SUISSE
Les soixante-dix ans de M. Adolphe Ferrièl'e
Le pédagogue Adolphe Ferrière, connu 'l llondialelllent pour les no:m breux travaux qu 'il a publiés dans .Je doma-ine de la sociologie et de l'éducation, ains.i qu'en sa qu a lité de phi1losophe et de penseur l'el:ilgieux, a fêté son s.aixante-dixième anniv·e rsaire à La Sa1llaz, S'UT Lausanne, ,Le 3'0 août deTnier, A côté d e ses multiples activités, Adolphe Ferrière est a'v ant tout un des phl!s grands pionniers de l'édu1cation nouveHe. Nous présentons nos p'lus vives félÏicitations à celui qui fut lUl des fondateul's .et le premi er (Erecteur-.a djoint du Bureau internationall d'Education.
-
219-
leurs ex;pé riences et poser les fondem ents d 'un e plus étroite col13boration. On y discuta en outre du problème de ,l a fo,nnation d 'un cadre 'e nsei'gnant pOUl' les écoles ,i nternationa'l es el. d e 1'0'1'gani's ation cl' éc.hanges d'élèves et d e prof.esseurs. NORVEGE
Manuels d'histoire
Les rnanue:l·s d 'histoire autoris·és en Norvège et utilisés dan s les éc01es de.puis 1926 Inentionnaient l'œuvr e internationale de lH paix et les ol'g,anis'mes de ,coopération in'ternatÏ'onall e te'ls que, par ex.enlp'le, la Sa'CÎ,ét é des Nations. Tous les livres -d'hi sto h'e qui ont , après la .guerre, peçu l'appr obation du Ministère des Cultes et de l. 'Education ont, de lm ê'll1e, faH un e place 'à l'Organisartion d es Nati'ons Unies, il ses institutions sp é'cialisées et aux organisations non guU'v,eTuenlent.aJ,es im.portantes . L'eslPa'ce qui leur est consacré peut être évalué ainSli: écoles pri'ln:aiTes (enfants de 7 à 14 [lns) , une ,p3Jge; 'é cotl es secondaires (élèves de ]4 à 193ns), un e l . age, dans le premier cyd'e, 4 pages dans le 2nle cycle, 'PAKISTAN
Déveïoppement de l'instruction publique ETATS-UNIS
Les camps ·de travail internationaux
En 1948, 50,000 je unes gens e t jeunes filil es ont passé 1eurs ,'a'cances dans les ·Calll'p.s de travail de 23 pays. Cette année, d'après J'Unesco, 168 camps de travai~l internationaux sont à J'œuvre en Europe, en Aluédque et ,dans l'Af6que du Nord. ,C'est l'Unes'co qui fOl1lctionne 'CÛllTIllne agent de haison enh~e Il es 27 oT.ganig.ation~ hénévoles qui d1rig'e nt ,ces ·c.amps. Les ·campeurs viennent de partout et app,a rtiennent à tous :1:es mili·e'ux; ils Ipai,e nt leurs déplace· luents et donnent Œ :euT tmups gr.atuitem·ent. Le travail qu'i,l s accomp1is:s.ent ,est souvent très dur: réparation et reconstruction d e routes, de 'c hemins de fer, d'élcolles, d'hôpitaux, de foyers , et travai.l des chmups. De j-eun~s nlembres de !l 'As·s-orciation internationale des Aub~l~ges de j-euness,e .ont pds ;pal"t à des travaux d e reconstruction .dans 7 pays (Fr,al1lce, Grande-Bret,a gne, Finlande, Autri1che, Allelnag)ne, Pays-Bas 'e t Norvège). Le 'nûlmbr.e des auberges d.~ jeunes's e. ,a ffiliées à l'Association s'élève aujourd'hui ' à 2233 dans 23 pays ,e t eUes peuVient loger 79,642 hôtes, Les écoles
inter~ationales
** * veulent unifier leur progTamme
Quatorze directeurs d'écoles inteTnatiouaUes se sont' rencü.ùtrés, Je printemps passé, à il a M.aison ·de l'Unesco, pour confront,e:r
Le Gouvel'nement du Penjah-OCJcrdenta:l a Inis sur pied un Plan quil1Jquennal ,prévoyant 1'0uvertufle annue,l'}.e de 1200 nouve1l1es éoo~les p ;rillTlaires, dont 800 pour les garçons et 400 pour 'les filles, L'instrucHon pil,illna'Îre obligatoire ·a été intr oduite dans vingt-deux des soixante divisions adnünishatÏ'ves de la Province du Sind. Le nombre des écoles pl'im,aÎl',e s ~ passé de 160 à 2~O dans !le territoire fédéraI de Kara,chi, où 'l'on étudie 'l'inb:üdudioll progTesshne de l'instruction obiLig.atÛliTe. Une loi 'Pl'évoyant, à titn~ ex;pél'in~'en1al, l'introduction de l 'instrllicÜon primaire obligatoire dans un e partie de la province du Bengall e-Oriental, a été pr0'l11ulguée, LUXEMBOURG
Création d'un service scolail'e de pré-orientation professioimelle .
,
U 11 servi1ce s'colaire de pTé-'OrÎ'entiatioll profess:ionnelle a été é la'b'li par un décret du 2 février 1949. Ce service eentralisern. ·; tous les l"ense,ignem,e nts 'c o.ncernant la santé, les ·a ptitudes et: !·e · comportement des élèv,e s des écoLes :primaiTes :e1t transmettra ces·, dC'C1l111ents au servi,ce d 'orienta.Hon pro.fessionneHe de l'Office nr(1iona.t ,clu Tr:avn.il Outre cette missüjn de cOOl~dination, 'le nouveau . 'servÏ:èc devra fournira:ux écoles une documentatiqn 'IH~rto:(Üqu·-e,. ' ~',ll.l' Jesco.H.ditions éCOllO!I:iüque;; .;des diffé~entes ~ prof:ess.ions_ et . l'es . rJu.'c.ttlations SUl' 1 ~ m·arché . du travail. .,: . . '!.,
-
220 -
ETATS-UNIS Echange de maîtres
tion de deux jours. Selon ses diTes, il est rare de rencontrer une tenue ·correcte ,c hez un enfant d'intefl!ligenlce défkiente. ARGENTINE
Un échang'e rd'instÏtuteuT:S a été orgall'i~é entre ,l~s .EtatsUnis et !l a Grande-Br,e tagne. Plus de 80 maItTes alnencams se trouvent déjà dans ce dernier pays afin d'y en.seigner <:lans leséco1les. Un 111ême nOlnhre d'instituteuTs britannIques dOIve,nt se r,e ndre aux Etats'- Unis pour oocuper des postes :dans les ecoles améri1caines.
*** Centre pour l'étude des relations intercultureHes
. A la Sec'mon de l'Education de l'Université .de Chicago, un Centre pour l'Etude des Helations h~tel'cullt~'e~es, a été .créé el~ yue d':élabo-rer des progralnules scolaIres ,destInes a faVOrIser un,,-entente Ine~neuTe ,e ntr,e l,es différents groupes ethniques aux EtatsUnis. L'e Centre .fournira une formation pl'of.es·SiionneHe aux personnes qui désirent se vouer à ,ceHe tâche, H ,créeTa .d:es cours d'été de prati'q ue ex;p.él~hnental.e et des ·c,ours de p,~rfectlOn,:ement. Il s'üccu.pera de 'la publication de brÜ'chul'l€:S. d !lnf~~'nl.ahon et e~ treprel1'dra des l~echefcches .dans les. do:ulalnes d l:l:nP?rt,~nce ' · 1talle - programmes s'c o1aires, ol~ganIsaho~, de Q~ V'l,e a. l ·e cole de façon à favoniser la cOInpTéhens'lOn ~nutuen~, <:li:agn~~h~ d~s ~e'~:~ dances hosti1es ·et rechel'che des rerlnedes, Icreat.w~ d une stIat~gh:, psychologique et sooiale capahl,e de transfonner :les luaUValSes (lisipos~>ti'Onsm' entales et .affe?tives. L'ouverhu'e d~ .oe Centre e"~t le résultat du réel succès d un progra1nnle experllnental de 3 années, entr~pris sous .les au spi'ces .~u Consei~ a~lérkain ~e l'Education avec I}'assistance de la Conference nahonale des ChretLenset des Juilifs, AUSTRALIE Défaut~
221-
de tenue des élèves
Le Conseil national .fédér.a l de :l'Education physi,q ue (Federal Nati.onal Fitness ,Colill·cill) .a entrepris une enquête de grande envergure sur les déf.auts de tenue des .é lèves .et sur les déviatl()fi.s q.ui en réslùtent. Sous la direction du Dr EdIth Clem,e nt, du SerVIce luédico-s'oolaÏ'l"e de la Nouvel!le-GaiUes du Sud, assistée d'un fonctionnaire :du Gouverne'ln.ent non médecin, 35,000 ,é lèves de 5 à. 14 ans Ü'nt été ex,aminés dans toutes les parti'e s du. p~ys. Ces enfants ava:i ent été choisis -dans d .e smillieux· urha'Îns et Turaux. et dans 'd es écoles offici.e1;1€$. ausSii bien que ,p:rivêes. En collaboratIOn. avec les [l1.aîtres et Ïnaîtresses d'édUioation physique, le Dr . Clement ,a en outre O'r.ganisé dans tous les Etats ' des cours d'iristruc-·
Le geste d'un philanthrope
Un donateur" qui garde l'anony.mat, fait parvenir réguJ.ièrelnent des ulandats de 52 doUars à des étudiants de l'Un~versi,té de MÜ'dène en Italie. P.lusieuTs icentaines d'étudiants ont bénéfi.cié des Hbéra:tités d ,e ·ce donateur, Je 'm 'o ntant des sonnnes tranférees s'élevant ,à 40,000 pesosargellttins. Chaque mandat est aoconlpagné d'tule note exhortant l'étudiant à p e rsévérer dans ses études m'a lgré les diff.ircuiltés qu'iJ a à vaincre . AUTRICHE Echange de maîtres avec la Suisse
Sur .l'initiative du Cons'eilHer Fadrus, du N(iinistèl'e de l'Instruction publique, à Vienne, et grâce à l'a,i de du S.ecours suisse à fEurope, un échange de l11aîh'es a pu être OI~ganis,é au nlois d 'avrH dernier entre l'Autrioche et la Suisse. Pendant d,e ux s·e'luaines, 36 insti1u'teurs des écoles ruraJes autrichiennes ont rempll.a'Cé 'l eurs ,colŒègues suisses dans des classes de quatrièllle, dnquième et sixièm·e années des éco!les rurales des cantons de Berne et de Zuri·c h.
Enseignement religieux
L 'éducation reli.gieuse est redevenue ob},i·gatoire, à la suite de la promlügation d'une nouveUe loi qui rétablit ainsi le système existant avant l' « Anslc hluss ». Les professeurs de religion seront rétflÏbué,s, 'c omme l:eurs col~ègues, par J'Etat. CeHe oblig,a Hon laisse oe;pendIDrt la Jiberté aux parents de f,aire exempter i] eurs enfants des leçons d'enseignement reHgli eux.
,~Un art de vivre pour les jeunes" par Georges Duhamel, de l'Académie française
Puisque vous me demandez, Ines camarades, ' quel rôle doiümt tenir les jeunes dans notre étpCXJUe diffi ci1e, je vous donnerai le programJme que je me ,pLJx}:poserais ('Sa'c hant 'c e que je ·sailS, si r~vais une seconde vie à 'Vivre.. 1
222 -
,soigne.r sans mignard j'se, COll1JIUC s'a ns n égligence, ce prél:j euxcopps qui n e sera pas donné d e ux. rois et po u r .Ieqae'l on B e trouvera p as d e pièc e de re change. - Cultiv p ]' les b d les vertu s qu i {,l isting-ue nl 1'110 lllm e ' de l'aJlÏIn::tl et J'ind ivid u d e ' foules . Les helles vertus qui n 'exis tent pas seulement d a ns 'l,es 'l,i vres ,e'l dont ,l 'exercice est notre excus'e , notre thèlue cl enthousiasme, hl nourritllre de notre e.spéranee , - Travailil er chaque jouI' des m atÜls O tt de l'esp rit, e il S i.' nlppelant bien que 'l e travail c1iffici'le es t la récomp en se des forls, - Se p r éparer n fnir e lIn e œ u vre, p'lutôt q u Ulle carrière. OrdonneT le h onheu r , "d'I nel' la joie, n e ,p as mépr is'e r le plaisir, et ne janlais l es 'Prendre l' un 'p our 1'autre. - Enri'chir sa mémoire, sans tro,p attendre, ,car on n e sa i t j wma,i s que 'c e qu'on a tôt appr,is , - Ce servir de j'a raison av ec soOin et se raplpeler que ce n'est pas l'instrum,e nt de toutes les helwes. Recherdler la compagnie des nlaîtres, hien choisir .ses chefs, honorer les héros et les saints . - Se Tappe'l.er que ,celui efu i n 'est p as gén éreux ù ving t ans , ri sque d'être a'vare avant la quar.anbai'n e. - Chercher ,p arfois dans les nüroirs d 'eau, le vieillal"(l qu'i'] faudra bien être. Y .pe.nser ju s te assez pour le l'endre t o'lérahle. - Cü:lIlprencl.re tout ce qu 'on p·e ut comprendr,e et respecter attentivement le rest e. - Translnettre 'pieusem'e nt, lo yalement, ce tte vie incompréhensibl'e . Ne janlais confondre s'cience et sa,gesse, ni condmu n'e r l'une au nom de '1 aulr,e. - Et viv.r-e en toute bonne foi. POUl' la Croix-Houge de la jeun ess'e, avec ma confiance et mes vœux, Geol'ges Duhamel.
GRAND CHOIX
HARMONIUMS
neufs et occasiohs. VENTE ~ ÉCHANGE· I.O.CA'I'IONS . RÉPARATIONS. REVISIONS , Devis sa.ns ellgugemellt.
Recueils de chant , Musique pOU,r Harmonium et' Orgue ' Tél. :2 1,063'
/f~~~ SION
PIANOS et · , ' Instruments de musique.
~Q-~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
i
PART][E PRAT][QUE LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: JOIES ET BEAUTÉS DE L'HIVER I. RECITATION
Hiver Les rubis éteints des houx, Les perles blanches des guis, Constellent les bois jolis Où vont nicher Il es 'c ouco/u s.
Et par les sentier.s il rôde, Montrant -aux daims familiers Ces ,peI"les, ces ém~raudes Et ces rubis singuliers;
Pour en orner sa couronne, Ce roi morne qu'est l'hiver, Quand vient décembre, mois[.sonne Les gemmes des rameaux verts.
Ce,s rubis que sont les houx, Ces ,perles que sont les guis, Récoltés aux bois jolis Où vont nicner Les coucous. Léon Vérane.
La neige se joue La ne1ge tombe, fine, fine, Tous ses gentils flocons volettent Et douce et douce sur les toits; Comme autant de blancs papH[lons, Elle est encore plus câline Quand elle vient jouer sur moi. Que je \'oudrais, à la volette, Attraper dans mon corbillon. Mais, si la neige est trop maligne Pour se laisser saisir au vol, Je la plumerai comme un cygne Dès qu'elle aura touché le sol. Hermin Dubus. La neig'e Lente et calme, en grand silence, Elle descend, se ba~ance, Et ~lotte dmifusément, Se balance dans le vide, Voilant sur le ciel livide L'ég.lise au clocher dormant.
au villag'e Et les millions d'atomes Fourmillent sur les vieux chau[mes, Sur l'arbre, sur le clocher; L'espace m~,et tremblote ... Un passant lent fait ,l a hotte, On ne l'entend plus maftcher.
-
224 -
Légère et sempHernel1e, La neige tombe éternel·l e . C'est l'oubli qU,i semble choir; C'est du silence qui tombe. Et le jour terne ' succombe En un blême demi-soir.
Pas un soupir, pas un souffle. Tput s'étouffe et s'emmitoufle De sillence recouvert... C'est la paix froide et profonde Qui se répand dans ,l e monde, La grande paix de .l'hiver. Francis Yard.
Nuit de neige
grand plaine est h'lailiche, iUl n1.obi'le ,t sans \ o,ix , Pas un bru'it, pas un son, toute \ ie est éteinte. }\trais on ent,end parfois, comme une morne tp1lainte, Quelque chi'e n s'a ns abri , qui hurle au 'c oin d'lm hoi;..}. 1
Lit
Oh! la terrible nuit pour les peüt,s oiseaux. Un vent gla'oé fdss'Ünne el <court par ~es aLlées Eux, n 'aya,n t plus !J'asile Olnbragé des herceaux, Ne peuvent pas dorm1i1' sur ,leurs pattes ,gelées. Dans les grands arbres nus que 'c ouvre 'le v'e rg'Las, Ils sont là, tout tt~e mbLants, sans 1'Îen ,qui les protège, De leur Œil inquiet ils regardent la neige, Attendant jusqu'au .10111' :la nuit qui ne vient pas. Guy de J\!lclLl/WSSCl17t.
225-
que les 13JnleS d'ad,e r y alil Ulllent des écllail's rapides. Phi.lippe et Phobé, ,c roisant les 'l11ains, fendaient 1'.air d'un mouvement rapide et hal'nilQnieux, nIais ;pou:vaient-iJls tenir 'iongtelllps contre les folilées allongées de Gér.~ld et de Diane qui, épalüe contrL\ épaul " buste penché .en avant, semblaient jeter l'espace derrière eux C0111l11le une a:utOlllobile la POllssière ? H. Borrlem,ll.'. La glissoire
Le pas.tour TrÜ'inil se lance tant qu 'il peut sur la rivi èr e gel'ée; 'l es 'd lous ,qe ses sabots ronflent sur 'l a gl.ace ,com'me une varlü pe de nlenuis,ieT sur une planche de buis dur; chacun d'eux laiss'e derrière un menu si.t1a1ge blanc. Une deux cinq .dix fois Toin~l r ecomm'e nce. Maintenant le chemi~ est f~it;. sa~s le InoÎl~dre élan, on 'c oule sur la glissoire d'une 'alhue ég.ane, t.ourt doucement. Le 'P'as-touT a déjà chaud; i'l dénoue le c'Uehe-nez 'e t pose ,l a \Teste de bUl'e brune. Et le ronfle,m ent du sabot reprend et -l11onte, toujours plus léger, toujours 'p lus vite, entre Iles saules. Tantôt debout, les pi,e ds joints on en r,querre, tantôt assis à 'croupetons, à varier le diveTti sement, Je Lemps passe vite. 11 fait trop bon de filer sur la gllace, rapide CO'ffi'me une fll.:,,{' e . Toin~l a l'ü'me peTdne dans I,e bleu. Toinil oublie tout. Jean Nesmfl·
II. VOCABULAIRE
La g'lissade
Lês l1on1S : la neige, un flo'Con, :lles cristaux, une boul e de neige, un bonhO'Inme de neige. - Les qualités: .la neige b'l:anche. froide, gla,cée; un flocon léger; les cristaux bri'l'lallts, étincelants: une bourle serrée, dure. - Les Clctions: la nei'ge tombe; les 1''10cons tourbi.ill:onnent · la nei'ge ,c ouvre le s01, 'Pl'o,tège les plante,s ~ la n-eli,g1e fond . La glissade. - Noms: 1 élan, la fi'l.e, 'lia pouTSuite, -la COU l'se, l'équilibre, lI a chut'e, la culbute. Adjectifs: 'la gliss'a de luisante; une fill,e .serrée et longue' une 'Pour~;uite rapid e : une course ,p rolongé,e ; une ,c hute doulonr,e us'e. - Verbes: glisser; prendr.e son élan; s'élancer; filer 'Cümn1e une flèche; poursuivre son cn marade; 'C'u'lbuter pêl'e-nlêle . Le 's ki, le patin.age, ]-a luge, la lutte ù. bonles dl' 11 0ige~ les ~ris, 'l,es rir,es, 'l es culbu1:es, la jo,ie.
Regardez-le p~rtir, celui-là! Cinq ou six 'p as de cour:;e pré.dpitée, puis un cLaquement sec du tallon gauche pour donn-er l'élan au pied droit, et nlon galopin fille ICOlume une flèche. Quelle aisance! Quelle grâooe 'm ême! Tantôt les pieds joints ... tantôt a'C'cyoupi ... tantôt sur un .pied, le corps en avant: c'est le roj de la glissade. J. Richepin.
III. ORTHOGRAPHE
a) Préparation: s'en référer nu numéro 1. La COUl·se
SUl'
la glace
La 'course de vi,t ess fut disputée- par les patineur.s nvant le coucher du soleil, quand la patinoire est enCOTe toute j'uisante et
Une partie de traînea,u
Nous filons dans la neige, Scipio (un chien) sautait à côk de nous. Je vous laisse il. penser notre joi1e, nos cris et nos éclats üe rke jus1qu'au S'omm,e t de la côte. Et quand nous. fûnles en haut, Hans devant, les ,d eux nlains cranlIponnées aux patins recourbés, nous autres derrièr·e et que, tout à coup, 'l a schlitte parlit ondulant (l'ans les ornières, quel enthousiasol,e ! Décembre
sur les
arbres
Les cerisiers sonl tout fletuis comnle ils 'le s'e ront en mai: les pins sont 'ges quenoui'Hes blanches préparées pour fj'ler des nuages d 'é.té; les queues d'épagneul des épkéas ont bh:\11chi CO}TIV1ète'lnent ,de poil en une nuit, et ~' es sapins sDnt p'r êts PüUl' ln
-
-
226-
plus fantasti'q u e des veillées de Noël. Les hêtr,es, les fT ênes, l e~ é:r.ables ont des chapeaux soutachés d',a rgent ,clair. ~es genévriers ont sur leuI~s toques .des e spèoes de plumes d 'autruche frisé es : il n 'est pas d'a tbTe, d '.ar buste ou d ' arbrisseau qui n' ait d es ai g"llillettes ou d es pana1ches. La belle g'lissade
On avait é ~abli dans toutes 'l es rues en p ente, aJvoisinant fé cole , de s upeIbes glissades. Il y en avai,t ;pour toutes 1es h eure,; ; du jOUT: des grandes pour ,a vant et apI"ès l,a elas·se, des p etites pour les récréations. Mais !1a plus bel'le était ,cehle de devant la cour ... Elle 'a vait été partkuHèl'em.ent soigné e. L e .gra nd L ebl'ac l'avait 'cÜ'm.Juencée hli-même 'eIl! nivelant la l1'ei'ge ,ave c ses sabots sans olous 'e t tout plats, et, l:es autres l'inütJant, ms a vaie nt p eu ù peu fOl·iJ.ué un sil1lage d e ne.i g.e d'abo l"d , de glace ,ensuite, qui a'v ait bi en 50 111ètres de -long ... Dès que 'l es rangs étaient 'C0'l11pUS, tou s, a u p e,t it bonhenT, prenai'e nt pla ce derrière -les ·c hefs qui se Œan çaient à tour ·d e r ô le les pn~!J.niers, attr ap aient la pis,t e 'et f1]lai'ent l e Il ong d e la p ent e, tantôt debout, tantôt pl iés, tantôt ,accroupis ave,c une rapidité d e flèche. De temps en t em;ps, IDl des glisseUl's p el~dait l' é qui~ibr e, culbutait, et tous 'c eux qui suivaient prenaient .Jla bûche d enièr e lui , rou~la:nt ~ ' Wl .sUl' .l'·a utre p-al'lni l:a neige fine quil vous glaçait les Iuains et vous fÏichait (donnait) "1 onglée . Honnis oeu x qui auraient pl'e uré ! On se secouait, on riait, on r ecomm'e nçait.
N° 65 I N TERET D 'UN C APITAL PLACE AU DEB UT DE CH A QU E MOIS, ANNEE, etc.
1. Je p laoe 120 fI' . è't 3% à 1:a b anque au d éb ut de ch aqu e t r im,e,,tre. Que:l intér êt re til'elJ'ai-Je à .la fin de l an née? 2 CÜ'1nbi en d in térêts retil'eria i-j e à la fin d e l' a nnée s i je dépo 'e 40.0 f I'. à 3:Y-l % a u 'COHllllenCmn ent de ch aqu e trimestre? 3. Qllel es·t 'le 111ol1 tallt q l.le je retir,e r a i en ca1pital e t 111té rê t si <I ll COII11Jl1l'e ncem o nt de eh a qll e trÏlneslre je place à la banq u e 150 fI'. a u 3,25 % ? J. Q u el intérêt 'r etire r a i-Je ù la fin de l 'ann ée, si au COll lnlen cc111ent de cha qu e mois je dépose 80 fI' . à 3 % ? Solution: 120 fI'. en 12 l1loi·s r a pp o rtent com'm e 1440 en 1 m ois 120 fr. en 8 960 en 1 BlOis 120 f r. en fi 720 en 1 moi <.; 120 fr. en 3 }) 360 ell 1 1110ÎlS Mon ta:nt 3480 Intér êt d e 3480 fI'. pour 1 I11'ois 3480 >< 3 = 8,70 100 X 12
RECHERCHE DU TANT POUR
I:ouis Pel'f/(ll.zcl. Auprès du feu
·C"est le soir. Les f.enêtres et la po'r te sont bien dos,es. Fral1cette et Jean, revenus -de .l'éco<le, s"apprÜ'chent du feu qui flamb e d an s la chemli née. Les bùches bl'ûlent avec un vif éclat. Les flamInes lnontent, s'é1ancent, crèchent le fond de Il 'âtre e t dess'Ïnent sur le s Iuurs des ü mbTes curieuses . Les deux ·enfants tendent vers la Ham'm ,e bienfaisanbe leurs 'l1lains aux doigts écartés. Dehors, la nuit est noiTe. , Le v,ent hlule et la pluie frappe les volets. « Qu'on ~st ,b ien id ! }) s 'écrie lp etit Jean. A . Souché. . b) Exer'cJ,ces d'appN.lcation : S'en r.éfé r er au numéro 1. IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase '- Le paragrttphe - La rédaction
1) 2) 3) 4)
Formez d,es phrases a v'e c' les ,1110tS du vocabulair,e. Conjugue les v,~bes du vooa'b ulai'r e. En un pal~a-gra1phe décrivez une batailH'e à bou1es de neige .. Réda1ction:
227-
1.
%
J ' ai payé une Illl'aT,c handiS'e 420 fr.; j.e l'ai r evendue en gagnant 84 fI'. Combien ce:na faÎ:t-j:} pOUl' 'c ent ?
T Tf"" û -en e l,oe pOUl'
1.:
% 84 X 100 '0 - 420
=
20 % 0
2. M-on père ,a :planté 85 arbl'es ; pendant l'hiver 13 ont péri. COln'bien. % ont résisté? ·~1. S'u r
30 c·ou1I)·s en cible?
. ~J..
11]1
It i.r e llr
e l1
a
111:allqué
8. Qll·el ~st 'le
% des 'cou p,;
Sur 68 reci'ues .du district de C. 12 ont été réfOl'lnées. COlnbien % ont 'é té reconnues a,pt1es au service?
.5. Autrefois la location d'une luaisàn rapportait 1950 fI'.. actueHelnent eUe rappoT'te 2301 fI'. De 'c onlbien % Ile loyer a~t-il 'é té auglnel1'té? ' :(:j.
Un 'm arais :de 8 ha. 50 a. raDpurtait 60 · fI'. 'par ha. Mainte'nRJll1t qu'i:l..es,t drainé i~ l rapporte au total ' 2040 fI'. De comhie n
% est .J'augnlentation du rendement?
-
228-
-
I. Le bonlwmlne de neige. - Avec vos ,c ,anlarades vous avez construit un bonhomlne de nei'ge. R,a1c ontez-nous son histoire.
% LA POPULATION SUISSE DEPUIS 1850
SŒIlJIUah"e: 1. Le temps, ole lieu, les p ·e tits ouvrie rs. - 2. La construct.ion : Iles 'lIIonticules de neige, .l'es objets bizarres pour le finir et le p'aI~er. - 3. Le bonhom.m:e obtenu. - 4. Sa fin.
II. Quelle bonne partie de glissade! - Décrivez gai'e lpent une bonne partie =de glissade à laquelle vous avez pris part. III. Le verglas. - Ce .nlatin, une épaisse ·:couche de verg}as couvrait [e sol. Les getJliS .ne savaient comment traiV-ers'e r les rues. Ma:l gré toutes les pTécautions, i'l y a eu -des incidents comiques . Racontez d'une nlanière p'1aisante. IV. Matin de ne-ig~. Ce In.atin, en lue révei111ant, fai V11 avec .surprise qu'i!l ,a vait neigé. DÉcrivez ce que vous avez aperçu de votre fenêtre. V. Alon jardin sous la neige. - Montrez-nous les transformations que votre jardin a subies S'ous la neige et qui l'embelli js·ent. VI. La rue par telnps de neige. à il'école ,p ar temps de nei'ge.
Votr,e traJet de la Inaison
229-
Pour cent
Population Année
Urbaine (ville)
18[;0 1860 1870 1880 1888 1900 1910 1920 1930 1941
154197 212290 264565 377505 440461 728385 968956 1071554 1237776 1402335
0/0
Total 1
Rurale (campagne)
2238543 2298204
Rurale
Urbaine 1
2392740 ? ? ? ? ? ? ? ? ?
2.~90436
2454286 2477293 2587058 2784337 2808766 2828624 2863368
? ? ? ? ? ? ?
? ? ?
? ?
? ? ? ? ? ? ? ?
1
VII. La Cour de votre école s,o us la neige. - Arrivé un des prea.niers 'ce Jnatin à 1'éico:le, vous a:d:InilJ.'ez votre 'COUir de l~é,créati'Ün et votre école ,s ous :le nlant,e au de neige qui la couvre et >l'elnbe'1lit. %
Leçens de cheses
ùa glace J.V1atél"iel. - La vei-1Ie, il1lviter les enfants à a-p porter un petit glaçon env,e loppé dans un -c hiffon. - Dès le m'atin, p~acer p'hlSi~UTS fl:a1cons p1ei.ns d'eau, jl es uns bouchés, sur oIe rebord de ln fenêtre (côlté nord); y :p~aC-ffi" aussi un thermomèh'e. MaTteau, journal, b10cs de .gla1ce. rI est bren évide!l1:t que cette leçon ne sera présentée que p-a r une j.ouMlée de grand froid. Observons. - Couleur. jPosons ·su.r une feuil1le de journail depetifs glaçons, ,puis des gl'açons plus é;p.ais... Peut-on lire? Au toucher: i1Iljpression resSJeIltÏe. Uil1 petit .m oreeau sur Ja '1angup. Solidité, dureté: fr.ap.pons av'ec un marteau. Comparons avec' du ven'e. Rayons avec l'oJlJgtl-e, un clou. Sur ia nllare, ·l a -c ouche de glace est min.ce, ép'a,i sse. Densité: des fragmen.ts dè !gIlaee nottent sur l'eau.
1. Jea:n a un revenu de 5460 fr. Il consacre au Inénage fI'. 3450 ;. il -p aye pour les impôts fr. 468.40 et dépense en fr.ais généraux fr. 464.40. Quel % de son revenu pe~t-i:l 'économiser? 2. Je paie par q. d'une -c ertaine ·m:archandis'e 124,80 fr. d"achat et 3 fr. 20 de rf-rai'S. Que ,gagnerai-j,e % en revendant cetfte [marchandise 160 fI'. 'Le q. ? 3 , Un négociant achète 80 m. de drap à 8.5.0 le ffi. et 120 m. à 9.40 le 'ln. Il doit revendT:e ,l a :première p 'a rtie ·a vec une pertede 41/2 % tandis qu'il revend la deuxième partie avec un gain de 2,5 %. Quel est son g,a in réel en % sur le tout? , 4. Un propriéta:i.!Te qui avait acheté à 42 fT. l'are un terrain rectanruiaire de 72 m. de long et 57,5 m. de large l"a revendu !pOlu r -l~ snmme de 1999,62 fI". Combien % a-t-il gagné? 5. Le terrain productif du canton d'Uri est de 477,7 km2 La ,pru1:ie i'lll1Pl"oduct:ive -e st de 5\9 8,3 km2. Quelle est l:a proportion en % de ces deux parties ? Solution: Il dépense: 3450+468,4+646,4 = 4564,80 Il écQllnmi,se: 5460 - 4564,8 = 895.20 Il économise% 895.20 .X 100 - - - = 16,39% 5460
-
-
230-
L'eau qui se transforme en glac e. - Obs'erv'Üns 'les flacons pJa,cés sur 'le rebord de la f enêtre et notons la tem.p ér.ature extérieure: 1) pIus trace de liquide; eau, gl.a1ce; 2) la @lace débor '1 an-d essus du goulot des f~hl,cOlrs non bouchés ; 3) cles flla'Colls son! f endus: ,l esquels? Conclusions. l. Quand la t€lll1pératul"e s' aJ)aiss'e ~ 0° o u ml-dess'Üus, l'eau pa's se d e l'état hquide ,\ l'état solilCl ; 2. En se transf.ormant ,en g.l-u'ce, Yea u angm,e nte de volume. Que'loques aip plkatio ns. - P ourquoi enve1lo,!?pe -t-on d e p~d!ll (' l es pOllTl;peS en hivel' ? Pourquoi vide-t-on l,e rachat,e ul' d es autos? La glace qui redevient de l'eau. - 1. Qu'e 'Vo,i t-on ,s ur les elo.i'gts qui ont nUtnipu1lé de la gIa'c e? Sur I·e 'o hiffon qui l'envelüppait ? 2. Pl'üçons un des flacons ,n .on fendus dans une casserole sur !e poêle. Co[nhien de teillps ,dure :I.e l',etour ,c0111pl'e t à .Y·état lic!lÜde? - Plaçons le résell voir ,d'un ther-momètre dans ce fl.a-con des que la fusion le perm'e t. Ob~ervons: tant qu'il reste -de la gla'c e, la tenlJpél~ature l'este invariable. Conc.lus,i on. - Eau et ,gilaoe ne sont qu'un mèllecorps dont l'état vari,e -avec la tem.pérahlre. - Et la vapeur d'e.au? (leçDn précédente) . Comment consel'ver la glace. - Plaçons 3 blÜ'cs cle glace de Inême poids ,chacun dans une soucoup~, le 1er 'près ,~lu 'poêl.e, le 2nle -et l'e 3me sur 'l e hureau, l'e 3'me et'3 nt enveloppe de lailne .. , Co'mparolls. GonClluons. Travail clans le cahie/'. - P ,e tits croquis des expériences réalisées, avec conclusions ,correspondantes. J
miettes pédagogiques Ill1b~bO,I1S 10ut notre 'e nsoeignmnent cl'esprit chrétiell, d'es-
prit catholique. Oal' j1 y a une ,c himie ca1holique, une gralllmaire ·catho'lique, une algèbre 'cathol~qu'e, eloc. ( . 1 l . Apprenons ,aussi à n'Üs jelmes g.ens à être hers .c e 'enrs ,~Itres d'ho111l111'eS et de chrétiens. Ils ne le s-ont 'pas assez; ,1lls ne relevent pa's assez leur tête illmnilJ.1ée de ces ,deux clartés, 'ceinte ,de ce:..; deux 'COUironn-es. Qu'rIs s'Üient des ,chevaliers aÏlnant pas's ionément leur :lme. leur pays, la vérité, l'Eglise et Dieu. Qu'ils défendent partout ct avec vigneul' leul' drapeau et tgnorent -oe que ,c'e.st que rec.uler-Qu'avant ils -,s oient vierge-s -et chast~s. Les nouve~ùx baptis-és,d~ns ,l a prüll.itive Eg~lise, gardaienl huit jours: leil1' , robe blanche; les jeunes chTétiens ·c12vront gê:~r d,el' jusqu'-au j'Our sacré du thla'i'iage la robe blanche de leur Vll'-
231-
NI) 69 TROUVER LE % Langues
La 'p o:plùation de la Suisse était 1. en 1880 de : 2,030,792 de l'a ngue aJ~emande 608,00-7 fTançais~ 161-;923. » italienne ro,manche 38,705 2. en 1900 de: 2,31.2,949 frH ean an de 730,91.7 français'e » i1aHenne 221,182 roul:anche 38,651 3. en 1930 de : aUemande 2,92'4 ,313 » française 831,097 italienne 242,'Ü34 44,158 l'ouranche Indique le pour cent de chaque .langue pour chacune dE' ces années (1 décimale) . 1) So'l ution:
% de langtle allelnande
203~92L
100
2839427
TAUX (ANS-MOIS) 1. J',ai placé 400 fI'. à 'l a banque; après 2 ,ans fai retiré 432 fI'.
A quel taux avais-je placé IllGn argent? Solution: Intér-êt total: 432 - Ll00 = 32 In1érêt annue,l: 32: 2 = 16 Taux 16 X 100 4 400 2. :NIon père a -prêté ~a s'Ü'mUlle de 5200 fr: Quelétai1 le taux du p]a:CeIlle'l1t, 'sa-oh'ant qu'il retir'e ù la fin de Il'an.née 156 fI'. d'iutétêt ? 3. LOIU,S a vendu une mais'o n pOUl' 5800'0 fr., après une année il r,e çoit en 'c apital et intérêt 6U030 fI'. Quel taux a -t-il réc1aulé? 4. 20480 f.r. rappOl'1ent en 5 nlois un intérêt de 320 fI'. A quel ,t aux ,cette s-omme a-t-eLle été pl3.!cée ? 5. Un 3Jgl."'Ïlc ulteuT dépose en l>anque !1e produit de la vente . de deux vaches vendue l'une 580 fr., 'l'autr:e 630 fI'. A,u bout de 4 mois ill retin~ 18,15 ·fT. pour les intérêt. A quel taux ~-t-il 'p'lacé :son :a Tgenf? ' 6. Paul ipTête à son voisin 350 fr. Au bout de 8 mois le ' voisin rend à Paul 360,50 fr. (capital ,et intérêt). A 'que1 taux Paul a -t-.iJ placé S-o'll argent? ,
,
-
232-
-
ginité, et alors ils nous 'Prépareront un e génpratiol1 fortement clwétienne.
Nil 71
TAUX
1.
De Ml' 'Valter M({rti dans ln « Potrie suisse » « Le sport actuel est ·COffi'lne une rage qui a saisi l hum.anité ou lnieux une partie de celle-·ci. N devi,ent l'ennen1Ï des écoles et des universités, l'ennenlÎ de l'église, l 'ennemi d~ la vie politique, l'enne,m i de 'l a vie inteMectueHe, enfin l'ennemi de tout effort spirituel de l'humanité. Il détourne une grande, une trop grande parti e de notre jeunesse des choses es·sentie'Hes de la vie ... J ' adnlets la passion et l'enthousias'l11e pour un match de football , lua,is à 'c ondition que je puisse constat·eT la n1ênle pas5;ion et le m.êlue entllousiaslll1e pour un problètne poll itique, moral, sodal, intellectuel ou religieux ».
Promenade à travers la ·Iangue française Il n'est rien moins que br.ave signifie qu'il n'est pas brave du tout. Il n'est l,ien de nloins qu'un brave a un sens tout opposé.
233-
~Juelqu'un ,pos·sède ~l pla:cercet argent
la souune de 18250 fI'. A que'l taux doitpour retirer une rente journalière de 2,50
francs? 2. 420'0 fI'. ra.p pnrtent 105 f,r. d:intélêt pendant 320 jours. Quel est 'l e taux -du placmuent ? 3. Un arg rkulteur uachète un don1!aine iPour l·e prix de 32,250 fI'. U paye cOOllprbant ~·es 3/5 du 'p rix d'a,c hai, pmu' 1e r.estant H doit payer un intérêt annuel de 483, 15 fr. · Quel taux -ce'la fait-il? 4. Pow· un 'C~lJ)Î.tal de 2320 fr. on a payé du 5 nrai au 20 juillet de la :l nênle année un intérêt de 21,75 .Ir. Qu el en est 'l e taux? (&nnée = 360 jours.) . 5. Mon père alc hète une nl·aison qui 'l ui 'c oûte 4800.0 fT. Il prend cet argent SUT :son dépôt en banque où 'On 'l ui payait un intérêt de 3 %. Il loue la maison 23'00 fl'. , luais paye 450 fI'. pour les iiIIllPôts et réparations. Le l'revenu 'est-hl la ugmenté ou diminué? A .queJl taux l'argent 'e st-il pla,cé maintenant? Combilen fau- · draH-i[ Jouer la nUl'is:on pour que le taux lSült ,dn 4.50 % ?
:: * * PClI'lni s'emploie généralement devant un nom pluriel; mais on peut Il e mettre aus·si devant un singul.ier. Ex. : parmi la fonle , parmi le thynl et 'le selÎpolet.
*** Vis-à-.vis, qui si'g niüe en face de ne .d'oH s'eu1!ployer qu' au sens prO'pre, jalnais au sens figw·é ..
* :1: :(. Seule la préposition durant conserve s·a valeur cleopartici pe ct . se pla'oe parfois après le non1. Ex. : sa vie durant. - Les a l! tres pr.é positions précèdent toujours le nl'ot qu'eUes introod'llÎ'sent . .
* :\: * Les prépositions cl, de, en s·e répètent devant ,chaque camp !l'ment, Isauf quand les ,c onlplénlents désignen.t des personnes d e nlêm'e qualité ou des 'c hos·es -de mêm'e sorte. Ex. : j'ai voyagé CIl ltalie, ' en France 'e t ,e n Espagne. - IVlai·s on dira: vous C O J11Illl Ulli q'u erez cet ordre aux officiers et sOlldats (aux étant mis pOUl' il les) . Certains verbes transitifs ou intransitifs,' comm e C0111IlH'Jlcer, consentir, forcer , ohliger , tùchel', tarder, etc. peu ve nt ~ c
PLACEM·E NTS A DES TAUX DIVERS
2/3 d'une 'Sonune à 4 % et l·e 1/3 à 2,5 %; quel ·e st mon ,crupirtall 's i je Tetire 420 fI'. d'intéDêt p·a r an ?
1. Je p.J.ace les
Solution: Je sUIP po's e 300 fI'. dont 200 à 4 % = 8.- illtérêt et 100 fT. à 2,5 % = 2.50 Intél;êts de 300 fT. ' 10.50 Capital: 420 X 300 = 12000.10.5 2. Un 'c apit'a l ,dont l,es 2/3 sont plarcés au 41/2 % et le Teste à 5 %, lapporte fr. 2800 d'inté-vêt parr an. Quel est ·c e "ca:pirtaJ ? 3. J'ai p!lraeé Il es 34 de rm on 'crupital à 4 % et .lIe l"este à 3 %. Quelles sont ires deux S01UUles, sachant que j'ai retiré 150 fI'. d'intéTêt à la fin .(Le .l'année? 4. Ap:r ès avoir v·endu une vi:gne j"ai prêté l,es 4/5 de 'l a valeur à 3 % et le l~este ·à 3,50 %. QueUe était 1a valeuT de lIa vi'gne, SIUdhant que ohtenu 62-0 fr. d'intérêt après 2 ans? 5. Mon vois·i n a empTunté une sümme pour laquelle il a payé ap.Tès 2 ans 3 nlois 12 jow"s 98 fr. d'intérêt. Que111e était cette SOlll1ilne, 'sach'an.t que le 1/3 était plarcé au 3,25 % et le Tesrbe au 31/2% ?
rai
-
·235 -
234-
~onst.ruire avec la 'Pr~pÜ'sition cl ou la prép. de sans qu'il y ait une nuanroe a,pprédable.
***
r
D'après la grammaiI:e de A,cadénüe les termes grand route, grand peine, gr,a nd lnesse, ek. ne prennent plus d'apostroln he après -l'adj. grand. Gl'and-mère prend Ul~ trait d'union COllune grand-pèr:e. - Au pJul'iel on 111.et un s à chacun des deux termes, (.adj. -et nOilll). Ex. Les grands routes, les grands 111teSS,es, elc.
*** Renseignem'e nts divers. 1) Qu'est 'cet hom.m e? C',est -un 'a rt1isan (ici a'l'tisan est attribut). Qui a fait '~ette statue? C',e st un grand artiste (i'Ci artiste est sujet de a fait 'sous-entendu) . 3) L'expl~es,sion : qu'in1porte! -p;eutêtfle traduite .par : en quoi impo-rte-t-il? de même: que m'iJnportent vos excuses équivaut :\ en quoi ln 'iiJ1lpO'rtent vos ex'c uses? Dans 'l '.e xpres's ion : quel 'e st donc l'étourdi qui ·a cla ssé cette vitrine? Quel est fat1'ribut -d'·étoul,-di. - Dans: quel ffia-1adroÏ't ! quel est simp~enLlent adj. 'e x'c 1anlatif. :.:: :r.
*
2) Moi-même, j'irai voi'r c·ettJe curiosité; c'est-à-dire j'h'lai lnoi aU'ssi. - J'irai moi-Inême failre une enquête, ,c' est-à-diTe j'irai en pers'onne. :-t:
* .* 5) Fonction -du 111'0t en dans les propositions suivantes: -a) As-tu odes fautes dans ta dictée? - J'en ai (en: 'CO'lllpl. parr titif remp~!aça'llot un cOlnph~'l1lent dir,ect. b) L'ai,s sons ,cette 'af:faire; nous en r,eparlerons plus tard (en COlUp:1. irnd. de repaTI'e-rons). ,c) Avez-v·o us été à Berne ,cette ,s'eluaine ? J'en r,e viens à l'instant (-en cmnp . OÜ~CO'l1st. -de revi,ens). d) Nous 'S'ormmle s en 'c e nlQilnrent à P,aris et -nous en visitons les nllls·ées (-en ,cOlnp'l. déterminatif -de 111.usées). e) Il m'a plusieurs fois trompé; nl,a is il s'en est repenti (en renlJp'lace la :p-remièr-e PI'oposition 'e t est' compt ind. de s'est repenti) . Les ,eXJpr,ess,i ons : ,c'enest trop, il ln'·en veut - H s'en faut j',en 'SlÜS pour ma peine, sont -des galTidsl1l'es . Pour les analyser il f'a ut les tradui-fle par une autre expression.
CAPITAL -
PLACEMENT A DES TAUX nIVEHS
1. Les 2/5 de n1.on ·c apita'l pla-cé à 3 % ra'p voTtent 180 fI'. de moins que 1e reste pla'cé à fI'. 3.20. Quel -est mon 'c apiltal ? Solution: Je su;ppose 500 fI'. dont 300 à 3.20 = 9.() 200 à '3 ' = 6 Djff'é rerrce 3.60 Capital : 180 X 500 25000.3.60 2. Les ~~. d'ull 'capital sont placés à 4 %; üs rapportent 200 fI'. de -plus que -le reste plarcé 8 3 %. Quel. est 'le ,eapitaJ ? :J. Une personne ipla-ce les 5/6 de s'a fortune à 3 96, ]'e reste ;\ 3.50. 96 . Au Ib out de deux ans la diffél'enc·e des intérêts est de 320 t'r. QueUe est -la fortune de ,cette personne? 4. Les 4/5 d'un calpital placé à 3 % rapporte en 1 an 3 'B'lois 420 fr. -de plus que le reste pla:cé à 3,5 %. Quel 'e st le capita'l tota:! ? 5. Les 2/3 -d'une 's omme 'Sont p ll acés à 4 % 'e t le reste :\ 3,50 %. Si toute la s-o.n1Jme était 'p 1acé'e à 4 % l,e rev·e uu annuel serait auglnent-é -de 240 fI'. Quelle est Ja SÜ'l11.lm,e tota1e?
TAUX MOYEN
1. La som_'lll'e de 4200 fr. ·est placée au 3,5 % et 'l a s-omme de 3000 au 3 %. A quel taux unique ,f'audra-Î't-i1 pla·cel' toute la SOl11me pour avoir 1e même -intérêt ,am1.uel ? Solution: Int. des 4200 42 X 3 .5 ]47.Int. des 3000 30 X 3 90.Inrt. ·t otall 237.Taux 237 X 100 = 3,29% 7200 2. La S0!l11111e de 4200 fI'. est plaoée au 3 % ·er\: la SOlUilue de 6000 fI'. au 2,75 %. A quel taux faut-il Iplarcer les -deux som'm es pOUl' avoir un u1.ême intérêt? 3. Je prête 550 fI' . au 4 % -et 250 ,fr. au 3 34 %. Quel est le taux moyen? 4. L'e s % de IJ.na fortune sont p:llaocés au 3,25 % et -le reste au 3 %. A quel taux faut-il :pla'c er toute n1.a fortune pour obtenir 1e nL'ême intérêt ? 5. Je. vends à -raison -de 350 fr. l'are une.. vi'g ne de fornLe trÏ'angulane lJ1Lt€'surant 40 m. de ba.se et 8 m. 50 de h. J.e place 'le JI-t. de loet aI'g,ent ,au 3 % et rIe reste ·au 3.40 %. A que!l taux unique fa'l]ldi1~ait-.i11 placer toute la sonlme pour avoir le mên1.e intérêt annuel?
--.
-
236-
-
- - = = = = = - = = == = =
237
*** y ne .g'eulploie plus devant un participe o.u un adj. seul, -exc.e pté devant te participe 'c ompris; y CÜ'lupns; rarement; y oOlIl1prise.
On ,d it : Va y (par exem'P'lre à 'l a 'po,r te) chevc1l'er Im a oon'espondance, pavoe que y n'est pas 'c onlplément de v~, m·ais ~e che'~' cher. AU3rS'i [ ,aut-Ïrl faire une très 'l égère pause apres va. SI on d~ saJÎ.t :tout 'c ourt vas-y, y ser.ait ·compL de \'la et ce verbe prendraIt .s pour éviter rl'hiatus.
*** a) Toute p'l'épositiolll se p:},ace avant ~e. tel'ln~ qu'elle intro~ duit, ex,c epre durant qui se trouvle quelquefoIs apres comll ue dans l'expression: la vie durant. b) Dans ,l e v,e rs bien connu: On ne peul ~~ntenter tout le lTIonde et son père, il n'y a pas de pléona.snl'e VI'CIeux, parce que la 'c onjonction et prend ici le sens de même. . ·c) Bétail n'est pas l'e singu[ier, de bestiaux.;, c'est le m~'~ulll~ -de l'ancien ternIe bestaille, emp:10ye au XIIIe swcle pour deslignei une 'c ollection des bestes, aujourd'hui bêtes. De nos jours il désigne ,J'ensembl'e des bêt-es domestiques logées dans une fernl:e,. excepté les animaux de hasse-cour. Le IUOt bestiaux ne s'appHque qu'aux anÎlnraux de grande taille, rc omm,e l,e s bœufs, les 'Chevaux, etlc., mais pas aux chèvres ni aux moutons.
Bétail dési'g ne Ile tout; lllais si on veut distinguer les grands animaux des autres, on dira le gros bét,ail et le petit bétail. d) 0, qui ne prend pas d'accent ciToonfJrex·e quand il es't l~la jll'scule, se place toujours devant un 110'111 de p~rsÜ'nl~e que ~ on apostrophe ou devant un nOlll de chose. Ex. : 0 Dleu, azclez-nlol ô aberration humaine 1 . Oh! ne se m·e t jarl uais devant le nOin et ulm'que la surprise, l'étonnem'e nt, etc. e) Voire si,gnifiaÎ't autrefois oui,. vl'ain:ent. Aujoupd'~lU~, on le Tenfor'c-e volontiers -p ar même dont il ,a iprl.s Ile se~. Mal~ Il vaut 111ieux ne pas les employer enselulb~e ,e n relIs.ant vozre melTIe. N. B. - Nous terminons ici les promenades à travers la langue, qui, nous semble-t-il, ont assez duré. , . Du reste .puisque nous ne nous occupons plus d enselgnement régulier de l~ langue française, nous y mettrions peut-être moins d'intérêt. Nous les' remplacerons de temps ·e n temps par un ,p etit groupe ,de pensées d'ordre surtQut pédagogique. J.
TROUVER UN NOMBRE QUAND ON CONNAIT LE % Religions
Quelle lé tait 'La Ipopuilation de !Ia Suiss'e 1. en 1860, saohant qu'il y avait 1.478.591 protestants représen-
tant .le 58,9 % de la popul1a tion ? '2. en 1888, sa!chan1: qu'il y ,a vait 1.184.164 'c atholiques représen-
tant te 40,6 % de ~a popul'ation ? .3 . en 1900, s'a chant qu'i:l y avait 1.916.157 sentant Ile 41,6 % de la population? 4 . .en 1910, sachant qu'il y ava.it 1.593.583 's ent'anif: 42,4 % de la population? .5. en 1920, sa,c hant qu'i.l y avait 2.230.-597 'Sentant le 57,5 % d.e la poplIliation? 6. en .1930, saohant ·qu'.ill y 'avait 1.666.350 sentant !Je 41 % de la p'O:Plul'a tion ?
protestants repré'c atholiques repréprot.estants reprécatholri.ques l'ep,r'é-
Solution: 1.478.591 = 58,9% Population: 1.478.591 X 100 58.9
CAPITA'L
PLACE PENDANT
?
1 AN
J.. Quel ,ca;prta!1 p:1acé à 3 % a rapporté 45 fI'. 60 d 'inMrêt 'p endant une année .? So!l ution : Ca'Pital~]5,~O 0_12~ = 2520 fI'. 3 '2 . Quel est le cUJpital qui, pLacé à 3 % % r.apportel'airt annuellement 513,75 fI'. ? 3. Quel lC'aipi1:al dois-je ;pla'o er au 3 -Y4 % pour 'p ouvoir payer ave c les- int'é rêts Jlla 'location s'e lTIOntant à 762 ,50 ? 4. Un illléna'gre a ,en~ployé en une année une 'S'Û'mme de 3642,50 fT. Quel es:t ],e ,c apital ,q ui, placé au 3% % rapporteTait une SOID 1111e égale O{)lll1me intéTêt annuell ? 5. Quel 'cUlpital pl1arc é à 3 V2% s·erait nécessaire pour entl'et,e nir avec ,1es int.é:r:êts seuls un cheval dont les fIais journaliers sre lJ.uontenf à 2,75 fr. ? û. On a,c hète un terrain pO'll!' 13000 fI'. Il'ha. On en rev:end les %, p.our 18000 fI'. l'ha. et Il e' veste pour un l110ntant totail. de 5000 fr. On .réalise ainsi un bénéfice total régal :aux 3/16 du prix totall de v.ente. Sa!chant que Ic e bél1é.fi·oe a ra;pporté à ' 3 % 180 fI'. d'intérêt, on denlande la surfa'ce du terrain et 1re ,prix d'achat.
-
-
'238-
BIBLIOGRAPHIE
239-
CAPITAL (ANS, MOIS, JOURS)
ALMANACH PESTALOZZI 1950 Fidèle à sa mission, l'Al.ma.nach Pesta.lozzi vient de ,paraître dans sa 41ème édition. Chaque année la jeune.sse suisse rom,ande l'attend avec joie, mais il est aussi connu bien au delà de ' nos frontières. Cette populadté est médtée, car les éditeurs se sont toujours efforcés d'en renouveler la présentation et de l'adapter au goût du jour, ' tout en maintenant son caractère et la cUs1position traditionnel.le de certaines parties. Un vo:lume de 304 pages, l-x15, avec de nombreuses illustrations et 20 hors-texte dont 4 en ·couleurs, relié Fr. 3.-. Librairie Payot, Lausanne.
AGENDA DE POCHE SUISSE 1950. L'agenda de .p oche idéal, français-allemand. 200 pages, 12x16,5 ém. Exécution moderne et soignée, couverture en cuir artifi.ciel noir ovec deut ,poches latérales; carnet à spirale, crayon. Prix fr. 4.89, Icha compris. Imprimé et édité Ip ar la maison Büchler et Cie, à Berne. Se trouve dans toutes le's librairies et ·p apeteries.
J . Quel est le capital qui, placé à 3 % pel1idant 4 ans rapporte un intéT\êt de 135 fr.? ' Solution: Intérêt an 135 : 4 = 33.75 33.75 Xl 0.0 'Capital 1125 fI'. 3 2. Alp rès 3 ans Louis a reçu 240 h. d'intérêt 'p our un ca:pita'l placé Ù 3,5 %. Quel était ;ce .capita:l ? 3. Un capita1 ;p l:alc é ,au 4 1;:q% r~ppoTte 173 fI'. 205 ·ct. en 3 BlOis. Quell est ce 'c apital? 4. Que1Jle sonnue faut-il p'larcer le 1er ll11'ai à 3% % pour avoir 600 fI'. le 31 déoenlbre (l'an = 360 Jours) ? 5. Quelle est la .s onune qui , pla,cée pendant 72 jours à 3,5 % il rapporté 36 fT. ? . . ·6. On a,c hète un 't err,a in re,c tangulaire dont la laTlg:e ur est le 1/3 de ta longueur et qui IneSUTe 272 ln. de .péri'l nèfre. Le 1,4 du prix ' ~.ac~' a: est 'Payé cmuptant et !le reste après 3 mois ·avec 4 % cl Interet. Sachant que ceux-ICi .s'élèv,e nt ,à 75 fl'., on deInande la sUTfa,ce du terrain et le 'p rix de 'l 'are.
L'ACCORD PARFAIT, LIVRE DU MAITRE ,:,) Les écoles vaudoises ont reçu ·ce printen1jp,s un nouveau manuel d'éducation musicale publié sous le titre «L'Accord parfait » . L'ouvrage comprend deux volumes, le ivre de l'élève et ,ce,l ui du maître. Ce dernier vient de sortir de presse; il suggère un grand nombrè ë'/exercices visant à donner aux enfants l'éducation musica.le la plus complète possible. Pour cela il prapo~e des exercices d'audition, d'intonation de mémoration, d'invention, etc. Il ,con.sacre de nombreuses pages à' l'éducation si ill1Jportante des tout petits et montre aussi le parti remarquable qu'on peut retirer de l'audition de dis!=lues. *) Jacques Burdet. - L'accord parfait. Manue.l d'éducation musjcale. Livre du maître. Un volume de 64 pages, 14x21, relié Fr. 3.80.
Librairie Payot, Lausanne.
CAPITAL
1. Un ,chrunùp 'l'apporte 'brurt 190 fI'. tL,es frais de culture et de funlure s'élèvent ft 135 1'.1'. QueUe vaI'euT Teprésente ,ce chanlp s'il rapporte net relu 31J2 % ?
2. 3. Ll.
Bagnes
Orslères .. Salvan
Leytron
Saxon
Livrets d'épargne et de dépôt à 3 mois. Certificats à 3 et 5 ans aux meilleur es conditions du jour.
5.
Solution: Rapport net: 190 - 135 = 5,5.ValeuT du cha,mp : 55 X 100 - - "-5= 1571.'12 v, Le 'Produit brut d 'un -champ est de 216 fr.; Jes frais d'engrais et. d;e cult~··e s'élèvent.à 153 fI'. Que duit-on payer ce terrain Sl lon veut que le capIta'l enga'gé rapporte du 4lj2 % net? Avec l,es inté:rêt (l'un ,capita'l pla'c é à 4 14 % N. fait une cure de hai,l1's de 16 jours il 12.50 fr. pal' jour et il lui Teste encore 33 f1'. A co.mbien s'élève son capital? Un do~naine r~p!porte .annuellelnent net 18'62 ,fI'. Quel prix pourraIt-on le payer SI .l'on admet que l'a sO'mme engagée devrait .r,ap;POlier 4%, % d'intérêt? Qüelqu'O'Il a aeheté une maison. Il loue un apO'aTtement Ù :<aison de 115 · fI'. par -Inois; un autr'e pour 100 'rfr. pal' IllOis :. I II loue une chaInbre pour 380 fI'. pal' 'an. Sachant qu'i'l paye 225 fr. pOUl' Ïlnllpôts et I~épalrations :annuelI1es, on den1.ande ,ce que vaut la Blaison si elle lui ranuorte 5 % net.
CARAN D'ACHE
Un succès .certain vous est 8I88uré ,par une an:n once dans
L'ËCOLE PRIMAIRE R-égie des annonces:
PVBLICITAS, SION
IMPRIMERIE A. DEEOER, SION Tél. Ho 2.20.28
PRISMALO 999 Le meilleur crayon de couleur pour l'école.
TOUS TRAVAUX n'IMPRESSION
Plellerlâ 1 Cie SIC>N • Av. du Midi fERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MÉNAGE
Calorifères - fourneaux-Potagers ARTICLES DE SPORT
'· Hunziker Sohne THALWIL
Pour la 'Volaille :
.
Tél. (05 1) 92.09.13
Fourrages "SEGu Fédération Valaisanne des Produtteurs de lait SION
La fabr,ique suisse de
~eubles d'école (fondée en 1880)
vous lIvre des tableaux noirs ' tables d'e' co1·lerS 't' à d es con d,1 lOns avantageuses
DEUANDEZ NOS OFFRES